‘C REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DU...
‘C
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
,
DIHECTIOS DE RECHERCHES SUR
ET DE L'HYDRAULIQUE
LES PRODUCTIONS VEGETALES
~--~~~~~~~--------__
INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)
NOTE SUCCINCTE SUR LES PRINCIPALES RECHERCHES ET LES RESULTATS
OBTENUS SUR LA FERTILISATION PHOSPHATEE AU SENEGAL
Document présenté au séminaire des Agronomes
PHYTOTECHNICIENS à 1111~~ dlIBADAN (NIGERIA)
du 7 au 19 Janvier 1991
Par
Saliou DIANCAR
Maniével SENE
Janvier 1991
Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey
(C.N.R.A)

l- ~NTR~OUCTION
Les sols du Sénégal sont dans leur grande majorité carencés en
phosphetes . Or l'utilisation des engrais phosphatés solubles d'importation
pour le redressement et le maintien de la teneur des sols en phosphore est
trés coûteuse

Il se trouve que le sous-sol sénégalais renferme d'importants
gigements de phosphates pouvant avoir dans certaines conditions des effets
significatifs sur les accroissements des cultures et rendements.

Ce document est une synthèse des principales recherches effectuées
au Sénégal sur la fertilisation phosphatée afin de mettre en exergue diffé-
rentes possibilités d'utilisation des engrais phosphatés dans l'agriculture

du pays.
2- LE MILIEU NATUREL
2.1- Le climat
---------
Au Sénégal, on distingue cinq zones climatiques
(BEYE, 1977 ;
NDIAYE, 1989).
- une zone sahélienne au Nord
- une zone soudanienne divisée avec deux parties :

une partie Nord
et une partie Sud ;
- une zone sub-canarienne le long du littoral
Saint-Louis-Dakar
- une zone sub-guinéenne au Sud.
La pluviométrie augmente du Nord au Sud et d'Ouest en Est. Au Sud
du pays, elle augmente d'Est en Ouest.
Sur l'ensemble du territoire national on compte deux saisons tranchees :
une saison des pluies allant de Juin a Octobre en moyenne avec un allongement
du Nord au Sud et une saison sèche couvrant la pdriode Novembre - Mai.
Dans la zone Nord, la sécheresse est un phénomene quasi endémique.

2.2- Les sols
--------
Dans la classification française, les sols du Sénégal se répartissent
en sept classes et seize groupes
(Fig.
1 Annexe).
Classe 1
: Sol alluviaux halomorphes et hydromorphes
Classe II :
Vertisols lithomorphes sur marnes ou schistes
Classe III :
Sols isohumiques bruns subarides ou bruns rouges sur sables
colluviaux ou alluviaux.

Classe IV :
Sols minéraux bruts et peu évolués sur cuirasse
Classe V
: Sols ferrugineux tropicaux faiblement lessivés, lessivés en Fer
sur sables siliceux à l'Ouest et grès argilo-sableux a l'Est.
Classe VI :
a) Sols ferrugineux tropicaux lessivés, sans taches ni concrêtions
ferrugineuses au Nord, avec taches et concrétions ferrugineuses
vers le Sud, sur table au grès sablo-argileux, cuirasse pouvant
affleurer.
*
b) Sols ferrugineux tropicaux lessives avec taches et concrétions
ferrugineuses et parfois pseudogley, sur schistes gréseux ou
*
grés, cuirasse pouvant affleurer.
Classe VII : Sols ferrallitiques sur grés sablo-argileux.
L'examen de la Fig. 1 (annexe) montre que la répartition des sols est
conforme au principe de la zonalité. En effet la zone sahélienne se caractérise
par la présence de sols subarides,
la zone soudanienne par des sols ferrugineux
tropicaux,
la zone guinéenne par des sols ferrallitiques.
Il convient de noter que malgré la diversité des sols sénégalais, la
production agricole provient essentiellement des 8018 ferrugineux tropicaux peu
ou pas lessives, de8 sols ferrugineux tropicaux lessivés sans tâches ou à tâches
et concrétions et des sols faiblement ferrallitiques.
3 - PHOSPHORE ET FERTILISATION PHOSPHATEE
3.1- Teneur des sols en phosphore
--___-_-~-_--~~_--_-~~~-~~~-
Il est géneralement admis que la majorite de8 sols sénégalais accusent
une carence en phosphore, tout au moins une teneur tres faible sous sa forme
dite"" assimilable"
rarement supérieurë à
O,Ol% et souvent ne depassent pas
* : probablement teneur en %o (Pour mille)

0,02X (BLONDEL, 1968, NDIAYE, 1989), bien que la teneur en P205 total soit
parfois relativement élevee.
De par la teneur en P205 total, on distingue les deux catégories
rie sols :
- teneur
O,l%o : sols du Cayor (Xord Sénégal)
ou la fraction
du P205 utilisable par la plante est pratiquement
équivalente à celle obtenue par extraction citrique
- teneur allant de 0,l à 0,2%0 : Centre et Sud (Sine Saloum Oriental,
Tamba, Nioro, Niombato),
les reserves sont plus importantes :
il existe une fraction du P205 total utilisable pour la
plante qui est nettement supérieure A la fraction obtewe
par extraction citrique.
3.2- Phosphates naturels
-------------------
Le sous-sol sénégalais possède d'importants gigements de phosphates.
Les premiers gigements ont été découverts dans la région de Thiès dès 1887 dont
le gigement principal se trouve à Lam-Lam (COLLOT, 1952, BOUYER, 1954) (Fig. 2
annexe).
3.2.1- Phosphates naturels de Thiès
Ils se présentent généralement sous deux formes :
- phosphates d'alumino-calcique
- phosphates de chaux ou Baylifos qui contiennent 34 % de P205 et
47 % de Cao.
Le phosphate d'allumine donne un engrais minéral phosphaté dont la composition
moyenne est la suivante (NDIAYE, 1977)
P205
34,6 % (dont 26,4 % soluble au citrate d'ammonium
Ca0
10,9 %
Al 0
3539 %
2 3
sio
2,9 X
TiO 2
1,9 %
QF
0,3 %
Divers
1,8 %
Perte6 au feii
2,6 X

3.2.2- Phosphates naturels de Matam
Plus recemment, vers 1937, le BRG.M (Bureau de Recherches géologiqcees
et Minières de Dakar) a trouve des gigements de phosphates au Sud de Matam
donnant un phosphate appelé Civé (CISSE, 1982). Ces phosphates calciques ou
magnésiens sont très tendres et leur teneur en P205 varie de 13 à 32 % en moyenne.
4 - REPONSES DES CULTURES AUX ENGRAIS PHOSPHATES ET AMELIORATION DE LA
SOLUBILITE DES PHOSPHATES NATURELS
Les études menées au Sénégal sur la fertilisation des cultures avaient
permis dès 1963 la mise sur pied de formules ternaires NPK t S (ISRA-CNRA, 1980).
C'est ainsi que les formules préconisees pour l'arachide étaient celles
contenues dans le tableau ci-dessous :
!
!
1
1
!
ZONES
1
FORMULES
! DOSES KG/HA
1
!
' N
P
KtS
!
!
!
I
!
!
!
Louga
!12 - 10
- 10 t 12 !
150
!
I
I
!
!
! Tivaouane
!lO
1 4
8 i-10 !
If
!
!
l
Thiès
1
'lo-
0
- 30 t 10 i
II
!
!Nord Sine Saloum ! 6 - 20
-10 t 8 !
II
!
1
,Sud Sine
16
I
Saloum
I
-
20
- 1 0
t
3
;
1,
I
I
I
f
1
Sur céréales (mil-sorgho) une fumure unique à dominante azotée, la 14-T-7+165
était préconisée à raison de 150 kg/ha.
Les engrais d'alors constitués géneralement de sulfate d'ammoniaque,
de phosphate bicalcique, et de chlorure de potassium étaient des produits d'im-
portation très couteux à l'économie nationale. Le phosphore étant l'élément
chimique le plus fréquemment carence au niveau des sols senégalais, il est
apparu très tôt la nécessité impérieure d'utiliser des phosphates naturels dans
la fertilisation des cultures.

5
Ainsi, en 1937 Sagot et Bouffi1 mirent à l'étude le phosphate
tricalcique de Cive et suivirent son évolution pendant 10 ans sur des
cultures d'arachide et de Mil (Bouyer,
1950). Ces études avaient abouti
en 1963 à la définition de la "fumure étalée" sur l'ensemble de la rota-
tion : Jachère brulée ou enfouie - arachide - mil - arachide (ISRA-CNRA,
1980).
La formule était la suivante :
- 50dkg/ha de phosphate tricalcique sur jachère ou engrais vert enfoui
- 50 kg/ha de potasse sous forme de chlorure de potassium, sur la premiè-
re arachide.
- 60 kg/ha d'azote sous forme de sulfate d'ammoniaque
- 50 kg/ha de potasse, sous forme de chlorure de potassium sur la
deuxieme annee.
Les études ont montré que cette formule pouvait procurer des
accroissements de rendement de l'ordre de 20 à 30 %. Le gisement de Matam
n'était pas exploite, il ne fut malheureusement pas possible de vulgariser
cette pratique. L'effort de recherches était alors orienté vers l'utilisa-
tion des phosphates de Thies.
Par ailleur dans un essai d'enrichissement du sol par phosphata-
ge, le phosphate alumino-calcique (phospal) et le phosphate de chaux
(Baylifos) ont provoqué une augmentation très nette de la teneur en P205
assimilable du sol (Bouyer, 1954 ; ISRA-CNRA, 1978)
Le tableau ci-dessous reproduit les résultats :
1
!
!
Teneurs en P205 Xo assimilables
!
Traitements
!
I
!
!
6 mois après epandage
1
1
!
!
! Témoin absolu
I
0,Ol
!
1
!
:Baylifos (30 kg/ha P205 !
0,03
!
!Phospal (30 kg/ha P205 !
0,03
1
!
!
!
!
!
I
Les aptitudes du phospal à relever la teneur du sol en P205
assimilable a eté mise en evidence (BEYE, 1973). En effet dans un essai
mene sur sol limoneux très sableux et tres acide, il a montre après deux

1’
6
annees de culture qu’avec l’apport de 100 kg/ha de P205 sous forme de
supertriple la quantité de P205 assimilable augmente de 3ppm. L’effet
de la même dose de phospal fut identique à celui du supertriple. Le phos-
phore total sous l’effet du phospal passait de 0,21 %o à 0,29 %o. Les
resultats qui figurent dans le tableau ci-dessous montrent l’aptitude des
differents phosphates naturels à relever la teneur du sol en P205 assimi-
lable :
Tableau 1 : Effet de différentes sources d'engrais phosphatés sur la
teneur du sol en Phosphore et sur les rendements du riz
(SOURCE : BEYE, 1973)
!
!P205 %o
!P205 assimilable
! Rendements moyens
!
I
Traitements *
!
f
mm
! kg/ha après 4 années!
!
!
!
! de culture
!
!
!
0,35
!
!
NK Supertriple
)
10
!
1
6924
!
!NK Phosphate d'ammoniaque
!
0,30
!
14
!
7 172
!
!
1
!
!NK Bicalcique
' 0,26
!
!
1
17
1
6817
1
!NK
Phosphate tricalcique de ! 0,41
!
6
!
6428
!
!
Talba
!
!
!
!
!
1
1
!
!
,NK
Scories schlamms
' 0,lO
6
6420
!
!
!
1
!NK
Phospal
!
0,29
!
10
l
6258
!
!
!
!
!
!
NK
, 0,25
7
2744
!
!
!
!Témoin sans engrais
!
0,18
!
12
!
3312
l
I
!
!
!
!
1
!
!
!
1
!
!
!
!
!
(“) - NK est apporté sous forme d'urée et de chlorure de potasse à&a kg/ha
- P205
est apporté à la dose de 100 kg/ha
Les résultats ont montré que les formes d'engrais phosphatés
solubles a l'eau (supertriple, phosphate d'ammoniaque) ont Cte supérieures
ou équivalentes aux formes naturelles et insolubles (tricalcique de Taiba,
Schlamms,phospal).
Cependant compte tenu du coût elevé de ces engrais
solubles,
l'utilisation des phosphates naturels serait plus économique.
Plusieurs auteurs ont mis en evidence l'existence d'une corréla-
tion etroite et positive entre les rendements et les mobilisations minérales
aussi bien dans le cas d'une culture d'arachide que celui d'une culture de
mil (BO~YER~ 1951).

Bouyer (1951) avait trouvé que le silicophesphate grâce à l'anion
silicique entravait l'insolubilisation de l'acide phosphorique sous forme
de phosphate ferrique dans le sol et contribuait ainsi à rendre le P205 plus
rapidement utilisable par
la plante avec un succroit de rendement de 14 %.
Les travaux de CISSE (1981 et 1982) sur l'efficaicté des phosphates
en culture pluviale (maïs, coton, arachide, riz) et riz irrigue ont montré
que la très lente solubilisation des phosphates naturelles a fait qu'en
général,
leurs effets directs sur 1,"s cultures etaient faibles.
Les résultats des essais de courbes de repense en effets. directs
et arrières-effets sont résumés dans le tableau - 2 annexe 3 pour le phosphate
de Matam et dans le tableau 3 (annexe 3) pour differentes formes de phosphores.
En effet direct l'efficacité du phosphate de Matam, est principale-
ment prouvee
en culture pluviale où la dose de 200 kg/ha assure le maximum
de rendement pour le mals et le cotonnier.
Les résultats obtenus d'arrière-effet d'application de doses de
phosphates montrent
en riziculture irriguée par submersion que c'est l'arrière-
effet de la dose de 1800 kg/ha de phosphate de Matam, soit 495 kg/ha de P205
qui produit le meilleur rendement en riz-paddy avec un surplus de rendement
de 744 kg/ha par rapport au temoin sans phosphore.
Les resultats obtenus par ailleurs en condition irriguée (DIATTA,
CISSE, 1983) indiquent que l'absence de réponse du riz irrigué aux doses de
phosphore allant de 0 à 250 kg/ha de P205 permet d'avancer que, dans les
conditions économiques actuelles (en attendant la mise au point de techniques
culturales susceptibles d'améliorer l'efficacité des engrais phosphatés dans
la moyenne vallée du Fleuve Sénégal) l'apport de phosphore ne doit viser qu'à
compenser les exportations de récoltes.
Sur le rendement coton-graine les doses 600 et 800 kg/ha ont donné
les rendements les plus eleves en arrière-effet avec 224 et 235 kg/ha de
surplus de rendement
alors que la dose 200 kg/ha ayant le meilleur rendement
en effet direct n'a donné que 168 kg/ha de surplus en arrière-effet.

a
Pour le mals c’est la dose 600 kg/ha qui a donné le meilleur
résultat (645 kg/ha de plus-value) en arri’ère effet mais par kg de P205
a p p o r t é l ’ a r r i è r e - e f f e t d e l a d o s e d e 2 0 0 kg/ha e s t p l u s e f f i c i e n t e .
E n c e q u i c o n c e r n e l ’ a r a c h i d e l ’ a r r i è r e - e f f e t d e l a d o s e 8 0 0 kg/ha
a procuré par rapport au témoin un surplus de rendement de 301 kg/ha.
En riziculture irriguée, o n o b s e r v e u n e f f e t r é s i d u e l s t a t i s t i q u e -
ment significatif des doses de phosphates. La dose de 495 kg/ha de P205 Soit
1800 kg/ha de phosphate de Matam a donne le meilleur rendement par rapport
au témoin de 800 kg/ha de riz-paddy.
En culture pluviale, le phosphate de fond de Matam sur mals,
arachide et coton a donné les rendements les plus réguliers et est supérieur
ouéquivalent aux effets des autres formes de phosphates.
CONCLUSION
Les résultats de nombreux essais agronomiques avec les phosphates
z
natuels de TaIba, Baylifos, phospal, phosphate de Matam et Schlamms ont mis
en évidence l'efficacité de ces phosphates.
La dose de 400 kg/ha de phosphate de TaIba a été préconisée pour
une application en une année.
En condition pluviale la dose de 200 kg/ha
de phosphate de Matam s'avère assurer le rendement maximum pour le mais et
le cotonnier.
En riziculture irriguée pour des rendements de 5 à 6t/ha de paddy
la dose préconisée est de 150 à 175 kg/ha de phosphate de Matam. Cependant
la dose de 1800 kg/ha a donné les meilleurs rendements en arrière-effet. Sur
mah, cotonnier et arachide, cette dose se situe entre 600 et 800 kg/ha.

9
BIBLIOGRAPHIE
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fumure phosphatée du riz en sols de rizières très acides de
Basse Casamance.
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5 - BOUYER S., 1954 - L'emploides phosphates de THiès dans l'agriculture sénégalaise.
Extrait CNRA-Bamb
Extraits des comptes rendus de la 2ème
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des sols..
6 - BOUYER S., 1955 - Nouvelles orientations des Recherches sur l'utilisation des
phosphates.
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phosphore dans le sol
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Senégal.
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Dot. mult. 14 p.
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phosphates de Matam - Rapport analytique 1981/82 - ISRA-CNRA-
Bambey. Dot. multi 18 p..
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13 - ISRA-CNRA, 1980 - La politique de fertilisation du mil et de l'arachide dans le
Nord et le centre Sud du Sénégal.
Historique et perspectives.
ISRA-CNRA-Bambey.
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Sénegal - ISRA-CNRA-Bambey - Dot. mult. 17 p.
15 - NDIAYE J.P., et a1 1989 - La fertilisation des cultures au Sénégal. Bilan Diagnostic
et perspectives - Ministère du Developpement Rural. Dot. multi.
91 p.

A N N E X E
Tableau 2 :
Rendements des essais courbes de repense ou phosphate de Matam
(SOURCE : CISSE, 1982, 1983)
!
1
RIZ IRRIGUE (Var. JAYA) i
CULTURES PLUVIALES
!
!
!
!
!
!
! Cotonnier
!
Mals
!
Arachide
1
!
1
1
Doses
; Effet
!
, Arrière ,
Doses
! CL 299)
! (Variété BD$)
! (69-101)
!
!
!
1
idirect
i effet ;
!
, Effet
I
Arrière
!
!
!
,Arriere
Effet
Arrière ,
, Kg/ha
+1982)
,(1983)
; Kg/ha idirect ieffet
idyp:c: I effet
idirect ., effet ;
l
!
!
!
I
!
1
!
1
I
!
! 0 t CM* ! 6044
! 3517
! OtCM
! 1067
! 1105
! 2428
! 1679
! 2785
! 2719 !
!
!
1
;6oot CM ; 5963
; 3816
1200 t CM f 1443
; 1273
; 2870
, 2071
! 2812
1 2883 is. .
!12OOt CM ! 6159
! 3867
!400+ CM
1345
! 1215
! 2671
! 2252
! 2848
! 2892
!
!
!
1
,1800+ CM ; 6136
l 4311
;600 t CM
1394
; 1329
! 2685
!
! 2224
!, 2860
!
l 2930
i
!2400+ CM ! 6179
! 3847
!800 t CM
1427
! 1340
! 2522
! 2281
! 2890
! 3020
!
!
!
!
1
!
1
!
1
!
l
CM* = fumure complémentaire NKS vulgarisée.
Tableau 3 : Rendements en grains (kg/ha) des essais de comparaison
de différentes formes de phosphore (SOURCE : CISSE, 1982, 1983)
!
I
I
* RIZ IRRIGUE ;
CULTURES PLUVIALES
!
!
!
!
!
! Effet
!Arrière !
!
COTONNIER
1
TRAITEMENTS
MAIS (BDS) f
!
ARACHIDE
1
!
!
l direct
effet ,
! (L.299)
!
1
1
!
.
!
I
!
!
!
; Effet
,Arrière , Effet IArriere ,Effet
!Arrière !
I
!
! direct ;effet ; direct ! effet
idirect
!effet
l
!
!
1
,Fumure NPKS vulgarisei
5822
; 4286
!
2284
j 2640
l 2651
; 2626
; 1378
* II
1
NKS t P (super-
!
1101
!
! 3866
1
2051
! 2702
!
1225
!triple annuel)
! 5960
! 2684
! 2697
! 1505
!
!
1
1
1
1
!
!Fumure NKS t P (tri-
!
! 3320
1
! 2751
! 2760
! 1400
0 ,calcique annuel
! 5637
2333
! 2735
!
906
I
!
!
1
1
!
!
IFumure NKS t P (phos-i
!
!
1
!pal annuel)
I 6270
!
i 3859
*
1208
1
2385
, 2643
; 2777
; 2655
! 1230
!
!Fumure NKS t P (phos-,
1
1
1
!phate rie matam annuel] 6085
!
! 3712
2604
; 2808
! 2734
; 2605
; 1454
.
1127
,Fumure NKS t P (tri- ;
!
1
!
!
1
icalcique tous les 5an+ 6100
!
!
3385
, 2838
; 2868
1
2379
; 2699
! 1497
;Fumure NKS t P (phos-;
I
!
Ipal tous les 5 ans
!
; 6237
; 3405
2250
; 2844
i 2860
; 1508
1101 !
1
! 2839
Fumure NKS t P (phos-,
phate cle matam tous
; 6426
; 3924
!
2518
!
; 2859
i 2804
! 2883
! 1505
1153 i
1
!les 5 ans.
!
!
!
1
!
I
1
!
!
1
1
1
1
1
1
l

.
.

a,. y-s. \\-.... O..f -g$ IJ