INSTITUT SENEGALAIS REPUBLIQUE DU SENEGAL DE ...
INSTITUT SENEGALAIS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DE
?fINISTEREDUDEVELOPPlHJ3NT
RT3txlERcHEs AGRICOLES
RURAL ET DE L'HXDRAIJLIQUE
Juin 1991
WII ,,... -
-..-*.w
..--WI--------^r.-r..
DIRECTION DES RECHERCH& SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
’ l

Ce rapport a pour objet
nter les activit6s de recherches
menees en 1991 par les di
programmes de la DIRECTION DES
RECHERCHES SUR LES PRODUCT
VEGETALES.La liste des programmes,
leur localisation,
qui les a conduit et les
financements y afférants s
présent&3 en annexe.
Par rapport à l'a
des changements ont été en-
registrés au niveau du per
el chercheur, notamment B partir du
mois de Septembre où des d
ts ont eu lieu: deux sélectionneurs
et un
agronome
Cultures
Maraîchères; le
phythopathologiste du
pluvial et submerge. Cependant,
d'une façon générale,
s de recherches prévues se sont
déroulées normalement g r
un apPe1 important de personnel
temporaire
par
utilisatio
financements des conventions
particulières.
Le Directeur de Recherches
Limamoulaye
Cissé

Les activités du progra
e ont concerné les volets:Agronomie,
Malherlbologie, Sélection,
ytopathologie.
Ont Qté conduits en con
saison $ THIAGO, des essais modes de
semis(semis B plat, sur b
sur terrasse) et doses de fumures
minérales.Ces essais ont
jet de définir les techniques de
culture en condition irrig
e permettant une bonne expression du
matériel végétal en expéri
ntation.Les résultats montrent que les
différents modes de
se
nt
des rendements équivalents,
s ' é l e v a n t e n
m o y e n n e B
k g / h a . O n a
cepndant
noté,
qu'arithmétiquement, le se
s à plat a donné 18 et 7 X de plus
respectivement par rapport
semis sur billon ou en terrasse.
Les essais doses de fumure
nérale conduits avec deux variétés (68
A x MLS;
GAI4 8201) et
s de 150, 225 et 300 kg/ha de
10.21.21 , au semis, et en
respectivement,
100, 150 et
2 0 0 kg/ha
n'ont
réponses
significativement
différentes aux dose
aucune différence variétale n'a
été mise en évidence.
En saison des pluies, les
conduits en condition irrigude,
dans la vallée du fleuve
Sénégal combinaient les facteurs:
Variété , mode et densit
de semis et
fumure minérale.
Des
résultats obtenus on tire:
* Si le planage est bi
maitrisé,
le semis à plat donne de
meilleurs rendements; dans
e cas contraire, le semis sur terrasse
est à pratiquer.
* Pour les variétés
la densité 60cm x 30cn donne les
rendements les plus élevés;
celles de taille moyenne B grande,
la densité 80cm x 80cm
adaptée.
Dans le bassin arachidie
trois types d'essais ont été menés:
Essais itinéraires
Variétaux et Association mil-niébé.
ESSAIS ITI~I~S IBCJINICIUKS
~
Les effets combinés d'un
réduction de la fumure minérale d'une
part,
et d'autre part,
en ligne, du démariage précoce à 3
plants/poquet et du
précoce ont été étudiés sur les
rendements de variétés
et améliorées(IBV 8004, pour le

Centre-Nord;
Souna 3 pour 1
Centre-sud).
Au Centre-sud, la variét
am&liorée a donne, quelque soit la
combinaison considérée, les meilleurs rendements.
Au Centre-Nord, du fait d s conditions climatiques, on n'a pas
observé de différence entre variété locale et améliorée cultivée
sous les combinaisons
i
testé s.
ESSAIS VANINTAUX
l
Ils ont été conduits en s ation et en milieu paysan dans la zone
de Louga afin de mieux cern r le comportement de chacune des deux
variét&s,

IBV 8004 et IB
8402;
celles-ci étant par ailleurs
comparees B la variété loca e cultivée par le paysan.
Les conditions climatiques
e cette zone , en 1991, ne permettent
pas d"apprécier de manikr
satisfaisante le comportement des
variétés;
i
ces essais seront reconduits en 1992.
ESSAIS ASSOCIATIONS I¶IL-NIBBI (
La variété Ndiambour a ét
cultivée en association avec IBV 8004
et Souna 3, à Bambey
avec IBV 8001 et Souna 3 à Noiro;
1 et de nombre de lignes intercalaires .,
résultats montrent:
z
* Bambey : IBV 8004, sem' B 1.5m x 0.6m avec 2 lignes
intercalaires de niébé donne le Coefficient b"Equivalence
en Surface(LER) le plu i élevé(1.18).
* Nioro : l'association
il et une ligne intercalaire de
nit5bé a donné les
rksultats, et pour Souna 3 et
pour la 8OOl;l
écartement pour le semis du mil
est l.OOm x .SOm.Les
de mil ont Qté, en moyenne
de 1400 kg/ha;
sont de 400 kg/ha.
Les enquêtes sur le strig
ont révélé cette année une trks faible
émergence de S. hermonthica et dans quelques rares cas des attaques
massives mais tardives zur

es céréales sans effet notable sur les
rendements.
i
Les résultats des essais
culturales pour lutter contre
le striga conduits B
1 et Ndimb Taba, dans le sud du bassin
arachidier, montrent
mil sur mil induit les plus
grandes émergences de
L'utilisation de l'herb'cide anti-germinatif,
SPIAI,
réduit
sensiblement l'émergence du striga entre les lignes; on a cependant
remarqué
que dans les
:
poq ets ou dans leur voisinage immédiat un

l
4
développement relativement
important du striga; ce qui semble
traduire une faible
du produit dans le sol et /ou une
faible rémanente.
L'évaluationdes
microparcelles, DITEB "amélioré"' et
bandes adjacentes montre
les deux premiers semblent plus
intéressants pour le
e pour la résistance du mil au mildiou.
En appui a la sélection
ont été criblées pour la
résistance au mildiou.'La
du matériel testé s'est révélé
résistant ou tolérant dans
conditions qui ont prévalu en 1991.
Un suivi de la dynamiqu
des épidémies de mildiou en milieu
paysan a été réalisé
les zones couvertes pour les essais
multilocaux du
les localités,
les variétés
cultivées et les
techniques suivis, on observe des
différences
du mildiou.
Sélection
Pour la zone irriguée,
ans la région du fleuve, en contre-
saison, la 23 DAE x 086 a
de taille naine, le
rendement le plus éleve,
même saison et pour
le mil de grande taille,
IBMV 8402 ont donné
les meilleurs
4524, 4444 et 4215
kg/ha.
Pendant la saison des plu es, en essai rendement initial, PV 443
x 58028, PV 379 x 086, PV 414 x 086, 68 A x 57 028, PV 414 x 57 028
et PV 263 x 57 028 ont été retenus sur la base des observations
agronomiques

e t d e s
perf rmances.En
essai avancé,
parmi
les
variét$s de grande taille, IBV 8001, ITW 8304 et GN 8735 ont été
les meilleures et pour les variétée naines, 68 A x EDS a donné le

rendement le plus élevé.
:
En zone pluviale, les e
is d'évaluation du matériel local ont
premis de retenir 12 entr
s;
ceux du matériel de Sélection( Fl,
F2, F3 2t F4) ont abouti
la sélection de plantes individuelles
pour 19 Fl, 60 F2, 191 F3
Les essais rendements ini
s à Bambey, Nioro et Louga ont
permis de retenir, pour ê
e reconduits en 1992, CMS 34 et ISMI
9101 pour Nioro; ISMI 9102
Bambey et GB 8735, ICTP 8203, SOSAP
588 et ICMV SD 87002 pour
.En essais rendements avancés, les
variétés ICMV IS 88 224, 1
305.et SOSAP C 88 ont été retenues
pour être réévaluées en
ey et à Nioro.

l

5
Par rapport à 1990 où des recherches
en si?lection étaient
les seules conduites, en 19 1 quatre opérations de recherches ont
été mises en oeuvre.
héliorai;ion variétale l
En sélection de
précoce pour la Zone Centre-Nord du
bassin arachidier,
suivantes ont été réalisées:
SirLBCTION C&MALO6IQDB POW L'O
ION DB LIGNtiBS
PWCOCBS
ABambey, dans des conditi ns de sécheresse très sévère, quelques
matériels se
sont
bien comportés:
lignees P3 d u
croisement CE 358, lignées
4 du croisement BF 88-2, lignées P5 du
croisement CE 323.
hI%NTION D'HYBRIDBS Ppb(3ocXS 1
Environ 70 nouveaux hybri es ont Qté produits en contre-saison
pour être évalués dans l.es
égions du Fleuve, Centre-Nord et
Centre-Sud.
e
Bat~-ceoss sup w LIGNltBS ~LIT& CE 145-66 FT CE 180-33
Il a pour objet l'améli ration de la qualité des grains et
l'obtention d'une lignée sa s couche brune.Le quatrikae et dernier
back-cross est en voie d'êt e fixé pour la CE 145-66.Par ailleurs,
pour :La lignée CE
196-7-
qui a une bonne
résistance $ la
sécheresse, un travail a ét' initié pour augmenter la grosseur du
grain.

i
EVALUATIONS V~I~~~LES BN STATIO&
Pour la zone Fleuve, en contre saison froide, les nouvelles
formules hybrides ont donné des rendements de 7 B 9 t/ha.En
saison des pluies 1991, la

ignée CE 151-262 et l'hybride 612A
x 73-208 confirment leurs performances et restent recommandées
à la vulgarisation.
Pour le centre-Nord, pour les lignées précoces, les meilleures
ont été CE 197-7-2 et Ce 316-14-l-l.Sur quatre années de tests,
CE 315-14-1-1 est supériieure de 106 % à CE 145-66 avec une

meilleure qualité du grain.Elle sera proposée pour les
multilocaux en milieu paysan en 1992.

Pour le Centre-Sud, pour
es moyens cycles, la F2-20 est la
plus productive avec 3t/ha.
ans les essais hybrides du &Seau

sorgho, quelques numéros de 10'0 jours se sont révélés
intéressants pour leur
ation B la zone et pour la qualité
de leur grain.
Dans le matériel en provena ce de 1'ICRISAT MEXICO, ont été

identifiés des numéros
pour leur productivité et
la qua:lité de leur grain.
Pour le Sud-Est,
la plus performante et la plus
réguli&re des lignées .
ESSAIS HULTILOCAUX E N IYILIW PAY$AN
Pour le Centre-Nord, les
ésultats de ces dernikres années
montrent la supkriorité de
E 180-33 par rapport B CE 145-66
pour le rendement en grain(
8 X), la précocité, la résistance
B la verse et la grosseur d grain.
Des essais conduits dans 1 Sud-Est, la P2-20 a donné le meilleur
rendement (2200kg/ha) et un
meilleure qualité des grains.
En collaboration avec le
ERBAC, pour la zone Casamance, des
essais, conduits dans les
épartements de Bignona et Ziguinchor,
les variétés améliorées d passent
nettement les locales;
les
meilleurs étant ICSV 1049, ialisor 84-l BF 80-7/7-1-l et F2-20.
Phytopathologie
Divers essais de criblage et d'évaluationdu matériel en cours de
sélection ont éth réalisés.
A Bambey, 5 variétés vulgarisées et/ou.en voie de l'être ont été
comparées avec un témoin sensible.L'évaluation de la résistance au
charbon allongé,

avec les critkres,
pourcentage de panicules
'infectées
par
rapport au total
d e s
panicules
observées et
pourcentage de perte de rendement, n'a révélé aucune différence
entre les variétés étudiées.

Pour la résistance aux moisissures, 34 entrées en provenance de
l'ICRISAT/MEXICO ont été comparées B la F2-20, en condition
d"infestation naturelle à Nioro.Deux entrées se sont montrées
résistants, huit moyennement résistantes.Enfin, une évaluation de

l'impact des moisissures sur le matériel en sélection a été faite
à Nioro,
sur du
matériel
se trouvant
à différents
stades de
sélection F2 à
F4.Dans l e s p o p u l a t i o n s F2,
celle
issue du
croisement F2-20 x 1323 a ei le meilleur comportement avec 80 X de
plantes résistantes.
Mdherbologie
Dans le cadre du
rgho SAFGRAD, un essai de comportement
v i s - à -vis de striga
avec
12 entrées a été
mis en
place en milieu paysan à N imb Taba(Sud du bassin arachidier) en

l

7
c o n d i t i o n d ' i n f e s t a t i o n n a t u
les
variétés, CS 54,
striga au mètre carré a eté
ailleurs
souterraine ou
malgrh le fort degrh
d'émergence
le striga n'a eu aucun
effet important sur les
Agronomie-phytotechie I
Les travaux ont eu pour 0
et l'étude des densités, la r&ponse à
différents niveaux d'int
on et au mode de prbparation du
sol pour les nouvelles var
tés issues de la sélection.
Des
neuf
d e n s i t é s d e
correspondant
B d i f f é r e n t s
écartements sur la ligne
les lignes testées en station à
Nioro, avec la PZ-20, les
.80x 0.4Om et 0.80 x 0.50 m
ont donné les rendements
evés.Ce type d'essai mis en
place en milieu paysan.à N
ne et 8'Médina Sabakh, du fait de la
faible pluviométrie qui a
it une forte mortalité des plantes,
n'a pas fourni de resultats
xploitables;ce travail sera reconduit
en 1992.
L'influence de diffé
s
modes de préparation du sol(sans
préparation, grattage sim
grattage croisé à 15 cm de profondeur)
a été &udiée sur la F
été observé ni sur le
peuplement après démariage
t la récolte ni sur le rendement en
grain.
Trois mode de semis
disque 8 trous et disque 16 trous
ontété comparés sur la
dement en grain, le disque
16 trous s'est révélé supé
ur B celui de 8 trous et équivalent au
semis manuel.
La réponse de FZ-20,
-66 et d'une variétale locale B 3
différents itinéraires ,t
es a été étudiée au Centre-Sud du
bassin arachidier dans le
e du PNVA.D'une façon générale, sous
itinéraires
intensifs,
améliorées
donnent
les
meilleurs renedements(plu
en condition traditionnelle ou
extensive,
les locales se
En condition de cultur
des essais mode de semis et
fertilisation ont été co
ye
pendant la saison des
pluies.Les effets des mod
de Semis( à plat,
sur billons et sur
terrasse) et fertilisation
9 combinaisons de NPK) ont été mesurés
sur différents paramètres
ermination, épiaison, maturité, poids
des grains, rendements,...
.Les principaux résultats ont été:
* le semis sur terrasse
u billons
a des effets plus importants
sur la germination et la production de matière que celui à
plat; le semis sur te

étant'par ailleurs légèrement
supérieur,
que celui sur billons.
* Pour la réponse de laICE-151-162 aux différrnts apports de

8
NPK, l'azote induit le
effets les plus importants sur les
rendements en grains;
;e qui confirme les résultats de
l'année dernière.
‘US
Mais pluvial
Les actions de recherches entreprises ont porté sur: l'étude des
densités de peuplement' de t'ormules d'engrais NPK, d'économie des
engrais

azotés
et sur der I
méthodes de régénération
des sols
dégradés. Les principaux ré 3ultats obtenus sont:
Rwmutczmi DE DENSIMS OPTIIDUES c
Conduites en station0 ioro) et en milieu paysan(Paoskoto'
Missirah et Keur Samba,Gl hbd 9 les principaux résultats sont
présentés au tableau 1.
En station

la densite op ;imale pour le rendement en grain est
celui obtenu'avec 0.6m x 0.: m
avec un démariage à un pied/poquet
et, ce, aussi bien pour la jynthétic C et Ealy Thai.
Enmilieu paysan, la densité optimale Observ&e varie en fonction de

la variété,
.6m x 0.3m(l pj ed/poquet) pour Synthétic C et .'i'5a x
.25m (1 pied/poquet) pour
arly Thai.
En station comme en milieu
aysan,
Synthktic C donne les rendements
les pl.us élevés.
Les rendements obtenus
les diffkrents Qquilibrestestés sont
présentés au tableau 2.Qn
*.Un effet positif de toutes les formules NPK;
*.A Nioro, comme à Paos oto,
l'azote est l'élément le plus
déterminant pour l'obtenti n de rendements élevés, vient
ensuite le phosphore et en in le potassium.

*.A Missirah, l'effet d
potassium est le plus important'
l'azote occupe la seconde
lace devant le phosphore.
Ces observations
en partie l'effet des
conditions
pédoclimatiques
du mais aux équilibres testés.
ECONOHIB DIS ENGBAIS AXOTW. 1
Celle-ci est recherchée
n évaluant différentes combinaisons de
doses de fumier et d'azate
inéral sous forme d'urée; les doses de
fumier varient de 2 à 8t/h i, celles en azote de 0 B 200 kg/ha.

retessynlheticetEarlyThaanstaiion
) et en mlku paysan(PAOSKOTO,MIssIRAH
“8
EcarterMlt
NIORO
'AOSKOTO
L
..
MISSIRAH
KEURS.GUM
-!EL
S.C E.T -
-
C E.T
SC ET
S.C E.T
80X50
3406c 2578b
28b1234b
3063ab2735a
1366clo84b
60X50
37!xk 3292ab
08b 1812ab 2958abmla
163lbclo4ob
80X30
4797ab3202ab
06b185w 3532ab3063a
1711bc1o54b
9OX2!5
4222tx37!iih
58ab1722ab
3277ab2875a
1wbc15o2ab
60X30
537!ia 4291a
54a1854ab
3771ab3167a
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70x25
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04b 2497a
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2018ab1248ab
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96 1881
3244 2966
1755 1282
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12.70 1270
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-
1
50 30 40
23502222
2
250 30 40
2700 3117
3
50 110 40
28063206
2817
4
250 110 40
4422 2889
5
50 30 180
2244 1722
6
250 30 180
2778 1922
7
50 110 180
3156 2978
8
250 110 180
37392956
9
0
70 110
1628 1381
10
ao 70 110
4033 3078
11
150
0 110
2533 1628
12
150 140 110
3806 3817
13
150 70 0
2744 2944
14
150
70 220
4261 3161
15
150
70 110
3311 2889
IV
108 32 54
22œ 1778
T
0 00
228 778
*:Fumurem
:200k@ha81&27+200kg,haufee
DFU'V/l991
PSK:l'aoskoto
MSH:Misshah

9
Pour les disponibilités en fumier de 2 B 4 t/ha, la meilleure
combinaison est 50 kg N

avec 2t de fumier l'apport
combiné donne des
800kh/ha de grains, ceux-ci passant a
1300kg/ha pour 4t/ha de
R&~~~ATI~N DE SOL DbGlUUM
Dans une rotation Arachidt '-Mais, un niébé fourrager, 58-109, est
cultivee en association avec le mais pour être enfoui soit en cours
de cycle(avant floraison) s Dit après la récolte du mais.
Seuls les rendements sont an glysés B l'heure actuelle; ils montrent
un meilleur effet de la c ombinaison Mais(Synthétic C) + Ni6bB

dérobé enfoui aprés récolte .Les effets sur les paramètres du sol
sont en cours de suivi.
Mais Irrigue
fbélioration variétale
Divers essais ont été ca nduits avec
le matériel local et/ou
d'introduction darn,le cadre < es activités des Réseaux de recherches
sur le mais(IITA, CIMMYT,SA PGRAD,... ) pour une évaluation de leur
comportement et de leur perl ormance.Des résultats obtenus, on peut
dire que les conditions de cultures mises en oeuvre en condition
irriguée n'ont pas permis

xux variétés expérimentées d'exprimer
leur
p o t e n t i a l i t é s d u : 'ait de
contraintes
m u l t i p l e s e t
variées:fortes variations t hermiques,
vents desséchants,
salure,
perméabilité soit trop faib Le(sols hollaldé) soit très élevée(so1
Jiéri), conditions réductri zes lors de la submersion.

Pour les vari&tés, on peut noter certaines présentant un intérêt
potentiel avec des rendemen- .s de 4 à 5 tonnes/ha :Capinopolis 8645
RE, Udaique(1) 8633, Cuyuta 8625,
Across 7728 RE et Sakha(1) 8534.
Pour les hybrides, avec d 3s rendements de 6 à 7 tonnes, se sont
révélés intéressants: 8705- 6,
8321-21,
8505-13,
8644-31, 8536-23
8534-7.
Pour les composites, un ir portant programme de croisement avec 9
populations a kté entrepris pour la création de composites adaptés
pour la moyenne vallée.
Entomologie
La plupart des essais in'tiés en 1990 et même en 1989 ont étg
reconduits en contre saison froide et en saison des pluies sur les
stations de Ndiol, Thiago Pt de Fanaye.

l
10

Les essais de suivi de dé âts de foreurs en saison froide et en
saison des pluies ont
CO firmé
l'existence d'une succession
d'apparition
d'apparitions S.calamistis
apparaît
t o u j o u r s e n
premier
et des d&gâts
son
constatés
15 B 20 jours après le
semis.Une deuxième génération a été observée après la floraison
avec toutefois une infestat on moins forte.

E.Saccharinaapparaît durant la floraison ou peude temps après;les
dkgâts sont Sèv&res et tous iles organes sont attaqués.

Les chenilles défoliatric s Spodoptera exigua et Hythimnaloreyi
8
ont occasionné des dégâts d rant les deux saisons de cultures.
Concernant les ravageurs
secondaires,
les CQtoines du genre
Pachnoda se sont manifestés
début de saison des pluies.En cours
de
saison,
par
suite
stockage
d ' é p i s d e
mais
sans
climatisation, des dégâts
importants de Sitophilus zeanais,
ravageur des stocks de céré
ont bté constatés.
Les essais comportement v riétal du mais vis-a-vis des foreurs a
été canduit sous pivot B la SOCAS.En ce qui concerne les attaques
sur tige et épis,
f
on a obse vd des différences variétales.
Agronoarie-phytotechnie 1
froide à la station
de THIAGC et en saison des
B FANAYE et TRIAGO.Ils ont porté
sur : des essais
structures de peuplement, modes
de semis,
irrigation,
rotation
tomate-maïs,
fertilisation minkrale et c mbinaison de NPK.
En essai densité de semis
onduiten contre-saison 90/91, avec un
hybride(IR 81) et une vari té(Earlg Thai), la densité de 62.500
plants/ha a donné le meill ur rendement(5.500 k@i/ha);Ce résultat
confirme celui obtenu
i
anter'eurement à Panaye.
La comparaison du semis
billons et B plat a été faite sur des
parcelles de 400 m2, en
le semis sur billons donne
les meilleurs rendements.
Six
niveaux d'apports
e NPK (NOPOKO, N90POK0,
N90P45K50,
N135P45K50, N90P70K75 et Nl 5P7OK75) ont été réalisés pour définir
une formule de fumure pour
e programme d'exp6rimentation et pour
les paysans se trouvant
le périmètre de Thiago en attendant
les
rksultats
des
initiés
depuis '1989.La
combinaison N135P45K50 a do néeUn reni&ent de 4.500kg/ha, niveau
satisfaisant pour la
utilisée(Earlg Thai).
En matière
besoins en eau divers
travaux
exploratoires ont été
:Irrigation goutte-à-goutte, par
aspersion et avec canon arr

11
L'irrigation par aspersion 1 se beaucoup de problkme, notamment, en
contre-saison 8 cause du v nt;
le goutte-a-goutte est fiable et
facile B g&rer et le canon yroseur donne de bons résultats et des
rendements de l'ordre de 60( lkg/ha ont étQ obtenus avec des apports
d'eau de 700mm.

En 1991, les activites dr; programme ont été essentiellement
menées dans le cadre de diffl
-entes conventions particulières(IITA,
CORAF) et de la
recher
he
d'accompagnement
ISRA-DERBAC.Les
différentes opérations de ri :herches ont réalisé et suivi ensemble
les travaux dont les princi aux résultats sont:
Pour la riziculture de naI: e et d'eau douce faiblement submergde,
les
rendements des varié, SS testées avec
suivi
entomologie,
malherbologie et phytopatho >gie sont donnés au tableau 3.D'un site
à un autre on oberve une gr nde variabilité
liée probablement au
niveau de fertilité des : Ils,
aux nuisibles et aux modes de
gestions des essais.Dans 14 L conditions difficiles de Oulampane,
par rapport au témoin local, les variétés TOX 728-1, TOX 1010-21 et
TOX 1012-12 ont donné, respi

:tivement,
des surplus de rendement de
69, 12 et 7 % pour le riz de nappe.En condition de riziculture
faiblement submergge où DJ
.2.519 et 684 D ont été choisis comme
témoins, 5 nouvelles nouvel :s variétés ont, de mani&re constante,
donné des rendements égaux ( i supérieurs aux témoins vulgaris&.Il

s'agit de : TOX 728.1, C 1 22.28, EAU 1661, ITA 123
et S 499B-
28.Si c e s variétgs confir ent leur performance, le nombre de
variétés
disponibles
Pol .
ce
t y p e d e
riziculture
sera
significativement accrû.
Pour la riziculture subme
gée d'eau douce, les essais variétaux
conduits ont montre le très bon comportement de Br.153.28.10.1.3,
Br 51.319.9, BW 248.1 et BW $48.1 avec des rendemennts allant de 3
8 4 t/ha.

Pour les zones salées dee essais démonstration ont été conduits
en 3 localités, avec 5 v ciétés cultivées sous trois
niveaux
d'apport
d'engrais
minérr
.x:0.
50 et
100 X de la
fumure
préconisée.La
réponse de:
variétés
a m é l i o r é e s a
été
très
importante, pour la locale
aux doses de 100 % on note beaucoup de
verse et d'attaque de pyric lariose.
Les chercheurs du
ont conduit dans le cadre de la
diversification des
la convention ISRA-DERBAC, des
essais variétaux et
techniques sur mais et niébé.Les
résultats sont présentés
le rapport de cette convention
intitulé " Recherches
sur le Riz, le Mais et le Niébé
en Basse Casamance,
(S.Sall, 1991)".

TAEkEAU3:fbWment devarietesde
eIlzonedenappeetdansles~
d'eau douce faIt>lement submergées (V.D
ennedf34localiteseflBassecasamance.
: vailws
@!!?!! de .nappe)
üi%13(lRAT26!5)
IDSA27(lRAT366)
2967
NIAT147
2961
MAT314
3337
ITA 120
ITA '130
1896
ITA 132
3319
2240
ITA 143
3213
2271
TGR 78
TGR 94
TOXlOlO-2-I-512-4
6146
TOXlOll4A2
2712
TOXlOlPl2-12-26
2417
TOXl739-101-42
2156
'WABIS 675
DJl2-519
4013
2417
DJP64-12-3%1-l
2231
kl P64-12-2-l
rox72&1
IRAT233
-
IRPv~l991
=

En Amélioration variétale, du fait de l'absence du sélectionneur
pour raison de formation 10 gue durée, les travaux ont porté
essentiellement sur le reno vellement de la collection des niébés
hatifs et tardifs.Les essais préliminaires et avancés ont été
ï
également suivis par le phy otechnicien.
Agronolgie-phytotechnie (
Dans 6 villages des
de Saint-Louis, Louga, Thies et
Diourbel, cinq essais
aux ont éte installés par village avec
504 et Ndiambour.Les pluviom&ries
varié de 530 ( Thilmakha) B 200 mm
ont varié de 215 à 827 Kg/ha.Ces
niveaux de rendements ne
pas le gradient pluviométrique
des sites expérimentaux.La
ariabilité de certains facteurs, date
entretien des cultures, etc...
sont probablement à
cette grande dispersion des
rendements.
Dans le
cadre des essa's
ISRA-PNVA des essais
sur grande
parcelle(500m2) ont ét& mi
en place en- milieu paysan dans les
régions de Louga,
Thies
et Diourbel, avec dans chaque région 3
points d'essai.Les variétés mises en comparaison sont : 13-275, IS-
283, B 89-504 et Bambey 21. i
Dans la r6gion de Louga,
es variétés les plus pr&coces, Bambey
21 et B 89-504 ont donné
les
rendements les plus élevés avec
respectivement 720 et 860 kg/ha .On note par ailleurs le bon niveau
de rendements des varietés bans la région de Thies.
Les essais variétaux CO duits en milieu paysan dans la zone
Centre-Nord et Nord, avec
es variétés 58-57, Bambey 21, IS-275,
IS-283 et B 89-504 et, dan
la zone Sud(en Casamance), avec les
variétés Mougne, Ndiambour
IS-275,
IS-283 et B 89-504 dans le
cadre général de l'expérimen a1 variétalmultilocal, présentent une
trop forte variabilité ( CV de 25 à 40 X) pour être interprétés.Ils

i
seront reconduits en 1992. 1
A Thilmakha et NDATT
des essais association varihtales
niébé-niébé(une
une précoce)installés en
milieu
paysan
une
grande
variabilitk
spatiale rendant les
variétales peu fiables.
Pour l'association
huit variétés
d e niébd(58-57,
Mougne, IS-275, Baye
3236, 58-111 et Ndout) ont été
testées avec deux de mil,
et IBV 8004.11 semble se dégager,
malgré la très grande varia
rendements, que 1'IBV 8004 soit

plus approprihe pour une ass ciation dans les conditions de culture
d e Bambey.Pour c e t t e

n i é b é s B c y c l e e t p o r t
intermédiaires
des associations plus
efficientes.Ces
indication
permettront de
reprendre,
en le
r6ajustant,
cet essai en 19
Phytopathologie
Dans le cadre de l'appui
la sélection, toutes les populations
issues des croisements, & pa tir de la genération P2, sont criblées
pour la résistence aux viru

et au chancre bact6rien.
Les
l i g n é e s d e
sélecti n
a v a n c é e s e t
des
Vari&és
d&!jà
vulgarisées sont également évaluées pour identifier le matériel
résistant/sensible à de nouv aux isolats des principaux pathogènes.
En outre une étude épidém'ologique du chancre bactérien a été
initiée et des essais de CO trôle du " Ashy Stern Blight" et de le
chenille poilue mis en plat .
Les principaux résultats

i
ob enus sont:
%B!EENING POUR LA RMISTANCI! Am(i VIRUS BT AU CHANCRE BACT~IIQ?.
Des populations de g
P2, P3, P4 de divers croisements
ont été semées en contre-
et en saison des pluies B raison
d'une graine par poquet.La
nce entre les poquets dans la ligne
est de .75cm et celle entr
es lignes également de .75cm.
Au stade feuilles unifol
les plants ont été inoculées par des
virus et par le chancre
rien au stade premier noeud.
Ce criblage précoce a pe
s une réduction considérable de la
quantité de matériel B
pour les générations suivantes.
Les inoculations en con
onavec les virus n'ont pas provoqué
un bon
développement
maladie.Aussi
la totalité des pieds
retenus en contre-saisan 1
nt été sur la base de leur résistance
au chancre bactérien.
h0!ORTEBBNT DU I¶ATbpTIKL Dl! St
CTION VIS-À-VIS DE DIFBtEKNTS
ISOLATS DB VIRUS.
Ce test consiste en une évaluation de routine du matériel de
sélection pour identifier 1
matériel résistant/sensible B divers
nouveaux isolats des
prin ipaux virus et des virus de moindre
importance.
F
Cinquante quatre(54) isol ts de virus échantillonnés des zones de
Kolda, Tamba, Mbacké, Kébém r, Louga et Thiès ont été confrontés B
Mougne,

Ndiambour,
Bambey 21,
IS86-275,
IS86-283 e t 58-57.Les
plants ont été inoculés au
tade feuilles unifoliées et incubés en
abrigrillagé.L'incidence
e
la sévérité des symtômes au 78me et 14
ème jour aprks inoculation.
Exceptée B21, les variét's vulgarisées ont été
sensibles à la
quasi-totalité des 54
i
pré1 vements.Au total 10 prélèvements ont

14
provoqu& des symtômes scévèr
s chez la 1586-275, 9 chez la IS86-283
et 6 chez toutes les deux.
58-57 est sensible aux dj 'férents isolements, tandis que Mougne
et Ndiambour sont infectée
respectivement par 67 X et 47 X des
isolements.Aucun isolat
n'z provoqué de symptômes chez B21.
Bien que parmi les 54 isc ats il peut exister des virus qui ont
BtQ échantillonnés plusieur
fois(séparémentou encombinaison avec
d'autres), il n'en demeur
pas moins
révélateurs les risques
d'épiphytie qui peuvent PI #venir
de l'utilisation des variétés
actuellement disponibles.
Certains
isolements n' nt
pas
p r o v o q u é d e
s y m p t ô m e s e n
serre(suite à une inoculatic L mécanique) chez les variétés testées.
Probablement, c'est la mosa que dorée du niébé qui est responsable

de ce fait,
cette hypothè 5 est corroborée par le jaunissement
intense des plants malades, La déformation et le claquage de leurs
feuilles.Ces symtômes obsei .és au champ sont typiques du " golden

mosaique virus" du niébé.
Ces résultats montrent ql : la sélection de varietés Irésistantes
aux
virus
ne peut se fa re de façon empirique, en ignorant
l'identité et les caractér stiques des virus contre lesquels on
sélectionne.Ilestnécessai
3 d'identifier les virus, d'inventorier
les gknes de virulence prés nts dans la population pathogene et en
suivre l'évolution.
EPIDJMIOIDCII~
w CEANCRB BACTZPI
1.
Les observations faites el
1988(infestation s&ére et gbnéralisée
du chancre bactérien) en fi
de cycle et celles relevées en 1990 en
début de cycle ont montré l'intérêt de rechercher les facteurs
relatifs à la courbe annu Lie de contamination définissant des

périodes probables de forte
et de faible pression d'inoculum.
Deux aspects ont été con: .dérés : le développement épidémique à
partir de jeunes plantule:
inoculées et la qualité des graines
produites par les pieds mal tdes.
L'étude a été réalisée ay
champ avec comme variété test la B21,
avec des traitements cons'stant en 1, 2, 3, et 4 X de plants
contaminés

par
inoculati 4 n au stade
feuilles
unifoliées.Les
observations ont porté sur /l'incidence et la gravité de la maladie
et le taux de transmission du chancre bacterien par les graines.
Les résultats obtenus sont présentés au tableau 4.
Le chancre bactérien a progressé dans toutes les parcelles mais
o n n ' a
pas
o b s e r v é d e
différence
significative
entre
les
traitements sur l'incident
ou sur le rendemant.La catégorisation
des différents niveauxd'atL aques enR (résistant), MR (moyennement
résistant),
MS(moyennement1 sensible) et S(sensible) a permis de
révéler que pour la catégo ie sensible, on a 7 gousses par plante
1
contre 16 pour les MR et RI.

TABlEAU4:- 4
surladih
R
16a
tm
16a
MS
12ab
S
7b
5.5 b

l
15

En tenant compte, d'une pa t, du caractkre explosif de la maladie
et de sa vitesse de propagat'on, d'autre part, il est possible que
les contaminations soient
aites avant l'apparition de symtômes
visibles chez les plants des 1foyers primaires.Sicette hypothèse se
confirme, le repkrage
la destruction des foyers primaires
aussi précoces soient-ils
seraient pas un moyen efficace de
lutte contre le
h.JlTB CEIt¶IQUB CONTEB LA CHIMIE POILUB DU IiIbBb.
avec le Harshal 25 ST pour le
insectes suceurs du niébé ont ét& B
cette annbe avec ce produit pour la
lutte contre la chenille
principale contrainte B la
production du niébé au Sénég
pucerons.Les travaux ont Qtk
menés en 5 localités,
Sine Dieng, Thilmakha et Sagata
test.Les semences ont été traitées
au Marshal 25
lkg/lOOkg de semences, 0.5
semences.Le nombre de plantes
les plantes et la population
et pucerons) ont 6th mesur&.
Les attaques de amsacta o t été cette année variables d'une zone
à une autre, faibles B
et B Sakal, nulles B Sagata, Thilmakha
et à Sine Dieng; ceci n'a d nc pas permis d'apprécier l'efficaeith
du Marshal contre amsacta.
Les résultats
B Louga, en ce qui concerne
l'effet du Marshal sur
semblent montrer que le
traitement
très éfficace.
Les différentes actions d
recherches men6es dans ce programme se
sont poursuivies
en Amélioration variétale
(sélection générale et s&le tion pour l'adaptation Bla sécheresse)
physiologie,
t e c h n o l o g i e ( a r a c h i d e d e
bouche,
mycotoxines) et en
le cadre des recherches sur
l'arachide
d e phytotechnie(densité d e
peuplement,
m o d e e t
d a t e s d e
s e m i s ) e t
d'agrophysiologie
réciation de critères pour le pilotage
de l'irrigation se sont
nsifiés avec la collaboration de la CSS
et de groupements
et dans ses environs.
E n
plus de la
t r a v a u x d e
base,
des
expérimentations plus
milieu paysan ont été réalisées
pour l'évaluation
(GC-8-35 et FLEUR 11).

16
hélioration variétale
Les travaux pour
l
l'obten ion de variétés tri% prkoces(80-85
jours) pour la région Nord, adaptées B la sécheresse
en cours de
cycle pour le Centre-Nord, d e confiserie pour des marchés plus
rénumérateurs que celui de
'huilerie, résistantes a Aspergillus
flavus# B la cercosporiose e la sélection de nouvelles variktés de
bouche ont donné les princi aux résultats suivants:
* La GC-8-35 a confirmé
es performances par rapport à la 55-
437 tant en station qu en milieu paysan; son inscription au
catalogue des variBtés pour la région de Louga sera demandée;
* La Fleur 11, Spanish d
90 jours, a graines plus grosses et
au rendemant en
i
gousse,plus élevé que celui de la 55-437
(tableau ci-dessous) s ra proposée comme Vari&é pour les
rQgions de Thies et de Diourbel;
* 80 lignées en provenan e de 1'ICRISAT ont été testées pour
évaluer leur résistant
Q la cercosporiose; certaines
semblent intéressantes avec une meilleure productivité que la
28-206;
l
une resélection B l'intérieur de
79-79< 53-68 x 59-127>
fourni une bonne lignée(N0.912),
présentant une
tion par rapport à 73-33 de 46% pour
les fanes et de 9% pou
les gousses.Cette lignée sera, en
1992, en expérimentati n multilocale en milieu paysan;
* Pour les variétés de
des lignées aussi productives
100 graines plus élevé et un
en graines semences amélioré(35X
contre 27% pour la GH
ont identifiées.
I 55-437(r)
1030
Fleur 11
970
I 55-437(**)
635
Pleur Il
430
- Rendements et poids dc 100 graines de 55-437 et Fleur 11
*: : essais statistique s en milieu paysan
** : essais grandes pr rcelles en milieu paysan.
Physiologie

Les travaux de laboratoire
aux champs ont permis de développer
des applications pour d'autr s disciplines(sélection, agronomie et
bioclimatologie).
Pour les études d'adapt tion
à la sécheresse, un nouveau
dispositif en rhizotron a été mis au point afin de soumettre
diff6rentes z o n e s
racinai es
B des conditions d'alimentation
hydrique variées.
:
En matière de modélisati n de la sécheresse agronomique et du
développement de l'arachide
les travaux ont permis de mettre au
point un modèle dénommé ARAB Y.Les résultats d'études agronomiques
conduites en 1991 sur les Y riétés Pleur 11, GC 8-35, 73-30
et GH 119-20
en station
et
en milieu paysan ont permis de
compléter la validation du modèle qui sera
présenté au mois de
juin 1992 8 l'ensemble des irogrammes de L'ISBA.
Sur les autres
notamment le
niébé,
le poids
d'angole et
des travaux sur la
réponse de
de sécheresse
permet,tront de donner
informations et des paramirtres aux
sélectionneurs dans le cadr
de la recherche de variétés adaptées
à la s6cheresse.
Pour l'arachide irriguée, en collaboration avec la phytotechnie,
un indice de stress a été
pour l'alerte
B l'irrigation
permettant ainsi d'avoir
conduite de l'irrigation
pour l*arachide dans les con
de la vallée du Fleuve Sénégal.
Enfin,
de nombreux
cher heurs des SNRA et des étudiants de
l'Université de Dakar ant s journé au niveau du laboratoire
pour
y conduire des travaux
s r
l'adaptation B la sécheresse sur
plusieurs cultures(Mi1,
E
sor ho, mais, manioc, riz,etc...).
Erntodogie
Les principaux résultats (obtenus en 1991 sont :
* Protection à la levée
deux associations,
thirare-bénomyl-
carbofuran et
ont don& des
résultats supérieurs a
actuellement utilisé;
* Pour la lutte contre les termites, le traitement bas-volume
effectué en milieu p a y an sur de grandes parcelles a confirmé
la bonne protection as 1urée par le chlorpyriphos-éthyl contre
les attaques de termit(es sur le pivot.Ce traitement a induit
une augmentation du p ids de gousses par pied de 13 X; son
effet protecteur semble cependant relativement court;

4
* Pour la lutte contre les maladies foliaires et notamment

l
18

contre la cercosporiose,
une pulvérisation bas-volume
comparable B celle de la
avec le bas volume ont 6th de 8%
pour les gousses et
pour les fanes.
* Un suivi dans 4 village s du Sud du bassin arachidier a @té
réalisé en collaboration avec le PNVA pour une amblioration
de la qualit. des seme ces d'arachide choisies et conservées

par les paysans.
Phytotechnie
En culture pluviale, les
ravaux menils en fertilisation, sur la
qualité semencière des
se ences paysannes, sur l'influence de
l'&tat du materie agrico e
et de la date de semis sur les
rendements et l'appréciatio
des caractéristiques de la GH 119-20
cultivée en milieu paysan d ns le cadre de la NOVASEN ont permis de
dggager
i
les conclusions ci- prks résumées.
En condition de forte sé heresse
d
et de sol nouvellement mis en
culture, on n'observe pas e
milieu paysan de réponse B l'engrais
minéral.
L'apport de P205,
sous
de TSP, B raison de 50 kg/ha de TSP
peut induire
suivant les
es des accroissements de rendements de
25 à 30 X.
Un suivi de stocks de se ences paysannes initié en 1990 dans 3
villages du Sine-Saloum
ntre,
par comparaison de la valeur
semencière
de ces
semence
s
a v e c
celles du dernier niveau de
multiplication du service zfemencier, la nécessité de renouveller
ces semences paysannes.
l
Les retards de semis ind its par l'irrégularité des pluies, à
l'indisponibilté de semoir
à temps voulu ou de force de traction
P
entrainent des baisses de r ndements pouvant atteidre 50 X pour un
retard de semis de 15

F
jou s.Le reserrement des lignes de semis
permet d'atténuer la baiss
de rendement.
Les
observations
sur
a
GI-I 119-20
vulgarie6e
sans
être
renouvellée depuis 10 ans m ntrent que ce matériel utilisé par les
1
paysans ne correspondent pl s aux normes de la variété. Il est donc
P
impérieux de le renouvelle,.
En culture irriguée, dan& la région du fleuve, en contre-saison
séche chaude, des travaux de suivides maladies et des dépradateurs
ont

été
mends;
les ob$ervations faites et les niveaux de
rendements obtenus, 4t/ha be gousses et 5t/ha de fanes, montrent

I
19

que la présence d'acariens
de pucerons et de thrips n'ont pas eu
de répercussion pouvant néce
des traitements phytosanitaires.
Aprés une culture de tomat
bien fertilisée, on n'a pas mis en
évidence de réponse de
aux diffdrentes doses de NPK
appliquées et, ce,
de Gt/ha de fanes et 5t/ha
de gousses.
On a observé par ailleurs u
allongement significatif des cycles
des variétés
jours en saison des pluies
dans le bassin
115 jours en contre-saison
seche.
En S;aison des pluies 199 , le suivi phytosanitaire révela une
forte apparition de la roui le bien que celle-ci n'a induit aucun
effet mesurable sur les re dements; ceux-ci sont nettement plus
faibles comparativement $ ce
de la contre-saison sèche et sont en
moyenne de 3.5t/ha de fanes et 1.8 t/ha de gousses.
Les différents écartements testgs sur la ligne{ de 25 B 5cm) et
entre les lignes ( de 80 B 40cm ) n'ont eu aucun effet sur les
rendements.Par contre un ef et date de semis très important a été
observcé avec les résultats i
uivants:
Semis du 24/7/91: 5.5t/h
de fanes et 1.3 t/ha de gousses.
Semis du 28/8/91: 2.3t/h
de fanes et .8 t/ha de gousses.
Les essais variétaux arac ide de bouche menés sous pivomatic B la
ire chez des paysans organisés en GIE
de rendement entre la GH 119-20,
témoin utilise,
variétés testées en condition de
culture sous
milieu paysan, par contre, les
varit!Ztés UP
et VS 6 ont donné des rendements
(3t/ha) supérieurs.8 celui
la GH 119-20(1.6t/ha)
hdioration variétale l
Les travaux menés en stat'on et en milieu paysan ont abouti aux
conclusions suivantes:
:
* IRMA 772, par rapport
IRMA 1243, a un rendement kgrenage
supérieur d'un point;
fibre a une tenacité, une finesse et
une maturité
* GL7 (cotonnier glandle s) a une production médiocre,
nécessite une
B
protect'on renforcée de la graine et de la
plantule.Son rendement 7 fibre est supérieur de 4 points a
celui de IRMA 1243; sa fibre est de longueur moyenne,
uniforme et tenace;

* les variélAs
6437, 6438, 6440, 6441 et
'
6444 sont
sup6rieure de
sont dotkes
d'un fort rendement à
'égrenage.L'aire potentielle de
fait de leur
précocité et de
Les r&sultats des essais d'apports combinés de fumier et de
fumure minérale montrent la nécessité de compléter les doses de 2
et 4 tonnes/hectare de fumi r par de l'engrais minhral pour une
efficacité, sur les rendeme ts, équivalente à celle de la fumure
vulgarisée.
:
Les troisidmes arrière-ef
Matam sont nuls pour le
; pour le phosphate de Matam, une
réponse significative a
L'étude
comparative de
formules d'engrais,
8.18.27.5.1,
de l'azote de + 139 et + 234 kg/ha
respectivement pour ces deu
La comparaison de la 8.18 27.5.1 et de la 14.23.14.6.1 dans les
de Kahone) montre un effet
ont montré;
* Une efficacité insuffisante de FOCUS ULTRA;
* Une efficacith suffisa
de FLURONE P jusqu'à 45 jours aprks
traitement, aux doses
e 4 et 6 l/ha;
* Une phytotoxicité du F UMERON P.D, plus élevée que celle de
COTODON MIX.
Le FLURONE P est proposé en prévulgarisation pour 1992.
Entomologie
L'évaluation de
du parasitisme a montré des pertes
de production dûes aux
de 67 X contre 60 X en 1990.
L'expérimentation pour confirmation de plusieurs associations de
matières
actives a confirmé l'efficacité de celles ci-dessous
données et
qui >
par
illeurs
sont
proposées
pour la
a
prévulgarisation en 1992:

* SHERPA + Diméthoate
30 + 300 g m.a/ha
* SHERPA + Triazophos + D:-méthoate
30 + 150 + 240
* Cyperméthrine + Dim&hol.te
30 + 300
* Cypernéthrine + Chlorpyriphos Ethyl
30 + 400
* RIPCORD + Diméthoate
30 + 300
* FASTAC + Diméthoate
18 + 300
* BESTOX + Monocrotophos
15 + 200
* EARATE + Diaéthoate
15 + 300
* DANITOL + Diméthoate
100 + 300
* DECIS + Chlorpyriphos M?thyl
10 + 300
* TRACEER + Diaéthoate
12 + 300
* TRACEER + Triazophos
12 + 250
De nouvelles association
de matières actives ont Qté test&s
p o u r l a
première
année
avec
comme
tkzoin
Alphacyperméthrine +
18 + 300, ce sont: Cyfluthrine +
Diméthoate 18 + 300, F
+ C a r b o s u l f a n 1 8 + 300/350 e t
Deltamdthrine + Thiodicarbe 6.25 + 200 ( IS 024A).A l'exception de
IS 024A, les autres

sont supérieures au tbmoin.
Pour la deuxikme ann6e CO sécutive, l'étude des effets du PIX B
deux doses (1 et 1.5 l/ha) appliquées en deux fractions confirme
les effets premièrement ob ervés:
réduction significative de la
taille des plants trait&;
as d'amélioration significative de la
c a p s u l a t i o n o u d u
ren ement
coton-graine.Les
conditions
pluviométriques trks variab es et aléatoires seraient la cause de
ces resultats;
le PIX pour ait éventuellement être utilisé pour
avoir un meilleur recouvrem i
nt des traitements phytosanitaires.
Colkction de culture (
L'évaluation de la
ion intialement prévue pour 1991 a été
reportée
;elle sera
faite en 1992.L'ensemble des
s o u c h e s d e
rhizobium
sont
c a t a l o g u é e s e t
des
recommandations
utilisation
sur
des
légumineuses
spécifiées sont faites.
Fixation biologique de 1 ‘azote
Plusieurs essais sur
et 73-33), niébé et Acacia
(albida et
niébé et Acacias,
les
données de N15
au laboratoire. :;
Sur arachide, les principau
_'
* A Bambey, la réponse àil'engrais est lmeilleure que celle que
donne l'innoculation a ec MAO 318 ou RCH;
V
*

l
22
* A Nioro,
avec la RCB,
a réponse à l'innoculation est
meilleure
a
comparstivem nt à celle obtenue avec l'engrais;
* A Mbakhane, associée av c RCB apportée en liquide, l'arachide
-'a une rQponse supérieur e à celle qu'elle donne avec l'engrais.
Fornation et stage
En plus de la poursuite de la préparation de thèse de doctorat de
Mr.B.NDAO, le programme a ac euilli une étudiante de 1'ENCR pour un
mémoire de fin d'études.
Aussf bien pour la régi. n des Niayes que pour la région du
Pleuve,, les chercheurs ont c nsacré l'essentiel de leurs activités
à 1'Glaboration de leurs mk oires de confirmation.
Les activitk de recherches, en 1992, ont été donc la poursuite des

observations,
mesures
et a plication des techniques culturales
testées.
i
Ainsi dans la région des Riayes ont été poursuivis :
- les études de
d'hybrides de cocotiers avec des
mesures des rythmes de
de la période de floraison et
l'identification des
princi
ravageurs;
- sur goyavier, l'essai
is en place en 1990 a fait l'objet de
mesures pour apprécier
l'adaptabilité des variétés mises en
comparaison aux conditions de la zone;
- la multiplication et la diffusion de plants fruitiers (plus de
10.000 agrumes,
200 mangui rs
et cocotiers, environ 2500 divers
fruitiers).
4
Dans la région du fleuve,
d'Essai de Sor et à Ndiol e
- lYentretien du verger
e manguiers de Sor, la plus importante
collection au Sénégal.;
- la multiplication de pb rte-greffe de manguiers et d'agrumes;
- la multiplication de
ivers fruitiers(papayers, cocotiers,
citronniers,
corossoliers,
, . . . );
- le suivi des essais
is en place en 1989 et 1990 : essai
variétal sur agrumes; essai$ dates de plantations sur bananiers et
étude du comportement de variétés d'ananas.

I
23

Neuf espèces maraîchères
nt été particulikrement ciblées dans
les actions de recherches :
Oignon, Tomate, Piment, Jaxatu,
Pomme de terre, Manioc,
Sélection
TOHA,~I INDUSl'E1BI.I.B.
Un essai comparatif pour
sélection de matériel adapté A la
transformation industrielle
au CDH.Ontété comparées
9 lignées d'origine
6 variétés utilisées par les
industries et la varihté Ro
ISRA-INRA).On a observé
un bon niveau de
traditionnellement
utilisées par les
de fruits plus gros
et de calibres
GORIGA (INRA-MONFAVET).
Pour
été comparkes avec
des critères
grosseur du fruit, la
fermeté,
la productivité >
la précocité et la résistance aux
maladies.Le calibre moyen
es fruits observ& a dépassé la norme
fixée(54g contre 47g).Le t ux de nouaison est en général faible et
le nombre de fruits par ple .te très variable.Les lignées de 1'AVRDC
sont globalement plus proc ctives que celles de 1'INRA.
O I G N O N ET GCIHBO
Sur oignon, une évaluati n des performances de lignées issues du
croisementvaakaar x Viole- de Galmi a été faite.Les lignées F4 ont
un taux de floraison de 6i X.
Les bulbes mères d'une
opulation Pl (F4) obtenues en 1989,
plantées ont donné la popu ation P2 (f5) avec un taux de floraison
moyen de 78 % et une prodt tion grainière moyenne de 242 g.
La sélection massale in- la-Yaakaar pour l'absense de besoin en
froid s'est poursuivie.81
à 95 x
des plantes
sélectionnées
fleurissent sans vernalise ion.
Pour l'adaptation à la
saison fraîche du Gombo, 194 variétés
d'origine diverse ont éti
évaluées.Onze accessions ont été
retenues sur la base de 1 lr développement végétatif;ce matériel
sera dévalué de nouveau en
992.
PLANTBS A RACINBS ET TUFIBBCLTLBS
MiNIOC
Onze(l1) variétés ont él évaluées dans 7 zones écologiques de
pluviométrie Variable(400
à 700 mmm).Les meilleures variétés

l
24

retenues sont : Kombo 2 et Cololi 1 (variétés locales), 30555 et
30572(variétés élites de 1'IITA).

DOUZ~(~~) clones ont
retenues du progamme
de sélection
clonale initié en 1986
de leur rendement et de leur
résistance à la mosaique
Plusieurs études
ont été conduites pour la
recherche de critères
B la sécheresse(r&sistance
protoplasmique,
après un choit thermique ou
osmotique.Des investigation
plus importantes vont être entreprises
concernant
les
tolérance et
d ' a d a p t i o n à l a
sécheresse.
Trois(S) clones sont actuellement sklectionnés pour l'adaptation
à la chaleur : AVRDC-1287-19, clone avancé du CIP, Atlantic x Lt'7
(20)s
sélectionnés
à partir de 740 génotypes. Leur plantation
pouvant se
faire du 15 octobre au 15 avril, ceci permet un
étalement de la production.
La technique de produc,tior de plants à partir de TPS a donné les
meilleurs résultats en culture de saison(températures fraîches et
jours courts).
Les premiers résultats de la multiplication rapide B partir de
bourgeons, observés avec la technique de multiplication à partir de
bourgeons sont encourageants.Les tests faits sur AVRDC-1287-19 et
Atlantic x lt7 (18) donnent des taux de multiplication de 15 B 25
plantes par tubercules.

Les essais
conduits en
ont confirmé
les périodes de
septembre à novembre et de
à juin comme étant les meilleures
périodes de plantation,
rendements les plus élevés pour
les cycles de 90 à 120
en condition irriguée.
Pour la sélection de
rendements, douze variétés
sont identifiées;elles ont
potentiels de rendement de 25 à 35
t/ha.Quatre nouvelles
1'IITA ont été évaluées en
1991; la variété 11
qualités organoleptiques et
est précoce.
Pbytotechie
Au CDH, les travaux de r~echerches ont porté sur les rotations
culturales,
l a g e s t i o n d e
l'amendement
organique
et de la
fertilisation minérale-on aimis en évidence un effet de la matière
organique sur les rendement+, plus de 15 à 40 X d'augmentation.Des

l
25

observations et suivis
itinéraires techniques de la culture
de tomate, celle de
et de l'ail ont été réalisés.Pour
l'échalote,
deux cultures
euvent être faites,
janvier-avril et
juillet-octobre.
A Saint-Louis, les travau
ont concerné la tomate destinée à la
transformation industrielle et l'oignon pour le marché de frais
dans la zone du Gandiolais. x
La comparaison de
été observée entre les épandages
faits en fumure de fond, en
sur tomate.
Le suivi des pratiques
des paysans a permis de mettre
en évidence un certain
:
* une diminution du cali re des bulbes et du rendement dûes à
la présence de champig non.s du sol;
* une distribution non a éatoire de la maladie des racines
roses qui s'exprime pl s pendant la saison chaude;
t
* un effet des densités de peuplement sur le calibre des
bulbes, les rendements et sur la sensibilté aux champignons.
Entomologie
Des
é t u d e s biom6triques
et enzymologiques ont montré des
différences au niveau de di ers biotopes de liriomiza trifolii.Un
suivi de l'évolution
des populations adultes a
permis de montrer que les
toute l'année avec des
pics entre décembre et mar
l'efficacité de la

De nouvelles espèces de
régions de Dakar, Thiès et
aint-louis.
Avec les dégâts importa ts
dûs à la teigne de la pomme de
terre(jusqu'à 80 X de ,pert s), une unité d'élevage, le screening
d'insecticides chimiques et végétaux et le suivide l'évolution des
popula.tions au moyen de ph romones sexuelles ont été initiés.Des

résultats intéressants ont
r5té
obtenus avec les insecticides de
synthkse et 1'AZADIRACHTIN
.
f
M$cologie-né~atologie (
Plusieurs essais ayant p ur objet le contrôle des nématodes ont
été mis en place incluant %es traitements chimiques, des plantes

pièges et des plantes B effe
nématicides.Les traitements Ngmacur,
Oeillet d'Inde,
Panicum
a x i m u m e t
archide
ont
induit
une
diminution
significative
e l'infestation.L'association de la
tomate avec certaines espèc s végétales à effet nbmaticides s'est
avérée intéressante.
Virologie
~
Les pics de populations d
bemisia tabaci sont observes aux mois
de juillet,
d'octobre
novembre.Dans la virose du piment,
malgré le fait qu'elle
provoquée par un complexe viral, un
seul virus a été mis en
le Pepper veinal Mottle Virus
? ? ?
?
? ?
L'évaluation des pertes
dûes au TYLC montrent que celles-ci
peuvent atteindre 50 X.
P o u r
les
a c t i v i t é s d e
production % de
semences
p o u r l e
développement et les
de recherches, les espèces et
vari&tés suivantes ont été
roduites :
- Arachide : GH 119-20 (300 kg), 55-437, 57-313, 28-206, 73-33
et 69-101;
- Niébé : Bambey 21(500k
), Ndiambour(l50kg), TN 88-63(100kg),
66-35 3t 58-74;
- Mil : Souna 3(450kg), IBV 8004(350kg);
- Sorgho : CE 145-66(6Ok
)j CE 151-262, P2-20 et SSV5;
- Riz : IKP, JAYA, IR
IR442, IR 8, DJ 12 519.
Des études sur la
des semences d'arachide de bouche(GH
119-20) portant sur
de stress hydriques et de nutrition
minérale sur la valeur
et le calibre des gousses ont été
conduites B Bambey.
Pour l'expérimentation v riétale multilocale, on s'est focalisé
cette année,
après les
r sultats
obtenus de 1988 à 1990 sur
arachide, mil, sorgho, mai
et niébé, aux travaux sur la mise au
point de techniques
!
culturalles adaptées et d'itinéraires techniques
répondant aux objectifs
production et capables d'être mis en
oeuvre par les paysans.Deu
espèces ont fait l'objet de travaux
importants, le sorgho et
Pour le sorgho,
sont présentés dans la partie
consacrée au programme

l
27
Pour l'arachide,
d'essai ont &té mis en place : Essai
Densité-Pumure minérale ;
Itinéraires Techniques.
ESSAI DJtNSIIt-FUHUlWl
I
Les traitements 0,
0 et 200 kg/ha de 8-18-27 croisés aux
écartements 40 x 15, 40 x
30 x 15, 30 x 10 et 20 x 15cm ont été
mis en place.
Le déficit hydrique très
mportant , 141 mm en 12 jours de pluie
n'a pas permis aux traitements mis en place d'induire les effets
escomptks sur les rendemen s en gousses et en fanes. On a noté
cependant que les densites 1 5.000 plants/ha, écartement 40 x 15 cm
et celles de 250.000 plants ha, écartemetement 40 x 10 cm sont les

plus favorables sur la cr issance des graines, 35 g pour 100
graines, la maturité et le
endement en semences qui a atteint en
moyenne 42 %.
:
ESSAI ITINBURBS Txcanreuxs ~
Les traitements
étudi& 'sont prbsent& au tableau 5 et les
résultats obtenus au tablea 6.
En système intensif, les
endements des deux variétés comparées
sont équivalents, 920 kg/h
pour la GC 8-35 et 900 kg/ha pour la
55-437.
En système non intensif,
la GC 8-35 a procuré un surplus de
rendement de 150 kg/ha par
apport à la 55-437.
Ces résultats semblent mo trer que le comportement de la GC 8-35
i
est plus stable que celui de la 55-437.
Réunions, séminaires et iateliers
Les chercheurs de la dir
de recherches ont participé aux
différentes activités
- Séminaire des agronomes de l'Afrique de l'Est et de l'Ouest,
IBADAN, 7-21 Janvier 1991(S.DIANGAR, M.SENE);
- Atelier ROCAPREMI,
MBEY,
23-25 Janvier 1991(S.DIANGAR,
D.P.MEAYE et A.POFANA);
4
- Atelier sur la progra
ation de la recherche agronomique en
milieu paysan, OUAGADCUGCW,
19-22 Février 1991(S.DIANGAR, M.SENE);
Conférence
Inter-Réseaux
SAFGRAD,
NIAMEY,
7-14
Mars
1991(G.TROUCHE);
r
- Réunion annuelle de 1" CTR/PV-CILSS et atelier sur les pertes
du mil à OUAGADCUGOU, 18-23 Mars 1991(D.F.MBAYE,Mb&DE);
- Réunion des coordonn B
teurs
nationaux du projet INSAH(mi1,
mais, sorgho et niébé), BANJUL, l-3 Avril 1991(M.SENE);
- Réunion du comité directeur et atelier régional du ROCAFREMI

terraIn
PkJbutilede2omm
d'un radou)
TABLEAU6:Fkmk
GC8-35
554
24
23
96
92
8.85
8.3:
921 904
DRf'Wi991

28
NIAMEY, 11-24 Avril 1991(D.
.MBAYE,A.POFANA et S.DIANGAR);
- Conférence de L'AABNP, IBADAN, Avril 1991(M.GUEYE);
- Rknion du groupe de tr vail technique pour l'évaluation et la
planification du projet OUI 'CSTR SAFGRAD, OUAGADOUGOU, 29-31 Mai
1992(S.DIANGAR);
- Atelier sur les sytkmes durables de production vivrière, IITA,
10-28 Juin 1991(M.SENE);
- Atelier pour l'élaborr ,ion d'un document sur les proc&zdures
d'évaluation des risques e
biotechnologie, LONDRES, 17-29 Juin
1991(M.GUEYE);
- Conférence internation sle sur le mil et le sorgho, USA, 6-12
Juillet 1991(D.F.MBAYE);
- Réunion du comité
4 recteur du Réseau sorgho
SAFGRAD,
OUAGADOUGOU, 11-14 Novembre 1991.
- Stage(MIRCEN) sur les 1 kpects techniques de la FBA, 4-22 Mars
1991,BAMBEY;
- Accueil d'étudiant de 1 'ENCR pour la préparation d'un diplôme
de fin d'étude (CNRA,MIRCEN .
- Sejour au MIRCEN de B.l ;A0 pour la préparation d'une thkse de
doctorat;
- Formation pour des ét diants de L'ENSA sur le matkriel de
pulvérisation, CNRA, Avril
991;
- Formation 10 stagiaire
malgaches
au CETAD de POUT sur " les
adventices associés à la cl .ture de 1'arachide:identification et
méthodes de lutte", Aout 19 1;
- Formation pour des ét iiants de 3ème année de 1'ENSA sur "
Groupements adventices et f cteurs kologiques et culturaux".
&jJ--f--~J~ î;C~JipJyp--J@J.Jgj jif]
De Janvier à Juillet, 13..e
posés ont été faits par les chercheurs
de la direction de reche
ches dans le cadre de l'animation
scientifique.
Du 25 au 26 septembre, de
portes ont été organisées au CNRA et
en miI.ieu réel dans le Cent e-Nord.
- 18 MARS 1991, Melle D
immerman et de Mr.P.Mayaux,
professeurs à l'ENSA;
- 22 Mai, Mr.Minjard Mat ieu, IEDES INA PARIS et de Melle Iréne
Suhrer, économiste,
4
B RLIN(RFA);
- 23 Juillet, Abdourahmane Barry, expert en statistiques
agricoles à la FAO;
- 26-28 Août, James Bin en, MSU East Lansing(USA);
- 26-29 Août, Bonneuil i hristophe, chercheur(FRANCE);

29
- 2-9 Octobre, professeu
Larry Claffin, phytopathologiste,
TEXAS UNIVERSITY(USA);
- 18-27 Novembre, profess urD.Andrews,
sélectionneur INTSORMIL,
NEBRASKA UNIVEXSITY(US
).


PROGRAMM 23 DE RECHERCHES
ET 1 XALISATION
Programme Mil ( 701 1
A.POPANA
SBlection
D.P.MBAYE
Phytopathologie
S.DIANGAR
Agronomie
M.WADE
Malherbologie
O.SY
Assistant
Programme Sorgho (
G.TROUCFIE
Sélection
M.SENE
Agronomie
D.P.MBAYE
Phytopathologie
A.NDIAYE
Phytotechnie
Progamme Niébé ( 70
1
N.CISSE
SQlection
S.THIAW
Phytotechnie
H.NDIAYE
Phytopathologie
H.GUEYE
Rhyzobiologie
Programme Arachide
707 )
J.C.MORTREUIL
Sélection
J.L.KHALFAOU:I
Sélection
D.ANNEROSE
Physiologie
M.GUEYE
Rhyeobiologie
Programme Mircen (
M.GUEYE
Rhyzobiologie
Programme Semence P ébase ( 715 )
M.SENE
Agronomie
F.MASSALY
Agronomie

Programme Arboriculture /l?ruitière ( 711 )
R.PARPONRY
Phytotechnie
M.NGUER
Phgtopathologie
Programme Cultures &waich&res ( 712 )
A.A.MBAYE
Virologie
A.BA.DIALLO
Sélection
A.SECK
Sélection
H.DEBON
Phytotechnie
P.PAYE
Phytotechnie
A.MBAYE
Sélection
L.PEREOL
Phytopathologie
K.DIOP
Assistant
Programme Maïs ( 7031 )
M.NDIAYE
l
Agronomie
Programme Arachide (~ 707 )
A . B A
Technologue
A.ROUZIERE
Technologue
O.NDOYE
Sélection
-.
H.JOULAIN
Entomologie
Y.MBODJ
Phytopathologie
S.DIALLO
Malherbologie
S.DJIBA
Entomologie
A.DOBOS
Phytotechnie
T.DIOUF
Physiologie
Programme Maïs irrigbé ( 703 )
J.P.NDIAYE
Agronomie
S.VOLPER
Phytotechnie
A.NDIAYE
Sélection

SOURCES FT MONTANTS DES FINANCEMENTS
DES PROGRAMMES DE RECHERCHES EN 1991
source
Dur&
McntaJlt
(OOWFA)
CNRA
ÜSAiû
îs8sîw2
?480
CEE(*)
1991-1992
SAFGRAD
IQQO-
CNRA
USAID
1989-1992
ART8
Ind&amln&a
SCS
USAID
1080-1902
cR&ST.LouIs
FAC/lGE(*)
1990-1991
FAC/BIL(*)
31850
IR IV(*)
1989-1993
16565
Riz phJvial
CRA-DJIBELO
CEE(*)
1991-1992
DERBAC(*)
lQQ?-1993
î7ooo
NEebd
CNRA
ü-W9
198slQQ2
IQOGIQQ3
14685
ART8
lnd&wminde
15950
C~m
lQ88-1092
ART8
lndeoerminee
FAC(*)
1990-1092
c-w*)
la88-1992
CRSPAVA(*)
1988-1092
3210
RESEAU
1991-1992
14946
BASEC
1901-1992
27100
CEEPI
lQQo-lQQ2
6381
CRA-TAMBA
SODEF. (*)
Ind&ermln6e
PEST. (*)
hd&ermi*
10826
WxFruM&e
cRA-ST.LouIs
lndwrminee
3. MaraTch&es
FApc/elL(*)
1990-la91
122!55
FAC/IGE(“)
IQOO-1991
Miroen
CNRA
UNESCO(*)
lQol-
S.P&XlW
MDREI-
pw*)
1988-1994
71550
CERAAS
CEE(*)
loQo-la93
DRPV/lQQI
* : convention