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Plusieurs travaux de recherches ont été menés sur les 16~~umes de tyw africain au
C cnirc pour le Dévdoppement C~C I’Ilorticuiture (CDU). Les l)rincilxilcs cultures ciblées
Wt2t !C !~li~J~iOC, 13 j>iSlilte dOUCC, JC $!,Ol?lbO, IC s~21Xiltll et 162 k)iSSap. I,CS ilCCll2iS OUt jlOrt6 Sllt
I’&~lwrntion pour çhHquc2 génotvpc
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d’une fiche technique tlCcri\\ant l’itirkrairc technique
tf~: 12 culture et la sélection (créairicc o u COUSCrWtriCe) de ghtypcs adaptés il noS
conditions éco-clini~tiques et. productives. Ces ressources phytog6nktiqucs sont conservées
!+C!!I~ 1:trmcs de boutures en multil~lication (manioc et pwtrate douce) ou de semences (jaxntu,
gombo et l>iSSitp) gardCes au réfrigérateur Ou dans un gcrmoplasme. Les principales formes
d’u%ili:;AtiOn tfc ces fegumes sont: nwiioc (16gumcs et fiirine); patalic douce (frites, légume et
~~~~~r~~~~l~~~le~;
gombo (légume-fruit); jaxatu (IGgume-fruit); bissa11 (jus pour las variétés ii
cakes rouges:légume-feuille pour &Iles a calices verts).
Ixs travaux de recherche en cours s’orientent vers l’élargissement de la gamme rie
52riét6s itdaptées disponibles, l’amélioration tic la productivité tlw 53riétéh obtenues et hi
tT~lhcl-çi~c de
vilri& résistantes ilUX ndmtrtodes principaua ennemis des cultures
IlliE t-;tîcfti+cs au Sénégal ,
Invcitigations are carricd out on “ Traditiona vcgetuhles in africu ” 19~ ccltter for
I iortktrlr::ral ilevelolwtcnt ((311). Vcget&lcs a r e
principaly: C;w~v;z, s\\;eci po%ato,
fy~~;i-l/pf.$:‘:t ,,,plant, Okril rrnti Sorrel. Most import:~ut results are: confection tcchnical manwrl
f*or r‘sch genotype, selcction adapte& productive anci enemies rcsistants vnt*itGe!i. Genctics
rCsourws are stored by cutting multiplication (cassava sud swcct potnto) ;zntP sectls in
rcfrigcrittor or germol~lasm (scarlct-eggldant, okr~, sorrel). Most illl~M)rtiltkt me of thesc
\\,cgetabLes ;Ire: cassava (cassavaflour anal vegetables); sweet potato (vegetablcs, frites and
lzestrvj: scwlct-eggplant (scasonning fruit-vegetablcs); okra (fï.uit-vegctahles) ;wtl sorrcl
(leata~cs-v~get~thles from green calice varietics antl juice from recl CilliCe varietics),
New, our research is pointed on increasing wailahility of more ;&tptcti, productive
2nd rcsistrtnt varieties (c. g: llCltli3tOtiC aIltl mites) . Ncmntodes ;trc most iml9ort:ant pests of
rdturc wgct;dAes in c9ur country.

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Au Sénégal comme dans la plupart des pays africains, les légumes de type africain sont
marg~nalisés et dans certains cas les semences sont quasi-inexistantes. Pourtant ces légumes de
par leurs qualités nutritives et leur adaptation à nos conditions ko-climatiques pourraient
contribuer a la skuri té alimentaire de T:OS pays, préalable a tout développement.
1.x %nt:gal, conscient de l’importance de ces légumes de type africain a dGs les années 1950
tenté de développer leur culture. Ces orientations de l’état sénégalais ont été concrétisées par
d I’lnstitut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) créé en 1974. Les principaux travaux ont
p~~tti: saur 1~ manioc, la patate douce, le .fasatu, le gombo et le bissap.
Au bout de 20 années de recherche, les principaux acquis obtenus sont: la création de nouvelles
xxiétès mieux adaptées A nos conditions climatiques, la mise au point de techniques culturales
consignées dans les fiches techniques du CDH, le développement de moyens de lutte contre
certains déprédateurs et l’amélioration des techniques de conservation. Malgrti ses acquis, des
~:oblL;rncs d’ordre phyrosanitaire, de sélection pour l’amélioration de la productivité et de la
qualité du matkriei végétal, de m&ne que des contraintes de bonnes conservation sont à lever. L,e
J-m? g-a Ill I il t: “ Cultures Horticoles ” a pris en considération ces diffkents aspects mais reste
confrotk h des problèmes de moyens matériels et d’un personnel qualifik pour certains domaines
tels que les techniques dc culture in vitro.
1.:. Manioc et patate douce
Introduits pour la plupart dans les années 50 comme cultures vivrièrcs d’appoint pour
r~.:pondr~ au souci de diversifïcation dans l’alimentation, le manioc ci la patate douce sont des
i;ulturer rnarginalisées par rapport à l‘agriculture traditionnelle ii ccréales - xachides “. Les
stqxrricies cukivks et leur production restent en deçà de celle des cultures cér~aii~res comme le
n:i) et des cultures dites commerciales telles que l’arachide (Mbaye, 1937).
Ces cultures sont traditionnellement implantées dans des zones de bas-fond, au niveau des
iwfins de case ou dans les champs de faible superficie et font l’objet de peu de soins cu!turaux.
JC:Au Sént’gal c’est avec la prise en compte de ces légumes dans les pro~,rarnmes de recherches du
CIDH et compte tenu de leur importance comme légume dans l’alimentation s&Ggalaise que la
culture a commencé à se développer.
Entre 1960 et 1970 les surfaces plantées dkpassaient 35.000 ha pour une production de
iHi.000 ‘T. En 1951!82, Ia production est tombée à 25.000 T environ pour S.0OC.l ha de culture.
Les priwipaus facteurs Con+jugués ayant conduit 2 cette baisse de production impor’tante sont la
skhercssc ainsi clue les dégüts causés aux cultures par la cochenil le farineuse (/‘/z~~~.~oco~~~‘z.~,v


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