REPUBLKXJE DU SENEGAL MINISTERE DU DEVELOPPEMENT...
REPUBLKXJE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE L’HYDRAULIQUE
I’
INSTITUT SENEGALAIS
DE
RECHERCHES AGRICOLES
RAPPORT
de
SYNTHESE
1990
Juillet 1991
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES

ISRA
Instltut SCabgnlah, de Recherches Agricoles
Rue Tbkmg x Valmy
BP. 3120
DAKAR, SM@
7B
21242s12119l3
Telex - 61117 SC
TLC 22 34 13
Doalmentl6slis6paI
La Dfrectbn dos Recherches wr br Productions VBgBtabs
ISRA / Centre de Recherche Agricde de Bambey
B.P 53 BAMBEY
SENEGAL
??? 73 60 50
0c ISRA 1991

3
SOMMAIRE
Page
Int&u&on ____________________--------------------------------
- -___--_ - -____- --____-___--__-__-_--------
4
PROGRAMME 701 : R&e&es pl~&@~&~s
sm le mil ____________________----------------
5
PROGRAMME 702 : Recherches pluridisciplinaires sur le sorgho --------------------------- A- - - 8
PRCXXAMME 703 : Recherches pluridisciplinaires sur le maïs ------------__-____________-_---- 13
PROGRAMME 705 : Recherches pluridisciplinaires sur le riz pluvial et submergé------------Z
PROGRAMME 706 : Recherches pluridisciplinaires sur le niébé -__^__-_________-_________ -..--28
PROGRAMME 707 : Recherches pluridisciplinaires sur l’arachide------------------------------34
PR.OGRAMME 708 : Recherches pluridisciplinaires sur le coton --------------------------------42
PRDCRAMME 7 11 : Recherches en arboriculture fruitière __--_______________---------
---_-- ---- - 5 1
. ..’
PROGRAMME 712 : Recherches pluridisciplinaires sur les cultures maraîchères -------------52
PROGRAMME 714 : Microbiologie appliquée (MIRCEN) --------------- ________________________ 61
. I .
PROGRAMME 715 : Semences de Pr-k-base et expérimentations variétales multilocales------62
Equipes de recherches et localisation - -----_-____-_-___-------------------
---..---_-_--e_-_----
m--.-e__- 66
-- -m-

4
INTRODUCTION
Dans ce rapport est pr&entke la synthése des travaux exécutés par les programmes en 1990
au sein de la Direction des Recherches sur les Productions Végetales. On trouvera en annexes
la liste des programmes, leur localisation et le personnel chercheur en place.
Quatre chercheurs ont quitté la direction de recherches sur les productions végétales au
niveau des programmes riz (A. FAYE sélectionneur), mil (A.B. BAAL, entomologiste ;
Mme. NDOYE, sélectionneur) et coton (P. GUIBORDEAU, sélectionneur).
A.B. BALL et A. FAYE ont rejoint d’autres organismes; Mme NDOYE a été affectée a
l’Unite de Planification et de formation (UPF) rattachee à la Direction Générale de I’ISRA ;
P. GUIBORDEAU, chercheur IRCT, a quitté définitivement le Sénégal dans le cadre du
redéploiement du dispositif de recherches de son Institut d’origine.
La restructuration de l’Institut initiée au début de l’année a grandement mobilisé la direction
de recherches qui a consacré beaucoup de temps et d’activités à cette tache. La réduction du
personnel d’appui intervenue en Juillet 1990 a affecté très sensiblement les capacités de
travail des kquipes en place qui ont, a travers des recrutements d’agents temporaires, essayé
d’atténuer les effets de celle-ci,

5
r- PROGRAMMES DE RECHERCHES
MIL
Dans les domaines de recherches en Amélioration Vegétale, phytopathologie, phytotechnie et
malherbologie, ont eté conduits des travaux dans la Vallée du Fleuve et dans le bassin arachidier
(Nord, Centre-Nord et Centre-Sud). L’étude des performances du matériel sélectionné et
avance en milieu paysan a été poursuivie pour la deuxième année consécutive ; seize (16) sites
d’exp&imentation multilocale (Station de recherches et milieu paysan) ont été couverts.
Les travaux de phytotechnie se sont élargis, pour la zone Centre-Nord, à des essais
d’association Mil-Ni&+.
Avec le depart de l’entomologiste, les travaux relatifs à ce domaine ont été suspendus cette
année.
Amdioration varihti
L’évaluation des produits issus des croisements entre lignées introduites et variétés
,arneliorees et de leurs descendances s’est poursuivie et a concerné les niveaux Fl, F2, P3 et F4.
Vingt deux (22) Fl, ont été évalués a Bambey ; trente six (36) F2, à Bambey et à Nioro ;
quatorze (14) descendances F3, à Bambey et à Louga ; vingt sept (27) F4, à Nioro et à
Bambey. De ces évaluations des plants présentant un bon comportement par rapport aux
critères fixes ont éte retenues pour la poursuite des travaux.
Dans le cadre de l’evaluation des lignées, 21 lignées et deux témoins IBV 8001 et Souna 3
ont été testes à Bambey et à Nioro. Les meilleurs rendements intersites ont été obtenus avec :
c
ICMI 84008 (2333 kg/ha>, ICMI 84048 (2318 kg/ha) et ICMI 84339 (2132 kg/ha).
Seize (16) entrées dont le Souna 3 ont été testées à Bambey et à Nioro pour des essais
rendement. A Bambey, les meilleures entrées sont : SOSAP SS8 (1394 kg/ha), SOSAT C88 et
ICMV IS 88305. A Nioro, les rendements les plus élevés ont été obtenus avec SOSAT C88 ;
ICMV IS 88224 et H80-lO-GR avec respectivement 3164,2895 et 2891 kg/ha.
En conditions irriguées, à Fanaye, les essais mils grande taille ont donné : IBV 8001 (2725
kg/ha) IBMV 8402 (2618 kg/ha), Souna 3 (2586 kg/ha) et GB 8735 (2497 kgjha). Pour les
mils nains, les entrées ayant les rendements les plus élevés ont été : GAM 8201 (2602 kg/ha) et
l’hybride 68 A x MLS (2 17 1 kg/ha)

Les actions suivantes ont étt! men6es :
Effets des dates de sarclage et d’intensité de démariage sur les rendements ;
?
Associations Mil-Ni&5 ;
??
Essais variétaux multilocaux (Station et milieu paysan).
?
Le retard de sarclage (30 jours après la levée) induit un allongement de la floraison et du
cycle, provoque un rabougrissement et une diminution de la taille des plants. L’intensilé du
démariage augmente le nombre de talles productives, le démariage à 3 plants combiné au
sarclage pr6coce (7 jours après la levée) donne les rendements les plus élevés.
Les essais associations mil-ni&6 conduit à Bambey et à Nioro ont donné :
à Bambey, le mil en association donne un rendement inférieur de 15 % à celui
??
conduit en culture pure ;
à Nioro, le mil en association procure un surplus de rendement de 11 % par rapport
?
au mil en culture pure.
Les résultats des essais variétaux analysés (1989 et 1990) montrent que :
Dans le centre-Sud, le Souna 3 donne les meilleurs rendements en station
??
(2700 kg/ha en moyenne) et en milieu paysan (1600 kg/ha en moyenne) ;
Dans le centre-Nord, 1’IBMV 8402 donne en station et en milieu paysan les
??
meilleurs rendements avec respectivement en moyenne 1500 et 900 kg/ha.
Les actions menées ont port6 sur :
des prospections et enquêtes Srriga ;
?
des tests d’évaluation de la résistance du mil vis-à-vis du S. hertnonrhica ;
?
des essais techniques culturales pour lutter contre S. herrnondku ;
?
des essais désherbage chimique de S. hermonthica.
?
Les prospections et enquêtes de cette année effectuées dans les régions de Louga. Diourbel,
Fatick, Kaolack, Kolda et Ziguinchor ont révélé une situation parasitaire plus faible que celle
de 1989.

7
Six variétés (IBV 8001, IBV 8004, IMBV 8401, Souna 3, GAM 8501 et IMBV 8402) ont
et& cribllees au champ et en pots (infestation artificielle) pour étudier leur résistance vis-à-vis de
Lt. hermonthica. Toutes ces variétés se sont révélées sensibles.
Les techniques culturales mises en œuvre pour lutter contre le S. hermonthica (successions
culturales, intensité du sarclage) montrent que celles-ci peuvent r&luire sensiblement les niveaux
ti’infestation sans toutefois les contrôler totalement.
Dans le cadre de la lutte chimique contre S. hermonrhica, ont été testés les herbicides SPIA 1
et SPIA2 appliques seuls ou en association (SPIAl + SPIA2). Les résultats montrent que le
produit SPIAl permet de réduire I’infestation du Striga ; mais cet herbicide qui est peu toléré
par le mil exige une application dirigée.
LRS actions suivantes ont été malisées :
?
Analyse de la nature génétique pour la résistance au Sclerospora graminicola des
ligks de mil du programme ;
Tests de germination des oospores de S. graminicola ;
?
Criblage du matériel du sélectionneur pour leur résistance aux principales maladies
?
du mil.
L’étude portant sur la nature génétique de la résistance au S. graminicola amène à la
lconclusion que pour sélectionner dans le but d’avoir cette rksistance ii faut utiliser un schéma de
sélection r&rrente.
Les milieux utilisés, M.T.M et eau gélosée ont permis d’obtenir au bout de 8 h d’incubation
à 30°C des germinations d’oospores de S. graminicola. Ce résultat ouvre des perspectives pour
l’étude de la biologie et de l’étiologie du parasite, des mécanismes de résistance et la variabilité
du pathogene.
Le criblage du matériel en sélection a été fait cette année en même temps pour la résistance au
mildiou, au charbon et à l’ergot. Les tests ont été faits sur 65 F2 ; du matériel résistant aux 3
maladies a été isolé
COIRClUSiOIlS
Les résultats de cette année ont permis :
de définir de façon plus précise,
??
l’aire de diffusion du matériel sélectionné et
présentant des caractéristiques et les perfomlances satisfaisantes pour être vulgaris6.
Le travail a poursuivre sera l’amélioration et/ou la mise au point de techniques
culturales pour une meilleure expression des potentialités de ce matériel végétal :

8
d’avancer sur la connaissance de la r&sistance au S. graminicola et l’identification
?
des voies pour une s&ction/crUion de mat6riel résistant ;
d’apporter des informations sur le comportement du matériel existant vis-à-vis de S.
?
kmonthica et sur 1’efficacitC de certains moyens de lutte (chimique, agronomique)
contre ce parasite.
SOFGHO
Sorgho pluvial
Amkl.ioration variétale
Pour le sorgho pluvial la création variétale présente depuis 1988 deux principaux volets de
s&ection : un nouveau volet concernant la race guinea, race traditionnellement la plus cultivée
en Afrique de l’Ouest et un volet orienté vers la race caudarum qui est la base de la plupart
des variét6s amélior&s actuellement disponibles.
Pour la race caudatum l’objectif prioritaire est l’obtention de ligntes de moyen cycle ayant
une bonne résistance aux moisissures avec également une bonne vigueur à la Ievée, tailIe
moyenne, bonne qualité de grain, productivité stable et élevée. La création de lignées précoces
ayant une meilleure r&istance à la sécheresse constitue un axe de travail secondaire (zone
Centre-Nord).
Pour la race guinea l’objectif est la création de lignées de moyen cycle à paille raccourcie et
productivité améliorée conservant les caractères de rusticité, tolérance aux moisissures et qualité
de grain des écotypes locaux.
Pour ces deux volets trois méthodes de sélection sont utilisées :
0 s&ction généalogique ;
63 sélection par back-cross ;
(D sélection récurrente sur population composite.
Enfin un petit volet hybride essentiellement axé sur la zone Centre-Nord a été réinitié en
1989.
Sélection gknéalogique
Volet caudatum
??
En contre-saison 9 nouveaux croisements ont été réalisés entre des lignées confirmées du
programme national et de bonnes lignées d’introduction dans le but d’obtenir des lignées dc

9
moyen cycle B fort potentiel agronomique et bonne qualité de grain. Par ailleurs toutes les
lignc5es F3 ZI. F5 sélectionnt5es en hivernage 1989 ont été soumises à des tests de levée au champ
pour un criblage sur le taux et la vigueur à la levée.
En hivernage le programme de sélection généalogique s’est poursuivi normalement à
Bambey (lignées pr&zoces) et Nioro (lignées de moyen cycle) avec du matériel sélectionné aux
stades F2, F3, F4, F5 et F6.
Volet
??
guinea
Du mattiel F2 et F3 issu de croisements guinea x gtinea a été suivi à Bambey et Nioro.
Des ligr&s prometteuses ont été notées à Bambey provenant des croisements CG 27.32 et
35.
S&ection par back-cross
La transformation par back-cross de CE 145-66 en lignée sans couche brune est en voie
d’achèvement; 2 lignées issues du BC3 sont en phase d’essais préliminaires de rendement et les
lignks obtenues & partir de BC4 ont maintenant atteint le stade F4.
Un lravail similaire a été initié sur CE 1 SO-33 pour la suppression de sa couche brune.
Sélection récurrente sur population composite
La cr&ion des deux populations composite SP1 (caudatum) et SP2 (guinea) suit son cours.
La population TP 24 sélectionnée pour la résistance à la sécheresse au Texas, a subi B Bambey
son premier cycle de sélection r&urrente sur familles half-sib pour la résistance à un stress
Inydrique post-floral.
Formation d’hybrides expérimentaux
En contre saison, 20 nouvelles formules hybrides ont été produites, lesquelles ont &5
&~~LI&S en hivernage a Fanaye et Bambey.
1) Ressources génétiques
En matière de ressources génétiques, 73 numéros appartenant aux collections des écotypes
grands-hâtifs et écoty-pes tr&s tardifs ont été caractérisés et renouvelés.
+ Essais variétaux
Durent cette campagne 1990, 12 essais variétaux ont été mis en place au niveau des 2 stations
principales de Bambey et Nioro. D’autres essais ont été conduits dans le cadre du projet
d’exp&imcntation multilocale en papems et en milieu paysan.
Essais du Réseau Sorgho SAFGRAD-ICRISAT
Comme en 1989, deux essais du Réseau Sorgho Ouest et Centre-Africain étaient conduits a
Bambey (Wasvat précoce) et Nioro (Wasvat moyen cycle).

10
Dans Wasvat précoce aucun matériel extérieur n’apparait plus productif que les lignées
ISRA, CE 151-382 et CE 1967-2- 1 qui réalisent 2130 et 2010 kg/ha. Sur les deux anndes de
test, CE 196-7-2-1 est la plus productive et la plus r&guli&re (rendement moyen = 2530 kg/ha) ;
les autres lignées que nous retiendrons de cet essai sont CS 54, ICSV 1079 BF et ICSV 111
IN.
Dans Wasvat moyen cycle, aucune lignée ne dépasse de manière significative la lignée ISRA
témoin FZ20 pour le rendement, laquelle produit 3290 kg/ha et est également classée parmi les
meilleures pour la tolérance aux moisissures et la faculté germinative. Après ces 2 années, les
lignées CS 95, ICSV 1089 BF,Sepon 82 et ICSV 1171 BF seront conservées pour des tests
cumplémentaires.
Essais hybrides
Dans deux essais hybrides conduits à Bambey, 30 nouvelles formules créés en 1989 et 1990
et 44 hybrides provenant du programme INTSORMIL ont été évalués en comparaison à
l’hybride témoin 612A x 75-l. Au total 26 numéros ont été plus productifs que le témoin et
onze d’entre eux, manifestant également un bon comportement agronomique et une bonne
qualité de grain, seront retenus pour des tests compl&nentaires.
Essais avancés de lignées précoces
Dans un essai conduit à Bambey comparant de nouvelles obtentions de cycle court, 4 lignées
ont réalisé plus de 110 % du rendement du temoin CE 145-66, la meilleure étant CE 3 14- 18
avec 2870 k@ha et 137 %. Apr&s 3 annt& de test les meilleures lignées de ces croisements
CE 314 à CE 316 sont CE 314-18, CE 314-21 et CE 315-14-1-1 ; elles seront incluses en 1991
dans les essais multilocaux. De cet essai il a été également retenu la lignée (BC3/CE 145~66)-2,
issue du 3ème back-cross de transformation de CE 145-66 pour la suppression de sa couche
brune, qui montre une productivité intéressante mais présente une vigueur à la levée assez
décevante qu’il conviendra de vérifier.
Dans un autre essai mis en place à Bambey et Nioro avec les meilleures lignées précoces
actuelles la confirmation de certains résultats acquis en 1988 et 1989 a été obtenue :
en P&ence d’un stress hydrique très limitant (Bambey) CE 196-7-2- 1 et CE 180-
?
33 ont une productivité supé-rieure à CE 145-66 (2910 et 2570 kg/ha contre 2170
kgh) ;
P
. en conditions d’alimentation hydrique satisfaisante CE 145-66 est la plus productive
t-
de toutes les lignées (3540 kg/ha à Nioro).
Essais avancés de lignées de moyen cycle
Dans un essai évaluant pour la deuxième année consécutive 9 lignées extérieures face à la
lignée témoin F2-20 (ISRA), aucune différence significative n’est mise en évidence pour le
rendement entre les lignées. Sur la base des caractères agronomiques et des caractères de grains,
4 lignées seront conservées pour une troisième annee de test face à F2-20 : Malisor 84- 1, Sepon
82, ICSV 1171 BF et X0-9/8- l-2.

11
Dans un autre essai rassemblant les meilleures lignées de moyen cycle, F2-20 confirme être
toujours la plus performante.
Essais multilocaux
Dans le cadre du projet d’expérimentation multilocale, des essais en station et en milieu
paysan ont été conduits dans les trois grandes zones de culture pluviale mettant en comparaison
les meilleures vari&& proposables a la vulgarisation.
Les principaux r&ultats de ces essais sont les suivants :
Zon&e Centre-Nord
Dans les deux essais ayant donné une production (sécheresse très sévï?re dans cette zone),
CE 180-33 donne les meilleurs rendements (1010 et 710 kglha) et apparait comme
particuli&rement bien adapt& à ces conditions de sécheresse.
Zone Centre-Sud
CE 145,-66 est la plus productive sur les deux sites de Nioro et Darou et notamment est
meilleure que F2-20 laquelle, dans les candi- tions de faible pluviométrie enregistrke, est
désavantagée par son cycle plus long. Pour les deux années d’essais (5 essais), CE 145-66
apparait significativement plus productive que F2-20 dans cette zone Centre-Sud (2200 kg/ha
contre 1730 kg/ha).
Zone Sénégal Oriental - Haute Casamance
Sur les deux localités de Sinthiou et Vélingara F2-20 reste la meilleure pour le rendement et
la qualité de grain. A Vélingara, elle est notamment significativement plus productive que toutes
les autres.
En conclusion, avec les informations apportées par ces essais multilocaux une carte variétale
du sorgho au Sénégal devrait bientôt pouvoir être finalisée.
sorghoirrigué
L.e matériel en sélection généalogique issu de l’ancien programme de sélection développé sur
le Fleuve, a atteint le stade F8 et est quasiment fixé ; parmî les lignées sélectionnées qui subiront
leur premier test de rendement en 1991, certains numéros sont prometteurs et pourraient
atteindre les performances de CE 15 l-262.
+ Essais variétaux
Essais hybrides
Puni les nouvelles formules hybrides testées une quinzaine a manifesté une productivité
supérieure ou comparable à au témoin 612 A x 73-208. Dans les hybrides en deuxième année de

1 2
test, aucun ne dtpasse cette année 612 A x 73-208 pour le rendement, lequel obtient 4 t/ha, mais
compte tenu du manque de précision de l’essai, les cinq meilleurs numéros pour le
comportement général seront soumis à une troisième année de test : CE 310-31 A x CE 151-
262, le meilleur sur les 2 années de test, CE 3 1 O-3 1 A x 75- 1, CE 3 1 l- 10 A x CE 15 l-262, CE
310-31 A x 73-208 et CE 31 l-10 A x 73-208.
Essais de lignées
Dans le matériel en essais avancés CE 151-262 reste la meilleure lignee pour sa productivite,
sa précocité, sa qualité de grain et son comportement agronomique général, même si cette
année elle ne réalise pas le meilleur rendement de l’essai. Elle reste la variété recommandée
a la vulgarisation pour la saison d’hivernage. D’autres lignées comme CE 243-17-SPl-2,
CE 192-13-2A-l-l et SSV6 confirment leur bonne adaptation et seront conservées pour des
tests complémentaires.
+ Phytotechnie
Les actions de recherches ont été menées a Fanaye, en conditions irriguées et ont porté sur la
fertilisation minerale et le mode de semis.
Pour l’essai fertilisation, 9 traitements combinant plusieurs niveaux de N et de P (K étant
constant ; 70 kg/ha de K20) ont été appliqués. Les msultats montrent que l’azote est le facteur le
plus déterminant pour les rendements avec respectivement, en moyenne 2 t/ha sans N et 3 t/ha
avec N.
Pour l’essai mode de semis, deux techniques ont été étudiées : semis à plat et semis sur
billon. Ces deux modes de semis ont été combinées à des densités différentes. Des résultats
obtenus, on peut en tirer :
qu’à densité égale, les billons ont un avantage sur les semis à plat,
?
le meilleur rendement (4,9 t/ha) a été obtenu sur billon a la densite 0,80 m x 0,30 m
?
et le rendement le plus faible (4,0 t/ha) est celui du semis a plat à la densité
0,80 m x 0,30 m.
conclu!!%ions
Les travaux de phytotechnie initiés vont s’intensifier en 1991 dans les zones Centre-Sud du
bassin arachidier et au Sénégal Oriental pour l’amélioration des conditions d’expression du
potentie1 des vari&% en milieu r&el.
En matière de sélection, les travaux seront intensifiés au Sud du bassin arachidier au Sénégal
Oriental et en Haute Casamance.

13
M A I S
Ma? pluvial
Les travaux ont ed realisédans le Centre-Sud du bassin arachidier et ont porté sur :
la recherche de formules NPK performantes et économiques ;
?
la definition de densités optimales de peuplement ;
?
m I’évahration de la performance de différentes variétés.
Pour la fertilisation minérale du maïs, les rr%ultats de cette année montrent :
* une action positive de tous les équilibres testes par rapport au témoin ;
* que le phosphore est le plus important facteur qui limite le rendement ; sans P205
les rendements sont de l’ordre de 400 a 500 kg/ha et ceux-ci passent à 1,5 - 2 t.ha
avec l’application de 70 kg/ha de P205 ;
* après le phosphore, le deuxième clément limitant les rendements est l’azote ;
* le potassium apparait, parmi les trois éléments, comme le facteur le moins limitant ;
0 l’équilibre 150-70-l 10 (NPK) est le meilleur sur le plan agronomique et écono-
mique.
L’étude des densités optimales faites avec deux variétés (Synthetic. C et JDB) plantées de
20 000 à 110 000 plants par hectare montre que les densités optimales se situent pour ces deux
variétés respectivement à 47 400 et 56 300 plants/ha.
Six variétés jaunes (JDB, ACMOSS 7728, Pirsabak, Maka, EVC-J et Early Thai] et neuf
variétés blanches (Synthetic C, HVB-1, Poza Rica 8362, EV 8343 SR, EVC-B, Mayo Galke
TZESR-W Across TZUT-W, Pool 16 Goussan et QPM-1) ont été comparees. Pour les deux
groupes de variétés, aucune différence significative n’a pas été observée en ce qui concerne les
rendements dans un groupe donné.
Pour les variétés jaunes, les rendements ont varié entre 2000 et 2400 kgiha et pour les
blanches, entre 1600 et 2200 kg/ha.
Maïs irrigué
Amélioration variétale
Les travaux d’amélioration variétale du maïs ont porté en 1990 sur les thèmes suivants:
Collecte et identification du matériel génétique, création d’une gamme de variétés
?
performantes et stables permettant à l’agriculteur de la vallée d’ajuster ses plans de

1 4
culture en fonction des aléas climatiques, de la pression parasitaire et des besoins
du marché ;
Evaluation du matériel de départ qui s’est faite en hivernage (Rapport 89) et en
?
contre saison froide dans les stations de Ndiol et de Fanaye ;
Etude du comportement de toutes les gammes de précocité dans les deux saisons :
?
étude du cycle et d’autres caractéristiques agronomiques en fonction du climat
notamment de la temperature.
Collecte et identification du matériel adapté aux conditions du Fleuve
Devant la quasi-absence de reférence sur l’adaptation du maïs aux conditions de la Vallée du
Fleuve Sénégal, de nombreuses populations en provenance du CIMMYT, de I’IRAT, du
SAFGRAD et de la collection d’écotypes locaux ont été testées en contre-saison froide.
Les deux cibles de productions definies sont les suivants :
Perimètres Irrigués Villageois (P.I.V) : l’objectif visé ici est d’obtenir et de vulga-
?
riser des variétés h pollinisation libre (composites synthétiques et hybrides
complexes) précoces B intermédiaires, à bonne potentialité de production (40 à
50 g/ha) et avant une bonne stabilité de rendement ;
Les Productions Agro-Industrielles : l’objectif est d‘obtenir et de vulgariser des
??
hybrides à fortes potentialités (rendement supérieur à 50 q/ha) dans le cadre de la
culture intensive du maïs.
Création d’un composite jaune à large base génétique pour la moyenne vallée
Les varietés rentrant dans sa composition sont les suivantes :
Penialinan : SWl C9 F3 B4L : Poza-Rica 7931 : Variété de Kédougou : Pop. Sénégal
Oriental : IRAT 48 : Diara : Early Thaï (témoin station) et Maka.
Le croisement diallèle avant produit les Fl testés en 89 B, le brassage débutera en
hivernage 9 1.
Introduction et sélection variétale pour le Delta et la Moyenne Vallée.
Des essais variétaux du Programme Inter- national du CIMMYT, on retient :
RLVT18 A et 18 B : ces variétés confirment leurs qualités en particulier les
??
populations 25 (Cuvuta 86 25 avec 4700 kg/ha) et 28 (Across 7728 RE avec 3300 kg/ha)
également vulgarisée dans la Délégation de Bakel.
Il s’y ajoute les populations 49 (Pirsabak 8549 avec 500 kg/ha ; 3 1 (Muneng 853 1 et Mvuazi
8531 avec respectivement 5000 et 4500 kg/ha.

?? RVT16 A et 16 B : Les essais realisés avec ces variétés ont permis de
confmner àt nouveau la bonne adaptabilité des variétés subtropicales aux conditions irriguées.
Parmi ks populations les plus performantes, figurent notamment : la 33, la 45 et la 47, la 44, la
34, la 91 et la 92.
Ces populations feront l’objet dune étude plus poussée dans le cadre de la creation variétale.
??
RLVT 20 : Ce sont essentiellement des variétés tropicales précoces B
intermédiaires, les populations les plus intéressantes sont les suivantes : Sakhal(1) 8534 avec
environ 5000 kgha et Pitua 8545 avec 4300 kgha.
Les r&ultats des essais r&tlisés dans le cadre du programme international IITA montre une
meilleure adaptabilité des hybrides de moyenne altitude compares aux hybrides tropicaux jaunes
et blancs.
C’est ainsi que tous les hybrides de moyenne altitude ont produit entre 23 et 50 % de plus
que le témoin local vulgarisé (Early Thaï : 4633 kg/ha avec des rendements oscillant entre
5600 et 7000 kg/ha.
Cependant quelques hybrides tropicaux méritent d’être réevalués pour mieux juger de leur
adaptabilit,é. Il s’agit de :
Hybrides blancs : 8705 - 6 : 8705 - 4 et 8321 - 21
??
Hybrides jaunes : 8329 - 15 : 8505 - 13 & 8644 - 31
??
Quant aux ecotypes locaux, leur comportement reste satisfaisant. Une seconde évaluation
permettra de mieux les regrouper en pools de pr&cocite en vue dune amélioration.
Essai hybrides tempérits
Son objectif est d’étudier dans les conditions pedoclimatiques de la vallée du Fleuve le
comportement d’une collection d’hybrides tempérés. Les rendements obtenus à Fanaye
variaient de 1100 à 2700 kg/ha (2200 kg/ha pour le témoin local am&lioré Early Thai].
Etude du comportement vis-à-vis des foreurs de tiges
Du matériel dont des familles ou populations améliorées en provenance de I’INRA, de
l’IRAT et du projet Maïs GTZ de K.S.G a été testé vis-à-vis de la tolérance aux foreurs des
tiges en infestation naturelle.
Compte tenu des résultats obtenus, la manipulation nécessiterait une infestation artificielle
en vue d’une identification judicieuse de parents résistants et/ou tolérants.

1 6
Appui au dkveloppement
Dans le cadre des relations entre la Recherche et le développement, deux principales actions
de recherche ont été mises en route pendant l’hivernage 90 et ce, en collaboration étroite avec la
DFRD et les D&$ations !&ED. Il s’agit notamment de :
Expérimentation multiiicale en Papem fermes SAED et en stations
??
Bakel, Matam, Podor, Ndiol et Fanaye. Dix variétes identifiées et sélectionnées ont
étt! testees en essais avan& pour l’évaluation de ieur performance. La variété Sids 8445
semble être performante avec un rendement moyen de 4700 kg/ha b Bakel dans la Haute Vallée.
L’&ude de la stabilité B travers ces différents sites permettra de faire des propositions concrètes.
Expérimentation multilicale en milieu paysan (EMP)
??
Son objectif est devaluer des variétés amelioties par rapport aux variétés locales
cultivées traditionnellement et de favoriser le dialogue avec les paysans. Quatre variétes ont éte
testées au niveau de dix villages répartis dans les Délégations de Podor (4), Matam (3) et
Bakel (3).
Entomologie
Campagne de contre-saison froide 89190
Deux types d’essais ont été réalisés dans les stations de Ndiol et Fanaye :
un essai evaluation des pertes de rendement dues aux principaux ravageurs avec
?
l’utilisation d‘insecticides (Décis : 12 g/ha);
un essai “décalage de semis” pour connaitre les époques d’infestation des rava-
?
geurs (foreurs et autres Insectes).
Par ailleurs, dans le but d’inventorier les insectes nuisibles et utiles B la maïsiculture, un
système de pièges à eau (avec plateaux colores) a été placé dans une parcelle d’observation
durant deux mois (jusqu’à la recolte). Ces essais prt9iminaires ont surtout pour objectif le suivi
régulier des principaux ravageurs de contre-saison froide.
Entomologie
Campagne d’hivernage 90
L’essai “évaluation des pertes de rendement dues aux principaux ravageurs” a été reconduit
mais avec la comparaison de plusieurs insecticides. D’autres types d’essais ont également été
réalises. Il s’agit de :
l’inventaire de l’entomofaune par les pièges à eau ;
?
l’évaluation des dégâts ;
??

l’évaluation du comportement variétal du maïs vis-à-vis des attaques des foreurs des
?
tiges ;
suivi du parasitisme dans les p&im&tres irrigués de la SAED en (collaboration avec
?
la MED).
La situation phytosanitaire pendant les campagnes de contre-saison froide 89/90 et
d’hivernage 90 peut se &umer de la manikre suivante :
Globalement l’impact des maladies sur le maïs est resté tr&s faible aussi bien en contre-saison
f?oide qu’en hivernage.
Utude du complexe foreurs des tiges a mont& que :
?? Sesamia calamistis a occasionné des dbgâts assez importants dans le Delta du
Fleuve Sénégal. L’infestation en hivernage 90 a été moins forte qu’en hivernage 89 ;
?? Eldanu saccharina,
apparu en hivernage à l’époque de la floraison du maïs a
provoqut des dkgâts parfois impressionnants. Il a étC rencontré sur l’ensemble des périmètres
ma’ïsicoles de la ValIée du Fleuve Sénégal (de St-Louis à Bakel), tout particulièrement dans le
Delta.
L’Ctude des chenilles défoliatrices a montrk que:
l’aire de répartition de
??
Mythimna loréyi couvre l’ensemble de la ValMe,
attaquant le maïs relativement tôt (stade 10 feuilles) ses dégâts sont parfois importants ;
les dégâts occasionnés par
??
Spodoptera exigua sur jeunes plants de maïs (stade 4-5
feuilles) ont été relativement importants pendant la contre-saison froide 1989/1990.
En ce qui concerne les insectes piqueurs-suceurs, les observations ont montré que les
pucerons (Rhopalosiphum rnai’dis) se sont manifestés en période de contre-saison froide. Quant
aux dCgâts causés par Calliothrips impurus, ils ont été importants en contre-saison froide sur les
périmktres maïsicoles de la SAED et la station de Fanaye.
Dans les essais phytosanitaires et d’évaluation de pertes de rendement on a enregisn-é les
r6sultats suivants :
35,4 % de perte de rendement due aux déprédateurs du maïs à Ndiol ;
?
?
39,5 % de perte de rendement à Fanaye.
Les traitements binaires (Deltamethrine + Chlorpynjos ou Deltamethrine + Dimethoate)
procurent une protection phytosanitaire plus importante et permettent un gain de rendement de
35 à 40 %.

1 8
Agmmmie-P-t
Cette opkration comprend les deux volets suivants :
0 Etude du milieu : Fertilisation et amélioration de la fertilité des sols ;
@ Mise au point de techniques culturales adaptées à la culture du maïs irrigué.
L’étude de la fertilisation du maïs a eté initiee pendant la contre-saison froide 89/90 à la
station expérimentale de Fanaye avec la mise en place d’un essai de longue dur& sur un sol
“Fonde raner&“. L.e dispositif utilisé est un arrangement compose rotatif central avec quinze
combinaisons d’azote, de phosphore et de potassium. La rt$onse du maïs (variété Early Thaï)
aux differents équilibres NPK testés a été évaluée par les rendements grain obtenus.
L’adjustement statistique a un polynome du second degré, a produit la relation suivante entre le
rendement et les variables indépendantes N, P et K.
Y = 3750,95
+ 322,04 Xl + 6552 X2 + 8,34 X3 -
362,92 X 12 - 53,43 X22 - 16567 Y 32 + 152,88 X 1 -
80,62 Xl .X3 - 49,62 X2.X3
Pendant la campagne d’hivernage 1990, l’arrangement compose rotatif central a également
été utilisé pour Ctudier la réponse du maïs aux différents équilibres NPK à la station
expkimentale de Ndiol sur un sol “Diéri”.
La surface de Iponse obtenue avec la variété Early Thaï est la suivante :
Y = 4398,Ol + 209,12 Xl + 242,63 X2 + 153,38 X3 -
33,77 X 12 - 320,26 X22 - 129,02 X32 + 128,O Xl .X2 -
65,5 X1.X3 - 78,75 X2.X3
Mise au point de techniques culturales
Résultats de la campagne CSS 89/9 :
Deux essais ont Cte mis en place à FANAYE fin Novembre 1989 :
c
Essai Densid de semis : 5 traitements x 6 rép.
??
Essai mode de semis
: 4 traitements x 4 rép.
??
Un essai a été mis en place par la CSS à Richard-TO11 en Décembre 1989 :
Essai Date de semis : 6 traitements sans répétition
?

19
Justifications communes aux deux essais de FANAYE
approfondir des r&ultats antérieurs en les justifiant expérimentalement ;
?
. mieux connaître la variétC de maïs (Early Thaï) utilisée en tant que variété-test
dans la plupart des essais et pratiquée par bon nombre d’agriculteurs ;
former le personnel nouvellement recruté (observateurs) aux rigueurs de l’expk-
?
rimentation.
Ilssai densité de semis (interligne commune : 0,80 m)
5 densités : 37.500, 50.000, 62.500, 83.500, 1OO.OOO/ha ont Cté testées.
L’étude fine des composantes du rendement a permis de prkciser la meilleure densité,
fonction du % de Prolificité et du % de stérilité, le meilleur équilibre est obtenu à 50-60.000
plants/ha. Cependant, les différences inter-traitement n’étaient pas significatives :
Tl 37.500 plants/ha : 2.935 t/ha
T2 50.000 plants/ha : 3.082 t/ha
T3 62.500 plants/ha : 3.238 t/ha
T4 83.500 plants/ha : 2.927 tiha
T5 100.000 plants/ha : 3.024 t/ha
Essai mode de semis (densité commune 62.500 plants/ha)
Comparaison semis a pIat/semis sur billons
??
Comparaison interligne 0.80 m/interligne 1 ,OO m
??
Comparaison 1 plant/poquet/% plants/poquet.
??
Cet essai a permis de montrer l’équivalence de rendement entre semis à plat et semis sur
billons, lorsque les irrigations sont bien conduites (dose et fréquence) et en l’absence de
précipitation, “perturbatrices” (culture de saison sèche).
Une E&re suptkiorité de l’interligne 0,80 m sur l’interligne 1,00 m pouvant s’expliquer à
wavers 1.e développement du système racinaire.
L’équivalence de rendement entre les traitements avec 1 plant ou 2 plants/poquet.

2 0
Les rendements obtenus sont les suivants :
Tl interligne 0,80 m billons
:
4 , 3 5 8 tfha
22 interligne 0,80 m plat
. -
4 , 5 3 3 t/ha
T3 interligne 1 ,OO m 1 plant@quet
:
4 , 1 4 3 t/ha
T4 interligne 1,OO m 2 plants/poquet :
4,241 t/ha
Essai date de semis
6 dates &hebnnees de 15 jours en 15 jours de début Décembre à mis Février. 2 vari&&,
E!arly Thaïet IkeXlne.
L’essai se place dans le contexte de la rotation coton-maïs et est suivi par la CSS.
Résultats des essais de saison des pluies h Fanaye
Essai densité de semis (interligne 0,80 m)
L’essai a été mis en place avec la seule variété Early Thaï semé le 29 Juillet 1990, l’essai a
fourni les xhultats suivants :
Tl 37.500 plantsfia :
1.950 t/ha
‘T2 50.000 plants/ha : 1.873 Vha
T3 62.500 plants/ha : 2.283 t/ha
T4 83.500 plants/ha : 2.032 t/ha
L’effet densité sur le rendement n’a pas été significatif. On remarque par ailleurs l’extrême
faiblesse des rendements.
Essai mode de semis (densité commune 62 500 plants/ha)
Par rapport & la campagne précédente, le protocole a été modifié. LX traitement T3 a été semé
avec la vari& Ikenne, variété qui s’était bien comportée en contre-saison 89/90.
Tl interligne 0,80 bilions Early Thaï : 2.305 t/ha
T2 ”
0,80 à plat Early Thaï : 2.509 t/ha
T3 ”
100 bilions Ikenne
: 2.972 t/ha
T4 ”
1,OO billons Early Thaï : 2.350 t/ha

2 1
Le f&ble niveau des rendements n’a pas permis de faire apparaitre de différence entre les
divers modes de mise en place, comparés. Cependant Ikenne a confirm6 sa suphiorité par
rapport B Early Thaï.
Test Travail du sol
Trois traitements ont été comparés dans cet essai :
Tl - Façons superficielles: 2 passages de fraise
T2 - Labour à 30 cm + reprise à la fraise
T3 - Sous-solage + labour + Reprise A la fraise
Chaque traitement était combint5 à deux (2) modes de mise en place ; semis a plat ou sur
billons.
Enfin, l’essai était mis en place suivant une toposéquence correspondant à 3 types de sol
rencontrh à Fanaye : Faux Hollalde ; Fondé Ouaka et Fondé Ranèn5
Les rhltats ont été les suivants (en tha) :
_-_--_--___-_- _________-__---____-----------
IFaux HollaldelFonde OuakalFonde Ranèrél Moy. I
_--_---___--__-_____---------------------------------------
ITl à plat
I
1.510
1
1.108
I
I
I
I
1
I
l
I
bilions
I
2.032
I
1.250
1
1.188
) 1.4831
---_---___--_--_____---------------------------------------
(T2 2~ plat
I
3.062
l
1.074
j
1.615
l 1.9171
I
I
l
I
/
I
I
bilions
l
2.730
I
1.474
I
1.712
I 1.973 I
---_---_-___________---------------------------------------
IT3 2 plat
I
2.957
I
14.70
I
1.719
1 2.049
1
I
I
I
biflons
I
2.798
I
1.863
I
1.670
I 2.110
----_---___--__-_____---------------------------------------
IMoy./type
soll
2.515
l
1.370
1
1.407
I 1.764 I
-------___--__-_____---------------------------------------
En règle générale, l’effet travail du sol a été significatif quel que soit le type de sol.
JI est int6essant de noter que la culture sur billons n’est supérieure à la culture à plat que
dans le cas de préparation superficielle de sol (Tl). Il n’y a pas eu d’effet “billonnage” sur les
traitements avec labour.
Enfin, le sous-solage n’a pas permis d’augmentation de rendement par rapport au
labour seul.
- - . . _ _ _ l -

- - -
*

2 2
Ce tyF d’essai est à reconduire sur Fanaye des que la station sera réhabilitée. Cependant,
le dispositif de mise en place devra être r&5tudit.
Les densités de 50 à 62 500 plants/ha semblent convenir, cependant il serait intéressant
de se pencher en 1991 sur la question de la structure de peuplement (écartement interligne et
inter-plants sur la ligne) car il y a un réel problème en matiére de développement racinaire
de la plante sur les sols a teneur en argile élevée.
L’effet billonnage n’a pas été aussi important qu’escompte, mais à des niveaux de
=
rendements tels que ceux qui ont été obtenus a Fanaye durant ces deux campagnes, il est
difficile de conclure en ce qui concerne l’interêt ou non du billonnage.
L’identification des facteurs limitants majeurs de la culture du maïs en irrigation gravitaire
sur sols lourds devrait permettre de mieux apprecier les effets du billonnage.
En matière de travail de sol, des travaux devraient être menés en relation avec la conduite de
l’irrigation (doses et fréquence des apports d’eau).
RJZ PLUVIAL ET SUBMERGE
Des recherches ont été conduites en entomologie, malherbologie, phytopathologie ; en
amélioration variétale, une reconduction du matériel a été assurée et un suivi des variétés
cultivées dans la Vallée de 1’Anambé a été effectué en collaboration avec la SODAGRI.
Entomologie
L’évaluation de l’incidence des foreurs des tiges a été effectuée par comptage de “ccurs
morts”. Le niveau des attaques a varié entre 0 et 36 % des tiges. Sur 600 variétés étudiées,
21 numéros dont Dj 684 D, IR 8, ITA 212, IRAT 115 ont été retenus pour être l’objet de
tests complémentaires.
Les prospections pour rechercher des parasitoïdes locaux de Maliarpha separatella Rag ont
permis d’obtenir 7 espèces :
I
Phanerotoma sp.
(Hym., Eurytomidae)
Elasmus sp.
(Hym., Elasmidae)
Macroneura sp.
(Hym., Eupelmidae)
Picroscytoïdes sp.
(Hym., Pteromalidae)
Trathala sp.
(Hym., Ichneumonidae)
Gomozus sp.
(Hym., Bethylidae)
Dans le cadre des études sur Chilo spp. des prélèvements de chaumes de riz et de mottes de
terre ont été effectués pour identifier les sites de ce ravageur durant l’inter-saison, dans les

2 3
zones où il n’y a pas de culture de riz en contre-saison. Aucune forme de Chilo spp. n’a été.a
trouvée dans les chaumes ; quelques larves ont été observees sur les mottes de terre.
Les travaux pour la détermination d’un nouveau ravageur du riz découvert en 1985 menés,
grâce 8 l’aide de la FAO et la collaboration du Butish Museum, ont permis de d6crire celui-ci
comme un nouveau genre et une nouvelle espèce sous le nom de AFRORYZOPHILUS djibai.
IJne étude compEte de ce ravageur sera effectuée.
Efficacit4 de l’herbicide pretilachlore/ dimethametryne sur riz submergé
L’effïcacité de cet herbicide et sa phytotoxicité sont prt%entees au tableau 1. Cette association
a eu un bon comportement vis-a-vis de la flore adventice presente. Du point de vue de la
sélectivité, a forte dose, on a observé une phytotoxicite modér6e sur le riz.
Evaluation de la sélectivité de Trichlopyrlpropanil
sur riz de semis direct
L’effet phytotoxique de l’herbicide, d’apr&s les symptômes observés (décoloration du limbe
et retard de croissance) a été négligeable pour les traitements appliqués à 15 jours après le
semis. Par contre l’application plus tardive à 22 jours apres le semis a provoqué une
phytotoxicité marquée avec un effet dose assez net. Les symptômes se sont quelque peu
c
a,tténués vers la fin du tallage, mais l’effet sur le rendement a été assez nettement sensible, les
doses de 3,24 kg/ha et 4,32 kg/ha appliquées à 22 jours après semis ayant donné des
resultats significativement inferieurs a celui du témoin (tableau II).
Dans les conditions de l’essai, en particulier pour la variété BG 90.2 utilisée, l’association
trichiopyr/propanil ne pr&ente pas de risque notable de phytotoxicité pour le riz si l’application
intervient deux semaines après le semis. Ce risque existe et peut être important en cas de
sui-dosage si l’application est effectuée plus tardivement, à 3 semaines après le semis.

2 4
Tableau I : Essai d’bvaluation de I’efficacit6 d’herbicide : Note (1) d’efficacitb et de phytotoxicitc! des
traitements et rendement en paddy (Moyennes sur 4 r@%itions).
----___--____----_-_----------------------------------------
l
I
Efficacité
l Phytotoxicité IRendementl
1 TRAITEMENTS
_---____________-___---~---------
en paddy l
I
12 SAT(2)16 SAS(21 l S SAT I 6 SAS Ikg/ha
l
----__---____----_---------------------~-------------------
lPrétilachlore/ I
I
I
I
I
ldiméthametryne=l
7,5
I
6,75
i
1,5
0,5
I
2 6 7 2
I
11,125 kg/ha
l
I
I
I
I
I
I
I
I
I
[Prétilachlore/ I
I
I
I
I
I
ldiméthametryne= I 8,O I
7,3
l
1,5
I
1,25 I
3 3 7 8
l
Il,5 kg/ha
I
1
I
I
t
I
f
I
fPr&ilachlore/ I
I
l
I
I
I
ldiméthametryne= 1 8,5 I
8,s
t
2,7.5
I
1,5
I
3 8 4 8
l
l2,25 kg/ha
l
I
l
I
I
I
I
l
I
I
I
I
I
lPiperophos/
I
I
l
I
I
I
lpropanil 2,4 I 8,O I
6,75
I
1,25
I
0,75
I
3 2 8 8
I
Ikg/ha
l
I
I
I
I
I
I
I
l
I
l
I
I
lBentazon/
I
I
I
I
1
I
lpropanil
I
7,75 I
6,5
I
1,O
t
CI
I
3 3 0 3
I
14,16 kg/ha
I
I
I
I
t
1
I
I
I
I
I
t
I
lTémoin non de- I 0 I
0
I
0
I
0
t
7 0 3
I
lsherbé
I
I
I
I
f
I
I (RG m.h.)
I (42,5 %) I (76,4 %) I
I
t
I
---_--_________--___-------------------~----------------
(1) Notation suivant tkhelle O-9 (0 = pas de tition ; 9 = destruction complète.
(2) SAT = semaines apr&s traitements ; SAS = semaines après semis.

25
Tablttau II : Evaluation de la sMctivit6 du trhchlopyr/propanil sur riz de semis direct : estimation de la
phy-totoxicM, hauteur des plants, nombre de talles et rendements en paddy (valeurs moyennes sui 5
r6p6titions).
_------------------_---------------------------------------
ITraitements : INotes(1)
Hauteur
Nombre
Rendement 1
IDoses e t
épo-lde phytoto- d e s p l a n t s
d e t a l l e s e n p a d d y I
Ique d’appli- I x i t é
d e r i z
/m2
kg/ha
I
1 cation du
- - w - e - - - - - - - -
_ _ - - _ - - - - - - -
(trichlopyr/
il5
JAS(3) 30 JAS
59 JAS
i
1 p r o p a n i l
IJAT(2)
I
-------_---_--______---------------------------------------
I2,16 kg/ha
lO,5
0
22,0bc(4) 60,8a
364ab
4527a
I
115 JAS
I
l
I
I
14,32 kg/ha
1,5
1
20,5c
60,2ab
383a
3921abc I
15 JAS
I
I12,16 kg/ha
2,5
1,75 26,8a
57,5abc 364ab
4169abcl
22 JAS
/
3,24 kg/ha
13,75
2,5 25,2a
51,8c
334ab
3676bc l
là 2.2 JAS
I
I
/
I
I
i4,32 kg/ha 1
5
3,5 27,3a
53, Obc
267~
3581~
1
à 22 JAS
I
I
l
T é m o i n d e s - I
I
sherbé
10
0
24, Ïab
65, Oa
331b
4624a I
manuellement I
I
/
I
l
__-___-_-______--___---------------------------------------
I
/
I
ICoefficient
I-
-
11,8 0
9,2 %
Il,7 %
12,2 81
lde variation I
I
__--_--_-______--_________
-----_---_---------_------~-----~
(1) No~tion suivanr échelle O-9 (0 = aucun symptime ; 9 = dcsuuction totale)
(2) JAT = jours aprés traitcmcnt
(3) JAS = jours apr&s semis
(14) Dans la même colonne, les valeurs suivies de la même Ictfrc nc sont pas signifïcativunent diffçrentes au
seuil de 5 %.
Comparaison d’herbicide pour le désherbage sélectif du riz en semis direct
Les associations de matières actives, trichlopyr/propanil et bentazon/propanil ont été
comparées entre elles et au désherbage manuel en deux sarclages successifs. Avec la variété
cultivée, la BW 248.1 (120 jours de cycle), les principales adventices rencontrées ont été :
Pycreus macrostachyos - Panicum subalbidum - Otyza longistaminata - Echinocloa colona _’
Ludwigra abyssinica - Sphaeranthus

senegalensis.
L’estimation de l’efficacité des traitements et de la phytotoxicité des produits testés sur le riz
ont été faites aux 15ème et 35ème jour apres l’application.

2 6
L’association trichlopyr/propanil a permis une bonne maîtrise des adventices ; son efficacité a
été pratiquement égale à celle de l’association-r&f&ence,
bentazonlpropanil.
Prospections
Elles ont touché les régions de Louga, Diourbel, Fatick, Kaolack, Tambacounda, Kolda et
Ziguinchor.
Srriga hemonrhica a été observé dans toutes les régions ; les attaques ont Cte faibles à
Louga, Diourbel, Fatick et Kaolack et particulièrement fortes à Tambacounda, Kolda et
Ziguinchor.
Srriga gesner&fe.s a induit de faibles attaques sur niébé dans le departement de Bambey ;
mais le parasite a été relevé sur différentes espèces de jachère de la famille des Convolvulacées
et sur des légumineuses de la fammille des Fabades.
Tableau 111 : Essai de lutte chimique contre Striga hermunfhica. RAsuRats d’estimation de I’efficacitl:
des traitements sur les Striga bmerg& et de la phytotoxicité sur le mil.
__--__--_---_--------------------------.---------------------
I
I
Efficacité sur Striga IPhytotoxicitél
I
TRAITEMENTS
-__---------------------
sur mil
/
l
I
Notes
en '3 de ré1 (éch. O-10(1) I
I
I (éch.O-10(l)
action(2) l
I
_--------------------------------------.---------------------
12,4-D amine 2,0 kg
I
6,75
8 0
I
110
I
Im.a./ha
l
I
/
I
/
I
I
12,4-D amine + glypho-l
I
/
lsate en solution à I
9,O
97,s
I
4,O
I
lO,72 % + 0,36 %
/
I
I
l
l
l
1 2 , 4 - D a m i n e + diméthai
I
I
lmetryne à 0,4 kg +l,Sl
7,75
90,o
l
1,75
l
lkg m.a./ha
I
I
I
I
I
I
I
12,4-D amine + diflu- I
I
l
lfenican à 0,4 kg +1,5l
7,75
87,5
I
2,o
lkg m.a./ha
I
I
I
l
I
12,4-D amine + diflu- I
l
lfenican à 0,4 kg +
I
5,5
62,5
I
0,25
lO,25 kg m.a./ha
I
I
I
I
I
lTémoin sans traite- l
0
0
I
0
l-ment herbicide
I
l
t
I
I
_-----------------------------------------------------------
(1) Notation suivant l’échelle C.E.B. : 0 = aucune réaction à 10 + 100 % de réaction (ou de destruction)
(2) = Réaction par rapport au témoin.

2 7
Stiga aspera a (sté relevé sur graminées de jachère dans la région de Kaolack et au Sud-Est
de Tambacounda.
Essai de lutte chimique contre Striga hermonthica sur mil
L’essai a été mené à Séfa en milieu paysan sur une parcelle naturellement infestée. Les
traitements suivants ont éte appliqués :
24-D aminé à 2,0 kg m.a./ha
?
. 2,4-D aminé + glyphosate en solution (0,72 % + 0.36 %)
?
2,4-D aminé + dimethametryne à 0,4 kg + 1,5
m.a./ha
? ? ?
?
2,4-D aminé + diflufenican à 0,4 kg + 1,5 kg m.a./ha
2,4-D aminé + diflufenican à 0,4 kg + 0,25 kg m.a./ha.
?
Le niveau d’efficacité du 2,4-D aminé appliqué seul et du mélange 2,4-D aminé +
diflufenican (0,4 + 0,25 kg m.a./ha) a éte insuffisant (tableau III). L’effet herbicide des trois
autres traitements est acceptable. La meilleure efficacité a été obtenue avec l’association 2,4-D
aminé + glyphosate, mais la phytotoxicité de cette combinaison vis-à-vis du mil est assez
é.levée.
Les travaux conduits ont porté, d’une part, sur la I-ésistance de diverses variétés et lignées de
riz pluvial vis-à-vis de la pyriculariose, du flétrissement et de la pourriture des gaines et d’autre
part, sur la résistance de lignées de riz aquatique en provenance de 1’IITA vis-à-vis de la
pyriculariose et de la mosaïque jaune.
Comportement de variétés et de lignées de riz pluvial
Quarante huit (48) variétés et vingt neuf (29) lignées de riz pluvial ont été testées pour leur
résistance à la pyriculariose foliaire, au flétrissement des gaines et à la pourriture des gaines.
Pour les variétés de riz pluvial testées, aucune n’est résistante au flétrissement des gaines ;
une (IDSA 13) est modérement résistante et près d’une vingtaine, modérément sensible. Parmi
ces 21 variétés, douze (12) (CNA 762324, IDSA 10, IDSA 11, IDSA 13, IDSA 49, IRAT 222,
IRAT 229, IRAT 288, IREM 190, IREM 194, IREM 196, TGR 94) ont un bon comportement
vis-fi-vis de la pourriture des gaines.
Pour les lignées de riz pluvial testees, dix sept (17) ont un bon comportement vis-à-vis du
flétrissement et de la pourriture des gaines.

2 8
Comportement de lignées de riz aquatique
Vingt neuf (29) lignées ont Cte testées ; douze se comportent bien vis-a-vis de la mosaïque
jaune.
A la suite de ces tests, des essais varietaux multilocaux seront conduits en 1991 pour étudier
en particulier de l’influence des conditions écologiques (différence de races, fertilité des sols et
conditions hydriques) sur le comportement du matériel végétal.
Am6lioration
variétale
Les lignees s&ctionnées, resistantes aux principales maladies du ni&& au SCnégal (viroses,
chancre bacdrien) et aux insectes (Pucerons et bruches) ont été testées pour leur adaptation aux
eonditions agroecologiques du Nord et Centre-Nord dans les stations de Bambey, Thilmakha,
Louga et Ndiol. Ainsi quarante cinq (45) lignées ont été réparties en fonction de leur pédigré et
cycle en 3 essais avances. L’expérimentation a été complétement detruite à Louga par la chenille
d’Amsacta Moloneyi, montrant encore une fois le caractère limitatif de cet insecte à la culture du
ni&&
Les résultats des essais à Bambey ont montré que la lignée B89-504 a un potentiel productif
très élevé (2 t/ha) présente une résistance aux pucerons et aucun symptôme de virus ou chancre
bactérien n’a encore été observé sur elle au champ. Ses graines sont blanches et grosses (poids
100 graines : 19,3 G). A Bambey et Thilmakha B89-504 et 1s 86-275 ont été nettement plus
productives que le témoin 58-57.
Des essais multilocaux ont été menés en station et en milieu paysan avec les entrées 58-57 ;
Bambey 21 ; 1s 86-275 et B89-504. A Bambey et en station, seule la variété 58-57 a eu un
rendement significativement différent et inferieur à celui des autres. A Thilmakha la moins
performante a été Bambey 2 1. Les rendements à Ndiol ont été particulièrement faibles à cause
surtout de la faiblesse des pluies (153,4 mm). La lignée B89-504 a été aussi précoce que
Bambey 21 avec un cycle du semis à la maturité à 95 % d’environ 60 jours alors que 58-57 était
la plus tardive et que 1s 86-275 était intermédiaire (Tableau 1).
Pour la seconde ann&e consécutive un essai de criblage pour la résistance au Striga a été
conduit ; les raux d’infestation de It 82D-849 et B 301 sont nuls ou inférieurs à 1, celui de 1~86
275 a été de 2,6 %, alors que 58-57 ; B89-504; Mougne et CB5 sont apparus sensibles avec
respectivement des taux de 10 ; 15,6 : 38,9 et 32,6 % (Tableau 2).
Un essai d’inoculation a été conduit en station expérimentale à Thilmakha. Les variétés
Ndiambour, 58-57 et la lignée 1s 86-283 ont été inoculées avec la souche de Rhizobium MAO
286 isolée de 1s 86-279 et sélectionnée pour sa très grande effectivité. Il y avait également un
traitement d’engrais azoté à raison de 20 kg urée/ha et un témoin sans Azote. L’inoculation a
induit une augmentation significative du poids sec des nodules par rapport au témoin non

2 9
inoculé et sans azote, de + 180 % et + 53 % respectivement pour 1s 86-283 et Ndiambour. Il 3
également été obtenu une amélioration significative, (+ 60 %) du rendement en grains pour les
varittés, Ndiambour et Is 86-283.
L’apport de 20 kg d’urée par hectare n’a eu aucune influence sur le poids sec des nodules et
sur les rendements en grains (tableau 3).
Il avait déj& été mentionné que les maladies de pourritures de graines semées et des racines
ont CtC associées à la microflore suivante : Macrophomina phaseolina, Fusarium equiseti,
Fusartùm SP., Peniciilium SP., Rhizopus SP., Erwinia SP., Collelotricum capsici, Curvularia
SP., Aspergillus sp. Le granox et le Benomyl se sont av&és lors des essais antérieurs comme
plus efficaces que le Thiram pour le contrôle de ces maladies. Des tests ont &é effectuks
cette année avec un nouveau produit le sumi 8 (Diniconazole) à différentes doses (0,5 g ; 1 ; 2 ;
4 g/kg de semences) et le granox (oxyquinoleate de cuivre (15 %) + lindan (20 %). La
germination a été la plus faible chez le témoin non traité (SO,4 %). Les taux de germination
obtenus avec les 4 doses de sumi 8 ont été respectivement de : 86,2 ; 91,2 ; 91,7 et 85,4 %. Le
traitement au granox (2 g/kg de semences) a encore été le plus efficace avec 95.4 % de
germination.

---
3 0
Tableau no 1 : Essais multilocaux
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
ILoca-IVarié-lIs86-2751B 89- l B 21 I 58-57 l X
ICV %IPPDS
llitésltés
l
I
504
I
I
I
lO,O5
I
I
I
I
I
I
l
Il%
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1 (kg/ha\\ 1673,6
/1690,5!1530,71
1041,111483,9110,91326
I
i
B
I
I
I
I
I
i
I
a
lcycle
I 64
I
60,71
60,3l
69,71
63,71 1,4l 1,81
I
m
I
Cj>
I
I
I
I
I
b
I
I
I
I
I
I
f
I
I
e
Ilefl. I
37,7
I 37
I 36
I
45,3l 39
I
2
1 1,61
I Y
195 % Ml
I
I
I
1
t
I
l - - - - - - I
I
I
I
I
I
I
I
l Poids1
I
I
I
I
I
I
I
I 1000
l
16,5 I
18,6 I
19,31
13,7l 1
7
I 3,31 1,11
l
Igraines
I
I
I
I
I
I
f
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
l (kg/ha) 1188,9 l 944,51 494,4 l
866,71 873,6123,41409 f
i
T
I
I
I
I
I
I
l
I h Icycle I 55
I
52,3/ 51
I
57,7l 5
4
12
12,2l
1
i
I
Cj)
I
I
I
l
I
I
I
I
1
I
I
i
I
I
I
I
1
I
I
m
llefl. l
38,7 I
37,7 I
37,31
42,71
39,ll 4,61 3,61
I
a
195%
I
I
I
I
I
I
I
I
(
k
(------/
I
I
I
I
I
i
I
I h I Poids1
I
l
I
I
I
I
I
I
a
I 1000
l
17
19,61
17,7l
13,31
16,91 5,2l 1,71
I
Igraines
I
I
I
I
I
I
I
____________-_-_--_-----------------------------------------
I (kg/ha) 244,4
I 142,2l
41,ll
143,31 137,8116,9146,51
I
.I
I
I
I
l
I
I
I
I
ICycle I
60,3
1 59
I
63

/
65
I
61,81 2,ll 2,61
I
cj,
I
I
I
I
I
I
I
i
d
I
I
r
I
I
l
I
I
i
Ilefl. I
34,3
I
36,31 34
1
36
I
35,2; 6,51 4,51
I
0
195 % Ml
I
I
I
I
l
I
1
(
1
I------I
I
I
I
I
I
I
t
1 Poids1
I
l
I
I
I
1
l
r
I 1000
I
20,3
I
23,4l
23,4l
13,91
20,2110,51 4,21
I
Igraines
I
I
l
I
I
1
t
l
I
1
l
I
I
I
I
I
i
________________---_-----------------------------
- - - - - -

31
Tableau ne 2 : Essai de criblage pour la r6sistance au Str’iga (a Ndat FALL).
_--_--------------__________I___________--------------------
Variétés INbre de pieds deiNbre de pieds dei% de pieds Niébél
I
Striga
1 Niébé attaqués I
attaqués
I
---_----_----------_____I_______________--------------------
CB5
I
105,3 a
I
7,3 ab
I
32,6 a
I
1
I
l
B 301
I
0,3 c
l
0,3 d
0,6 d
I
I
I
I
I
58-57
I
51,3 b
I
5
bc
I
10 bc
I
I
I
I
I
IIs86-275Ni
2,7 c
I
ld
I
2,6 d
I
I
I
l
I It82D-849 I
0 c
I
0 d
I
0 d
/
I
I
I
I
1
ISUVITA-2 1
10,7 c
I
0,7 d
I
1,7 d
l
I
I
I
;It81Dll731
5
c
I
ld
2,7 d
I
I
I
I
I
I
lIs86-283NI
5,7 c
I
2,3 cd
I
5,l cd
I
I
I
I
I
I
lB89-504 NI
55 b
I
7,7 ab
I
15,6 b
I
I
I
I
I
I
IMOUGNE
1
109 a
I
8,7 a
l
38,9 a
I
I
I
I
I
I
I X
I
34,s
I
3,4
l
11
I
1
I
I
I
l
-----------------------~~~-~~~----------------
- - - - - - - - - - -

3 2
Tableau no 3 : Poids sec des parties a&iennes et des nodules et rendement du niébé (vari&&
283, Ndiambour et 58-57) cultivé à la station expérimentale de Thilmakha en 1990 pendant la saison
des pluies et inocul8 avec la souche de Rhizobium MAO 286
____--------_-----------------------------------------------
I
POIDS SEC
I
____------____---_------------------------------------------
lParties aé-lNodules
1Rendementl
JVariétésf
Traitements
lriennes (g/l(mg/lO
I (kg/ha) I
I
1
110 plantes) l plantes) l
I
______----_____---------------------------------------------
1 2 8 3
lTémoin
I 141,50 a
1188,75 a
1347,03 a I
I
I
I
I
I
I
I
lUrée (20 kg/ha)
1 153,SO a
l140,50 a
1390,99 a I
l
I
l
I
I
I
l
IMAO 2 8 %
I 114,50 a
1339,50 ab 1432,65 abl
I
I
I
I
I
lMA0 2 8 6 + g.a*
I 152,75 a
1529,50 b 1554,55 bl
I
I
I
I
I
I
I
I
Ndiam-
:Témoin
1 121,OO a
1398,OO a
1300,12 a l
bour
I
I
I
I
I
IUrée (20 kg/ha)
1
128,50 a
1397,OO a
1345,93 abl
I
I
l
I
I
lMA0 286
1 126,25 a
1513,OO ab /475,80 bl
l
I
I
I
I
lMA0 286 + g.a.
1
130,75 a
I609,75
b 1479,81 bl
I
/
I
I
I
I
I
I
I
l
Témoin
I 107,75 a
1361,SO
ab l -
I
I
I
I
I
Urée (20 kg/ha)
I 134,50 a
1327,50
a
I
-
I
I
I
I
I
MAO 286
I 119,25 a
1435,OO
ab
I
-
I
I
I
I
I
MAO 286 + g.a*
1 156,50 a
l554,OO
b
I
-
I
I
I
I
I
* g.a.=solution acqucuscdegommeurabiqueà
10%.
Pour chaque variCté et dans chaque colonne, les valeurs suivies d’une même lciuc nc sont pas significativement
diff6rcntes au seuil dc 5 % d’aprks le test de DUNCAN.

3 3
Tableau no 4 : Essais varibtaux en milieu paysan. Rendements en graines (kgha)
_---__---___---____-----------------------------------------
I VariétéslIs 8 6 - 2 7 5
58-57
Ndiambour
Bambey 2 1
Mougne
I
[Villages
I
I
---------------_----____I_______________--------------------
1Thilmakha
1 757,2
485,4
596,4
450,8
I
I
I
I
I
I
I
1 S i n e D i e n g I 675,2
626,8
510
244,2
l
I

I
I
I Gatt
1
435,5
403,2
350
441,2
f
I
i
f
I
l
1 Lamp Sarr l 435,5
295,5
168
134,7
I
I
I
I
I
I
l
ISakal Fall I 254,7
223,5
273,2
113,5
I
I
I
I
I
I
INdatt F a l l I 1 0 0
131,2
112
25
/
I
l
l
---------__----__-------------------------------------------
Agronomie - Phytotechnie
La fertilisation minérale actuellement utilisée (150 kg,/ha de 6-20-lO), peut procurer des
surplus de rendements de 350-400 kg/ha à Thilmakha. Un essai a été initié en 1990 pour étudier
les meilleurs équilibres NPK dans ces conditions de culture.
La lignée 1s 86-275 a été testée pour la seconde année conséquence en milieu paysan
comparativement à 58-57, Ndiambour et Bambey 21. L’essai était mené chez cinq paysans dans
chacun des 6 villages. Chaque entrée était semée sur 500 &.
Les rendements obtenus cette année comparativement aux années précédentes ont été plus
faibles. Les rendements de 1s 86-275 y ont été plus elevés à Thiimakha et à Sine Dieng avec
757 et 675 kg/ha respectivement (tableau 4).
La lignée 1s 86-275 a obtenu après deux années de tests en milieu paysan un rendement
moyen (552 kg/ha) supérieur à celui des variétés Ndiambour (507 kg/ha) ; 58-57 (495 kg/ha) et
Bambey 21 (188 kfla). En plus elle présente des graines grosses et blanches, une résistance
aux viroses, chancre bactérien, Striga et une tolerance aux brûches.
Des études socio-économiques ont été initiées en 1990. Celles-ci ont permis de montrer que
jusqu’à 70 % des paysans considèrent les attaques d’insectes (Amsacta, pucerons, thrips,
brûches) comme les contraintes principales à la culture de niébé. La seconde contrainte citée est
la commercialisation, caractérisée par l’absence dune politique de prix et un marché incertain.

3 4
Ces études ont permis d’apprkier le rôle des hommes et des femmes dans la culture du niébé
et ont montre qu’en moyenne 75 % des récoltes sont autoconsommées et que seulement 25 %
sont commercialises.
ARACHIDE
Am&iorationvariétale
La campagne agricole a démarré assez tard avec des dates de semis échelonnees entre Ia mi-
juillet et debut Août. La pluviom&ie est d&îcitaire. Les attaques parasitaires ont été relativement
faibles tant pour les pucerons que les cercosporioses. Comme par les armées précédentes la
rouille n’est apparue qu’en fin de cycle et n’a donc eu aucune influence, Par contre des attaques
sévéres de clump se sont manifestées à Bambey, attaques assez graves pour avoir compromis
les résultats attendus sur certains essais :
Variétbs très précoces
Du fait de la réduction importante de la urée de la saison des pluies, il faut pour le Nord, des
variétés à cycle plus court que celui des variétés hâtives actuellement vulgarisées (90 jours}.
Des essais conduits pour cet objectif, il ressort qu’aucune des variétés introduites ne se
montrent, en première analyse, supérieure aux meilleures lignées issues du programme national,
la série des GC.
Les résultats obtenus dans Se Nord, station de Louga et en expérimentation multilocale en
champs paysans, confirment les résultats antérieurs : un très bon comportement de GC 8-35
vis-à-vis de S-437, augmentation des rendements de 172 % sur la station de Louga et de
130 % en conditions paysannes.
En dehors de cette approche classique il a été poursuivi le programme de transfert des allèles
de précocité de Chico chez 55-437 et 73-30. Les 5” et 4’ rkrocroisements ont éte effectués. Les
Fl ont été envoyées au Botswana, afin d’y être semées au mois de Janvier. La selection
généalogique de matériels très précoces, à partir des F2 des premiers rétro-croisements s’est
poursuivie. Les meilleures lignées entreront en essai variétal en 1991.
Variétés adaptées à la sécheresse
Dans de nombreuses régions de la zone semi-aride la sécheresse se caractérise par des
ptkiodes d’absence de pluies en cours de culture. Il faut donc, pour ces zones, des variétés qui
possèdent des caractères physiologiques d’adaptation à la sécheresse.
A partir de la technique d’injection en profondeur d’herbicide, technique améliorée par M.
HAVARD, permettant indirectement l’étude de la croissance racinaire, il a été montré que les 8
parents utilisés dans la sélection récurrente ne se comportent pas de la même façon, ce qui
confirme que les caractères adaptatifs à la sécheresse, ne sont pas identiques entre les variétés.

3 5
Une deuxieme technique simple d’application au champ, durant l’hivernage, d’un stress
hydrique, a été développée. Elle consiste en l’application d’un film plastique sur les entre-lignes
ce qui permet pendant une p&iode donnée du cycle d’intercepter et d’éliminer les pluies. Cette
technique a été appliquée à 6 variétes présentant une gamme de sensibilité à la sécheresse. Les
premières analyses montrent que les effets alimentation hydrique et varittal sont significatifs
pour la production de gousses et la qualité de la récolte. La mise en évidence d’interaction
variété-alimentation hydrique sur la qualité de la récolte, indique une sensibilité aux stress
différente entre les variétés pour ces caractères.
Vari&és de confiserie
Les rksultats des essais menés dans la zone Centre-Nord ont confirmé les bonnes
performances de Fleur 11 vis-A-vis des w-i&% vulgariskes dans cette région. La comparaison
des variétés, 55437,73-30 donne les résultats moyens suivants:
----__-______-____-------------------------------
I Fanes
1 Gousses lDécorti- [Taux de
[Poids de (
l
(kg/ha) I (kg/ha) [cage to- /semences I
100
l
/
I
Ital (si) I
(8)
l grains (g) /
---_________-_______----------------------------------------
I
I
l
I
I
1
I
155-437
I
1375
I
660
1 67,:
l
56,6
I
31,4
I
I
l
l
I
I
I
I
173-30
I
1415
I
525
1
63,4
1
49,4
I
32,8
I
I
I
I
1
I
l
I
IFleur 11 I
1285
I
885
I
66,V
I
55,9
I
50,8
I
I
I
I
I
I
I
I
__-________________-----------------------------------------
Il ressort de ce tableau que Fleur 11, même produisant un peu moins de fanes que les autres
variétes (différence de rendement non significative) présente des avantages certains pour ce qui
est de la production de gousses et de la grosseur des graines.
Va&%& hâtives dormantes
Deux programmes de transfert de la dormance chez des variétés h&ives ont été initiés, l’un
en 1986, l’autre en 1987, en utilisant comme source de dormance 73-30, et comme variétés à
améliorer 55-437 et Heur 11.
Du premier il a été retenu 50 pieds présentant de bonnes caractéristiques agronomiques
jointes à une dom-rance minimale de 95 % à un mois. Du second il a été retenu 58 pieds, Sur ces
58 pieds 35 possèdaient une dormance minimale de 95 6% A un mois, pour les autres elle varie
entre 85 et 95 %.

36
lkiétés rksistantes B la cercosporiose
L‘uniuersité de Texas A & M a fourni 49 lignées, pour la majorité provenant de I’ICRISAT,
mpposkes être &istantes à la cercosporiose tardive. Il ressort de cette expérimentation que les
B&&es ques ne prksentent pas d’avantages certains par rapport a nos cultivars vulgarisés.
Ces Prcsultats semblent corroborer les premiers travaux effectués tant à Montpellier qu’ailleurs
~~~tm.nt qu’il existe des races physiologiques distinctes selon les continents. Ceci implique que
sélection ne peut être que regionale ou nationale. Compte tenu de ce qui est connu de
&&itabilité de la r6sistance ou de la tolérance à ces maladies, hMdit6 polygénique, gènes issus
G& vari&ts sauvages diploïdes, un programme de sélection spécifique aux cercosporioses
&cessiterait un investissement très lourd.
IParitWs d’huilerie
Parmi les vari&& semi-tardives, il est à noter que 73-33 reste toujours, en moyenne, plus
uctive en gousses que 28-206. En lignées stabilisées, certains numéros confirment leurs
ns kultats antkieurs.
‘BYariMs de bouche
Des lignées issues de la sélection nationale se comportant bien vis-à-vis du temoin
GH 119-20 devraient faire l’objet d’une expérimentation multilocale. La taille des graines de.
ces lignées varient entre 62 et 75 g aux 100 graines contre 73 cette année pour la CH 11920.
Physiologie
Evaluation de la tolérance à la sécheresse sur feuilles détachées
Il a été mis en évidence une importante diversité genotypique pour la capacité de olérance à la
dessication des membranes cellulaires chez l’arachide. Cette caractérisation s’effectue à un
niveau très fin (cellulaire) ce qui rend difficile la liaison avec les formes de réaction observées à
Echelle de la culture.
Pour y pallier, il a été étudié une nouvelle technique permettant de travailler sur feuille
entière. La méthode utilisée consiste a évaluer la capacité de récupération de l’état de turgescence
des feuilles pr&lablement déshydratées.
Si des différences variétales ont bien été mises en évidence elles ne peuvent expliquer les
résultats obtenus. Il est donc probable qu’à ce niveau de complexité, d’autres mécanismes
interagissent (pertes métaboliques d’origine respiratoire, contraction des parois cellulaires,
accumulation de solutés...).
En conséquence, il ne semble pas que cette méthode puisse rendre compte du niveau réel de
tolérance à la sécheresse.

3 7
Etudes des relations hydriques
L’étude des relations hydriques chez l’arachide est considérablement limitee par
l‘impossibilité d’utiliser la chambre à pression chez cette espke.
Une nouvelle méthodologie baste sur l’équilibre de tension de vapeur de tissus foliaires
suspendus au-dessus de solution NaCl d’osmolalités variables a éte utilisée. Les premiers
rkultats montrent l’existence dune nQulation osmotique en condition de stress chez les vari&és
73-30 et S-437. Ce type de regulation ne se manifeste pas chez les variétés 57-422,69-101 et
73-33.
Modkiisation de la sécheresse 3iagronomique79
Afin de faciliter la diffusion, et la vulgarisation des acquis dans le domaine de la physiologie
de l’adaptation à la skcheresse, il a été initié une modélisation.
Le modele développé, en collaboration avec le Service Agrobioclimatologie, dénommé
ARABHY (Arachide Bilan Hydrique), prend en compte les réactions de la plante à la sécheresse
afin de déterminer ses besoins en eau et de vérifier leur taux de satisfaction.
Fertilisation
La recherche de formulations kconomiques nécessite deux phases distinctes, la première est
l’identification des besoins, la seconde doit permettre une evaluation des risques, à long terme
de leur adoption sur la fertilité des sols.
Les essais menés ont mis en évidence que si l’apport d’azote n’apporte aucune amélioration
des rendements, la potasse assure une forte réponse.
Concernant les fumiers et composts, il a été mis en place des essais factoriels P&ennes,
5” a.nnee à Thyssé (avec de la poudrette de parc) et 1 O année à Passy avec du compost.
A Thyssé maigre le defrcit pluviom&rique important, les résultats confirment l’intérêt des
apports organiques. A Passy en l” année, il n’a pas étt mis en évidence d’effet compost sur
l’arachide.
Effet de la qualité des semences sur les rendements
Une enquête a été réalisée dans trois villages du Sine Saloum, afin de connaître l’état et les
quantités des semences paysannes à la fin de la saison sèche. Un échantillonnage systématique a
permis d’évaluer la qualité des lots.

3 8
Pour l’énergie germinative, deux lots de taux de germination équivalents ont été comparés en
fonction du jour du semis après une pluie. Des différences significatives se manifestent à la
levée, mais ces différences s’estompent en cours de cycle et n’influent pas sur les rendements.
Pour la pureté variétale, mClanges artificiels de 28-206 et de 73-33, il n’a pu être mis en
évidence de différence pour le rendement en gousses, par contre la 28-206 pure a donné le
meilleur rendement en fanes.
Des tests d’adaptation de la g6ométtie de semis par rapport à la qualité semencière ont été
conduits. A Niakhar, des densités pourtant tr&s contrastées entre les traitements ne se sont pas
traduites par des différences significatives des rendements. Du fait de l’importance du dr’ficit
hydtique une forte mortalité a et6 Constat&e sur les parcelles à densité élevée. A Ndoffane, l’effet
de la densite a été significatif sur les rendements, principalement pour le lot à faible valeur
germinative.
Effets de l’état du matériel agricole sur les rendements
Des travaux antérieurs avaient mis en évidence une différence de 15 % entre les rendements
de parcelles semées avec des semoirs usagés et du matériel neuf. Ces résultats, obtenus tous
facteurs exterieurs egaux, ont été completés en intégrant la qualité du lot semencier et le
traitement des graines au Granox.
A Niakhar, le traitement des semences entraîne une importante augmentation des densités
quelle que soit la qualité du lot. La différence de densité à la levée, entre les deux types de
semoir, ne se traduit en augmentation de rendement que dans le cas du lot semencier de qualité
inférieure.
A Ndoffane, le non traitement des semences entraîne de fortes baisses de rendements, (25,
80 et 50 % respectivement sur les lots qualifiés de bon, moyen et mauvais). L’emploi d’un
semoir neuf améliore les rendements de 10 % pour les deux premières catégories de semences,
et de 25 % pour la troisième.
A Thyssé, l’effet du traitement des semences est plus amorti et depend vraisemblablement du
terrain. L’emploi d’un semoir neuf augmente les rendements des trois catégories de semence de
12 %.
Effet de la date de semis sur les rendements
L’irrégularité des pluies à l’installation de l’hivernage associée au manque de matériel,
d’animaux de trait ou de main d’oeuvre, oblige à un étalement des semis. De nombreux travaux
ont montré l’effet dépressif des dates de semis tardives sur les rendements de l’arachide.
Plusieurs techniques ont été testées afin d’en atténuer les effets : la préparation du sol pour
faciliter l’enracinement, la densité de semis et la protection du sol durant les premières pluies de
façon à bénéficier du pic de minéralisation au semis. Ces techniques n’ont pas augmenté, cette
année la production de gousses. Les différences significatives observées sur le rapport

3 9
fanes/gousses et les rendements en fanes permettent de penser que les stress hydriques, a la
le& et surtout ii la période de formation des gousses, ont nivelé les traitements.
Protection h la levée
Sept associations de fongicide, avec ou sans insecticide testées, se sont montrées
equivalentes au Granox (bénomyl, captafol, carborufan). Ces formulations devront être
retestées chez des paysans pour s’assurer de leur bon componement en conditions r6elles
(semis mécanique, absence d’engrais).
Un fongicide biologique, à base de Streptomycès, a eu? testé pour la deuxième année
constfcutive. Malheureusement, la pression phytosanitaire a été trop faible pour mettre en
évidence un quelconque effet protecteur.
Un test de l’evaluation de l’intérêt de l’insecticide en traitement des semences a montré que,
quelque soit la matière active utilisée (carbofuran, anthraquinone, lindane), l’association
fongicide-insecticide ne se montre pas sup&ieure au fongicide seul.
Un essai d’enrobage industriel des semences a permis d’étudier conjointement plusieurs
facteurs: le mode de decorticage (manuel ou mecanique), le traitement fongicide (traité ou pas) et
le passage a la chaine d’enrobage Gustafson (non passé, passé à vide ou enrobe).
Au niveau des densités, des rendements et de la qualité de la récolte, le premier facteur
limitant est évidemment l’absence du traitement fongicide. Les semences préparées
industriellement (décorticage mécanique et enrobage) se sont montrées équivalentes aux
semences préparées manuelle-ment pour la densité à la levée, les rendements et la qualité de la
récolte. Elles sont légerement inférieures pour la densité à la récolte.
Un bon traitement des semences permet donc de minimiser les conséquences néfastes dûes
aux chocs des graines lors de la préparation industrielle.
De tels résultats prometteurs, sont à confirmer avec des dates de semis plus precoces et
surtout avec des semences préparées plus tôt lors de la constitution des stocks, afin de vérifier
I’effïcacite du produit plusieurs mois après l’enrobage et de mesurer l’incidence des conditions
de stockage.
Lutte contre les nématodes
Le Témik (aldicarb 10 kg/ha) et un nouveau produit bionématicide, le Sincosin (en
association avec un traitement biologique des semences, 1’Agrispon et une pulvérisation foiiaire
et du sol 1 mois apres le semis avec 1’Agrispon ou le Sincosin) ont été testés et comparés au
DBCP (9 kg/ha).

4 0
Seul le Témik procure un gain de rendements en fanes et en gousses 6quivalent a celui du
DBCP.
Lutte contre les prédateurs des gousses
lules
Un traitement iulicide est effectué au 45Ojour apres le semis par un épandage à la volée.
Cette année, étant donné le nombre peu élevé d’iules prt5sents en surface, les traitements à
base d’appâts ont été inefficaces. Toutefois, il semblerait que l’appât à base de coque d’arachide
+ mt5lasse soit meilleur que le son d’arachide. Un seul traitement a permis un gain de rendement
en gousses substantiel (+ 22 %) : le carbofuran en granulés qui a pu p&&rer dans le sol. Mais
ce traitement est beaucoup trop on&eux pour être génCmlis&
Termintes
Un traitement contre les termites est effectué au 45Ojour après semis avec du chlorpyrifos
(Dursban 4E.).
Une bonne protection contre les attaques sur le pivot a été observée (faible mortalité), mais
aucune baisse des attaques sur gousses n’a été mise en évidence. Seuls les rendements en fanes
ont eté augmentés de 13 % (non significa-tif), aux doses de 750 et 1000 g m.a./ha, en assurant
une protection contre d’autres insectes phyllophages.
Lutte contre les maladies foliaires
Deux essais sur le nombre minimum de traitements nécessaires pour limiter de façon
satisfaisante les maladies foliaires, cercosporioses, ont montré que des traitements rc5alisés à des
dates adéquates sont suffisants. Les 4 à 5 traitements systématiques normalement préconisés
sont cette année largement supérieurs aux besoins. Il faut toutefois prt’ciser que les conditions
pluviomén-iques de cette année n’ont pas eté favorables au développement des cercosporioses.
Un essai sur le mode de pulvérisation a montre que la pulvérisation bas-volume assure une
protection parfaite et permet un rendement équivalent à une pulvérisation conventionnelle.
L’intérêt direct pour le paysan d’un tel &ultat est évident quand on sait que le besoin en eau est
alors divise par 10 (20 l/ha contre 200).
Un test de produits fongicides anti-cercosporioses a permis de montrer le parfait
comportement de plusieurs produits : l’Anvil (hexaconazole), le Peltar (méthylthionate 25 % +
manèbe 50 %), la Bavistine (carbendazime 50 %) et le hénomyl.
Tous ces résultats, encourageants, sont à confirmer en année de pluviométrie normale.

41
Qualités technologiques de l’arachide
Quarante variétés et lignées ont eté multipliées durant l’hivernage par le service Sélection
pour les besoins de l’opération. Les analyses de récolte ont Cte effectutes, mais les résultats,
non encore interpr&Cs, seront communiqués dans le rapport analytique.
L’étude sur la diminution de la taille des gousses de l’arachide de bouche produite par la
SEPFA, initiée en 1989, a été poursuivie en 1990. Des essais ont été mis en place pour mettre
en 6vidence d’éventuelles diffkences au niveau de la pureté variétale des stocks semenciers des
8 secteurs de la SEPFA, autonomes sur le plan semencier, tandis que d’autres essais devraient
permettre de vérifier l’existence de phénomenes de disjonction dans la descendance des
semences de type interm&aire (entre GI3 119-20 et huikrie).
Morphologie des gousses et des graines
Les graines issues de l’essai “mensurations de la taille de la GH 119-20” produite par la
SEPFA, ont été ressemkes pour vérification de l’effet de la taille des semences sur la taille des
arachides rkoltées. En outre, le même travail de mensuration systématique des gousses et des
graines qu’elles contiennent a été mené sur une centaine d’échantillons provenant de lots
d’arachide de bouche ou de confiserie commercialisés par la SEPFA. Ces études doivent
permettre de mieux appréhender la relation entre taille des gousses et celle des graines
contenues. Ceci pourrait avoir des applications importantes pour la conduite des opérations de
decorticage industriel de l’arachide de bouche ou de semences (choix des grilles de têtes de
dkorticages).
Procédés industriels de transformation
Suite aux études effectuées dans les années 1984- 1985, la SONACOS a decidé de suivre les
recommandations qui avaient alors été faites, par l’ISRA, et de moderniser l’atelier arachide de
bouche de Lyndiane. L’unité renovée durant le 3’ trimestre 1990 a pu démarrer en fin d’année.
Les tests préliminaires, devant servir a optimiser les réglages de fonctionnement se sont
déroulés sous la supervision de I’ISRA.
Du fait des mauvaises conditions pluviométriques de la derniére campagne tous les indices
concernant la qualité de l’arachide marquent une forte régression par rapport aux normes. Ceci
s’est traduit sur les résultats de l’atelier. Cependant, il a été enregistré une hausse significative
du rendement en graines exportables, ce qui indique qu’une amélioration sensible a été
obtenue sur le plan technique, conformément aux indications des essais antérieurs.
Préparation industrielle des semences
Le procédé d’enrobage des semences d’arachide décortiquées de façon industrielle est étudié
depuis 1986. La mise au point de la technique est difficile compte tenu de la très grande fragilité
des graines, taux de dessication très importants, et de l’absence de formulations commerciales

42
vraiment adaptées. Cependant des progrès certains ont été obtenus : 75 % de levee au 2OOjour
contre les 65 % obtenus prtWdemment.
La campagne agricole 1990 a été marquée dans la zone cotonnière par une installation tardive
des pluies. Les premières pluies utiles ont été enregistrees vers la fin de la première quinzaine de
juillet. Par ailleurs, il y a eu une mauvaise repartition des précipitations et un déficit par rapport
a 1989, aussi bien en hauteur qu’en nombre de jours de pluies. Cette pluviometrie défavorable a
eu comme conséquences des semis tardifs, une alimentation hydrique insuffisante des cultures
et des rendements t&s moyens a faibles.
La pression parasitaire a Cte globalement plus forte en 1990 que lors de la pr&&Iente
campagne. Le fait marquant a Cte les fortes infestations de Hefiothis armigeru entre la mi-
septembre et la mi-octobre ; ce ravageur reste le plus important dans la zone cotonnière. Comme
autres ravageurs de la phase fructifére on a noté Earias spp. (important egalement cette année),
Diparopsis watersii (limités aux régions du Sud, avec une pression moins forte) et
Cryptophlebia Zeucotreta (peu prtssent en 90 contrairement a 89). Le groupe des ravageurs de la
phase végétative est dominé par Sylepta derogata et Aphis gossypii. Pour ce dernier des
attaques précoces et des pullulations en fin de campagne ont été enregistrees. Comme en 1989,
on a également noté une forte présence de Spodoptera litroralis occasionnant des dégâts aussi
bien sur feuilles que sur fleurs. Par contre les populations de Bemisia tubaci ont été relativement
faibles.
La bactériose reste la principale maladie observke, mais elle n’a pas été importante cette
année. On a également note une faible prt?sence de la ramulariose par endroits.
Amélioration variétale
Les actions menées ont porté sur l’expérimentation variétale, le suivi de l’égrenage industriel
et la production de semences.
Expérimentation variétale
Le programme d’expérimentation variCtale était composé de :
20 essais installés en milieu paysan (“expérimentation en milieu non contrôlé”).
?
Dans ces essais, on comparait la variété Stam F aux témoins vulgariés IRMA 96 +
97 et IRMA 1243.
. 3 essais A en station (“expérimentation en milieu contrôlé” Sinthiou Malème,
Vélingara et Kolda) : on comparait les variétés Stam F, Stam 42, Bulk BI et IRMA
772 aux témoins IRMA 1243 et IRMA 96 + 97.
2 essais B, dans lesquels les variétés “glandless” LP 5, IRMA 1145 et Gl 7 étaient
?
comparées à la Stam F.

43
2 microessais installés à Sinthiou Malème et à Vélingara : 14 lignees &négalaises et
?
6 introductions (V 11, B2 F5, FK 13, FK 15, NTA 86-4, V 294 glandless) Ctaient
comparees aux témoins.
Les caractéristiques des meilleurs cultivars de ces essais variétaux sont ci-dessous
pdsentées :
Stam 42 : Elle paraît productive. Les plants sont élancés, les feuilles peu
??
pileuses et les capsules moyennes, sa fibre est longue et uniforme, mûre et brillante. Au
st&om&tre, elle P&ente une bonne tenacité avec cependant, un faible allongement
Bulk Bl : Les plants sont bien charpentés. Les feuilles peu pileuses. Il est
??
productif et P&ente un rendement à l’égrenage satisfaisant, notamment vis-à-vis d’IRMA 96 +
97. Sa technologie Quilibree et sa nepposité acceptable sont a confirmer.
IRMA 772 : Elle est apparemment productive et tolérante à la bacteriose. Son
??
rendement B l’égrenage est bon. Ses capsules sont de taille moyenne. Ses graines sont petites et
présentent un faible taux de linter. Sa fibre a des caractéristiques assez proches de celle de Stan1
F avec en plus une tenacité, une finesse et une mâturité meilleures. Son comporte-ment en
microfilature est à preciser.
G17 : Elle paraît moyennement productive. La précocid est médiocre. Le port
??
est pyramidal et élancé. Les capsules sont moyennes et mucronees ; elles ne s’ouvrent pas
totalement à matûrite. G 1 7 présente un tres fort rendement à l’égrenage (+ 2,2 % que Stam F).
En multiplication 2 00, elle a donné 1 % F = 45,6. Cette variété pourra être testée en milieu
paysan dès la prochaine campagne, si les caractéristiques technologiques de sa fibre et de son fil
s’avèrent équilibrées.
Bilan pluriannuel d’IRMA 1243 par rapport à IRMA 96 + 97
La varieté IRMA 1243 confirme ses caractéristiques agronomiques (port, precocité, poids
moyen capsulaire, résistance aux maladies...), Elle est particulièrement intéressante pour son
rendement à l’égrenage élevé (+ 1,2 % qu’IRMA 96 + 97) ainsi que pour sa forte production de
fibre à l’hectare (708 contre 658 kg pour IRMA 96 + 97). Sa fibre est longue, uniforme, très
fine, presque aussi tenace que celle d’IRMA 96 + 97 avec en plus un allongement au stélomètre
élevée et une belle calorimétrie. La forte teneur en neps en conditions de culture non optimales
fait que cette variété est de plus en plus critiquée.
Bilan de Sfam F par rapport à IRMA 96 + 97 et IRMA 1243 sur deux zmnées d’expérittxWation
La variété Stam F est productive et moyennement précoce. Elle P&ente une bonne tolérance
à la bactériose. Ses plants sont élancés et bien charpentés. Son rendement à l’égrenage est au
moins égal à celui de la variété IRMA 1243. Ses graines sont petites et bien vêtues. Sa fibre
présente des caractéristiques assez équilibrées (longueur, uniformité, tenacité et calorimétrie).
L’analyse de la microfilature montre que Stam F constitue un atout important. Aussi, son
expérimentation et sa multiplication seront poursuivies. Les semences Z 0 obtenues en 1990
devront permettre d’emblaver 70 3. 80 ha en 2 1.

4 4
ll est effectw? B la microusine sur deux types d’échantillons :
Echantillons pn/levés quotidiennement destinés a un suivi régulier de l’usinage des
?
difErentes unids SODEFITEX ;
Echantillons pr&evés lors de chaque essai de rendement en usine pour vérification
?
des r&ultats obtenus, afin de deceler d’éventuelles anomalies de fonctionnement.
Au total, au 18 Mars 1991, il a étC égrené 135 échantillons, dont 11 essais de rendement.
Les quantités suivantes ont été produites:
IRMA%+97: zoo0
42 kg; % F = 39,4
IRMA 1243
: z o o 0
30 kg,
: ZOO 1445 kg, % F = 41,6
StamF
: ZOO0 210kg % F
=41,4
: zoo
660 kg, % F = 42.8
G17
: z o o 0
20 kg,
: zoo
246 kg, % F = 45,6
IRMA 772
: z o o 0
66 kg, % F = 43,8
Stam 42
: z o o 0
,18 kg
Agronomie-phytotechaie
Etude des déficiences minérales pour la nutrition minérale du cotonnier
Cette étude est conduite depuis 1988 à Missirah, Sinthiou Malème et Vélingara et en 1989 et
1990 elle a éte menée également B Kolda.
Les r&ultats a.nt&ieurs obtenus en 1988 et en 1989 avaient permis de noter d’une part, un
effet statistiquement significatif des traitements sur le rendement en coton-graine et, d’autre part,
que YAzote et la Potasse semblent être les élements les plus indispensables pour la nutrition
minérale du cotonnier ; d’ailleurs l’épuisement du dispositif semble plus rapide chez le témoin
absolu et les traitements sans Azote et sans Potasse. L’absence du soufre semble ne pas avoir
une incidence très significative ; pour le Phosphore, son déficit semble plus aigu dans la zone
agroécologique “Sud Pleuve Gambie” (Vélingara, Kolda) que dans celle “Nord Fleuve Gambie”
(h&ssirah, Sinthiou Malème).

4 5
Les ;tésultats obtenus en 1990 corroborent ceux des années antérieures.
Valorisation du fumier
Cette action a pour objectif d’elaborer un itinéraire d’utilisation plus rationnelle de la matière
organique (en association ou non avec l’engrais minéral ou avec le phosphate naturel de
Matam), en définissant les doses optimales à apporter, la periodicité des apports, la valeur
fertihante du type de fumier et ceci à partir de mesures des effets annuels et des arrière effets
dans deux cycles d’une rotation biennale maïs-coton.
Evaluation de la valeur fertilisante des fumiers d’étable et d’écurie
L’étude a été mer& à Sinthiou Maleme, Vélingara et Kolda.
Les productivités des valeurs fertilisantes des fumiers d’étable (bovin) et d’tkurie (cheval),
chacun étudié à deux niveaux d’amendement (2 t/ha et 4 t/ha) son comparées Zt celles de quatre
doses de fertilisation minérale (la fumure vulgariske (F.V.), 75 % de la F.V, (sans aucun apport
de fertilisant).
Les r&ultats font ressortir un effet traitement statistiquement significatif, que la productivité
du fumier d’Ccurie (bovin) semble globalement supérieure a celle du fumier d’écurie (cheval)
pour un même niveau d‘amendement. La productivité directe du fumier à 2 t/ha, quelle que soit
sa provenance, semble sup&ieure ou au moins égale à celle de 25 % de la F.V. mais inferieure à
celle de 50 % de la F.V. ; par contre, s’il semble établi que la productivité du fumier de bovin a
4 t/ha est su,p&ieure ou au moins égale à celle de 50 % de la F.V. ; pour le fumier de cheval à
4 t/ha, cette suptkiorité ou équivalence a 50 % de la F.V. n’est pas très nette. Enfin, le fumier
seul, même a la dose de 4 t/ha, ne peut pas atteindre la productivité de 75 96 de la F.V ; d’où la
nécessité de le compléter avec de la fumure minérale pour maintenir la productivité de la
culture cotonnière à un niveau compatible avec les objectifs fixés.
Mesure de l’arrière effet de l’association fumier d’étable et phosphate de
Matam pour la troisiéme année de deux cycles d’une rotation biennale maïs-
coton

La mesure des effets directs de la Premiere année (1988) avait fait ressortir un effet fumier
statistiquement significatif sur le rendement en maïs-grain avec une meilleure efficience de la
dose de 4 t/ha et un effet positif, mais non significatif, du Phosphate de Matam.
La mesure des deuxièmes arrières-effets de la campagne 1990 n’a pas fait ressortir un effet
fumier statistiquement significatif sur le rendement en maïs-grain, mais des effets positifs
croissants avec le niveau d’amendement sont observés avec toujours une meilleure effïcience de
4 t/ha comparativement aux doses supérieures de 6 t/ha et de 8 t/ha. Cette absence d’effet
significatif du fumier malgré les doses élevées de 6 t/ha et de 8 t/ha amène à poser certaines
questions sur ses causes éventuelles :

4 6
Minéralisation complete du fumier au bout de 2 ans ; ce qui impliquerait un apport
?
tous les 2 ans quelque soit la dose retenue ;
Condition de cultures (notamment hydxiques) défavorables pour une expression de
?
la matière organique apportée.
Expérimentation variétale d’hybrides de maïs
L’essai comprend 20 hybrides dont 19 introductions parmi lesquelles on a les demiéres
formules mises au point par l’IRAT, les meilleurs de certaines firmes privées et de I’IITA et un
temoin local fourni par la station (pays) d’essai.
Les conditions pluviométriques relativement défavorables de cette année conjuguées aux
problkmes de germination enregistrés chez certaines entrees notamment HVB 1 (témoin local),
DINA 170, IRAT 340 et n’ont pas permis aux hybrides d’exprimer totalement leur potentiel de
production.
Neanmoins, parmi les hybrides testés depuis l’année précédente, IR30 a bien confirmé ses
bonnes performances en regroupant le plus de caracteres favorables dont un rendement
supérieur à 4 t/ha.
Parmi les introductions rkentes, on peut retenir les quatre entrées suivantes qui, après IR30,
regroupent des caractères favorables : TX 1029, SW 1030, 8644-31 et P 3210 dont les
performances sont très appréciables (avec un rendement supérieur à 4 t/ha) malgré les
conditions difficiles de l’hivernage.
Tests d’efficacité d’herbicides
Sur cotonnier
Les associations de matieres actives suivantes : Terbutryne - MétaIochlore - Glyphosate
(COTOPRIM 245 : 165 - 200 - 60 g/I), Cycloxidim (FOCUS ULTRA lOO), Fluometuron -
Prométryne - Diuron (FLURONE P.P. 750 : 250 - 250 - 250), Fluométuron - Pendimethaline -
Diuron (FLUMERON P.D. 1250 : 500 - 500 - 250) et le témoin de référence diffuse :
Dypropétryne - Métolachlore - Paraquat (COTODON MIX 357 : 189 - 126 - 42) ont été
compares en deux situations différentes de l’utilisation de l’herbicidage (labour d’enfouissement
avant l’application du produit et grattage à la houe équipée de trois dents sans contrôle total de
I’enherbement avant l’application des produits). On a noté la meilleure performance du
FLUMERON P.D. 1250. Ce produit présente d’une part, une efficacité herbicide encore
suffisante à 60 JAT quelle que soit la dose utilisée (1,5 l/ha, 2 l/ha ou 3 l/ha) sur les deux
situations de préparation du sol dominantes dans la région, mais sa phytotoxicité vis-à-vis du
cotonnier est légérement forte aux doses supérieures à 3 l/ha ; et d’autre part, son effet
spécifique sur les adventices dominantes semble très large et très rémanent.

4 7
L’effet du FOCUS ULTRA 1100 (à 1,5, 2 et 3 l/ha) est faible de maniere globale. Le
FLURONE P.D. 750 (a 3, 4 et 6 l/ha) a montré une bonne efficacite globale, mais sa
phytotoxicité est relativement forte. Le COTODON MJX 357 et le COTOPRIM 425 (tous deux
à 3,4 et 6 l/ha) occupent les positions intermédiaires avec une efficacité satisfaisante au moins
jusqu’au delà de 30 JAT.
En perspective donc, le FLUMERON P.D. 1250 peur être reconduit sous sa formulation
actuelle en essai de sélectivité vis-à-vis du cotonnier pour mieux appréhender ses effets
phytotoxiques ; les dosages du FLURONE P.D. 250 doivent être revus B la baisse pour
amt?iiorer sa shctivité et le FOCUS ULTRA 100 nécessite d’être renforcé pour améliorer ses
performances globales.
Sur maïs
Les associations de matikes actives suivantes : Bentazone - Atrazine (LADDOCK 400 : Z!OO-
200 g/l)et le témoin de reftkence vulgarise : Atrazine - Métolachlore - Paraquat (PRIMAGRAM
MIX 440 : 200 - 200 - 40), testées selon les mêmes critères décrits plus haut pour les tests
d’efficacitb d’herbicides sur cotonnier, ont montre une certaine supérioritt? du PRIMAGRAM
MIX sur le LADDOCK aussi bien en traitement de post-semis et prélevée stricte du maïs et
pr&levée et post-levée précoce des adventices. Le PRIMAGRAM MIX a montré une efficacite
herbicide encore acceptable jusqu’à 60 JAT pour les doses médiane et supérieure de 4 l/ha et de
6 l/ha. Cette supériorité s’est encore concr&isée par les rendements moyens intrinsèques des
traitements du PRIMAGRAM plus élevés que ceux du LADDOCK surtout aux doses
inférieure et médiane de 3 l/ha et de 4 l/ha. Tous les deux produits ont montré une sélectivité
totale vis-à-vis du maïs quelle que soit la dose testée : 3 l/ha, 4 Uha et 6 Uha.
Sur sorgho
La comparaison des performances des associations de matières suivantes : Bentazone -
Atrazine (LADDOCK 400 : 200 - 200 g/l) et Propazine - Terbuthylazine - Paraquat
(PROPAGARD MIX 337 : 206 - 106 - 25) à 3,4 et 6 l/ha pour chacun des produits, selon les
mêmes criteres dkrits plus haut pour les tests d’efficacité d’herbicides sur cotonnier, n’a pas
rkvélé de différence entre les deux produits du point de vue efficacité globale même si, pour ce
critère, le LADDOCK semble avoir une rémanente plus longue. Mais du point de vue
phytotoxicité, le LADDOCK semble beaucoup plus sélectif vis-à-vis du sorgho que le
PROPAGARD MIX.
Ehtomolog5e
Les actions menées ont porté sur la connaissance de la biocènose, l’évaluation des nuisances,
la lutte chimique, les programmes de protection et les techniques d’épandage de produits.
Evaluation de l’importance du parasitisme
Elle a été étudiee à l’aide de parcelles à trois niveaux de protection dont le but est d’apprécier
l’efficacité du programme recommandé et d’évaluer l’incidence globale du parasitisme et de

4 8
parcelles filtres destinées iI évaluer l’incidence propre aux différentes composantes de
I’entomofaune nuisible sur la production.
Les pertes de récoltes dues aux ravageurs sont estimées à 60 % contre 59 % en 1989. Les
pertes les plus élevées sont observées dans le Sud de la zone Vélingara 61 46 et Kolda 72 40).
Ces pertes sont principalement dues aux fortes infestations d’Heliothis en septembre et octobre.
Le programme vulgarisé reste cependant satisfaisant.
Les résultats obtenus sur les parcelles filtres confirment que les ravageurs carpophages
restent les premiers responsables de pertes de rtkolte. En effet les baisses de production les plus
notables (jusqu’à 67 %) sont observ&s chez les programmes de projection ne comportant pas
de pyréthrinoïde. Les pertes obtenues sur les parcelles sans aphicides ne dépassent pas 15 96.
Confirmation de produits prévulgarisables
Un essai de confirmation de l’efficacité d’associations de matières actives a et6 mene à
Vélingara. Les associations suivantes on confirmé leur intérêt et proposées à la prévul-
garisation :
Cyfluthrine/Mtthamidiphos
18/300 m.a/ha (BAYER)
Cyperm&hrine/Monocrotophos
30/2OO (RHONE-POULENC)
Cyperm&hrine/Chlorpyrifos-Ethyl
30/300 (RHONE-POULENC)
Cyperm&hrine/Chlorpyrifos-Methyl
30/300 (DOW BLANCO)
Cyperm&hrine/M&hamidophos
30/300 (SENCHIM)
Comparaison de pyr&hrinoïdes
Le Tralorn&hrine nouveau pyrethrinoïde a et6 testée seule à trois doses (13, 15 et 18 @a) en
comparaison avec des pyrethrinoïdes vulgarisées (Deltaméthrine, Cypermethrine et Alphacy-
permkthrine).
L’effet dose attendu avec la tralométhrine n’a pas été observé dans cet essai ; aucune
difference significative n’est apparue pour les différents paramètres étudiés. Il est à noter que
l’essai était assez hétérogène. L’évaluation de la molécule sera reconduite.
Etude de nouvelles associations de matières actives
Les nouvelles formulations testées sont la tralométrhine associée à divers OP (Diméthoate,
Monocrotophos et Triazophos) et 1’Esfenvalérate associé au Monocrotophos qui ont été
compares au témoin AlphacypermCthrine/Dim&hoate dans un essai installé à Sinthiou Malème.
Aucune différence significative n’a été mise en évidence entre associations. L’hétérogénéite
était assez importante dans cet essai (CV très élevés). Les associations seront reconduites en
expérimentation la campagne prochaine.

4 9
Etude de programmes de protection
Cinq programmes ont été comparés dans un essai implanté au PAPEM de Vélingara. Il
s’agit de :
A. 2 applications de Deltam&hrine&4onocrotophos 7,5/200 g/ha
2 applications de Deltaméthrinflriazophos
7,5/1x) g/ha
1 application de Monocrotophos 200 @ha
B . 5 applications de Deltaméthrine/Monocrotophos 7,5/200
C . 5 applications de Deltaméthrin~riazophos
7,5/150
D . 5 applications de DeltaméthrineKhlorpyrifos Ethyl7,5/400
E . 5 applications de Cyperm&hrine/Chlorpyrifos Ethyl30/300
Le programme A a été conçu en tenant compte du risque acariose qui s’était manifesté en
1989. Au cours de la campagne 1990, on n’a pas observé de tarsonèmes, ce qui réduit la portée
des r6sultats attendus avec ce programme. Cependant, on note qu’en ce qui concerne le contrôle
du parasitisme des capsules et des aleurodes, ce programme donne des msultats supérieurs à
ceux des autres programmes.
Etude d’un biordgulateur sur cotonnier
Les effets du PIX (Mepiquat Chloride) sur le développement et la production du cotonnier
ont été étudiés à la station de Sinthiou Malème. L’intérêt du PIX réside dans le fait qu’il pourrait
apporter au cotonnier les avantages suivants :
9 réduction de la taille des plantes, rendant plus faciles et plus efficients les traitements
insecticides ;
ralentissement du développement végétatif (meilleure pénétration des insecticides et
?
limitation des pourritures de capsules et autres maladies) ;
* maturation prkoce.
Le PIX a eté testé it 2 doses (0,5 1 et 1 1 de p.c/ha) appliquées en début floraison, et
comparées à un témoin non traité.
Les résultats obtenus montrent :
0
un effet positif du PIX sur la hauteur des cotonniers (entre noeuds raccourcis) :
plantes traitées significativement plus courtes;
. un effet dépressif de la dase de 0,5 I/ha sur le volume de floraison et de
capsulaison.

5 0
Aucune amélioration du rendement n’a étC notee suite à l’application du PIX. Il est à noter
que les conditions favorables a l’expression optimale des effets du PIX n’ont pas Cte réunies
(bonne pluviométrie, semis précoces, etc.) ; ceci montre que l’utilisation du biorégulateur en
zone sahélienne (non maîtrise de l’eau) risque de poser des problémes. Néanmoins l’essai sera
reconduit la campagne prochaine pour avoir plus d’informations sur le comportement du PIX.
Expérimentation du Très Bas Volume en milieu réel (R-A/R-D)
Comparaison du “TBVV ,j IVl’uLVfl
Le Tr&s Bas Volume TBV 10 l/ha) a été expérimenté pour la deuxiéme année consécutive sur
5 sites en milieu paysan, en comparaison avec 1’Ultra Bas Volume (UBV 3 l/ha). Le matériel de
pulvérisation milis& est l’appareil BERTI-IOUD CB, avec le bidon nourrice et la buse verte pour
le TBV. L’analyse des ksultats montre que :
pour l’abscission parasitaire les rt%ultats sont meilleurs chez le TBV ;
?
sur les populations de chenilles (Heliothis) il y a un Iéger avantage avec le TBV,
?
mais non significatif;
.
sur les populations de pucerons on observe selon la localité, soit qu’il y a moins de
feuilles infestées chez le TBV pour tous les étages du feuillage (haut, milieu et bas),
soit que les niveaux d’infestations sont equivalentes chez les deux techniques pour
les feuilles du haut et du milieu et significativement plus faibles chez le TBV pour
les feuilles du bas ;
le rendement en coton-graine du TBV est supkieur ou kquivalent à celui de l’UBV,
?
selon la localité.
L’enquête menée aupres des paysans montre que l’impression générale sur la nouvelle
technique est bonne. Mais les aspects suivants semblent poser problème : encombrement de
l’appareillage, manipulation des produits (dosage, toxicité, temps de traitement (long).
Compte tenu des résultats globalement encourageants obtenus après deux années
d’expérimentation, des ameliorations apportées à l’appareillage par le fabricant et de la
possibilité de réduction du temps de traitement (passage toutes les 3 lignes au lieu de 2), la
technique TBV peut passer en grande pr&ulgarisation.
Comparaison d’appareils pour pulvérisation TBV
BERTHOUD C8 et BIRKY
??
Le BERTHOUD C8 et le BIRKY en “10 l/ha” ont été comparés dans un essai conduit sur un
seul site. La particularité du BIRKY est sa polyvalente (traitements insecticide et herbicide),

aussi il fonctionne sans piles (appareil à pression entretenue). L’intérêt de ce test résidait
essentiellement dans les avis recueillis aupres des paysans sur cet appareil. Sur ce plan, il
ressort des enquêtes que :
la totalité des paysans interrogés pr6fère le BERTHOUD C8 ;
?
excepte son fonctionnement sans énergie électrique (piles), BIRKY ne présente que
?
des inconvénients selon les producteurs (support de la tête du pulvérisateur trop
mobile, impossibilité pour l’opérateur de voir le brouillard de pulv&isation et de
contrôler la contenance du r6sexvoir au cours du traitement). Par ailleurs les paysans
trouvent que l’utilisation de l’appareil est p&ible à cause de la nécessité de maintenir
une certaine pression pour pouvoir traiter ;
les rendements obtenus avec les deux appareils son équivalents.
?
ARBoRKxJLTuRE
F+RUITIERE
Région des Niayes
Les activités ont porté sur la comparaison variétale de cocotiers, la Pomologie des agrumes,
la germination des porte-greffes, des essais sur goyaviers et Agrumes et la multiplication de
matériel végétal (production de plants fruitiers):
Sur cocotiers, 7 hybrides nains varietaux ont été étudiés en essai comparaison
??
varittale ; deux provenances (PB 121 et PB 132) montrent, avec les premières observations,
des caractéristiques intéressantes au niveau croissance. Pour le comportement par rapport au
parasitisme, PB 121 et PB 111 se sont révéles intéressants ;
En Pomologie des Agrumes, des pesées et mesures sur la production de chaque
??
arbre, de la station du km 15 ont été réalisées dans le but d’une part, de suivre les
caracteristiques de production des différentes varietés existant à la station et d’autre part,
d’établir des fiches référentielles, les données recueillies révèlent que les variétés d’agrumes
données par les fiches de 1’IRFA presentent, dans les conditions climatiques des Niayes,
d’autres particularités portant sur : la taille et la couleur du fruit et le nombre de pépins par fruit.
Par contre les caractéristiques gustatives sont les mêmes ;
Sur la germination des porte-greffes, l’essai mis en place vise à écourter si
??
possible le cycle de production de plants d’agrumes (18 à 24 mois) actuellement. 11 doit, au bout
de deux ans, aboutir à l’élaboration de recommandations sur les meilleures positions de semis
des différentes espèces de porte-greffes agrumes existants au Sénégal ;
Sur goyavier, une étude de comportement de 8 variétés améliorées est menée
??
pour identifier une ou plusieurs variétés de goyaviers adaptées ;
----

5 2
*En production de plants, on a obtenu 10472 agrumes, 153 manguiers, 191
cocofh et 2169 divers fruitiers.
Lu travaux menés se sont déroulés au Jardin d’Essais de Sor (J-ES) et à la station de
Ndiol. Des actions de fomration et de vulgarisation ont été également conduites.
Aa 3.E.S. une remise en Ctat de la collection de manguiers a été op&e (apports d’engrais,
&hah&ation du système d’arrosage, dfectîon des brise-vents). Des travaux en p&piniere ont Cté
effec@s : recépage de plants de bananiers ; semis et repiquage de papayers ; reconstitution du
stocken fruitiers divers (sapotilliers - goyaviers - corossoliers - citronniers du pays) ; greffage
de rnaugui~ ; vente de 1725 plants fruitiers et constitution d’un stock de 12 540 de plants.
A ta station de Ndiol, des travaux en pepinière portant sur bananiers, agrumes, ananas et
papayers ont été réalids. Le suivi des essais déjà en place (Essai comparaison Agrume - Essai
sur bananiers) s’est poursuivi normalement. Sur bananiers l’étude mise en place vise à apptiier
l’influence de la date de plantation sur la fructification, la duree entre la floraison et la maturité
physiologique des fruits. Dans le domaine de l’appui aux producteurs de visites de sites de
plantaaon et de verger ont été effectuees & Dagana, à Mangueye et à Mbarigo.
En matière de production de plants, 5821 plants ont été vendus et un stock de 12 026 plants a
été constitué.
Tomate
La sélection de tomates à gros fruits pour l’hivernage a Cd poursuivie. 55 lignees dont 30
descendants du materie AVRDC et 25 du matériel INRA-Montfavet ont été étudiees. Les
lignees AVRDC se sont montrees globalement supérieures avec un poids moyen du fruit égal à
54 grammes. Sur la base des grosseurs des fruits une première sélection a été faite : 11 lignées
de I’AVRDC et 12 de l‘I.NRA ont éte choisies pour les travaux ultérieurs.
En essai variétal multilocal, six variéttis de tomate d’hivernage ont eté semées au CDH et à
Ndiol. Pour ces deux sites, les variétés Small Fry et Xina-8-4-l-g ont donné les meilleurs
rt?sultats.
En condition naturelle, un essai criblage pour la résistance au TYLCV a et& mené au CDH en
plein champ. Les varietés utilisées sont : Xina-8-4- l-g (témoin) ; Xina-8-4- 1 l- 11 (témoin) ;
Pertylc 88 ; TXLA 1578 ; Pimhinltylc 89 et TXLA 1478. L’objet de cet essai est la recherche de
sources de résistance. Sur les témoins sensibles (Xina) les plantes sont contaminées jusqu’à
4 % ; sur les géniteurs améliorés (TXLA 1478 et TXLA 1582), aucune plante n’a été
contaminée.

5 3
Manioc
Une évaluation multilocale de variétés à hauts rendements, en essais préliminaires, a été
effectuée ?t Bambey, Kandiou, Méouane, Louga et Ndiol ; les variétes utilisées ont été : 30 555 ;
30 572 ; 30 786 ; Kombo 2 et Cololi 1.
Les varietes ont eu un bon développement v&#.atif sur tous les sites ; cependant 30 555 et
Cololi ont eté les plus productives en bois mais cette production en bois ne s’est pas r&&?e
proportionnelle iI celle en tubercules.
La variéte 30 572 a donne les meilleures productions sur tous les sites. En essais avancés
de rendement, 9 vari&% ont été évaluées sur 9 sites : Bambey (2 sites) ; Louga (2 sites) ; Ndiol
(1 site) ; Fatick (1 site) ; Méouane (1 site) ; Thiés (1 site) et Taiba Ndiaye (1 site). Les récoltes
seront effectuées en 1991 (avant l’hivernage).
Une ttudt de crit&res physiologiques pour la tolerance (1. la secheresse a été initieee en 1989.
Des tests de résistance stomatique et de potentiel hydrique ont été déjà effectués en 1989. En
1990, deux essais ont Cte mis en place en fûts (avec trois variétés que sont : 30 572, 30 786 et
Kombo 2) et en plein champ (avec cinq va.ri&és : 30 555, Cololi 1, 30 572, 30 786 et
Kombo 2). Les premi&res mesures effectuees sur le matériel en essai en fûts, ont montre des
différences significatives entre les vari&s
Pomme de terre
Multiplication de matkriel génktique adapté à la chaleur
Deux multiplications en culture hâtive et une en ‘tardive ont été faites sur le matériel
suivant :
AVRDC - 1287-19 et Atlantic XLT7, clones adaptés en culture hâtive et se
??
multipliant bien an culture tardive ;
clones issus des croisements Atlantic XLT7 Serranax DT033 et
??
CEX-69-I x DT028 et ayant des aptitudes à la culture en période de chaleur ;
clones avances du CIP, DT028, B-L-2.9, CFK-69.1, LT7, LT8, LT9 et
??
380 584-3.
Depuis Juillet 1990, une multiplication a été mise en place à partir de bourgeons issus des
clones AVPDC-1287-19 et Atlantic x LT7.

5 4
Eva
& comportement de nouvelles variktés européennes
Le~&&!s ARIANE, ARMEN, THALASSA, LANDIA, O’SIRENE et CLAUSTAR ont
été cxxgwtk2 m clone AVRDC- 1287- 19 en culture de saison (plantation Novembre 1989).
WW~TS se sont élevés a 17,0 t/ha (pour AVRDC-1287-19) et à 29 t/ha (Thalassa).
des tikrcules est d’environ 70 g (68-73 g de variation).
Y
L~E&w&& se sont limitées au maintien des collections ; en 1991 des essais multilocaux
serontr&en rilace sur 6 sites : Camb&re, Ndiol, Louga, Bambey, Thiès et Djibélor.
creatrice Yaakaar x violet de Galmi se poursuit par familles après hybridation
s . Une population F4 issue de panmixie des 8 familles a éd obtenue ; les.
ces familles ont été conservees avec la population Pl pendant 90 jours ; le
p0~ de perte a été en moyenne de 10.8 8. variant entre 1 et 17 %.
La
te des cultures porte-graines donnera en 1991 des semences F5.
on massale intra-Yaakaar, initiée en 1984-1985 a donné la genération S3 (bulbes-
les taux (%) de floraison prkoce suivants :
* ‘T~aux floraison (initiale, 1984) =
3 %
.
t,
(S2, 1987)
= 80%
*
0
(S3, 1989)
= 94%
L’&B& & la flor&son pr&oce du violet de Galmi initiée en 1989 a donné les r&ultats
suivanta en fonction des dates de semis :
Date semis
floraison hâtive (%)
0 8 - 1 1 - 1 9 8 9
3s
14-12-1989
036
1 2 - 0 1 - 1 9 9 0
o,o
0 1 - 0 2 - 1 9 9 0
o,o
Gombo
Les variétt$ mises au point (Pus0 et Pop 12) présentent les caractéristiques et les
comportements défavorables suivants ; inadaptation aux périodes fraiches - sensibilité aux
nématodes Meloïdogyne spp. - sensibilité au Fusarium oxysporum sp. vasinfection. A partir
d’une collection de 400 variétes, plusieurs évaluations et screening ont été effectués en période
chaude et en période fraiche également. Huit lots se sont révélés résistants aux Meloïdogyne ;

5 5
un genotype présente une résistance au Fusurium ,. aucune des variétés testees n’a une bonne
adaptation aux conditions frdiches.
Phytddm.ie -Agmnomie
Comparaison de différentes sources de matière organique
Sur culture de Tomate de saison chaude (variété Xina) suivie d’une culture de piment (variété
Safï) on a comparé les effets de fa poudre d’arachide et du compost SERAS appliqués à quatre
doses 0, 5, 10 et 20 t/ha. Les résultats obtenus sont ptisentés ci-dessous :
Traitement
Rendement (fruits
de tomate, en Vha
Poudre d’arachide (5 t/ha)
58,8
Compost SERAS (5 t/ha)
50,8
Poudre d’arachide ( 10 t/ha)
55s
Compost SERAS (1 O/tIha)
64,4
Poudre d’arachide (20 t/ha)
65,2
Compost SERAS (20 t/ha)
67,2
Témoin (0 t/ha)
48,3
Sur la culture de tomate en saison sèche ainsi que sur piment on n’a pas observé de
différence entre les deux sources de matière organique utilisées.
Essai de compostage de différentes sources de matière organique
Pour élargir les possibilites d’utilisation de la matière organique et/ou les disponibilitks, une
action a &é initiée pour rechercher et tenter de composter différents matières organiques :
déchets de poissons ; déchets de crevettes ; déchets de crevettes + mélange feuilles d’euca-
lyptus ; déchets végétaux de marché ; divers adventices de jachère. Le compostage s’est déroule
normalement ; les composts obtenus seront étudiés sur tomate et oignons en 1991.
Essai d’iitalement de la production de Tomate et d’oignons
L’obtention d’une bonne production de tomate en saison chaude et humide se heurte a
plusieurs contraintes dont une contrainte variétale (bonne adaptation variétale). Dix sept (17)
variétés ont été semées le 16 Mai et transplantées le 15 juin 1990. Les résultats obtenus sont
présentes au tableau 1. Les variétes C 59-48 et R 97-48 semblent intéressantes ; les tc%oins
Xina (obtention CDH) pour les petits fruits et Hope no 1 pour les gros fruits ont été les variétés
les plus performantes dans leur categorie.
Un essai date de semis (six dates espackes chacune de deux mois) avec huit variétés a ktk mis
en place pour étudier les possibilités d’étalement de la production d’oignons et en particulier, ie
comportement et le rendement de l’oignon en saison des pluies. Pour la première date de semis,
les plants ont ité transplantés le 10 juillet.

5 6
Les rendements obtenus pour la première date de plantation ont été faibles, de 0,8 à 12 t/ha.
La deuxième plantation a donné des rendements similaires. L’analyse de ces essais a permis de
cerner certaines contraintes de production d’oignon en saison des pluies : pertes par mort des
plants dûs à des maladies non encore identifiées de façon précise ; maturation irrégulière et
diffkile.

5 7
Tableau 1 : Caractétistiques
des vari&& de tomates testf%3s en saison chaude. Semis : 16 Mai -
Transplantation : 15 Juin 1990 - Rkolte du 27 Juillet au 10 Septembre 1990.
,
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
I
IRendement IRendement /Poids I
I
I Variétés Itotal
Icomme,rciallmoyen un1 Observation I
I
l Wha)
I (tAa)
I fruit(g) I
I
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
18-4-l-11
1 58,s a
1 SS,5 a 1 34
Isensible nkrose 1
I
I
I
I
{apicale
I
------------_-----------------------------------------------
IC 59-48
1 57,7 a
I 54,s a 1 73
Itrès ferme
I
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
IXina 8-4-1-I 57,0 a
I 51,6 ab I 62
Isensible nécrose I
I
G
1
I
I
lapicale
1
------------__------________________I___--------------------
IXina 24-10 I 56,9 a
J 53,:9 a I 40
Isensible à écrosel
I
I
I
I
lapicale
l
-----___-_--___---------------------------------------------
IHope no 1
I 56,6 ab I
49,,1 ab I
143
Iferme
l
------__----------------- -------__---__-----c---------------
ICarmina
I 56,4 a b
I SO,8 ab I
130
Isensible à
i
I
I
I
I
/éclatement
I
---------------------------T------------------------------------
IXin
I 56,3 ab
I 54,3 a I 36 I
I
------_---____----------------------------------------------
IXina
I 55,4 ab
I 51,3 ab I 36 I
i
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
IXina SO-9
I55,lab I 53,8a I 30 l
l
------_---__--------______I_____________--------------------
ISierra
1 52,3 abc I
47,9 ab I
143
Isensible à
t
I
I
I
I
Iéclatement
f
------_---___--_--------------------------------------------
ICaraïbo
1 51,9 abc I
48,8 ab 1
120
Isensible à
l
I
I
I
I
/éclatement
i
------_----------------- ---t--------------------------------
IR 97-48
I SO,8 abc I 48,9 ab 1 82
Itrès ferme
i
--------------------_______c____________--------------------
(Fantasia
I 48,0 bc 1 44,l bc I 63
Isensible à
I
I
1
I
I
Iéclatement
1
------------------------------------------------------------
/Caribou
1 45,2 c
I
38,s c
I
107
Isensible à
I
I
I
I
l
Iéclatement
1
------_---___-_-----^______i____________--------------------
[Calypso
I 36,0 d
2819 d (
131
Isensible à ferme i
I
I
I
I
Iéclatement
I
-----__________---------------------------------------------
IFlora dade I 33,3 d I
27,8 de I 142
Itrès ferme
I
-----_--_-___-_-----_______c____________--------------------
ICarioca
I
23,8
c
I
20)6 e I
104
[ferme
i
------_----_-----------------_---------------------------------
I
IF = 14,6
IF = 16,9 I
l
I
I
lCV= 10,s %ICV= 11,2 %I
I
/
--__-________-_____-__I_________________--------------------

58
Amélioration des techniques de pépinikes
Des mottes composées B partir du compost SERAS ont été utilisées avec une culture de
piment Safi pour un essai technique de pépinière. Une “phytotoxocité” du compost a rendu
inexploitable le test effectué.
Une ttude de l’bvolution des peuplements d‘oignon dans les conditions des pépinières
pratiquks au CDH a montré que les pertes les plus importants se situaient dans les dix premiers
jours suivant le semis ; dans certains cas le nombre de plants produits ne représente que 10 96
des graines semks. Des semis &alés seront effectuts pour &udier les effets Cventuels des
saisons sur ces problèmes observés.
Rotations culturales
Diffckentes rotations culturales comprenant, cultures maraîchkes, fourragères (Panicum
maximum), vivrières et ltgumineuses (arachide) ont chd mises en place en 1990. Le suivi ,sle ces
essais donnera des é1Cment.s d’appréciation sur les différentes possibilités pour les rotations
culées dans les syskmes maraîchéres de la r6gion des Niayes.
Itinéraires techniques
Des enquêtes effectuées en 1990 dans la Vallée du Fleuve et dans les Niayes ont permis
d’identifier les itinkaires techniques pratiqués par les maraîchers pour la culture de tomate, pour
la transformation industrielle, la culture de l’oignon dans le Gandiolais et la culture des
principales espèces maraîchères dans les Niayes. Les itinéraires - densité - fumure minkrale -
irrigation - contrôlent des maladies et ravageurs, feront l’objet d’observations plus poussées en
1991.
Contr&e des taux de nématodes par I’utilition de cultures associées
Des espèces végétales diverses ainsi que le traitement nématicide ou le compost ont 6té
utilisés en association avec la culture sensible : arachide, Panicm maxirnwn, oignon, oeillet
d’inde, compost de neem, compost herbe tout venant et traitement au némacur.
Deux cultures successives de tomates sensibles (vari& casaque rouge) ont étk mises en
place, les observations suivantes ont été effectuées :
Prélèvements de sols et extraction de nématodes;
?
Mesure du degré d’infestation par notation (échelle 1 à 5) ;
?
Mesure de l’évolution de la population de nématodes (quantité par volume de sol).
?

5 9
La premitre culture a mon& que l’infestation du sol utilisé est tr&s importante mais que sa
distribution était hétérogène ; les racines portant des galles ont ét6 bâchées apr& fapremiére
culture, et enfouies dans le sol avant la mise en place de la deuxième culture. Les observations
faites au cours de ce deuxi*me essai sont en cours d’analyses.
Etude de la maladie des racines ro$es de l’oignon
Une &ude bibliographique a Cté faite et une banque de donn&s et de r6férences a étC
ConStitUh.
Test de rkistmnce aux nbmatodes
Plusieurs populations de tomates en provenance du matiriel de travail du sélectionneur ont
été test&3 pour leur r6sistance aux timatodes.
., <..
Mse au point de test de d&ection s&Gogique de maladies vitales tmnsnises par Aleumdes
Trois maladies virales transmises par Aleurodes ont été mises en évidence sur cultures
maraîchères : le TYLCV, la MAM et 1’OLC.
Les tests utilisés sont de type EL$SA (Enzyme linked imminosorbent Assay) ; des
échantillons de plants de manioc, de tomate et de Gomko prksentant des symptômes
d’enroulement ont bté collectés a Malika, Saint-Louis, Nioro et Can&&ne. Les rbsultats des
tests sont pr6sentés au tableau 2. Le te#st est très utile surtout pour le TYLC qui peut être
confondu avec d’autres enroulements du même genre si l’on se contente de la symptomatologie.
L’OLC, mis en 6vidence pour la première fois au Sénégal, fera l’objet d’une description
d&ail.& ultieurernent.
Etude de la propagation du virus du TYLC en conditions contr&lées
En serre, on a pu transmettre le viruç du TYLC par greffage d’une tomate malade sur une
autre saine avec obtention de symptôlmes carastéristiques ; par contre les tentatives de
transmission par mouche blanche ont été sans succès pour l’instant.
Production de semences de souche
Dix variétés appartenant à cinq espèces ont fait l’objet de multiplication par sélection
conservatxice.
Production de semences de base
Les quantités suivantes ont été produites, diffusées ou stockées :

6 0
?
total diffusion (vente + échantillons) = 108 kg de graines ;
?
stocks de semence : 87,7 kg de graines ;
?
bulbes-mères : 8000 (base + ptibase) pour le violet de Galmi.
Tableau 2 : DBtection de maladies virales transmises par Aleurodes a l’aide du test ELISA utilisant
des anticorps rnonoclonaux
_________-______----^__1________________--------------------
IEchantillonsl
Origine I
Symptôme
I
Age IELISAI
Isélectionnésl
I
i
I
I
_________________-------------------------------------------
I
Tomate
1
I
/
I
I
1
Cambérène l
Témoin négatif Il mois1 - i
l
2
Cambérene
(TYLC : "
positif 12 mois1 +++ l
I
3
Saint-Louis l
TYLC
12 mois1 +f+ l
I
4
Saint-Louis l
TYLC
12 mois1 +f+ /
I
5
I Saint-Louis l
TYLC
12 mois1 ++ 1
I
6
ISaint-LouisJEnroulement atypique 13 mois1 - l
I
7
1 Saint-Louis l

II
13
mois1
+
1
I
8
INioro
I
TYLC
12 mois1 ++t :
I
9
INioro
l
TYLC
12 mois.1 +++ j
I
10
INioro
I
TYLC
12 mois1 +++ /
I
1 1
(Malika
IEnroulement
3 mois/ - !
I
1 2
1 Malika
I
TYLC
2 mois1 +++ :
l
13
[Cambérène I
TYLC
3 mois/ ++ !
I
14
1Camberéne l
TYLC
3 mois1 t+ l
l
15
lcambérène I
TYLC
3
mois1 +-t *
I
I
I
!
I
Gombo
I
/
I
16
Savoiqne
IEnroulement
7
1
t+
/
I
1 7
Savoicjne
IEnroulement
7
j
++ j
I
18
Savoigne
(Enroulement
?
( t-t j
I
I
/
I
Manioc
I
:
I
19
isaint-LouisiMosaïque faible
I
?
1 t++ j
I
20
ICambérène
IMosaïque forte
1
?
1 t+t
!
I
21
ICambérène I
If
/

?
j ++t j
l
22
ICambérène I
II
I
?
( ttt

l
23
ICambérène 1
11
l

?
1
t+t
!
/
24
ICambérène I
1,
j
?
1
ttt
!
i
25
ICambérène I
f9
l
?
j +tt ;
I
i
I
I
I

:
TESTELISA
- Indique une n.%ction négative
+ Indique une r6action positive mais faible (bruit dr fond)
++ Indique une r6action positive intermédiaire
+++ Indique une réaction positive intense (comparable U.I timoin positif)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

61
MICROBIOLOGIE APPLIQUEE @tntcEN>
Colktion de culm
La sélection des souches de rhizobium déj, cataloguées permet de recommander une souche
pour l’inoculation des légumineuses suivantes :
Arachide (Arachis hypogaea)
: MAO318
??
Voandzou (VoandzeralVignu subterranea) : MAO 113
??
Ni&& (Vignu unguicdata)
: MAO 286
??
Acacia albida (Acacia albida)
: MAO 226
?
Fixation biologique de l’azote
Sur arachide, un criblage de souches de Klrizohirtm a été effectué sur six (6) variétés :
28-206, SS-437, 57-313, 69-101, 73-30 et 73-33. Les associations symbiotiques les plus
effectives semblent être : MAO 318 x 73-30 ; Rhizobiwn RCH (ORSTOM/DAKAR) x 73-33.
Sur Ni&é, l’inoculation de trois variétés (Ndiambour, 283 et 58-57) avec la MAO 286 a été
réalisée au champ (Thilmakha). Les résultats montrent que comparativement au témoin non
inoculé et cultivé sans apport d’azore, l’inoculation avec la MAO 286 a augmenté le rendement
de la variété Ndiambour de + 58 % (souche seule) et de + 60 % (souche mélangée à la gomme
arabique (10 %) ; le rendement de la variété 2X3 a été augmenté de + 60 % uniquement dans le
cas où la souche de Khizobium est mélangée 2 la gomme arabique (10 %).
Sur Voandzou, les quantités d’azote fixées par Ies variétés 70- 1 et 83- 13 1 ont été estimées à
l‘aide de l’azote marqué (N]s) et en utilisant les souches MAO 113 et TAL 22. L’expérience a
étC menee en pots, sous serre. Pour la 79-1, les quantités fixées se sont élevées à 32,79 et
9,74 mg N/plante quand l’inoculation a été frtite respectivement avec MAO 113 et TAL 22. Pour
la 83-13 1, les quantités fixées ont été respectivement 29,74 et 26,02 mg N/plante.
Sur Acacia albida, le criblage de trois souches (MAO 222, MAO 226 et MAO 236) a été
effectué en serre. Les résultats ont montré que la MAO 226 a été la plus effective ; la présence
de Glomus mosseae n’a pas modifié le classement du criblage des 3 souches observé en son
absence.
Stages de formation
Le deuxième stage régional sur les techniques de 13 fixation biologique de l’azote a étG tenu
en Mars 1990.

6 2
SEMENC=DEP-
Expérimatation multilocale
Protection de semences de prébase
Les espèces et variétis produites ainsi que les caractéristiques des semences sont données au
tableau 1. Les multiplications ont été faites à Bambey (sorgho, arachide et ni&& et à la station
;
de Thiago (riz).
Les stocks de semences utilisables sont consignés au tableau 2. Ces quantités avec celles
produites en 1990 permettent de satisfaire Ies besoins de la filière en semence de prkbase qui
s’élèvent à 900 kg pour l’arachide, 140 kg pour le ni&, 8 kg pour le mil souna, 20 kg pour le
sorgho et 2310 kg pour le riz.
Expérimentations variétales multilocales
Les espèces concemdes et le nombre de sites d’essais ont ét6 en 1990 : Arachide ( 18 sires).
NiétX (1X sites). Mil souna (14 sites). Sorgho (12 sites et Maïs (3 1 sites). Au total 56 sites ont
6té implantés en milieu paysan en 1990 contre 35 en 1989. La synthèse des résultats (19X9 et
1990) a permis de formuler les premières recommandations sur les aires potentielles de
diffusion des variétés testées (tableau 3).
Tableau 1 : Quanti& de semences produites et leurs caractéristiques - n.d = non déterminé
___________-_--___-_---------------------------------------
IEspèce IVariétés ISuperfi-
IProduc- [Pureté \\Pureté IFacultél
I
Icies
ition
[spéci- Ivarié- Igermi- /
1
I
l tm")
1 (kg)
i que
1 tale
lnative l
I
I
t
l
I (%)
l (9)
I
(a)
/
____________________----------------------------------------
(ARACHI-IGH 1 1 2 - 2 0 1
5 0 0 0
I
3 3 0
I
9 9
I
1 0 0
I
89,7 /
IDE 173-33
1
1 0 0 0
I
5 7
I
9 7
I
1 0 0
I
99,7
l
I
173-27
I
3 0 0 0
l
5 8
I
98
l
100
I
94,7
/
l
173-30
I
1 0 0 0
l
3 4
l
9 9
i
1co
l
98,5 1
I
155-437
l
3 0 0 0
l
1
9 8
I
1 0 0
l
5 9
1
I
I
I
I
I
l
/
I
INIEBE
166-35
l
1 0 0 0
I
5 3
/
9 9
I
1 0 0
)
5 8
j
I

158-74
l
1 000
/
103
I
99
I
1GO
j 95
/
I
ICB5
I
1 0 0 0
I
8 0
I
1 0 0
I
100
1 95,5 1
l

INdiambourl
1 000
I
133
l
9 9
l
100
i 98,3 /
I

lTN88-63
I
1 0 0 0
1
9 6
I
9 9
l
100
/
55,s ;
/
JMougne
l
1 000
1
90
1
9 9
!
100
1
9 4
i
l
jB21.R90
1 3 000
I
396
1
100
i
160
/ 99
/

IB21.R91
1 1 000
l
48
/
100
/ 1GC
/ 92,9 !
/
I
l
I
I
I
I
1
I
I
I
l
!
/
ISORGHO ICE145-66VI
1 000
1
54
l
98
i
120
i 9.à.
/
I
l
I
I
f
_-_----

6 3
Tableau 2 : Stocks de semences disponible$ et leurs principales caract6ristiques -
n.d. = non encore d&ermin&
___-______----------_______f____________--------------------
]Espèce
IVariétés
IProduc-IPureté IPuretéIFaculté I
I
Ition
Ispéci-
Ivarié-lgermina-1
1
I (kg)
(fique
Itale
Itive
I
I
1
I
I (%)
I (%) I
(%l
I
__________-_-_------__l___l_____________--------------------
IMIL
ISouna 3
99,9
I 100
I n.d.
I
I
IIBV8004R90
t 255 I
89,3 I 100 l
89,96 1
I
IIBV8004C/S89
I 96
I
-
l 100
I n.d.
I
I
IIBVSOOlC/S90
il
52
l
99,2
I 100
I n.d.
I
I
(IBMV840lC/S89 I
104 l
99,8 1 100 I n.d. I
I
I
1
I
I
1
I
IARACHIDE
I 73-30
1
42 ITest enl
l
I
IDECORTIQUEE
I 73-33
I
60
I
I
I
l
I
I 28-206
I
1 5
(cours I
I
I
I 69-101
I
13 I
I
I
I
I
l
I
l
I
l
I
(ARACHIDE
I 73-30
t
55
IT.en c.I
I
/COQUE
I 73-33
1 204 I 99,2 1 100
1
86
I
J
I 69-101
I
196 I 99,2 1 100
I
85
I
I
I 28-206
I 168
I
99,4
I
1 0 0
I
9 0
l
I
I 57-313
I 224 IT.en c. I
1
I
I
l
I
I
I
I
I
INIEBE
I Mougne R/86
I
78
[T.en c.I
I
I
.
.
I
I 58-57 R/86
I
202 I rl
I
I
I
I TVX R/862
I
f
I B21 R/86
1251" 204 1 (1 I 1
1
I Mougne R/86
I
22
1

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I
I
r
I
1
I
I
I
l
l
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I IR-1529R/89
1 220 1
99,5 I 100
I
92
l
I
I JAYA
II
l
55 I 98,5 I 100
l
9 2
I
I
I IKP
w
l 293
I
99,8
I
1 0 0
I
9 1
I
I
!Rocks II
l 193
I
98,6
I 100
I
9 1
l
l
jDJ684D w
1 23 l 100 1 100
l
8 3
I
I
IIR442 r(
I 447 I 100 1 100
1
98
I
I
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11
I
47 I 98,9 l 1 0 0
I
I
l
I
I
/
I
;SORGHO
jF2-20 R/88
I 31 99,0 I 100
I
97
I
l
(SSVS R/86
I 20 l 96,7 l 100
I
84
l
I
ICE 196
I
40
1 n.d.
1 100
I n.ci. I
l
I
I
I
I
I
l

6 4
?@Seau3 :Aires potentiellesdediffusiondes vari&éstestées en 1988 et1989
._ --------------_-------------------------------------------
V a r i é t é s
JZones de culture recomman- 1
Idées.
I
^---__----___--___-_---------------------------------------
i&b-achide
(Fleur 11
[Centre Nord
l
t
IGC 8-35
INord
l
,.--____________-___----------------------------------------
:Niébé
IIS86-275
[Centre Nord et Nord
I
-_--__--____---_--------------------------------------------
I
[Souna III
/Centre Sud
I
!Mil
JIBMV 8402
ICentre Nord
I
I
IIBV 8004
!Nord
1
~-_________________________^___________---------------------
I
IF2-20
ISud et Est
I
I
[CE 145-66
ICentre Nord
I
;Sorgho
ICE 90
!Centre Nord
l
i
!CE 151-262
/Irrigué (R. Fleuve)
I
II
1612 A x 73-208
!Irrigué (R. Fleuve)
I
____________________----------------------------------------
ISynthétic C
[Centre Sud, Sud et Est
1
IEVC-B
!Basse Camance Sine Saloum
I
iMaïs - BLANCSIHVB 1
/Moyenne et Haute Casamance 1
IMAYO GALKE TZESRWINord irriguée
1
1
ISynthetic C
/Nord irriguée
1
1____1______________----------------------------------------
i
IPOZA RICA 8362
]Basse Casamance
l
i
IPIRSABACK 83-31
/Moyenne et Haute Casamance 1
I
IEARLY THAI
!Moyenne et Haute Casamance (
: .‘.
1.
1
IACROSS 7728
/Sénégal Oriental
I
\\Maïs - JAUNESIEARLY THAI
ISénégal Oriental
l
l
IEVC-J
]Centre Sud
I
I
(PIRSABACK 8331
ICentre Sud
l
i
ISIDS 8445
INord irriguée
I
IEARLY THAI
)Nord irriguée
1
I
I
I
I
____________________----------------------------------------

ANNEXES-
I

6 6
PR()GIUIVIMES DE RECHERCHES E7-F LOCALISATION
1. CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE AGRONOMtQUE DE BAMBEY
Programme m’I(701)
M-M. A. FOFANA
Sélection
D.F. MBAYE
Phytopathologie
Programme sorgho (702)
Mr. G. TROUCHE
Sélection
Programme niébt! (706)
M.M. ND. CISSE
Sélection
M. GUEYE
Rhimbiologie
M. NDIAYE
Phytopathologie
Programme arachide (707)
M.M. J.C. MORTREUIL
s&xxion
J.L. KHALFAOUI
Sélection R?s
D. ANNEROSE
Physiologie R3S
M. GUEYE
Rhizobioiogie
Programme semences & prébase (715)
M.M. F. MASSALY
AgmnomielSesmamx
M. SENE
Agronomii;bSanees

6 7
<
2. CENTRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’HORTICULTURE
Programme arboticultutie fre (711)
Mr. R. PARFONRY
Phytotechnie
Mr. M. NGUER
Phytopathologie
Progmtnme cultures mmukhkres (712)
M . M MNDOYE
Entomologie
E.V. COLY
Entomologie
F. FAYIj
Entomologie
A.A. MBAYE
Virologie
A. SECK
Sélection
A. MBAYE
Sélection
Mme A. BA DIALLO
Sélection
L. FEREOL
Phytopathologie
H. DEBON
Phytotechnie
3. SECTEUR CENTRE SUD KAOLACK
Propmme arachide (707)
M.M. A. ROUZIERE
Technologie
A. BA
Aflatoxine
E. BOUR
Défense des C&ures
Prog rmnme stockage (709
Mr. D. SECK
Entomologie
Programfne maïs (703)
Mr. M. NDIAYE
Phytotechnie

6 8
4. CENTRE DE RECHERCHE AGRICOLE DE DJIBELOR
Programme riz pluvial et SubrWrg~ (705)
M.M. Y. MBODJ
Phytopathologie
S. DIALLO
Mdherbologi~
S. DJIBA
Entomologie
A. DOBOS
Phytotechnie
T. DIOUF
Physiologie
5. CENTRE DE RECHERCHE AGRICOLE DE SAINT-LOUIS
Programme maïs irriglcé (703)
M.M. J.P. NDIAYE
Agronomie
J. VOLPER
Phytotechnie
A. NDIAYE
S&ction
J.P. GAY
S&xtion
R. COEBEL
Entomologie
‘. c
P \\
Programme arboriculture fàmilière (711)
M.M. D. SIDIBE
Phytotechnie
Programme sorgho (702)
Mr. A. NDTAYE
Phytmxhnie
6. CENTRE DE RECHERCHE AGRICOLE DE TAMBACOUNDA
Programme coton (708)
M.M. A. BEYE
G&x%que
1. DIONGUE
Entomologie
M. GUEYE
Agmmnie
--- --
- ~.-_