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w. 184 WPlkar
fa &&j:#j
RAPPORT D'ACTIVITES DANS LA REGION DE THIES
I
1
i
I
\\..
CAMPAGNES 1981-82 ET 1982-83
\\
.: ,
J,P, RENSQN
Expert-associé F,A,O. en Horticulture
Juin 1983

Table des matières
Page
-

.

.

.
Introduction
v. y.'
..-
1
'>
+&1 CHAPITRE I - Résultats des actions de vulgarisation
2
dans la région de Thiès:
A- Campagne 81/82
2
Calend,rier cultural des espèces
mises en place pour la vulgarisa-
tion en milieu paysan:
1
- Cultures précoces
a- Oignons
b - Pommes de terre
C - Tomates
d - Choux
II
- Cultures de saison
10
a- Oignons
10
be - Pommes de terre
1
2
. c - Pastèques
-14
d - Tomates
15
e - Aubergines
17
III - Cultures d'arrière saison
19
a- Oignons
19
b - Pommes de terre
20
c - Choux
23
IV
- Cultures d'hivernage
24
l
B- Campagne 82183
2
5

Calendrier cultural des espèces-
mises en place pour la vulgarisa-
tion en milieu paysan:
1
- Cultures précoces : oignons
25
II - Cultures de saison
26
a - Pommes de terre
26
b- Choux
28
C - Tomates
30
.
d- Oignons
30

Page
CHAPITRE II
- Remarques et recommandations sur les
31
.
principales
cultures dans la région
,.
-1;: .^
.:*A i<
de Thiès:
&‘i<'t<,w
a - Pommes de terre
31
b - Tomates
33
C
- Choux
35
d- Oignons
36
e - Piments
38
f- Légumes divers
39
fi - Remarques et recommandations géné-
40
rales
1
- Intrants
40
II
- Produits phyto-sanitaire
41
III - Vulgarisation et sociétés de
42
'
développement
i
IV
- Etalement des cultures
42
V
- Rotation des cultures
43
,i
CHAPITRE III
- Impact de la vulgarisation dans la région
44
-n ..e:.
<‘
'i
de ThiDs
a - Villages et maraîchers touchés par les
‘44 .
actions de vulgarisation lors des campa-
.
gnes 81/82 et 82/83:
b- Revenu des paysans
45
I
C - Achat
des intrants
45
d- Production d'oignons précoces à partir
46
de
bulbilles:
Conclusions
48
Annexes

1.
INTRODUCTION
epuis janvier 1979, des actions de vulgarisation sont menées
ar le CDU dans la région de Thiès. Celles-ci portèrent sur
%.deux actions principalement :
- Actionsde formation des encadreurs de base de la
SODEVA (Société de développement et de vulgarisation
agricole implantée dans la région de Thiès entre autre).
- Actiogde vulgarisation auprès des maraîchers dans le
cadre des jardins pilotes dans les départements de
Tivaouane et Thiès et pour les 4 légumes suivants :
tomates - pommes de terre - oignons - choux
-',Dès la campagne 80/81 et surtout ?l partir' de la campagne '
A
81/82 les actions de vulgarisation se sont étendues au
I( ' département de Mbour et ouvertes 2 d'autres spéculations;
:: (p'lments - aubergines - diakhatou - gombo - patates douces -
r<.'earottes...).
_,. _
.._ .
._.
-
..*.*i*.
.
. .
-:Dans ce présent rapport sont consignés les résultats détaillés -
des cultures vulgarisées lors des campagnes 81/82 et 82/83
(jusqu'au 30/5), les remarques et recommandations principales des
cultures pratiquées dans la région ainsi qu'une estimation de
l'impact des actions de vulgarisation lors de ces deux campagnes.

2.
CHAPITRE 1 -
Résultat des actions de vulgarisation dans
la région de Thiès:
A.
Campagne 81/82
.I- Cultures précoces
a- Oignons
Variété : Violet de Galmi
Matériel végétal : bulbilles : origine CDH vulgarisation
Nombre de jardins concernés : 18
' Nombre de jardins ayant donné
des chiffres exploitable :
14 (1 jardin abandonné, 3 jar-
dins pas de pesée ou mélange des
calibres)
.
Surface totale mise en culture :
750 m2
VS' Date de plantation :
30;s au
7;iC
:I
Calibre des bulbillesdistribuées (w) ;
6/16 - 16/21 - 21125 - 25/35
.
Nombre de jours d'occupation du terrain (récolte en sec) :
105 B 130 .jours; moyenne 116 jours
Prix de vente communiqué :
100 3 175 FCFA/KG:

4.
2-
Les différences importantes dans les rendements par
calibre et sur un même jardin (jardin no 1-7) ont
s.
le plus souvent comme cause des emplacements de
2
planches mal choisis
ou des planches mal nivelées
(mauvaise répartition de l'eau)
3 -
A l'exception des planches de démonstration, les
bulbilles ont été plantées trop profondément dans
le sol.
4 -
Le jardin no 14, dans sa régularité des rendements
obtenus est le meilleur et indique qu'il est possible
L
d'obtenir des rendements très correctes en milieu
traditionnel.
5 -
Si nous considérons la rentabilité de la culture
par jardin sans distinction de calibre (réf: do-
cument CDH "la.production de bulbilles et la cul-
ture de l'oignon précoce); -S. Ravez; Lfensemble des charges
calculées s'élève à 176,5 Fr CFA au m2 cultivé
(main d'oeuvre, eau et intrants) dépenses couvertes
par une production de 1,412'kg/m2
(prix de vente
retenu 125 F/kg) soit un rendement de 14,12 T/ha.
Sur la base de ces chiffres, nous constatons que
.
les jardins 2 et 12 n'ont pas couvert l'ensemble
des frais, les jardins 1 et 5 réalisent une opéra-
*
tion financière pouvant être considérée comme sans
intérêt.
Les 10 autres exploitants ont réalisés une bonne à
très bonne opération financière.
6 -
Les différences de rendements étant peu sensibles
en fonction des différents calibres, le calibrage
étant une opération longue et délicate; il nous .
semble peu intéressant de la maintenir dans l'avenir
et de considérer le calibrage comme un thème de
vulgarisation.

5.
b - Pommes de terre
.
Variétés : Baraka -Désirée - Cardinal
Matériel végétal : Tubercules de Baraka - Désirée - Cardinal
Nombre de jardins concernés : 20
3.
des chiffres exploitables :
.:.
Nombre de jardins ayant donné
0 .
%. :;.e-
16 (4 jardins abandonnés)
.",..._
Surface totale mise en culture : 2700 m2
( 900 m2 par variété )
Dates de plantation : du 10 au 21/10
Nombre de jours d’occupation du terrain : 78 3 95 jours
(591 jours en moyenne pour 14 indication reçues)
Prix de vente communiqué : 65 à 155 FCFA/Kg
Rendement par jardin et par variété (T/ha) :
No jardin
Baraka
Désirée
Cardinal
Rdt moyen
Villages
,, ..:
1
0,56
I,33
1,53
1,14
Berr
2
1,84
2,82
5,46
3,54
Berr
3
2,62
3,05
4,39
3,35’*
Berr
<”
4
8,02
5,Il
. aa
2,84
4,47
B e r r
---car
)’ *.._a ,.“i
5
2,60
4,2u
4,76
3,85
Berr
6
0,44
‘1,24
1,47
1,05
NDioukhane *
7
0,44
1,ll
1,55
1,03
NDioukhane
. .
8
1,63
3,29
6,03
3,65
Kaye Daga .
9
4&6
3,16
5,39
4,20
Gaout
10
0,67
1,56
1,12
Gouye Diama
11
3,59
4,00
11 11
;-A==
g&g
NDong
12
0,90
5 49
rl==r
6,80
4,40
NDong
13
0,24
0,81
1,31
0,79
NDong
14
OP32
0941
‘0,82
0,52
MBoro
s 15
1,09
1,73
2,66
1,83
Maka G. Beye
16
1,52
2,23
1,88
Guelor
=== meilleur résultat
Rdt moyen
1,66
2,46
4,lO
2,73
- moins bon résultat

6.
:Inalyse des résultats
"T?gr"' -. 1 -
$&."
A signaler l'absence d'enc&dr:gent durant les 3
Y& **
premières semaines du mois d'octobre, due aux
*..
congés pris par les encadreurs de base durant
cette période.
2-
Les rendements sont excessiblement faibles pour
"
4
l'ensemble des jardins, quelle que soit la va-'
riété,
ceci doit être dû au manque d'habitude
du paysan a conduire cette culture précoce, Sr
son manque d'intérêt et au peu de soinsculturaux
apportés a cette culture B une époque oi3 la
.
commercialisation du mil et de l'arachide n'est
pas termcnéz et où cette culture n'est jamais
* *..
pratiquée.
3-
La variété Baraka a levé tres tardivement et son
pourcentage de levée a été de +0X seulement en
moyenne pour 15 données communiquées, ceci par
manque de prégermination des semences.
,^.
_ _..._. .-- Le
c‘-ll-
4-
Considérant la rentabilité de la culture, l’en-
semble des charges calculées s'élave 3 114 Pr./m2 '
'.
cultivé ('Chiffre pris dans "Estimation des
.
charges culturales d'une culture de pomme de
terre: Navez, Mars 83" > dépense couverte par
une production de 1.036 Kg/m2 ( Prix de vente
retenu: 110 FCFA/Kg ) donc un rendement de 10.36
T/ha.
Seul le jardin no 11 couvre les frais culturaux
pour la seule variété Cardinal sans que ce ré-
sultat donne une opération financière tres inté-
ressante.

7.
C - Tomates
Variété : Hope no 1-H
Matériel Vggétal : semences
‘..,”
*.,w;.Y..e '
Nombre de jardins concernés ! 17
: I- Nombre de jardins ayant donnb des chiffres exploitables : 7
_^*.
(10 jardins abandonnés)
Surface mise en culture : 450 m2 (50 m2 par jardin)
.
Date des semis : du 13-10 au 5~11 ~
Nombre de jours d'occupation du terrain )
120 a 161 jours; en moyenne: 141 jours
i
Prix de vente communiqué : 175 FCFA/KG (1 prix communiqué)
Rendement par
ardin !
No du jardin
rendement T/ha
Villages
&18
--
MBousnar
25,50
"NDioukhane'
8,30
"Keur Mam Maram
6,30
"Pakhoum Kouye
‘_
5
10,05
"Gouye
Diama
*
6
6,50
Maka G, Beye
11,62
Kaye Daga
Rdt. moyen
15,00
Z-P meilleur résultat *
- moins bon résultat
.
*Les fruits sains seulement ont été pesés.
Analyse des résultats
l-
Sur les 16 jardins abandonnés, 8 l'ont été par suite
de dégâts de sauteriaux en pépinière,
'2 -
Les jardins 2-3Y4-5 ont des rendements totaux supé-
rieurs a ceux indiqués dans le tableau eiidessus
puisque le poids des fruits troués et pourris n'a
pas été communiqué,

3 -
Les faibles rendement des jardins 5-6 sont dus a
8.
des arrosages très irréguliers surtout, des jardins
3 et 4 Zi de nombreux plants viro9é.s et à un aspect
du feuillage très rabougri.
4-
Signalons que les variétés de tomates B petits fruits
cultivés traditionnellement par le maraîcher sans .
avoir des rendements élevés semblent être plus
résistantes aux conditions climatiques de la région
et demandent beaucoup moins de soins culturaux,
traitements, arrosage, engrais.
5 -
Le seul prix de vente communiqué ne nous permet pas
d'établir la rentabilité de la culture.
d- Choux
Variété : Summer H 50
.a 6
Matériel végétal : semences
Nombre de jardins concernés : 16
Nombre de jardins ayant donné des Chiffres exploitables :
10 (6 jardins abandonnés)
Surface totale mise en culture : 300 m2 (30 m2 par jardin)
. AU< .*: .
,,....e -
-**;"*= Date de semis : du 16-10 au 9-11
.
n
Nombre de jours d'occupation du terrain : 99 B 141 jours;
*
*- 2“
,
en moyenne 117 jours
.
Prix de vente communiqué : 50 Zl 75 FCFA/KG

9.
Rendement par jardin :
No jardin
Rendement T/ha
Villages
1
40,67
Keur Malick
2
55,40
Keur Mam Plaram
3
61,67
Pakhoum Kouye
4
27,72
Kaye Dagà
5
40,93
Kaye Daga
6
C&L&
Gaout
7
50,27
Loffé
8
59,83
MBoro
9
43,33
St Wakhal
10
39,33
Maka G. Beye
Rdt moyen
48,26
=== meilieur résultat
- moins bon résultat
An'alyse des résultats
l-
Sur les 6 jardins abandonnés, 5 l'ont été par suite
de dégâts de sautériaux en pépinière.
2-
A l'exception du jardin no 4 pour lequel les traite-
ments contre "Hellula undalis" ont été effectués tar-
divement,
les rendements sont excellents.
.
3-
A signaler la difficulté pour quasi l'ensemble des ma- .
raîchers (excepté ks jardins 8 et 9).de commercia-
liser les choux pommés de gros calibre récoltés, les
ménagères préférant acheter des petits choux suffi-
sants pour leur plat du jour. Il serait peut-être
nécessaire deres'serrer les écartements ou de choisir
une autre variété donnant de plus petites pommes.
4-
La variété Summer H.50 vulgarisée en milieu maraî-
chers ne se trouve pas dans le commerce au Sénégal.

10.
5-
Considérant la rentabilité de la culture, l'ensemble
des charges calculées s'élève ?l 83,18 FCFA au m2
cultivé (chiffre pris dans "Estimation des charges
" culturales pour une culture de chou: Navez-Mars 83"
dépense couverte par une production de 1,34 kg/m2:
prix de vente retenu: 62 FCFA/KG; donc un rendement
de 13,4 T/ha. Nous constatons donc que tous les
exploitants ont réalisé une opération financière
très favorable.
II - Cultures de saison
a - Oignons
Variétés: Golden Créole et Texas Early Grano
Matériel végétal : semence de Golden Créole
semence de Texas Early Grano
Nombre de jardins concernés : 15
.
Nombre de jardins ayant donné des chiffres exploitables :
12 (1 jardin abandonné, 1 jardin
dont l'encadreur a perdu les semences ).
Surface totale mise en culture : 520 m2 (20 m2 par variété
et par jardin)
Date de semis : du 7.12.81 au 1.1.82
.
Nombre de jours d'occupation du terrain : 126 B 170 jours
..
(145 jours en moyenne)
.
Prix de vente communiqué : 60 a 75 FCFA/KG

11.
R e n d e m e n t p a r j a r d i n e t p a r varibté :
n o j a r d i n
Golden Créole
T E G
Rdt. moyen
V i l l a g e s
T/ha
T/ha
T/ha
l l , o o
10,75
10,88
Berr
17,50
-vs
17,50
Keur Malick
34,58
38,40
36,49
Keur Malick
30,oo
35,00
32,50
Kaye Daga
5
2 9 , 0 0
24,00
26,50
Kaya Daga
6
30,35
36,60
33,48
Daga
7
25,15
20,45
22,80
Gaout
8
31 ,oo
5 2 , 0 0
41,50
L o f f é
9
45,00
50,88
NDong
1 0
3 4 , 0 0
36,50
35,25
Darou Khoudosse
11
30,69
w-m
30,69
Guelor
12
55,88
60 50
*=&L=3
i$&iZ
Guelor
Rdt. moyen
32,16
35,92
33,06
=== meilleur
résultat
- moin bon
résultat
A n a l y s e d e s r é s u l t a t s
1 -
C u l t u r e s s a n s p r o b l è m e s m a j e u r s , l e s maraTchers s o n t
ha,bitués 2 f a i r e d e i ’ o i g n o n p e n d a n t c e t t e é p o q u e .
E x c e p t é p o u r l e j a r d i n no 1
e t l e j a r d i n no 2 , l e s
.
r e n d e m e n t s p e u v e n t ê t r e c o n s i d é r é s bons3 trDs b o n s
( j a r d i n s 9 e t 1 2 ) p o u r u n e p r o d u c t i o n e n m i l i e u
l
maraîcher
3 -
A u c u n e d i f f i c u l t é d e c o m m e r c i a l i s a t i o n n ’ a gté s i -
g n a l é e , b i e n q u e l a m é n a g è r e s é n é g a l a i s e p r é f è r e
l ’ o i g n o n rouge.piquant,
4 -
C o n s i d é r a n t l a r e n t a b i l i t é d e l a c u l t u r e , l ’ e n s e m b l e
d e s c h a r g e s c a l c u l é e s s ’ é l è v e a 85,15 FCFA/m2 ( c h i f f r e
t i r é d e l’y E s t i m a t i o n d e s c h a r g e s c u l t u r a l e s p o u r u n e
c u l t u r e d ’ o i g n o n s ; N a v e z - M a r s 8 3 ” ) d é p e n s e c o u v e r t e

m.
12.
par une production de 8 Kg/m2
: prix de vente retenu
66,50 FCFA/Kg donc un rendement brut de 12,80 T/ha.
Nous constatons que tous les exploitants ont réalisé
une opération finanoière favorable 3 l'exception du
jardin 1.
b-
Pommes de terre
Variétés:
Baraka et Désirée
Matériel végétal:
Tubercules de Baraka - Désirée
Nombre de jardins concerné: 15
:' .,,‘
. . . .
Nombre de jardinsayant donné
des chiffres exploitables: .
2 & ,
14 ( un jardin abandonné )
;
,' f; ,.i
Surface totale mise en culture: 1800 m2(560 m2 par variété
‘t.l
et par jardin)
.* '_
Dates de plantation: du 22/12 au 27/01
?S*iV
:, $& 9.a..
: "2 9%
Nombre de jour d'occupation du terrain:
: " .-,.+A*"- if-
&&#$+*~
., 1..
.
.."
Prix de vente communiqué: 85 FCFA/Kg
;; 4‘ .%a. ..r
,* .*.-.
.
1 w Cr/.L
I :~*&Ay

13.
Rendement par jardin et par variété :
Baraka
Désirée
Rdt moyen
Villages
- ,
_
1
*26,92
21,18
24,OS
Berr
2
17,34
19,93
18,34
Keur EIalick
3
6,80
5,80
6930
NDioukhane
4
5,75
9,36
7,53
NDioukhane
5
18,46
14,28
16,37
Keur Mam Maram
6
22,82
21,17.
22,00
Kaye Daga
7
17,34
10,76
14,05
Gaout
8
27,17
18,67
22,92
Baïti
9
19,23
24,35
21,79
Loffé
10
$Z&
g&
:g,p2
NDong
34,66
28,83
31,75
MBoro
25,33
16,33
20,83
Darou Rhoudosse
29,75
31,32
30,54
Taïba NDiaye
20,9.0
.
.
19,13
20,02
Guelor
>..
22,50
19,7
2191 .
==t=e
meilleur
résultat
- moins bon
résultat
.- üz,il
._..~ . .*.“. __
z..“-.
,-
*
Analyse des résultats
d T,
1 I .-
.
‘T-ZYZ -.
,& 3;;
l-
Pas de problèmes majeurs pour cette culture qui s'est
effectuée a une époque 03 les maraîchers font habituel- .
'. *
lement de la pomme de terre. La différence. entre leurs
cultures traditionnelles et les jardins de démonstration
se situe principalement dans la technique culturale :
tubercules entiers pour les jardins de démonstration;
coupés traditionnellement; sur sol dior au lieu des
bas-fonds;
écartements plus distants etc...
2-
Aucun problème phyto si ce n'est des attaques de nématodes
n'a été constaté sur les culturqs.

14.
3-
Désirire apparaît plus sensible aux nématodes que Baraka.
'.$Y
4-
Considérant la rentabilité de la culture, l'en‘semble des
. 'y+!$-
charges calculées s'élève à 114 FCFA au m2 cultivé
(chiffre pris dans 1'" Es'timation des charges culturales
pour une culture de pommes de terre: Navez - mars 83)
dépense couverte par une production de 1,42 kg/m2
‘7
,,..
(prix de vente retenu : 80 FCFA/KG; prix approximatif
de vente ZI la coopérative b cette époque) donc un
rendement de 14,2 T/ha.
A l'exception des jardins 3,
4 et 7 tous les exploitants ont réalisé une opération
financière favorable.
c -
Pastèques
:.
Variété : Sugax baby
,~~~~~~~ Matgriel végétal : semences
.,--
Nombre de jardins concernés : 6
ii :4;* ,I
:
.;1& t.
Nombre de jardins ayant donné des chiffres exploitables :
,.d%?,“
I .,
3 (1 jardin dont les semences ont été
.__ CI
: .as.'
perdues par l'encadreur; 2 jardins abandonnés)
'&?A S$I&
.:z$$$
Surface totale mise en culture : 170 m2
~ -.iii<ai*r-
i
Date de semis : du 29-12 au 26-l
;., ‘_'
a!&;, _-
&_1 I.
Nombre de jours d‘occupation du terrain :
.w*:;
.;lt-c %..z.'
-&""g --,
13â à 156 jours (146 jours en moyenne)
.
..i . .
,: .;<
Prix de vente communiqué : 70 FCFA/KG
>+ #..
.I .> .%
I.
*
Rendement par jardin :
No jardin
rdt:T/ha
Villages
___
.s
- ""Y-'
,
;+ ., :
1
g-25
NDioukhane
2
7,22
G a o u t
3
20,06
NDong
1
=== meilleur résultat
Rdt moyen
22,18
- moins bon résultat

15.
Analvse des ri-sultats
. .
l-
<v
%I . ..'
Deux jardins abandonnés par suite d'un manque d'entretien
F"?
b .y r .i
. .. " P
de la part du maraîcher (arrosage très irrégulier).
2
@
A l'exception du jardin no 3 m'ais dans les jardins a-
':bandonnés y compris,
u.
il a été constaté des dégats de
thrips et de cercosporiose "Ceratothrépoides cameroni",
"Cercospora citrullina" importants.
3-
La commercialisation des fruits pour les trois jardins
s'est faite facilement, les maraîchers propriétaires
des jardins.1 et 3 ayant été très intéressés oar cette
culture qui n'entrait pas dans leurs habitudes.
.- +;..:y *
+.
d-
Tomates
.-<y. .,< .y
ipkp:pJ,p+-'.
s i
'4, .q'd ,
Variété : Hope no 1-B
;y, i;$ ga
~> *Fr"'n
Matériel végétal : semences
> %, :: *A-.
&..2C$? : Nombre de jardins concernés : 13
..I-
, 8.‘ L-- :
:.arih..a -i
Nombre de jardins ayant donné des chiffres exploitables : 11
'cs$g: T.>.
$vsYe@:*- *. 2.
(2 jardins abandonnés)
Surface totale mise en culture : 630 m2 (50 m2 par jardin;.
:* 7
_.- ‘l
<
.*.w,*- 3.. c
excepté 1 de 30 m2) *
. .
j . 6,. :,. ,
.
s ^.. _
,~ r
Dates de semis : du 9.1.82 au 29.1.82
. fi..i
Nombre de jours d'occupation du terrain : de 111 B 161 jours; '
.'
en moyenne 138 jours (10 informations reçues)

16.
Rendement par jardin :
:.
No jardin
rdt T/ha
Villages
4,82
Keur Malick
15,oo
NDioukhane
15,12
Daga
“-52
4
23,82
Gaout
5
50,23
Loffé
6
&A:
NDong
7
34,64
NDong
8
58,Ol
MBoro
9
43,66
TaEba NDiaye
10
10,20
Guelor
11
6,35
Guelor .
31,00
IPC
meilleur résultat
- moins bon résultat
Analyse des résultats
-i -:
,& f <:.
* Akf,
. ,u: **,
l-
Des deux jardins abandonnés, l'un l'a été à la suite
d'un manque de soins de la part du maraîcher et du
I '--
,, ".A
manque de suivi de l'E.B., l'autre nar une forte atta-.
i~.$l b :
.,.m.+.-
.*.a
**.f*.~.-
que d'acariose non traitée.
.i Q,?, .,;
.
::
2-
.
Les jardins I-2-3-10-11 ayant de faibles rendements,
. .
ont été l'objet d'attaques d'"Hé1iothi.s armigera" et
de "Leiveillula taurica" et nous avons aussi constaté
de la virose.
.'.r".
-.,
. r .
,x ‘
& j;.
",. .;
3-
Des difficultés de commercialisation pour les jardins
l-3-4-5-10-11 ont été constatées? les tomates cerises
étant préférées aux grosses dans ces régions. De plus
l'écoulement vers les gros marchés (Thiès - Tivaouane-
Touba...) se fait difficilement vu l'enclavement de ces
zones et l'absence d'un système de commercialisation or-
ganisé'.
Dans ces conditions, le maraîcher se sent moins
motivé 3 soigner convenablement la culture.

17.
4 -
considérant la rentabilité de la culture, l'ensemble des
charges s'élève Zl 66,26 FCFA au m2 (chiffre tiré de
"Estimation des charges culturales pour une culture de
.‘.
tomate: Navez - Mars 83) dépense couverte par une pro;
duction de 0,88 kg/m2 (prix retenu: 75 FCFA/KG) donc un
rendement de 8,8 T/ha. A l'exception des jardins 1 et
11, tous les exploitants ont réalisé une opération fi-
A,
.i
nancière valable.
*
e - Aubergines
'Variété
: Large fruited
I
Matériel végétal : semences
Nombre de jardins concernés : 10
Nombre de jardins ayant donné des chiffres'exploitables : 4
Surface totale mise en culture : 500 m2 (10 x 50 m2)
'
1 :
~::Y$
Date de sémis : du 16-1 au 27-l
-p+ 0' ., Nombre de jours d'occupation du terrain : de 155 à 225:
ix"~J.!.
(200 jours en moyenne).
Prix de vente communiqué : 50 a 75 FCFA/KG (x = 62,5 FCFA/KG)
r jardin :
rdt T/ha
Villages
.
g&
YBousnar
39,70
Keur Mam Maram
50,14
NDong
J
44,00
Darou Khoudosse
54,87
--- meilleur résultat
w-w
- moins bon résultat

I
18.
A n a l y s e d e s r é s u l t a t s
l- P a r m i l e s 6 j a r d i n s n ’ a y a n t p a s d o n n é d e c h i f f r e s ex-
p l o i t a b l e s :
u n a é t é r é c o l t é , l e s r é s u l t a t s n e p e u v e n t
f i g u r e r d a n s l e t a b l e a u c a r d e s v o l s d e r é c o l t e s o n t
é t é s i g n a l é s . 4 j a r d i n s o n t é t é a b a n d o n n é s c a r d e s d é -
gâts de rongeurs i m p o r t a n t s o n t é t é c o n s t a t é s , l e
c i n q u i è m e j a r d i n a é t é abandonné par manque de soins
( a r r o s a g e ) .
- De nombreux jardins auraient pu être protégés des dé-
g â t s d e r o n g e u r s , s i u n e p r o t e c t i o n d ’ é p i n e u x a u t o u r
d e s j e u n e s p l a n t s a p r è s r e p i q u a g e a v a i t é t é m i s e e n
p l a c e . M a l g r é l e s c o n s e i l s r é p é t é s , c e t t e m e s u r e d e
p r o t e c t i o n n ’ a p a s é t é s u i v i e .
- L e s r e n d e m e n t s e n r e g i s t r é s s o n t t o u s t r è s b o n s v o i r e
e x c e p t i o n n e l s (85,6 T/ha).
- 1 1 a é t é s i g n a l é d a n s c e r t a i n s c a s q u e l a c o m m e r c i a l i -
s a t i o n d e c e t t e v a r i é t é d ’ a u b e r g i n e s ’ a v é r a i t d i f f i c i l e ,
c e c i é t a n t d û 3 s a c o l o r a t i o n t r è s f o n c é e .
- C o n . s i d é r a n t l a r e n t a b i l i t é d e l a culture,l’ensemble d e s
c h a r g e s c a l c u l é e s s%i&ve â 86,i FCFA a u m 2 c u l t i v é
( c h i f f r e t i r é d e 1 ’ “ E s t i m a t i o n d e s c h a r g e s c u l t u r a l e d *
d ’ u n e c u l t u r e d ’ a u b e r g i n e : N a v e z - M a r s 83), d é p e n s e
c o u v e r t e p a r u n e p r o d u c t i o n d e 1,38 kg/m2: p r i x d e
v e n t e r e t e n u : 62,5 FCFA/KG; donc un rendement de
13,8 T/ha. N o u s c o n s t a t o n s d o n c q u e t o u s l e s e x p l o i -
t a n t s o n t r é a l i s é u n e o p é r a t i o n f i n a n c i è r e t r è s
f a v o r a b l e .

19.
III - Cultures d'arrière saison
a- Oignons
I
14,
“<%” .!..-
x .“:*L
:.ww..:'..
Variétb : Red créole
Matériel végétal : semences
'i ,.$&Nombre de jardins concernés : 8
*'.;' Nombre de jardins
mp.*
ayant donné des chiffres exploitables : 5

‘^“”
(1 jardin abandonné)
Surface totale mise en culture : 300 m2 (6x40m2; 2x3Om2)
Date de semis : du 5-2 au 14-2
Nombre de jours d'occupation du terrain : 136 à 155 jours
.
(142 jours en moyenne)
Prix de vente communiqué
: 70 3 100 FCFA/RG
Rendement par jardin :
No jardin
rdt T/ha
Villages
1
25233
-i-C=
NDioukhane
2
5975
Keur Mam Maram
'3
8,75
Daga
4
8,75
NDong
5
6 ,75
M B 3 r û
=== meilleur résultat
Rdt moyen
11,l
- moins bon résultat
Analyse des résultats
l-
.Deux jardins ont été récoltés mais les résultats n'ont
pas été communiqués par l'encadreur qui n'était pré-
sent ni lors des récoltes ni lors des pesées. Un
jardin a été abandonné a la suite d'un arrêt des irri-
gations.

20.
1-
Excepté pour le jardin no 1; les rendements sont très
faibles, ceci est dû au fait qu'a la saison sèche
(dès le mois de mars) les disponobilités en eau (céanes
et puits) diminuent fortement et que les agriculteurs
s'adonnent !3 la préparation des sols pour les "grandes
cultures<' mil et arachides et au semis de ces cultures,
ceci entraine une disponibilité moindre pour le maraî-
chage.
Signalons aussi que les bulbes récoltés sont de petits
calibres en général (diamètre: 45 mm environ)
4 -
Considérant la rentabilité de la culture, l'ensemble
des charges s'élève à 85,15 FCFA au m2 ( chiffre tiré
de 1'" Estimation des charges culturales d'une culture
d'oignons: Navez - Mars 83), dépense couverte par une
production de 1 kg/m2, le prix de vente retenu étant
85 FCFA/KG donc un rendement de 10 T/ha. Seul le
jardin no 1 couvre largement les frais de culture, les
autres jardins ayant fait une opération financière peu
intéressante.
Baraka et Désirée
ir+.y
Matériel iégétal : tubercules
L^T$@ ^
Nombre de jardins concernés : 14
.
@ -
's '_
$.&
Nombre de jardins ayant donné des résultats exploitables : 11
'>>' 'y
:p
~ ,$$
Surface totale mise en culture : 1680 m2 (60 m2 par variété
.z.
. -,
et par jardin)
Date de plantation : 19-2 au 18-3
*
Nombre de jours d'occupation du terrain: de 68 ZI 90 jours
,: t
(78 j. en moyenne)
Prix de vente communiqué : 90 a 100 FCFA/KC-

21.
R e n d e m e n t p a r j a r d i n e t p a r v a r i é t é :
No jardin
Baraka
D d s i r é e
Rdt moyen
V i l l a g e s
1
14,75
7,42
11,085
Berr
2
12,04
16,75
14,395
Keur M a l i c k
3
9,17
15,oo
12,085
Keur Malick
4
18,58
13,75
16,165
Daga
5
14,34
13,68
14,Ol
Kaye Daga
6
8958
a,05
5315
Breup Sow
7
!a~~
si&&
46'76
e=&==
NDong
a
38,83
38,50
38,665
MBoro
9
18,67
17,83
la,25
Darou Khoudosse
10
31,83
19,67
25,75
N a s Peu1
1 1
la,71
19,62
19,165
Tarba N d i a y e
Rdt moyen
21,22
19,62
20,42
sœis
m e i l l e u r r é s u l t a t
- m o i n s b o n r é s u l t a t
iS,yse d e s r é s u l t a t s
-
.
f EL’:‘. blêmes r e m a r q u e s q u e p o u r l e ( 1 ) d e s c u l t u r e s d e p o m m e s d e
h ,+&4~, *:
“+ ,.,,Y
r
;,. “2’.n
t e r r e d e p l e i n e s a i s o n ,
1
xi ._
4 ‘.
3 2-‘
A s i g n a l e r q u e l e s j a r d i n s 2-3-4-5-6 se trouvent dans des
z o n e s o i t l ’ o n n e f a i t p a s t r a d i t i o n n e l l e m e n t d e l a p o m m e
d e t e r r e , l a c o o p é r a t i v e (SONAR) n ’ é t a n t p a s p r é s e n t e
j
f.2; dans ces zones, cette raison peut expliquer les rendements
‘I
--‘.,: p l u s f a i b l e s o b t e n u s d a n s c e s j a r d i n s .
1
3-
P o u r l e j a r d i n n o 1 l a c u l t u r e a é t é e f f e c t u é e e n f o n d d e
a i a y e e t r a r e m e n t i r r i g u é e ,
o r 3 c e t t e é p o q u e l a n a p p e a
k
diojà considerablement b a i s s é e ,
\\

22.
I
4 -
Baraka a en général. des rendements supérieurs
Zi D ê s i r ê e , c e q u i c o n f i r m e l e s r é s u l t a t s o b t e -
nus pour la pomme de terre de pleine saison.
5 -
Les résultats du jardin no 7 ont été obtenus à
NDong (près de MBoro) par un maraîcher exemplai-
re dans son travail et soutenu par un encadreur
de la SODEVA volontaire et intéressé par son
t r a v a i l e t l ’ h o r t i c u l t u r e e n p a r t i c u l i e r , D a n s
c e j a r d i n e n g ê n ê r a l t o u t e s l e s c u l t u r e s o n t
ê t ê r é u s s i e s , Les résultats ne doivent pas resT.
t e r e x c e p t i o n n e l s ,
6 -
C o n s i d ê r a n t l a rentabilitg d e l a c u l t u r e , l ’ e n s e m -
b l e d e s c h a r g e s c a l c u l é e s s’élgve 8
114 ,FCFA au
m 2 ( c h i f f r e e x t r a i t d e 1”Estfmation d e s c h a r g e s
culturales d’une culture de pomme de terre ;
Navez - M a r s 83) dbpense c o u v e r t e p a r u n e produey
tion de 1,2 kg du m2 1 prix d e v e n t e r e t e n u :
95 FCFA/KG, donc un rendement de 12 T/ha, Nous
c o n s t a t o n s q u e t o u s l e s e x p l o i t a n t s excepte l e
proprietaire d u j a r d i n no 6 , o n t réalis u n e actian
f i n a n c i è r e rentahl e,
Xndspenaemment
d e s p r i x communiqu$s r e t e n u s
l e mararcher d u j a r d i n n o 7 a conservê u n e p a r t i e
.
d e s a rgcolte p o u r l a v e n d r e l o r s d e l a f ê t e d e
l a Koritg l e 2 2 j u i l l e t a u n p r i x d e 200 FCPA/KG,

23.
C - Choux
Variété : Summer HSO
Matériel végétal : semences
Nombre de jardins concernés : 12
Nombre de jardins ayànt donné des ch iffres exploitables : 6
(6 jardins abandonnes)
Surface totale mise en culture : 210 m2 (7 x 30 m2)
Date de semis : 25.2 au 25.3
Nombre de jours d'occupation du terrain : 94 ZI 121 jours
(109 jours en moyenne)
Prix de vente communiqué : 60 c1 70 FCFA:KG
Rendement par jardin :
NO du jardin
rdt T/ha
Villages
. 1
39,32
MBousnar
2
3 2 , 0 0
Kaye Daga
3
47 ,oo
Kaye Daga
4
37,67
NDo'ng
5
30,oo
NDong
6
NDong
Rdt moyen
4;,25
.
=== meilleur résultat
.
,
- moins bon résultat
Analyse des résultats :
l-
Arrivant en fin de campagne la SODEVA ne disposait
plus de produits phyto pour traiter les parcelles
contre le "plutella xylostella", les 6 jardins
abandonnés l'ont été pour cette raison.
2 -
Constatons que là où les traitements ont pu être
effectués (l-2-3-4-5-6) les rendements sont trPs
bons.

24.
3-
Des difficultés de commercialisation ont de nouveau
été Constat@es pour des choux d'un calibre supérieur
Q ceux commercialisés normalement.
*
4-
Considdrant la rentabilité! de la 'culture, l'ensemble
des charges Calcul&es s'E?leve B 83,18 FCFA/m2 cultivé
(chiffre extrait de ' "Estimation des charges cultura-
les d'une culture de choux; Navez - Mars 83) d&pense
couverte par une pr.oduction de 1,27 kg/m2, prix de
vente retenu: 65 FCFA/KG; donc un rendement de
12,J T/ha, '
Nous constatons donc que tous les ex-
ploitants ont réalise une op&ration financEare
très favorable,
IV - Cultures d'hivernage
A cette époque de l'annde, période B laquelle débute les
travaux pour les cultures vivriéres, les paysans et
les encadreurs sont peu disponibles pour les cultures
.
/
maraîchères,
Ceci explique le peu de résultats disponi-
1
bles et les faibles rendements dans l'ensemble, Toutefois
.
quelques exceptions sont Cr signaleri
.
.
!
Tomate : Small Fry : semis le 8-6; début récoltei 13-8,
fin récolte le 10-10; rendement:
87.,5 T/ha
Diakhatou : Soxna
: semis le 8-6; début récolte 17-8
fin récolte: 19-10; rendement
25,2 T/ha,

25.
B.
Campagne 82/83
I- Cultures précoces
Oignons
Variété : Violet de Galmi
Matériel végétal : bulbilles obtenues par les paysans
à partir de semences achetées par
ces derniers au C.D.H.
Nombre de jardins concernés : 11
Nombre de jardins ayant donné des chiffres exploitables: 10
Surface totale mise en culture : 1920 m2
Date de plantation : du l-10 au 27-11
Nombre de jours d'occupation du terrain : de 96 à 131 j.
(116 j. en moyenne)
Prix de vente communiqué : 90 à 150 FCFA/KG:
Rendement par jardin :
.
,
No jardin
rendement
Villages
w IL
II ua
1
20,69
Daga
.
2
30,46
Kaye Daga
3
Gaout
4
44,08
NDong
5
22,81
MBousnar
6
45,59
Guelor
7
48,15
Guitit
8
50,60
Peleo
9
2 9 , 0 0
Kaye Daga
10
40,lO
Pout
-
Rdt moyen
38,48
=CE
meilleur résultat
.
- moins bon résultat

26.
Analyse des résultats
l-
Les bulbilles n'ont pas été calibrés par les paysans,
.
nous pouvons néanmoins dire que les calibres supé-
,rieurs à un diamètre de 25 mm étaient rares car souvent,
consommés par la famille lors de la récolte des bul-
billes.
2-
Tous les résultats dépassent les 20 T/ha, ce qui est
en milieu paysan une réussite certaine pour une cul-
ture qui requiert autant de technique et de soin de la
part des maraîchers et qui n'est pas traditionnelle.
3-
Tous les maraîchers ayant produit de l'oignon a partir
de bulbilles sont enthousiastes pour cette technique '
et l'ont fait connaître à d'autres.
4-
Considérant la rentabilité de la culture l'ensemble
des charges calculées s'glève 8 176,5 FCFA/m2 culti'-
v&! (Cfr la'f,roduction de bulbilles et la culture
d'oignons précoces") dépense couverte par une produc-
tion de 1,47 kg/m2 (prix de vente retenu: 120 FCFA/KG)
soit un rendement de 14,7 T/ha. Nous constatons que ce
rxr,dzment est de ioin dépasse pour les jardins et
que leur propriétaire ont donc re'alisé une très
bonne opération financiere.
.
II - Cultures de saison
a- Pommes de terre
Variété : Baraka
Màtériel végétal : tubercules provenance G.D.H.
Nombre de jardins concernés : 12
Nombre de jardins ayant donné des chiffres exploitables .. 10
Surface totale mise en culture : 780 m2
Date de plantation : 30-11 au 30-12
t

27.
Nombre de jours d'occupation du terrain : 69 à 86 jours
(79 jours en moyenne)
Prix de vente communiqué : 100 à 125 F./Kg
Rendement par jardin :
NO du jardin
R d t T/ha
Villages
1
18,65
Daga
2
Il,68
Daga
3
4310
Kaye Daga
4
15,60
NDong
5
10,oo
Keur Mam Maram
6
2;,33
MBousnar
7
9,30
Berr
8
13,15
Guelor
9
17,14
Guitir
\\
10
12,87
Gaout
>
Rdt moyen
13,29
=== meilleur résultat
.
- moins bon résultat
Analyse des résultats :
1 -
Les résultats obtenus sont dan,s l'ensemble très faible.
Ceci s'explique par des températures fraiches dans le
courant du mois de décembre et début janvier, par des
vents d'harmattan violents et prgcoces (dès le mois
de dbcembre) ayant pu favoriser l'apparition de maladies
(acariose principalement) et par un coup de chaleur

.
/”

j
ry1b.v. . .
28.
dans le courant du mois de février.
Il est à signaler également que tous les rendements
de pommes de terre en général ont été mauvais B
cause des mêmes problèmes.
r\\
.
2-
Nombreuses attaques d'acariose ont été constatées
dans pratiquement tous les jardins de démonstration.
3-
Des défauts d'arrosage ont été constatés dans les
jardins 3 et 7, qui correspondent justement aux
rendements les plus bas. Un grand retard dans la
plantation des tubercules (d'oh mauvaise qualité de
celle-ci) est Zt signaler pour le jardin no. 5.
4-
Considérant la rentabilité de la culture, l'ensemble
des charges calcalées s'élève Zi 114,FCFA/m2 (chiffre-
extrait de 1'" Estimation des charges culturales d'une
culture de pommes de terre; Navez , Mars 83")ldépen-
se couverte par une production de I',Of Kg/m2 (prix de
vente retenu : 112,SO F@FA/Rg) donc un rendeiibent de
10,X0 T/ha. Nous constatons donc qu'a l'exception des
jardins 3, 5 et 7, les paysans ont réalisé une opé-
:;,
ration financière positive néanmoins in férieure B
ce qui pouvait être attendu ?i cette épo que de l'anné e.
- Choux
"-.
&&..
Variété : Fabula
'Matériel végétal : Semences (Vilmorin)
'Nombre de jardins concernés : 11
Nombre de jardins ayant donné des résultats exploitables
:
6
L'!+rface totale mise en culture : 575 m2
' Date des semis :‘du 17.11 au 1.1

29.
Nombre de jours d’occupation du terrain : de 9-9 jours à 1 3 9 j?
(122 jours en moyenne1
P r i x d e v e n t e communiqu0. : 3 0 a 60 FCFA/KG,
Rendement par jardin :
No du jardin
rendement T/ha
V i l l a g e s
14,90
Kaye Daga
64,12
Gaout
76,30
NDong
26,67
Ndong
81,40
Guelor
sas-==
25,95
MBousnar
Rdt moyen
48,22
PZ5
m e i l l e u r s r é s u l t a t s
- m o i n s b o n s rêsultats
Quatre jardins ont été abandonnés par manque de
s u i v i ,, L e rgsultat d u cinquésme j a r d f n n ’ a p a s
êt& communiqué.
.
D e s i r r i g a t i o n s trés irrggulieres e x p l i q u e n t l e s
faibles rendements du jardin no 1,
A l’exception*‘ae l a difficulté d e s e f o u r n i r e n
p r o d u i t s d e trattements recommandhs e t d e l e s a p -
pliquer, cette culture ne pose aucun problème
aux
paysans.
C o n s i d é r a n t l a r e n t a b i l i t é d e l a c u l t u r e , l’ensemy.
b l e d e s c h a r c h e s Calcul@es s’dle’ve a 83,28 FCFA/m2
( c h i f f r e e x t r a i t d e 1 “rEstimation d e s c h a r g e s cul-
t u r a l e s d ’ u n e c u l t u r e d e c h o u x ; Navez P M a r s 83)

_
.--*.
30.
dbpense c o u v e r t e p a r u n e p r o d u c t i o n d e 1,85 kg/mZ:
p r i x d e v e n t e r e t e n u 4 5 F C F A / K G (21 s i g n a l e r c e p r i x
d e v e n t e t r è s b a s B c e t t e p é r i o d e d e l ’ a n n é e ) d o n c
u n r e n d e m e n t d e 18,s T/ha. T o u s ‘ l e s e x p l o i t a n t s o n t
d o n c r é a l i s é u n e o p é r a t i o n f i n a n c i è r e f a v o r a b l e 3
l ’ e x c e p t i o n d u j a r d i n n o 1 .
$,
b
5 -
L e p r i x d e v e n t e t r è s b a s n e p e u t ê t r e compenséquren a y a n t
u n r e n d e m e n t t r è s i m p o r t a n t , c e q u i e s t p o s s i b l e à
c e t t e s a i s o n . M a i s c e t t e s o l u t i o n a u r a i t p o u r consé-
que'nce d e s a t u r e r d ’ a v a n t a g e l e s m a r c h é s e t d o n c d e
d i m i n u e r e n c o r e l e s p r i x o u m ê m e d e b l o q u e r l e s v e n t e s .
I l f a u t d o n c e n c o u r a g e r d ’ a u t r e s s p é c u l a t i o n s à c e t t e
p é r i o d e .
i
c -
Tomates
D e n o m b r e u s e s a t t a q u e s d’acariens e t d ’ a u t r e s p r o b l è m e s
P
FT
p h y t o p a t h o l o g i q u e s n o n d é t e r m i n é s o n t a n é a n t i l ’ e n s e m b l e
d e s c u l t u r e s d e t o m a t e s .
.,,+,’I
d -
Oignons
-
-
>>.
.
“L
~14
, l_,
i?. L e s s e m e n c e s d ’ o i g n o n s d e v a r i é t é Y a a k a a r a y a n t p e r d u
l
I
‘r”y:
:c’.
l e u r b o n p o u v o i r g e r m i n a t i f , c e s c u l t u r e s n ’ o n t p a s
i’
,.
p u ê t r e r é a l i s é e s e t o n t é t é r e m p l a c é e s p a r d e s s e -
m e n c e s V i o l e t d e Galmi p o u r l a p r o d u c t i o n d e bulbil-
l e s .

31.
CHAPITRE II -
Remarques et recommandations sur les princi-
pales cultures dans la région de Thiès:
a - Pommes de terre
La pomme de terre se cultive toujours "traditionnellement"
en fond de niayes ou bas fond avec tubercules coupés en
deux ou cinq morceaux selon le calibre et le nombre d'yeux.
Ces morceaux de tubercules sont mis en germination dans le
sol I faible profondeur et plantés des Zsmergences du germe.
Les cultures ne sont pas pour la plupart très frrigubes, car
situ&es dans des sols hydromorphes, ce qui pose le problème
de la conservation, Les Ecartements sont de 15 B 20 cm en
tous sens. La principale zone de production de la pomme de
terre dans la rggion srFtend de Piogo (Nord1 it Kayar (sud).
'T_ de la c8te atlantique (ouest] it la route des N%ayes (est)
I.a, (cfr annexel, carte 11,
i
L
Recommandations i
11 serait necessaire de prgvoir des commandes de tuy~
.
hercules de petit calibre afin de limiter au maximum
la découpe des tubercules, ceci diminueratt le temps
de travail, les pertes par pourriture et liapparition
'de parasites sur ces tubercules. coupés et augmenterait
ri+
22 :
les rendements par la formation de plusieurs tiges par
*&g+
&$!
tubercules plantes.
2 -
Il serait aussi ngcessaire de revoir la politique des
prix fixbs pour la commercialisation de la pomme de
terre, Quelque soit la perfode de l'année la coopgra=

32.
ti,ve rachbte la production aux maraTchers a u m ê m e prix
(85 FCFA/KGI calibres normaux; 42 FCFA/KG pour les
grenai/les,)ll faudrait sans doute encourager les produc-
t%ons hatives ( p l a n t a t i o n s d é b u t o c t o b r e ) e t t a r d i v e s
(plantatizon avril10 A c e t t e f i n , i l paraet u t i l e d e
l a i s s e r l i b r e le p r i x d e v e n t e e t d e l a i s s e r j o u e r
l ’ o f f r e e t l a d e m a n d e , Cette recommandation supposant
b i e n Evidemment u n gtalement d e s l i v r a i s o n s d e s s e m e n -
ces de pomme de terre par la SONAR. Cette solution
encouragerait le maraîcher 3 produire de la pomme de
t e r r e p l u s t ô t e n s a i s o n e t p a l l i e r a i t , p a r t i e l l e m e n t
peut?être, des rendements plus faibles constatEs e n
d é b u t e t e n f i n d e s a i s o n ssche,
~1, e s t impgratif a u s s i d e l a p a r t d e s soci,gt@s d e
dgveloppeme’nt d e c o n t i n u e r la vulgarisat$on d e l a cul~
ture de pomme de terre en sol dior, (sablonneux1 sol,
plus l é g e r favorl;sant l a f o r m a t i o n d e t u b e r c u l e s e t
permettant en fin de culture le ressuiement ;,du,,sol
agrès arrgt d e s i r r i g a t i o n s c e q u i p e r m e t u n e meily
Xeure çonservatfon des tubercules. Les rendements en
s o l dior, t o u t e s recommàndattons d’u C,D,H, respecte!es,
p e u v e n t a t t e i n d r e l e s 4 0 T/ha (résultats.obtenus e n
m i l i e u p a y s a n d a n s l a r9gion d e Thièsl, $1 e s t n&es-
saire dans ce cas d’irriguer les cultures de pommes de
t e r r e . Xl f a u t srgnaler q u e les a g e n t s d e l a SODEVA d e *
l a rlgion d e Thels s o n t formgs li c e t t e tech.ni;que,
*
1.1 est n&cessaire également de mettre & la disposfy.
tien d e s maraTchers d e s p r o d u i t s d e t r a f t e m e n t s aF.
déquats, Nous songeons particulièrement au Dicofol
c o n t r e l e s acariens q u i o n t f a i t d e s r a v a g e s c e t t e
année surtout (1983L (vents précoces et continus de
d é c e m b r e 3 j u i n ) s u r c e s c u l t u r e s .
I l s e r a i t j u d i c i e u x d ’ i n s t a l l e r p o u r l a c o n s e r v a t i o n d e
la pomme de terre ainsi que pour l’oignon des magasins
de stockage de construction simple du type C.D.H.
.

-.-.*.. j^
.I.
.‘ u-.
33.
b - Tomates
Cultivée un peu partout dans la région de Thiès, parfois en
i r r i g u é , p a r f o i s e n c u l t u r e d e d&crue, m i s e e n p l a c e f i n
octobre et courant novembre dans ce dernier cas et étant
alors condiséré
comme une culture de cueillette (zone de
Mont Rolland par exemple), la tomate est’ partout du type
‘ * c e r i s e ” à f r u i t s trZ!s p e t i t s e t 3 r e n d e m e n t s t r é s f a i b l e s ’
( e s t i m é s e n t r e 6 - 8
T/ha). Elle est cependant indemne
d’attaques (chenilles et maladies cryptogamiques) et suppor-
t e t r è s b i e n l a s é c h e r e s s e . e t l e s s o l s p a u v r e s . C e r t a i n e s
z o n e s (Niayes.MBoro) voient cependant de la tomate en ir-
r i g u é s u r l e s o l d i o r , E n génlçral l e s margechers p r o d u i -
sent eux-mêmes leurs semences. Cette tomate est très appré-
ciée des ménagères car peu chkre (en saison ssche) et étant
vendue en petits lots suffisant& 8 la conswwnatî~n jç2urnàlière.
Recammandations i
I l s e m b l e t r è s a l é a t o i r e d ’ i n t r o d u i r e o u d e d&!velopper
d a n s l a r é g i o n d e s varietés a g r o s frruits q u i s o n t p e u
‘1
consommEs p a r ’ l a p o p u l a t i o n l o c a l e ( l a t o m a t e e s t t r a -
d i t i o n n e l l e m e n t utilisCe e n s a u c e ) , s e u l l e marchi?

rt de l]llOiudT~ manièré kiBour e
t

HBoro
(Taxba) s o n t d e m a n d e u r s d e t o m a t e s àr g r o s f r u i t s ,
.
Vu les moyens de rgcolte et de transport, l’enclave-
ment de certaines zonest i l e s t p e u p r o b a b l e q u e lvex-
p o r t a t i o n v e r s d ’ a u t r e s c e n t r e s ( D a k a r T Raolacktqtl
soit une solution, D e p l u s l a c u l t u r e d e c e t y p e d e t o -
m a t e s r e q u i e r t u n s o i n p a r t i c u l i e r e t uu s u i v i phytoy
s a n i t a i r e t r b s rapprochCs, Les maraîchers ne disposent
actuellement pas encore des produits phytosanitaires
ariétc! 8 p e t i t s f r u i t s a donng entisy
r e s a t i s f a c t i o n , cfest l a Small Fry, varirété a y a n t
u n e p r o d u c t i o n @levée t o u t e llannêe (m&ue e n h i v e r n a g e ) ,

34.
-peu attaquge p a r 1 ‘“Heliothis armigera”, B f r u i t s plus
g r o s q u e l a t o m a t e c e r i s e l o c a l e b i e n q u ’ é t a n t une
tomate “ c e r i s e ” ,
donc de commercialisation facile.
Cette variëté est devenue populaire pour le monde
paysan, bien que le prix de l’a semence soit élevé
(5 2 6 0 0 0 0 0 FCFA/KG semence 19831, L a s e m e n c e e s t
actuellement tres peu disponible dans la région,
Il serait donc nëcessaire d’en importer sufisamment
dans les points de vente de la région pour subvenir 3
la demande des paysans intGressgs et de plus en plus
nombreux.
L a v u l g a r i s a t i o n d e c e t t e v a r i ë t é a y a n t crëé
u n b e s o i n ,
3 -
Il est recommand&! aux sociCtés de dëveloppement de la
r ë g i o n d ’ i n s i s t e r a u p r k s d e s maralchers a f i n q u e ceux-
ci achètent des semences de qualitss recommandées par
l e C,D.H. e t s u r t o u t d e s v a r i é t é s p e u s e n s f b l e s aux
n&uatodes, TII. e s t a u s s i ntcessaire q u ’ i l s i n s i s t e n t
sur l?intCrZt de faire de La tomate en hivernage
( l a Sma3.1 P r y s ’ y p r ê t e bien12 l a d e m a n d e é t a n t a
c e t t e kpoqae é n o r m e p a r r a p p o r t 4 l ’ o f f r e , L e mars.$\\-
chage d’h8veinage o f f r e n e t t e m e n t p l u s d e revenus-aux
paysans que 1 t.arachfde,
I
11 geut ê t r e recmqandl ggaiement d e cultiyer l a t o m a t e
e n s a i s o n sgche dans les bas fonds isnondés en hiverna- .
_2
ge* La tomate supporte bien des sols plus lourds et
.a.PI!
cette pratique a pour avantage de limiter les dégâ,ts
_*, ‘.
causls p a r l e s p o p u l a t i o n s d e n é m a t o d e s , Il Raut
;i. .
nlanmofns a t t e n d r e q u e le s o l s e soit ressuyC s u f f i -
samment afin d*&%iter des problèmes d’asphyxie de la
plante,

35.
C
- Choux
!
C u l t u r e d e b a s e d a n s l a r é g i o n d e ThiSs, l e c h o u e s t c u l -
t i v é p a r l a p l u p a r t d e s maraTchers s o u v e n t à p a r t i r d e pé-
L
$f
pinieres t r è s d e n s e s , s e m é
B l a volQe ( a i n s i q u e l a to-
.$
m a t e d ’ a i l l e u r s ) e t r e p i q u é s o u v e n t t a r d i v e m e n t a v e c d e s
p l a n t u l e s a y a n t f i l é s . L e c h o u e s t t r è s a t t a q u é p a r l e
**Plutella xylostella”
( d e f é v r i e r CI j u i l l e t ) e t “ H e l l u l a
undalis” (j uillet a d’écembre),
C e s p r é d a t e u r s p e u v e n t a-
néant i r t o t a l e m e n t u n e c u l t u r e ( p a r c e l l e t é m o i n n o n trai-
tée à Baiti : rendement
= 0 T/ha) d è s l a p@piniEre o u toute-
/
I fois la compromettre fortement et sont un véritable fl$au
pour l e s maraTchers u t i l i s a n t d e s p r o d u i t s t e l s q u e l e
I HCH, la poudre de Cayar répandue a la main sur ces ciiltures.
A s i g n a l e r a u s s i l ’ i m p o r t a n t e c h u t e d e p r i x d e s c h o u x
< e n t r e m a r s e t j u i n d u e 3 u n e s u r p r o d u c t i o n d e l a p a r t d e s
t
.
maraîchers,
Recommwrdations :

.
l-
I l e s t e s s e n t i e l d e c o n t i n u e r l a v u l g a r i s a t i o n d e lru:
t i l i s a t i o n d e s p r o d u i t s p h y t o c o n s e i l l é s bar l e C,D,H,
e t contralant trSs b i e n l e s p o p u l a t i o n s d e “Plutella
-~riOsteiia’! et ‘!Fieilula undaihstr, C e s p r o d u i t s (acé-
‘ p h a t e - cyperméthrine
w d e l t a m é t h r i n e = e n d o s u l f a n v
.
f e n v a l é r a t e ) e n a s s o c i a t i o n a v e c u n m o u i l l a n t (adhé:
s o l - é&Aldyne] utilisbs a u x d o s e s p r e s c r i t e s e t
d k s l ’ a p p a r i t i o n d e c e s c h e n i l l e s s a u v e n t à prtCs d e
1 0 0 % l e s c u l t u r e s d e c h o u x e t r e n t a b i l i s e n t c e r t a i n e -
m e n t l e t r a v a i l d u p a y s a n ,
2 Y
I l e s t é g a l e m e n t c o n s e i l l é a u x p a y s a n s d e dimtnuer l e u r s
s u r f a c e s e n c h o u x pendant l a p é r i o d e d e s u r p r o d u c t i o n
e t d’en p r o d u i r e p a r c o n t r e e n h i v e r n a g e d u r a n t l e q u e l
l e m a r c h é e s t t r è s p a u v r e ( p o u r t o u s l e s lbgumesl e t
03 l e p r i x e s t d e u x !I t r o i s f o i s p l u s él,evé, C e r t a i n e s
v a r i é t é s s e p r ê t e n t à! l a c u l t u r e d ’ h i v e r n a g e 1

36.
Superette
- Summer H 50 (que l’on ne trouve malheu-
r e u s e m e n t p a s s u r l e m a r c h é s é n é g a l a i s ) m a i s a u s s i l a
v a r i é t é F a b u l a -H d i s p o n i b l e e l l e , épisodiquement
chez
certai.ns commerçants de Thiès,
3 -
L e s c h o u x d e p e t i t s c a l i b r e s s e v e n d e n t p l u s a i s é -
ment,
i l s e r a c o n s e i l l é d ’ u t i l i s e r d e s é c a r t e m e n t s d e
3 0 Zi 3 5 c m m a x i m u m s u r l a l i g n e e t e n t r e l e s l i g n e s .
4 -
Il e s t o b l i g a t o i r e d e r e c o m m a n d e r a u x p a y s a n s e f -
f e c t u a n t
d e s t r a i t e m e n t s s u r c h o u x tQ l ’ a i d e d e s
p r o d u i t s r e c o m m a n d é s e n ( 1 ) d ’ u t i l i s e r e n a s s o c i a t i o n
a v e c c e p r o d u i t u n m o u i l l a n t n é c e s s a i r e p o u r ‘tfixer”
l e p r o d u i t s u r l e f e u i l l a g e q u i e s t l i s s e , U n i q u e m e n t
l e s m a r a î c h e r s encadrEs u t i l i s e n t l e mouEllant,,les
a u t r e s p a s , Il f a u t d o n c c o n t i n u e r 3 v u l g a r i s e r
c e t t e t e c h n i q u e s o u s p e i n e d e v o i r l’efficlence
d u p r o d u i t tr&s comprom2se,
Cette recommandation est
a u s s i v a l a b l e p o u r l ’ o i g n o n d o n t n o u s p a r l o n s e n ( d ) ,
5 -
E n f i n i l e s t a u s s i r e c o m m a n d é d e b a n n i r l ’ u t i l i s a t i o n
d e p r o d u i t s t e l s q u e l e H C H , la p o u d r e d e c,,ayar (com-
p o s i t i o n v a r i a b l e ) m a i s d e c o n s e i l l e r l e s p r o d u i t s
préconis@s p a r l e C.D,H. ( t y p e pyrethrinordes, endo-
s u l f a n . i. ) q u i d o n n e n t d e m e i l l e u r s ri-sultatsc
d - Oignons
CultivB p a r l a p l u p a r t d e s mara2cherg#l’oignon e s t u n e
s p é c u l a t i o n tr0s rgpandue d a n s l a rég,ion d e Thigs, E l l e a
l ’ a v a n t a g e d ’ a v o i r p e u d e p r é d a t e u r s s i c e nfest l e
“Thrips tabacil’, E n c o r e u n e f o i s , Iloignon l o c a l a r r i v e
s u r l ’ e s m a r c h é s des m a r s a d é b u t j u i n e t c e l a e n g r a n d e

37.
quantité ce qui fait chuter les prix (30 FCFA/KG: mai 83
au niveau du producteur). De plus les variétés d'oignons
cultivées dont on peut trouver les semences localement sont
le plus souvent le jaune hâtif de Valence; Texas Early Grano
des oignons jaunes, peu piquants, ne correspondant pas ex-
actement aux goûts des consommateurs qui préfèrent des oignons
rouges et piquants. De plus ces variétés sont de conservation
très médiocres et ne peuvent donc pas être gardées pendant une
partie de l'hivernage durant lequel le prix augmente. Il
existe des produits phytosanitaires contrôlant très bien le
thrips à condition qu'on les associe Cr un mouillant. Depuis
peu un mouillant est disponible dans un magasin de Thiès.
Recommandations :
l-
Ia recommandation la plus importante touche l'étalement
,de la culture en utilisant la technique de production
d'oignons à partir de bulbilles (semis en avril - ré-
colte bulbilles en juin - conservation bulbilles
pommes de terre hivernage - repiquage bulbilles fin
septembre début octobre - récolte oignons fin décembre.
à fin janvier) . Cette production d'oignons précoces a
été testée; vulgarisée et lancée ;ir grande échelle dans
1-r région: elle répond exactement aux attentes: récolte
en janvier époque 3 laquelle le prix de vente au niveau'
du maraîcher est de 150 FCFA/KG; l'oignon est rouge
(Violet de Galmi) et piquant ce qui correspond au goût
du consommateur et il est de bonne conservation (récol-
te janvier - juillet dans un endroit sec et aéré).
Cette dernière caractéristique fait qu'il peut être
cultivé en saison et être également conservé au...moins une
partie de l'hivernage, saison durant laquelle il est im-
possible de produire de l'oignon au Sénégal. Ceci peut
limiter fortement les importations d'oignons qui s'élè-
vent à 15:OOO T au Sénégal.

38.
2 -
Un circuit de commercialisation convient d'être trouvé
pour la vente de ces semences de Violet de Galmi, de
plus en plus demandés par les paysans de la région.
3 -
Recommander de la part des, encadreur des sociétés de
développement l'utilisation d'un mouillant accompa-
gnant tout produit de traitement de l'oignon.
4 -
Il faut déconseiller la culture de l'oignon dans les
fonds des niayes. Cette pratique produit des oignons
gorgés d'eau ayant donc un mauvais goût, n'étant pas
piquants et se conservant très mal.
d- Piments
Le piment rencontré dans la région est du type Kani Kegne,
c'est à dire un piment boursouflé et ridé ne pouvant pas se
sécher ni se conserver et étant très piquant. Ce piment se
consomme uniquement en frais et est trDs apprécié des consom-
mateurs.
Il est productif et d'un prix de vente élevé (150 B
lOCUFCFA/KG au niveau producteur). Certaines zones semblent
,plus spécialisées dans la culture du piment (Keur Mam Maram-
Fandène - Touba
' Ndiaye.. .). Le principal ravageur rencontré
sur piment dans la région de Thiès est le "Ceratitis capitata"
contre lequel le paysan reste impuissant.
*
Recommandations :
l-
Il est à notre avis inutile d'introduire le petit pi-
ment (Salmon - Santaka - red chili etc...). Certains
paysans' (Berr) chez qui des démonstration ont été
faites ne l'ort:même pas récolté, ceci montrant le peu
d'intérêt pour ce type de piment. De plus que le Kani .
Kegne convient B tout le monde (producteur comme con-
sommateur.)

39.
I l e s t c o n s e i l l é d e d é v e l o p p e r d ’ a v a n t a g e c e t t e c u l t u r e
e n h i v e r n a g e p u i s q u e c ’ e s t à c e t t e é p o q u e q u e l e s p r i x
p l a f o n d s s o n t a t t e i n t s ( a o û t - n o v e m b r e ) .
Le problème “ C e r a t i t e s c a p i t a t a ” e s t a s s e z i m p o r t a n t ,
i l c o n v i e n t d o n c p o u r l i m i t e r l a p o p u l a t i o n e t é v i t e r
d e s t r a i t e m e n t s couteux, d a n g e r e u x e n r é c o l t e e t p a s
t e l l e m e n t e f f i c a c e , d e f a i r e d e s r a m a s s a g e s q u o t i d i e n s
d e f r u i t s a t t e i n t s e t d e l e s d é t r u i r e p a r l a s u i t e ( b r û -
l e r o u e n t e r r e r p r o f o n d é m e n t ) .
f -
.w
Légumes divers
il”
L e m a n i o c e t l a p a t a t e d o u c e s e r o n t e x a m i n é s p l u s e n d é -
t a i l d a n s u n e n o t e i n t i t u l é e “ B r e f s a p e r ç u s s u r l e s c u l t u r e s
.
m a r a î c h è r e s d e t y p e s a f r i c a i n s d a n s l a r é g i o n d e T h i è s ” .
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’ m a i s t r è s h y p o t h é q u é e p a r l e s j a s s i d e s !‘Jacobiasca l y b i c a
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a u t r e e n t r e t i e n ( n i e n g r a i s n i s a r c l a g e , n i t r a i t e m e n t phyto-
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p u c e r o n s s u r %issap ( c o n t r ô l é p a r l ’ e n d o s u l f a n , l e d i m é t h o a t e
o u l ’ a c é p h a t e ) .

40.
L'aubergine est une culture parfois menée sur deux ans, de

$‘:
production faible car bénéficiant de peu d'entretien (engrais -
"&
irrigations - produit de traitement - état sénile de la plante.)
11 est conseillé de supprimer les plants agés afin de rajeunir
régulièrement la culture et donc d'augmenter de façon importan-
te .la production, d'attacher plus de soins 3 cette culture et
de combattre le "Daraba laisalis" (de même façon que "cératitis
capitata" sur piment) et les jassides "Jacobiasca lybica"
(cfr diakhatou).
Pastqques et cucurbitacées : Les actions de vulgarisation doi-
-
vent ici aussi insister sur des points de protection et de
techniques culturales dispensées aux personnels de sociétés de
développement lors des stages; moyens parfois peu onéreux
et donnant de bons résultats : ex. recouvrir les jeunes
fruits de sable pour les protéger des attaques de"Dacus
vertebratus
et ciliatus",
3 condition d'effectuer les ir-
.
I
. .>
rigations au pied des plants.
g - Remarques et recommandations générales
1
- I n t r a n t s
Le problDme principai dans la région de ThiSs est l'ap-
provisionnement en intrants (semences de qualités - en- '
grais - pesticides - petit matériel) et leur mise 2
.
disponibilité au niveau des paysans. Il n'existe dans
la région que deux magasins et tous deux situés à Thiès-
ville oii les paysans peuvent se fournir en intrants
et encore tout n'est jamais disponible tout de suite
au point de vue semences et produits phytosanitaires.
De plus les semences vendues ne correspondent pas tou-
jours aux recommandations de la recherche. La gamme des
.!
produits étant elle aussi limitée. donc incomplète.
_*
Nous constatons ainsi que peu de chose est mis en place

41.
p o u r f a v o r i s e r l’essort d u m a r a î c h a g e d a n s u n e r é g i o n q u i
est la deuxième
e n i m p o r t a n c e p o u r c e s c u l t u r e s . N o u s n e
p a r l e r o n s p a s i c i d e t o u s l e s p e t i t s c o m m e r ç a n t s à la-
s a u v e t t e q u i v e n d e n t d u t o u t v e n a n t . I l f a u t a u s s i
s i g n a l e r q u e l e s m a r a î c h e r s s o n t p r ê t s 3 a c h e t e r d e s s e -
m e n c e s d e q u a l i t é a i n s i q u e d e s e n g r a i s e t d e s p e s t i c i d e s
s i c e u x - c i o n t d e s r é s u l t a t s p r o b a n t s . Q u e l q u e c h o s e d o i t
d o n c ê t r e f a i t d a n s c e d o m a i n e . D e s p o i n t s d e v e n t e s e n
i n t r a n t s m a r a î c h e r s p o u r r a i e n t s ’ o u v r i r d a n s d i f f é r e n t s
v i l l a g e s e t v i l l e s d e l a r é g i o n e t n o u s p e n s o n s i c i a u x
imfrastructures e x i s t a n t e s t e l l e s q u e l e s m a g a s i n s d e
la SODEVA; l e s M a i s o n s F a m i l i a l e s R u r a l e s , l e s S o n a d i s ,
l e s Z e r e t é v e n t u e l l e m e n t l e s “ s e c c o s ” . C e t t e s o l u t i o n
p e u couteuse, p e r m e t t r a i t u n a p p r o v i s i o n n e m e n t p l u s a i s é
pour les maraîchers d e l a r é g i o n e t l i m i t e r a i t l a v e n t e d e
p r o d u i t s e t ’ s e m e n c e s p r o s c r i t s p a r l a r e c h e r c h e .
1 1 - P r o d u i t s nhvtosanitaires
B i e n s o u v e n t d e s m a r a î c h e r s n’ayant d ’ a u t r e s r e c o u r s ,
a c h è t e n t d e s p r o d u i t s d e t r a i t e m e n t 3 d e s v e n d e u r s n e
p o u v a n t l e s c o n s e i l l e r e t l e u r p r é s e n t e n t d e s s a c h e t s
de poudre ou des bouteilles de produit comme une “panacée
u n i v e r s e l l e ” .
C e s c o n t e n a n t s n e p o r t e n t a u c u n e é t i q u e t t e c e q u i r e n d l e
.
p r o d u i t n o n i n d e n t i f i a b l e e t a u c u n e d o s e d ’ e m p l o i n ’ y e s t
.
indiqu.ée.
D e t e l s c o n d i t i o n n e m e n t s s o n t B b a n n i r . Il e s t
i m p é r a t i f q u e c h a q u e p r o d u i t v e n d u a i t s o n ‘ é t i q u e t t e
b i e n c o l l é e o u a g r a f f é e a v e c l e s p r é c i s i o n s s u i v a n t e s :
nom commercial - n o m d e l a m a t i è r e a c t i v e - d o s e s d ’ e m p l o i s -
p r é c a u t i o n s B p r e n d r e - d é l a i e n t r e r é c o l t e s e t t r a i t e m e n t s .
L e s d o s e s d ’ e m p l o i é t a n t d o n n é e s e n d o s e s u s u e l l e s p o u r
l e s p a y s a n s ( c u i l l è r e 3 c a f é
p a r a r r o s o i r p a r e x e m p l e ) .
P o u r u n e u t i l i s a t i o n c o r r e c t e d e s p r o d u i t s r e c o m m a n d é s ,
i l e s t a u s s i n é c e s s a i r e d e m e t t r e à d i s p o s i t i o n d e s m a r a î -
c h e r s l e m a t é r i e l d ’ a p p l i c a t i o n : p u l v é r i s a t e u r s ; p o u d r e u s e s .

42.
III - Vulearisation et sociétés de déveloonement
Depuis 1979, le CDH assiste la Sodeva qui est la société
de développement oeuvrant dans la région de Thiès. Le ma-
raîchage dans cette région mérite une attention plus im-
portante de la part de la Sodeva. En effet, elle dispose
d'un personnel pouvant encadrer les paysans durant la
période sèche, moment auquel les autres activités sont
très limitées. Or un encadrement rapproché et continu
est encore nécessaire dans la région afin de bien
faire passer les thè.mes de vulgarisation. Il faut noter
qu'il existe dans cette région de nombreux maraîchers
réceptifs,
courageux et prêts à suivre les' conseils
de techniciens qualifiés.
IV
- Etalement des cultures
Un point important qui devra être résolu pour contribuer
à 1'
autosuffisance du pays en produits maraîchers est
l'étalement des cultures. Les légumes de production lo-
cale arrivent sur le marché de façon souvent pléthorique
entre mars et juin ce qui entraine une très nette dimi-
nution des prix (x 5 oignons, x 3 choux, x 3 tomates etc...).
Or les cultures maraîchères sont possibles pendant une
plus longue période de l'année. En commençant fin septem-
l
bre la campagne, de nombreuse spéculations peuvent réussir '
(excepté le gombo) et il est attendu des productions
pour fin décembre, début janvier époque de l'année
pendant
laquelle il n'y a pas encore de surproduction
et où les prix sont élevés. De même Zi la fin de cam-
pagne et pendant l'hivernage un grand nombre de spé-
culations sont possibles (légumes de type africain :
choux - tomates - aubergines...). Les paysans pris par
leur grandes cultures (mil, arachides) ont peu de temps
disponible pour le
maraichage et y sont peu habitués.
Il est pourtant impératif aux sociétés de développement
assurant l'encadrement de la région de promouvoir ces

43.
cultures maraîchères d'hivernage qui sont comme on l'a
dit précédemment, d'un grand intérêt pour le paysan et
pour la population sénégalaise.
l
Y-
V
- Rotation des cultures
&
i
La rotation des culturesest aussi une pratique qu'il
convient de continuer à vulgariser pour éviter un ap-
pauvrissement des sols et donc un rendement moindre des
cultures et pour limiter la prolifération de certaines
maladies trèsimportantes parfois dans la région "Cylas"
sur patate douce (MBoro) 9u nématodes par exemple et
qui limiterait ainsi l'emploi de produits phytosanitaires
couteux et dangereux.

44.
CHAPITRE III -
IMPACT DE LA VULGARISATION DANS LA REGION DE
THIES.
-.
A.
Villages et maraîchers touchés par les actions de vulgari-
sation lors des campagnes 81/82 et 82/83
La campagne 1981/82 a porté sur 29 villages répartis dans
les 3 départements de la région de Thiès (Tivaouane - Thiès -
MBour), pour lesquels environ 70 maraîchers ont été touchés
directement par des actions de vulgarisation (cfr carte en
annexe 1). Il était prévu qu'a chaque démonstration de
technique culturale chez un des paysans pilotes, une dizai-
ne d'autres maraîchers du village ou travaillant dans le
même bas-.fond,
soient présents à cette démonstration.
Il est trës difficile de déterminer si les prévisions ont
été atteintes. Au dire des encadreurs il semble que oui;
suivant les observations de l'expert associé sur place il
semblerait plus réaliste de diviser le nombre de paysans
présents lors des démonstrations par deux ce qui ferait :
70 x 10 = 350 paysans touchés indirectement'par les actions
/
2
de vulgarisation - démonstration dans la région'de Thiès.
La campagne 1982/83 a vu des actions de vulgarisation dans
11 village's de la région chez 15 paysans. Il faut signaler .
que plusieurs maralchers
encadrés la campagne dernière, ont
.
gardé des contacts avec l'encadrement et l'expert-associé
et que ceux-ci suivent toujours les conseils donnés pré-
cédemment (cfr Carte 1 - Annexe 1). Basé sur une enquête
:faite au niveau des villages encadrés de la région, il y a
56 encadreurs de base qui ont été formés par le formateur
et 3 adjoints de vulgarisation et de semences de la
Sodeva et qui devraient toucher 7000 paysans - mararchers
dans les villages encadrés.

45.
B.
Revenus des paysans
Nous devons ici citer le cas d'un paysan faisant du ma-
raîchage depuss de nombreuses années. Celui-ci avait un
revenu net compris entre 60 000 et 100 000 FCFA par cam-
pagne maraîchère avant d'être encadré
pour la première
fois lors de fa campagne 80/81. Pour la campagne 1?80/*81
son revenu
net s'est chiffré 3 325 000 FCFA et à 466 900
FCFA pour la campagne 81/82 (ses dépenses se sont chiffrés
2 57 340 FCPA pour cette campagne).
. .
Pour la campagne en cours 1982/83, il en est au 30 mai 3
un revenu brut de 349 000 FCFA, cultures d'arrière saison
et d'hivernage très rentables non comprises,
Cette augmentation du revenu n'est certes pas le fruit du
hasard maisest dû $,la réceptivité des techniques recomman-
dées, à un travail sérieux et B la confiance de l'encadreur
(excellent) oeuvrant dans cette zone(Mbora], Cet exemple prouve
qu'il est possible d'améliorer considérablement de niveau
de vie du paysan sénégalais dans la région de Thiès et
qu'il est nécessaire de sensibiliser davantage les sociétés
de développement aux actions maraîchères.
Achats des intrunts
-
Lors des fréquentes tournées en milieu paysan; il a
.
été constaté que les maraîchers (non seulement ceux enca-
drés directement) ont besoin de se fournir en intrants
de qualité (semences et produits surtout mais aussi engrais).
Outre les déplacements de certains maraîchers se cotisant
pour acheter ces produits en ville (Thiè,s), le CDH so
voyait confier des commandesoscillant entre 10 et 15 000
FCFA en moyenne par semaine afin de les fournir en semences
de qualité (vulgarisée précédemment) en produits et en engrais.
-Ceci. montre le vif intérêt des paysans pour les actions de
vulgarisatian entreprises dans la région et leur volonté
de disposer de produits et semences de qualité afin de
mieux réussir leurs cultures.

46,
D.
p r o d u c t i o n d’oignons p r é c o c e s à p a r t i r d e bulbilles
C e t t e t e c h n i q u e p e r m e t p a r u n sc?xis e n p é p i n i è r e a u m o i s
d ’ a v r i l d e r é c o l t e r d e s bu.ibilles a u m o i s d e j u i n , d e l e s
c o n s e r v e r durant l ’ h i v e r n a g e e t d e d e s r e p i q u e r e n s u i t e
f i n s e p t e m b r e d é b u t j a n v i e r . A cette époque aucun oignon
l o c a l ntest e n c o r e p r o d u i t a u S é n é g a l ; l ’ o i g n o n p r o d u i t à
p a r t i r d e b u l b i l l e s e s t l e V i o l e t d e G a l m i , u n o i g n o n
rouge et piquant correspondant exactement aux goûts des
consommateurs, à c e t t e é p o q u e i l p e u t s e v e n d r e 1 5 0 F C F A
ie k g ( 3 0 FCFA/kg e n m a i ) . C e t t e s p é c u l a t i o n b i e n q u e
demandant du soin et de la technique a rencontré un grand
s u c c è s d a n s l a r é g i o n . C e t t e t e c h n i q u e a é t é v u l g a r i s é e
e t d é m o n t r é e c h e z q u e l q u e s maraichers l o r s d e l a c a m p a g n e
80/81 e n d o n n a n t d e s s e m e n c e s a u x p a y s a n s . E n a v r i l 8 2 ,
u n e p r e m i è r e v e n t e d e s e m e n c e s a é t é e f f e c t u é e d a n s l a
r é g i o n : environ 20 kg ont dté vendus aux paysans, En avril
83, une seconde vente de semences de 39,6 kg réalisée par
l e C D H e t 2 5 k g v e n d u s a l a c o o p é r a t i v e d e MBorr.5 ( t o t a l
environ 65 kg). Ces ventes de semences se font 8 une pé-
r i o d e d e l ’ a n n é e oii l e s p a y s a n s ntont p l u s b e a u c o u p d ’ a r g e n t ,
on approche de la fin de la campagne maraîchère et de la
s a i s o n s è c h e (d’oif a c h a t d e m i l p o u r f a i r e la’soudure a v e c
l a c a m p a g n e B v e n i r ) . ‘ S o u v e n t l a c o m m e r c i a l i s a t i o n d e l a
p o m m e d e t e r r e ntest p a s e n c o r e e f f e c t u é e . M a l g r é t o u t
b e a u c o u p d ’ e n t r e e u x o n t g a r d é
une somme suffisante pour
.
l’achat de 100 à 200 gr (en moyenne) de semences de Violet
de Galmi (1000 3 2000 FCFA). Et eux-mêmes insistent pour
q u e c e t t e v e n t e s e p a s s e e t s e p o u r s u i v e d a n s l ’ a v e n i r .
Si nous prenons comme rendement moyen celui obtenu par les
p a y s a n s s u i v a n t c e t t e c a m p a g n e :
38,5 T/ha e n p r o d u c t i o n
p r é c o c e d ’ o i g n o n V i o l e t d e G a l m i , ces 65 kg de semences ven-
dus dans la région produiront en janvier 84,
500 T I
( 65 kg - 1,3 h a d e p é p i n i è r e - 1 3 h a d e c u l t u r e - 5 0 0 T
de- production).

47.
Ce qui est a notre avis un bon début de contribution
3 la limite des importations au Sénégal. Ceci justifie
certainement la poursuite de l'action et la diffusion
(bien qu'elle se fasse naturellement vu la rentabilité de
cette culture) de cette technique par les sociétés de
dévéloppement ainsi que la nécessité de créer un réseau
de czmmercialisation qui place au moment'voulu et a; niveau
de villages la semence de Violet de Galmi.
_-

48.
CONCLUSION
.
La région de Thiès, B vocation horticole par sa bande cotière
des Niayes et ses nombreux bas-fonds, ses possibilités d'é-
coulement sur Thiès et Dakar et ses traditions culturales,
offre de grandespotentialités maraîchères. Des résultats
encourageants ont été obtenus et la volonté des maraîchers
de réussir des cultures rentables et de qualité est clairement
déterminée.
Il est donc primordial de leur fournir les intrants
de qualité nécessaires aux moments,opportuns et de les répartir
dans la région en fonction des zones maraîchères. Il est tout
aussi primordial de les doter d'un encadrement technique
sérieux et compétent. Ceci favoriserait sans doute un maraî-
chage de type professionnel réalisable toute l'année.

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AN.NEXB II
Brèves fiches techniques dgterminant les mgthodes culturales adapt&s pour les
principales spdculations vulgarisees
OIGNON
Semis p&piniEre
: 5 g/m2 (semis en ligne)
10 cm entre lignes
Repiquage
t
gcartement , 10 x 20 cm
/.’
Fumur e
: fumure de fond
: fumier, 10 t/ha
supertriple, 140 kg/ha
sulfate d’ammoniaque, 65 kg/ha
sulfate de potasse, 35 kg/ha
fumure d’entretientjour + 20, fumier R 5 t(ha
jour f 30 et jour f 50, 10.10.20 - 220 kg/ha
Principaux probl&nes phyto “Thrips tabacin, traitement dîmgthoate $ mouillant.
TOMATE
*
Semis pdpinière :
1 g/m2 (semis en ligne)
z.
20 a eüLre ies iignes
.
Repiquage
: écartement, 50 x 40 cm
.
Funwze
: fumure de fond
; f u m i e r , 10 t/ha
10,10,2O,O,5 t/ha
fumure d’entretien : jour + 20, fumier L. % t/ha
jour + 30 et jour f 50,
sulfate d’ammoniaque - 325 kg/ha
sulfate de potasse -
50 kg/ha

Principaux problzmes phyto Aculops lycopersici--, traitement dicofol, endQsulfan
mouche bZ anche
traitement di,mCthoate
Heliothis armigera
traitement pyréthrfnolde
endosulfan
Alternaria sol&.
traitement manèbe
Leveillula taurica
traitement soufre
Fulvia fulva
traitement man&be
Xanthomzvesicatoria
cuivre
CHOU
Semis pêpinière :
3 g/m2 semis en ligne
10 cm entre lignes
Repiquage
: écartement, 35 x 35 cm
Fumure
: fumure de fond T fumier, 10 t/ha
10,10,20, 0,s t/ha
fumure d’entretien : jour + 20 et jour + 35, 10.10;20
- 0,2 t/ha
Principaux probl&mqs phyto Hellula undalis
traitement
: py&thrino?des
Plutella
1
xylostella
endosulfan
Pourriture de la powe
(coup de soleil)
POMME DE TERRE
.
Plantation
:
en sillon avec deux buttages successifs, gcartement 30 x 60 cm
Fumure
: fumure de fond : fumier, 10 t/ha
super triple
: 220’ kg/ha
10.10.20
: 220 kg/ha
fumure d'entretien : jour + 21 et jour + 42, 10.10.20
- 280 kg/ha

Principaux probl&nes phyto Gryllotalpa africana
Spodoptera littoralis
traitement pyréthr inoïde
Polyphagotarsonemus latus
traitement dicofol
l y c o
Aculops p e r s i c i
traitement dimgthoate
Alternaria solani
traitement manèbe
4
Rhizoctonia splani
mgthodes culturales -
choix du terrain
PIMENT
Semis pêpinisre :
1 g/m2, semis en ligne
10 cm entre les lignes
Repiquage
: 6cartement 50 x 50 cm
Fumur e
: fumure de fond : fumier
= 10 t/ha
10.10.20 = 300 kg/ha
fumure d’entretien : jour + 14, f 35, f 55, + 75, + 100,
t 120 : io,10,20 ~lOOkg/ha
.
Principaux problbis phyto’ Cryptophlebia leucotreta, traitement p~Gthrinoïde
Ceratitis capitata,
_ lutte manuelle
Leveillula taurica,
traitement soufre
:
:
:
DIARRATOlJ
Semis pépinisre : 2 g/m2, semis en ligne
.
I
10 cm entre les lignes
i
Repiquage
: écartement, 50 x 50 cm
Fumure
: fumure de fond, fumier
= 6 t/ha
10.10,20 - 0,6 t/ha
fumure d’entretien : jour + 30 et jour t 60 : sulfate de
potasse - 50 kg/ha
urée
- 50 kg/ha

.
Principaux prbblilmes phyto Jacobiasca lybicg_,
traitement diméthoate
Polyphagotarsonemus latus, traitement dicofol
dimêthoate
Leveillula taurica,
traitement soufre
AUBERGINE
Semis p8pinière :
2 g/rn’* semis en ligne
10 cm entre les lignes
Repiquage
: &artement, 50 x 50 cm
Fumure
: fumure de fond : fumier
= 10 t/ha
10,10,20 - 0,s t/ha
.
fumure d’entretien : jour f 40, + 60, f 85 : 10.10.20 = 0,25 t/hs
Principaux prabl&nes phyto 3 cf. diakhatou
G O M B O
Plantation en poquets de 3 graines a &cartement de 50 x 50 cm 2 d&uariage à
un plant par poquet
Future
: fumure de fond : fumier
- 20 t/ha
10,10,20 = 0,4 t/ha
.
fumure d’entretien : jour * 45 : 10.10.20 - 0,3 t/ha
.
Principaux probl&nes phyto Pachnoda SP.,
lutte manuelle
Jacobiasca lybica, traitement diméthoate
IVisotra sp. ?
traitement dimdthoate
PASTEQUE
Plantation en poquets de 3 graines a écartement, 50 x 100 cm

Fumre
: future de fond, fumier
- 1 0 t/ha
10.10.20 = 2 5 0 kg/ha
fwre d’entretien, nouaison, grossissement des fruits ; 10.10.20
a?
“’ .
= 250 kg/ha
Principaux. probl8nes phyto D+~US vertebratus et Dacus ciliatus, traitement
dimgthoate
Ceratothripoides cmeroni, traitement diméthoate
Cercospora citrullina,
trai tment manèbe .
.