REPUBLIQUE DU SENEGAL D E L E G A T I O N G E N...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
D E L E G A T I O N G E N E R A L E ' '
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
>'
SYNTHESE DES TRAVAUX DES HIVERNAGES
1976 - 1977 ET CONTRE SAISON 1977
1 - Notion de densit6 critiqua :
vdrification de sa fiabilit6
I I - Essais pr$liminaires sur la
résistance à la s$chsresse.
Par Fatoumata DIOP
Centre National de Recherches Agronomiques
de Bambey
\\i
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
( I.s.R.A>
.Y -l4

RAPPEL DE QUELQUES ACQUIS EN
PHYSIOLOGIE DU MIL
"=-ooo-="
Le mil o une grande capacité de production de matière seche,
mais,
seul 15 à 20 $ sont convertis an graine.
L a p r e s q u e t o t a l i t é d e c e t t e m a t i è r e seche c o n s t i t u a n t l a
graine, provient de l’activité photosynthetique des feuilles du tiers
supérieur, à partir de llanthèse.
Pendant la formation de la graine, chaque talle est consi-
dérée comme autonome si les conditions hydrique et minerale sont sa-
tisfaisantes,
.ehe.que .Fe.ui.lle normalement éclair.ee assure d’~t-10’ maniere
aurt o’h-0 me su n
ent ret.ien, quellu que. soit ea pos,itibn sur.!a tige,
L'exedent d'assim.ilaispout t?tre alors utilise par les zones qui sn
sont déficitaires. La migration est d'autant plus intense que la zone
d é f i c i t a i r e e s t p l u s p r o c h e d e l a s o u r c e d’assimilats. A u t r e m e n t d i t ,
une feuille déficitaire en energie radiative devient parasite de celles
superieures.
D’autre part, lractivite racinaire est tres faible en cette
periode et le mil ayant une photo respiration négligeable, son bilan
énergétique peut se déduire B partir de deux facteurs la photooynthese
g l o b a l e e t l a r e s p i r a t i o n n o c t u r n e .
HYPOTHESE DE TRAVAIL
j
Ji ( y$...~*.

L'objectif principal Otant une augmentation de la productivit6,
'pi
,'
parmis l e s v o i e s c h o i s i e s ,
j‘"..‘ -
l'une fut une augmentation du nombre de chan-
.
\\~
delles à l’hectaregceci devait permettre de Compens*er l'effet depressif
Eventuel sur le rendement en graines que pouvaient bnduire certaines mo-
L *~,y.+( “-
difications architecturales de la plante.
, j\\. Y:
i.!. .&
!y,,%~
.-
Le nombre de talles augmentant au niveau du couvert, entrai-
;: *
n e r a i t u n e competition p o u r l ’ u t i l i s a t i o n d e s ressources d u m i l i e u , d o n t
Z’Bnergie r a d i a t i v e . Il s’agissait donc de trouver un nombre Qptimum
d e t a l l e s d a n s l e c o u v e r t , donc une densité qui permetterait une utili-
s a t i o n r a t i o n n e l l e d e l’dnergie. Les travaux avaient abouti à la notion
d e d e n s i t é c r i t i q u e .
densité critique est une densit6 de semis telle que, au
s t a d e anthèse, la derniare strate foliaire reçoive une énergie lumineuse,
photosynthétiquement active, lui permettant de satisfaire son bilan
énergetique, en 24 h : photosynthèse - respiration nocturne= zéro.
E l l e f u t definie p a r l a f o r m u l e :

Dans cette formula ;
. dc = nombre de talles productives h l'ha.
. S' = surface foliaire totale d'une talle, projetée

hortogonalement au sol, donc un facteur morpho-
logique, architectural
. Eo = 6nargi.e radiative photosynthètiquement active dis-
ponible au dessus du couvert
. et Ec = énergie critique, ou celle minimale qua doit
recevoir toutefeuille pour assurer en 24 heures
son bilan énergétique-.; elle a 6té évaluée 8 140wm -2
pour le mil.
Le facteur lOBest un facteur de conversion permettant d’exprimer la
densité en nombre de tallas par hectare.
Partant de cela on peut supposar que tout couvert donb la
densité est supérieure c\\ celle de la densité critique, est déficitaire
en énergie au stade anthèso, ce qui entrainerait
une baisse du rendement
en graine.
Cette notion devant servir aux sblectionneurs, au cours de
leurs travaux, nous avons essayé au cours de deux hivernages, de vérifier
sa fiabilité.
MATERIELS ET METHODES
Quatre hybridas :
143 x 146 ; 146 x 144
144 x 142 p 145 x 144
ont été testées au cours de deux hivernages. Le souna III dont la densité
critiqua est considérée comme densit0 optimale de productivité a StjrVi
de t6moin. L'origine
et la nature du matériel vagétal utilise aont men-
tionnés dans des rapports des travaux anterieurs, ainsi que certains ca-
ractéristiques morphologiques. (rapport hivernage 1975).
METHODE DE TRAVAIL
Trois densités ont 6tB choisies
L'une égale h la densité critique dc; ~.a deuxième supdrieure
51 U C e t l a t r o i s i è m e i n f é r i e u r e à d c .
Le nombre de poquets a l'hectare a Cte determing pour chaque
densite de semis, en fonction du coefficient de tallage- de chaque hybride.
N = dc
ln (T(E0) i la densité critique
( Ec)
t
Pour les autres densitBs,N ou ce produit est multiplié par uns
f r a c t i o n i n f é r i e u r e (i) o u s u p é r i e u r e à (2) à 1
(2)
(3)
fi! 0s.i dpnc 10. nombre do poqusts/ha à la d,ensite orit.ique, t ?st 10 co,uf.fi-
,ciamt 30 ta11-a& pour. unù vari.&& donnbc.

3
En hivernage le -facteur In (nEo) est évalué b 2,06,
(
Ed
Le tabloau no 2 donne lc nombre thi?oriquc de poquots 6
l'hcctaro.
Talboau n0 1
,- : :4ombro thsoriquo dc pclqucts h l'ha
aux diff8rente.s dansités do semis.
Lhwys
( dc .-;
d2 = di:
; ds >
dc-;
! 143 x 140
!
27389
!
4O00û
!
55611
!
! 146 x 144
!
16700
!
27803
!
33300
!
! 144 x 142
!
22200
!
33300
!
44400
!
! 145 x 144
!
1670
! ? 2380-l
!
33250
!
! Souna III
!
~<;?c)oo)-,-"-.&o.. "1 -j-Jpo-
!
13861
!
!
!
---'
!
!
!
-
-
a) Deux séries de mesures ont 6th effectuees pour évaluer
les relations ot densité do semis dnergia r&siduellc.
b) dcnsit6 - rcndoment
partant du raisonnement suivant :
densité do semis Qlevée
énergie rQsiduellc faible
é n e r g i e r é s i d u e l l e faible
chute de rondement
>
donc densité semis úlcv&o
chute du rcndomwt.
Les valeurs éncrgdtiques o n t Gté d6tcrminGes & l'aide d e
pyramomètres
linéaires dc spoctro allant de 400 5 2000 nm.
Pour évaluer la lolatian entre densité et dnergia résiduelle,
h chaque densité, 10 couvert a été subdivis6 au stade anthèso en strates
foliaires auxquelles sont évaluées :
Eo hors du couvert
Es on bas du couvert (au niveau do la dernière atrato)
La valeur do Es est comparée h 140 wm- 2 considérée comme Anar-
gis c r i t i q u e caractcrc
physiologique du mil. Donc 10 choix du matslriel
devrait importer peu.
Relation dcnsit6 de semis rendemont
A partir de llanthose, une sbrie do mesures biométriques a et6
e n t r e p r i s e à P l u s i e u r s niveaux :
1) Au niveau du couvert vt5qrSta,l, :
wu----
L a suriaco foliairosmoyannc d"l tallo e t c e l l e projoi;Ge
Le nombre de talics productives...
2) Au niveau des autres composantes de productivito
:
-yLr...-
Les dimensions do 1'6pi,
la densité de graines par cm2 épi...
le rendement des tableaux on annexe donnent les résultats obtenus.

4
RESULTATS
1) Effet de la dansite sur ltenerqie résiduelle
Los rssultats obtenus montrent une forte relation entre la
densité de semis, et la valeur de l'énergie residuelle au nivaau de la
dernière strate foliafre. Cette grandeur varie aussi d'une variete à
une autre. Les tableaux en annexe en donnent une illustration.
Les variantes estimees sur 1 'ensemble des mesures tableau(nO 23
permettent de ddduire que :
a) Quelle que soit l'annee,
1 ‘Qnergie rdsiduelle ducroit au
fur et à mesure que la densité augmente ;
b) aux densites faibles, le couvert reçoit au niveau de toutes
Los strates suffisamment d’énergie lumineux, photosynthetiquement active,
supérieur à la valeur critique ;
c) aux fortes densitt+s le couvert.devient ddficitaire. Ce dB-
ficit existe dej& à la densité critique.
d) le souna III a un couvert mieux éclair8, celui de la 143 x
146 est le plus déficitaire.
Tableau no 2 : Influence de la densite sur do l'énergie
rbsiduello (résultats 1976 - 1977)
!
carr8 d e s Ecarts I Variancc
!
F
!
!
!AnnBcs
!~j---- 79,209o
!
?9,2090
!
!
!
!
,Densites
I * !
21098,9746
!10544,4873
IVûriétés
! 4 !
179: 8,3829
! 4479,5957
I "?24&4! 3,64
! 7,07
!
!
!
,AnnBes densit
2 ,
!
1197,6361
.
fi
!
598,8181 !
327; 4946 ;
! A n n é e s variétl 4 !
846,9333
!
211,7333 I
1,151 3,O4 !
!
iDensit8 x var!
I
!
iO940,7182
6,03
?
8 I
, 1367,589H r
7,46; 3,44 !
i
!
I
'l940,0624
!
183,2578 !
!
i
.

!
!
!
!
!Total
I
,!
!2g !
53537,9166
;
.

!
I
!
Iloyenno de l'essai
- 11,52
1977 -
9,84
s$
1%
Annees
:
1976 - 13,14 1
1 1
Donsites
:
ds> dc
- 35,14
VariBtés
:
143 x '146
- 51,55
J
144 x 142
-
2,58
145
146 xx 144
144
-
- 23,12

1,53 I
Souna III
21,1g

5
En ce qui concerne le premier point : Bnergke exedentaire,
on peut se demander si sux faibles densites, une forte pGn&ration
de l'infra rouge n’entrainerait pas des perturbations dans le bilan
hydrique du couvert. Cet aspect n'a pae Bte systématiquement 6tudi6
au cours de nos travaux. Il serait interessant de L’aborder en rela-
tion avec l'alimentation hydrique.
Le couvert m8me a la densité critique est deficitaire.
D’autre part l’analyse montre une difference significative varietale.
Nous n'avons pas effectué.des investigations pour trouver une expli-
cation, signnfans . ‘I que la valeur de l’énergie critique semble Btre
une caracteristique physiologique du mil (rapport oct. 1974), il serait
intbrossant d’analyser d’avantage ltencombrement
végétatif de chaque variété.
La deuxibme série de mesure concernait les Qléments morpho-
logiques, au niveau du couvert, les composantes de la productivite en
graines afin de mieux caractériser le couvert à chaque densite de semis.
L'analyse du rendornent ne montre pour J.08
thivcanogoe
3976
et 1973 2
.
variété. Si l’énergie résiduelle variait selon les varietés, et au diffé-
rentes densités, du point de vue rendement, on note simplement quelque
différence de potentialité de rendement entre le souna III et les autres
hybrides testées mais la difference n’est pas significative non plus
(ta1 no 3).
Ainsi l'analyse globale, ne permet pas de conclure un effet
depressif de la densite sur le rendement,
Néanmoins, nous avons cherche à analyser la variation des élé-
ments de productivité, caracterisant le couvert, la chandelle, d'une
densité à une autre, druno varieté à une autre.
Les composantes choisies (tableau en annexe) ont été au niveau
du couvert; l'energie résiduelle : un facteur lie d'une part à Eo l’éner-
gie disponible au-dessus du couvert, à Ec facteur biologique, 5' facteur
architectural. Ces trois facteurs donnent une idée de la penetration de
l’energie dans le couvert, en fonction du pot de la plante.
. le nombre do talles/pieds
: car le coefficient de tallcye
intervient pour déterminer le nombre de poquets par densité de semis.
2) les composantes de la production en graines, la densit0 de
graines par unit0 de surface et le poids de 1000 graines. Les fortes
densités devraient entrainer soit une diminution du nombre des ovules
fécondees, soit un
mauvais remplissage des graines {poids de 1000 graines).
. la surface de l’api : cette dimension pourrait avoir une
influence sur le nombre potentiel d’ovule a féconder.

0
projetde : indiquant et llencombrement
v8g6tatif dans une certains
mesure,
et ltariontation doe F&~iIl~3s d’ail &a-poesSbili~B
o
u

,noh d’une
bonne pht$tration de la lumihre.
Des investigations sont en cours pour essayer de cerner
l e s f a c t e u r s q u i f l u c t u e n t e t u n e densit6 B u n e a u t r e , voireleur
affst sur le r8ndement. Nous avons jug8 nhsssaire de poussar d’avantage
l’analyse avant de conclure sur la fiabilitd de la notion de densit4
c r i t i q u e .

7
_

ESSAI
Tableau 17" 3 : Effet de la dansite sur le rendement en graine (anndes 1976-77)
!-
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r
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,Nombre dei
iarigine de la .
des carrés 1
Ido
Variante
!F calcul6!
F théorique ,.
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de li-l
variation
des 6carts !
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0,5333
*
cl,5333
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I
, 4 1 *
.
5,32
!
!
!Densité
!
2
!
14,8951
I
7,4475
1
- 1,02u) 4,46
i
-
-
-?
I
!
!
j.Vari.ét6e
4
.
!
1
79,6778
!
!Années x Densit$ 2
!
3,0904
!
!
!
,Annécs x Var. , 4
!
!
!
93,8247
I
!Dans. x

VariBtl a
!
29,2188
!
1
. ._

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, erreur
I
a
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58,5782
;
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I
f
I
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-.r
,Total
1
29
f
279,8177
I
I
I
6
L
C.V. 11,n $
Erreur standard :
PIoyenne de 18essai. 24,OZ
Rendement moyen de l'essai
(0,051
144 x 142
22,57
* Souna III
23,64
Co,a5)
ds
d c 23,731
(cl, os)
.I 145 x 144
25,52
ds = d c 24,92
1977
24,55
l
1
143
146 xx 146
144
24,38
27,32 1
ds
d c 25,4lA
1976
24,82J

1976
DEI!SITE
CRITIQUE
.-m---1.
-mm-
t
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144xl~~2~145xl44 iSo"naIIil43x146I146x144 ~144x14&45~14~ SOUnaI:‘i
1
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--:
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-52,9
-73,2
+16,22j
-73 ,4$ +6,55 !, -59,63,!
- 7,61- 56,4& 36,4j - 894
-23,3;
+?:,95;+11,27;
+17,47;+GO,72;
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j147433,2jlO6ai3,5
~54796,0;113932,2 il32346,C l! 130150 ;. 135761-3~;56754,5;119474,2;112~~,~.~159622,~139373,E~60667,5
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, 5,70 ! 5,6'1
, 2,24 !3,39
; 3,54 , 4,34 1 4,15
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,257,95;234,68
, 272,8$367,95
;277,53;260,13
!215,55;278,2+49,93
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117,2CI , 23,53 , 48,05;
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26,28
,19,38
, 37,68 , 19
, 28,98 , 12,75j
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,
0,496; 0,457 ,0,557 , 0,661 ,0,644 ! 0,481 ! 0,473; 0,544
x10
*
énergie résiduelle
<j m - 2
x6
poids grain/epi (g)
surface foliaire moyenne projot0e d'une talle (cm2)
X7 poids grain/cm2 épi {mg)
surface
à l'ha (cm2)
x0
nombre de graine par cm2 épi
nombre de talle par pied
A9
1000 graines
surface moyenne d'un épi (cm2)
Xl0 qrain
paille
Y rondomdnt noyan (q/ho)

1977
DENSITE CRITIQUE
ds
<
dc
ds
=
dc
ds
>
dc
j143x146j146x144jlf~~~xl4z~~45xl44~
~SounûILfti43x146~146x~44x142;’
r45x14~Souna~143x146f146xl44~144x142~145x144~SounaI~
-
-
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_* -
:1 1 -52,06i+51,59
,+26,247; +22,4 !
.
.
,*5a,812;
.
-56,407; -28,963 +23,56; -29,702~+39,01; -65
; -32;952;
!
. -36,289;-39,0* *-9,582
-1
?
!
:2
f 1435,7;1391,1
!1093,4 jl257,9 !1353,4 ;m,1 i
-!
.
! 1310,1!1007,7 ;109:,e; 1671,+370,6+452,3 ;1000,9 i
.
!1257,8 ;1961,8
-!
!
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'3 !120462 ,120*55,5~,57979,3~În338,3~50399,0
*
j129015
.
,13770~~172630,0~~28298~57067
.
!13896
~129090,0f205437,3~121120,5~5683-1,3
.
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I
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4 ; 4,37
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!
710
1
.
7,3
!
810
f
. 3,22
! 590
! 4,90
! 5,s . I 6
! 2938
!
399
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4,6
! 3,?0
; 4
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i254,3
1
!
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!
!
!
!
5 ! 299,5
! 226
f 24913 I 400,O ;314,25 1255,O
215
!245,3
.
,
.
, 433 , 274,3
.
1276,s
; 211,s
.
;245,3
j453,5
!
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6 ; 21,45 ! 21,3
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,15,8
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! 41~0 l 18,9
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0,490
0,700
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1
! 0,400 ! 0,500 10,439
l 0,600 ,. 0,466 ,0,400
i 0,4co
24,O ;
!
. 23,60 ! 24,IO
énergie r8siduelle (Wmm2)
8x6 poids' da graines/kpi- (g)'
surface foliaire moyenne projetge d'une talk X7 poids graines/épi
Y
rendement en graines q/ha
surface faliaire totale projetée à l'ha
Xe
nombre graines/cmZ Bpi
nombre talles/pied
x9
1000 graines
surface épi (cm2)
Xl0 graine
paille

10
EFFET DU STRESS HYDRIQLJE SURVENANT A CES PHASES DIFFERENTES
DU CYCLE SUR LE RENDEMENT DES
MILS PENNISETUM th.
INTRODUCTION
L'objectif des diff6rentes dieciplines du programma est
fll'augmentation de la productivito des mils, dans le cadre d'un sys-
tsme intensif tout en tenant compte des notions de s6curité et de
r0gularite des rendamentsllr
Du point de vue physiologique, notre but est de déterminer
des parametres, caractérisant un8 efficience hydrique satisfaisante,
ceci impliquant une meilleure connaissance des relations eau-plante-
productivite.
Ces relations seront considerees dans un premier temps
sous l'aspect Bcophysiologique.
1) le milieu se caractdrisant par la quantitf5 et la &Partition
des pluies, la capacite de retension de l'eau pur les sols, et d'au-
tres facteurs climatiques pouvant influer sur le bilan hydrique d'une
plante (rayonnement, tempGrature, demande Qvaparative de l’air...).
2) la plante se caracterisant par son aptitude à reduire les
pertes en eau soit par un apport constant gracs à son système raci-
naire, ( s i l e s s o l s f a v o r i s e n t u n s t o c k a g e dleau) s o i t p a r u n contrble
efficace de la transpiration et d’autres processus physiologiques se
manifestant au cours d'un stress.
La variation des regimes hydriques d'une r4gion à une autro,
peut avoir des consequences considerables sur le rendement des diffé-
r e n t e s v a r i é t é s d e m i l .
U n e r e l a t i o n p e u t é t r e Btablie e n t r e l e d é f i c i t h y d r i q u e g l o b a l
e t l e r e n d e m e n t e n g r a i n e s , dans une zone climatique dannoe m&is cela
ne permet pas de définir la potentialitds r6elies de productivite ~Gréa-
libre de cette zone climatique, car ne mettant pas en évidence les causes
reelles de baisse de rendement. En effet, il est Mcessaire de définir
les pdriodes 18s plus critiques sur le rendement en graines, afin de
mieux faire coincider la biologie de la plante avec les conditions cli-
matiques,

Dans cette optique,. une étude a Qté entreprise en 2 phases,
pour tester l'impact de la sBcheresse survenant h des periodes diffé-
rentes du cycle, sur le rendement de plusieurs variétés de mil.
2 PHASES D'FTUW :
,
-11
1) une étude pr8liminaire consistant &/Imposer le Stress à une
phase du cycle, et retablir lialimentation normale jusquI& la rdcolte 2)
é v a l u e r l e r e n d e m e n t - e n $ par rapport au temoin qui a reçu une alimun-
tation regulière optimale
-en $ par rapport au Souna, cqnsiderd comme variéte
p r é s e n t a n t d e s q u a l i t é s appbeentos d e r é s i s t a n c e à l a sQcheresse, e t
subissant les memes traitements.!4 la r4colte seront évaluses certains
paramètres de productivite.caractarisant la chandelle. Cet essai a étts
mis en place en
contre saiéan..

Ii
Cet essai permet surtout d'exploiter le matériel disponible et
d'oppréhendcr dtautres techniques plus adéquates ZI cette expérimentation.
.a : L'experience devrait @tre renouvelée, avec un systenc plus
précis d'irrigation, et une etude systématique de croissance, de réactions
simultannées de la plante à differents facteurs climatiques, ainsi donc
devrait Btre entreprise une etude du d8veloppemei-k
racinaire dans une m0mo
zone, de variation diurne du potentiel
hydrique, des régulations stomatiques
d e l a t r a n s p i r a t i o n e t l a c a p a c i t é d e r e p r i s e d u végetal, a p r è s u n e periodo
de stress.
.
METHODES ET TECHNIQUES
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..-Y*'
L'essai a été mené an pots dans une serre simulant les conditions .
( d’hivernage du point de vue température et degr6 hygromotrique ds l’air.
,.
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._. -.
-
.-.,- -... ^ ._____.. - .” .‘Y.
T r o i s l o t s o n t é t é c o n s t i t u e s :
1 o l o t : (TO)Pirrigation Btait Continu&e, avec satisfaction dos
besoins en eau tout au long du cycle.
20 lot :(Tl),lo régimc hydriquo c5quiwalait à 60 % du ?es.lct.
3 ” l o t : (T2) 3. e régime hydriquo Qquivalait à 6D.ji.du 2ems,lot.
'
Ces deux derniers ontbtta subdivises en 2 parties chacune. Uns
f r a c t i o n c o n t i n u a i t 21 Mre i r r i g u é e c o n t i n u e l l e m e n t t o u t au l o n g d u c y c l e
une autre faction subissait un stress hydrique durant l'uns des phases du
cycle.
Lo schémas est le suivant
1) xsemis .
.Tallaqe 8
épiaison,
.
. nrain p
T
ateux !récolte)
t .‘.
levée
mont nison
f l o r a i s o n
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TO,
Tl,
T2
*) levrje
\\1 Stress
r6colte
;. L
x
v
-
v
& Stress
,-
J,
----+
5
-me
L’irrigation était dont interrompue des l’apparition de nouveaux
organes caractérisant le ddbut d'un stade nouveau du développement. Elle
était rétablie à partir du stade suivant, jusquI& la r6colte.

12
Deux aspects SQ supperposaient :
1) lteffet d'un ddficit global m&ne si l'irrigation est régulièrement
répartie tout au long du cycle.
2) l'effet d'un stress hydrique sdvére survenant au cours d'une
phase du cycle.
Les hybrides 144 x 146, 142 x 144, 145 x 144 et 142 x 146 ont
étB test$es en 4 rép6titions en méma temps que 3x1 souna III qui préscn-
tent des
caractbres apparents de toldrance à la s6cheresse.

13
TABLEAU : 1
Influence du taux d’irrigation sur le rendement (sn gr. par pot)
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!
!
!
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! 144 x 142
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I
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; 142 x 146
,
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!
54,s
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!
!
!
!
!
!
! 144 x 146
!
115,6
!
56,6
!
59,2
!
Tableau n" 3 : Effet dosc d'irrigation sur 1:: rondemont glo!~al on grainc
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do i
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dos carrés des écarts !
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6 949,009
! 3 4.74,505
!15,17 !

4,46 !

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!
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1
I
8
I
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C,V. 25,l ;
Erreur standard c
l,ioyohna de l'essai 60,247
0,05
WI
I:endument moyen de l'essai
32
47,57
144 x 142
3% 6277
u,o5
OP05
H 1
54,30
145 x 144
Souna III 56,07
J-2
44,52
H J
6h,17
142 x 146
Tl
4 5 , 5 3 4
I-! 4
77,13
: 44 x 1 4 6
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15
RESULTATS
Nous avons examine :
1) l'effet de la dose dlirrigation sur le rendement.
2) l'effet d'une carence accentuse au cours d'une phase du cycle.
Les tableauxA, o.t 3 presentent l'influence du taux d'irrigation
sur les valeurs de quelques composantes du rendement en graine.
D'après ces tableaux, on voit que le déficit hydriquo réduit
considérablement le rendement mbme si l'alimentation hydrique est rsgu-
lièrement répartie tout au long du cycle.
Cet8e reduction du rendement pouvant t3tre le corrolairc
soit d'une reduction dela surface de 1*6pi, donc du nombre potentiel
d'ovule qui ÇQ forment, soit d'une non POcondation des ovules formeos
(densite de graines par cm2 Bpi), soit d'un mauvais remplissage des
graines (poids de 1000 graines).
Entre le traitomsnrt: 1 d'ut-c part at -2 ot 3 d’autru part, il oxIoto
do grand Qoàrt’ do rondement. Par contra, la dif%ronco est moine. aeetintu6, ~ntrd
T2 ot T3.
Mais ces résultats ne permettent pas de déceler les moments où
le déficit hydrique est le plus critique pour le rendement en graines.
Ainsi avons nous été amenés ù subdiviser le cycle en plusieurs phases
lesquelles ont éte soumises h un
très sévBra (aucun apport d'eau durant toute
une phase),
10 - J)urée de Strsss et comportement des hybrides. Le stress
Y---.-.- -
-
était impose dès l’apparition de nouveaux organes. Au stade véggtatif
toutes
les hybrides ont eu un comportement identique, du point de vuo
rythme de production et durée d'une phase.
A partir de lrépiaison, on note une certaine diffdrence onti-c
h y b r i d e s . ,
Li;.atabL?oti..A4 donnc quol~u,:s indications. sur le rythme dc pro-
. ,
duction pundant Qt apros ha periodc: dc: strass. Plais cas variations sl:ronk
plus tard l’objet d'uno Btudo systdmatiquo, pour ossayor de montrer la
capncitd d'cnduronco du vogbtal ot sa copocito du recuporation apr@e un
strtiss hydriquc,
20 - Sensibilité de vegetal vis-à-vis du stress hydriquo, en
fonction du stade de déuelappement.
Une analyse de variante des rèsultats obtenus permet do clciseer
les stades do developpement selon leur sensibilit8, de meme que les diffé-
rentes hybrides testees.
Ofaprès le tableau no 5, la phase montaisan Qpiaison semble
etre la plus sensible. Cette sensibilité décroit progressivement à la flo-
raison et au stade grain pfiteux, Les stades tallage-montaison et grain
pateux recolté semble moins sensibles.

i
TRBLEfiU ?ID 4
^-
Hythme
de production de talles pour le traitement 1
(nombre moyen de ta11e par pieds pour 4 répétitions)
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ilontûison
- épiaison
Epiaison - floraison
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3
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5,7 !
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!
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!
4,75
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!144 x 146! 0
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5
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- avant le stress hydrique
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-
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3
-
& la récolte.

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Tableau nc 5 : SensibilitG en fonction du stade de développement
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!Cirigine de la
!
variation
id0 de ii-;
des carrés des écarts!
Variancc
lcnEcuëiF thborique !
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]berté
, i
I
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,l$
,
- -
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1
i
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I
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1
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-1
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1
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1
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-1.
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!.----r
‘. f
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!
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-s
!WariBtOs
!
4
!
1 602,73228
!
400,69807
lio,oEJ ! 3,o-l ! 4,77 !
!,
!
Traitsments
!
1
IV
!-!
10,59841-i
!
-!
1
!
10,59841
!
1
!
4947
!
!
1Phases
!-
4
I
679,06155
-!
169,76539
1 4,27 ! 3,Ol ! 4,77 !
!
!
! "----!~!
VariQté x Trait: 4
!
817,72336
!
204,4.8004 1 5,14 ! 3,Ol , 4,77 ,
VariétE x PhaeeslL 16
!'
490,83930
!-
30,67746 i---
1 ! 2,33 !
!
!
!
!
I
!
-!
,Traits x Phases; 4
34,76043
.
!
!
8,69011 !
1 1 3901 1
-
- --'
!
!
I-
!
!
!
!
!Erreur
!
16
!
636,275OO
!
39,76719 ,
a - -
!
!
!
!
I
!
,Total
!
!
!
! 49
4 272,25U41
!
!
!
!
!
!
!
!
!
J
!
!
!
C.V. Î7,? $
Erreur standard : 1,994
?loyonne de ileasai 35,33
Rondement moyen de l'essai
Variétes
(o,u5) 0,Ol
Souna III
2
1 44 x 1 4 2 i-12
3
14[+ x 146 H4
4
145 x 144 HI
5
142 x 146 H3
1
Traitemcnts O,fl5
Tl 35,77 1

Ces résultats demandent d'avantage drinvestigation au cours
des campagnes a venir, avec un dispositif plus precis d’irrigation. Cos
résultats devraient &tre coupl~3s d’étude de reaction instantannecs do
la plante pouvant influer sur la formation des organieç de
productiuite.
Néanmoins, il faut considérer que la surface de l’épi detormi-
nant la surface occupee par le nombre potentiel d'ovule est fortement ré-
duite
par un stress hydrique.
D’autre part, il.reste à Qlucider l'action d'un stress
mais prolonge et celle d'un stress cumule sur plusieurs phases e
l'une de celles qui semblent les moins sensibles,

Rendement par rapport B Iloptimum
Deux aspects ont été considérés : la potentialité de production
et la stabilité de cette potentialite, d'où sa tolérance
&+à-vis du stress hydriqué.
A l'optinwm : les hybridss testées se classent selon le rcnde-
ment (gram= par pied) : 144 x 146) Souna III
142 x 146 > 145 x 144>
>
144 x 142
(tableau 1)
Un déficit hydrique entrain8 une baisse de rendemont plus ou
moins Blovée chez certaines hybrides (tabl. Nn 5).
Le classement, sous un deficit faible devient, 144 x 146)
142 x 146 > Souna III
145 x 144> 144 x 142.
>
On note une sensibilité
plus grande chez le Souna III qui vient après la 142 x 146 alors qu'on
conditions optimales,
son reildement est plus éleve.
La 144 x 142 donne toujours de faible rendement, Quand le strass
s’intensifie au cours d’une phase du cycle, les comportementc(diff8rcnt
d'avantage (tabl. no 6)
Le souna se montre a toutes les phases, la plus sensible alors
que la 142 x 146 donne les meilleurs resultats. La 449 x 144 qui donnait
un rendement faible se classe neanmoins parmi les plus toldrantes. La
144 x 146 montre une tolgrance moyenne, La 144 x 142 donne toujours de
faible rendement.
Ces diffdrents comportemonts selon l'intensité du stress nous
ont amengs à Evaluer pour chaque hybride, sa chute de rendement par rnp-
port à 1*optimaSe.
Le tablaa&’ aentro.quolal44 x 142, malgré son faible rondement
quelle que soient les conditions, présente une plus grande tolérance.
En effetctitwchute de rendement est la plus faible, caracte-
ristique non apparente quand on examine seulement les rendements par
pied. Le rendement du souna III chute de prosque 70 $ par rapport à
l'optimum.

îabloau 6 : baisisc de rendement en $ par rapport à l'optimum
!
!
,Nombre
JOriginc de la
dei
!
id* de li- : tes carrés des erirtsi Variancc ica!cujF5 ih'Fqi' i
variation
!
!borto
!
I
!
i-
I
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t
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!
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!
I
!
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I-
l-
I
I
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1
I
I
1
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!
?
!
!
I
-!
I
!
!
!
! -
-
- !
1
-11.
!
,Traitoments
1

I
4,86096
4,86096
4349
t
,
J
1
1
L.
-
-
!Variétés
i
4
I
4 431,89279
! 1,107,97320
3,Ol
117,73
1
! 4,77 !
!
-I
I
I
!
!
!
!
,Phases
!
4
1
888,49977
I
ZZZ,12494
i 3,55 , 3,Ol 1 4,77
,
.
!Trait - x VariBtI
4
!
1 289,66273
!
322,41568
3,Ol
15,16;
! 4,77 !
!
-!-
81,12183
!
20,28046
!
!Trait. x Phases: 4
I
I
-WI
!VariBtés xPhase4
16
!
719,77041
1
44,98565 ! 1
2,33
1
!
!-
!
!
!
-!
1
!
!
!Erreur
!
16
!
999,74643
f
62,48415
1 ! !
!
!
!
-1
!
l---J----!
!
!Total
1
49
!
8 41S,55492
!
! !
I
!
1
!
!
!
1
!
!
!
!
I
!
!
!
!
!
!
C.V. 13,3 ;:
Erreur standard : 1,25
iioyenne de l'essai 59,27
Zendemcnt moyen de l'essai
VariBtés
Phases
0,05
0,Ol
144 x 142
1
53,4
145 x 144
5
57,7
142 x 146
4
58,8
3
59,9
2
64,5
L
Traits o o5
. fit
5!3,q '

2 0
Ceci nous amène à Evaluer la tolérance vis-à-vis du stress
hydrique par d’autres param8tres que le rendement global, Il s'agit
de
consider d’autres aspscte du comportement du végdtal ; de déceler
des m6canismes physiologiques permettant un l") apport d'eau
à la plante, dans les milieux où le sol retient bien l'eau, Z") une
régulation des pertes on eau, sans que cette r6gulation ne soit un
frein 2 la diffusion du gaz carbonique vers les cites dtassimulation.
Une Etude simultanée l”) des variations du potentiel hydriqua
de la régulation stomatique indiquant les reponeae du v6g6tal aux uoria-
tions de facteurs contraintes
(tanpératures ot domande évaporation dc:
?
l'an,
LumiBro, .., potcntial de l'eau dans le sol)
2O) de la croissance et vitessa
dbvoloppemont
des diff0rents organes permettrait de mieux cerner des
paramètres pouvant servir de critare do tol6rance vis-à-vis du strass
hydrique,