b‘iiN'I~'ii?E%EDE L'ENSEIGNElMENT SUPERIEbR ...
b‘iiN'I~'ii?E%EDE L'ENSEIGNElMENT SUPERIEbR
SECRETARIAT D'ETAT
A X.4 l?.ECmRCIIE SCIBNTIFIQUB ET TtiCIiXIQUG
EVALUATION DES l3iXXlWcIIEyi
EFlFaCWS SUR L;E WIL
RWElYSIOLUG~vEcIE'cA~AUCMIB
DE EiMimEiY
par
T. Diouf
F&ri.er 1d
Centre National de Recherches &m;rorrulq~es
de BAHIlEY

Pages
INTRODUCTIUN
1
1 - CROISSAMCE 3ES i"IIL;S E;RNIU
1
1.1 - Feuillaison ct tallago
1
1.4 - Floraison
1.5 - Fructificûtian
1.6 - i:Jturation
3x-
s

NUT'~ITIUN '.
':IPJLii!iLE_
2.1 - i~bsor~~tion c-l; Exportation des élomonts minOraux
III
i-:Ci;ISTANCE A LA SECHL-I;',CSI;t:
3.1 - Résultnts
3.2 - Campngnc 1979
321 - i;atLSri$. et m6thodae
j211 - Choix des nticrr,él~~ments
322 . Appr~~ciie cie la rdsistance à la s0chcresso
323 - Effet riu traitement de trempe sur la struc-
ture du rendement.
324 - i7cond an::rit
9
3.3 - Campagne lS&iij
11
3 3 ‘1
. :;at5rib:l et méthodes
II
332 - Surfa::c foliüire
11
333 - :~nuvor,lcnt de l'eau
13
334 - Ri?n.J cmcn,k
13
3.4 - Conciusl:3ns gor-léralas
2 9
3.5 - Perspcctivûs,

L’économie du Sénégal repose essentiellement sur l’agriculture,
La production agricole représente la principale source d’existence de
la majorité de la population active et du revenu national. L’autosufficance ali-
mentaire état l*objectif principal du plan de développement rural, la. recherche
agricole pour atteindre ce but, s’eut fixée pour t%che d’augmenter la productivi-
té des produitu agricole:: notamiaent celle des aeréales.
Le potentiel de production d’une espèce vegétale est conditionnée, en
premier lieu par ses caractères génétiques qu’il importe de connartre et drame-
liorer ; mais le:; ponsibllites intrinaequeo
de production de la plante ne pour-
ront étro pleinement assurees que dans la mesure, oti seront garanties au végotal
toutes les conditions optimales de sa croissance.
L’air et ses constituants, la lumière et sa radiation, l’énergie so-
laire, 1 ‘eau et les éléments mineraux devront &tre fournis au végétal à la mesure
de ses exigenccc que detcrminent pr&is&ment ses caractéristiques génktiques,
physiologiques et morphologiques,
Cette interdépen&ance des facteurs, leur nature souvent biologique et
leur difficile contr8lc en milieu naturel confèrent aux recherches agronomiques
une complexité particulikre et rendent toute amélioration étroitement Jependante
d’une con~aiusance prealable suffisante de l’ensemble des facteurs à améliorer.
Dans cette optique de s recherches o,lt éto menées au Centre N,stional de
Hecherches Agronotiliquen
do Sambey et malgré les difficultes techniques, les re-
sultats obt2nv.v présentent un grand int&Gt scientifique.
Le mil est une ceréale dont les caractéristiques physiologiques génê-
raies sont encore mal Cornue::s alors que l’extension de cette culture ea nfrique
ot aux Indes est importante,
Une ~romièrc approche a 6th faite par Vidal (1963).
Sur la base de:; donnCcs biometriques, cet auteur a pu caractriser
les principaloc phases de d&elop;.e,.,ent des mils qui sont t
a/ - feuillaison, tallage.
b/ - montaison
4 - épiai son
d/ 6 floraison
c/ - fructification
f-1 - maturation.
11. - Feuillaison et tallage
Ce ttc phase couvre sensiblement les deux premiers mois du cycle et se
car&t&ise par la prédominance du développement de l’appareil foliaire qui rc-
présente 40 p. 100 de la substance humide de la plante et 55 F. 100 de la subs-
tance sèche, L’importance relative des feuilles d6croYt légèrement à partir du
25&30 .jors;7 $1~;. quo celle des tiges et des racines s*accroTt sensiblement,

-2-
Le tallage débute très 333-t et le nombre définitif de talles (tableau 1)
est atteint vers 63 jours. A ce stade, la plante se pr&c,:te en touffe feuillue
compacte, d’où emergent l’extrémite de la tige principale et de quelques tiges
secondaires (I
12. - Xontaison
zlle se situe entre 00 et 90 jours et se caract crise par un all0ngVmen-t
interncdal consid&able des tiges et par l’apparition des dernières f~auilles,
La tige, qui représente 43 p. 100 de la substance humide à 60 jours,
en représente ,32 p1 100 au stade fin montaison ; la représentation re lativc des
racines sTaccrolt très l,.égèrement twdis que celle des feuilles dimin,ue et passe
de 47 à 26,5 P. 100.
Par rapport à la substance sèche totale, la tige passe de 3:5 à 56 p.
100 durart cette periode tandis que s’enregistre une variation inverse des foui
feuilles (55 à 32 p. 100).
&Me phase se termine par l’apparition de l’épi à 1,extrGm:ité de la
tige au niveau da la dernière gaine.
13. - Epiaison
Le devoloppement de l’épi débute à 1,intGrieur de la tige au cours do
la montaison, mais ce n’est qu’aprés
1,allongement internodal de la tige que la
croissance de l,&pi devient active.
Zlle se situe entre 92 et 108 jours et durant cet te phase 1 lépi ap$a-
raît à 1,extrénité do la. dernière gaine et acquiert son for~~at d&finitif.
A partir de la levee chez les cycles courts le cycle de 1,épiaison a
lieu :
P.Z. 50 jours - au 35ème jour à partir de la levée
Po;3. 75 jours - au 37ème jour
P.8. 90 jours - au 40ème jour
Souna III
- au @me jour
Dës l’apparition de 1,Cgi le nombre définitif de feuilles est atteint
Durant cet te phase vegétative, par rapport à la substance humide totale,
les racines ont we repr&entation relative qui passe do 11 ,J à 6,9 p, 100, ccl
celle des tiges s,accroPt très peu, 52,2 à 63,8 p. 100, celle des feuilles passe
de 26,5 à 16 p. 100 tand.is que l’épi. représente dèjà 15 p0 100 du total avec
4’4 p* 100 pour le rachi.s et 8,~ p* 100 pour les organes floraux,
14. - Floraison
Cette phase a fait l’objet d’une étude détaillée sur la biologie flw
rale du mil faite par (Borrioles, 1950).
Dès la complète apparition de l’épi se i,>ontrent, du som:.;et iit la base,
d’abord les stigmates puis les etamines, la coiilplète floraison de l,&pi &knt
realisêe au stade 108 jours*
La sortie des stigmates s,tZtale sur 4 jours. Celle des étamines a un
retard de 4 jours sur les stigmates.
L’anthèse a lieu 24 heures apras la sortie. Le mil est nettement
protogyne.

".3-
Las flaurs du quart supérieur de l’&pi ne pcuvwi; ~u&re @tre polii-
nisees que par le pollen des fleurs de i'sxtremité ou d't.~~ autre &pF. Les
fleurs des trois quarts inférieurs de l'épi peuvent &tzs pollinisscs par
celles qui sont situées au-dessus, mais elles pcuverrt 1'Atre Bgalcment par
un polion Gi;ranser.
!ZorrioIcs (175rJJ
constate que 1'unthGsc a lieu -~ntrin la levei-3 du
jour et 1:) I-I au plus tard, fiais le poll.en resto en SUSPf2t7Sir?iÏ long-Lernps ti3lIs
l’air par temps cùline. Toujours selon l'auteur les otigrnates SCliit iécoptifs
& partir Cie 7 il 3;; ewiron et pcuvent le reste- assez tard dan:; la journée.
Nos obscpvations

mc:~t:cent un d&:;alago de : 0 ;1 Iii jou?s entre l'fZp:.'3.ison et
la floraison i'Zi?l3:11A. 3 il 5 jours entre la fla:nison fc~~:ollo ct rc51.e.
pJu s cc tornc Vidai (1963) regroupe l'onsemblo des pilénomènes post-
Floraux CuLpr5nûdz 1.c dEvoloppement de I'ovaiï-e, *a nouaisun, et la formation
Lies yraincs.
Sion qu’Qtale5o,
cette phase p e u t &trc s i t u é e entra IL)8 e t 1 2 4 j o u r s
ct conduit !.cs C:rains
5 son stade ci:.: dévoloppctzcnt avance mais dt: consistance
@ÏlCOïG
laiteuse, DU plus ou nains pâteuse. A partin de la 1‘13raison:, 3n no~to
l’arrêt d u dQW~lOpp~~l~l~ilt d;?s o r g a n e s v é g é t a t i f s au profii; exclusif do l'épi.
Les rcf~rGserICat.ions r e l a t i v e s d e l a tigr $2 d e s f e u i l l e s p a s s e n t
respectiveoient de t3,Il: ,:. 13G à 57,l ot 13,6 p. 13ii, t a n d i s que c e l l e s d e s
epis va do 13,3 h %1,7 p.

100 de la substance humide totale, dont 18,l p.
IC!I2 s o n t I:Spr&SSi?téS pa? i.es o r g a n e s f l o r a u x rt las jouiles grains. Par r a p p o r t
à la substance sGct,o,
l'épi représente 30,2 p. 705 tandis que Les feuilles ne
représentent quo 16,8 p. Ii10 et les tiges 4?,3 p. 130,
16 ” i4aturation
,:r!t%o darn.itirt: pilase conduit les greins du stade laitcux SJ s’catio
durci et physiologiqucr:1:!nt mûrs. Durant cette période, qui va de 124 2 150 j,,
par rapport 5 In s~bstûn~t humide totale seule la tige accroi‘t

LOgéroi:lsnt s a
représentation, tantiis que restent stationnaires ccllr:s des ror:inr:s et des
épis et qua ciir,iinl?e oncuro celle des feuilles. 3e l'épiaison j_E,,L~~f:ol~te il

____- ---...-.
_.~-..".-- ..-
faut cornpt:zr en m.!;'onno 3S~jours.
,
..^ ._. ._ -.---
._ I- -,
Il on Est scnsi.i,:l.oncnt de mBmc pour ia substance socho, si CO n'est
que l'on nr:to unie
Slevatiori de la représentation do lt6pi tandis q'.l:, cslies [le
la tige et des cacinGs rcs-lent stationnaires ot que se r6dui.l colla dss
ilc3Ji.l.lCS.

L'épi L‘.;p:eserrto 37,l p. 100 de la substance sbche totale Gant 3,5 p.
100 pour le L3CiliS) ,5, 7
7 0 0 p o u r l e s organes fiorau:; e t 2!2,9 p. 1 0 0 p o u r
? ?? ?
ies grairjs,
La ti1Oori.r: ~.ie la nutrition minérale Ucs plnnt3s cl :;;tl~,\\~nL:é ii si> dev>-
lopper ü la prrh;i;:>:e :aoiti8 du 13ème siecle et jusquI;: co jour elle rostc parmi
les theories lca plus aL:tue.L!.es. Csla s'explique par lo comp1exitS du procossus

do nutrition 0, i'o:gari..~srrre veyetal, ek le grand interEt que lui tionnont les
chercheurs C 0 r I 3 E Gi ‘2 ‘1 l.! ii k 3.foido duquI; on tpcut a1j.r suz' la plante, euy szs
p T P-1 p r i U k 2 o . t su prcduct iv it;.G .
Lo me;-:an.i.srio do ltabsorption des ions du sol par 1.e~ racines resto IF
p l u s complcxc rlnrns La ll16orie de ia n u t r i t i o n sin8ral.a ilu Fait d o l a diveryi.tQ
dos conceptiiJns de UiPÎérents autùurs.

-4-
Le sol contient tous les éléments indispensables, mais leur accessi-
bilite d+nd des particularites biologiques de chaque plante. Sous l’action
des facteurs clii,lntiquos, les plantes, les micro-organismes du sol s’enrichis-
sent des ciifferc;ltas formes de substance minZrales.
Ltau&,ùcntation do lw fartilité s’obtient gr$cc à l’action de l’ho,;;c
par l’apport dfen~Tsis, la mécanisation, l’irrigation et d’autres techniques.
Los plantes ont besoin de macroc5l~ments azotej azote, phosphore, po-
t-issium, calcium, soufre, magnésium, fer et de micro61éments manganèse, bore,
cuivre, zinc, ;nolybd&nu,
oobaltc, iode et du fluor. Les diff&cntes plantos
ont des cxi~~nccs cliffér*ra.tes en êléments mincraux ot r<sgissent en consequcncc
diff&wwwt selon les conditions dos facteurs du milieu.
Cil a unc as.502 blonne connaissance des exportations de cette culture
ct des mobilis-tions au cours du cycle, avec notamment 10s travaux de Vidal qti
a Etudie L’une façon très détaill& la cinetique d’absorption et de distribu-
tion des éleL:cnts mineraux chez le mil.
Dans ce chapitrat seront donnecs le;; quantites d*éléments min&aux ab
absorbes par la plante aux differents stades et cxportss par la r&olte. Cet,
acquis a retenu notre attention et à notre avis il pr&ente un grand intérBt
ngronomiquo.
21, -4bsorption et exportation des elémonts mindraux
S I -
- kzote - absorption: Au stade ricolte, on enregistre 6c?,;j kg/ha d’N
pour llensemblo de la touffe.
P:,r quintal de matière sèche produito 1:~ touffe a mobilis6 G,7'7 kg
d'nzot& .
Par quintal de grain recolté la touffe a absorbé 4,30 kg d*K.
- aortstion dqazote par le rendement : Sur is base d’un taux d’utili-
II-
sation de 4 kg d’i{ par qul%tal do gain, lc mil aura besoin de 40 kg d’X pour
xxurer uni: production de 1.000 kg de grain.
_I
La quantité d’2 mobilisé par la touffe croft regulièrvment
jusqu*à la
floraison (108 jours}, on observe un palier pendant la fructific,Ltion jusqulau
stade laiteux et IX~ forte absorption par la suitti. /
Au stcd2 &piaison,
la touffe a absorbe 3C; kg ct’i;, soit 50 p. 100 en-
viron du total, On note également des pertes par lessivage cl% minjral allant
de 20 à 30 !qy/hn.
- lx?> - absor ,tion -: Au stade rccolte, on enregistre 31,3 kg/ha pour
la touffe.
Par quintal de mntièrc sèche produite, la touffe a mobilise 0,35 kg,
Par quintal Ce grain recoltc la touffe a absorbS 1,98 kg.
- .JX;?OrtXLtiOn ~CCL~ l:?S roni3riients : Par quintal de grain r&oltSP uno
rscolte dc 1,OCX? kg de mil. grain exporterait 1,25 kg do P205.
L’absorption de Pr,0
par la touffe est surtout importanto de la montal-
son à 12 floraison où elle it 2 eint 2.4 kg/ha. On enregistre UilO perte de .P2O5
do In floraison au stade l.aiteux, cotte perte se retrouve dans 1~s tallcs %Xl--
lcmont, puis une reprise dz l’abosrption essentiellement limit& & l a
ti&
princii~nlu.
/

-5-
L'Gvolutidn de la' tsncur en GlGmcnts minerclux des différents organes
a mont& que 1 a rS;:artiti.on des él6munts varie suivant le satde ph.ysioloi&uo
dc! la p1antc C' t la nature de l'élément. Dans la tige principale durant 1~: dze-
lopl.,rmcnt v+$tatif de la plante et jusqu'à l'épiaison, l'azote, le phosphore,
1~: p3tnssiuiii d-k le calcium vnt tu,idancC a e'c1ccumul2r dcras lus feuilles tandis
que: le i;agii6Sium srsccumulcrsit dans les tiges ct le suulrc rlans les racines,
Do l'api)arition. de l?Spi au stade laiteux, B,F. et K. s'accumilci~t
fortwtint ck~s l'cpi, mais tandis que l:i et P S'EXCU~U~~~I~ dans 1~s grains, K
s'mcu.rtulc dans lu rachis st les organes floraux. Ces nccu~nulations rèsul.tûnt
d'un appauvris< .,sznt parallèle des feuilles et de le ti.->i2, particulièrement
ma.rqu& dcns les ftiuill o s ~:OUI' F et K, Durant cette pcriodc, S se Gpsrtit compte
la mstièrc! sbchc! t2ddi.s quti Ca et I :; s'accumulent d2ilS 10s fwillcs, le phCno-
&nc ékat tou.tdfois plus marque pour Ca que pour
' '%
i,*
PLI sttic: laiteux i la rticolto, les accu.&ations se poursuivent ; M
clans lvs gnins, 1, d-,ns li: r- h
nc is et les Or+nes floraux, E, S, Ca et i‘, usson-
ti&lcment dails 1~ tige. :Dans les tallcs, 10s mzmes ph&loi&nes d'\\.zccumulation sc
rutrouvent 3ais SC différencient à partir du stade laiteux ct jusqu'à 12 récolte
Durant c,t-kc SUriodc, l'accroissement de la. rspr&entation dc la matière sécha
des fcuillvs c;ltraine une accumulz~tion de $1 et K ; Ca dans les feuilles ; 7, !Xc
diipcns de l'kii ~OU 17 et K, C:c! la ti;;e pour Ca, tûilS.iS que l'accumulation CL(J L;
se poursuit dalls 1s tige.
Los r ,sultz.ts de l'analyse chimique de la pkatc fiiontrent que si les
besoins h~r(Mqucs sont sntisfsits,
l'ebsorption de l'azote condition:le 1;: croies
C113iSS?kiCC <Lx Al au lonc de SOil CyCle vtl?&tatif.
rL chaque stad4.2 vk$Ststif l'azote conditionnée c)n premiw lieu la crois-
sancg &J ~'OT,;EUCI~ dont la prklominance du dGvclop>c~~nt caractérise 1~ s-ta&.
Ai dans la touffe plusieurs phases physiologiques se superposent & un ;co<lent do
donné, c'est 1:~ ;)nrtie du v&$tsl qui prtiscntc la phase 20 dkzloppcment 13 pl
plus intense qui satisfait en priorite scfs bos<)ins nut~G.tionnelsr
La croi zsance dc la plante et do chaoun C?c: ses organes, au cours doo
diff<reiYts stades conditiS3nac à son tour l'absorption 6,~s tX&mcnts Z ut 5 dans
des ~;roy:ortions rklS?tivcs corrcsponc!,U >n6 aux b,;sains de l'or:;ane bkeficinire
dGfini< par sa co,,yiositioa? &iiOniqU~ sptkifique,
L'nbwrgtion de K est &altirwnt conditionn6o lar la croissance du vé-
$tal, mais la possibilits
:I'UAG très forte intcnsit6 G'absorption en debut ci:
cycle c-t CL i;kigztions ult&i.eurss Germet à la plr,nte clfacqu&5r très vite les
quantités de potassium qui szont nkossaires au d&wlopFc:;ent de ses futurs
orj:(ancs.
L'absorption 2.0 Ca ot 1 ;3 est li6e à la croissance mais aussi à l'sb-
sorption du K, un Geficit da la nutrition potassique untrainant une absorption
accrue d'alczlino-terreux.
L~U phGnol&ncs do mi,;w~tion tli:s $Xéments X, ; , S ct K des or$wtos v&
&tatifs vers l'&(:i sont ~conditionn6s par la qualit de la nutmztion dc la
plantc en COS SlGmcnts et par l'importance du dGvcloppemcnt de l'épi et des
gains.
La coiliposition mo,ycnnc de l'onsemble dos fouilles ne pIzut dans ccs
conditions f0ur:ii.r aucune indication valable da l).&z.t nutrition;iel de la plante
à un stade 22 cltivelûppcmc.nt donii6, seuls les 0ri;UK?S ai cours de croissance
peuvent fournir une telle indication.

.Lbsor:stion : Au stade r&olte la touffe renferme 25,8 kg/ha.
Par quintal de matière sèche produite, la touffe utilise 0,29 kg de SO4
Fsr quintal de grain produit la touffe a abosbe 1,62 kg de SO4
sxportation : La production de 1,000 kg de illil exporterait 15 kgha dc
SO4. On note unïY~erte de SO4 au cours du stade yost-floraison et une faible ab-
sorption en fin de cycle.
Absorption : Au Stade recolte, la touffe renferme 37,7 kg,/ha. Par quin
quintal dc ,;iatière s&che produite, la touffe a absorbé O,42 kg. Par quintal de
grain produit la touffe a mobilisé 2,37 kg/h a. Contrairement aux GlEments, N?S,
la potasse serait rclativcmont bien utilisée par le mil.
Wxportations
:, Une production de 1.000 kg do gain recolté expcrtcrait
21 kg do K20.
L*absorption de K:rO par la touffe ost r>guliërc jusqu'au stade grain
laiteux et 26croP-t pnr la suite.
Xllc est ~1~s im;?ortante en debut de cycle que vers la fin sur 37 kg
la touffe a absorb9 25 kg dés 1~ fin montaison. L'absorption de K20 évolua de fa
façon analo(I;uc dans la tige principale et dans les tallos jusqu'au stade grain
laiteux, par la suite 1labocrption par la tige principale se poursuit aux depens
des tallos.
Ca0
Absorption : Xn fin de cycle, les quantit& de Ca0 absorbeos s'6lëvent
à 40,4 kg pour 1 a touffe. Pas quintal de njatière seche produite la touffe a
absorbe 0,49 kg. Par quintal de grain produit In touffe a mobilisé 2,$$ kg.
Ixjjortations : Une production de 1.000 kg de mil grain exporterait
25 kg de CeO,
Absorption : Au stade recoltc, la touffe a absorbé 62 kg. Far quintal
de mati-re sèche produite la touffe a utilisé 0,70 kg.
Par quintal de grain recolté, la touffe a absorbe 3,90 kg.
Zxportations : La production de 1.000 kg de mil exporterait 37,El
kg/ha de &gO.
L'absorption de ;:JI est pratiquement nulle de 108 à 124 jours, elle
est forte de la montaison & la floraison (25 kdha) et plus forte oncoro cn fin
de cycle : 27 Ic, du stade laiteux â la recolte,
Le rapport paille/;;rain élev 6 paraft %tro la cause de cette mauvaise
repartition des él&ents mineraux. Les elernents anioniques sont absorbss quan-
titativement clans l'ordre deoroissant NFS ; tandis que les él&,ents cationiquos
le sont dans l'ordre Y u, Ca, IL An r&umé pour une production de 1.000 kd 20
grain la plante exporterait 0
43 d’N
- . t6,2 kg de SO4
25,4 kg de Ca0
19,8 k; de F,O,
23-7 k:: de KoCI
2o.n l?,- ila i -~fi

acle de 75 jeu :s :
_ --
II. semblo:ait indigud pour la zona au !JO~:! de 1.3. !.igno Louga-Matam.
3u point de vu3 physiologique, llobjectif üisd r:ot do trouver dos
cn~acteristiqucs physiul~r!r~igues
et bioçhiniguos lieos ;. 1-a Ilzoduct::vitGl
devant servii du, :~as,.s r-~?rr~tiques pouî les s8ioctionnours.
3ur l a baçc ds ccs pcrspcctivi>s, d e s a c t i o n s tio rociler,-zhzs onf; étd
rirebeos.
l-es do:,nées exposéeo ici découlent C!ES travaux de lauoratsire
et
de deux cûmpagnos 1373 ùt 17011.
321 - ;;atécic:t
*>t méthodes
--------.------------
Lc nît&~icl utilise pour 10s tas%s de germination :::omportait Ic
Souna 3,3,/4 Jvurla C:;l, 3,t'/i i-jl( Si(, S,'ll. Ex-Bornu, i?C 90-:1, ;{C Gii-1
4 syntiie.
7 5 2 îq ) CC: ?C?-:, Y S>/;>i;. bd-3 4. synt. 60-2 cultivas tians dr,a
,
boites de pGt2.i.
avec drs solutions ut: ç-~u~::larose à pression osrnotiouo c+.eissantc (1:: et 15

3 2 3 I L.?r'::;Y du traitement dc trempe SUT .\\a
strw.t;~-.e du rendevent
--------.-----------1_____^ ---- ----- ------.----------.---
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tior; du rcndc::l-:q2; sous .I1n:;tiOn du tJo1‘0 :IU du zinc (I)!i 47 .I. Cor~, Sonna III +
Zinc; tableau i," 2.


- 10 -
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r:or-iséqu::nce 3bsorbci!t b~auc:oup plus
de rdiûtio.7 pllot.~~,yi-lt:7é.C~quO
active que
les fcuillzç des tika-zs infELiaura*
Lùur activitÉ p}lc~osyi-lth~tiquo zst plus
1 nt Cl? S 8
et leur3 ox.igences
En eau plus irnportant::s pour assu-Or lo~ii‘ travail.

- 12 -
Toutes ces considérations nous ont conduit 5 choisir les deux proiili&rLr;
feuilles sr,Li,s.+-.is ;~r6lew:es au Stade flornis~n.
Les donnues du. tableau no 4 mcjntrenl qwL la faculté C!C la phJ1tc cie
cL6VCl .'i>l-er sa surfcce fzliclirti en ConditionS de strosr: hyckiquo est un carat-t&re
d',Aaptabilitd
clpx conditions do PI-LEIA et d1&;3nomi8
20s substances nutritives
à la res;;ir3,tijn,
En effet lc Souna III a uiio surface foliairc bcauCûu~ plus dGVtil"ivje
que les etit~s ,: ;:ulstions (Ière fcuillc sous+i). P3ur la 2ème fouille @le-
!;:ent cxw; te le >/4 HI: SA. Ceci en prtie ex;:liquc 12 ;;lasticit& du Souna III
à travers le SCilC~Cl,l gr%x à un puvJir ,hotosynthétiquo très élevé assurant
ainsi les mipaticns des photasynthats des zsrtics v6s5tutivcs 'vers les C;rains,
On ~~bscrvc une liaison directe entre l'indice foliaire et le rendement
du Souna III"
1Jn fait iliprt.%t est &@?ment à noter. Il w d&zge une tend.ance
entre les cycles rolativcment longs et les cyclev courts, Les c;ycles loi~:$ 9,lt
une surface f.nliairc beaucoup plus ct&alo:>;:ik que les cycles wurts. Lss c?onnGes
de l'inclico f\\jliairc reflètent bien les L!onjl&s C~C; rc;;de;nent suiL;kout colles C:C
la 2ème feuille s-du::-éci,
EfPot cl3 la sèchurcsr-,c sur l'indice foliniru k:s cliff&cnt;tis ~;o;.ula-
ti:;ns du mil, stade fl.waison.
TablcZu ilo 4
Surface foliairc cm2 ---7)
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S'il y 2 qwlqucs irré&arités Gntrc 1'inG.i.w foliaire ot le YCiYdCiG2iÎ.t
da33 cortains czs wci est dh t3ut siw~1wen.t aux n$tnyuvs ck nal~a,Gics ut aux
V:ILS clù::; -
ruil3i?I;LiZtS
;,und&rlt 13 rtic*:ltti.

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Cette vûriûtisn do lû tGi)cur c?n eau coptindant 13:)u:r chaqu(3 population
est diffcront ::t ~;r! situe au niveau des deux frnctioils d'eau.
Chez 1~s aut:c;s
populations notamment 103 c,jclcs i:3u::i;.:: Zlcau libre
est tr;is importante au &gde montaison. Ceci. I-IOUG Lilcito h clird qur‘ !.~urs ht:-
sniris en 2au en d6i1ut ci0 cycle sont tfhs importants.

- 14 -
ï:vlpG l,z-, sèchoresse intcrvcnue à In fin de l.a prej;liGre décudo jusqu'cu
c*gbut <e lz trzisièmc d&:ade 6-c septombre les mils ant pu bauclor leur cycle
Q%o L.1u.x l?~SërvCS dl1 sal ct surtout 1'6piuison 2 (32 !:.suverto par' les Gluiof;
do 12 fin & lz trsisi&me décudc dc: juil:Lot et colltis l.c In premi6rc d&zadk C!'n$t.
C *est surtout 1.7, fl:rai.sr)n qui ,7. ceSnci.dG zv~c 1: sè&:rcsse de 12. deuxième
décade de sq:tcmbri.
Affet r7u trz,itclncilt i?ti trempe sur le rendement (c:q.c,,~ac I$&l - Locslitd Xijro)
Tn.bleau no 6
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- 15 -
Au point fAc vue ;roductivit& et ndnptabilitf k 1~ rrgion de Xioro les
i.c,>ulztians
i
ssat clC7ss&S en rt&&é;;orics 1, II et III, vair t%blszu no 6.
Cml..;~ sn lC CDJlStntc dzns CC t:Lblosu les cycles courts sant moins ï;r~-
cluctifs.
: >:lcrC cotte if;Jri.cxle i;d sèclwresse qui zS cûi'nc:i~E avec: lc? florzison et
le st&x lcitcux ut ~&C:C à 12 ;luii: d'xtobre 1~s milti silt i;u boucler leur
cycle normAeI1iant.
'Suiv-.nt leur clnseement les ~
pv~:ulati.ons pcw~ch% igtre ' ' ;-L
serl~~s c,3mï;!e
suit : 1 : c?,t6gsrie WCC les obscrvati:)ns tr& :hyt ;es ~0un.n avec tt3tls les
trnitcnents
II 3/4 3ou.w hil; témoin
: cst&p5.e ad&&
,zc RC
oo 90,
+ 4
zn Lynt
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.-ynt
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3/4 IIK 5;; + Zn,
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III : catB,-rie fr,ible 3/4 b3u.m 2: + Zn, -3/J. .'Fx-&rnu GC & témoin
2-b X 60 + BP i?C 70, 7 hynt GO-3 et 7 '5yi-t ijG-3 3,'4 s?ynt 60-2
On cxist~to que les cycles courts GO et 70 j. urs ont une pstoïttial do
;roductivitG trh f;;lbl;J. CJS mdr-wti ubzxrv5Utisns ailt ut.: constàt&s à Mic>ro.
Effet ih triitcmat C:d trcmge sur 12 IYXlCl~i~uilt (c,zm+::@o 1*30 - loc?~
??
lité Bwbcy).
T>blc,::u no 7
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A Loum
Lfefficience du traitement de trempe a ete trLs Significative avec le
Souna III traite avec le bore et le zinc tableau no 0.
On note 6@edl31lt une 16Gzc augmentation du r~c%de?ilen% avec le! 3/4
LOlltla 311 f k, 3/4 1-E S,7 + Bare
374
9
HK Xi + Zn, RC 80 -t, Zn, 7 ;Jynt 60-z; + Bore,
4 Synt 60-2 + Bore.
Lfattaque de 1i2 sèchercsse en pleine épiaison a GtQ t:rès sévère pour
les cycles lonLü, ::in effet la chute du rendement a 6té ~:LUS marquee chez les
cycles longs que chez les cycles courts comparativement a Eioro et Bambey, Ce-
pendant au poi.2-t de vue :re.nclcment à part le Souna III -t bore et Souna III + Zinc,
on ne note ;a:; de difference significative entre les populations,
,;i on considère les cycles et la pkiode critique du mil on est tC?ilt~é
de dire que le s cycles lon-;s sont 21~s resistants à la secheresse. IJn fait
important est ;2 souligner. Les cycles courts murissent Li+s t8t et sont très
attaqués par les oiseaux , Xalgre donc leur faible potentiel de Troductivitê,
leur prkocite est la ci.*ble de beaucoup d'attaques,
Une analyse du rendemwnt est don>& au ta‘blcau no 9 par sa structure.
d en ju:gw par le poids moyen de 1000 grains lo remplissage a &té beau-
coup plus significatif à Eambey pour le zouna III. Ce qui en Partie d'ailleurs
confirme les don3Gcs de rendement de cette population, Le poids de 1000 srains
revèle une certaine $lso-ticité du ;S~u&a III de la Lf ;;ynt 75 2:. et lct 4 Synt 60-2
dans las trois localités dfexp&imentation.
Xffet C:L! traitement de trempe sur le rendement,, Campa:pe l$Q. Localitc
Lou"a
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Tableau no 0
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III
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T
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:
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4 b~i7.t 50-2 :
B
:
25135 : II
_

- 16 -
3ur 12” base des donn&s de ce tableau qui orit une certaine liaison
avec LOS reildc;:lonts obtenus d,an.s les t r o i s localit& on put faire un screcninc-
d e s diffGre2tcs ;\\012ulütions te;.t&s,
Le :~~LUI~ III, la 4 Synt 75 2: et la 4 Synt 6C--2 sont valables 1,ov.r les
trois zones.
ii Cior tOU.tcS
les populations sont nGa;ttiou C,l.lx COil&i.tiOiXi climatiques,
A IUboy les populations :jouna III, 3/4 .;::--&rnu, 4 iiynt; 75 2;; et
L; jynt C;C-2 s o n t mieux ack.?tC.;ü.
A LO~S~ 1.2 Sounn III, l a 4 ;~ykit 75 2., la ii@ 70, l a 7 h>ynt ,SJ-3 e t la
4 Synt 50-2 sont mieux adaptiks,
Los 2onnCos dos es-3 ’ 0
i~ti10 clc: ccttc EGlll& nous incitent 5 conclure que :
- L*inùico foliairc CL~ la dcuxièmc feuille sou+G~i rcflEte lc mieux le
P.XdC?inerît CL y~~5 kp-ir L7Lc critkcs d’x;:proche de l-
G rc2istsnce à 13 sGchcrcss2.
- La rGsi.stawc à 12 skhcrcsse est une caractt.Sristique dynamique qui
repose sur le mouvwent de 1 ‘eau.
- L a clï:tc d e s rciidemen~s S l a suite dos stresaoo hydriques inwzveilus
en ~~~i2iSOn ot en floraison dans les trois localités d’ex;.Srimentation
nous
nm&nc:!t à rlir2 qw la ptiri0cl.e critique du mil se situe 1211 ti$kson-floraison,
- Los r&ultats
de 1s wm:apc 1/\\.0 montrent qc23 la pluvioin~trie a une
incidence consid~~rsble Sur le rondement o
Liy <vi~f&3~~c~ dc &lOJR?ililC intcrvari6tale 1:1L~zi?s Los trois localités
d ‘ex-. &.ment2tion
const:ituant uri trian& varie Cil fonction do 12 iZff;ircnco de
;r&2ipitatiûna.
Hi j;ro 34 q/ha (moyenno intcrvaric?talc)
5 q/ha /
5 q/ha
/
Zllc est de : -- 5 q/‘hn entre Wioro et j3ambey
-- ç q/ha wtro Mioro e t Lou;;a
-* LJ q/ha èntrii Bambcy e t Lou;_;a,
La ZOLll? l a i:lus indiq& p o u r l e S~uiza I I I est; Bambcy.

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I $d.cls moyen de'1000 <;rains 6~: ps
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Populntions : ~hxd,tem~nts : :
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$ 7967
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7,60
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4 Sy*l,t J---.2 ;
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Parmi toutes les populations, la population la dlus adi2:‘tée aux cm-
clitions du ,2idc-Galourii est In RC SO,
Les fabulations les ;:lus ;\\lnstiques sont le 4ûum III, la 4 Qrnt 75 %l(
et la 4 :jynt f50-2.
L'aC!Z;t2tion d'Ui32 population à une zone doitil& est me cars;t&isliquc
liso aux particulnrit& biolo@,qws de la l;lanCe

Lès rosu1tats 05tews
sur le mil sont foo:t intdressants ct
permettent d'r;ri,.ntc' les recherches
sur de nouvoz. ces t;as':s.
1Contrai:;eri:~.lt aux apparences, l e sUX .ll 'CJ c>iTC: I S UU Lii 1 0 n substances
minérales se sont r~vQié:~s sup6ri:Jutes à celle:52 cÎ1:~ut20s cultUrcs
(maïsj,
mais cc Soit a pu Qtzo o%pliC;uO. Sur 13 basc +;s iioi;nGes iloc
,~::~J'.l:ct aticns
et cjracc h la ;:,3;1:lais:;ar-i1;a des coofficicnts d1Util.i sation de3 zlements mi-
,
ne r au ;< paz 1~ mil dalIo le sol, dans les cngr~i:; mirlkau:: ct er~an.!.ques .il
serait pi2SSiSI.o di? :;!Jc~LI~.c>~ les rendements t!iSori:itli.s.

L;- di.a~rrcj~i,i~ f";'.iaire prElse~-I.Cc bien dos .:~~ant~J~os, cep;;rIdant
pour une :nei.:lou?~o c.~nnnissanco des bcsoi.,ls de la c~lnnte en Bldmcnts mine-
rc!ux st on V~I c.l~ur~~~ pr!~~rar::mation des rendemo;lts,
il conviant dd l'a.sso~ier
au:: annlyscs du s -11.
;.:i: c,!mp.ioxe p;rmet d'3voir l.a .iumir:ro sur 1~: :.lG;:nn.Lsmn .d
de l'int;orLiépcriciarlrr!
E::LrC 10s differents paramotrcs 1oU.i.
2:2torinirk.:rit le ren-
dcment,
une analyse jUste
et fiable quant h la ia~o,n~i:~l;~d~~.Ei~~.l aus doses opti-
males dfcngrais rnindraux ,ct organiques.
La i.lcill.cuiz méthode directe et concrcto poUJ: 1~ tUnation di;L; diff;5-
rantcs ~o~LI!.~.C~;;.~,T; ci > mi.' Ust la co~~duito d'essais on chonp.
Lo surÎa..:r? fo.l.iai.rc de la doUxiVms foUillc
s3us-épi poat &J?e rato-
nue corili:i:: paîam7t c i: do groductiwitti ct d'approche d:! lu rtisistarwc ‘1 lu secho-
1.. G s s c' ,
La dy;lami:iUo L;> i'em dans l~ontoq6n~:s~ en Îroctiu!. liéa ct frac-
tion libre rrfl>;t-; la mc;~!:! de 9"~Aion do 1'oou de c~iaouo variéké de ni1 Uri
fonction d2s phûs.:s JE: devclappemont et des Canditions du CIIilieu.

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p(JuyyJy jj*
kilSik& O~ti~U~l d'une Do@%tiOn de mil ('r~eilhii~etum typhoïdes
aiGlicr<c - wlctions
Y
avec la densit3 critique et la densit& do sLimi::,