GUIDE PRATIQ du MARAICHAGE au Sén6gal ...
GUIDE
PRATIQ
du
MARAICHAGE
au Sén6gal
CENTRE
POUR LE DEVELOPPEMENT
DE L‘HOfiTICULTURE
CAMBERENE.
SENEGAL

REPUBLIQUt:
DU SENEGAL
MINISTERE
DU DEVELOPPEMENT
RURAL
INSTITUl~
SENEGALAIS
DE RECHERCHES
AGRICOLES
iK3.R.A
)
GUIDE PRATIQUE
DU MARAICHAGE AU SENEGAL
PAR
J. BENIEST
en collaboration
avec
M. D’HONDT-DEFRANCQ.
V.E. COLY, L. DE MAEYER
(pour la partie sur la protection
phytosanitaire)
Ce livre a été basti sur les résultats des travaux des chercheurs
I.S.R.A. et F-.A.O. du Centre pour le Développement
de I’Horticulture
Les photos sont toutes originales
et ont été prises
sur le terrain au Sénégal
Les auteurs en sont :
J. Beniest. L. Bourdouxhe,
M. Defrancq-D’Hondt
et S. Navez
Les dessins ont été réalisés par D. Defraeye
CENTRE
POUR LE DEVELOPPEMENT
DE L’HORTICULTURE
B.P. 2619
- Cambéréne
- DAKAR,
SCNÉGAL
- ?p 22.25.06


INTRODUCTION
LES CULTURES
MARAICHERES
AU SENEGAL
L.1 pIt.j&~(:t~on
de I(:çumt:S
au SelEgal
L.>
4 acturo!lernerrl
estimée
#i * 1 15.500
tonrwV (86187)
ce qui repr4 sente I~I’@
S:JfE:flCl~?
de
.
7f):?(:! ha Les rmportiitrOrl!i
de Iegurne.,
(surtout
de pomme
rie terre
et d’oignon)
r)ort<nt
sur
LB.L(;,~
tonr,t!S
(64;65)
et le:
exp~rt;~tiorrx
(SWtOlJt
du harr,;ot
vert,
de rm’dor1,
de p~3ivrorl.
de phlent
et de tonvite
cerr!;~?j
SLJ1
6().30 tonnes (86). La production
des ,raciries et tutiercules
(manioc.
patate doucrl)
est estimée
5 24 CO0 tonni
srJr -$ 8~00 ha et celle de la tomate rndustrreile
a 42.000
tonnes sur a 1850 ha.
Cr.,tt- pro<~l~ctlon
est reatisee
en grar&:
partie par dr! nombreuses
explortations
dans la zone des .s Nrayes .‘. urre
tp,nde cotiere
de quctlque
1 t, a 20 km de: large te long dr, l’Océan
Atlantique
au nord de Dakar. De noVemtTe
lllS(~LJ’a
mai-fuir\\, cette zone, exposée, a !‘atize maritrme, beneficie
rie températures
relativement
waiches favorables
a !a produc-
tion
de {~!lJSlf?LliS
legumes
de type << é~JrOpéW1
b) (pomme
de terre, oignon, tomate, chou, carotte).
D’autres
facteurs favo-
rables a la production
maraîchère
dans cette zone sont ; la presence
d’eau douce,
souvent a faible profondeur
dans les Cc céanes
» des dépressions
interdunaires,
des
types de sois intéressants
pour le maraîchage
comme
les sols sablonneux
et k?s
4 les r‘lA*es-
sols riches en matiéres
organiques,
ainsi que la présence
cle grands
centres
ur-
bains, importants
consommateurs
de légumes.
“h
S!h!‘;A,
Dans cette zone des cc Niayes ‘1 on trouve
aussi bren des petits producteurs
tradr-
,
tionnels,
disposant
de peu de moyens et ayant un faible niveau de technicité,
que
/
..,’
\\,- , des gros producteurs,
ou des groupements
de producteurs,
disposant
de surfaces
et
de moyens de productron
plus importants
qui contribuent
eux aussi a la productron
\\
- :
Iégumiere
nationale
Suite aux années de secheresse
on cornstate qu’en plus de la production
des *< Nrayes 18, un intérét marque
pour la
culture maraichere
irriguee
s’est développe
a l‘intérieur
drr pays le long des fleuves et autour des puits, des forages et
des centres urbains.
La productron
legumrert? permet aux populatrons
de cirversrfrer arnsr que d’amelrorer
leur régime alrrncnta~:e.
gr.3crr a
i’apporl
31 vitamines
et en sels mineraux
des legumes. et elle assure en plus une augmentation
du revenrr mrnetarre
:le
noml)re:.x
paysans
dans le pays. Maigre d’rmportantes
realrsations
dans le domaine
du rlévr~roppement
des <;rrItures ma-
raichere;.
on conslate
que IE secteur se heurte encore a flusreurs
problemes
Parmi cer~x-cr on peut citer
la ;Itspon~b II-
lé aiwr que la qualite
de l’eau pour l’irrigation.
les amenagements
hydro-agrrcolas,
le faible niveau de techtrtcrte
arrisr
que e manque d‘experrence
de certarns producteurs,
le m*inque d’encadrement
qrralrfié. la disponibrlrté
d‘rntra~rts comr le
les semences.
les engrais
et les pestrcrdes,
la r~ommercialisatron
de la production,
tic...
Ces facteurs
:oi-IstlttJent
rrrl frein Important
au developpernent
du potentrel
horticolrJ que le Senegal
posscde
grace a la presenc.~~~ d:? conditro-1s
ccoloyiques
et socle-~f::oiioniiques
favorables
a la producton
Iégurniere.
Le C;entre pour le Developpement
de I’tjortrculture
(6Z.D.H.) a Cambérene
est la station de l’Institut
Seraegalais
.je
Rechercf~es
Agricoles
(1 S.R.A.) responsable
de la recherche
sur les productions
maraichéres.
Depuis
sa c.réation
,r?n
1973, ce Centre a obtenu
d‘importants
résultats
dans les domaines
de la phytotechnie,
l’amélioration
genétrciue,
la pro-
rectiorr phytosanrtarre,
la ptojuctron
de semences.
In prevr~lgarrsatron.
la formatron
et t’etude de la comn~r~rclal.satlon
dry.
produr:ti~)ns
maraicheres
Ces acquis sont utilisables
non 5euiement
au riive;iiJ
du SerIégal mais airssi dr:is r-il :t?r% c!litr?s
pays de la zone sahelienne
en Afrique de l’Ouest
Ces résultats
resterit malheureusement
trop souvent encore inexplortes
et le but de ce livre est de les f:,tre connai-
tre a CWJX qui sont directement
concernés
par la production
maraichere
c’est-a-dire
les productews
et leur errcadrement
technrque.
Ainsi ce livre veut répondre
aux multiples
questions
posees
par ces producteurs
et ces encarlrer.rs
lors des
contacts
avec les technrcrerrs
C%J C.O.H. et pourra
donc servir de document
de birse a ceux qui désirent
se ! inter dans
une activité maraichere
ou d’en améliorer
l’existence.
Dans la première
partie
de ce livre, les condrtions
de développement
d’une
activité
maraichére
sont analys&s.
L’experience
a démontré
que la plus grande partie des échecs d’opérations
marail:héres
est souvent
lice au r on-respect
d’une, ou de plusieurs,
de ces conditions.
Dans la deuxiéme
partie, l’établissement
d’une exploitation
maraichére
est décrite,
sous-entendu
que les condr-
tions de développement
ont été respectées
Cette partie traite donc des différents
aspects de la production
I<gumiere
en
allant du semis, ou de la plantation,
jusqu’a
la récolte et aux opérations
post-récolte.
La derniére
partie de ce document
contient
une série de fiches techniques
relatives
a la production
3e quelcue
vingt-trois
espèces
maraicheres
couramment
cultivées
au Sénégal.
L’ensemble
a été richement
illustre par des photos en noir et blanc et en couleur,
des dessins et des tableaux.
L’aUkUr
et les CO-auteurs,
ainsi que toute l’équipe
du C.D.H., espèrent
que c;e livre contribuera
aux effo!ts entarrks
par le Ciouvernement
du Sénégal
dans le cadre de sa « Nouvelle
Politique
Agricole
» qui a comme
but d’augmenter
et
d’améliorer
la production.
de diminuer,
voir supprimer,
les importations
et de stimuler
tes expoflations
de
@gu.nes
a~
$i&
né@
C;C? hre
pourra
egalement
intéresser
les
pays environnants
préoccupes
par te d&f&ppemt~nt
&
leur
:,ecteur
ma-
raîcher.

Table des matières
PREFACE
s..s......s.....
. . . . . . . . . . . . . . . . ..I.*.*......~“.........~...........*~....*.*.*.............~..~
v
INTRODUCTION
- LES CULTURES
MARAICHERES
AU SENEGAL
. . . ..“.l.............~~..l.....l
‘“‘<
.
.
1. CONDITIONS
DE DEVELOPPEMENT
1 1 L.‘ea~r et les arrosages
1
1 1.1 La quantrte
d’earr
1 .1.2. La source de 1 eau
1 1.3 L’exhaure
de l’eau
! .l 4. Le stockage
de l’eau
..<..
1 1 .5 L’irrigation
1 1 6. La qualité de l’eau
l 1 7. Conseils
pra?rques
pour I’rrrrgatron.
i 2 Le sol et son amelroratron.
_,.
1 2 1 La texture et la structure
1 2 ? La fumure des sols
1.2.2.1. Les matreres organiques.
9
1.2.2.2. L’engrais
chimique
ou minera1
70
1 2 3. L’acrdrte et la salinite
1 1
1 ‘?4
L
L’humrdite
11
1 2 5 Conserls
pratiques
~OUI la fumure et i‘améltoratron
du sol
'2
: 3. Le cirmat et les legumes
.._
1 3 1. La temperature
1 3 2 La lumrete
1 3 3. Le vent
1 3 4. La pluie
1 3.5. L’humrdrte
de l’arr
1 3 Fi. Consequences
frratrques
pour les cultures maiaicheres
1 4 Le facteur humain
i 6
1 4 ? La marndueuvre
16
1 4.2. L’encadrement
16
1 4 3. La commercialisation
16
1 5 L’Aspect
financier.
.,
18
1 5 i. Les moyens de production
;8
15.1 .l Les facteurs
de production.
18
1.5.1.2. Les agents de productron
'9
1 5 2. La gestion
..<
20
2. L’EXPLOITATION
MARAICHERE.
25
2.1 Le choix et l’aménagement
du terrain
25
2.2 Le choix des especes,
assolement
et rotation
27
2 ;!.l Le choix des espéces
.
27
2.;!.2. L’assolement
27
2 :!.3 La rotation
27
2.3 La multiplication
des cultures
maraicheres
2a
2.3 1. La multiplication
végétative
28
2.3 2. La multiplication
par semences
. .
.,, .
.
28
2.3 3. Le semis en pépiniére
.
.
.
29
2.34. Le semis direct
.
.
36
2.4. Le repiquage.
la plantation
et les travaux d’entretien
.
37
2.4 1. Le repiquage
et les travaux d’entretien.
. . . . . . . _
.
37
2.42
La plantation
.
.
.
43
2.4 3. Les travaux d’entretien
particulrers
.
44

2.5 La prorectron
des cultures
maraicheres
46
...........
..............
2.5.1
t‘rdentificatron
des probfemes
phytosanrtarres
..................
..................
46
2,5,1,1, Les insectes
......................
.....................
46
2.5.1.2. Les acariens.,
.........................................................
50
2.5.1.3. Les champignons ..............................................
50
2.5.1.4, Les bactèrles
..........
............
...........................
50
2.5.1.5. Lt& virus ...............................................
50
7.5.1 .f3. Les nèmatodes
.......................
.....................
51
2.5.1.7 ‘Quelques autres probl&nes ...........................................
51
2.5.2 Les moyens de lutte. .........................................................
56
2.5.2.1, La lutte preventive. ......................... ................
56
2.5.2.2. La lutte chimique. ........................................................
56
a) Les pestici&s ...................................................
57
b) Les mesures
de securite .................................................
64
c) L’utilisation
d’un pulvérisateur.
............................................
66
d) L’utilisation
d’une poudIre seche
....................................
68
e) L’utilisation
d’un microgranule
.................................
6(3
fj La dèsinfection
du sol ................................................
6!3
g) La prèparation des app,ats ........................
..................
70
2 6 Flecofte, conservation
et transformation
...
...............
...........
713
;‘.6.1_ La recolte
.............................................
.........
....
7,3
2.6.1 .l Cycle et rendement
........
.................
.............
73
2.6.1.2. Conseils
pratiques
............................................
73
i’ 6 2 La conservation
.....
_ ................................
73
2.6.2.1. Transpiration
et respiration
............
.....
7.3
2.6.2.2. Conseils
pratiques
......................
...
........
75
Z.6 3 La transformation
..............................
.......
76
2.6.3.1. Séchage
...............................................
76
2.6.3.2. Concentre? de tomate
.....................................
77
2.6.3.3. Autres
................
...........................................
77
3. FICHES
TECHNIQUES
DES CULTURES
MARAICHERES
..........
.........
7P
Noms scientifiques
des cultures
maraîchères
......
......................................
78
31
Aubergine
...........................................................................
79
3 2
Bisap ........................................................................
63
3.3.
Carotte
............... ..................................................
. .......
85
3.4.
Chou ...........................................................................
89
3.5.
Chou de Chine. ....................................................................
0 1
3.6.
Chou-fleur
...........................................................
..” ...........
92
37.
Concombre
..................................................
.....................
93
3.8.
Courgette
...............................
....................
..................
.__
133
3.9.
Fraisier .............................................................................
97
3.10 Gombo ................................................................................
!39
3.11
Haricot ................................................................................
103
3.12 Jaxatu .............................................................................
107
3.13. Laitue ......................................................................
. ........
109
3.14. Manioc ..............................................................................
111
3.15. Melon ...............................................................................
115
3.16. Navetchinois
.....................................................
.......
. .........
117
3.17. Oignon .................................................................................
119
3.18. Pastéwe
................................................................................
1 :21
3.19. Patate douce ..............
1 :23
3.20
Piment ...............
:I:::I:
1: .:‘::::1:::::::::::::::::::::::::1:::::
:::::.:::::::I
.......
1127
3.21. Poivron
.....................................................................
. ..... . ...........
1:29
3.22. Pommedeterre
..................................................................
. ...........
1:33
3.23
Tomate.
........................
.........................................................
1:39
Références
bibliographiques
sélectionnées
..................
..................
143
Crédits
photographiques.
.......................................
.......................
744

PREFACE
Abdou
DIOUF
Présrdent
de la REPUBLIQUE
du Sénégal

II. CONDITIONS DE DEVELOPPEMENT
D’UNE ACTIVITE MARAICHERE
Avant de se lancer dans la production
de cultun?s marai<.héreS,
surlouf
SI cette îrctivit(L veut être réml.wera:ncf.:.
11
est absolument
nécessaire
de respecter
un nombre de conditions
:
il faut qu’il y ait suffisammant
d’eau au niveau de l’exploitation
et que cette ealJ soit de bonne qualité.
- il faut que le soi soit adapte ti la production
kgumière.
il faut que les espéces
maraîchères
que I’on veut produire
soient adaptees
aux C:onditions
climatiques
ae la zow
it faut penser au facteur ~~hurnain~~ de la production
et dp la commercialisation
des cult:ires
maraîchère:
._ il faut considérer
l’aspect
lifinancierp)
et la gestion
de l’exploitation
maraîchère.
Le non-respect
d’une, ou de plusieurs,
de ces conditions
est souvent la cause de I’echec d’une entreprise
maiaiche-
re et méce 6 des pertes, parfois Importantes,
d’efforts et d‘investissements
consacrées
i?ti maraichage.
1.1. L’EAU
ET L’ARROSAGE
Le facteur limitant le plus la production
de légumes C.IJ Sénégal
est l’eau. La présence
d’une longue saison st3-
clie, dont la ctfraicheura>
est favorable
au développement
d’un grand nombre
de légumes,
et d’une saison des
p!u~es, l’hivernage,
pendant
laquelle
les plules sont souvent irrégulieres
et insuffisantes.
nécessite
l’irrigation
des cultures
maraichéres
au Sénégal.
1.1 .l. LA QUANTITE
La production
de légumes
exige des quantites
d’eau importantes.
Ces qu.jntités.
c*est-a-dire
1.1 dose
d’arrosage,
peuvent
s’exprimer
en litres (1) d’eau par metre carré (mzi, en nktres
cube (m3) par hectare
(ha) ou en millimètres
(mm) ç-a-d, la hauteur d’une couche d’eau sur le terrain
irrigué
L’équivalence
entre ces unités d’irrigation
est comme suit
1 I/m* = 1 mm = 10 m3/ha
(1 m3 = 1 000 I d’eau)
(1 ha = 10000
mZ)
La dose d’eau que l’on applique
a chaque
irrigation
sera variable
en fonction
de I’espéce
cultivée
ainsi
que de son stade de développernent,
le type de sol et les conditions
climatiques
de la zone de produc-
tion. Le persil a besoin de moins d’eau que la tomate. un jeune plant de tomate
aura besoin
de moins
d’eau qu’un plant en pleine
production,
un sol sableux
retient moins d’eau
qu’un sol argileux
et une
culture en zone fraiche et humide
aura besoin de moins d’eau que si elle se pratiquait
en zone C:haude
et sèche.
La fréquence
de l’irrigation
est aussi importante.
Elle Indique
le nombre
IYarrosages
pour un certain
laps de temps. Ainsi II est possible
d’arroser
deux fois par jour, une fois par jour. une fois tous les deux
jours, etc. Cette frequence
dépendra
aussi de la plante cultivee.
du type de sol et du climat. Un jeune
plant sera arrosé plus souvent qu’un vieux plant bien enraciné,
un sol sableux
sera irrigué plus souvent
qu’un sol argileux
et quand il y a du vent chaud et sec, on arrosera
~IIJS souvent qtJe quand il fait frais.
De façon générale.
on estime qu’une planche
de légumes de 10 rnz de sur-fxe
a besoin d’entre
ij et 70
arrosoirs
de 10 litres d’eau (dose) par jour (frequence).
Ceci représenk
donc 6 a 10 I/mf cu 60 n
100 m3/ha ou 6 à 10 mm d’eau par jour. Si au niveau d’un potager on ne dispose
pas d’au moins 8 1/m2
ou 80 m3/ha 01~ 8 mm d’eau par jour, et cela pendant
toute la période
de production,
on risque d’avoir
des problémes
de manque d’eau ti certains moments ce qui se traduit toujotirs
par des pertes de rende-
ment et de qualité.
souvent
trés importantes
(fig.
752 et 753).
1 .1.2. LA SOURCE
D’EAU
L’eau d’irrigation
peut être l’eau de surface
(lacs, fleuves, marigots...)
ou l’eau souterraine.
Parfois cet-
te eau souterraine
se trouve 5 faible profondeur
(bas-fonds,
tourbières
des Niayes, bords des lacs, des
fleuves
et des riviéres)
et les paysans
en profitent
pour cultiver
certaines
espéces
sans arrosage
(culture
de décrue)
mais souvent
la baisse
rapide de la nappe
d’eau
imposera,
tôt ou tard, cine irri-
gation supplémentaire
de ces cultures.
Certaines
espéces
supportant
mal ces endroits
gorgés d’eau
(pomme
de terre, oignon, haricot...), on observe
réguliérement
des problémes
d’asphyxie
et de maladies
avec ce type de culture.
Si l’eau souterraine
est plus profonde,
il faudra aménager
un point d’eau de préférence
dans le jardin ou
autrement
le plus prés possible
de celui-ci. Les céanes (Fig. 1) et les puits peu profonds
(fig. 2) per-
mettent de cultiver des petites surfaces
à cause de la quantité
d’eau
peu élevée qu’ils produisent
; les
puits profonds
et les forages
(Fig. 6) demandent
des investissements
beaucoup
plus importants,
mais
permettront
de cultiver des surfaces
plus grandes.
A certains
endroits
l’eau provient
d’un branchement
sur la conduite
d’eau de la SONEES
(Socjeté
Na-
tionale d’Exploitation
des Eaux du Sénégal).
II existe un <<tarif maraîcher>>
de cette eau pour son utilisa-
tion dans le maraîchage.
1 -1.3. L’EXHAURE
DE L’EAU
II existe plusieurs
systémes
pour I’exhaure
de l’eau d’irrigation
;
.- le plus souvent.
II s’agit de I’exhaure
«manuelle
81 avec des arrosoirs
011 avec SE?au. corde et éven-

tuettement
poulit?. (F/g. 2). Ce système
d’exhaure
demande
beaucoup
de travail de la part des pay-
sans et donne
oes quantités
d’eau relativement
faibles qui ne permottront
donc que de cultiver
des
surfaces
\\Imitées. Parfois I’exhaure
<< animale
» (âne, cheval. boeuf) permet $augmenrer
les quantités
d’eau puisees.
I‘exhaure
Cc mécanique
I> se fai! a l’aide de pOfTlpr?S.
tj existe
un trés grand nombre
de types de pompes
et certames
caractéristiques
comme
te debit,
exprime
en m”/heure
et la hauteur d’élévation
souhaités,
etc. seront déterminants
lors du choix o’une
pompe.
Les pompes
peuvent
ëtre entrainées
par traction
« manuelle
» (fig. 3) ou « animale
», (Fig. 4) (faJbles
débits),
mais le plus souvent elles seront entrainées
par des moteurs
électriques
ou à combustion
interne
(essence,
gasoil) {Fig. 61. II existe aussi des possibilités
d’utilisation
de l’énergie
du vent (éo-
lienne)
(Fig. 5) et solaire
pour le pompage.
L’exhaure
mécanique
nécessite
des investissements
de
base parfois très importants
et les risques de ~1 panne » peuvent
mener a l’échec
une production
ma-
raîchère.
Avant donc de se décider sur un système d’exhaurc.
il faut surtout tenir compte de la surface
que i on
veut cultiver et de la disponibilité
‘de l’eau (quantité,
profondeur).
Si l’on choisit une exhaure
mecani-
que, il ne faut pas oublier
que la plupart
de ces systèmes
de pompage
demandent
une gestjon
(carburant,
pJéces de rechange,
arnortJssementi
et un entretien
rJgoureux
Dans le maraichage,
i’énergie
eolienne
ou solaire
pose parfois le risque
de ne pas etre disponible
quand les plants ont le plus besoin d‘être irrigues (journées
chaudes
sans vent, temps couver-t pO[JS-
siere).
‘I .l.4. LE STOCKAGE
DE L’EAU
SI les distances
entre le point d’eau
et certaines
planches
de legumes
deviennent
trop grandes,
II est
utile de ‘1 stocker 1’ l’eau
destinee
a l’irrigation.
Ceci peut se faire
dans des bassins,
éventuelle-
ment relies entre eux et a un bassin central a cote du puits, qui se trouvent
disperses
sur le terrain afin
de redwre
tes déplacements
pour arroser les pianches
(fig. 8 et 77). On pourra construire
ces bassins
de telle façon que le contenu
de ceux-ci
corre*;ponde
a la dose d’arrosage
journalière
d’un nombre
de
planches
déterminé.
Le stockage
de quantites
plus Jrnportantes
d rau se fait dans des <( châteaux
d’eau 11 (F/g. 7) OIJ de
grands réservoirs
(Fig. 9 et 70,) FIJI recueillent
Ws eaux des pluies qui autrement
sont perdues
par ruis-
sellement
ou par évaporahon.
1 .1.5. L’IRRIGATION
Le mode d’arrosage
le plus utJlrs& dans le rwrraichage
est cqà l’arrosoir,,.
Comme
I’exhaure
rnarueilr.
ce système d’irrigation
demande
beaucoup
de :ravaJl et lirnite donc aussJ les surfaces
a cultrver.
I^ en pepmlere,
on utilise de préférence
un ;I~~OSCII~ avec une pomme
fine <cifJri d’eviter
que les jc:unes
plants ne se couchent
suite à un jet d’eau tnrp puissant
F/g. 75 et 76).
- sur les planches
ou les plants sont peu écartes
(oignon. carotte,
harrcot, IaJtue, persil, radrs. navet .I
on utilise un arrosoir
avec sa pomme (F;g. 731.
- sur les planches
ou les plants sont plus ecartes
(tomate
aubergine.
melon, pastéque...)
et quand Ji
y a risque
de maladies
suite au mouillage
des feuilles
(Cucurbitacées).
on peut arroser
« au gou-
lot » avec un arrosoir
sans pomme (F;g. 74). II faut éviter un jet trop fort car ceci risque de détruire
la
structure
de la couche superficielle
du sol, ei de créer des conditions
d’asphyxie.
C’est pour cette rai-
son que les irrigations
avec des seaux. des calebasses,
des boîtes métalkques
ou des bassines
sont
a éviter (F;g 78).
L’irrigation
c< à la raie » (fig. 77) demande
beaucoup
d’eau mais moins de travail pour les irrigations
et
permet ainsi d’irriguer
des surfaces
plus grandes.
Elle demande
des travaux
d’aménagement
du terrain
(canalisation,
nivellement)
importants
et se pratique
sur des sols plus lourds. Comme
I’irrigahon
au
0 goulot a’, elle a l’avantage
de ne pas mouiller
le feuillage
et se pratique
surtout
pour des cultures
a
écartement
plus espacé. Melons, pastèques.
pommes
de terre, tomates,
concombres
peuvent ëtre irri.-
gués à la raie.
L’irrigation
« par aspersion
~5, (Fig. 79 et 20) demande
des investissements
de base assez importants
(pompes,
tuyaux, rampes, asperseurs...)
mais permet aussi d’irriguer
des terrains
plus grands. II faudra
consulter
des spécialistes
de l’irrigation
si l’on décide d’appliquer
ce systeme
d’irrigation.
L’irrigation
« goutte
à goutte » (fïg 27 et 22) assure un approvisionnement
constant
en petites quanti-
tés d’eau autour des pieds des plantes. Bien qu’on puisse ainsi réaliser
d’importantes
économies
d’eau
et que ce systéme
permette
aussi l’utilisation
d’engrais
dissous
dans l’eau, cette technique
reste Cou-
teuse et demande
un entretien
rigoureux
du matériel.
l-1.6.
LA QUALITE
DE L’EAU
L’eau d’irrigation
doit ëtre de bonne qualité.
4u Sénégal,
la salinité
de l’eau pose des problémes
se-
rieux dans Plusieurs
régions (Cap-Vert,
Kaolack. Fatick, Thiès, Diourbel,
Louga...).
tt est possible
de reconnaitre
un probléme
de salinité
de l’eau
OI1
du sol, si, malgré
l’apport
des
doses d’arrosages
nécessaires
et le respect
des autres techniques
culturates,
tes plantes
poussent



mal, restent chétives,
flétrissent,
montrent
des brülures
des feuilles,
produisant
pet) et donnent,
&cw
tuellement,
des petits fruits.
En cas de doute sur la qualité
de I’eaii d’irrigation
CI, Ce qui concerne
la presence
de seks, i! faut faire
analyser
l’eau. Pour cela, il faut prendre
un échantillon
représentatif
de I’eaL. d’irrigation
dans un réci-
pierif (bouteille)
tr& propre, lavé soigr@usement
avec de l’eau douce et sécha? par la suite. Cette analy-
se peu coüteuse
se fait dans plusieurs
laboratoires
(1 S.R.A., O.R.S.T.0
M., etc. .) et indique
le risque de
problèmes
de production.
Les cultures
maraichères
réagissent
différemment
à I:I présence
de sels dan:; l’eau d‘irrigation
ou dans
le sol comme le montre le Tableau
1.
cultures
trés sensibles
: haricot. carotte, oignon, radis, laitue, fraise, céleri. petit pois ainsi que
les semis et les jeunes repiquages
de toutes les cultures.
cultures
moins sensibles
: piment. patate douce, pomme
de terre, chou, melon. concombre,
to-
mate, courge, gombo, pastèque,
manioc, hisap aubergine,
jaxatu.
cultures
peu sensibles
: betterave
potagère, chou-rave,
asperge,
epinacd.
Tableau
1 SensrbMe
des cc~ltufes
maraicheres
& /a salmtfe
de /‘eau d’tnrgaf,or~
et du SO/ (1)
Si clrl a un léger probléme
de salinité de l’eau d’irrigation.
on observera
les régles swantes
:
-. assurer une copleuse
pré-irrigation
des planches
avant le semis. la plantation
ou le repiquage
-. arroser
plus souvent avec des petites doses et augmenter
la dose totale d’irrigation
sans créer des
conditions
d’asphyxie
pour les racines.
- lutter contre l’évaporation
de l’eau par les binages, le paillage,
les brise-ven:,
etc.
-- améliorer
la rétention
de l’eau par le sol en apportant
des matieres organiques.
- choisir des especes
maraicheres
peu OIJ moins serwbles
ti la prèsence
de sels.
- choisir
un système
d’irrigation
mieux adapt6
comme
par exemple
l’irrigation
par ,.ispersw~
au iw
de l’irrigation
a la raie.
_ assurer un bon lessivage du terrain (pluies de l’hivernage.
arrosage
ti l’eau douce)
- mélanger,
dans la mesure
du possible,
l’eau légèrement
salée avec une eau douce
(stockage
des
eaux des pluies de l’hivernage).
- si la salinité de l’eau est due a la présel7ce
de sels de sodium, on risque des probitirnes
de permèabi-
Ilte du sol, surtout dans les sois plus lourds. Un apwrt
de phosphogypse
(15 5 20 tonnesDia)
pourra
améliorer
la situation.
1.1.7. CONSEILS
PRATIQUES
POUR L’IRRIGATION
- calculer
la surface
3 cultiver en fonction
de la quantite
d’eau d6ponible.
éventuellement
délimiter
des
petites parties sur les planches
qui correspondent
a la surface
a irriguer
avec un ou deux arrosoirs
[Fig. 12).
- arroser
de préférence
tôt le matin, sinon dans I’aprés-midi.
- arroser
même en -hivernage>>
quand
les pluies sont irrégulieres
ou insuffisantes
mais toujours
en
tenant compte de l’importance
de ces pluies pour les cultures.
- vérifier
si l’eau atteint bien la zone des racines et que l’arrosage
n’est pas superficiel.
ni excessif.
Pour vérifier si la quantité
d’eau utilisée
pour l’arrosage
est suffisante,
on creuse
un trou d’environ
20 à 30 cm de profondeur
au milieu de la planche.
Ensuite
on prend un échantillon
de terre à cette
profondeur
et on essaye de former une boule de terre avec les mains.
. Si cette boule reste entière
sur les mains (Fig. 241 et si les mains sont iègéremtwt
mouillees
quarid
on la presse, l’arrosage
est suffisant
et les plantes se développeront
bien.
e Si la terre ~~coule~~ librement
entre les doigts (sable) (F;g. 23) ou si elle forme des mottes dwes,
desséchées,
il n’y a pas eu d’arrosage
ou la quantité
d’eau n’était pas suffisante.
Les plantes
s,ouf-
friront, resteront
petites, produiront
peu et éventuellement,
flétriront.
e Si l’eau s’échappe
trop facilement
de la boule sur les mains, il y a un excès d’eau . Alors, on risque
l’asphyxie
du sol et, dans certains cas, le développement
de certaines
maladies.
_ wr un sol sec, faire une copieuse
«pré-irrigation,)
de 2 a 3 arrosoirs
par m?. Cela facilitera
le labour
et in reprise des plants repiqués,
ou plantês.
‘- <*biner» régulièrement
afin d’assurer
une meilleure
pénétration
ainsi qu’une
moindre
évaporation
de
l’eau dans le sol. Un binage vaut un arrosage.
.- un bon ~~paillageu, et l’installation
d’un <<brise-vent-
peuvent
diminuer
les quantités
d’eau nècessai-
res pour les arrosages.
._ en sol 6ablonneux*B,
on arrose
plus souvent
(journellement)
mais avec des doses plus petites ; en
sol «lourd),, on arrose moins souvent
(tous les 2 ri 3 jours) mais avec des doses plus importantes.
.._ augmenter
les doses d’arrosage
quand
il fait plus chaud, quand il y a du vent sec (harmattan),
ou
quand l’eau est Iégérement
salée. Augmenter
aussi les doses d’eau en fonction
du développement
de
ii3 plante. Les arrosages
doivent être trf% importants
au moment de la formation
des récoltes
(tub&-
sation de la pomme de terre et de la pntate douce
bulbaison
de l’oignon,
pommaison
des choux et

des laitues, tornraiion
des f b ,als iife melon, tomate...).
Diminuer, parfois mëme arreter
les arrosages
en
fin de culture pour certaines
espèces
(pomme de terre, oignon).
- éviter le gaspillage de l’eau par un bon nivelkment,
et eventuellement,
la construction
d’;id,7s a,Itour
des planches,
ou de cuvettes
autour des pieds des plantes.
- s’il y a risque d’excès d’eau (hivernage),
faire des cultures
sur ballon:, ou siar planches
surefr:ver?:; par
rapport aux passages
afin d’assurer
un meilleur drainage.
- bien que les arrosoirs, les seaux et les bassines en PhStiqUe
soient généralement
moins cher:; que
ceux en métal, ils sont assez rapidement
détruits par les rayons du soleil. II vaut donc mieux investir
un peu plus dans du matériel
solide en métal ou, si cela n’est pas possible,
garder
ces outils en
plastique
hors du soleil quand on ne les utilrse pas. L’achat
de materiel
en métal fabrique
sur place
peut aider a développer
l’artisanat
local



1.2. CE SOL ET SON AMELIORATION
13ien qu’il soit possible
de cultiver des légumes
sur piusieurs
types de sols, il faut chorsir, dans In mesure
du
possrble, un sol ni trop lourd, ni trop léger, meuble et profond, riche en matiéres
organiques
et en elements
nru-
tritifs, de pH neutre (6 a 7) et sans présence
de sels, humide mais bien drainant
Ce type de sot ideal se trouve rarement
au Senegal. mais il est possible
d’améliorer
plusieurs
autres typg?s de
:SOIS existants
et ainsi, de les rendre plus aptes au maraîchage.
1.2.1. LA TEXTURE
ET LA STRUCTURE
DU SOL
La texture
d’un sol donne une rd& de la grosseur
des éléments
du sol. Une terre trop lourde
ou argr-
leuse, dont les constituants
sont fins, est compacte,
difficilement
perméable
a l’air et a l’eau (éléments
indispensables
pour une bonne croissance),
tres dure quand elle se dessèche
et collante
quand elle est
mouillée, donc difficile a travailler.
Elle retient plus facilement
l’eau et les éléments
nutritifs qu’une terre
légère ou sableuse
dont les constituants
sont plus gros, qui est facile a travailler
mais filtrante,
qui se
desséche
donc assez vite, et sur laquelle
les cultures souffrent
parfois du manque
d’eau et ainsi d’éle-
ments nutritifs car ces derniers
ne sont disponibles
pour la plante que s’ils sont dissous
dans l’eau. Un
bon sol pour la plupart des cultures
maraichéres
aura des caractéristiques
de texture
entre ces deux
types de sol bien que ces derniers
puissent
être nettement
ameliores
pal des apports
de matieres
organiques.
La structure
du sol est la façon dont les constituants
de ce sol sont assembles.
Une bonne structure
du sol permettra
une bonne aeration
et une bonne retention
de l’eau de ce sol Les matières
organiques
sont indispensables
pour une bonne structure
d’un sol. La présence
de sels dans le sol risque de de-
truire la structure
du sol.
Le sol doit étre meuble,
donc il faut éviter les sols pierreux ou avec des couches
dures qui rendront
drf-
ficife le travail du sol arnsr que le bon développement
des racrnes, et profond.
II faudra eventuellt?mertt
choisir les especes
IegumlereJ 0 en fonction de reur profondeur
d’enracinement
(Tableau. 10)
1.2.2. LA FUMURE
DES SOLS
Pour vivre et produire,
une plante a besoin d’64éments
majeurs
(grandes
quantités)
comme le carbone
(C), I’oxygéne
(0). I’hydrogene
(H), l’azote (NI. le potassium
(K), le phosphore
(P). le calcium
(Ca), le
niagnesium (Mg), le soufre (Si. el d’éléments
mineurs
(petites
quantites)
CU d’oligo-éléments
comme
fe bore (B), le cuivre (CU). le fer (Fe), le manganese
(Mn). le chlore
(Cl). etc.
Le role de queloues
elements
très imoortants
nour la plante est commt? suit,
- l‘azote est un element
essentiel
pour une tw-rne crorssance
des tiges et des feuilles des plantes ef
leur donne
une couleur
vert-fonce.
Le manwe
de cet element
donne des plantes
peu developpoes
avec un feuillage
redurt de couleur pale ou vert jaune.
le phosphore
assure
un bon développement
des plantes, surtout de leurs racrnes, et joue sur ;a rna-
turité et la precocite
des recoltes.
Une carence
en phosphore
provoque
UII developpement
tardif, des
feuilles
vert pale. vrolacées
ou bronzees.
une maturation
lente ainsr qu‘:rn mauvais
developpement
des fruits et des graines.
le potassium
favorise
le transport
des matwes
de réserve dans la plante. arns que le developpement
des racines, bulbes et tubercules,
et accroit la resrstance
aux maladies.
C’est un élément
d’équilibre
et de sante. La carence
en cet élément s’observe
d’abord
sur les vieilles feurlles qui développent
des
taches brunes ou grises prés de leur bord. Par-fors on observe
aussi des brülures
sur la bordure
(de.5
feuilles.
La plante
utilise le carbone,
I’oxygéne
et I’hydrogene
de l’air et de l’eau
lu sol mais les autres ele-
ments doivent se trouver en solution
dans le sol pour qu’elle
puisse
les utrlrser. La présence
et fa dis-
ponibilité
de ces éiements
dans le sol en determinent
la richesse
naturelle
Malheureusement
ia piu-
part des sols au Sénégal
sont très pauvres en plusieurs
de ces éléments
et il faut donc les apporter
en quantités
suffisantes
pour permettre
une bonne
croissance
et donc. une bonne
produchon
des
cultures.
Cet apport en eléments
nutritifs
ou la fumure des sols se fait avec des matreres
organiques
et avec
des engrais chimiques.
1.2.2.1
LES MATIERES
ORGANIQUES
Outre leur apport en différents
élements
nutritifs (elements
majeurs
et mineurs),
les matreres
organiques
jouent un role trés important
dans l’amélioration
de la structure
du sol et sa capacr-
te de retenir l’eau de l’irrigation.
Les matiéres
organiques
les plus utilisees
sont le fumier, la poudre
d‘arachide
et le compost
(Fig. 25, 27 et 29).
-- le fumier s’obtient
par la fermentation
des déjections
et de la litiere (paille, coques d’arachi-
des) des animaux
(volaille, cheval, mouton, chévre, bovin)
Au Sénégal,
ou les animaux
sont
souvent en divagation,
il est parfois difficile a l’obtenir.
II faut mettre le fumier et la litiere en
tas et éviter que ce tas de fumcer ne se desseche.
Le fumier doit ëtre décompose
avant SO~I
utilisation
dans le maraîchage.

_< la poudre
ou terre d’arachide
est un résidu
de l’industrie
de transformation
de l’arachide.
On l’obtient
auprès des usines lors du premier
nettoyage
des coques,
àvant le décorticage,
et elle est constituée
de sable, de brisures
de coques
et de fanes. II faut l’utiliser
avec: pru-
dence car elle «brûle~~ parfois les plantes.
- le compost
est un mélange
de résidus divers d’origine
végétale
ou animal’e
mis en fermen-
tation lente afin d’assurer
la décomposition
des matiéres
organiques.
On fabrique
un bon compost,
en tas ou en fosses, en épandant
des déchets
végétaux
{paille,
feuilles
d’arachide,
d’haricot
ou de niébé, balle de riz, bagasse
de canne a sucre, tiges de
mil, sorgho, maïs...), des ordures
ménageres
bien triées et éventuellement
des matières
or-
ganiques
d’origine
animale, en couches
régulières
en alternance
avec des couches
de bon-
ne terre et de paille. Chaque
couche
aura une épaisseur
d’environ
15 a 25 cm. Arroser
ce
tas de compost
de temps a autres tout en s’assurant
qu’il n’est ni trop humide, ni trop sec,
bien aéré et tasse. Parfois on ajoute un peu d’engrais
minéral,
surtout
riche en azote, pour
stimuler
la vie microbienne
responsable
de la décomposition
des matières
organiques.
Cette
décomposition
par les microorganismes,
qui est nécessaire
pour que le compost
soit utilisa-
ble dans le maraîchage,
dégage
une chaleur au sein du tas de compost.
Si le tas de compost
a été mal fait, il ne chauffe
pas et donc il n’y aura pas de décomposition
du compost
Cela
peut se vérifier en implantant
un baton en bois ou une tige au milieu du tas dont la partre im-
plantée
sera chaude au toucher quand on la retire du tas de compost
en fermentahon.
On pourra enfouir ce compost
décomposé
au bout de 4 a 6 mois
Le Tableau
2 donne la composition
en éléments
nutritifs de quelques
matiéres
organrques
ferI
pourcentage
de la matiere
séche). Cette composition
est très variable
suivant l’origine
de la
matière organique.
-~
-~.-
--
--
Matiéres
organiques
% N
%P205
% K20
%Ca0
% Mg0
-----A
-.-
~--
balle de riz
0.70
0.37
1.0
0.3~46
0.172
paille de riz
0.78
0.10
0.48
0.358
0.092
paille de mil
0.78
0.06
0.30
0.260
0.500
bagasse
de canne a sucre
0.90
0.14
0.14
0.134
0.030
fumier de bœuf
1.50
0.31 -
1.26
1.243
0.610
fumier de poule sur litiere
de coque d’arachide
2.30
4.4
1.70
12.300
0.700
poudre ou terre d’arachide
2.41
0.57
0.97
0.27
0.:3 1
---
--
--
--
7.ableau 2 : Compoirtton
de quelques
matieres
organtçues
1.2.2.2
ENGRAIS
CHIMIQUE
OlJ MINERAL
SIen que l’utilisation
des matières
organiques
soit dominante
dan:< la fumure des sols marar-
chers, il faudra compléter
cette fumure par des apports
d’engrais
chimiques
ou minéraux
dont
les elements
sont plus rapidement
disponibles
pour les plantes
e: qui sont beaucoup
plus ri-
ches en éléments
nutritifs
(Tableau
2 bis) Les matières
organiques,
completées
par des ap-
ports en engrais
chimiques,
devront ètre incorporées
au sol, en fumure
de fond, par un tjëcha-
ge. Une fors que les plantes sont en plein développement,
il faudra couvrir une partie de leur,3
besoins
en éléments
nutritifs par un apport d’engrais
chimiques
og minéraux
en fumure
d’en-
tretien
que l’on incorpore
Iégérement.
par un griffage, a la couche
supérieure
du sol
Suivant leur apport en éléments
nutritifs on distingue
;
- les engrais
«simples
I> qui n’apportent
qu’un seul élément
comme
l’azote
dans I’uree ou Ie
nitrate d’ammoniaque,
le phosphore
dans les phosphates
et les superphosphates,*le
potas-
sium dans le chlorure
ou le sulfate de potasse.
-. les engrais
« composés
11 qui apportent
deux OU plusieurs
elements
nutritifs comme l’azote e:
le potassium
dans le nitrate de potassium
et les engrais
ternaires
qui contiennent
les trois
éléments
principaux,
l’azote, le phosphore
et le potassiurn.
Ces derniers
sont designes
par
une formule
de 3 nombres
représentant
la quantité
d’élements
contenus
dans 100 kg cl?
l’engrais.
L’engrais
« maraîcher
» ou le 10.10.20
(fig. 26) est un engrais
souvent utilise pouf
la pomme de terre mais aussi pou? d’autres
cultures
maraichéres.
Le Tableau
2 bis donne la
composition
de quelques
engrais couramment
utilises au Sénégal

Tableau 2 bis. Moyennes de composition
da quelques
engrars
chimiques.
1.2.3. L’ACIDITE
ET LA SALINITE
L’acidité
d’un sol, qui a une action sur la plante et I’assimilaticn
des elements
nutritlfs. esr expr,-
mée par le pH. On obtient cette valeur suite à une analyse
du sol.
Le pH ideal d’un sol maraicher
se situe autour de 6
7. Des sols acides ou des sols alcaltns po-
sent des problèmes
pour certaines
cultures
maraichéres.
Le Tableau
3 donne
la tokrance
de
quelques
Iégurnes au pH du sol
---
---.
6 plantes craignant
l’acidité
betteraves.
chou cabus. chou-fleur.
epinard. laitut:. mr:lorr
ipréférence
: pH 6 -- 6.81
oignon. poireau.
. plantes tolérantes
ail, aubergine,
carotte. concombre,
cornichon,
courgette,
(preference
: pH 5.5
16~8)
hwicot. navet. persil, POIS. poivron, radis, tomate
. plantes très tolérantes
ckoree,
echalotte, oseille, pastéque, patate douce. pomme
(préférence
: pH 5 - Ç,,~J
dc terre.
-
--
Ta&>/eau 3 Tolérance
des cultures maraicheres au pH do SOI (1).
II est possible
d’amkliorer
les sols acides par un amendement
calcaire,
en apportanr
de la
chaux (chaux magrksienne,
chaux agricole, dolomie).
Ceci s’appelle
le chaulage.
La dose et la
frequence
des applications
seront determinées
suite A une analyse
du sol. Eviter dans ce cas
les engrais
acidifiants
(sulfates).
Comme
pour l’eau d’irrigation.
les cultures
maraîchères
ne supportent
pas non plus la salinité
du sol. Pour la sensibilité
des légumes à la salinité. se réfërer au Tableau
1.
SI on a un leger probkme
de salinitk du sol. on pourra
y remédier
en observant
les cwseils
suivants :
_. ne pas utiliser des engrats qui contribuent
à la salinité
du sol (chlorure
de potasse,
nitrate
d’ammoniaque)
et eviter les doses excesswes
d’engrais
ainsi qu’un
apport
trop localisé
(bande, autour des pieds...) surtout pour le semis et les jeunes plants repiqués.
- choisir des espéces
peu ou moins sensibles
a la présence
de sels dans le sol.
- assurer
un bon lessivage
des sels du sol avec de l’eau douce (pluies).
- utiliser des matiéres organiques
bien décomposées
et pas trop fraîches.
En cas de doute sur l’acidité
ou la salinité d’un sol, (Fig. 30) il faut faire analyser
un echantillon
du sol.
1.2.4. L’HUMIDITE
II faut éviter les sols qui risquent d’ëtre inondés
ou trop humides
(bas-fonds,
bords des lacs et
des rivières)
car les racines des plantes ont besoin de t’air comme de l’eau pour leur dévelop-
pement.
Plusieurs
cultures
produiront
des récoltes
de mauvaise
qualité
sur ces sols (oignon,
pomme de terre) et d’autres
peuvent souffrir de maladies
suite ti l’humidité
excessive.
II ne faut pas oublier que l’eau est le facteur déterminant
pour la production
maraichére.
mals
que tout excès peut se révéler nuisible
ti cette production.

1.2.5 CONSEILS
PRATIQUES
POUR LA FUMURE ET L’AMELIORATION
DU SOL
L’arnetroration
d’un sol ainsi que I’applicatron
d’une fumure
de fond et d’une fumure d’entretien
avec des matieres
organiques
et des engrais
chimiques
devront
ètre basées sur l’interprétation
d’une analyse
de sol et sur d’autres
données
tels que le type de culture, le stade de développe-
ment de ta culture, etc. P~our la plupart des petits maraichers
ceci est difficilement
réalisable
et
dans \\ ce ras
I
on pourra
se référer aux doses et schémas
d’application
par espéce
dans les fi-
ches techniques
par culture. Ces recommandations
n’ont qu’une
valeur indicative
et devront être
adaptees
en fonction
des expériences
locales en matiére
de fumure.
En plus de ces recom-
mandations
spécifiques
on tiendra compte des conseils
pratiques
suivants
:
- utiliser, suivant le type de SOI et la culture, entre 15 et 30 kg de fumier ou de compost, 0~ en-
tre 10 et 20 kg de poudre d’arachide
sur 7 0 m2 de planches
comme matières
organiques.
-- il faut que les matières
organiques
soient bien decomposees
et on les enfouit, de préf&&ce
quelques
semaines
avant la mise en culture
des planches,
par un b&hage.
Gessechees
et
laissées
en surface
les matières organiques
presentent
peu d’inter&
pour les cultures. Répéter
reguliérement
les apports en matières organiques
car dans les zones tropicales
les sols s’appau-
vrissent relativement
vite.
.- compléter
la fumure
organique
par un apport
d’engrais
minéral,
en fumure
de fond avec la
matiere
organique,
et en fumure
d’entretien
suivant
les besoins
des différentes
espéces.
Consulter
les fiches techniques
par culture
et l’encadrement.
L’azote
et, en moindre
mesure
ta potasse
migrent assez rapidement
dans la terre. II faut donc éviter de les mettre en profon-
deur surtout
dans les sols sablonneux.
II est aussi préférable
de fractionner
leur apport.
L.e
phosphore
est beaucoup
moins mobile. on le met donc en une seule fois en profondeur
et en
surface.
- l’épandage
des engrais
peut se faire à la volée (fig. 79), surtout en fumure
de fond avant le
bechage,
ou localisé
(bandes,
au pied des plantes, lignes) en fumure d’entretien
suivi d’un ra-
tissage
ou d’un griffage
pour l’incorporer
superficiellement
Ne jamais mettre des engr-ais sur
les feuilles et les bourgeons
car il les brüle. (Fig. 37. 150).
_ faire suivre UII épandage
d’engrais
par un arrosage
et veiller ti i”wmrdrté
rju sol car la plante
n’absorbe
les éléments
nutritifs que dessous dans l’eau.
_ II vaut mieux mettre ré!gulièrement
des petites quantités
qu’une
grande
quantite
en une seule
fois. Ne jamais dépasser
une dose de 50 g/m* en une seule fors.
._ conserver
les sacs d’engrais
bien au sec
utiliser des unités de poids et de mesure
simples
et pratiques
pour les engrais
et la matrére
organique.
Un seau de 10 1. par exemple,
contrent
normalement
10 kg de poudre
d’arachide
et
7.7 kg de fumier de porc sec, 1 verre de the contrent
::- 80 g d’engrais
(10 10.20. 14.7.7,
6.20.10)
et 1 boite d’allumettes
contrent
20 g de ces engrais
(F!g. 281.
. executer
un chaulage
SI l’acidité
d’un sol pose des problèmes
et une applrcation
de phosphlo-
gypse s’il y a des problcrnes
de salinrte.
- assurer
un bon drainage
des sols trop humides
et pendant
l’hivernage
(planches
surelevees,
bilions).
1.3. LE CUMAT ET LES LEGUMES
Les éléments
du climat qui ont une influence
SUI la production
des cultures
maraichéres
sont : la templé-
rature, la lumière,
le vent, les pluies et l’humidité
de l’air. Comme les montrent
les Tableaux
4 a et b des tem-
poratures
et de la pluviométrie,
ces élréments sont trés variables
en fonction
des régions clrmatiques
du Séné-
gar. et limitent souvent
le choix des especes
et des varretés legumieres
qu’on peut y faire a certaines
époques
de l’année
(fig. 32, 33).
-_II.-
-
I
J
F
M
A
M
J
J
A
S
0
N
CrAKAR
21.2
20.8
21.3
:2’l .9
23.2
26.0
27.3
27.4
27.5
27.2
25.8
23.0
KAOLACK
24.8
26.5
28.5
.29.6
30.3
30.0
28.7
27.6
28.1
28.0
27.8
25.2
1 ZIGUINCHOR
24.0
25.7
27.3
28.0
28.5
28.4
27.0
26.4
27.0
27.8
27.0
24.5
0
22.3
25.7
27.6
28.0
28.5
28.1
25.6
23.1
&- ST LOUIS
22.0
22.3
22.2
21.8
--
a) températures
moyennes
en “C
1
IJ
F
M
A
M
J
J
A
S
0
N
a
1
0.0
1.1
9.4
90.4
223.9
174.8
6:3.6
2.1
2.8
0 1
7.8
61.1
160.2
295.1
200.7
613.8
4.0
2.6
0 1
9.7
125.1
362.7
532.4
361 .O
146.0
8.1
0.9
0.2
1.3
7.2
44.2
160.9
96.7
28.5
2.4
? 3
CI.
pluviométrie
moyenne
en mm
i
rableaU 4. remperatürC?S
nlGyeflnes
et p/uViom&(e
moyenne
$I que/qWs
endro;ts
au S&éga/
(moyennes
sur plus;eurs
djzajnes
d’annéeS)
(î).
‘I .3.1. TEMPERATURE
La plus grande
partie des culitures légumieres
préfère la fraîcheur
de la saison
sèche pour une produc-
rinrl onrimnre
Parmi elles on trnuve I’oianon. ta oomme de terre. fa carotte,
fa laitue, fe poivron, te navet,



If! pois, le chou-fleur,
le fraisier. la tomate, le chou, le haricot nain, le melon. On les appelle
parfois les
cultures de type <(européen,,.
Les quelques
cUltcJreS qui preforent
plut6t la chaleur
sont le manioc, la patate douce, le piment, le bisap
et le gombo. On les appelle parfois les cultures de type «africain*,.
Plusieilrs
legumes
ou variétes
cie legumes
i)euvent ëtre cultivés
pendant
presque
toute l’année
mais,
suivant leur prc:férence
pour le froid ou la chaleur, donneront
des résultats
très variables
en fonction
de
la zone et de l’époque
de culture
C’est le cas pour certaines
variétés
de chou cabus vert, de tomate et
aussi pour les cultures
de jnx.atu, piment, aubergine,
patate
douce,
pastéque,
bisap, chou de Chine,
gombo, courgette,
concombre,
haricot ti rames, navet chinois, etc..
Pour tes exigences
ou les préferences
de i:haqiJe culture
au Sénégal,
il faudra
se référer au< fiches
techniques
par culture.
1.3.2. LUMIERE
L.es cultures
maraîchères
sont des cultures qui preferent
le plein soleil, donc il faut kviter de les cultwer
2 l’ombre. Cependant,
dans des conditions
de chaleur excessive,
on pourra envisager
de les protéger,
surtout les jeunes semis (pépinière)
et tes jeunes plants repiqués,
par des ombrières
pendant
les heu-
res chaudes
de la lournée.
Certaines
espéces
et variétés
comme l’oignon,
l’ak le bisap, ta pomme de terre, la laitue... ont bewn
d’un nombre détermini?
d’heures
de lumiére
pour pouvoir produire
des récoltes.
Ces besoins en lumiére
sont souvent liés à des exigences
particulières
de température
et ainsi, il ne sera possible
de faire ces
cultures
qu’hi certaines
cpoques
de l’année.
1.3.3. VENT
Plusieurs
cultures
maraicherel- ., sont sensibles
aux degàts provoques
pal le vent, surtout I’harmattan.
vent chaud et sec, souvent
cIhargé de poussiere,
qui souffle
pendant
la saison
séche. Tout pres de
l’océan, le vent maritime
parfois chargé d‘embriJns.
peiit aussi provoquer
des dégats aux légumes par le
sel qu’il contient.
L’haricot
est un exemple
d’une culture très :,,enslble aux dcgats provoqués
par le vent (F;g. 148, 265).
‘I .3.4. PLUIE
L’activité
maraichére
etant surtout une activité se deroulaiit
en saison séche (octobre-juin)
au Sénegai.
impose l’utilisation
de l’irrigation
pour satisfaire
aux besoins en eau des cultures.
Mëme en hivernage,
11
devient nécessaire
d’irriguer
car les pluies sont souvent irréguliéres
et insuffisantes.
Les cutt~~res ma-
raichéres
ne supportent
peu OIJ pas le manaue d’eail. qui :Se traduira
toujolirs
par des pertes de récoltes
parfois trés importantes.
Plusieurs
CultlJres sont sensibles
a l’excés d’eau provoque
par les fortes pluies de l’hivernage
et il f:iiJ-
dra donc assurer
un drainage,
surtout en terrain
argileux,
en donnant
une forme Iégkrement
bombee
aux planches
ou en cultivant
sur des buttes. Les peplmeres
en plein air en hivernage
ne réussissent
souvent pas $ cause des fortes plules qui les detruisent
‘1.3.5. L’HUMIDITE
DE L’AIR
L’air sec de la saison séche peut provoquer
un dessèchement
du feuillage
des plantes qui risquent
aln-
si de flétrir. Souvent ce flétrissement
ne sera que temporaire
et la plante reprendra
sa turgescence
pen-
dant la nuit ou aprés l’arrosage,
mais si cet arrosage
est insuffisant,
ce flétrissement
peut continuer
jusqu’au
desséchement
complet de la plante.
L’air humide
favorise
le déveiioppement
de certalnes
maladies.
C’est le cas en hivernage,
lorsque
tes
écartements
sont trop serrés en pépinière
ou entre les plantes
en culture, et ti des endroits
rrral aérés
comme entre les tuteurs de certaines
cultures
(tomate, concombre,
harcot
a rames)
ou ]IJStC A cZlti-
d’un brise-vent.
II faut donc assurer une bonne aération
des cultures.
1.3.6. CONSEQUENCES
PRATIQUES
POUR LES CULTURES
MARAICHERES
- choisir des espèces
et des variétés de legumes en fonction
du climat de la zone et de la periode
de
l’année.
- éviter de cultiver a l’ombre
des arbres ou des bàtiments.
- installer des brise-vent
pour protéger
les cultures du vent.
- assurer une humidité
correcte
du sot pendant
toute la période
de culture, par les arrosages,
un profil
adapté des planches,
le drainage.
- respecter
les écartements
corrects
des cultures dans le but d’éviter
une sécheresse
ou une humidité
excessive
de l’air autour des plantes.
. .
- protéger,
si nécessaire,
les peplnleres
et les jeunes plants de la chaleur excessive
par des ombri&es
faites de feuilles, de tiges de paille tressée
ou de crintings
formant
un toit supporté
par des piquets
ou des abris individuels
faits de feuilles de palmier. Enlever cette protection
quand elle n‘est pas né-
cessaire,
car les légumes
ont besoin de beaucoup
de lumiére.
. . . .
- protéger
les pepmleres
des fortes pluies en hivernage.

1.4. LE FACTEUR
~~HUMAIN~~
fS,vart de se lancer dans une operatiorr
maraichere
d:,ns une certaine
zone, il faut S.:onstderer le facteur
<#hu-
main>> de ta production
et de la conlmerc:i~ilisTtjr‘~n
c’wt-a-dire
qui produira
les Iégurnes ? Qui va encadrer
les
producteurs
‘? Qui va consommer
et qui commer-cialrsera
la production
?
1.4.7, LA MAIN-D’CEUVRE
Les cultures
maraîchères
sont exigeantes
en main-d’œuvre
(fig.
34, 192). II faut donc qu’il y ait sufir-
sarnment
de personnes
dans une zone et sur un périmetre
maraîcher
pour executer
les travaux sur les
planches
de legumes.
Le Tableau
5 montre
It? nombre
d’heures
de travail nécessaires
pour cultiver
1000 niY de quelques
légumes,
sans compter tes arrosages
journaliers
dont la duree est très variable,
et qui pr-ennent beaucoup
de temps. On compte par exemple
qu’un travailleur
expérimenté
peut assurer
I’exhaure
et l’arrosage
de 1000 i (7. 1 m ’ = 50 a< 2 arrosoirs
de 10 1) d’eau par heure a partir de céanes
distantes
d’en moyenne
50 m des planches
a aroser.
Les chiffres orientatifs
;lu Tableau
5 ont eté obte-
nus en station
(C.D.H.).
__,
--
---
~---
espece
Chou
Pomme de terre
Oignon
Tomate
cycle en jours
90 j
1OOj
1lOj
1OOj
-.. _-.---.--
___------
. TRAVAUX
1
-- -
-. ------
---
----~--- ---
----~-
HI- ~‘--
Pepniere
12h20
-
78 h 00
19hOO
Fumure et preparation
du terrain
:5h
10
18h40
14 h 30
lûh30
Plantatron
cl remplacement
des plants non repris
22 h 50
18hOO
69 h 50
16h50
Sarclages
binages
22 h 10
17hOO
45 h 50
16h50
Fumure d’entretien
6 h 20
12 h 10
6 h OC)
7 h 00
Bultage
Traitements
phytosanrtaires
9 -. h 30
17 5 h00
h 00
--
5hOO
8 - h 20
Récolte
:3h20
67 h 30
33 h 00
58 h 40
Nettoyage
du terrain
r6hOO
lOh30
17 h OC)
15h30
I._-_-.--I-
----
___-_
--
10TAL
117 h40
167 h 40
269 h 10
138h40
_-~___----<--
--~
Tableau 5 Nombre
d hmrrs
de fravarl
pou’
1000 m-’ de quelques
cultures
(3)
Ori estime qu’en moyenne,
II faut 3 a 5 ouvriers
qualifies
en permanence
pour faire un hectare
de ma-
raichage.
a certains
moments
;Iss:stes
par une main-d’œuvre
temporaire
pour des besoins
ponctuels.
comme
la plantation.
la recok.
etc
L.a main-d’œuvre
salariée
represente
une depense
Importante
dans la production
maraichere.
Avec une main-d’œuvre
familiale,
II est possible,
suivant le nombre
des mernbres
de a farrrile, de faire
un jardin potager
familial de 1500 a 5000 m*. Dans un groupement
de producteurs,
tes surfaces
culti-
vees par membre
peuvent
ëtre trf is variables
et vont de quelques
planches
é, quelque
100 ni). La surfa-
ce dépendra
alors des besoins
de chaque
membre
du groupement
pour l’auto-consommation
et/ou
la
vente. La production
maraichere
destinée
a la commercralisation
doit ëtre suffisamment
rémunératrice
pour valoriser
le travail du paysan et de sa famille, ainsi que les investissements
faits.
Cette main-d‘œuvre
doit aussi ëtre qualifiée.
Contrairement
aux grandes
cultures,
en maraichage,
on
aura plusieurs
dizaines
d’espéces
et de variétés
à cultiver qui ont toutes leurs exigences
particulieres
en ce qui concerne
les techniques
culturales,
la protection,
la récolte,
la conservation,
etc., et il faut
donc que les producteurs
assist 1-s par leur encadrement,
soient capables
de produire
ces cultures
de
façon correcte
(Fig.
35).
1.4.2. L’ENCADREMENT
En l’absence
de producteurs
qualifies
et expérimentés.
il devient très important
d’assurer
un bon enca-
drement
technique
des maraîchers
car, chaque
année
la méconnaissance
des techniques
cutturales
ainsi que des problëmes
phytosamtaires
et de leur controle,
occasionnent
des pertes de production
très
importantes.
Plusieurs
écoles.
dont I’Ecole Nationale
d’l-lorticulture
a Camb&&re
ainsi que tes Ecole:s
des Agents Techniques,
et des Centres de Formation
forment
chaque
année des,Technicrens
qualifies
en horticulture.
Ils peuvent
ëtre recrutes
par les Sociétés
de Développement,
les Services
de I’Agricuj-
ture et les projets
d’Organismes
Non Gouvernementaux
(O.N.G.‘s)
afin d’assurer
l’encadrement
des
maraîchers
II est important
de doter cet encadrement
de moyens nécessaires
pour exécuter
leur travail
et d’en assurer
la formation
contmue
par des recyclages
réguliers
(Fig.
35).
1.4.3. LA COMMERCIALISATION
Une grande
partie de la production
maraichére
sera vendue
sur les marchés
(Fig. 36). La commerciali-
sation est un aspect encore
trop souvent
négligé
dans la planification
d’une activité
maraîchère.
Cria-
nue année on continue
à observer
qu’il existe des moments
de forte production,
voire même de surPrc,-
duction, a ta fin de la saison seche. et des moments de pénurie
de légumes
surtout pendant
l’hivernage
et en début de ta saison séche. L’offre de légumes sur les marches
est donc très variable.

On peut considérer
que fa demande
de légumes
par la population
d’une
Certaine
zone sera plus ou
moins constante
T~our~~ qu’il y ait des légumes
sur les marchés
a des prix raisonnables
pendant
toute
l’année.
Les iégurrles étant des denrées
périssables
qui ne se conservent
peu ou pas, exception
faite
pour quelques cultures,
leur commercialisation
sera donc dirrgee
par la loi de « l’offre
et de la deman-
de ),. Le prix sera faible en période
de forte prodijction
et élevé en période
de faible production.
La Graphique
1 montre de iaçon simplifie, l’évolution
de l’offre, de la demande
et du prix d’une culture
maraichère
avec une forte production
pendant une partie de la saison séche comme cela est souvent it:
cas avec certaines
productions
(o!gnon, tomate, pomme de terre, etc. .).
F.CFA/KG
TONNES
- -__. . prix
.N.
/
.
:Offre
/’
‘\\
-----.
.demande
!
\\ \\
/’
‘\\
/
\\
--!-i-L----
*---.---_/_
i.---
S
0
N
CI
J
F M
A
M
J
J
A
(mois
Graphyw
1
Lxemple
de I evoluflon
de /‘offre.
/a demande
et It- pr~k
d.une productron
marakzhere
pendant
I’anrlee.
Le Tableau
6 montre
un exemple
de la fluctuation
des prix pendant
I‘anrwe.
d 1~11 kilo d’orgnons
sur
quelques
marchés
au Sénégal.
Forte nroductron
MOIS
!
Marches
J
FMAMJJASOND
--
--
.~
Marche a Dakar- (1982)
175
170
214
175
151
119
150
189
241
225
?6ii
181
Marche a Kaolack
(1983)
200
196
169
72
127
43
i3f-1 1 % 1 197
180
179
189
Marche a Lrgurnchor
(1985)
206
170
187
141
11B
101
154
191
181
193
184
187
----
--
Tableau
6 Prix pour
1 kg d‘olgrtons
SUI 3 marches
au Senegal
pendant
um! annke
(4) (5) (6)
SI la production
maraîchère
est surtout destinee
à la vente, II est nécessaire
de bien etudier la situation
des marchés
locaux et des grands
marchés
urbains,
avant de dénrarrer
la production.
II faut aussi
connaitre
la situation
des autres producteurs
de la régron qui peuvent
se situer plus proches
des mar-.
thés et mieux desservies
par un réseau routier, comme dans le cas des « ceintures
vertes ~9 autour des
grandes villes, et qui seront donc beaucoup
plus compétitifs
que les producteurs
dans les zones encla-
vées et loin des marchés.
Dans ce dernier cas, il sera plus intéressant
de cultiver
des espece:;
pour
l’autoconsommation
au niveau
du village ou des espèces
qui supportent
mieux la conservatiori
et le
transport
(légumes
bulbes, racines et tubercules)
ainsi que des espèces
qui se transforment
plu:> faci,-
lement (piment et bisap séchés, concentré
de tomates).
Dans le cas d’une production
destinée
à l’exportation
d’autres
problèmes
peuvent
se poser. Qualrté, tri-
age et calibrage,
transport,
conservation
au frigo, frét aérien. etc., deviennent
des facteurs
très rmpor..
tants et il va sans dire que ce type de maraîchage
se limite en général
a des zones favorrsees
sur te
plan de ta production
et des infrastructures
et qu’il se fait par des maraichers
qualifiés,
ayant beaucoup
d’experience,
et qu’en plus ce maraichage
d’exportation
est soumis a des systémes
et circuits de com-
mercialisation
organisës.
Le prrx de revient de ces cultures
est, en genéral.
plus
eleve a cause de 18
qualité et des soins apportes
a c:es productions.

1.5. LE FACTEUR a FINANCIER ‘8
~..a prc)duction
de wltures
maraïcheres
ri&?cessite Certains investissements
dc base dans le twt d’ocqwtir
les
moyens
de production.
L’importance
de ces investissements
est variable
suivant I’;lmpleur
el le &;<ir&
&: m+l-
Lanisation
de la production
envisagée.
II est important
d’assurer
une bonne gestion
de l’exploitation
r~\\ar:tictx-
re SI elle veut ëtre rentable
et rémunératrice.
1.5.1. LES MOYENS
DE PRODUCTION
On distingue
deux categories
de moyens de production
; les c< facteurs
>a de producticn
et les << a:)entS
de production
1’ ou les « intrants 1’.
151.1.
LES FACTEURS
DE PRODUCTION
Les facteurs
de production
sont la terre, la main-d’œuvre
permanente,
la ckture
et les Unse-
vent, l’équipement,
les forages, les puits. les constructions,
les outils, etc... Les charges
liées a
ces facteurs
de production
sont très peu, ou mëme pas du tout, influenckes
par le choix des
productions,
ce sont des charges fixes. Pour la plupart d’entre
eux, on doit prévoir une depre-
ciation
sur plusieurs
années
suite a leur usure normale.
Cec;i s’appelle
l’amortissement.
et le
maraicher
devra en tenir compte
pour’ permettre
le remplacement
ou la remise en ktat de ces
facteurs
de production
(pompe, puits, OU~I~S, hangar-&Choir,
etc...).
Dans le cas d’un petit potager,
le facfeur de production
le plus Important
sera I’<< outrllagl~
>> OU
le 1~ petit materiel agricoI!e Il
La F(g. 39 tvs montre quelques
outils *< indispensables
12 dans le maraichage
Ftg 39.
Ouelques
outrk
indispensables
pour le maraichage
- ta bêche
(1) sert a retourner
la terre, à enfouir la fumure, A creuser
des trous et des tran-
chées.
- le râteau
(2) sert a émietter
la terre, niveler et nettoyer
les planches.
- i’arrOSOir
(3) S’utilise
pour l’irrigation.
La pomme
s’enléve
afin de donner
des irngatlons
PonCtUelteS
au pied de certaines
cultures
(melon. concombre,
tomate...).
- le PulvériSateur
(4) est indispensable
pour effectuer
les traitements
phytosanitaires
avec
des pesticides
du type « concentré
liquide » ou << poudre
mouillable
,,.

- le seau (5) sert à transporter
l’eau pour les arrosages
et les traitements.
II peut servir aussi
pour le transport
des engrais ou des récoltes A condition
de bien le laver aprés chaque
usa-
ge.
- le transplantoir
(6) sert au déterrage
des plants en pépiniére
et permet de garder une molte
de terre autour des racines. II peut aussi servir à faire des trous de plantation.
- le plantoir
(7) sert 3 faire des trous de repiquage
dans le sol Un morceau
de bois poirtu
peut servir.
- piquets
et cordeau(k)
servent a marquer
les limites des planches
ainsi que les lignes des
semis et des plantations.
- le métre (9) (réglc ‘en bols. mètre ruban) sert A mesurer
et ti délimiter
les planches
er à mar-
quer les écartements.
- la serfouette
(10) sert à exécuter
les sarclages
et les binages.
Un fer a béton recourbe
et
aplati à son extrémité
peut la remplacer.
Les outils I< utiles » qui faciliteront
davantage
le travail des maraîchers
sont :
- la fourche
à fumier qui sert A manipuler
le fumier, le compost.
la paille et les tas d‘herbes,
à ramasser
les débris végétaux et parfois à faciliter la récolte des tubercules
et des racines
- la binette s’utilise C:omme la serfouette pour les sarclages
et les binages
-. la houe sert à préparer
le tert-ain, creuser
des trous, faire des buttages
et des bilions
Elle
travaille
moins profondément
que la bëche.
- la brouette
est le moyen de transport
au niveau du jardin
- la machette
sert ti débroussailler,
couper les herbes, couper le:, piquets et les épomtw
- la batte s’u?ilise au Ireu des mains pour tasser le sol apres les semis C’est une petite plan-
che avec un manche
- la pelle sert ti prendre
la terre, l’engrais,
etc
- la poudreuse
est n&cessaire
porir l’application
des pesticides
sous 8orme de \\< powire
se-
che >>.
- cageots, paniers, sacs pouf les rf.&oltes.
- verre à thé, boites de lait, cuillères,
boites d’allumettes,
etc
peuvent
servir de mesures
simples pour les engrais et les pestlcides.
- la balance
est tres utile voir necessaire
pour peser les engla~s et les recoltes
La FI~, 3~’
montre une balance
simple a la sortie d’un potager pour peser I?.:s recoltes.
Tout ce matériel
doit servir pendant
plusieurs
campagnes.
II faut donc prendre
bien soin de
ces outils. les utiliser pour le seul usage auquel ils sont destiné-.
les ranger dans un abri au
jardin ou chacun d’eux a une place pr@cise, les nettoyer
aprés le !ravail et les entretenir
(gra s-
sage. aiguisement).
1.5.1.2.
LES AGENTS
DE PRODUCTION
OU LES INTRANTS
Les <<agents de production>%
ou les «intrantsp,
sont l’eau des arrosages,
la main-d’œuvre
tem-
poraire,
les semences
et le matériel végétal, les pesticides.
les furnures
organiques
et minéra-
les, etc... Les charges
liées A ces intrants sont proportionnelles
au volume de la production
et
disparaissent
à la fin de cette production.
L’eau est I’intrant le plus coUteux dans la production
maraichère.
Son prix peut ètre calculé
au
ma rendu aux plantes et sera très différent en fonction
du systérne d’exhaure
et d’arrosage
utl-
lisé.
La main-d’oeuvre
aussi constitue
un poste de dépenses
tres important
dans le maraichage
car
c’est une activité exigeante
en main-d’œuvre
qualifiée.
Méme si cette main-d’oeuvre
est familia-
le, il faut que le travail soit rémunérateur.
Le coût des semences,
du matériel
végétal,
des fumures
et des pesticides
est relativement
faible mais il ne faut pas sous-estimer
l’importance
de ces intrants dans la réussite
de la pro-
duction. Pour les fumures et les pesticides,
on disposera
d’un stock de ces produits
au niveau
de l’exploitation,
dans de bonnes conditions
de stockage
(pas d’humidité,
frais, obscurité,
de
préférence
pas en contact direct avec le sol mais sur des planches
ou des étagéres).
En ce qui
concerne
le type et la. quantité
à stocker, il faut se refërer aux fiches techniques
par culture
et
aux chapitres
sur le WI et les fumures et la protection
des cultures.
Les
semences
et le matériel végétal ne se conservent
peu ou pas dans des conditions
chaudes
et humides
et il vaut donc mieux de les acheter
en début de chaque
campagne
maraichère.
Le Tableau
11 donne une indication
de la durée de conservation
de quelques
semences
marai-
chères dans des conditions
favorables,
c’est-à-dire
fraiches
et seches.

Le Tableau
7 montre l’importance
relative de quelques
dépenses
pour quatre cultures,
dans le
cas d’une petite exploitation
maraîchére
sans trop de charges
fixes (petit outillage).
Poste de dépenses
I
Chou
1 Tomate
-_-- ~-
Main-d’œuvre
24,7 %
44.8 %
5,0 %
155 %
6,6 %
3,4 %
7ableau
7 : Compararson
de dffférents
postes
drl depenses
en pourcentage
*du cotit total de quelques
cfdture:,
(7).
1.52.
LA GESTION
Pour la plupart des paysans,
l’objectif
recherche
en produisant
des cultures
maraîchéres
est l’améliora-
tion de leur revenu
monétaire.
Ceci nécessite
une bonne gestion
de l’exploitation
maraichére
et donc
une excellente
connaissance
des techniques
de production,
ainsi que la maitrise
des aspects économe.-
ques et financiers
liés a la proauction.
II est important
pour le maraicher
de bien gérer les InvestisseU
ments qu’il a fait, soit avec son argent personnel,
soit ti l’aide de financements
externes
(prét. c,rédrt
agricole,
projet d’assistance)
et d’en assurer
la rentabilité.
Une mauvaise
gestion
est souvent la cause
de l’échec d’une entreprise
maraichére.
1-e << produit brut
I, est la valeur de la Producttori
maraichere
au mornent de Ii2 vente. C’est le riornL,te
&
kilos récoltes,
multiplié
par le prix de vente au kilo. II faut donc peser les rkaltes
(Fig.
36. 37) et Irott?l
les prix de vente en fonction
du temps et des marchés.
Ceci permettra
de deceler
les moments
de pro-
duction
et les marchés
les plus Intéressants
et facilitera
ainsi la prise des decisions
lors de la. gestion
de l’exploitation
maraîchère.
De ce produit brut, il faudra ensuite
déduwe les charges
des “agents
de production-
ou des <I Intr:jnts>-
et ainsi on obtient la [(marge brute>) de la production.
Elle permet de compare!
la rentabilité
de diffwen-
tes cultures
entre elles. C’est donc: un outil de gestion
important.
Ensuite, il faudra encore tenir compte des charges
ccfixesn de I’exploitation
avant de calculer
le <<revenu
netJ$. Ce <<revenu net >a doit valons-r
le travail et les risques pris par le maraicher
et, éventuellement.
SB
famille.
Ii est important
de ne pas considérer
le ,cproduit brutal, c’est-a-dire
l’argent
que l’on reçoit au mwnen!
de la vente des légumes.
comme le «revenu
net 02 et il faut donc mettre tine partie de cet argent de cOte
afin de couvrir les fracs des différents
moyens ce productton
pendant
les campagnes
maraicheres
SUC..
cessives.
Dans le cas d’une
petite exploitation
maraichére
simple
sans charges
fixes importantes,
on
pebt
si’
contenter
d‘etablir
des fiches de comptes
simples
qui devront permettre
de contrôler
l’état des dei)erl.
ses et des recettes
liées 6 la production
maraichére.
Dans le cas des grandes
périmetres
maraichers
qui disposent
de moyens
de production
importants
et
qui ont ainsi des charges
fixes elevées
nécessitant
souvent
des Investissements
sérieux,
la ge:jtlorl
n’est plus possible
sans une comptabilité
précise
et adaptke
au type d’exploitation.
Leur gestior: est
beaucoup
plus compliquée
et difficile
Les exemples
survants
iflusffent
fe cas d un paysan
qu’. avec
I’arde de 4 Ouvriers,
a réalise
une cU/tlJre
d’ofgnon
:M
11
hectare
dans drfferenfes
conditrons
A. Le paysan
respecte
les techniques
de production
et obtient
un rendement
de 20 tonnes
a l’hectare
qu’!I vericj d >*I 0,~ t
relativement
bas car $1 a produit
ces oignons
de mauvaise
conservatron
en plerne
peirode
de productrorl.
Le calcul
des difforenfs
facteurs
qur fur permetfronf
de juger
sur la reniahrlrte
de cette opérijtion
sera comme
surf
a) les charges
(dépenses)
des intrants
:
3.5 kg de semences
‘1 Jaune ff&f
de Valence
0’ a 11.000
F.CFA/kg
.z 3C)tiOOF
CfA
-. 14.5 tonnes
de fumier
ti 3500 f.CFAlfonne
= 5075Of
CU
-- 450 kg d’engrais
minéral
â 50 F.CFA/kg
= 22.500 f cc A
- 4 lifres de dimelhoate
3 3000
FCFAII
; 72.000
Ç CFA
- 0.5 litre de mouillant
B 6000 F. CFA/\\
= 3 000 F CfA
.-- 3600
m3 d’eau a 105 FEFAIm
= 378.000
F.CFA
.- 4 ouvriers
pendant
4 mois ti 2 1.450 F CFA
-
._ 343.200
F CFA
TOTAL
847.950
F.CFA
1
Le prrx de /‘eau au m3 est celur rendu
a la planle
en terIant
compte
de I’exhaure.
/‘wngat,on
manuelle,
la remisr
C;;i f,:,r’
du purts apres
quelqws
campagnes,
I’amorfrssemenf
de l’équ~pemenf.
des arrosoirs,
etc.
Le PaYSan
Uffke
Ufl pesticide
et un mouillant
pour
/utfer
contre
/es
aflaques
de
fhrlps
sur
/es
q;gnon.s
//
resprcfë
:ws!”
I ‘utrlisation
des iumures.
i

b) les charges
(dépenses)
fixes
amortissement
de son outillage.
valeur
12f1.000
F.Cf;4
a 20 % par an
= 25.000
F CFA
TOlAL
25.000
F.CFA
Nous supposons
qu’rl n’a pas d’autres
char!res
fixes comme
lr. ferrarn,
la clbture,
des con?fructions,
etc
c) Ie produit
brut (recettes!
:
vente de 20.000
kg d’oignons
a 50 f.CFA
r 1.000.000
F.CFA
TOTAL
:
1 .OOO.OOO
F.CFA
Les bulbes
d’orgnon
Jaune
H~lrf de Valence
ne se conservent
peu ou pas et le paysan
est obhgé
de vendre
sa pro..
ducfion
rmméd)atement
a un moment
ou II y a deia une forte firoductron
dans le pays
d) la marge
brute :
I produit
brut moins
les charges
des mtrants
(c) - (a)
= 152.050
F.CFA
Celte
marge
brute permet
de comparer
/a rentabilité
des productions
entre effcs.
el le revenu
net:
marge
brute moms
les charges
fixes
(d)
(hi
= 127.050
F.CFA
Ce revenu
nef valorrse
le travarl
du paysan.
et eventuellement
de sa famrhe.
Les hches
de comptes
srmples
de cet exemple
seront comme
surf :
--
_-
Date
Nature
des operahons
Depenses
Recettes
---
-
;5/ 12
Achat
semences
(3.5 kg a 7 1 000 F CFAIkg)
38.500
:5/12
Achat engrats
mmeral
10 10.20 (450 kg a 50 f CFAlkg)
22.500
15112
Achat pestrcrdes
(4 / drmefho,ate
a 3000 F CF A/)
et 0.5 / de mourflant
a 3000 FM. CFA)
15.000
;>0/12
Achat
fumier
(74.5 tonnes
a ;3500 FCFAlfonne)
50.750
3011
Salarre
ouvrrers
(4 ouvrrers
a 2 1 450 F CFAlmors)
85.800
2 7i2
Salaire
ouvriers
(idem)
85.800
2913
Salarre
ouvrrers
(Idem)
85.800
2614
Vente 5000
kg d’orgnons
(50 F.CFAlkg)
250 000
2914
Vente
12.000
kg d’o/gnons
(50 F.CFA/kg)
600 000
3014
Salarre
ouvriers
(Idem)
85.800
CÏO/4
Vente 3000 kg d’orgnons
(50 F CFAIkg)
150 000
215
Amortissement
petrt oufrllage
25 000
315
Calcul
du tout de /‘eau (3600
rn’ a 105 f. UA/m
‘J
3 78 000
-
--
Fm de fa sarson
maraichere
TOTAUX
872.950
1000
000
REVENU
NET
127.050
B Le paysan
ne respecte
pas les bonnes
fechrrrques
culturales
et veuf economrser
sur /os tram des rnfrant:;
en n’achetant
p,ïzs /es fumures
ef les pesfrcrdes
necessarw
C:eo se fradurra
par des pertes
de rendement
ef il n’ohtrendra
que. par exem
pie. 14 tonnes
a /‘hectare.
Le calcul
de son revenu
net sera comme
swt
a) /es charges
(depenses)
des rntranis
- comme
A mais moins
/es fumures
et les peshcrdes
= 759.700
F.CFA
b) les charges
(dépenses)
fixes
- comme
A
= 25.000
F.Ct=A
c j le produrt
brut (recettes)
:
14.000
kg d’oignons
vendus
a 50 F.CFAIkg
= ‘700.000
F.CFA
d) la marge
brute :
- produit
brut - charges
des rntrants
(c) - (a)
= .‘. 59.700
F.CFA
1.r: paysan
a perdu 59.700
F.CFA.
fa production
d’oignons
lui cotite
plus chere que ce qu’elfe
rapporte
e) le revenu
nef:
-. marge
brute - charges
fixes
(d) - (b)
= -- 84.700
F.CFA
Ilo plus de sa perte if ne sera pas en mesure
de s’acheter
d’autres
oufrls quand
ceux-ci
seront
usés
C Le paysan
connait
les techniques
de production
tardive
et sait que l’oignon
de conservation
se vend tres bien pendant
i’hvernage.
II décide
d’investir
dans une constructron,
un hangar
de conservation
simple,
pour stocker
ses orgnons.
Le calcul
de sa situalion
financiere
sera comme
suit
a) /es charges
(dépenses)
des rntrants
:
comme
A mais avec des semences
de 0’ V~olet de Ga/mr JJ, un orgnon yur se con5erve
(semences
au méme prix)
= 847.950
F.CFA

b) les charges
(d.@penses) fixes :
- comme
A mais en a/outant
l’amortissement
de son hangar
a 20 % (5 ans)
qui lui coüte 250.000
F.CFA
= 75.000
F.CFA
C) le produif
bru! (recettes)
:
- lg.000
kg d’oignons
vendus
a 125 F.CFA/kg
=: 2.375000
F.CFA
Nous
supposons
qu’il a obtenu
une production
de 20 tonnesfha
mats
que, lors
de /a conservation,
ii a perdu
une tonne
(pertes
en eau, germination-J.
le prix
de l’oignon
en hivernage
peut
étre trés éleve
c’ar rl n’y a peu ou pas d’orgnons
sur les marchés
pendant
cette
période.
d) la marge
brute :
- produit
brut - charges
des intrants
(c) - (a)
i:: 1 S27.050
F.CFA
L’oignon
de conservation
est une spticulation
tres rentable
e) le revenu
net :
.. marge
brute -- charges
fixes
(d) - (b)
- 1.452.050
F.CFA
Ce revenu
net est largement
supérieur
a celui de l’exemple
A et il ne valorrse
non pas sewlement
le travail
du paysail
mars
aussi /‘investissement
qu’il a fart ainsi que /es risques
qu’rl a prfs en conservant
les oignons.
COnC/usiOn
e /e paysan
de /‘exemple
A a gagne
wn peu d’argent
avec
/a culture
de /‘ofgnon,
mais
encore
fawt-r/ Qu’,/
comprenne
que le produit
bruf n’esi pas son revenu
nef.
l
Le Paysan
de /‘exemple
B a perdu son temps
et pas mal d’argent
en produr.s‘int
de l’oignon.
l
Le Paysan
de /‘exemple
C est un bon oroducteur
et un bon gestionualre,
r/ talt des rnveshssements
et ose
prendre
des risques
calcul&
Pour les cultures
qur se recoltent
en une seule fors comme
/es légumes
a tubercules.
a bulbes
ou a racrnes,
ri est reiatrve-
ment factle de calculer
/es rendements
et /e prrx de vente
Pour /es legumes
feuilles
et surtout
/es legumes
fruits, cecr est
pios complrwe
et dans ce cas il est uhle de tenu des frcnes
de r&o/tes
et de venfe.
En fin de culture
on calculera
/es to-
laux de recolte
et de prix de vente arnsr que le prrx moyeri.
ahn d’uttlrser
ces rensergnemenls
dans
le calcul
du revenu
nef.
I xemple
;a recolte
et /a vente de 700 nr’ de ClJhJre
de Olmerit
Date
Poids rt%olté
Prrx ventefkg
Observations
--.
25
1 kg
350 F CFA
350 F. CFA
Marche
de Powt
55
2 kg
325 F CFA
650 F.CFA
Marche
de Pouf
105
5 kg
315 F CFA
Marché
de Thres
-
--
I
TOTAL
7 18 kg
TOTAL
33.800
F.CFA
A-
~
-.
Prix moyen : @!~!!l%?%!~
= 33?%!
WFA
= 286,44
F.CFA/kg
total
recolte
118 kg



2. L’EXPLOITATION
MARAICHERE
Si les conditions
de développement
d’une activité maraichere
sont respectees.
on c eut ccmmencer
a établir uw cx -
ploitation
et ensuite
il faudra en assurer I’entretten
correct. II faut donc
__ choisir et aménager
un terrain.
_. choisir les esp&ces,
déterminer
un assolement
et une rotation.
. exécuter
les travaux de semis et de multiplication.
._ ex&uter
les travaux de repiquage,
de plantation
et d’entretien.
__ assurer la protection
des cultures
maraîchéres.
. . récolter les productions
maraichères
et eventuellement
prevolr leur conservation
et/ou leur transformation.
II est important
de bien respecter
ces techmques
qui s’appliquent,
de façon générale,
sur l’ensemble
des cultures
maraichères,
si l’on veut réussir la prOdiK.tiWl. Pour les techniques
culturales
de chaque
espéce
il faudra se référer
aux fiches techniques
par culture.
2.1. CHOIX
ET AMENAGEMENT
D’UN
TERRAIN
I:n ce qui concerne
le choix d’un terrain pour faire du maraichage,
il faut tenir compt,e des critéres
suivants
le plus souvent, le choix de l’emplacement
d’un jardin sera déterminé
par la présence
d‘un point d’eau qui
devra se situer dans, ou aussi près du jardin que possible
pour assurer l’arrosage
journalier
des legumes
il faut éviter le choix d’un site loin des habitations
ce qui facilitera
la surveillance
du jardin et fera gagner du
temps aux maraichers
le sol doit correspondre
au maximum
aux exigences
decrites
dans le paragraphe
sur le sol et son amellor;i-
bon.
. le terrain doit Hre aussi plat que possible pour éviter l’érosion
par le vent. 1~ pluie e! les arrosages
(FRJ 38j.
S’il y a une Iégére pente, choisir la direction
des planches
perpendiculaire
a la direction
de la pente
.- le jardin doit ètre A l’abri des vents dominants.
.- la surface du jardin sera fonction de la iquantité d’eau dont on dispose, de la maici-d’œuvre
dtsponlble
et de
l’investissement
que l’on veut faire pour l’achat des moyens de production.
SAprès avoir choisi le site et préparé
le plan du jardin (Fig. 39 bis). on pourra amenager
le terraiir.
._ pour protéger le jardin du vent, il faut installer des brise-vent
~~vivants~~ (3 ~3 4 rangees
d’aibres
oc; d’arbus-
tes comme le filao. l’eucalyptus.
le neem, le salan. le prosopis,
le soump, I’anacardier,
le manguier.
etc.; soit
-non-vivants>>
(crintmgs,
tiges de mil, sorgho, maïs, etc. ) Un bon brise-vent
doit titre permeable
et protege-
ra le terrain sur 10 à 15 fois sa hauteur.
Si cela n’est pas suffisant.
on pourra
ajouter des petits hrlse-vent
(mais, graminées
fourragéres)
à I’intérleur
du jardin (Fig. 40). II faut laisser une certaine
distance
entre ces
brise-vent
et les cultures
pour éviter qu’il y ait concurrence
pour l’eau et les engrais,
que les culttires
solent
a l’ombre
et que les brise-vent
vivants servent d’abri aux oiseaux.
aux Insectes
et a certains
aulies
rava-
geurs (nématodes.
maladies).
.- il convient aussi de clôturer
le jardin
pour éviter que le bétail, les animaux
sauvages
et mkme les hommes,
autres que les producteurs
entrent dans le jardin
Cette clôture
peut parfois servir de brise-vent
et sera faite
d’épineux.
de crintings,
de tiges de mil ou de sorgho, de fil barbele,
etc. Pr&oir
une entree
qui peut SC fer-
mer.
. ensuite, il faudra nettoyer le terrain. On débarrasse
le jardin de la vegetation
w If: couvre et eventuellement
on enlève les bases des troncs et les racines des arbres a couper (dessoucher).
II faut enlever les pierres et
les cailloux.
.- après le nettoyage
du terrain, il faudra dresser
les planches
suivant le plan que l‘or1 s’est etabll puur ie ]a~-
din. La largeur des planches
ne devra pas dépasser
1.2 ti 1.6 m pour éviter de marcher
SUI les pl;inches
de
lègumes
semées ou plantees.
La longueur
n’est pas limitée sauf si le terrain
est ac.cidente.
Dans ce cas. II
faut d’abord
établir les planches
en travers de la pente et ensuite
réduire
la longueur
jusqu’a
ce <jlJe chaque
planche
soit aussi horizontale
que possible.
Entre les planches
on laisse des passages
de 0.3 a 0.5 nl pour
faciliter l’entretien.
Plusieurs
séries de planches
peuvent être séparees
par des allëes plus larges
.- en saison séche OU en terrain sablonneux,
on dresse des planches
à plat avec des petits ados (f-/9 4 1) pour
éviter que l’eau d’arrosage
ne s’écoule.
En saison humide ou en terrain argileux,
on fait des planches
sur&-
vées par rapport aux passages
(10 a 15 cm) et on leur donne une forme Iégérement
bombèe.
En S~ISOII
des
pluies, on devra aussi retenir la terre des planches
en bordant
les planches
avec des tressages
de feurlles
ou de branches,
des bambous,
des pierres, etc.. Certaines
cultures
se font sur bilions
(patate douce, porn-
me de terre).
.- construire
un abri pour le matériel, les engrais et les pesticides
et eventuellement
un hangar-séchoir
SI l’or1
envisage
de conserver
certaines
récoltes
(oignon, pomme de terre). Prévoir et aménager
WI endroit
pour
le
compostage.

La fig. 39 bis nous montre le tracé d’un petit périmètre maraicher.
1. planches de légumes
2. planches de pépiniere (prés d’un bassin)
3. bassin
4. puits (point d’eau)
5. abri avec outils et intrants, compostiére
6. brise-vent d’arbres (fruitiers)
7. entrée
8. brise-vent interne (crirrtings)
9. cloture
Fig. .39 bis. Plan d un jardin
maraicher.

2.2. CHOIX DES ESPECES, ASSOLEMENT
ET ROTATION
2.2.1. LE CHOIX
DES ESPECES
Le choix des cultures
maraîchères
que l’on désire
produire
dépendra
de plusieurs
facteurs.
Parmi
ceux-ci, on distingue
des facteurs
limitants et des facteurs préférentiels.
Les facteurs
limitants
ont déjà &tB cités dans les conditions
de développement
d’une activité
maraiche-
re, il s’agit de la quantité
d’eau disponible
et de la qualit
de cette eau, du type de sol et de ses carac-
téristiques
(salinité, acidité et présence
d’éléments
nutritifs) et du climat de la zone de production.
Les facteurs
préfisrentiels
sont liés aux exigences
des marchés
et des consommateurs
et au niveau de
la technicité
des maraïchers
et de leur encadrement.
Ainsi, il se peut qu’il soit bien possible
de produire
des asperges,
des melons ou des fraises a certains
endroits au Sénégal
OU il n’y a pas de facteurs limi,-
tants à leur production.
mais il faudra qu’il y ait un marché pour ces produits
et savoir SI les maraîchers,
assistés
par l’encadrement,
sont capables
de les produire
et de les commercialiser
comme
II le faut
Autrement,
il vaut mieux choisir des espèces
plus rustiques
et qui poseront
moins de problemes
de
commercialisation
tels que des oignons, des choux, des patates douces, du bisap et autres.
2!.2.2. L’ASSOLEMENT
Une fois le choix des cultures
fait, on détermkera
l’assolement
du potager,
c’est-à-dire
la division
du
jardin en planches
ou «soles » oti seront cultivés les différents
légumes.
II n’est pas conseillé
de cultiver
[Ai~s
d’une espéce
sur la mëme planche
(F&I. 42) car on risque d’en-
trainer des problémes
d’entretien,
de lutte phytosanitaire
et de récolte.
La seule exception
à cette regle
pourra être la culture
classociéena. Dans ce cas on cultive en même temps sur une seule planche
une
culture
à croissance
rapide et ti cycle court (laitue, radis...) semée entre les lignes d’une culture a crors-
sance plus lente (aubergines,
tomates...)
et recoltée
bien avant cette derniére
en lui laissant
pour son
développement
toute la surface de la planche.
II ne faut pas non plus installer
une jeune culture d’une espèce à coté d’une vieille culture
de la rn&r~e
espéce
car la premiére
risque de souffrir des problèmes
phytosanitaires
présentes
sur la derniere.
:2.2.3. LA ROTATION
II faut éviter de cultiver les mëmes légumes sur les mëmes planches
pendant
plusieurs
campagnes.
Au-
trement
des prob!émes
phytosanitaires
liés au sol (nématodes,
champignons...)
risquent
de se dew-
lopper plus rapidement
et les éléments
nutritifs du sol ne seront pas utilisés de façon optimale
Une bonne rotation
culturale
évitera ces problémes
et tiendra donc compte :
- de la sensibilite
des légumes
à certains
prohlemes
phytosanitaires,
surtout aux nérnatodes
a galles
(Tableau
8) mais aussi à certaines
maladies du sol (racines roses de l’oignon
et de l’ail, fusanose
de
la tomate, du gombo et du jaxatu, nervation
nolre du chou).
- des besoins
en éléments
nutritifs, l’azote pour les légumes
feuilles,
le phosphore
et la potasse
pour
les légumes fruits et racines (Tableau
9).
- la profondeur
de l’enracinement
des légumes (Tableau
10).
Plantes très attaquées
: baselle, betterave.
carotte, céleri, concombre,
courgette,
courge, gombo.
laitue, melon, Pasteque,
persil, pomme de terre. aubergine,
iaxatu, PI-
ment, poivron. variétés sensibles
de tomate, patate douce et haricot
Plantes peu attaquées
: chou, oignon, ail. echalotte,
poireau,
radis, naver, variétés résist,antes
de
tomates. patate douce et haricot.
Plantes pas ou très peu
attaquées
: menthe, fraisier.
Plante piége
: arachide
--
!
Tableau
8 : SensibilitG
de quelques
lkgumes
aux kmatodes
a galles
: tomate, gombo, aubergine,
jaxatu, concombre,
courgette,
melon, paste-
que, poivron, piment, haricot...
Légumes
feuilles
: laitue, chou, épinard. persil, céleri. chicoree
Légumes racines ou bulbes
: oignon, pomme dc terre, patate douce. manioc, Larotte, betterave,
navet,
radis...
Tableau
9 : Types
de légumes.

Peu profond
: ail, laitue, oignon, radis, échalotte..
(
c 60 cm)
Moyennement
profond
: aubergine,
betterave,
carotte, chou, courgette,
concombre,
haricot,
(60 - 90 cm)
pois, pomme de terre, poivron...
Profond
: asperge,
melon, patate douce, pastéque,
manioc.
( > 90 cm)
Tableau
70 : Profondeur
d’enracinemenf
de quelques
I.Ggumes.
Dans une bonne rotation
culturale,
une culture très attaquée
par les nèmatodes
à galles sera suivie par
une culture
résistante
ou une plante piége. un légume feuille par un légume
à fruits ou à racines, une
culture à enracinement
peu profond
par une culture à enracinement
plus profond.
2.3. MULTIPLICATION
DES PLANTES MARAICHERES
Les cultures
maraichères
peuvent
se multiplier
par voie vbgétative
c’est-à-dire
par des tubercules,
des sto-
Ions, des boutures,
des bulbilles,
ou des caïeux, et par voie gén&ative,
c’est-a-dire
par des semences.
2.3.1. LA MULTIPLICATION
VEGETATIVE
Elle a comme avantages
que la plante ainsi mJtipliée
possède
toutes les caractérrstiques
de la plante
mère et que le cycle de la culture
est réduit. Le désavantage
est le risque
de transmettre
certains
pro-
blèmes phytosamtaires
comme des champignons,
des nèmatodes,
des viroses.
La fig. 43 montre une
plante issue d’une bouture
malade de la patate douce et une plante saine à côté. II faut donc arracher
et brüler la plante malade et surtout ne pas prélever des boutures
sur celle-ci.
- manioc, patate douce
et menthe
se multiplient
par boutures.
II faut obtenir
des boutures
saines de
ces cultures d’une source fiable et ensuite faire un champ de multiplication
au niveau de l’exploitation
(fig. 44). Bien contrôler
l’état phytosanitaire
de ce champ et ne prendre
que des boutures
saines sur
des plantes vigoureuses
qui représentent
toutes les caractéristiques
que t’en veut obtenir en prodw-
sant la culture. Dans certains
cas, il est possible
d’utiliser
des boutures
qui proviennent
d’un champ
récolté mais alors il faut faire une sélection
rrgoureuse
au moment du prélèvement
des boutures.
- la pomme de terre se multiplie
surtout à partir de tubercules,
que l’on appelle
souvent
les « semen-
ces ». La production
de ce matenel végétal est un travail spécialisé
et il vaut mieux les acheter a cha-
que campagne
d’un producteur
ou d’un importateur
spécialisé
pour éviter de compromettre
la culture
suite à des problèmes
de dormante,
de viroses ou de stockage.
- d’autres
cultures
qui se multiplient
par voie végétative
sont la fraise (stolons).
l’oignon
(bulbilles),
l’ail
et I’échalotte
(caïeux).
2.3.2. LA MULTIPLICATION
PAR SEMENCES
La plupart des cultures
maraichères
se multiplie
par semences.
Sauf pour les semences
hybrides,
c’est
un intrant relativement
peu coüteux
mais qui est d’une grande
importance
pour la réussite
de la culture.
Le coût plus élevé des semences
hybrides,
souvent indiquées
par la lettre 11 H » aprés le nom de la va-
riété, est justifié
par les caractéristiques
de productivité
et de résistance
phytosanitaire
de ces hybri-
des.
La production
de semences
est un travail spécialise
qui exige une bonne connaissance
des techniques
de production
(isolement,
maturité,
dormante,
pollinisation,
hybridation,
etc...) ainsi que des aspects
phytosanitaires.
La production
de graines par les paysans
eux-mêmes
est déconseillée
dans la plupart
des cas, car on risque de perdre les caractéristiques
des variétés
que l’on veut produire.
Ceci est sur-
tout le cas des semences
hybrides.
La Fig, 45 montre différents
types de fruits de jaxatu
obtenus
de
semences
auto-produites
par les paysans.
Certains de ces fruits ne se vendaient
pas sur les marches.
La Fig. 46 montre quelques
échantillons
de semences
de bonne qualité produits par le service spécialise
dans la production
de semences
du C.D.H.
Pour certaines
espèces
comme
le gombo, le piment, le jaxatu, le bisap. etc., des paysans
produisent
des semences
eux-mêmes.
Dans cecas
il faut bien isoler la culture
qui portera
les graines dans le but
d’éviter la pollinisation
provenant
d’une autre variété, et assurer
un contrôle
rigoureux
des plantes dans
le but d’arracher
toute plante qui ne représente
pas toutes les caractéristiques
voulues
ou qui est atta-
quée par des ravageurs.
Ne prendre
des graines que de fruits à maturité,
sains et exempts
de maladies
OU de dègàts de ravageurs.
II est utile de faire un test de germination
(Fig.
47) de ces
graines avant de
procéder
au semis.
II est préférable
d’acheter
les semences
potagères
en début de chaque
campagne
maraichere.
Les graines
achetées
ou auto-produites
ont une durée de conservation
trés variable
comme le montre
le Tableau
11. Ces renseignements
ne sont valables
que pour les semences
conservées
dans des
conditions
de température,
humiditb
et aération
idéales. Dans des conditions
moins favorables,
les se-
mences ne se conservent
que rarement
pendant des périodes
aussi longues.
Si l’on n’est pas sûr du pouvoir germinatif
des graines, on peut procéder
a un simple test de germina-
tion (F@. 47). Pour cela il faut serner quelques
dizaines de graines
dans un petit récipient
rempli de Sa-
ble mouillé couvert
de plastique
transparent
perce de petits trous pour permettre
une bonne aération.
Garder le sable humide, mais sans excès à cause des risaues
de nnnrrittlrr
et cnmnter
10 nnmhw de

graines qui ont levées après une fi deux semaines.
Si la levee est satisfaisante
on pourra procéder
au
semis du lot dont on a pris les graines pour le test. Le Tableau
11 indique
le pourcentage
de germina-
tion minimum de différentes
espéces. Ce tableau montre aussi queiques
autres caractéristiques
des se-
mences maraichéres.
II ne faut pas semer des graines qui sont déformées.
trop petites, trop légères, bri+es
ou attaquées
par
des maladies
ou des insectes.
II est possible
de faire un semis en pépinière
ou un semis direct. Toutes Ees cultures
maraichères
peu-
vent être semées directement,
ce qui permet parfois de gagner
du temps, mais pas toutes les cultures
peuvent être semées en pépiniére.
--.---
AUBERGINE
_ _ __ - . . ._
-....--
BISAP tOseille)
l

CHOU FLEUR
..--
_. -...---
--...-_._ .-. ._
COURGETTE
HAR:ICOT
_-_-...-_--
._
---_
.-
__-_-_-_-
-..
_. _-.-
----.--..
._-
OIGNON
l

-__.._
--.--
---
----
I-
I-..
PIMENT
l

_-____
-.
.._..
---.-------
POIREAU
-. ..- ----
,.-
----
--.~
-._-_-...--...
POI’VRON
RAIIlS
_ .__ __ _ _ ___ - .._. -. - .-.-. -_
PERSIL
Tableau 11: Caractéristiques de quelques
semences
maraichéres.
Ceflaines
variétés (voir fiches techniques
par espéce) des espéces marquées
avec un
ainsi que des tubercules
de pom-
l

me de terre, des boutures
de patate douce et de manioc sont en vente au C.D.H. à Cambérène.
2.3.3. LA PEPINIERE
La pépiniére
est la partie du jardin destinée
a la production
de jeunes plants sains et vigoureux
issus
d’un semis. C’est à cet endroit que les plants passeront
les premiéres
semaines
de leur vie en atten-
dant leur repiquage
â un endroit définitif du jardin jusqu’à
la récolte. C’est donc une partie trés impor-
tante du potager.
La réussite
de la culture ainsi que l’importance
des rkoltes
dépendront
en grande
partie des soins apportés
aux plantes en pépiniére.








Y










__





.i
. .




47.


2.5.2.
LES MOYENS DE LUT”TE
La protection
des légumes
requiert
des inspections
fréquentes
des cultures
pendant
lesquef-
les if faut controler
le dessus ainsi que le dessous
du feuillage,
les tiges, fleurs et fruits, et, si
l’on craint un probléme
lié au sof, les racines des plantes. Ces inspections
régulières
ont corn-
me but de déceler
le début des attaques
aussi tôt que possible
et d’enrayer
leur développe-
ment par les moyens les plus appropries.
II existe plusieurs
moyens de lutte contre
les ennemis
des cultures
maraîcheres
et, avant de
taire appel a l’utilisation
des pesticides,
il est absolument
nécessaire
d’utiliser
des moyens de
lutte proventifs
qui permettront
d’éviter l’apparition
des problêmes
phytosanitaires
ou d’en lin%
ter les dégats.
La fui&
intogrée
est l’emploi
combine
et raisonne
de toutes
les méthodes
dont on dispose
contre les différents
ennemis
d’une culture,
de façon à maintenir
leur nocivité
à un niveau as-
sez bas pour que les dégâts occasionnes
soient économiquement
tolérables.
252.1.
LA LUTTE PREVEWNE
Elie consiste
dans l’utilisation
des diverses
techniques
ayant pour objectif la satrsfac-
tion des besoins
spécifiques
de la plante cultivée.
Si cette derniêre
se trouve dans
des conditions
optimales
pour son développement,
elle offrira
le maximum
de rosis-
tance A ses ennemis.
Dans le cadre de cette lutte préventive,
il convrent
donc de
- respecter
l’époque
de semis et d.e plantation
des différentes
espêces
et, dans 123
mesure
du possible,
cultiver ces espêces
à des epoques
pendant
lesquelles
les
principaux
ennemis
sont absents.
- cultiver des espèces et des variétés adaptées
aur conditions
du milieu.
- choisir un endroit
approprié
pour le jardin avec un bon terrain propre et bien drame
et en améliorer
le sol par des amendements
(fumure
organique,
chaulage)
et des
apports de fumure équilibree.
- établir un bon assolement
et une rotation
culturale
adéquate.
Un bon assoiemeri:
evitera
de mettre
une nouvelle
culture
a cote d’une
morne espece
plus àgee ou
d’une autre espèce
attaquee
par les mêmes ennemis.
La rotation
culturale
permet-
tra de lutter contre plusieurs
problémes
phytosanitaires
lies au sol (nematodes
2
galles, maladies
et insectes du sol).
- choisir des variétés résistantes
ou tolérantes
a certains
problemes
phytosanrfarres
et n’utiliser
que des semences,
des boutures,
des tubercules...
sains et de bonne
qualité,
désinfectés
au besoin. La fig. 43 montre la différence
entre une culture cil
patate douce produite
à partir de boutures
saines
(droite)
et une autre a partir tk
boutures
virosées
(gauche).
- attacher une importance
particulière
au choix de l’emplacement,
a f’amenagement
et a l’entretien
de la pépiniére
car on constate
trop souvent que certains
problemes
phytosanitaires
que l’on observe
sur les plantes
repiquées
en plein champ provien-
nent de la pépiniêre.
- respecter
les techniques
culturales
de semis, de repiquage
et de plantation,
1~“~
travaux d’entretien
tels que les arrosages
avec une eau de bonne qualité, i’applic;i-
tion de la fumure d’entretien,
les sarclages,
binages,
etc.. ainsi que les techmques
de récolte.
- faire un ramassage
manuel
de certains
gros ravageurs
,(chenilles,
coléopteres. I,
ufrfker des pièges
simples
(cartons,
boites à conserves
enterrées
jusqu’au
bord.
etc.). détruire
les plantes
ou parties de plantes
(fruits) attaquées,
enlever
fes de-
bris de la culture
après la récolte et bien nettoyer
je terrain apres fa culture. Ccntrt?
les OiSeaUX
on utilisera
des épouvantails,
le bruit (boites de conserves),
des f~leti
ou le gardiennage
du jardin
2.5.2.2.
LA LUTTE CHIMIQUE
Si malgré
l’application
de l’ensemble
des techniques
de fa lutte preventive
certains
ennemis
deviennent
menaçants
pour la culture,
il faudra
utiliser des pesticides
pou:
les contrôler
(fi9
787, 788 ef 789). Cette lutte chimique
ne fait que compléter
la pre
miére et IIéCeSSite
en général
un certain
matériel
d’application
(pulvérisateur,
pou-’
dreuse, etc.) (fig. 790 et 175) et demande
le respect de certaines
précautions
car ek
peut constituer
un cet-tain danger
pour les cultivateurs,
leur famille,
les consomma--
teurs de légumes et l’environnement.


Le Tableau
12 donne un récapitulatif
de quelques
caractéristiques
d’un nombre
de pesticides
couramment
utilisés en cultures
maraichères
au Sénégal.
Les pesticides
marqués
avec un +
sont actuellement
recommandes
par le Centre pour le Développement
de I’Horticulture.
La lé-
gende de ce :âb!c~u est comme suit :
Formulation
Mode d’action
des fongicides
P.M. = poudre mouillable
E - action externe
C.L. = concentré
liquide
S = action systémique
P.P. = poudre pour poudrage
Prév = action préventive
M.G. = micro-granule
Cur=
action curative
F = fumigant
Toxicité
% m.a. = pourcentage
de matiére
Ho = hommes
active dans le produit
+ = peu dangereux
commercial
++ = modérément
dangereux
Mode d’action
des insecticides
ef des acaricides
+++ = trés dangereux
E = action externe
Ab = abeilles
S = action systémique
Po = poissons
CO = action par le contact
- = pas dangereux
lg = action par ingestion
D = dangereux
Ih = action par inhalation
Ov = action ovicide. c’est-s-dire
tue les œufs.
Bien qu’il soit possible
de mélanger
deux ou plusieurs
pesticides,
ii existe des produits
qui ne
sont pas ~~compatibles~+
avec d’autres.
Les acaricides
et certains
pyréthrinoides
perdent
de
leur efficacité
quand 11s sont mélangés
avec d’autres
pesticides.
II faut donc bien se renselgne1
a ce sujet avant de faire des mélanges
de pesticides.
La compatibiliie
des pesticides
est varia-
ble suivant la matiére active, la formulation,
le produit commercial,
etc
!i existe aussi des produits
composés,
c’est-a-dire
qui contiennent
plusieurs,
souvent 2 matre-
res actives, L’avantage
de ces produtts est qu’ils peuvent
lutter contre plusieurs
ennemis
des
cultures
en mëme temps. Dans ce cas il faudra se référer à chaque
matiére active individuelle
pour connaitre
le nom des ennemis qu’elles controlent.
Exemples
: Peltar : m.a .= manebe + throphanate
- methyl
Sumicombr
: m.a. = fenvalérate
+ fénitrothion
Ls quantité
d’eau utilisée
pour traiter une culture avec un pulvérisateur
ti dos à pression
entre
tenue, varie selon I’espéce
cultivée
et le stade de développement
de la plante. On l’estime
a
;OOO litres
d’eau pol~f couvrir
10.000
m2 d’une culture
en plein developpement,
c’est-s-dire
1 litre pour une planche
de 10 m2. La dose recommandée
par 10 I dans le Tableau
12 est celle
du produit commercial
et non pas de la matiere active.
Quelques
exemples
de mesures
pratiques
pour doser les pesticides
sont les ustensils
et les
récipients
suivants :
r
I
I
Poudre mouillable
Concentré
liquide
(remplissage
à ras)
(1 ml = 1 cc = 1 cm3)
(ex. du Manésan)
(ex. du D&is)
Cuillére ~3 cafe
(modéle courant)
i 1 .o g
1 ml
Cuillére & soupe
(modéle courant)
t 3.5 g
5 ml
Boîte d’allumettes
(Le Boxeur)
29g
-
Verre de the (8)
IL 33.5 g
70 ml
Boite de lait Gloria
(petit modéle
178 g)
L 81.7 g
170 ml
1 ,,rand,y;~.&
-+ 145.7 g
285 ml
Bien controler
l’exactitude
de ces renseignements
pour les autres modeles
d’ustensils
et de
récipients ainsi que pour d’autres pestddes.

- -.l..s_
T
Persistance
Delai a
Matière active
Nûm ccmmerciai
‘DOS?
4
k m. a.
Mode d’action
Utiliser pour lutter contre
d’action
respecter
(formulation)
{pour 10 1.)
Toxicite
remanence
aÿant la récolte
ACARICIDES
Azocyclotin

Peropal
(P.M.)
25
acariens
6-10 g
action résiduelle
7 a 15 jours
Ho=u
assez longue
Ab=-,
Po= D
Benzoximate
Ar-taban
(C.L.)
20
.E? CO, lg
acariens
20 ml
action résiduelle
15 jours
Ho=+
l

assez longue
Ab = -< Po = D
Bromopropylate
Néoron
(C.L.)
50
E, CO, Ov
acariens
10 ml
action
progres-
15 jours
Ho=+
sive
Ab=-.
Po=D
Chinométhionate
Morestan
(C.L.)
blanc, acariens
l

50
E, CO, Ov
2.5ml
14-21
jours
3 jours
HO=+
(voir fongicides)
(P.M.)
25
3-5 9
Ab = -, Po = D
Cyhexatin
*
Plictran
(P.M.)
80
E,! CO
acariens
39
60 jours
3-7 jours
Ho = te
(CL.)
60
5 ml
Ab=-.
Po=D
Diaztnon
Basudine
(C.L.j

E, CO. lg
acariens,
ihrips, criquets
10 1ml
.^, ._^
ô-21
,“U!S
14-î:
)O’UfS
Ho = ++
Ab = -.Po = D
Dicofol
Kelthane
(C L )
48
E, CO, Ov
acariens
(r&istance
10 ml
15 jours
Ho = ++
observée
au Sénégal)
Po = D
Diméthoate
*
Systoate
(C.L.)
40
jassides,
thrips, pucerons,
10 ml
14-21
jours
1 E ‘P, LT.2
, ” ,.a”, v
Ho = u
(voir insecticides)
cochenilles.
mouches, coltiptéres.
Ab=-.
Po=D
acariens
Endosulfan
Thimul 35 (CL.)
chenilles,
jassides,
coléoptères,
15 jours
Ho=+++
l

35
E, CO, lg
30 mi
7 jours
(voir insecticides)
pucerons,
acariens
Ab=-.
Po=D
Fenbutatin
oxyde
Torque
(P-M
acariens
3-7 jours
Ho=+
l

.j
50
E, CO. lg
5Q
action
progressive
Ab=-.
Po=O
Malathion
HO=+
l

Zithiol (C.L.)
50
E, CO, Ih, ig
mouches,
thrips, pucerons.
20 ml
8 jours
3 jours
(voir insecticides)
mouches
des cucurbitacées,
Ab. Po=D
acariens
Méthamidophos
Tarn aron (CL.)
60
E + S. CO, lg
chenilles,
pucerons,
mouches
15-23
ml
14-21
J~U~S
21 jours
HO=+++
(voir insecticides)
blanches.
acariens.
thrips
Ab=-.Po=D
Méthomyl
Lannate
$,.LM.>’
9:
E + S. CO, lg
pucerons,
chenilles,
15-20
ml
longue
14 jours
HO=~++
(voir Insecticidest
f
acariens
49
rémanente
Ab, Po = D
Omét hoate
! -0limate (C.L.)
80
I + s. CO. Ig
assides.
pucerons,
thrips.
12 ml
ongue
21 jours
HO=~-H-
1 ‘voir insecticides:
nowhes
blanches.
cochenilles
pémanence
Ab = D
:oleopteres.
arariens
Tab/eau
1.2 Pestrcides
conrammenr
ut!!6es
en cultures
maracheres

Persistance
Delai A
Dose
Ma!i&e
active
Nom commercial
YO m. a.
Mode d’action
Utiliser pour lutter contre :
d’action
respecter
Toxicité
(formulation)
(poür i0 1.)
rémanente
avant la récolte
1NSECTICIDES
Acéphate
*
Orthéne
(P.M.)
50
s + E. CO, lg
chenilles,
vers des fruits, thrips,
15g
12 jours
7 jours
Ho=+
jassides,
pucerons,
mouches
Ab=D
blanches,
coléoptéres
Bacillus thuringiensis
Bactospeine
(P.M.)
lg. insecticide
chenilles
159
Ho=+.
Dipel (P M.)
biologique
Ab=-
Thuricide
(P.M. j
Bromophos
*
Nexjon
(CL.)
25
E, CO, ig
thnps, jassides
20 ml
: 5 jours
15 jours
Hc=t
Ab=-,
Po=D
Carbaryl’
Sevin (P.M.)
85
E, CO, lg
chenilles.
jassides,
aPPhtS
189
14-21 jours
7 jours
HO=+
Ab,Po=D
Carbofuran
Furadan
(M.G.)
10
S + E, CO, lg, Ih
mouches,
insectes
du sol,
2,5 à 4 g/m:
50 jours
50 jours
HO=++~
(voir nématicides)
pucerons,
chenilles.
nematodes
ou 25 g pour
Po = D
IOmsurla
ligne
5
5 à 8 g/m2
3
88 12g/m2
Carbosulfan
Marshai
fM.G.)
5
S + E. CO. lg
insectes
du sol. pucerons.
2-6 g/m2
50 jours
50 jours
H=++
(C.L.)
25
mineuses,
chenilles
30 ml
Chlorpyriphos-éthyl
insectes
du sol
8 g/m’
90 jours
Ho=++
l

Dursban
5 G (M.G.)
5
E. CO, lg, lh
Ab, Po=D
-
Cyfluthrine
Baythroïd
(CL.)
5
E, CO, lg.
chenilles,
vers des fruits
5ml
longue
7 jours
Ho = i+
l

thrips, coléoptéres
rémanente
Po = D
Cyperméthrine
Cymbush
(CL.)
10
chenilles,
vers des fruits
5 ml
14-21
jours
7 jours
HO=~
l

E, CO, lg
Arrivo (CL.)
l,5
thrips, coléopteres
30 ml
Po = D
Deltaméthrine
D&is
(C.L.)
1,25
chenilles,
vers des fruits
10 ml
14-2 1 jours
1 jour
Ho=++
l

E, CO. lg
2S
thrips. coléoptéres
5 ml
Po = D
83
25 mi
K-Othrine
(C.L.)
1,25
2s
095
Diazinon
10 g/m2
8-21 jours
15-21 jours
Ho=u
l

3asudine
(M.G.)
10
E, CO, lg
insectes
du SOI
(C.L.)
60
acariens.
thrips, criquets
10ml
Ab, Po=D
Diméthoate

Pisthoate
(CL.)
40
5 + E, CO, lg
jassjdes,
thrips, pucerons
10 ml
14-21 jours
15 jours
HO=++
Daphéne
fort (C.L.)
sochemlles,
mouches,
Ab, Po=D
Perfektion
(CL.)
soleoptéres.
acariens
Systoate
(C.L.)

Persistance
Délai à
Mat&e
active
Nom commercia
Gose
(formulation)
Y0 m. a.
Mode d’action
Utiliser
pour iutter contre.
d’action
respecter
Toxicii&
(pour 10 1.)
rémanente
avant la récoite
Endosulfan
*
Thimul 35 (C.L.)
35
E. CO, 19
chenilles.
jassides,
coléoptéres,
30 ml
7 jours
15 jours
Thiodan
35 (CL.)
35
pucerons,
acariens
HO=+~
Fenthion
*
Lebaycid
(C.L.)
50
E, CO, iQ, Ih
pucerons,
mouches
des fruits
10 ml
20 jours
15-21
jours
Ab. Po=G
Fenvalérate
Sumicidine
(CL.)
1 jour
Ho=++
l

73
E, CO, lg
chenilles,
coléopt&res
10 ml
21-28
jours
Po=G
Fonofos
Dyphonate
(M.G.)
5
E, CO‘ lg
insectes
du sol
8 g/m2
60-90
jours
Ho=++
Ah, Po = G
longue
Isophenphos
Oftanol
(M.G.1
10
E + S. CO. IQ
insectes
du soi
2,4 g/m2
rémanente
Ho=+++
Malathion

Cérathion
(CL.)
50
E, CO, 19, Ih
mouches,
thrips, pucerons,
20 ml
8 jours
7 jours
Ho=+
Zithiol (CL.!
50
mouches
des cucurbitaceae.
Ab,Po=D
acariens
Méthamidophos
Tamaron
(CL.)
60
E + S, CO, IQ
chenilles,
pucerons,
mouches
15-20
ml
14-21 jours
21 jours
Ho=++
blanches,
thnps. acariens
Ab=D
Méthidathion
Ultracide
(P.M.)
20
E, CO, 19
cochenilles,
pucerons
20 9
14-21
jours
15 jours
Ho=+++
(C.L.)
20
20 ml
AD. Pc-D
Méthomyl
Lannate
(C.L.)
20
E + S, CO, tQ
pucerons,
chenilles,
15 ml
longue
14 jours
HO=+~+
(P.M.)
90
acariens
39
rémanente
Ab, Po=D
Ométhoate
Folimate
(CL.)
80
E + S, CO, iQ
JaSSideS,
pucerons,
thrips,
12 ml
longue
21 jours
HO=~+
mouches
blanches,
cochenilles,
rémanente
Ab = D
acariens,
coleopteres
Pyrimicarbe
*
Pirimor (P.M.)
50
E, CO, Ih
pucerons
59
15 jours
7 jours
HO=++
sélectif pour
Ab. Po=-
3e nombreux
3rédateurs
Propoxur
*
Undéne
(P.P.)
2
f, CO, tQ
pucerons,
chenilles,
mouches,
250 g pour
3 jours
7 jours
Ho=+t
thrips, criquets,
app&ts
100 m* de
Ab=D
culture, en
appât 3,5 kg
pour 100 g
de son
Trichlorfon

3ipterex
(P.M.)
80
:, CO, 19, Ih
mouches
des frutts. mouches,
10-15
Q
1 O-l 5 jours
7 jours,
Ho=+
chenilles.
appats
Ab = D
Tableau
12 : Pestrcfdes
couramment
uttltses
en cultures
maraicheres

r-
--r
Persistance
Délai a
Nom commerctai
Dose
. .
‘qpr;.
Toxicité
(fûrmufation;
Y0 m. a
Mode d’action
Utiliser pour lutter contre :
d’action
respecter
(pour 10 I.i
rémanente
avant la récolte
-
FONGICIDES
Bénomyl

Benlate
(P.M !
50
S rprev. + cur j
cercosponose,
anthracnose.
8g
Icngue
3 jours
Ho=+
septonose
Captafol
Difoiatan
(P.M.)
CO spray
+ cuir )
Ho=+
l

80
alternarrose.
rn~ld~ou stemphy-
25 9
10 jours
10 jours
ilose. rhrzoctoniose,
Pythium
Po = D
Carbendazime
Bavistine
(P.M.)
S (prev. + cur.)
cercosponose,
rhrzoctomose
Ho = +
l

50
20 g
i 4-2 1 jours
6 jours
Delsène
(P.M.)
75
t trempage
des semences
139
de pomme
de terre)
Chinométhfonate’
Morestan
(C.L.)
50
CO (prev.)
blanc. acariens
2.5 ml
14-2 1 fours
3 jours
Ho=+
(P.M.)
25
3-5 9
Ab=-.
Po=D
Chlorothalonil

Daconil (P.M.)
75
CO iprer.i
alternariose.
mildiou.
septonose
20 9
5 10 jours
7 jours
Ho=+
ciadosportose
rstemphylrose!
Po = D
Cuivre l
Cuprosan
(P.M.)
30
CO (prév.)
galle bactérienne
50 9
3 jours
Callimrx
(P.M.)
37
40 9
Fénarimol
Rubigan
(CL.)
4
S (prév. + cur.)
blanc
6 ml
2-7 jours
HO=+
l

Po=D
Iprodione
Rovral (P.M.)
alternariose,
stemphyliose,
3 fours
Ho=-.
l

50
Co (prév.)
rhizoctoniose
Mancozèbe
Iithane
(P.M.)
CO (prév.)
alternariose.
cercosporiose.
20-25
g
Ho=+
l

80
cladosporiose.
mildiou, rouille,
Po = D
septonose,
stemphyfiose
vlancosan
(P.M.)
70
25 9
Manébe
slternariose,
cercosporiose.
3 jours
Ho= +
l

vlanesan
(P.M.)
80
SO (prév.)
25 9
zladosporiose,
mildiou,
rouille,
Po = D
septoriose,
stemphyliose
Mètam-sodium
maladies
du sol, (Fusanum,
100 mVm2
60 jours
HO=+~
l

/apam (CL.)
48
SO (F) (cur.)
bJaposol (CL.)
48
3ythiun.l, Pyrenochaetaj.
Po - D
iematodes.
Insectes
du sol
Métalaxyt

?idomil (P.M.)
25
5 (prév. f cur.)
nildiou.
Pythium
‘Og
15 jours
Ho=+
Mètirame
zinc ’
‘olyram
(P.M.)
80
20 (prév.)
3iternariose.
mildiou,
25 g
Ho=c
;temphyfiose
Pencycuron
~hizocton~ose
(traitement
des
longue
Ho = +
l

nonceren
(P.M.)
25
50 (prev.)
2-60gi
1 OOm
(P.P.)
12,5
ubercufes
de pomme de terre)
Og/70
kg
remanence
hercules
Phosethyl-Al
HO=+
l

4lrette (P.M.)
80
3 iprév.
+ C(I~ I
nildrou
20 9
.-

j
Persistance
1
Délai a
Nom
commercia!
Dose
Ma:i&e
active
d’ac!ion
respecter
i
~formuiattont
Yo m a
MGde
d’aciion
tpüur

i.j
remanence
avant la récolte
i
n---:--t--
l

25 9
Ho = I
r-r”l.lriitsue
70
PG - P
Pyrazophos
*
iifugan
iC.L.1
3G
S, CO rprev. +
bianc
j Illi
HO=+
cur.)
Ab = -
Po = D
Soufre
Cosan (P.M.)
90
CO (t3rév.i
blanc, acarrens
l

50 9
1 jour
Sofril (P.M.)
Soufre microlux (P.M.)
Thlabendazole
Tebuzate
(C.L.)
60
s (prev + cur )
rhizoctonrose.
cercosporrose
20 ml
Ho=+
(trempage
des semences
de
pomme
de terre)
Thlophanate-methyl’
Pelt 44 iP M i
70
S rprev + ckir i
blanc
cercosoonose
10 q
HO=+
rhrzoctoniose.
(trempage
des
semences
de pomme
de terre!.
fusariose
Thirame
Thrrasan
!P M.!
80
CO ~prev.~
2 gikg
Ho=+
l

traitement
des semences
semences
Triadimefon
*
Bayieton
(P.M.)
25
S (prév. + cur.)
blanc
12.5 g
3 jours
(C.L.)
25
2.5 ml
Triforine
S (prev. + cur).
blanc
15 ml
3 jours
Ho=*
l

Saprol
(C. L.)
19
Zinébe *
Zinozan
(P.M.)
80
Co (prev.)
mildiou,
alternanose,
cladospo-
25 g
3 jours
Ho=+
riose. rouille, septoriose
NEMATICIDES
Délai avant
2.5 a 4 g/m2
semis ou
Carbofuran
Furadan
(M.G.)
10
S + E, CO, lg
nematodes.
Insectes
du sol
ou 25 g pour
plantation
mouches
10 m sur la
50 jours
0
HO=+++
ligne
Po = 0
5
5 à 8 glm2
3
8 à 12 g/m2
Dazomet
Basamid
(M.G.)
CO, F
nematodes.
insectes
du sol,
l

98
50 glm2
21 jours
Ho=+
champignons
du sol
Dichloropropane-
DD (C.L.)
100
CO, F
nematodes
300mVl
Om2
21 jours
HO=+~
Dichloropropéne
l

Dichloropropéne
Telone (C. L.)
nématodes
21 jours
HO=+
l

100
CO. F
200mVl
Gmi
Ethoprophos
Wocap (M.G.)
nematodes,
insectes
du sol
0
Ho=+
l

10
CO
1 O-l 2g/m2
Métam-sodium
Ilapam (CL.)
nématodes,
insectes
du sol
21 jours
Ho=u
l

48
CO, F
100 mVm2
Waposol (CL.)
48
champignons
du sol
Po = D
Phénamiphos
Vémacur
(M.G.)
10
S
nématodes,
insectes
du sol
3 - 6 g/m2
60 jours
HO=+~+
Po=D
DIVERS
4dhesol
(C.L.)
3 ajouter
aux pesticides
4 ml
mouillant
Etaldyne
(C.L.!
utilises sur cultures
à feuilles
l

isses fchou, oignon,
ail, poivron)
Tabieau
12
Pes!rcrues
courammenf
uths~2s
en cdfures
maraicheres

,) LES MESURES
DE SECURITE
lf est nécessaire
de prendre
un nombre
de mesures
de sécurité,
avant, pendant
et anrer
t’utilisation
des pesticldes
(F;g. 158 a 765).
* la plupart des pesticides
sont toxrques.
II faut les garder
sous clef hors de la portee des
personnes
qui ne les connaissent
pas et a I’ecart de tout aliment (Fg
758) dans un en
droit sec, aéré et aussi frais que possible.
sa it faut bien se protéger
en préparant
et en utilisant les pesticides.
Eviter toul contact avec
la peau en portant
des vëtements,
bottes et gants en caoutchouc:
~rniq~rcmcnt
r&servé:%
pour- iaire les traitements
(Fig. 759). Bien laver ces vëtements,
gants et bo!tes ames ~rsage
* bien fermer les récipients
des produits
aprés usage et ne pas les I;1rsser CIIJ soleil, ni aIl+
mer dlu feu 3 proximité
des pesticides
(F;g. 760).
. ne pas manger,
ni fumer en manipulant
les pesticides
oii en faisant tJli traitement
(FI~
161 et 162).
L) bien se laver les mains, le visage et si necessaire
les pieds avec. de l’eau proore
et ~IJ
savon apres les traitements
(fig. 163).
si accidentellement
le pesticide
est en contact
avec la peau, 11 faut immediatement
laver
l

I’endr-oit souillé
avec de l’eau propre. Si le peshcide
atterrit les yeux. il faut les laver im-
médiatement
avec de copieuses
quantités
d’eau propre avant d’aller consulter
un mede-
cin (l:ïg. 764). Si par mogarde
quelqu’un
avale un pesticide,
II faut le transporter
tout I&I
suite chez un médecin
en l’allongeant
sur le coté et pas sur le dos Donner au medecin
fis
nom (du produit, ou mieux lui rnontrer l’emballage
du orodult
dos que l’emballage
du pesticide
est vide, il faut le détruire
et l’enterrer
profondemerf.
l

dans le soi loin des points d’eau et des entlrorts
habites 01.1 cultrves (F;g 165) Surtout
11:~
pas utiker
ces emballages
pour conserver
des alrments air des boissons.


c) L’UTILISATION
D’UN PULVERISATEUR
Les concentrations
liquides
(C.L.) et les poudres
mouillables
(P.M.) sont mélangées
à de
l’eau pour en faire une <<bouillie>> que: I’OY ,>-
n’fllvérise
sur les plantes
A l’aide d’un pulvérisa-
teur ou d’une seringue.
II existe des petits pulvérisateurs
à dos à pression
entretenue
et A pression
préalable.
Ces
pulvérisateurs
ont ‘toujours
un réservoir.
une partie pompe, un tuyau d’alimentation
et une
lance qui se termine
par une buse d’où sort le liquide. II faut soigneusement
entretenir
ce
matériel.
Les F;g. 790 et 197 montrent
quelques
pulverisateurs
et une seringue
Pour un traitement
ti l’aide d’un pulverisateur,
ou d’une seringue,
il faut observer
les regles
suivantes
(Fig. 166 à 173) :
. en cas de doute sur l’utilisation
d’un produit il faut consulter
une personne
qualifiée
afin
d’obtenir
les renseignements
nécessaires
tels que la dose à utiliser par surface
cultivée,
le délai A respecter
avant la récolte, etc. Lire attentivement
les instructions
sur I’emballa-
ge (Fig. 166).
. pour la préparation
du mélange
pesticide-eau.
il faut un seau graduk.
un btiton en bois,
et quelques
mesures
simples pour doser les peshcides
(voir p. 58) N’utiliser
ce materiel
que pour les traitements,
bien le nettoyer
aprés usage et le garder sous clef avec les pro-
duits (Fig. 167).
. consulter
les renseignements
sur l’emballage
ou l’encadrement
pour connaitre
le nombre
de cuillères
à utiliser
d’un pesticrde.
Dans le cas des cuillères
A soupe
pour poudres
mouillables,
il s’agit de cuilleres
1~6 ras>> dont il faut enlever ce qui est en trop a l’aide, par
exemple,
d’une vieille lame de couteau
utilisée
seulement
a cette fin (Fig. 168).
. verser environ
un litre d’eau dans le seau gradué
et ensuite
ajouter
le nombre
de cuillè-
res de pesticides
nécessaires
(en cas de besoin, ajouter
un mouillant
en même temps’
Rincer
la cuillére
dans cette solution
et bien remuer
avec le bâton en bois jusqu’a
ce
qu’on obtienne
un mélange
homogene.
Ensuite, toujours
en remuant,
ajouter
petit ti petai
le reste de l’eau jusqu’a
ce que le volume
désiré
pour le pulvensateur
soit obtenu
(FI~
169).
. verser le mélange
dans le reserwr
par l’ouverture
de remplissage
qui normalement
[)OS-
sede un filtre en place. Bien fermer l‘ouverture
avec le couvercle
du réservoir
(Fig. 7 701
Dans le cas d’une application
avec seringue,
plonger
le tuyau d’alimentation
muni d’un fI
tre directement
dans le seau et s’assurer
que cette partie se trouve bien au fond du SP~II
. toujours
traiter le dos au vent, afin d‘eviter
la respiration
du produit pulverise,
et s’as:,
rer d.une bonne pression
dans le pulvérisateur
pour permettre
au liquide de bien penetrti
a I’mterieur
du feuillage.
S’assurer
que feuilles, tiges, fleurs et fruits sont bien couverts
de
liquide.
(F/g. 771’). Planifier
le traitement
et les arrosages
afin d’ewter
que les arrosages
par aspersion
enlévent
le produit de la plante. II faut donner
le temps ( + 2 jours) au pro-
duit d’agir sur les ravageurs.
. ne pas traiter
aux heures chaudes
de la journée
ni quand
il y a trop de vent. Une fois lt’
traitement
terminé, il faut bien vider le pulvérisateur
et le rincer avec beaucoup
d’eau ((z
pulverisant
une fois avec de l’eau pure pour nettoyer
i’intérieur
de la pompe, du tuyaii 4
de la lance
avec sa buse). Ceci se fera loin des puits, des habitations
et du beta11
(Fig. 7 72).
. vérifier
et nettoyer
de temps en temps les filtres (lance, buse) des appareils
de rrnrtch-
ment (fig. 173). Confrôler
en méme temps s’il n’y a pas de fuite quelque
part et SI lé
manchon
du piston n’est pas usage.




g) LA PREPARATION
DES APPATS
Pour lutter contre les sauteriaux
et certains
in sectes du sol. on peut utiliser des appâts em-
poisonnés.
Pour protéger
100 m7 de cultures on utilisera
:
1 kg de brisures
de riz ou de son de mil
20 g d’insecticide
tel que : le trichlorphon
ou le carbaryl
40 g de sucre
Humecter
le melange
avec de l’eau ce qui facilitera
aussi l’épandage.
Epandre
I’appat au
pied des plantes ou le long des lignes de plantation.
Utiliser des gants en caoutchouc
pour
la préparation
et l’épandage
des app&ts.



2.6. RECOLTE,
CONSERVATIOHI
ET TRANSFORMATION
2.6.1. LA RECOLTE
2.6.1.1. LE CYCLE ET LE RENDEMENT DES CULTURES MARAICHERES
La récolte
est l’action
de recueillrr
et d’enlever
les produits
utiles d’une culture, une fois qut:
ceux-ci ont atteint le degré de maturité
recherché.
II est trés important
de bien respecter
ce degré
de maturité
car, récoltés
plus tôt, certain:;
légumes
n’auront
pas le goût, ni la coloration,
la texture
ou d’autres
caractéristiques
désirées
par le consommateur
et, récoltés trop tard, on risque la détérioration
des récoltes suite aux dé
gâts de certains
ravageurs
(oiseaux,
rongeurs,
insectes,
etc.), du soleil et de la chaleur, ainsi
que par le vieillissement
de la partie à récolter, qui peut se liquéfier,
devenir trop dure ou fr.
breuse.
Certaines
cultures
se récoltent donc au moment de la « maturité
compléte
& comme la pomme
de terre, l’oignon,
le piment, la fraise, etc., et d’autres
doivent
être récoltées
avant ce stade.
comme
le concombre,
l’aubergine,
le poivron,
le gombo, certains
types de haricot (Fig. 792j
Dans le cas des récoltes
CI: avant maturité
complète
H, le stade optimal de la récolte est vite
dépassé
et il faudra
des passages
de récolte
réguliers,
car on ne disposera
que de peu de
temps pour exécuter
la récolte et celle-ci
devra dans certains
cas être consommée
ou vendue
aussitôt.
Pour d’autres
cultures,
comme la patate douce, le manioc, la carotte, la pomme drt
terre, l’oignon,
Ila betterrave
potagère,
etc.... il sera possible
de laisser les cultures
en place
pendant
plusieurs
jours, ce qui permettra
de mieux réagir sur les exigences
du marché, mai:,
avec toutefois
le risque de détérioration
des récoltes,
si l’on attend trop longtemps.
Le Tableau
13 montre le cycle en jours aprés le repiquage,
la plantation
ou le semis direct, d6!
quelques cultures maraichéres,
avec la ptiriode
de récolte, ainsi que les rendements
potentiels
en kg par 100 m7. Ces données
seront variables
en fonction
des variétés
cultiv6es
et de Ii!
zone de culture et n’ont donc qu’une valeur Indicative
qui devra ëtre complétée
par I’experien
ce de l’encadrement
et des producteurs
sur place.
Pour les stades. et les techniques
de la recolte des dlfférentes
t?speces, on se reférera
aux fi
;hes techniques
par culture.
2.6.1.2 CONSEILS PRATIQUES POUR LA RECOLTE
- on récoltera
de préférence,
quand il fait frais, comme le matin apres la rosée (car les récolte:;
humides
se détériorent
plus facilement)
ou le soir.
- 11 ne faut pas oublier de respecter
les délais de sécurité
entre la dernière
appkatton
des
pesticldes
et la récolte.
- certains
outils comme la fourche. la bkhe,
la machette,
le couteau,
le sécateur
(Fig. 194~
peuvent faciliter la récolte de certames
espéces.
mais il faut prendre
des précautions
afin de
ne pas trop blesser la plante, ni la partie récoltée.
- le transport
des rkoltes
aussi doit être fait avec beaucoup
de précaution,
de preference
dans des cageots
rigides en bois ou en plastique
dur, pour éviter d’abîmer
les produits
récol..
tès. Certaines
récoltes de racines, bulbes, tubercules
et autres (Fig. 793) qui sont moins fia-
giles. peuvent être transportées
dans des sacs en jute ou en plastique
A mailles. Evacuer la
récolte aussiti)t ;i l’ombre. ou dans un endroit frais et aéré.
- avant de mettre les récoltes dans leur emballage
de vente, il convient
de faire un triage e:
parfois un calibrage
;
. le triage
consiste
à enlever tout produit abimé, anormal,
trop petit, ou attaqué
par de:.
ravageurs.
Ce triage peut se faire sur le champ, au moment de la récolte, ou au mo
ment diu conditionnement.
Les rejets peuvent
ètre utilisés entiérement,
ou en partie
pour le bétail ou le compostage,
s’il n’y a pas eu de problémes
phytosanitaires
sé-
rieux.
. le calibrage
consiste
A trier les produits
d’une rècolte
selon le poids et/ou la dimen-
sion. UI~ produit
calibré
se vend mieux et le calibrage
est une opération
importante
pour les récoltes
destinées
ti I’exportation,
comme
le melon, le haricot, le poivron
et
autres.
- il est important
de peser la récolte, afin d’assurer
une bonne gestion
du potager.
- aprés la derniére
récolte. il faut arracher
les restes des plantes
et on peut les utilrser dans
’ certains
cas, comme aliment pour le bétail (troncs
de choux, feuilles
de patate douce, ma-.
nioc. etc.) ou pour le compostage.
et on nettoiera
le terrain afin de le préparer
pour la culture
suivante.
2.6.2 LA CONSERVATION
2.6.2.1. RESPIRATION ET TRANSPIRATION
Une fois le produit récolté, ii n’est plus approvisionné
par la plante ni en eau, ni en éléments
nu-
tritifs, mais le produit reste vivant et continue
a utiliser des réserves
par la respiration.&
& per-
dre de l’eau par la transpiration,
ce qui entraine
des pertes de qualité de la récolte. Une bonne
conservation
doit donc assurer la maintenance
de la qualité
des produits
récoltés,
entre le mo.-
ment de la récolte et celui de la consommation.

ES#PECE
CYCLE
(JOURS)
RENDEMENT
(kg/100
r-11:‘)
_.-” .-._.---11--
1
30
60
90
120
150
180
210
240
270
300
330 360
ERGINE
101 TE
.._ -_- _--. -
4P
<<FEUILLES 11
<< CALICES
FRAIS 11
30 -. 40
.-._-.
_---- -_l_i
<s CALICES
SECHES
11
>U
250 - 400
--
..-.
_-
_ .
W-FLEUR
80 - 200
. _.---_.-.
XJ DE CHINE
200 - 400
IICOMBRE
300 -- 800
._ .-~
.-._.-- _...
--
-.-.-.. --_..--_
JRGETI-E
200 - 400
XX
150 - 403
-- - .--..
VlBO
-
/ I i
‘40 - 290
._
-
..^
t--+--+-.f--+
--.-- t..- -4 . . ..- +.-
-4 _.._ -.
IICOT NAIN
u FILET »
-1
/ / l I I
30 - 90
t.--+-j-...-.+
-----
‘i...
.f...
. ..-t
.+
.-.. j.--.
- -.... .- .- __
<< MANGETOUT
BOBY n
60 - 740
t/ A ECOSSER
EN FRAIS a>
50 - 120
-. .-~_-- .
.--. ..-------
A ECOSSER
EN SEC 1’
15 -- 25
. ^_ ._
---... -,-
IIGtîT A RAME-S
60 - f 20
._.. .-.^.^- _... -..- ..-.-...-.- ~.-.
1,++.---+--t----$
.-..
+---
-_ ,-_- ._
ATU
80 - 20(!
--.
--
t /
---.-
TUE
150 - 250
-.-.
-._-
.
JIOC
100 - 200
.
-... .._---.-
t--+--i--+-+--+--+-+-c-
-ON
~
- -- 100 - 200
/E-f CHINOIS
1 50 -. 25!.
- _.-..
-- - .___..
i 1
-.-.__
NON
l-+---+--+-f-+
--..+ -----
4 --.-
+--
1 \\ 200 - 300
-..- __- _. --
;TEQUE
200 .- 4%
I I I
- _ __^.__. - __ 1
I
I
l
I
! --.-.J--..--l----
-L--l----
-- .-. _.__ -_-..--._.
‘ATE. DOUCE
s< FEUILLES a>
125 -. 17::
--+---+--++-+--+--
- .-_.
_--- -- . .-.
4
‘1 RACINES
a>
250 - 500
-- ---.--_
-----
--..
_..._
--._ .- -.
----/
ENT
80 - 150
-..-.___--.---_-._
-- - ____ __-..- .---.
VRON
100 - 300
-.-- -----
..- ._._-_._
--
I
JIME DE TERRE
-1
I I I I
150
.- 400
---.-- .-.- -_-_- _____
(
t--+-+--l----+-----l--‘--
-- -- -.-__.
.-.-
!
‘:Y&
vegetatlf
m
= Recoftes
_-_
4TE
l
150
- Xx!
I. .-- ..-- - _.- __...__
---
~~
- -. i
-.- -..-. ..-- .. ..- _.

Si la respiration
et la trnnspiratlor,
d’un Iiroduit récolte son1 élever3 , vo11 aptitude
A la conscr-
vation sera fortement
réduite.
Le niveau de respiration
d’une r&olte
est variable
s~~~varrt
:
- l’espèce.
Le Tableau
! 4 montre le niveau de respiration
de quelques
cultures
maraichéres
et
ainsi leur aptitude
à la conservation.
Plus qu’un légume respire, moins qu’il se conserve.
- le degré
de maturitti
CI~J produit récolt&
Un produit
immature
(gombo,
haricot)
respire
IXCIS
fortement
qu’un produit a maturité
(pomme de terre, oignon),
et donc se conserve
moins bien
- le contenu
en eau des produits
récoltés.
Plus le produit
contient
de l’eau (tomate,
fraise).
plus il respire et moins II se conserve.
- la température
de l’endroit
de conservation.
Plus la température
sera &evee. plus le proo:llt
respirera. La respiration
produit en plus de la chaleur au sein du tas du produit récolte et il fau-
dra @vacuer cette chaleur. C’est pour cela que l’endroit de conservation
doit Gtre aére ct auss.1
frais que possible.
----
très bas
: oignon et pomme de terre A maturité
compléte
bas
: chou, patate douce, radis
moyen
: betterave
potagére,
carotte, céleri, concombre,
melon, poivron, piment,
courgette,
tomate, poireau, jaxatu
élevé
: haricot, laitue, gombo
Ï trés élevé
: asperge, chou-fleur,
maïs sucré, pois, epinard,
fraise
Tableau
14 : Nweau
de resprration
de quelques
cultures
mararcheres
(91
Le niveau de transpiration
d’une récolte c?st variable
suivant :
- l’espèce.
Les produits riches en eau transpirent
plus que les produits
moins riches en eau et
la présence
d’une
couche
protectrice
externe
(cire, tuniques,
peau) sur certaines
esptices
les protégent
contre une transpiration
excessive
(chou, pomme de terre, oignon, patate douce).
- la température
et l’humidité
de l’endroit
de stockage.
Un endroit frais A humidité
de l’air ele-
vée est meilleur pour la conservation
de la plupart des récoltes
qu’un endroit chaud et sec.
En plus’ des pertes quantitatives
et qualitatives
de la recolte
par la respiration
et la transpl-
ration, le produit risque de se perdre ou de se détériorer.
suite aux deg5ts occasionnés
lors des
manipulations
des récoltes
et aux attaques
de differents
ravageurs
(champignons,
rnsectes.
rongeurs).
Les bulbes. tubercules
et certaines
racir.es peuvent aussi se perdre suite a la germln;~tiorr
tic
ceux-ci, c‘est-a-dire
la formation
de feuilles et/ou de racines
lors de la conservation
2.6.2.2
CONSEILS
PRATIQUES
POUR LA CONSERVATION
Il faut donc que lors de la conservation,
l’ensemble
des pertes
d&rites
ci-dessus
soit lirnrté,
en observant
les conseils
pratiques
suivants :
- dans la mesure du possible,
11 faut limiter
au minimum
la période
de conservation
des recel-
tes maraichéres.
produits
en général très périssables.
en étalant la production
sur un<? perio-
de de l’année
aussi longue que possible.
__ Ies Iégumes-feuilles
(laitue, épinard, chou de Chine, persil,...) les légumes-fleurs
(chou-fleur),
les légumes-tiges
(asperge)
et les légumes-fruits
immatures
(gombo, haricot)
ne SC conser-
vent pas ou peu et iI faut les vendre ou les consommer
aussitot
pour qu’ils gardent
toute leur
qualité de fraicheur
et de goüt. Les légumes-fruits
ont une durée de Conservation
variable,
qui peut aIl& de quelques
jours (tomate, poivron, aubergine.
courgette)
a quelques
semaines.
parfois plus long (potiron,
pastéque,
melon brodé,...) dans des conditions
favorables
de stoc-
kage (fraicheur,
humidité
et abration).
Les légumes-racines,
tubercules
et bulbes
se Conser-
vent, en gén&ral mieux (pomme de terre, oignon, ail, échalote,
carotte, navet...). excePtlon
fa!-
te pour la patate douce et le manioc. La Fig. 195 montre
une méthode
de conservatron
d’of-
gnons en bottes à feuillage
tressé.
- une application
rigoureuse
des techniques
culturales
avant la récolte, comme le choix varie-
tal. l’irrigation.
la fertiiisat4on,
la protection
phytosanitaire.
et des techniques
de récolte
(res-
pect du degré de ma.turlté, triage, calibrage,
transport,
emballage)
résultera
dans l’obtention
d’un produit de qualité plus apte à la conservation.
Dans le cas des légumes
A racines. tuber-
cules OU bulbes, il faudra laisser se cicatriser
la peau dans des conditions
relativement
chau-
des et humides
(pomme
cle terre, patate douce) ou permettre
le dessèchement
des tuniques
externes
protectrices
(oignon, ail, échalote).
- l’endroit
de conservation
doit &re frais et aéré, ainsi que protégé
du SoieIl, de la pluie et
d’éventuels
ravageurs
(rongeurs).
Les chambres
froides ti climat controlé
sont une solution
idéale Pour la conservation
des légumes, mais le colt et la disponibilité
de ce type de stoc-
kage la rendent difficllle a réaliser en Afrique, sauf pour quelques
cultures
d’exportation
(hari-
cet, melon, poivron, tomate-cerise).
Les Fis. 196 et 199 montrent
un hangar-séchoir
simple
construit
avec des matériaux
locaux
e!. qui convient
pour le stockage
des pommes de terre et des oignons.
Pour les pommes
de
terre de consommation,
il Faut en plus que l’endroit
soit obscur, dans le but d’ewter
la produc-
tion de solanine,
une substance
toxique qui donne une couleur
verte 2 la peau des tubercu-
les. Dans la mesure d:u possible,
il faudra peindre
l’extérieur
en blanc. assurer
l’exposition
au

vent des ouvertures
d’aération
et éventuellement
mouiller
le toit en paille, quand
il fait très
chaud, ce qui créera une fraicheur
relative a l’intérieur.
- il est possible
de conserver
certaines
récoltes
pendant
quelques
jours dans des cage&
couverts
de sacs en jute trempés
dans de l’eau., dans le but de conserver
une certaine
frai-
cheur et humidité
ii l’intérieur
des cageots.
Eviter I’excés d’humidité
qui augmente
le risque
des pourritures.
Garder ces cageots a l’intérieur
d’un endroit frais et aéré.
- il faut réguliérement
controler
l’état du produit
conservé
et enlever
systématiquement
les
pourritures,
les produits en mauvais t+tat (rongeurs,
dessèchement,
dégats de manipulations).
les tubercules
et les bulbes germés.
ELEVAT ION
+ --...
- . .._ .
i=LAN -
COUPE
Frg. 199. Hangar-sechoir
simple
pour la conservaiton
d’oignons
et de pomme
de ferre.
2.6.3
LA TRANSFORMATION
Le but de la conservation
est de maintenir
l’apparence
et la qualité
du produit vivant après sa récolte. La
transformation
en produit non-vivant
ne permet que de maintenir
certains
aspects
de la qualité
du pro-
duit (goût, contenu
en vitamines,
minéraux,
glucides)
avec, en général,
la perte de l’apparence
originale
du produit, mais avec comme avantage
une conservation
plus longue du produit transformé.
Comme
pour la conservation,
il est recommandé
d’étaler
la production
des légumes
au maximum
plutot
que de les transformer,
car le produit
transformé,
est souvent
peu connu
et moins apprécié
par le
consommateur
(sauf quelques
exceptions),
et. en plus, il existe souvent
des problémes
de <<récipients”
pour le produit transformé
(disponibilité,
prix).
Quelques
techniques
de transformation
de légumes utilisées au Sénégal
sont :
2.6.3.1.
LE SECHAGE
AU SOLEIL
Bien que certains
légumes
(piments, calices de bisap, gombo)
sont déjà traditionnellement
se-
thés au soleil, il est possible
de sécher plusieurs
autres types de légumes,
comme
la patate
douce, l’oignon,
le chou, la carotte, le poivron, la pomme de terre, etc.
Le séchage
au soleil, en plein air (Fig. 797). est 8 déconseiller,
à cause de la poussiére
et des
ppssibiiités
de dégats par certains ravageurs
(oiseaux,
rongeurs,
insectes).
Mieux
vaut
utiliser
un « four solaire
» de construction
simple, comme le montre
la Fig. 798. Les principes
d’un tel
four solaire ou séchoir sont comme suit :

.- les rayons solaires pénétrent par une surface transparente
(plastic
clair, verre) en haut du
sechoir et chauffent
l’air ti l’intérieur
dont la température
peut atteindre
50 à 69” C, et mëme
parfois plus. Cet ait chaud desséche
les morceaux
de légumes
beaucoup
plus vite que l’air
ambiant.
les parois du séchoir
et la base (banco, briques, deux couches
de crinting
avec des coques
d’arachide
entre les deux) doivent ëtre isolantes
et de préférence
noires à l’intérieur
(plasti-
que noir, poudre de (charbon de bois). Ces parois doivent ëtre pourvues
de trous d’aération
en haut, pour permettre
à l’air chaud, enrichi de l’humidité
des légumes,
de s’échapper,
et en
bas, pour permettre
a l’air de l’extérieur
d’entrer.
Ces trous d’aération
ne doivent pas étre
trop petits, ce qlui risque de provoquer
un surchauffement
à l’intérieur
et ne permettra
pas à
l’air charge
d’humidité
de s’khapper,
ni trop grands, car dans ce cas la température
de l’air
ne sera pas suffisamment
chaude pour permettre
un desséchement
rapide.
a l’intérieur
de ce séchoir, se trouve une claie de séchage
(grillage,
lattes de bambou ou pail-
le tressée, filet de pëche à petites mailles, moustiquaire
de nylon) munie de rebords
sur la-
quelle, on étale le produit à sécher en couche
mince. Cette claie devra permettre
une bonne
circulation
de l’air chaud autour des tranches
de légumes
à sécher et ainsi assurer un dessé-
chement
rapide et homogéne.
Pour le séchage
de légumes,
on procédera
de la façon suivante
:
_. récolter au stade de la maturité optimale des légumes sains, fermes, et de bonne qual!té.
._ laver ces légumes soigneusement
avec beaucoup
d’eau propre.
éventuellement
éplucher
et parer, c’est-à-dire
couper les parties non consommables,
les le-
gumes et ensuite
les préparer
au séchage
en les coupani
en tranches
minces uniformes
qui
ne dépasseront
pas 7 mm d’épaisseur.
- ~~blanchir~~ les tranches
de certains
legumes
(gombo, haricot vert, carotte, navet, chou, pois,
courge. Jaxatu) à l’eau Chaude ou à la vapeur pendant.
en moyenne,
6 minutes. Pour cela, on
peut les mettre sur un linge carré dont les coins sont liés ensemble,
formant une boucle par
ou l’on passe un baton. Le linge est ensuite
plonge dans le récipient
contenant
l’eau bouillan-
te oc1 la vapeur. Le blanchissement
permet d’ameliorer
la texture
et l’aspect final du produit
parfois on procédera
à un trempage
dans une solution
d’agents
de conservation.
comme
l’anhydride
sulfureux,
le sel ou le sucre, seuls ou ei combinaison.
afin d’améliorer
la couleur
et les qualités de conservation
du produit final.
étaler les tranches
de légumes
en couche
mince sur la claie de séchage
et remue* ou re-
tourner reguliérement
pendant le sechage,
surtout au debut.
contrôler
le degré de dessication
: haricot vert et mangetout.
feuilles de chou, poivron, celeri,
persil. oignon,
{ail, gombo, échalote,
pomme de terre, épinard.
doivent
ëtre friables.
Courge,
potiron. patate douce, doivent ëtre résistants
à cassants.
Tomate, carotte,
nave!, betterave,
doivent
étre souples
(aspect
cuir). Certains
produits
peuvent
être réduits
par la suite en
poudre. en farine ou en flocons
(pomme
de terre, manioc, gombo, oignon,
patate douce, PI-
ment, tomate).
I mettre les légumes
séchés dans des récipients
ou sachets
scelles et les conserver
dans un
endroit propre, sec, sombre et frais. Vérifier l’état du produit séché de temps en temps.
pour la consommation
des légumes
séchés, les tremper
dans un peu d’eau froide pendant
quelques
heures, jusqu’à ce que les légumes deviennent
tendres, afin de leur restituer
I’htimi-
dité retirée par la dessication.
Faire cuire le produit dans l’eau de trempage.
2.6.3.2
LE CONCENTRE
DE JUS DE TOMATE
La production
de la tomate induStrielle
destinée
à la conserverie
s’est developpée
dans le Nord
du pays ou se situent aussi les usines de transformation.
Ce procédé
de concentration
peut être réalisé de façon artisanale
comme suit :
- choisir
des tomates,
surtout des variétés
industrielles
(Roma, Rotnitel, Rotella)
ben mUres
(rouge vif) et saines. Les laver soigneusement
et les égoutter.
- presser les tomates
à la main (bien se laver les mains avant cette opération)
dans un grand
bol pour extraire
le jus.
- verser ce jus de tomate dans une marmite,
en le passant
au tamis
pour récuperer
la
pulpe, les graines et la peau.
- faire bouillir
ce jus doucement,
en le remuant jusqu’à
ce que l’eau du jus s’évapore
et qu’il
n’y ait qu’un concentré
(purée) épais qui reste.
- verser ce concentré
dans un récipient
bien propre
(bouteille,
bocal, pot) et mettre une cou-
che d’huile
(3 à 4 mm) sur la surface pour qu’elle
ne soit pas en contact avec l’air. Stériliser
les récipients
remplis et bien fermés dans de l’eau chaude.
Ce concentré
se conserve
pen-
dant 3 à 4 semaines
et même plus, dans de bonnes conditions
d’hygiène.
2.6.3.3
AUTRES
TECHNIQUES
- patate douce, tomate, fraises, bisap... peuvent être transformés
en «confiture,*
ou en ~~gelée~~.
Faire cuire la pulpe dans une solution
d’eau et de sucre (40 à 50 %) en ajoutant éventuelle--
ment un peu de jus de citron. Stériliser
les récipients
remplis de confiture
à l’eau chaude.
- certaines
espèces
(tomate, concombre,
piment, cornichon)
se conservent
dans une solution
salée (saumure)
ou acide (vinaigre).

3. FICHES TECHNIQUES DES CULTURES MARAICHERES
NOMS SCIENTIFKXJES
DE QUELQUES
CULTURES
MARAICHERES
Aubergine
Solanum
melongena
Bisap ou roselle ou oseille de Guinée
Hibiscus sabdariffa
Carotte
Daucus carota
Chou cabus
Brassica
oleracea
var capitata
Chou de Chine
Brassica
campestris
subsp. pekinensis
Chou fleur
Brassica
oleracea
var botrytis
Concombre
Cucumis
sativus
Courgette
Cucurbita
pepo
Fraisier
Fragaria
ananassa
Gombo
Hibiscus esculentus
= Abelmoschus
esculentus
Haricot nain
Phaseolus
vulgaris
Haricot ti rames
Phaseolus
vulgaris
Jaxatu ou tomate amére
Soianum aethiopicum
Laitue
Lactuca
sativa
Manioc
Manihot esculenta
Melon
Cucumis met0
Navet chinois
Raphanus
sativus
Oignon
AIlIum cepa
Pastéque
Citrullus vulgaris
Patate douce
Ipomoea
batatas
Piment
Capsicum
frutescens.
Capsicum
chinense
Poivron
Capsicum
annuum
Pomme de Terre
Solanum
tuberosum
Tomate
Lycopersiutim
esculentum
L ---_
---

3.1. AUBERGINE
i ;I vuliure de I aubergme
est possible
pendant toi&> I’annee.
Cette plante supporte
bien les températures
plus
elevées de
I’m!erieur du pays et celles de l’hivernage
mais les meilleurs
reSlJk3\\,S
s’obt:ennent
pendant la periode
frai&?.
CW~:sir de pr&terence
un sol ni trop lourd, ni trop Ieger, pro-
fond, rneublp. bien draine et riche en matières
org;inlques
VARIETES:
’ - Cc Early Prolific-H
‘> ti fruits pwiforrnes
- << Large Fruited-H-25
13 ti fruits globuleux
\\
Les autres varietes
sont ‘1 Violette
Longue ‘5, j Violette
Grosse a>, « Black Beauty a:, <I Indienne
‘je etc
I \\ Les vari&& globuleuses
et a calice violet sont moins appreciées
par les consommateurs
TECHNIQUES
CULTURALES:
---.-
--
~--
SEMIS
---~--1
--
.--
PERIODE.
toute I’annee
WPINltR!i
semer 3 gramrnes
de graines sur 1 m’ de pepmiére
pour replquw
100 rn: de culture
DUREE EN PEPINIERE
entre 30 et 50 jOUr:j
FfEPl0114GF
replquctr quand la hauteur des planls est d’environ
15 cm et ~‘11s 011t 4 a 5 vraies feuilles
-_-.---_
--
--
--
.-
- ---.----
--~---
PLANTATION
---~--
--
PERIODE
: toute l’année.
F UMUFK Dl: FOND
incorporer
par bêchage
entre 200 et 300 kg de mati&es
organiques
et 5 kg d’engrais
minéral (1 O-10-20)
sur 100 m2 de planches.
E CARTl:f$PNT
: préparer des planches
avec lignes doubles écartées
de 0.50 m f ; espacer les plants de
0.75 m sur la ligne. Planter en quinconce.
PROFC~NDI~UR
: repiquer
ti la même hauteur qu’en pépiniere.
------
- ----.--
--
---
ENTRETIEN
-_-~
-
.
ARROSAGES
journaliers,
surtout au moment du développement
et du grosslssement
des fruits. Tenir
compte des pluies pendant l’hivernage.
SARCLO-HINAGES
: réguliers,
surtout en début de culture
F-UMUFIF D‘ENTRETEEN
: 40 60 et 80 jours aprés le repiquage?, incorporer
par gnffage
2,s kg d’engrais
(10-10-20)
sur 100 m*.
BUTTAGE
: un léger buttage
est favorable
ti :‘enracinement.
TUTEURAGE
: éviter le contact des fruits avec le sol en soutenant
les branches
portant des frutts par
des piquets courts.
TAILLE
: si l’on utilise.des
variétés potentiellement
vivaces, on pourra tailler les plantes au sixie-
me mois en rabattant
les branches
à 40-50
cm de longueur.
Faire suivre par une appli-
cation d’engrais,
surtout d’azote
La taille est déconseillée
pour les variétés de types
« annuel ».

ENNEMIS : (voir aussi ‘1 jaXatU 1,)
----
.--
--
N0M
DEGATS
TRAITEMENT
_ ------
LE VER DU FRUIT: une
- elle creuse des galeries dans la chair des fruits entraînant
-. acéphate
chenille qui s’attaque
aux
souvent leur pourriture.
Couper le fruit pour observer
les
- cyperméthrine
irlilts (Fig. 200)
dégâts qui sont particuliérement
importants
en hivernage.
- deltaméthrine
- fenvalérate
- cyfluthrine
-- -- _..__ ---
_
-...
_
-. --.-.-
.._ ---. .__-
CHENILLE DEFOLIATRICE
:
- le feuillage
est devoré par de petites chenilles
trés poilues.
endosulfan
elle s’attaque
au feuillage
- acéphate
(Fig. 20 7)
- deltaméthrine
- cyperméthrine
- cyfluthrine
-.- -_ --... -_- ._.--. ------ ..-...._. ..- -..-.
. -.- _. -
_--. -. _ ._-
JASSIDES : petits insectes
- les feuilles jaunissent
sur les bords et extrémités.
Ce
- acéphate
piqueurs-suceurs
que l’on
jaunissement
peut s’étendre
entre les nervures principales.
-. diméthoate
trouve i la face inférieure des
- brunissement
et nécrose
des pariies décolorées.
(surtout
le desous des
feuilles C/?g. 796, 202 et 203)
feuilles).
- . ..-. -. ~_._....._ ._
--_.---
._-.- _-.__.._ _~
ACARIENS
: de toutes
- déformation
des feuilles.
- azocyclotin
petites araignées
rouges
- jaunissement
et chute du feuillage.
- bromopropylate
que l’on trouve & la face
- dégâts surtout importants
pendant
l’hivernage.
- endosulfan
inférieure
des feuilles
- petites pointes décolorées
sur les feuilles.
__ méthomyl
Fig. 7 2 7 ) 205)
- malathion
- dicofol
(surtout
le dessous
des
feuilles).
/
_ -
. - .-- _...
- ._._ - ._..----. ---
-- ----- --. -- ---
.-. -.-
-- -. -
-
LE VER DES FLEURS:
- voir « jaxatu ».
j (Fig. 207)
~_. __ _ ..-...--- ..-.-.
---.. -. _-----.. - - ._ .-
.~
___.. .~._.
- --
-_ _-
LA ROUILLE : une
- sur la face supérieure
des feuilles apparaissent
des tâches
- mettrame-zinc
maladie du feuillage
jaunes, arrondies
et déprimées.
- manébe
provoquée
par un
- ti la face inférieure
des feuilles, on observe
de petites
- mancozébe
champignofi
pustules
oranges
se recouvrar3
d’une masse poudreuse
(surtout
le dessous
(Fig. 208 et 209)
orange.
des feuilles).
-. -
._ _
NEMATODES
:
- mauvais développement
de la plante
- rotation culturale
(S ig. 144)
- nodosités sur les racines.
- nématlcides,
surtout
en pépinière.
RECOL.TE ET CONSERVATION
:
0CCUPATION
DU TERRAIN : entre 160 et 180 jours, parfois un an pour les variétés
potentiellement
vivaces.
RECOLTE
: la premiére
récolte se situe environ
2 mois après le repiquage
et elle s’étale sur une
période
de 2 ti 4 mois. Couper les fruits avec leur pédoncule
quand ils ont atteint le ca-
libre désiré mais avant qu’ils ne soient trop gros et durs et qu’ils n’aient perdu leur as-
pect brillant. Le poids moyen des fruits globuleux
et piriformes
est entre 200 et 250 g,
celui des fruits allongés
entre 70 à 150 g. La dimension
des fr$s
diminue
avec
I’&ge de la plantation.
HENDEMEFJ-l
: entre 250 à 400 kg pour 100 m2 de culture, les meilleurs
rendements
pouvant être
obtenus
pendant
la période fraiche.
CONSEiRV/~TION
: quelques
jours au maximum dans un endroit frais, les fruits devenant
très vite mous et
fripés.
I’RANSFORMATION
: séchage
de rondelEes minces au soleil.
t- ---



3.2. BISAP
i e brsap
(Oseille
de Guinée,
roselre)
est cultive
pour ses
fwrlles et, ou pour ses calices.
j olwante
a la chaleur,
cette plante peut produrre
des feuil-
b!s pendant toute l’année
mais donne les meilleurs
résultats
f:entbant l’hivernage
et a l’intérieur
du pays. La floraison
est
f,tvorisée
par des journées
courtes (octobre-mai).
i i? brsap est peu exigeant
en ce qui concerne
le choix du
~1, mais celui-ci
doit ëtre assez riche en matieres
organi-
(rires et en elements
nutritifs.
VARIET!ES :
- Le C.D.H produi! des semenC‘r?s d’une varietc: de bisap a calices verts, et une variété a calices
rouges nommée
« Koor »
.- Les paysans produisent
souvent eux-mëmes
les semences
de variétes
locales.
TECHNIQUES
CULTURALES
:
SEMIS DIRECT
-------
-
I’ERIODt
: durant toute l’année
pour les feurlles, et en début d’hivernage
(Juin-juillet)
pour la
production
de calrces
SEMIS
: semis en place par poquets de 2 a 4 graines ecartées
de 2 a 3 cm. Pour 100 rn1 de
culture, II faut entre 30 et 50 grammes de graines.
FUMIJRE DE FOND
: pour 100 m;’ de culture, appor:er
100 a 200 kg de matteres organiques
et 3 kg
d’engrais
mrnéral (10-l O-20) Incorporer
par un bëchage.
frCARTEME:NTS
) pour une produchon
de cai~c+s. semer en lignes simples écartees
de 0,8 a 1 m ou sur
planches
avec 2 lignes ecartees de 0.6 a 0.8 ni Laisser, entte les poquets
sur la ligne.
0,4 a 0.6 m.
* pour une production
de feurlle,,. or1 peut semer en peprnrere SI!~ Irgnes écartées de 0.25 m
sans repiquer
mais en eclarrcrasant
--
--
-
..---.-,--__
--
ENTRETIEN
- ---.----
ARROSPGES
bien qu’il sott assez tolerant a la secheresse,
une bonne production
du bisap exige des
arrosages
réguliers
surtout en saison sèche
SARCI C.-BINAGES
: reguirers
surtout en début de wlture
et en hivernage.
tIEMAf?l,IGE
dans le cas d’une productron
de calices, éclaircrr a un pied quand les plants ont 10 cm
de hauteur. Les feuilles des plants supprimes
peuvent
servir de récolte de feuilles. Far-
r-e suivre par un .arrosage.
6: UMURI D’ENTRETIEN
30. fi0 et 90 Jours apres le semis. apporter
2 kg d’engrais
minéral
(10-10-20)
pour
100 m’ et incorporer
par un griffage.
: pendant
la période
des journees
courtes
(saison
sèche),
l’arrêt de la tige principale
favorisera
le branchement
de la plante.
. .
ENNEMIS : (voir 11 gombo >a).
YECOLTE
ET CONSERVATION
:
- -.__.--_
.--
OCCUPATION
DU TERRAIN:
entre 120 et 180 jours
f7ECOCTE:
recolter les jeunes
feuilles, qu’on utilise comme épinards,
au fur et a mesure des be-
soins, surtout pendant
la Premiere
partie du cycle végetatif.
Récolter les calices 35 a
45 Jours après la floraison
(octobre
a janvier) lorsqu’elle
débute environ
130 jours
apres le semis, si celui-ci se situe en début d’hivernage
(juin).
RENDEMENT
entre 100 a 200 kg de feuilles, 30 5 40 kg de calices frais et 5 a 6 kg de calices secs
pour 100 m2 de culture.
r::.ONSE RVATION
: peu ou pas pour les feuilles ainsi que pour les calices frais.
1 RANSFORMATION
sechage
des calices et confection
de boissons.
confitures,
gelees.
.- -_-.--._-_
--

3.3. CAROTTE
La carotte est une culture qui préfére
les temp&atures
rela-
tivement basses de la saison séche. Des temp&ra.tures
éle-
vées provoquent
une baisse
des rendements
ainsi qu’une
praduction
de racines courtes,‘peu
colorées,
fibreuses.
Elle préfère
des sols sableux,
bien ameublis
et assez pro-
fonds dans lesquels
la croissance
des racines
n’est entra-
vée par aucun obstacle.
Les matiéres
organiques
doivent
être bien déclomposées
afin d’éviter
la production
de racines
fourchues
et défor-
mées. La carotte
ne supporte
ni la salinité
du sol, ni celle de
l’eau d’arrosage.
VARIETES
:
- « Kinko Chantenay
6-inch >a, « Royal Cross-H ‘1, <‘ Nantaise
» et « New Kuroda
» à racines
coniques.
« New Kuroda
» est moins sensible
à I’alternariose.
- « Touchon
» à racines cylindriques.
- Les autres
VariétéS
Sont
« Chantenay
», « Nantaise
TantaI,,, etc.
TECHNIQUES
CULTURALES
:
---
SEMIS DIRECT
PERIODE
: octobre-novembre
E mars-avril
l
FUMURE DE FOND
: pour 100 m2 de planches,
apporter
100 à 200 kg de matiéres
organiques
bien décom-
posées et 5 kg d’engrais
minéral (1 o-10-20).
Bien mélanger
au sol par un bêchage
et
assurer un bon nivellement
des planches
par la suite.
SEMIS
: semer en place
Semer entre 1 et 3 grammes
de graines
pour 10 m de lignes.
ECARTEMENTS
: prévoir des planches
de 1 m de largeur et, laisser entre 0,2 et 0,3 m entre les lignes de
semis. Couvrir les graines d’environ
1 cm de terre fine, plomber
légérement
et, éven-
tuellement,
recouvrir
d’un paillage.
ENTRETIEN
,.---
ECLAIRCISSAGE
: environ un mois après le semis, quand ies plantes ont 3 à 4 vraies feuilles et une hauteul
de 3 à 6 cm. Eclaircir à 20 à 30 plants par métre linéaire. Faire suivre par un arrosage.
SARCLO-BINAGES
: reguliers,
surtout en début de culture car le feuillage
fin de la carotte se défend mal
contre l’envahissement
des mauvaises
herbes.
ARROSAGES
: assurer une alimentation
en eau très réguliére.
surtout au moment du grossissement
de
la racine, afin d’éviter les éclatements
et les déformations
des racines. Utiliser un arro-
soir muni de sa pomme.
FUMURE D’ENTRETIEN
: pour 100 m2 de planches, apporter 3 kg d’engrais
minéral (1 O-l O-20), 20 et 40 jours aprés
le semis. Incorporer
par un léger griffage et faire suivre par un arrosage.
-I----1

SNNEMIS :
,;.
---
< y &&J
j: : 1::
. . .._ ~
DEGATS
TRAITEMENT
_..“--~
;
h ,.
:
ALTERNARIO&: une mal;-
- lésions noires sur les feuilles qui se desséchent par la suite.
- variétés moins
die du’ fèuillage provoquée
- taches noires allongées sui les pétioies.
sensibles
par un champignon
~ .
- captafol
(Fig.215)"
- chlorothalonil
- mancozébe
.-
-- .“-----
--
-
.-_-_.---
LE BLANC : une maladie du - taches blanches poudreuses sur les feuilles recouvrant
- soufre
feuillage provoquëé par‘un
progressivement l’ensemble du feuillage.
_- chinométhionate
champignon (Fig. 276),,
- triadimefon
- triforine
- fenarimol
--
------
-..---...---.-.-.-_-----
.-
---
CERCQSPORIOSE : une
- (mêmes dégats que I’alternariose).
- mancozébe
maladie du feuillage
- manébe
provoquée ps.r un
champignon
-
-~-~--.--
-- ..-.- ---
._---
.-._- .---~
--- --
NEMATODES :
- croissance reduite de la plante.
- rotation culturale
(Fig.
217, 218)
- déformation compléte de la racine.
.- nématicides sauf
- gal1e.s sur les racines secondaires.
ethoprophos
?ECOLTE ET CONSERVATION :
OCÇUPATIC)N DU TERRAIN : environ 100 a ‘120 jc .trs.
RECOLTE
il est possible de récolter les jeunes carottes avec leur feuillage aprés 8 a 10 semaines
et de les vendre en bottes. Faire suivre par un arrosage des plants restants. Les
autres carottes sont récoltées au stade optimal de leur développement, c’est-a-dire
aprés 100 a 120 jours.
Soulever les racines en tirant sur le feuillage. ou SI le sol est dbr. en utilisant
un outil. et
les débarrasser de leur feuillage.
150 A 400 kg pour 100 m2 avec les rendements
les plus élevés en période
fraiche.
r:ONSERVATION
: plusieurs jours a quelques semaines dans un endrolt frais pour les carottes effeuillées
TRANSFORMATION
séchage de rondelles minces au soleil



3.4. CHOU
Ben que le chou soit surtout une culture de la saison seche
e’ fraiche, il existe des vanetés
qui peuvent
produire
pen-
if.~~! l’hivernage,
mais avec des rendements
plus faibles.
Ainsi, il est possible
d’avoir des choux sur le,s marches pen-
d,rnt toute l’année.
LI: chou est exigeant
en fumure, surtout azotée, et préfère
dos sols riches en matiéres
organiques
aincii qu’une
bonne
humidité du sol et de l’air.
VARIETES
:
<< Summer H-50 > , ~~Fabula H 8~. ‘<Green Express-H
0, comme variétés
pour la saison sèche et fraîche.
.- ~<Summer H-50’>, ~~Fabula HI#, I< Superette~a,
‘[Fama-H 12, comme
variétés
qui peuvent
aussi produire
pendant l’hivernage.
Les autres variétés
qu’on
trouve dans le commerce
sont ‘CMarche
de Copenhague>>,
~1 Acre d’Or>,,
11 Sinjar lb1 etc.
TECHNIQUES
CULTURALES
:
_----
SEMIS
PERICDE DE SEMIS
septembre-avrrl
pour les variétes de la saison fraiche ; mai-juillet
pour les varietes
d‘hi-
vernage.
PEPINIERE
II faut semer entre 6 a 7 grammes de graines sur une surface de 2 m2 pour planter 100 rn’
de choux par la suite.
DUREE EN PEPINIERE
entre 25 et 35 jours
HEPIOUA~SE
quand les plants ont 5 a 6 vraies feuilles. Chotsir des plants sains et robustes
et ne
pas repiquer
de plants déformés
ou sans bourgeon
terminal.
PROTECl ION
traiter contre les chenilles
des leur apparition
en pépiniére.
PLANTATION
ET ENTRETIEN
I
“_---
1
FCIMURE DE FOND
: pour 100 m* de culture apporter
200 ti 300 kg de matiéres
organiques
et 2,5 a 3 kg
d’engrais
minéral (1 O-l O-20).
PLANTATION
: planter sur planches
avec 3 lignes écartées
de 0.35 a 0,40 m et laisser 0,35 a 0,40 m
entre les plants sur la ligne. Enterrer le plant a la limite des premières
vraies feuilles.
Bien placer les racines, sans les retourner.
SARCLO-BINAGES
: surtout en debut de culture.
ARROSAGES
: journaliers,
le chou est exigeant en eau, surtout au stade du développement
de la pomme.
FUMURE D’ENTRETIEN
: aprés 20 et 35 jours de plantation,
incorporer
au sol, par un léger binage,
2 kg d’en-
grais minéral (1 O- 1 O-20) pour 100 m2 de culture.
PROTECTtCN
: les attaques
de chenilles
causent des dégâts trés importants.
Traiter des leur
apparition
et controler
régulièrement.

3.6. CHOU-FLEUR
Le ehou-fleur
est une culture
de saison fraîche. Les tempe-
ratures élevées ainsi que la sécheresse
de l’air ont une in-
fluence défavorable
sur la pommaison.
ii est plus exigeant
que le chou en ce qui concerne
le type
de sol lequel doit étre riche en matières
organiques
bien de-
composées
et en éléments
nutritifs.
Ii a besoin d’une bonne humidité
de l’air et du sol.
VARIETES :
.- «Farmers
Early-H
No 3~>, ~~White Contessa-H%*,
((White Top-H*
et <<Everest>> comme
variétés
recom-
mandées
par le CDH.
.- Les autres variétés
sont : <<Boule de Neige >II ~~d‘Erfurt », <<Tropical >>...
TECHNIQUES
CULTURALES
:
-.
-
SEMIS
-_
-
PERIODE
: octobre
a mars
PEPINIERE
: semer entre 5 et 7 grammes
de graines sur une surface
de 2 mJ pour planter
1OQ mi
de choux-fleurs
par la suite.
DUREE EN PEPINIERE
: entre 25 et 35 j’eus. Un repiquage
trop tardif entraîne une productron
de I etrtes pommes
REPIQUAGE:
: repiquer
lorsque les plantes ont 5 a 6 vraies feuilies. Ne pas repiquer
des plants défor-
mes ou sans bourgeon
terminal.
P,LANTATION
ET ENTRETIEN
l
FUMURE DEI FOND
: pour 100 m* de culture, apporter 300 & 400 kg de matiéres organiques
et 3 kg d’engrais
minéral (1 O-l O-20). Incorpore-
par un béchage.
ECARTEMENTS
: préparer
des planches
avec 3 lignes écartées
de 0.4 a 0.5 m et laisser 0.4 a 0.5 m en-
tre les plants sur la ligne.
Pour la plantation,
se référer au chou.
ARROSAGES
: journaliers,
le chou-fleur
est plus exigeant
que le chou et le moindre
manque
d’eau erg-
traîne une mauvaise
pommaison.
SARCLO-BINAGES
. réguliers,
surtout en début de culture.
FUMURE D’ENTRETIEN
: 20 et 40 jours aprés la plantation, incorporer au sol, par un léger binage, 2,5 kg d’engrais
minéral (1 O-l O-20) pouf 100 m2.
PROTECTION
uPOMME~J
: si le feuitllage
protège
insuffisamment
l’inflorescence
pour que celle-cl conserve
sa
blancheur,
on peut nouer l’extrémité
des feuilles ou casser la nervure
principale
d’une
feuille afin de protéger
la « pomme ».
.
-.._
-
-
NNEMIS : (voir « chou 12).
ECOLTE ET CONSERVATION
:
-
OCCUPATION
DU TERRAIN: entre 70 et 110 jours
1
RECOLTE
: fa premiére
recolte se situe environ 2 mois et demi aprés la plantation.
Couper
tes porn-
mes en gardant 3 a 4 feuilles ouvertes
comme protection
contre les manipulations,
quand elles sont bien blanches
et qu’elles ont un diamètre
entre 15 et 25 cm. Plus tard,
elles risquent de s’abimer
et de changer
de coloration
(vert jaunâtre).
RENDEMENl
: entre 80 et 200 kg de <f pommes » pour 100 m2 de culture.
CONSERVATION
: assez limitée, quelques
jours dans un endroit frais,
-.
---
J

3.7. CONCOMBRE
Bien que la cuiture du concombre
soit possible
pendant tou-
te l’année,
on obtiendra
les meilleurs
résultats
pendant
la
saison séche. L’humidité
ainsi que les températures
élevées
de l’hivernage
risquent
de provoquer
des maladies
du feuil-
lage et sont à l’origine
d’une baisse de rendement.
Le concombre
préfère
les sols plutôt lourds (limon argileux),
humides mais bien drainés et riches en matières organiques
et en éléments
nutritifs.
VARIETES :
- CcHigh Mark Il-H>>, <<New Market-l-l
No 1 » et =Breso-H
a> pour la production
de concombres
pendant
la
saison fraîche.
\\ - « Victory-H n, « Dasher-H
» ainsi que cc%reso-H I> pour la production
de concombres
pendant
i’hivernage
TECHNIQUES
CULTURALES
:
--
-
SEMIS DIRECT
: de septembre
à mars pour la production
en saison fraiche. d’avril 3 aoüt pour la pro-
duction
pendant l’hivernage.
: semis en place de 2 $ 4 graines, ecartées de 2 à 3 cm par paquet. Pour 100 mï de culture,
il faudra entre 10 à 25 grammes de graines. La profondeur
du semis est de 1 Ei 2 cm.
ECARTEMENTS
: prevoir des planches larges de 2 a 25 m avec deux lignes de semis écartées de 1.5
à 2 m (1 m pour les cultures tuteurées ou palissèes).
Laisser entre les poquets, sur la Ii-
gne. 0.4 à 0,5 m. Disposition
de poquets en quinconce.
FUMURE CE FOND
: pour 100 m2 de culture, apporter
300 à 400 kg de matières
organiques
bien
oécomposées
et 4 kg d’engrais
minéral (1 O-l O-20). Incorporer
par un bëchage
----
ENTRETIEN
: journaliers
et localisés
autour des pieds sans mouiller
le feuillage.
SARCLO-8
IN AGES
: réguliers
sans abimer les racines superficielles.
ECLAIRCISSAGE
: éclaircir
à un plant par poquet locsque les plants ont 4 vraies feuilles. Faire suivre par
un arrosage.
: il est possible d’&tëter les plants quand ils atteignent
30 cm de longueur (5 à 6 vraies feuil-
les) pour favoriser leur ramification.
TUTEURAGE
: votr tomate et haricot à rames. La culture tuteurëe
ou palissée
a comme avantages
la
facilité de récolte, une coloration
verte uniforme
des fruits ainsi qu’une
meilleure
protection
phytosanitaire.
FUMURE C’ENTRETIEN
: aprés 4, 6 et 8 semaines, épandrt: localement
autour des poquets 2 kg d’engrais
minéra;
(1 O-l O-20) par 100 m2 de culture Incorporer par un léger griffage. en évitant d’abimer
les racines superficielles.
. .
ENNEMIS : Le blanc (fig. 247) (voir « courgette
,I), le mildiou (Fïg. 242) (voir « melon SP)” la mouche des fruits (Fig. 237 d
,234) (voir qc pzstéque
sa), les coléoptères
(Fig. ,235, 236) et les nématodes
à galles (Fig. 743) (voir « melon ,a).
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
--
--
OCCUPATION
DU TERRAIN:
en saison frailche, entre 85 et 120 jours, et en hivernage
entre 65 et 75 jours
RECOLTE
: la première
récolte se situe apres 40 à 55 jours. Couper les fruits avec 2 1 cm de pé-
doncule
quand ils sont verts (donc avant la maturité
des fruits et sans graines
différen-
ciées) et quand ils ont une longueur
de 15 à 20 cm et un diamétre
de 4 & 5 cm
RENDEMENT
: en saison fraïlche, entre 300 à 800 kg, en hivernage,
entre 200 a 400 kg de fruits pour
100 m* de cullture.
CONSERVATION
: quelques
jours dans un endroit frais.
TRANSFOSMATION
: mettre les fruiits entiers ou coupés
dans une solution
salée (saumure)
ou au vinaigre.
--
--

3.0. COURGETTE
UIFII que la culture
de la courgette
soit possible
pendan:
toute l’annee,
on obtiendra
les merlleurs
resultats
de no
vembre
a juillet. L’humtdite,
tes pluies et les température!:,
&WX!S
de l’hivernage
sont géneralement
moins favorables.
IL;: courgette
est moins exigeante
en ce qui concerne
te type;
de sol. mais elle prefere
néanmoins
les sols bien dramants
riches en matieres organiques
et cléments
fertilisants.
VARIETES
:
- <<Diamant-H >I a fruits vert assez clair, mouchetés.
- ~~Storr’s Green-H » a fruits vert assez fonce, mouchetes
1 - «Aurore-H
a> a fruits vert moyen, tégérement
mouchfttes.
TECHNIQUES
CULTURALES
:
SEMIS DIRECT
PERIODE
toute I’annee mais surtout de septembre
a mai.
SEMIS
: semis en place de 2 à 3 graines, écartées de 2 a 3 cm par poquet. Pour 100 rn) de culture,
il faut entre 40 et 60 grammes de graines. La profondeur
du semis est de 1 à 2 cm.
ECfWfEMENTS
: 2 lignes ecartees
de 0,751 a i m par planche. Laisser ta méme distance
entre les po-
quets sur ta ligne.
FUMURE DE FOND
.
pour 100 ni? de planches,
apporter
150 a 250 kg de matreres organiques
et 3.5 kg
d’engrais
mmeral (1 O- 1 O-20) Incorporer
par un bëchage.
ENTRETIEN
ARFSOSAGES
journaliers
dans une cuvette autour des pieds. Ne pas mourller le feuillage.
SARCLO-BINAGES
réguliers
surtout en début de culture.
DEMARAGE
eclarrcir a un plant par poquet apres environ
3 semaines
quand les plants ont 2 a 3
vraies feuilles. Faire suivre par un arrosage
FUMURE D’ENTRETIEN
apres 3. 5 et 8 semaines. epandre
localement
autour des pieds 2.5 kg d’engrais
minerai
( 1 O- 1 O-20)
Incorporer
par un griffage.
__
ENNEMIS :
--.
\\
~-
(voir aussi 1’ melon 1> et 1’ pastèque
la).
NOM
DEGATS
TRAITEMENT
LES MOUCHES DES
- vorr ‘1 pastèque
sj
CUCURBITACEES
:
(Fig. 109, 233)
._ _-. ._. _ . .._ -_.-----.
..-. ---~
. --
._ ^.
LE BLANC : une maladie
- sur les deux faces des feuilles et des tiges, on observe
-- variétes rësistantes
des trges et des feuilles
des taches blanches,
poudreuses,
recouvrant
rapidement
- soufre
provoquee
par un
la plante de bas en haut.
- triadimefon
champignon
(fig. 239)
- les feuilles se dessèchent
et meurent.
- chinométhionate
- pyrazophos
- fenarimol
- thiophanate-méthyl
- . ..---..-
-_-._ . ..__- ~.-. . ..-
--.-._-._-.-. .._---_
- triforine
----_l-.
_-_ ._
MOSAIQUE
: une maladre
- decoloration
en « mosalque
11 et déformation
des feurlies.
- brûler !es plantes
provoquée
par un virus
- décoloratlon
en 1’ marbrure
2’ et déformation
des fruits.
attaquees.
-. _ ._^_ -_---_-.-.__
,.
----~__
-
__--.- ..- ..-
COLEOPTERES,
CHENILLES,
NEMATODES
- voir (1 melon ».
~~
--
RECOLTE
ET CONSERVATLON
:
-.
’ OCCUPATION
DU TERRAIN: environ
70 à 90 jours.
i RECOLTE
: ta première
se sttue environ 35 a 40 jours aprés le semis. Passages
réguliers
(tous tes
deux jours) par la suite.
j
Couper les ,fruits en laissant
_I. 2 cm de pédoncule,
quand ils ont une longueur
de 15 à
20 cm et un diamétre
de 3 a 5 cm, suivant la variété et les exigences
du marche, donc
bien avant leur maturité.
RENDEMENT
: entre 200 à 400 kg de fruits pour 100 m2 de culture.
CONSEFIVATION
: difficile, quelques
jours dans un endroit frais.



3. 9. FRAISIER
-
~u1’11fc. du frawer
se situe generaiement
en saison sèche
-oci&re
a fin mai) dans les zones aux températures
re-
;e::fswt fraiches car les températures
trop élevees et les
rneis trop londues
(hivernage)
freinent
la floraison
et la
:trfc:at!on en f,aveur de la formatiotl
de ~~stolons~~. c’est-
ire de tiges fi’iformes
a croissance
tres rapide dont les
I~($~~II~ axillaires produisent
de nouvelles petites plantes.
“ra*ster prefère
les sols qui ne sont pas trop lourds et
II rk~~~r&s car II craint l’asphyxie
des racines. Choisir des
i, ri‘: hes en elements
nutritifs et eviter les sols sales de
me que l’eau c’irrigation
salee.
RIFTES:
i -- cAlisos>, variété à gros fruits, précoce
et productive
mais 6 goût et fermeté
moyens.
.< Tioga ‘,, vanete plus tardive et tres productive
a fnrits fermes et de goût agreablc
l - ,c Pocahontas
II, varieié moins productrve
mars précoce
et de gout excellent
I Gorella >, varrete productive
et tardwe a fruits de <lotit agreable
et relativement
fermes
i L
cs Séquoia>,
vanété moins productive
mais a fruits rie goüt agreable
et de belle presentatron
rrr,,r, q0’1l soit possible
de produire
le mailerre: vegetatif
(stc‘lons)
sur place on obtienl
les nwtleurs
resultats
e11
z!~~t. nt chaque annee des plants fr.ais a partir de l’Europe
ou dei Etats-Unis
qui produrwn!
des plants plus viqoureuk
me meilleure
recolte
CHNIOUES
CULTURALES:
_-” _-_I_-
--
---,----
PLANTATION
I_-
--
II est emportant de pl,ïnter entre ml-o< tobre et mi-novembre.
au nroment du retour de la trar-
cheur Plante trop tot. le fraiser souffre des temperatures
elevees. trop tard. on perd la pre-
cocrte et le rendernefit
total sera plus bas
oour
3 00 m’ de culture
apporter
‘Xrj kg de matreres organtques
bien decomposees
;+~SI
que
1 kg de sulfate
de potassf-.
1 kg de sulfate d’ammontac
et 0.3 kg de suprr-
i)twsphate
triple
Ifrcorpore:
jiar un kJt?chacJe
+:II SO: leger. cultw?r 83 plat sur doubles
lignes ecartees
de 0.3 m atiec 0.7 a 0.8 m errtre
deux doubles
lignes En sol ~I~Js lourd, preparer
des ballons -3vec deux
irgnes ecartees
de 0.3 m Laisser. dans les deux Ca5 0 3 m entre les plants sur la ligne et planter efi
qumconce
assurer une bonne pre-frrigatron
et ,111 bon planage
Les plarlts de trarsicr presentetrt
le
plus souvent des racines nues. denses. d’une longueur
de 10 a 15 cm qu’il convrent de
couper au-dela
de 15 cm
Utrkser un fer plat rbeche. houe) et ouvrir une fente de 25 cm de profondeur
et 10 a 15
cm de largeur.
Y etaler le plant E?n etalant bien les racines (qui ne doivent pas étre recourbees)
sur 1111
co!e de la fente de manrere que le creur du fraisier soit juste a la Imtte supérieure,
sans l’enterrer
T<asser avec le pied pour bien borner le p!ant et bien fermer la fente SUI
toute sa longueur
et sa largeur
Arroser aussitot apres en verllant a ce que les plants
ne sorent pas déchausses
_-..._
--
---
.-- ------
~~--
----
-~
-_---~-.__
ENTRETIEN
-.-< I
-_~
--
----
-.-
._.
APrKSAGES
journaliers.
par a!;persion
en assurant
une bonne humidité
du sol tout au long de la
culture. Augment(er
les doses au moment de fa floraison
et oe la fructification.
tout en
évitant I’excés d’,eau.
SARCLO-RINAGES
requlws
pendani
toute la période ue culture.
r-“(JWJRE D’ENTRETIEN
dne fors par mois, en commençant
un mOiS aprés la plantation.
Apporter
pour 100 W’
de culture 0,25 kg de superphosphate
triple, 0,6 kg de sulfate de potasse
et 1 kg de
sulfate d’ammoniac.
Ajouter en outre, 0.7 kg de nitrate d’ammoniac
lors du premter
épandage.
Eviter de mettre l’engrais
sur les feuilles et l’incorporer
par un griffage
PP il .LAGE
: un bon pailfage
(paille de riz) permet d’economiser
l’eau, évite le contact des frurts
avec le sol et lutte contre les mauvaises
herbes.
Apporter
le paillage au moment de la formation
des premiers
fruits en s’assurant
qu’il
couvre le sol jusqu’au
pied des plantes. Renouveler
le paillage
après quelques
mois si
nécessaire.
^--. .---
--
--.--.-
--

ENNEMIS :
DEGATS
TRAITEMENT
--
.-
.A POURRITURE CUIR :
- le champignon
peut ëtre introduit
avec les plants
- achat de plants
Jn champignon du sol
importés.
certifiés
Fig” 245, 246)
- le champignon
pénétre dans les racines.
- trempage des plants
- les jeunes feuilles du cœur tombent
et se retournent,
avant plantation
flétrissement
de la plante.
dans du phosethyl-Al
- pourriture
séche du fruit.
- arrosage des plantule
- nécroses
brun-rouge
du rhizome.
avec le métalaxil
--...------
-_.-
-.--. -__
POURRITURE DES
- dés qu’il fait plus chaud et humide les racines du fraisier
- captafol
RACINES : une maladie
sont attaquées
par plusieurs
champignons
du sol.
- benomyl (traitements
provoquée
par plusieurs
- pourriture
ides racines.
au niveau du collet
champignons
du sol
- flétrissement
et mort de la plante.
tous les 15 jours)
--~
----. __ _-_..
TACHES FOLIAIRES :
- taches nécrotiques
entourées
d’un cercle pourpre.
.- iprodione
maladies provoquées
par
- manébe
des champignons
- mancozébe
- zinébe
--
.---- -.-- -.-
--.----
----.----
--- -
.-.--
------~
--... -- ^_..__
_
LE BLANC : une
- sur la face inférieure
des feuilles on constate
des taches
- chinométhionate
maladie des feuilles
blanches
poudreuses.
- soufre
provoquée
par un
- les feuilles. se dessèchent
et meurent.
- triforine
champignon
- fenarimol
- triadiméfon
,-...-...
- -_.- .--.-- ----- ^--
___, __I __._-__ - ._-. ._ _.._.. _____-_ _ ____ “-----~
--_l_. ..~
ARAIGNEE ROUGE :
- mauvais développement
de la plante.
- bromopropylate
une toute petite
-. les feuilles, sont parsemées
de petits points décolores.
- azocyclotin
araignée
qui s’attaque
- cyhexatin
aux feuil&
- endosulfan
(çig. 721)
- dicofol
_.. ..-_ __ _ -- ---- -. .-._ -..
_. - __ .__. -----~.
.- ----- ----~
_-.-.
-.
CHENILLE:S:
- plusieurs
chenilles
peuvent ronger le feuillage
et
-_ endosulfan
les boutons floraux.
- deltaméthrine
- cyperméthrine
- fenvalérate
(a la demande)
--
-
RECOLTE ET CONSERVATION :
-
-a-
QCC(JPATION
DU TERRAIN : la plante étant vi,uace, elle formera surtout des stolons (voir vnrietés)
après une produc-
tion de fruits d’environ
230 jours. II est difficile de garder les plantes pendant l’hivernage
à cause du risaue de plusieurs
maladies pendant cette saison.
RECOLT LF
la Premiere récolte aura lieu apres 65 a 75 jours de culture. Planter des variétés preco-
ces e! tardives pour avoir une production
réguliére
pendant toute la saison. Passages
re-
guliers, tous les 2 jours, quand les fruits sont ‘bien colorés et fermes. Récolter aussi les
fruits colorés avec des plages jaunes. Couper le fruit avec son pédoncule.
La fraise est
un fruit fragiile et doit étre récoltée et manipulée
avec beaucoup
de soins et précautions.
RENDEMENT
200 a 400 kg oour les variétés produchves.
150 a 300 kg pour’ies variétés moins producti-
ves, pour 1 CiO m2 de culture.
CONSERVATION
peu ou pas apte, quelques
jours dans un endroit frais
TRANSFORMATION
: confiture.

gwnbo est IJI>~ ctiiture
que l’on [jeut faire toute
‘annee
?n que sa croissance
soit fortement
ralentie
en penode
iiche (d@cemb~c a fevrier) dans les zones aux températu-
5 relativement
froides. C’est a l’intérieur
du pays et pen-
nt i-hivernage
que l’on obtiendra
les meilleurs
résultats.
ywnbo prefere
les sols légers. bien draines et riches w
rmwts nutritif:; et en matières organiques
<RIETES :
<< Pop 12 I8 et <I Puso 1’ (Selection
L.D.H.).
\\-
( -- les autres variëtes
sont ~~Clemsori Spinelessa’.
8 Emerald
Green>,, etc., aiiis~ que plusieurs
~~variéte.sl~
I
locales dont les paysans
produisent
les semences
eux-memes.
ECHNIQUES
CULTURALES:
-.-
-~
-.
SEMIS DIRECT
-._----
---
-~
PE F?IODE
: toute l’année
(les mois frais s’avérant
toutefois
moins intéressants)
St MIS
: direct, a raison de 50 ti 100 grammes
de graines pour une surface de 100 m2. Utiliser 3
graines, écartees
de 2 à 3 cm, par ooquet. II est conseillé
de tremper ces graines
dans
de l’eau la veille du semis.
FUMURE DE FOND
: préparer
le terrain poiur un semis e:i place en incorporant
par un bechage
100 ti 200 kc;
de matières
organiques
pour 100 m7.
f! ;ARTEfvlENTS
lignes simples écartées
de 0.9 m (avec O,4 à 0,5 m entre les poquets
sur la ligne), ou
bien lignes doubles écartées
de 0,5 m (avec 0,5 m entre les poquets, éventuellement
disposés
en quinconce,
sur la ligne).
LE VEE
: environ
une semaine
aprés le semis.
I_-~__
-
---
--l
-_.~-
--
--
ENTRETIEN
I
Df MARIAGE
éclaircir
a un Plant par poquet environ 3 semaines
après le semis, quand les plants ont
10 ti 15 cm de h.auteur. Faire suivre par un arrosage.
SARCLO-BINAGES
réguliers.
surtout en début de culture..
ARROSAGES
journaliers
avec arrosages
d’appoint
pendant
l’hivernage.
La sécheresse
provoque
fa
chute des jeunes fruits.
FtIMURE D’ENTRETIEN
: 30. 50 et 70 jours après le démariage,
apporter
2 kg d’engrais
minéral (10-l O-20) ~OUI
les 100 m2 de culture. Incorporer
par un léger griffage.
Pf KITEC~ION
plusieurs
ennemis attaquent
le gombo mais les dégâts sont souve$
plus importants
cri
hivernage.

ENNEMIS :
_---
NOM
DEGATS
TRAITEMENT
-7
_.-..--
--
:HENILLES
: plusieurs
- rongent le Oeuillage.
henilles
atiaquent
- trouent les capscles
et attaqcent
les fleurs.
13 gombo (Fig. 251 à 254)
- deltaméthrine
_ __-.__-
..__ _
.._.___ ---- .--- _.-... -_ .-_-- ^.------.- ..__-
------
IASSIDES : insectes
I jaunissement
des feuilles, celles-ci
se recroquevillent
.- diméthoate
)Iqueurs-suceurs
que
en cuillére et peuvent tomber en cas de forte attaque
‘on trouve a la face
- endosulfan
nférieure
des feuilles
(bien mouiller
le
Fig. 203 et 247)
dessous
des feuilles)
----------------I-_.._
ILTlSE : pc tit coléoptère
- ils perforent
les feuilles de petits trous. Dégats parfois très
- diméthoate
jrun clair sur le dessous
graves sur jeunes semis et jeunes plantes.
- acéphate
les feuilles
(Fig. 249
e
- endosulfan
?50)
(bien mouiller
le
dessous
des feuilles)
.-~
-___
ÛETOINE I de gros
11s dévorent
feuilles, tiges, fleurs et capsules.
- destruction
manuelle
;oléopt&es
(Fig. 248)
- diméthoate
- deltaméthrine
._.~_ _ .
_ ~~- - --.- ~.--- --.-_----.--
-_-.
.-
-_-...- __.__
iE BLANC : maladie des
sur les deux faces des feuilles des taches poudreuses
- cuitivars
résistants
icuilles provoquée
blanches
recouvrent
progressivement
la plante de bas
- soufre
par un champignon
en haut.
- triforine
(Fig. 255 et 256)
- triadimefon
- fenarimol
- pyrazophos
- chinométhionate
-----__-
-
CERCOSPORIOSE
:
- taches vert jaune ti noiratres
sur les feuilles avec a la face
- manébe
maiadie des feuilles
inférieure
des taches d’abord
grises puis noires.
- mancozébe
wovoqu+e
par un
- les feuilles s’enroulent
et se desséchent.
._ zinkbe
champignon
{Fig. 259)
- captafol
- benomyl
..__._
-. -- ----
--_-- -.--
.--
_ --. _..--_ -
FLETRISSEMENT
:
- flétrissement
de la plante, parfois d’un côte seulement
- rotation
culturale
maladie provoquée
par
- en coupant
la tige en oblique on observe des stries
d’au moins 3 ans.
un champignon
du sol
brunes.
- cultivars
tolérants
(Fig. 25 7 ef 258)
----
-
-.-.-_-_-.--_-.-----
-~
_-.---
..-_.-
NEMATODES
: (Fig. 260)
- nodosités
sur les racines.
- rotation
culturale
- mauvais dléveloppement
de la plante.
- nkmaticides
- dégâts parfois très sévères.
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
OCCUPATION
DU TERRAIN: environ
125 a 160 jours.
RECOLTE
: elle débute après 50 à 65 jours et s’étale par la suite sur 55 ti 110 jours. Puisque les fruits
du gombo se lignifient, il faut les récolter avant ce stade, c’est-à=dire
quand ils ont 12 à 16
cm de longumeur pour la variété « PUS0 », 16 à 20 cm pour la variété N POP 12 I>
RENDEMENT
: entre 140 et 290 kg sur 100 m2, les rendements
les plus faibles étant obtenus
quand il
,
fait frais.
CONSERVATION
: le gombo SE! conserve
difficilement,
au maximum
quelques
jours, dans un endroit frais.
‘RANSFORMATION
: II est possible
de sécher des rondelles
de gombo au soleil.
-
--
--
--



3.11. HARICOT
Iturc du harwt
nain n’est posslbte
que pendant
la sai-
,aii he caf la plante ne supporte
pas les températures
es f’ar contre
la culture du haricot & rames e,st possi-
zndant toute l’année
et remplace
donc celle du haricot
Iendant l’hivernage.
.rwi préfère les sols plutôt légers, sablo-limoneux,
bien
?s (9 redoute
les sols trop humides
en permanence,
le
excessif ainsi que la salinité de l’eau des arrosages
et du
5s rnatreres organiques
doivent être bien décomposées.
ETES :
a) haricot nain :
- ~~Garonel I>, Cc
Royalnel >> et =E3elna )l C:omme type ~1 filet 38
SS
Plcker a>, <I Calvy 13. Cc
Vadenel»
et c< Findor 8’ comme type << mangetout-hobby
,>.
- ~1 Ariel 11 comme type « à écosser en frais 11.
- «Coco nain blanc l> comme type ct a E?cosser en se? ,s.
b) haricot B rames :
\\
- 1’ Mangetout
blanc de juillet >I et « Stringless
E%lue Lake ,a comme type ~1 mangetout
>>
iNIQUES
CULTURALES
:
-.-~~-
.~
-
SEMIS DIRECT
-
: * haricot nain : d’octobre
a mars pour le type Ilfilet $1 et C<a écosser)>,
d’octobre
a juin
pour le type « mangetout
1’.
* haricot a rames : t’oute l’annee, mais surtout de mai a septembre.
3M’:;
durect a ralson de 0.5 a 1 kg de gralnes, suivant leur yrosseur, pour 100 m7 de culture de
haricot nain. et entre 0,250 et 0,3 kg de grames pour le haricot a rames.
JM,JHE DE FOND
preparer le terraln comme pour un semI’; en place en Incorporant
par un béchage
100 a
150 kg de matieres organiques
bien decomposées
et 2 kg d’engrais
minéral (1 O- 1 O-20)
pour 100 rn>.
:Ni TEMENTS
’ haricot nain : semer sur 3 Itgnes ecartees de 0.4 m par planche et a raison de 3 a 4 gras-
nes en poquets écartés de 0,4 m sur la ligne ou d’une graine tous les 0.1 m sur la ligne
: * haricot a rames : semer en poquets sur deux lignes ecartees
de 0.7 m en laissant 0,5
m entre les poquets sur la ligne.
IOI‘ONDEIJR
: entre 2 et 3 cm suivant la grosseur
des graines.
:VEE
: environ une semaine aprf% le semis.
ENTRETIEN
3ROSAGES
jwrnaliers,
mais en evitant tout excés (maladies, asphyxie, coulure des fleurs) ainsi que
tout manque d’eau. Arroser davantage
surtout au moment de la levée, de-la floraison
et de la formation
des gous’ses.
réguliers
surtout en début de culture.
dans le cas du <#haricot à rames>>, il faut planter des rames longues de 2,5 à 3 m à
la hauteur des poquets et & l’extérieur
des lignes de semis. La profondeur
sera d’envi-
ron 0,2 a 0,3 m. Réunir ces tuteurs en faisceaux
de quatre ou en ~~chapelle.~.
JMI IRE D’ENTRETIEN
20 et 40 jours après le semis, apporter 1,5 kg d’engrais
minéral (1 o-10-20)
pour 100 mz
de culture à incorporer
par un léger griffage.

ENNEMIS :
,p--_.-.
--
--
-__
NOM
DEGATS
TRAITEMENT
--
---
---_-_
.A FOREUSE DES
elle troue les gousses
et mange les graines
à la demande)
;OUSSES
: une chenille
- elle s’attaque
parfois aux fleurs.
acéphate
lui s’attaque
aux gousses
endosulfan
Fig. 261)
deltaméthrine
cyperméthrine
fenvalérate
cyfluthrine
.-. .-_-._ .--..-. -- -----.
ZHENILLES
:
- plusieurs
autres chenilles
dévorent
les feuilles et trouent
idem
les QOUSSeS.
---.-.-..--.-
-----
---
.----~
-.--~-----..--
---
-- --
-- -
-E MYLABRE
: un
- il dévore les fleurs
ramassage
manuel
Jros coléoptére
mëmes insecticides
que contre les chenille:
-___---
_-... .-._
,A MOUCHE DU
- la larve vit en ~~rnineuse~~ dans les feuilles et se dirige
- détruire
les plantes
IARICOT
:
ensuite vers le collet.
attaquées
‘Fig. 262)
- elle se nymphose dans la tige prés du sol et provoque une fente
- carbaryl
dans laque!lle on observe la pupe (petit tonnelet
brun).
- diméthoate
.__ ____ - .-._
. --.-. .- - -.
__
..-
..- _~ .- --... ..---...-.
- -. .- ..--.- - ---. -
----- --.~
_.---------.
!ICARIENS
: de toutes
- petites taches décolorees
sur. le feuillage
azocyclotin
oetites araignées
qui viver
- déformation
des feuilles.
- cyhexatin
sn colonies sur les
- bromopropylate
Feuilles (Fig. ,f20 et 721)
- chinométhionate
- fenbutatin-oxyde
- sndosulfan
- benzoximate
LA POURRITURE
DU
- flétrissement
brutal au stade de deUX vraies feuilles.
- éviter les sois
COLLET ET DES RACINES
- pourriture
brune du collet et des racmes
humides
et la culture
une maladie provoquée
- mort de la plante.
quand il fait chaud
par des champignons
et humide
du sol (Fig. 263, 264, 267)
- bon drainage
- éviter I’excés d’eau
- semis moins profond
- rotation
culturale
- métalaxyl
- bénomyl
- thiophanate-méthyl
_--.
~.. .-~ .
_. _.
.---..
LA ROUILLE
: une
- sur les deunfkes
des feuilles, on observe des petites
- vanétés
résistantes
maladie du feutllage
pustules
jaunatres
devenant
vite des masses de spores
- manébe
surtout, provoquée
brun roux au centre d’une tache jaune.
- mancozébe
par un champignon
(fig. 26(
- desséchement
et chute des feuilles.
_. metirame-zinc
_.-----__.-._---
-...- -
--.-_.
__
_ __- -
.- -.
._.
LES TACHES
- surtout sur cultures agées on observe des taches brunes,
ANGULEUSES
: une
anguleuses,
limitées par les nervures.
maladie des feuilles
- sur la face inférieure
de ces taches on constate
provoquée
par un
généralement
des petits points noirs.
champignon
(Fig. 265)
- peu important
- ----. I_-..
---
_... -.---. - _.~
_
NEMATODES
- le haricot est trés sensible
et les galles se distinguent
- rotation
culturale
A GALLES:
facilement
des nodules des bactéries
fixatrices
d’azote
ca
- nématicides
(kïg,. 142, 143, 144)
ces derniers
sont bien arrondis
et se détachent
facilement
_--__-
-.___ - ._--- ----
-.-.--
~.--
BRULURES
SUR
- dégàts provoqués
par le vent, les engrais ou la salinité
- brise-vent
FEUILLAGE
: (fig. 268)
du sol ou de l’eau d’arrosage.
- arroser aprés chaque
épandage
d’engrais
- eau douce, sol non sale

.TE ET CC)NSERVATION
:
;IJPATION DU TERRAIN : haricot rra~n ?5 a 85 Jours, haricot a rames : 1 100 Jours.
XN if
: haricot nain : -- le tylpe ‘~fi!et 8’ se cultive surtout pour l’exportation
de decembre
a mai,
l

les gousses doivent avoir une longueur
de 16 a 18 cm et un diamètre
inférieur
à 6 mm
(très fm) ou entre 6 et 9 mm (fin). Assurer une cueillette
trés régulière
à raison de plu-
sieurs passages
par sernaine
entre 45 et 80 jours après le semis.
- le type 1~ mangetout-hobby
>> est récolté bien avant le développement
des grarnes, quand
la longueur
des gousses
est de 12 a 16 cm selon les variétés,
et le diamètre
entre 8 et
10.5 mm (fin)
- le type «a écosser en frais 9’ dont on rècolte les gousses
fraîches. c’est-a-dire
au sta-
de de plein developpement
des graines, 75 ou 85 jours après le semis.
- le type =a écosser en sec’> est récolté a maturité complète, a + 80 jours, lorsque les
gousses sont sèches, mais avant leur éclatement.
* haricot à rames : récolter comme type <<mangetout » ti partir de 5 70 jours de culture
suivant la varrete.
IfIf: ME:NT
: pour 100 m2 de culture
r?ntre 30 et 90 kg pour le haricot
nain 11 filet a>, entre 60 et
143 kg peur le type << mangetout-bobby~~,
entre 50 et 120 kg de graines
pour le type
Cl 5 écosser
en frais 11, entre 15 et 25 kg de graines
pour le type ~C$I ecosser
en
sec .>, et entre 60 et 120 kg de gousses
pour le haricot
à rames.
\\ISFiYVATION
: quelques
Jours dans un endroit frais pour les gousses fraiches, plusieurs
mois dans des
conditions
favorables de stockage
(endroit sec et frais, protection
contre les insectes)
pour
les graines sèches.
\\NSFOHMATIC)N
: sechage
de gousses
fraiches au soleil.
-----11-1

i-8 <.:~Iture du Jaxatu est possible
pendant toute l’année
bien
ybe l’on obtienne
les meilleurs
resultats
en saison fraîche
et si‘che, avec irrigation.
Q:t peut le cultiver
sur plusleurs
types de sols mais on
choisira
de préférence
un sol ni trop lourd, ni trop léger.
meuble et profond, riche en élements
nutritifs et en matières
QI ganiques.
VARIETES
:
.- II existe plusieurs
~,varl&és~~ de jaxatu dans les différentes
régions du pays, dont les paysans
prodw-
sent les semences
eux-mémes
Elles donnent
des résultats
variables
en fonction
de la 7one et de
l’époque
de culture.
- ttSoxna>> est une selection
du C.D.H
TECHNIQUES
CULTURALES
:
1
SEMIS
--
PERIODE
toute I’annee.
PEPINIERE
un semis de 2 a 3 grammes de graines sur Iune surface
de 2 m’ permettra
la &niatron
de 100 rn2 cde laxatu en fin de pépimere.
DUREE EN PEPINIERE
entre 30 et 40 jours.
REPIQLAGE
: quand la hauteur des plants est d’environ
10 a 15 cm et qu‘rls ont 5 a 6 feulik?S
et une
grosseur
de tige d’environ
05 cm.
r- --
P
I
PLANTATION
1
l-----------
/
PERIODE
toute l’année
FUMURE DE FOND
incorporer
entre
100 à 200 kg de matieres
organiques
et 4 kg d’engrais
minera1
(10-10-20)
sur 100 m2 de sol par un bèchage.
ECARXMENTS
: planches
avec lignes doubles écartées
de 0.6 m. La[sser, entre les plants sur la ligne,
0.5 m pendant
la saison séche et 0.4 m pendant
l’hivernage
(par suite du dêveloppe-
ment plus réduit des plants).
ENTRETIEN
. .
‘LO-BINAGES
: reguliers,
surtout en début de culture.
ARROSAGES
: journaliers,
mais tenir compte des pluies pendant
l’hivernage.
FUMIJRE D‘ENTRETIEN
: 20, 40 et 60 jours aprés le repiquage
incorporer
par griffage 2 kg de 10-10-20
sur 100 m2,
PROTECTION
: plusieurs
ennemis attaquent
le jaxatu, les dégats sont souvent plus importants
en hivernage.
107

:NNEMIS : (voir aussi cc aubergine
pp).
----
_--11_-
NOM
DEGA?S

:
TRAITEMENT
_-_-- -
f
CHENILLES
: plusieurs
- elles rongent le feuillage.
endosulfan
:henilles peuvent
. elles peuvent provoquer
la chute des fleurs avant
acéphate
attaquer le jaxatu
la nouaison.
deltamèthrine
Fig. 207)
cypermèthrine
cyfluthrine
- _ _
_ __- _.. _._.~
-
--
KARIENS
: de toutes
- surtout importants
pendant l’hivernage.
voir « aubergine
»
petites araignées
- déformation
des feuilles, jaunissement
et chute
Fig. 121, 204, 205)
du feuillage.
.-__.__
I__ ..-.. ..-.__. -..- .- - _ _.--_-.
-- _...- - -.-__
_ - ___ __. .._...._. _
.~._. __.__ ~_
IASSIDES
: CE! sont de
- les feuilles jaunissent
sur les bords et aux extrémités
et
- acéphate
letits insectes prqueurs-
s’enroulent
vers le haut en cuillère. Ce jaunissement
peut
1 diméthoate
;uceurs que l’on trouve à la
s’étendre
entre les nervures principales.
Brunissement
et
(surtout le dessous
‘ace inferieure
des feuilles
nécrose
des parties décolorées.
des feuilles)
Fig. 202, 203)
._ _ .-. --.-.. -,-. - - ---
-...- _....~. ----.-- ---
VER DES FLEURS : une
- la larve dévore l’intérieur
des bourgeons
floraux.
- cyfluthrine
;henille
qui s’attaque
aux
- méthomyl
oourgeons
floraux (Fig. 207J
- acéphate
_.._..-_. _.____ .._.._._~. - _ _. ___. - _. ---..-._ .--.- ---- -- - .- ---- -- - -
-- .._ _ .-....
CECIDOMIE
: un
- cet insecte, dont les larves vivent a l’intérieur
des jeunes
- détruire
les fruits
insecte qui s’attaque
aux
fruits, provoque
des déformations
et la perte des fruits.
frurts (Fig. LUô).
dégats importants
surtout en Casamance.
attaqués
STEMPHYLIOSE
- ALTER
- sur les feuilles, on observe des taches de forme irrèguliere
- iprodione
NARIOSE:
c’est une mala.
rondes à angulaires,
de couleur gris brun entouré
d’une
- captafol
$e du feuillage
provoqué6
marge brun foncé.
- manébe
par des champignons
- les feuilles jaunissent
et tombent.
- chlorothalonil
(Fig. 210)
- mancozébe
- métirame-zinc
_. _ _--..-. _ .-.--. _.~.__._
.-.-----x
_-
_
LE BL,ANC: : une autre
. . sur les feuilles, on observe des taches de forme irrèguliére
- soufre
maladie des feuilles
delimitees
par les nervures
avec, a la face inférieure,
un fil
- chinométhionate
provocjuee
paf un
duvet blanchalre.
- fenarimol
champignon
(f!g 213. 214)
- les feuilias jaunissent
et tombent.
- triforine
- triadimefon
- pyrazophos
FLETRISSEMENT
: une
- le feuillage
jaunit et flétrit a la suite de la pourriture
- rotation culturale
maladie du sol
du collet et des racines ou du système
vasculaire.
_. éviter les sols lourds
(fig. ;?II, 272)
et humides
- ..__ -_.
-. .~ .- --.- --- -- --- -
ROUILLE : (Fig. 208, 209)
- voir « aubergine
,,.
.- ..--._ __ _
. _.._ --__-..
-...-
NEMATODES
: (Fig. 144)
- galles sur les racines, mauvais développement
des plants.
- rotation
culturale
-
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
-
l- OCCUF’ATION DU TERRAIN: entre 130 et 200 jours selon la sarson. la durée des récoltes est de 30 a 100 jours.
i RECOL. -i’E
la première
se situe environ 75 a 90 jours après le semis. Récolter
au stade de maturi-
te désiré, souvent quand les fruits ont 6 2 10 cm de diamètre
et une couleur vert clair,
i
blanchàtre
ou jaunàtre.
I RENDE MENT
entre 80 et 200 kg pour 100 rn2, suivant la saison, avec les meilleurs
rendements
pen-
dant la saison séche.
CONSERVATION
les fruits de jaxatu se conservent
difficilement
mais la conservation
et la transformation
ont
peu d’intérët, étant donné la possibilité
de cultiver le jaxatu pendant toute I’annee.
l- -

laItue est surtout une culture
de la SaiSOn
sechu et frr;:
e Uuand les températures
sont élevées
et pendant
I’hi-
rnaGe, aa plupart des variétés
n monte a graines >- avant la
,mmaison et le goût des feuilles devient parfois amer.
3 peut la cultiver sur differents
types de sols mals elle pre-
re \\.m sol p\\utCt limoneux,
riche en matiéres
organiques
et
1 efements
mtritifs,
surtout
l’azote.
Elle ne supporte
nl
rcicjito ni la salinité du sol ou de l’eau de l’irrigation.
ARIETES : ’
<, Rexina », << Verpia >> et « Son Jardinier
» comme laitues pommees
e feuilles tendres
-. II Minetto », « Ithaca a>, « Empire 1) comme laitues pommees
ti feuilles croquantes
1 - « Salad Sowl » comme laitue à couper avec repousses.
-ECHNIQUES
CULTURALES
:
---
--y
SEMIS
-----
t->ER!ODE
: semis en pepinrere
(de novembre
a avril pour la plupart des varietes mais aussr un se-
mis en place en mai, jum et octobre pour des variétés
plus tolerantes
a la chaleur com-
me « Minetto » et ~1 Salad Bowl 3).
PEPINIEIRE
: semer entre 3 et E grammes de graines sur une surface de 3 a 5 rn’ (suivant le developpe-
ment de ta pomme et l’écartement
de la plantation). pour reprquer 100 m? de lartues par la
suite.
DUREE EN PEPINIERE
: 20 5 25 jours.
REPIQIJAGE!
: quand les plants ont entre 5 a 6 vraies feuilles
L --II
--
----
PLANTATION
PERIODE
repiquage
de decembre
a mai pour la plupart des varietes
%MURE
DE FOND
: pour 100 rnz de planches,
Incorporer
par bêchage
150 a 250 kg de matieres
nrgani-
ques et 2,5 kg d’engrais
minéral (10-10-20).
ECARTEMENTS
planter 3 à 4 lignes maximum par planche, écartées
de 25 a 35 cm, et espacer
aussc
de 25 & 35 cm sur la ligne. Si l’on ne s’intéresse
qu’aux feuilles sans vouloir obtencr
des pommes des laitues, II est possible
d’utiliser
un écartement
de 15 cm a 20 cm en-
tre et sur les lignes.
PROFONDEUR
: repiquer
jusqu’a la hauteur des premiêres
vrares feuilles.
--
----
--
ENTRETIEN
---
.-
SARCLO -BINAGES
: réguliers
surtout en début de culture.
ARROSAGES
: journaliers
avec un arrosoir muni de sa pomme. Les feuilles de la laitue s’abiment
faci-
lement. La secheresse
et l’excès d‘eau provoquent
des taches et (ou) des marges no-
crotiques
sur le feuillage.
FUMURE
D’ENTRETIEN
: 20 et 40 jours après la plantabon,
incorporer
au sol, par un léger griffage,
respective-
ment 25 kg et 4 kg d’engrais
minéral (10-10-20).
PROTECTION
: la laitue peut être l’objet d’attaques de divers insectes non spécifiques. Les dégâts sont sou-
vent accidentels
et ne nécessitent donc pas d’intervention.
En cas de besoin, se reporter aux
méthodes de lutte spécifique contre chacun de Ces ravageurs et respecter les delais
limite prescrits pour l’utilisation des pesticides avant la récolte.
109

ENNEMIS :
---
DEGfiTS
TRAITEMENT
-
--
--_
CHENILLES
: les
.- elles coupent les plarrtes au ias du sol.
Si nécessaire
:
iaitues 9euvent être
_. elles rongent les feuilles.
- endosulfan
attaquées
par plusieurs
-. elles détruisent
le cœur de la plante.
- acéphate
chenilles.
- deltaméthrine
(F;g. 269, 270)
- cyperméthrine
SEPTORIOSE
: une
- principalement
sur les vieilles feuilles apparaissent
- manébe
maladie des feuilles
des taches brunes arrondies
présentant
des petits
.- mahcozébe
provoquée
3âr un
points noirs.
- zinèbe
champignon
(Fig. 277, 2721
- les feuilles brunissent
et se tlessechent.
-- benomyl
-. - ----_~ .-.. -...... .- . .~... ..-
NEMATODES
:
- mauvais developpement
de la plante.
- rotation
culturalc
!F;g. 142)
- galles sur les racines.
- nématicides
sauf
ethoprophos
_-
-I_-
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
GGClJPATIC~N DU TERRAIN : 60 a 100 jours dans le cas de récolte
des pommes, mais au Sénégal
on récoite la la+-
tue souvent bien avant la pommaison.
RECOLTE:
: couper les p’omrnes, avec quelques
feuilles ouvertes
a la base, a l’aide d’un couteau
Dans le cas des variétés
avec repousses,
on coupe uniquement
les feuilles. Pommes et
feuilles des laitues sont très fragiles et supportent
mal les manipulations
excessives.
Utiliser des emballages
rigides pour le transport.
REINDEMERT
: 150 a 250 kg de pommes de laitue pour 100 rn’ de planches
CONSERVATION
: les pommes et feuilles de la la,tue se conservent
peu ou pas et doivent être
consommées
ou vendues rapidement.
--l_.--
-.

3.14. MANIOC
,-e mania; :,e developpe
le mieux durant la S;IISO~I chaude
et
:)luvieuse. Toutefols.
lorsqu’ellt~s
sont bien dweloppées,
lec,
;)l;intes pcuvent resis?er a de I.jngrws periodcs
séches de F
‘t Y I mois.
IJIW
secheresse
prononcée
eflililIE
IJ!~ Xrét
dc"
croiss~:w:(?
des tiges et une chute
des ft?uilles
les plu:
&yèes
Le manioc préfére les sols profonds.
meubles,
de texture ar
giio-sableuse
ti sablo-limoneuse
et bien drairles
VARIETES
: ( --- les clones 30.555
et 30.786
(introduction
: I.T.A.)
I- les variétes locales cc Kombo J>, ~~Cololi~) ou =Ordinaire>) (s&lection C.D.H.,
TECHNIQUES
CULTURALES
:
PLANTATION
,----
--
PERIODE:
: des la chute des premiéres
pluies utiles (mai à juillet).
PFIEPARATION
: elle comprend
le défrichage.
le déshérbage,
la fertilisation
et le labour,
DU TERRAIN
FUMIJRE DE FOND
: pour
1Dù m: de culture, &p:indre
au moment de la préparation
du sol 50 ti 100 kg de
matières
organiques
et 6 kg d’engrais
minéral (1 O- 1 O-20)
PREPARATION
DES
+ choisir des plantes-méres
agées d’au moins 8 rnois, exemptes
de mosaïque
et
BOUTURES
dont les tiges présentent
des yeux dépourvus
de cochenilles.
Si possible,
tremper les
boutures
dans le méthidathion
contre les cochenilles.
: utiliser de préférence
les parties bien lignifiées des tiges ayant entre 2,5 et 4 cm de diamétre.
l

: * couper, le jour de la plantation,
les tiges en fragments
de 15 a 20 cm de telle sorte que
chaque
bouture
possède
au moins 5 à 6 yeux en bon état
F’L AI\\ITATION
: planter 3 plat dans le sol wmide
et bien nivelé ou sur bilions si un engorgement
du
l

terrain est B craindre.
: planter verticalement
les boutures
dans le sol sur une profondeur
de 8 & 10 cm.
l

: ’ orienter
correctement
les boutures
avec les cicatrices
des pétioles
vers le bas et les
yeux vers le haut.
: * tasser fermement
le sol autour de chaque bouture,.
ECARTEMENTS
: laisser entre les ligdes ou le milieu des billons, une distance de 0,85 rit 1 m et espacer les
boutures
sur ta ligne ou sur le billon d’environ
1 m.
---
--
ENTRETIEN
--
REMPLACEMENTS
: en cas de pourriture ou de dessèchement
des plants, effectuer un bouturage de remplacement
SARCI-O-BINAGES
: ils sont indispensables
en début de culture
pour éliminer toute végétation
adventice
concurrente
et pour maintenir
une bonne humidité
du sol.
PROTECTION
: à l’exception
de la mosaïque
et de la cochenille
farineuse,
la plupart des maladies
et
parasites
du manioc ont, dans de bonnes conditions
de culture, une incidence
écono-
mique relativement
limitée.
--

ENNEMIS :
- -
- I -
NOM
DEGATS
TRAITEMENT
MOSAIQUE
:
taches jaunett es, vert-clair
s(tr les feuilles
prélever
les bou:ures
naladie
provoquée
-. déformation
des limbes foliaires.
sur des plantes salnos
,,ar un virus &Ïg. 740)
- rabougrissement
des plantes
utiliser des variétes
résistantes
(clone 30.555)
-
.-
COCHENILLES
:
- enroulement
dos feuilles.
prélever
les boutures
mectes
d’aspect
- rabougrissement
des jeunes pousses.
sur des tiges
farineux, groupes
en
- raccourcissement
des entre-nœuds.
non-parasitées
colonies bta.nchâtres
choisir un champ isole
que l’on trouve à
de toute source
l’extrémité
des jeunes
de contamination
pousses et a la face
planter le plus tot
inférieure
des feuilles
possible
aprés
(Fig. 10:7)
l’apparition
des pluies
utiliser des variétés
tolérantes
(«Ordinaire j,)
ne pas détruire
ies
coccinelles
présentes
sur les plantes (ennemis
naturels)
- désinfecter
les boutu-
res par un trempage
dans le méthidathion
malathion
diméthoate
___
.-..
-.-
ARAIGNEES
ROUGES :
petites taches jaunes, puis bun-rouge
sur le feuillage
azocyclotin
acariens
de très petite
surtout le long des nervures
principales.
benzoximate
taille qui vivent en colonie:
- chute des feuilles.
- bromopropylate
a la face inférieure
- endosulfan
des feuilles (Fig. 727, 722)
malathion
- méthomyl
dicofol
- cyhexatin
NEMATODES
: (Fig. 274)
- gonflements
loc:alisés des racines (galles).
rotation
cultiirale
_.. -.-_ .._ -_--...- - ----.-
~. ..--.-
..- - _ _
CERCOSPGRIOSE
: une
- taches brunes avec une bordure
brun foncee, de forme
benomyl
maladie du feuillage
irréguliére,
nécrotiques
sur les feuilles.
-- thiophanate-méthyl
provoquée
par un
- défoliation
de la plante.
_. zinébe
champignon
(Fig. 273)
- mancozébe
- manèbe
--
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
OCCUPATION
DU TERRAIN : 8 mois pour les variétés
hâtive*; (cc Kombo)>, < 30.786>))
a 12 mois pour les variétés ta1 _
drves (~~Ordinaire=).
ARRACHAGE
* soulever
les racines en tirant sur les tiges ou, si le soi est dur, en utilisant
un OU~I~.
sélectionner
les plantes saines et couper à la machette
les tiges destinées
ultérieure-
l

ment à la préparation
des boutures.
* mettre ces tiges én fagots dans un endroit ombragé
et bien aeré si la nouvelle
ptanta-
tion ne peut pas etre effectuée
aussitôt aprés la récolte. Eventuellement,
couvrir les ti-
ges de sacs humides
pour éviter le dessèchement.
RENDEMENT
un champ de 100 m* permet de récolter
100 à 200 kg de racines et de préparer
1000 à
1200 boutures
pour la culture suivante.
SELECTION
SANITAIRE
écarter au moment de la récolte, les plantes malades
ou parasitées
et brûler celles-ci.
CONSERVATION
les racines fraiches de manioc ayant une conservation
limitée dans le temps (quelques
jours), il convient de récolter en fonction d’une vente ou d’une utilisation
immédiate.
TRANSFORMATION
séchage
en tranches,
confection
de farine.



3.15. MELON
; ti nielon
e!;i
surtout
une
culture
de la saison sèche et frai-
s:hé II ç:xi!;c: des températures
diurnes asw7
élevees
ainsi
.!,r 1.111
borr t~~~c;ole~llt-r~ief~t. II supporte
moins bien les tempe-
I;rtures nozturnes
elevées.
une forte humidite
oe l‘air et un
‘emps couvert.
L’hivernage
provoque
donc des baisses
de
;.lualite et de rendement.
/ i3 melon p Lifere les sols plutot lourds avec une bonne hu-
i:~dité mai;
bien
drainants,
meubles
et profonds
ainsi
:liiurie
,011 le richesse
en matiores
organiques
et éléments
fertilisants.
VARIETES
: , --. 81 Vedrantais
>a, << Diamex 11, e< Ido~>, et ~~Cantor ‘3 comme type Ucantaloul>-ch~rrentais
>> a fruits spheriques.
a écorce lisse et a chair orangee
parfumée.
\\ -- ,~Gulfstream I, et <c Sprint » comme type <<melon brode)> a fruits ronds ou ovales qui présentent
en surfa-
ce un réseau Irégeux en relief et a chair orarrgée, parfumée
et sucrée.
1 .- *<Jaune Canari;\\ 1) comme type ~1 melon d’hiver ‘) a fruits allongés dont 1.1 chair est d’un blanc rose oil verda-
\\
tre, très sucrée mais peu parfumée.
TECHNIQUES
CULTURALES
:
---
---
--
/--
I
SEMIS
DIRECT
l
f
PERIODE
de septembre
a avril.
i SEMIS
semer en plaw 2 a 3 graines
ipar paquet) écartées
oe 2 a 3 c,m. Pour 100 rn: de cciltu-
!
re, ir faudra entre 20 et 30 grammes
de graines.
j E:CARTE:MENTS
: en fonction du système d’irrigation
(a la raie, au goulot). préparer- des planches
de 2 -5 3 m
1
de largeur. Semer en poquets juste a côte de la raie ou sur deux lignes écartées de 1.5 a
I
25 m en laissant entre les poouets, 0,4 à 0,5 m. Semer entre 1 a 2 cm de profondeur.
i F UMURI! DE FOND
: épandre, sur une bande large (le 0.5 m le long de la ligne de plantation,
300 a 400 kg de
matréres organiques
bien décomposées
et 4 kg d’engrais
minera1 (1 O-l O-20) pour 100 m)
de culture. Incorporer
par un bêchage.
-----
-
--
-
-
ENTRETIEN
-
ARROSAGES
: journalrers
et localisés
sans rnouiller
le feuillage
(risque de rnaladies).
Le melon est exi-
geant en eau, surtout au moment de la formation
et du grossissement
des fruits. Dimi-
nuer les arrosages
avant le début de la récolte pour eviter l’éclatement
des fruits et
leur permettre
de s’enrichir
en sucres.
SARCLrXIINAGES
: réguliers
surtout en début de culture. Faire attention
aux racines superficielles.
DEMARIAGE
: éclaircir
à ‘1 ou 2 plants par paquet environ 3 semaines
aprés le semis. Faire suivre par
un arrosagle
TAILLE
: elle a pour but de hâter l’apparition
des fleurs femelles
et, par la même occasion,
la
production
ainsi que de régulariser
la végétation
et la production.
Apres environ 3 se-
maines, lorsque
la plante a 4 vraies feuilles, couper la tige principale
au-dessus
de la
deuxiéme
feuille. Par la suite, on peut encore pratiquer
une deuxiéme
taille en arrëtant
les rameaux
secondaires
aprés 3 feuilles lorsqu’ils
ont 4 feuilles bien développées.
Parfois, une troisiéme
taille peut ëtre effectuée
en arrêtant ces rameaux
tertiaires
de la
même façon ; on a alors une taille du type 2 - 3 - 3. Certaines
cultures
de melon subis-
sent d’autres
types de taille, OU bien seulement
un étêtage, ou ne sont pas du tout tail-
lées. La taille favorise
la transmission
de maladies
virales.
FUMURE D’ENTRETIEN
: au stade de l’étêtage,
au moment de la floraison-nouaison
et aprés la première
récolte,
on apportera
au niveau.de
la raie ou’sur les lignes de plantation,
2 a 3 kg d’engrais
minera1 (1 O-l O-20) pour 100 mz de culture. Incorporer
par un léger griffage.
-
-

ENNEMIS : (voir aussi « concombre,
courgetk
Pastèque
1,).
-
_----
--
NOM
DEGATS
TRAITEMENT
---
_--.-
-----
--
InOUCHESDES
- Joil C< par;téqUC t).
XJCURBITACEES
:
Fig. 231 à 234)
____- _..._I___._.I_
-_..- .-.- -..
-E COLEOF’TERE
ROUGE
les adultes sont des defoliatelrrs
perçant les feuilles
?n cas de forte attaque
:
Xl MELON : un insecte
de petits trous.
acephate
.iont adultes et larves
. les larves rongent le collet et n&iètrent
dans la racinca
malathion
“attaquent
J
aux feuilles,
principale.
deltaméthrine
iges et racines (Fig. 236)
. deltaméthrine
- cyperméthrine
cyfluthrine
-.
.._._
~- -. - ..-
-~
LA COCCINELLE
DES
_ larws et ad;rltes se trouvent à la face inferieure
des feuiik?s.
ramassage
n:anwZ
UUCURBITACEES
: un
ils dévorent
I’epiderme
des fwillcs.
n’épargnant
que
diméthoate
coléoptère
dont les larves
les nervures.
-- malathion
:3t adultes s’attaquent
- les feuilles prennent
une teinte grisitre
et se dess&hent.
(surtout
le desso:rs
au feuillage
(Fig. 235)
des feuilles)
CHENILLES
:
- elles dévot-en: le feuillage
et rongent ou parfois trouent
acéphate
(Fig. 237)
la pelure des fruits.
- endosulfan
- deltaméthrine
- cyperméthrine
- cyfluthrine
LE MILDIOIJ : une
_. sur les feuilles, on observe des taches d’abord jaune-
variétés
résistantes
inaladie
du feuillage
verdatre,
puis brunes, souver’t délimitées
par les nervures.
lutte préventive
lprovoquée
par un
. 2 la $ace inférieure,
on absente
un duvet gris-violacé.
en saison fraiche
efiampignorl
- les feuilles se recroquevillent
et se dessèchent
très
et humide
(roske
(Fig. 131, 243)
rapidement.
- ChSorothalonil
.- manébe
.- mancozébe
- zinébe
-__. . -_-
. -
iE BLANC : (F;g. 729, 240)
-- voir << courgette
>a.
variétés
résistantes
.
-
. .--.
LE FLETRGJSEMENT
:
une pourrituro
sèche au niveltu du collet, sllivi par :In
variétes
res~~:tartfi~s
une maladie provoquée
flétrissement
général de la piante.
par un champignon
du sol
-.____-____ ---.I_._-.--.-_
.
LA CERCOSPORIOSE
:
- voir « pastt?que ».
(Fig. 730)
---
---
-.
NEMATODES
A GALLES
:
- totiies cuw%itacées
(melon. concombre,
courgette,
_. rotation cultiirale
(Fig. 143)
pastèque)
sont très sensibles.
- nématicides
“.-
--
-
---
--
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
OCCUPATION
DU TERRAIN
entre 100 et 140 jours
RECOLTE
la première
récolte
se situe ewiron
2 mois et demi aprés le semis. F’ar la suite, il
faut prévoir des passages
réguliers
et presque
journaliers
pour les récoltes.
Les fruits
du type ~~cantaloup~~ et =brodé>a destinés
au marché
local sont récoltés
1 ti 2 jours
avant la maturité, ceux pour l’exportation
(novembre
à mai), 3 a 4 jours avant la maturi-
te. Le stade ,w&is de la récolte est difficile ti déterminer
et demande
beaucoup
d’expé-
rience. On utilise certains
CritéreS tels que le parfum, le changement
de coloration,
le
fendillement
de l’attache
du pédoncule
sur le fruit, le flétrissement
de la feuille à coté
du pédoncule,
la souplesse
de l’écorce
autour de I’œil, etc. Récoltés
trop tôt, les fruits
n’arrivent
jarnais $I maturité, et, trop tard, la chair devient molle, de sorte
que
le melon
devra être consommé
immédiatement.
Le type «melon d’hiver>> change de coloration
a maturité,
ceci facilite la déterminal
ton
du stade de la récolte.
Couper les fruits avec 1 8 2 cm de leur pédoncule.
RENDEMENT
: 100 9 200 kg de fruits pour 100 m2 de culture.
CONSERVATION
: tr&s
difficile
;î l’air
libre
pour
le type
~cantaloup.,,
quelques
jours a une semaine
dans
un endroit frais pour les autres types.

3.16. NAVET CHINOIS
Cç qu’on appelle
souvent
le gc navet chinois a> est un radis
cfiinois cultive pour ST. racine blanche
La CXJhLltc? est possi-
trie pendan!
toute l’année
car la plante supporte
assez bien
i;, chaleur
Toutefois,
on obtiendra
les meilleurs
resultats
en
saison fraiche,
période
pendant
laquelle
certaines
vari&és
peuvent fleurir et produire
des graines
tc navet ch nais préf&e
un sol plutôt leyer, meuble
et pro-
fl.)nd, ains! qde les matières
organiques
bien tlwomposties.
VARIETES
: 1 - (1 Everest >,.
? - le C.D.H. produit les semences
d’un « navet chinois )>.
-- Depuis l’introduction
du ‘~navet chinois ” au Sénégal.
les paysans
prwluisent
eux-mêmes
1~ swnences
(
de plusieurs
variétés locallas
TECHNIQUES
CULTURALES
:
-
--
SEMIS DIRECT
i PERIODE
: toute I’annBe, mais surtout er saison fraîche
i FUMURE DE FOND
: pou! 100 ml de culture, apporter 150 à 250 kg de rnatif:rcs orc.,anlques et 3 kn (1 ar~g~a~s
minéral ~10-10-20).
Incorporer
par un bèchage.
/. SEMIS
semer en place, en ligries éwrtees
de 0,4 m, en laissant O,! m entre les gtair\\c?:b
:;{Jr la
ligne. Pour 100 m‘ de culture, il faut entre 30 et 40 grammes
rie graines.
i-
r
---
--
-----i
ENTRETIEN
l
t-----
--.
------l
ARROSAGES
: journaliers
avec: un arrosoir muni de sa pomme,
SARCLO-BINAGES
: réguliers,
surtout en début de culture.
DEMARIAGE
: éclaircir
à 1 plant tous les 0.2 à 0,3 m aprés 2 ci 3 semaines
de culture. Fa~f<‘ suivre par
un arrosage.
FUMUFX D’ENTRETIEN
1.5 à 20 jours après le semis. apporter
2 kg d’engrais
rnin&ai
(1 o--1 O-20) poirr 100 m:’
)
j
de culture. incorporer
par un léger griffage.
-
1
ENNEMIS
: -- Chenilles
(voir « chou j,), pucerons
(Fig. 176, 717).
“- Le navet chinois est en outre sensible
à une maladie
virale, souvent en fin d’hivernage.
II exrste des varié-,
tés résistant
à cette virose. II faut détruire
les plantes attaquées
par la virose.
RECOLTE: ET CONSERVATION
:
OCCUPATION
DU TERRAIN:
entre 35 et 50 jours
RECOLTE
: au Sénégtal,
on récolte
le PIUS souvent
quand les racines
ont une longueur
de 15 à
20 cm et un diamétre
de 5 à 7 cm. Bien qu’il soit possible
de laisser
les racines
plus longtemps
dans le sol, on risque
la détérioration
de la qualité
des racines
de
même que la floraison.
RENDEMENT
: entre 150 et 250 kg de racines pour 100 m* de culture.
CONSERVATION’
: la conservation
a peu d’inté&
étant donne la possibilitr$ de produire pendant toute I’annee.
-

3.17. OIGNON
L’:)ignon
est c.ne culture de la saison fraiche et seche. Gra-
cc, A la production
hâtrve a parti! de bulbrlles
t.?f la conser-
v;ltion de In production
tardive, il est possible
d’approvision-
nc+ les marchés en oignons pendant
presque
tcute l’ann&.
L’oignon
pr&ere
les sols pas trop lourds, ni gorgés
d’eau,
assez riche:
et des matières
organiques
bieri d&compo-
st,++s. L’cignon
ne supporte
ni la salinité
du sol ni celle de
I’(!au d’arrosage.
L!ARIETES : t -. ies selections
C;.D.H. 11 Violet de Galmi 11 et
Yaakaar
>I ainsi que la V::riétt 1 Rf-d Creole I ro’lli!Ie
OI-
gnons rouges, piquants
et de benne conservation.
\\ - <(Golden Creolea) comme oignon jaune.
c - les autres variétés qu’on trouve dans le commerce sont. *<Jaune H5tif de Valence,, (productif mais ti
cycle long et maturation
difficile)
; ct Early Yetlow Texas Grano 502 PRRx (productif
mais de très mau-
1,
vaise conservation),
<sTropicana Fl ‘1, etc.
TECHNIQUES
CULTURALES
:
II PSI possible
de produire
des olgrions
it par-tir d’un semis ou 3 partir de bulblles.
Lt:c techniques
aprés !e repi-
quage ou la plantation
sont les mêmes pour les deux types de culture.
SEMIS
PERIODE. DE SEMIS
: de novembre
à Janvier.
: II faut semer 60 g de graines :)ur une surface de 12 m i)our @:Mer 100 m’ (l’oignons
par la suite.
DUREE ELN PEPINIERE
: 40 à 55 jours.
: quand les plan:s ont la grosseut d’ur! crayon, 5 a 6 feuilles et Lnc hauteur d’environ
15 cm.
--
BULBILLES
VARIETE. ADAPTEE
: « Violet de Galmi » sélection C.D.H.
PERIODE DE SEMIS
: fin mars-avril.
PEPINIERE.
comme pour un semis, 60 g de graines sur 12 m2 de pépinière permettront de produire
des bulbilles pour 100 m2 de culture.
ENTRETIEN
arrosages journaliers, sarcio-binages, une fumure d’entretien après 35 jours (15 y
de 1 O-1 O-20 au m2), protection phytosanitaire contre les thrips.
RECOLTE
après 70 à 80 jours (juin-juillet), récolter les petits bulbes à maturité complète. Arrêter
l’arrosage quand les feuilles se couchent, arracher les bulbilles et supprimer les restes
desséchés de feuilles et de racines.
CALIBRAGE
ne garder pour la plantation que les calibres entre 10 et 25 à 30 mm de diamétre
CONSERVAT1ON
conserver $1 l’abri pendant l’hivernage dans un endroit bien aèrè, frais et aussi sec que
possible. Bilen contrôler et enlever les bulbilles pourries.

------.
,-~~__---.
REPIQUAGE
- PLANTATION
p,ur
l(Kl 111.’ rir c !Itl!it. lflr:of~ wl
100 <I 20G kg dè nxitiere;
wganiques
I>\\c$i dn*,oirl-
pxers
et 2,5 k(: cf‘ç~ii]r:~~s m~tw~al (1 O-l O-20) par un t&chagc.
planter 5 a 7 II~PS I~~;IX~I~IIIR 1~ pkmc~he, écartées
de 10 ~III. et espacer
de 10 CI:,
sur la ligne.
ne pas repiqu~:~
10~1 i)lanter trob profond, et, pour les bulblles,
respecier
la position
vers
Ii; bas &J platc:;w !qtli ei‘ileltrd
,jes racines)
et Vers le haut du collet (d’oti sortiront
les
fnuilles).
Ce 8coilet doit le&!rerr;ent
dépasser
le niveau du sol.
---
---
---
-_
-
--.--
-
--
--.--
ENTRETIEN
- _----
----
----
--
FUMl;RI:
II’ENTHETIEK
~,.OIJI t 00 tlll
tk
CUittJt2.
3 $3 3 a] d’engras
minât-al
(10-I
O-2:): ;I incorporer
pair
LII QI i:-
fage apres 20, 4G et 60 jours.
SARCLCI~~BINAGES
: rt:gulisrs
car le feuillage
de I’oii.lnon couvre mal le sol.
ARROSA~JI: S
: lournal~ers.. surtocit ab moment de la bulbaison.
Arrëter
les arrosages
quand le tiers du
feuillage
des planches
se couche.
-.
--
--
ENNEMIS :
_----.
NOM
DEGATS
TRAITEMENT
-
.-
--..
THRIPS : petits insectes.
- la plante pousse
mal.
-. acéphate
:jiqueurs-suceurs
que l’on
- le bout des feuilles se dess&he.
- diazinon
irouve SUI a face interr~e
.- taches argenteas
sur les feu,lles.
- dirnéthoate
ti la base des feuilles
.- les feuilles se recroquevillent.
(ajouter un mouillant)
(fig. 275, 276)
- utiliser des variétés
tolérantes
(ex. (( Yaakaar F>)
--.-
-.
-. ~-..-. __
CHENILLE:S :
- rongent et trouent le feuillagt?. Dégâts peu importants
_ _ . .
_,
RACINES ROSES :
- pourriture
rose des racines.
- utiliser des variétos
maladie provoqu@e
par
.- mauvais développement
des plantes.
moins sensibles r
des champignons
du sol
-- la maladie est actuellement
Trf?s irnportantc>
- désinfecter
la peplnlere
(Fig. 132, 277)
dans le no;rd du pays (Gandiolaisj
au métam-sodium
- rotation culturale d’au
moins 3 ans avec des
cultures autres que I’oi,
gnon, l’ail, le poireau 0~
l’échalote.
- __ . .._- --._^. - . ..- --..- ----- -- .-----.--
.-.- _-. ~. - -.. -
.-
LA POURRITURE
DU
- à l’endroit de la pourriture
se d&eloppe
une masse de
.- éviter une irrigation
BULBE : une maladie
filaments blanchâtres avec souvent des petites sclerotes
trop abondante
provoquée par un
ressemblant à des graines de moutarde qui sont d’abord
- brûler les plantes
champignon de sol
blancs, puis deviennent bruns.
attaquées
(fig. 278)
- ie problème est surtout important en conditions chaudes
et humides.
.
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
OCCUPAWN DU TERRAIN: 90 a 100 jours dans le cas d’une plantation de bulbilles, 110 a 150 jours dans le cas
d’un repiquage.
RECOLTE: EN « VERT »
: si le prix de vente est intéressant, on peut vendre les oignons avant maturité compléte
avec leur feutillage encore Ver$ Toutefois ces oignons ne se conservent pas.
RECOLTE: A <<MATURITE 1) : 8 à 10 jours aprés I’arrét des arrosages, récolter les bulbes quand le feuillage et les ra-
cines sont compl&ement desséchés. Ne pas garder pour la conservation les bulbes qui
ont fleuri.
RENDEMENT
: entre 200 à :300 kg pour 100 ni2 de culture.
CONSERVA.TION
: l’oignon bien cultivé (surtout les variétés rouges) et r@colté correctement se conserve
pendant plusieurs mois à l’air libre sous abri bien ventilé et frais. Contrôler l’état des
bulbes pendant la conservation et enlever les bulbes pourris ou germes.
TRANSFORMATION
: il est possible de sécher des rondelles d’oignon.au soleil en vue de les conserver.
-
-

3.18. PASTEQUE,
VARIETES:
i
Ic Ne~t %gar
f3atj ’ (.
5 ‘rults sphenques,
a ç corce vert uniformément
fvnci ~‘1 II petit d&~lopperwr~t
CI Sugar Bs,by >: a fruits oblongs,
ti ecorce Vt.:rt uniformement
fonce et .î petit devêioppemeni
- <. Charleston
Cirey
a fruits aIlOngéS.
a écorne présentant
des stries j;iuntitres
et 5 gr,and deveioapement
i
TECHNIQUES
CULTURALES
:
SEMIS
DIRECT
---
: toute I‘annee
sener en pla:e 3 2 4 graine!.. par paquet écartees
de :’ a 3 cm. Pour 100 n-: de culture,
il faudra entre 25 et 50 grammes
de graines.
pr&parer des planches
de 2,‘) ti 3 m de largeur et marquer cleux lignes de semis @cal-
tées de 2 rn. Laisser 0,75 ti . ,5 m entre les paquets
sur la ligne, suivant le développe-
i
ment des variétés.
; FUMUFIE DE FOND
apporter
200 ti 300 kg de m;itiéres
organiques
et 2,fj kg d’nPgrai+
minéral ( 1 O-i 3-20)
f
pour les 100 mf de culture. l..‘application
de cette furrlure s effectue
soit sur des ban-
t
des larges de CI,5 m le long des lignes de semis, soit dans des trous de c< plantatior
>
I
(0,4 m x 0,4 m x 0,3 m). Enfouir par un bëchage.
PROFONDEUR
de 1 a 2 CI~.
L- -“-w-
------
ENTRETIEN
bien que la pasteque
soit assez tolérante
a la sécheresse,
il ne faut pas négliger les arro-
sages, surtout au moment du grossissement
des fruits. Arroser dans, une cuvette autour
des pieds ou à la raie.
SARCL.O-BINAGES
réguliers,
:Surtout en début de culture et en hivernage.
: éclaircir à 1 ou 2 plants par poquet environ
3 semaines
aprés le semis. Faire suwre
par un arrosage.
FUMURE
D’ENTRETIEN
: apporter
4’,5 kg d’engrais
mrnéral (10-10-20)
pour les 100 rnp sur la bande autour des
plants ou dans la raie, environ 40 jours après le semis. incorporer
par un léger griffage.

ENNEMIS : (voir aussi << concombre
», « courgette
=, (< melon >s)
-
-.--
DEGATS
TRAITEMENl
LES MOUCHES
DES
- ies jeunes fruits sont piques tût, en coupe, montrent
.- récolter et détruirt?
CUCURBITACEES
:
la présence
d’asticots
jaunattes.
les fruits attaques.
cjt?s insectes oui s’attaquent
- une pourriture
secondaire
s’irstalle.
- entourer
les trés
;:,Jx jeunes ,:I uits
- les asticots devorent
I’intérierrr
du fruit qui est
jeunes fruits de
~Fïg. 231 a :!34)
parcouru
en tous sens de pet:tes galeries.
papier journal ou
- déformation
des fruits.
de sachets
--. diméthoate
._ malathion
fenthion
-. trichlorfon
-. endosulfan
FHRIPS : de petits insecte:<
- déformation
des, bourgeons
tfrminaux
des plantes et
- ditnéthoate
piqueurs-suceurs
inhibition
de leur croissance.
-- diazinon
iqui s’attaquent
aux
- surtout importants
en hivernage
et en Casamance.
-_ acéphate
bourgeons
(Fig. 238)
CERCOSPORIOSE
:
- taches arrondies brunes sur tes feuilles dont
- bénomyl
une maladie du feuillage
le centre devient gris.
- zinébe
et des tiges provoquée
par
- les taches confluent entre elles, les feuilles
- mancozébe
un champignon
(Fig. 244)
brunissent
et se dessechent.
- manébe
_- _.....
- . . ..-. -- -
--.
.
..-. ~-
-~ -~~-- ----
NEMATODES
A GALLES
:
- voir cI melon >.
(Fig. 143)
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
OCCUPATION
DU TERRAIN: e*rtre 100 et 156 jouis (saison sechei, 65 et 85 jours (hivernage).
RECOLTE
I;i Premiere
recolte se situe aptss environ
75 jours (65 jours en hivernage).
Les fruits
mûrs sont reconnaissables
a la vrille desséchée
en face du pedoncule,
au bruit cra-
quant quand on presse le fruit entre les deux mains le matin et a la vibration
caracteris-
tique iorsqu’on
les frappe. Récoltes au-delà
de ce stade. ils risquent
de se liquéfier
In-
terieurement
Couper les fruits avec leur pédoncule.
RENDEMEN;
entre 200 et 450 kg pour 100 :n’ de culture.
CONSER’JATION
: assez bonne, ce qui facilite la c;ommercialisation.
Toutefois
elie a peu d’intérêt
étant
donne la possibilité
de cultiver la pastèque
pendant
toute l’année.
b..---
--

3.19. PATATE DOlNiE
,a culture
de la patate
douce
est possible
pendant
toute
:‘a:inée. La tubérisation
est meilleure
2 la fin de la saison
seche (m,i*s-mai)
et les périodes
fraiches
des zones aux
!empératures
relativement
froides
freinent
son developpe-
ment.
ia patate couce préfère les sols pas trop lourds, profonds
et
meubles, h Jmides mais bien drainés.
tuelles du C.D.H.
- l! existe un gr;ind nombre de .< variittes
>I io( ales cultivees
et multiplie!?s
p;ir ies paysans
i
TECHNIQUES
CULTURALES:
---
--
-
PLANTATION
.---
-~
---_
PERIODE
: toute I’annee
~ 1 B0U”URE.S
ne choisir ~q& des plantes w)oureuses
et saines (sans maiaclies vrralesl
d’une parceIl?
i
de multiplicaiion
Couper les extrémités
des jeunes tiges d’etrvirorb
25 a 35 cm de lon-
gueur. Effeuiller
les 2/3 inferceurs (au moins 6 nœuds)
Ne pas trop tarder à planter ces
boutures,
sinon. les mettre eli << jauge >). II faut entre 200 (saison chaude)
et 330 (S~I-
son fraiche)
boutures
pour 130 mz de culture.
; FUMUFIE DE FOND
incorporer
pal
béchage
50 5 150 kg de matiéres
organiques
t?t 5 kg d‘engrais
m.ner;il
1
(1 O-l O-20) pour 100 m2 de 501.
! PLANTA>TION
à piat sur sol leger, buttes de 60 cm de large et 30 cm de haut sur sol lourd et huml#Je.
ECARTEMENTS
planter sur lignes ecartées de 1 m en laissant 0,3 111 eritre les plants sur la lignci en iai:w*
sèche et 0,s m en hivernage
PROFONDEUR
enterrer en position
horizont,ile
les 213 de la bouture
effeu:ilw
si I’humidite
du ssl est
bonne et si le risque d’attaque
d’insectes
du sol est faible, en position
inclinee, en cas
de mauvaise
humidité
du SOI ou si le risque d’attaque
d’insectes
du sol est & craindre.
---
--
ENTRETIEN
-I_-
ARROSAGES
: journaliers,
mais tenir compre des pluies pendant
l’hivernage,
Surtout importants
ati
moment de la reprise des boutures
et de la tubérisation.
SARCl.O-BINAGES
: réguliers,
surtout en début de culture avant la couverture
totale du sol par le feuillage.
FUMURE
D’ENTRETIEN
: aprés environ un mois de culture, incorporer
par griffage
4 kg d’engrais
minéral
(1 O-l O-20) pour 100 m2 de culture.
PROTEICTION
: les ravageurs
les plus importants
de la culture se rencontrent
surtout en hivernage.
I
i

ENNEMIS :
_ ._-----
--
NOM
DEGA 1s
‘TRAITEMENT
CHARANCON
DE LA
br û er Ics 01 g;3nes ;rt
PATATE DOUCE : un :e+tt
taCjUé:i par les la!\\ es
i olaoptert;
II~I’ dont IF~
rotation
Iwves et les adultes
- planter les boutures
wusent
dec degâts
profondément
(F;g. 7 7 7, 2%)
-- deltaméthrine
- diméthoate
acéphate
(surtout
le dessous
des feuilles).
COLEOPTERE
TORTUE :
larves et adultes rongent le fc :Iill:-~@: qu’ils lierc.e~lt
cllrl~t?ttloato
iii1 autre pei ut col6optere
de trous IrrBguliers.
(surtout le ~~~SOI~S
(F;g. 704, 2801
des feuillesI.
CHENILLES
: (F/g. 281)
- elles rongent 1~: feuillage.
echenillage
manwl
-- deltaméthrine
- cyperméthrine
- cyfluthrine
- fenvalérate
VIROSE : PI 4;kdie
- mauvais développement
de la plante.
bourures
saities
jrrovoquée
par un com-
- décoloration
en .< mosaïque
:> du feuillage.
IJiexe viral (fig. 43, 786, 282)
NEMATODEZ
:
- nodosités sur les tubercules.
rotation
- voir 1~ pomme de terre ” et (< nianioc a>.
-. nérnaticides
COURTILIERE
: (fig. 290)
- voir 1‘ pomme de terre >;
TERMITES
(Fig. 178,J
- voir (1 insectes peu spécifiques
>S
----.
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
OCCUPATION
DIJ TERRAIN
I’!)ptimum est dl.? 100 ;i 1 10 jol,rs mais on peut garder 1-t. tubr..ri- ules pIus longtemp:,~
dans le SOI avec toutefois
une dimunition
de la qualite.
RECOLTE
: eile se fera en fonction du nombre et de la grosseur des ttibercuies.
Couper et evacuer les
tiges (boutures. fourrage, épinards) et déterrer les tubercules
à l’aide d’un outil, sans les
blesser
RENDEMEINT
: 250 à 500 kg de tubercules
et 150 kg de feuilles
(épinards,
fourrage)
pour 100 m- :fe
culture.
CONSERVATION
: plusieurs
jours :-i quelques
semaines,
mais elle a peu d.intérét
car la culture
peijt @tie
échelonnée
sur toute l’année.
TRANSFORMATION
: st5chage de tranches
de patate douce au soleil, confecrion
de farines, confiturss,
chips, frites.


3.20.
PIMENT
TECHNIQUES
CULTURALES:
----
--
r--
SEMIS
--
.--
toute I’annee
un semcs de 4 grammes
de :Irainc:s Slll 2 m de pep r-1 ere 1;t:rrnetir’a de prad:‘,;e
des
plants pour ‘100 mï de culture par la suite.
entre 45 et 60 jours.
REPIQUAGE
quand les plants ont 10 ti 15 cm de hauteur, 6 a 8 vraies fwilles,
une grosseur
de tige
d’environ
0 5
1. à 0 6
1 cm
~-
-
-~-
-----
-I_.
PLANTATION
---
--
~---
-.-
-“-
PERIODE
: toute I’annt+e.
FUMURE
DE FOND
: incorporer
par bêchage
150 a 200 kg de mati&es
orgariiques
et 3 kg d’engrais
mi~i&al
(10-10-20)
pour 100 m2 de sol.
ECARYMENTS
: variables en fonction du développement
des différentes
variétés, planter sur planches avec
lignes doubles écartées de 0,4 â 0,8 m et laisser. entte les plants sur la ligne, 0,4 a 0,8 m.
PROFONDEUR
: laisser le ccllet légèrement
au-dessus
du niveau dl: sol.
~
-
--
ENTRETIEN
ARROSAGES
: journaliers,
le sol doit rester humide pendant toute la période de culture, sans excès ni
manque
d’eau, ce qui risque de provoquer
la chute des fleurs.
SAFKXO-BINAGES
: réguliers,
surtout en début de culture.
FUMURE
D’ENTRETIEN
: toutes les 3 à 4 semaines,
aprés le repiquage,
incorporer
par griffage
1,5 kg d’engrais
minéral
(10-10-20)
par 100 m”.
: la mouche des fruits cause des dégâts très importants,
surtout en hivernage.

ENNEMIS : (voir aussi <( powron p))
--
- -
_ - - - I I -
NOM
DEGATS
TRAITEMENT
--
MOUCHE DES FRUITS :
les astic,ots SI:~ noort i S!;ont Ci$ l;r C+l-:ir des frrrits FLII y cti’ils:jn*
ramasser
ei briI+zr-
.JI~ insecte dont les larves
des galeries.
1e.s fruits tombés
;‘~~t~C~ilC?ilt
ALIX fruits
les fruits ccx.1 rissent et tomt wit Ixématurcment.
.-- dinéthoate
(FI~. 283, 2134)
- malathion
- trichlorfon
CHENILLE!; : (F;g. 285. 2801
plusleurs
chenilles
peuvent
,.‘att;lquw
aux frultc;. feu~lll>s et
..~ de:taméthrine
bourgeons
des plants du piment.
- cyperméthrine
dégtits occasionnels.
..- fenvalérate
- cyfluthrine
LE FAUX VER ROSE:
- voir « poivron ».
(Fig. 2851
LE BLANC: : une malad;c!
taches ,jaL8nes diffuses sur I I face superieure
des fehriiles.
-. varitites
résistar.te:.,
du feuillage
provoquée
- à la face inferieure,
un fin dL.vet blanchatre.
- soufre
par un champignon
nécrose des taches par points disperses
et chute dr>s
._ chinométhionate
(Fig. 288)
feuilles.
-- triforine
- triadiméfon
- fenarimol
- pyrazophos
GALLE BACTERIENNE
:
(Fig. 128)
MALADIE!;
VIRALES
:
d&formations
importantes
dl as feuilles et de la plantta
-- lutte contre
(Fig. 139j
d&oloration
en i ,osaïque s:lr les feuilles.
les pucerons
la plupart des maladies
viraies sur poivron et piment
- brûler les plantes
est transmise
par les pucerons.
attaquées
--
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
--
-.---
I’-
! OCCUPF.TlON DU TERRAIN : ii ti ti -noi:j do!l: 3 ii 4 Ill:)mS de ItJCOltE. Parfois pIilS polir Ii’<.
.-, varii.tes potentiellemerit
viv~iuec.
I
t RECOLTt
: nremiere
recoite apr&
3 à 4 mois. Couper les fruits avec lellr pédoncule
quand il:. soi~t
/
mûrs et de couleur
uniforme.
1 RENDEAIENT
: variable suivant la variété et la periode de culture. Norm;~lemen:,
80 à 150 kg pour 100 m.
!
de culture mlais souvent plus dans les zones favorables
de culture.
1 CONSEFIVATION
: quelques
jours seulement
ti I’@tat frais, surtout pour les types charnus,
1 TRANSFORMATION
: sécher les fruits entiers au soleil pour les variétés adaptées, piler et confectionner
un!>
poudre ou une pàte de piment, mettre en saumure.

3.21. POIVRON
: l~,,,vlo,l trs; sljl-toUt une culture Cie la saison se; he et fr;it-
; (. ~~~~ ten-~r,~:r;rtures élevées risq;ient
&; [~rov~),t(rc~r divers
;c,cicJellts
<Je culture
(chute de s fltwrs et des JC .ines fruits,
;‘J~,c, de soleii, mauvaise
fructification)
r3t donnent.
d’une fa-
;On générale,
de faibles rendements.
“, poivron
kjr( fefe des SOI S ni trop lourds,
n trop legers,
jrotonds
et bic?n drainés.
riches en matieres
org;inlques
et
?n cl&ments fertilisants.
IARIETES
:
GI Y010 Wonder B > ti gros fruits verts rectangulaires.
i
I Earliest Red Swcet >> a friiit s moyens
rectangr!!aires
a triangulaires
et loJgisRar>t
r;ipidement.
TECHNIQUES
CULTURALES
:
----
--
-.
SEMIS
__---
--
f’ERIODE
: de septembre-octobre
à fevrier.
PEPINIE.RE
: 2 grammes
de graines
semés si!r 2 rn) de pépin&@
permettent
de produire
des plants
pour 100 mî de culture.
DUREE EN PEPINIERE
: entre 30 et 45 jours.
IiEPIQUAGIE
: repiquer
quand les plants ont 4 i 5 vraies feuilles, environ
10 a 13 cm de hauteil<
et une tige ae 0,4 cm de diamètre.
PLANTATION
---1
PERIODE
: d’octobre
à mars.
FUMURE CE FOND
: pour 100 rn” de culture, incorporer
par b&.chage 150 à 250 kg de matières
organiques
et 5 kg d’engrais
minéral (10-l O-20).
ECARTEME.NTS
: prévoir des planches
avec deux lignes écartées
de 0,4 ti 0,5 m et laisser, entre
les plants sur la ligne, 0,4 ti 0,5 rn. Planter en quinconce
--
ENTRETIEN
-
ARROSAGES
: &iter tout excès ainsi que tout manque
d’eau car ils risquent
de provoquer
la chute
des fleurs et des bourgeons.
Arrosages
journaliers
surtout au moment du grossisse-
ment des fruits.
SARCLO- EIINAGES
: réguliers,
le poivron
réagit mal à la concurrence
des mauvais&
herbes, surtout en dé-
but de culture.
FUMURE
D’ENTRETIEN
: 15, 30, 50 et SO jours après le repiquage,
incorporer
par griffage
2 kg d’engrais
minéral (1 O-10-20)
pour 100 m2.

ENNEMIS : (voir aussi a piment =)
-.-
r
. - - - -
NOM
DEGATS
TRAITEMENT
“>_--.-_1---
-
-
---
_-c_
--
-PI
LE FAUX VER ROSE :
- les jeunes chenilles
pénètrent darrs le fruit et Se loger-t
deltaméthrine
jrîe chenille qui s’attaque
dans sa chair.
.- cyperméthrinc
3ux fruits (Fig. 285)
. elles y creusent des galeries (lui peuvent eniraïner de,<
_ fenvalérate
pourritures
secondaires.
- cyfluthrine
.- ..-
.-
--- --
-.-..-. -._-
.
._
__.
CHENILLES:
- plusieurs
chenilles
peuvent s‘attaquer
aux feuilles, au <
c.% la demande)
Fig. 286)
bourgeons
c?t aux fruits, D’autres coupent les tiges
- acéphate
des jeunes plants repiqués.
- endosulfan
- deltaméthrine
cyperméthrine
- fenvalérate
- cyfluthrine
LA MOUCHE DES FRUITS :
.- voir ‘1 pimert ba
(Fig. 283, 284)
-...
-
-.
-.
LE BLANC : maladie
- taches chlorotiques
mal délimrtées
sur les feuilles.
soufre
des feuilles provoquée
- les taches se couvrent a la fa=e inférieure d’un duvet
-. triadiméfon
par un champignon
blanc et se nécrosent
par points dispersés
- triforine
(Fig. 287, 2E9)
- chute importante
des feuilles.
- chinométhionate
- fenarimol
.- pyrazophos
_
..-._
-
LA GALLE EIACTERIENNE : - voir (< tomate >>
(Fig. 728)
., .--.-.-.
.-....--
-- --
MALADIES VIRALES :
- déformations
importantes
de:. feuilles ci de la plante.
lutte contre les
(fig. 13.9)
- la plupart des maladies
virales Sur poivron et piment es1
pucerons
transmise
par les pucerons.
- brûler les plantes
attaquées
- - - .--. .--^.
COUP DE SOLEIL : (fig. 747)
- voir « tomate .+.
NEMATQDES A GALLES :
- voir « aubergine
» et « tomate 1).
(Fig, 744)
-
--
--
RECOLTE
ET CONSERVATION
:
--
OCCUPATION
DU TERRAIN : entre 120 a 180 jours.
RECOLTE
: la première
recolte se situe environ 60 a 80 jours aprés le repiquage.
On peut récolter
les fruits immatures
(verts) ou mûrs (rouges) selon les variétés.
La récolte des fruits
verts est d’un rapport beaucoup
plus sür pour le maraîcher
car, en laissant rougir les
fruits sur la plante, on augmente
les risques de pourriture,
de coups de soleil, d’attaque
d’insectes
et de dégats d’oiseaux.
Couper les fruits avec leur pédoncule.
Au stade de la récolte, les fruits ont une longueur de
10 a 12 cm et un diamétre de 8 ti 10 cm pour « Yolo Wonder B a>. Ils ont une longueur de 8
a 10 cm et un1 diamétre
de 5 a 6 cm pour la variété « Earliest Red Sweet >‘.
RENDEME:NT
: 150 a 300 kg pour 100 m2 de culture de « Yolo Wonder
B » et entre 100 à 200 kg
pour « Earliest Red Sweet >>.
CONSERVATION
: bien que le poivron
se conserve
plus facilement
à l’état frais que l’aubergine
ou la to-
mate; la durée de conservation
est seulement
de quelques
jours dans un endroit frais.
TRANSFORMATION
: séchage
de tranches
minces au soleil, saumure.



3.22. POMME DE TER;RE
1 ;, pomm+
Je terre est une c~~lturt:
de la s:ilson
frnichc
i in5 les axes
les plus f;ivc.r;it:iles 41 p<iyc;, ii est possible
;:t’ recolter des pommes cl0 terrt, peiidant
wie yrandc
partie
w I année (d&zembre-juin
et de conserver
LW partie des
r&coltes Per;dant quelques
mois (juillet-aotit).
I it pornne
<le terre préfère
les sols plutît kgers. pas trop
t:tlnridec. assez riches et les nl.jtiére:j
organi~~4ues hier1 d@-
(,Orll~~OSf~E?S.
- <’ Désire~
SEN , GI Baraka-SEN
‘., s< Premiere > pour la culture h.lttwr:.
<.Barak,a 8 , j DE siret ,, I< Spunta
lb, <I Diamant
, ~~Claustar-SEN
) pour I;i plen;e saison
- CI Désrree-SEN
), « Baraka-!?EN
.>. <c D&ir&e
>:, t: Baraka >>, ([Claustar-SEN
I> et cc Premiére-SEN
>
pour la culture tardive.
- ~~Désirée-SEN
>, <c Desiree b) ~11 <c Claustar-SEN
1’ pour la conservation
(SEN = semences
produites
au Sénégal,
les autres étant des semences
importées).
‘TECHNIQUES CULTURALES :
PLANTATION
A--
, I
PERK3DtI DE PLANTATION
: dans ies zones les plus fraicbes : d’octobre
a novembre
pou! I;i culture
hative. de -4
de-
cembre à janvier pour la culture de pleine saison, de fevrier d mars pour la culture tardi-
1
ve. Dans les zones moins favwables
: de novembre
a décembre
pour une culture
-le
pleine saison.
CALIBRES
~OUI une plantation
de 100 n- utiliser
+ 16 kg de tute:cules
du calibre
28/35
mm.
28 kg du calibre
35/45
mm O!I
46 kg du calibre 45155 mm Ne couper que les grc.5
calibres une seule fois dans 13 sens de la longueur.
PREGE.FMlNATION
étaler le:; semences
en une :etile couche a l’abri des. rayons :;olalr-es ? a 3 semaines
avant la plantation
dans le but d’obtenir,
par tubercule,
plusletirs
germes courts, trapus
et colorés.
FUMURS DE FOND
pour 100 rn: de culture, utiliser
150 ti 200 kg de m&iéres
organiques
bien decompo-
sées et 2,5 kg d’engrais
mineral (10-10-20).
Incorporer
au sol par un bèchage.
PLANTATION
la plantation
peut se faire en sillons profonds de 7 15 cm (sols legers), à plat ou en bilions
hauts de 30 cm (sols lourds). Assurer une bonne pré-irrigation.
Planter les tubercules
pré-
germés, avec les germes diriges vers le haut, dans des trous de plantation
sur 2 a 3 lignes
écartées de 0,6 m en laissant 0,3 m entre les plants sur la ligne. La profondeur
de la plan-
tation devra permettre
de couvrir de 3 à 5 cm de sol les tubercules.
i
ENTRETIEN
ARROSAGES
ne pas trop arroser en début de culture à cause du risque de pourriture.
Les arrosages
sont très importants
au moment de la tubèrisation
; diminuer,
puis arrêter les arrosages
en fin de culture, au moment où le feuillage
flétrit.
SARCLO- BINAGES
surtout au cours du premier mois de culture.
FUMUFIE D’ENTRETIEN
juste avant le buttage,
incorporer
2,5 kg de 1 O-l O-20 par griffage. Normalement
ceci se
fera à deux reprises : 2 et 5 semaines après la plantation.
BUTTAUE
le buttage, qui consiste à amonceler de la terre au pied des plantes, encourage le dè-
veloppement de racines et de tubercules et protége ces derniers de la lumière. Les tu-
bercules exposés à la lumiére deviennent verts et ne sont plus consommables. Le pre-
mier buttalge se fait quand les tiges ont 20 à 25 cm de hauteur et le deuxième une di-
zaine de jours plu’s tard, avant que le développement de la végétation rende l’opération
impossible. Accumuler 10 à 20 cm de terre autour des pieds en évitant d’abîmer les
tiges (risque de pourriture).

___ --- - --------~.--
-- ---..--._-
-------.-_.--
DEGK
S
CHENILLES
: elles
<,lles rorrgent IF feurllagc~
xephate
>, -:ttX$JC!lIt
;:II feuillage
;
cslles coupert
Iii:; tiges
e~~riosulfan
1~: w gris, la chenille
deltaméthricr,-
d$oiiatrice,
1:tC.
tenvalérate
if iq. 254 a L?!X)
cyperméthrlrw
MOUCHE MINEUSE :
- le4 larue vii er1 fiineuse
Crans le; feuilles.
Loir < insectes
peu spécifique:.
sa.
wirnicar
be
acéphate
- endosulfan
.- -_
-
.
.._
l ’
face inferieure
des feuilles briliantes
endosulfan
les folio!es se durcissent,
se r~~dresser~t, se r~-croq~~ev.~i~~~
1: :>:;i?hiili
lers le haut et tirunlssent.
:)lo~‘~OplOpÿl;:tl:
;I%OcyclOtln
cyhexatin
-- dicofol
RtTERNARIOSE
: (.,‘est II~:
taches brunes ixrondies
à cercles concentriques
SI11
i:t‘ilürothalo~1!i
%i.$l<iCfle dl1 f<?uillage
le feuillage.
captafol
/ 1 ‘f ig 298. 2!2!2)
I~r~~rl~sseriient rat dessechemvi
t des fel.llIles.
-- mariehe
metirame-ziric
- propinébe
I’OURRITUHE
FJRUNE
tltlIl:<+?r des tuberct le:,
DU COLLET : c’est une
sain5
rrjaladie provoquée
par
!If-: [‘sis blessei le:. !Ii]i!.
i:*l i:h2inBjiig
iO!l dl: SO
iOiS dl.1 bLltt;igt,
I’ /cg 134, :WO 30 7 j
eviter les sols trop
humides
trempage
des senlet:-
ces dans le carbenda-
7ine. le pencycuron,
le
thtobendazole
ou
le
thiol)hanate-methyi.
POURRITURE
DES
- [nourriture séche des tubercules lui commence
par des ta :t~
IlE pi3S laisse!
les
l-UBERCULES
: 1JW
brunes noires ;NJ niveau des k3tiCelkS.
tubercules
dans le sol
I ,aladie des tubercules
- les taches confluent
entre elle; rendant les tubercule:
chaud et sec en fit’
p*ovoquée
p3r un
entiéremént
noirs
de culture
;hampignon
du sol
(F/g. 302)
GALLE COMMUNE
: uw
lésions de fornie trks variable
rsuperficielles.
reticulairei.,
rotation
cultuiale
‘1 aladie des tubercules
f)rofondes
el? cratères
ou protubérantes)
qui peuvent
.^ variétés résistantes
:xovoquee
p;ir
(:Ouvrir toute la surface du tubercule.
LIW
batterie
-- veiller ti une bonne
(/ Ih). 303)
diminution
de la qualit@ de la récolte.
humidité
du sol
lors de ta tuberisatiofi
- éviter l’accroissement
du pH du sol
..“~. .
_--
..-.---_ - . . . ..-.
NEMATODE!3
A GALLES
:
- nodosités sur racines et tubercules.
.- rotation
cultur<ile
(Fig. 14 1)
nematicides
.
. . - -
- - - - -
_ - . - . -
- - - - - - - - . - - -
- - - - - - _ _ I _ - -
_ . . .
- - . _ - _
VlROSE : (Fig. 3C4)
- plusieurs
viroses s’attaquent
CI la pomme de terre.
-. semences
certifiées
- feuillage
rabougri
et déformé.
- brûler les plantes
- marbrures.
attaquées
- nécroses des nervures.
- lutter contre les
- -I

RECOLTE
ET CONSERVATION
:



..-_II---
------
.--
----_-
---
PLANTATION
i
f~ERlC)i)!-~
cz’octobre a mai. ou toute I‘annee pour les Vari&es
d’hiverna(;e
FUMCIRI- DE F C?ND
r our 100 rn? dc? culture
incorporer
200 ti 300 kg de matiéres
organiques
et 4 kg d’en-
grais minéral i I O-l O-20) par ün béchage.
ECARTE FAENTS
: planches
avec lignes doubles
écartées
de 0.5 rn pout les v;&t&s
à croissance
deter-
minée, 1 rn pour IeS varietés à croissance
indéterminee.
Plants ecartes
de 0.4 $. :>,!5 m
sur la ligne. Plantation en quinconce.
PROFONDEUR
: repiquer
jusqu’a
la hauteur de la premiére
feuille.
_ .-
-
-~
.--
-
ENTRETIEN
.-WI
-~
--
7 UTEURAGE
iv est nécessaire
de tuteurer
les plants de tomate ti croissance
tndéterrninée
et il c:st
I)arfois utile de supporter
ceur ti croissance
déterminée.
Utiliser des piquets de 2 m
(1,6 m au dessus du sol) dans le premier cas et de 1 ;l rn (0,s m au dessus du sol)
dans le deuxiéme,
les placer .5 côté du plant à supporter. Attacher, sans trop serrer, les
tiges àux tuteurs au fur et à mesure de la croissance.
1 AILLE.
: vu les problemes de viroses, coup de soleil, dégâts d’oiseaux, etc., la taille de la tomate
est déconseill&e. Dans le cas des variétés à croissance indéterminée, on supprimera
une partie du feuillage en bas des plants pour obtenir une meilleure aération ti I’inté-
rieur des tuteurs.
FUMURE D’ENTRETIEN
: pour 100 n-P de culture, incorporer par un léger griffage, 2 kg d’engrais minera1
(1 O-l O-20) aprés 15, 30, 50 et 80 jours de plantation. Eventuellement faire suivre cela
par un léger buttage ce qui favorisera l’enracinement.
ARROSAGES
: journaliers, surtout au momen: du grossissement des fruits, mais diminuer les quantités
vers la fin de la culture.
SARCLO-BINAGES
: surtout en début de culture.
.--
--.
--

ENNEMIS :
_----
.-
-,--
l
DEGATS
TRAITEMENT
;
___--__..
~~
-~-~I~
----
!
--
CHENILLES : JC ver du fruit
- IV~ chemlie:, COLII\\C!II~ les t‘ WqUetS
fIoraUX, rongen”
-. acéphate
:Je la tomate
est un enfwmi
1~5 fctiiille5
t.t trouerit
les fi !jits.
- endosulfan
important
de la cul!ure
deltaméthr-rne
[Fig. 303 2 308)
- cyperméthrine
- cyfluthrine
ACARlOSE BRONZEE :
- dessous
de:; fe:Jilles brilla,t. jaunissement
apparaissant
azocyclotir~k
cfég&5 causés par de tolItes
ti 1.a hrtsc? drs fewller
.5gw5, suivi du desséchemen:
du
chinométhwtale
petites arraignées,
feuillage
- bromopropj/late
invisibles
ii l’œii ni.
- brunissement
des tiges.
-- tenbutatin
oxyce
(Fig. 309 310)
- cyhexatin
- benzoximate
- dicofol
.-.. -- _-.
ALTERNARIOSE : ~-izlaci~e - SII~ les feuilles on voit des taches brunes, arrondie;
,i
- i-hlorothalonil
2
ries fei.1.l es, tiges et fruits
cercles concentriques
; ensc iite jaunissement,
brunissement
- captafol
causrit? par un champignon
et desséchement
du feuillage.
- rnanébe
(Fig. 317 316)
- taches brunes déprimées
débutant
au niveau du calice
- zinèbe
des fruits.
- mancozébe
- poUrritui33 du collet en pépinière.
- propinèbe
- mètirame
- zinc:
_
. ..-
..-.-
-..
_.-
~.
_- ~_ ~_
LE BLANC : maladie de.;
- SLII les feuilles on observe des taches chlorotiques
avec
. soufre
feuilles Frovoquée
par
~rl duvet blanchâtre
en de%otis
- iriadimefon
un cham 3ignon
- necrose
des taches, bruni: sement et dessécheme:-it
du
- fenarimol
(Fig. 353> 314)
feuillage
- chinométhionate
- triforine
. _ __-..
-
-.
-
- - .
CLADOSPORIOSE :
- wr les feui les on observe
,les
taches
vert
pâle à jaunàtre
- rnanèbe
maladie du feuillage
avec, a la face infkrieure, UP duvet léger d’aspect velouté,
- zinébe
provoqu&e
par un
brun verclatre à violet.
.- rnancozebe
champignon
(‘Fig. 375, 316)
- chlorothalonil
STEMPHYLIOSE : malaclie
- S!.K le feuillage apparaissen”
de petites taches brun rouge,
- captafol
des feuilles provoqu6e
parfois grises, rondes ou aw>uleuses
qui peuvent corfltrer
- rnanébe
par un champignon.
entre elles.
-- rnétirame
- zinc.
(Fig. 319, 320)
- chlorothalonil
- variétés
résistantes
LA GALLE BACTERIENNE
- w-tout en hivernage, on ob>,erve de petites taches aqueuses
.- cuivre
maladie des fruits et des
qui noircissent
sur les feuilles ; ensuite jaunissement
et
feuilles provoquée
par
dessèchement
rapide du feuillage.
une bactérie
(Fig. 125, 126)
- petites taches liégeuses
sur fruits.
___. - -.----_--.
--------
.--.- ..^-.. -.--.-----__-.-_
. ..___ _ .^ ._
POURRITURE DU FRUIT :
- taches rondes à cercles concentriques
aux endroits
de
- eviter le contact des
(Fig. 312,
contact des fruits avec le sol.
fruits avec le sol
- captafol
___._ -.. .-. -_-..- -_-_ --....-.--.. -~.- .-.-. _I_ --.-.. --- - ._.._._.-.
__ .__._ _
FLETRISSEMENT :
- maladie provoquée
par un champignon
du sol qui cause
- variétés
résistantes
(Fig. 32 1, 322)
le flétrissernent
des plants
- rotation
- en coupant les tiges en oblique on observe des stries brunes
-.----.-I_-
__-. -..
__. ___
NEMATODES :
- nodosités
sur les racines, mauvais développement
de
- variétés
résistantes
(Fig. 544, 323, 234)
la plante.
- rotation
- nématicides
----~-.--
.~-.. ..-
NECROSE APICALE :
- à I’extrérnité
apicale
du fruit apparaît
une tache arrondie,
- irrigation
reguliere
problème
physiologique
brune, parfois blanchâtre
qui s’agiandit,
s’affaisse,
durcit
- chaulage
des fruits (fig. 152)
et noircit.
~--_--
.~
-----._-_
_ -----
-
-_- -.___ ---__-
COUP DE SOLEIL:
_
(fig. 325,326)
- taches blanchâtres
déprimées
sur fruits.
- &viter la taille
---__-
VIROSES : (Fig. 138)
- déformations
et décolorations
des feuilles.
- kviter la taille
- lutter en pépiniére
contre les vecteurs
-
-
DEGATS D’OISEAUX :
- ils détruisent
les friits.
- récolter à temps
(Fg?. 327)
.
- éviter la taille
-

RECOLTE ET CONSERVATION :
r
-
OCCUPATION
DU TERRAIN:
entre 1 10 et 150 jours, premi<:.‘l rticolte après 60 a 8C jours. elle s‘etale
sur un a deux
mois.
RECOLTE
: quand la c:oule.rr des fruits cor imence a virer, jaune-rcso
si 1.3 Lente ou la consomma-
t:on sont differees,
orange-roti
y pour !a vente ou C0ll:~omlnátiml
directes
et rouge, vi+
pour la trans~formatron.
Prendr~~ le fruit entre les doigts S?i tourner Jegérement.
le petlon-
cule se détache
facilement.
Rtcolter
et transporter
en emballages
rigides, la toma;e
supporte
mal les manipulation:;
excessives.
RENDEMENT
: 200 a 500 kg pour 100 mp de culture, 100 a 250 kg en hivernage.
CONSEFVATION
: peu ou pas a naturite
completn
des fruits, quelques
jcw: s clans un f33tlrort frais âvdnf
maturite
(fruits, jaune-rose).
TRANSf-‘3RMATION
: <I
,échage
de rondelles
au sole
wncerltratiori
du jus, confitrire
de tomates,
saumure
-
-~-
--


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES SELECTIONNE.ES
La ré&~c;tion de ce livre a eté basee SII~ les différents
rapports
et publications
des cherche,lrs
I.S.R.A. e-t f‘ A C da C~+I -
tre pour le Développement
de I’tiOrticuhJrC
ainsi
que
sur
quelques
Ouvrages
tocbEn
que:,
G?lectionnes.
L.t?s clxiimwfs
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importance
particuliére
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-
CREDITS PHOTOGRAPHIQUES
Lit major-$& cles photos de ce livre a été realis&e
sur le terrain par l’auteur
principal
Jan BENIEST.
L.es autres photos ont été réalist?es par :
- BQURDOiJXHE
Léon : 1 14, 1 15, 125, 1:33, 1.35, 187, 188, 238, 232, 247, 261, 263, 267, 269, 294, 296, 313,316.
- DEFRANCQ
- D’HONDT
MIa : 43. 110. 1’19, 126, 127, 12E. 129. 130. 137, 147, 148, 149, 152. 184, 185
166, 227,
229, 232, 245, 24E. 264, 265, 26E, 268. >Y’?, 272. 274, :!77. 278, 282. 287, 297, 309, 303. 311, 312, 314, 317
318, 320, 327.
- DEMAEYERLuk:315,319
-. NAVEZ Serge : Couverture
b. 23, 24, 25, 286. 27. 28, 29 et de 75 a 99 (la culture du chou)