REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIEMTIFI&E ET TECHNIQljE
RAYPORT D E
.S=- ="=&="=_=ST!E
ETUDE COMPARATIVE DE TROIS METHODES DE MESURE DU POTENTIEL HYDRIGiUE
CHEZ L'ARACHIDE : Paychro~tra-hyg~orn~.~r~~
2, thrzrmocuu.~i~, cha~l?~~
-
de pression et Shardakov.
Pal?
Aly Ndiave
...,.
,..
<’
_,_ ,__ ,,” _.,,
,.., _ <,<,,,.. r ‘----r-.---3
f’
I
^
,
.
,
.
.
<.
.
:
c
;,,.:.,
a
-,
. .
Octobre 1980
Centre National de Rechscches Agronomiques
de Bamboy
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.)
Ce travail a BtB réalisés au Laboratoire de physiologie de
liarachidra
(SR/Aphysio) avec la collaboration
de tout son personnel.
Les services SR/Sol-Lab et surtout SR/GAl"I physio ont égala-
wnt collabord tS 1~ réalisation
de ce document.
aus tws trouvent
ici l'expraosion de mes vifs remerciements.
A. Ndiaye.
I-
INTRODUCTION
I-l
But et arientation du travail
II-2 GénfiralitBs sur
l'état hydrique dans la plante
II œ FSATERIEL VEGETAL ET METHODES D'ETUDE
II-1 FlatBriel vég&tal et traitements dos plantes
II-2
Méthodes dfdtude
II-2-1
Shardakov
II-Z-2 Chambre de pression
11-2-3 Psyclwométre
III
- METHODESDE IlESU?E DU POTENTIEL HYDRIQUE DE!& GTLLUtES ET DES TISSUS
III-1
Introduction
III-2 Shardakov
III-3 Psychrombtre
III-4 Chambre de pression
IV - RESULTATS ET DISCUSSIONS
IV-1 Etudes préliminaires
IV-1 -1 S hadakov
IV-'l-2 Chambre de pression
IV-1 -3 Fsycllrom8tre (-hygromètra)
IV-2 Comparaison Ides
premiers rdsultats.
V - CONCLUSIONS
VI - BLIBLIOGRAPHIE
1
“==
-,$hTRODUCTIO
N ."=-
r=-z-z- =-=-=-=mp$-x"
- 2 . .
1 - -l - EUT ET ORIEl!T!iTION i)E L'ETUDE
Nous avons essayé pendant une période relativement brève pour une
expérimentation
scientifique de jetter
quelques éléments de base d'une Etude
comparative entre trois methodes de mesure du potentiel hydrique foliairo
chez l'arachide :
- La mdthode Shardakov
- La méthode de la Chambre de pression
- L a methode Psychrometrique.
Notre travail particulierement
limité nt est qu'une Premiere ap-
proche qui nous permet
de nous rendre
compte des problomes que pose l'uti-
lisation de telle ou telle méthode pour l'évaluation du potentiel hydrique
foliaire
chez l'arachide.
Les écarts Entre le
potentiel hydrique réel de la plante et celui
donné par telle ou telle méthode de mesure peuvent &tre plus ou moins impor-
tants selon le type de plante et la méthode enployoe, D'un autre cdte,
chacune de ces méthodes nécessitant un matériel U prix,& maniabilité et à
disponibilité différents, un temps de travail égaLement différent, le pro-
blème de choix peut alors
se poser
suivant le cas.
Tous CQS facteurs font qu'une connaissance des relations qui
existent entre les valeurs
du potentiel
hydrique donneespar
chacune des
méthodes à partir
d'un meme état hydrique de la plante est d'une grande
utilité pour lfexpbsiraantatour.
I ” 2
- GENERALITES SUR L'ETAT HYDRIQUE DANS LA PLANTE
La description de l'État hydrique dans la plante pour @tre cum-
plete doit contenir trois
données (RICHTER 1976) :
-
une information sur la
valeur numérique
du potentiel hydrique
total 3 chaque point de la plante g
une information sur l’état du circuit Sol -+ lplante-3 atmosphere
qui demande ces potentiels p
- une information sur les forces qui ajustent
le potentiel hydri-
que total
dans les différents compartiments
de la plante.
Deux equations résument ces informations :
où CT = potentiel total
-
y
=
VSL * yo +yf
YSL= potentiel statique du sol,
= potentiel gravit atiannel
Y9
ft potentiel de forttement
Y
0 ù Y
<z,
= potentiel total
= Potentiel osmotique
vm= pcbtcntiel
matriciel
Y
= potentiel hydrostatique de pression.
YP
L'équation (1) traduit la demande dans le circuit, elle exprime
le potentiel hydrique comme une demande, alors que l'équation (z) traduit
la reponse B cette demande, elle décrit le potentiel hydrique total, comme
Btant le résultat d'agents indépendants qui abaissent lt4nerqie libre de
l'eau dans les corps fluides.
Les facteurs influençant le potentiel hydrique dans la plante
sont nombreux et divers. Il y a ceux qui dependent de l'environnement
(radiations, humidité, vitesse du vent, température etc.,.), du potentiel
hydrique statique du sol 'et enfin, ceux relevant de la plante elle-m@me(:
cyc1~dFouverturset lde fermeturesdes stomates, variations réversibles et
irréversibiss
de résistances, l'état de santé de la plante etc...)
- 4 -
II
MATERIEL VEGETAL
Ez
METHODES D'ETUDE
-5-
I I - ?
Notre matériel végétal est constitué par deux variétes d'arachide
(Arachis u:o~qca L) = La 73-33 et la 57-422.
Elles sont toutes deux des wariGt6s semi-h&ives (105 à ?'lO jours
dans les conditions d'hivernage au Sénégal), à port érige. La 73-33 se com-
porte tros bien vis-à-vis de la sécheresse, la 57-422 et un comportement
moyen. La 73-33 a des folioles moyennes alors
que la 57-422 a plutdt de
grandes folioles. (cf : fiches techniques : variétés dlarachido
recomman-
dées pour la grande culture au Sénégal. Janvier 1900 - CI~RA-ISRA).
Les graines après prégermination (24 Ii) h
ll#îiuve ont 6té semées
dans des pots contenant du sol dior et la levée est obtenue au
ibout de 5 3
6 jours apres les semis.
Chaque pot contient deux pieds
( un pied de chaque
v a r i é t é ) .
L'engrais est mis au 17O jour apr&s les semis,
Lu8plantes
sont arrosées
ZI 11 h et 17 h et suivant la demande.
Les températures moyennes journalibres sont de 42, 15OC Pour la maximale
e t d e 23,97 @C pour la minimale.
Le piche moyen journalier est de 5,25 mm.
Les
prélevements ont Bt6 faits à partir
du P4O jour apres semis.
La sécheresse a été induite par suspension d’arrosage.
I I -2
‘-IETHODES D ‘ETLJOE
idaus avons mesuré le potentiel hydriquc roliaice des plantes par
les méthodes Shardakov,
chambre de pression et Psychramétrique
(hygrom&kro).
11-2-I - Sherdakov
Nous avons
utilis8 det:x demi-folioles provenant en g&-%Sral de
feuilles de 3!J rang à partir
du sommet (quelques fais des feuil.Les de 2JJ
et de 4g rang). Notre agent
osmogene est constitué par la saccharose et
natro
calorant le bleu
de méthylène (voir plus loin).
11-2-2 " Chambre de. pression :
L'appareil que nous avons utilisé est le modo1 3005 de chez
SOIL MOISTURE ECUIPEFKNT CORP. a SANTA OARBARA, CALIFORNIE (Etats Unis).
II-2a.3 . Phhrarn8tr~.-tl~qromètre ;
L’appareil qui a éte employ$ est le HR-33T Dow point Microvalt-
meter,
de chez kESCQR, INC,
B LOGAN, Utah (Etats Unis) équipé d"une chambre
de mesure C-52
du même constructeur,
L’appareil permet
de mesurer
le potentiel hydri.que par deux pracé-
des :
-L*utilisati.on d e lthygromètre a point de rosée = DP
-l'utilisation du principe du PaychromCtrc classique := P
Le n&me appareil permet également de mesurer la température 21
l’intérieur de
la chambre
d e mesure.
- 6 -
111
VETHODES DE MESURE DU POTENTIEL HYDRIQUE
DES CELLULES ET DES TISSUS
III-1
- IWTRODUCTION
Il a été d(1cri.t UII nombre relativement Qlevé de mgthodes de dé-
termination du potentiel hydrique, ce qui indique la dii?icult4 qu'il y a
de trouver une mbthodc universelle utilisable dans tous les cas. Ainsi,
ce ntest que L'cxpdriance qui. indiquera laquelle des méthodes ostla plus
adéquate, campte tenu de la spécificité du cas que 180, traite,,
Fondamentalamant les méthodes de mesure du potontial hydrique
s o n t d c 3 t y p e s :
- ucthodes de compensation : où lfonp6rlmentateur cherche à
rl~t~rrniner l a solukion
?i po'tentiel osmotique connu qui Qquivaut au poten-
t i e l h y d r i q u o d u t i s s u ( o u #:ic l a c e l l u l e ) (EX. : s2?ractométric, Shardakov) ;
- l e s m é t h o d o c d i r e c t e s : oi.: l a p r e s s i o n ds v a p e u r dr; l’~?au d a n s
une
enceinte FzrrnSe
contenal-it l'échantillan est mcsur6a (e;; : Psÿchom:;LTc à
thsrmocoupiz,
à i;ilrijrnlistar3i:a,
hygromktre 5 point do rosbe etc.,.) ;
- la !rtQthode de la chambre de pression
: où le potf3flticl hydriquo
foliairo
I- e s t ’equilibré p a r tuno prossion exercée dc l’extérieure s u r l a
f e u i l l a .
III-2 - ZCTH23E S:iARDAKOV
C’est u n e m é t h o d e ‘ a s s e z i n g é n i e u s e , mais
quelque peu subjective.
A ltoriginr; de czttc méthode, il y a les travaux de ARCICMOVSKIJ et OSSIPUV
(193$. Lr.2 principe f u t r e p r i s
p a r SHARDAKiJV (1338, 1943) mais la tochniquc
en fut changhe.
Los échantillons sont plong6s dans de petits volumes de solution-
Lests dE sac-;haroso qui s o n t l é g é r o m e n t c o l o r é s p a r lc méthyle r o u g e o u lo
i-11 eu de m6t hylL;ne , Aprés un temps d’équilibre,
quelques gouttes de cette sn-
lution colorGc sont transférées
avec une micïopiputtc dans une solution
L.éi;ll7.i
i n
qLi a v a i t l a mGmo conccnlratior; qui2
l a
so1utioi-i test B :L'origine,
S i l e s g o u t t e s et éUvent l a s o l u t i o n - t e s t est hyportoniquti
[par
r a p p o r t a u poterrti.oJ. h)tdriq.Jc d u tissu, si v1J.o~ sc;.,ibr~b;nt cl,?st 12 r, <J i k+, 2 & :; ly L’! C!i&
E!st valablu,
dans 1~ cas où elles sléquilibrent (restEn1; SUI place) 1;: solutim-
test à lc mOme potentiel hydriqueqe tisse.
III-3 - ;-iETI+DDE i~SYLkIROTXTRI4LJE
I l ji,a p r i n c i p a l e m e n t i t y p e s 1.i~ Psychror:iC;tre (WHGi: 1374)
” 10 type i\\
z type
PELTIES (Sl'i\\C!lU~!:? 1:;5'i ; [ ;:.1 N-j-E 1 T[i e t ïJ!K P>J ,
1956
.; iCUi?V;li.! et TAYLOiY 1959> ;
- lc type 3 : a v e c u n e thermojonct
i o n maintonuo t o u j o u r s humiUa
(RICHARD et UGAÏA, ~9513 ; E~LIC, 1962) ;
- le type c :
utilisant une thtirmistanco (KRLEB, 1955 b) *
I l y a souJzmont q u e l q u e s anndes i\\!Eltllj~l:\\~lY ot TiiUTiTELL (1373)
introduisirent
uno mc%hode nouvcllo utilisant l*hygror$~~~c à therrnocouple
p o u r m e s u r e z l e po’k~ntiel h y d r i q u o e n d$terminant
l a d~~~~rnssion d ’ u n j1cin.t
d e roséc.
Deux thermocwp1es dans une chambre do mosuro permettant de re-
froidir la fonction par effet PELTIER et de mesurer la tcmpératuro
qui en
r é s u l t e .
CAiwlPBELL et &. (1973) discutent la théorie et suggéwnt qu'un
montage Glcctroniquc
automatique maintienne la tunpérature de la jonction
do mesure au point de rosés,
Une sensibilité de thdoriquc de 0,75Mvbara1 at un changement
de sensibilité de 0,45 $ ont été calculés et on peut esprSror une erreur
de + 6 ;? due au changement de tenpérature entre 20 et 50°C.
III-4 - CHA;lBRE DE PRESSION
Son principe consiste à élever progressivement la pression atmos-
phérique autour
d'une feuille (ou d'une pousse feuilluo) enferméo dans une
enceinte,
jusqulau moment où on atteint la pression à laquelle La sàve dans
l e XylBms a f f l e u r e 5 l a s u r f a c e d e s e c t i o n d u pétiols o u d e l a t i g e . L-lob-
s o r v a t i o n d e c e t t e a p p a r i t i o n est f a c i l i t a p a r llutilisation d’une l o u p e .
DI::Ofl (19.14) ot SCHOLANDER et &.(1964, 1965 et 1966) sugg8rer-k
que la pression mesurGe de cette maniérc soit considérée comma compensant
l a p r e s s i o n nGgative q u i h l ’ o r i g i n e , Qtait c e l l e d a n s 10s v a i s s e a u x i n t a c t s
du Xylème,
Cette pression P s’exprime comme suit
o ù yuI = p o t e n t i e l h y d r i q u e d e s c e l l u l e s Foliaircs, t o u t a u m o i n s
celles autour des vaisseaux
du Xylème.
Y c po,tentiol osmotique de la stive dans le Xylème qui, fri
plus souvent, e% proche
de z8ro.
Cette valeur élevée du
proche do zQro) fait que l’on admet
%?
dans beaucoup de cas Prl-f/ et
P mesurée par la chambre do pression sst con-
sidérale d a n s ces c a s commi i n d i q u a n t l e p o t e n t i e l h y d r i q u e de l a f e u i l l e .
-v-
IV
- RESULTATS ET DISCUSSIONS
-=-=..=-=*=m
- 10 -
IV-I - ETUDES Pl1ELI1'1INAIRES
IV-1 -1
- Shardako.v
L'utilisation de la méthode de Shardakov pour la détermination
du potentiel hydriquo foliaire pose un certain nombre
de problè!nes, parmi
c e u x là :
- l e t e m p s n é c e s s a i r e à l’équilibre t i s s u - s o l u t i o n ‘7
- la quantité de tissu et de solution à employer ?
- quelle quantité et quelle qualité do colorant qui doivent être
utiliséos ?
- où ct quand mettre 10 colorant ?
- le problbmc de migration de la goutte color8a ;
- etc...
En ce qui concerne le temps
d'dquilibro, il varie suivant l"G-
chantillon et la température
ambiants. Pour les
tissus foliaires
MAXIMOW
et PETliNOV (1945) rocsmmandent 30 à 45 minutes d'cxpasition à une tempé-
r a t u r e
do30OC,
1 à 2 h et même 4 h respectivement a la temp8rature
normalaL'L"25 OC1g ot aux bassos températures.
De leur
crSi;é KRAMER et BRIX
(1965) utilisent 30 à GO minutes d'exposition pour
des tissus foliaires.
Dans nos cxpérienccs
nous avons testé 30
minutes, 1 h, 2 h,
3,
4 h et 5
h avec une température
ambiante de 30
+ 2oc,
1'Qquilibrc
semble statablir à partir
de l’heure.
L'influence du temps d’équilibre sur la mesure
du potontiol hydri-
que est variable
selon les auteurs..
SLAVIK (1974)
pense quo la prolongation
de ce temps n!a pas d'influonco sur la
valeur du potontiol hydrique que l'on
obtient. Cependant LJLEHLA (1926, 1928) et STILES (1930) ont obtenu une baisss
du potential hydrique avec la prolongation du temps do cantact..tissu-soluticn.
ULEHLA (1926,
1328) 2xPliquc cette baisse du potentiel en tormosde
chango-
ments dans ls'j.mbibtiion et la perméabilité des tissus. STILES (1930) pense que
la baisse du potentiel osmotique est
due 2 la libération d’électrolytes
actifs do la vacuole vers la solution-test. Nous avons quant à nous et au
terme des 5 h d'incubstion,
EIU quelques variations du potentiel que nous
pensons pour le
moment dues aux variations
du potentiel hydriquo d’une
feuille ZI
une autre,
Pour
ce qui est du volume de la solution-test et de la quantite
de tissu foliairo à employer plusieurs
données ont Bté avancées (MAXIMOV et
PETINOV, 1948 ; SLATYCR et McILROY 1961), en général il est recommandé que
le volume de solution soit lc plus petit possiblc,mais suffisant; pour
recouvrir
l'échantillon (SLAVIKOVA 1963 b).
!3cs études Préliminaires nous ont permis d’adopter 1 nl
de solu-
tion-test
ct
deux dom.&folioles représentant
une surface moyenne de
4,82cm2
pour la 73-33 ot 6,15 cm2 pour la 57-422.
En cc qui concerne le colorant, SI-IARQAKOW (1938, 1948), SLATYER et
FlcILROY (1967) ont utilisé le rouge
methyl soit diroctcmcnt sous
forme de
cristaux aprks
que lJt5chantillon ait été
anlov8 pour ne pas changer la con-
contration
de la solul;ion test, soit dans un volume assor grand
de solution
t o s t a v a n t d’ .,, l,:.‘.‘;,rL
dans luz
tu/,.,3 ttisl;s 2.2 d8;t njoutor 1’6chûntillon.
- 11 -
En C;L
quiL.,sconcxnc BRIX
et KRAMER (lY62), et +::DZLClIrSI<I (1964) mettez:
le colorant
dans la solution témoin.
Pour ce qui est du présent
travail, nous awns
utilisé lc bleu de
méthylène comme colorant et pour 8vitcr
toute interférence do son action
dans
10 procsssus d~Qquilibre,nous
l'avons mis en infi me quantite dans la
solution-test aprus avoir
anlevb
l'échantillon.
Un dos aspects dL! côté subjectif do la methucir tient 8 l'apprécia-
tion de la stabilite du nuage colore, Nous avons quant ti nous décidé do con-
çidBrer
que la solution-test a.ls mBmo potentiel quo la solution do depart
(temoin) si 1 a goutta colorée déposec à l,!? cm tic iprofondeur~ se stabilise
dans un intarvalle limitd par 2
mm en dessus et 5 mm en dessous de l’extré-
mikçi! de la pipette (SLAWIK 1974).
IV-1 -2
- LA CHAI%RE DE PRESSION
IV-1-2-l - ~culqucs dispositions h
.-'
m
our une évaluation
;.orrecte
du potentiel hydriquc foliaira avec la chambre
,j, p
a-
ross1on.
. .
La technique dc la chambre de prossion est :~IE;SCZ simple, mais il
lest important do prondrc: quelques précauticns pour 6vi5er uartainzs erreurs.
- Il îaut tout d'abord que la feuille ou le rameau soit coupé awec
un outil tranchant et eviter
de recouper lléchantillon,car ceci peut entrai-
nar
une surestimation
(en waleur
absoka) du potentiel hydrique (SCHOLANDER
W65) ;
- La longueur du pestiole et la partie
qui émerge
de la chambre
sont égalemont determinants pour l’évaluation exacte du potentiel hydriquc
foliairo.
Ainsi BOYER (1967) obtient chez Rhododendron ;oscu~ des potentiels
plus bas avec les postioles. longs qu'avec dos pcstiolcs courts ;
- La *di’ces;e
avec laquelle on BlCve la pression dans la chambre
peut aussi affectcr la valeur de la mesure, elle
ne doit &tre ni
trop grande
ni trop
faible, A ce propos
KAUFMANN (1968a,
b) utilise 1 bar toutes les 4
ii 5 S. De leur
c6t6 WARING et CLEARY (1367) proposcnt G,7 bar S-l, co
RICI-ITER e t & ( 1 3 7 2 ) trouuent r a p i d e e t sugg&rent 1 bar S-l ,
L e t a u x ztzc
loque1 on eli?vc la prûssion agit également sur la tonp&raturc à l’intérieur
do la chambre,
ct les changements qui en résultent
sont suscaptiblcs
d'affec-
ter le
potcntiol hydriqua.
- Il est également recommandé d’t$viter la
transpiration du maté-
ziol vegbtal. Pou- ~3 faire il est important
de reduira 10 délais qui sepaïe
î 8 8x c isi o n c t la masure (JORDAN, 1970 ; HELLKWIST ot &. 1974).
On peut également Qviter la transpiration dans la chambra dc mcsuro
. . .
soit en humrdifiant le gaz qui sert à dlevcr la prosoinn, soit en tapissa,?t
l'intericur de l'onceinte :Z!fuc un ,p$pfir flltrd ,i;,,lj$&$j :. 1 ,'?Y~~
P 1 c CC> $
-? -
c :3
?Yi 4;. 2 a-, i
.::.
procédé que IZOUS
avons employé.
~ic,ei les rdsultats obtenus avec la chambra de pression ddpondont
entra autres paramctres :
- do la façon dont lq8chantillon ast trait6 avant la mesure f
. de la façon dont la
pression est Olovée dans la chambre ;
- et bion sQr do la précision du manomètre employQ.
IV...l-2-2 . Utilisation de la chambra. de prossion chez l'arachide
L'utilisation de la chambrv de pression pour mesurer le potentiel
hydrique chez l'arachide pose un problomo important, En cffct 1Jrsquo l'on
appliquo la prossion, les prcmi0rcs gouttes qui apparaissont à la surface
de section du pcstiola (ou du rameau) correspondent à la &VO d:ans le phl&me,
or le Principe do mcsuro do la chambre do pression est basé sur la pression
qui dquilibrorait colla do la sévo dans 10 Xylèmc. 3~7s chorcheu.rs comme
PALLAS (communication pcrsonnellu,
1975 rapportoc par ALLEN et 12. 'l976),
ALLEN et $2, (1976) et BOOTE et &. (1976) ont ét.6 confrnntds au mdmo pro-
blhmo,
Cc cas ost semblable à celui rencontré chez les conif<zrcs où
l'apparition do gauttos do r8sino
aux bas;6os pressions avant la sèvo dans
le Xyl3mo m8no à dos erreurs,car on sous-estime ainsi (CK valours absoluos)
le potontiol hydrique foliairc des plantos, Pour pallior à cotte imporfoction
RICHTER et ROTTENBURG (1971) sugg&rcnt l'emploi d'un conductimhtre à Fine
électrodes pour détoc,t;er l'arrivée de la sirvc du Xyl&rw.
/\\ notre avis, cctto solution pourrait égalemont Otro 0ppliquée à
l~nrachido.
A d6faut diun conductim&trc adapté, nous avons contournç? 10 pro-
bl8mo on utilisant Le papier
pH. Après avoir testé une gomme dc papiers pH,
naus avons xctonu lo Papier “SPEZIAL-INDIKATUR
PAPIER pH : 5-9” du chez
RZEDEL=DE HAEN qui donne uno coloration rose-orange pour la stivo
dans 10
phlobmo et une coloration d'un gris vcrdatro pour la scvo du Xylèmo. Nous
signalons quo ÇL' n'est pas la valeur du pH qui nous intéresse mais le chan-
gamcnt de la coloration du papier
d'une qualit
do SO~C a l'autre.
Nous sommus concißnta des limites de notre mgthodo, mais cela
constitue B notre niveau un début de solution à cc problème dtintorféronce
antre le8
doux SO~CS chez l’arachide avec
l'utilisation do la chambra de
pression.
IV-l-3 - PSYCHROWETRE
Parmi
les problèmes que pose
lrutilisation du psychrombtrc pour
dtSterminer lc
potentiel hydriquo, il
y a celui du temps d>équilibrc?. Pour
una détermination correcte
du potontiol hydriquc, ltéchantillon, l’air et
le thermocouplc doiuont @tro à la mbmc tcmp0raturo ; la vapour
de pression
de ltéchantillon,
ltat.mosphCro autour
du thcrmocouplo tioivont Qtre en Qqui-
libre.
Le temps nécessaire
& cet équilibra doit Otrc d&korminG cmpirique-
ment paur chaque type de chambre do mesuru et pour chaque matériel don@ on
veut détorminor 10 potontiol hydrique.
t
f
t4
-!
- 17 -
Un trouve dans la littérature scientifique des temps d'équilibre
variables suivant les conditions de travail (iîONTEITH et OKM, 'i?5R ;, EHLIG,
1962
; KRAi-1ER et SRI;:, 1965 ; NAISTER, 1963 ; EARRS ct SLATYER .:965), en
général
4 h 6 h suffisent. pour le matériel vtjgistal
(SLAULM, 1974).
Pour la chambra que nous avons employdo (C-52) le constructeur
préconise '85 minutes d'bciuilibr- pour un tissu foliairc, mais les prcmicrs
résultats
que nous avons obtonus avec
l'arachide
montrent que pour un maté-
riel frais un minimum do 2 h B 2 h 30 est
nécessaire pour obtenir lléquilibrc
si on utilise lc procédé DP ct 2 h 30 à 2 h 45
si on utilise le procbdé P
(figure 1 et 2).
Le temps dtéquilibre quelque fois trop long nst un des incanvénic;;ts
do cette méthode Psychsométrique. En effet, cti
delais réduit
d'une part Io
nombre de mesures , par unité de temps,& d'autre Part, il peut y avoir des
modifications dans le métabolisme do l'echantillon antrainant
uno faussa
estimation du potentiel hydrique
de depart. C*cst ainsi que KNIPLING et
KRAMER (1967) notent une altdration du
métabolisme des tissus du tabac, qui
peut changer le potentiel hydrique des échantillons. D'autre part VICI!?A DA
SILVA 1968 C, ADJAHOSSC!U 1977 et NDIAYE 1973 obticnncnt raspcctivemcnt chez
le cotonnier, le palmier a huile et chat le mil ot l'a::nchido une augmenta-
tion des glucides solubles et uno hydrolyso de l'amidon chaz dos
Feuilles
ayant subis un desséchomont, ce qui peut changer 10 poCzn@iel hydriquo
initial.
Il apparnit
évident Qgalcmcnt que la sonsibikite du ltapparoil
utilisé (galvanomctre) est un facteur
determinant pour le sons
dos velours
du potcnticl hydriquo obtenues.
Pour l'appareil
quo nous avons utilisé, le constructeur
indique
une sensibilit 6 théorique
de 0,47&W bar- 1 à 25*C lorsquo
l'on utilis8a le
procéds P.
Une correction
dc la valeur lue pour
dos tompératuros
differentes
de 25O sst possible.
Si l'on utilise le procedé DP uno sensibilite du 0,75,UVbar-'l peut
etrc espéréo et un chongcrnrnt do sonsibilitc? de Cl,45 ;,; 'CU1 ce qui donne uns
erreur do + 6 5:
cntro '20 ot 50°C (Cdmpboll et c. 1973).
L'atalonnage de l'appareil
que nous avons effectué 3v0c
des solu-
tions de FlaCl à pressionsosmotiques connucs
(fig. 3 ot 4) indique
quo quelquo
soit la méthode omployéo (DP ou P} les potontiols hydriques ebtanus c-n rtiLis.it
Los scnsibiliées theoriques sont plus bas quo ceux obtenus à partir do la
courba didtalannagc et ceci aux potcntiols prochosdc
r6ro (plante arroséo).
Pour 10s ochantillons pr&l.oves sur
des fcuillos
do plantes ayant subics lo
stress
hydrique (potcntielebas) les valeurs
obtenues par étalonnage et collus
obtenuos par sensibilité theorique deviennent sansiblomont égaloson ce qui
concorne la méthode DP. Pour la méthodo P, tes valeurs obtenues Par étalonnage
indiquent des potcnticls plus Blevés (on valeurs absoluos)
que toux obkonus
cn utilisant ld sunsibilit6 théorique
(tableau 13).
IV-2
- COFIPARAISON DES PREMIERS RESULTATS OBTENUS A PARTIR DES TRCIS
METHODES
Nous avons 8. partir d'un mbmc État hydriquo de la plante mesur&
la potentiel hydriquo foliaire
en utilisant la Psychromktro-hygromètre (P
et DP), la chambre dz pression
(CP) et la méthode Shardakov (Ski). En cc qui
concerne le Psycrhomùtrc-hygromètro, nous avons utilis0 les deux possibilités
qu'offrait cet
apparûil : le procéd6 du point do rosée;' (=
DP) et celui du
- 18 -
Psychrometrc classiqua (P:). Pour avoir la correspondance sortie
de l'appa-
reil {en MW) - bazs, nous nous
sommos rdférés aussi bien aux sensibilités
thgoriques
(PA et OPA) qu'aux courbes d'étalonnage (PC ct DPC).
Etat
hydriquo normal s variété = 73-33
Les premiers rsaultats
que
nous avons obtenus (tableau 1) montrent
quo les potonticls les plus bas sont obtenus en g&néraL avec le PsychromGtrc-
hygrometrc en utilisant
10s scnsibilitos théoriques
(Pyi ct OPA). La m6thodo
Shardakov
donno 10s potcnziols les plus élevés ot les Lpaleurs SC rapprochant
de colios obtenues par 10 procÉdé PE.
Si donc on effectuait un classomont dos msthodcs par ordre décrois-
sant du potentiel
hydriquo(on valeurs absoluwj, on aurait Psychrometre-
hygronètrc
(sauf pour
PC), chambre do pression et Sharclakov.
Si nous prenons comme valeur de rbférunco
du potentiel hydriquc
les résultats
obtenus avec les courbes d’étalonnage
du Psychrométre-hygromet
ri:
(valeur référentielle =
VR = OPE .t PC = 3,33 bars) 10s autres valours
du po-
2
tcnticl hydriquo
obtenues se disposent en moycnnu comme suit autour
do cette
valeur
VA. (en walours
absolues) =
DPn = VR +
2,18
SPE = VR -I-
Il,62
Pfl
=
VR f
t1,79
PE
= VR - D,61
CP
c VR f
CI,25
SH = UR
- CI,83
Ainsi sauf lc procéd6 DP4 tous les autres
se situent à moins de
+ 1 bar de cotte valeur rt$féronticlle
(VR), cc qui est
une estimation assez
Eorrecto du potcntiol
hydriqua.
Etat hydriqua déficitaire : Variétés = 73-33 ot 57-422
Ici,si l'on obsorve las résultats
(tableau II),on constate que
pour
toutos les doux vari6tés
les potentiels 10s plus bas sont obtenus avec
la chambra
dc pression
et les potentiels les plus élevés avec le procédé p
(Po surtout)
du Psychromètrc.
Il faut signaler que les valeurs
du potontiol
hydriquo obtenues en utilisant le procédé
DP de l’hygrometrc se rapprochent
de ccllos données par la néthodc Shardakov dans beaucoup de cas.
Si dans CL' cas Ggaloment nous stablissons un classement dos valeurs
du pJtonti.ol hydriquo (on valcurs absoluos) par ordre dgcroissant
nous
aurons cn moycnno : chambre de pression, Shardokov ot Psychromètro-hygromktrc
:
cc qui est diffé ront do l’ordre obtenu dans llEtat hydriquc normal.
Si comme précédcmmcnt
nous adoptons dos valours de r6fbrancos =
VRS r; 1 8 b a r s p o u r l a 73-33 et
VR4 = l8,45
bars pour la 57-422 nous aurons
l e s r é p a r t i t i o n s s u i v a n t o s pour les
doux varietds
(on valours
absoluos) :
- 19 -
--L-u.w..m--.
!
i
!
!
I
I
!
!
!
!
!
!
I
1
!
I
!
!
DPA
!
OPE !
'A
!
PE
1
cp
!
SH
!
I
I
!
I
1
I
-
-Pu" ^PU -
L..
!
I
!
-1
!
I
!
!
!
I
1
I
1
I
!
I
!
5,13
j
3,*0
1
3,46
, .2
i
3
!
2,5
I
!
!
!
!
I
1
!
1
-
!-
!
-!
!--- ! --*--!
‘!
I
!
!
!
!
I
1
!
!
!
432,20
!
5
I
3
3963
j
2,2c!
I
3,7/ ,
2,s
f
1
!
!
!
!
1
!
!
!
--I
!
!----- !
!*
-!-
I
!
-!
!
!
!
!
!
!
!
!
423,20
,
3,7
,
4920
,
3,91
, .2,6
!
3,5
,
2
!
!
!
!
!
!
!
I
!
!
!
!
!
-!
!
!
!
I
!
!
!
I
!
!
435,23
!
4,85
!
3
!
!
3,46
I . 2
!
3,25
, 2,5
.
1
!
!
!
!
I
1
!
f
!
!
-!
!
!------- ! -’
‘!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
346,07
!
6
!
4,30 !
4,34 ! 3
!
3,75 !
2,75
!
!
!
!
!
1
I
!
!
.
..---
!
!
!
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
480,68
,
6,46
(
!
.
4770 ,
.
.
4363
!
3,20
I
3,66 ! 2,5
I
!
f
!
!
I
I
!
!
CL
!-
!
-!
!
!-
I
!
I
!
!
!
!
1
1
!
!
J
371,81
!
6,57
!
4980
I
*
4970
!
3,3u
1
4
!
2975
[
!
!
!
!
!
1
!
I
!
!
-1
!
-!--- 1
!
I
!
!
!
!
!
1
I
I
1
375,04
, . 6557
!
4900
!
4,65
I
3220
1
3,62
I
2,5
1
I
1
!
!
i
i
!
!
!
! ---!
!
!
I
!
!
!
I
I
I
!
I
370,60
!
!
5,33
I
336
!
4,25
1
3
1
3,75
!
295
!
!
!
I
!
!
i
!
1
!
!
!
!
~-1
!
!
Mo,yennes!
!
!
!
!
I
!
I
!
408,76
!
5,51
1 . 3935
f . 4,12
1
2,72
,
.
3,58
,
25 ,
!
!
!
?
!
I
!
!
1
Tableau 1 - Valeurs du potentiel hydrique foliairc obtenues par les trois
m6thodesq
Psychrométrique (DPA,DPE, PA, PE) chambre do pression (CP) ot Slmrdakav
(SH) chez la variét8 d'arachide 73 -33 en candition hydrique normale.
PS = Poids sec.
!
!
73 - 33
I!
57 - 422
!
!
! 7: EAU
1
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
! 0i' EAU
;
; -
; t)P;J
;
PA
i
PE
;
C[J
’
SH
!
i DP,
3 Pr3
!
!
!
DPE
!
PA
!
.
PS
.
.
!
!
!
!
PE , CP , SH
.
.
&--p
!
!
i
!
I
-
-
!
!
f
!
!
!
!
!
!
!
!
i
!
!
!
t
!
1
!
!
!
II
f
t
?
!? lY9,45 ;
15,eo ; 14 f
!
. 16,42 ! 21,5
; <8,25 i
.
17,72 ; 17 f 'l5
!! 17,40 ; 22,5
!
, 189,65 ;
.
.
.
!
!
!
!
f
-3 -*
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-
-
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
22,c2 i 15
!
i
198'90
i 17.42 ; 25
!
I 23
!
.
r 23,OY f
22:Bai
?6,20 !i 19'23
! 224,lO f
.
!
.
!
!
1
t
1
i‘
--*
!
I
1
!
!
I
f
I
1
!
!
!
!
!
I:
!
I
!
!
!
i
i
!
!
!
259,57
! 18,25 !f 17,92 ; 15 ; 77,42 i. 21 767 1
!
,
,
. 1B,5
!
,
i 18~96
!
,
i
18,405. 16
!,. 18,60 1* 21,07 !f 19,s
; 252,04
;
:
!
!
!
!
!
!
!
!
i
!
!
i
-
-
!
?
!‘
!
!
!
!
!
!
!
f
!-
i
!
f4
218,08
IS,E
!
!
!
!
!
!
!
fc3
i
1
. l5 1? 17942 1 23,46 ; 22
f 'l8,48
I
18 ,? 14,5
; 16,20
23,65 ; 20
! 192,62
?
? ?
i
I
!
!
!
l
I
!
!
!
i
1
1
!
!
!
I
1
!
!
t
I
1
!
i
!
I
I
!
!
zizi 219
! 19,oe f 18,83 I , ,4,75f 17,17 ! , 22,90 ,
I 20,43 f 19,56
!
19,os; 15,42 I 17,85 !
!
!
1
- -
!
1
22,68
lY,87
214,60
.
.
.
I
I
t
1
.
f
f
f
LABLEAU I I :
Valeurs du potonticl hydriquc r-'oliaire obtenues par les trois methodos : ?syChrOmétriqUe
(DP,q, DPE, PA, Pc) chambre do pression (CP) et Shardakov (SH) chez les variétQs d'arachide
73 -33 et 57-422 soumises à la séchcrcsso,PS = Poids sec.
- 21 -
Pour 73-33 :
DPnS = VR, t
J
1,03
DPEg
= VRS t
0,83
?AS
=
VRç
- 3,25
%s
= URS - 0,83
CPS =
VI~S t
4,90
SHS
= URs + 2,43
Pour 57-422 :
DPAçt = WI'~ t 1,11
QS I
= VR'S t
0,60
P ASI = VR', - 3,03
PES'
= VR$ - 0,60
VR's t
4,23
SH$
= VH’S t
1,42
3n constate
que mis h part les valeurs prises pour Qtablir les
potentiels référencicls toutes ras autres ont
des écarts par
rapport à Cos
références
qui dépasscnt le bar, Chez la 57-422, la méthode Shardakov ot le
procédé DPn donnent dos écarts inférieurs h 2 bars, chez la 73-33 SOU.~ 10
procéd8 3Pn atteint cette performance.
Les écarts
les plus importants sont
obtenus
avec la chambre do pression, néanmoins, ils sont infhricurs à 5 bars.
Il
semble donc y avoir, en cc! qui concerna les différontos méthodes
employées pour
déterminer le potentiel hydriquc de nos vari&tés,
des diffé-
ronces ontro lourc, ropporti B l’état
hydrique normal et 1*6tat hydrique
défi-
cit aire.
Pour ce qui est de la disposition des valeurs du potentiel hydrique
obtcnucs p a r 1~;s d i f f é r e n t e s m&thodcs,
les variations les plus importantes
se produisent avec la chambre
de pression ot le procédé PA.
Pour expliquer les variations et erreurs
obtunucs ça et là avec
uno môme Mthodo et entre les diff’tirentos
méthodes, on peut évoquer beaucoup
de raisons.
P a r m i c e l l e s - l à , i l y a lc p r i n c i p e s u r l e q u e l e s t
b a s é c h a c u n e
des méthodes, les variations
du potentiel avec les échantillons et les
particularités
de la plants arachide.
Au niveau du Psychromètrc-hygrometre
si l'on prend quelques dis-
positions préalables (temps dttSquilibrc,
stabilité do la température) les
resultats
SC répétent assaz bien, les erreurs qu’on peut craindre
peuvent
p r o v e n i r a l o r s d e l a r é s i s t a n c e
des t i s s u s f o l i a i r e s à l a d i f f u s i o n d e l a
vapeur
d'eau,
surtout
dans les conditions hydriqurs déficitaires.
- 22 -
Pour la chambra do prcssion cn plus des orrwrs qui pouvont prov~-
nir de 19dontification do la pression 2 laquelle on passs d'une quaiitQ do
skws à uno nutro, il y a ccllcs provenant dos différcbccs dos potonticls
hydriqu(;s au niwoa> dos fsuillos do rangs voisins ;?t m9mo do rangs idcntiquos
consta-tocs chez l'ûrochido, Il faut 8galomont signalor,quo pour uno Zstima-
tion assez corrzctc
du pntontiol hydriquo avec la chambra do prossion, il
faut quo las potontiols hydriquos dans lo ;<ylcmo ct dans las cellules do la
feuille soiont on Bquilibro. L'eau doit aussi &ZZ arrangSo spatialornent dans
10s tissus ponclant la mosuro comme silo 1’Qtait
sur 1s plantc intactio, co qui
est unc condition difficile à satisfaire (3oycr
?967),, Il faut égalomont
souligner qui? d*autrcs
tissus qui> 1s
nyl>mc actif
(XylSmo mort,
mocllc...)
puuvont si: remplir
d'uau sous l'offet do la pryJ
n*si»n c?t amener
ainsi des
orrours d'appréciation du potontial hydriquo avec l'utilisation dti la cham-
brc
do pri;ssion (Doycr
1'367, Boyer 146’70
t::t l!AlJF?;A~Jii 1960~) .
En cc qui conoorne la méthode Shardakov
mis à part
SCÇ limitas
propres (appr8ciation
du sons de migration
do la goutte colorée aux poten-
tiols
voisins du celui dts ltéchantillon, contamination
possible par 1~: suc
vaculairc
à l'ondroit de section des collulcs, contamination par 1~s résidus
f oliaircs ctc
..,)oLLr; peut Btro affectée par les fluctuations tenant ü l'im-
portancu do l'svantai.1 do pré.&vemontr; des tissus.
Dans 11~.tnt actuel dos rachcrchos sur Los mothodos do mesure
du
potcnticl hydrique la méthode Psychrométriquc (psychrom~trc
classique,
hyg rCimèt ri3)
ust décrite ldans la plus part
dos cas comne donnant 10 potentiel
hydriquo reol des Echantillons (ce qui cxpliquo le choix de L'R). Chez quol-
quss cspocos comme 10 cotonnicr
la méthode paso n6anmoins quclqucs difficul-
tés (KLE~FER st criTiRs ~968).
Dans la littérature
scicntifiquo on trouve
beaucoup do travaux
comparant la
mét hods psyuhrométriquc
ct la m&hodc
do la chambre
do prossion
d’une p a r t ,
la méthode Psycihramétriquc ct la
méthode Cihardakov d*autro part.
,?insi
DLJNI!fAY (1971), BOYER et GHRAS!Y
(l37lj,CARR (1972), Spolier
et LANG H A NS (1372)e 17LU:i ot 2. (1?73), FRANi: t?t HARRIS (1373). BAUGHN et TANNER
(1976) et KLAR et 2. (1978) ont obtenu des corrélations
assez satisfaisantes
cntrs la methodo Fsychronétrique
ct la chambre do pression. Ilais KAUfMAN?%
('l960a) travaillant sur d e s arbres da l a fordé
trouva
uriü mauvaiso corr8-
lation cntro las r4sultats
obtenus par les deux
msthodcs chez lc chsno.
Par aillnurs
KNIPLING ct EDWARD (1965) utilisant la méthode
PsychromtZtriquc ct zcllc
dc Shardakow trouvent
que la méthode Shardakov
estimait lu
potcntiol avec un écart
de 'IJ ; par rapport au potientiol r6tJl.
Le :ii$me I(rhlI<LI;JL;
1"
ct
KRAMER ( 1 9 6 6 ) comparan-iz l e s :~Brnus
muthodus rucommandent
du pronrirc quolquos précautions quand on compare
dos ospdcos diffr5rontcs au
1~s
mbmos csp>cos sz situant
dans dos cnvironnvnonts différents lorsquo
l'on
utilise la néthotic Shardakov.
Lorsquo css dispusitions
sont PrisGs, ils
cunclucnt
qus la
méthode Shardakow restu tr2s
util,r: en laboratoire
ci;
aux
champs.
En ce qui concerne les prciaiors rgsultats que
nous avons obtenus
dans cctto Btudo comparative 10s écarts qui
existent sont tolérablcrs à notre
a v i s ,
I l s e r a i t utile, p o u r s a i s i r
r!'unc f a ç o n appr4ciablu les r a p p o r t s
qui sxistent entre les différentes
m&thodos, de faire unc étudo syst8matiquu
(rogrossion) & diff’dronts stades
de dévoloppemcnt do L'arachide st dans dos
- 23 -
régimes hydriquos
diffdronts. Nous nous prapnsons dc continuor le travail
cntam6 dans 10 buL
do rccucillir 10 plus d’informations
possibles, tenant
comptr! dus moyuns à notre dispositions.
Nous disions quo les écarts obtenus çB ct iii par rapport & nos VZ-
l e u r s réf6runtidllcs étriiont acccptahlus, s u r t o u t quand on tient corirptü clcs
particularftés sp6cifiquos do
chaque m6Chodc 2-l
dos cond&ti3ns
dti travail
un génbral (surtout aux champs).
Four la quantité de travail nécossairo B chaque mQthodc, c'est la
chambrs
di: prcssio:i
qui en dcmando lc
moins. Pour
la m&thodo Shardakov, cuit;
qcorkitf3 pou-k Btrc
rclativcmcrit importantu,
hcurcusr?mLnt qu'il est possible
dc rairc passer
un grand
nombre dc mat6riols.Iivoc la m6thodQ Psychrumétriquo
conpts tenir
des porformanccs
dc ltapparcil ccttc, quantiF
peut Btro r6duitlz
ou trLs impsriantc,
CO qui limite lc nombre dtéchantillons par
unité do
temps.
En ci! qui concorno la qualit. du mat6ricl
dent 10 potontiol hydriquz
<Yoit; etro nwsuré, la mÉthodc S h a r d a k o v utilisa
d u mutdriel f o l i a i r o , l a
chambra
dc pression dss fwillos ct des poussas (ut tigzs)l avec la méthode
psychrom6t riqur! le :natér:Lcl
dont on pout y mesurer le potentiel
est beaucoup
plus divers (4chantillons
vdgétaux, sol, etc.,.).
Four
CU qui est dos conditions tenant & l’cnvironncmcnt la
méthodtz
psychrom6triquc
dcmandc des conditions assez strictes.
Los méthodes Shardakov
ct dc: la chambra
do prcsaion sont utilisables aussi bien au laboratoire qutwx
champs. fivcc 1~s purformanccs des derniers appareils
(dont celui
que nous
avons utilis6) la m0thodo psychrométriquc eort du labiratoirc pour dtro uti-
lisable aux champs.
La m4thodc psychrnm&triquc est colle qui dcmandc l'équipomcnt le
plus complsxo, suit la chambre dc pression!
la rn6thodr: Shardakov
néccssitc ur;
matériel
d'uns nxtr>mc simplicité,
RCIUS avens signale que la méthode psychrométriquo
est colle décrite
cornmc donnant dans la
plus part
dos cas dos mesures exactas
du potentiel hy-
driquc des échantillons,
mais compte tonu des premiers résultats
que nous
avons übtcnus ut tenant compte des spécificités dti chaqcs méthode naus pcnsOil:s
quo l'on peut utiliser 10s trois m$thcdos p o u r mcsurcr l e p o t e n t i e l hydriquti
foliairo
dti l'arachide. Si donc quclquos dispositions sont prisos,lcs
trois
méthodes s'appliquant drunE manii5re assez satisfaisan’cc 21 Ilarachide.
- 24 -
v -
C 0 NC LUS 10 NS
.ez- =..="=...~-=-=-
Dans un délais assez limité,
nous avons essayé
de jctter
quolquzs
éléments dz basz d'une étude comparative dv traie îl~r;i.1,4
‘:’ h. d:;s c\\‘otudf2 du
potentisl hydrique foliairo chez l'arachide : methodc.; !Jsychrornétriquc, de
la chambre de pression et Shardakov.
Après quolqucs études préliminaires
qui noue ont permis do voir
les probl3mcs
posés par
lEapplication de chaque méthode h llarachidc, naus
avons abt anu
quelques valeurs du potentiel hydrique i’oliaire de l’arachide
à partir d'un état hydriquc do la plante.
Les resultats montrent
que dans les conditions hydriquns normales
les valeurs les
plus éleveos (:jn valeurs
absolues) sont obtenues on général
a v e c l e Psychrom&trc-hygron>tre,
suit la chambre de pression et enfin la
methodc Shardakov.
Dans les conditions hydriques déficitaires,
C1c?st la
chambre de pression qui
Iznne les valours les plus élevecs
(toujours 0 n
valeurs absolues), suit la
nethodc do Shardakov et enfin la mGthodo
Psychrométrique. Les rapports e n t r e les differentes methodcs semblant donc
@tro fonction de lletat -iydriquc dans
la plante.
Il y a eu des scarts dans
les valeurs du potentiel hydriqua tiannSus
par les différentes
méthodes h partir d'un meme état hydrique de la planto.
P o u r e x p l i q u e r c e l a , i l ?.aut sans doute prendre en considération
le principe
s u r l e q u e l e s t b a s é c h a q u e m é t h o d e e t SOS l i m i t e s , l a variabilite uu p o t e n -
tiel
d'un echantillan 21 un autre, e t e n f i n l a p a r t i c u l a r i t é d e la planto
arachide.
Tenant
compte de la dispoi3ibilité ci: de la maniabilit6 de chaque
instrument de travail,
de la quantité de travail
necessairc pour chaque m&
thode, des erreurs
tenant aux conditions de travail, surtout
aux champs, 311
peut estimer à la lumiore do premiers resultats
obtenus que la chambzo de
pression et la
mgthode Shardakov, s i l ’ o n p r e n d q u e l q u e s d i s p o s i t i o n s prGa-
lablcs donnent des pcrformancos assez satisfaisantes ch::2 l'ar.~chid~ c.xnpar6os
ij ccllesdo la méthode Fsychrombtrique
prise en géneral cammo réfercnco.
- 26 -
VI
-=- 8 1 B im 1 0 G R fl P H 1 E me=-
..=-=-=-=-=-=-- W-Z"
ADJAHOSSOU, F . , 1 9 7 7 :
Contribution à l'étude des caractères physiologiques
de résistance à la sécheresse du palmier à hu:;le (Elaesis guineusis
Jacq.). These de 3a cycle, université de
PARIS VII.
ALLEN, L.H., DOOTE, K.J., et HAMMOND, L.C., 1976 : Pesnut stomatal diffusion
resistance
affected by soi1 water and solar radiation.
Proc. soi1
and trop Sci. Soc, Fla. 35, 42-46.
ARCICHOVSKIJ, V., OSSIPOV, A., 1931 : Untersuchungen liber die Saugkraft der
Pfkinzon,
IV. Saugkraftmessungen nach dsr
SchlLcrenmethode - Planta
l4, 454-551 ?
BA[?RS, H .D , , SLATYLi1, R.O., 1965 : Experience
with three
vapour methods for
m e a s u r i n g uater p o t e n t i a l i n p l a n t s - I n : ECKARDT, F*E. (ed.)
i~lethodolozy
of plant ECO-physiology. (Arid zens Ras, 25), 369-384,
UNESCO, Paris.
BAUGHN, J*r!., et T$lJNER, C.B., 1976 : Leaf water
potential : comparison of
pressure
chamber and in situ hygrometer on
five herbaceous species.
Proc ,
Soi1 and trop Sci, Soc. Fla. l6, IBI-134.
BLLJI1, A,,
SULLIVArl, C.Y., ,ZASTIN, J.D., 1973 : fin éhe pressure
chamber technique
f o r e s t i m a t i n g l e a f w a t e r p o t e n t i a l i n sorghum. A g r o n . J. 65, 337-
33B.
BOOTE, !<.J,,
WAZNELL, R.J., et DUNCAN, W.G., 1976 : RelationBhip
of size,
osmotic concentration,
and sugar concentration
of pa&f,ut pods to
soi1 water. Proc .
Soil. and Crop Sci, Soc.
Fia. 3!3, 47-50.
BOYER, J.S., 1967/a
: Leaf water
potentials measured with a pressure
chamber.
Plant physiol. 4?, 133-137.
BOYER, I.S., et GHORASHY, S.R., 1971 : Rapid field messurement
of leaf water
potential in Soybean. Agron. J, 03, 344-345,
BRIX, H,, KRAIER, P.J., 1 9 6 2 : Measurement
of diffusion pressure
deficits of
plant tissues wiCh a thermocouple
method, Manuscript. Dep. Bot. Duke
Univ., Jurham, N.C.
CAfIlpELL, E,C., CAiqPELL, G.!?., BARLOW, W.K., 1773 : A Dem point hygrometer for
water po$ontial .mcasurom:!nt. Agr.
i;stuorol. IZ, 1131121.
CARR, I-l.K.!i., 1971/2 : The interna1 water
status of tea plant
(Camellia
sinonsis)
.
: somc rosults’illustrating
uso o? tho aprossuro
c h a m b c r
t ckbniquo . Rgr . .kieteorol. 2, 447-460.
DIXON, H.H., 1934 : Transpkatian
and the ascent of sap in plants. Mac: Millan,
London.
DUNIVAY,
J.M., 1371 : Comparison of pressure chamber anci thermocouple psychro-
meter determination
of leaf water status
in tomatg , Plant physiol.
4.8# 100-107.
- 28 -
EHLIG, G . F . , 1962
: Fleasurement of cnergy status cf urater in plants oith a
thermocouple psy’;hrometer.
Plant physiol. 2, 288-290.
FRAiiK, A.B., et HARRIS, D.G., 1973 : Pleasuremont 07 leaf water potential in
wheat with ;a Pressure
chamber Agron. J. $6, 334-338.
HELLKVIST, J., RICHARDS,
G.P., JARVIS,
P.G., 1974 : Vertical gradiente of water
potential and tissu@ water
relations in sithka
spruce t rees measurcd
with the pressure chamber. J,
Appl. Ecol, ,1?, 637-668.
JORDAN; N.R., 1 9 7 0 : Grourt,7
o f c o t t o n o&cdlings in relation
to maximum dayly
p l a n t mater p o t e n t i a l A g r o n , 3. & 693-701.
K A U Fi I ?, p; I J , ri.n,, 1968a : Evaluation of the pressure chamber
technique for esti-
mating P l a n t w a t e r
p o t e n t i a l o f
forest tree s p e c i e s . Forest S c i - ‘l4,
363-374,
KAUFîîANN, il.??,, Iii68 b : Evaluation of the pressure chamber
method for measurc-
ment of water stress in citrus. Proc. A m e r . S o c . h o r t i c . S c i . 93,
180-190.
KLAR, A.E.,
UEIERTI, J.A., Jr,, et HENDCRSOM, D,lil., 1978 : Differential responses
of Guinea Grass populations 'CO drought stress. Proc.
Soi1 and trop
Sci., Soc, Fia. IS, 853-857.
KLEPPCR, B., BAR!?S, H.C., '1968 : Effects oi” S a l t s e c r e t i o n o n p s y c h r o m e t r i c
determination, of water potcntial
of cotton leaves. Plant Physiol,
4L2 1138-1140.
KNIPLING, C.E., 3365
c Comparisan o-f the dye method with the thermocouple
psychrometer
method for measuring leaf :gater Poten-tials.
Plant
physiol. Uy (Suppl.) XXXW - XXXVI.
KNIPLING, C.U., et KRAMER, P.J., 1967 : Comparison
of tho Dye method tuith the
therm‘ocoupie psychrometer for measuring leaf water potentials. Pla ii;
Physiol. ST, 1315-1320.
KORVEI'I, H.C., TAYLOR, J.A., 1959 : Thc peltier effect
and its use for determi-
ning relative activity of soi1 water, Can, 3. Soi1 Sci. 2, 76-85.
KOZLOWSKI, T.T., 1964 : Water
metabolism in plant, Biological Monographs -
Harper
and Row, New-York.
KRAMER, P.J. ot E:RIX, Ii., 1965 : Measurement
of mater
stress in plants. In :
ECKARDT, F.E. (ed.) : Methodology of plant
ECO-physiology . (Rrid Zone
Rcs.
25), 343-351 Ub1ESC0, PARIS.
KREEB, I:., 1965 b : Untersuchungen
zu den osmotischon zustandgrossen
1 s Mitt.
Ein tragbares elektronisches i-iikrokryoskop für
?ikophysiologische
Grbeiten - Planta 65, 269 -279.
M !A X 1 M 0 v t I: , A ,? PETINGV, N.5 .,
1948 : Dprodelcnie
*s.osusiIcheï sily listev metoclon
kompensacii spomc shchu refraktometra, L ‘fi-le determination
of leaf
suction force by ‘chc compensation method using refractometed.
Dokl.
Akad. Nnuk SSSR 62, 537-540.
- 29 -
FiOMTEITi-i, J.L., Cl\\>JErJ,
P.C", 1958 : A
tharmocouple method for measuring relatiwc
hurzidity in range 95-100 i*s. J, Sci. Instr, 35, 443-446.
NDIAYE, A., 1979 : Contribution à l'étude de l'action de la sdcheresse sur L'eu-
tivitg de quelques enzymes chez le mil (Pennisetum
--e-I- typholdes 8urm.)
Thjsc dc Doctorat
de 30 cycle, Université Paris VII.
rJE Mi.1 A WJI , H.H.
,zt THURTEL, G.W., 1973 : Pcltier cooled thermocouple dowpOint
hygrometer for in situ measurcment of watcr
potentials. In. : BRO!:JN,
iR.h!., VAN HAVEREZN, B.P. (eds.) : Psychrometry
in water relations
research. Utah Agric. Exp. Sta, Logan.
RICHARDS, L.A., OGATA, G.:,
1958 : Thermocouple for vapour pressure measuremsnt
in biological and soi1 systems ot high humidity. Science IZfl, 1089-
1030.
RICHTER, H., 1976 : The water status in the plant - Experimental evidence watcr
and plant life .- Ecological studics, l9, Springcr-verlag Berlin,
Eeidelbsrg, New-York, 42-58.
RICHTER, Id., ROTTENEUHC, W., 1971 : Leitfahigl~citsincsaung
ZUT Endpunktan -
zeige bei der Saugspannungsbestimmung nach scholander.
Flora 160 ;
440-443.
SCHOLANDER, P.F,, BRADSTREET, E.D., HAWIEL, ti.T., HEMINGSEN, E.A., 1966 : Sap
concentration in halophytes and other
plants,, Plant physiol. 41,
-
529-532.
SCHOLANDER, P.F., HA:iilEL, H.T., BRADSTREET, E.D.,
e, 1465 : Sap
prcssuro in
vasd:ular plants - science
SCHOLi\\idDER, P.F., HAF:I;EL, H.T., HEMMINGJEN, E.A., BR?DST,-:EET, E.D., 1964 :
Iiydrostatic
pressure and osmotic potcntial in loavas of mangroves and
some other plants. Proc. nat. Acad. Sci.. USA _, 119-125.
SHLRDAKCIV, V.S., 1938 : OizIredeleniye s o s c r s h c h c ï sily r a s t i t c l n y k h t k a n e ï
metodom st:ruck.d Determination of suction ,force in plant tissues by
Gmcarl~
methob;/.
IZN. Akad. i\\Jauk SSSR, Otd, Mat. est. Nauk 1938,
1279-1310,
SHARùAK!lV, V.S.,
1 9 1?b[3
: Novyï polevoï metad oprodeleniya
sosushchcï sily ras-
teniï, PL
~JXJ p'.
I izld method for
suction force
dotorminatiod. Dokl.
Akad. PJauk SSSR 60, 160-172.
SLATYER, i\\,O., ilc ILROY, I.C., 1961 : Pratical :licroclimatclogy. with special
rsference t o thtz water factor i n soi1
Plant.
- Atmophéro relation-
chips+ UNESCO CSICIO, Australia.
SLAVIK, G.,
1 3 7 4 : ?,cthod,5 of studying plant watcr relations.
Ecological Stl-ldies
3, Springcr-verlag B e r l i n . HeidelberI)-pJsw-York,
SLAVIKOVA, J., 19635 : A critical
évaluation of determinaéian
of root
suction
Force. i\\cta Univ.
Carol. Biol. 1963, 26-4'l.
SPANNER, D,C., 1951 :
Thc peltier
effect and its use in the moasuremcnt of
suction pressure. 3.
exp. Bot. 2, 145-168.
SPOMER, L.A., LANGHANS, R.w., 1972 : Evaluation of pr ossure
bomb and dye method
measurcments of tissue urater potontial in grocnhousc chrysanthemum
Hort . Sci. 7,
412-414.
ST-ILES, II., 1930 : Studios on toxic action. 1. !Jreliminary o b s e r v a t i o n s o n the
swoll ing
and shrinkage of plant tissues in solutions of toxic subs-
tances. New-phptol. 17, 349.
ULLHLA, V,, 1926 : Dit quollungsgesch~3.ndiykoit
der zellkolloide als gemein-
schaftlicher faktor
in plasmolyso, plasmoptysc und
ahnlichen verando-
rung des zollvolumans. Planta 2, 618-639.
LJLEHLA, V., 'î328 : Dio regulation der wasserstoffioncn - kontentration duzxh
sukkulente - gewebo - protoplasmi 2, 469-506.
VIEIRA 3A SILVA, J.O., 19558 c :
Influence du potentiel osmotique de la solu-
tion nutritive sur la teneur
en glucides solubles et amidon de trois
cspticcs do Gossypium, C.R. Acad. Sci, (Paris). 267, 1289-1292.
WAISTER, P.D., 1963a : Equipemsnt for maasuriq watar stress
in loavos - Univ.
Nothingharn Dep. Hort, Mise. Pul~l. 2.
YAISTER, P.D., 1963 b : A#I improved thcrmocoupïc for a SSCSSillg l@af water POtSil-
tial by vapaur pressura
mcasurcment - ïsraol 3. i3ot. ‘& 192-196,
WARING, R.H., CLEARY, B.D., 1967 : Plant moisture stress
: Evaluation by pres-
s u r e bomb. Science 2,
1248-1254.