JC/NDK R‘EPUBLIQUE DU SENEGAL INSTITUT ...
JC/NDK
R‘EPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS DE;
tllINISTERE DE LA RECHERCHE
RECHIZRCHES AGRICOLES
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
1
P~YSIDLOGIE DE L'AWACH~DE
=-l==f~rrrc-,,,-,-,,,--Zr
e---.--m--...-*-
A v r i l -1983
Centre I\\Jational de Hscherch$s Agricoles
do Bamboy
INSTITUT SENEGALÀIS DE RECHE.RCHES AGRICOLES
(1. S, R, A.)

PHYSIOLOGIE D!Z L’ARACHIDE
=,==,,,,_,_======-t=-JtSt
4----c
(J. Gautreau)
RAPPORT DE SYNTHESE 1.932
APERCII ‘CLIMA.TIQUE 82 - 1NCfO.E~ L’A.RA$.yLOI;
La saison de culture a bien commenc6 en q982 avec une
date de semis favorable (12/7) et une répartition dos pluies
satisfaisante
jusqu’à la mi-Septembre. C’est ainsi que du
11 j u i l l e t a u 16 septembre on a enregistré 431 mm de pluie en
23 jours soit en moyenne près de 15 mm/jour. Cette situation
proche ds l’optimum n’a cepandant intéresse que les
~OLJ~S du cycle de culture, En effet, les pluies de
de Septembre n’ani: cumule que 7 mm, ta.ndis que la 1Bre décade
d’0ctobre é t a i t seche.
Dans ces conditions, on peut estimer que les plantes
ont disposé de su%fisa,mment d’eau jusqu’au iiO-C5ème jour apres
le Semis, ce qui peut assurer un rendement correct aux hatives,
mais ne permet pas aux varietes semi-tardives do boucler leur
cycle. On s’est donc trouv$ confsontclt, une fois ds plus, b la
bribvetd de la periode d e pluias utiles ,i Dambey.
EXLCyTIO!J DU PROGRAMME 82
Le programme de physiologie do l’arachide est constitué
e n 7902 de 5 opéretions de recherches principales qu’on va abor-
der successivement dans le présent rapport. Il s’agit :
- des travaux menes sur un anti-transpirant,
- d’une etude va.rietale s u r la dormante,
- de tests de vitssse de croissance et de résis-
tance à la chaleur,
- de comparaisons varietalas relatives a la
sensibilite au deficit hydrique,
- des mesures au champ du potentiel hydrique de
différentes catégaries d e p.Lantes.
1 - EXPERIME&‘TATJON SUR ANTI-IRANSPI~~~~fIT
==E,-,,---,,-r9r==T====r=,,,,,r-,-,,
--...-“...-m-
-.“r”..wr.w--*
Un produit expérimental codb FIE 215 et d6nommo Pro-‘rat
e propriétés réputées anti-transpirantas a 4té &s#tig~@aZ B. Dcmboy,
Un tel produit, s’il s’avdrait efficace, pourrait. se revelsr trbs
utile dans le contexte pluviom&trique actuel de la moiti8 nord
du bassin arachidior. Les consequences d’une &cheresse s o i t
intense soit mal plac6e dans le cycle seraient attenuees par
le roductian des pertes en eau au prix d’un abaissement relati-
visment faible du taux de photosynth3se.

2
L’expérimentation a consist6 en 2 test pré&.minaires
en serre sur 55-037 et un test limit6 de comportement au champ
durant l’hivernage,
+j- l..tn test de vitesse de croie-
Jeance ralative conduit en
serre a permis de dégager les rdsultats suivants obtenus sur
plantes jeunes (35 jours).
- Les effets les plus nets dans les conditions
expérimentales sont obtenus pour une dilu;ticsn de 7/20.
- Le traitement entraSne uns moindre parte relative
d e matiBre sèche (15 à 26 $> lorsqu’il y a déficit hydrique
provoquQ h Pas contre,
@n ne dêc&le pas d’influente sensible du
produit sur les plantes bien aliment&es en eau.
- En cas de manque d’eau, on observe un ddveloppement
foliaire plus important chez les plantes traitees (+ 237: œ signi-
~~c;t&,f~ de meFe yulun poids sec des parties Griennes plus élev6
non sign:Lficatif). Cettu constatation et la prdcadente
sont bvidemment 1iBes.
- La tempbrature de surface des folioles traitées
est plus faible quo celle des témoins (jusquI& ~QC) surtout
l’aprbs-midi.-Des considt$rations theoriques feraient plut8t prQvoir
3.e contraire, mais elles font abstraction du changement sensible
d’albQdo induit par Ic film dIa.nU-transpirant (glaçage des limbes),
Le comportement observ6 s’expliqua danc et constitue un facteur
favorable à l’actif du produit,
2- Un 2èmE test en serre réalis de Mai & AoOt 82 à confirmé
l’absance d’effet du .produit chez les plantas bien arrosées, Do
fortes hétGrogénGi tés entre plantes stressées n’ont pas permis
de dhccler d’influancc nette de l’anti-transpirant, on particulier
sur la production de gousses, Des mesures de résistance stomatique
effectuées au poromètre ont montr8 gén&ralemant une plus faible
conductance des plantes tra.itécs,
L’wpérimcntation dovrait Btre reprise avec une meilleure
maftrisa de l’alimcntatian en eau et un calendrier de traitements
mieux adaptB à la rémancnca du produit,
3- La test de comportement au champ comptait seulement 4 par-
celles de 36 m2 semées en 73-33 et 571422 traitdes au pas (3 pul-
vérisatians au J/~O èmo on AoQt-Septembre .
I I-ES densités relevées
on c o u r s (Je cycle étaiant faibles : 5N et 71 $ rospcctivemcnt,
Cette m6diocrité expliqua pour unr: part les mauvais rendements
en gousses : 500 kg/ha on moyenne,
i4algr6 les conditions hydriqucs d i f f i c i l e s d e Soptembre-
Qctobro, l’effet du pro-tac a BtQ quasi-nul sur las gousses de
57-@2, LimitB sur celles do 73-33 (la diff6rence constatée h
l’avantage de la parcelle traitée paraft surtout imputable à une
hétérogSnéit6 de tarrain), Sur les fanas, If action de lganti-
transpirant est plus nette : + 77~ chez 73-339 + 22s chez 57-422.

3
Erj iz.onclusion : Le pro-tee a une actian ind6niablc sur certains
oaramétres dti la plante, mais variable dans :Le temps et stexerçant
i-92 façon plus ou moins icnsiblc sur les difFtSrento& parties du
végétal.
Ccrtaincs donnoes domandent h Btre prQcisées, Deux points
supplémontoircs importants doivent btrs abord6es dans une étude
complémentaire : 10 moment propice de l'opondage dans le cycle
de séchorcssu, la durde d 'action du film anti-transpirant qui
conditiannc le nombre de traitements, En somme, l'efficacitb du
produit est principalement dopendante de la man.i&rc da s'en servir,
ceci on rapport avec le profil pluviomètrique de la sûisan de
culture, Une fois las prol;ilèmcs techniques cul$ure.ux r6solus, 2
questions restaront pos6as : 10 prix de revient c'est-à-dire la
justification gconomique p la r6manencc éventuc.1I.a du produit au
de SOS r6sidus dans les fanes ot les cans6qwnccs dans flalimon-
tation du bBtai1,
II * ETUDE VARILTALE SUR tA DORElANCE
=Sf=4=====,=~===fZ==I==^=rP-"t
--v
En 1981, une dtudo des twx do non-dormante (regermi-
nations en terre) avait 6t6 r6alisrl:e sur la ~vnr.iet@ 73-33, Les
rgsultats montraient quo les risques encourus Qtaient faibles,
merna cn cas de pluies tardives importantes, 1:s type dfOtudc a
6tfi élargi en 1982 S 5 autres variCitbs, la 7.3-33 Otant conservde

comme t&moin, an comparait la 55-437,
hative clpssQe comme non-,
dormante, la 73-30, h%tivo mais dormante, la 57-422, la 79-85 ot
la 79-87 semi-tardivas à ddterminer,
Les plantes Etaient r&coltées a intervalles réguliers
10 joura aprks des arrosages successifs hebdomadaires de 2.0 &
30 mm, Les 5 récoltes dénommi!os 1'11 à Ii5 ont rStÉi ainsi GchelonnGos
du lG2 èfne au 131 èmc jours apràs 1s samis (22/10 au 20/11/@!),
LOS goussc?s et graines gcrm6cs otaient denomoroes et pcs0es on
sóparant les pieds cn 2 catkgorias, morts et vivants, LSS r6sui-
tats figurant dans le tableau ci-dcssous sont exprimes en pour-
centages (en poids) de gousses ot graines germ6es par rapport
h l'ensemble :

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. - _ __,. -. _. -. . .._. .- - - . . . ..C_____I___. -... _.
.
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.
- chiffre (1) : Pourcentage de gousses germées sur pieds
totaux
- chiffre (2) : Pourcentage de graines germées sur pieds
totaux,
Si on excepte le cas de la -53-437, les taux de rager-
mination en place sont généralement voisins de zéro au cours des
3 Prcrnières dates de rdcolto, Pour les 2 dernikres, les chiffres
évoluant diversement selon les variétés : la 73-30 est totalement
dormante, son taux de regermination étant pratiquement nul de
RI à R5, Elle est suivio de 73-33 dont le taux ne décolle lég&re-
ment qu'a la 5éme récolte, Les 3 Varitl?tbs 57-422, 79-85 et 73-87
r&v&lent dos proportions de gousses’et graines germ6es relatiuo-
ment élevées en R4-R5, mais à ce stade, il est difficile de faire
la distinction entre le taux r6el. de non-dormante et la lev0e
nalurello de dormante laquelle se produit proportionnellement au
temps 6~0~10 depuis la maturith,
La 55-437 est 10 t6moin de non-dormante local, LOS valeurs
élevees rencontrées en Rq sont anormales : on peut les attribuer
en grande partie Chi 1,"état déficient de la parcelle correspondante,
Par la. suite, ses taux n'atteignent ID-12 $ qu'à partir de la
4éne r&colte c'est-à-dira plus d'un mois après la fin théoriquct
du cyc.le,
En conditions réelles, il est peu probable que la pro-
portion de rcgermination au champ depasse jamais un niveau maximum
de 5;; (RZ-R3) ~on ces de pluies tardives,

5
En oonc.lusion : L.a 73-33 confirme sa bonne tenue de fin de cycle
p o u r le c a r a c t è r e etudib, I l e s t a peu pràs i m p o s s i b l e de f a i r e
g e r m e r l a 7 3 - 3 0 e n p l a c e , L a s varietds 57-422, 7 9 - 8 5 et79-87 s o n t
intermediaires en,tro 7 3 - 3 3 e t 5 5 - 4 3 7 , L e s c r a i n t e s dlordre é c o -
n o m i q u e c o n c e r n a n t i’eventualite d e n o m b r e u s e s s e g o r m i n a t i o n de
l a 5 5 - 4 3 7 e n c a s d e p l u i e s p a r a s i t e s d o i v e n t 8trc tcmperecs e u
é g a r d a u x chiffras o b t e n u s e n 1902, C o t t e a,ssertion n e doit
cependant p a s f a i r e oublior l’offct p s y c h o l o g i q u e c h o c p r o v o q u é
chez 1s cultivatour par un taux do rcprisc 7umOriqucment modéré,
C’esY ainsi que 3% d e g o u s s e s germees u n i f o r m é m e n t r e p a r t i e s
c o n d u i t t h é o r i q u e m e n t à u n e l e v é e d e 30 h 413,DoO plantules/hectare
s i o n a d m e t q u o t o u t e gkainc gormde a b o u t i t & une plantule e t
que chequo p i e d compta 10 g o u s s e s e n moyenno. I l nlost p a s btcln-
rient dans COS c o n d i t i o n s q u e le champ reverdissa,
111 - LES IESTS DE CROISSANCE &U&& DE RESISTANCE A LA
r~==-I====z==r==I=======,
- =2zr=~!:=P~==f=~~~=r=
g?!?~~g=~~cJ
XT===
3 t e s t s d e c h a q u e t y p e étaiont programmés de Juillet
a Octobre 82, 1~s temoins
tstant 47-?6 ot 5 5 - 4 3 7 , Los comparaisons
o n t porte d,“une p a r t s u r 3 varibtés scmi-tardives, mifl6sime
79, obtenues par le Service Amelioration de l'arachide (dont
2 d&jG testaos en Si), d ’ a u t r e p a r t s u r 6 vari6tés hatives d e
bonne p r o d u c t i v i t é p r o v e n a n t f!o Hautc-Volta,
D’une façon génerale, on peut regretter le manque de
vigueur du temoin 47-16 durant la campagne, ce qui a oblige à
j u g e r p a r f o i s l e s varietés s u r l a scula baso d e 55-437, C e s
m a u v a i s r é s u l t a t s s o n t dQs à une qualits d e s e m e n c e s d é f i c i e n t e ,
la 47-16 a y a n t u n c y c l e m a i n t e n a n t t r o p l o n g pour la longueur
de la saison humide à Bambey,
Les resultats résum0s sous forme d'appr0ciations à
4 niveaux (très bon, bon, moyen, mediocre solon le nombre
décroissant d'ast&risques) sont prdscntés dans le tableau ci-
apr es,
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Comportement au :!
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6
Conclusion : Les performances 82 des variQt6s type 79 aux 2 tests
sont très satisfaisantes, Rappelons que les conditions opératoires
sont tolios quo les r6sultats. sont dependants du comportement du
ou des témoins, surtout pour le TCR, Ceux-ci va.rient aussi ave!c
l’intcnsite d e sécheiesse appliquéo q u i peut différer d’une annéo
sur l’autre, Ceci explique que des r6sultats homologues peuvent
@trc assez Bloignés poyr un mane matériel en wurs de 2 experi-
mcntations successives (cf rapport 91 p 3).
Si les varietés d o Haute Volta s e camportent bien au
test de résistance & la chaleur, il n’en va pas de m@ma pour le
TCR , exception faite de la BS 5, La CN 94 C peut 6tre considérée
czommc satisfaisante ; les 4 autres varietes sont moyennes aux
tests,
IV - COMPARAISONS INTERVARIETALES PCUR LA SI-NSIBILITE A
z==z=r”L-
---------r--,--,-,-,-------~----.--=~====~===
---------------------------r
4A SECHERESSE
,==~tf=====zc=~
Deux varietés hatives provenant de Haute Volta ont Bté .
testees e n 1982, lc témoin de rbférenco Otant taujours 73-33,
11 s’agit ,de TS 32-1 ot de CI’J 115-B qui ont donne d’excellents
resultats ces dernieres anndos dans divorsea regions de Haute
volts.
Le protocole suivi a 6% le meme que les années préce-
dentes mais les résultats de recolto montrent que l~incidancc des
diverses intensités de sécherosso appliquées a été sensiblement
moins forte 0.7 1982. Le tableau ci-dossous neprend les chiffres
relcv6s sur 3 parametres principaux choisis parmi 11 variables
au total. L’interprétation statistique a permis de préciser
diff&rents e f f e t s : effet voritital moyen, intensités de seche-
resso : effet genGra1 et variétal,
*
On a adopté le code variétal suivant : A = TS 32-1,
8 = CrJ 115 8, c f 73-33 {poids secs en g/piod).

7
c!
! Uariétésj effet
!
=---Y
! ParamEtres I
C l a s s e m e n t variét4s p o u r cha.que intcn- I
effet
moyen inteJ
si-té d e sléchoresso
I rendomuntl
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moyen
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Y-..-~
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f- .-C)-(I-;
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Poids
r
1616 Q I
r”
f
1514 3 ;I:I ?5,4 ab,A q8,2 a i B 16,7 3 lA 15~7 a ;A ‘1117 a;
f total de
B 1590 3 !III 1437 b ia 1~~9 a 1" 15,7 3. if.3 75,2 a +3C I?,I &!
I goussOs
;C 13,2 b ! IV 1193 Ci !C 14,o û. ic 13,8 a IC 1319 b !
!
Conclusion : t-es pertes de rendement en grainas n’augmentant que
très pou larsqus ltintensité de séchorcsss s ’ a g g r a v e ( c o l o n n e 3).
Seulo,
lc traitement extr&mc (1s IV) provoque une diminution
s i g n i f i c a t i v e d u p o i d s d e grainos 128 q u i constitue u n rdsultat
i nhabi tuai.
L a b a i s s e ds p r o d u c t i o n d e s gousscas est plus rapide,
En moyennc, l e s rsndemonts en gousses trt g r a i n e s p a r pied
des 2 v a r i é t é s tcstéi-s sont significativement
supgriours 2 ceux
d u t é m o i n . C e s 2 vari0tés voltaïques sont donc dignes d’intgret,
A u n i v e a u dc chaque clcsse de socheresss, les résultats sont
beaucoup moins p&obants : lus différences significatives au dQtri-
mont du témoin n’apparaissent yurou stade IS ]:II. On note cependant
à t o u s Los nivcraux u n e inflriaritd arithm6tiquc assez g6nÉrale d u
témoin, CO comportement n e pornct c e p e n d a n t p a s d e précisor l e
d e g r é cio tol&rancc #B l a SQtzherCsse, P o u r c c faire, i l f a u t e x a m i n e r
118wolution das portos relztivos d e p r o d u c t i o n ( P R P %) selon les
dogros de sdchoresso appliques. C’est l a s e u l critéro valabla e n l a
matikro, L’oxamcn des c o u r b e s d e PAP/IS p e r m e t d e c o n c l u r e à l’avan-
tûgc d o CN 115-R e n s i t u o t i o n s II ot III$ 10 t6moin si3 r8v&lant
noillcur
o n IS I V , La T S 32-1 se situe u n p e u o n - d s ç a do 33-33 p o u r
c e critbre,
Au total, 1s CF\\I qls-a diminuo rola.tivement plus, en conditions
sèches , sa production de rameaux ot tic racines quo sa production de
gousses, c’ est u n signe d e b o n n e adapto.kion, C e t t e t e n d a n c e SO r e t r o u -
ve dans llevolution des rapports gousses/partios aéricnncs, P a r c o n t r a ,
so. production do gousses at do grainos ost souvent arithmétiquemcnt
inferieurc 2 cclls d e
TS 32-1,e n r a i s o n d’un p o i d s de 100 grainos
plus faible,

6
v - iIESURES DE PQTFtil-IEL
-Cl---e-d---
FOLIAIRE SUR HYBRIDES ET LIGNEES ICRISAT
----------,---~------------------------------------------~=,==
-Y--------------------------.----------------
LOS mesures de 1982 o n t p o r t 6 s u r 3 c a t é g o r i e s d o mate-
riols :
- d e s d e s c e n d a n c e s F6 do llhybride P I 1039 x 7 3 - 3 3
(deja testees o n
81),
. d e s d e s c e n d a n c e s F7 d e lrhybridc 73-30 x Florunner
(dejà testees e n
81),
. 30 l i g n é e s ICRISAT p o u r l a prf5cocité.
L e s valours de potentiels relovbos e n 82 sont tres é l e v é e s
c a r lo repartition des pluies a et6 constamment bonne pendant toute
l a duree dos mesures (6 rúpdtitiono d o n c 6 s e m a i n e s ) . L e s v a l e u r s
absolues no dépassent pas 5 atm sauf 10 d e r n i e r j o u r o ù e l l e s
a t t e i g n e n t p a r f o i s 6,5 atm. Dans do telles conditions, la v a l e u r
d i s c r i n i n a t i v c d u parametre mesure est f a i b l e e t l’efficacite d e s
determinations est très moyenne,
- H y b r i d e P I 1039 x 7 3 - 3 3 : 3LI. p l a n t e s o n t 6té prospectees d o n t
30 h y b r i d e s r e p a r t i e s e n 5 ligneas F et 3 lign6es f ( 3 p l a n t e s /
liynbe). tes r é s u l t a t s o n t bt6 decevants : o n a n o t é u n e f o r t e dériva
p a r r a p p o r t 3 l~int,urwalle p a r e n t a l d e 0,3 atm, Les meilleurs indi-
v i d u s ‘)F” n’atteignent pas le demi-intervalle et parmi ceux-ci 2
p r o v i o n n c n t d e d e s c e n d a n c e s f!A l ’ o u t r e extrémit6, 17 plantes sur
3 0 so classent comme inferieures a u p a r e n t f ( P I 1039) d o n t 6 P l a n t e s
issucs de descendances F 1 i)n note le merno dQsord@” a u n i v e a u lignoes
(moyennes des individus)
La
différcnco
F-f n’atteint pas Ut1
??
unité PS, CO qui est anormalement faible, Certains cas partiçullèro-
ment inattendus font penser $2 une possible erreur de maniyulation,
mais on ne voit pas comment colla-ci aurait PJ se produire, Au t;otal,
ces rusultats contradictoires n’ont pas permis d e c h o i x d e p i e d s
intéressants ?
- t&bridc 73-30 x Florunncr
: 68 p l a n t e s d o n t 6 0 h y b r i d e s o n t
6tS prospectons o n 2 journées p a r s e m a i n e , les l i g n é e s F‘ e t f e-tant
alternees e t regulièremcnt répartios ( 3 plPfltL!f; /lignéo).
Les mesures sur co matériel ont 6tE trés s a t i s f a i s a n t o s :
intcrvallc parental affirme, seurcgation F - f décofee e n 81 confirmee
e n 82 a u s s i b i e n a u n i v e a u lignges CjU'2U niveau individus. Un numbre
é l e v é d e p i e d s F o n t et6 rcporos,
s u r t o u t a u c o u r s d e l a 2eme journb .,
do musuros
L a dérive ftiF i n t e r - h y b r i d o a 6te lbgère ct l a segro-
?
gation entre F e t f natte, La concordance intercnnuello a été très
bonno.
- Lionecs ICRISAT : 30 d ’ e n t r e 0 1 1 0 s o n t et4 prospectcjos o n 2
journ&os ü r a i s o n dû 2 p l a n t e s p a r lignoc, les témoins do reférencc
é t a n t Robut 33-1, 55-437 ct 73-33, A U t o t a l , 072 p l a n t e s d o n t 1 2
temoi ns.

9
Un a observ8 une tr&s forte dispersion dos plantes tcst6os
par rapport EUX témoins choisis pendant 1-a Aère journbe, Celle-ci
ost plus modQr4o le londomain en raison d'un intervalle de ref&ronco
plus large,
JournQo q : au niveau individuel, 74 plantas sont comprises
dans l'intervalle do variation des t6moins (limites i.ncluS~ ), 7 sant
i?u delà (F), 9 en doçà (f) ; au nivoau lignaes, on 8 la distribution
correspundante 9,3,3, Une Lign&e F est particuli&rcmont int&rcssante :
3535.
Journoe 2 : La plupart des plantes SO retrouvent à l'intG-
rieur dos limites tAmoins qui se sont (slargic.3 : 23 sur 30, 2 plantes
seulement SC trouvent du c6t6 F at 5 du ctolt6 f, Toutes les lignéos
sauf IL~L: sont comprises datis llintervallc,
~2s distributions sont int6ressanto.â et pcrmottant d'envi-
sager un ch3i.x ultérieur dans un dispositif dei sélection,
c--