REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT A LA...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT A LA RECHERCHE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
/.\\Y R 1 L 1 9 8 2
Cent;re National de Recherches Agronomiques
de - BAMBEY .
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1, S, R. A.)
OBJECTIFS :
L'objectif est la recherche de crithres de screening kt une
meilleure connaissance du phdnom8ne de la rdsistance B la sécheresse.
Dans cet optique des essaie ont BtB men8s sur $
.. les relations dbficit hydrique rendement global ;
- des observations de phgnologie ;
- la variation sumultanntie de deux paramhtres physiologiques
et leur impact sur le statut de l'eau dans la plante ;
- des Btudes enzymatiques.
RESULTATS t
l/- Relations d8ficit hydriqus em Baisse de rendement
Les r&ultats obtenus permettent une classification des variGt8s
selon leur sensibilitB, mais n'expliquent pas le rendement global do ces
vari8Gs, ni les m8canismes, mis en ,jeu.
Ainsi pour une m8me intensité de dr3fici.t hydrique, 2 variotds
peuvent avoir des baisses de rendements différents (Tabl.l : cas du Souna III
et 1 CMS-7703).
2/- Les observations de phénologie, ont montré que les varic%Gs capa-
bles de rallonger leur cycle entre la montaison et la floraison, aont plus
succeptibles d'attgnuer leur chute dn rendement - et ce, si le stress
intervient à cette pkiode CTabl. 1 et 2).
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Quand on se rapporte aux donn8es d"hivernage, compte tenu du
fait que la rdpartition des pluies est differonte d'une zone B uno autre,
les intorpretations rendement-phonologie sur lfonsemble des zones sont
neanmoirw plus d6licates (tauleau 3).
Tableau 2 : Variation de la dur~hasos, or7 fonctio
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3/- Une serie d'Btudos - dont certains resultats ne sont pas disponibLos -
devrait permettre de classer les varidtbs selon l'évolution du potentiel
hydrique et de la rdsistancn stcmatiquc, en cours d'un atross hydx:ique.
3.
a)- considzv :
Dans la continum nal-plante-atnrosphèra, on considere que ltanu
circule aous l'action de differenic de potentiels hydriquc, ot quo les
Asistances dans le circuit ont kisuaI.eurs differontcs, la plus grande
étant celle situoe au nivaau dos feuilles, Le d6fici.t hycirique s'installe
dans la plante quand il y a un d6sdquilibro dans le bilan c'est-à-dire que
la plante perd plus qu'elle ne rsçoit d'eau. Sans ontrar dans les dbtails
et les limites de validits de ces hyyothéses, on pout consid6rer quo 10s
stomatas, par leur jou dtouvarturo et do fermeture jouent un rdlo important
dans la rdgulotion du statut de l'eau dans la plante. Leur reaction pout
donceoruir d'indice à 1'5tat hydriquo dos plantes bien que d'autres facteurs
int arviennent - et par X3. utiliser leur sonsibilitt: comme critàro da scroe-
ning.
b)- Le travail aonsiot~ ci mener dos eifrios d"experkoncos CU champ
A en vases do veg6takion (en serre) afin t
.A
- de mieux apprVhond>r la methodologie ;
- du verifior sa validit5 selon les conditions de =ulturos
(champ - serra)
- do classer les vari6tes selon la sensibilité des otomato? .
Dans cette méthode, les coefficients do corrblation
v3riation
potentiel hydriquc - degr6 d'ouverture des stamatoa pormottont do concidbror 1,
variété comme sonsiblcj ou non, au strass hydriquo.
RESULTATS :
a>- Selon lloriontation des faces feuilles, 10s r6aotions dos
stomates diff6rcnt.
Los mesures ont été faites sur des feuilles dont
la face supérieure ust toujours dirigeo vers la haut.
- On constate quo chez certaines variotes la face superiourd est
plus sensiblo au strass hydriquo, quo la face inférieuro. Mais on nota
10 phenoméne invorso chez d'autres (fig 1).
Actuellemont, les investigations en cours doivent montrer la
relation eventuelle entre la sensibilite de telle ou tollo faoo, avoc la
capacité de regulation du potentJ,sl hydriquo dans lu,s fouillez, On notu par
cxomplo chez Souna III, qu'ou
cours du stress hydriquo,los stomatos rcstont
ouverts (inf. ut SU~.) jusyut3u Eémc jour aprùs nrrfit d'irrigation, dans 12
mati&e, mais l'apr?s-midi .'.ls fermont B partir du %èmo jour. Chuz iIN 42 10s
stomates rostont ouverts (face inf. et face SU~.) i'aprbs midi, beaucoup plus
longtemps au cours du cycle (Q 2).
b)- La vol-iur c!u potentiel fluctue beaucoup aussi bion on oours
journeo que dans lu temps. Les diffdrznts travaux offoctiuea (champ, vasos do
v8getation) montrent qu'il ast plus ais6 do travailler on VÜSO ~io vQt5tation
sur la dossech~mcnt prograssif du sol quo sur colui dos fouillas.
Il est possible qu'au nivuau des fcuillos, il se produise clos phonomen~s
do compensations (fiy, 3) qui pourraiont Otro dus soit & l'hydrolyse d'une
partie dos photosyntats ot reutilisation pour lc maintient du statut do
ltoau soit a la diminution clos pertes par 10 jeu mbrno dos stomatos.
Il aurait fallu 3os mesuras plus rapprocheos pour mBao corner ce problème
CD qui ost oncorb non réalisable, NSanmoins nous cent inuons à purfoctionnar
nos methodos do rnosuro.
4,
Les rapporta dos coefficients varient do '1 à 0,07 ou du ? k L,C;
selon 10s conditions do culture, Il s'apira de dégcgor une tendance ::Anértils
après analysa do l'ansomblo dos oasais (2 au champ et 4 séries an sorrti)
pour dégager une class:fication. Los invosti.Sations sont encore en cours.
4/- Etude de l'activite. do l'alcoo d6shydrogénaso chez differms
varietés de mil, soumises à une asphysie temporaire.
Lo mil peut Btro tomporairomcnt soumis 8 des periodus d'asphyxi,:
ct est-a-dire pendant f.es poriodos de fortos pluies ct dl ..:;'/::~~.>..:m;:~t ci:.~ SU~S.
Si cela Si? produit au d6but du cycle, il ost necessûiro quo 103 racines
do la plantulc continuent leur croissance, afin que pendant 10s periodus
JC: sbchorossc consacutivos, elles aiunt déja attent les couchas profondoo,
plus humidos du sol.
Ainsi ltacti.vitb Go lralcool duehydrogurrcso qui conf8ro 1'adoptabil.G
h l*asphyxio peut
cJlh ctro considéree comma critere de scrooniny pour lus
varietes susccptibes cl~méviter
1~1 sScheressell.
Dans cette optiquo, nous avons commence des étudas sur le oomporto-
mont de plantulcs, en fonction des oonditions d'aération du miliou.
La mathode
consiste h faire pousser dos plantules de mi.1 -iahs un
milieu où la pression partielle do l*o,xygéno a et6 réduito ot
dlevaiucr 1-i
raaction do la plantule par 10 nombre dl&ozymcs qui apparaissont h i*élr?r-
trophorèso.
N'Qtant pas equipds pour CO travail, nous utilisons l'infrastructurd
dc 1'univarsitB de Dakar quand cola est disponible, ce qui tixpliquc 1~ no;nür,
encore reduit dos résultats.
RESULTATS :
Des observatioDsmtive%,
il SU d6gaGo PBC tund::nce yrjndr:?ls :
l'alcool deshydroagonsse se manifeste chez toutes les varietes mois, avec plus
dlaffinite pour ltülcool, sn milieu confine (tabl.1).
Tableau 1 : Nombres dlézozy~ao~parucs chez différontos ùariétda w
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des bandes plus nombrouscs par rapport au contrblc),
2/- Quantifiar cctto nctivit6 par-des mesures opticiuos
(spectrophotomGtro)
3/- Faire un scrooning par 6tudc do thornoetabilitA des
Qzozymos apparue.
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Cent;re National de Recherches Agronomiques
de - BAMBEY .
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1, S, R. A.)
OBJECTIFS :
L'objectif est la recherche de crithres de screening kt une
meilleure connaissance du phdnom8ne de la rdsistance B la sécheresse.
Dans cet optique des essaie ont BtB men8s sur $
.. les relations dbficit hydrique rendement global ;
- des observations de phgnologie ;
- la variation sumultanntie de deux paramhtres physiologiques
et leur impact sur le statut de l'eau dans la plante ;
- des Btudes enzymatiques.
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l/- Relations d8ficit hydriqus em Baisse de rendement
Les r&ultats obtenus permettent une classification des variGt8s
selon leur sensibilitB, mais n'expliquent pas le rendement global do ces
vari8Gs, ni les m8canismes, mis en ,jeu.
Ainsi pour une m8me intensité de dr3fici.t hydrique, 2 variotds
peuvent avoir des baisses de rendements différents (Tabl.l : cas du Souna III
et 1 CMS-7703).
2/- Les observations de phénologie, ont montré que les varic%Gs capa-
bles de rallonger leur cycle entre la montaison et la floraison, aont plus
succeptibles d'attgnuer leur chute dn rendement - et ce, si le stress
intervient à cette pkiode CTabl. 1 et 2).
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fait que la rdpartition des pluies est differonte d'une zone B uno autre,
les intorpretations rendement-phonologie sur lfonsemble des zones sont
neanmoirw plus d6licates (tauleau 3).
Tableau 2 : Variation de la dur~hasos, or7 fonctio
hydriquos v Hontcison, E.. opiaison, F'. fl
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3/- Une serie d'Btudos - dont certains resultats ne sont pas disponibLos -
devrait permettre de classer les varidtbs selon l'évolution du potentiel
hydrique et de la rdsistancn stcmatiquc, en cours d'un atross hydx:ique.
3.
a)- considzv :
Dans la continum nal-plante-atnrosphèra, on considere que ltanu
circule aous l'action de differenic de potentiels hydriquc, ot quo les
Asistances dans le circuit ont kisuaI.eurs differontcs, la plus grande
étant celle situoe au nivaau dos feuilles, Le d6fici.t hycirique s'installe
dans la plante quand il y a un d6sdquilibro dans le bilan c'est-à-dire que
la plante perd plus qu'elle ne rsçoit d'eau. Sans ontrar dans les dbtails
et les limites de validits de ces hyyothéses, on pout consid6rer quo 10s
stomatas, par leur jou dtouvarturo et do fermeture jouent un rdlo important
dans la rdgulotion du statut de l'eau dans la plante. Leur reaction pout
donceoruir d'indice à 1'5tat hydriquo dos plantes bien que d'autres facteurs
int arviennent - et par X3. utiliser leur sonsibilitt: comme critàro da scroe-
ning.
b)- Le travail aonsiot~ ci mener dos eifrios d"experkoncos CU champ
A en vases do veg6takion (en serre) afin t
.A
- de mieux apprVhond>r la methodologie ;
- du verifior sa validit5 selon les conditions de =ulturos
(champ - serra)
- do classer les vari6tes selon la sensibilité des otomato? .
Dans cette méthode, les coefficients do corrblation
v3riation
potentiel hydriquc - degr6 d'ouverture des stamatoa pormottont do concidbror 1,
variété comme sonsiblcj ou non, au strass hydriquo.
RESULTATS :
a>- Selon lloriontation des faces feuilles, 10s r6aotions dos
stomates diff6rcnt.
Los mesures ont été faites sur des feuilles dont
la face supérieure ust toujours dirigeo vers la haut.
- On constate quo chez certaines variotes la face superiourd est
plus sensiblo au strass hydriquo, quo la face inférieuro. Mais on nota
10 phenoméne invorso chez d'autres (fig 1).
Actuellemont, les investigations en cours doivent montrer la
relation eventuelle entre la sensibilite de telle ou tollo faoo, avoc la
capacité de regulation du potentJ,sl hydriquo dans lu,s fouillez, On notu par
cxomplo chez Souna III, qu'ou
cours du stress hydriquo,los stomatos rcstont
ouverts (inf. ut SU~.) jusyut3u Eémc jour aprùs nrrfit d'irrigation, dans 12
mati&e, mais l'apr?s-midi .'.ls fermont B partir du %èmo jour. Chuz iIN 42 10s
stomates rostont ouverts (face inf. et face SU~.) i'aprbs midi, beaucoup plus
longtemps au cours du cycle (Q 2).
b)- La vol-iur c!u potentiel fluctue beaucoup aussi bion on oours
journeo que dans lu temps. Les diffdrznts travaux offoctiuea (champ, vasos do
v8getation) montrent qu'il ast plus ais6 do travailler on VÜSO ~io vQt5tation
sur la dossech~mcnt prograssif du sol quo sur colui dos fouillas.
Il est possible qu'au nivuau des fcuillos, il se produise clos phonomen~s
do compensations (fiy, 3) qui pourraiont Otro dus soit & l'hydrolyse d'une
partie dos photosyntats ot reutilisation pour lc maintient du statut do
ltoau soit a la diminution clos pertes par 10 jeu mbrno dos stomatos.
Il aurait fallu 3os mesuras plus rapprocheos pour mBao corner ce problème
CD qui ost oncorb non réalisable, NSanmoins nous cent inuons à purfoctionnar
nos methodos do rnosuro.
4,
Les rapporta dos coefficients varient do '1 à 0,07 ou du ? k L,C;
selon 10s conditions do culture, Il s'apira de dégcgor une tendance ::Anértils
après analysa do l'ansomblo dos oasais (2 au champ et 4 séries an sorrti)
pour dégager une class:fication. Los invosti.Sations sont encore en cours.
4/- Etude de l'activite. do l'alcoo d6shydrogénaso chez differms
varietés de mil, soumises à une asphysie temporaire.
Lo mil peut Btro tomporairomcnt soumis 8 des periodus d'asphyxi,:
ct est-a-dire pendant f.es poriodos de fortos pluies ct dl ..:;'/::~~.>..:m;:~t ci:.~ SU~S.
Si cela Si? produit au d6but du cycle, il ost necessûiro quo 103 racines
do la plantulc continuent leur croissance, afin que pendant 10s periodus
JC: sbchorossc consacutivos, elles aiunt déja attent les couchas profondoo,
plus humidos du sol.
Ainsi ltacti.vitb Go lralcool duehydrogurrcso qui conf8ro 1'adoptabil.G
h l*asphyxio peut
cJlh ctro considéree comma critere de scrooniny pour lus
varietes susccptibes cl~méviter
1~1 sScheressell.
Dans cette optiquo, nous avons commence des étudas sur le oomporto-
mont de plantulcs, en fonction des oonditions d'aération du miliou.
La mathode
consiste h faire pousser dos plantules de mi.1 -iahs un
milieu où la pression partielle do l*o,xygéno a et6 réduito ot
dlevaiucr 1-i
raaction do la plantule par 10 nombre dl&ozymcs qui apparaissont h i*élr?r-
trophorèso.
N'Qtant pas equipds pour CO travail, nous utilisons l'infrastructurd
dc 1'univarsitB de Dakar quand cola est disponible, ce qui tixpliquc 1~ no;nür,
encore reduit dos résultats.
RESULTATS :
Des observatioDsmtive%,
il SU d6gaGo PBC tund::nce yrjndr:?ls :
l'alcool deshydroagonsse se manifeste chez toutes les varietes mois, avec plus
dlaffinite pour ltülcool, sn milieu confine (tabl.1).
Tableau 1 : Nombres dlézozy~ao~parucs chez différontos ùariétda w
;1u
c:cut C!c!
,.IO 72h, selon les conditions d'aeration du milieu
-
racinaire,
-
~$~y~iét~S : S;;KI i !IL i 4 ;;nt i :ii4
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m vue IJqantitatif
il a8agirû, si les possibiliCUc
nous sont offertes :
l/- do dhceler le temps d'induction du fermcnt (appcritiori
des bandes plus nombrouscs par rapport au contrblc),
2/- Quantifiar cctto nctivit6 par-des mesures opticiuos
(spectrophotomGtro)
3/- Faire un scrooning par 6tudc do thornoetabilitA des
Qzozymos apparue.
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