Xjis N AYL! ,-.J'\ SAINT-LOULS 1992 - 1995 i...
Xjis N AYL! ,-.J'\\
SAINT-LOULS 1992 - 1995
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L .--..-. - ----- I_ -.-__ - .._- __

S O M M A I R E
lMTR3DUCTI0N . ~ . . o............,............._..........
1. CALAGE L>U CYCLE AU CALENDRIER CULTURAL
ET EVALUATICN DU RENDEMENT . . . . . . . . . . . . . . e......"..,
i . .L <
J~,stifications ...........................
.I . 2 .
Ob;jectif ..................................
:L .3 1
Mat;é:riel et Methodes ......................
1.4.
R&sultats ..................................
1.4.1.
Contre-saison chaude 1.992 et 1993 .........
1 .4 1 . 1. .
Données thermiques de la contre-saison
1392 à Fanaye .............................
1 .4 ” 1 .2 .
~~ml:yse globale des données des 2 années . .
1 , ‘2 " 'L I 2 * 1 .
ClrcLe végétatif ...........................
1.4.1.2.1.1. Première date de semis ....................
1.4.1.2.1.2. Deuxième date de semis ....................
1.4.1.2.1.3. Troisième date de semis ...................
1.4.1.2.1.4. Arialyse globale des 3 dates sur
l'évolution du cycle ......................
1.4 1.2.2.
Rendement ............................
..
1 .3 1..2.:3.1.
Première date de semis ....................
1.4 1.2.2.2. Deuxième date de semis ....................
1 1 1.. 2 2.7.
*
Tcoisième date de semis ...................
1 ‘ 4 3. .2 . 2 . 4 . Aiialyse global e des 3 dates sur la
variation du rendement ....................
D.iscussions ...............................
Conclusions ...............................
Hivernage 1993 ............................
Cple végétatif ...........................
Première date de semis ....................
Deuxième date de semis ....................
A:ialyse comparative des variétés et des dates
SUY l'évolution du cycle en hivernage .....
2c
I.4.2.2.
Rendement .................................
21

:i.3 .; .% .l .
Premiere date de semis.........,......-....
1,. 1.
_ . ‘4 . i .2.2"
Deul:.ième date de semis. *......., . . . . . ..~ . . .
L2
. ..4.. .2.3.
Anakyse comparative des variétés et des dates:
sur l.a variation du rendement (analyse des
donnees des 2 dates de semis). ..............
1.4.;i.2.4.
Discussions .................................
l..?..i.%.5.
Con::lusions .................................
1. . ‘2 . i
Date de recolte .............................
!..4.5.1.
Résultats ...................................
1.4.3.3.
Discussions.............................~
...
I .4 . 3 .3 .
Conclusions .................................
L.4. 1.
Etude économique de la double culture .......
n. . 4 . 5 .
Discussions générales...........~........"
..
1 ‘ 4 . 6 .
COriCZlUSiOllS générales .......................
1.4.7.
Annexes .....................................
:! .4, a .
Bibliographie
..............................
Il .
ETUDE DE LA DOSE DE SEMZS.....................~
....
2 . :1.
19!?3...................................."
...
2 . 1. 1. .
Just~ifications .............................
2.1.2
Obzectif ...................................
2.1.3
Mat-érie l. et Méthodes .......................
2.1.4.
Resultats et discussions ...................
2.1 4.1.
Suivi de la salinité .......................
2.1 4.2.
Rendement ..................................
2.1 4.2.1.
Fanaye ....................................
2.1.4.2.2.
Ndiol......................................
2.1.4.2.3.
Analyse comparative des 2 localités ........
x.1.4.3.
Conclusions ................................
2.x.4.4.
Annexes ....................................
2 .1. ,< 4 " 5 .
Bibliographie ..............................
,-, '>
.<1> . A "
Etude de la dose de semis (1995) ...........
2 . 2 .1 .
Justifications .............................
", -,
L. . <; . 2.
Objectifs ..................................
l!.? 3
I. "
Matériel et méthodes .......................
'ii, 7
, ‘.. 4.
.
R@sultats ..................................
2.2.5.
Ccnclusions ................................
2.2.6.
Annexes ....................................
2.2.?.
Bibliographie ..............................

_! ;. 1
E'-J'T.~DE COMPARATIVE DU SEMIS A LA VOLEE AU REPIQUAW:
2 1
Justificationc.........................,~..
2 . . .3
Objectif..................................,
3 . 3
Matériel et méthodes.......................
3 4
Résultats..................................
3 5
Discussion...........,..................~
. .
..3 6
Conclusion.................................
7
..' '7
Anne.xes . . . _ . . . , I , . . I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., . .
.J " 8
BibLiographie...........................~
. .

INTRODUCTION
Le déficit ck~alier du Sénégal est estimé à environ 400 000 tonnes
;tIcrrs ytic \\a production locale n’est que de 760 000 tonnes pou1 couvrir
Ii.5
! woi ns cit c&Cales ct particulièrement ceux du riz.
I,‘Eitat Côt ot,kig~
ci’im[.lorter d’import~mtes quanlités d e r i z , c e q u i i n f l u e notablemertt scit
sa baiance des paiements.
Conscient dt cette situation, 1’Etat s6négalais a consenti beaucoup
d’cl‘f0rtt;
ptw
prcirnouvoii
le secteur agricole, rrtdetnent touché par 1~s
di:as
climatiques, e n
construisant
des ouvrages hydroagricolcs clans
rww ks t+F,ictns où if existe un potentiel hydropédologique irrigablc.
Par
cette
stratkgie,
I’l’tat c h e r c h e
à d é v e l o p p e r Ics cullurcs
irrigitées
optant
ainsi
pour l’autosuffisance ct
la sécurité de
la
ptwh;ction céréalière
afin de freiner la saignée des devises oc:+Monttfe
par l’importation de riz.
Dans sa politique de relance de la production rizicole Icpcale. la
~affét~ du fleuve
Sénégal a un t-file capital à jouer compte tenu t.ic ses
pokntialités hydroagricoles.
D’ici i’an .? 000 le secteur irrigué doit passer de 11 % a~~jourd’ftui
à 38 $0. (TAC) taux d’autosuffisance céréalière.
cet
objeclii
ne peut être atteint que dans le
cadri: d’une
agriculture
i ntensi vc
et
diversifiée
reposant
sur
la p r a t i q u e
rie
la
double voire de la triple culture.
C’est dans ct.: cadre que 1’ ISRA
et la SAED ont signé la C”onvention
It rig;ttion IV fittancée par ht Caisse Française de IXveloppemert( ct
portant sur les axes de recherche suivants :

1. Diversification des cultures;
3. I.evke des contraintes liées à la double culture du riz;
3. Appui aux Organisations Paysannes;
4. Gestion de l’eau.
I .~‘cxhtion de ce programme nkessitait une Opkration de recherche sur fa
FTyt~~techuk du riz qui a dhnarré en 1992. Elle a concentre ses actions sur la levée tics
c(mtriiiutes liées à la double culture, à savoir :
1. I’Ctude du calage du cycle au calendrier cultural et évaluation du rendemwt
2. l’étude de la dose de semis
3, l’étude comparative du semis à la volée au repiquage.
L’étude calage du cycle au calendrier cultural et l’évaluation du rendetrwt a Oc.6
programmée sur 3 ans.
1% 1993, à 1~. fin du projet IRR.IV, l’étude a été reconduite erl 1993 sur 1111
firwr~.wncnt IDA, dards le but de confirmer les résultats obtenus en 1992 et Y 9(X?. 1 .tls
rhulfats de cette étude: ont fait l’objet de rapports analytiques publiés en 1995.

!. !i.“l‘lJDJi DIJ CALAGE I9U CYCLE AU CALENDRIER CULTIJRAI, F’i
~~VALUATION I9IJ RENDEMENT
1.1 I Justificatiaq
I .,a cwn:;truction des barrages de Diama et de Manantali a permis aux agriculteurs du
I’Ieltii ct de la ValEe du Fleuve Sénégal, de disposer d’eau d’irrigation en totites oison C!C
t’;trtw:e, donc d’autoriser une intensification de l’agriculture irriguée en gé&ra! t‘t dç la
rîzict&ure cri particulier.
Mais en dépit de la levee partielle de cette contrainte hydrique, deux yuestiurns restent
encore posées.
La double culture est-elle passible ?
Si oui, est-elle rentable ?
Ces questions pertinentes trouvent leur fondement dans l’impossibilité pour- Ic paysan
dc disposer d’un budget annuel de culture, d’un calendrier cultural et de variétes ad@er aux
ecwditions climatiques de contre saison &he du Delta et de la Vallée du Sénégaf.
Pour le développement de la riziculture dans la Vallée du fleuve Sénégal. lc C~ilJl~t
peut $tre divisC en trois saisons (Kijks, 1976).
!.a saison sèche froide de Novembre-décembre à. Février-trrars.
La saison s4che chaude de Fevrier-mars à Juin-juillet.
I,a saison des pluies ou hivernage de Juillet à octobre-novembre.
Ainsi l’année est divisée en trois saisons de quatre mois.
Si l’on disposait de variétés, tol&antes au froid, et productives, on pow-raic pratiquer
la. triple culture Or, en saison sèche froide, le cycle évolutif en fonction des varirStCs \\,arir:

ïntrc 150 et CO0 jour;; (Ton ‘lb, 1970). Un tel cycle demande trop de temps d’:rrigaGon,
!:t qtd: est or~+eux pour le payw et empiète sur la saison suivante.
Il11 semis du 1”’ Février avec JAYA équivaudrait à un semis du 1”’ mars avc”~ KIWI 1~
(,JIinkuhn, 1993).
IJn fonction du stade de développement, le froid agit n6gativement sur le rr:ndement:
-3 en phase d’i;lstallation, le froid retarde la croissance, réduit le tallage qui est ~II\\
kkijr de prcductivitC et allonge le cycle végétatif, occasionnant ainsi, des coiits tl’irrigatiou
tri:s Crevés pour le paysan;
-+ en phase reproductive, il provoque la stérilit6, entraînant ainsi bene baissç
considérable des rendements;
--* en Mon strche chaude considérke de mi-février ,i. fin juin, on enregistre des
~cmpiratures très basscr; de l’eau d’irrigation au début de cette saison (mi-février mi -ma.asf.
poilant sensiblement allonger le cv&
i
évolutif du riz et des températures très élevées en mai.
juin.
h défaut de variétés tolérantes et pour éviter le froid, I’ADRAO, 1’ISRA et Is
CAF31 ont convenu tfc proposer Ic calendrier cultural suivant : (Senghor, 1991)
+ pour la saison d’hivernage : l’époque de semis s’étend de Juin à mi-aoUt:
-+ pour la saison sèche : l’époque de semis s’étend du 1” Février à mi-mars.
Ces dernières années, on a observé un changement du climat.
I-s période froide s’étend de mi--décembre à fin avril ce qui remet en taux: le
a:aier~ Iritr cultural proposé et la néccssit6 de trouver une variéte relativement ~wécoc~r: et
a&~pl ,!c aux conditions (changeantes de la saison sèche. Or, la précocité. n’est pi\\<, 116~ ii ia
prodwtivit4. Une vari&? peut être précoce, calant bien au calendrier cultural., mals 6tre peu
prodi~tive, {.x qui rr’arrangerait pas les paysans. Certaines variétés largement diffiisées
wmme IKP, JAYA, IIR 1529-680-3 prksentent des cycles v&g&atifs incompatibks avec ce

wletl :irier cultnral proposé en saison sèche. De plus, le faible surplus de rcndem~,~n~ obvenu
;~VX xs vari@tés ne puât compenser le coût d’irrigation qui rC”suIterait d’un aIlon~;e~nenr &
c j’C t..ii
I)on~ sur le plan technique, pour la pratique de la double culture, deux lwbkmcs w
poscr4 :
1,
1~ choix de !a date optimale de semis,
Le choix de la variété alliant rendement et cycle pour- le calage
au calendrier cultural.
Dans l’optique de l’intensification de la riziculture, des études portant sur la thhlc
rt:ccilte armuçlle ont &5 menées par Couey et a1 (1968-1969).
Différents bin6rnes de variétés ont été testés. Les semis ont été effcctuks es saiscm
skhe froide et en hivernage au semoir cougis.
I RS rendements annuels obtenus variaient entre 8,024 t/ha et 9.126 t/ha.
Quant au cycle, il variait entre 146 et 155 jours.
D’autres rechwhes sur la double voire triple culture ont été effectuées pnr Yon ‘t’hat
(1978). JICA (1991). Mais le mode de semis utilisé par ces auteurs qui est le repiquage
n’est pas pratiqué dans le Delta.
I..‘objectif‘ de I;I présente étude est de trouver parmi les variétés dispouWen, HI
wndi:ions dc saison skhe et de saison des pluies, des variétés plastiques. présmwr ~m;
t;onnc rkgularité de rendement et aptes à la double culture,

1.3. &&rJcl et méthodqjj
IX niateriel végétal utilisé comporte 10 variétes :
1 -- I R 50
3
A, - IR 31’785 - 58 - I
3 - IR 39422
- 75 - 3
4 - IR 13240 - 108 - 2
S - IR3941
- 8 6 - 2
6 ‘- IR 39357 - 133 - 3
‘7 ” AIWU
8 - IR 1529
- 680 - 3
9 -
IKI’
1 0 -
JAYA.
L’essai a Cté implanté à Fanaye & 3 dates de semis en contre saison par intcrvallc de
15 jofdrs (15 Février, 2 Mars, 17 Mars).
En hivernage Ic 21 Juillet et le 5 Août.
I-X dispositif est en bloc aléatoire randomisé à 4 répétitions pour un meilleur- contrôle
;lcs ~$.xs du:, B la variabilité spatiale du terrain. Les variétés au nombre de 10 constitue.nt Ics
tmitc rncnts. Chaque parcelle élérnenlaire avait pour dimension S,20 x 3,20..
L’engrais a érii apporté à la dose de 150 kglha de 18.46.0 et 60 unités de K,O sous
~;HXIC de Kcl, I Ine couverture de 200 kgiha d’urée a été apportée en deux périodes *t raison
de 2i.3 au tallage et 113 à l’initiation paniculaire.
I3n yost-levée au stade 3-4 feuilles des mauvaises herbes un traitement au garil a cu!
effecwé à raison de 511ha dans 400 litres d’eau.
1.4. jg&&&Q
1.4. I * Contre-s&on ch.~~r&~1992 et 1993
1.4, f . 1 . D.~~~nées thern;l&yg,.gdg la contre saison 1992 A Fanaye
I .es moyennes mensuelles des températures maximales et minimales figurent au
(‘fabmeau 1).

Tableau 1 :
Données mensuelles de températures contre saison
Fanaye 1992.
1

T E M P E R A T U R E
J a n v i e r
Février
M a r s
Avril
Mai
J u i n
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Nov.
Décembre
MOYENNES ='C
!
/

1
/
1
MAX1
31,5
31,06
33,00
36,06
38,25
39,63
35,51
35,61
36,5
37,3
35,0
31,l
MINI
14,6
17,55
1
17,54
j
18,80
j
22,67
/
24,73
/
23,42
24,56
24,?
24,0
'
20,3
lG,O
MOYENNES
MENSUELLES
/
23,05
/
24,30
1
25,27
/
27,74
1
30,46
/
32,18
1
29,46
30.08
30,60
30,65
27,65
23,55

8
II apparait yuc lus temperatures les plus basses ( < 20°C) sont observées de 1S.wnbrc
;t hvr il ct les tempérarures les plus hautes en Mai et Juin. On constate donc un prolongement
du frcid qui \\ a maintenant de mi-décembre à fin avril, contrairement aux données antc9-icurcs
:iui liktaient la période de froid de mi-décembre à mi-février.
I~cndant Ia période froide, on enregistre une température minimale basse, souvent au
&!SSO,IS de 15“4:, surtout la température nocturne de l’eau en surface, temperatur~e du 7éro
dc végétation du riz de type Indica.
01 estime que pour les cultures tropicales, la température optimale se situ: entre 20
c:r 25 ‘CI. G-I élevant la température, l’intensité de la photosynthese augmente ci atteint le
n~axirnum à la température 2.5 -. 30”C, Une augmentation ultérieure de la température
déprlcie la photosynthè.se et le: processus s’arrête.
A l’opposé de; températures inférieures à 20°C ont pour effet de retarder les processus
de croissance et de développement.

1.4.1 2.
/b-globale des données &s deux années dl.~lentation
QIJ contre saison chaude 1992 et 1993 sur la variation du~~lk
et du rendemat
1.4.1.2.11.
Cycle véeétatif
Ilia2 : Cycle végétalif en Jours
--
-.
__ _--
^ ..--...-a--
Variétés
Dates de semis
DZ
_-
D3
-,
lR 50
132 D
124 13
123 CD
IR 31785-58
129 E
118 F
120 F
IR 34422-75
128 EF
121 E
120 F
IR 13240-108
131 D
124 D
123 CD
IR 3941-86
129 E
122 E
122 DE
IR 39357- 133
128 EF
121 fi
122 DE
AIWU
128 EF
124 D
123 C:D
IR 1529-680-3
153 A
143 A
138 A
IKP
136 C
131 c
125 c
.lAYA
149 B
139 B
132 B
134
127
125
1
1
1
1.98
1.98
1.98
=
1’” date de semis
= 2bmc date de semis
= 3*lne date de semis
1.4.1.2.1.1.
Première datede semis
1 ,a mycme des ‘î, années est de 134 jours avec une ppds.05 de 1 jour el un <mffiklt
dt: variation de I .98%.
I,ktrc variété:; ou rwte: UIIC différence significative (tableau 2, hnnexc I 1. Les
+ariétCs les pius préccws sont IR 39422-75, IR 39357-133, AIWIJ, IR 3941-M el Ii< 3i”M-
58.
i,es bariités 1~s plus tardives sont IR 1529-680-3, Jaya et IKP.

hwc le semis du 15 Février, en moyenne ou peut récolter le 28 Juin toutes les
z,ariEih dont lc cycle est compris entre 128 jours et 134 jours laissant ainsi du krnps pour
1;) mise en place de la campagne d’hivernage.
Il? 1529--680-13 ci Jaya feront récoltées le 16 Juillet avec un retard de IO jours et dts
risques de subir les effets de la pluie.
1.4.1.2.1.2.
.
Ueuxiéme da.te.& semrs
I ,a moyenne générale du cycle des variétés à la deuxième date de semis Est dc 127
~wrs atec une ppds.05 de 1 jour et uu wefficient de variation de 1.98%.
f hltre variétés m»~l note une différence significative (‘Tableau 2, hnexc 1)
I .es varii:tés 111~ plus précoces sont IR 31785, IR 39422-75, IR 39357.-l 33 I R 304 l-
86, suivies de IK 50, AIWIJ et IR 13240-108.
Les variktés Ics plus tardives sont !R 1529-680-3, Jaya et IKP.
Avec le semis du 2 Mars on peut récolter le 6 Juillet toutes les variétés dont ie qcle
est compris entre 1 l& et 127 jours.
IR 1529630 CY Jaya seront récoltées le 22 Juillet avec des rendements qui risquctrt
d’être affectkes par les pluies.
Avec utw r&r?ltc tardive, il restera peu de temps pour la mise en place de la carnpagrte
d’hivernage.
Ch observe ux diminution du cycle avec I’élevation de température.
I .4.t .2.1.3.
‘Jllroisiéme datç& semis
la moyenne ghkrale de la troisième date est de 125 jours avec une ppds.05 dc I ,jcw
ei un coefficient de \\,ariation de 1.98% (Tableau 2, Annexe 1).

On observe ~11 raccourcissement du cycle avec I’élevation de In tempilrattlr-e
f!ntre variétés on observe une différence significative.
J .es Lariétés les plus précoces sont IR 3178558,
IR 39422-75, IR 393.57.- 133, Ill
3941 86, IR 50, AIWlJ et IR 13240-108.
Avec le semis du 17 Mars, on peut récolter le 18 Juillet les variétés dont 1,: cycle est
compris entre 1 !O et 125 jour>% avant IR 1529-680-3 et Jaya semées le 2 Mars.
l ,a date de récolte est trop juste pour la mise en place de la campagne d’hiw nage et
expose le riz. aux piutes.
1.4.121.4.
Analyse ~lo&& des 3 dates sur 1 1
ho
lution du cy~zka.
I ,a moyenne générale des variétés pour les 3 dates est de 129 jours avec LU+C ~9ptis.M
ck: 1 our CI un coefficient de variation dc 1.98% (Tableau 3, Annexes 1 et ?).
Entre variétés on observe une différence significative (Annexe 2).
I x:s \\,ariétés les plus précoces sont IR 31785-58, IR 39422-75, IR :393X’- I33, IK
3941-86 suivies de AIWU, IR 50 et IR 13240-108.
Avec le .semis du 15 Février ou du 2 Mars toutes ces variétés précoces peuvent Ctre
+cohées en début Juillet pour permettre la mise en place de la campagne d’hivern:~qz
t;:ntre dates, on trouve une diffërence significative (Annexes 1 et 2).
L’effet annke est significatif (Annexe 2).
Les interactions (Année x Date), (Année x Vari&), (Date x Vari&é), (An~kc x Date.
x Variété) sont significatives (Annexe 2).

3. .L‘?
C y c l e
Tableau v
3 : é g é t a t i f e n J o u r s
----.
--
Variétés
Moyenne générale des
-p----
3 dates de semis
IR 50
126 D
IR 3 1785-58
123 FG
IR 39422-75
123 FG
IR 13240-108
126 D
IR 3941-86
124 EF
IR 39357-133
123 FG
AIWU
125 DE
IR 1529-680-3
145 A
IKP
130 C
JAYA
140 D
-
Moyenne générale
129
ppds.05
1
C.V. XI
-II
1.98
1.4-l .2.2. Rendement
1.4.1.2.2.1. Première da& de semi
1.a mtrycrme gérhale des variété est de 6,736 tha avec une ppds.05 de 0,380 th ct
WI cwfficienr de variation de 12,77% U'ableau 4, Annexe 3).
T%tre variétés on note ~163 difftbence significative.
I.ts varié& ks plus productives ayant un rendement supkieur ou égal :i la moycnrrc
ghkde sont : .laya, iR 1529-680-3, IR 50, IKP, IR 13240-108 et iR 3941-86 (l’&eau 4).

La varikté la moins productive est IR 39357-133 avec 4,56 th.
Jlbleau
R e n 4 :
d e m e n t e n p a d d y (t/ha)
Variétés
Dates de semis
IR 50
7.tY B C
7.62 CD
4.73 DL
IR 31785-S
6.37 EF
7.76 CD
5.17 CD
IR 39422e.75
6.34
F
7.47
D
5.10 CD
IR 13240- 108
6.87 CD
8.48
B
6.17 A
JR 394 l--86
6.83 CDE
8.33
B
5.38 B(:
IR 39357- 133
4.56
G
6.37
F
4.52 E
AIWU
6.47 DEF
6.96
E
5.22 Bt-:
JR 1529-680-3
7.57
B
9.09
A
5.67 B
JK?’
6.98
C
8.08 BC
5.17 CD
JAYA
-
-
8.16
A
9.45
A
6.41 A
Moyenne Générale
6.736
7.961
5.354
ppds. 05
0.486
0.486
0.486
C.V. $7
12.77 %
12.77
-
12.77 %
_1_-
D, --:
lé” date de semis
D, = 2èmC date de semis
D, = 3emc date de semis
1.4.1.2.2.2, Deuxième date ds semis
Le rendement moyen des variétés est de 7,961 t/ha avec une ppds.05 de 0.486 tiha
ct 1-111 coeffïcient de variation de 12,77 % (Tableau 4, Annexe 3).
Entre variétCs on note une différence significative.
Les variétes Ics pius productives dépassant cette moyenne générale sottt: Jaya. IM
1529-680-2, IR 13240-108, IR3941-86 et IKP.

C’iennent enwtc IR 31785-58. IKP et IR 39422-75 avec 7 tonnes.
IR 39357-,133 a donné le plus faible rendement avec 6.37 t/ha.
1.4. I-2.2.3.
Troisiéme,date de semis
LX rendement rnoyen des varietés est de 5,354 t/ha avec une ppds.05 de 0,486 f
ct un vocfficicnt de wriation de 12,77% (Tableau 4, Annexe 3).
Entre variétés on note une différence significative.
Les variétés les plus productives sont Jaya et IR 13240-108.
Le rendement le plus faible est obtenu avec IR 39357-133.
C’ette chute de rendement est duc par les pluies de Juillet.
1.4.1-2.2.4.
Analyuobale des 3 dW sur la variation du rendenxxti
Tableau
R e n
d 5. :
e m e n t e n p a d d y (t/ha)
-I-
.--mm--
Vari&&
Moyenne générale
des 3 dates de semis
IR 50
6.51
DEF
IR 31785-58
6.43 IJEF
JR 39422-75
6.30
El3
IR 13240-108
7.18
BC
IR 3941-86
6.85
CD
IR 39357-l 33
5.15
G
AIWU
6.22
I;
IR 1529-680-3
7.44
El
IKP
6.74 CDE
JAYA
- ..-_-.----
8,Ol
A
Moyenne générale
6.683
ppds.OS
0.486
C.V. %J
-.-I_c_
12.77 %

L a moyenne génetale des variétés pour les 3 dates est de 6.683 t/ha avec une ppds.05
di: 0.486 tiha et un coef’ficient de variation de 12.77 %
1 nlre variéles on note une différence significative (Tableau 5, Annexe: il).
! es variétés les plus productives sont Jaya, IR 1529-680-3 et IR 13240-108.
f ,e plus faible rendement est obtenu avec IR 39357-133 avec 5.15 t/ha.
Ceci nous amène a dire que les variétés tardives sont plus productives que les variétés
pr”coces. C te t -c: f
ai ble productivité des variétés précoces est liée à la courte période de
roctbrhs;~tion des substances nutritives dont. la plante a besoin pour I’elaboration de la
~,wnasw.
Sur la base des données sur le cycle et le rendement, on peut classer les variétés en
3 categories :
I. Vari&és a bon rendement mais cycle long ne calant pas au calendrier cuttural (Jaya,
IR 1529-680-3, IKP);
Ii. Variétés a rendement moyen à bon avec un cycle calant au calendrier cultural IR
13240.- 108, IR 3941-86, JR 50, IR 31785-58, IR 39422-75, AIWU;
III. Variétés h faible rendement avec un cycle calant au calendrier cultura1
‘rR 39357-133,
Entre claies on observe une difference significative (Annexes 3 et 4).
L’effet année est significatif (Annexe 4).
Les interactions (Année x Date), (Année x Variété), (Date x Variétkj sont
significatives (Annexe: 4).

1.4.1.2.3. Discussiung
Avec le semis du 15 Février on peut récolter le 28 Juin toutes les v;triCtck dont le
cycle est compris entre 128 et 134 jours.
Jflya. IR 3529-680-3 et IKP vont être récoltées le 16 Juillet. Par rapport a la date
ii:niic du 15 AoGt, il reste encore du temps pour préparer la campagne d’hiverna~~~c
113 1529-680-17 et Jaya ont le cycle le plus long de 19 jours avec des rendements
rcspçc$!s de 7,T7 t/h,r et 8,15 t/ha. II reste & &udier si économiquement le surplus <le
rcrde~~e~~t put comptr~xr le coGt d’irrigation occasionnk par l’allongement du C$A~.
A.vcc des cycks courts comme JR 50, IKP, IR 13240-108, IR 3941, on gagw (‘11 jwrs
avec des rendements d’environ 7 t/ha.
A.vec le semis du 2 Mars on peut rkolter au bout de 12’7 jours c’est à. dire Ic tt Jnillct
twte5 lc’s variétks dont le cycle est compris entre 118 et 127 jours. IR 1529-680 3 et Jaya
so’ron: récoltkes le 22 Juillet soit un retard de 16 jours avec le risque de subir les effets de la
plttic. 11 reste pratiquement peu de temps pour ces deux vari&% pour être reconduites en
hivernage avant la date limite du 15 Août.
I,cs rendemerlts produits par ces deux variktés sont respectivement de 9.09 tiha pour
111: 1529-,680-3 et 9,45 t/ha pour Jaya.
Avec des vari&& plus précoces comme IR 13240-108-2, IR 3941-86! IKP, ~1 ubtiwt
rrspwtivcment des rendements de 8,48 tiha - 8,33 t/ha et 8,08 t/ha.
A.vec te semis du 17 Mars, on peut récolter le 18 Juillet les variétés dom Ic ( yole
e!;t compris entre 1,X1 et 12.5 jours :~CC des risques ‘de pluies. Jaya et XR 1.129-680.-J
mûriront en plein hivernage.

Pour cette dernière date toutes les \\:ariétés confondues, cycles courts et cycks mtrycr~s
peuvent subir les effirts de la pluie comme c’est le cas en 1993. On a obtenu de faibles
rentkments.
CIomme cycle court IR 13240-108 a donné le même rendement que Jaya.
Par rapport à la moyenne générale des trois dates de semis, les variétes les ~)lus
plastk~ues au point de vue cycle et rendement répondant au calendrier cultural sont IR 1 X%(3
108, IR 3941-86 et 1x1. 50.
II ressort de i’a,nalyse des données des 2 années de contre-saison chaude que ‘e froid
11~’ s’arrête pas en mi Février mais persiste jusqu’en fin Mars avec quelques flrrc~r~atioras +::I
début Avril, occasionnant ainsi un allongement de cycle des variétés.
Le cycle est. 11Xus long en semis précoce en contre saison et se raccourr it plus Ia
température augmente,
Les variétks tardives sont plus productives. II reste A voir si écononiiqtlertteJlt k
wplt~s de rendement donné par ces variétés peut compenser lc coût d’irrigation (?~~.c;G!nnC
par l’:dlongement de C:ycle. La précocitk est un critère de choix nécessaire pour le r:aiagc rlr~
OII!~ au calendrier c:ultural mais pas suffisant. LJne variété trés précoce ‘r@cwtant au
caknr%ricr cultural tn;?iy peu productive ne peut convenir au paysan.
II y a donc lieu de concilier le cycle avec le rendement pour le calage au ~:alzndrier
cultural dans l’objectif de la double culture.
Pour les 3 dates étudiées, si on tient compte du cycle et du rendetnel\\t i)our le
ratage nu calendrier cultural les variétés les plus plastiques sont : IR 13’24{P- 108, 1 K
3941-86 et 1R SO.

l-4.2. Hivernage 1993
1.4.2.1. Qcle v&&atif
-_EieLution du cycle en fonction de la date dg semis
w : Cycle végbatif en jours
- - - - - -
Dates de semis
1
Dl
D2
.--
108 (3
1 0 6 C D
105 D
103
D
106 D
102
D
114 13
10.5 C D
113 B
107 C D
108 C
105 C D
106 D
103
D
129 A
1 2 7 A
115 R
1 1 1
Ej
129 A
1 2 6 A
--_.....---
113
1 0 9
1
4
0,89
2,66
ii>, = Premi&re date de semis
JIT = Deuxième date de semis
1.4.2.1.1. IVernib-e date de semis
Avec le semis du 21 Juillet, on peut rkolter en I13jours c’est à dire le 10 Novembre.
Scul~s Jaya et IR 1529-680-3 seront récoltées deux semaiucs après c’est à dire le 26
~~uvembrc. Une rkck en Novembre donne plus de temps pour l’organisation drb h contre
SiliSO!l.
13n moyenne générale, on obtient un cycle végétatif de I 13 jours avec, une pprls.05 de
1 -jour et un coeffiçicnt de variation de 0,89% (Tableau 6).
I3utrc val iétks on note une différence significative. 1 ,es variétés les plus précoces
sont : IR 31785-,58, AIWU et IR 39422~75-133
suivies de IR 50 et IR 39357-113. Ensuite:
viemlent IR 3941-86, JR 13240-108 et KY.

~ES variétés relativeumt les plus tardives sont IR 1529-680-3 et Jaya.
1.4.2.1.2. JMs;u;sième date&
Avec le semi:, du 5 AoQt, on peut récolter au bout de 109 jours, c’est-à.dire le L1
Fdovembre toutes les variétt!h dont Ic cycle est compris entre 102 et 111 &WIS. S:~i+s Jaqa
CT IR 1529 seront rér:oltées 1111 peu plus tard vers le 8 Décembre. L’analyse de ~a~iar~ç a
montré clu’c~tre varii;tés il y a une diffkence significative (Tableau 6).
1I.n mo~yenne @néraIe on obtient un cycle végétatif de 109 jours avec une ppds.05 de
4 jours et. un coefficienr de variation de 2,66%. Les variéth Ics plus prkcoces 4011t ecllcs
portartt les mêmes lettres (C et D).
1,~s vari&és relativement les plus tardives sont IR 1529-680-3 et Jaya

1.4.2.1.3. &alyse comoarative des variétés et des dates
.
Nl’euolutiondu-
‘Tableau 7 : Cycle végétatif en Jours
--
Vari&és
Moyenne gtkérale
des 2 dates
-,--.-.-
IR 50
107 r>
IR 31785-58
104 E
IR 39422-75
104 E
IR 13240- 108
110 c
IR 3941-86
1 1 0 c
IR 39357- 133
107 D
AIWiJ
10s E
IR 1529-680-j
129 A
IKP
113 B
Jaya
--.-
138 A
I
9oyenne C&&ale
111
pds.05
2
I#V. %i
1.96
D’une façon ~$ktérale le cycle varie très peu en hivernage. Les semis précocc:s allant
JLI 2 1 Juillet au 5 Août permettent de rkcolter au plus tard en Novembre.
Darls cet intervalle de temps, OH observe une certaine stabilite du cycle (Tableau 7)
I,‘anal~,se dc varianz a montré qu’entre variét.és il y a une différence significarivc. 131
wy(.:nne générale, cw obtient un cycle végétatif de 11 1 jours avec une ppds.05 dit 2 jours CI
un wefficient de variation de 1.96%.
RelaG\\ement Içs variétés les plus tardives sont : IR 1529-680-3 et Jaya. Entre dates
il y ”,, une diffkrence significative (Annexe 5). L’interaction (Date x Variété) est stgrliftcative
(Anttexe 5).


I-4.2.2.
jkndement
Tableau
R e n d e8 :
m e n t e n p a d d y ( t / h a )
-..------ .-----
P
l-
Dates de semis
I
-
-
Variétés
l
D *
D*
-
IR 50
6.44 BCD
5.41 B
IK 31785-58
5.94
C D
5.61 B
III 39422-75
6.19 BCD
4.77 B
IR 13240-108
6.82 ABC
5 . 7 0 B
IR 3941-86
7.15
AB
a.92 B
IR 39357-133
5.76
D
5.06 B
AIWU
6.27
BCD
5.28 B
IM 1529-680-J
7.48
A
7 . 3 9 A
IKP
6.30 BCD
4.99 B
5AYtl
- - -
7,41
A
5.87 B -
ghérale
6.575 T/Ha
SSOlT/Ha
0.962 T/Ha
1.3 12T/Ha
10.09 %
16.44%
--..
D, = Première date de semis
D, = Deuxième date de semis
1.a4.2.2.1. Yffre da&-&jgm,ia
In tnoycntle @ntSralc intcrvariétak de la première date est de 6,5’7S ~:II;I a\\cc UI~C
~:pds.OS dc 0,962 th ct un coefficient de variation de 10,09% (‘I’ableau II” 2;)
Entre variétés: on note une différence significative.
I.-(X vari&.& le*; plus productives saut : IR 1529-680-3, Jaya, IR 3 9 4 1,-8h ct 1 K 13140
108 suivies dc IR 50, AIWU et IR 39422,-75.
IR 39357-133 a donné le plus faible rendement.

1.4.2.2.2.
Ileuxième date de sem&
il;i moyenne @néraIe intervariétale de la deuxième date de semis est de 5,501 t~lla
~~:IX une ppds.05 de 1,312 tlha et un coefficient de variation de 16,44 % (‘Ictbieau 81.
Entre variétés on note une difkkerrce significative.
Il< 1,529.680- 1 est la ~PUS productive avec un rendement de 7,39 t/ha.
1.4.2.2-J.
&-se compara.tiv* variétCs et d~h~~jti.b~!
du rendemenfJg&yse des données des 2 dates de semis)
1-a rtwyerrne générale des variétés pour les 2 dates est de 6,038 t/ha avec WC: ppds.05
do Cl,‘795 t/ha et un coefficient de variation de 13,13%. (tableau n”9).
Entre variétés on note une différence significative.
La variéte la plus productive est IK 1529-680-3 avec 7,43 t/ha. Viennent cnsuile Jaye,
IK 13240-108 IW 394 l-86-2 et IR SO qui ont le même rendement que la rnoyennc: gCnCralc
(Tableau no 9).
Entre dates il y a une différence significative (Annexe 6).
I l’interaction dates x variétés n’est pas significative (Amexe 6).

23
Cl’ableau
:
9
Bendement e
n

g&&Jh!hCt/ha)
Variétés
Moyenne générale
- -...--
des 2 dates
IR 50
5.93 BCD
IR 31785-58
5.77 CD
I R 39422-75
5.48 CD
JR 13240-108
6.26 BC
IR 3941-86
6.04 BCD
IR 39357- 133
5.41 D
nnwu
5.77 CD
IR 1529-680-3
7.43 A
IKP
5.65 CD
Jaya
- - -
-.-
6.64 AB
Moyenne gén&ale
6.038 tiha
ppds.05
0.795 t/ha
C.V. %
--..-- -
-
-
13.13 5%
1.4.2-2.4. l&çm
Atec le semis du 21 Juillet on peut récolter le 10 Novembre au bout dc II.4 jours CII
I11c~yeIule,
abec un rendement moyens de 6,575 t/ha. Seules Jaya et IR 1529-680 3 vont
allonger leur cycle jwqu’au 26 Novembre avec un retard d’environ
deux semaine<; pour
drwcr respcctivemerlt des rendements de 7,42 t/ha et 7,48 t/ha.
1-d: surplus donné par ces deux vari&& est de 0,835 t/ha pour Jaya et 0.905 t/‘ha pot!r
iR 1529-680-3 pour deux semaines d’irrigation.
Avec IR 13240.- 108 et lR 3941-86, on obtient les mêmes rendements avec UI: temps
plus rkduit (tableaux C, et 7).
‘I’wtcs ILS Vari&es pourront être récolt&s avant l’installation du froid. (‘apendar~t.
cçtte 4Jatc ne pe?nt être retenue dans la pratique de la double culture, car la récolte (1~ la
contre-saison s’effectue en fin Juin - début Juillet.

24
I,e semi:: du 5 Août semble plus indiqué. II permet aux vari&& d’éviter k i’wd CII
r-;wowçissallt ic cyck végétatif moyen de 109 jours a.u lieu de 1 13 jours ir la J>r-enk?re date.
(l’ahlcau n” 6).
Aussi les varihh précoces ayant un cycle végétatif variant entre 102 el IOG jours, Iii
rt’kc~fte pourr-a étre t+‘lèctuér: à partir du 21 Novembre donnant plus dc temps ;)OU~ la
prkparation de la contre-saison.
Seules Jaya et fR 1529-,680-3 seront rholtées le 8 Décembre avec le risque tk subir
le5 effets du froid pendant la période de fructification.
La moyeune ghérale des vari&% à la 2éme date de semis est de 5,501 Tllh. IArc
fwriCt% on note une différence Tignifïcative (Tableau 9). Les cycles courts ont cIes rcrlderrrems
peu drfférents de la moyenne générale des 2 dates.
L’analyse des deux dates de semis sur la variation du cycle et du rendemelrt IIWS
ct~~nnc les moyennes du cycle moyen de 111 jours et le rendement moyen de 6.038 ‘f’/iia
(Thbleaux 7 ct 9).
Sur la base de ces donné.es et si on tient compte du cycle et du rendernelit pour le
~*alagc a~ calendrier r.ultural IK 13240.-‘108, IR 3941-86-2 et IR SO peuvent CH pnoritb ctrc
retenues.
0s v;h?tés o:lt un cycle inférieur au cycle moyen des 2 dates et un rcwlerncnt Qgal
& la moyenne gh3aJi: des 2 dates.
Pour l’hivernage la date du 5 Août semble pius indiquée pour le calage du cycle au
calencirier cul lural.

i i,
!+Ile jxrmet I;i nlcolte à la 2tmc décade de Novembre, évitant ainsi l’effet du froid
!x!ndwt la phase de fructification. Le paysan disposera du temps pour prépnrer sa CPI‘1, t Y!1 .
wisw~. Pour cette da e les variétés pticoces sont recommandées. Par rapport au ( ycle ci. au
r.i’&mwt et par priorité les variétés Itos plus plastiques sont IR 1529-680 3, ,J,ià’A
I3240-108, 11~ 3941-86 et IR 50.
Beaucoup de paysans t:irdellt à :r&zolter le riz arrivé à maturité, ce q!ri er!lraînc des
!wtcc ducs à I’6grenage provoqué par un assèchement excessif des paniculcs nt~~ i.tta~l~~~.s
tf’oiwaux et aux intetraptkies., La dktermination d’un repère d’aide à la planification $‘at+rc
nécessaire. Tel est l’objectif de cette étude.
Sur deux saisons de contre-saison sèche chaude et d’hivernage, nous avons &%wrtin6
la phzsc (épiaison-maturité cornpkte) dont voici les résultats ci- dessous :
‘T~J.I&~J...LQ : Evolutiou de la phase (+iaison-maturité cornpl~te) en fonction dc la
variétf: en jours.
EPIAISON-MATURITÉ
Variétés
Moyenne générale de la
variété pour toutes les dates
- --- --.----
IR 50
40 B
IR 3 1785-58-1
40 B
IR 39422-75-3
39 B
IR 13242- 108-2
39 B
IR 394 l-86-2
39 B
IR 39357- 133-3
40 B
AIWU
42 A
IR 1529-680-3
42 A
IKT”
42 A
JAYA
-
-
-
-
-
42 A - - - -
Moyenne générale-
-
40
-w
ppds.05
y
-
-
-
1
._
Cocffïcient de Variation
6,59 - - -

I..‘an;~~ty~c statistique montre qu’il existe une différence significative entri: variété,
tableau $4, annexe 3.
sur 300 cas étudiés, on obtient une moyenne générale des variétés pour toutes les
dates dc wuis, de 40 .Iours avec une ppds.05 de 1 jour et un coefficient de vnri;~tion JC
6,s’) %.
Cependant, la variation de l’intervalle (épiaisowmaturité) entre variétés est !irès faible
(3 jours).
‘~ablt~.~~II. : Evolution de la phase (tSpiaison--maturité complète) en fonction de la date
de semis en jours.
m-11-
EPIAISON-MATURITÉ
Date de semis
Moyenne générale des
.---._--
variétés par date
15/02/93
42 BC
02/03/93
37 EF
17/03193
36 F
2 1/07/93
40 D
O.S/08/93
42 BC
15/02/ 94
43 AB
02/03/94
40 D
1’7/03/94
44 A
2 I /07/94
38 E
05/08/94
41 CD
_--_... -. ..-_ --WA” -,..--- -
-
-
- -
Moyewle générale
40
--.- .-..-----.-
-
ppds.05
1
-----.
Coefficient de variation
6,59
t
_ *a~u~lqse
/
de variante montre qu’il exist.e une différence significative cntw datw de
semis, tableau 5, annexe 3.

2 ‘J
La moyenne gén&ale des dates pour toutes les variétés est de 40 jours aw ppds.05
de 1 *jour et un coefficient de variation de 6,59 %.
1 ,a dit’fkcnce entre l’intervalle le plus court et l’intervalle le pltis long est de 8 @ors
I,a date de semis a donc un effet sur la durée de la phase (épiaison-tnaturln~),
L’interaction variétk x dates est significative, annexe 3.
Cet avis est confirmé par les observations de JICA (1991), selon lesquelles lorsque
!‘Cpi~kw a lieu CII contre-saison froide, la maturation nkessitera 5 à 7 jours de plus,
1 R cycle végétatif de la plante a dté toujours considéré comme un paramètre important
d;tns ie choix tic la varEté vis à vis des conditions du milieu.
(kpendant, parmi les phases constituant le cycle, la sous-période allant de I’fpinison
21 la rl,aturite complète w&t un caractère spécifique. La quantité et la qualité de la production
dtiperident des conditions dans lesquelles cette phase est placée.
Mais cette phase varie en fonction de la variété et pour une même variété en fonction
des wnditions du milieu. (Azzi, 1954).
Ik+ns la limite Çyuatoriale, avec l’augmentation de la température jusqu’h 3 T, 1 “C ICI
varit:Gs de blé ont les durées (épiaison-maturité) suivantes :
la variété de blé KTimilia» (Italie) présente, la durée maximum de ta S«US-
plrhle dc i ‘épiage h la rnaturite complète 43 jours, Pour la vari& « Gelchsheirner~~ ( EU~.O~XZ
:noyr:im~) la dur& est de 39 .jours et, pour qBOrsurn» (Peninsule Scandinave), elle atteirlt un
maximum d’accélération avec 35 jours.

Selon toujours Azzi (1954), en Komagne (Italie), la variété de blé «Mentntw nrurît
ii. lit firi-jliin et 6pie en moyenne à partir du 25 Avril ayant cainsi pour la sous-période de
!‘?piagç à la rkolte une durée d’environ SO jours.
JIans des conditions de milieu idcriiiques, la variété « Gentil ROSSO», qui mo~cnnernent
prko~c, épie Ic 17 mai ct murît le 25 juin, présentant ainsi une durée de la sous-periode (de
‘i’é’piagc à. la récolte) de 30 jours seulement soit 10 jours de moins que celle de u Mcnt:nlaS.
Ikms la limite polaire, avec des températures basses (14T), l’intervalle s’étendant de
1’ !pi:piswr à la maturrtt’ i i:omplète est de 61 jours pour la variété «Borsum», 70 jours ponr la
variiré ~~‘l’imilia~~ et 60 jours pour la Vari&é ~Gelchsheimer».
les Ctudes effecruées par Diehl (1957), montrent que la phase u floraison maturités)
~~aric de 43 à 50 jours dans 50 % des cas et reste indépendante de la variété et de La date du
scrnic , klort Nataline (1973) de la floraison à la maturité du riz il y a 30 à 35 ,~Lw~ C:H
fcw~ or de I;I varieté. in ff oraison de toute ta panicule dure 4 à 5 jours.
Dans le delta du fleuve Sénégal, les études de JICA (1991) ont montré que la durfe
<Ii: 1 ‘i:ltcrva!1c epiaison-tnaturité est courte et stable quand le semis s’effectue entre &bu: juin
cl début août.
Alors que, si on effectue le semis entre mi-aôut et septembre la durée du ~)TIC semrs-
6i)iai wr,1r’al!otigc seniiblenicnt, cc qui cause la stérilité de la panicule en périodes fr-oidc.
r;~ maturité complète des grains de riz en semis direct est obtenue après .Q jours à
partir de 60 % de t’epiaison (JICA, 1991).
1.4.3.2. Discussions
i..es données bibliographiques ont permis de constater que les démarche< visant à
tioutw un rcpere pour la détermination de ta date de récolte optimale varient d’u:r auteur à
un autre.

29
tln effet, cel’tains auteurs comptent la date de récolte à partir de la tloaaisoxj 2~ la
nwu“aticm ~ornplète (II B 50 jours (Diehl, 1957) ou 30 ri 35 jours (Nataline, l(P31. Sel~~?
P~!:U~‘itii: la floraison commence le même jour ou le jour suivant dès la sortie de I:i panicule
de 1;~ gaifie èt dure 4 A 5 jours donc on peut avoir 35 ii 40 jours, ce qui confirme ws
résulials.
D’autres auteurs Azzi, (1954) et JICA (1991) comptent la date de récolte it partir de
1’6pi:ziwn k la maturlti.,’ G complète, Cette période varie en fonction de la variéti; (ArA 1 WI.
t’ow 1~ blé. elle est de 43 jours pour la variété ~Timilia», 39 jours pour la wiriété
~~(kl~ hsheimer)?, 50 jours pour la variété «Mentanajj et 40 jours pour la w+:k «cklriil
1~OSS~J)~.
Selon JICA (199l), en semis direct, la maturité complète des grains de ri/ s’obliwt
au brtut de ‘35 jours à partir de 60 % de I’Qiaison. Mais cette méthode de comptage: peut Ctre
difficile pour le paysan.
XI~IE notre exp&imentation, nous comptons la date de récolte à partir de la sortie de
IF pwmière panicule de la gaine jusqu’à la maturité complète 40 jours.
i-4.3.3. Conclusions
Sur la base des résultats obtenus et des données bibliographiques et pour cks raiwrls
tk cc..mmodilé. 011 peut formuler la recommandation suivante :
- la date de récolte se situe au 40” jour à compter de la premi6re date
d’+i.lison c’est à dire à partir de la sortie de la panicule de la gaine.

1.4.4. .&ude konomiaue de.-.l&$oubIe CU!&=
E&!gnis
1%46-O
184 F x 150 kg/h;i
==
27.600 1; cta
iJR%
1% F x 200 kg/ha
=
39.000 1‘ cfa
Ug&iti-&
Propani I
3.250 F x 8 l/ha
=
26.OCN II< ch
Weedon TP.
5.000 F x 2 l/ha
-
lO.OOtI fa cl’a
II%rlil du 5.
Offsetage
Irrigation motopomgc
‘W’T’AL FRAIS EXPLOITATION
lirais de transformw
fEcofte + Battage ( mécanique) - 20 % de la production.
(Décorticage -t. ensachage) = 17 F cfa/kg
I-4.3.1 _ (52nare-sakn chaude
Tme date de semis
Variété IK 13240- 108
Rendement - 8.48 t/ha.

Frais de récolte + battm
iLil-u La!!
z
1,696 t
Io?l
Production disponible
8,48 1 - 1,6% t
z
6,784 t
décorticagfz
Prix
17 1: r( 6.784 kg
=
115,328 F cfa
Rendement à I’usinagg
ft784kp
2z
4.748,8 kg de riz blm
100
Poids du SQB
6,‘784 - 4.748,s kg
ZZZ
2.035,2 kg
Prix du riz blanç
230 1‘ x 4.748,8 kg
ZZZ
1.092.224 F cfa
Prix du son
30 1; x 2.035,2 kg
Z
61.056 F cfa
~~~~~tal de la produc&t~
1.092224 1; cfa -t 61,056
ZZZ
1.153.280 F cfa
-N-Eant des frais
219.600 L- ctii -t- 115.328 1; cfa
ZZZ
334.928 F cfa
Bénéfice net
1.153.280 F cfa - 334.928 F cfa
ZZZ
818.352 F cfa

..I 2
1.4.3.2. Hivew
Ii” date
Variété IR 13240-108
Rendment 6.82 t/ha
Frais de récolte -t- Battqg
6.82 t x 2g
ZZ
1,364 t
100
Eroduction d&ponibig
6,82 t - 1,364 t
z
5,456 t
ZZZ
3,819,2 kg de riz blmc.
P&?QQ
5.450 kg - 3.918,2 kg
z
1.537,8 kg
Prix $u riz blanc;
2.30 1; x 3.819,2 kg
Z
878.416 F cfa
z
46.134 F cfa
p’rix t@al de la production
8’78.416 F ch -t- 46.134 F cfa
=
924.550 F cfa
na
B%néficc
924,;SC) 1; - 334.928 I-:
=
589.622 F cfa
Bhkfiçe annuel par hectare
818.:!52 F + 589.622 Ii:
=
1.407.974 F cfa

Si le paysan a contract un crédit à la Caisse Nationale de Crédit Agricole d\\i Sénégal,
le taux d’intérêt actuel varie entre 13,5 et 14 % .
1.~ btnéfice r6ci annuel serait de : 1 407 974 F - (335 000 F x 14) 2 = 1 3 14 1?4 F;rs cfa
1 0 0
II faut noter que le prix du riz décortiqué varie entre 230 et 250 F cfaikg.
Le modèle de calcul utilisk est basé sur le travail mécanisé. Certains paysans préfèrent
Ic travail manuel pour la récolte et le battage, pour conserver Icur production mais mcltcnt
beau~~oup de temps pour libérer la parcelle ce qui tout naturellement empiète sur la mise en
piace dc la culture suivante.
,2vec la dévaluation du F CFA si j’enherbement est maîtrisé les techniques culturales
rcspç~tks, 1~ paysan peut tr&s bien s’en sortir car la Vari&e IR 13240-108 a un p~~tcntiel de
production de 8 à 9 t/ha. JAYA et IR 1529-680 ont un potentiel de rendement dc ilordre de
10 ti 12 t/ha.
1.4.5. I)iscussions g&&&S
Çvcle vépétatif’ :
L’analyse des données des 2 saisons (contre-saison chaude et hivernage) permet de
cctnstatcr que la mise cn place dc la campagne d’hivernage est conditionnée par ia date de
rkol~e de la contre-saison.
IR cycle est plus long en semis précoce en contre-saison et se raccourcit plus la
tcmprirature augmente.
Les semis du 15 Février et du 2 Mars permettent de récolter en fin Juin et tfc dispowr
du temps pour la préparation de la prochaine culture.

La date limite du 15 Mars est très tardive même pour les variétés pr&.~oces
j)c:rfo;-~~la~~tes. Elle doit ktre ramenée au 2 Mars pour permettre une rkolte en CII Juin et
l’i~~stallation dc: la campagne d’hivernage évitant ainsi les effets néfastes de la pluie CC~~~C
c’est ie cas en 1993.
En hivernage en semis précoce, le cycle varie légèrement.
1-a date limite du 15 Août est à ramener au 5 Août pour eviter les effet<, du froid
pendant la phase reproductivc.
La récolte pourra être effectuée en Novembre permettant de disposer du temps pour
la pkparation de la contre-saison.
II faut noter que les dates tardives entraînent des baisses de rendement B cause des
aICas climatiques (pluie et froid).
Rendement :
En contre-saison le rendement le plus faible est obtemj a la troisième date de semis
ai~.[ 17 Mars. En hivernage aussi on observe la même tendance.. Li\\ première date a donné un
rcndcment supérieur au rendement de la deuxième date.
Le rcndcment est plus élevé en contre-saison qu’en hivernage.
Ce qui peut &re est dfi au parasitisme en hivernage.
Date de récolte :
En fonction des approches utilkties et des conditions d’expérimentation, It:s résultats
varie-lt, ce qui explique les différences de point de vue. II n’a pas été observé une constwçe
absolut: de ta phase (épiaison-maturité), car la reaction de la plante vis-à-vis des facteurs du
milieu (photopkiode, thermopériodc, etc. ,.) dépend des particularités biologiques de chaque
espèce et de chaque variété.

Toutefois, dans des conditions de milieu identiques, la variation de la phase (Cpiaisw
maturi@) entre variétés est très faible, Par contre, l’effet date est significatif. L,‘irrteracticw
tariétth x dates est significative. Sur la base des résultats obtenus et des données
bibliographiques, il est plus judicieux d’effectuer la récolte du riz au 40” jour à partir de la
premitire date d’épiaison.
Sur le plan agronomique, la double culture est possible.
LA~ drspunibiiité de variétés productives, adaptées au calendrier cultural de contre saison-
chaude permet d’obtenir des rendements moyens annuels de 15 tha.
!vlalgr& le coùt clevé des facteurs de production et du taux d’intérêt de la Caisse de Crédit
Agricole qui fluctue entre 13,5 et 14 %, la dévaluation du franc cfa et la libéralisation de la
t‘iiih rkz ont permis de rehausser le prix du paddy qui est pas& de 80 F CFA/kg à 125 t;
CFA, kg et le riz décortiqué de 130 F CFA/kg à 230 - 250 F CFA/kg, donnant ainsi la
posshilité aux agriculteurs de réaliser des bénéfices réels.
I-4.6. Conclusions g&dral~s
h froid J]e s’arr&e pas en mi-février, mais persiste jusqu’en fin Mars avec quelques
fluctuations en début Avril.
En contre-saison, plus le semis est précoce, plus le cycle est long.
Les variétés tardives sont plus productives que les variéth précoces. (‘ette faible
ywdwtivité des varietés prhces est liée h la courte période de mobilisation des substances
iiutriiibes done la plante a besoin pour l’élaboration de sa biomasse.
En attwdant de trouver des variétés toIhantes au froid, et sur la base des donn&es de
wlItrc-s;iison chaude ct d’hivernage, on peut recommander le calendrier cultural suivant
‘I’ableau 13.

Tableau 12 : Calendrier cultural,
Vctobre
~
-1
L& ~,=SIU 5 à io cm
x
---7.
/
/
-- x
is
S
a
h
e
l
1"R
/R
x - /
I
l
21 2u1llet
I
JAYA, I R 1 5 2 9
(
;ay-a,
1L5*-
/
.écol_ 8 D é c .
--x Récol.,
x -
----.-
3 J u i l l e t
1
5 Aoüt
/
oranage
x
/

x
x
x
x Idem
5 jours
/
2 5 j o u r s

/

x
/
6 0 ,ours
10 à 15 ,rE
i5 ,près semls/après sem1sjaprès Semis~
p
~

x
I
a v a n t réco
sarc;age
Traitement 'Tïa;tement
TraItement ' T r a i t e m e n t
ih e r b i c i d e
iherbicide
/
h e r b i c i d e
h e r b i c i d e
1
C h a s s e a u x o i s e a u x
--j;
C h a s s e a u x o i s e a u x
:arùiennage
x-
I
/
2
.L-
L
/
~---
FF = Fumure de Fond
FC = Fumure de couverture
S.108 = Sahel 108
Récolte - 40" jour à compter de la làre
date d'épiaison
Drainage :Il est effectué : 5 jours après le semis pour permettre la levée et l'enracinement.
25 jours après semis pour le premier apport d'engrais d'entretien et le traitement herbicide.
60 jours après semis
pour le deuxième apport d'engrais
d'entretien et le traitement
herbicide.
Diminution de la lame d'eau jusqu'à 5 cm au stade laiteux.
Drainage assec au stade pâteux 10-15 jours avant récolte.

pour la contre -saison, l’époque de semis s’étend de mi-février au 2 mars date limite
pour les cycles courts.
Pour la saison d’hivernage, l’époque de semis s’étend du 21 Juillet au 5 août date
limite pour les cycles moyens.
Par rapport au cycle et au rendement pour le calage au calendrier cultural 1~s variétk
sont classées en 3 catégories :
I. Vari&% à rendement bon mais à cycle long ne calant pas au calendrier c‘u!turaI
(Jaya, IK 1529-680-3, IKP);
Il. Variétés à rendement moyen it bon avec un cycle calant au calendrier cultural :
flr. 12240-108, If2 3941-86, IR 50, JR 31785-58, IR 39422-75, AIWU;
III. VarEtés à rendement faible avec un cycle calant au calendrier cultwul
IR 39357-l 33.
L\\ travers les saisons et les dates, par priorité, les variétés les plus productives et
plastiques et qui peuvent être recommandées pour la double culture sont :
w
Contre-saison çhauck : 1R 13240-.108, IR 3941-86, IR50, IR :‘11’785-58,
AIWU;
8.
Jiivernage : IR 1$29-680, JAYA, IR 13240-108, IR 3941, 11~ 50, IKP. If<
3 1785-S.
Parmi les varié& testées, IR 13240-108 (Sahel 108) a été homologuée ~II 1994.
IR 3941-86 est i&mnte au froid et productive mais a une forte teneur cn arr-&Ion %NS
i’ornw d’amylose. I.,‘AI)RAO est entrain de faire des croisements pour corriger CC défaut.
Cette variété a servi de plats de dégustation lors de la journée de la Kcnaissarrce
Nciwtifique en Afrique tenue à Bambey en Juin 1994. Grâce aux techniques modernes de
prbpt?ration utilisées par 1’Ecole Normale d’Enseignement Technique Féminin, 1:) teneur CI~
g,lute:l n’a pas cté sentie et le riz a été hautement apprécié par tout le monde,

JAYA et IR 1529-680-3, ont un potentiel de production, mais, en raison de krr cycle
wlatiwtmcnt long en contre-saison pour la pratique de la double culture, ellçs pc”i~~en: ctrc
conduites en hivernage.
Les tlonnks des deux. .saisons (conte-saison chaude et hivernage) permettent de faire
les recommandations illustrées au tableau 13 ci-dessous.
I ,a date de rkolte du riz se situe au 4(Y’jour à compter de la sortit dc lit p~tn~ulo de
la gaine.
I,a double culture n’est pas une utopie, mais une realité du double point dç vue
agroi!omique et économique.
h4êmt: si les prix des facteurs de production sont encore élevés, grâce à la di;valuatiw,
les piiysans peuvent realiser des bénéfices,
Avec WI budget annuel de moins (d’un million), le paysan peut obtenir UII IWXce
dl: 1. W7.97.S F CFA en travail mécanisé. Ce bénéfice serait plus important si kr rkoltc ct
le Mage yw mécaniquement représentent 20 % de la production étaient effectués
manuellement.

Tableau 13 : Double récolte annuelle.
Binômes de variétés.
Rendement
IR 13240
IR 13240
IR 13240

1.4.7.
Annexes
hnalysc comparative des 3 dates de semis sur l’bvolution du cycle
pendant les 2 contre-saisons
C y c l
Annexe e4.
: vtcgétatif e n j o u r s
Dates de semis
Moyenne générale des
P.“e.l------
3 dates de semis
129
11.98 %
Analyse comparative des 3 dates de semis sur l’évolution du cycle
pendant les 2 contre-saisons

Annexe 2 : Résumé de l’analyse de variante
- ._---_--.
Source
Degré
Carrés
F
T
1’
de
Moyens
Calculé
Théorique
A
1 .iberté
10%
5%
_ _ _ - - -.._-. _..- - - - - --
AIll&?
I
390,15
59,96
2,74
3,90
OaIl.!
3
3952,52
303,72
2,34
3,06
Anliée x Date
5
1566,03
120,34
2,34
3,06
Répéti tien
18
318,90
2,72
1,49
1,67
Variété
9
12638,lO
215,81
1,67
I,94
AnI& x Varieté
‘9
366,85
6,26
1,67
1,94
Date x Variéti:
18
708,23
6,OS
1,49
1,67
Anllée x Date x
18
294,72
2,52
1,49
1,67
Variété
162
1054,lO
lirrcur résiduelle
Moyenne générale des 3 dates : 129 jours
Coefficient de Variation : 1,98 %

hualyse comparative des 3 dates de semis sur la variation du rcnderncut
pendant les 2 contre-saisons
Annexe 2 : Rendement en paddy tha
rI----
Dates de semis
Moyenne
générale des
3 dates de semis
..--
-
-
-
1”” date
6,74
ZCmC date
7,96
3bme date
5,35
Moyenne générale
6,683
ppds.05
0,266 t/ha
C.V. %
12,77
Analyse comparative des 3 dates de semis sur la variation du rcndcruent
pendant les 2 contre-saisons
Annexe 4 : Résumé de l’analyse de variante
--_, - -
-
-
.---.-
*-- -_-.---.
-_1_1
Source
Degré
Carrés
F
T
r;
de
Moyens
Calculé
Théorique
Liberté
1 0 %
5 %
1 s;L,
- m m - - -
-
.--1.--.-.
A Il née
1
28,132
38,65
2,74
3,90
6,8 1
Date
2
136,088
186,96
2,34
3,06
4,7s
Ann&: x Date
2
25,669
35,26
2,34
3,06
4,75
Képétition
1 8
0,691
0,95
1,49
1,67
2,ori
Variété
9
14,448
19,85
1,67
1,94
2,53
Ann& x Variété
9
3,855
5,30
1,67
1,94
2.53
Date x Variét&
I8
1,268
1,74
1,49
1,67
2,06
Année x LIale x
18
0,635
0,87
L,49
1,67
2,OG
Vari&k
162
0,728
Erreur résiduelle
.--
--
-.-- _-_l_-.__
-.-_I_-
Moyenne générale des 3 dates : 6,683 t/ha
~1loefficient de Variation : 12,77 %

F
Calcuk
.-- --...
3,80
24,91
4,N? *‘, I y
138,68
1,75
1,97
__---_ 1 2,06 1; ,,‘75
i,75
2,oo 1’ .‘Y\\
-_.- ---
_-.- ..- 1.-.. _
_----
1-T
CdClllC
,-- -“.-
45.70
4.75
l.30

Anncxc 7 : Table de I ‘analyse de variance
.-,--
I I _ - -
Source
Degrh de
Somme des
Carré
Valeur de F 0,OS
liberte
carrés
moyen
- _ - l _ - _ l .
I;
‘I’héorique
calculé
--
- _-_I_
Variété
9
593,x
65,97
9,31
1.93
Dates de semis
9
2335,41
259,49
36,64
1 .,9:3
Variétés x dates
81
2230,5 1
27,54
3,89
i ,,a
flrrcrur
300
2124,75
7,08
.-. .--e-w- 1--_-11
.I -..l.-__-.l.
‘Total
399
7284,43
-.--1--
- .-.--11
c-
Coefficient de variation : 639

33
1.4.8. Biblioere
Kijks. C, 19’76 : Agrométéorofogie. Développement de la fWwcfic
Agronomique dans le Bassin du fleuve Sénégal - FAO - PNIID -. OhWS
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11.
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12
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13.
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production végktale. Nouvelle Encyclopédie agricole.
i ?.
Nathalinc N.R. - La culture du riz. Edition Koloss, Moscou, 1973.

45
1.
ETUDE DE LA DOSE DE SEMIS
2.1. 1993
2.1-l. Justificatiofgj
Les études sur le mode de semis ont révélé que :
.“,
Lorsque l’on dispose de main-d’oeuvre en quantité suffisante (pour repiquer
I ha, il faut ewiron 30 journées de travail) le repiquage reste génératenw~~ Ic
plus recommandable, en effet :
.
ii assure une meilleure lutte contre les mauvaises herbes en laissant au riz une
avance végétative;
rs
il permet. d’obtenir une densite optimale avec une dose de semence plus faihlc
(30 à 40 kg/ha.‘);
iI permet de choisir les plants les mieux développés et de contribuer, ainsi ci.
Y
lutter contre les ravageurs qui affectent la jeune plante;
s
il réduit la durée d’occupation des sols et facilite ainsi la double culture
annuelle.
Dans les autres cas, le semis direct peut être pratiqué. On distinguera diftcrents types
de semis directs parmi lesquels nous ne citerons que le semis à la volée et le scm1s cn ligw
Le fwemier type est intdressant pour son faible investissement en materie cw +:II main
tl’t~wre. II est cependant & tiserver pour les cas où l’utilisation d’herbicides est ;wçsi!)le ou
IWS~XIC l’on majtrise bien I’enherbement. II y a lieu de prévoir une dose de semis SLSSCZ f’orte,
de l’ordre de 100 à 120 kg/ha-‘. L’enfouissement des semences par une façon supcrfCclle
16gèrc est impératif (herse ou autre). Le second constitue une solution idéale lorsqu’on dirposc
de silperficies suffisamment grandes pour rentabiliser un semoir, Des résultats récents rit:
comparaison de mode de semis, semis direct et repiquage, ont révélé que le premit;r offrait
ru-~ meilleur pot,entiel de rendement par rapport au second (ADRAO, 1991. ),.

J)ar~s le Fleuw, le semis direct, à la voiéc en prégermé est généralerneni pratiqué,
nr,%wlmetlt dans Je delta. Dans les Moyenne et Haute Vallée, certains paysans pratiquent le
repiquage.
Dans la Jittkrature, il n’y a pas eu d’étude approfondie pour déterminer la dose
optiniaie de semis CII fenant compte des J)articuJarit& biologiques de la vari& e: des
candi tiens p6doJogiques.
En raison des moyens limités du paysan pour effectuer un semis direct au semoir ct
(11: la II(I~ disponibilité de main d’oeuvre pour pratiquer le repiquage, Je paysan sPmr à 13
wléc en prégermé à des doses de semis supkieures ou inférieures à 100 ~ 120 kgiha sans
tmir ccw-~ptc des partiçulariti;,s de la variété et des conditions p6dologiques du milieu.
2.1.2. Objectif
I,‘vbjectif de I’ktude est de trouver une dose optimale de semis, économique et qui
tient compte des conditions du milieu et des particuJarit& biologiques de la variCté.
2.1.3. Miel et m
Jhrx variétés ont été utilisées :
IKP, variété précoce 114 j en hivernage (133 j en contre saison). Poids 1 000 grains
24 g,
.laya . vari& moyenne 130 j en hivernage (148 j en contre saison). Poids 1 000
grains 29 g.
Deux sites d’implantation ont servi de localisation :
- Fanaye sur Faux HolJaJdé non salé,
- Ndiol sur sol halomorphe faiblement salé à salé.

IA: dispositif ~~xpérimental est ~II split plot randomisé à 4 répétitions. 1 a varii té ctiIilt
Ic fac tcur principal e3: la dose, le facteur secondaire.
5 doses de semis ont été testées :
- I),
80 kglha
_ »*
100 kg/ha
- Q
120 kglha
-. 0,
140 kg/ha
- Q
160 kg/ha
(Chaque parcelle élémentaire avait pour dimension 5m x 4m.
!L’engrais a étG apport& à la dose de 150 kg/ha de 18.46-O et 60 unitës de K,O sous
forw dc Kcl. IJne couverture de 200 kg/ha d’urée a été apportée en deux pkriodtx A raison
dc 2/.3 au tallage et Ii3 B l’initiation paniculaire.
En post-levée w stade 3 - 4 feuilles des mauvaises herbes, un traitement au C;ari1 a
ér.é effectué a raison de 5 litreslha dans 400 litres d’eau.
2.1.4. p&ult&s et discussions
2.1.4-l_ mvi de la salin&&
Caractéristiques initiales du sol à Ndiol avant le semis
J&j&auu : Conductivité électrique (ms cm-’ et sels solubles en rnéq %
(milliéquivalent) horizon O-25 cm Moyenne
CE
(mS cm-‘) Ca Mg K
l-
Na
4,Ol
0,76
4,49
0,37
11,93

B a s e s
Tableau é
15 c:h a n g e a b l e s e n m é q . %
horizon 0 - 25 cm Moyenne
1
K Na
Somme
CEC
SA’l’
%
- - -
0,43
0,81
20,5
25,74
80
- - - 1,
Au cours du cycle végétatif du riz un suivi hebdomadaire a été effectué sur la
Xl~nan&~ue dc la conductivité électrique sur les 40 parcelles que constitue l’essai..
l-es moyennes pour l’ensemble des parcelles par date de mesure sont exprimées NJ
graphique 1. Les valeurs fluctuent entre 2 et 3 mS cm-‘. Dans certaines parcelles ce$
valeurs atteignent parfois des pics de 7 mS cm’, ce qui ctxplique d’ailleurs les pianos
manqriants dans certai rtes parcelles et certaines données aberrantes du rendement,
2.1.4.2. Rendement
2.1.4.2.1. Faaaye
‘J&llau 16 :
Etude de la dose de semis à Fanaye hivernage 1993 - Rendcmcnt en
tonne/ha
Dose de
Variétés
semis
en kg/ha
IKP
JAYA
80 kg
7,44 *
6949
100 kg
6,41
7,06 *
120 kg
6764
5so
140 kg
7,88 *
6,33
160 kg
7,62 *
8,32 *
Moyenne générale : ‘7,18 t/ha
6,?4 t/h
Moy . gén. des 2 var. :
6,96 tlha
Coefficient. de variation :
17,86 %

I,a moyenne g&-&ale des doses pour les deux variétés est de 6,964 t/ha avec un
coeffxzient dr variatiw de 17,86% (tableau 16). la rnoyenne générale des doses par variSrd
cit wspcctivcmcnt 7.186 t/ha pour IKP et 6,742 t/ha pour Ja;Ja (Tableau 16).
I.‘analyse de variante montre qu’entre variétés il y a n11e différence significntivc au
sr:uiI :le 10% (Annexe 8). Par rapport à la moyenne générale des 7 variétés IKP a tlonnc u11e
prodtiction supérieure à Jaya : 7,186 t/ha > 6,964 tlha < 6,742 t/ha.
Entre doses alj niveau de chaque variété on note une différence significatii-e +VJ seuil
de 10% (Tableau 16, Annexe 8).
La réponse de IKP est plus marquée à la 4tme, la Sme et la l& doses. Quant à Jaja, sa
rc~~por~se a eté marqu& à In SémC et la 2tme doses. L’interaction (variété x dose) n est pas
significative (Annexe 8).
D’une fac;on g&3-alç, on observe une timide linéarité de la rkponse des varii;tés aux
d<w. de semence, cachée par l’hétérogénéité des parcelles. En effet dans certaiw; parwllcs
il y E! CIJ beaucoup de manquants auxquels il faut ajouter la pression des cypéracéçs qui
malgré les traitements, ont exerck un effet très négatif.
Chez IKP, entre la 1’“: la 4*‘“’ et la 5&” dose il n’y a pas de différence signifïcatlve.
I~~con~.~miquemcnt l’utilisation de 140 ou 160 kg/ha ne se justifie pas dans les conditions de
sols 11011 salés comme Fanaye.
Chez Jaya, l’&lisation de 160 kg/ha donne des surplus de rendement allant d’ l t à
2,82 t de paddy.
II est donc à. confirmer si la réponse de la variétd à la dose dépend du cycle de la
vwiéoé et surtout de la grosseur de la graine. Il semble qu’à dose égale la varieté a cycle
wurt et à petites graines répond différemment par rapport au cycle moyen et ,I grosses
graines.

Du fait du poids de I 000 graines moins élevé et de la capacité de tallagc des variMs
à pciites graines, 1c cycle court n’a pas besoin de doses élevdes pour 1;‘esprimcr
écollomiquelnellt.
Cc qui expliqw Ic rendement des IKP obt.enu avec la dose de 80 kg/ha de sc’mc”ncc.
Par contre pour Jaya, le mEme effet s’obtient avec des doses beaucoup plus &~écc.
II est à noter que l’étude porte sur urle année, il est donc tr%s prématuré pour faix une
Coude économique.
2.1.4.2.2. MdiQI
Etude de la
Tableau 1.1 : dose de semis à Ndiol hivernage 1993 - Rendement en
tonne/ha.
Dose de semis
Variétés
I
en kglha
IV/*
8 0 kg
2,79
1,34
100 kg
2,66
1,81
120 kg
2,49
2,03
140 kg
2,21
2,92
i60 kg
2,54
2,29
..--
Moyenne générale : 2,54 t/ha
2,08 t/ha
MO~. gén. des 2 var. :
2,31 t/ha
Coefficient de variation :
44,25 %

5 .L
La moyenne générale des 2 variétés est de : 2,310 t/lra (Tableau 17).
I .a moyenne genérale des doses par variété est successivement :
IKP 2,538 t/ha, Jaya 2,082 t/ha.
1,‘analyse de variante a montré qu’entre variétés, entre doses et L,‘interaction (dose
i, .k~ar!éte) ne sont pas significatives (Annexe 9). On enregistre un coefficient de \\wintion de
‘$42: :(l attestant. des conditions d’experimentation des cultures. Comme dans Xe J~remicr cas
a I:a~raye fMP a enregistré une Iegère augmentation d’une demi-tonne par rapport à Jaya.
h’falg~ré fa non significativité de f’essai comme dans le 1” cas à Fanaye, on observe In même
regufarité des données chez les deux variétés.
JI faut noter cfue les sols de NdioJ sont relativement salés par rapport à ceux tfe
1 Yana;lle.
II y a eu une mauvaise kvée au départ, Ensuite au moment de l’initiation panicufairc,
fcs pan-celles d’expérimentation étaient inondées et ceci a dure près d’un mois. J c a,anaf de
drainïgc était rempli le drainage n’a pas pu se faire pour renouveler l’eau.
Ainsi apres l’inondation on a constaté un assèchement des feuilles paniculaires qui a
dfi êtr,e provoque par fa remontée des sels et l’accumulation de produits toxiques snitc à fa
longue stagnation dc l’eau sans être renouvelée. Ceci a beaucoup joué sur la clwtc des
rcndcments.

2.1.4.2.3.
Analyse compara&ye des 2 localités
I~~bleau&.
AnaIyse :
comparative des moyeanes des 2 localités Fanaye - Ndiol par
variCté et par dose - Rendement en tonne/ha
l-‘-------T
Dose de semis
Variétés
I en kg/ha I-- -iii---IJAYA
Moyenne générale : 4,86 t/ha
4,41 t/ha
Moy.gén. des 2 var. :
4,63 tha
Coefficient de variation :
24,55 %
I,a rnoycnne générale des doses pour ces 2 localités et par Vari&é est respcctiverncnt
3,86L’ tiha pour IKP et 3,413 t/ha pour Jaya. Ia moyenne générale des doses pour les deux
Iwaiit#s et les 2 vari& est de 4,637 t/ha avec un coefficient de variation de .14.X%
(Tableau 18).
I,‘an;rlyse de wiance (Annexe 10) montre qu’entre localité il n’y a pas de différence
Ggniiïcativc. Ert effet. à Fanaye, la moyenne gWrale des doses par variété est de 7* 180 tiha
pl,rur IKP et 6,742 t/ha pour Jaya avec uw moyenne générale des deux variétés de 6,064 tiha
et. un coefficient. de variation de 17,86%, Alors qu’à Ndiol on obtient respectivement
3.52K tiha pour les deux variétés et un coefficient de variation de 44,25%.
Entre vari&& et entre doses il n’y a pas de différence significative (Annexe 10). I ,c:;
irrttrxtions Oocalit6 x variété), (tocalite x dose), (variété x dose), (localité x variété x dose)
ne sont pas significatives (Annexe 10).

2., 1.4.3., Coaclusioriâ
II semble que la dose de semis soit liée aux particularités biologiques de la vari& ct
&:<j c onditions p6dologiques du milieu. Les variétés à cycle court et 21 petites graiws
dtrmandcnt moins de semences que les variétés à cycle moyen et à grosses graines.
la salinité a un effet négatif sur les rendements.

2.1.4.4.. A&rkex,es
&mexe
Etude8 :d e l a d o s e d e s e m i s
A - E’anaye hivernage 1993 - Résumé de l’analyse de variante
--.-..--.__
-----l
Source
Degré
Carrés
de
de
Moyens
Variante
Liberté
Répétition
3
23,14
Varié té
1
7,90
Erreur A
3
1,26
Dose
4
15,64
Variété x Dose
4
8,72
Erreur 5
---.
_“.-
2 4
6,18
- -
Coefficient de variation : 17,6%
Annexe 9 : B - Ndiol - hivernage 1993
Résumé de l’analyse de variante
-.
_

. . _ -

- -

_

- . - . . . _ I - - X

< _ - “ - - -

-
Sou t-ce
F
cl‘:
Calculé
Variante
.I...I- - -.--_BcI
&$Ctition
1,18
L’artCt&
0,53
I:rrcur A
1.)0x
0,23
Variété x I hse
1,22
I3-ru- H
.__. -^ .__-. “--1_.-.1.-
Coefficient de variation 44,25 %

-Annexe UJ : Analyse comparative des moyennes des 2 localités Fanaye
-f- Ndiol par variCté et par dose Rhum& de l’analyse de variante
e - -.----
--
r-

source
De&
Carrés
I7
1:
de
de
Moyens
Calculé
Théorique
---_
Variante
Liberté
1 0 %
_ _-_--..-----
- - -
Localité
1
‘1732,77
204,48
3,78
R (Lotalité)
f-3
20,82
2,4G
3,os
Vaxiétc:
1
16,22
1,91
3,78
Localité x Var.
1
0,oo
0,oo
3,78
firreur A
6
8,47
i>osc
4
10,oo
1,94
2,07
Localité x dose
4
$75
1,30
2,07
Variéti: x dose
4
4,98
0,96
2,07
I,ocal. x Var. x dose
4
8,83
1,70
2,07
Ilrreur
4 8
5,18
_I_- -
-
--.-.
Coefiïcient de variation : 2!4,55 %

2.1.4.5, Bibliopru
Recherche Agronomique ct Développement Agricole - l3assin du Sénégal--
Organisation pour !a Mise en Valeur du fleuve Sénégal. Les (luIturcs
CXréaliércs, Rome 1978.
ADRAO - Rapport Annuel 1991

2.2. Etude de la dose de semis
1995
2.2-I. justifjations
Ilans l’optique de l’autosuffisance et de la sécurité alimenta.ïre, I’intensificaGon par
la pratique de In douNe culture est la voie obligée pour attendre cet objectif.
I.,‘jntcnsification est confrontée à. plusieurs contraintes parmi lesquelles. les rechniques
cultwales notamment la qualité et la quantité des semences à emblaver constitutnt une
préoccupation majeure,
En cl’fet. les semences de qualité coûtent chères et les paysans semcnt a des doses
supérieures ou inférieures à celle vulgarisec qui est de 120 kg/ha pour obtenir des nzn~lerneuts
moyens de 4 à 5 t/ha.
111 fwt noter que la dose vulgarisée, est la seule recommandée dans le delta et la
wycnne vallée aussi bien en zones salées qu’en zones non salées et qu’elle w tcnt F)I\\S~
compte des conditions pédologiques (salinité ou pas) et des particularités biologiques de !a
variété (précocité, poids de 1000 grains),
2.2.2. $l&jectifs
IL’objectif de l’étude est de trouver une dose optimale de semis, economique ct qui
rient ;:ornpte de5 conMons du milieu et des particularités biologiques de la \\rariCte
Le matériel végétal utilise comporte 2 variétes :
-3 IKP, variS précoce Il4 j en hivernage (,133 j en contre saison). Poids 1 000
grains 24 g;

-Lb
Jaya - variété à cycle moyen 130 j en hivernage (148 j en contre saiscjn!. Poids
1000 grains 29 g-
Deux sites d’implantation on servi de localisation :
“_ Fanaye sur Faux Hollaldé non salé,
-- Ndic)l sur sol halomorphe faiblement sa16 à salé.
Le dispositif expérimental est en split plot randomisé ?I 4 répétitions avec des parcelles
élémc:ntaires de 20 m”. la Var&5 &ant le facteur principal et la dose, Ic facteur wondairc.
L,es sept doses suivantes ont ét6 étudiées :
- D, 40 kglha
- D, 60 kg/ha
- D, 8 0 kg/ha
- D, 100 kg/ha
- D, 1 2 0 kg/ha
- D, 1 4 0 kg/ka
- D, 160 kg/ha
ilne dose de 150 kg de 18-46-O et 60 unités de KzO sous forme de Kcl ont ét6
apport& comme engrais de fond.
Une couverturc de 200 kg d’ur6e a &é apportée en deux périodes : 213 au Mage et
l,i3 à l’initiation pantcuiaire.
Au stade 3 - 4 feuilles des mauvaises herbes, on a traité: avec un mélange dc propanil
CI: dct Weedon TP B la proportion de 8’ 1 et 1 1 dans 400 I d’eau.
2.2.4. l&&&i&i
A Ndiol, l’essai a été envahi par les inondations.

E<tude de la dose de semis Fanayc contre saison chaude et hivernage 1995
J’ableau 19 : Rendement en tonne de paddy/ha
.-. --.---.-
Contre-saison chaude 1995 -
Ilivern ‘3
-
-
-- - - - - ;e 1995
_I.-.- -I-._-.-
Uoses de semis
,-1.-.. .--. -.- -
IKP -7
JAYA
IKP
.lAYA
,-.-
-.-
40 kg/‘ha
a,25
8,21
4,14
6,8 I
60 kgiha
8,49
7,9t
5,85
4,92
80 kgiha
8,98
9,14
5,71
6,94
100 kg/ha
8,69
8,96
5,96
6,57
120 kgiha
8,SO
8,21
4,69
6,18
140 kg/ha
8,53
8,61
5,67
6,10
160 kg/ha
8,88
a,72
4,89
$04
-I .---
..-.-
Mo yenne géné t-ale
8,54
5,27
6,12
ppds.05
“- -_.---- e-
NS
- - -
-
NS
NS
~._.___ --,--. -
c v $3
7,94
19,18
lii,rl wntre-saiwn chaude, comme en hivernage entre doses il n’y a pas dc dif’féwnce
signi fïcative entre doses (tableau 19).
~:~~&.r~&n- Chaud(
Entre doses et entre variétés, il n’y a pas de différence signiIïcatiw.
1 ‘int::raction dose x variétés n’est pas significative (tableau 19 et annexe 1 Il,,
&~~~~~ .- Entre doses et entre variéttis, il n’y a pas de différence significative (tableau 19
CI an I~X 12). B ,‘interaction dose x vari&& est significative au seuil de 10 % r:e q!li pst tiîi ,I
1 ‘hét&ogénéité des parcelles.
Des rCsuitats S;imilaires ont été obtenus par la FAO (1978). Les essais doses tic semiç4
a 120 kg - 1 SO kg/b;: à la volée ont donné des rendement.s inférieurs aux semis à 80 -
100 kg/ha à Kindiao
Couey (19651, en étudiant des doses de semis à 100 - 180 kg/ha avec des variétés à
c:ycles différents. a twuvé qur. l’influence des doses de semis n’était pas significati.i.e.

El est rapporti par la FAO (1990), qu’en Chine, la dose de semences de I iz hybride
cet tl”envirori 15 à :?O kg/ha contre 100 à 150 kg/ha en semis direct pour Ics varibtcs
Iraditiollrtellcs. Selon le mCmc auteur, dans les zones de double culture de riz C”U (‘hine !a
dcnsi:é est d’environ 30 à 37 touffes/mZ: pour le riz hybride et 45 à 60 touffesim2 pour Ie riz
traditronncl. Pour le premier une seule plantule avec trois ou quatre talles eut plantée dans
chaqtie muffe alors que pour le second, trois ou quatre plantules à une touffe son! utilisées.
lil faut noter qit’en conditions de maîtrise de l’enherbement, comme c’est IV cas de nos
wair qui ont été traitLs avec des herbicides suivis de désherbage manuel, la seule cwmpérition
w sitrte entre plants dr riz. Ainsi plus la dose de semis est forte plus les besoins en sulrstartc‘c~s
wtritivcs et Energéti(+les sont grands, ce qui peut conduire à un déficit entraînant ~IIK: baisse
de rendement,
Par analogie I~X résultats de la FAO (1978) si entre 80 et 180 kg il n’>. a pas de
différence significative, on peut admettre qu’il n’y ait pas de difference significative ibntre 40
kg/ha et 0 kgi’ha, 60 kg/ha et 80 kglha, 80 kg/ha et 160 kglha.
1 I’après ‘E’oonring (197’7), l’indice foliaire optimal pour beaucoup de cultures SC situe
entre 2 ct 7 m*/m*.
Selon JICA (199 l), le riz en semis direct peut obtenir assez facilement l’indice foliaire
mais ceci devient difCcile à la fin de son cycle.
I ,e riz en semis direct à la volée len hivernage a eu tm indice foliaire de 8 vers te stade
fccondation, et f:n colltre-saison il peut acquérir un indice foliaire de 6 entre I”épi;tison ct àa
fécondation.
Généralement on pense que la quantité de photosynthèse par unite de surfàce d’une
plarw depend heauwup de l’indice foliaire des feuilles vertes, et que, pour obtenir ~III hwt
rendement J’indice foliaire maximal daiit Ctre au dessus de 6.
C’est dmc uue condition avantageuse pour le riz seme à la volée. Cependant, l’indice fofiairc
c%Y,$ signifie également la tendance d’clpaississement des feujlles qui en se supcrpo.sant les

G 3
zincs sur les xrtres, v >nt intercepter la lumière solaire. Etant donné que les scnwnc~~.~s; wk:\\ reni
toute la surfacx: de ia parcelle, l’indice foliaire devient trop élevé. Ainsi, il :,;‘a (. ho IM
ombtage: la paflie ir~férieure des strates fohaires ne pourra plus recevoir suffis;~rr~mc~~t JC
Icriih-e.
Les feuilles du bas, déficitaires en lumière ne peuvent plus photosynthetiser et
d:vknnent inactives. Elles dépérissent ItrPs rapidement et meurent suivies des rallc Y (ie ;XI itc
t:~illc En définitive, on obtient un faible tallagc. dû à la densité élevée de plamcc par nP
aItci$nant 5 à 10 foid; du riz repiqué de sorte qu’à cause d’une forte compétition entrainant
la mort de beaucoup de talles, le rendement est assuré à 60 % par les tiges F!rineipiilet;
2 . 2 3 . C.gmlusiodls
f ,‘&ude n’a pas permis de mettre en évidence une dose optimale de semis,
Les résuhts obtenus semblent montrer que si I’enherbement est maîtrisé, en Jones non
salées de petites doses suffiwt pour obtenir de haut rendement.
Cependant, il est souhaitable de poursuivre l’étude cn tenant compte il<: certains
façuxrs physiologiques tels : la radiation photosynthètique active, la respii.at iorr, %a
photosynthèse,
la productivité de la photosynth&se et l’indice foliairc., pr~!.n niic~x
agronomiquement asseoir une dose optimale de semis.

.
Iiht.dde Ia dose de smu
Fanaye Contre-saison 1995
Rendement en paddy t/ha
- _--- _I ---.-..
Annexe 11 : Table de l’analyse de variance
. “--^--
Coefficient de variation = 7,94 %
F,.lO % = 1,94
Fanaye Hivernage
Rendement en paddy t/ha
Annexe 12 : Table de ‘analyse de variante
Degré
Sonme
de
des
Mm-té
carrés
0,09 1 0,06 1
4,ll
tir 1’5 ur
i -.-. --_-.-- 1 3
1
4,06
0,87
i
1,88
1
2,36
Coefficient de variation = 19,18 96

2.2.7. IGbli&is
--..
1 -
Agenci: Japonaise Coopération Internationale.
Rapport Final nos 18,39, F6vrier 1991.
C oueq hf , - Recherches Rizicoles dans le Delta ct la Vallée du flcuw SénCgal~
Richard-l’oll, 15 Février 1967.
Déveltrppemcnt de la Recherche Agronomique et de ses applicatious dans le
bassin du fleuve %n6gal,
CIrgan;sation des Etats Riverains du fleuve Sénégal.
K.apport de synthèse des I’xpérimentations - Rapport Final, Vol 1 (général,
Paris !972, IRAI’.
EAO Bulletin de la Commission Internationale du Riz. Vol !9, f). 147,
Num4w spécial 1990.
Nataliile N.B. - La Culture du riz. Edition Koloss, Moscou 1973.
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IIIOUl; ‘r. - Projet Irrigation IV. Rapport final nws 1993.

!Icanc:ot.li:~ d’éludes visant à trouver la technique de plantation la plus appropriée, ont
#:ii ci’f~~tuéc < sw le if Ces études portant sur le mode de semis, ont montré les a\\ antagcs
ut ~CC incon\\;énicnts cfu :semis ;7 la volée et du repiquage.
X?)~I. le semis direct à. !a volée, il est recommandé la dose de 120 kg/ha dc semence
CI po:n- lie repiquage 30 à 40 kg/ha de semence.
?&lgr6 tous COS résultats, les avis sont toujours partagés, il n’;i pas éU5
<:c:~1:c”1lli(lllellteilt
&Ni, le mode de semis le plus avantageux permettant aux ;~griculwurs de
i- wit iwr I;I dwble :nlture afin d’augmenter sensiblement leurs revenus. t’ntrc 10s dew
ici:?li\\islucs, il )~‘y a pas de différence significative (JICA, 1991).
MciUe en &idlence Je mode de semis le plus économique pour le paysa~r.
3.3. Mat6ricl et méth&
1 .t: nN&içl ‘c 5gCtal utilisé est la, Variété IR 13240 (Sahel 108).
L’essai a été wnduit en station à tjanaye.
t.,c c!ispc>sitif .:ct du type bloc dc: fischer comportant deux traitements : 1) I)crnic h ta
Les traitements sont randomisés a quatre répétitions.

La parcelle élémentaire est de 5 m x 4 m = 20 m2.
: (;s parcclle~ swt séparees entre elles par des diguettes de 80 cm.
la dose de WTIIS est de 120 kg/ha pour le semis à la volée et 40 kgiha pour le
repiquage.
Ilne dose de 50 kg/ha de 18.46.0 a été: apportée en engrais de fond et 60 uuités de
K:(,I sz)us, forme de kl. L’engrais de couverture 200 kg a été apportée en deux périotles sous
forme d’urec soit 2/C’ au tallage et 1/3 à l’initiation paniculaire.
,CI~ stade 3-4 ri:uilles des mauvaises herbes, on a traité avec un mklange d’heu-birides
i~~q-~osC~ de propanil et de Wcedon à la proportion ci-dessous :
-v Propanil 8 I + Weedon 1 1 à l’hectare dilués dans 400 1 d’eau.
L,e terrain a é,e pré-irrigué suivi d’un labour et d’un hersage croise pour éliminer les
mauvaises herbes.
3.4. Résultat~
Tableau 20 : Structures du rendement
Paddy t/ha Paille t/ha
Poids de 1ooO
graines en grammes
m-----.I
__
7,81
6,32
35,92
6,71
6,96
32,yc)
-_II__- -,.e-.
-
-
7,26
664
34,41
0,91
N S
2,26
6,513
17,09
2,84
d = 7,813 - 6’710 = 1,102 > 0,919 d = 35,925 - 32,900 = 3,025 g :r 2,260 g

&ndement en paddy
Ilntre traitemiants, on note une différence significative au seuil de 5 YSI L;: III~~CIIII~
gtCn6talc: de l’essai eii de 7:261 [/ha avec une ppds.05 de 0.919 t/ha et un ctwVk:ierl!. de
\\ariarion de 6,58 % > Tableau 20 et Annexe 13.
12endement en paille
IJ moyenne gt5nérale est de 6,644 t/ha avec un coefficient de variation de 1’:‘,09 %.
f’ntrc traitements, or w trouve pag de différence significative, tableau 20 et ann~x(’ i.1
Poids de lOQ&graines
[Sntre traiterwnts, OII observe une différence significative avec une ppds.05 de 1,6Og
il III; coefficient de ,variation de 2,84, ‘G, tableau 20 et annexe 15. Cc qui ~:upiiquc I;I
difff.ience dtr rcndercnr, entre les deux traitements, car entre le poids absolu du -min et le
rc;:ndcrnent, il existe :me relation étroitc, tableau 20 et annexe 15.
3.5. Discug&ggj
L)‘après SICA (1991) entre le se.mis direct à la volée et le repiquage, il n’v a pas de
dii’t&ence significati:lc.
B’epe:~da.nt , la moye~!ne des 3 années d’expérimentation donnait un léger avantai;c pour It:
$t.bfni> direct i la volée Les moyennes de rendements et de yods de 1000 graines Ct::ieilt kg
suivantes,
Toai tementq
Rendements en Daddy
Poids_dgLQQS.Lgraines
kmis direct à la V~I~?C
9,123 t/ha
23,4 g
Repiquage
7,903 tiha
22) g

r P
3 7
!)II peut noter dans ces résultatsi une légère supériorité du semis ;i 12 1 oléc au
rf.~piquag,e.
Nous penson> que si l’enherbement est maîtrisé, le semis direct à la V~I(:C Est plus
pi odrictif. I,ii effet, durant tout le cyc’le évolutif du riz, il a été procédé à un tlCsl~erba.ge
Jlin~~quc au stade 3
1 feuilles des mauvaises herbes, sui1.i de désherbage manuel à Ia
;!~:mantf~~. ce qui naturellement explique la différence de rendement entre le sentis direct B In
vcrlfe et le repiquage en faveur du premier. La seule compétition pour le riz ,semc.S ti fa \\O\\~C
SI.~ pr-lse entre plants clc même espèce du fait de la forte dose de semis.
01 peut noter que si au niveau clu rendement en paddy et du poids de IOW graines,
C”I\\ II( lte une tlifférencc significative pour la paille entre traitements il n’y a pas dc tiil‘fértnr*t
signi+ïcativc. CC qui peut être, est lié à la constitution de la paille du riz, semé à ‘a ~wli:t
(‘l‘ableau 20).
3.6. Conclusions : 11 est peut être prématuré sur la base des résultats d’ui~e seule
campagne de tirer des conclusions définitives. Toutefois, on peut awwr qw Fi
l’cnh~beme~t est maîtrisé, le semis à la volée peut présenter un avantage certair;
I ‘Ctude devra étre approfondie en prenant en compte certains paramètres ph>~siologiqws pwr
keu 7 expliquer le c!~>mportement des plantes suivant le mode de semis.

3.‘7. Annexes :
Table de l’analyse de Variance Rendement en paddy
Annexe 13 :
tiha
x----~-4
Degré de Source des
Carré
---I_
-___ --..-_-
liberté
car-r-h
moyen
- - e . - - - - e -
3
0,56
0,19
I
2,43
2,43
3
0,68
0,22
___vc.m- - -..
---,---.
7
3,68
__-.--- -.-
Coefficient de variation = 6,58 %
Annexe 14 : Table de l’analyse dc Variance Rendement - en paille tiha
Coefficient de variation = 17,0Y %
~briexe 13. : Table de l’analyse de Variancc - poids de 1000 graines en grammes
Coefficient. de variation = 2,84 %

3..8. llibliw
Agence Japonaise de coopération internationale
Rapport Final 11”’ 18, 39 -. Février 1991.