L c L'étude des problèmes de travail du...
L
c
L'étude des problèmes de travail du sol a debutrj dès 1950.
De nombreux chercheurs de plusieurs disciplines ont participe, à des degrés
divers, à l'obtention des résultats qui permettent aujourd'hui de tirer
des conclusions sdres an ce qui concerne les effets du travail
du sol w
Sénégal.
Dans la mesure où dss documents ont été .rédigCs, les noms d'auteur
et les références ont et6 c.it&s.
Malheureusement
certains rdsultats n'ont
pas fait l'objet de publication, sinon sous forme de rapports d'activitbs
plus ou moins confidentiels et anonymes. C'est pourquoi, il m'est agreable
de citer et de remercier ici
l'ensemble de ceux qui ont particip6 aux
etuies
sur le travail
du sol au SOnégal :
A.
ANGE, C. CHARREAU, C. DANCETTE,
S. DIATTA, J. FAYE, F. GANRY,
M. LE MDIGNE, J. MONNIER, M. NDIAYE, R, OLIVER, C. PIERI, R, PIROT, 2, JEY,
G. POCTHIER, J.F.
POULAIN, R. TOURTE.
Parmi ceux-ci,
une mention particulière doit &tre faite 2 :
- C. CHARREAU et H. NICQU qui ont largement contribuii
a l'explication des nu-
canismes de l'effet du travail
du sol et qui ont redige des premiéres syn-
thèses sur l e t r a v a i l d u s o l 8~
3enegal en 1971 et 1977 (CHARREAU et NICDu
1971, NICOU 1977).
- G. POCTHIER qui, 51 travers
son rtsseau
d'expérimentation multi-
locale dans tout le Senégal, a permis d’obtenir
une masse importanto de
r6sultat.s sur les rendements
en culture avec ou sans travail ciu
sol.
Je remercie tr2s
sincàrenent les techniciens : M, FALL, S.P. SARR,
P.O. NDIEYE et A. KHOLILE qui ont cite chargés de la conduits des expr3rimew
tations de la division de physique du sol et aussi l'ensemble des respon-
sables des stations et des Papen qui ont réaliçé des essais de travail
du sol.
~-0 M PI A 1 A E
AVERTISSEMENT
1
- INTRODUCTION POSITION DU PROB.LEFIE
2 - OBJECTIFS ET EFFETS DU TRAVAIL DU SOL
21 - Caracteristiques physiques des sols exond&
22 - Les outils de travail du sol utilisés
23 - Les effets du travail du sol
231 - Effets directs
du labour
232 - Principaux facteurs
de la variabilité de l'effet du lnbour
233 w Effets residuels :ju labour
234 -
Le travail
du sol
superficiel à la dent,
3 c LE PROBLEME DE LA DIFFUSION DU TRAVAIL DU SOL
31 - Contraintes
de r&slisation
du labour
311 - Labour en humide : contraintes climatiques et de travaii
3111. Labour :le
i;Bbut Le saison des pluies
3112. labour do fin de saison des pluies
312 - Labour en saison sèche : c o n t r a i n t e s r e l a t i v e s 3.
1’
effort de traction
92 - Solutions techninucs envisageables
pour faciliter
l'introduction du travail du sol semi-profond en
milieu rural - inter& e t c o n t r a i n t e s
321 .. Travail
du sol en saison des pluies ,lu':
322 - Travail du sol en
saison sache
3221 - augmentation de la puissance de traction
3222 - reduction fAes
efforts de traction
4 - SYNTHESE DES PROPOSITIDNS ACTUELLES DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE
EN MATIERE DE TRAVAIL DU SOL
5 - CONCLUSION
47
VERTISSEMENT
Au SQn6go1, les sols
oxondéç représentent la grande majoritg
.!es terres
cuitivges, m:sis il exista aussi des sols plus ou moins inon-
dabl.os sur lesquels se f o n t
d e s culturss i r r i g u é e s , r i z p r i n c i p a l e m e n t .
+
Les caract4ristiques
pédologiques de ces sols et les syst2moo
de culture
n'ont souvent rien de comparable avec ceux
des sols exondés,
Se
meme, l e s problhmes
de trrvail du sol s'y posent de manihre tr8s Uif-
férente.
Le travail
du so.L en terre
inondée ne sera
pas abordé
dans
se document. On signalera
seulenent que, d'une mani5re g&nurale, un trzvxil
profond ou semi-profond parait
nettement moins indispensable qu'en sol
eeondé,
si
l'on arrive à contrdler
les mauvaises herbes par des moyens
Ghimiques.
f -
1NTRtlDUCTIO;~I POSITION
OU PRCIBLEIXS
Dans les
sols exondés $u Sénbgal, l e c h o i x p a r l ’ a g r i c u l t e u r ~iu
node iie travail du sol (ou do non travail
du sol) sur
ses oiffdrents ch2mp2
dSpond principalement des difforents f:lcteurs suivants :
- Objec~tifs de production
- Etat du milieu
-
Disponibilité en matbriel et
moyens de traction
- Contraintes de r&alisation.
Ce choix doit aussi ddpendre de la connaissance qu'a l’agriculteur
de l'intérêt agronomique de chacune Aes techniques de travail du sol suscep-
tibles d'&tre utilisées.
Ce document qui fait la synthèse des résultats et des propositions
actuelles de la Recherche en matihre
de travail
du sol, a essentiellement pour
but de faciliter le choix, par les
paysans et les responsables
du dévelop-
pement agricole, entre les
diffbrentes techniques d3 travail du sol envi-
sageables, en fonctidn des contraintes de réalisation,
mais aussi de leur
in tf$r&t
agronomique. Les résultats et conclusions
qui suivront no concerneront
bien sQr
que le Sénégal, dont les conditions pédo-climatiques sont c3rac-
téris6es
essentiellement par
une courte saison des pluies, faible et irrQ-
gulière dans lgv moiti8 nord du pays et par des sols sableux,
mal structur6s
,, ,. . .
..,
et pauvres
en m3tibro organique,
Objectifs du développement agricole
L'un dos objectifs majeurs fi::6 à 1’activitB agri.cole
d u SBnég:ll.
peut Qtre
ainsi résumé : augmenter et securiser
les productions c6réalibrcs
i et arachidiàres,
pour assurer
l'autosuffisance alimentaire nationale et
\\ lraccroissenent notable du
revenu dos agriculteurs.
Dans beaucoup d’endroits,
l'augmentation de la production no
peut
plus se faire par
l'wcjmentütinn des surfaces cul.ti\\fGes, car les terres CU:.-
tivables encore
en Friche n'occupent plus que
des superficies rdduitas. Se!:L::
l'augmentation de la productivit6 du travail et
de la terre pfiut pcrmottro
dtatteindre les
objectifs fixés. Il faut toutefois veiller à ce
que l'~~ç-
mentation de la productivit6 puisse aller de pair avec la conservation du
patrimoine foncier.
Potentialités du milieu
S i l a F e r t i l i t é n a t u r e l l e d e s s o l s e x o n d é s e s t g é n é r a l e m e n t
relativement faible au SQnégal,
la fertilité potentielle obtenue par
l'uti-
lisation d e s
thèmes semi-inteilsifs parart beaucoup plus OlevBe.
En gran!io
culture, des rendements de 2.500 kg/ha d'arachide et de mil, de 5.000 kgl/hi-l
de maPs pcuwent par
exemple &tre
obtenus en condition uniquement pluviale.
Des rendements &levGs
sont donc possibles, mais il faut pour ~31.:~
!.euer certaines contraintes
qui constituent des facteurs limitants de la pro-
duction.
les problernes & r é s o u d r e
Lus problèm::!:; ? rSsoudre pour w~éliorer la productivité de l'agri-
culture sont nombreux et justifient l’effort de recherche entrepris dans le
(ionaine agricole. Gn n’abordera ici que
ceux liés a~ travail du sol.
- l'alimentation hydriqus- : m@me dans les zones m6ridionales,
l’alimentation hydrique
des piintes constitue souvent, et particulièrement
ces uerniàres années,
J.. facteur li;,;itant principal de rendement.
A c8té d'une augmentation de la résistance à la secheresse par des
méthodes de sslection varifitale, une amelioration
des conditinns d'alimen-
tation hydrique peut aussi Btre
obtenue par
un amensment du systeme sol-eau,
Y^ --a
Il
faut en particulier r6duire les
pertes d1 eaux ruissellement 9 par Qva-
poration et par la consommation
do mauvctises herbes, Il faut aussi
et surtout
assurer
une bonne utilisation par
la plante, de lle,au stockée dans le sol
gr9cc a
un système racinûiro vigoureu;<,
a developpement rapide, avec une
bonne colonisation du sol notamment en profondeur,
- l'alimentation minorale : llamélioration
de l'alimentation
nin8ralo des cultures passe par Sa pratique
d'une Qrtilisation
minérale
et organique et
par
une meilleure
disponibilité en eau. Mais, paral-
Ièlement, des systemes racincires bien
deweloppas permettant une meilleure
i n t e r c e p t i o n d e s é l é m e n t s min6raux dons le sol.
- l a p r é s e r v a t i o n d u p a t r i m o i n e s o l : i l est e s s e n t i e l q u e l’:.ug-
w-c_
nentation de la productivité nlentrz3no
pas un appwvrissement et uno cl&gra-
e s p a r u n travrlFI tic
l.e-d phénunèncs d’ CRi.oi? hnt çluviale qui t$o:lienne,
:i i
Or,
dans chacun de ces domaines : conservation
de 1.2 fertilité
/ ;du sol, alimentation hydriquc et minErale, le travail
du sol semi-profond,
4; [actuellement très peu rep&ndu,
peut jouer
un r8le favorable.
*-
2
- OBJECTIFS ET EFFET3 DU TRAVAIL DU SOL
21 - Caractéristiques
physiques des sols exondG&
La grande majorite
des sole oxondés du SénOgal peuvent étre ~1.~~6s
p a r m i l e s s o l s ferrugineux t r o p i c a u x p l u s
o u m o i n s l e s s i v é s , l e s s o l s ferrz-
litiques et les sols peu évolués sableux, Ils ont en commun un certain nombru
de caractéristiques physiques :
- le fissuration du sol .sec est inexistante #ou peu eccentueo,
la porosité
est faible de 38 à 42 $ ;
- la cohésion du sol sec est très forte,
deautant plus forto
que le sol contient P~LIS d'élements fine;
- la teneur
en matière organique décroPt trés vite
dès que
l'on mot le sol en culture, pour atteindre des valeurs
de l'ordre do 13,s ;;.
Le sol est scnsihle à 1’
drosiori hlicnna
pendent la saison sBc;io
( s u r t o u t
dans l a moiti6 n o r d
d u p a y s ) e t B l ’ é r o s i o n p a r r u i s s e l l e m e n t p:~,i;..‘~,,-.L:
lû
saison des pluies (:Surtout
dazs la moiti4 sud du pays),
Ces sols ont tout de m9me une qualité : ils sont gCnéralemen%
profonds, au
moins ceux qui sont actuellement cultives.
D'autres typas de sols exondU8 existent aussi, mais les superficies
cultivees sont nettement plus faibles : vortisols, lithosols, etc...
L a g6ri6ralisation à c e s s o l o
des resultots
obtenus dans les sols ferrugineux
ot fcrrallitiques devra se faire avec prudence.
22
- Les outils de travail
du sol utilisés
JusqufB maintenant, deux types d'outils de travail du sol ont
été testés en traction
bovine :
- outils de travail superficiel avec des ticnts : Pour le
travail e’i s e c , les
dents peuvent @tre
semi-rigides-) ou rigides
(dents typo GOUVY). Le profondeur du travail est de 5 à 7
cm avec 3 à 5 dents
pour le
canadien, Les I-lents type GUUVY peuvent ponétrer
plus profondement,
mnic
le volume du sol travail16 reste
faible.
Pour le travail GI humide en ddbut do cyc.Le, ce sont surtout des
l a m e s
en forme de patte d'oie qui ont et6 utiliseos, Elles sont montbas sur
Qtançon rigide.
La profondeur de travUi1 peut atteindre 10 cm.
- l a c h a r r u e : l e s Etudes
o n t r3tS réaliseks
essentiellement
en traction bovine avec des charrues
do 111 pouces & versoir cylindra-h$licuïk,I.,
La profondeur de travail est comprise entre
13 et
2[3 cm.
Le labour
peut Qtre realise :
- en début de saison dos Pluies, c’est-à-dire
immédiatene~,~~
après les premi.Sres pluies
qui ont humidifie le sol sur plus de 15 B 2il cm,
et avant le semis ;
- en fin de cycle, aussitbt aprbs la recolte, avant
qua 10
s o l n e s e déssècho aprés l e s d e r n i è r e s p l u i e s . Ce type de labour
offre 1-a
possibilite de procéder
à un enfouissement des pailles do cérealcs.
- pendant la s a i s o n s&che 8 l a b o u r erl s e c
- Autres
outils
D' autres instruments
de travail
du sol en traction
bovine et
motorisée
sont actuellement étudi&s p.ar la
division de machinisme ngrico:Le,
Les instruments testés sont surtout
destines a un travail en sec.
c>
L 3
- Effets d u t r a v a i l du SOL_
Les effets agronomiques du travail
du sol ont fait l'objet de
nombreux travaux par
TWRTE, CHRRI~ERU, MICOU et CHUPART en particulier. LJcs
synthbses ont bt& rédigdos
(CHAXREAU et NICDU, 1971 ; NICOU, 1372 ; NICXI,
1377).
La prosentati.on
des effets agronomiques
du trnveil
du sol au
Sénégal sera
donc ici volontairemerLt
assez succincte.
23,l - Effets directs du labour :
-----~--------"--"--"-"-
- Effets sur le sol et le d6ueloppement I-le la plante :
_ w-m-
-Awmsw.
Le retournement du sol par 12 charrue
o pour cffet immédiat
d’auqnenter
l a p o r o s i t é d u sol et sa rugositb (?~ICOU
1974)' ce qui favorise
l'infiltration do l’eau au
moment des premières
pluies (CHARREAU, 1969).
Le labour, lorsqu’il est rQalis6 en
fin de cycle apres
une culture 21 cycle
court , permet de priserver de 116vûpotranspirûtion
pendant la saison sec:!0
une partie
non négligeiable des réserves
hy%riques presuntns clans le so.J- il
la récolte.
Le stock d’eau supplémentaire
mis B la disposition de la cultc:ro
suivûnte peut atteindre
50 h 80 mm d'eau utile sur 2 mbtres p3r rapport A
un terrain
non travaille et
non d6sherbé après
la rgcolte
(OANCETTE, 1974 f
CHCiPART, 1975 ; MICOU et CHOPART, 1979 ; CHOPART, MICOIJ et VACHAUD, 1979).
L’amelioration de 13 porosite du sol entr3fne
une augmentatioc
Lie l a d e n s i t é r a c i n a i r e ,
ce qui facilite l'alimontntion hydrique et minerale
de ia plante (NICOU et THIROUIM, 1908 ; CHOPART, 13'75 ; CHOPART et NICOU,
1976
; CHOPA~?T, 1980).
Lo r81e du Latour, et sn particulier, du labour de
fin de cycle, sur
l'economie de l'eau et sur une meilleure
utilisation des
réserves, a generülement pour
conséquence une plus igrande
capacitri de traversor
sons dommage des poriodes de sdcheresse (CHOPART, 1975 ; C H O P A R T e t NICOU,
1976 ; KICOU et CHOPART, 1979).
L'amQlioration de le parositb entrafric 3usoi
une ougnentatian de l’activit6 fixatrice
:.ies leguminoucus (MEY et IlR,;TSFJ, 1978).
Le conditionnement du s o i p a r l a c h a r r u e p e r m e t d e procc?der à des
enfouissements de matière organique et des
engrais, ce
qui entrarno un2
re:.:uction
des pertes
d'azote, une meilleure repartition des racines et unt?
m e i l l e u r e efficasite d e l ’ e n g r a i s e n css d e secheresse (CHOPART, 1375 , G::XRY
et GUIRAUD, 1979).
LU rugosit.6
du labour rO:lli.sG en fin de cycle ou en sec c pour
consequencc, lnrsqu’il e s t b i e n f a i t , :le d i m i n u e r l a s e n s i b i l i t é d u s o l 3.
l ’ é r o s i o n
uolionnu.
Le labour permet enfin ur;e certaine limitation des mauvzises
herbes
en debut de culture, Le labour
de debut de cycle est le plus efficace
21 cet é g a r d .
Ces differents
effets du labour permettent;
de contribuer 5. la Soh-
s e r v a t i o n d u patrimoine sol,
à condition de procéder ZI des restitutions or-
ganiques et à des apports d'engrais. I l s c o n d u i s e n t a u s s i e t s u r t o u t à u’-,e
augmentation de la productivitb des cultures. *-’
Effets sur les
rendements
Les effets moyens du labour avec ou sans
enfouissemont de mriti15ro
organique (pailles ou fumier), sur
llensomblo des essais de travail du sol
r&alises au
Sénégal cntro 196L7 et 1977, figurent
dars le tableau n"1. Caux
obtenus entre 1977 et 1900, dans 10 tableau n02,
- Rendemonts moyens
Durant cds dernières
anneos, on note une baisse très sensible
des rendements en mil, arachide et cotonnier
par rapport
aux années unte-
rieuros I
en moyenne plus pluvieuses. Seule l’arachide drs essais avec labour
d'enfouissernont a un rendemont en augmentation. Ceci s'explique par le f:iit
que la
plupart des rbsuitc:ts de 77 ii OU ont BtE ob-tenus en Cas:jmanc:e où
1';irachide n'a pas s o u f f e r t :lo l a sechoresse,
r
Par contre, des cultures G cycle court comme le rnzïs et le riz
pluvial ont des rendements qui sc3 mûintiennent.
- Effet du labour
Toutes les cultures réagissont positivement au labour,
avec toutefois
des augmentatiowz
variables suivant les espèces, et suivant qu'il y eu çiC1 FtU:,
enfouissement de matiGre organique,
Si
l'on fait. 13 moyenne des r6sultats obtenu:; entre 1961) et 1962,
i e s effets du labour sur le
rendemerlt sont les suivants :
Labour seul
Arachide
t 20 ,:
Mil
t 11 $
Sorgho
+ 24 ;‘I
tiaïs
+ 54 $
3i.z pluvial + 71 )i
Cotonnier
+ 16 :l
On observe
que les cércales
plus sensible:? aux conditions phyaiquos
du 301, comme le maïs nt le riz
pluvial, voient leur rcndemcnt amélioré Aa!:s
des proportions nettement plus importantes
que le m:Ll ou l'arachide.
L'effet du labour sur if
arachide paraît plus marqutl
dans 10s
zones nord et centre nord que dane
las zones plus méridionales.
Df autre part, s u r l’arachide,
l'effet moyen du labour d'enfouis-
i scment de mati&re organique oct in.fGri.our B
celui du labour
sans or,fouiu-
semant. Toutefois, dans la plupnrt des essais
de labour
d'enfouissement, il
s'sgit de matibre
organique non humifioe (pailles dr: c$rZalcs!. Il y a cilor:?
une minéralisation
rapide de ces pailles en début do cycle, avec une liba-
ration d’azote
qui a
tcndanco & réduire et retarder
la nodulation de lfor.~:c:-;iue,
Lorsquo l e pluviomdtrif3
est importante (cas
des zones méridionales), cet
:Izote est rapidement lessiv8 :
13. plante manque ensuite :-le cet 416ment et
l.'effet de 1'er:fauissernent est
peu marquè ou
m&me d6pressi.f.
Lorsque la
pluviomotrie est
faible, l'azote reste dans l a z o n e d ’ e x p l o r a t i o n rûcinnir~ 1,
il peut t’être
utilis6 p:Ar
la plante et l'effet du labour d'enfuuissemezt est
positif.
Si l'on proc&de
?1 dos enfouissements de fumier, les rdsultats
s o n t
e n gGn6rcl s p e c t a c u l a i r e s cor 1~ f u m i e r a c t i v e
a u c o n t r a i r e l e
nodu.:3tirrii.
232 - Principaux f
-----I.w..-..-" a c t
.m...”
variabilité de l'e ffet
s.--~-..-.m.m~..s~~~-."-m.
N-L..-
ûi;r
:
,B.I -
Si les effets du labour sont variables d’une espèce à une autre,
pour
une m@me espèce ils peuvent -aussi Qtre tr&s variables
en fonction C'C:S
conditions pédo-climatiques
et des itiniraires
techniques.
-
L a pluviom4trie : l)es
con3i.tion.s d'alimentation hydriouo lQgà-
rement dcficitairc
au CG de la culture ont tendance ?I entrafner
une C;U'J-
ncctation de l'effet du labour particuliorement du labour de
fin de cycle,
tandis que, en conditions de séchcressa très sdwère cammo en 1980, les rc:n-
dements sont partout tros bas, aussi bien sur tQnoin que sur lnbour.
,.
C.
.
- Le milieu : Sur un terrain remis en culture apres une longue
pfiriode cie jachere ou :>Pri?s d é f r i c h e o u e n c o r e l o r s q u e le s o l a dejà et6
l;ibourQ
l'année prE!cedente,
la porosit5 initiale est bonne et l'effet du
labour
nettement moins marque. ;A l’outre extreme,
dans un terrain do vie::il::
cul.ture, avec
des apports insuffis<lnts d'engrais et
de matiero orgoniqus,
i’ of
fet du labour est
souvent faible ccr d’autres f a c t e u r s l i m i t a n t
p l u s
importants que la porosite
et l’oInra~:i.ncmont
existant : richesse
insuffi:;L <te
e:~ eluments nutritifs assimilables, pi-l bas qui entrc.fne une faible activitc
biologique et une toxicit6 aluminique etc.. Il faut d'abord résoudre ces
problemos, ( o n p a r t i c u l i e r p a r d e s a p p o r t s d*ongrûi.s e t
dc inatihrc orgdi:iCjU2,
pzr
le chaulage) avant de mottro o n Cvidence u n
effet <Au travail r.!u sol,
Les resultats
d'un essai mon6 pnr la division de rhizobiologio
du C!#A de
Bambey s o n t à c e t egard particuliercment p a r l a n t s . L’essai a r>tiJ
mis en place en 1972 en milieu paysan sur
un terrain très
sableux do vicill;,
culture,
déjh é p u i s e ,
avec manifaetation de tuches de chlorose azotée. ~~PL!I.:;
a ilrlS, cet essai est en culture
suivont ;1no rotation [mil-arachide avec :It:z
traitements
appliqués avant l’arochidc
et dont on gtudie les effets résidti:!i::
sur le mil. ‘parmi l e s d i f f é r e n t s t r a i t e m e n t s , o n e n r e t i e n d r a q u a t r o :
- Témoin
- Labour en sec
- Labour en sec awuc enfouissement do chaux (600 kg/ha
tous les doux ans)
- Labou:r on sec uvec enfouissement de fumier (10 t/ha
tous .los doux ans),
Pendant les <crois premières
annces, on a assiste, en moyenne, :I
un effet int6ressant de chacun des traitements qui permet
de relever lo reti-
doment dojà modiocre
du tGmoin (figure no 1). Par contre, depuis
quelques
annees,
s u r
orzchide, :L’écart
de crcuso
nettement entre les %rs;itements
lûbour6s
ayant reçu lie:; apports do chaux et surtout
de fumier
tous les deux
ans, et les deux autres traitements
sans amendement (temoin et 1::bour sec;,
qui voient leur
rendement continuer
à hoisser
avec Lne diminution C>C 1'oFFc.k
r!u labour.
Les rendements du mil chutent dans des proportions encore plus
spectaculaires
pour atteindre des niveaux pratiquement nuls en 1380
en absent;.:
de fumier ou de
chaux,
Dans
un tel sol, si des niveaux minime d’activité
biologique o;;
r’rdquil.ibre
.A
physico-chimique dans le sol ne sont pas maintenus, c e u x - c i
deviennent rapidement 3.ss facteurs limitants principaux
du rendement plus C;~C:
Tes proprietés
physiques du sol, et l'offet du travail
du sol devient negli-
geable.
_ Les techniques cuiturales
,t i
' !
EJes semis et des démariages
trop tardifs,
un mauvais contrele Ses
;
; adventices et du parisi.
tisme sont autant de facteurs qui contribuent & rci,.;ui.ri,
:
l'offut du labour.
Ceux-ci Lioivant @trc maftrisésaussi bien
que possible,,
t? ‘~,prealablcmcnt o u parallélemont h lo r é a l i s a t i o n
d ' u n t r a v a i l d u s o l
semi-
profond.
Les conditions do realisation du labour
La qualite d'un labour
a bien sdr
une influence sur 1
tefficacité
de celui-ci.
.a.,, .,
i
IL
Toutefois,
il ne fout pas apporter une attention oxag6r6o h
l'aspect cxterieur du l:lbour
(6tat de surfiace)
. lin labour en sec, const%tuI':
'!'un nélange plus ou moins czhotiquo de mo-ttes de différents diamètres ot
do terra Fine l’présente”
moins bien qu'un beau labour ltdressO
form8" ruslis
en humide, en début ou en
fin de cycle, SU~ sillons réguliers
et finomont
nottcux ;
nrc.5.s
l’cxp6rionce
montre que leurs
r:ffets sont souvent trks
.
woIslns. Le labour
ne doit cepondarit
pas &tro trop pulv6ru.lcb$,, pour Qvitor
las r i s q u e s d’ é r o s i o n .
La qualit d'un labour repose
surtout ,sür 1,:'s trois
factaurs
suivants :
- l a p r o f o n d e u r do trsvnil,
qui ost 11fS16mcnt essentiel ;
- 10 rapport mottesjtcrre
fine dan:; le cas d'un labour CM
soc : le terrain
doit Btro
suffisnmmont mottaux pour avoir
une action filvo-
rablu sur
l'érosion bolionnu ;
- la rbpartition
de la matibrc organique
dans le cas d'ti;:
labour
d'enfouissement de pailles : il ne doit pas subsister de pailles on
surface o u à proximitb immbdi~to d e l a s u r f a c e , p o u r n e p a s g@ncr le semis
o t l a lcvéa
d e l a culture s u i v a n t e . Il
convient (1 ce
sujo d*insister
sur 10
fait que les enfouissements de pzillos doivent t?tre réalis6s dans un SO:
suffisamment humide pour
qu'une première
décompositicn puisse se faire is-
sédirtament.
233 -
Effets rgsiduols du labour
e.-n- ““-“““-“-~--“~--“-I---
Le labour
peut aussi avoir un effet rosi.duel sur la culture
suivante.
Cette zlction est bien sc?r
plus faible et surtout nettement plus
i r r é g u l i è r e
q u e 1’ ef f’et direct, rs?.is elle e s t souvont l o i n d’&tre nggli-
geablo.
L'effet r6sic;ucL d’un labour
dcjpsnd d'un certain nombre do facteurs
I~L?S h 12 qualit do c e l u i - c i ,
au typo de labour (avec ou sans cnfouissemY:it),
3 1~ rotation et aux autres techniques culturales
appliqubos pendant la
c u l t u r e .
D'une manière gtlnorale , lC!S
effets rf5siduels seront
plus importJntu
dans les conditions :;uivantes :
- labuur
d'enfouissomont de matière
organique
- labour profond
- labour avant une cGr0nle
-
effet r6siduel .:u .labour
au béngficie d'une culture
sensible aux conditions physiquos du sol ;
- minimum d'interventions
sur le
champ après
le labour, oî:
particulier
pendant :La saison des pluios (intéret
du semis mecanique e? sec
et
du dbsherbage
chimique),
4près une culture
de moi's qui a bLsn6fici6 de l'effet direct IZ'UK
lubour cl1 enfouissement, on
obtientoncora un effet résiduel :le + 53 $ sur ri;
p l u v i a l ; cc; chiffre représente
uno moyenne de 12 résultats (NICOU, 19'7'73,
234
- Le travail du sol supcrficicl à la dent
---.."-------"---------~----1-
La compciraison des offots i-!u labour et des travaux du SOL P:!US
superficiels aux dents ont fait 1'oYjot d'un certain nomhro
d'oXp6rimant9tioi:::.
Les dents de t,ravail.
en sec
sont qGndralomcnt semi-rigides
(canadiens) ou
rigides
((!ent.s
typa GOUVY). Ln profun:lcur
%ic travail est de 5 à 10 cm, l-12
trnvail o n h u m i d e est renlise a v e c C!OS s o c s sarcleurs
en forme
de "pattuc;
dloiati
montés sur
et.ançon riqidu. Lc, profondeur
de travail est de G h II: cn,
Les rósultats
montrent
que l'effet de os type de travail est plus
irrequlier
que celui du labour, et toujours inferieur
h celui-ci (î\\1ICOU 1377).
Qn peut quand meme cbtenir des plus-valucn non negliyeablcs sur le ~anr’s
(ilfi?:) avec: un travail en humi.;a avant le semis,et sur
cotonnier (+7.0,.1). Ci?
travail
en humide après .‘-lc; premiéres
plvies a aussi un effet interessant
s u r 1 a destruction
des mauvaises herbes
qui ont dlSj& 1evQ.
Une qrattaqs
du sol
plus uu moins superPicie1 avec des dents doil;
i;onc 6tro considerB comme une solution
de remplacement du labour lorsque
csltii-ci
n’a p u ê t r e r é a l i s é ::vsnt une culture de ma!Zs, de riz ou de cotonnier.
235 -
La reprise des
billons de cet onnier
-------------_-----_______l__l__^__
Pendant unti zulturo dc cotonnier,
il eot gtinfiral~:rn~~nt
prccsdb à un buttaqe
(vers le quarantième joür).
Le corpi
butteur realisn un travail sur une profon-
d:iur i:..
1Ocm :..~VF~Gi7
dans l'interligne ot rabat la terre sur la ligne do
cotonnier,
4want l a cuiturs s u i v a n t e , i l e s t necessaire d e detruire co qu’il
reste
de ces buttes. On peut
ln faire par
un passa ga d'un outil à dent ou
d'une souleveuse d’arachide,
perpcndiculoirement aux lignes de battage.
Lorsque ce travail
est bien fait, c'est a d i r e
l o r s q u e l ’ i n s t r u m e n t Gclato
la couche non travaillée par
le
bu-ttoge,
située sous la ligne de cotonnier,
on peut obtenir un effet marqua par r-i.pport a un temain
sons travail du soi
et non butté l.'annee précedente( tabletiu NS 3).
Tableau No3 :
Effet de la reprise des biilons d e c o t o n n i e r s u r l e rendemen:Y
d’une c u l t u r e d e r i z
pluvial (en kg/ho) ti Velingara entre 1963 et 1974. ~“apr:~
r
CI, POCTHIER.
Témoin
R e p r i s e des b i l l o n s
Labour
du cotonnier
I
,
I .
gbr:
b”
1363
2371
2530
J ,:
<>
-.
Cette techinique est donc efficace, ,nais ne peut bien sQr
~'app.iic~u;:r
i.
qu I sprÈ?s
un precédont cotonnier
dont la culture es,t s u r t o u t loci*I!.isée
don:; 1;;
(t
-.i
partie
Sud-Est du pays et qui occupe octuellernent des surfaces relativom‘ent
2;’
restreintes (20.000 ha environ en 19CO).
Le noïs est parfois
butté lui as,i,
PJ1''i.
mais la justification aqrnnomique de ce
buttage np p a r a i t p a s évirdcnte (iJïC~1Ll
1373), surtout
ei l'on peut prockler à un contrBle
chimique des nauvaiseo
barbas.
‘ 2
3 - LE pHORL,C?!E: DE LA DIFFUSION DU TRAVAIL OU SOL
9prGs a v o i r montr6 l’intBrC?t d’un t r a v a i l du s o l semi-profoncl
e t e n p a r t i c u l i e r d u l a b o u r d a n s l e s s o l s s a b l e u x 1st s a h l o - a r g i l e u x exandés,
ce qui peut maintenant t9tre considére comme un acqlii.s7 une des preoccupations
e s s e n t i e l l e s d e la rechorcho e n m a t i è r e d e t r a v a i l d u s o l e s t a c t u e l l e m e n t :
- d e connaftre 10s c o n t r a i n t e s d e ri5alisation d u t r a v a i l
du sol 9”
- d e r e c h e r c h e r l e s s o l u t i o n s techniques s u s c e p t i b l e s d e
f a c i l i t e r l ’ i n t r o d u c t i o n e n m i l i e u r u r a l d e modali.t&; e f f i c a c e s d o t r a v a i l
du sol.
I l e s t c e r t a i n q u e 1’interQt e t l e s contraintes d e realisation
dc chwune dos s o l u t i o n s envisagees depondent d o s oonl;itions pédoclimatiques
o t d os agra-systèmes en prosenice, Ceux-ci sont assez wariés au Sénégal. Pour
s implif ior, o n û divise l e S é n é g a l agricole e n t r o i s gra,ndes z o n e s d e wltures
exonYees, t o u t e n étai?t c o n s c i e n t d u caractère (CrBa ?) s c h é m a t i q u e dlu?
tel découpage.
C e s t r o i s zonas s o n t l e s s u i v a n t e s :
- z o n e c e n t r e - n o r d : rbgions de Lougj, D i o u r b e l , ThiBc
ot Cap-Vert ;
- zone centre-sud : régions du Sine-Saloum et tiu nord
d u Senégal-Oriental ;
- zone suc : regions d e l a Casanance e t dti S u d d u Sénégal-arien-
t a l .
Tableau no4 : P r i n c i p a l e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e s t r o i s g r a n d e s z o n e s
Qcologiques d e c u l t u r e s exondees a u Senégal.
Zone Centre
Zona Centre
Zone Sud
Nord
Sud
a. -
Climat
-pluviométrie
m o y e n n e (imm) ’
300 à 700
700 ü 1000
1000 à 15op
-rGpartitirin
:
tr&s irré-
ircéguli2re
S t r e s s hybridea
guliere
peu frgquents
(sauf s u r r i z
p l u v i a l )
-durOe d ’ h i v e r - :
nag 12
60 à 100
(en .ji
13 0
3
150
,
:Sol
texture
:
sableuse
sallo-argi-
sablo-:iryi-
argile t
leuse
leuse
en surface $ : 3 à 13%
7 3 15 $
1 2 à 2 0 ::i
limon
P r i n c i p a l e s cul’:uras
:
fil il
A r a c h i d e ^
Arachide
annusllos
Arachide
riil-Sorgho
Sorgho--Maïs
/1 aïs
1
R i z pluvi31
T‘“C~~,.~ ^-
r-. I
‘! 3
Traditionnellement, le paysan ne procèdo qula un travail du sol
extrêmement suporflciel, le plus souvent en sec, ûwznt la mise en culture,
13. rCalise
3insi. depui.s toujours
un veritablc travail
minimum du ~01.
Les tcntativcs recentes
d'introduction tiu labour
dans les axpl.oi-
tations agricolas so
sont hourtbes
dans la quasi-totalit6 des cas h un cer-
tain nombre do
difficultés techniques et socio-Gcononiques. mc.jcures (
POCTHiER,
1976, F!qYE, ?977).
Lu travail
semi-profond est encore très peu repandu.
31 - Contraintes de realisation
du labour
L*inCroductinn
du labour
en miliou
rural SC heurte
nctuelloment
aux principalos
difficultes suivantes :
- Pesanteurs sociologiques ot psychologiques
- Problemos
d'équipement : 1’ agriculteur doit posséder une
paire
de boeufs et
une charrue
- Systemcs d e p r o d u c t i o n : p a r c e l l e s m o r c e l é e s , p a s o u
peu essouchbcs
- divagation d'animaux etc..,
- Contraintes techniques do realis2tion.
fifin ;5e faciliter l a rGsolution d o s t r o i s promiercs categories
do difficultds, h rocherchzr d o n s 10 c a d r e
4' une approcha pluridisciplinaire
des systèmes =Ic p r o d u c t i o n e n l i a i s o n avec l e s a g r i c u l t e u r s e t l e s
dévolop-
peurs, les :!gronomos
de 13 recherche
doivent s'attucher 5 r é d u i r o l e s c o n -
t r a i n t e s
t e c h n i q u e s ds! r é a l i s a t i o n .
Ces contraintes sont differentes
suivont que le labour est réalise
en humide ou en sec ; elles peuvent aussi varier
suivant les regions.
311 - Lcibour en humide : c o n t r a i n t e s climatiques e t d u t r a v a i l . :
-------“------““---‘-------“---------”~ml~...-“~~~-------...
Le labour
en humide peut Otro
fait en dsbut ou on fin de
saison Jes pluies.
3111
- labour de début de saison des pl.uies :
- 26gion cortre nord z En traction bovino, un labour
demande 5 a
6 j/ha de travail. Pour faire
un labour
de début du cycle, on doit donc retar-
der la date ic
sornis dos cultures
jusqu'h la soconde ou merne la troisième
pluie. Or, ceci ontrafne
des chutes importantes
du rondement du mil et
de
l ’ a r a c h i d e
(tabioûu n"5).
Tableau nJ5 : Influonco de 13 dato de semis sur
10s rondomonts du mil
et
de l’arachide
dans la zone contre ;Tord
(Rcndcments en kg/ha:
Témoin semis
Labour lèrc pluie
Labour lère pluie
I$re
p l u i e
Semis imm0di2t
Semis Zéme piuic
Arachide h&ti.vo
s
2
(gousse)
230
1
8
3
0
Hi1 ( g r a i n s )
1
590
2 020 .
920
'1 4
Le labour do ddbut de cycle en traction bovine n'est donc pas 21
conseiller
dans 1~ rér;ion centre-nord, sauf cas particulier
(pluies tres
jXUGOCC2S
ne pormcttant
pas de semer),
-
Rcgi0n.s contre-sud et sud :
Comm0 pour la region ccntrc-nor4,
1 c labour de
debut de cycle
nbcesoitc d-, procbder
h un semis retard6, CC? qui
induit dos chutos do ron:.lcments du mil et de l’orûchide avec 10s varietés
actuelles, p.-r contre, avec
dus especos qui, rèpondent mieux au travail ~du C;OL
(sorgho,
maïs, r i z ,
cotonnier), il est possible do labourer epres
la premikrc:
pluie,
à condition de semer
des la seconde pluie utile (tnbloau nc6),
Tableau n"6 : Irifluence 3e la date
de semis sur le rendement des cultures
d i? n D 1 ;1 zone centre-sud (rendements on kg/ho).
-
TBmoin
L a b o u r Ière pluie L a b o u r I&re
p1ui.e
Scn-lis Ière
pluie Semis immGdiat
".-) emis
%ème pluie
Sorgho
2 530
3 160
2 990
pi ,4
,r
MSïS
3 180
3 750
3 780
@r
Cotonnier
1 640
2 28C
2 1 7 I-J
'1, 2 1
Il
conviant de souligner
que, dans lus os:;,ois dont 10s rdsultats
vionncnt d’@trc prQscntbs,
le semis rotard6
e Btci rGr,li.eb
seulement do 1 il ti
20 j o u r s ûpr&s 13 prcmi&re
pluie et
toujours avant lo 15 Juillet,
Des semis
plus tardifs se revéleraient très certainement deprossifs et,
do plus, le
fait de laisser le sol nu trop
longtemps cntrafne cc& qrawos
risques do ruis-
sellement et ti'QrosioG,,
mdmo s’il y a ou
un labour,
3112 - labour
de fin do saison dos p.Luios (labour
J& fin de cycle)
Par
définition, un labour de
fin do c y c l e o s t
u n luoour r6alisti
aussitdt aprss lot recoltcs,
dans un sol encore
humide.
Partout
au Sénégal, la possibilite d e rGc?:lisor d e t e l s l a b o u r s
dépend Qtroitcmcnt de la longueur
du cycle des c u l t u r e s et de 1:: duree
do 1~
saison dos pluies,
En moyenne, on peut considérer
que les possibilités de labour de
fin de cycle aprYs des cultures $
long cycle comme le cotonnier,
la plupwt
des varidtes ~:e sorgho, et l’arachide tardive,
sont trbs faibles. Par contre,
apr&s
d e s c u l t u r e s
ds ‘ni1 souna, d e
m a ï s , de riz
pluvial à cycle court, bst
d’ arachide
h8tiwo,
las possibilites matorielles
de 1‘2bour
de fin de cycle sont
meilleuros. Lo fréquence des annees où la technique ost réalisable et la eurt;e
de la période
pendant .laquulle les travaux sont possibles augmentent du norri
au sud -!u pays ; elles dependent aussi de la dureo exacte
du cycle des culttiro;:;.
Lorsque les conditions
pédo-climatiques permettent le labour de
fin de cycle (sol humide apros récolte), il
subsiste des contraintos de rea-
lisation, Celles ci ont Été nettemont mises en dwidcnce au moment de l’intro-
duction du lnbour de f:;n de cycle en milieu paysan, en particulier dans
i'Uni.trZ
experimentale
do ThyssB-Kaymor
dans le Sine-Jaloum. LE! contrainte
principrlo
est la concurrence, 3 cette période de fin
de saison des pluies, d’autres travaux
non différoblcs (recoltu,
transport des r8coltes). Grnutrc part, S~I moment
des récoltes,
la main-d’oeuvre
et les animaux de traction
sont Fatigués et
peu
enclins a rgalisor
un travail relativement
pénible, dont on ne verra les
“i 5
Enfin, dans certainos zones (rbgion de ßnmbay en particulier),
lc
labour de fin
de cycle
subit la concurrence
;io In pratiqua do 12 culture
(le nieb& rlérob& et de l'utilisation des repousses des ndventicee B des .?i.n;
dlalimentation nnimole.
19algrB s e s
nombreux avantagus agronomiques, le labour de fin de
cpclo, et particuli&remont le labour
de fin
do cycïo avec onfouissumcnt des
pailles, a beaucoup dc! mal à “‘passer”
un milieu paysan,
312 -
Labour eri saison st3cho :
contraintes relatives à,
1’ offort d e t r a c t i o n
i\\ partir dos mois de d6combre ou janvier
1st jusqu'au mois de mzi,
l'agriculteur est beaucoup moins occup6 ; il pourrait plus
facilement trouver
la tomps de procéder à
un travail du sol, mais la r6alisation
de ce treucil
s e heurto a l o r s A
une autre
contrainte lise B la forte coh6sion du sol à
1' état soc.
Er! effet,
à une humiditb proche
de la capacit6 de rétention, la
cohésion du sol ost fsible quolie que
soit la texture,
au moins dans 1~: gammti
dos sols sonsidbrés,
Les efforts d e t r a c t i o n néccssairo
p o u r r é a l i s e r UT:
labour sur une profondour
do 15 ci 18 cm sont
peu supdriaurs & 100
kg. Nais la
cohc?sion augmente corrélativomont avec la dessiccation du sol, de façon cx-
ponentielle (IIICCU 1975 ; CHOPART 1978).
A 1’6tat sec, les sols
sont pris
en masse d&s que la teneur en
argile
dgpasse 1 h 2 5 et la cohésion est d'autant plus forte que la tonour
en ûrgile est QlevQe
(NICOU, 1975).
Sauf dans le cas particulier
de sols très
sableux appauvris, 10s
e f f o r t s de traction ndcessaires pour r0cliser
un labour semi-profond do 15 B
18 cm sont élevOs, :;e ,160 à 300 kg, au dessus des possibilit6s de tracti,-Jn
d'une paire
do booufs moyenne (IOf) & 120 kg).
Les agriculteurs ne peuvent donc r0aliser
dos labours en sec aux
booufs que dans les sols les plus sableux, Méme en sol sableux, à moins de
disposer de
boeufs parliculi&rcment
puissants commo an station, le paysan doit
alors diminuer à la fois
la profondeur
de labour et lr; durde
de travail jour-
nalier de l* TjtteLage.
La réalisation du labour en traction bovine dans les systèmes
agricoles du
SbnBgal pose des problBmes
techniques bien réels,
CB qui explique
en partic lû
diffusion très
limitée de cette technique malgr6 son importance
agronomique.
32 -
Solutions techniques envisaqeables pour faciliter llintro-
duction du travail du sol en milieu rural - intér&t et contraintes
331 - Travail
du sol en saison das pluies
_--------------_----_______________
Pour lever 1~s contraintes
do rbalisation (du
Ir?bour on saison dos
pluies, deux
solutions sent envisageables :
- raccourcissement des cycles : c* est un
des objectifs actuels
de sélection
mois, pour différentes raisons, il est difficile de trop les
roduire.
- nugmentotion do la vitesse de réali sation du tr3voil du SOL.
On peut, pour cale,
introduire 13 traction motorisde. C'est une solution
enwisagee
pour 1; moiti6 sud du pzys air lus spécul2tion.s comme le maïs, lc
riz pluvial et la cotonnier permettent d'espérer
une rentabilisation
de
l'investissement d'un tr3utaur ot des outils on traction motoris6e. La ~miso
au point du mztericl agricole, y compris ceux du travail
du sol
en trûction
motorisee, et les problàmes lies à l'introduction
du tracteur dnns les ox-
ploitations, sont actuellement Etudiés par
l'ïSRA, :zn particulier p3r la
division de nochinistno agricole de Bambey. Il
convient cepon3ant de soulignar
que le succès do la motorisation roposcro
sur uno revision fondamentale des
systémes de production et
non sur la simplo
substitution, meme techniquement
justifieo, d'une façon a traction
animale par
une f,.!çon B traction motori.sGe,
Dans la
zone centre-nord la rentobilitg 6cononique
du tracteur
parait problemotique dans les conditions ûctuellss, sauf pour
quelques rwos
très grosses
exploitations,
Il est possible de remplacer le
labour pnr un travail du sol pltis
superficiel
qui parmot de travailler sur une plus
grande largeur et donc de
reduire les temps de travaux,
L'instrument qui est le plus utilisé pour co
genre do trûvail
ost constitue dc lames "pattes d'o:~c", montées sur
un bilti
(cf. paragraphe n'22),
utilis6os on debut do cycle ot sur
uno profondeur do
8 à III cm.
Les r6sultats
obtenus figurent au
tableau n"'7,
Tabloou t-t"7 :
Effets compards
du labour ot
du travnL1 du sol aux l~~mcs
“portos d’oie”
en OQbut de cycle (d'opras NICOU 1977).
Rendement tomoin
Exc6dcnt en $
(kdhd
Pattes d'oie
Labour
Arachide
2 173
t
4.
t
12
Sorgho
2 054
-1.
5
t
27
r4 ûïs
3 181
i- 16
t
26
Cotonnier
1 643
t 23
t
39
Les lamas trpi3ttos d'oi.osl' ont un effet nettement inferieur
a celui
du labour, mois
celui-ci n'est quand meme pas negligeablc, en particulier avs;i2
maïs ot cotonnier,
Cette technique peut @tro
une bo:;ne solution de renplaconent
lorsque
le lzbour n'est pas possible, ù condition de
ne pas retardcr la d3,ke
de semis,
322 - Travail
du sol en saison sèche
*-----------------------------
Pendant la saison sèche, pour orriver à re=iliser
un travail du sol.
semi-profond dans un sol sec 21 forte coh6sion il faut, soit augmenter 13 puis-
sance
de traction,
disponible, soit reduire les
efforts de traction
dem3ndPs
à la source d’Qnorgie.
Dans ce dernier cas,
la quolit du travail et
son ef-
ficacite doivent titre maintenues.
.
1 7
3221 - +qmentation de la puissance de traction
-
an peut envisogor dl augmenter la pui.ssarce de
traction disponible
on tr3vnillaa-It avec dos attelages
composds do
deux paires
do boeufs, ou en
introduisant la motorisation.
Los
efforts de traction fournie par URI double otteloge dc
paires
de boeufs pcuvcnt atteindre 150 à 170 kg environ, ce qui sot suffisant pour
effectuer
un l&our ü 15 cm de profondeur dans l a plupart d o s s o l s V e .La
z o n e
centre nord
ot aussi dons quclqucs sols de la zone centre sui.
Le labour en sec motoris est
possible dane la zone centr6
sud,
U condition d’?.uoir un tracteur
suffisamment puissznt,
Les caracturistiques
et les effets sur
mni's du labour
en sec
roalisds avec ur. tracteur de 60
CV et
une charruo bidisque sont
actuellement
6tudi6s dans L'Unitfi oxperimentale
de ThyssG-Kaynor eu Sine-Snloum. Les
principaux rosult3ts figurent
dans le tableau n08.
Tableau n"8 : CaractGristiques
et effets du labour
en sec motorise dans
l’Unite cxp&rimcntale
de Thysso-Koymor (Sine-Saloun)
Nombre de
Profondeur
Rondement
Cif f Brsncc
Annec
ppyszns
T r a i t e m e n t
ameublit
!)rains
de rondoment
suivis
(cm)
kg/ha
($>
1978
3
Témoin
3
2 608
+ 24 $
Labour
13
:5 224
1979
12
Tbmoin
5
Ï 771
Labour
13,2
2 673
-l- 57 $
1983
1 2
TBmoin
5,5
' r;rc&
Labour
17 ,5
: 976
+ 3 0 ;':
Moyenne
Témoin
5
1 723
Labour
15
2 4 24
+ 41 $
La profondeur du travail
est rolativemant faible pour
un trava.i.1
au tracteur.
En fait, l3 profondeur du labour est tres variable ;
dés que 10
sol est un peu plus argileux, la charrue 3 certaines
difficultés $3 p4net:rer.
L'effet du labour
est quand même trés
net, Sur 10s
27 champs 4tudi6zp
on ne rencontre
qu'un seul résultat negûtif.
La labour amèliorc
chacune des
composantes du rendomont,
on particulier 10 nombre do pieds récoltes et :Le
nombre
de grains par BPi..
Le labour en sec
au tracteur
est donc une solution technique in-t&-
ressantc pour favoriser llintégration
du labour dans les exploitations de la
zone centre
sud a condition que les sols ne soient p3s ,trop
argileux pour 1::
puissance de tr3ction
disponible. A cet ogard,
un tracteur de 60
CV pout @tro
consideré comme une limite pour tirer
une charrue bidisque dans un sol
contenant 10 h '15 :J d"argi.le t limon en surfoco.
Dans la zona sud, quolqucs oxpérionces ont montru quo, mbme cvoc:
dos troctours
puissants, la charrue 3
beaucoup do mol 2 pénétrer, de plus
l’usure d u materie e s t rapido.
3222
- rdduction des offorts do traction
La rezuction
des offorts dc traction
pout SI! faire
on diminuant
iz profondour d LZ s u 1 t r :I v o i 11 :I ,
on modifiant 1~s
pi2cos travniliantas (oeni;s,
mini-charrues) ou on r0duisant lo resiotanco
mdcaniquc du sol a la pénb-
tration.
Cotte r0dgction do La rdsistûnco
mecaniquo du sol peut etro 10 ru-
sultat Id'uno diminution do la coh&sion du sol $1 1'Otat soc, ou do la consor-
vntion pondent 10
saison s>chc ri'uno cortaino
humidité dons 10 sol, suffisonto
pour
ompbcher l’apparition
do la prise on masse & 1~ ücssiccation.
- _L- travail
d u s o l superficiel à la d o n t.w
Lo travail on sec d'uno dent sur 7 h Ii) cm de profondeur, nbccs-
s i t o d o s offorts dc traction vnrioblos
suivant la fornc et la Grosseur dc In
dont, mais toujours infuriours
h ceux domandes par
u n labour à l a chnrruo.
Des Qtudes comporotivos dos
effets du labour ot du $ravoil à 10 dont
ont et6
réalisuos.
Los rosultûts
ont montre
que le travail ii lo
dent dégage certainos
augmcntztions de rcndo~ent par rapport b un tdmoin non travoi.116 ;
m2i.c ce0
rondemcnts
restant nettement inferieurs 3 ceux
obtenus sur dos lobours,
snuf
pour le cotonnier pour
qui un trûvnil à la dent prescnto
qunnd neme un cortaii:
interet.
(tableau no Y).
TabLeou
no9 : tffots comporés
de travail à 13
dent en sec ot du labour
sur les rondemcnts (d’après
NICOU 1977) :
Temoin
Cl travail
Travail B LÛ
d e n t (1)
Lnbour(’ ’
(en kg/hs)
Arochido
1 il25
f 5%
+ 12 p
Sorgho
2 025
t
0 72
“l- 17 2;
Maïs
3 181
-
i5 ;.:
t 3 6 ,$
Cotonnier
1 44 0
$ ‘17 p
t .3 0 l’ 3
~.
(1)
exct2dents $ de roncemonts
dus au labour (en $)
Un trovcil
du sol superficiel
en sec, sur '7 à 10 cm, n'est pas
à rejetor
completomcnt
; iJ.
doit Btre consid8ré
comme un dernior recours si
l’on n’a pos pu realisor =I’ outres trovûux du sol
plus performants
ovûnt dos
cultures de mil, r:‘uruchide ou de cotonnier.
- Trcwoil du sol scmi-profond à lo don4
17 s’:Igit l-51,
non plus de reduiro la profondeur mois de trawnillar
le sol ovcc uno dont sur 15 à 20 cm comme le labour,
tout on réduisont l'ef-
fort de traction par
rrpport h celui-ci. Dons co but, differonts modèles oo
dents sont ûctuellemcnt en cours da
miso .ou point par
la division de mochi-
nisma oyricole. Les promiors résultats sont cncourngoonts (PIROT et PARIS,
? ? ? ? ?
? ?
Cotte solution technique vo &tro
misa on oxperimantation tres
prochninomont,
des que 1.2 mise ÛIJ point du motériel
soro suffirammont ovcncbo.
Il convient toutcfoiç do remorquer
quo 1’3 travail à la
dent,
surtout en traction bovine,
no permet
pas un bon cifouisscmant des rosti-
tutione orgnniqucu, L'utilisntion do cctto tochniq!Jo dovrafsomble-t-il,so
foire c!-! oltcrncnco
avec
un labour, p o u r procétior 21 COS r e s t i t u t i o n s o r g c n i q u o s ,
-
Le trovnil
minimum du sol ovoc pnilloqc
Dono certaines
r6gions d’Afrique,
lr: poi:!lûgo plus ou moins complet
du sol 3voc
un travail
miniaum ou
m@mo pss do trnvuil du tout, o
donnb dos
r4sultûts intérüssnnts. Cc travail minimum
du sol soroit bien sOr plus facilo
à réaliser
que 10 lDb,our,
dons l'onsomblo dos sols du S6négnl.
Los principaux r!vantogos Qvoqués por les partisans de la tochniquc
du travüil
minimum du sol avec paillûgc sont 10s suivonts :
- réduction de 13 tempérûture du sol ot enrichissement elî
mntièro organique,
ce qui ontrûfne une ectivito biclogique plus importante
( vers de ~orro)
qui pormot d’nm6liorcr ou do maintenir 10 structure
du sol ;
- r(S,iuc:tion do 1’Brosion et dos partes
dIsau par
Evaporation.
- Qconomie d'onorgie en traction motoris&.
L’intOrfit potontiel
de cette technique est cortain,
c'est pourquoi
des expérimentations ont 6t6 mises an place à Bombey (zona centre nord), aé 2,
SQfa (zone sud), p o u r c o m p a r e r t r o i s syst&mos d e t r a v a i l d u s o l :
- zero-tillago, c'est-à-dire lo tcchniquo tratiitionncllo do
t r a v r i 1
du sol (simple nettoyage du 601 en surface sons paillagc) ;
- système do travail minimum du sol (10 cm uniquement sous
lo ligne do somis) avec pailloge plus ou moins comp.Lct du sol suivant les
traitemonts ;
- labour de
fin de cycle on traction bovine (75 51 18 cm
do profondour) ,
L'ossoi do SQfa a db Btro abandonné oprès
un on, mois 10s promicrs
r6sultots
ont 6tG spcctaculciros
(tableau no1 c ).
L'essoi do Bombcy doit SO torminor en
1991. On peut dbjh tcntor
de faire un premier
bilan provisoiro,
Economie de 1'o:;u :
- LU paillago du sol '3 un offot intOrc~*~-.
,,,nnt, comparable à colui
du labour do fi:: do cycle sur 13 reduction dos portes par
évaporation pond;;nt
la saison sbche, ?i condition que 10 sol soit bion dGshcrb6 ot quo 10s paillas
couvrent compl~toment 10 sol (8 ù 10 tonncs/ha do po&llcs), D'autre part,
cotte technique pormot aussi une cortninc roduction do la port de l'éwapo-
ration sol nu d2.n~ llévapotranspiration pondant la periodo des
cultures
(CHOPART,
!\\!:COL! et UkCHAlJD, 1979).
- L'effet du "travail
m.inimumVt associ.4 au pnilloye sur
le ruisscl-
lcmcnt et 1'6rosion nlapparaft pûs nettcmant dans les conditions de l'oxpe-
rimentntion
et avec 13 quantite do poille utilisbc (!3 a 10 tonncs/hn),
- Les systèmes racinairos dos cultures sont mieux développés sur
lus troitamunts InbourGs qu
r3vec le systSmc de trouci. minimum. Or, dans les
sols
sableux profonds du SBnOgal, un systÈmc r?cinliro
bion devcloppe, notnm-
mont en
prof ondcur,
est un utout particulièromcnt important pour
uno bonne
utilisation
des rdscrwos hydriquos du sol (CHOP?A?T, NICOU et VfiCHAUD, 1379).
ActivitB biologique du sol
L'offct du poillagc sur l'nctivitd biologique du sol ct sa structura
n'est pas visible nprès trois
ans do paillago continu, Le paillûgc fûvoriso
plutdt In proliforotion
Jcs iules, dos termites et de différants autres
insoctcs phytophages.
Lutta contre les mouvoises horbes
Pour 1'
Erachide ot le mil, il n'cxisto pos d'herbicide de
post-
lewoc, seule catéqorio d'herbicide
utilisable sur
1.e sol paillé. tn ce qui
concerne le riz
pluviol et 10 mois, lrefficocit6 dos herbicides parait moine
bonne sur le sol
non .labourC et poillo.
r?'autre port,
1s paillage du sol emp@cho 1~ renlisntion
do so:rcl~gas
mdcûniqucs aux boeufs ou au cheval ; il faut sûrclor
mnnucllomont, ce qui
augmenta singulieremont les charges de main-d'oeuvre et rend
plus difficile,
m@me en experimsntntion, le
contr8le des mauvaisos herbes. Le labour e :ou
contreire
tend2nco à retarder
l'apparition des mauu:lisos herbos et o
en
diminuer ltimportance,
Effots sur 10s randcments
LOS rundomcnts obtenus à
SQfa figurent sur
10 tobloru n" 10.
-luau no ICI : Comparaison de rendements entre labour et travail
minimum
ii SQfa en 1970 (en kg/ha>.
Trcvail
minimum (1)
Labour (2)
Riz pluviol
1 775
3 417
Maïs
1 446
3 OI 4
(1) Trnvzil L;u sol B 13
dont sur les lignes de semis (profondeur 10 cm)
+ pû11Lûge du sol on surfcoco.
(2) L
b
8 OUT
(do fin do cycic avec onfouisoomont dos $1:3iIlr:!s ,-ID 1'~ r-.~tltllrr~
21
Les r0su1tcts peuul~i-lt
slexpliqucr par le fait que Le maïs et lu
ri; pluvicl sont parmi 10s cspecos qui ropondont le mioux ou travail du SO.!-,
D'r:ctrc przt sur 10 torr:\\in non lnbour6 et poillb il n'a pas ot;5 possii-lo
de lutter C U ssi efficacement cor.trc l'cnvahissemcnt par les mauvaises hrbce
que sur les traitements labourés (moins bonno efficzcite de l'herbicide,
vegetstion plus clairsomGe, impossibiiitb de sarc10s avec des moyens mdf:e.-
niques).
LQS rcsultnte obtenus h Elanboy figurent silr lo tnbloau n"11.
Tablaau no11 : Comparaison des rendamonts entre labour et travail minimum
21 Burnbey (on kg/ha).
Tdmoin non travail
Trovnil minium (1)
Labour (2)
*.-w
--
a-
firachido
? 47G
1 651
2 029
?Ii1
1 445
1 359
1 643
(1) Travail 21 la dont, Profondeur 10 cm sous 11:s lignes do semis + pail-
lago du 0 ;J 10 t/ha tous les ans.
(2) Labour do fin de cycle avec onfouissoment d,es poillos tous les 2 ans
ûpres In cdrbclc,
Los rondoments obtenus sur le système do trcvzil minimum du sol
avec pail!.:;go
san'c en moyenno peu difforents dos rrJsultats enregistrés sur
1~s trcitcnonts avec trovcil du sol traditionnel h l’iler et toujours infé-
rieurs au labour.
Lo tochniyuo du travail du sol minimum c‘ssocido à un paillogo
parait int6rossante dans une r6gion tropicale humide comme le su3 du NigQria,
avec des syst&mes agri.coles très différents de ceux du SOnégcl, ot dos sols
bien mieux structurgs et plus riches en matière organique.
Par contre, la technique du minimum-tillago :!ssocide 3u
paillagc
du sol comme colo est pratiqud au Ni.g6rin, ne nous parait pris odapt&o aux
conditions actuelles CI(? l’ugriculture
senégolaise cûrûctfSrisi2os on particulier
par :
- une courte saison des pluies obligeant 0 semer dès les
premières pluies donc sans possibilito d’utiliser clcs herbicides de contact
(Paraquat) entre les premihrcs pluies et 10 semis sauf dans 1.e sud
du pays ;
- dos sols mal structurés qui r6pondznt bion h un travail
semi-profond du sol ;
- uno mdcanisation de llagricultyro déj8 assez avancoo surtout
on cc' qui concorro 10s semis ot 10s sorclagos, Or, .Les tochniquos do semis
ut do sorclngo méconiqucs dons un sol pai116 posunt de gros problèmes cri
trûction ûnimule ;
- de très faibles disponibilites en poillos qui sont utilisgos
prioritairement pour l'alimentation du bbtail et pour les constructions
d'habitations
?
?
22
Lo tr:\\vnil du sol "uvcc poillaoo n'est pas une solution ronlistc
pour amG1ioro.r les proprietds physiques du sol et cl10 n'est donc pas iik
consoillcr r!rlns les coriditions actuelles de lrngriculturo s~~ne~~ûlûise.
- Labour er1 sec superficiels (rdoion centre nord)
Il.--
Dans l e s s o l s
sableux de la zono contra nord, il est
possible de
labourer
en sec. Le labour on sec, tel
qu'il est rSalisG enstation, ;:.
2 no
profondeur de 15 sd 2C
cm, donne das resultats asse: co~parablas $3
toux d e s
labours en humide (tableau n"13).
Tableau n"'l?, : Effet du lsbour en sec en station dans la zona contre norc;
(
-
8SS3’ t r a v a i l d u s o l
Bamboy).
Temoin (1)
DiffBrcnco (2)
Arachide
continue
904
-.-.-.w
t 36 /J
A
- r a c h i d e- : r o t a t i o n
1 077
t 78 1%:
mil-arachide
Xl : rotation
-1-
oracihidc-mil
1 594
t
18 ;:
(1) Rondement
du terrain
en kg/ho
(2) Differonce entre le rendement du
labeur et du
tcmoin, on $ par rapport au rondoment du témoin.
La labour en sec fait l'objet d'JnQ action de vulgarisation
do la
p a r t tic l a S2DEVE
dans la region do Diourbol. Ceci a permis B 1’ ISilA, en col-
leboraticn avtic la SODEVA,
d'dtudier les caract6ristiqucs
e t l e s e f f e t s d u
labour en suc réalis par les paysans
dr.ns le c.lQpnrtcmont C!C Bambsy.
Lo nombre de champs suivis a é-L& de 18 on 19’78 et do t3 en 19Cll.
Caract6ristique.s des labours
an milieu
paysan
En 1978 et 1980,
une majorite
de paysans a utilis0 des charrues
h soc Lo 0 pouces ; les autres ont employe dos charrues
de 10 pouces,
Les charrues de 10 pouces font un travail
plus superficiel qu'on
expérimentation :
11,6 cm on moyenne en 1978, encore moins on 1980. Ceci peut
otre a t t r i b u e essontiellcmont à l a force
d e s pairas de boeufs
nettemont infGrl. ILI-
rc, Lr t r a v a i l :;v:,c 1::s
mini-charrues est encore ,alus
superficiel : ?,4 cm
en moyonne ).
En 1978, la pluviombtrie
a éte suffisante ut l'on obsorvo
un cffct
interessant d u l a b o u r , mnlgrd la t r è s f a i b l e p r o f o n d e u r d u t r a v a i l . E n 7983,
le labour
a CU un offot sur la vbgetation on ddbut do cycle ct sur lu nombre
d
e
chnndellos ; pzr contra,u n e t r è s f o r t e sbchorcsso duront la sccondo moitis
du cycle CI parturb0 10 romplissagc
dos chandelles 01: l'cffot du labour sur
10
rondomont est faible (toblonu n"13).
23
Tablczu nOIL : Cnr2ctOristiques et
offcts moyens du labour en sec en
milieu
pnysûn dans le Depûrtoment cl0 i3nmboy
>!Ombre do
Profondeur Nhro
total
R o n dt .
Diffo-
Traitc-
chzmps
gr?iin
renco d e
suivis
ment
do sol
c hrj r\\ d ell os/
mcublo
ha
(kg/h:l) rondamont
- -
.-a-
1979
18
Tbmoin
4 , 5
4o.ofl3
790
t 25;;
Lobour
10,2
99u
????? ???
1990
3
Tbmoi n
6,2
59.009
680
t 7,5$
Labour
0,9
73,000
730
Do C O S r6su:Ltc!ts,
il ressort
que lc lebour on sec, toi qu'il esl;
r6nlis.G
actuollumont p a r 10s
pnysann .amfSliaro
1:~ croissance do lû pl*Jntu ot
lc potentiel do rendcrnont,
bien que la profondeur Lit? travail soit trSs
foiblo.
Loroqur: les conditions d'ulimont3tion hyariquc ne sont pns trop
difficiles, lu rondemont peut @trc am4lioré
de façon :lpprbcinblc,
Il s1 agit l!i dl
un premier
pris vers l’introduction du trnvail du
sol en mi.liGu p-lyson. Il ost toutofois souh2itabld que la quolitb dc travail
{on particulier la profondeur)
puisse Mro am0liorGo.
Cotte profondeur sera
cependant difficile ù augmenter
dans des
proportions
importantos du fait
de Ic cohasion
du sol soc et de la faib1.c
puissance de traction
des boeufs on milieu paysan.
Labours :!o fin de cycle différgs
P o u r r6alisor SOS l a b o u r s
de meilleure qualit pendant la saison
sèche, il faudrait pouvoir diminuer la cohbsion du s o l p o n d a n t c e t t e
p0riodo.
On s?it que, dons les sols du SQnbyal, 12 cohfision ddpend do 1.a
t o x t u r e , ,IB l a porositd,e t s u r t o u t d e l ’ h u m i d i t é
EIJ sol (YICOLJ, 1 9 7 5 ,
CHOPART, 1970).
La cohbsion du sol no devient importnnto que lorsque l’humiditb
descend en dozsoüs do valeurs
faibles : 1 à 2 ;.; d'hunidité ponddrele (figure
n"2).
O n a
Pons8 qu’il serait
intdrossant de tezter de maintenir une
c e r t a i n e
humiditB d a n s l e s h o r i z o n s s u p e r f i c i e l s clprhs l a d o r n i è r o p l u i o ,
pour rctar4or
de quelques semainos & quelques mois 1i’apporition
du phenomenc
do la prise on mossc à la dessiccation
do lthorizon lntourablc,
9E?S
expérimcntntions
ont étO misos cn pl~co 21
Bamboy (rcgion
c e n t r e - n o r d ) e t
ThyssB-Kaynor (rogion c e n t r e - s u d ) p o u r t e s t e r l’officecit0
d'un dQshcrbago pose-rbcoltc
dnns CO domaine.
bO0
3off
200
150
100
BO
60.
50.
0:
306
-FICNIE a'2-
SOL D I O R BAMBEY
~.-~RELhTlDN ENTRE L~HU~IDITE PDNDERhLE fT LA R~Sl~ThNC~
75
- Snmboy
L'essai a et6 implante on 1377 sur un terrain
(sol dior)
en
friche depuis
plusiours annees.
Differonts troitomonts
ont et6 appliqu&
apr3s 1 3 rdcoltcd*
unc culture uniforme de mil (ddsherboge mécanique ou
chimique) et dos
labours ont et6 r6ûlisds ti !Ji.fferontcs datas
(aussit8t
npr&s la rucolto,
1 mois et demi après, 3 mois apres).
Los resultats
dos mosuros de l'bvolution cio 1Ihumiditd du sol,
do sa resistonco
h
la ,penétration
et dos efforts do trcction nocossairos pour
labourer so:Ït présuntbs d a n s l e s figirres n”3, 4 e t 5.
I l r e s s o r t ql-I’un
simple désherbago mdconique
ou chimique suffit,
en sol dior, h maintsn.ir
une humidit0 superieure 9 3 y; antre 5 et 20 cm tio
profondeur
jusqu r 5 la deuxibmo moiti.6 du mois de janvier
(figure n"3).
La coucha do sol situ& ontro 0 et 5
cm est sèche mais sa cohesion
r o s t c f a i b l e c a r 3110 c o r r e s p o n d à
lrhOrizon trûvoille réguliYromcnt l o r s deo
sarcla-binages, pendant la culture.
La rbsistance
m0canique du sol B la pénbtr:ltion est nettemont
diminuuo s u r l e s troitsmonts dbshorbes ( f i g u r e no Ic> e t l e s e f f o r t s d o truc-
tion necossoires
pour lnbourar restent comparables
2 ceux d'un labour ~.io Pin
d o cycle rBûlisY
aussit6t a p r è s l a recoltc (figure
ri"!?).
L o s rdsultats
obtenus pendant les saisons séches 1978 - 1979 et
1979 - 7380
viennent confirmer les rosultats
obtenus lors de la promiére :?nnrJr,,
Cependant, du fait quo les parcelles
ont dejc-t 6té laboureos,il existe
un
effet résiduel de ce ldbour
sur la
cohdsion du sol et sur les efforts :1o
traction.
De ce Fait,l'cffet du traitement
do d4sherbago est moins specta-
culoiro
(tableau n":4).
Tableau n"l4 : Resistance mbcanique du sol h la péq6tration entre 5 et
20 cm en 1980, 5
mois après la dorni.Bro pluie (fin mars
193C.l)
RGsulta.ts cxprimGs an
kg,
Traitements rbsiduols
Temoin sans désherbage
DGshorbage post-
p o s t - r é c o l t e on
1 9 7 9
réco1to OrI 1779
Pas de labour
133
339
209
annbes precedentos
Avec effet residuol
de labours
218
187
nûns
un sol sableux dior,
un simple
desharbage réalise après
la rucolte tlu mil ou
do l’arachide permet de rutardor lo dessiccation
du
s o l c t d o rSolisor d e s l a b o u r s
dans un sol pas ou pou pris
en messe,
jusqu'à trois ou quûtro mois apr&s la recolte.
Les offcts [!e CO typa do
labour sur lr!
rondement sont olors comporablos à toux
d'un labour
do fin C]c
cycle.
P
29
Pour pouvoir realiser ce labour, deux conditions sont cependant
n é c e s s a i r e s :
- le paysan doit avoir la possibilité de procéder à
un
sarcla-binage aussi rapirlement
que possible après l.a récolte ;
- le su1 doit c?tre
suffisamment humide en surface au moment
de ce sarcla-binage. L.a saison des pluies doit donc s e p o u r s u i v r e
jusquI&
la r$colte
ou s’arr@ter
peu de temps avant.
A titre
indicetif, on a representé
dans le tableau no15 la freyuenc::
des annees ou il a plu
aprés l a recolte d e s c u l t u r e s a B a m b e y e t a Lou;\\a.
Tableau no15 : Frequerce
des annees où il existe au moins une pluie
superieure à 12
mm située après
la rbcoïte,
à Louga et à Bztrnbel~,
Nombre
Fluviomé-
% d'années où il
est tombe une pluie
d' années
trie
moyenne supérieure h 10
min nprés la récolte
Btudiées
(en mm)
Culture de
Cultu:re de
Culture de
90 j 0 mil
90 j
: arachide 105j: arachi-
hative
de semi-h$-
tive
-
Louga
62
350
40 g
3 7 7;
Bambey
58
630
67 $
57 /i
41%
Dans le nord
du pays (Louga), les pc ssibilités de labour
de fin
de cycle retarda après
une culture de mil, sont limitees ii moins d'une annee
sur
deux. Elles augmentent au fur et a
mesure que
l'on s’adresse à
des lo-
calités situoes plus alJ sud. A Bambey, deux ennécs sur trois, le scil est
suffisamment humide au moment ou après la récolte
du mil pour que la tech-
nique du labour
je fin de cycle differé soit efficace,
- Thysse-Kaynor
(centre sud)
Une expérimentation sur les labours
de fin de cycle différes, tres
comparable a celle de Bambey,
a et6 conduite B Thyssé Kaymor entre 1978 et
1980 sur
des cultures de mars et d’arachide.
Il on ressorl:
qu'un désherbage post -récolte permet bien
de maintenir
une humidité suffisante pour smpecher la prise
en masse du sol en dessous de
5 $3 7
cm, pendant un à
deux mois après la dernikre
pluie. Malheureusement, si
l'on retarde le labour
de plus d'un a deux mois,
lo profondeur de la couche
s u p e r f i c i e l l e d e s o l ass
éché augmente et
possède, contrairement au sol dior,
une cohésion suffisamment importante pour
que l’effcrt de traction
atteigne
un niveau supdrieur 31 celui
que peut fournir
une paire de
boeufs moyenne,
2ans la
zane centre sud, 10s recherches dl;l solutions techniques
pour faciliter 12 r8nlisatian du labour de fin <te cycle différ,? devraient aonc
se poursuivre dans trois directions :
-
remplacement du dosherbage post-récolte
tr&s superficiel
par
un travail ü 6-7 cm pour empl4cher la prise en masse do cette
couche et
a m é l i o r e r s o n e f f e t mulch ;
- passage de la traction bovine à la traction motorisée ;
- remplacement de la charrue par
un travail
du sol semi-
profond 2.1 l a d e n t ;
- remplacement des varidtés dr arachide tardives par
des
semi-h3tiwes.
NÉanmoins, dans la
zone centre nord, l e l a b o u r d e f i n d e c y c l e
retard6 a p r è s dt3sherbaye p o s t - r é c o l t e offre
une posoibilite intgressante de
r0aliser
un travail du sol
de qualité
pendant la saison sache, si le sol est
encore
humide en surface
au marnant de In rkolte.
Après quelques études des contraintes
de réali.sation
et
des 3ffots
de cette technique on rnilicu paysan, le labour
do fin de cycle différe va Stra
propos6 rapidement rS. la vulgarisation
dans la zone centre nord.
4 - SYNTHESE DES PROPXITIONS ACTUELLES DE LA RECHERCHE AGRQNQMIQUE EN
MATIERE Df TRAVAIL DU SOL
Les principales
techniques de travail du sol qui peuvent dtre
réalisees a u SBn6gal d a n s l e s s o l s exondtis o n t et6 psss4es e n r e v u e . P o u r
chacune d'elles, leur intéret agronomique et leurs c o n t r a i n t e s d e rr5alisation
o n t 6té préssntdo. Une
synthese des principaux
avantages e,t inconvénients de
ces techniques figure
dans le tableau n316.
Les propositions
de la recherche en matièro de travail
du sol no
se limitent donc pas à une seule technique (labour
de fin de cycle ou rien,
p :.: r
oxsmple), Il existe bien différentes
possibilités de travail du sol dont
l’intér6t
peut toutefois c9tra variable.
Le c h o i x
final par l’agriculteur
de la technique de travail
du sol
B appliquer sur un
champ lui appartient, et
ce choix doit bien sûr @tre
fait
au nivoau :k: son système de production, en tenant compte dos différents cri-
teres
de tiecision (Qtat du sol, espéces mises en culture,
disponibilit0 en
temps, en matoriel, contraintes dc réalisation), maio aussi de l'efficacitt5
de chaque tcchniquo de travail
du sol envisagoabla.
Pour faciliter 10 choix entre
les jiffércntcs techniques do travail
du sol, on a tenté
de les hiérarchiser en fonction
principalement de leur
i:Iterist agronomique
(tableau no 17), ceci pour les trois grandes
zones Oco-
logiques rju Sdnogal
qui ont Qté définies prBchdemment :
- Centre nord
- Centre sud
- Sud
7aSJ :au no 15 : Tableau synoptique dos principaux avantages ct inconvEnicnts des diffkents types de travail du sol étudiés
3i
; TYPC DE TRAVAIL OU
;
AYAFITAGES
!
IKONVENIENTS
,
$001.
1
!
-
--.
!
!
Tratziil traditionnel !-pas de problèw de rEalisation
! -aucune amélioration notable du profil cultural - simple
:
i (iJ.,:r c:., daba)
nettoyage du terrain en surface.
!
!
i
--
!
l
l
I
! TrwG! superficiei ;-pas de probl?me de rklisation (traction bovine5
,-efficacité qui dépend 3~ la profondeur de travail mais
i X~X dents en sec
) équine ou as+), opération plus rapide que Xe
; toujours assez faible.
!
; travail à I’iler.
:-pas de possibilité de Gritable enfouissement du fumier
;
1
* -possibilité d'enfouir l'engrais sur quelques
' GU du compost.
! centimètres.
1
!
!
t
-
-
l-T--
!
!
------y
’ 1 ravai! wperficiel
-idem ci-dessus,
nais travail en général un peu
,-idem ci-dessus. NticessitS; de réaliser un semis retardé car i
aux dents en humide ! ,,lus profond :i- effet !>ur les adventices
; rapport à la 1Sre pluie, si absence de pluies paras,itcs
;
'
en r!éit~t: de cycle.
!
. prdcoces.
!
1
/
i
-.
l
!
-ef;ot sur l'&.onomis de l'eau pendant la saison
-difficultés dc réalisation des opdrations culturaleu
i
I TravGl minimum du
! des pluies (réduction de l'évaporation) si la sur-! (semis-sarclage)
oans un sol paillé.
: V~I wec paillage
! face est bien couverte (&/ha de pailles minimum).! -augmentation du parasitisme.
r
! -apport dlazott: et d'élémr;nts minéraux par le
! -risques de libc’ration de produits phytotoxiqucs en dfbut
i
! paillage, effet nmatière organiqw?.
! de décomposition des pailles (premières pluies)
!
0 -risque de transfert de fertilité par l’apport rkgulier do 1
!
; pailles en provenance d'autres champs,
!
,-problème de faible disponibilité en paille au niveau de
,
!
! l’exploitation dans ia plupart des régions,
,-faible efficacitd de la technique.
!
I
,
t
1
-i
f
,-Le plus effieacc pour le: lutte contre les mau-
!-sauf pluies parasites précoces* nécessitk de retarder
i UEbut de
; vaises herbes.
i la date de semis, donc risque de baisse de rendement Par
f
! cycle
; -Travail de qualité
rapport à un semis lère pluie et risque dj$rosion dans les ;
;-Possibilité d’cnrouissement de Ilengrais
! zones les plus sensibles.
f
i
I
I
--I
/
t
, -Ïravail de qual.ii-6
,-difficultés de rBalisation ?I cause :
<
: Fin de cycle I-Le plus efficace pour l'&oncmmie de l'eau : reparti
do
/
12 courte période où il est praticable
/
des réserves d'une saison des pluies à l'autre.
-dc la concurrence des 2ravaux de rEcolte
1
1
!
i -Possibilités d’enfouissement des pail.les.
!
-de la fatigue de la main-d'oeuvre et des boeufs
!
!
de la concurrence de !a culture dérobée do niébé
#
!
!
-des risques de dégradations par les animaux divagants. !
! r-!
!
1
!
f D!
1
!
----Y
i -Possibilité dtétaler les travaux sur une longue
! of
, -la cohkion du soi sec rend difficile, en traction boi/in?, i
; période
i la réalisation d’un travail semi-profond mênc dans les FA.;~
1 m ! El1 !?CC
'-Possibilité d’enfouir du fumier ou du compost
1 sableux, ce qui oblige à r6duire la profondeur. En sol
'
FT:
i
:-Peu de risques CJiu dégradafion du labour par les
; sablo-argileux,
,
le tracteur, est indispensable,
-J!
. animaux divagants
'-problème de l'usure des pièces travaillantes
!
l
!
!
I
Fin de cycle , -Permet de combiner 12 plupart des avantages du
T -nécessité de faire un travzjl supplémentaire (sarclage
; retardé
i
après i labour de fin de C~C~C et du labour en sec :
! post-récolte)
:
sarclage
- économie de l'eau
!
,-Le sol doit être encwc humide au moment du sarclage
1
! Post-récolte !
-Etaiement des travaux sur C à 3 mcis
* post-récolte, la technique n'est donc pas toujours réaii-
l
c
-possibilité d'enfouir dn fumier oti du compost.! sable,
1
!
!
8
-Effort de traction inférieur au labour en sec
; -Volume de sol travaillé plutôt inférieur au labour
,
Travaii remi-profond 1 -Possibilité d’étaler les travaux sur une longue ; (profondeur travaillbz plus irrEgulière)
avec dent, (type sous ! période
; -Difficultés de réalisation des enfouissements de matiéro
!
)
sol.euse) en saison i
organique, donc nEcessit6 d'une alternance entre labour
i
y>'..:‘;,($.
!
T et travail à la dent en thème semi-intensif.
I
!-Usure des pièces travaillantes.
I
!
1
:
!
! keprise des
!
Sillons ,
idem ci-dessus
I
idem ci-dessus.
?
4: cci.onnier 2 la
;
ih: :. .
I
t
!
1
T&lp;" w-1 17 : Hj.Sr:!rchi:;ztion des techniq<Jcs de tr>y,v2il du sol prcposables dons les sc& enonieu i.:u :;anogz,i,
en fonction de leur interet agronomique.
(techniques
presentees par ordre Uti.r,téret zgzonomique
dr5croiusant.
Zone Centre-Nord
Zone Centre-Sud
Z o n e Sud
!
En traction bovine* :
!
! 1)Labour de fin de cycle
! 7)Labour de fin de cycle.%
i ?)Labour dc, .
fin de cycle
I
!
(traction bovino ou motorisée) !
(traction bovine ou motoriseo)
!
, 2)Labour de- fin de cycle différe :
!
! 2)Labour de ddbut de cycle moto- i
2)Labour de débu& de cycle :
!
en trac-
!
f -~ir;,e~~2s,',"d~r~~~~~ed~~u~~ i
tion bovine ou motorisee aprgs la
;
!
premisre piuie - (indispensable de ;
.
!
2Ane pluie ütile - tezhniqüe
;
I
semer ûes ia suconde pluie ou avant '
!
!
intéressante surtout avant maPs'!
le 15 juillet. Tec,hnique intdres-
!
!
1
!
et cotonnier - p a s d'intérdt !
sante avant maïs, riz pluviai, soja,
avant
!
!
arachide et inil)
!
cotonnier
- peu d'interet avant
!
!
arachide.
!
!
I
! 3)Labour en sec (Qvcntuellemcnt avec
! 3)Labour en sec motorise
! 3)Reprise
en sec des bilions de
!
!
deux paires de boeufs).
!
!
cotonnier
!
!
1
-
I 4)Travail du sol superficiel en sec
; 4)Rcprise en sec des Sillons de i 4)Travail aux dents en humide
!
cotonnier
!
!
aux dents : canadien, houe.
!
{indispensable rli; semer des la se- )
!
!
! 5)Travail aux dents en humide : !
conde pluie utile).
!
!
avant mars uniquement - indis-!
5)Travai.l
superficiel aux dents en sec!
!
pensable de semer dès la se-
!
!
conde pluie utile)
!
!
!
!
! 6)Travail superficiel aux dents ,
!
!
2 n 3 6 'd 5
CdÏiCidiBil,
houe.
i
!
!
!
I
1
* ou motorise pour les très grosses exploitations.
Remarque
: Lors des labours de fin de cycle, après cért?a.le GI cycle court, des pailles de cereaies peuvent t4tre
enfouies. Pour tous les autres travaux du sol, seules des matières organiques humifi6es (fumier, compost)
doivent @tre incorporees au sol.
w
s.!
33
Il serait
siouhaitable que les décideurs
en matiere
de travail
du sol au niveau de l'exploitation (exploitant ou vul;]3risatour)
cherckient
à p r i v i l é g i e r les
techniques classées en tdte, en 10s appliquûnt toute:: Ici:
fois quo cela est POEiSibls.
Il faut souligner que plusieurs
techniques peuvenC.
trbs
bien etre utilieées soit sur
les différents champs d'une exploitation,
soit sur un mbmo champ d'une année à l’autre,
En dehors
dos travaux
du sol actuellement au point, présentes d:n!::
le tablaau no 17, il
en existe
un certain
nombre d'autres, cctuellemcnt expe-
r i m e n t &
en station ct qui, à plus ou
moins court termo, devraient pouvoir
venir divczrsifier onc:nrc
la gamme des techniques ds travail du ~01 prsposoes.
I l s ’ a g i t d e :
- Contre Nord :
- T r a v a i l
LU sol semi-profond (15 CI 20 ctii) & 1; dent en sec
(traction
bovine),
- Centre
Sud
Labour
de fin de cycle differe en saison siche aprirç
un travail
du sol superficiel réalise apres la rbcolte ;
T r a v a i l s c m i - p r o f o n d (15 h 2 0 c m ) h l a ciant e n s o c ( t r a c t i o n
motorie4o).
- Sud :
Travail
ti la dent semi-profond en sec ou on sol demi-sec
( t r a c t i o n m o t o r i s é e ) .
5 - CONCLUSIGN
Le labour
en traction
bovine ou motorise
est une technique efficace
pour augmenter la productivite
de l'ensemble des culturas exondées au
SOn@al
et particuliersment do certaines espèces très sensibles aux conditions phy-
siques du sol comme
1s maïs et le riz pluvial,
Larsqu'il est
bien réalisé
et accompagna de rcstit>tions organiques
e t minerales 1, intervalles reguliers, le labour
participe aussi h la préser-
vation du patrimoine foncier.
Cependant,
1.1 realisation
du trûvuil du sol semi-profond en milieu
rural s’Llvere Ijifficile ct cause
d'un certain nombro do contraintes
techniques
lieos aux
conditions pedoclimatiques,
au calendrier iles travaux sur l’exploi-
tation,
aux S~stkines agricoles
adoptée
etc...
Il est donc actuellement necr.lssaire
d e diversifier l e s p r o p o s i t i o n s
en matière
dc? techniques de travail du sol, en tenzint compte de ces corltraink. ,
L’*est a i n s i
q u e , si le labour de fin de cycle reste la
technique
la plus intoressante sur
lo plan ngronomique, d’,atitros
solutions efficaces,
comme la labour
do fin de cycle différé sont dbs maintenant proposables 2 la
vulgaris3tion, o u dovriiont dtre p r o c h a i n e m e n t (trr;vr;il semi-profond à .lz don,;>.
34
L’a-ricultcur doit choisir 1::
technique C!G travail du sol la rxi..>u::
adaptée à sa situation en ttinant compte ~,e sas objectifs de
production, AL,:
contraictes do r6alisation, nais aussi do I'afficocitG :Ir;s techniques onvi-
saqsablos. L? hi6rarchisation de ces techniques cn fonction, de leur interet
oyrononique qui ~7. LstU
tent6e pour
chacune ties trois; principaleo
zones Sco-
locjiquos du ZbnGgel, d e v r a i t fsciliter
c e t t e p r i s e
d e d&ision.
!Ile tout25 façons,
un simple grattage supr!rficiol avec d e s
d e n t s
en SEC ou on humide, :S'il est moins efficace ~U’UII
labour, est pr4ft3rablo h
u n e
a b s e n c e totalo ~-le t r a v a i l d u s o l (non-trcvzil), ~I@~IE+ eccomp~!pnb ij’uc pniL-
lage d u s o l .
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