SECRETARIAT D'ETAT A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ...
SECRETARIAT D'ETAT
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE
x
. .
r-
1
ETUDE DE L'EFFICACITE DU PHOSPAL SUR QUELQUES
CULTURES PLUVIALES AU SENEGAL ORIENTAL
Réwultats de la Campagne 1979-1980
J.P. NDIAYE
I.lars 1980
Centre National de Recherches Agrononiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)
A WR NT-P R OPOS
AVANT - PROPOS
Une experimentation pluriannuelle portant sur la recherche de doses
de phospal optimales à appliquer (sur les plans agronomique et économique)
ainsi que sur la comparaison de l'efficacité de différents types d'engrais
phosphatés a Bté mise en place en 1977.
Les coefficients de variation très
élevés des essais (23 - 26;:) de 1977 ont contribué CI rendre peu interprétablos
des résultats (NDIAYE, 1970) qui ne se distinguaient pas sur le plan statiski-
que. En 1978 les résultats (NDIAYE, 1979) obtenus ont mis en évidence :
- une supériorité de l'effet residuel de la dose de 300 kg/ha de phospal
2 Sinthiou-Malème aussi bien sur maïs que sur cotonnier;
- une supériorité de la dose de 450 kg/ha de phospal sur cotonnier et de
celle de 300 kg/ha sur riz pluvial à Nissirah;
- une r6ponse irréguliere des cultures aux differentes formes d'engrais
phosphatés;
la superiorité des formes solubles sur les phosphates naturels
n'etant pas toujours statistiquement significative.
Les essais ont été reconduits sur le meme terrain en 1973 et le
propos du présent rapport est de prS senter les résultats obtenus au cours de
cette troisième année d’expérimentation.
INTRODUCTION
La majeure partie des sols du Senogal, et en particulier lus sols
: :-
fJ1t;tiXvaccUscnt
’
une carence en acide phosphorique, tout au moins dans sa for-
me assimilable; l'analyselget e n evidcnce a u l a b o r a t o i r e e t l’cxptirinentation
directe au champ le confirme . Or, i l s e t r o u v e q u e l e t e r r i t o i r e sdndgalais
possède précisément dans son sous-sol ces phosphates si nécessaires ü son agri-
culture.
Ce sont les phosphates de la region de Thiès. La solution au problème
de la fumure phosphatée paraft donc simple. C e p e n d a n t l ’ u t i l i s a t i o n d e s p h o s -
phates naturels comme engrais phosphates requiert un certain nombre de rofd-
rencos agronomiques: efficacito s u r l e s c u l t u r e s d e r e n t e , a r r i è r e - a c t i o n s u r
les cultures vivrières, effet sur les p r o p r i é t é s p h y s i c o - c h i m i q u e s d e s s o l s ,
e t c . . . Malheureusement les resultats des cxperimentations antérieures sont
s o u v e n t d i f f i c i l e s à r e l i e r d a n s u n sch6ma d ’ e n s e m b l e , c e q u i e s t dQ certaine-
ncnt à l a v a r i a b i l i t é d e s c o n d i t i o n s d a n s l e s q u e l l e s c e s e s s a i s o n t CtO c o n -
duits. Le but de la prdsente expérimentation est de tester la valeur fcrtili-
santc du phosphate alumino-calcique de Thiès (Phospal) dans les conditions
podoclimatiques du Sénégal Oriental.
1 - FETHODE D'ETUDE
Afin de déterminer les doses de phospal optimales (sur les plans
agronomique et économique) à appliquer un essai “Courbe de réponse 3 cinq ni-
veaux de phosphore sous forme de phospal en présence de compléments minéraux”
a été mis en place en 1977. Les différents traitements mis en comparaison sont
l e s s u i v a n t s :
l-
0 + Complément minéral (C,N,)
2- 150 kg/ha phospal + C.M.
3- 300 ”
11
+ C.M.
4- 450 ”
1,
t C.M.
5- 600 ”
II
t C.M.
L’engrais phospal a été apporte une fois pour toutes en 1977. C'est
d o n c l ’ e f f e t r é s i d u e l d e s d i f f é r e n t e s d o s e s q u i a é t é é t u d i é c e t t e a n n é e ,
L'essai est realisé avec 6 répétitions et 2 séries annuelles correspondant
aux cultures suivantes :
- à Sinthiou-Malème : îlaïs - Cotonnier
- & M i s s i r a h
: Riz pluvial - Cotonnier.
Les compléments mineraux suivants ont été apportés sur les diffd-
r e n t e s c u l t u r e s :
2
- sur maïs: 100 kg/ha (NH4)2SO4; 200 kg/ha CO(NH2)2; 100 kg/ha KCI
- sur cotonnier: 60kg/ha (NH4)2S04; 50kg/ha CO(NH2)2; 150kg/ha KC1
- sur piz pluwial:lOOkg/ha (BH4>2504; lTOkg/ha CO(NH2)2;150kg/ha KCl.
D'autre part un essai portant sur une utude comparative do l'cffica-
cite de différentes formes d'engrais phosphatés a Egalement été mis on place
en 1977 ..Le dispositif expérimental de cet essai en blocs de Fisher à 6 rc?p&-
t i t i o n s e s t l e s u i v a n t :
l- Fumure forte vulgarisée NPKS
2- Fumure forte NKS + P supertriple annuel (45% p205)
3- Fumure forte NKS + P tricalcique annuel (37$ P205
4- Fumure forte IFJKS + P phospal annuel (34s P205)
5- Fumure forte NKS + P tricalcalcique tous les 4 ans
G- fumure forte NKS + P phospal tous les 4 ans.
L’essai comporte deux s6ries annuelles correspondant aux cultures
suivantes :
- a Sinthiou-Malème : Maïs - Cotonnier
- û flissirah
: Sorgho - Cotonnier.
Les diffgrentes doses d’engrais apportées selon les cultures sont consignées
dans le tableau 1.
ir=-=-=-=-C-=-*-=-=-~-- --iS-=-E-=-=-E-=-=-=
--I-=-=-=~-=sI..n-= _..=-=-=-El-=--=- t--E--~-=-=-=-EI-=-=-~~
T-
T-
CULTURE
IiAIS
II
COTOWE3R
;
SOZ-GHO
I
I
II
II
variété
BUS
I
1
OJA 592
I
51-69
II
,,------------------------------------
--_--_----------_---- ---------Y------ -------A------.s-,,
I
,pFunurea nitro-potassiques
annuellefi
, 77 hdha (lE4)2s04
: 571rg/ha (Mf4)2SO4 :‘71.5kg/ha (i$)2SO4 ,,
I!
1200 @/ha CO(iiH2)2
I 5Ok$ha CO(IJH2)2 If5Okg/ha CO(I~JH2)2
1’
,,
II
: 70 @/ha KCl
: 6 8 k&a KCI
II
i52.5 kg/ha KG1
II
,,L-l)------U----l-----I---------------
--_--------c-- --r---m------- -----..-------eu-,,
!
I
I
‘l Funure forte vulgarisée
1 200 kg/ha 8-1 e-27
ii50 @ha 6-1~~27 1 1 5 0 Irg/h 10-21-21
n
11
I
II
,, P superbiple annuel
, 80 k$ha
f 60 k$ha
: 70 Irg/ha
II
” P tricd.cique annuel
f! 9’7,5 kdha
1 7 3 kha
J 85 44h-m
II
II
II
1
1
11 P phospal annuel
: 16 @/ha
l 7 9 k$ha
I 9 3 kfha
II
” P tricdxique bus les 4 ans
! 400 kg/%,
1400 k$ha
1400 k$ha
II
II
!
1
II
,, P phospal tous les 4 em
; 435 kg/ha
435 @ha
1 435 Ir$ha
!
II
II
1
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L -EL-zca-r.zC-C-E-=..
4
-
-
_
----s--..
=-=,,&,P
Tableau A: Doses d’engrais selon les cultures.
Deux traitements portant sur la comparaison de deux modes d’apport
d u Daylifos ( a p p o r t a n n u e l e t a p p o r t t o u s l e s 4 a n s ) o n t étB ajoutos ti c e t
e s s a i e n 1978,
3
Les résultas de la deuxibme année d'expérimentation avec le Phospal
avaient mis en évidence sur les différentes courbes de réponse l'existence
d'une .zone dépressive générale pour les rendements utiles. Pour expliquer le
phenomene ainsi observe il a etO emis l'hypothèse d'un déséquilibre minéral et
notamment d'une interaction négative entre phosphore et oligo-éléments. En
effet de nombreuses études et observations indiquent que P peut avoir une in-
teraction avec des oligo-éléments dans le sol ou à l’intérieur de la plante
(DLSEM,
19’72). Généralement ces interactions se produisent dans le cas de
hauts
niveaux de P disponible ou a la suite d'applications réeentes d'engrais
phosphatés. C'est ainsi donc qu'une expériiIlentation
en vases de végotation fut
mise en place pour tester cette hypothèse. Elle comportait trois courbes de
roponse au phospal :
- llne courbe de réponse au phospal sans oligo-éléments
- Une courbe de réponse au phospal avec apport de Zn (15 ppm)
- Une courbe de réponse au phosphore awec apport de CU (15 ppm).
Les doses de phospal étaient de 0,50, 100, 150 et 200 ppm par vase
correspondant respectivement o 0,150, 300,450 et 600 kg/ha de phospal.
Chaque vase contenait 3 kg de terre tamisée à 2 mm et maintenue aux 2/3 de la
capacité de rétention durant toute la durée de l’expérimentation.
Sur le sol de Sinthiou-Flalàrne on a semé du maïs a raison de cinq
graines par vase. Après la levée un ddmariage à un pied par vase a été zealisé.
Sur le sol de Missirah 1 'étude a 6ti! roaliséc avec du riz pluvial comme plante
t c s t .
Le zinc et le cuivre ont Qté appliqu&s sous forme de Zn S04.7 H20 et
Oc CU 504.5 H20 aussi bien sur rnaïs que sur riz pluvial.
Sur Maïs on a appliqué O,lg/vase de (NH4)2 SO4 et de KCl. Au quin-
ziorne jour après la lev6e du maïs on a effectué un deuxième apport d’azote.
Sur riz pluvial l’apport d’azote et de potasse a été réalisé sous forme de
(?\\Ii-i4)2 504 et de KCl.
Au quinzième jour après la levée un apport complementaitc
d'azote sous forme d’urée a éte realisd à raison de 0,159 CO(NH2>2 par vase.
L'essai a et6 récolté après 45 jours de végétation.
II - CONDITIONS DE REALISATION
4
2.1- Localisation
Les essais au chemp sont mis en place à la station ISRA de Sinthiou-
ValCme sur la parcelle N2 Nord ct ou PAPEFI de i'lissirah sur la parcelle de rnul-
tiplication d’arachide 1976 .
2.2- pluwiométrie
Aussi bien à Sinthiou-Mal&mc qu'a Missirah l'année 1979 a accusé un
édficit pluviombtrique assez important. De plus comme le montrent les graphi-
quos
1 et 2 la répartition des procipitations est assez mauvaise, Les périodes
de sécheresse relativement longues enregistrées en aoQt et septembre n’0n.b pas
manque d'affecter le developpenent vegétatif des cultures.
2.3- S o 1 s
Les sols des sites d'expérimentation ont dejs fait l'objet d'une
description assez détaillée et leurs principales caractéristiques physico-
chimiques ont été données dans des rapports antérieurs (NDIAYE, 1973; 1979).
2,0- Conduite des cultures
Sur les graphiques 1 et 2 figurant les dates de semis, d’apport
d’urée et de récolte dos différentes cultures. Pour le maïs et le cotonnier
un deuxième semis a été offoctue ot malgré cela la lovee a Qté mauvaise dans
le cas du cotonnier. Les traitements phytosanitaires sur cotonnier ont UtC
realis6s avec du Péprothion. Le nais et le sorgho ont été traités avec du
r
Thinul -35.
III - RESULTATS DE L’ESSAI EN VASE DE VEGETATION
Les résultats obtenus avec le maïs sont reportés sur la figura 3.0n
enregistre en l'absence d'oligo-élbnents un effet très hautement significatif
des apports de phospal par rapport au témoin, sans toutefois qu'il n'y ait de
différence statistiquement significative entre les doses 50, 100, 150 et 200
-
ppm de phospal.
Avec un apport de Zn on note une amélioration de la production de
matibre s&che, l’interaction ontro P et Zn Btant très significative, au scuil
de YY$, Cependant l'effet zinc ne s e f a i t p l u s s e n t i r a l a d o s e cie 2 0 0 ppm c e
qui correspond i un apport de 600 kg/ha de phospal.
Le cuivre a un effet plus
ou moins dépressif sur la production de matière sèche.
Les chiffres du tableau 2 montrent l'influence des doses croissantes
de phospal sur la composition minerale du maïs. Sans apport de Zn ou de CU on
note une diminution des teneurs en oligo-éléments avec l'augmentation des doses
de phospal, En presence de phospal l’apport de Zn a significativement accru
la concentration de cet Blément dans la partie aérienne du maïs. Plalgre les
f a i b l e s t e n e u r s e n Z n e n r e g i s t r é e s d e s sympt8mes c a r a c t é r i s t i q u e s d e l a caron-
CO on cet élément n’ont pas étci observes sur le maïs.
D’autre part les fortes doses de phospal (600 kg/ha) n'ont pas induit
un.: Jiminution-
statistiquement significative de la quantité de matiero sèche
produito.
ii
Les résultats obtenus avec le riz pluvial sont regroupés suï la fi-
gurc 4. En l'absence d'oligo-éléments il n'y a pas d'effet signficatif dos
doses croissantes de phospal.
L’interaction P x Zn n’est pas significative. L’apport de cuivre a
un effet dépressif sur la production de matiere sèche. Les chiffres du tableau
3 montront l'influence des doses croissantos de phospal sur la composition
mindralc de la partie aerienne du riz pluvial. Comme dans le cas du maïs ct en
l'absence d'oliga-éléments les doses croissantes de phospal ont éntraino une
diminution des teneurs en zinc du riz pluvial. Par contre l’apport de zinc a
tres fortement augmenté la teneur du riz on cet élément.
Les résultats de cette expérimentation en vase de végétation sont
on accord avec ceux obtenus par HALIPI et al. (1960). Les concentrations on
zinc traduisent des dif f ércnces réelles d’absorption de cet élément plutdt que
les cffots de variation dans la production de matière sèche. Il scnblc que le
dogré do gravité de déficience en zinc varie avec le génotype de la plante.
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Avec Zn
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; 0,144;
189; 137; 71 ; 0,177; 0,155; 205; 129,
59; 0,170; 0,163; 1631
133; 37;
0,161;
.
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50 ppm
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f 0,134; 177;. 115; 33
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,3> 100 ppm
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; 0,136 i 139; 106; 3 9
0,115; 0,119; 12.5 !, 113; 54 ! 0,103; 0,154; 165
137;
49; 0,146;
.
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i
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,4) 150 ppm
11
! 0,159 , 135; 108; 3 1
o,1051 0,133; 154
99; 74 ; 0,127; 0,147; 156 i
122; 31; 0,137;
.
.
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I
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,5) 200 ppm
,t
140;
104;
29; 0,114; 0,143;
.
160; 104;
70; 0,125; 0,144; 190;
120;
54; 0,122;
-
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A
Tableau 2: Influence des doses croissantes de phospal sur la composition minérale du maïs.
!
!
!
I
.
Sans Oliqo-éléments
.
:
Avec Zn
!
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Avec CU
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TRAITEMENTS
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i 1) 0 ppm de Phospal
; 0,101;
149 ; 136 ; 40 1 0,089
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733 ; 95 ; 0,100;
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158 , 81 ,
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i 2)
50 ppm dc Phospal
; O,Cl89;
137 ;
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!
! 0,111,.
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231
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; 5) 200 ppm
tr
; 0,145;
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149 ;
m,!, 34 ,
*-
- .
.
Tableau 3 : Influence des doses croissantes dc Phospal sur la composition minéral2 du riz pluvial
En offot VIETS ot al. (1953) travaillant sur le maïs ont montrÉ: que les plantes
deficientes avaiet une teneur en zinc dans les fouilles de Y,00 à 9,30 ppn t,an-
dis que les plantes normales (saines) avaient une teneur moycnno de 31,lU à
3;6,00 ppm. Par contre BROWN et KRANTZ (1966) ont trouvé une teneur de G,5 ppm
dans les feuilles des plantes ne montrant aucun symptdmc de déficicnco en zinc.
Les résultats de cette cxpGrimcntation ne semblent pas confirnor l'hy-
pothesc d'une interaction n6gative entre phosphore et zinc qui serait 2 l’origine
dc la baisse do rendement observés aussi bien sur maïs que sur rir pluvial.
Ceci nous a incité à faire
un diagnostic foliaire sur maïs sur les
ossais au champ de 1979.
Les résultats seront discutés plus loin.
IV - RESULTATS DE L'ESSAI "COUEBL DE REPONSE AU PHOSPAL"
S-inthiou-Nalème
Le coefficient de variation de l'essai maïs montre une variation
alSatoire faible et un essai de bonne precision. La lecture du tableau 4 montre
une repense très forte au phosphore des la première dose de phospal (I50 kg/ha),
12 rondement maximum étant atteint avec une application de 300 kg/ha dr: phos-
pal. L'augmentation de la dose de phospal au-delà de 300 kg/ha n'appovts, par
rapport au témoin , qu'une plus-value arithmétique d'ailleurs statistiquemont
non significative. Les effets des traitements mis a l'épreuve sur lu poids de
paille de maïs ne diffèrent pas significativement.
Si l’on reporte sur graphique les rendements obtonus en fonction des
doses de phospal appliquées, on obtient des points dont la disposition autorise
;; rechercher une corrélation entre ces deux valeurs.
c e
!-
!
,Nombrc deil’lombre
:Poids M.S!Rundement~Poids
i:1.s;
!
Traitements
ipieds/ha !d'opis/haIépis kg/h{ grain kg; paillz
i
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1
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,
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30 846 I
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3 130 !
!
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II
!
+ CM !
39 505 !
3 6 762;
4 022 !
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!
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37 E60 I
3 4 842!
3 666 !
2 894 !
3 201 !
i5) 600 ”
,r
!
t CM ,
39 E35 I
34
3 731 !
2 900 !
3
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r42;.
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c,v, $
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f
9,5,5
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Y,60 ;
14,32
;
._*
Jsbloau 4
: Courbe de réponse du mais au phosphore. Sinthiou-Maléme
Dispositif en blocs de Fisher. 5 traitements X 6 répétitions
Fumure de fond en 1977 : Phospal doses croissantes do 0 3 600 kg/ha
La'rfonction de production” de typo parabolique suivante a Gtti calculée
( f i g . 5 ) .
Y
= 2659,48 t 2,96 X
- 0,0045 X2
Cotte courbe admet un maximum Y = 3146 kg/ha pour X = 326 kg phospal,/hc:,
Pour cs qui est du cotonnier, bien que le nombre de p i r, .d s
s o i t
sensiblement le meme pour les differcnts traitements, les densités à la récolte
sont relativement faiblos par rapport SI la normale. Les résultats do cet ossai
qui sont consignes dans le tableau 5 ne montrent pas de différences significati-
s
9
ves entre les traitements mis à lléprcuwe, aussi bien pour les rendements en
coton-graine que pour lo poids de tiges à l'hectare.
!
! -
!
!
-!
Nombre de
., Rendement
Poids $1.5. ,
J!
Traitements
!, picds/ha
;Coton-graine i
tiges
1
I
*me
J
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kg/ha
;
kg/ha
,
_ --_
.
.**
il) 0 + Complément minéral (C.M.] . 31 E39
; 1 247
! !
1 354
;
!2) 150 kg/ha Phospal + C.M. ! 32 164
i 1 390
!
1 516
;
j3) 300
fl II
+
C*M. ! 29
240
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1 364
;
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1597
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II
+
c.r4. !
31
c39
J 1 325
!
1 538
J
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11 II +
C.M. ! ! 32 489
f 1 436
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1 467
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I
-
-
J
J
!
!
ppds, kg
!
!
!
!
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!
I**
C.V. $
J‘ -
!
!
!
14,04
29,56
!
!
!
!
Tabloau 5 : Courbe de réponse du cotonnier au phosphore. Sinthiou-Malèmo
Dispositif en blocs de Fishcr: 5 traitements
6 répétitions.
X
Fumurc de fond en 1977: Phospal doses croissantos de Cl à 600 kg/ha.
--
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--
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-
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!Poids i;.S !
! Nbre pani-:Poids pani{Rendt grain
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Traitements
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1
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kg/ha
;
kg/ha
--<,_-_
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!
kq/ha
:
il) O+Complémcnt minéral (C.M.)
J
295
!
!
2953
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1530
!
5029
.
!
!
!2) 150 kg/ha Phospal t C.M. !
2GY !
3041 !
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!
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!
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II
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J
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t C.M.
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!
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1
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il
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t C.M. ,
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J
1
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Tableau 6: Courbe do réponse du riz au phmsphore: Hi:.sirah.
-e-p
Dispositif en blocs do Fisher: 5 traitoments
6 répétitions
X
Fumurc de fond en 1977: Phospal doses croissantes do 0 à 600 kg/ha
riissirah
Les résultats obtenus avec lo riz pluvial et le cotonnier sont consi-
gnes dans les tableaux 6 ct 7. Les coefficients de variation élevss dc! ços deux
Essais s'ajoutant au manque de signification statistique rendent COS rgsultats
pou interprétablcs.
10
!
!
!
Traitements
! Nombre dc
Rendement
! Poids M.S.
!
! piods/ha
!Coton graine! tiges
!
1
1
1
kg/ha
;
kg/ha
---
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1644
1670
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!2) 150kg/ha Phospal + C.N. !
49 Ei35 !
1559 !
1793 !
13) 300 li
II
+ C.M. ! c
,
411 620
1520
;
1423
;
if,) 450
11
11
+ C.M. .
!
4G 993 ;1
1709
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1670
.
!
II
!
+ C.M. !
49 252 ;
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1644 ;
1650 ,
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I
1
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!‘ C.V. $
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!
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!
!
16,81 ,.
'6932
!
Tableau 7 : Courbe de rtsponsc du cotonnier au Phosphore : Missirah
Dispositif en blocs dc Fishcr: 5 traitements x 6 répétitions.
Fumuro de fond en 1977: Phospal dosos croissantes dc 0 4 600 kg/ha
11
v - RESULTATS DU DIAGNOSTIC FOLIAIRE . DISCUSSION
Les rgsultats obtenus avec le maïs peuvent 0tre intcrprstes ;. la lu-
,ai B r .e de ceux du diagnostic foliai:ic (tableau 9). Une exploitation de ces res-
sultats par la méthode des valeurs critiques montra que les tonours en N, P, K,
Ce et Mg trouvhs sont supérieures aux seuils que donne par exemple LOUE
(N= 2,205; P= 0,2$; K= 0,7$; Ca= 0,3;<; ilg= 0,15;5).
Cependant cc type do diagnostic comme l'indique SUMNER (197Z) no
pcrmot pas d’Qtablir un ordre d'importance des différents élsmcnts muéritifs
limitent le rendement. P o u r dbcouvrir l e s d6séquilibres n u t r i t i o n n e l s i l n o u s
c sr,mb16 préfgrablo d’utiliser le Systérnc Intégré de Diagnostic st du rccom-
mandation (SIDR) mis au point par BEAUFILS (1973). Dans ce système les rola-
t i o n s e n t r e l e s f a c t e u r s p l a n t e , sol et environnement ainsi que leurs relations
a v L’ c le rondement sont éhdiées sans tenir compte si un facteur particulier
peut exercer un cffot sur 10 rendement, étant donné que chacun de ces facteurs
de rondement pout devenir 10 facteur limitant dans un cas donné. Chaque 616mont
Pr6sunt dans la plante est cxprimd sous le plus grand nombre de formes possi-
bics, par oxcnplo pourcentage d'azote dans la matière sèche, N/P, N/l! etc....
Comme le montre le tableau 8.Pour 1' ensemble des traitements on a calculé la
noycnno, la déviation standard et le coefficient de variation pour choque forme
d’cxprcssion
(tableau 8).
Les indices SIDR utilises dans la discussion suivante sont des Gva-
luations quantitatives du degré relatif de déséquilibre entre les r~1ancnt.s nu-
tritifs étudiés ot ils sont calculés B l'aide des équations suivantes (SUklPJ~ER,
1977) :
Indice N
=: f(N/P) t f(N/K) - f(kig/N) - f(Ca/N;j
*-
-*
Indice P
'-f(p/Mg)
=/
-f(N/p) - f(K/P) - f(ca/p>I
-*
--
-
Indice K
=i f(K/P) - f(N/K) - f(Ca/K) - f(Mg/kyj
--
-*
Indice Ca =i f(Ca/N) + f(Ca/P) + f(Ca/K) - f(Mg/Ca>/
*-
-*
Indice Mg =i f(Mg/N) t f(Mg/K) - f(P/Mg) t f(Mg/Cayi
-*
où f(N/P) = 100
lorsque la valeur effective de N/p 3 n/p
ou f(N/P) = 100 (1
lorsque la valeur effective de N/P -zZ' n/p,,
(n/p ropréscnto la valeur moyenne de N/P et CV = coefficient do variation).
1 :2
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!
I
!
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Forme
1
Moyenne du
!
DBviation
, Coofficicnt
!
, d'expression i
standard
.
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I
.
;de variation ;;i
--
mm
!
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!
!
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!
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!
0,324 !
0,026 !
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!
!
!
! K f% Mss.)
!
2,002
!
!
0,123 ,II
6,14
!
! Ca (% M.S.)
1
0,500
0,041
5,2s
!
!
!
I
! MQ (% M.5.)
!
0,226
0,023
10,04
!
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!
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9 ‘lb.
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!
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!
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!
1,70
0,145
E,50
!
! K/P
!
5,23
0,495
9,46
!
!
f Ca/ri
0,147 !
0,013 i
8,64
!
!
! Ca/P
!
1,306 !
0,130 !
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l
!
i Ca/K
1
0,251
;
0,031 ;
12,53
!
!
i ng/n
0,0667!
0,007 !
10,63
!
!
!
!
i P/mg
1,72
1
0,229
13,29
!
!
! mg/K
0,113 !
0,015 !
13,05
!
!
!
!
, w/Ca
!
0,452 ;
0,033 ;
7,40
!
!
!
!
I
!
!
!
1
Tableau 3: Paramètres statistiques pour diffërcntcs formes d’exproosion
des tonours des fzuillos dc maïs en N, P, K, Ca et Mg
Les autres termes N/K, K/P, Ca/N, etc... sont obtenus de fajon similaire.
Ces indices ont des valeurs positives St négatives dont la somme donne toujours
zero etant donné qu'ils sont une mesure de l'equilibre relatif cntrc 1J, p, K,
CO ot Iqg. L'indice le plus potit correspond à 1161ément la plus limitant.
Les résultats obtenus sont consignes dans lc tableau Y pour las trai-
tcmonts de phospal mis à lléprcuvc, Pour les traitemont sans phospnl, le phos-
phore est diagnostiqué comme Qtant l'élément lu plus limitant. Avec une applica-
tion de 150 kg/ha de phospal lc rcndamcnt augncntc mais 10 phosphoro rcosto
toujours l'élément le plus nécessaire. Lorsque l'on applique 300 kg/ha do phos-
pal le rcndement augmente très lég&rcncnt et l'ozoto devient l'él6mont le plus
limitant. L'application de 4!30 kg/ha dc phospal n’ontrainc pas une augrnsntation
du.rondsmcnt par rappott a la doso precédente, le magnésium limitant lc rcndc-
ment dans ce cas, Enfin avec une dose do 600 kg/ha de phospal l'azote dcvient
i, nouveau l'élément le plus limitant et on nl cnrogistrc
acunc augmentation dc!
rzndomcnt. Ainsi l'application du Système Intégré de Diagnostic ot do rccomman-
dation montre qu'au-dolù do 300 kg/ha de phospal 10 phosphoro n'est plus 1’6lé-
mont lc plus nécessaire mais plut6t l'azote ct lo magnésium.
Ces résultats apportcnt un eclairago nouveau sur la chuto do rondcmcnt
obscrvéo sur maïs on deuxième annoc d’cspérincntation
pour des doses suporiouros
U 300 kg/ha do phospal.
Comme sur lo maïs un diagnostic foliairo a été effectué sur le coton-
nier 2 Sinthiou-Malèmc. Les différcntcs formes d’expression des toncurs des
fcuillcs (limbes) en N, P, K, Ca et Flg sont présontécs dans lo tableau 10. Les
indices SIDR calculbs à partir des résultats de cc tableau sont consignUs dans
lc tableau 11. On remarque que si l’hétérogénéite
de l’essai a contribue à lc:
rondrc peu précis, le manque do signification statistique entro les doscs crois-
santcs de phospal sur le rendement on coton-graine peut etro oxpliquo aussi opr
las déséquilibres minéraux enregistres.
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I
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!
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!
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!
! dp
!
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1
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!
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.
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!
!
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!
!
!
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!
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I
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.
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0,015
I
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!
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0,052
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1
!
Tablrau 10: Paramètres stntistiqucs pour difÎ8rsntcs formes d’expression
des teneurs des fcuillos de c~tonnlcr on N, P, K, C?, ;.1r~
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16
v 1 - SSULTATS DE L'ESSAI "ETUDE COÎX'ARATIVE DE L'EFFICACITE DE DIFFERENTES
-
-
FOR@ES D'ENGRAIS PHOSPHATES SUR LES CULTURES"
Sinthiou-Malèmc
. -_s
Lo cocfficîcnt de variation de l'essai maïs indique une variation
Gtiatoîrc faible ct un czsai do bonno pr&cision. Les résultats dc cet csscii
qui figurant au tableau ‘12 montrent qu'en fumurc annuelle 10 phospnl ûst equi-
valent au phosphate dc Taïba et à In fumuro vulgarisEc sur maïs (cd-If'-27).
Par contra son effet est significativement inférieur à celui du supnrtriplo,
En fumurc dc fond ot dans les conditions dc cotte expérimentation 1:; phospal
procurs par rapport au phosphat& dc Taïbn uno plus-vnluc de 341 kg/ha, cc qui
r?st stntîstiqucmont significatif,
P u a n t à l’essai cotonnier sa prGcision est t r è s mnuvaisu ( C V = 25$),
cz qui s’est traduit par un manquo d:? difforcnco statistiqucmcnt significati-
Vi!
cntrc les cffots des Lraito..,ents rais r?n comparaison aussi bien sur 10s
rendements
on coton-graino que sur lu poids dc tiges à l’hcctnro.
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!, iJ»rnbrc d{ (Jombrc !
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,Poids MSiRcndcmcnt'!)oids :iSI
,Traitcmcnts
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,Fumuro
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3 764 !
2 930 !
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1
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3 479 1
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1 537
1 714
! PXS+P Phospal tous les 4 ans ! f!. 1 1 52 ! 3 5 fa G c !
3 692 !
2 87; ! 2
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Tg.blsau 12: Efficacité dz diffGrontcs formes d’engrais phosphatbs sur le
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maïs - Sinthiou-MalCino
- Dispositif on blocs de Fisher
6 t r a i t s m c n t s X G rGpGtîtions.
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Traitements
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1 191 ;
1 175 ;
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1 362 ;
1 272 1
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2: 915 f
1 302 f
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2s 915
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1 223
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tricalcique tous las 4ans! !I
29 240
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1 4131
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1 137
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Phospal tous les 4 ans !
20 915
!
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1
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I
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i
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C.V. p
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I
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f
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19,70 !
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l-
!
!
Tableau 13 : Efficacité do différentes formes d'engrais phosphates sur 12
cotonnier.
Sinthiou-Malèmo. Dispositif en blocs de Fishcr
6 traitements X 6 rCpdtitions.
IGissirah
Comme à Sinthiou-Ralùmo l'essai
c o t o n n i e r d e M i s s i r a h est assez
hétdragènc. Ses résultats qui figurent au tableau 74 ne se distinguent pas sur
lo plan statistique .
I l e n est autremont avec lo s o r g h o . En effet les densitds ,G la rCcol-
to ot lc coefficient de variation cnkcgistré
montrent une bonno homogén&ité et
un essai de bonne precision.
L’examen dos chiffres du tableau 15 nontro que Ic
phospill.
est équivalent au phosphato tricalciqoc de Taïba et à la fumurz VLJ~-
garis&e (10-21-21).
En fumurc de fond le phospal ne diffère pas significativonont du
tricalcique de Taïba.
J--
!
! ilombre de
Rendement
!Poids i.1.S. !
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Traitements
!Coton grai-!
tigos !
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kq/ha
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1-I'
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, Fumuru
-!
forto vulgarisée
I
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NPKS
42 127 !
1 543 !
1 14:
!
;NKS f P s u p o r t r i p l e
1
a n n u e l
47 SI2 ,
1 375 ,
1 154 !
; ric t P tricalciquc
I
a n n u e l
4 7 2 1 7 i
l
1 478 I
7 0 Ls ci !
IAKS + P phospal annuel
y l!. t
!
41 E56 ,
1 451 ,
!
,NKS + P trical. t o u s l e s *4 a n s
!
47 108 ;
1 300 ;
991 !
INES + P phospal tous les 4 ans
52 306,;
!
1 429 ,
1 094 ,
. .
.
!-
!-
!
!
-!
ppds, kg
!
!
42
-
!
!
!-
-!
C.V.;:
-Ï
!
!
18906
!
!
!
!
16,15
!
Tableau 14: Efficacité dc différontcs formes d’engrais phosphates sur 10 co-
tonnier - Missirah. Dispositif cn blocs do Fisher.
6 t r a i t e m e n t s :: 6 rbpétitions.
1 9
-.-
I
I
!
!
!
idombrc de
Nombre de
Rendement
Poids M.S.!
!
1
Traitements
ftouffos/haipanic./ha igrain kg/<paill:: kg/!$a
*-
* -.
~-*
!
! Furnuro
!
!
!
forte vulgarisée NPKS
!
23 510
54 425
f
1916
!
11 IL5 ;
!MI<S f P supertriple
annuel
23 s32 f
62 802
,
2147
,
13 Gf,8
!
.
!NKS + P tricalciquc annuel
23 332 ;
60 548
;
1917
;
11 997 !!
!
,NKS + p phospal annuel
*
t
23 832 ;
56 039
,
1825
,
12 641 ,
! 1dKS + P trical. tous les 4 ans
;
23 B32 ;
53 704
;
1675
;
10 950 ;
NKS + P phospal tous les 4 ans
,
23 510 ,
50 564
,
1535
;
10 306 ,
:
wds, kg
:
1
317
:
1
1
.‘-
-i
-:
!
!
I
C.U. 5:
*_
f
1
l
14,34
;
10 ,74 ;
--*
T>bli:au 15:Efffic&,té de diffkrentes formes d*ongrais phosphatés sur sorgho. Miss-. Dispcsitif en
blocs de I?J.aher 6 @&tgmenta X 6 r6pétzltions
Le manque de sLgnification statistique observ6 aussi bien G Sinthiou-
Halùpc q u ’ à M i s s i r a h d a n s le c a s d u c o t o n n i e r e s t dll à l’h6térogdntiito 2.t p;3r
voit de conséquence au manque do procision do ces essais.
En effet malgré les rescnis qui ont été affcctu8s les donsites onrc-
g i s t r é c s 21 l a r é c o l t e s o n t f a i b l e s SI F l i s s i r a h e t a s s e z médiocres 21 Sintliiou-
F;slèmc,
CO qui en partie oxpliquc les faibles rendements obtonus.
D *autre part les pbriodes de s6cherossc observees a u x m o i s d*aobt et
soptcmbre n'ont pas manque d’affecter 10 développement du cotonnier, par contre
lo maïs et le sorgho ont eu un développement assez normal. Il convient do noter
que pour ces doux cultures les résultats de cette année sont dans l'onsemble
en accord avec ceux de la deuxième année d'expérimentation: les Effets cunula-
tifs dos fumurcs wulgaris6cs sur idt3ï.S et s o r g h o n e d i f f è r e n t p a s significntive-
ment de ceux du phospal et du phosphate tricalciquo de Taïba selon las standards
dz la statistique,
bien que la solubilite (solubilité-eau, solubilite-citreto)
do cos trois sources do phosphore soit difforcnte. Ces résultats sont zn uccorti
avec d’autres obtenus dans des conditions p&doclimatiques très varieas
(HOKHLJNYE, 1979, VAN RAIJ, 1979).
Ce fait ost sans doute CI rapprocher avec celui déjà signal6 [par
FIER1 (1975). En effet malgré l’aridité du climat du Sénégal et m8r;ic cn sols
peu ou pas acides, le phosphore apporte sous forme de phosphates tricalciques
notamment; est très disponible p o u r lîalimontation
minéralo d o s c u l t u r e s , ce
qui peut s’expliquer par la présence de silice active qui améliorerait l’absorp-
tion du phosphore par les olantcs.
Les résultats de l’essai Baylifos sont consignés dans les tableaux
16 at 1 7 . Les coefficients de variation c n r o g i s t r é s d a n s cet essai rnontronf:
20
une assez bonne précision aussi bien à Sinthiou-Malèmc qu'à Missirah. Les ré-
sultats obtenus ne montrent , pour cctto douxiams année d'cxpérinentation,aucune
difftircnce statistiquement significtaiwo entre les deux doses de Baylifos rniscs
5 l ’ é p r e u v e a u s s i b i e n s u r s o r g h o et c o t o n n i e r que s u r m a ï s .
.,”
r-
!
!
-!
r,l A 1 S
COTONNIER
!
!
!
J Traitements
!
!
!
!
!I
;Baylifos annuel
.
!Baylifos en fu- !
!
!
!
!xuro do fond
! 32 000;
31 lw+i 2 3c3
; 2 729 ,
40 367;
049
*
1 300 ,
1
*_
!
!
1
!
1
1
J
- * . .
!
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!
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ppds, kg
!
!
1
-
!
-
!
-
!
!
-
!
-
!
!
!
!
-!
C.V. $
12,;<5 i
!
16,44i
9,26 ;
20,37 ,
!
!
_*
T2bloau 16: Comparaison do l'efficacite do différents modes d'application du
Baylifos
: Sinthiou-Malèmc 1979.
-
---
!
!
!
!
COTONNIER
SORGHO
; TRAITEMENTS
f
!
!
'J
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!
!
,Nombre JRcndt
!Poids M(îNombre !Nombre
!
-7
,Rendt
!Poids MSJ
!
Ipiods/ Jcoton
! tiges
!
;touffosJpaoiculf$ grain
!paillc
!
ha
!
kg/ha ipar ha , par ha
! kg/ha ,
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; @//ha
.
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! kg/ha ;
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JBaylifos annuel J
1505 ;
; 22 276; 58 400 ;
2 271 i
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.
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.
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!Baylifos en fu- !
!nurc dc fond
f 23 564; 52 339 f
2 220 f
!
t
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ppds, kg
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**
Tableau 17: Comparaison de l'cff'icacite de différonts modes d8application
du Baylifos : Missirah 1979.
21
C-ONCLUSION
Le déficit pluviombtriquo onrcgistrb en 1979 aussi bien h Sinthiou-
Fial~rnc qu'à Missirah a sérieusement affect6 le développement végétatif du c'e-
tonnicr et du riz pluvial,, L a trEs g r a n d e hétérogenéite d e c e s ossais o contri-
bu6 3 rendre peu intorprétablos
des résultats qui ne se distinguent pas sur
lo plan statistique.
A Sinthiou-Malèmc
e t s u r i,loïs l o s resultats d o c e t t e troisiemo a n n é e
d’experimentation ont mis en éwidenco la supériorité de l'effet residuol de la
dose de 300 kg/ha de phospal. Au-delu de cotte dose le phosphore semble ne
plus limiter les rendements comme le nontrcnt 10s indices SIDR calcules à par-
tir d e s r é s u l t a t s d u d i a g n o s t i c f o l i a i r c .
L'étude comparative de lrcfficacite des différentos formos d’engrais
phosphatés montre que le phospal et le phosphate tricalcique de Taïba sont
equivalants à la fumurc vulgarisée sur maïs (S-18-27) et sur sorgho (10-21-21).
En fumure annuelle le phospal ost equivalont au tricalciquc de Taïba aussi
bion sur maïs que sur sorgho. Par contre en fumurc de fond et sur maïs le phos-
pal s’est révélé supérieur au tricalciquo de Taïba pour cette troisibmc anncze
dl
expérimentation.
_-_.-
,* 0 -7
-.
.
k
;
‘:“$Y
‘9 _
NSE DU MAIS AUX DOSES
OISSANTES D E PHOSPAL-
c
, S A N S Ol&OELEwNTS
n
I( AVEC
Zn
01
q AVEC CU
.
.
*.
L
,
J
ià
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A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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x
. .
r-
1
ETUDE DE L'EFFICACITE DU PHOSPAL SUR QUELQUES
CULTURES PLUVIALES AU SENEGAL ORIENTAL
Réwultats de la Campagne 1979-1980
J.P. NDIAYE
I.lars 1980
Centre National de Recherches Agrononiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)
A WR NT-P R OPOS
AVANT - PROPOS
Une experimentation pluriannuelle portant sur la recherche de doses
de phospal optimales à appliquer (sur les plans agronomique et économique)
ainsi que sur la comparaison de l'efficacité de différents types d'engrais
phosphatés a Bté mise en place en 1977.
Les coefficients de variation très
élevés des essais (23 - 26;:) de 1977 ont contribué CI rendre peu interprétablos
des résultats (NDIAYE, 1970) qui ne se distinguaient pas sur le plan statiski-
que. En 1978 les résultats (NDIAYE, 1979) obtenus ont mis en évidence :
- une supériorité de l'effet residuel de la dose de 300 kg/ha de phospal
2 Sinthiou-Malème aussi bien sur maïs que sur cotonnier;
- une supériorité de la dose de 450 kg/ha de phospal sur cotonnier et de
celle de 300 kg/ha sur riz pluvial à Nissirah;
- une r6ponse irréguliere des cultures aux differentes formes d'engrais
phosphatés;
la superiorité des formes solubles sur les phosphates naturels
n'etant pas toujours statistiquement significative.
Les essais ont été reconduits sur le meme terrain en 1973 et le
propos du présent rapport est de prS senter les résultats obtenus au cours de
cette troisième année d’expérimentation.
INTRODUCTION
La majeure partie des sols du Senogal, et en particulier lus sols
: :-
fJ1t;tiXvaccUscnt
’
une carence en acide phosphorique, tout au moins dans sa for-
me assimilable; l'analyselget e n evidcnce a u l a b o r a t o i r e e t l’cxptirinentation
directe au champ le confirme . Or, i l s e t r o u v e q u e l e t e r r i t o i r e sdndgalais
possède précisément dans son sous-sol ces phosphates si nécessaires ü son agri-
culture.
Ce sont les phosphates de la region de Thiès. La solution au problème
de la fumure phosphatée paraft donc simple. C e p e n d a n t l ’ u t i l i s a t i o n d e s p h o s -
phates naturels comme engrais phosphates requiert un certain nombre de rofd-
rencos agronomiques: efficacito s u r l e s c u l t u r e s d e r e n t e , a r r i è r e - a c t i o n s u r
les cultures vivrières, effet sur les p r o p r i é t é s p h y s i c o - c h i m i q u e s d e s s o l s ,
e t c . . . Malheureusement les resultats des cxperimentations antérieures sont
s o u v e n t d i f f i c i l e s à r e l i e r d a n s u n sch6ma d ’ e n s e m b l e , c e q u i e s t dQ certaine-
ncnt à l a v a r i a b i l i t é d e s c o n d i t i o n s d a n s l e s q u e l l e s c e s e s s a i s o n t CtO c o n -
duits. Le but de la prdsente expérimentation est de tester la valeur fcrtili-
santc du phosphate alumino-calcique de Thiès (Phospal) dans les conditions
podoclimatiques du Sénégal Oriental.
1 - FETHODE D'ETUDE
Afin de déterminer les doses de phospal optimales (sur les plans
agronomique et économique) à appliquer un essai “Courbe de réponse 3 cinq ni-
veaux de phosphore sous forme de phospal en présence de compléments minéraux”
a été mis en place en 1977. Les différents traitements mis en comparaison sont
l e s s u i v a n t s :
l-
0 + Complément minéral (C,N,)
2- 150 kg/ha phospal + C.M.
3- 300 ”
11
+ C.M.
4- 450 ”
1,
t C.M.
5- 600 ”
II
t C.M.
L’engrais phospal a été apporte une fois pour toutes en 1977. C'est
d o n c l ’ e f f e t r é s i d u e l d e s d i f f é r e n t e s d o s e s q u i a é t é é t u d i é c e t t e a n n é e ,
L'essai est realisé avec 6 répétitions et 2 séries annuelles correspondant
aux cultures suivantes :
- à Sinthiou-Malème : îlaïs - Cotonnier
- & M i s s i r a h
: Riz pluvial - Cotonnier.
Les compléments mineraux suivants ont été apportés sur les diffd-
r e n t e s c u l t u r e s :
2
- sur maïs: 100 kg/ha (NH4)2SO4; 200 kg/ha CO(NH2)2; 100 kg/ha KCI
- sur cotonnier: 60kg/ha (NH4)2S04; 50kg/ha CO(NH2)2; 150kg/ha KC1
- sur piz pluwial:lOOkg/ha (BH4>2504; lTOkg/ha CO(NH2)2;150kg/ha KCl.
D'autre part un essai portant sur une utude comparative do l'cffica-
cite de différentes formes d'engrais phosphatés a Egalement été mis on place
en 1977 ..Le dispositif expérimental de cet essai en blocs de Fisher à 6 rc?p&-
t i t i o n s e s t l e s u i v a n t :
l- Fumure forte vulgarisée NPKS
2- Fumure forte NKS + P supertriple annuel (45% p205)
3- Fumure forte NKS + P tricalcique annuel (37$ P205
4- Fumure forte IFJKS + P phospal annuel (34s P205)
5- Fumure forte NKS + P tricalcalcique tous les 4 ans
G- fumure forte NKS + P phospal tous les 4 ans.
L’essai comporte deux s6ries annuelles correspondant aux cultures
suivantes :
- a Sinthiou-Malème : Maïs - Cotonnier
- û flissirah
: Sorgho - Cotonnier.
Les diffgrentes doses d’engrais apportées selon les cultures sont consignées
dans le tableau 1.
ir=-=-=-=-C-=-*-=-=-~-- --iS-=-E-=-=-E-=-=-=
--I-=-=-=~-=sI..n-= _..=-=-=-El-=--=- t--E--~-=-=-=-EI-=-=-~~
T-
T-
CULTURE
IiAIS
II
COTOWE3R
;
SOZ-GHO
I
I
II
II
variété
BUS
I
1
OJA 592
I
51-69
II
,,------------------------------------
--_--_----------_---- ---------Y------ -------A------.s-,,
I
,pFunurea nitro-potassiques
annuellefi
, 77 hdha (lE4)2s04
: 571rg/ha (Mf4)2SO4 :‘71.5kg/ha (i$)2SO4 ,,
I!
1200 @/ha CO(iiH2)2
I 5Ok$ha CO(IJH2)2 If5Okg/ha CO(I~JH2)2
1’
,,
II
: 70 @/ha KCl
: 6 8 k&a KCI
II
i52.5 kg/ha KG1
II
,,L-l)------U----l-----I---------------
--_--------c-- --r---m------- -----..-------eu-,,
!
I
I
‘l Funure forte vulgarisée
1 200 kg/ha 8-1 e-27
ii50 @ha 6-1~~27 1 1 5 0 Irg/h 10-21-21
n
11
I
II
,, P superbiple annuel
, 80 k$ha
f 60 k$ha
: 70 Irg/ha
II
” P tricd.cique annuel
f! 9’7,5 kdha
1 7 3 kha
J 85 44h-m
II
II
II
1
1
11 P phospal annuel
: 16 @/ha
l 7 9 k$ha
I 9 3 kfha
II
” P tricdxique bus les 4 ans
! 400 kg/%,
1400 k$ha
1400 k$ha
II
II
!
1
II
,, P phospal tous les 4 em
; 435 kg/ha
435 @ha
1 435 Ir$ha
!
II
II
1
----~--DI-PI-P-Q-=-=~--=~--=~-=-=-~-=--=~-=-=-=-=--
L -EL-zca-r.zC-C-E-=..
4
-
-
_
----s--..
=-=,,&,P
Tableau A: Doses d’engrais selon les cultures.
Deux traitements portant sur la comparaison de deux modes d’apport
d u Daylifos ( a p p o r t a n n u e l e t a p p o r t t o u s l e s 4 a n s ) o n t étB ajoutos ti c e t
e s s a i e n 1978,
3
Les résultas de la deuxibme année d'expérimentation avec le Phospal
avaient mis en évidence sur les différentes courbes de réponse l'existence
d'une .zone dépressive générale pour les rendements utiles. Pour expliquer le
phenomene ainsi observe il a etO emis l'hypothèse d'un déséquilibre minéral et
notamment d'une interaction négative entre phosphore et oligo-éléments. En
effet de nombreuses études et observations indiquent que P peut avoir une in-
teraction avec des oligo-éléments dans le sol ou à l’intérieur de la plante
(DLSEM,
19’72). Généralement ces interactions se produisent dans le cas de
hauts
niveaux de P disponible ou a la suite d'applications réeentes d'engrais
phosphatés. C'est ainsi donc qu'une expériiIlentation
en vases de végotation fut
mise en place pour tester cette hypothèse. Elle comportait trois courbes de
roponse au phospal :
- llne courbe de réponse au phospal sans oligo-éléments
- Une courbe de réponse au phospal avec apport de Zn (15 ppm)
- Une courbe de réponse au phosphore awec apport de CU (15 ppm).
Les doses de phospal étaient de 0,50, 100, 150 et 200 ppm par vase
correspondant respectivement o 0,150, 300,450 et 600 kg/ha de phospal.
Chaque vase contenait 3 kg de terre tamisée à 2 mm et maintenue aux 2/3 de la
capacité de rétention durant toute la durée de l’expérimentation.
Sur le sol de Sinthiou-Flalàrne on a semé du maïs a raison de cinq
graines par vase. Après la levée un ddmariage à un pied par vase a été zealisé.
Sur le sol de Missirah 1 'étude a 6ti! roaliséc avec du riz pluvial comme plante
t c s t .
Le zinc et le cuivre ont Qté appliqu&s sous forme de Zn S04.7 H20 et
Oc CU 504.5 H20 aussi bien sur rnaïs que sur riz pluvial.
Sur Maïs on a appliqué O,lg/vase de (NH4)2 SO4 et de KCl. Au quin-
ziorne jour après la lev6e du maïs on a effectué un deuxième apport d’azote.
Sur riz pluvial l’apport d’azote et de potasse a été réalisé sous forme de
(?\\Ii-i4)2 504 et de KCl.
Au quinzième jour après la levée un apport complementaitc
d'azote sous forme d’urée a éte realisd à raison de 0,159 CO(NH2>2 par vase.
L'essai a et6 récolté après 45 jours de végétation.
II - CONDITIONS DE REALISATION
4
2.1- Localisation
Les essais au chemp sont mis en place à la station ISRA de Sinthiou-
ValCme sur la parcelle N2 Nord ct ou PAPEFI de i'lissirah sur la parcelle de rnul-
tiplication d’arachide 1976 .
2.2- pluwiométrie
Aussi bien à Sinthiou-Mal&mc qu'a Missirah l'année 1979 a accusé un
édficit pluviombtrique assez important. De plus comme le montrent les graphi-
quos
1 et 2 la répartition des procipitations est assez mauvaise, Les périodes
de sécheresse relativement longues enregistrées en aoQt et septembre n’0n.b pas
manque d'affecter le developpenent vegétatif des cultures.
2.3- S o 1 s
Les sols des sites d'expérimentation ont dejs fait l'objet d'une
description assez détaillée et leurs principales caractéristiques physico-
chimiques ont été données dans des rapports antérieurs (NDIAYE, 1973; 1979).
2,0- Conduite des cultures
Sur les graphiques 1 et 2 figurant les dates de semis, d’apport
d’urée et de récolte dos différentes cultures. Pour le maïs et le cotonnier
un deuxième semis a été offoctue ot malgré cela la lovee a Qté mauvaise dans
le cas du cotonnier. Les traitements phytosanitaires sur cotonnier ont UtC
realis6s avec du Péprothion. Le nais et le sorgho ont été traités avec du
r
Thinul -35.
III - RESULTATS DE L’ESSAI EN VASE DE VEGETATION
Les résultats obtenus avec le maïs sont reportés sur la figura 3.0n
enregistre en l'absence d'oligo-élbnents un effet très hautement significatif
des apports de phospal par rapport au témoin, sans toutefois qu'il n'y ait de
différence statistiquement significative entre les doses 50, 100, 150 et 200
-
ppm de phospal.
Avec un apport de Zn on note une amélioration de la production de
matibre s&che, l’interaction ontro P et Zn Btant très significative, au scuil
de YY$, Cependant l'effet zinc ne s e f a i t p l u s s e n t i r a l a d o s e cie 2 0 0 ppm c e
qui correspond i un apport de 600 kg/ha de phospal.
Le cuivre a un effet plus
ou moins dépressif sur la production de matière sèche.
Les chiffres du tableau 2 montrent l'influence des doses croissantes
de phospal sur la composition minerale du maïs. Sans apport de Zn ou de CU on
note une diminution des teneurs en oligo-éléments avec l'augmentation des doses
de phospal, En presence de phospal l’apport de Zn a significativement accru
la concentration de cet Blément dans la partie aérienne du maïs. Plalgre les
f a i b l e s t e n e u r s e n Z n e n r e g i s t r é e s d e s sympt8mes c a r a c t é r i s t i q u e s d e l a caron-
CO on cet élément n’ont pas étci observes sur le maïs.
D’autre part les fortes doses de phospal (600 kg/ha) n'ont pas induit
un.: Jiminution-
statistiquement significative de la quantité de matiero sèche
produito.
ii
Les résultats obtenus avec le riz pluvial sont regroupés suï la fi-
gurc 4. En l'absence d'oligo-éléments il n'y a pas d'effet signficatif dos
doses croissantes de phospal.
L’interaction P x Zn n’est pas significative. L’apport de cuivre a
un effet dépressif sur la production de matiere sèche. Les chiffres du tableau
3 montront l'influence des doses croissantos de phospal sur la composition
mindralc de la partie aerienne du riz pluvial. Comme dans le cas du maïs ct en
l'absence d'oliga-éléments les doses croissantes de phospal ont éntraino une
diminution des teneurs en zinc du riz pluvial. Par contre l’apport de zinc a
tres fortement augmenté la teneur du riz on cet élément.
Les résultats de cette expérimentation en vase de végétation sont
on accord avec ceux obtenus par HALIPI et al. (1960). Les concentrations on
zinc traduisent des dif f ércnces réelles d’absorption de cet élément plutdt que
les cffots de variation dans la production de matière sèche. Il scnblc que le
dogré do gravité de déficience en zinc varie avec le génotype de la plante.
-e.-.-w-
--
-e----I_
-
--v--..---
.-m-.--
I
!
I
!
!
Avec Zn
i\\vcc CU
!
! Sans Oliqo-éléments
1
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. !-
!
!
!
!
TRAITEMENTS
)3$
iMnjFe!Znj
S$Ip>:j
i Mn
! Zn
C$if !
p 7;
!
l
I”
i Mn
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.
' II
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; ppm; Pi$ wm
*- !
! w-y wm; iv-(
1
.
- - -
!
I wmj PPml PPm!
--*-
!
!
!l) 0 ppm de Phospal
; 0,144;
189; 137; 71 ; 0,177; 0,155; 205; 129,
59; 0,170; 0,163; 1631
133; 37;
0,161;
.
.
.
.
.
!
,2)
50 ppm
fl
f 0,134; 177;. 115; 33
!
,3> 100 ppm
II
; 0,136 i 139; 106; 3 9
0,115; 0,119; 12.5 !, 113; 54 ! 0,103; 0,154; 165
137;
49; 0,146;
.
.
.
!
.
i
.
1
i
i
i
I
,4) 150 ppm
11
! 0,159 , 135; 108; 3 1
o,1051 0,133; 154
99; 74 ; 0,127; 0,147; 156 i
122; 31; 0,137;
.
.
.
I
!
!
,5) 200 ppm
,t
140;
104;
29; 0,114; 0,143;
.
160; 104;
70; 0,125; 0,144; 190;
120;
54; 0,122;
-
-
*
A
Tableau 2: Influence des doses croissantes de phospal sur la composition minérale du maïs.
!
!
!
I
.
Sans Oliqo-éléments
.
:
Avec Zn
!
!
Avec CU
!
TRAITEMENTS
I - - -
!
!
i
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!
!
1
!
!
1
!
f Mn
!
Mn , FG , Zn , P>i ,
Mn i Fe i Zn f
!
IFo
! Zn!
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I wm
!
!
, wm
I
.
ppm 1
wm
_.^
;
PPm ;
PPm 1
i
PPm ;
PPm ;
PPm ,
.
_--’
.
i 1) 0 ppm de Phospal
; 0,101;
149 ; 136 ; 40 1 0,089
!
!
!
!
132 F
733 ; 95 ; 0,100;
165 I
158 , 81 ,
i
.
.
.
.
i 2)
50 ppm dc Phospal
; O,Cl89;
137 ;
192
;
32 t
!
! 0,111,.
166
!
118
!
73
!
231
?
165 !,
30 !
,
,
1
. 0,125;
I
.
!
! 3) 100 ppm
:1
f
161
0,115;
i
;
f 0,122;
!
i 0,111
;
123
;
33
!
!
!
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I
146
132
91
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I
131
33
.
.
,
,
.
.
a
.
1 4) 150 ppm
,l
i 0,140;
154 ;
!
!
!
!
!
135;
30; 0,126;
!
148 ,
115
, 104
, 0,140;.
217 ,
130 ,
67
.
,
.
.
.
; 5) 200 ppm
tr
; 0,145;
164 ;
!
131 ;
29 ; 0,139;
152 ;
123 ;
6 4
; 0,147;
149 ;
m,!, 34 ,
*-
- .
.
Tableau 3 : Influence des doses croissantes dc Phospal sur la composition minéral2 du riz pluvial
En offot VIETS ot al. (1953) travaillant sur le maïs ont montrÉ: que les plantes
deficientes avaiet une teneur en zinc dans les fouilles de Y,00 à 9,30 ppn t,an-
dis que les plantes normales (saines) avaient une teneur moycnno de 31,lU à
3;6,00 ppm. Par contre BROWN et KRANTZ (1966) ont trouvé une teneur de G,5 ppm
dans les feuilles des plantes ne montrant aucun symptdmc de déficicnco en zinc.
Les résultats de cette cxpGrimcntation ne semblent pas confirnor l'hy-
pothesc d'une interaction n6gative entre phosphore et zinc qui serait 2 l’origine
dc la baisse do rendement observés aussi bien sur maïs que sur rir pluvial.
Ceci nous a incité à faire
un diagnostic foliaire sur maïs sur les
ossais au champ de 1979.
Les résultats seront discutés plus loin.
IV - RESULTATS DE L'ESSAI "COUEBL DE REPONSE AU PHOSPAL"
S-inthiou-Nalème
Le coefficient de variation de l'essai maïs montre une variation
alSatoire faible et un essai de bonne precision. La lecture du tableau 4 montre
une repense très forte au phosphore des la première dose de phospal (I50 kg/ha),
12 rondement maximum étant atteint avec une application de 300 kg/ha dr: phos-
pal. L'augmentation de la dose de phospal au-delà de 300 kg/ha n'appovts, par
rapport au témoin , qu'une plus-value arithmétique d'ailleurs statistiquemont
non significative. Les effets des traitements mis a l'épreuve sur lu poids de
paille de maïs ne diffèrent pas significativement.
Si l’on reporte sur graphique les rendements obtonus en fonction des
doses de phospal appliquées, on obtient des points dont la disposition autorise
;; rechercher une corrélation entre ces deux valeurs.
c e
!-
!
,Nombrc deil’lombre
:Poids M.S!Rundement~Poids
i:1.s;
!
Traitements
ipieds/ha !d'opis/haIépis kg/h{ grain kg; paillz
i
!
f
!
I
/ha
;
I:g;lla
!
i-
!
1
..*-
"*-
- -
,l>
.
O+Complémcnt minéral
!
(.CM.)
!
39 117 !!
35117;.
3 4 0 4 !,
2 582 i
3 233 f
.
.
!
,
!
!
!
!
!
!2) 150kg/ha Phospal t C.NJ
30 846 I
3 5 521!
4 026 !
3 147 !
3 130 !
!
3 172
3 444
!3) 300 ”
II
!
+ CM !
39 505 !
3 6 762;
4 022 !
!
!
,
!
!
!
!4) 450 ”
:1 t CM !
37 E60 I
3 4 842!
3 666 !
2 894 !
3 201 !
i5) 600 ”
,r
!
t CM ,
39 E35 I
34
3 731 !
2 900 !
3
!
.
!
r42;.
!
!
:21
.I---
!
- - -
!-
!
!
!
!
-!
1
ppds > kg
f
435 ;
340 ,
*._
f
.- - - WI-- -
!
!
- - - - - -
-
.--
!
c,v, $
!
!
I
.-
!
I
::,54
f
9,5,5
; .
Y,60 ;
14,32
;
._*
Jsbloau 4
: Courbe de réponse du mais au phosphore. Sinthiou-Maléme
Dispositif en blocs de Fisher. 5 traitements X 6 répétitions
Fumure de fond en 1977 : Phospal doses croissantes do 0 3 600 kg/ha
La'rfonction de production” de typo parabolique suivante a Gtti calculée
( f i g . 5 ) .
Y
= 2659,48 t 2,96 X
- 0,0045 X2
Cotte courbe admet un maximum Y = 3146 kg/ha pour X = 326 kg phospal,/hc:,
Pour cs qui est du cotonnier, bien que le nombre de p i r, .d s
s o i t
sensiblement le meme pour les differcnts traitements, les densités à la récolte
sont relativement faiblos par rapport SI la normale. Les résultats do cet ossai
qui sont consignes dans le tableau 5 ne montrent pas de différences significati-
s
9
ves entre les traitements mis à lléprcuwe, aussi bien pour les rendements en
coton-graine que pour lo poids de tiges à l'hectare.
!
! -
!
!
-!
Nombre de
., Rendement
Poids $1.5. ,
J!
Traitements
!, picds/ha
;Coton-graine i
tiges
1
I
*me
J
!
kg/ha
;
kg/ha
,
_ --_
.
.**
il) 0 + Complément minéral (C.M.] . 31 E39
; 1 247
! !
1 354
;
!2) 150 kg/ha Phospal + C.M. ! 32 164
i 1 390
!
1 516
;
j3) 300
fl II
+
C*M. ! 29
240
!
1 364
;
!
1597
!
! '
!
!‘Q> 450
"
II
+
c.r4. !
31
c39
J 1 325
!
1 538
J
;5) 600
11 II +
C.M. ! ! 32 489
f 1 436
;
1 467
;
!
!
!
!
I
-
-
J
J
!
!
ppds, kg
!
!
!
!
!
!
I**
C.V. $
J‘ -
!
!
!
14,04
29,56
!
!
!
!
Tabloau 5 : Courbe de réponse du cotonnier au phosphore. Sinthiou-Malèmo
Dispositif en blocs de Fishcr: 5 traitements
6 répétitions.
X
Fumurc de fond en 1977: Phospal doses croissantos de Cl à 600 kg/ha.
--
..mu-s--l_
--e.-.--m-
--
-.-e
-
-.-<-
-.
!
*I-
!Poids i;.S !
! Nbre pani-:Poids pani{Rendt grain
!
Traitements
!
Jpaillti
1
,culos/rn2
;
kg/ha
;
kg/ha
--<,_-_
.-
!
kq/ha
:
il) O+Complémcnt minéral (C.M.)
J
295
!
!
2953
;
1530
!
5029
.
!
!
!2) 150 kg/ha Phospal t C.M. !
2GY !
3041 !
2037
!
4S73
!
;3> 300
'1
II
!
!
!
+ c * PI .
!
!
,
303 ,
2866
,
1666
4912
.
.
,
.
J
!4) 450
lt
11
t C.M.
!
290 !
2904
i
1774
!
5045 !
1
;5> 500 "
il
!
t C.M. ,
261
!
2753
!
1861
!
;-
,
,
,
-...
4795
i
.__-
!
!
!
!
!
ppds, kg
!
1
.-
-*-
I
---&~~~A -.
!
!
!
J
!
?!
!
!
C.V. $
!
15,05
;
13,03
.
i
21310
11 ? 29
J
1
- -
-:
Tableau 6: Courbe do réponse du riz au phmsphore: Hi:.sirah.
-e-p
Dispositif en blocs do Fisher: 5 traitoments
6 répétitions
X
Fumurc de fond en 1977: Phospal doses croissantes do 0 à 600 kg/ha
riissirah
Les résultats obtenus avec lo riz pluvial et le cotonnier sont consi-
gnes dans les tableaux 6 ct 7. Les coefficients de variation élevss dc! ços deux
Essais s'ajoutant au manque de signification statistique rendent COS rgsultats
pou interprétablcs.
10
!
!
!
Traitements
! Nombre dc
Rendement
! Poids M.S.
!
! piods/ha
!Coton graine! tiges
!
1
1
1
kg/ha
;
kg/ha
---
!
i;, O+Complimcnt minGra.l($~
43 404 i
1644
1670
I
!2) 150kg/ha Phospal + C.N. !
49 Ei35 !
1559 !
1793 !
13) 300 li
II
+ C.M. ! c
,
411 620
1520
;
1423
;
if,) 450
11
11
+ C.M. .
!
4G 993 ;1
1709
! .
1670
.
!
II
!
+ C.M. !
49 252 ;
!
1644 ;
1650 ,
*-
!‘ -'
!
!
!
i
!
ppds, kg
I
1
- - -
_*-w
!
!
!‘ C.V. $
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!
-!
!
!
!
!
16,81 ,.
'6932
!
Tableau 7 : Courbe de rtsponsc du cotonnier au Phosphore : Missirah
Dispositif en blocs dc Fishcr: 5 traitements x 6 répétitions.
Fumuro de fond en 1977: Phospal dosos croissantes dc 0 4 600 kg/ha
11
v - RESULTATS DU DIAGNOSTIC FOLIAIRE . DISCUSSION
Les rgsultats obtenus avec le maïs peuvent 0tre intcrprstes ;. la lu-
,ai B r .e de ceux du diagnostic foliai:ic (tableau 9). Une exploitation de ces res-
sultats par la méthode des valeurs critiques montra que les tonours en N, P, K,
Ce et Mg trouvhs sont supérieures aux seuils que donne par exemple LOUE
(N= 2,205; P= 0,2$; K= 0,7$; Ca= 0,3;<; ilg= 0,15;5).
Cependant cc type do diagnostic comme l'indique SUMNER (197Z) no
pcrmot pas d’Qtablir un ordre d'importance des différents élsmcnts muéritifs
limitent le rendement. P o u r dbcouvrir l e s d6séquilibres n u t r i t i o n n e l s i l n o u s
c sr,mb16 préfgrablo d’utiliser le Systérnc Intégré de Diagnostic st du rccom-
mandation (SIDR) mis au point par BEAUFILS (1973). Dans ce système les rola-
t i o n s e n t r e l e s f a c t e u r s p l a n t e , sol et environnement ainsi que leurs relations
a v L’ c le rondement sont éhdiées sans tenir compte si un facteur particulier
peut exercer un cffot sur 10 rendement, étant donné que chacun de ces facteurs
de rondement pout devenir 10 facteur limitant dans un cas donné. Chaque 616mont
Pr6sunt dans la plante est cxprimd sous le plus grand nombre de formes possi-
bics, par oxcnplo pourcentage d'azote dans la matière sèche, N/P, N/l! etc....
Comme le montre le tableau 8.Pour 1' ensemble des traitements on a calculé la
noycnno, la déviation standard et le coefficient de variation pour choque forme
d’cxprcssion
(tableau 8).
Les indices SIDR utilises dans la discussion suivante sont des Gva-
luations quantitatives du degré relatif de déséquilibre entre les r~1ancnt.s nu-
tritifs étudiés ot ils sont calculés B l'aide des équations suivantes (SUklPJ~ER,
1977) :
Indice N
=: f(N/P) t f(N/K) - f(kig/N) - f(Ca/N;j
*-
-*
Indice P
'-f(p/Mg)
=/
-f(N/p) - f(K/P) - f(ca/p>I
-*
--
-
Indice K
=i f(K/P) - f(N/K) - f(Ca/K) - f(Mg/kyj
--
-*
Indice Ca =i f(Ca/N) + f(Ca/P) + f(Ca/K) - f(Mg/Ca>/
*-
-*
Indice Mg =i f(Mg/N) t f(Mg/K) - f(P/Mg) t f(Mg/Cayi
-*
où f(N/P) = 100
lorsque la valeur effective de N/p 3 n/p
ou f(N/P) = 100 (1
lorsque la valeur effective de N/P -zZ' n/p,,
(n/p ropréscnto la valeur moyenne de N/P et CV = coefficient do variation).
1 :2
!
!
I
!
!
Forme
1
Moyenne du
!
DBviation
, Coofficicnt
!
, d'expression i
standard
.
paranètro
I
.
;de variation ;;i
--
mm
!
!
I
! N (% M.S. >
3,40 ;
!
!
0,131
!
3,85
1.
! P (5 r4.s.)
!
0,324 !
0,026 !
6,64
!
!
!
! K f% Mss.)
!
2,002
!
!
0,123 ,II
6,14
!
! Ca (% M.S.)
1
0,500
0,041
5,2s
!
!
!
I
! MQ (% M.5.)
!
0,226
0,023
10,04
!
! n/P
!
E; r-3 r
9 ‘lb.
0,702
7,91
!
!
!
!
! dK
!
1,70
0,145
E,50
!
! K/P
!
5,23
0,495
9,46
!
!
f Ca/ri
0,147 !
0,013 i
8,64
!
!
! Ca/P
!
1,306 !
0,130 !
??Y3
l
!
i Ca/K
1
0,251
;
0,031 ;
12,53
!
!
i ng/n
0,0667!
0,007 !
10,63
!
!
!
!
i P/mg
1,72
1
0,229
13,29
!
!
! mg/K
0,113 !
0,015 !
13,05
!
!
!
!
, w/Ca
!
0,452 ;
0,033 ;
7,40
!
!
!
!
I
!
!
!
1
Tableau 3: Paramètres statistiques pour diffërcntcs formes d’exproosion
des tonours des fzuillos dc maïs en N, P, K, Ca et Mg
Les autres termes N/K, K/P, Ca/N, etc... sont obtenus de fajon similaire.
Ces indices ont des valeurs positives St négatives dont la somme donne toujours
zero etant donné qu'ils sont une mesure de l'equilibre relatif cntrc 1J, p, K,
CO ot Iqg. L'indice le plus potit correspond à 1161ément la plus limitant.
Les résultats obtenus sont consignes dans lc tableau Y pour las trai-
tcmonts de phospal mis à lléprcuvc, Pour les traitemont sans phospnl, le phos-
phore est diagnostiqué comme Qtant l'élément lu plus limitant. Avec une applica-
tion de 150 kg/ha de phospal lc rcndamcnt augncntc mais 10 phosphoro rcosto
toujours l'élément le plus nécessaire. Lorsque l'on applique 300 kg/ha do phos-
pal le rcndement augmente très lég&rcncnt et l'ozoto devient l'él6mont le plus
limitant. L'application de 4!30 kg/ha dc phospal n’ontrainc pas une augrnsntation
du.rondsmcnt par rappott a la doso precédente, le magnésium limitant lc rcndc-
ment dans ce cas, Enfin avec une dose do 600 kg/ha de phospal l'azote dcvient
i, nouveau l'élément le plus limitant et on nl cnrogistrc
acunc augmentation dc!
rzndomcnt. Ainsi l'application du Système Intégré de Diagnostic ot do rccomman-
dation montre qu'au-dolù do 300 kg/ha de phospal 10 phosphoro n'est plus 1’6lé-
mont lc plus nécessaire mais plut6t l'azote ct lo magnésium.
Ces résultats apportcnt un eclairago nouveau sur la chuto do rondcmcnt
obscrvéo sur maïs on deuxième annoc d’cspérincntation
pour des doses suporiouros
U 300 kg/ha do phospal.
Comme sur lo maïs un diagnostic foliairo a été effectué sur le coton-
nier 2 Sinthiou-Malèmc. Les différcntcs formes d’expression des toncurs des
fcuillcs (limbes) en N, P, K, Ca et Flg sont présontécs dans lo tableau 10. Les
indices SIDR calculbs à partir des résultats de cc tableau sont consignUs dans
lc tableau 11. On remarque que si l’hétérogénéite
de l’essai a contribue à lc:
rondrc peu précis, le manque do signification statistique entro les doscs crois-
santcs de phospal sur le rendement on coton-graine peut etro oxpliquo aussi opr
las déséquilibres minéraux enregistres.
c-l
.
,.
I;i
a
v.-.
Fi-.
-.
-.
-.
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Tablrau 10: Paramètres stntistiqucs pour difÎ8rsntcs formes d’expression
des teneurs des fcuillos de c~tonnlcr on N, P, K, C?, ;.1r~
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16
v 1 - SSULTATS DE L'ESSAI "ETUDE COÎX'ARATIVE DE L'EFFICACITE DE DIFFERENTES
-
-
FOR@ES D'ENGRAIS PHOSPHATES SUR LES CULTURES"
Sinthiou-Malèmc
. -_s
Lo cocfficîcnt de variation de l'essai maïs indique une variation
Gtiatoîrc faible ct un czsai do bonno pr&cision. Les résultats dc cet csscii
qui figurant au tableau ‘12 montrent qu'en fumurc annuelle 10 phospnl ûst equi-
valent au phosphate dc Taïba et à In fumuro vulgarisEc sur maïs (cd-If'-27).
Par contra son effet est significativement inférieur à celui du supnrtriplo,
En fumurc dc fond ot dans les conditions dc cotte expérimentation 1:; phospal
procurs par rapport au phosphat& dc Taïbn uno plus-vnluc de 341 kg/ha, cc qui
r?st stntîstiqucmont significatif,
P u a n t à l’essai cotonnier sa prGcision est t r è s mnuvaisu ( C V = 25$),
cz qui s’est traduit par un manquo d:? difforcnco statistiqucmcnt significati-
Vi!
cntrc les cffots des Lraito..,ents rais r?n comparaison aussi bien sur 10s
rendements
on coton-graino que sur lu poids dc tiges à l’hcctnro.
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!, iJ»rnbrc d{ (Jombrc !
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,Poids MSiRcndcmcnt'!)oids :iSI
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,ÎJKS + P t r i c a l c i q u c a n n u e l
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3 479 1
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Tg.blsau 12: Efficacité dz diffGrontcs formes d’engrais phosphatbs sur le
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maïs - Sinthiou-MalCino
- Dispositif on blocs de Fisher
6 t r a i t s m c n t s X G rGpGtîtions.
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Traitements
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25 341 !
1 362 ;
1 272 1
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!
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1 302 f
1 267 ;
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!iJl!S + P phospal annuel
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1 223
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! NKS+p
tricalcique tous las 4ans! !I
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;
1 4131
,
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Phospal tous les 4 ans !
20 915
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Tableau 13 : Efficacité do différentes formes d'engrais phosphates sur 12
cotonnier.
Sinthiou-Malèmo. Dispositif en blocs de Fishcr
6 traitements X 6 rCpdtitions.
IGissirah
Comme à Sinthiou-Ralùmo l'essai
c o t o n n i e r d e M i s s i r a h est assez
hétdragènc. Ses résultats qui figurent au tableau 74 ne se distinguent pas sur
lo plan statistique .
I l e n est autremont avec lo s o r g h o . En effet les densitds ,G la rCcol-
to ot lc coefficient de variation cnkcgistré
montrent une bonno homogén&ité et
un essai de bonne precision.
L’examen dos chiffres du tableau 15 nontro que Ic
phospill.
est équivalent au phosphato tricalciqoc de Taïba et à la fumurz VLJ~-
garis&e (10-21-21).
En fumurc de fond le phospal ne diffère pas significativonont du
tricalcique de Taïba.
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! ilombre de
Rendement
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Traitements
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forto vulgarisée
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1 375 ,
1 154 !
; ric t P tricalciquc
I
a n n u e l
4 7 2 1 7 i
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1 478 I
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IAKS + P phospal annuel
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1 451 ,
!
,NKS + P trical. t o u s l e s *4 a n s
!
47 108 ;
1 300 ;
991 !
INES + P phospal tous les 4 ans
52 306,;
!
1 429 ,
1 094 ,
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.
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!
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C.V.;:
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!
!
!
!
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!
Tableau 14: Efficacité dc différontcs formes d’engrais phosphates sur 10 co-
tonnier - Missirah. Dispositif cn blocs do Fisher.
6 t r a i t e m e n t s :: 6 rbpétitions.
1 9
-.-
I
I
!
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idombrc de
Nombre de
Rendement
Poids M.S.!
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Traitements
ftouffos/haipanic./ha igrain kg/<paill:: kg/!$a
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!MI<S f P supertriple
annuel
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,
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,
13 Gf,8
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.
!NKS + P tricalciquc annuel
23 332 ;
60 548
;
1917
;
11 997 !!
!
,NKS + p phospal annuel
*
t
23 832 ;
56 039
,
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,
12 641 ,
! 1dKS + P trical. tous les 4 ans
;
23 B32 ;
53 704
;
1675
;
10 950 ;
NKS + P phospal tous les 4 ans
,
23 510 ,
50 564
,
1535
;
10 306 ,
:
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:
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T>bli:au 15:Efffic&,té de diffkrentes formes d*ongrais phosphatés sur sorgho. Miss-. Dispcsitif en
blocs de I?J.aher 6 @&tgmenta X 6 r6pétzltions
Le manque de sLgnification statistique observ6 aussi bien G Sinthiou-
Halùpc q u ’ à M i s s i r a h d a n s le c a s d u c o t o n n i e r e s t dll à l’h6térogdntiito 2.t p;3r
voit de conséquence au manque do procision do ces essais.
En effet malgré les rescnis qui ont été affcctu8s les donsites onrc-
g i s t r é c s 21 l a r é c o l t e s o n t f a i b l e s SI F l i s s i r a h e t a s s e z médiocres 21 Sintliiou-
F;slèmc,
CO qui en partie oxpliquc les faibles rendements obtonus.
D *autre part les pbriodes de s6cherossc observees a u x m o i s d*aobt et
soptcmbre n'ont pas manque d’affecter 10 développement du cotonnier, par contre
lo maïs et le sorgho ont eu un développement assez normal. Il convient do noter
que pour ces doux cultures les résultats de cette année sont dans l'onsemble
en accord avec ceux de la deuxième année d'expérimentation: les Effets cunula-
tifs dos fumurcs wulgaris6cs sur idt3ï.S et s o r g h o n e d i f f è r e n t p a s significntive-
ment de ceux du phospal et du phosphate tricalciquo de Taïba selon las standards
dz la statistique,
bien que la solubilite (solubilité-eau, solubilite-citreto)
do cos trois sources do phosphore soit difforcnte. Ces résultats sont zn uccorti
avec d’autres obtenus dans des conditions p&doclimatiques très varieas
(HOKHLJNYE, 1979, VAN RAIJ, 1979).
Ce fait ost sans doute CI rapprocher avec celui déjà signal6 [par
FIER1 (1975). En effet malgré l’aridité du climat du Sénégal et m8r;ic cn sols
peu ou pas acides, le phosphore apporte sous forme de phosphates tricalciques
notamment; est très disponible p o u r lîalimontation
minéralo d o s c u l t u r e s , ce
qui peut s’expliquer par la présence de silice active qui améliorerait l’absorp-
tion du phosphore par les olantcs.
Les résultats de l’essai Baylifos sont consignés dans les tableaux
16 at 1 7 . Les coefficients de variation c n r o g i s t r é s d a n s cet essai rnontronf:
20
une assez bonne précision aussi bien à Sinthiou-Malèmc qu'à Missirah. Les ré-
sultats obtenus ne montrent , pour cctto douxiams année d'cxpérinentation,aucune
difftircnce statistiquement significtaiwo entre les deux doses de Baylifos rniscs
5 l ’ é p r e u v e a u s s i b i e n s u r s o r g h o et c o t o n n i e r que s u r m a ï s .
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!Baylifos en fu- !
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T2bloau 16: Comparaison do l'efficacite do différents modes d'application du
Baylifos
: Sinthiou-Malèmc 1979.
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COTONNIER
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1505 ;
; 22 276; 58 400 ;
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!Baylifos en fu- !
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f 23 564; 52 339 f
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Tableau 17: Comparaison de l'cff'icacite de différonts modes d8application
du Baylifos : Missirah 1979.
21
C-ONCLUSION
Le déficit pluviombtriquo onrcgistrb en 1979 aussi bien h Sinthiou-
Fial~rnc qu'à Missirah a sérieusement affect6 le développement végétatif du c'e-
tonnicr et du riz pluvial,, L a trEs g r a n d e hétérogenéite d e c e s ossais o contri-
bu6 3 rendre peu intorprétablos
des résultats qui ne se distinguent pas sur
lo plan statistique.
A Sinthiou-Malèmc
e t s u r i,loïs l o s resultats d o c e t t e troisiemo a n n é e
d’experimentation ont mis en éwidenco la supériorité de l'effet residuol de la
dose de 300 kg/ha de phospal. Au-delu de cotte dose le phosphore semble ne
plus limiter les rendements comme le nontrcnt 10s indices SIDR calcules à par-
tir d e s r é s u l t a t s d u d i a g n o s t i c f o l i a i r c .
L'étude comparative de lrcfficacite des différentos formos d’engrais
phosphatés montre que le phospal et le phosphate tricalcique de Taïba sont
equivalants à la fumurc vulgarisée sur maïs (S-18-27) et sur sorgho (10-21-21).
En fumure annuelle le phospal ost equivalont au tricalciquc de Taïba aussi
bion sur maïs que sur sorgho. Par contre en fumurc de fond et sur maïs le phos-
pal s’est révélé supérieur au tricalciquo de Taïba pour cette troisibmc anncze
dl
expérimentation.
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L
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