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RA!'PORT DE STA#DE FORMATION
i

1
GENERALITES
II
INTRODUCTION
III
ETUDE COMPARATTVE: DU RENDEMENT Dl- 6 GENOTYPES DE :bltL.
IV
L' Ibl]'ACT DE IL ' INOCULATION DE 1. 'ERGOT SUI! 1.E ~0~~1'~JR'~EkIEN'l
DE 6 GENOTYPES MIL.
V
L'EVALUATION DU RENDEMENT DE DIFFERENTS GEn:OTYPES IIE blIL
VI
CONCLUSION GENERALE
VII
REFERENCES

REMERCIEMENTS
Je voudrai exprimer mes sincères remerciements à l’ensemble
du personnel du Programme de formation à 1’ ICRISAT pour leur ~1; de
inestimable dans la rcussite de mon stage de formation.
Dles remerciements vont également à 1 ‘endrvi i: des Chercheurs du
Programme mil pour leur contribution scientifique et technique appr&-
ciable ri l’aboutissement; de mon stage.-

.- 1 -.
1 - GENERALITES
L’Institut international de recherche sur l-es cultures des zones tropicales
semi-aride&, connu sous le sigle anglais d’TCRISAT, e s t l.‘un d e s 13 c e n t r e s int,er-
nationaux d’un &Seau m~dial de recherche dont la mi ssi on est 1 ‘augmentation de
la Production allmentajre dans les PUYS 1 C:C; moins avanc:<:s.
1.c mandat de 1ICRI5A’r
est dl améliorer 1. es rendernen t.s , I.a st.abili 1.6 et 1-a qua1 i té nutritive de cinq ~‘(1 :-
turcs de base dans les zones Lropicales :;cm:i --arides du rnondc et de me{. tre au point
des systèmes de production agricole qui permettent d’optimiser les ressources hu-
maines e t a n i m a l e s , a i n s i q u e l a f a i b l e pluvi.osité.
Les z o n e s t r o p i c a l e s scmi-arida s’ctendent SUI’ p&s de 10 mil.lions de kilo-
mètres carrés. Elles couvrent- cn tout; ou en partie 50 pays &Partis sllr cinq
c o n t i n e n t s ; s o i t la plus grande partie du Sud de 1 ‘Asie, des régions du Sud-Est
asiatique, de l’Asie oct idcntalc et. de 1. ‘Australie, deux larges zones en Afrique,
ainsi que des parties de 1 ‘Amcriquc du SiicI ct. Central-e, dont plus de la moiti;
du MEXIQUE.
Les zones tropicales semi-arides crjnst,i tuent un milie diffici.1.e ; 1;~ pluvio-
mètrie y e s t f a i b l e e t a l é a t o i r e e t l e s s o l s sont palivres. El1 e s compi,ent ~1~s de
700 millions de personne:
dont la plupajst vivent à lin niveau de subsistance (:t
dépendent de la product:ion de petites exploj tations pour I.eur alimentation.
les cultures faisant 1. ‘objet du mandat de 1’ ICRISAT sont le Sorgho, 1 c
p e t i t m i l , l e
p o i s d’angole, l e p o i s c h i c h e e t l ’ a r a c h i d e s o n t importantes,,.pcwt !a
zones tropicales semi-arides. A part 1 ‘arachi.de, qui par sa richesse cn huile peut
constituer une culture commerc:i ale, I.CS :1utres espèces sont essentiellement des
cultures de subsistance dont une partie importante de 1.a production est consomm@e
par les paysans.
Le siège de 1.’ ICR.ISAT est situé 5 Patancheru en .TNDE, à 26 km au nord-Ouest
de HYDERABAD. Des chercheurs de 1 ‘Tnstitut sont aussi affectés dans différents
pays des zones tropicales semi-arides et dans six sta tions de recherches lices à des
Universités
agricoles en INDE. En Afrique, le nouveau Centre Sahélien, prés de
NIAMEY, sera le principal po.inL d’appui pour les opérations menées sur ce continent;
dans les pays autres yut: 1.c NIGER, les chercheurs de 1’ICRTSAT t,ravai.lZent. dans
des Stations nationales .
I
.
../...

Dans le cadre de ses programmes de formatiion, 1’ICRISAT a accueilli. Ce#&
année 80 stagiaires venus de 28 pays des zones tropicales semi-arides. L’ICRISAT
offre des cours et 1 ‘occasion d’acquérir une expérience pratique sur le terrain.
LIS programmes de formation permettent. à des chercheurs, techniciens de travailler
de manière plus efficace dans les domaines de la recherche, la formation et la vul-
gari sati on concernant 1 ‘agri.c:ulture pl\\ivi ale dans 1 es zones tropicales semi-arides.
LCS programmes de formation permetLent. d’avoir un personnel scientifique,
technique et de soutien qualifii:
grâce au développement de leurs capacités et;
des concepts pratiques.
L’ICRISAT ayant en perspective J e ddvel oppement de cinq cultures : sorgho,
petit mil, pois d’angole, pois chiche, et I’arachide, 1 ‘objectif de ce rapport sera
esseritiell.ement ori enté vers ‘les expériences meni:es à 1 'ICRISAT sur le mil qui est
1 ‘un des principales cultures des zones semi-arides.
aussi dans 1-c programme d’amélioration du mil ii 1' ICRISAT, une collaboration
interdisciplinaire ~SI.. etablie, englobant, la sélection, la pathologie, l’ento-
mol.ogi.e, l a physj ologie e t l a microbio1ogi.e.
Le département: des ressources génétiques fournit le matériel végétal. Le
pathologiste identifie les sources de résistance aux
maladies.
1,’ ento-
mologi ste étudie 1 ’ incidence des insectes. Le physiologiste étudie les caracté-
ristiques de la croissance en rapport avec le rendement
tandis que le biochimiste
-
analyse 1.a qualité nut ri. tionnel1.e du matériel.
Les
sélectionneurs
complètent en sélectionnant parmi les génotypes pour une nouvelle variabilité,
Ainsi cette nouvel l.e rézilisation de variét6s à haut rendement obtenue par croise-
ment est distri.buEc aux autres scientifiques du programme d’amélioration du mil.

--
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I I ) - INTRODIJCTIuN
Le mil (pennisetum americanum (L) ,
L e e k / e s t . cultivd
-
-
pour la production de grains et de fourrage, principalement. dans 1~~s
zones tropical.es semi-arides d’Afrique et de J.‘INDE. Le mil dont l’aire
d’origine se situe en Afrique est avec le sorgho les prircipales
ç(~r&ales
cultivées par les populations des zones semi-arides.
i,e mi 1 est la céreale la mieux adapthe aux conditions des :;O~S
,~cQ;%~J es à f a i b l e pluviomètrie. Du fait de son importance dans l’uli-
mentation humaine, sa haute valeur nutritive et sa r6sistance aux
candi tiens adverses du mi 1 ieu, l e m i l a étd exploit6 gén&tiquement p o u r
la production de grains.
En effet, la création de culti.vars 2 haut rendement (vari&tCs,
synthétiques, composites et hybrides etc... 1 est essentielle pour pouvoir
garantir 1 fautosuffisar~ce alimentaire dans les régions ,cmi-arides,
L’int:roduction des hybrides dans un système de production
A grande Echelle avni L montre un seuil de sensibilité non~~~gligeablc
des génotypes 5 1-a maladies de L’ergot. Une kvidençe rt:eJ 1-c sur I.a ::cn-
sibi li té du matcrici. aux maladies apparait. SU~’ lc comport;crncniz des
gcnotypes u t.i :i i sés. Ainsi la n&cessitG absolue d’une sélection d’un
matérielm.4st:ant
aux maladies et ayant un haut rendement était le souci
majeur du sélectionneur afin d’augmenter la production.
1.e matCrie élite obtenu aprés sélection est test6 pour dvaluer
sa performance dans différents environnements representant uncvaste
6chel le agrocl i.matol.ogique.

III - ETUDE COMPARATIVE DU RENDEMENT 1~11 6 GENOTYPES DE MIL
Résumé
- - - - - -
Un essai comportant du matériel végétal de nature diverse (variCt&s,
synthétiques,
eomposi te et un témoin hybride) a permi d ‘Cv;lluer‘ 1 es performances de
ce:: génotypes testés à L ' ICRISAT,
INDE durant 1 ‘hivernage 1986.
Les résultats d’analyses statistiques ont montre que tc témoin hybride
Pl8H 110 a (Sté significativement supérieur pour le rendement en grain par l>apport
aux autres génotypes. Une difi’érence significative a &ti: 21rc::i constatdc cntrr:
les génotypes pour l.e nombre de talles observes. D’autre part 1 ‘cnsemb1.e dc ma-
tériel test& n’a pas présenté de différence significa?.:ive pour les caractères
FU;.
vants :
hauteur pl.ante, 50 % floraison, longueur chandelle, nombre dc chandelles
récoltées,
poids 1000 grains et la longueur de 1’ exertion.
INTRODUCTION
Le principal objectif dans un essai variétal, est de comparer ie rendement
en grain des génotypes testés. Le rendement est un fac: tellr complexe, d&termind
par 1’ influence de plusieurs cararitèrestiais il est toujotirsdu r e s s o r t d.u sClec--
tionneur de combiner un haut rendement avec les autres caractères. Cl. est aussi
important d’établir les relations entre les autres caractères et le rendement af.in
de tenter une sélection effective de génotypes hautement productifs.
L’objectif de cet essai est de comparer le rendement de 6 g&notypes de
mil..

MATERIELS ET METHODES
-
L’implantation d’un essai comparat.ive de rendement, :i regroupé du matbrie
d i v e r s i f i é e t f o u r n i p a r l e pr’ogramme d’am&l ioration d u m i l 3 1 ‘ICRLSAT. +Le mat,é-
rie]. comprend : deux vari btds, deux synt;hCtiy~;es, une population
c’ompos i te
e t
un
hybride
( tdmc,in j
dont 1 cs carne: ti*r istiyries se trouvent, au (Cl Ta-
hle:i~i no 1 ) . I,‘exp&ri.ence &tai i cclncltrite ZIl.‘lnst.i tut. international dc recherche sur
les cultures des zones serni-ar ides, ( 1 CRI SAT? durant 1 ‘hivernage 1986.
1. l essai a 6té implant6
selon un dj sposi t.if cn kk~~ complètement rQndomisés
avec quatre rép6titiOns.
[es dimensions ï!:~ient, 5 r n dc: 1ong s u r 3 m de I;irge.
31ac~ur: parer: 1.1~: étai f- ~ornpos~e par’ q3atrc i 4 j l i.grrcs , ! c:;
i n 1:ci--l i gnci; <b t.a i en.;.
de 0 ,:5 m t.aI1di.s
qtl!: ! cs -1 i sI.:~nc‘cs cntrc ! es pJ.ant,cs variai eni entre 7
à 8 cm. De ce fait, ‘la densité de pop\\~lation
t o t a l e à 1 ‘ h e c t a r e é t a i t d e :
180 000 plantes.
I,e materie était semi, l e 2.3 J u i n aprCs :lvc)ir, ;rait;é les grains avec du ca 1 an
BS
?; J-3 dose ,de 1 0 0 gr. par 1 !i:i!,i d e grai.ns.
!>e gromore ( 28- li-0 1 6 t:a i 1. ;~pp 1 i qriC comiiii’
!-‘~tmui.c de fand :I 1.a dose d e z11 gr p a r
1.igiic o
u
164 gr’. par ]IarT~llc.
Le Gromore (Y8-12-O) étai?. appl iqué comme: fumure de fond à la dose de 41 gr par
I.igne ou 164 gr par parcel1.e.
Un resemis a été effectué le 9 Juillet à C~USC: d’Ilne mauvaise germination occa-
sionnée par des pluies parasites (Tableau 2).
Toutes les opérations CU] turaj.cs ont i%t.k cffec tuées d’une manière uniforme sur
1 ‘ensemble des parcel.les.
L’épandage de 1 ‘urée comme fumurc: d’ent,ret.i.en é t a i t , f a i t e à l a m o n t a i s o n
à dose de 2!5 grammes par ligne ou :OU grammes par parcelle.
Durant la période
a l l a n t dc \\a récol.te au battages,,3 pestes e s p a c é e s d’une
semaine ont été faites dans le b11t: de l.e~ter 1.~ taux d’humidité des chandelles.
pouy les d i f f é r e n t e s aesurcs, c i n q (5) plantes ont i:t,& observées dans chaque
parcc.1 1.e.
1.~ rnc,di:J.c d’analyse p,:“!r 1. ‘espI oi 1.:1\\ ici
:;I;iLi stiyuf: dc ClOiXléeS é t a i t sugger6
par Kwanchai . A. Gomez, Art:uro A.
SCal p r o c é d u r e s f o r agri cr.lt,urcr;l
research, sc conde
: 20-30.
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GENOTYPES TE;STE;s
‘I’ahleau : no 1
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L'HIVERNAGE 1986
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RESULTATS ET DISCL SS l.ON~
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Le tableau 3 montre les résultats des analyses statistiques obtenues.
~YHJ~ le rendement en grain,la meilleure entrée a 6t6 le témoin hybride MBH
110 avec 3 300 kg/ha. D’ailleurs i ‘analyse a r6vèlé une difff.reni:: sigriii‘icative
entre le témoin et I.es autres ljgnées. Ensui te suivent, respectivemcn! : XCC 75-
ICMS 7835 - ICMS 7703, XEL.CP 79 et. G73--K77. En comparaison au tcmoin, ces mêmes
g&r,otyge::. otit
des pourcentages respectifs de : 77 %, ‘75%, 74% 72%, et 69% par
rapport témoin CF. fig ! 4).
Cependant, les résultats statistiques n’ont montré aucune différence
significative entre les génotypes : WCC 75, ICMS 7835, ICMS 7703, NELLY 73 et
G73.K77.1Aes observations faites sur le tallage ont révc?lé une différence signifi-
native entre le témoin (MBH LlO), la NRLCP 75 et la synthktique (iCMS 7835) en
comparaison avec 1-a variété
G73-K77.
La hauteur des plantes est caractèrisée par des résultats d’analyses hau-
Lement significati
relati J
à la diversité du matériel testé. ainsi la
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variété G73-K77 constitué à partir de GAP1 73 en 1977 est la plus courte de t;aille >
suivie par le témoin (ME# 110).
Pour les déIRiS de floraisoli, une d i Fférenc:e hau t:ement si.gni iTicaC;i.VC cxi L;te
entre le matériel le plus pr&coce dont lc témoin (MUH 110) et le plus t;crdif($~‘j3~~3),
Le nombre de chandelles r&col t.ées, caractère déterminant du rendement
a été hautement significatif selon les analyses. Les r+sultats montrent la
supériorité du témoin hybride (MB11 110) par rapport aux ;il:i.rës génotzvvaes.
Le poids de 1000 grains dont l’analyse stati at i.q”e 1?:vt:1 c ur!r tl i.$fi:rcn,;C
hautement. significative e n t r e .leS génotypes, dGm0iktre 1 <i sup6riori t6 dii !,dmoin
en c;.,mparaison avec 1.e:; autres gbnotypes.
pour la longueur des chandelles, il y a une différence hautement, significa-
tive entre les génotypes,G73-77 qu,i possèdent les plus longues chandelles
Q
le rendement en grains le plus faible. Ceci pourrait s’ expliquer par 1 ‘influence
défavorable de certai.ns caractères tel que : le tallage, le nombre des chandelles
récol. tés, poids de 1000 grains ont réagi à la défaveur du matériel Gam 73 am<liori:.
L’exertion elle aussi présentait un résultat
d’analyse hautement signifi-
catif.
Le dégagement de la feui.llc paniculaire a 6t.é observé au niveau de tous
les génotypes, particulièrement le témoin IMBH 110.
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.: + . . 5

li
CONCLUSION
Dans l'essai variéta réali.sé pour une étude comparative du rendement; de six
génotypes d e m i l , le témoin hybride MBH 130 de par son haut rendement s’est mont&
sup~ri.el:r a u x a u t r e s génozynes t.estés. Ainsi toute tentati.ve de sélection pour des
gcnotypcs de haut rendement devrait être orienté dans les sens de 1 ‘amG1 ioratioil
de 1.a vigueur de 1 ‘hybride.

79
7703
110

6573K77
iNtCP
‘ICMS
‘WCC 75
IYBH

IV - L’IMPACT DE L’ IIWCULATION DM L’ERGOT SUR LE COMPOR’I’EMENT L)E
6 GENOTYPES 1)E MIL
-
Resumé :
Un essai. comportant C:inq (5) !:ignCes rGsisl,antzes ( LCblPES 23, 27, 28,
7 ‘1 t:t 37) e t u n tcmo.tn h y b r i d e susceptih1.e (ICI1 1 1 8 a peuni d’appr&cicr les
J1
:Ffcts de 1 ‘inoculat.iotl de l’ergot sur 1.e mil.. POU~ vdrifier 1 ‘hypothèse qui
dit que les chandelles infectées par l’ergot. au stade précoce de floraison
*2ntruîne u n e haure :ncidence de la m a l a d i e , 1 ’ i noc\\l1ation a ét6 effectuée au
moment de la florai.son femelle S~I’ cinq (5) plantes dans chaqur: parceI.le.
L’analyse statistique révèle 11ne incidence hautement significative
dûe au développement ccnsid4rablc des infections de In maladie sur le témoin
hybride (IC)I 118:). L a dif:‘ente de floraixork, hautement. significative C~]C:
aussi a considérablement influence le développement de la maladie de l’ergot.
INTRODUCTION
Le mi 1 est l.argement cultivé par les paysans des zones semi -arides.
Lt ergot causé par claviceps fusi formic
lo~~eless est devenu l\\ne maladie
qui attaque le grain de mil tout en entraînant rlne réduction du rendement et
.:iffccte les grains en les contami.nant avec un al.caIo? ilc toxique contenu
dans
:Les sclérotes. C e t alcalcide est u n p o i s o n p o u r les ê t r e s vivant;s. lje c e f a i t ,
Jes sources de résistance stables doiveni être i d e n t i f i é e s e t u t i l i s é e s e n
s é l e c t i o n p o u r l a c r é a t i o n d e l i g n é e s r é s i s t a n t e s ri l’ergot.
En effet l’objectif de cet te expérimentation est de voir 1 1 impact de
I. t inoculation de 1 ‘ergot en pcriode de floraison Femcl le sLIr 1.~ comportement
des ghnotypes utilises dans I ‘eSSili ,

il: i nq lignées r é s i s t a n t e s (ICMPES 23, ICMPES 2 7 , [CMPES 28, [ClvlpES 3 4 et [C&lpES37)
e t,
un
te VAQ-L’ct
h y b r i d e (IC:I{ 1 1 8 ) t r è s s e n s i b l e à 1 ‘ e r g o t o n t et6 u t i l i s é s p o u r t.es-
ter le comportement de six g,cnotypes de mil :I 1 ‘ergot. ( tableau 1).
L ’ e s s a i <a é t é impiantd selon un disposi ti f en blocs complètement randomis& ;l~r~~
qJai;re (4) r&pCti tions. !,es d i m e n s i o n s d e s p a r c e l l e s htaient 5 m d e l o n g :;:.!r 3 m d e
1 .arge. [.,a ldens-iti: d e p o p u l a t i o n était es1:iméc a ii8 plantespar lif;ne d’où 1111 tbi,at d e
li.72 plantes par parcelle.
Le semis a 6 té eff‘ectu6 1.6: 24 Jui.n après avoir traité les gains avec du L:aptau
à la dose de 100 gr par ki 1 o de semences. Un resemis a ét”c:
Tait l e 1 5 J u i l l e t à c a u s e
d’une m;iuvai se germination occasionnée par d e s p l u i e s parasi t.es ( T a b l e a u 1 1.
Durant 1 a pér.i.ode d ‘Cpiai son
cinq planks ont 612 i;l:iquet&cs pour dét,erminer,
In période entre I ‘appar,i ti on dc:s stigmat.es e! 1 ‘6mertgén(.>k dc:; anthères.
P o u r é t u d i e r l e s e f f e t s d e l ’ i n o c u l a t i o n , l e s é p i s o n t . 6tG au tofécondes au st&de
d’épiaison.
Lt inoculati or: a 6ti: faite au moment de 1 ‘émergence de ciigmates avec des
Iconodies obtenues à partir des c h a n d e l l e s infectees provenanl. d e l a pépiliière de
crbiblage pour la résistance 6 1 ‘ergot;. Après %‘inoculation, -.es chandelles sont de
nouveau ensachces afin d’&vi t.i-.r la coniamination par du pollen étranger.
:)L,, inze *jours après 1 ’ inoc\\i! a:.ion .~E:s.>~~c’s ont ét.6 enlevés. L*‘incidence d e l’ergot ét:$nt
~;alculée à p a r t i r d u rnppc)rl du nombre de chandelles infestees et du nombre t(Jt;al dé
chandelles non infestées (kchelle standard ILRISAT).
L. I analyse variante a Cté faite selon Gomez A et Al (2ème Cdi tien) 1984.
Les valeurs de 1.1 incidence de l I ergot ont ét& transformi!es par !a méthode
Arç dt; S~];I~S des val t?llrS t~~ansforrik~~ I

- ii). -
DONNEES CARAC'I'ERISTIQULS
L)ES GENOTYPES TESTES
~-
Tableau no 1
-~
,
1
l
I
! 111 a 1 a d i e s
! Gkwt:;ypc>; !
Pédig:&es
!Hauteur
l
I
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!Ergot !Mild.i.oinî! Char- !Rwille
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! ICMPES 23
!J797-l-E-1-2-4)
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!(70070 0-1-E-l x
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I
1
1
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!ICFlPES 27
!J 797-l-E-l-2-4)
!Courte
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1
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q70070 8-l-E-l x
!Taille !
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! ICPIPES 28
!J 797-1-E-1-2-4)
!moyenne
1 R ! R ! R ! 0 !
!
!/-(J2238xJ2211A-2)-3-3-4-6)

x!Taille
i
i
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i;T@H?ES..34 ,!(500619 x 700599)-3-Y-ll-5)J/moyenne ; R
R
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i X (7006 19X700599 I-3-2-11-5) Tmoyenne ! R
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J: R = Réistance
* S - Sensible
* 0 E- non encore précise

Tableau no 2 : Essai de la maladie du mil.
L’analyse statist;i.ques
des caI%ctères observés.
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Carat t.ères
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,Nombre de J-o-,,~ ; iIlCidt:rlce dc 1 Ier-:
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! ICMPES
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l
195
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I
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1
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, ICMPES
37
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fc ;rz
I!
àl%
+ en parenthèse : valeurs transformées ; sans parenthèse : valeurs
irii 1. i ales.

-
16
-
RESULTATS ET DISCUSSIONS
i Le tableau (2) indique d’une manière suce inte .les r?sul ta ts ohkenus.
Le nombre de jours d’intervalle entre la floraison femelle et la floraison
mâle est un i:lément déterminant sur les dommages
CauSéS par 1’ ergot.. Trois lignées
semblent maintenir
leur deg& de IGsistancc. Elles ont; un délai de flolvaison r&gu-
l&re d’un jour ( 1 i équivalant 5 un pourcentage d’incidence relativement nul.. Par
contre une lignées estim8e résistance a ht& infect&e après inoculation. lJ’ailleu~>S
elle a enregistré un délai de floraison plus long d’un jour et demi (1,5 j. Du fait
de 1 ‘émergenc:e un peu tardif des anthères, 1 ‘ergot a pu endommager une partie non
négligeable des chandelles cn entr;~inant un faible pourcentage d’incidence.
Cepend.ant, le témoin hybride a confirmé sa sensibilité à l’ergot à ‘l.‘issu des
résultats d’analyse globales. Le tGmoin hybride a un intervalle de floraison femelle
et 1 *émergence des anthères allongce de trois (3) jours entrainant une compétition
serrée entre le pathogène et. le grain pollen.
Dans l’analyse de variante, 1 ‘intervalle entre floraison femel.le ët 1 ‘émergen-
ce des anthères aussi bien que le pourcentage d’incidence
G$. été hautement. signi-
f i c a t i . Ceci est due à la différence qui existe entre les li.gnées dites &sistantes
f
et celles dites sensibles.
Par contre aucune di fférence, n’existe entre les I.ign&es dites résistantes,
CONCLUSION
Les études menées sur 1 ‘impact de 1 ‘inoculation de 1. ‘ergot sur le com-
portement de six (6) génotypes de mil ont. confirmé la rés stance des 1 ignées dites ré-
sistances
et la sensibilitG du Lérnoin hybride.
1
La grande sensibi liti, du t érnc, i II hybride co’mparee ;wx au trcs g6no t;ypc>: pourrait
être due au plus grand i.ntervallc du. :,cmps sbparant !.CS i‘loraisons mâle
et fcmc li e .
Dans la perspective de sd.lcct.ion d’hyh’rides,
i IL serait, souhaitable JC cr&el. des
gé&types donL l ’ i n t e r v a l l e e n t r e In Clvraison $ et I’émergence des anthères est
réduit dans le temps.

V-EVALUATION DE RENULblENT DE DIFFERENTS GENOTYPES DE MIL
Résumé
Douze i 131 génotypes de mi L composés : trois (3) hybrides, six (6) varietés
urne1 iorée~, d e u x (2; synthét,iques et un hybride témoin ont été testés.
L’analy:;e de variante ne montre pas d e d i f f é r e n c e s i g n i f i c a t i v e e n t r e l e s géno-
types pour le rendcmcnt en grain, 1 e délai
dc floraison, le nombre de chandelles
récoi ILes,
te nombre de talles, la longueur des chandelles, le diamètre des chandelles
e t le poids de 1000 grains. Cependant l-es g é n o t y p e s o n t é t é s i g n i ‘icativement
f
d ifferents polr la ha\\l:;eur des plantes.
INTRODUCTION
I,‘évaluation de différents génotypes de mil. est une i.mportante source de
test d u
matdriel cl‘Zlite dans les zones agroclimatologique.
i.‘utilisntion d u matéricl d’el.ite p o u r t e s t e r l ’ a d a p t a b i l i t é e t l a s t a b i l i t é
du rendement est d& term i riant dans 1.a recherche de moyen de limitation des Contrainte:s
agroclimat.ologiqucs.
Cet essai a été implantib dans le but d’aval’uer 1 es performances de différents
gcnotypes poui
1 ‘adaptabilité et la stabili té du rendement.

MATERIEL E:T METHODES
1)OU Zf? (12) e n t r é e s d o n t l e pédigke e t l e s caractèr ,-i s‘tiques se
au tableau 1, ont été testées dans cet essai.
L’essai a été implanté selon un dispositif en bl.ocs complètement randomi ~6s
avec deux (2) r6pét:itio.w. Les dimensions des, parcell.es é?..: icnt de 5 I~I de long
~III' 3 m de large. L a d,ensitC d e population é t a i t ; est:imde à 68 plantes. pal
] igne tiloù u n effectif de 272 p l a n t s /parce1 l e . L e s e m i s a ét6 effectud le 21!
,Jui.n après a v o i r t r a i t é l e s g r a i n s a v e c d u captan à ladose ue 100 gr par* I;ii<*
dc semences. Un resemis a éti: fait le 15 \\Juillet. ?a cause d,‘une matlvaise gertiirla-
ti I.)n occasionnee. par des pluies parasi tes.
DU Gromore (28-12-O) a Cté applkiqué comme fumurc de fond à dose dc 41 gr’
par parce1 1 e. L’épandage de 1 ‘urée comme fumure d’entretien a été fail e à la
montaison à la dose de 25 gr par ligne s&k. 100 gr par parcelle.
T o u t e s l e s op&rat;ions d e s a r c l a - b i n a g e o n t éti- e f f e c t u é e s s u r l e s parcelles.
Durant. les périodes de récoltes et de battage, t r o i s p e s é e s espac6cs d ’ u n e
semaine ont ét,6 faites dans le but de tester le taux d’humidith des chaildel les
I’our les différentes mesures biomètriques : (hauteur plantes, long\\~eur
des chandelles et diamètre des chandelles), c i n q p l a n t e s o n t é t é 0bservi:es
dans chaque parcelle. L ’ a n a l y s e a é t é f a i t e s u r tous l e s c a r a c t è r e s .

Tableau Ii” 1 : Donni,cs caractèri stiyues de gCno types Lest&s .
4
M A L A D
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, Gi:notypes ;
Pédigré
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439-5-3-2xGulisitha)

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1
1
~
R := Rési.stant;
S - Sensible
0 = non encore pi+ci s6
.

RESULTATS ET DISCUTIONS
A part
la hauteur des plantes, a u c u n e d i f f é r e n c e s i g n i f i c a t i v e
n’a é t é trouv&entre l e s g6notypcs p o u r l e s a u t r e s c a r a c t è r e s .
.a
Le tableau (1) nous montre que tous les génotypes sont de taille moyenne alor:
que le t&l.eeu 2 montre qu’ il exi s1,e une différence i;ignific:ativc entre les géno-
iypes p o u r l a taille.
~a difference de taill c intervcnuc e n t r e le; !;ério~ypes e s t diic p e u t - ê t r e
aux condit;i.ons di:fa.vorables et aux contraintes agroclimatologiques du milieu.
Lt analyse de varianct: (Tableau 2) r é v è l e u n e d i f f é r e n c e n o n s i g n i f i c a t i v e
entre quatre (4) variétC:s
; d e u x (2) SynthGtiques e t d e u x ( 2 ) h y b r i d e s sont-
tous de taille s~~p&rieu~r aux autres gdnotypes. Aussi deux (2) hybrides et,
une (1) population de composj te ont i:té en Égalité de taille. Cependant, !a
population de composite se trouve dans le même groupe que les génotypes l.es pI.us
courts.
CONCLUSION
L’évaluation du rendement de diffi:rents génotypes de mil a montris une
di.?‘férFnce n o n sigilif i.(:;l Livc entre les génotypes pour le rendement et ia majeure
p a r t i e d e s caraitère:; an:ilysés. Par con t rc , certains g&notypes ont pr&c.enté une
d i f f é r e n c e s i g n i f i c a t ive pour .la hauteur des plantes. La taille des plantes-ne
.
.
snq’tile p a s infl.uencer
rainipour la determination d u rendement.
Cet essai devrait. être
répété dans une large zone agroclimatologique
pour confirmer 1 ‘adaptation ct 1-a stabilit,& du rendement des génotypes.

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a
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ne s0’3 t pas sigRi-1’i cativement -différentes
C J au seuil (de 5 %.

REFERENCES
- Jundha, L.N. an K.S. Grill, 1986 Inter-rclationship of yield an i ts- components
- caractères in Pearl millet (Penni.setum typhoïdes) Trop improvement li (tl :
43-46.
.- IRAT et l’am&li.orat.ion du mil
Agron. Twp. N” : 78-88
- Thakur R.C et Williams R.J. 1980. Pol.Iinat,ion effets on p(;arl millet
ergot. Phytopathology : 70 : 80-84.
- Thakur R.P. , Wiïlia.ms R.,J. a n d RaQ V.P. 1983 ann afp. ni o.l-103 : 31-36.
- Report of the
seventh international Pearl millet sdaptat,ion tria1 ( IPMA’I’ 7).
1981.
- Kwanchar, A. et Gomez et Al. (2ème &di t;i on) 1.984 s La t.i stica 1 procc’d~ires Yor
agricul tural research 20-30.
- Sarr A. et Sy A.A. Stratégie d’analyse de la rdsistance génétique du mil
(Pennisetum typhoïdes stapf et Hubb) ?d Sclérospora
graminicola (Sac~. ) S<:+roc~:.
XSRA-CNRA de Bambey 23-32.

CONCLUSION GENERA1.k;
La format ion di spensce Tl 1’ ICRISA’r en INDE a &t,c? profi table pour
l’ensemble des stagiaires. El1.e avait permis d’acquérir beaucoup de con--
naissances dans le doma inc de 1 a recherche agronomique re In tives aux cinq
principales cul turcs
f’ai s~lnt, p a r t i e int.cgrante Ju mülldat d c 1 ’ Ic’RISflT. Dans
1~: s o u c i m a j e u r d’optim.s<:~’ Ics rcnddr~ments,
11.~2 programme d’amC1 i oration
,jll mi 1 avait: posi t ivCn\\Crii
013ir:nt;it I;I formation dans t ‘acyuisi tion de C~IL-
n a i s s a n c e s sol.idcs de banc ~L~IE l a rcchcrche v a r i é t a l e . c’est a i n s i q u e
l’essai variétal a v a i t dtc par’ic\\!l iisrcrnent. c h o i s i d a n s l e s u i v i d e s e s s a i s .
Le mi1 é t a n t . attaqurl pal-’ diffcrentcs sortes d e m a l a d i e s , i l e x i g e d e l a
part du sélect.,ionnerlr une grande rnaît rise des connaissances pathologiques.
E n e f f e t , !.a format i.on acyrii se 5 1. ’ ICR LSAT à 1’ issu des experiences
sheoriques e t p r a t i q u e s a
GtC 1 argcrncnt posi tive pour 1 ‘ensembie des
stagiaires. Elle nous a permis d’ a\\.oi r 1 c dialogue entre techniciens venus
de différents horizons et nrcoccupés pa18 l.es mêmes problEmes
que nous vivons
d a n s l a regior. sahc:Liennc.