AT/BlG REPUBLIQUE DU S'X.EGAL SdC~Tl~AT DfETkT ...
AT/BlG
REPUBLIQUE DU S'X.EGAL
SdC~Tl~AT DfETkT
A LA RECRERCHE SCIENTIFIQUE ET 'I'ECILNIQUE
CONTRIBUTION A LWTUDE QW~TITIITIVE
DE QUELQUES LIGNEES 7.410 (67-17 X CEgo)
Marcel GALIBfr
Juin 9980
Ceiltm Nation& de Recherches Agronomiques
de BZBEY
INSTI!KT SENEGiîL~:IS IX RECHERCHES kGRICOLES
(I.S,R.A.)

4.1.
knslyae de variaxe plurifactorielle, *. ,
7 i’
4.2.
Amlyce de regression l~DOOOOaOOOOD.OO..
a ’
30
32
33
35

-l-
AVfaT PROPCB
&révalwtion des cultivars demeure le Rubicon do tout programme de
sélection : alea jclcta est, Les hésitations, les atermoiements ne doivent en
aucun cas prendre le devzwt, meme si au bout le compte n'y est pas. Cependant
la technique d'appréhension des résultats doit ;étre sans faille, voire sophisti-
quée si nécessaire.
Considérant les travaux antérieurs, les méthodologies d'antan avec
leurs forces, mais surtout leurs faiblesses, il a ét6 jugé utile de présenter
une étude sur l'évaluation quantitative de quelques lignées 7410, testées pen-
dant deux ans en cinq lieux différents.
PlutISt que de partir d'un concept-bateau (la sélection du sorgho),
nous avons préféré, à l'aide de données réelles, prendre la pyramide à ltenvars.
A partir de cette analyse, les perspectives d'une aé1ectio.n répondant mieux aux
réalités seront dégagëes,
Ce travail pourrait para?tre théorique dazls la meusure où il met en jeu
diffërcnts modèles. Cependant il se veut un outil concret, éliminant toute ap-
préhension sensuelle, ou subjective et devant permettre une meilleure connaisw-xe
de la valeur intrinséque du mat&iel végétal sélectionné.

-2-
1. INTRODUCTION

&o CKkcrt avancerait de 30 km par an dans certains pays de la
zone sahélienne* Les éléments non prévisibles du milieu demeurent le facteur
limitant numéro un. Les variations d'année en année ne suivent plus aucun fil
directeur, si ce n'est celui du hasard. Le sêlectionneur peut alors difficile-
ment développer de nouveaux cultivars pour des réalités de demain qu'il ignore,
Telle variété réputée bonne pendant les tests d'évaluation, se révèle plus tard
non adaptée, La sélection se trouve ainsi à la merci complète des aléas climati-
qucs, La crt5ation de variétés capables de donner un rendement intéressant malgré
les variations spatio-temporelles, devient une nécessité,
Concernant le sorgho, les surfaces emblavées ont significativement di-
minué dans certaines zones du Senégal. L'inadéquation du matériel végétal à un
milieu ayant évolué illustre l-C, situation délicate du moment. Cela d'autant plus
que la variation contr8lable (façons culturales, fertilité, etc
) ne se réa-
? ? ? ? ?
lise pleinement qu*avoc l'appui optimal des éléments impondérables. Differonts
choix peuvent néanmoins 8tre esquissés, mais sans nul doute, la réponse serait
au sein m&nc du matériel végétal. Ainsi la sélection de variétés bien adaptées
à différents sites et performantes devrait permettre un avenir moins sombre.

-3-
La sélection de cultivors &apt& et performants a toujours été l'un des
objectifs principaux des am6liorateurs de ceréales. Avec l'augmentation des
possibilit& d'analyse de données, les techniques permettant de caractériser un
mat&iel veg4tal dans son comportement en plusieurs sites et années ont beaucoup
évolué.
L'ajustement heréditaire 5 un milieu résulte d’une multitude de causes.
Néanmoins,deux elements fondamentaux permettent de saisir toutes les données du
problème : la plasticité et la stabilité, Bradshaw (1965) définit la plasticité
d'un caractère comme le changement dB h différents environnements, de l'expression
des caractéristiques individuelles d'un génotype. Un des points les plus importants,
surtout pour les plantes autogames, demeure que la plasticité et la stabilité sont
sous con~brUle génetique et non nécessairement liées a l’hétéropygotie (Mather 1953,
Bradshaw 1965, Frankel et Munday 1965, St Pierre et a1 1967).
Puisque dans les caractères d'un organisme tous les changements qui ne sont
pas génetiques sont dus à ltenvironnement,
la plasticité est applicable à toute la
variabilité
intrag&otypique, Le maximum d'adaptation ne nécessite pas le rn&e
degré de plasticité pour tous lee caractères. Comme un resultat de la selection
naturelle, les caractères pom lesquels la stabilité est indispensable & la survie
présenteraient une plus faible plasticité ; contrairûmat aux caracteres chez, qui la
plasticité n’est pas LUI désavanta@, mis plut8t un avantage sélectif positif. Il en
resulte que la stabilité et la plasticitê sont les deux faces d'une m?Zmo réalité t
l*adaptation au milieu qui est illustrée par ltinteraction génotype-environnement,
Cependant Allard et Bradshaw (1964) attirent l’attention sur la difficulté d’une
classification g&Grale de cette intoraetion, surtout dans la pratique où differsnts
génotypes sont testés en plusieurs lieu& Pour deux géhotypes, trois lieux et un
x
seul critke de classification (le reIdeL%nt), soixante tjrpes d’interactions sont
possibles, Ainsi pour m = 142 genotypes et n = 10 environnements, il y aurait
(mn) I (m!nl)"il soit 10145 types d*interactions possibles, ce qui dépasse largement
le nombre total de plants capables de couvrir la terrer

Devant 1 *importance du probl&e, une terminologie plCthorique a vu le
jour, semant Cnorm&3ent la confusion, Jacquet (1973) pr&ente une revue de littéraw
ture concise et permet de distinguer ,trois types principaux d’interaction g&otype-
environnement. Le plus intéressant pour la sclection des plantes sutogames et
%llidxunt notre aaalyse est le cas d’un &notype demeurant fonctionnel dans une serie
d’environnements diffîrents.
Ldaptitude à epouser au mieux differents sites se présenterait sous deux
formes bf Jacquet 1973) :
w sans modification du ;;h&otype : c *est la canalisation (Waddington
1942), ltautorQul~tion (Schmalhsuscn IgGy), la stabilité liée au développement
(Mather ly53), la stabilité ph&otypique (Lewis i954), l’homeostasie (Lerncr 1954,
Dawson 1968) ;
- Avec modification du phhnotype : c’est la plasticité {Salisbury 134.0,
Bradahaw 19651, la flexibilité (Levins 1953).
Ainsi l’interaction génotype-environnement
se retrouve dans n*importe
quel matdkiel végétal y aussi bien dahs les lignées pures, les hybrides simples,
que dans les hybrides doubles, les top-croE8y les synthétiques. Do fortes interac-
tions ont toujours bloqué les progrès de la sélection (Comstock et Nol1 1963, Allard
et Bradshaw 1964). Diverses techniques ont alors &O mises au point afin de la
réduire, Le subdivision d’une région en zones spécifiques, homo&ncs, a souvent 6té
employés (Lerncr et Fray 1956). L’estimation des diff&untes composmtes d’une
analyse de variante plurifactorielle (variétés, lieux, années) et m&e la contri-
bution de chaque variété a l’titorsction ont donné d’appréciables résultats (Plaisted
et Peterson 1959, Allard 1960). IGais ces techniques se sont révélées limitées dans
la mesure aù il était difficile d’en tiror des conclusions pratiques; le facteur
ann6e se révGlait souvont très variable, Il devient indispensable de trouver des
paramètres quantitatifs expliquant 1 a relation dyna&que entre 13s génotypes et les
offets environnementaux dans l’évaluation de l’adaptation des cultivars, Deux
approches se son t dévclopp&es differemment sur la base d’une n&ne technique.
A L’institut Waiste, trLvail1m-t sur l'orge, Finlay ct Wilkinson (1963)
approVf3ndisna1t une méthode do r&gression propos5o par Yates et Cochran (1938)
définis:Qnt un parsmGtre do stabilite : le coecficient :Co rêpussion i;btenu en
regrossGnt les valeurs moyennes d’un cultivar dans les environnements testés sur
la moyenne do s envi roullloment s . Eberhart ct Russe1 (1966) apportent un second
paramètre de stabilité : la déviation à 1s droite de régression.

-5-
"ais contrairement à Finlay et M.kinson, les courbs de regression sont tracees
par rapport à l'indice d~environnoment (Ij) st non plus à la moyenne (Xj) Zcs en-
vironnements, La diff,érencc n'est Iras tellement significative, ce n'est c,utun
.l
chanb%ment dtori&i? : Ij ~1 Xj - PS (11 t moyenne
générale dc tous les cultivzrs
ü.' tour: les lieux). Beaucoup de selectionlleurs ont grandement utilise cette te&-
nique purcmùnt statistique (St Pierre et a1 1967, Breeso 1968, Reich et AtCxs
î970, Najiou et Do&Ftf; 1972, Sy 1976, Jilra 1978). Cependant des critiques orlt
été faites à, l~cncontrc de la méthode. Selon Shukla (Î372), Freeman (?973), la
csruct&isntio2 i.ks cultivars par les coefficients de regression ne serait VS~~~
31e si seuloi.ient 'une partie de 1 *intersction g&twtype-E?nvironnemen-t est due & 1'k&-
$&. j :{;:?;L*<', efit1-ac les coefficients de regossio:;,
Di n::-kre pmt & lriJnivcrsit& dc %rLngham, en se foncknt sur l*:xxw
lyoe des CO~l~O~ELIltCS génétiques gropos6es par liathcr (194:), Fo&ins et JiiG3
(1968) élaborant WI modele kxxwt Ogafcment comyte don effets &n&tique:;, 'Lez
coefficients de regrawion sont également cstirn& cd surtout la variation emi-
ronnemontale additive. Les différcxts types possibles de l'interaction génotypo--
environnement
sont discutks en relation avec les dkistions par rapyor'f; 5 la ro-
grassion et memo au niveau de chaque variété.
Le point important demeure que les deux voies arrivent 5, la &me con---
clusion fondawntale t les grandeurs de l'interaction tinotvnneI1erlt
se&.on% une Ponotirm.l,kG.airc dos effets de l*onvironnement,

16 li,gnées 7410, issues d'une sélection pédigrec ont été employ6es.
Afin de mieux contrbler l%ssai, elles ont é-te diviséos en 4 groupes aveo chacun
un témoin hybride et placees dans un carre latin 5 X 5 (3 ontr&s,-5 r0petitions).
Chaque entr6e S'étCild sur 5 lignes en 1976, contre 6 en 1977. Les lignes de semis
mesurent 4j20 13 (15 poquets) : llécartefnent est de 90 X 30 cmr Chaque poquet
contient 3 plats, soit une population théorique de 1?1,il? plants par hectare,
Le 10-21-21 a été apporte comme engrais de fond, à la dose de 150 kq/ha
et lVurée à la dose de 200 kg+/ha. Des dix sites choisis au d+art, cinq ont finale-
ment été considérés dans notre clnalyse. Les distorsions se sont av&és tris signi-
ficatives dans les autres sites, Les causes seraient dues au mauvais gardienna&e,
itu déficit hydrique et également à un suivi sommaire des essais surtout en PAPS&
Concernant la pluviométrie, l'anna 76 s'est revélée meilleure dans les sites
choisis que 1'annOe 77.
3.2, Méthodes t
La mes~u*o de l'adaptation des limées testées en 5 lieux pendant deux
ans a QtB faite par trois méthodes* Elles sont cn somme compl&mentaires das la
mesure où chacune d'elle à un niveau donné, apporte une information suppl&mentaire
à la compr8hcnsion de lCinteraction g&-wtypc-environne;~ent (C X E).
3.2.1. Mesure de l'adaptatio,n de Pinlay et Wilkinson (1963)
La rsgression lin6aire des valeurs individuelles sur les moyennes dos
environncmonts est calcul& pour chaque cntree. Deux paramètres permettent de
hierarchiser les oultivars : leur coefficient de r4gression et leur rendement
moyen duns tous les sites. La comparaison des environnement est rendue possible
par le rendement moyen de toutes les lign&es pour chaque lieu, Les différences
entre les coefficients de r6greosion expliquent partiello~nt l'interaction G X Ec
3.2.2. Nesure de la stabilité de Eberhart et Russe1 (1966)
Le rendement mcyen dfunc varieté i au lieu j (Yij) résulterait de la
somme du rondomont moyen de cette variété 5 tous les lieux testés ( i..\\i ), plus le
produit des coefficients de r@ession ('$ i) et de l'indice d'environnement (Ij),
.
addition.fA do la déviation à la *ession (P5i.j).

de r&grossion proche do 1 ct d$.unc deviation û, la régression voisina da zéro.
L*Eccrt 5 la rogrcssion correspond aux variations non expliqu&s pzr la régres-
Sion Un&aire.
3.2.3. Mesure de l~intcraction G X E par Pcrkins et &-ïks (1968)
Perkins et Jinks yroposçnt le modale suiwant :
Yij t)** + di + fj + gij + eij (Nather et Jones 1958)
x
Yij L rtindoïilent moyen du génotype i d:as l*onvironnoment j.
p : moyenne de tous les ghotypes dans Zeus les cnvironncments
di : contribution &n6tique additivdu g&otype i
fj : contribution additive environnementcle de l*environnement j
gij : iizteraction du g&notne i et de l'environnc~rent j
eij : erreur cxpM.mentale du g&otype i dans ltenvironnoment j,
Pour Perkins et Jinks, l'aptitude d'un gonotype à ltintcrwtion est un
car2ct&re quantitatif soumis zux lois génktiq~es de l'additivit& de la daminance
ct du Itépistasio et transmissible comme telle,
Les coefficients de r&reasion sont estimes en pownt la relation süivantc :
e
gij = *fj +i:ij
-3 .
k
\\Piëtcsnt le co6fficicn.t de r6gression lin6aire du génotype i et ii ij, la
d&iation à la régression.
Les compnr:isons des différents coefficients de régression dana une
wnlysc combinée (joint regresaion nnalysis), permet d'estimer prOcis&ent
1%~5térogén&.té due à la r6gression dans l'interaction g&,otype-environnncment,
En all2ilt plus loin, In mn,thodo de Wndel (1961) citSe par Eia&es et (11
(1977) permet dlcxtrcLire de lth&érogSnAté une: composante à, un daLg.r6 de liberté
nfin de tcstw la convorgenco des droites de rëgression et pouvoir spécifier la
forme de l'interaction G X E.
IV, Resultats ct discussion
‘4.1. Analyse de vnriwcc pluriractorielle
Le rendement moyen des lignées dans les diffhrents sites demeure
le crit&re de RBSUT de l*adaptation, 11 est considéré, à juste titre, comme la
r&ultantc de tous les vecteurs dynamiques de la réponse favorable d'un g&&ype
iJ divers environwments.

Les tableaux 1, 2 et 3 en annexe pr6scnten-t 10s rendements en grains
obtenus dans les cinq sites pour les 20 variStCs, L’analyse de variante Combin&e
à travers les environnements et les deux ann&s (tableau 1) montre des diffcrences
significatives pour toutes les sourocs de variation. Les environnements diff6ren-t
très aignificativcment et pr6senten-t la variation la plus forte de toutes les
sources simples de variation. Le caractère hautement significatif des annCes ne
surprend guère, l’ann6e 76 s;?est montrCc plus hwide que 1 tannée 77 sur les sites
testés.
L’interaction environnement x ann5e illusEre lc fait patent du comportwent
dynamique du sorgho selon les lieux à certainos annees plut8-t qu’à d’autres. Cette
interaction perclet d’appréhender le potentiel de rendement des différentes vtii&t&
en différents lieux pour différentes saisons.
Les varié-t& sont significativement différentes au seuil de 1 $, de &lilo
que 1 ‘interaction variétés X environ-or.33nt.
Ainsi cert&nes varietés SC révS1en-t
donc supérieures comparbes au rondement iiloyen de la population, Le carre moyen des
variétes d6passon-t largement celui de 1 ‘interaction vari5t é-environncmcnt ; c’est
une évidence que la psrform,ancc vari&tale est assez constante pour d6montrer que,
comme une moyenne des deux annees,
certaines vari&ês sont sup&ieurcs à tous les
lieux.
Compa&s aux lignées, les hybrides dolu-ent dos rendements en g&Grsl
superieurs à tous les lieux, L’interaction du troisième ordre, variétés x Annees x
Environnwent s, montre que l’interaction variGt5 x ann& est difiérente aux diff&
rcnts lieux. Le car35 moyen des vari&t&, cotiiparé aux trois interactions régies par
l’erreur b, est trés 6lev4 ; des roc6mwndstions &nérales, considérant ltis
différents rcndei,lents variktaux obtenus, pouvent étre faites. M.s cote lcc sites
et le faible no:libre d’an.nLes ne ropr&entent pas un échantillon aii&qust do tous lec
sites possible s et des annces, des pr5dictions soraieilt très d3licntcs. Au dela
des performances qui sont exhibées, des diff6rences significatives, et de l'intcrac
tion ginotype tinvironneinent pr$sente, l’analyse de vnriance plurifactorielle ne
donnent aucune indication sur le type dtadaptation desvariêt&s,
4.2.
Analyse de regression :
Le comportement des vingt vnriét& 2 travers les cinq sites montre boau-
coup de &iffGrcnces, La m6Kkode de regression linéaire developpée par Finlay et
Wilkinson (1963) pcrmet de mesurer 19adaptation il.cs difftirûntes vciriBt6s aux
environnements G-I;udiéS. Selon cGs auteurs, toute variGt6 dont lc coefficient C~C
rcgression voi3ne 1 Sns les limites dc l*ez:rour type est oonsid&Ge comme stable;
elle devrait dsmeurcr fonctionnelle dans tous los environnements choisis. Les
coeff&cnts de regrcssion trouv”es pour les variétés (2ablcau 2)
vmt
en IilOyWl-
ne de O,&I 5 1,50 ;

Tableau 1 : Analyse de variante combinée t(vari&tés-Environnementdnn~es)
Source de variation
ch L.
C*M. x 103
Environnements
4
3046,~ **
Années
1
53,74 w
Environnements x Années
4
573,35 **
Erreur a
4.0
6,2’7
- -
.II
- - -
VariMs
19
164~0s **
Variéth x Enviroruiernents
76
23,47 K+
Vari&és x Années
19
w75 *
Variétés x AzuGes x Bwironnemonts 76
36,86 **
Erreur b
760
5133
TOZd
599
d,L. = dee;ré de liberté
C*IL = Carré moyen
**
P Significatif à 1 $

Tableau 2 : Coefficient de regre3sioii et Ue corrGls-tiçn edhre Ie reidement
de Ch&qze varisté et Le rerideï~eflt moyen de chacun des 5 3itzs
-*.-.-aL_I
-
- - - - - - .^
---*
Lign&es
Coefficiect de repassion
Constante
Coefficient de cor?élstion
Readcment xqcn
- 1 9 7 5 1977
1976-77
1976
1977
1976-77
1976
1977 lT76-77
-1976
1977
1976-77
1 74?0-122-5-o
0,98
i,47
1,08
- 0,08 - 1,48
- o,39
a,94
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2375
0,55
2,66
2
7410-140-l-l
0192
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2,4fJ
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7 4 1 0 - 1 2 2 - 3 - O
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2,77
2,51
2,64
4
7410-186-1-o
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0,98
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0,92
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2,52
2,28
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1,18
1,311
0,oo 0171
0,21
0996
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4,o5
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6 7410-122-4-l
0,84
1,26
0,86
0,06
- 0,81
01'17
0,91
0,97
2,9?
2,47
7 74îcJ-o82-3-o
1,02
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2:48
2:71
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1,25
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0,97
0,98
0,VP
3,13
2,73
2,93
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7410-231-2-3
0,96
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1,26
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7410-23’7-2-2
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1 6
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0,79 - 0~8
0,20
0 89
0,86
0,99
2110
2,07
2;08
17 7410-082-3-I
0157
o,55
0,41
0,43
0,77
Of-44
0:71
0,88
0~88
2,08
2,27
2,17
18 7410-157-3-O
0,5Q
o;43
o,54
0,63
OS%)
0,64
0,67
0,68
0,92
2,07
2,s
2,16
19 7410-0c8-0-0
0,73
0,45
o,70
0827
0,84
u,18
0,86
0,63
0,99
2,28
2,06
2,u
2 0
HYBRIDE
l,û2
- 0,40
0,68
- 0,18
4,30
0,99
0,92
OF43
WJQ
2P75
3,21
2,90
2,88
2,73
2,82

- il -
Les hybrides prdsvntent les plus grnsds c o s f f i c i o n t s d e regrossion, ::;ctiu
é@ement 10s p1c.s iOrtS EilCleiilt2i?.%S+ L e s coeffici.ents ch corrêlntion entre les
rendemeiits moyens des cultivars et 1~s rendements moyens dc: s onvironnemont 3 wnt
très signifiwtifs.
La figiiro 1 2, i l l u s t r e 1 ,interprét3tion g&iSrale d u ‘t;ri::nglo
d e Finlay ot Wilki:~son (1963). Lez adaptations sp&ifiques s o n t caract&is&s
p a r
d e s coefficicntr; larpment diff&ents do l’unit&, La mesure de la perforwance moyen-
ne d,aqe vari.&t6 est; consid&&? par rapport au pen(Ie~;~c;nt moyen de la popu].,:,-tio;lr L:3s
f i g u r e s lb, 2~2, 2b montrent le comporteilwlt dos lim&s vis-&-vis de cez <-C:::L~ t;ri-
tkres, Tous les hybrides, sauf accident, ont i,r&entc une iUbptZ,tiOr?, spécifique
vers les enviro;-tilei,,ents favorables. Ee~ucou~ de lignc’ies, p a r coïitre o n t t;ne
adaptution &2crale moyer;ne, doublee p o u r d,autres d,une perionnance su~kricure B
1s moyenne, FGCiîinoinG la tendance gEn&k;le qui se dessine pour les lign&s est une
s t a b i l i t+.S filO~C?;lilC? c t u n e performa:!ce inf&ioure 03 C@C 3 13, moyenne CLC 1.Z pOj3UlZ-
tion. La oo~~~arsison tica figures Za et 2b montre des d.iffCrenws si@ificatives :Jour
l e s m?Zmes vcrrii?G& ; l ’ e f f e t ani;Se trouve prEc&demment par 1 ‘analyse de variante
est nette!nûnt visibie, L’exemple le plus fraiqjc;nt demeure 1 fLybridc 20 qui on 76,
dans la liS.te de 1 *erreur type se prÊsente coinqo une vari<to 5 stabili tcS mo;:an:z
et SO retrouve en 77 comme une vari6tZ excellente dails In mesure 06 elle prCsOl:tu
une stabilité ph. -no typiçue sup&itiure $ 13 noyenntt (sur la courbe la wnleur absolw -
2. 6té oonsidfirée) 2-t une bonne perforlilanco. 3,ailleurs c’est lc: t y p e i<;,lnl recl:ur.-
Cil& :
une vi,ri Gt 6 :..j-,Lnt we grande stabiI.it6 2t égalemen’i; un t r è s hzut ~siïJe~~~en.t,
ca-ictères
ui ;Io ~u'bilt p;iS t0ujaurs titi pcir. LG f;&e cas se pf2t:-0,ive ~3~30 12 v::Ti:s-I;O
stable en 1376 et peu stable en 1977.To~at2s les lign&s en moyenne en 1977
1'
i.Ult
fait un pas vers l’adaptation spcci. ique excep%Ge les lign&cs 16,17, 18 qui tout le
long de deux zinves
mnlgr< une faible perfur !cnce, ont morhtrC une stabilitd
intcrossante, C e s liFp&es ,:ont pr6cieusea Li, 131~ d,w titre, ConsidGraïit 1~ s t a b i l i -
tê cotme u n carac-%rc q u a n t i t a t i f e t h&il;ebl.c, ellùs pourraieilt consi&CrGec rla:ls
w1 progrwme de sclection
comme g&itecr de rtabilite.
Le t,;>:illeak:i 3 pr&ente 1 ‘analyse de variante
selon 10 modele de Eberhart
et Russe1 (1966). Toutes les sources de vari.ance sont si@ficatives, exce$,& 12
dbviation CLI~::L?~&~ LO S variGt& semontrent we f o i s d e pluo si~lificstivement
diffbrentes, Ln dir”fGrence gcn&tique pwni les vnri&tt% p o u r leur regressi.on 03t
&alemer;t si@ficntives. L e t;:,blcati 4 pr&ente les p;:ram66ros d e t;tabilit:> clcoz
diff Crent;es li.:gGes pour lea deux annces et leur cumul. Les coefficients de rc;res-
,
sion sont ideiltiques a ceux trouvés Ilar Pinlncy et Wilkinson. Les deviztioiis ynr
rapport ti la ?:egre;zsi.«n sont faibles ; n&,nmoins l e s h y b r i d e s pr&ente:;t l e s
vsleurs l e s p l u s fortes. L,&hello de mesure choisie a perzlis do reduire les G&i;-
tionü i_rlexpli.cabl.es, Contrairement 5, Finlzy et ‘Cdilkinson (1963) qui ont choisi we
Echelle logarithmir;-ue, entrainzut ainsi ne swél6vation des performances dans

l
E
ALE ED
CI)E: FINLAY -
ILKINSQN ( 1963 )
fk Ot5wUS
BTABILITL
A LtS
TOUS
ENVIRONHEMLffT5
Y?AOtLttK A
U

OLSSUS Ot L
A
MOVPNNE
b DEMENT ET LE RE
ENT BIOYE
CHAQUE GENOTYPE
.n
GENERALE
POPULATION
- 77

1976
0.8
2a
0.6.
1
.1
2
9 3
i
REUTIOW ENTRE LA STABILITE ET LE
TYPE

Tableau
3 t Ar&yse de variame (Eberhart et Ruacel 1966)
.-
.-

Source de variation
*
WL
c.E;!I.
1977
1975-77
Variétés
19
-l t 59””
1,5F+
Environne:3ents (lixéaire)
1
209,37**
8% 75**
119@31**
Variétés x Efiviromemnt (lim&ire)
19
0,98
0,79x*
0,43**
Dkistion cmml&
6 0
0,68
(qn
OJ8
Drreur cumulée
380
$61
w2
0,34

-s-
RendelxeKoyeyen [T/ka)
Coefficient de regression D&ietion
Identification
1976
1977
~97W7
1976
1977
137-77
1976
1977
?975;-77
1
74?0-?2;-54
2175
2055
2,66
%Y8
1,47
?y08
0,34
0,07
- 0,06
2
7410-140-1-1
2940
2,3
267
OF32
?*4?
0,~
0,24
O,l?
Or25
7410-I 22-3-O
2177
2951
W%
1*03*
1127
.-l rw
0115
O,l?
-084
i
74?0-186-14
2151
2,27
0,95*
?,08
OF98
0,02
0,16
- c 02
Hybride
4,m
3r94
$%
1,w*
1~8
1934
0253
0960
0315
5
7410-122-4-l
2,47
2,63
2:a
084
1126
0,86
0,35
0,02
0,02
7BKm0~3-0
2,YLj
&48
2,m
1,02
Of95
0,93
0905
0,04
- 0103
7
7410-233-2-l
3,?3
2,73
2193
?,06
?,25
l,?O
0,08
- 0,02
- O,O?
9
7410-231-2-3
2,Pl
2,68
2,80
or96
?,?8
?,OO
Or99
- 0,oS
0,12
10
Hybride
3309
3,83
1,43
O,PG
1,27
Of50
0,49
Qv24
11
7410-237-2-2
;:o;
2%
3r90
3008
l,??
Il26
?,?7
0,s
- 0705
0,12
12
7.$?0-130.2-2ZU.F
2tY4
a,99
1938
?,?9
09
0,?2
0,39
1 3
74?0-020-4-o
2,96
2:66
2,Gl
Ill?
1228
1921
0,84
oso5
0,22
14
7410-:40-l-2
3,lO
2,70
2,9?
?,?Y
?,a4
?,28
0,28 - 0,06
0,06
75
E&brido
4,02
3,a
3r9-l
1172
0989
1950
2,m
0,18
0,23
16
7410~157-2-o I%F
2,lO
2907
2,og
%46
0,82
Of67
0107
0,2?
- 0,06
17
7410-082-3-i
2,08
2,27
2,17
0957
Of55
O,G?
?,OO
0,Ol
09 15
18
74x)-157-3-O
ho7
2,29
2,16
0,50
0549
0,54
0,137
0,38
0,04
19
7410-088-o-0
2,28
2,06
2,17
0,73
OF45
o,m
0,51
0,23
-- 0,05
20
Hybride
2>75
3,2?
2,9?
1102 - O,N
0,68
%4~
Od34
0,43
.---
2,88
2~74
2,G2

- 16 -
arithmétique, doublee d’une estimation des rendements en tonnes par hectare, Ceci
explique ltexcellente lin&rite des courbes de regression qui sont toutes presentées
aux figures 3,4, 5, 6 et 7.
La courbe de regression des performances d’une population a un coefficient
égal à l’unité, Elle est tracée en pointill& sur toutes les figures et permet de
caractériser les variétes. La figure 3 wgroupe les vwiGt& 8,ilp 12 et 1.4. Elles
ont une position en moyenne au-dessus de la courbe de population, l’année 77 prcsen-
te nSanmoins des vmistions notables. Ces lignees, avec leur rendement supérieur &
la moyenne de la llopulation peuvent Btre consiclérees comme ayant une adaptation
gUnérale.&s hybrides de la figure 3 se démarquent nettement do la courbe de la
population, sauf l’hybride 20 qui a un comportement très assynetrique,
Les hybrides se pr6sentent ainsi specifiquement
adapt5s aux sites favora-
bles, avec une stabilite moyenne à inferieure S 16 moyennc. Les fibres 5 ot 6
présentent des courbes en moyenne en dessous de la courbe de la population. Leur
adaptation oscille de la moyenne 3u.x sites defavorables. Quant à la figure 7, elle
montre les lignces ayant le plus vsriê en tenant compte des deux années. Il est tres
difficile,
sinon peu prudent de vouloir les mettre dans uuc catégorie donnee. Los
figures 8, 9 et 10 illustrent la relation entre la stabilité du rendement ex;:rimC
par les coefficients de regression et le rondement de chaque genotype, visualisent
pour chaque année, le situation d’ensemble des lignees.
Les indices d’environnement du tableau 51 hièrsrchisent les differents sites
Ces déviations par rapport il. 13 moyenne de toutes les lign&s 3, tous les uites
présentent une bonne corrdlstion avec la pluviometrie. Les plus fortes valeurs
positives sont trouvees en 1976. La variation dtannëe 5 ann& est significative,
mais les sites négatifs (Darou, Nioro) le sont pour les deux ans, Aux sites pcrfor-
ments sont également liits les meilleurs rendements variétaux, F>,r exemple à Riscirsh
l’hybride 15 et la lignee 12 donnent respectivement 6.237 kg/ha et 5.095 kg/ha.
De ces resultsts on apprehendc l+a&aptation des differentes variétCs, mais
le type d’interaction génotype-environnement
n’est pas specifié. L’efficacité des
coefficients de regression comme critère de selection reste ,5 montrer.
L’analyse de regression combinée (tableau 6) permet de tester l*h6te:o;é
néit6 entre les rcgressions, D’abord les vnri8tés et les environnements sont
hautement significatives. Au niveau de 1 ‘interaction génotype-environnement7
on
confirme la non-signification de la d&viation
: l a rcgression lineaire expliqae
toute 1 ‘interaction G x 6. La caracterisation des lignées par leur coefficient de
regression est efficace car 11h&térog6n$.t5 n’est pas significative. D’ailleurs
aux tableaux 7,8, y ;Y~OL’S avons les resultats des rogre ssions au niveau de chaque
vari St 6.

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x: MQVENNE GENERALE IX LA POPULATION
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1.5
2
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6, a
RENOEMEW M O Y E N t t/ha 1
?ELAT!ON ENTRE LA STABILITE OU RENDEMENT CT LE
?ENDEWENT MOYEN DE CHAQUE GENOTYPE 1976

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P

- 25 -
I
Tablaaa kç’ 5 c Indiceo d%nvironnement
1976
1977
197677
Daxou
- WP
* 1,55
- l,SLf
14akl
Jr54
VQ
0,86
iumeath
1,23
&Y4
leO7
NiO??
- 1$98
- 0,36
- i;o9
Séfa
0,68
0,76
%?1

- 26 -
SO~CS de vari&ion
1976
1977
197&77
variéess
1,81&
1,6w+
1) 57**
Environriementr3
52, 2ijJrn
%Q53çy
29, a4**
c ul
W
I
.m
-
Variétés x kvironnamnt:~
. ..a 1L
Mo

v-
.Y
-
L
H&t&ogérGlt6 enixe l e s re~ssions
QdQ
452
Convergmce
O,Ul
5,43**
30n converpnca
w34*
W4
Déviatione
u,28
0,17
es. -
m
L
Erreur
350
O,Gl
0,52
%34
YQ (point de convor~ncc)
o,a8

C--W-
-.....-.yu--www
-
v j
7410--l 22-j-Q
10,q
*
=
-IIu-u
0,4?’
v 2
3,83 *
WS
v 3
il,18 ++!+
0,28
v 4
9,s jHk
0,13
V5
a,57 *
O,@
VG
T,32 *
0,413
v-7
10,85
0,75
v 8
lb74 *
$21
v9
9,62
*
1,11
VI9
21,38 *+

0,61
V-il
13,oo *
$41
vi2
10,21
*
0,81
Y’1 3
~2~89 -%
0,96
VI4
14,73 St
0,4f
Vi5
31$21 *
2,92 Jt
VlS
277
*
0,13
V-t.7
3,39
1,67
V18
2,62
7,lO
VI9
5,6
0,63
v20
%Y7 *

- 28 -
Vari&
LU
u--c-
Yr--ZI
i
7410.~132-+0
a,76 **
cv7
2
7410-140-1-1
8,oq **
0,20
3
7410-?22-3-O
6,45 +t++
cl,21
4
7410-186-1-0
4,71 -K-g
0,26 .'
5
Ijiybride
32 a-%
CG9
6
7410-122-4-1
6,40 **
0,ll
7
7410-022-3-2
3,61 **
w4
a
74?0-3~1-2-~7
$30 **
0908
Y
74104~1-2-3
5,62 *
0,03
10
Eybridc
3,73 Y&
0,59
1:
7410-237-2-2
6,43 ++*
$05
12
7410-230-2-2
7870 *
0,22
13
74?Os,2O-&~G
G,Gl 3e)c
0,17
14
74lO-If@-I-S
6,25 Je*
w4
15
Hybride
39 *
W7
16
7410-157-2-u
2,71 ???
Q,31
17
7410-082-3-l
????
6,32
?a
74io-l57-;~
????
G,39
19
7410-08tW.I~
??
G,?5
20
:.&-bridc
oA4
%Y5

Tablesu y : Amly~e da rogmasion au niveau de ohaquo variét& 1976-77
*..ws*
-m--w
-w-

-’
M.uII----Iu
S6urcs de variation
Rqpwssia dl s 1
D&iatiun dl : 3
Vari &t 6s
3186 *
0,23
6,82 U-K
0,02
5,77 u”
04
15,77 uu
0920
4,44 uu
O,GY
5J8 **
04
7,20 **
05
6,04 N-S
Q,19
Y>59 *
Q,30
8,22 #+
0,lG
h53
::-
0,45
8,62 Mt
0,2a
9, a7 f+*
0,12
13,51 3wr
0,29
2,67 *++
0,oi
2,25
++
0,22
1,73 *
0,lO
2,5'6 us+
0,02
2,73
0,50
.-u
-
.-.

- 30 -
Les dévi,atims laa?tri&ales sont non significatives, contrnirment 3ux rC3@?eSSiOiîS.
L’estimation du carré moyen dc la convergence
surtout PO~L' 76 et 76-77, explique
la mjeur partie de i*h&t&rogeneit& entre les regrosaions. Ceci iizdicpe une forte
corr&tion cntie les rendements moyens et la rogression. L’estimation du point
de convergence se uitue en deça deslimites de sclection, ontiainwt par le fuit
@me @e la selection basse sur le rendement des cultivars supericurs est of:?.cacct
kis il est à noter le comportement exceptionnel de l*rznn& 77, qui se prèsento
presque wtinomyciue k 1 iann6e 76.
Le modelc de regression lincaira des effets environnewnts sur les effets
varietaux se r&Ele capable d’appréhender l’interaction G x E. La linéarito do
courbes de regression, 1% non-signification des devintions, la valeur de la convor-
gence, peuvent nous autoriser à utiliser les coefficients de rogression comme
critère de sélection, d’wtant plus que la forme et le t,)pe de l’interaction G x E
.
(additive) ne sont ~2~s limitantes,
CONCLUSION :
Selon la valeur et le type d’interaction G x E, la Premiere question
que se pose le selwtionnour reste à savoir si la production d’une variété ?X
large Lldaptation devrait Etre abandonn5e au profit d’une production de varietés pour
des sites specifiques ou pour des groupes cle sites bien definis.
Ceci amène & revoir sommairement les voies choisies jusqu’à data, surtout
pour 1 f amélioration du sorgho, Depuis la découverte ptir Stephens (1929) de la
sikilité m8le chez le sorgho, la voie royale do fabrication d’hybrides a attire
enormément de seloctionneurs, Le succès immense des hybrides de sorgho, surtout
aux USA a augmenté la ferveur pour une telle voie. Rois hélàs, cet engouement a fait
oublior les énormes possibilites que rec&lent le sorgho, qui est avant tout une
plants autogame. Diverses étude s ont cl:k33iK+nt montre que le potentiel dfutilisa-
tion des effets =additifs dos g&nes est loin dtbtre S~uis&, En outre doilS nos rkzlité
d ‘Lu jourdhui , où nous sommas lein d’avoir crev6 le plafond du rendemont des vnriet&
homozygotes, 1 ‘arsenal logistique qui sooomp~~c 1 *insertion d’un ;i&eriol hybride
en milieu p2ysai2 n*existe pas. Nous avons montré que la stabilit6 n’est pas l’ap‘a-
nage strict de 1 *hkt&ozygotie, de tirne que les hautes performances. Lfcxploitntion
de llhCtérosis par les autogames est uno réalite.
Ainsi nrvec tous ces o.touts, et considorant surtout la faiblesse de nos
moyens, nous su~;~ortons pleinement la voie classique de la sélection des sorghos.

Toutsfois 1’ oriuntetian clw;a&k dtre dirig&, ti:--as .zmbage Y vers une l::r@ :&@.:tion.
I l La’ gén6rslamlt acceptê que pour ce frrirc, IL sélection dovr Lit &tro f::ite
SOUS les conditions unviroznenkles cles fu4urog vari&tés. Conoicizrkant les flwtu-
ztioils Gnorsles de j?c)tro milii:u bioclim ; ;ologYjque s 1,~ s6lcction dzns les premikes
g2n&ations en plueiowz lie.ux serc,it souhaitnble. Un erivironncment donnznt de b?s
rendements, donc oon$idCré CO~N lirni~zlt ::ppr:rz.it 8tre le plus favorable pour zne
large tiaptztion (St Pierre et ~1 1967). Il fcavoriserkt l’expression opti:ilale des
g&ncs d’adaptation et donnerait In plasticit.6 morphologique et pl-q~iologiique ii&ea-,
mire à un tel
enjeu, &m’Ley .tw devrait plus éflts le seul point de sélection du
mzt5riel dans len p+ek&ros g&lérntions. Seuls des groupas do condition8 envîroano-
mentales diff6rwtos favoriseraiont 1,~ sélection d*oxoellants g6notypes bien zzda$tds
Et d’~illcurs 10s fortes corïr&latio~ns trouv&* Ci2trC les performances des premikw8
;1&&utiona et ccllcs des plus &JZ~C&S eug&rent que COS groupes de conditions
cnvironnementalcs
por,~~ct-kzi.cnt l’expression optimnlc de 1s variabilité @&,iquc
du mat W.el,
Quand le paysw sénégalais, convaincu prar CCF; vCaritrtés, aur8 mesurC 2 532 jus-ta
valeur 1 ‘i.mport3.ncc du sorgho, force nou6 est de reconnaitrc qt:.o le temps sera
venu pour nous lcrncor dans c18uutres voies, Il nous swa alors donne de dbpsssor
‘les rendements obtenus tit sans nul ùoute l’Cz,mCliorution des populations devrait
le permettre,

- 32 -

- 3 3 - a
Rlkrd, (R&:i’,) 1960
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