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,
2EPUBLIQUE DU SENEGAL
bQ-
[
I
IRECTIONS DE RECHERCHES
*************
.,
SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
***********
;ST DE T," HYD'RAULIOUE
kA*****A************
INSTTTJT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
*********
AGRONOMLE/PROGRAMME MIL
yar
SALIOU DI NGAR
Y?**J-++**+ ****
c
’
.
-l-
INTRODUCTION
.
Pour atteindre l'auto uffisance alimentaire, le plan céréalier du
Gouvernement Sénégalais prévoit à l'horizon 2000 la satisfaction à 80% des
besoins en céréales de la popul tion avec une production de ï.300.000 tonnes.
Parmi les principales céréales cultivées (mil, sorgho, riz, maïs),
le mil représente plus de la mo tié des superficies emblavées avec une produc-
tion de 500.000 tonnes par an.
Au Sénégal, la cultur
du mil est généralement pratiquée dans Les
zones comprises entre les isohy tes 250mm et 9OOmm qui correspondent aux zones
Nord (région de Louga : 250-35C m> ; Centre Nord (région de Diourbel - Thies :
400-5OChnm), Centre Sud (regions Kaolack - Fatick : 600-7OOmm), et la partie
septentrionale du Sud et Sud-Es
(régions de Casamance-Tamba : 800-9OOmm).
Su Xurd au Centre Nord, la sais n des pluies est irrégulière et le déficit
hydriyuc constitue un des facte r-s qui limite la production du mil. Au Sud, le
déficit hydrique est moins aigu et les principales contraintes qui freinent la
cuiture du mil ~V~IL les insecte , les maladies et les oIseaux.
Le mode de système de culture du mil dominant est de type tradition-
nel extensif qui varie d'une région à une autre et a trait ;i icorganisatioc
sociale. Dans un souci de rentabiliser la culture du mii en mettaul h la dispo.s
sition du paysan sénégalais du matériel végétal productif et adapté avec un
ensemble de paquets technologiques qui valorisent mieux les ressources dispo-
nibles, les actions de recherches suivantes ont été menées en 1989 :
- Expérimentation multilocale
- Essais sur les techniques culturales
- Essais de démonstration et enquêtes sur les pratiques culturaies
paysannes.
OBJECTIFS
Il s'agit d'atteindre l'autosuffisance alimentaire par :
- la mise à la dispo$ition du paysan de varietés améliorées adaptées
aux différentes zones écologiques
- la détermination diun ensemble de paquets rec!~rlulot;i~ue~ tr, -ccc ,.F
l'amélioratio'n Desh systèmes traditionnels dc production du mil.
nii. EXPERItiENïATION MULTIL.OCALE1
1 - MATERIEL ET METHPDES
1. Localisation!
,I
1. - MATERIEL ET MET IDES
1. Localisation
Essais réf 'entiels
Centr
Nord : CNRA de Bambey
Centr
Sud : Station de Nioro du Rip
Essais en
.lieu paysan
Centr
Sud (Kaolack-Fatick) : 7 villages
Centr
Nord (Diourbel-Thiès): 6 villages
2. Hatériei
.a1
-
6 variétés (Souna II
IBV 8001, IBV 8004, GAM 8301, IBMV 8402, GAM 820
8203) ont été testées dans les Lifférentes iocaiités selon leur zone de renom-
mandation .>. Dans chaque site,
Y
a ~12 3 vzriétée
et un Tbmoin (la variété
locale du paysan).
3. Dis ositif
- Le dispositif util ;é est compose de blocs de Fis-her compiètemeui
randomisés avec 6 répétitions
I station et 4 répétitions en milieu paysan.
La parcelle éléments
:e comprend 12 lignes de i3 poquets aux ecar-
tements û,90m entre les ligne5
:t 0,3Cm sur lû ligne.
Fumure : 150 kg/ha
le 10.21.21 ont été utilisés comme engrais de
fond. Aux
5e et 45e jours après levée, l'urée fut apportée
co1111nt! t! 1-q
iis de couverture 5 la dose de 50 kg/hr pour tha-
que épanc
;e.
- Semis
: le semis
été effectué en sec ou en humide.
II. RESULTATS
1. Zone Centre Nord
1.1. - Essa-i ré irentiel
12s deux varietés IE
i 8402 et IBV 8004 ont eu les rendements en
,
grairis
i e F p 1 11 s éit?V2S 2iV2C rf
;ectivcmcnt 1494 et 1365 hg/ha. La -<ariéti
GAM 8301 a montré une certaine
Ibterogéneité pour ia taille avec un melange
df- pl ilntes de gr:nde taill!+ et
!ne faible proportion de plantes naines. Les
va r i 4 t E c; nm~liorées ont eu un
!illeur rapport grain/paille.
-3-
1.2. - Essai en milieu paysan dans la région de Diourbel
Malgré son hétérogénéité pour la taille et sa sensibilité au
mildiou,
la variété GAM 8301 s'est montrée la plus productive avec une
moyenne de rendement en grains de 1044 kg/ha. Cette variété pourrait
être améliorée pour la conformité de la taille des plantes.
1.3. - Essais en milieu paysan dans la région de Thiès
L'IBV 8004 et 1'IBMV 8402 ont été ies meilleures variétés avec
1022 et 934 kg/ha respectivement.
Les résultats des essais de cette première année d'expérimenta-
tion n'ont pas permis de mettre en évidence la supériorité d'une variété
dans la zone Centre Nord. Cependant, la vari6t6 TBMV 8402 semble être la
mieux adaptée à cette zone avec 920 kg/ha.
2. Zone Centre Sud
2.1. - Essai reférentiel
La souna III a donnl le meilleur rendement en grains avec 3107 kg/ha
CGlg'x Y2 sensibilité aL1 mildiou. Les variétés GAM 8203 et IBV 8001 ont été
plus précoces et ont donné unrapport grain/paille plus élevé.
2.2. - Essais en milieu paysan dans la région de Kaoiack.
Aucune variété ne ressort statistiquement supérieure aux autres. La
,
I .
I
variéte GAM 8203 semble etre la plus adaptee a la region avec un rendrfiien; cz
grains de 1347 kg/ha.
.II
Cependa 1t, cette variété est hétérogène pour la taille
avec un mélange de plantes de grande taille et de plantes naines.
2.3. - Essais sn milieu paysan dans la région de Fatick
11 y a eu une très grande variation entre les sites d'essais.
Parmi les variétés améliorées
la Souna 3 s'est mieux comportée malgré la
faiblesse des rendements (644 kg/ha).
Au niveau de la zon I Centre Sud (régions de Kaolack-Fatick), les
résultats de cette première a inée d'expérimentation n'ont pas permis ùe
mettre en évidence la supério :ité d'une varitté. Cependant, In sou-,3 L1.I semh 1 s-
Pr-r-P
IA variété la mieux adap .ée à la zone Centre Sud, malgré sa sensihilitb
,IU :!:L.I.flic-u _
. . ./ . . .
f
B. ESSAI SUR LES TECHNIQUES CULTIURALES : Essai de dates de sarclages et
d'intensités de démariage.
1. - MATERIEL ET METHqDES
1. Localisatiqn : CNRA BAMBEY
2. Matériel véjgétal : SOUNA 3
3. Dispositif iexpérimental
Le dispositif est split-plot en f+ répétitions, les dates de sarclages
(facteur A) PP, grandes parcellesi et les r?iveaux
d'intensités de démariage (fac-
teuy B) en sous parcelles :
( a
: sarclage à 15 jours après levée
1
A
(a,
: sarclaae à 30 jours après levée
(a;
: sarclaqe à la demande
(b:
: démariage à 3 plants par poquet
B
(b
: dpLmîri.;lge à 7 pianos pal puqutit
(b; : sans ddmariage (semis à 15 graines/poquets)
La parcelle élémentaiie était composée de 6 lignes de 8 poquets
aux écartements 0,90m x 0,90m.
4. Fumure : i$G kg/& àe i û. 2 1.2 1 avarit s e m i s e t 5C kg, ..?
/l-l
àturée %‘EX 150 ut i5e jours après levée.
II. RESULTATS
Il n'y a pas eu d'int traction entre les dates de sarclages et les
niveaux d'intensités de démaria ;e sur la floraison ri ?JO~, le tailage total,
le tallage utile, et les renderr ?nts du mil. Les rendements obtenus ne sont pas
significativement différents no 1 plus. Cependant,
le démariage a induit des
différences significatives sur Le tallage total et le tallage utile. Le déma-
.
riage a 7 c)id~Lb Q düC2C 1: -'*l
rA-" : gr3nri ncmhr~
du tnllps totales et de talles
utiles mais avec des rendements faibles. I,e sarclage à 15 jours après levée et
le démariage à 3 plants ont dor lé les meilleurs résultats. La combinaison de
ces 2 facteurs par rapport au E Zmaria,qe a 7 plants et au sans démariage ilsemir
à i5 grai.nes/poquetj â prücuré
Jnr ;~ll-~--...jlu.: .je rendement tic 5 et 17? yes?Pc--
tivement.
---
C. ESSAIS DE DEMONSTRATION ET : NQUEITES SUR LES PRATIQUES CULTURALES PAYSANNES
.
1. - MATERIEL ET MET1 ODES
1. Essais de dé1 onstration
Lccalisatil
-
- n : 28 essais ont été installés dans 9 villages.
-
Dispositif
: il est composé de grandes parcelles de 4OOm'
( 2Om x 20m ) avec des parcelles de rendement
de 1OOm'.
Matériel v gétal: trois variétes améliorées (Scuna 3, w
8001, GAM 8203) et un Témoin (la variété
locale du paysan) ont été utilisés.
~,eq terhniaues cultu ales appliquées sont celles d'es paysans.
2. Enquêtes sur les pratiques culturales paysannes
-. _
L'échantillon sur le uel les enquêtes ont été effectuées est constiru&
de 28 paysans.
TI.- RESULTATS ti'I' Dï CUSSIONS
1. Enquêtes sur les pratiques cuiturales paysannes
1.1. Varié és et Qualités des semences
Les paysans dans leu quasi-totalité utilisent les variétés locales.
Les semences devant servir pou l'année suivante proviennent de leur propre
récolte. C'est une technique ancienne qui se transmet de père en fils. Ces
variétés locales possèdent une qualité semencière acceptable et les ccc de
mauvaise levée sont surtout dqs aux sécheresses de début de cycle. Pour les
variétés améliorées, il est apparu que le
taux de renouvellement des semences
était très faible . On a constaté, cependant, chez les paysans, un fort engoue-
ment pvur lru;ilisùti2n des irdri6+6s ameliorées.
Les critères de choix ont sur-
tout porté sur le rendement et la qualité du grain. La précocité n'est prise en
compte que par un nombre restreint de paysans ayant des problèmes de soudure.
Dans le choix des paysans, parmi les variétés proposées, le souna J vlfnl: inf;;e*-
ment eu tgtt? suivie Cc la vz!lété TBV !?Col.
1.2. Techliques culturales
La rotation communément rencontrée est arachide-mii. Cana les chimi;%
L'YL"r. .I
dz case OR pratique la culture mii sur mii.
,'
‘ 4j-
Les enquêtes n'ont pa$ fait ressortir dans les successions culturales
la {lace.du maïs, du sorgho et du coton qui sont en plein essor dans cette partie
méridionale du Centre Sud.
1
Les travaux de prépargtion du sol sont réduits en un travail superfi-
ciel réalisé en sec soit à la hque ou manuellement à l'hilaire pour détruire
les mauvaises herbes et les résidus de récolte qui sont ensuite brulés. Ce travai:
réalisé en saison sèche a i'avabtage de lever ia contrainte de temps qui se pose
en début d'hivernage.
l
Les paysans ne pratiqLent pas de labour profond. Cependant, les: recher-
ches menées en station ont montré que le labour en sec pouvait procurer une plus-
value de rendement de 18%.
.
,.?.?. SeniG du mil
T
_
tic semis 2, 52~ tut do
c '
rigueur , mais on pratlqire ie semis ~11 ;IL&.~T.
Les densités et les écartements1 sont très variables. Même si le semis 2s:: .-A",-
UILC-u
nique, il n'y a pas de normes précises. Parmi les raisons citées, on evoque sou-
vent le manque de semoirs adaptls.
1.2.4. Entr$_~~-~ protection de la culture du mil
Lc premier sarc7age flyii esr &ranique intervient au delà du 15e jour
après I.a levée quand les mauvaises herbes commencent à prendre de l'avance sur
le mil. T,e démariage s'effectue1 aussi tardivement généralement entre 15 -- 20 jour.
après levée et même au delà. Le~ nombre de plants laissés par poquet après déna-
riage est de l'ordre de 5.
~
Les pertes de rendene~nts sont essentiellement causées par les insectes
(iules sur les jeunes pousses eût cantharides sur les épis) et les mauvaises her-
bes. On a beaucoup fait réfrérence au striga. Toutefois, les paysans n'étaient ?as
en mesure d'évaluer ces pertes., Si le traitement des semences est une pratique
généralisée, par contre, aucune1 protection phytosanitaire ne se fait en cours de
végétation.
1.2.5. Ferdilisation
?LJLT<i .-s-
_ - a r>ny-;,Yn.'; .- 1. 5
. 7
,,< :iu fe-f-41 i CD17j-
-.,A&-.._._ p"q ~!II ~~III- leur champ de mjT e; s~~lerncr,~
35% utiiisent le fumier de ilasq qüi malheureusement n'est apport4 qu'en petite;
quantités.
,
-7-
“‘. :
2. Essais de d4
nstration
Les résultats r
ltrent que par la régularité des rendements, les
variétés locales Viennent en 1
:e avec une moyenne intersite de 937 kg/ha. Les
rendements des variétés précoc
; IBV 8001 et GAM 8203 ont été biaisés par les
dégâts causés par les oiseaux,
l'ailleurs, c'est une des raisons qui a poussé
les paysans à préférer la sou1
3 aux variétés précoces (IBV 8001 et GAM 8203)
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Les essais sert
: reconduits en 1990 pour une deuxième année d'ex-
périmentation en mettant l'acc
Lt sur :
- les essais dt
lémonstration avec une intégration des techniques
améliorées
- les technique
culturales et les associations à base de mi .i.
RAPPORTS ET PUBLICATIONS.
~
1
1. Rapport d'activites 1989 du service Agronomie, Juillet 1990, CNRA-Bambey
I
2. Expérimentation multilocale de mil
Document présenté !aux journées de travail consacrées aux différents
programmes de la DRPV du 19 au 28 Mars 1990 au CNRA de Bambey
Mars 1990, CNRA de Bambey
3. Essais de démonstrations de production de mil et enquêtes sur les pra-
tiques culturales dans Île département de Nioro du Rip. Mars 1990, CNRA
de Bambey
I
l
4. Expérimentation multildcale de mil. Rapport d'activités
Mars 1990, CNRA de Bambey.
5. Fiche de Projet : Mise Eau point d'itinéraires techniques et amélioration
des dystènes de production à base de mise de mil.
I
I
Document presente à l'ljtclier s?lr 12 programmation de la recherche
agronomique en milieu paysan tenu à Ouagadougou (Burkina Faso) du
19 aü 22 Févrfer 1990. (
Février 199@, CNRA de Bamhey.
MISSION
Ateiier sur la ~ïûgramma~iûr: de 13 &~1:ercts.~ Agronamiqüc cn milieu paysan
Ouagadougou (Burkina Faso), 19 au 22 Février 1990.
FORMATION
A”Pii0-i 1
^Ir--wa.A
de stagiaire ~
MUTABAZI HAVUGIMANA, étudiant à 1'ENCR
l
Thème de stage : La culture associée à base de mil au Sénégal.
Situation et perspectives.
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SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
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;ST DE T," HYD'RAULIOUE
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INSTTTJT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
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AGRONOMLE/PROGRAMME MIL
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SALIOU DI NGAR
Y?**J-++**+ ****
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INTRODUCTION
.
Pour atteindre l'auto uffisance alimentaire, le plan céréalier du
Gouvernement Sénégalais prévoit à l'horizon 2000 la satisfaction à 80% des
besoins en céréales de la popul tion avec une production de ï.300.000 tonnes.
Parmi les principales céréales cultivées (mil, sorgho, riz, maïs),
le mil représente plus de la mo tié des superficies emblavées avec une produc-
tion de 500.000 tonnes par an.
Au Sénégal, la cultur
du mil est généralement pratiquée dans Les
zones comprises entre les isohy tes 250mm et 9OOmm qui correspondent aux zones
Nord (région de Louga : 250-35C m> ; Centre Nord (région de Diourbel - Thies :
400-5OChnm), Centre Sud (regions Kaolack - Fatick : 600-7OOmm), et la partie
septentrionale du Sud et Sud-Es
(régions de Casamance-Tamba : 800-9OOmm).
Su Xurd au Centre Nord, la sais n des pluies est irrégulière et le déficit
hydriyuc constitue un des facte r-s qui limite la production du mil. Au Sud, le
déficit hydrique est moins aigu et les principales contraintes qui freinent la
cuiture du mil ~V~IL les insecte , les maladies et les oIseaux.
Le mode de système de culture du mil dominant est de type tradition-
nel extensif qui varie d'une région à une autre et a trait ;i icorganisatioc
sociale. Dans un souci de rentabiliser la culture du mii en mettaul h la dispo.s
sition du paysan sénégalais du matériel végétal productif et adapté avec un
ensemble de paquets technologiques qui valorisent mieux les ressources dispo-
nibles, les actions de recherches suivantes ont été menées en 1989 :
- Expérimentation multilocale
- Essais sur les techniques culturales
- Essais de démonstration et enquêtes sur les pratiques culturaies
paysannes.
OBJECTIFS
Il s'agit d'atteindre l'autosuffisance alimentaire par :
- la mise à la dispo$ition du paysan de varietés améliorées adaptées
aux différentes zones écologiques
- la détermination diun ensemble de paquets rec!~rlulot;i~ue~ tr, -ccc ,.F
l'amélioratio'n Desh systèmes traditionnels dc production du mil.
nii. EXPERItiENïATION MULTIL.OCALE1
1 - MATERIEL ET METHPDES
1. Localisation!
,I
1. - MATERIEL ET MET IDES
1. Localisation
Essais réf 'entiels
Centr
Nord : CNRA de Bambey
Centr
Sud : Station de Nioro du Rip
Essais en
.lieu paysan
Centr
Sud (Kaolack-Fatick) : 7 villages
Centr
Nord (Diourbel-Thiès): 6 villages
2. Hatériei
.a1
-
6 variétés (Souna II
IBV 8001, IBV 8004, GAM 8301, IBMV 8402, GAM 820
8203) ont été testées dans les Lifférentes iocaiités selon leur zone de renom-
mandation .>. Dans chaque site,
Y
a ~12 3 vzriétée
et un Tbmoin (la variété
locale du paysan).
3. Dis ositif
- Le dispositif util ;é est compose de blocs de Fis-her compiètemeui
randomisés avec 6 répétitions
I station et 4 répétitions en milieu paysan.
La parcelle éléments
:e comprend 12 lignes de i3 poquets aux ecar-
tements û,90m entre les ligne5
:t 0,3Cm sur lû ligne.
Fumure : 150 kg/ha
le 10.21.21 ont été utilisés comme engrais de
fond. Aux
5e et 45e jours après levée, l'urée fut apportée
co1111nt! t! 1-q
iis de couverture 5 la dose de 50 kg/hr pour tha-
que épanc
;e.
- Semis
: le semis
été effectué en sec ou en humide.
II. RESULTATS
1. Zone Centre Nord
1.1. - Essa-i ré irentiel
12s deux varietés IE
i 8402 et IBV 8004 ont eu les rendements en
,
grairis
i e F p 1 11 s éit?V2S 2iV2C rf
;ectivcmcnt 1494 et 1365 hg/ha. La -<ariéti
GAM 8301 a montré une certaine
Ibterogéneité pour ia taille avec un melange
df- pl ilntes de gr:nde taill!+ et
!ne faible proportion de plantes naines. Les
va r i 4 t E c; nm~liorées ont eu un
!illeur rapport grain/paille.
-3-
1.2. - Essai en milieu paysan dans la région de Diourbel
Malgré son hétérogénéité pour la taille et sa sensibilité au
mildiou,
la variété GAM 8301 s'est montrée la plus productive avec une
moyenne de rendement en grains de 1044 kg/ha. Cette variété pourrait
être améliorée pour la conformité de la taille des plantes.
1.3. - Essais en milieu paysan dans la région de Thiès
L'IBV 8004 et 1'IBMV 8402 ont été ies meilleures variétés avec
1022 et 934 kg/ha respectivement.
Les résultats des essais de cette première année d'expérimenta-
tion n'ont pas permis de mettre en évidence la supériorité d'une variété
dans la zone Centre Nord. Cependant, la vari6t6 TBMV 8402 semble être la
mieux adaptée à cette zone avec 920 kg/ha.
2. Zone Centre Sud
2.1. - Essai reférentiel
La souna III a donnl le meilleur rendement en grains avec 3107 kg/ha
CGlg'x Y2 sensibilité aL1 mildiou. Les variétés GAM 8203 et IBV 8001 ont été
plus précoces et ont donné unrapport grain/paille plus élevé.
2.2. - Essais en milieu paysan dans la région de Kaoiack.
Aucune variété ne ressort statistiquement supérieure aux autres. La
,
I .
I
variéte GAM 8203 semble etre la plus adaptee a la region avec un rendrfiien; cz
grains de 1347 kg/ha.
.II
Cependa 1t, cette variété est hétérogène pour la taille
avec un mélange de plantes de grande taille et de plantes naines.
2.3. - Essais sn milieu paysan dans la région de Fatick
11 y a eu une très grande variation entre les sites d'essais.
Parmi les variétés améliorées
la Souna 3 s'est mieux comportée malgré la
faiblesse des rendements (644 kg/ha).
Au niveau de la zon I Centre Sud (régions de Kaolack-Fatick), les
résultats de cette première a inée d'expérimentation n'ont pas permis ùe
mettre en évidence la supério :ité d'une varitté. Cependant, In sou-,3 L1.I semh 1 s-
Pr-r-P
IA variété la mieux adap .ée à la zone Centre Sud, malgré sa sensihilitb
,IU :!:L.I.flic-u _
. . ./ . . .
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B. ESSAI SUR LES TECHNIQUES CULTIURALES : Essai de dates de sarclages et
d'intensités de démariage.
1. - MATERIEL ET METHqDES
1. Localisatiqn : CNRA BAMBEY
2. Matériel véjgétal : SOUNA 3
3. Dispositif iexpérimental
Le dispositif est split-plot en f+ répétitions, les dates de sarclages
(facteur A) PP, grandes parcellesi et les r?iveaux
d'intensités de démariage (fac-
teuy B) en sous parcelles :
( a
: sarclage à 15 jours après levée
1
A
(a,
: sarclaae à 30 jours après levée
(a;
: sarclaqe à la demande
(b:
: démariage à 3 plants par poquet
B
(b
: dpLmîri.;lge à 7 pianos pal puqutit
(b; : sans ddmariage (semis à 15 graines/poquets)
La parcelle élémentaiie était composée de 6 lignes de 8 poquets
aux écartements 0,90m x 0,90m.
4. Fumure : i$G kg/& àe i û. 2 1.2 1 avarit s e m i s e t 5C kg, ..?
/l-l
àturée %‘EX 150 ut i5e jours après levée.
II. RESULTATS
Il n'y a pas eu d'int traction entre les dates de sarclages et les
niveaux d'intensités de démaria ;e sur la floraison ri ?JO~, le tailage total,
le tallage utile, et les renderr ?nts du mil. Les rendements obtenus ne sont pas
significativement différents no 1 plus. Cependant,
le démariage a induit des
différences significatives sur Le tallage total et le tallage utile. Le déma-
.
riage a 7 c)id~Lb Q düC2C 1: -'*l
rA-" : gr3nri ncmhr~
du tnllps totales et de talles
utiles mais avec des rendements faibles. I,e sarclage à 15 jours après levée et
le démariage à 3 plants ont dor lé les meilleurs résultats. La combinaison de
ces 2 facteurs par rapport au E Zmaria,qe a 7 plants et au sans démariage ilsemir
à i5 grai.nes/poquetj â prücuré
Jnr ;~ll-~--...jlu.: .je rendement tic 5 et 17? yes?Pc--
tivement.
---
C. ESSAIS DE DEMONSTRATION ET : NQUEITES SUR LES PRATIQUES CULTURALES PAYSANNES
.
1. - MATERIEL ET MET1 ODES
1. Essais de dé1 onstration
Lccalisatil
-
- n : 28 essais ont été installés dans 9 villages.
-
Dispositif
: il est composé de grandes parcelles de 4OOm'
( 2Om x 20m ) avec des parcelles de rendement
de 1OOm'.
Matériel v gétal: trois variétes améliorées (Scuna 3, w
8001, GAM 8203) et un Témoin (la variété
locale du paysan) ont été utilisés.
~,eq terhniaues cultu ales appliquées sont celles d'es paysans.
2. Enquêtes sur les pratiques culturales paysannes
-. _
L'échantillon sur le uel les enquêtes ont été effectuées est constiru&
de 28 paysans.
TI.- RESULTATS ti'I' Dï CUSSIONS
1. Enquêtes sur les pratiques cuiturales paysannes
1.1. Varié és et Qualités des semences
Les paysans dans leu quasi-totalité utilisent les variétés locales.
Les semences devant servir pou l'année suivante proviennent de leur propre
récolte. C'est une technique ancienne qui se transmet de père en fils. Ces
variétés locales possèdent une qualité semencière acceptable et les ccc de
mauvaise levée sont surtout dqs aux sécheresses de début de cycle. Pour les
variétés améliorées, il est apparu que le
taux de renouvellement des semences
était très faible . On a constaté, cependant, chez les paysans, un fort engoue-
ment pvur lru;ilisùti2n des irdri6+6s ameliorées.
Les critères de choix ont sur-
tout porté sur le rendement et la qualité du grain. La précocité n'est prise en
compte que par un nombre restreint de paysans ayant des problèmes de soudure.
Dans le choix des paysans, parmi les variétés proposées, le souna J vlfnl: inf;;e*-
ment eu tgtt? suivie Cc la vz!lété TBV !?Col.
1.2. Techliques culturales
La rotation communément rencontrée est arachide-mii. Cana les chimi;%
L'YL"r. .I
dz case OR pratique la culture mii sur mii.
,'
‘ 4j-
Les enquêtes n'ont pa$ fait ressortir dans les successions culturales
la {lace.du maïs, du sorgho et du coton qui sont en plein essor dans cette partie
méridionale du Centre Sud.
1
Les travaux de prépargtion du sol sont réduits en un travail superfi-
ciel réalisé en sec soit à la hque ou manuellement à l'hilaire pour détruire
les mauvaises herbes et les résidus de récolte qui sont ensuite brulés. Ce travai:
réalisé en saison sèche a i'avabtage de lever ia contrainte de temps qui se pose
en début d'hivernage.
l
Les paysans ne pratiqLent pas de labour profond. Cependant, les: recher-
ches menées en station ont montré que le labour en sec pouvait procurer une plus-
value de rendement de 18%.
.
,.?.?. SeniG du mil
T
_
tic semis 2, 52~ tut do
c '
rigueur , mais on pratlqire ie semis ~11 ;IL&.~T.
Les densités et les écartements1 sont très variables. Même si le semis 2s:: .-A",-
UILC-u
nique, il n'y a pas de normes précises. Parmi les raisons citées, on evoque sou-
vent le manque de semoirs adaptls.
1.2.4. Entr$_~~-~ protection de la culture du mil
Lc premier sarc7age flyii esr &ranique intervient au delà du 15e jour
après I.a levée quand les mauvaises herbes commencent à prendre de l'avance sur
le mil. T,e démariage s'effectue1 aussi tardivement généralement entre 15 -- 20 jour.
après levée et même au delà. Le~ nombre de plants laissés par poquet après déna-
riage est de l'ordre de 5.
~
Les pertes de rendene~nts sont essentiellement causées par les insectes
(iules sur les jeunes pousses eût cantharides sur les épis) et les mauvaises her-
bes. On a beaucoup fait réfrérence au striga. Toutefois, les paysans n'étaient ?as
en mesure d'évaluer ces pertes., Si le traitement des semences est une pratique
généralisée, par contre, aucune1 protection phytosanitaire ne se fait en cours de
végétation.
1.2.5. Ferdilisation
?LJLT<i .-s-
_ - a r>ny-;,Yn.'; .- 1. 5
. 7
,,< :iu fe-f-41 i CD17j-
-.,A&-.._._ p"q ~!II ~~III- leur champ de mjT e; s~~lerncr,~
35% utiiisent le fumier de ilasq qüi malheureusement n'est apport4 qu'en petite;
quantités.
,
-7-
“‘. :
2. Essais de d4
nstration
Les résultats r
ltrent que par la régularité des rendements, les
variétés locales Viennent en 1
:e avec une moyenne intersite de 937 kg/ha. Les
rendements des variétés précoc
; IBV 8001 et GAM 8203 ont été biaisés par les
dégâts causés par les oiseaux,
l'ailleurs, c'est une des raisons qui a poussé
les paysans à préférer la sou1
3 aux variétés précoces (IBV 8001 et GAM 8203)
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Les essais sert
: reconduits en 1990 pour une deuxième année d'ex-
périmentation en mettant l'acc
Lt sur :
- les essais dt
lémonstration avec une intégration des techniques
améliorées
- les technique
culturales et les associations à base de mi .i.
RAPPORTS ET PUBLICATIONS.
~
1
1. Rapport d'activites 1989 du service Agronomie, Juillet 1990, CNRA-Bambey
I
2. Expérimentation multilocale de mil
Document présenté !aux journées de travail consacrées aux différents
programmes de la DRPV du 19 au 28 Mars 1990 au CNRA de Bambey
Mars 1990, CNRA de Bambey
3. Essais de démonstrations de production de mil et enquêtes sur les pra-
tiques culturales dans Île département de Nioro du Rip. Mars 1990, CNRA
de Bambey
I
l
4. Expérimentation multildcale de mil. Rapport d'activités
Mars 1990, CNRA de Bambey.
5. Fiche de Projet : Mise Eau point d'itinéraires techniques et amélioration
des dystènes de production à base de mise de mil.
I
I
Document presente à l'ljtclier s?lr 12 programmation de la recherche
agronomique en milieu paysan tenu à Ouagadougou (Burkina Faso) du
19 aü 22 Févrfer 1990. (
Février 199@, CNRA de Bamhey.
MISSION
Ateiier sur la ~ïûgramma~iûr: de 13 &~1:ercts.~ Agronamiqüc cn milieu paysan
Ouagadougou (Burkina Faso), 19 au 22 Février 1990.
FORMATION
A”Pii0-i 1
^Ir--wa.A
de stagiaire ~
MUTABAZI HAVUGIMANA, étudiant à 1'ENCR
l
Thème de stage : La culture associée à base de mil au Sénégal.
Situation et perspectives.