A'fQ/NDK REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT...
A'fQ/NDK
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT A LA RECHERCHE
PRIMATURE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
RlMPTiZ RENDU DE MEWDN
effectuée à Mombassa (Kenya) & l'occasion
du le Atelier OUA/CSTR sur les mils et
sorghos au titre du PC 31 SAFGRAD
du 26 Février au Ier Nars 1980
Aminata Thiam NIDoye
Mars 1980
Centre National de Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. s, R. A,)

1
L'objectif du premier atelier OUA/CSTR sur le mil et le
sorgho au titre du projet con'oint n o 31 SAFGRAD tenu du 26/02 au
ler/03/1980 & r;iombassa (Kenya 3 était de permettre aux chercheurs
nationaux de se rencontrer, de s’informer des divers problèmes soulc-
vés par les cultures de mil et de sorgho dans les pays mcmbrcs de
l'OUA, d'échanger des idées sur les possibilites de
résoudre ces pro-
blèmes et
partant de dégager des programmes ue recherche sur ces deux
plantes.
L’ordre du jour de la réunion était articulé autour des
points suivants :
- Présentation du projet SAFGRAD
- Présentation des rapports des pays
- Activités de 1'ICRISAT en Afrique : essais régionaux,
participation dans la recherche et le développement
du mil et du sorgho,
- Constitution des groupes de travail :
. Amélioration variétale du sorgho
. Amélioration
variétale du mil
Agronomie du mil et du sorgho
?
- Présentation des rapports de groupes et débat
- Constitution du comité de Synthèse, travaux
- Recommandations.
Sur la demande de L'Institut du Sahel, un volet supplénen-
taire coopération entre les Instituts internationaux intéressés par
le mil et le sorgho et la présentation du projet CILSS ont été ajoutés
B l’ordre d u j o u r .
1 - LE PROJET CONJOINT No 31 SAFGRAD
Ce projet est né en 1976 de la volonté des Etats de 1’Afriquo
de conjuguer les efforts des chercheurs nationaux, r é g i o n a u x et inter-
nationaux do
diverses disciplines dans le but d’augmenter la producti-
vit6 d e l ’ a g r i c u l t u r e a f r i c a i n e .
Le p r o j e t v i s e e n p r i o r i t é 10s céréales : mil, s o r g h o e t
maïs ; les légumineuses à graines : niébé, arachide,
mais d o i t s’<-tondrc
dans l’avenir aux tubercules e patate douce, manioc etc...
Les tiemes de recherche sont les suivants :
1-111-1-"1--""-----1------"-"----------~-
- Amélioration du rendement et de la valeur nutritive dus
grains.
- Résistance aux maladies et aux insectes
- Résistance à la sécheresse
- Maintien de la fertilité des sols
- Aménagement du terroir : i r r i g a t i o n des petites exploi-
tations,
contr8le de l ’ é r o s i o n , c o n s e r v a t i o n d o s eaux.
- Systemes c u l t u r a u x a v e c c u l t u r e s d é r o b é e s , r o t a t i o n d s s
cultures.
- Recherches socio-économiques, définition des contraintes
de systèmes agricoles afin d’y apporter remède.

2
- Machinisme dans les petites exploitations, traction ani-
male*
_ Etudes écologiques visant a qualifier le rapport récolta/
environnement,
leur interaction et une plus grande utilisation des
différentes ressources naturelles.
L'aspect formation du projet offre d’énormes possibilitGs
aux jeunes agronomes tant au niveau de formation de cadres moyens qu'au
niveau de forma-tion post-Univcrsi taire.
.
Le PC 31 SAFGRAD réunit actuellement 25 pays membres et 13
coordinateur ont basé CI Ouagadougou. Il 0st essentiellement financ6
.
par 1’USAID mais d’autres organismes donateurs comme le FAC contribuent
de façon non ndgligeable à la réalisation du projet.
Il faut également noter la collaboration des Instituts natio-
naux ot internationaux de recherches tels que l$ICRISAT, l?IITA, L'IRAT,
l'Institut
d’Agriculture de Perdue (USA), l'Institut d'Agriculture de
ABU, le CNRA de Bambey, 10 centre de Recherche do Kamboinse,
Les travaux du PC 31 n'ont débute que récemment avec la miso
en Place de deux Equipes de recherche :
- llune fourni.2 p a r frIITA qui t r a v a i l l e s u r l e ma?, et
le niébé à Kamboinsé.
- l ’ a u t r e f o u r n i e p a r l ’ U n i v e r s i t é d e P e r d u e qui s ' o c c u p e
des systèmes de culture.
Le projet dispose egalement de trois responsables de la pro-
duction agricole accéléree (RPAA) répartis entre le Cameroun, la Haute-
ilolta et le Mali. Ce nombre va @tre augmente dans un avenir très proche
grace & l a c o n t r i b u t i o n d e l a F r a n c e . Tout semble dépendre de la volonte
des gouvernements membres.
II - PRESENTATION DES RAPPORTS D.ES PAYS
Des 25 pays membres que compte actuellement le projet, 13
pays seulement ont été représentés
(voir en annexe la liste des pûrti-
cipants),
Il faut remarquer la participation trtis active des organi-
sations i n t e r n a t i o n a l e s e t particuli~rencnt
de 1’ICRISAT ( 1 2 ropréson-
tants) à la réunion.
Certains pays n'ont pas à proprement parlm do programmes do
recherche nationaux tandis que beaucoup d’autres ont des programmas
encore B l’État embryonnaire,
ïl
Le programme mil Sénegalais Elabore & partir d'une etude
détaillee des problèmes liés & la culture du mil au Sénégal n'a pas
rnanqu6 d’etre apprécié dans la mesure où il repondait de par sa con-
ception aux préoccupations des organisateurs de 1 f atelier.
Le Sénegal n'a pas aussi manqué de faire remarquer que son
programme mil fut à la base du projet mil, sorgho et niébe du CILSS
elaboré l o r s d e l a r é u n i o n d o s cticrcheurs e t d é v e l o p p e u r s S a h é l i e n s
organisée à Dakar du 26 au 28 juin 1979.

3
Nous avons souligné la nécessité d'établir une réelle coopb-
ration entre le SAFGRAD et le CILSS de manière 2 éviter tout rl.:couv:.:::mont
des actions entreprises p a r l e s d e u x o r g a n i s a t i o n s . C e q u i a eté l e
souhait le plus profond de tous les autres pays membres du CII-SS rcpré-
scntés à c e t t e r é u n i o n .
C'est ainsi, qu'une r&union de concertation a et6 improvis6o
en dehors des sessions entre les repr.ésentants ciu SAFCRAD, USAID (P.C.
31), USAID (Washington), CILSS, ICRISAT, IITA, FAO, Univcrsi,té de
Perdue, IRAT, Les organisations nat,iollaJ+c:a r;'ûvaiTn'i. 70.53 r.?k': CT'!rlVi 30s
4;: C'? ; I; M fiernier@,
Mai s de l'avis de tous les participants & cette réunion do
concertation,
et ce q u i ressort des textes Qlaborés à c e t t e o c c a s i o n ,
il se deqaqe une nette volonté d’harmoniser et de coordonner le travail,
Il est possibla d'éviter les duplications entre l'Institut du Sahcl
CL le SAFGKAD si les uns et les autres s’inforncnt des divers pro-
grammes et en oiscutent, Une fois que les intensions seront précisees,
la coordination deviendra possible.
III - GROUPES DE TRAVAIL
A la suite de la présentation des programmes nationaux, dos
exposés de lrICRISAT et de l'Institut du Sahel, trois qroupes de
travail ont et6 constitués en vuc d'une etude approfondie des problL!:,so,
do l'élaboration des programmes 1980 - 1982 et do la formulation des
recommandations.
Il s’agit des groupes :
- Amelioration v a r i é t a l e d u s o r g h o
- Amélioration variétale du mil
- Agronomie
Nous avons trouve la période de 3 ans (1980 - 1382) insuf-
fisante Pour l'exécution d'un programme de recherche scientifique
conséquent,
et avons proposé que cette Premiere phase soit consacree
h une recherche de type adaptatif incluant uniquement des essais
rügionaux de comportement. Les critbrcs que doit requérir le matériel
:.I tester pour repondre à cette preoccupation sont clairement definis
dans les recommandations.
Le groupe de travail sur le sorgho a proposé que 1'ICRISAT
continue de i,!ener les essais speciaux sur le striga, les maladies ct
les insectes dans les pays intéressés.

Le rapport sur l’agronomie n'ayant tenu aucun compte des
resultats déjl., acquis
dans les différents,pays, nous avons czu bon
de relever cette lacune pour que tous les pays puissent tstre inté-
ressés par les essais régionaux.
A la suite de ces discussions,
nous avons été désiqnés pour
établir le rapport de la commission mil.

A N N E X E 1
Recommandations qénér,ales
-
L’atelier OUA/CSTR reuni à Mombassa (Kenya) du 26/02 au
1/03/1980 SC? félicite d’avoir r6uni les scientifiques concernos pal:
la recherche et le développemont de la culture des mils et sorgho;
en Afrique
et d’avoir permis de formuler des plans de cooperation
scientifique pour l'avenir,
En conséquence il recommande :
10/-la tenue annuelle de l'Atelier SAFGRAD Sorghos
ct mils durant les cinq prochaines années afin de soutenir l’intér@t
cl6jCi suscité et pour mesurer à chaque fois le progres réalisé. Le
SAFGRAD a accepté de prendre en charge l'ensemble des frais necessaires
5 ces rencontres,
ZO/-le renforcement des programmes nationaux en ma~teriol
et en équipement, mais spécialement par la formation des chercheurs
dans différentes disciplines.
La proposition de
candidats valables aux bourses fournies
par le SAFGRAD doit &tre considerée par les gouvernements des pays
comme une
priori té.
3O/-la p r é v i s i o n d e s v i s i t e s d e s c h e r c h e u r s d e s program-
rilt3S n a t i o n a u x
c-t llassistanco du SAFGRAD et de 1'ICRISAT en matière ri
do recherche et de formation.
4O/-la c o n c e r t a t i o n , le soutien mutuel et la comple-
mentarité des actions aux diverses organisations nationales, régio-
n a l e s e t i n t e r n a t i o n a l e s .
5O/-la mise en oeuvre de programmcspanafricaii2s
do
contrdle des oiseaux, particulierement du Quélca et le renforcemont
ci e s programmes existants tels quo celui de 1’OCLALAW.

A N N E X E I I
Recommandations sur le mil
Apres avoir étudié les principaux problemes de dévolop-
pement agricole spécifiques do chaque pays représente à la reunion
du SAFGRAD, le comité de Synthksc formule 10s recommandations
suivantes :
1 O/- Donner L\\ chaque pays membre la possibilite do
choix de matériel capable de 1:. 2soudre ses probltimcs imr,,édiats.
- Considérant que le matériel de large base génetique est
le seul garant des progrès d*amGlioration de plantes et de sécuritti
vis a vis des aléas du milieu, le comité recommande que les recherches
nationsles puissent acceder facilement aux banques de g&ncs existankos
et que des missions de collectes soient
entreprises dans les zanes
non encore
prospectées avec uno attention particuliere aux cultivars
africains.
2O/- Afin de répondre aux objectifs notamment d'intcn-
sification do la culture du mil dans les pays rilernbres, le comitd
a
reconnu lfinportance dans le choix du matériel devant intégrer les
essais régionaux des
criteres ci-apres :
- productivite
- c a p a c i t é d e tallage
- hauteur (moyenne à grande)
- résistance aux parasites (mildiou, ergot, charbon
striga),
à la secheresse et li la verse.
Considérant les diversités écologiques du continent, il
a été défini trois zones pluviometriques principales :
a>- Zone 1 de moins de 500 mm pour les variétés
de moins de 50 jours de floraison.
b)- Zone 2 de 500 SI 800 mm pour les varietes de
7 0 j o u r s d e f l o r a i s o n .
c)- Zone 3 de BOO a 1200 mm. Lo type de matériel
destiné à cette
zone n'a pas et6 discute,
Cette classification peut être modifiee en fonction do
la date de debut des pluies de chaque pays.
3O/-- Ne doivent etre retenus dans les essais regionaux
que les varietes synthétiques et composites, protestes pendant au
moins 2 anneos consécutives au niveau des programmes nationaux et
ayant eu un bon comportement.

4O/- Compte tenu des difficultes de réalisation de
réseaux de distribution des semences aux paysans, les variétés
hybrides seront provisoirement exclus des essais regionaux.
5O/- Bien que le petit mil consti-tue l'espece princi-
pale de mil intéressant les pays membres de l'OUA, il est reconnu
l’importance dans certains pays de Setaria italica et de Elcr.rsine
coracana
--PI
d'où la nécessité d’cntreprendrc h l’avenir des essais
régionaux sur ces especes.
6O/- Il a été rctonu le principe de la nécessité de
nommer un coordinateur spécifiquement nhargé d’organiser la mise en
place des essais régionaux mil avec la collaboration des chercheurs
ties programmes
nationaux ; l e c o o r d i n a t e u r s e r a c h a r g é d e :
- Inventorier l'ensemble des variétés disponibles
dans les états membres,
- Planifier la multiplication, la préparation
et la distribution des semences,
- P r é p a r e r les roSisi,..
‘-.‘>::srl ’ enregistrement des
données et les systèmes de notation.
v Analyser l'ensemble des rdsultats dont la
synthese doit permettre de prndre des décisions rapides.
7O/- l-es essais régionaux sur le mil ne devront pas
débuter avant 1981 ; compte tenu D
- de. l'absence de coordinateur
- du délai relativement court pour rbunir le
matériel pour 1980.
Une réunion de chercheurs sur le mil permettant de préparer
les essais do 1981 doit être tenue en novembre 1980,
8O/- Pour la bonne conduite des essais régionaux, lc
comité recommande de mettre & la disposition dos structures hbtcs
tous les moyens tant en matériel qu'en Gquipcment indispensable ;1
l a
réalisation des essais,
Une importance toute particulihre doit 6tre accordije à
la formation tics cadres nationaux, seule condition de pércnnite
des actions entreprises dans le projet,

7
A N N E X E I I I
Recommandaj2ons sur le sorqh-2
--.
l"/- Le comite recommande que le programme sorgho
domarre dos la campagne 1980-7901 et propose deux types d'essais :
- le premier essai devra inclure des cultiwars
précoces (80 - 1 0 0 j o u r s ) d e s basses terres (15CO m) p o u r l e s z o n e s
do 500 a 600 mm de pluviometric aux sols profonds et les zones do
600 21 800 mm où les sols sont pou profonds.
- le dcuxiomo essai concernera las cultivars
tardifs (100 ;I 1 2 0 j o u r s ) e t l e s z o n e s r e c e v a n t 000 h 800 I.~iii d’oas.
15 pays et 1'ICRISAT ont convenu de mcnor l'un ou les
deux à la fois des essais proposes et les pays qui disposent cies
variétés convenables ont accepté de les inclura dans les essais.
Ils se sont engagés
à fournir 5 kg de semencesde chaque cultivar
proposé 2.1 l’adresse du coordinateur international : bureau SAFGRAD,
SP 1783, OUAGADOUGOU, (Haute-Volta) accompagnéos d'un certificat
phytosanitaire et d'une fiche technique de-tailldc comportant le

pcdigrée et les principaux traits agronomiques et physiologiques.du
c u l t i v a r . Dr C.M. Pattanayak se chargera de la preparation des se~~~nc:?s
des
protocoles, des registres d’observations pour les semis de mai
1980.
Z"/- L'ICRISAT continuera comme par le pass& à fournir
dos essais spéciaux sur le Striga, les maladies et les insectes au;:
pays qui en font la demande,
Pour tirer le maximum de beneficc do
ces essais, ceux--ci devront &tre implantés à des endroits préalabln-
iaent identifies comme des points chauds.
3O/- Le comité rcconnait comme prioritaires les domai-
nes de recherche suivants :
- Amélioration du rendement, de la précocito
o-t de la taille des cultivars traditionnels,
- Développement dos varieLos résistantes 5 la
sccheresse.
- A m é l i o r a t i o n d e l a resistance varidtale ct r.;iso
au point de nouvelles méthodes do lutte.
- Le comi te recornmandc quo des programnes J ‘ap;itir-
che multidisciplinaire totalement intogrés soient adoptés pour
r e n f o r c e r leo programmes d’amdlioration du sorgilo en Afrique.
4O/- C o n s i d é r a n t l e d6sequilibro a c t u e l d a n s llemi~lu-
cornent du personnel du programr,io SAFGRAD, le comité recommande la
crdation d'un
poste de coordinateur régional en Afrique de l'Est
chargé de coordonner les essais régionaux proposes par le SAFGRAü
et de promouvoir la recherche dans cette région.

i3ucommandations sur 1'Ayronomio du mil et du sorgho
. . .
-
- --.-
i"/- Le conlit reconnait que les rgsultats des essais
agronomiques seront toujours spécifiques aux sites.
Il pense néanmoins qu'un r6scau rcgional d'essaissimplos
fout etrc é t a b l i e t c o n t r i b u e r u t i l e m e n t a l a r e c h e r c h e s u r le ilri
01; l e s o r g h o ,
Cc programme régional ne sQtirait donc r,lener h des r‘ocoiNi-
i,-iandations agronomiques pr&ciscs pour les diffdrcnts pays. L'objcrkif
En est plut& de CI:~;!on-~;r:zz e t d ’ a t t i r e r l’attcn.Lion s u r l e s difff2-
renccs des r6ponscs entre varictds locales et variGt6s am&liorrSec,
rusultant de facteurs de gestion agronomique.
2O/- Les essais dowront inclure doux types de varié-t6s
différents :
- une variété locale do grande taille et photo -
sensible.
- u n e varié-k6 amélior&e, d e t a i l l e ?6duiko
et
non photo sensible.
-Les essais
seront valables tant en station qu'on
champ paysan (et ils font appel 5 un moins granC nombre de rGpC-
Litions dans ce dernier cas).
- L e s essais p o u r r o n t dtre niodifi&s par les coopGratcur2
si les conditions du milieu 11r:xig:3r-t.
3O/- Le comitC rocor;liL;andc doux cssais dans la gostior; :
- u n e s s a i agronoriiique regiunal 1 ( W - I) traiEün:
rie llintcraction variét6 x densité de semis. Cet essai combina
2 facteurs : u n e v a r i é t é locale(grande taille, p h o t o s e n s i b l e ) ,z i;
uno variQL6 ar,;Sliorée bctite t a i l l e , n o n p h o t o - s e n s i b l e ) a v e c 2 dzn-
si 'i-;irs
(pour les petites e-t les grandes).
- un essai d’Agronomie Régional II (RAT II) sur
l’interaction variété x date dz somis.
Cc-E ossai combine doux wariétgs comme ci-dessus et 3 datzs
.
de semis.
II-O/- Le comité rcco;,imande l'étude dos interactions
wari6tGs x f e r t i l i s a t i o n x sols9dans un essai agronomiqtie régional
III (RAT III),

Cet essai combine : deux variétds,
deux niveaux de fertili-
s a t i o n ( 0 cLL x NP c o r r e s p o n d a n t $ la dose utilisde par les paysans).
Cet essai devra comporter plusieurs répétitions ct d e v r a fitrc inplank6
.: deux sites ou plus le long d'une topos6qucnca ou alors SI deux si.tes
de s o l s compl>tement différents sur le meme emplacement. Il a par
a i l l e u r s rcconr;landG qu'une information dbtaill6c sur les types tir!
SOI-S

e t l e s donn6es climatiques de c e s s i t e s s o i e n t rassemblges e - I
r,,i.Y(:s h 1 a rli snnsi fi nn 411 SA CT:!?Afi

9
5O/- Le comité recommande que les autres aspects agro-
nomiques relatives i: la culture du mil et du sorgho : tels que l'uti-
lisation de la
roche phosphatée la comparaison des différentes techni-
ques de contr8le des mauvaises
herhcs et d e préparation des sols, les
cultures associées et les rotations soient réexaminés 21 la prochaine
réunion sur les systbmes de culture qui aura lieu en novembre 19EO
ü DAKAR, etant donne que ces essais impliquent des aspects dlaménagcment
a l o n g t e r m e .
6O/- L e s e s s a i s r é g i o n a u x p r o p o s é s c i - d e s s u s ne peuvent
etre appliqués de manière efficace que s’il y a un coordinateur qualifié
fié,
chargé à plein temps d’organiser, d’observer, de recueillir,
d’interprêter l e s données et de rendre compte aux differents programmes
nationaux.
Le comite a pris conscience de l’hétérogéneité des conditions
écologiques de l’Afrique et recommande que les activités agronomiques
du SAFGRAD soient divisées en sous-unites régionales pour faciliter
l ’ i n t e r p r é t a t i o n e t l a c o o r d i n a t i o n d e s resultats d e s e s s a i s r é g i o n a u x .

10
A N N E X E II
..cz-*...-2.8.~~
TV-V-TIITTItr
L.iste des participants
REPUBLIQUE POPULAIRE DU BENIN
M. Louis AKPO
Département de la Recherche
Agronomique
B.P 884
Cotonou, Rép. Pop. du BENIN
BOTSWANA
Mr. Louis MAZHANI
Agricultural Research Division
Private Bag 0033
Gaborono, BOTSWANA
Mr. Max BOLING
Ninistry o f Agriculture
Department of Research
P/B 0 0 3 3
Gaborone, BOTSWANA
CAMEROUN
M. Cabell Owen GWATHilEY
Institut de i?echerches Agronor.liqt.es
f3.P 33
Maroua, CAMEROUN
M. FOBASSO
Institut de Rccherchos Rgroncmiqics
IRA.-NORD B.P 33
Maroua, CAMEROUN
ETHIOPIE
Mr, Brhanc GEBREKIDAN
Ethiopian Sorghum Improvenent
Project
P.0, Box 414
Nazrcth, ETHIOPIA
GAMBIE
Mr, Albert COX
M i n i s t r y o f A g r i c u l t u r e a n d ’
.,
Natural Resourcos
P.O. Box 739
Banjul, THE GAMBIA
*
GUINEE BISSAU
M. Antonio Zanora BAMBOSA/AKALA
Directeur de Centre de Recherche
Contuboel - GUINEE-BISSAU
CEDR B.P 71
+@tiTE VOLTA
M. Adolphe V. David KERE
Minist&re du Développement Rural
Direction des Servicos Agricoles
0.P 7028
Ouagadougou, HAUTE-VOLTA

1:
HAUTE VOLTA
M, Jean-Didier ZONGO
Institut Supérieur de Politechnique do
Ouagadougou (Université de Ouagadougou)
t3.P 7021
Ouagadou, HAUTE-VOLTA

KENYA
Mr e
Jeremiah Kipkirui RUTTO
Ministry of Agriculture, Western
Agricultural
Goscarch Station
P.O. Box 163, KAKAMEGA, KENYA
Mr, Laurence M'RAGWA
Sorghum and FliLlet Projcct
0.F.R.S (KATUMANI)

Box 340
Machakos, KENYA
Mr. Iqbal R.G. KERMALT
D,F.R.S, KATUMANI
Box 340
MACHAKOS, KENYA
MALI
M. Issaga dit Moriba KONATE
SRCVO B.P. 438
Bamako, MALI
SENEGAL
Mme Aminata Thiam N'DOYE
C.N,R.A.

Bambcy, SENEGAL
M. Sitaphe DIATTA
Ministère du Développement Rural
DGPA/DEMP

Dakar, SENEGAL
SIERRA LEONE
M. Samuel M. FUNNAH
NJALA Universi tv coll8ae of.Sierra
Leone3 PMB, Frestourn, SIERRA LEONE
TCHAD
M. Mabissoumi DABI
Station Agronomique de Déli
B.P 26
Moundou, THAD
TANZANIE
Mr, I-larnis SAADAN
Agricultural Rescarch
Institute Ilonga
Private Bag - KILOSA TANSANIA
ORGANISATIONS
Mr. Arlan 8, McSWAIN
U.S.A.I.D.
OAU/STRC Coordination Office
U,S,A,I,D B . P
1783
Ouagadougou, UPPER VOLTA

12
U.S.A.1.D
Mr, Robert E. GRAY
US Agency for International
Dcvelopnont
TiM 3327A NE\\rJ STATE
Washington, D.C. !ZO520
Mr. Dale RACHHELER
USAID/National Sacd Service
C.P 35
Ouagadougou, UPPER WOLTA
ICRISAT
Dr. John Cccu DAVIES
ICRISAT PO PATANCHERU
502, 324 AP INDIA
Mr. Lol_and Ralph HOUSE
ICRISAT CENTER
ICRISAT P.O. PATANCHERU
A.P. INDIA
Dr. Peter LA\\rJRENCE
ICRISAT/PNUD B.P. 1165
Ouagadougou, HAUTE-VOLTA
Dr. Claude CHARREAU
ICRISAT
12 Rue Jules Ferry
B.P 3340
Dakar, SENEGAL
Dr, Kaluva Vcnkata RAMAIAH
ICRISAT
B,P 1 1 6 5

Ouagadougou, UPPER VOLTA
West Africa (via PARIS)
Dr. Robert J. WILLIAMS
ICRISAT PATANCHERU P.O.
Andra Pradesh 502324
INDIA
Dr. Willicn A. STOOP
ICRISAT/PNUD
0.P
1165
Ouagadou, HAUTE-VOLTA
Dr. Chandra Mohan PATTANAYAK
ICRISAT/UNDP
B.P 1165
Ouagadougou, UPPER VOLTA
Dr. Bir Bahadur SINGH
CNRA B.P.
240
Maradi, Rdpubliquc du NIGER

13
Dr. Lewis Kajera MUGHOGHO
ICRISAT PATANCHERU P.O.
ANDRA PRADESH 502 324
INDIA
Dr. John Francis SCHEURING
ICRISAT B.P 34
BAMAKO, MALI
Dr. Nangavally V. SUNDARAM
ICRISAT
I.A.R, A.B.U P.M.B.
1044
Zarria, NIGERIA
1,I.T.A
Dr. Vishnoo ASKANI
Tearn Londcr
1.1,T.A / SAFGRAD
B.P.

1783
Ouagadougou, UPPER VOLTA
FFAO
Mr, Bhanwar Singh RANA
FAO
Kenya Sorghurn i% Millet Project
Alupe Agricultural Rescarch Station
P.O. BOX 278, BUSIA (KENYA)
ICJSTITUT DU SAHEL
M. Ousseini SIDIBE
Institut du Sahel
B.P 1530
Bamako, MALI
IBRD
Mr. Peter, Karl, POH LAND
W orld Bank
P.O. Box 30577
Naïrobi, KENYA
ISRA/IRAT
Mr. Jacques CHANTEREAU
ISRA - IRAT
CNRA BAMBEY
SENEGAL
SAFGRAD/FSU
Dr. Paul Jay CHRISTENSEN
.
SAFGRAD/FSU
Bureau de Coordination OUA/CSTR PC 31
B.P
1783
Ouagadougou, HAUTE-VOLTA

OUA/IBAR
Dr. Eh Hadj Amadou TALL
OUA/IBAR
Directeur Adjoint
P.O. Box OOOU76
Naïrobi, KENYA
SECRETARIAT
-
Mr. A, 0. ODELOLA
Exccutive Secretary
OAIJ/STRC
P.M.B..
2359
Lagos,
NIGERIA
Mr. K.O. AKADIRI-SOUMAILA
Coordinateur International OUA/CSTR
B.P
1783
Ouagadougou, HAUTE-VOLTA
Dr. Claude CHARREAU
ICRISAT
12 Rue Jules Ferry
B.P
3340
Dakar, SENEGAL
Dr. John Cecu DAVIES
ICRISAT PO PATANCHERU
502, 324 AP INDIA