PRODUCTION DE LA TOMATE A DAMNA ACTION...
PRODUCTION DE LA TOMATE
A DAMNA
ACTION D'ENCADREMENT ET DE DEMONSTRATION
CAMPAGNE 1978-1979
NOTE DE SYNTHESE
Prt?parBe par
W.O. JMDOIN et
S.C. BBNVENUTI
Experts F.A.O. en Horticulture
Avec la collaboration de
E. COLLINGWOOD et
L. BOuRDOUxHE
pour la lutte phytosanitaire
Mai 1979
c
TA3LE DES MATIERES
Page
1.
INTRODUCTION
.
..~*..Y.............*............,........*,..
1
2.
DEFINITION DES ACTIVITES DU CDH DANS LE PERIMETRE DE DAGANA .
1
3.
SUIVI D'UN GROUPEMENT DE PRODUCTEURS .,..........~.,.~.,....
4.
PARCELLE DE DEMONSTRATION ET DE FERTILISATION
. . . . . . . . . . . . . .
4.1. Dknonstration
............................................
4.2. Fertilisation
............................................
5.
TEMPS DES TRAVAUX
. . . . . . . . . . . . ..*.....*................*....
4
6.
INPUTS
.....................................................
7.
VALORISATION DE LA MAIN - D'OEUVRE .........................
8.
CONCLUSION ET RE#WATIONS
..............................
-^--
___.
---
---
_--..- ____-,-_ I_ .
1.
1. INTRODUCTION
Malgré un accroissement progressif des superficies de culture de la tomate
dans la région du Fleuve, les quantités produites n'ont pas évol& parall&-
lement, Les rendements moyens n'auraient gudre dbpassé 10 à 15 t/ha au
cours de la campagne 77-78.
A la demande de la SAED, le CDH a conduit une action d'encadrement et de
d&monstration dans le perimètre de Dagana, en vue de contribuer a la
détermination de l'importance des facteurs de production, de formuler
des recommandations et de diagnostiquer éventuellement les causes des
bas rendements.
2. DEFINITION DES ACTIVITES DU CDH DANS LE PERIMETRE DE DAGANA
Une action de suivi d'un groupement, ainsi que la wkification de quelques
formules de fumure sur une parcelle de d&monstration cultivée par les
producteurs,
fut entreprise en vue de pouvoir &Valuer l'incidence de dif-
férents facteurs culturaux en milieu de production.
3. SUIVI D'UN GROUPEMENT DE PRODUCTEURS
Il s'agit du groupement no 9, occupant les mailles hydrauliques 29U-297-298
(5,6 ha irriguds). Les variétés Cultiv&es : Indiana 75 % et Roma 25 %.
Semis entre le 1119 et le 20/10. Repiquage entre le 17/10 et le 26/11,
Le rendement moyen était de 17,7 t/ha (10,7 à 42,4 selon les secteurs
non compris la parcelle de démonstration 0,52 ha).
Il a été noté que les recommandatio"-,: figurant sur la fiche technique
de la SAED, ne sont souvent que partiellement suivies,
- traitements phytosanitaires en pépinière, nettement insuffisants, plus
particulièrement en ce qui concerne le controle des insectes ;
- préparation du terrain avant repiquage non conforme aux prescriptions
(paz de passage croisé avec l'off-set) ;
. . . /
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m.--w----
- ..--1-
2.
- prescriptions de fumure non suivies (fractionnement de la Eumure de
couverture non respectée) ;
- programme d’irrigation non respecté (nombre, frequences et régularité
des intervalles).
D’autres insuffisances dans des domaines ne faisant pas l’objet de recom-
mandations particuliEres sur la fiche technique de la SAED, ont et&
Ggalement enregistrées. Il s’agit essentiellement des remplacements
(taux d’occupation), du desherbage, de la modalit6 d’dpandage des engrais,
de la fréquence des récoltes, des conditions et délais de transport, . . .
Le 21 février 1979, les encadreurs de la SAED furent r&nis à Dagana
pour une journée d’information.
Après la visite des champs, un debat fut anime par les représentants
du CDH concernant différents thèmes de la culture.
4. DEMONSTRATION ET FERTILISATION
4.1. Démonstration
Une démonstration de culture a étB r6alisée sur une parcelle du
groupement (5190 m2) avec la main-d’oeuvre des producteurs.
Données culturales :
A quelques exceptions près, ce sont les techniques culturales pré-
conisbes par la SAED qui ont @te pratiquées scrupuleusement.
Le rendement moyen commercialisable sur la superficie brute irriguée
a été de 58 t/ha.
Le semis du cv. ROMA a été effectué le 15/9 e t
le repiquage les 16 et 17/10. 24 % des plantes ont été remplacées
entre le 31/10 et le 7/11
3 desherbages au cours des 6 semaines suivant le repiquage.
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3.
Fréquence réguliere des irrigations (1 x semaine, d'octobre a fin
février, 2 x semaine dès début mars).
La lutte phytosanitaire etait plutot prtsventive (au total 18 pulv&
risations avec des intervalles de 7 à 14 jours)
14 récoltes entre le 29 d&cembre et le 4 mai (maximum fin janvier).
4.2. Fertilisation
L'expérimentation concernait la repense B la fertilisation :
5 formules furent testdes sur des parcelles élémentaires de 350 m2
répdtées deux fois.
Le taux d'occupation variait de 99 X 3 100 %.
Le rendement commercialisable obtenu a été de 23 à 78 t/ha selon
les formules.
Les engrais employés correspondaient L"I ceux préconisks par la MED.
Les apports ont 1-G fractionn&s en 4 parties. Un épandage de fond
et 3 de couverture (21 jours après repiquage, au stade 50 % nouaison
et 50 % de récolte).
Les formules testées étaient les suivantes
:
REïVDEMENT REEL DE
PRODUIT COMMERCIALISABLE
i? DE 2 REPETITIONS
E
if
K
ORIGINE
t/ha
% meilleur
1
151
92
270
BEI? - SAED
69,2
88,5
2
146
138
240
ISRA - FANAYE
67,5
86,3
3
215
138
240
CDU - (solide)
78,2
100
4
102
140
121
CDH - (solide +
59,G
76,2
liquide)
5
164
184
180
DAC - SAED
67,5
86,3
6
0
0
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23,8
30,4
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4.
La formule no 3, N215 - P138 - K240 a donné le rendement le plus
éleve 78,2 t/ha.
Il n'y a pas de différence significative entre les formules 1, 2 et 5,
Le témoin n'ayant pas reçu d'engrais, mais ayant seulement bénéficicl
de la fertilisation sur le précédant cultural a produit 23,5 t/ha.
5. TEMPS DES TRAVAUX
D'apres les temps relev& sur la parcelle de dcZmonstration: ii190 m2,
un hectare de culture de tomate peut absorber jusqu'à 3.325 heures.
Les pointes se situent en octobre (repiquage) et janvier (max. de récolte),
puis fiivrier et mars.
6. INPUTS
Les depenses cansacrees à un hectare de culture, s'élèvent à 153,220 F ,
y compris les forfaits pour l'irrigation et la préparation mecsnique
du sol, mais sans la main-d'oeuvre.
La lutte phytosanitaire préventive représente 37 %, des dépenses et l'achat
des engrais 16 %.
Dans ces conditions, et pour un prix de 17,5 F/kg, le seuil de production
se situe à 8.755 kg/ha.
7. VALORISATION DE LA MAIN-D'OEUVRE
Si la main-d'oeuvre est valorisée B 107 F/heure (SMIG ouvrier agricole),
les inputs, main-d'oeuvre comprise s'elèvent h 508.995 F. Dans ces con-
ditions, le seuil de rendement est de 29.085 kg.
Sur la parcelle de démonstration, l'heure de main-d'oeuvre a été valorisée
à 356 F/heure dans le cas de la meilleure formule, soit 333 7, du SMIG.
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5.
8. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Les formules de fumurc connues et testées à Dagana doivent permettre
d’atteindre des niveaux de production très satisfaisants, c’est-a-dire
plus de 30 t/ha.
Le groupement no 9, encadré par le CDH, a r&alisG sur une parcelle de
démonstration (5.190 m2) au sein de la maille no 296, une récolte de
58 t/ha.
Le rendement moyen commercialisable obtenu sur les parcelles du test de
fertilisation, varie de 23 à 78 t/ha selon les formules.
(parcelles de 350 m2 répétées deux fois).
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151
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23,8
La formule de fertilisation ne constitue donc pas le facteur limitant.
La cause des rendements peu élevés doit être recherchée parmi d’autres
facteurs et leur interaction.
L’insuffisance d’expérience professionnelle aussi bien des producteurs
que des encadreurs est certainement pr&pond&ante.
- une planification techniquement détaillée ;
- le respect Pr&is des échéances fixées, et surtout
- le suivi rtSG.1 et constant des producteurs par des encadreurs expérimentes
Tels sort trois facteurs susceptibles de contribuer à une &olution
de l.a productivité des périmètres.
. . . /
6.
Les conclusions des activités du CDH au sein du pkimètre de DAGANA
au cours de la campagne 78-79 seront matérialisées par la présentation
d’une fiche technique complétant les recommandations existantes.
Mais à elle seule, cette fiche technique risque de ne pas produire les
effets escomptés, sans que ne soient consentis des efforts au niveau
de l’encadrement.
Cet encadrement devrait être qualifie et réellement présent
- d’une part, pour assurer un suivi constant des producteurs, de manier-e
à leur permettre de progresser sur le plan technique et
- d’autre part, pour assumer la pleine responsabilité des contraintes
communautaires, telles que :
f l’approvisionnement en produits (semences, pesticides, engrais,
e t c . . . )
+ l’irrigation (volume et fréquences, . ..>
+ transport de la rkolte
+ e t c . . . . .
auxquelles les groupements de producteurs sont assujettis dans le
cadre d’un périmètre de production organis&.
Il y a lieu d’analyser les temps des travaux absorb& par la culture
du riz irrigué et d’examiner dans quelle mesure les travaux sur le
riz interférant avec ceux nécessit& par la culture de la tomate.
Le cas échéant, il conviendra d’ajuster les surfaces imparties par
groupement, pour ces deux cultures, en fonction des contraintes
éventuelles.
. . . /
7.
Une amdlioration du niveau de productivitd des périmetres semble indispensable
avant d’envisager la mise en culture de superficies suppl6mentaires.
Par ordre de priorité, les efforts devraient Btre consentis dans les domaines
suivants :
1.
Encadrement et formation
surtout sous l’aspect de l’aptitude professionnelle et de l’assiduit6.
2.
La pt-piniere
Soins culturaux minutieux et protection phytosanitaire suivie, en vue de
produire des plantes saines et robustes.
Semis clair en lignes espacees de 20 cm pour un meilleur contrôle de
la densité (100 m2 de pépiniZze/ha).
Semis pour les remplacements, 10 B 14 jours plus tard (25 m2 de pépini&re/ha).
Lutte phytosanitaire préventive contre les champignons (zinèbe).
Lutte phytosanitaire curative et/ou préventive contre :
- les sauteriaux (appats de son de mil +- carbaryl + sucre)
e chenilles et insectes (pyrethrinoTdes, acéphate, endosulfan)
- les mouches blanches (diméthoate).
3.
Le repiquage de remplacement
amdliorer le taux d’occupation en effectuant plusieurs remplacements,
de manière A approcher la densitd théorique de 20.833 plants par hectare
pour l’écartement 0,40 m x 1,20 m preconisi! par la SAED.
4.
Le desherbage
supprimer la concurrence des adventices par des desherbages réguliers,
surtout durant les 45 jours suivant le repiquage.
. . . /
. .
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---a
8.
5 . L’.irrigation
respect des frequences, une irrigation par semaine entre octobre et janvier-
février, puis 2 irrigations par semaine dès l’arrivée des vents chauds
et secs.
Assurer une &Partition plus homogene en cloisonnant les sillons en
fonction de l’irrégularit4 de la pente,
6.
Fertilisation
Respect des doses et des fractionnements. Amdliorer le mode d’&pandage en
répartissant les engrais solides dans l’eau stagnante d’une section de
sillon cloisonné, rempli d’eau.
7.
Protection phytosanitaire
A moyen terme, organisation de l’identification des parasites et d‘un
système d’avertissement pour traitement, en vue d’une lutte essentiellement
curative (économie).
Dans l’immédiat, ne pas n6gliger la lutte préventive 8 l’aide de produits
sp&zifiques, de qualité, en respectant les doses, volumes et fréquences,
de 7 à 10 jours, plus particulierement, ZI partir de la floraison. Il convient
d’adopter une rotation de produits, afin d’éviter l‘apparition de souches
résistantes.
.
Exemple :
. Hel io this arm&?era
: pyréthrinoTdes (cyperméthrine, décam&hrine,
fenvalérate), acéphate, endosulfan,
A 15 jours de la récolte, uniquement Tes pyréthrinoPdes.
, Mouche blanche
: diméthoate (arr@t 7 jours avant récolte).
8.
Rtlcolte
augmenter le nombre de passages, surtout pour le cv. Roma. Une fois par
semaine en début et pleine récolte, puis chaque 10 21 15 jours. Effectuer
de pr&férence avant une irrigation. Récolter également les fruits
endommagés.
.a. /
9.
9.
Transport
manque de coordination, nombre de caisses insuffisant .
,
10.
Préparation mgcanique du terrait
am6liorer l e planage, Epandage de la fumure de fond aprés le premier
passage à l’off-sett.
A DAMNA
ACTION D'ENCADREMENT ET DE DEMONSTRATION
CAMPAGNE 1978-1979
NOTE DE SYNTHESE
Prt?parBe par
W.O. JMDOIN et
S.C. BBNVENUTI
Experts F.A.O. en Horticulture
Avec la collaboration de
E. COLLINGWOOD et
L. BOuRDOUxHE
pour la lutte phytosanitaire
Mai 1979
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TA3LE DES MATIERES
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1.
INTRODUCTION
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2.
DEFINITION DES ACTIVITES DU CDH DANS LE PERIMETRE DE DAGANA .
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3.
SUIVI D'UN GROUPEMENT DE PRODUCTEURS .,..........~.,.~.,....
4.
PARCELLE DE DEMONSTRATION ET DE FERTILISATION
. . . . . . . . . . . . . .
4.1. Dknonstration
............................................
4.2. Fertilisation
............................................
5.
TEMPS DES TRAVAUX
. . . . . . . . . . . . ..*.....*................*....
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6.
INPUTS
.....................................................
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VALORISATION DE LA MAIN - D'OEUVRE .........................
8.
CONCLUSION ET RE#WATIONS
..............................
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1.
1. INTRODUCTION
Malgré un accroissement progressif des superficies de culture de la tomate
dans la région du Fleuve, les quantités produites n'ont pas évol& parall&-
lement, Les rendements moyens n'auraient gudre dbpassé 10 à 15 t/ha au
cours de la campagne 77-78.
A la demande de la SAED, le CDH a conduit une action d'encadrement et de
d&monstration dans le perimètre de Dagana, en vue de contribuer a la
détermination de l'importance des facteurs de production, de formuler
des recommandations et de diagnostiquer éventuellement les causes des
bas rendements.
2. DEFINITION DES ACTIVITES DU CDH DANS LE PERIMETRE DE DAGANA
Une action de suivi d'un groupement, ainsi que la wkification de quelques
formules de fumure sur une parcelle de d&monstration cultivée par les
producteurs,
fut entreprise en vue de pouvoir &Valuer l'incidence de dif-
férents facteurs culturaux en milieu de production.
3. SUIVI D'UN GROUPEMENT DE PRODUCTEURS
Il s'agit du groupement no 9, occupant les mailles hydrauliques 29U-297-298
(5,6 ha irriguds). Les variétés Cultiv&es : Indiana 75 % et Roma 25 %.
Semis entre le 1119 et le 20/10. Repiquage entre le 17/10 et le 26/11,
Le rendement moyen était de 17,7 t/ha (10,7 à 42,4 selon les secteurs
non compris la parcelle de démonstration 0,52 ha).
Il a été noté que les recommandatio"-,: figurant sur la fiche technique
de la SAED, ne sont souvent que partiellement suivies,
- traitements phytosanitaires en pépinière, nettement insuffisants, plus
particulièrement en ce qui concerne le controle des insectes ;
- préparation du terrain avant repiquage non conforme aux prescriptions
(paz de passage croisé avec l'off-set) ;
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2.
- prescriptions de fumure non suivies (fractionnement de la Eumure de
couverture non respectée) ;
- programme d’irrigation non respecté (nombre, frequences et régularité
des intervalles).
D’autres insuffisances dans des domaines ne faisant pas l’objet de recom-
mandations particuliEres sur la fiche technique de la SAED, ont et&
Ggalement enregistrées. Il s’agit essentiellement des remplacements
(taux d’occupation), du desherbage, de la modalit6 d’dpandage des engrais,
de la fréquence des récoltes, des conditions et délais de transport, . . .
Le 21 février 1979, les encadreurs de la SAED furent r&nis à Dagana
pour une journée d’information.
Après la visite des champs, un debat fut anime par les représentants
du CDH concernant différents thèmes de la culture.
4. DEMONSTRATION ET FERTILISATION
4.1. Démonstration
Une démonstration de culture a étB r6alisée sur une parcelle du
groupement (5190 m2) avec la main-d’oeuvre des producteurs.
Données culturales :
A quelques exceptions près, ce sont les techniques culturales pré-
conisbes par la SAED qui ont @te pratiquées scrupuleusement.
Le rendement moyen commercialisable sur la superficie brute irriguée
a été de 58 t/ha.
Le semis du cv. ROMA a été effectué le 15/9 e t
le repiquage les 16 et 17/10. 24 % des plantes ont été remplacées
entre le 31/10 et le 7/11
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3.
Fréquence réguliere des irrigations (1 x semaine, d'octobre a fin
février, 2 x semaine dès début mars).
La lutte phytosanitaire etait plutot prtsventive (au total 18 pulv&
risations avec des intervalles de 7 à 14 jours)
14 récoltes entre le 29 d&cembre et le 4 mai (maximum fin janvier).
4.2. Fertilisation
L'expérimentation concernait la repense B la fertilisation :
5 formules furent testdes sur des parcelles élémentaires de 350 m2
répdtées deux fois.
Le taux d'occupation variait de 99 X 3 100 %.
Le rendement commercialisable obtenu a été de 23 à 78 t/ha selon
les formules.
Les engrais employés correspondaient L"I ceux préconisks par la MED.
Les apports ont 1-G fractionn&s en 4 parties. Un épandage de fond
et 3 de couverture (21 jours après repiquage, au stade 50 % nouaison
et 50 % de récolte).
Les formules testées étaient les suivantes
:
REïVDEMENT REEL DE
PRODUIT COMMERCIALISABLE
i? DE 2 REPETITIONS
E
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ORIGINE
t/ha
% meilleur
1
151
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BEI? - SAED
69,2
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78,2
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CDH - (solide +
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4.
La formule no 3, N215 - P138 - K240 a donné le rendement le plus
éleve 78,2 t/ha.
Il n'y a pas de différence significative entre les formules 1, 2 et 5,
Le témoin n'ayant pas reçu d'engrais, mais ayant seulement bénéficicl
de la fertilisation sur le précédant cultural a produit 23,5 t/ha.
5. TEMPS DES TRAVAUX
D'apres les temps relev& sur la parcelle de dcZmonstration: ii190 m2,
un hectare de culture de tomate peut absorber jusqu'à 3.325 heures.
Les pointes se situent en octobre (repiquage) et janvier (max. de récolte),
puis fiivrier et mars.
6. INPUTS
Les depenses cansacrees à un hectare de culture, s'élèvent à 153,220 F ,
y compris les forfaits pour l'irrigation et la préparation mecsnique
du sol, mais sans la main-d'oeuvre.
La lutte phytosanitaire préventive représente 37 %, des dépenses et l'achat
des engrais 16 %.
Dans ces conditions, et pour un prix de 17,5 F/kg, le seuil de production
se situe à 8.755 kg/ha.
7. VALORISATION DE LA MAIN-D'OEUVRE
Si la main-d'oeuvre est valorisée B 107 F/heure (SMIG ouvrier agricole),
les inputs, main-d'oeuvre comprise s'elèvent h 508.995 F. Dans ces con-
ditions, le seuil de rendement est de 29.085 kg.
Sur la parcelle de démonstration, l'heure de main-d'oeuvre a été valorisée
à 356 F/heure dans le cas de la meilleure formule, soit 333 7, du SMIG.
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5.
8. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Les formules de fumurc connues et testées à Dagana doivent permettre
d’atteindre des niveaux de production très satisfaisants, c’est-a-dire
plus de 30 t/ha.
Le groupement no 9, encadré par le CDH, a r&alisG sur une parcelle de
démonstration (5.190 m2) au sein de la maille no 296, une récolte de
58 t/ha.
Le rendement moyen commercialisable obtenu sur les parcelles du test de
fertilisation, varie de 23 à 78 t/ha selon les formules.
(parcelles de 350 m2 répétées deux fois).
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23,8
La formule de fertilisation ne constitue donc pas le facteur limitant.
La cause des rendements peu élevés doit être recherchée parmi d’autres
facteurs et leur interaction.
L’insuffisance d’expérience professionnelle aussi bien des producteurs
que des encadreurs est certainement pr&pond&ante.
- une planification techniquement détaillée ;
- le respect Pr&is des échéances fixées, et surtout
- le suivi rtSG.1 et constant des producteurs par des encadreurs expérimentes
Tels sort trois facteurs susceptibles de contribuer à une &olution
de l.a productivité des périmètres.
. . . /
6.
Les conclusions des activités du CDH au sein du pkimètre de DAGANA
au cours de la campagne 78-79 seront matérialisées par la présentation
d’une fiche technique complétant les recommandations existantes.
Mais à elle seule, cette fiche technique risque de ne pas produire les
effets escomptés, sans que ne soient consentis des efforts au niveau
de l’encadrement.
Cet encadrement devrait être qualifie et réellement présent
- d’une part, pour assurer un suivi constant des producteurs, de manier-e
à leur permettre de progresser sur le plan technique et
- d’autre part, pour assumer la pleine responsabilité des contraintes
communautaires, telles que :
f l’approvisionnement en produits (semences, pesticides, engrais,
e t c . . . )
+ l’irrigation (volume et fréquences, . ..>
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auxquelles les groupements de producteurs sont assujettis dans le
cadre d’un périmètre de production organis&.
Il y a lieu d’analyser les temps des travaux absorb& par la culture
du riz irrigué et d’examiner dans quelle mesure les travaux sur le
riz interférant avec ceux nécessit& par la culture de la tomate.
Le cas échéant, il conviendra d’ajuster les surfaces imparties par
groupement, pour ces deux cultures, en fonction des contraintes
éventuelles.
. . . /
7.
Une amdlioration du niveau de productivitd des périmetres semble indispensable
avant d’envisager la mise en culture de superficies suppl6mentaires.
Par ordre de priorité, les efforts devraient Btre consentis dans les domaines
suivants :
1.
Encadrement et formation
surtout sous l’aspect de l’aptitude professionnelle et de l’assiduit6.
2.
La pt-piniere
Soins culturaux minutieux et protection phytosanitaire suivie, en vue de
produire des plantes saines et robustes.
Semis clair en lignes espacees de 20 cm pour un meilleur contrôle de
la densité (100 m2 de pépiniZze/ha).
Semis pour les remplacements, 10 B 14 jours plus tard (25 m2 de pépini&re/ha).
Lutte phytosanitaire préventive contre les champignons (zinèbe).
Lutte phytosanitaire curative et/ou préventive contre :
- les sauteriaux (appats de son de mil +- carbaryl + sucre)
e chenilles et insectes (pyrethrinoTdes, acéphate, endosulfan)
- les mouches blanches (diméthoate).
3.
Le repiquage de remplacement
amdliorer le taux d’occupation en effectuant plusieurs remplacements,
de manière A approcher la densitd théorique de 20.833 plants par hectare
pour l’écartement 0,40 m x 1,20 m preconisi! par la SAED.
4.
Le desherbage
supprimer la concurrence des adventices par des desherbages réguliers,
surtout durant les 45 jours suivant le repiquage.
. . . /
. .
-... -.__
---a
8.
5 . L’.irrigation
respect des frequences, une irrigation par semaine entre octobre et janvier-
février, puis 2 irrigations par semaine dès l’arrivée des vents chauds
et secs.
Assurer une &Partition plus homogene en cloisonnant les sillons en
fonction de l’irrégularit4 de la pente,
6.
Fertilisation
Respect des doses et des fractionnements. Amdliorer le mode d’&pandage en
répartissant les engrais solides dans l’eau stagnante d’une section de
sillon cloisonné, rempli d’eau.
7.
Protection phytosanitaire
A moyen terme, organisation de l’identification des parasites et d‘un
système d’avertissement pour traitement, en vue d’une lutte essentiellement
curative (économie).
Dans l’immédiat, ne pas n6gliger la lutte préventive 8 l’aide de produits
sp&zifiques, de qualité, en respectant les doses, volumes et fréquences,
de 7 à 10 jours, plus particulierement, ZI partir de la floraison. Il convient
d’adopter une rotation de produits, afin d’éviter l‘apparition de souches
résistantes.
.
Exemple :
. Hel io this arm&?era
: pyréthrinoTdes (cyperméthrine, décam&hrine,
fenvalérate), acéphate, endosulfan,
A 15 jours de la récolte, uniquement Tes pyréthrinoPdes.
, Mouche blanche
: diméthoate (arr@t 7 jours avant récolte).
8.
Rtlcolte
augmenter le nombre de passages, surtout pour le cv. Roma. Une fois par
semaine en début et pleine récolte, puis chaque 10 21 15 jours. Effectuer
de pr&férence avant une irrigation. Récolter également les fruits
endommagés.
.a. /
9.
9.
Transport
manque de coordination, nombre de caisses insuffisant .
,
10.
Préparation mgcanique du terrait
am6liorer l e planage, Epandage de la fumure de fond aprés le premier
passage à l’off-sett.