RRPuBkfQuli;S1lU SENEQhL WTN I BT1FWI': DU ...
RRPuBkfQuli;S1lU SENEQhL
WTN I BT1FWI': DU IIWf~t~tSI'fEblENT 'WRAL
11EPARTErJIENT DE RECHERCHE~
JNSTITUT SENEGALAIS 1)E RECHERCHES AGRICOLES
SUR LES PRODUCTIONS vEGETA[,ES
(1.S.R.A)
(D.R.P.v)
ARTHUR DASYLVh
ASSISTANT 1)E RECHERCHES
ISRA-CNRA-BAMBEY
:P#OBRAMME i3!hiENCE LIE PRE=B4BE

. Remercicmen ts
! -
Cadre gC:nil rai
A . Importance de la production de semences en Afrique
B . Présentati.on de 1 ’ 1 ITA
c . Introduction
1) . Programme du stage
II -
Formation théoriaue
A. Connaissance générale des semences
~~_-----__-___--_-----~~--~~~~~~~~
1. morphologie des semences
2. physiologie des semences
3 . t,aux d’humidi ti: e t si:chage d e s semences
4. principes de conservation des semences
B. Produc ti on des semences au champ
~---_----------~-------~-~~~~~~~
1. éléments essentiels de la production des semences
2. choix des parcell.es et isolement
3. pratiques culturales et sanit,aires sur
t i o n
4 . ri:co1te
C. Certification des semences
__________--.-_------------
1 . p r i n c i p e s e t o b j e c t i f s
2. pratiques pour la certi.fication des semences
I). Traitement post-rdcolte
---__ -------__-------w-m
1. battage ou égrenage des semences
2. scchage :: d i f f é r e n t e s f o r m e s
3. candi tionnement des semences
4 . stockage des semences
k1.
Analyses semenci.ères aux Laboratoires
I------__---~__-____----~~~~~--~~~---
1 . c o n c e p t i o n e t Équipement d’ 1 laboratoire d ’ a n a l y s e scmenci&rc
;!. ana lyses de semences - objet:. i fs et. normes
3. analyses de la pûret& des semences
4 . test de germination des semences
. p r i n c i p e s e t o b j e c t i f s

6. Test pou- 1 ‘état sani taire des semences
. p r i n c i p e s e t o b j e c t i f s
F . Lndus tri es semencières
1. di Cfdrentes formes d’industries semencières
2. impact de 1 ’ industrie semencière sur la filière
3. organisation des industries semencières
G. Commercialisation des semences
~~-----_----__--_I____________
1 . é t,Llcle du march6
2. f i x a t i o n d e s p r i x
3 . pub1 iciti:
4 . dist.rihut:ion
ii. Economie de la production
___-___--_---.---_--------
III - Formation pratique
IV
- Evalu:ation du stage
v
- Conclusion

R E M E R C 1 E M E N 1’ S
.Je remercie tous ceux qui. de loin ou de ptis m’ont permis de parti.ciper
à ce premier stage sur les technologi.es semencières et à écrire le présent.
rapport.
*Je remercie plus spécialement Mr. Famara Massaly, Coordonnateur du
programme semence de pré-base, qui n’a cessé de m’apporter son soutien durant
tout le temps que ;ie travaille dans le Programme et qui m’a proposé à ce
stage.
Enfin, je remercie tous mes collaborateurs pour le soutien et la
confiance qu ’ i 1s me donnent..

A) - Importance de la production de semence en Afrique
____-____-__---_-_-_-----------------------------
11 faut d’abord rappeler le rOle-cl.6 que joue la semence dans le ddve-
loppement d ’ u n e cul t,ure.
.t . La S~~IICI.LC es:, .1 ‘c2lCment d e p r o p a g a t i o n d’une plante dunnite.
2. L a semcnc:e r e c è l e t o u t e s l e s potcrtial ités d e l a variete.
En d ’ autres termes les pratiques cul.turales, les engrais, les pest,icides,
‘1 1 i rri.gation et.c. . . et les or1t.i !.S ut,i l.isCs en agriculture, ne peuvent que faire
exprimer pl ei nement. ;i la semence son potentiel gGn&tique et physiologique, D’où
1 ‘util.isation des i nt rants autres qtle 1 a semence ne pellt pousser la production
ail-delà des 1 imites fix&es par )a
C semence. ( f)c Louche 1971).
Seulement une semence peut êti~ soum i se 21 des manipulations gén&t,iques
qlii pel.ivent l u i
aug,menter ses 1 imites et: don;. lui permettre un meilleur rende-.
ment. D’OÙ 1 ’ importance dt: I.‘ut.i 1.i sativn des
semences améliorées. D’autres
part j 1 a Cté démontré qu’auclin pays, aucune société n’a développ6 ou ne peut
développer une agri CI~ 1 turc hall tement product. i ve, tourn&e vers 1 ‘autosuffisance
alimentaire et par delà vcl?i 1 a commerc i al. i sat i on sans di sposer dl un sys tG:me
e f f i c a c e d’approvisi.onnement semencier.
Ceci devient très -important pour les pays africains, où l’utilisation
des variétés .i ocal.t:s non amél i ori:es et
1 e manque de système cffi cace de produc tien
de semences ont longtemps affaibli. les rendements agricoles. C’est pourquoi de-
puis quelques années beaucoup de pays africains créent et développent des systèmes
de production dc semences bien s t,ruc tllrés , 3x6s sur l’rlt,ili.sation des semenes
ame]. iorées et 1 eur mi se à la disposi ti.on des paysans en quanti té sl1ffi.sant.e.
Pour bien mener ces programmes de mul tjplication des semences, la recon-
naissance et la compr&hension du rôle primordial de la semence dans l’agricultcre
est plus que nécessai re. Voi 15 pourquoi à partir de cette année 1111~~ (Inter-
!.:.ltitjn:~l Tnstj tilte of ttwpi cal :lgricul klre); II~ Nigéria a ddcid6 d’organiser un
stage d e !‘olsma te ion sur 1 es t.cc;hni.qucs s(:rnenc i &t~s pC,Lri’ C,OI.IS cudrcs africa i ns
travai l.l.ant. sur la I:br(>duc t;i on des ::cmc1!-c:>. . C ‘t,s;
à c e ti t r e que .j l:ij ét6 envoytl,
par 1 ’ insti t1.r t. :;61lGg:~l 3.i s cl:-
Kcchcrcllf,s .$lwl:orn i yr~t::; ( i SM) , A part i 13 iper t; c.c:
s t;;zgc .

L’lnsti tut I n t e r n a t i o n a l . d’Agriculture TIbopical (IiTA) est. une soc:iCtd
autonome à but non-!ucrati
f‘ dont le siège est impl.ant6 sur une emploi tati.on
cxpcrimentale de 1 1100 ha Situ&e 5 Ibadan au Ni.gcria. C’est la prcmiere ~!I~and~
composante africaine d’un réseau intègre de centres internationala
pour la
recherche et la formation. (IITA Rapport 1985).
Son emplacement au Nigéria lui permet de mener une recherche dans trois
zones écologiques : la forêt dense humide, l-es zones de transition et la savane ;
1 esquelles son!, représentatives des candi tions cl imati.ques de beaucoup de pays
afri.tains. Ccttze situation permet à 1’ IITA de mener des travaux dans divers
pays africains a twvers des programmes régionaux de recherches a~~r*icoles. ( I I’I’~I
Rapport 198511.
Les capitaux nécessaires à la mise en place de 1’11~~ furent apportes
par les fondations Ford et Rockefeller tandis que le gouvernement Fédéral du
Nigéria fournissait le terrain à titre gracieux.
Un conseil dladministration
composé de 14 membres repr&sentants du pays
hôte, des pays d’Afrique tropical et d’autres régions du monde prGsi.de au,;
affaires de l’Institut. (TITI\\ Rapport 1985).
ObJectiTs et Mandats
_- --_----_-.---_----
L’IITA compte cinq programmes de recherches dont quatre sont ax&s ~111’
la phytocechnie et un sur les systèmes de production.Ces programmes ont pour
objet et mandat :
- de mettre au point des systèmes de production, y compris des pratiques
ccltural.es et de conservation des sols, pouvant s’affirmer comme des soluti.uns
de remplacement vi ables, stables et réalistes des systèmes traditionnels de
cultures itinérantes rencontrés en Afrique;
- d’assumer une responsabilité mondiale pour 1.a création et la mise en
praatique de programmes de recherche débouchant sur des vari6tds art16 I.iorées de
NiCb4, d’ignamc et, de patate douce ;
- d’entreprendre une recherche spcciîique sur 1 e continent. africain afin
d’&laborcr d e s vari6tGs am6liorGes d e m a n i o c , mars, r i z , s o j a , pl;intain e;. ,Ir.a-
cl-es ;

- E!, de Lrwnsmettrc l e s nouvel 1 cs Lechnol ogics eL cornpetences
par 1. é
b i a i s dc l a i‘ormat.ion a u x s c i e n t i f i q u e s , teclinici.ens et agents de vu l.gar i.sat i on
des pays en d6i.c loppement,. ( 1TTA RapporL 1985) .
C - INTRODUCTION
I,e s t a g e dc format.ion s u r l e s t e c h n i q u e s semcncières d o n n é a l’intention
du personnel des s e r v i c e s semenciers d ’ A f r i q u e t r o p i c a l s ’ e s t dérouli: a 11 IITA
dl1 16 mars ~II 3 at;ril. 1987. CC stage est le premi er du genre à être réa1 ii;& a
I’IITA depuis la cr&ation de l.‘lnsti Lut.
Il comporte .2 grands volets de formation :
- une formation théorique sur toute la production (depuis la production
au champ jusqu ‘a l a commercialisati.on).
- e t , une formation pratique qui couvre tout ce qui avait été vu en
t;hi:ori e .,
D - PROGRAMME UU STAGE (VO~ r annexe) .
-
II - FORMATION THEQRIQUE :
1.e COT-ps
~)l”ofess%i
1
qui a dirigé la formation théorique était
composi: d e :
- dci:x professeurs de 1 ‘Universite d’Etat du &!ississipi;
- LOU s 1 es coordinateurs de programme de recherche à ~‘IITA;
- e t , tous les chefs de département du service semencier du Nigciria.
Durant cette phase de formation thborique, les points suivants ont
f a i t 1 ‘ o b j e t d’exposcs e t d e d i s c u s s i o n s .
A. Connais sances général es des semences
__--_-__-----~~~_-~~I________
----_-_
A.l. Morphologie des semences
---_-_-_-~_---__~~~~ - - - -
La conna i.ssance approfondie de la morphologie d’une vari.éte b-ien
d()nrlée esta i n d i s p e n s a b l e ii s a s&lecLion. Tou t,c operat ion d’épuration cn produc :,! OI
de scmcnce es’. bas&c a.ur la dist;nction d’une pl.ante par rapport a une aul,I>c
OU d’r~ne variet.6 par rapport. 5 une autre de la même espèce.
Dan>; cc stage i 1 s ‘agissait. d’ctudier et de connar:,rc La piupari
des espèces cul Livccs e n Afrique t r o p i c a l e .

A. 2.
i.,ü physiol agie des semences
- ____ --_---___-----_-__--~~~~-~-~~
Ceci est surtout. imporl,ant, pour la germination et le comportement
des e s p è c e s i:tudii:es v i s - à - - v i s d c leur environnement, l a croissance e t l a
di fférenciat;i on des t;i ssus pendant le d6veloppement de la plante.
L’étude d e s d i f f é r e n t e s partics de la g r a i n e e t l e u r r ô l e p e n d a n t
la croissance de 1 a plante, ei; 1.e rapport morphol ogie/physiologie permet Lent
d e s a v o i r ?i p e u p&s CC: qu; se passe dans une plante à tout moment de sa
croissance (changement morphologique et diffcrenciations des tissus), Elle
pet]: permei.iVrbc d c : dScel.cr I-es troublcs p h y s i o l o g i q u e s t r è s s o u v e n t o b s e r v é s s u r
les e s p è c e s c:ul.tiv&es.
A. 3. Taux d’humi.ditC et sèchage des semences
____I_-____-------_---------------------------
" C e s II uni t é s ” sont très 1 iées. El-les définissent le moment précis
où une semence peul. être stockée. Elles contrôlent la santé des semences
car, plus 1 ‘humidi té des graines est élev6e plus les graines sont prédisposées
aux attaques d’ insectes et dc maladies. Les dégâts à la réco lte son t très Souvent
1 iés au taux d’humidi ti: des gra-i ne::.
A. 4. Principes de conservation des semences
____---__I_------_-----~~~-----~~~--~-~~~-~~~
Ils permett’ent de connaître :
- les rnéthodes d’entreposage;
- le seuil de température, d’humidite relative et de teneur en eau en
deça desquels 1 ‘on prcserve la qua1 i té des semences;
- et, ! a pdri ode dc: conservation des différentes espèces culti\\,ées.
(:es donnees sont; basCes sur des principes de stockage qui. sont :
1 - la longeai té : i nfl uenc6 par 1 ’ espace et le temps, et
d6 terïrC nk
par 1 c G6noLype dc: l a g r a i n e .
.,. - 1 a yna i t-6 de I:i scmencc : une bonne semence se conserve mieux
qu ’ une semence médiocre.

3 - 1 a teneur en eau de 1 a semence.
4 - l e t a u x d’humiditC I,clative et. 13 tr:mpGrature d a n s l’en1.repôt :
- Si le pourcentage d’humidi ti: des grai.nes e t d ’ h u m i d i t é r e l a t i v e
de 1 l entrepôt sont élev&s, La du&e de stockage baisse, la
qualité des graines aprés stockage baisse, le taux de moisissure
e 1 6iève, et. le%- ~tk!iqUeS des irseclcs et maladies sor?t ïmpor,-
!.an t;es.
- Si la température dans l’entrepct et le taux d’humidité sont
é l e v é s ; 1 ‘aptitude des semences au stockage baisse (échauffe-
ment. des graines dCe ;d la transpiration).
B - PRODUCTION DES SEMENCES AU CHAMI’
B.I. Eléments essentiels de la production de semence
--____-----------_-----------------------------
C:e sujet a pour but, de présenter :
- les différents étapes de la production des semences ;
- les organismes qui les produisent ;
- et. comment i.ls les produisent.
On peut le résumer comme suit :
Organ is-
me :
%Pureté :
r;i,;-, j---+ii~,;._’
NB :
Ces pourcentages sont. r.eiis appl iqll6s ?L 1 ’ IOTA.
-
11s peuvent Etre difîcrents dans 111~ autre organisme.
B .2
Chai x des parce 1 1 es
_
_
--_----_----_-------
Le choix des parce1 les es!. cstr?mcmcnt
import.ant e n production de
semences :

2 - C h o i s i r toujours Iine parce1 le n ‘ayant req’u ttucunc cu 1 t;ui*e de
m ê m e nal.ilre q u e 1-a variGt4 ri cul.tiver.
;i -. Chai si r un.2 parce]. 1 e homogcne (bon sol.,
bonne fer t i 1 i t.0 ) .
4 - S i 1 ‘ont dei t c u l t i v e r p l u s i e u r s variétés ;
respec Lt‘1 l e s di.stances d’ i s o l e m e n t e n t r e l e s parccl.les..
Ex : Sm pour 1 es parce].1 es de plantes autogamcs.
200m au moins pour 1 c mals hybride.
13 . 3
- PRATIQUES CULTURALES ET SANITAIRES SUR LES PLANTES
EN VEGETAT1 ON
La prod;lckion de semence n’est pas 1.111 Lest de comportemen t vari C;;al.
1 c i or:
c h e r c h e l e p o t e n t i e l masirnun d e l a p l a n t e .
Il f a u t d o n c l ’ e n t r e t e n i r :
- e n fertilisa.nt le sol a f i n d’assL]rer u n e n u t r i t i o n c o m p l è t e e t permaner:te
d e l a p l a n t e ;
- e n s0~~mettan.t
l e s p l a n t e s A des I.rai tements pesticides q u i I.cs plbcviel.,-
nent des maladies et. des i nsect,cs ;
- e
n

faj.sant une Cpuratiori systèmatique des piuntes m2lalcs c-k dz: !;,~iri;c
pLanLe a u t r e q u e la varidté cl.11 tivée ;
- et, en maintenant: un desherbage 1.rès rigollreux : la parcelle doit être
toujours propre.
R.4 - RECOLTE
Elle doit être faite au moment, opportum pour réduire les pertes au champ
et les dégâts mécaniques.
~1 l . e s e r a surtollt fonc:tIon d e 1.~1 teneurs e n cal1 d e s g r a i n e s :
- trop hlrmides i 1 y :.l cass~~rcs et b1essiIres niccaniqqrles ;
- trop sèches i ! y a cgrcnage au champ
‘.I
.,
- Obdectifs e t , p r i n c i p e s
_- ____~_--_--__---_--
C ’ e s t 11n syst-6me dc contrôle y11i g a r a n t i t pl.usicllrs a s p e c t s d e I;i qualit
des s e m e n c e s pendali la pcriode oÙ 1 a s e m e n c e e s t , multipl icc et. di stribuce a,~>;

La cc1.1, i fi ca ti on des semences a pour ohje t : 1-e maintien et la mise il la
disposition des titi 1 isateurs des semences de haute qualit&.
El 1 e sv f’ai t. par I.in organi smc y\\li peut être soit pub1 ic ou prive, rec’0r11111
et soutenu pal’ 1’6tat.
Les organismes de certification de semences comportent en g&&ral deux
départements :
n I
1 ; - i nspection des semences
‘J (’ /.I - analyse des semences
Les inspecteurs de semence vi si tent périodiquement les champs des prod.ic-
teurs pour verifi er si toutes 7 es normes de production sont respectées par celui -
c i .
Les analystes prélèvent des 4chantill.ons des graines récoltees pour les
analyser au laboratoire.
Lorsque après inspection et analyses tout est conforme aux mormes fixees
par l’état et les graines reconnues comme étant des bonnes qualités, elles pe,l-
vent alors etre \\;e:ndues ou di.stribuees
comme semence.
1) - TRAITEMENT I’OST-RECOLTE
D. 1 - BATTAGE OU EGRENAGE: DES SEMENCES
Cette opération peut être faite de façon manuelle ou mécanique suivant,
1-a quanti té de semence que 1 ‘on dispose. Elle est assez délicate et demande
beaucoup d ’ at tent ion surtout quand on utilise un système mécanique. La plupart.
des dégâts mécanj ques (Cassures, brissures etc.. . ) s’obtiennent pendant cette
phase.
D.2 - SECHAGE : METHODES
Le sèchage peut se faire de différentes manières suivant les possibilités
du producteur.
1 - 1 e séchage ari soi ei 1 : c’est la methode la plus simple. On étale le:;
gm i nec; ;II! solci I et on lai.sse sécher pendant 3 ou 5 jours.
2 - 1-e séchage sur les plateformes ou dans les silos :
Ici un \\~ent,i:!ateur* assez pui ssant est uti li s6 po::r faire passer un f 1.w.:
cl ’ ai r important il 1; (savers ! es g ra i nes . I.orsq\\ie la couche de semence dans 1.c
si 10 011 la plateforme est grande, on petit assister le ventilateur d’un apparei 1

~1.3 - Vondi tionnement. des semences
cette phase comprend :
- l e n e t t o y a g e
- l e c a l i b r a g e
- 1 ’ enrobage
- et, l’ensachage des graines.
1 - Le nettovage
_____ ---Y ----
CI est la première i~tape d11 candi !. i onnement.
E l l e c o n s i s t e à t’liminer
toutes l e s impûrt:tiJs mélang&es :~(IX honncs grai ries ( g r a i n e s b r i s é e s , r a v a g é e s
p a r l e s i n s e c t e s , b a l l e s , p a i l l e s , semences des adventices et débris véglitaux 1,
Le nettoyage des semences s’effectue généralement à l’aide d’un tarare. Le
système <tant bas6 sur les caractè1,es physiques des graines (‘formes, poids,
dimensions),
le tarare comport,e toujours un système de grilles de criblage qu:.
Climine l e s impûretes s u i v a n t Icur f‘orrnc et leurs d i m e n s i o n s e t 1111 s,ystÊme de
Lrentilation intègre q u i é l i m i n e 1~s impiiretes s u i v a n t l e u r p o i d s . Un s e u l fa-teur
1 imite ces tarares : l’inpossibili.t6 d’éliminer les hors types ayant à peu priis
les mêmes caractèrist.iques que la semences à traiter. Pour cela, on peut ajoui;er
h ces tarares, des tables densimèt,riq\\les ou de gravi té, des aspirateurs, des
séparateurs suivant la couleur des graines etc.. . pour former une chaine de
nettoyage.
I’4.B :
Dans une chaine de nettoyage, les dif’fi:rents éléments doivent avoir la
même capacité et le même rythme de t,rait:ement.
2 - L e Ca:librage
---------_--
C’est: ur, S ys ii:mc qu i cons i s t.e Ti sCparer%
1 cs graines de semence nettoyccs
cn plusieurs catègvris (gros, moyens t:t peti t-s).
Cette o p é r a t i o n e s t t r è s uti1.e
q u a n d o n u t i l i s e lt: semis mdcaniquc.
L”est 1’opi:ration q u i consiste Ti t r a i t e r l e s s e m e n c e s p o u r l e s protèger
1 ors du stockage c(,In tre ICS insectes ct l e s m a l a d i e s .

1. L’ensachage
_-----_----
C’est la toute dernière Etape du conditionnement.
L’ensachage cclnsiste’introduire les semences dans des sacs en toile, en papier
et/w en plasti.que.
Ceux-ci sont ensuite fermés soi. t par couture, collage ou
thermosondage, soi t; par attache. Les sacs doivent être bien étiquetés. Pour faciliter
la livraison et la distribution, on peut utiliser des sacs de 10 kg, aûkgs, 50 kg
ou 100 kg.
II. 4 Le stockage des graines
La semence doit être stockée dans des endroits (magasin ou silo) bien amé-
nagi:s et contrôles. La temphrature et l’humi.dit.E relative dans ces magasins doivent
être maintenues 3 un niveau compatible avec le maintien de la bonne qualité des
semences pendant des péri.odes relativement longues.
Le stockage des semences sous condi.tion C:ontrôl&e est très cofiteux. Par consé-
quent, la décision d’investir là-dessus doit être prise aprés une bonne analyse
économique de son coût et des bén&fices qui peuvent, en découler. Le niveau de COTA-
servation est détermine
par Il.a qualit des semences et la p6riode de stockage.
le magasin de stockage contrôlé doit être géré de façon à atteindre le .bénéfi-
ce escompté.
I
E - ANALYSES SEMENCIERES AU LABORATOIRE
E.1 - Conception et équipement d’un laboratoire de semence
Les dimensions du laboratoire dépendent du nombre de tests qu’on y fait
par an.
1 - 4 Le plan
-*A---__-
Le laboratoire de semence comprend :
- une aire de réception des échantillons qu.i comporte les équipements
suivants : une table, un diviseur et un humidimètre.
t:ette aire est séparée du reste du l.aboratoirc.
.- une salle d’analyse équipée de façon suivan te :
+ une table d’analyse de pûret6 Plac&e de sorte que les rayons de soleil
ne tombent directement SUI’ elle 5 aucun moment de la *journée ;
+ des placards d’entreposage des :Appareils ( I cs appareils doivent être
tou\\jours à l a port;6e d e s a n a l y s t e s ! ;
+ et, une table d’analyse Plac&e ,au mi lieu de la salle. (Prévoir pour
chacun des t,es ts une zone parti culière) .

TOU t écliant i llon reçu devrai 1, portel, iine i!t.i.quctte menti onn;iiit, IV
nom de la varii:té CI: la date de r&cept.ion.
2. Equipemen.t
____-----.-
Le laboratoire devra être équip& :
- d’une calibreuse dotée d’un séparateur cylindrique et d’un scparateur 5
disque . Cette calibreuse permet de faire La séparation e11 fonction de
la longueur du grain.
- d’un 6talonneur de pri:cision qlii permet. la séparation en fonction’de l;t
lq~~~ueur et 1 ‘epaisseur du grain.
- d’un CÎ,uipemect Lomplet. pour I.cs aiialyscs (pl.ateau pour 1 ;I purct& des
grains, boîte de pétri, papier buvard etc.. .).
- et, d’étuves de test de germination.
E. 2. Analyses semencières ob jectifs et normes
~~~~~~~~-~~-,--------_-‘_-----_------~-~~----~~
On teste les semences spécialement pour 1erJr qualitc. Ces tests
concernent :
-. ./
- la conformité variétale (puret6 génd ti que)
- la pûreté physique (dépôt ou blessûres m6caniques).
- la viabilité ( facul t.é germinative) .
- l a vi.gueur
- l’état sanitaire des semences (attaques i.nsectes et maladies).
- la .teneur en eau des graines,
- et, la présence d’impureté ; (semence d’adventice matières inertes C;;C
Ces analyses se font en foncti ans des normes établies par di fferentes
a s s o c i a t i o n s (AOSA, ISTA). Ces normes diffèrent suivant les associati.ons.
Mais dans un pays, une fois que 1 ‘on opte pour les normes fixées par une associa-
tion donnée, elles doivent être respectées par tous 1 es laboratoires pour uni formi se1
les mct.hodes et obtenir des résultats comparables.
r;: .R. Analyses de 1-a puret des semences
________ ---__------.~-~----__------
1 - Echantillonnage
_----__-_------
‘rout;c analyse des scmeJ:cc’s SC fai : 6 p a r t i r d’<~chani.il tons. l.Jtl 6cll:n~ti 1 !(S~i
es:
ur:e
quatlt i I 6 dcx S~~~~I~~~C rep~*i,sc~~t,at i vc d’il11 loi. do scmcllcc. 11 PS :
uni fnm1:. C!3l.S
tc,r1tc:::
Sf’S
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Ilil
dc surrlel-ic’c.
!_‘~cli:inti I!on -St ,;!-~2?licl
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:-:(‘r:lt~ni.‘t Oil!! ! ’ I’l‘
cl<, ’ : ( II:
Y1 idel?til‘i(*
It.
! iii
Cl(, s<‘lil~‘:i? <

L’Gchanl;i 1 ion de travail est celui que 1 ‘on obtient avec le diviseuiq
i.nstallC a u l a b o r a t o i r e . C 'CSt celui avec lequel un test particulier est T;cit,.
La taiJlc dc cet Cçha.ntill«n est fixée suivant, la grosseur des graines par les
diffcrentes associations d’analyses semcncières. Quand 1 ‘&chant,i llon soumis
arrive ;1u l a b o r a t o i r e , il est divisé dans la salle de r&ception par un diviseur
jusqu’S 1 ‘ o b t e n t i o n d e l ’ é c h a n t i l l o n d e t r a v a i l q u i s e r a utîli& p o u r l e t e s t prév,i.
2. Analyse de la ptireté des semences
__________---- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Analyse de la pureté des semences consiste à &Parer sur un pl.ateau
I’dchantillon en graines pures, graines d’autres cultures, graines de mauvaises
herbes et matières inertes, puis 2 les peser et en déduire le pourcentage de
graines pures.
E.4 - Test de germination des semences
_--______________-______I_______
IA germination est le pourcentage de semence pure capable de produire: des
plantules normales, dans des candi tions normal es.
Au laboratoire on prend au hasard 400 graines de semence pure on les divise
en 4 répétitions de 100 graines pour les petits grains ou en 8 répétitions de
50 graines polir 1.es gros grains. On les sème dans des milieux ou substrats favora-
bles à la germinations et on l-es place dans des étuves de germination ou alors
o n les laisse le\\;er à l’air ambiant. Au bout de 4 à 5 jours, on procède au premier
comptage des graines levées et au bout de i’ à 14 jours on fait le cornEtage final..
On fait la moyenne des 4 répétitions et on en déduit le pourcentage de gra!l.r,cs
gerrkes.

On ne comptera que les plantules normales.
-
-
En général une pl.antule est, normal e lorsqu ‘ e l l e p o s s è d e :
- un bon dCveloppement du système racinai re.
- un hypocotyle ou épicotyle bien d é v e l o p p é e t i n t a c t ,
- une plumuleintacte dans le cas des poaceae,
- un point de croissance intact dans les autres groupes
- un cotyledon <chez les monocotylédons
- e t , d e u x cotyledon c h e z l e s dicotylédons.
S i l a plantule estz normal-e mais couverte de mycelium on 1-a considère comme
normai 1 ê . Au cas contraire elle est. anormale.
!.cjrsyue deux grai nes sont, col 1 ées, elles sont. normales si 1 ‘une aU moins est
normale.
E. 5 - Test au tétrazolium des semences (TZ)
___________----.___------------------
c’est, un test, rapide dc: viahi 1 it,C des semences. Il est très important pour
les scrnctlc i t:rs.
!,es etspèces mi 1 1. i pl i Ct:s ont UllC pi’ri OdC d(! f;crmi I.i1 i i OrI C;i! i ‘3.
2 d I

Pour cela un produi 1; chimique appel6 L&trazoli~~m dont l’utili.sation est
règl ementée par les associ.ations
d’analyse semencièrc, est recommande. C’CSL un
py’odll i t incol.ore ct dufi’isible ?I t r a v e r s l e s p a r o i s c e l l u l a i r e s . Le mécan:i.sme
est simple. II réagi-t avec 1 ‘hydrogène de la respiration cellulaire
pour donner
un pr0dui.t RJUge Carmin appelé le Formazan qui ne diffuse pas a travers les parois
d e 1.a c e l l u l e . Donc mis en pr&sence d’une graine, il réagit avec les parti-es
vivantes de la graine et les colore en rouge carmin.
v
Interprétation test;
---_- _____ ---.------
Apres réactions seules les parti es vivantes (donc qui respirent) de la
graine sont colorées. Et 1. ‘observation nous permet de noter :
- la vigueur des tissus par leur fermeté
- les, fracturcs
!ocalisées
(Fracture au niveau des racines ou du coleoptile
ou de% .I ‘h,ypocoty1e.c!/.:. . .)
- les tissus meurtris : coloration plus foncée que sur une semence normale.
- les cavités creées par les insectes et les dégâts mécaniques (restent in-
colores) .
Utilites d u TZ
___-----------
C e t e s t e s t ut.i l e p o u r é v a l u e r :
1 - la viabilité des semences,
2 - la vigueur des semences
3 - la teneur en eau des semences et,
4 - les dégâts mecani.ques, coup de gel ) maladies, âge des tissus, dégâts
d’insectes.
E.6 - Test pour l’état sanitaire des semences
Les maladies transmissibles par les semences sont très dangereuses pour les
CU? turcs. Elles sont g&senteS, sur la graine au moment du semis et peuvent s’atta-
quer à la plante des 1-e stade le plus juvenile. A ce stade malheureusement la
pl antufe cs 1. soIIvci:t trCs \\win~?2h le.
c’est aussi par I-es semences qtlct certai.nes maladies ou insectes sont
transférés d’une rkt;i on ri une autre.
Enfin certaines auLres maladies sont transférées dans les sols par les
semences,
Voi.Là pourquoi il est très important de tester 1’6tat sanitaire dc 5cmcnl.c :*
cal% cela nous permet :

- de detecter .I.a pr6sence des agents pathogcnc:: ;
- de conseiller les traitements à suivre ;
- de procèdes h la certification des semences ;
- de cerner certains problèmes de levée au champ ;
- d e procèder aux quarantaines ;
- d’évaluer les traitements de semences au fongicide ou à l’insecticj”de ;
- d’évaluer la qualité de l’entreposage ;
- et, d’évaluer la r&:;istance des crll.tivars.
Il existe plusieurs méthodes de tester l’état sanitaire des semences :
10/: - l’inspection directe de la semence à l’oeil nu, ou avec une loupe,
ou alors avec un binoculaire simple ;
2 “/ - l’utilisation de milieux qui permettent la croissance des cha,&ignons
ou des insectes et favorisent leur observation aprés incubation.
3”/ - l’observation au microscope des suspensions obtenues aprés lavage des
graines et application de colorants.
4”/ - l’observation des symptômes aprés culture en serre ou au champ.
I:. INDUSTRIES SEMENCIERES
I;. 1 - Les différentes formes d’industrie
semenc iè re
__________-------_--------------------------.--
Les industries semencj ères perivent. Ctrbe organi secs en secteur pub]. i C: 011
privé ou alors la corribinaison des deux.
En général l,e secteur public est, moins efficace que le secteur privé
spécialement quand il dépend du programme semencier national. Très souvent dans
ces industries publiques il manque de budget approprié et aussi de direction
efficace. Ensuite il ya un laisser-aller car les gens qu’ ils trava illent ou pas
sont payés à la fin du mois.
L’industrie privée peut être de grandecu petite dimension. Elle peut
appartenir à une seule personne ou à une association d’actionnaires. Elle peut
être régionale, nationale 01.1 internationale. Elle est beaucoup plus fiable que
l’industrie publique. (\\a viabilite dépend de son sérieux et de son efficacité.
F.2. Impact de 1 ‘industrie semencière sur la filière
__________--_----------------------------------
Les industries semencières possèdent en genéral plus de moyens que les
servi ces semenc iers. 1,eurs développement est, essenti.el
pour le transfert rapide
t::t dans les meilleures conditions de nouvelles variétcs de la recherche au paysan.
Kn plus de la production et. ùc la (:ommcr*c:i:~k is;;\\,i~hles i n d u s t r i e s semencières sou-
Licnnent des scr1.i ces de di:vel oppcmcnt c: de recherche pour 1 a pr(Jmclt i on effect ivf?

de 1 ;I production de semences.
elles a m é l i o r e n t l e s syslèmes d e d i s t r i b u t i o n e
qua1 i til des semences.
F. 3 - organi.sation d e s industries semencières
_-_-_--__-----------______I____________
En génCra1 les industries semencières comprennent plusi.eurs d&partcments
1 - 1-e département dtt la prodrlc: ti on qui. s ’ occupe de la production
de semence au champ soi 1, par des paysans zontractuclz. soit par
1 ’ intermédi.aire d’un servi ce de dbveloppwent finan& par 1’ indus-
t r i e .
2
-
le département dc traitement de semence (seed procesuing)
q u i sloccuppe de t.out ce q u i . e s t trai Lement post-rCcolte.
Dans c e départemcilt 1-a s e m e n c e est s&chee, Sépar&e, calibrce,
i
.
net toyce, t.rai téc contre les insectes et les maladies puis ensachée
pour la commercial isati on.
: - l e d é p a r t e m e n t d e c o n t r ô l e d e l a qualitzé, o ù l ’ o n s’occupe $du
coni;rl?le de la pureté, de la germination et de toutes les analyses
indispensables
au contrôle de la qualité des semences.
4 - le département dc la publici tC: et, des relations publiques qui
s’occupe de la promotion de la semence.
5 - le département de la commercialisation de semences (fixation des
p r i x , recherche du marché et vente des semences).
6 - l ’ a d m i n i s t r a t i o n ( f i n a n c e s e t d i r e c t i o n g é n é r a l e ) .
(1 - COMMERCIALISATION DES SEMENCES
G. 1 - Etudes du marché
--__----_--------
La commercialisation des semences demande une étude approfondie du
marché.
Celle-ci permet de collecter toutes les informations relatives au type et.
>i la quantith de semences désirées par le paysan, ?i s o n u t i l i s a t i o n e t . ü l e u r s
modal i tes d’accession alux paysans. On doit: donc connaître les catégories de paysans
qui d é s i r e n t : l a semence, l e t y p e d’emball.age q u i l e u r c o n v i e n t , l a distallcc où
/
1s se trouvent, 1-e moment pr&c i.s où i 1s ont besoin de la semence et, d&vei oppcr
I:n système dc 1 i\\.raisc.ln q\\ii coiÎl,eIc m o i n s c h e r ct qui pc;;;r a u t a n t reste .;rG:;
cifficacc : les sernenccs doivent arriver ii temps chez L’acheteur

G.2 Fixation des pri.x
-__-_-- ______ ---__
La fixation du prix de vente de la semence doit tenir en compte :
- des c(~ûts directs de production ;
- des coûts indirects ;
- du profi t a.ttendu ;
- du prix que les paysans sont en mesure de payer ;
- du coût du transport des semences vers le paysan ;
- de l’estimation du volume de semence qui sera invendu ;
- et, du coiit de stockage et d’entretien de la semence.
G.3 - Publi.ci.té
- - - - - - - - -
La puhlici. t.i: donne de la promotion à la semence. Elle crée la demande et
influence
le paysan à acheter la semence. Elle peut se faire de plÜsieurs manieres:
]a radio, la television, les journaux, les affichages, les démonstrations au champ
et les offres d’échantillon gratuits.
G.4 - distribut io.n de semences
----_------.~~~~~~~~~~-~~
c’est le mouvement r@el des semences à travers des .ca&l~x de commercialisation.
l:‘Fyyt:
,*
Ir canal’ par ~C~LIC~ lez Ysemences passent du ‘producteur S 1 ‘util j s;lteur.~~;ie,~~
c.anaux peuvent être utilisés pour distribuer les semences.
1 - 1.e producteur vend la semence au service national semencier qui la
\\rend au service de développement qui enfin la vend au paysan.
2 - le producteur vend la semence à l’industrie semencière qui la vend
aux grossistes qui à leur tour la vendent aux détaillants qui. la venden:
aux paysans.
3 - le pro&~cl;eur vend à l’usine qui vend directement au paysan à travers
des dépôts propres à l’usine.
4- le producteur (usine) vend directement aux paysans.
TOUS ces &Seaux doivent être contrôlés par 1.e service scmcncitir IIUL ionni.
11. KCONOMIE L)E LA PRODUCTION DE SEMENCE
La producti on de semences coûte géneralement trés cher. 11 y a lieu d ‘uti -
1. iscr des procèdurcs qlii pourraient minimiser son coût, tout en maximisant la
produc t i on.
L’idCe est d’appliquer des technologies amélior&es qui permettent l’u-
1..iIisation rationnelle de l’environnement et des ressources naturelles.

p:x : On recomrnando 1 ’ 1: I. i 1 i S;I 1. ion des vari 6 t,Cs r-im61 i orbes car el.les ri:pondenl
mieux aux facteur:; de produc:tion. C’est. :I dire que pour une même quanti.tC d’im-
puts l a variLté améliorde a ut! r e n d e m e n t supdrieur 2 1-a variGt6 locatc.
De même on recommande dc produi rc au niveau du seuil optimum de rendement
plutôt qu’au niveau du seiiil maximum de twndement,
où la plus value est inftJrieurC
a u cot3t de produc tien.
T o u t e fois yrlelquc s o i t 1 a tecll1iologie c h o i s i e ; e l l e d o i t ê t r e accept<e pal’
le paysan et pour cela el1.e dei?. rempl ir 1 es candi 1; ions suivantes :
- s u p é r i e u r e à c e l l e pr&sentement utilisCe ;
- connue des paysans ;
- disponible sur le marché ;
- économiquement rentable ;
- e t , socialement acceptable.
I I I - Formation pratique
--.-.--_---_---------
Tout au long du stage, une formation pratique a été donnée sur tous !es
aspects enseignés en théorie. C ‘est, ainsi que des travaux au champ, au laboratoire
e t ri l ’ u s i n e d e t r a i t e m e n t p o s t - r é c o l t é (Jnt éti o r g a n i s é s .
Nous avons eu ii \\.isitzer allssi les diffcrentes chambres froides existant à
.I’lITA, l e service sernencier national. du Nigéri.a et; la banquel de @ne+ de, :
llIIT~. Enfin des heures de bibliothèque &t.aient prévues
pour ceux qui désiraien:,
se documenter ,un peu plus sur 1 a produc t i on des semences.
ïV - Evaluation du stage
____ - ___. --__--...-----
Il. faut saluer 1 ‘ini tiativc qu ‘5 prise 1 ’ IITA pour organiser ce stage ;
car c’est un domaine très important pour l’Afrique.
Nous déplorons cepcnda:it la courle durite (1. mois) du stage. Elle est en
effet inadéquate avec I e p,rogramme qui a ci;& prévu.
NOUS a\\.ons demandé que cc stage soi t dksormai s donné en troi s moi s, c.e qll j
permettrai t de voir plris cl1 dG:.ai iS le:-. d i ffércr1t.s sujet-s abordes d ’ a u t a n t ~1~s
que les cours &taient d’un niveau EISSCZ haut.

V .- CONCLUSiON
Ltimporl.ance du stage clc: I'ormation sur 1.~2:; tcchologies scmencières a
été démc~ntr4 tout au long de ce rapport. Il devra être maintenu et la durée
qui lui est ré!jClT'éC allongée.
Il permet, en tout cas, au stagiaire de s’imprb-
gner de l!importance d’une structure bien organisée de production de semence ex
de son rôle capital. dans 1.e développement agrico1.e d’un pays.
En outre la complexite des thèmes abordés durant le stage a fait ressortir
l e caractère spécial.is& ct le s u p p o r t multidisciplinaire d e l a p r o d u c t i o n
de semence, activi te qui jusque 1.5 est souvent mal apprehendce, reléguee
au second P!an e:-, considérce comme 6 tant
à la portce de II’ importe quel
technicien.
En fait la production de semence exige des cadres bien ïorm&s dans le
domaine de 1 a phytotechnie, de la pathologie des semences, de la technolo-
gie post-récclte avec un accent particulier sur la conservation et la gestion
des stocks de semences.

1 - .James C. Delouche et Howard C. Potts : Etablissement d’l programme semencier.
Rapport. du contrat AID/CSD - 1203 juin 1971. p. 1.
2 - Rapport. annuel et point de la recherche de 1’IITA 1985
Présentation de 1 ‘IITA, objectifs et mandat ~7-8.
3 - A.11. BOYD - Principales and Methodes of moisture measurement march 1970.
4 - Associat~ion of officia1 seed analysts - Rules for testing seeds.
5 - James i:. Dclouche - Déterminants of seed quality Short course 1383.
Mississipi state university.
6 - Dcveloppement of effective seed Programs - Dr. A. JOSHUA Short course i.n
Seed Technology IITA. 1987.
7 - James C. Delouche - Quality Control - Short course 1983 - Mississipi state
University.
8 - James i:. Delouche - Seed Maturation Seed Technology Laboratory - Mississipi
State Ilniversity.
9 - S . K. Kim, A. Joshua. Y. EFRON, J . Fa jemi sin, J I MareckbManuel de Producti I)n
de semence de mals hybrid. IITA et Service National Semencier, Ibadan ;
Nigeria, 1986.
1cI - .James V. Delouche and G. Burns Welch - Conditioned storage of Seed. Short
course - Mississipi state University - 1983.
11 - Howard C. Potts - Principales of seed separation.
12 - James C. Delouche - Basic seed processing - Article published in seeds MEN’S
Digest 1977 - 1978.
13 - Dr. A. ,Joshua 6; Dr. E. ADEQBUYI - Fi.eld inspection proeedures - IJTA interna-
t 1 onal secd technology traini ng Programms. March$ 1987.
14 - Il;*. E. ADEGBUYT 6; Mrs D.C Akintobi - Physiology of Germination - 1TT.A Inter-
nat i onil seed technology training Programs - March 1987.
15 - ut>. A. Joshua 6 Dr. E. ADEGBUYI - - Seed ccl’!, if‘icution i i’ïA ilILcrnat-or.aI
Sccd t.cchll«logy Lraining Programs fiiarch 1987
irj - Dr. A. .JOSIIlJA -. Components of seed marketi ng ,di: termination of seed demand and
l’rice.
1 !TA i nternat i onal Seed technol ogy trai.ni ng Progrums March 1987.

17 - Dr. A. .JOS~IIU - Iiô1.c o f ‘ i.he indllstrieo in seed producti.on and
m a r k e t i n g - I !TA i nternatiunal seed technoI.ogy t r a i n i n g I’rograms :
18 - James C. I~elc~~lche. Et; Iloward C
.

Potts.
Candi tionnement des semences-
Et.ah i ssemert!. d’ 1 programme semencier - R a p p o r t d u cont;rat ~\\.Iu~csu
12(J3 - J u i n 1 9 7 1 . p 46-48.

INS,TITUT INTERNATIONAL D'AGRICULTURE TROPICALE
IBADAN
NIGERIA
STAGE DE FORMATION SUR LES TECHNIQUES SEMENCIERES
3
A L'INTENTION DU
PERSONNEL DES PROGRAMMES SEMENCIERS
D'AFRIQUE TROPICALE
16 MARS - 3 AVRIL 1987
EMPLOI DU TEMPS PROVISOIRE

MARS 1987
PREMIERE SEMAINE
LUNDI 16 MARS
13h30
Allocution de bienvenue
H. Gasser
Directeur Formation
14hOO
Discours d’introduction
S.L. Claassen
Directeur adjoint de
la ferme
Orientation générale
14h15
Formalités administratives
- Immigration et voyage;
- Repas et logement;
- Questions financières et argent de poche;
- Services sanitaires et médicaux;
- Services postaux et de télécommunications;
- Excursions, etc.
15h15
Inscriptions
D.W. Sirinayake
D.C. Akintobi
Assistante à la
formation
MARDI 17 MARS
O8hOO
Evaluation de référence
E.R. Cabrera
Sc.ientif ique du Msu
S.L. Claassen
D . C . Akintobi
09hOO
Programme d’amélioration des
S.R. Singh
légumineuses à graines
Directeur du Glip
- Objectifs
- Réalisations

- 3 -
10hOO
Pause
lOh15
Programme d’amélioration du maïs
Y. Efron
- Objectifs
Directeur du Mip
- Réalisations
1 lh00
Programme de recherche sur le riz
J.A. Lowe
- Objectifs
Directeur du Rrp
- Réalisations
12hOO
Déjeuner
13h30
Programme d’amélioration des plantes
S.K. Hahn
à racines et tubercules amylacés
Directeur du Trip
14h15
Programme pour l’étude des pratiques
D.S.C. Spencer
culturales et la conservation des
Directeur du Rcmp
ressources naturelles
143145
Pause
15hOO
Eléments essentiels des Programmes
E.R. Cabrera
semenciers
15h45
Morphologie du plant de niébé
A. Acosta
Coordinateur Glip
MERCREDI 18 MARS
08HOO
Photographies d’identité
08h15
Le sélectionneur et la production de
B.B. Singh
base des semences de niébé
Sélectionneur du niébé
- Cours
- Visite en champ de la production
semencière de niébé
1 Oh00
Pause

lOh15
Le sélectionneur et la production de
L. Bell0
base des semences de soja
Sélectionneur du soja
- Cours
- Visite en champ de la production
semencière de soja
12hOO
Déjeuner
13h30
Morphologie du plant de soja
1,. B e l l o
14h15
Cours pratique sur les caractéristiques
A. Acosta
morphologiques des plants de niébé et
de soja
15hOO
Pause
15h15
Visite des installations de 1’Iita
D.C. Couper
Directeur de la ferme

JEUDI 19 MARS
08hOO
Production semencière de variétés de
J. Mareck
maïs à pollinisation libre
Sélectionneur du maïs
09h30
Pause
09h45
Période non allouée
I2hOO
Déjeuner
13h30
Morphologie du plant de mais
J. Mareck
74h45
Cours pratique sur les caractéristiques
J. Mareck
morphologiques du plant de maïs
15hOO
Séminaire / Bibliothèque

- 5 -
VENDREDI 20 MARS
08HOO
Morphologie du plant de riz
M. Yamauchi
- Théorie
Physiologiste
09h15
Cours pratique sur les caractéristiques
M. Yamauchi
morphologiques du plant de riz
lOh15
Pause
lOh30
Caractéristiques des variétés de riz
K. Alluri
irrigué, hydromorphe et pluvial
M. Yamauchi
12hOO
Déjeuner
13h30
Le sélectionneur et la production de
R.C. Aquino
base des semences de riz
Sélectionneur du riz
14h15
Production commerciale de semences
R.C. Aquino
de riz
15hOO
Pause
15h15
Visite en champ de la producton
R.C. Aquino
semencière de riz
M. Yamauchi
DEUXIEME SEMAINE
LUNDI 23 MARS
08hOO
Maturation (et développement des semences O.T. Edje
E.R. Cabrera
09hOO
Analyses semencières
- Objectifs et normes
C. Vaughan
1 Oh00
Pause

- ,i -
:o Il
30
‘ l ’ e s t de y,cminati o n (0hjccLi fs cl. normes j
i)l- . Vaughan
iJ~qjeuner
Labora to i re de semence
Or. Vaughan
‘Test d e g e r m i n a t i o n s u r 1-e r i z
14 h 15
r>r!.ncipes e t methodes p o u r détermincrb l e t e n e u r
cn eau des semences
Dr. Cabr~era
1.5 Il 00
Pau s c
15 h
15
Psych rometriques
Dr. Cabrera
Mardi 24 Mars
08 h OG
Principes de sbchage
Dr. Cabrera
09 h 15
Moyens dc séchage
Dr. Cabrera
10
h
15
P a u s e
10 h 3Li
Morphologie des semences
Dr. Vaughan
12 h OU
I)&v; cuner-
13 h 30
I’ratique v-isuelle des moyens de stichage
D r . Class<fj
14
11
15
II
11
,I
11
Dr. Cabrera
15 h 00
Pause
1.5 h 15
Economie de la production
D r . Allufb!

-7-
MEF.CREDI 25 MARS
O$h00
Stabilisation de la teneur en
E.R. Cabrera
M U
09hOO
Exercices pratiques sur le séchage
E.R. Cabrera
lOh30
Pause
lOh45
Certification des semences
A. Joshua
- Objectifs / Principes
Directeur du Nss
12hOO
Déjeuner
13h30
Inspections en champ
A. Joshua
- Cours théorique et pratique
E. Adegbuyi
Agronome du Nss
16hOO
Production de semences de maïs
J.M. Fajemisin
hybride
Sélectionneur/Patho-
. .
logiste du maïs
JEUDI 26 MARS
08hOO
Caractéristiques physiologiques
E.R. Cabrera
d ’ une semence
09hOO
Nettoyage des semences à l’aide
E.R. Cabrera
d’un filtre à air
‘\\
S.L. Claassen
1 Oh00
Pause
lOh15
Santé des semences
A.F. Atolagbe
Patho-logiste du Nss
llh15
Table .ronde : Difficultés de contrôle
A. Joshua
de la qualité
O.T. Edje
C. Vaughan
E.R. Cabrera
S.L. Claassen

- 8 -
12h30
De jeuner
13h30
Analyse de la pureté des semences de
C. Vaughan
niébé et de soja
K. Agbaje
Agronome du Nss
141~15
Test de germination sur des semences
C. Vaughan
de maïs, de niébé et de soja
E. Adegbuyi
15hOO
Séminaire / Bibliothèque
VENDREDI 21 MARS
08hOO
Machines de conditionnement 1
E.R. Cabrera
S.L. Claassen
09hOO
Pause
09h15
Machines de conditionnement II
E.R. Cabrera
S.L. Claassen
12hOO
Déjeuner
13h30
Physiologie de la germination
D.C. Akintobi
14h30
Premier dénombrement pour le test de
C. Vaughan
germination sur le riz
D.C. Akintobi
I
15hOO
Production commerciale des semences de
B.B. Singh
légumineuses à graines
TROISIEME SEMAINE
LUNDI 30 MARS
08hOO
Conception et équipement d’un
E.R. Cabrera
laboratoire d’analyses semencières
10hOO
Pause

- 9 -
lOhl5
Frincipes de txnservation des semences
E.R. Cabrera
S.L. Claassen
llh15
Controle de la vigueur - Test sur
C. Vaughan
la série TZ
O.T. Edje
- Objectifs et description
D.C. Akintobi
12hl5
De jeuner
131136
Usinage du riz (Pratique)
S.L. Claassen
&rdi-3 1 MARS
08hOO
Visite du Service national semencier
D.C. Akintobi
d u Nigéria (N~S), à Ibadan
12hOO
Déjeuner
i. 13ti30
Rôle de 1 ’ industrie privée dans la
S. Rosse1
production semencière
Directeur du Projet
Agric Seed Ltd, Zaria
C. Vaughan
15hOO
Pause
15h15
Préparation des matériels pour le
C. Vaughan
contrôle des’ semences TZ de maïs, de
O.T. Edje
riz, de niébé et de soja
D.C. Akintobi
x'15h30
+Composantes de la commercialisation
S . Rosse1
des semences
C. Vaughan
- Déterminat:ion de la demande
- Eléments de détermination des prix
MERCREDI ler AVRIL
08hOO
Coloration des semences de niébé et de
C. Vaughan
soja.
Dissection et coloration des
O.T. Edje
semences de riz et de maïs

- 10 -
1 Oh00
Pause
lOh15
Evaluation des lignees 7’2 d e riz et de
C. Vaughan
maïs
S.L. Claassen
12hOO
Déjeuner
13h30
Evaluation des lignées TZ de niébé
O.T. Edje
de soja
D.C. Akintobi
15hOO
Pause
L
15h15
Aspects économiques de la production
A. Ashraf
semencière
Economiste
C . V a u g h a n
JEUDI 2 AVRIL
OBHOO
Types d’équipements pour l’emmagasinage
E.R. Cabrera
et le conditionnement
- Lutte
- Enregistrement des données
1 Oh00
Pause
lOh15
Dénombrement final pour le test de
C. Vaughan
germination sur le riz, le mais, le
S.L. Claassen
niébé et le soja
12hOO
Dé jeune,
13h30
Evaluation finale
E.R. Cabrera
D.C. Akintobi
15hOO
Séminaire / Bibliothèque

- 11 -
VENDREDI 3 AVRIL
08hOO
Eléments essentiels d'un Programme
C. Vaughan
semencier
J.A. Joshua
- Aspects administratifs
iQh00
Evaluation du stage par les participants D.C. Akintobi
14hOO
DISTRIBUTION DES CERTIFICATS
L.D. Stifel
16hOO
DEPART