République du Sénégal DEPARTEMENT DE RECHERCHES...
République du Sénégal
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
MINISTERE DE LA RECHERCHE
PRODUCTIONS VEGETALES
SCIENTIPIQUE E T T E C H N I Q U E
-~
INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
1. S. R. A.
ETAT DES RECHERCHES SUR LE SORGHO AU SENEGAL
ACTES DE LA REUNION DE TRAVAIL
DU 27 - 04 - 1983
CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE
EDITE EN MARS 1984
DE BAMBEY

E R R A T U M
- - -
LISTE DES PARTICIPANTS : ligne'@ lire a Mr MBAYE
page 3 :
les figures 1, 2 et 3 cftig,es sont en annexe
page 6 :
la figure 4 citde, est en ayexe
page 33 : ajouter la bibliagraphie,ci jointe en annexe
page 34 : supprimer Annexe 2
page 57 : ligne 12 lire : en grammes au lieu de en mg
page 60 : ligne 3 lire : sur les 7 variétés
ligne 5 lire : des dix variables
page 69 : ligne 14 lire : les plantes sont hautes
ligne 15 lire : en S2
page 79 : ligne 19 lire : s'adaptent le mieux
page 82 : ligne 23 lire : en Qtx/ha
MOISISSUR’ES DES GRAINS CHEZ LE SORGHO
DEFINITION D’UNE RESISTANCE
BIBLIOGRAPHIE
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Breeding for diseases resistance in sorghum.
Sorghum in the 80's International workshop -
Nov. 1 - 7, 1981 - ICRISAT - Hyderabad.

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L
1 < INTRODUCTION.
--
I
Le mil. et le SO~~C? constituent ;J~US des :3/4 de la production
ceréalière des pays du CILSS, Fi&t la base de l'alimentation; ils as-
surent plus de 80% de l'apport é
rq6tique des nopu:Lationa. La produc-
tion déficitaire chronique que c
naissent ces pays ne fait que s'aq-
graver et souvent l'ao.pel. 3 ieai
alimentaire internationale s'avère
une nécessité impérieuse pour é
ter des, catastrophes., X)C 300 tonnes
de céréales ont BtG import4cs en ) 1”930 et plus (3 "u;; millions de tonnes en
1931. Selon les nrévisions de la
.A.OI les besoins devraient atteindre
sept millions de tonnes on 1985.
Au Seneqal, le m2mc s c
aa se retrouve, ou le di:ficit céréalier
est passé de 19% on 1975 S 48% e /
Ci 1973. A titre d"cxemple. 400 000 tonnes
de riz seront imnortc?cs en lW3,
ontrc 31'i 3r)C tonr.:::' .:n 1973 il Devant
cette Situatio;n alarmantti, 12s 0
cctifs de la recherch:: agronomique se
sont assignés comme tkhr~~ la ré
rption du deficit cerfialier et l'éle-
vation drl niveau de vie des mass
rurales, Pourtant mal&! les bonnes
performances en station des vari
4s am&liorees, les rendcmenta en milieu
paysan n'ont guère 6~01~4. Cet arti ;icle essaie d'évaluer les contraintes
et les réalitésrencontr&s cn mi Sic 2u paysan yendant trois campaqncs açri--
coles, avec l'insertio;.l de varié té: s am6lioriG2s dc sorqho~ A travers les
contraintes édapho-climatiques, lia caracttkisation diu natkxiel voqétal
et les résultats obtenus: il ser a ;
analyse lc fossé entre la station expé-
rimentale et ltz cham.n paysan.
2. LE MILIEU BIOCLIMTI~,
La plus cran& partie
Sénégal se trouve dans la zone biocli-
matique soudanienne:, ofi la saiso
des pluies dure cntrc 90 et 165 jours
pour une pluviomètric th6orique
~:ué entre 600 et I . XX? mm.

Oc distinque une forte variabilit6 de la pluie : sur une distance de 500 km
du Nord au Sud, on passe de 3oOmm (Dakar) h 1 580~1~ (Xquinchor) e Cette va...
riabiliti! interannuelle est d'autant plus forte que la hauteur moyenne des
Quies est faible ; au dessous de 500 mm: la variahilite est de l'ordre de
40% pour le mois d'f.oGt. mois le plus pluvieux, et ;7eut atteindre 80% ou
plus pour les mois de d6but et de fin de saison, Ainsi en zone de secheresse
contingente (LEORMQJ.TE et YATRER 1955) d les irr?qu!.aritr?s sont plus elew:es,
augmentant le risque dos cultures pluviales,
En ~1~s dc cîtte variahilitf? importanto, l'intensité des pluies est
très ~Je~t+. En moyenne 5:~ des pluies atteignent 32mEl/h (CHARREAU E!t D!IC!OU
1971). D'ailleurs, il est ji noter le record d'intensité de pluie de 105mm/h
enregistre à Bambcy en Septembre F;I. Cette fort.(? intwsitrf des pluies est
d'autant plus regrùttahlc qu'elle se révele sunt<ri;>ura à :La capacit6 d'infil-.
tration du sol humide. Les danqers d'érosion sonl: trPs importantes et grâce
à 1 'index-pluie de Wixchmeier et l'indice climatique d,: Fournier, on montre
la zone sahélienne comme un des climats 11~3 P~US agri>ssifs du qlohe. AU %y.'
ncgal, les menaces ds6rosi.on sont très elevéos : la di+adation spdcifiquc
estimée depasse 2 00!3 T/km2/an (CHARREAG et NICO~: 1971) II
Cependant à l'échelle annuelle F on distingua une succession de
hausse et de haissr; ries i>l.uies,
sans periorlicitr? a9~parente. Mais ndanmoins:
comparee à la ptjriodcr la tendance à la haisse S?I confirme, illustr& par
les dernières années d.~ .&cheresse,
Les besoins en eau des plantes ne coïncid::nt pas toujours avec
la quantitb d'eau disponible; surtout aux moments critiqws du devel.oppe--
ment des cultures. Les figures 1 et .? illustrent cc: &Cnomène souvent ren-.
contré. Ces besoins sont couverts pendant la nhesc vGqi;tative des cultures j
Au moment de la @riodo +iaison-floraison, I.cs pluies commencent à se fai-.
re rares. Ceci est :-:ncorc. plus cwave dans les zones F! indices dehumidité
disponible déficitaires (moisture availability index: FAX) car tout retard
?ans le semis hypothèque lourdement la culture (VWWNI et ALL 1.980).
La caractG:risation des sites sur les crit<res performance--pluvio*
métrie (fig. 3) permt de 6istinguer 4 groupes-

Le qroupe à WU excessi? (Annexe /t;ahleau 2! rrentnl-biliw ma1 l'eau et occupe
le quadrant 7: des sites d forte r~Puviomr".trie et ii faiblcss rendements ; celui
5 MAI Sficitaite occupe le guadrjant 4 ou de faibles ~3luviometries
.,Y
donnent
de faibles rendements. Mais dans jae cas, une irrirration d'appoint (Bambey 2)
lève la contrainte du stress hydrjirpe et. permet d'atteindre des rendements
tres élev$s. r!'a.illeurs dans ce c/u,adrant III: se trc~uv~nl; les sites les
1
mieux acpr&zi.@s : la pluviometrici lest inféricurc I. .1..z mo?ft'nne des sites exp&-
riment&, mai-s les rcn&:::.r:nt santj su$ricurs ii celui. dr: la population.
Le ouadrant II contient/ :les sites ofi la relation performance = F
(pluie) est la mieux illustrée T I~IE:~ sites sont bien rzrrosk et donnent de
bons rendements. Cependant. malgr6 certains .rendemer&s obs::rvfis do 1 'ordre
dc 2 à 3 tonnes/ha, 12s valeurs c/a:lculÉes dc .,. _
7'cfficacit6 dans l'utilisa-
/
tion de 1"eau (water use efficierlc!y: W) sont faibles. s:.:rtout pour les sites
d-s quadrants I i:>t I:?, A titr&- dc conparaisonz 'l?HOMPSO~~ (1.476) a trouvé des
valeurs dc 1 ‘o.n-~PC: d(. 16 3 20 pour des f:ssais en iFustria1.i.E avec des densites
Oc 247 000 nlants/ha, Lb7 mcilleur/e valcur v trouvi:iL (Yans nos sites a et& dc.
5,56 pour Bambcy >! OP l'irriqaticln ,d'anpoint en di!but de cycle a étC i,ffec
tuée 0
!
/
I\\u dela de la di+férenc,c de gluviositf? cintre las sites. intcrvicnt
un facteur fondamental... surtout d,ans lsutilisation dc~ ?.';:-,u : les sols. Ceux
qui nous intéreçscnt pour la cultiuro du sorghoï les sols oxondGs., sont earac-
térises par une- toxturc sahlcuse pu sablo-arqileusc dans les horizons super-~
ficiels, avec: une n.cttc I;rtidcrni.mn;cf: dc la kaolinit:., i,a nature de cette ar-
@le ne permet pas d' imnortnnts
.
phlénomdnes dc: 17onfli.~m~1t ct de retrait du sol
consécutifs aux variations drhumid5.ti5. Les sols nr4sontcnt: ainsi une faible
fissuration et un: structure pauvr,c:.
La maticrc or-rni(3~,: v est tr&s faible,
sinon pratiquement absent.:: r ct la1 canacité de .ret~nt:ion~ au mieux de 12% pour
les SOlS fcrralitîqucs, [)eut. dcsclejndre jUSqU’B 6% ;lanc lY::s sols fcrruqineux
pu lessivés (Dior). 3 ces !lsuvrcis carsct6res physiqrr:?; du profil cultural.
il est ,3. noter la d6~radation des Wrres cultivées par scidification, Pour
/
25% des tr:rre.s cu.ltivAcs .Z ThiÊs-/Diourbel - 3 5% au Six~. Saloum, 50% en Casa--
mance continentale et G? ce: Sén&al Orionta E 'un cha1~1.aqo immédiat est nCces--
saire (PIERI 19%).
'1

Ainsi, sms ;3cur autant entrer dans les d(itaI. lliî force ncus est de
reconnaitrc que les facteurs naturels ne jouent quera en faveur du développe-
ment des cultures surtout nluviales. Une action i~nerciquc-: mais surtout bien
orientée de l'homme s'avk~: plus tue necessaire.
3,1. Le matériel vt5gEtal.
La culture du sor+o est trPs vieille en A~~&?:XE. Dejà 2 l'ère phse-
raonique, les plants de sorgho 6taient represcntes sur les monumenks. Depuis
les champs extensifs des Cushites du plateau de Nubie, jusqu'à nos joursI sou-d
vent une sklection empiri~~iuc; surtout massale, Parfois aussi disruptive(lYXGET)
1970 a permis 4'évolution
du matériel vt':qtstal vers 10-c; cvltivars traditionwls
d'aujourd'hui.
Xalqré la qrande variabilité de ce materiel., néanmoins quelques
c8racteres genéraur. peuvent étrs dégaqes.
Le materiel local présente q6néralement une bonne rusticité qui
s'exprime par une très bonne; vigueur 2. la levee et aussi une bonne stabilite
de performance, Cependant cette -performance i>st faibl:?. Les écotypes locaux
sont souvent tr8s haut:ç, lc rapport grain sur paille peut atteindre
1/3,
!-ame 1/5. La plante est souvent colort'k -ar la présence d~anthocyan~, et les
~0lypMnols ne mari?cent pas d.ans le grain, surtuut cha? le matkiel â coucht
brune. Avec la tcndanw ii 1:: baisse pluviom&kriquc? tk cette dernière decade,
le materiel souvent photownsible s!est révfilé tardif, n'arrivant ~:LUS à s'ac-
corder à la pluviométric iex Conqossane) o Ainsi, ma+-r8 certaines qualitfk,
le materiel local n"wt nlus 2 même de donner satisfaction.
. .
La résorpticn du deficit céréalier par l'intensification des cultu-.
rcs implique nécessairement 12 prGsence de nouveau rultivars à haute perfor-
mance et à bonne stabilit6, L'idGotype de soraho SI: ,?irigcrait vers les types
E? hauteur moyenne, ut-r rcap,oort grain sur paille de 1 :Jn;rircn, des plants tan,
Stans souche brune. 1,~::s cycles sont Ecourtes pour s~i~?tCgn~~ dans une saison
d'hivern;3clc moins longLie. Ccr; nouveaux caracteres ont r5vidw:ment entra.in@ ter,-
tains problk!mes, d"o3 la n4c .:ssité de la rcsistanw ;~ux moisissures et à cer-
tains insectes comme la mouche du pied ct In cécydom:~~~. Il est à noter cepen-
d‘ant que cet id6otype l::st pour repondre 8 l'alimentation humaine. Pour d'au-,
trwi besoins, tels que la fabrication dc bierrc; 1.2 teinturerie, les fourrages,
5!J'autres types 1%~ sorgho sont preferables.

m-m..-pl-l--.M-
- - - -
“ .
formancc.
Il est Z noter aussi 14: cas de SSVS (E35--I) i-si: 2 toutes les enaly-
szs de stabilit5 sur quztrs .-xxx+ <a i:u 1,~ mfimc? comportcmL*nt : unê adaptation
swkificrue
-
aux sites ricljcs. Cc: c:sm~ortcrmuni:
/
s L est. conFiri~5 en milieu paysan C

Néanmoins, la SSV?.. la SLV3 et à un moindre niveau la SSVl, ont pu
pretendre à un rendement. Les hybrides ont une fois de plus
lconfim&
leur sup6riorit3.5.
Ainsi, à travers clifferents essais à diffkents sites, caracterisés
souvent par des conditiona .
c hioclimatiques peu cl6mentes; une dizaine de va-
ri&6s a pu sortir du lot afin d"aller ;i la conquête du monde rural. Ce ma-
tériel a été pro.posé et suivi en milieu paysan afin d'apprëhender sa valeur
réelle D
3,2 Q Méthodes
3,2,1. Campagne aqricole 1980,
----------i-------~.~- -..,
Les essais en milie: paysan des annees pr&zédentes: ont amené à
reconnaître que les facteurs extrinsèques à une varifite sont souvent plus
importants que sa valeur intrinsèque. Pour une variete arn6liorec; c'est
avant tout la compréhension et la bonne mise en oeuvre des techniques cul-
turales prkonisées qui vont déterminer son SUC&S.
Ainsi cn 1981: au niveau de chaque village choisi, l'objectif ;i
terme Btait de faire comprendre 2ux paysans l'importance dos façons cultu-
raies et surtout la nette differercI e entre un cultivar local et une varie-
té am6liorGe. Les villages choisis faisaient partie d'une etudti socio-ko-
nomique avec comme maître d'oeuvre le P.R.S. (Projet Rizicole de Sedhiou)
et certains chercheurs de l"IS.WI.: L'encadrement était assure par un enquE-
tour, present en pt2nnanencc avec les villageois. Cinq villages casamançais
ont GtC; choisi : Diendiem, Dudoucar, Kittim, Sare @emba Xdiadou et "I'hiar.
Le choix du matbricl vegétal s"est porté sur uno entrée tardive:
échappant aux moisissures ayant une bonne qualité de grain et cadrant avec
l'hivernaqe du Sud ) la CE lli-~Gill-L 57 (SSV7). D'aillc~urs chaque village
avait r,sçu avant l"implantationr une certaine g.uantit6 de la vnri&é pour
une consommation imm6dia-k afin d'a.pprécicr ses qualités organoleptiques.
Trois paysans étaient choisis dans chaque village ,: à chacun
etait proposé un système dt: culture :
- système intensif avzc toutes les façons culturales (A)
" système traditionnel avec encrais (F)
- système traditionnel
(Cl

-8’ rl’
0

9
Dans le premier système (0.) i le payçan s'enq-lge ?! executer toutes
les fac;ons culturales et G utiliser lsengrais de fonid et l'urée. L'engrais
de fond était du 10-21-21, mis à la dose de 100 tq/ha et l'urée 3 la dose de
IOQ kg/ha. Au niveau du système B, le paysan n'apporte que Z1urCe comme nou-
veauté à ses pratiques. Mais neanmoins, il est libre d";7 ajouter les façons
culturales que lui permettrait son Équipement. Enfin, au niveau du systeme
traditionnel seule la varieté améliorée est l~élêment nouveau ; Libre champ
est entièrement donne au paysan La surface cultivee par chaque paysan a et&
de 2 500 m2.
3.2 -2. Campagne agricole 19Pl.
__ ,.A-- ----- ----rwim- - . . .
Suite aux ,r&ultats enregistres en 1980, d'autres themes ont t5ti;
cxpl.oites. La comparaison dans une même parcelle avec la variété locale a
été entreprise sous deux systemes : avec engrais et sans engrais. D'autre
part, afin d'wsaycr de lever la contrainte du demariagc,dcs essais de se-
mis mécanique ont Ct6 entrr:r,r.i.s avec diffPrents disques, L"cffet de la den-
site de population sur 1.~2 rendement a 6tP également pris en compte,
La ,SSVl I S!;V2, %X3 * ont et& choisies. DCaill.curs ce materiel a
C?tC testé en zone Nord, afin d'apprehendcr son compor‘tmcnt dans une zone
à risque commit Rambey. D'aillwrs la comparaison avec Ii3 Congossane: maté-
riel local,, tardif ~1: photo s~nsihl~
.-
devait pcrmettr> a.ux z!dysans dPorien-
ter kur choix,
Il est à noter que tous les paysans impliquGs sont des vo1ontai-
33:s y dis_posés A cul.tivcr UIK parcelle d'une ccrtaine superficie en culture
pure, En générai, c'est un sorghiculteur de longue date,, mais qui n'avait
jamais utilis6 une variété a&lioree, Ces paysans choisis n:$ sont pas des
p.ysms de pointe, çurequlpt5~
ils reflètent l"imagc :I:I yiaysan
i:
moyen séné-
galais.
3,2,3. Campagne 1982.
---^---^-----
Le réseau do prkulgarisation s'est etoff ; le nombre de paysans
ayant augmenté. L'accent a 635 mis sur les mêmes problCmcs d'antant : façons
culturales, densité, fumurc etc oa m Mais l'usage du semis mécanicrue a ét6 c.n-
cour@.. La possibilite de semis à sec dans la zone 61; Dambey a été essay&e,
afin de mieux exploiter Ila durée de l"hivernaqe,

------------_--
--1-
-1-
4. 0
%XXJLTATS.
I
-
-
.
4 1 I Comparaison des 9tèmes
I-
impliques.,
4 travers les cinq villacjes de Crisamancc- 3+"im.nortance des façons
culturales s'est partout r?vf?l.de.j Les rendements obtenus r:0t tous ;sugmente
du système traditionnol BU systEne intensif <1 11;2tl.c@ ~qwlyx~es hiatus düs à la
sécheresse d,ans wrtains vill;igo$ corsw S.ve Domba ?Jd.i:~dot~ ct surtout Dii-.n--
diem, les paysans ont pu 'mesurer ;W sa juste valeur '1. * :i.m;~rtnncc des techni-
ques culturales, Le tableau suive/nt illustre les sf?.c;u:l.t.:k s globaux obtenus
3 travers les champs paysans
Fwndament c?n grain kg/&.
/
IUI
----_
8-t
--m-.----w
Système
Traditionnel ~ Seml-trad.
Intensif
ViLlage
-

--
-..-.-^v-- .-----y-.---
Diendiem
2RC
1
4.56
444
Oudoucar
1X-J
/
260
908
Kittim
556
4.52
1 582
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2 004
Thiar
6213
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2 604
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-----“--1-.1-,-“--.I--
4,2. L'Ex&!ution des faqons cu1t~u~al.e~.
1
A 3.' .int:éricur C:.gi~n merne/ systGme ,, ??OU:~ un:: a!ékk: varié+3 I des diffe-a
rentes significntivw ont. ;Ité ohs~crv&33 LE*,Inc des contraintes les plus impor-.
tantes a 6té le tcm.ps mis entre l/e semis hi: le premier sarclage-demariage. Le
temps optimal,i3prèS une honnt, le/v&? 8 est de quinze jours. Un retard de gucl-
ques jours hywthZquc: nrr?ndcm?nt Il,es rendements escomptfk:
Dans I.tl s~7st&cc
*/
trsdit~,o~nncl où 1 'hnbitudc du pqsnn est de sarcler
qwnd il est d.isponibl::,oG Ic déirjariagc est: souvont ,‘.:?s;:nt. ( faibles densit&
dc population), l.t: tcm,ps ontr(z 1.e
/semis et Ii: premirr mrc!.aqe d ét-2 le plus
grand, D'ailleurs, chez la filuqt des psy.s?ns un scui. avait associe le déma-
rlagc 3 son prc3mic.r sarcl-igci,
./
nia LIS seulerwnt 2F3 jours :yzt?s le semis e Compare
à celui oui gui :: mis 35 jour s pouc ccttc oneration. C:C! JJromier a obtenu un
rendement cinq fois sup&ricur. 1

Par contre, pour un même temps, I'operation
,_
sarcle-démariage, l'emporte sur
le sarclage simple ; le tableau ci-dessous illustre ces r6sultats :
Systeme traditionnel.
-
-
Durée Semis-sarclage
Rwdement kg/ha
(jour)
-~
29
628
28
556
35
120
92 avec déaariqe,
Les résultats du systeme semi-traditionnel comfirment la ,tendance.
La valeur moyenne du temps entre le semis et le premier sarclage a tité in-
férieure à celle dc syst:lme traditionnel ; le rendement moyen obtenu a égae.
lement E;t& superieur., Le meilleur rendement de 1 11:s kg/ha a été obtenu pour
le délai le pl.us court: associe au demariage, Le sarclage effectue seul un
peu plus tôt s'est révCl6 moins interessant que le sarcla--démariage effectué
un peu plus tard. &Pendant, il s'imnose un seuil car on SC! rend compte que
1~: sarcla-démariage cffectui: 34. jour s apres semis, ne valorise pas .Le tra-
vail ; le rendement obtenu de 260 kg/ha est de loin inf6rieur au seul sarcla-
ge après 27 jours (cf tableau suivant) o
Système semi-traditionnel,
--.--.-_w
Dur&e Semi-sarclage
Kcndemcnt kg/ha
(jours)
. . . ..a-- - -
21%
1 118
27
45%
29”’
.812
34”’
250
t avec démariage.

Dans 10 systkw
.
inten:/;i.f.. l!anport d'intran~.s <-mpêche Ics rende-.
ments de chuter nour 1~: cl@laic;, C!!C sarcla-démariaq~:. V&s lonqs (supérieurs
2 30 jours). Nf5anmoin.s an Slai. j
proche de I 'optimum :?errn~t des rtinduments
6lev&.. Dans cc systRm('., mal@ icertains riSta.rds .li: cEmariaqc2 a toujours
été associe au ~rcmii2.r s&c.&ar;r I
La moypnne di.! ?Ci ,jours pour les cinq vil--
lages dénote encore
.i
!.e travail :/1 faire nour attcindr:? la dulai optimal, Les
résultats sont pr&cntGs dans 1~1: tnhli2au suivant
---.
‘-c
--II-
.-
..e---c-
Durée semis-.sarcI.agc
Rcndemcnt IX%~-!
d avec d6mariaqé,
4-3. Fumurc minéralo,
121-
‘ S
éviter tic 'Iortcs chutes de rendements
.ttii des sc,,:-s couplG$ aux saxclo-démariages
:czpcndnnt:, cor?;arGz au mnt&-iel local< la
a b o r d
r;ur?c~ri.i:ur.-.
3nns un qrstèmc sans fu-
(100 kq/ha, d 'ur*'ic) pi:rm%zt un pin d'au
I. AU prix offici; 3. c:i. 50 Frs le kilo d;
!: lc sol& est \\tn favwr de l'apport d'cn-

Bambey 1981 I Rendement (kg/ha)
Sans engrais
Avec engrais
-”
SSVl
327
1 065
Congossane
612
SSV2
902
1 118
Conqossane
170
272
Pluviométrie
500 mm en 35 jours.
4,4. Densité de population.
---.
Après le succ@s du semis en ligne, il s?est ,Jvbré nécessaire, sur-
tout pour les vari&iZs améliorées, d'élever la densil,G de population pour ata-
teindre des rendements t3levés, Les essais effectués in station montrent que
optimum se situe vers 3. 25 NIO plants à l'hectare. »ans les champs paysans sui.~.
vis; il a été quasi i;npossible 3"atteindre 100 CKIC plants/ha. Cependant, ter-.
taines densit& obtenues sont doubles sinon triples CI~ colles habituellement
observées en culture traditionnelle. ta relation densite--rendement a été nette
les plus fortes densit&; ont donne las meilleurs r6sultat.s. D'ailleurs les es-
sais de semis m&anfqucs effectues au disque S. 8. trous ont permis de gagner
sur deux niveaux E la tlensite a &ti: ameliorde et lc Snariaqe supprimé ou al-
légé.
Bambey 1983. * F!ondement (kg/ha).
Dcnsites
SSVl
SSv2
ssv3
(plants/ha)
-<--
w--w--
--
30 ooo
J75
667
833
5O~ooo
621
581
1 118
10 ocm
2 450
1 886
Congossanc : 461 kg/ha pour 40 OOn plants.
pluviométrie : !?M mm en 35 jours,
---

I
/
4.5. Date de semis
-
Mlqr6 I'i?neadrcment rlis en .pl.ac~, il a #Sté di:Fficile Of-3 faire
respecter I.f?s datés -1~: sc?rlis. Crztains riaysans ont si:n< rlGs 112 dr"but de
juillet et beaucoup on!: serr.6 ve15 la fin dc jui,lI.etiï le rx~ngossant2f comme
;i son habitude a 63ti: slm6 6galwer.t fin juillet. Compar('c; aux rësultats en
station, l'effet du semis turdif' sc fait sentir partout.,
!
Xendcmcnt (kg/ha), /
!
l
- -
-m--w
l
/

- - -
- m e . - - -
Station j
Paysa
1
-
- - - - - - -<-i----m-..
_..-.--.-_-
15/6 *
5/YI
25,‘7
5/-I
25/7
S,SVl
3
342
3 22:
801
1 fj!‘!5
6%
ssv2
5 879 3 81’ii
1 C)l??
2 yy
..~JO
450
srw3
4
161
4 074
1 671
.*
781
Congossane
2 cmcl
358
* avec irriqation jusgu' au d@mariiiagti C~C: I 'hiv2rna(!:~ /
Les résult.ats obtenus &n milieu paysan rc:posent d'abord sur l'as-.
si sur Le plan C~c$ la t.erhnolo)icl 'qv.' il faut apport,.:r ': l-2 ri?ussitt? d'un m3-
terie vég6taI., J.cs contraintes /s3nt pl.12:; ou
molnc bien ccrnf%s I Depuis la
premi6re pluie: ati le , jizsqu j .3 lai aCco1 tr ,, Jwndant tout !.E, deroulement de
l"hivcrnage,
1c.s; diEfGr2nts goul!ots d'c<trnn~lement- sont c'onnus. Les paysans
glli r6ussissnn.t B traverser ces Idifficult6s nr&wnt:ent: toutes les chances
d'obtenir des rendomrsnts élev6s.j ILeIlpackaqeL'alTronoTniqü.r qui I.ui est demandé
est identique
.
5 un): chainc dc travail
elle nc: valit que: 63. que vaut son
maillon le plus faihlc Xn un sclnis tout C;e tient c?$ c i ,2,iz dans i ' exE?cution
optimale des dif?Brcntcs fnqons culturalcs que 1.~. paysan trouvera son compte.
Xnsi 5 ce prcrmicr niveau dc: corpideration des prol-~l@m~~~s. la recherche suggé~
re dss solutions et surtout pose des garde-fous,

Ce.pendant les r&ultats ne sont pas toujours heureux. Souvent
les thèmes les A~lw simples ne passent pas, I; un moment la machine se blo-
que : la belle mecanique pensie par la recherche et :;zuc le développement
s'avke inopérante quelque soit le type de technologie proposEe : intermes-
diaire, peu coUteuse, alternative, ou douce (ICWSAF'U 1979) b Le paysan dis.-
posant d'un semoir w &DE pas selon les normes
53 bincuse n'est pas em
ylloyéc? 2 ,_
temns pour 7.e sarclage et l'engrais est ::pandu deux semaines avant
la récolte. 0x2 peut citer des milliers d'oxcmpJ.2s de ce genre 2
DCUX niveaux sont ,i consid@rcr : la paysan et lo chercheur/dévelop-
.,, ,
peur, S'il est fayilè do faire tourner une machine:
il est encore plus diffi-
cile de convaincre ct-lui qui la fait tourner,, Lc paysan
._ _
est l'incarnation
d"un milieu socio.6conomico-culturel0
11 fait un tout avec son terroir. La
technologie qu'on lui apporte ckvrait epouser son -Ionde. Au delà des paysans
pilotes, d(,s donneurs do normas minoritaires cL ~25 le groupe; le villago
qu'il faut convaincre :?t drainer. Le paysan devrait. Etre au debut et à la fin
a:2 to u te action c!:: ~~~?!vcJ.o~nemcnt
I;
car c-n fait *a d~c.i.sion ultime lui revionk.,
S?s années d'expéxi~.;ncos confrontks 3 un miliei: tc~urmcnte ne sent pas à rzje--
tix et ii remplacer f,)ar un modEl:v souvent exogbn:: al-.x rPalités de ce milieu..
A cf.2 paysan sui wra GcoutG s 'associera éga'lcmont 3,~ chercheur/dévcloppcur
connnissant lc mili:,n qui il fréquent2 et surtout o?invri-lnt pour lui, ot non
pour un quelconque ~:teV(~!.o~~,l~rncntl
oui. r,' intr?r;..s.i..: ;~a:~ las plus concc:rnes
S j . la s:tntion exp&imcntala r6ussi-i.:. c'est isuo tout simplement elle
.,
w flirte qu'avec Ja technique ; cette techniqw quo l'on maîtrise à plus ou
moins long terme. ?Ii~~ :: 'impliqw peint ks howwn gui aux sont encore plus
complexes.
En un lwt, la ouincaillerie que l'on colporte de village en village
ne pourra Etre ajr)pr+cii! E n.2 pourra fair,.: sus ,preuv'::; que si la mentalit$ pay-
sanne, la connaissa~îca 5.1 krroir sont maitrisks
!? cc! moment une nouvcllc
definition di:s relations homrw-eultura i homzw- onvi-wnnement, sera Z. faire I Lo
paysan deviendra ::III wstionnair2 averti. un +-,,.chi\\irl.:2n maîtrisant son systGms
d!; production, dans w:: batzGl1:: ~coilomico-.socic~c~~-turelle qu'il aura voulu,
et dans laquelle, iJ. sera 1'6lGment numéro un-

-j----- .--- ---.-.-.----~---~---~”
_____
nouriciPrc,

CHARRFAU, C et R, 1$ICOU, 1971
Amélioration du profil cultural dans les sols sableux et sablo-
argileux de la zone tror‘icale seche Ouest-Africaine et ses in-
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Rapport analytique Contre-saison 79-80 : Campagne Fgricole 19EO ;
C.N.R,A, -. RAMigRY~
KASSAPU, S
L'im-act de la technologie 6tranqere
Ceres n') 67 p ;??-33.
?ERKINS, J,M and J.L JIHKS
1908
Environnementai and Gnotype--environnemental
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bilyty III Multiple lines and Crosses
Hereditv
, 2Zl
339 ..I 3%"
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A hand book 011 the !?ai.~ fa11 Cïimatoloqy of ~:es.~ ifrica ; Data
for selccted location,
ICRIS1T InLormation Bulletin No '7.

A
M
Ni E X
E
--me-
-
-
:ISPOKIRLE : (Mois-:;ur: amilability
3
^_ ^..
indice) .
Bambey
O,Q2
Boule1
o,e2
Nioro
1,26
Séfa
1,87
Tambacounda
1,46
Ziguinchor
2,22
MAI
1 :
. + déiicie
-- .
!II t
MAI
1 ,:34
exccssi .:
.._

ANNEXE 2 : EVOLUTION PLWIOMETRIQUE AU SENEGAL.
Date
Date
Quantitts
Mois le
ANNEE
Lieu
le pluie
Dernière
Nombre
Pluie m/m
i- pluvieux
utile
pluie utile jours
-
-
-.
-
Bambey
EV6
6/10
3 6
512,3
157,1/8
1 9 7 9
Nioro
16/5
15/10
5 2
763,7
280,5,'7
Séfa
24/5
6/11
66
675,0
306,7/0
Sinthiou
3/6
23/10
5 7
668,s
?72,5/8
--II--
Bamb@Y
15/8 ’
7/10
2 7
391,l
244,1/8
1 9 8 0
Nioro
8/6
lO/lO
3 6
512,3
216,5/8
Séfa
6/6
lO/lO
5 5
715,6
230,5/8
Sfnthiou
1'7/6
ll/lO
3 7
456,9
157,9/8
Bambey
24/6
22/10
3 5
503,8
i12,3/9
1981
Niaro
24/6
15/10
5 3
776,6
271,718
ScSfa
!j/5
23/10
74
1 OS8,6
292,1/8
Sinthiou
12/5
lO/lO
5 7
703,5
261,017
---
Famhey
1:1/7
14/10
3 5
450,9
176;8/8
1982
Nioro
lii/7
17/10
4 3
530,5
210,5/8
St5fa
3l/5
17/10
6 5
856,O
375/8
Sinthiou
ES/6
8/10
3 9
638,0
225/8
Premirire pluie : au dela de 10 mm
Dernière pluie : au moins
5 mm.
7, 8, 9 = mois de l'année (septième colonne).

_ - . - _ - - -
, - - . - - - ~
. - - - - - _ “ - _

. , “ <
LA SELECTION 11% LIGNEES DE SORGfIO
VIGOUREUSEC A LA LEVEE POUR
LA ZONE
1
CEWRE NORD DU SENEGAL
/
Par
J . CI'HIANTEREATI
pour la culture pluviale/ isahélienne du sorgho, la r6ussite du semis
est la condition Premiere du succes"1, de cette céx&Je. 9x il est bien connu que
la graine est sensible à certaines! mokissures de la saison des pluies, ce qui
/
conduit facilement, ci celJ.es-ci se manifestent, à 1 'obtention d'une semence de
qualité dffectueuse 3. faible pouvolix germinatif.
Avec Ics variétés sélectiq~nnées, à cycle xaccourciF Jes risques d'une
telle depréciation sont importantsi. En effet. si, en raison de leur précocité,
elles khappent plus faciJ.ement qu/e les varietes locales tardives photosensi-
bles aux s&heresses dc! fin de cycle, elles sontr par contre, désavantagées
lors des hivernages tardivement plavieux car leur maturation se produit alors
en condition encore txes humide. I
Tous les sorghos, cependsnt, ne r&aqissent par de la même façon à
/
cette situation, Certains d'entre /-111x donnent. r~guliexemont des semences à bon-
ne énergie germinative ~ bi:?ri qu'il! wrive qurils soient produits durant une
saison des pluies favorahl.,,: aux moILsissures.
/I
Sur la bas? d'un? telle q>bservation, il nous a semblé que le carac-
tere de bonne vigueur & 1-t JevGe ayii.t une composante h6ritable susceptible
d'etre fixée, Aussi, depuis 1972, ~/h.ts nous effoxcons, poux la zone Centre Nord
du Sénegal, de tirer d:-~25 Ic matérLe1 en disjoncticn 2;. nos selections génen--
logiques les desccndancos qui ont lit: meilleux démaxxn.gt:: v&Gtatif après le se-
mis. Apres plus del dix 8?nn4es d'un! tel travail, uns courte note sur les métho-.
c?ês employees et: les princiwux ri?;ultats obtenus peut .?txe présentée.
2. MATERIELS ET METHOEES.
.-_
Dans cha.cun dc: nos cxoiswents destir& :i 1.5: 9:lection g&Galogiqua
de matériel vigoureux 3 1.3 levécI .,7n'des partenaires sc doit d'avoir cette qua-
Jité . Il est fividemment hybride; à :/I*~I autxe gPnitcur qui, lui, pxCsente des
caractéristiques int&!~ssartes com$émentaixes.

.J i
Pour le choix de parents à bon démarrage vtsqétatif, il a d'abord
étE nécessaire de trier le matériel précoce fixe en collection pour ce carat-
tere. 11 a ét6 ainsi reconnu l'ir,tPrêt de la variété locale Z<aga White (du
Ghana), de Meloland (Californie) et de 73-73 !OU encore IS 1251OL, lignée
&hiopiennc convertie). Aujourd'hui, nous employons nos pro,pres lignées vi-
goureuses à la levée comme ISXA~-IRAT 202 ou ISRA-IRA? 204,
Ensuite, toutes les descendances en disjonction 112, F3, F4, F5 de
ces croisements sont soumises a un test qui permet de repérer celles qui ont
un bon départ vegétatif. Pour ce faire, après la culture d'hivernage,, les
pieds retenus sur la base d'observations agronomiques donnent chacun une se-
mence autofécondee (provenant de la tige principale) pour la poursuite de la
sélection et une semence en pollinisation libre (prélev& sur une ta:Llc). Avec
c(:lle--ci un échantillon de 100 graines par numero est prélcve et mis a germer
en champ 2 la saison chaudo suivante. La qualité de la l?.& est comparée
aux 5e, 7e, Se et 12e jours avec ccllc d'khantillons idontiqucs de 3.00 grai-
nes de deux varidtés témoins : une variété à bonne vigueur ci la levée (Naga
Whits) czt une variéte à faible vigueur à la levée (CE: 90) -Seul le matériel
en disjonction qui a un démarrage apres le semis comparable, sinon supérieur
3 Xaga Khite, voit sa selection Gtre poursuivie à partir des talons de semences
autofécondées. Pour une meilleure précision des résultats, chaque numéro est
testé deux fois avant qu'intervicnncnt les éliminatic~ns,
A partir des F5 commonccnt lca &Valuations dt: rondcments qui con-
duisent aux choix terminaux;
3. RESULTATS.
15 des prctmiars croiscacnts entrepris en 1972 ::t 1373 pour l'obten-
tion d- matériel vigoureux à la lovee se trouvaient avoir donné, en 1378, 272
lignees FG ou F7 dont les cK
..., plus prometteuses
furent Compar&es dans quatre
localit&, de la zone Ccntrc Nord du Sénégal. Dans l'une d'entre elles, l'expé-
rimentation fut conduite' sans engrais ni travail du sol,
Au terme de ce travail, 18 numeros ayant à la fois un bon niveau et
une bonne stabilité de rcndemcnt, furent selectionnés pour 8tre comparés en
cssais varietaux multklocaux avec notre lignée témoin CE 90, En effet, celle-
ci est extrZmcmcnt productive lorsqu'on prend soin d'utiliser une semence de
bonne qualité, comme ce fut lc cas dans nos expérimentations,
watrc- ann8es de résultats permettent aujourd'hui de mettre en va-,
leur deux liqn6es supdrieurcs ;ii toutes les autres, Il s'agit do ISRA-IRAT 202
ct dû TSR%-IR71T 204 dont les caractéristiques sont les su.ivantas :

---.-.---e<----
-
-_-. .-,
2 2
- ISRA-IRAT 202 provientlcilu croisement 58-19 x Naga White et a Bt6
conduite en selection pédigrGe sou:?i- 1 e numero CL: 145-(X+,
,
- ISM-IRAT
1
.
204 provient ~c.u croisomcfit Cf 9/:1 ii X-71 et a 6té con-
duite en sélection pedigrée sous le ;numéro CE 151-,262-AI.
Récapitulations des rendements obtenus.
I
'
-m-.
/
E/;NPERIMENTATIOFJS MULTILOCALES
I
LIGNEES
1979
1980 ~
1981
lW%
1979-80-81-82
Eloyenne
Mcyenre1
Moyenne
Moyenne
Moyenne
4 essais
3 essdis
3 essais
3 ssais
13 essais
-
..---.-
---.-,-- I-
-
-
-
-
” -1 .“--_..m-.
J:Sm.-~ImT 202
1723 (120)
I307 (I30)
1533 (140)
2082 (91)
1634 (114)
ISRA.-IRAT 204
1531 (107)
191 (11107)
II57 (106)
Zl9.5 (96)
1469 (102)
C!?l 90
1433 (100)
9x3 (iKJ0)
1096 (100)
227s (100)
1434 (1001
.-
---. y- ------ .,- . . --.--._
Pluviometrie
1
moyenne

(mm,)
.,.. <..-...-.-...--..,.-
._1 I.ie--,-y-_
._.w. -._-_1
-,-e
_._”
.-.- -.*.--
,... “,,.-.~<-. , I. ~
m*-----I---.--.-m3.
C.V. moyen
33,s
4t: ,J /
2~
30,9
.3? $7
---Im--
/
-7
---pI.--.----
(I20) = pourcentage du tP~0i.n.
~
Il est A notcir que ces
-l
re;s&tats ont 6t6 obtenus sous un rëgime plu-
via3 le plus souvent d6ficiaire Dans ces conditions I lcx capncités de résis-
I
tance à la s6ch0ressc r?c nos nwivollles lign6c~c: ont: w. ?tre
*
a,pprec!iécs
mais :
par contre, 1~;s cocfficicnts do
i.
variation d;:s essais c?nf: 8.t:' ~levc% ct les dif-
férenccs significatives c~ntr:~ :.:.:s v;a;ri<tFc: !ii.fficil.~~.s 3 ~wttrc en évidence. Nous
disposons n6anmoina des resnltat: (41; dzux essais 06 l:.s beso1.n~ en eau de nos
sorghos ont éte correctcm~n~~+ satisflacits ot leurs ~po%:~nti:il.it~~s bien précisees.
Résultats donnes on rcindcnont kg/ha ct pourct:nt.an.: du témoin CE 90:
II_-.
1
-
-.-4-
----
/,-’
----,.
Essai irrigué
l
Essai
LIGNEES
Fanayc l!X?l
~anhcy 198%
MOYENNE
densitd ? I6G.000~
densit6 : 125 003
plants/hectart! I
plants/hecta.rc
--y--
“_--..-----m---
--T-
ISRA-ZPAT 202
4 28% (122) 1
3 :3t33 (79)
3 835 ( 38)
ISFG',-IRRT 204
5 100 (Ic:t6) /
/
4 24Y (113)
4 974 (127)
CE 90
3 50:. (100) 1
4 305 (103)
3 903 (100)
-
-*
---(-
.--
-- --..--
280 ,C irrigations ;
465
Pluviom6t.ri.e
complér~~erltar.crj~s
*j
(bonne rGpr7r t.ition)
(mn)
-m--.“.--------v
-.--I-.“.--.,e-“.-” .,,.<.. -.“. ..*“-.“-w
.“.^e-----*awL ,_.-,. ..“. ._l...--
_------------
C<V,
12,3
18 T G

J . ,
.- .!
Lorsque l'alimentation hydrique n'est pas un facteur limitant des
rendements, nos nouvelles lignees peuvent produire aic;dmcnt plus de 40 (-/ha..
Une diffkencc de ccm.~ortemecY apprarnît distinguer la lignee ISRA-
iF#T 202 et la lignée ISBA-IRAT 204. La Premiere manifeste une supériorité lors-
que les conditions de cultur.? sont difficiles. Par controP en absence de strass
plnviométriquc et avec une alimentation minérale corroctament assur&,, ISRA-3
I%AT 204 arrive largemont en t$te des essais,
Ayant satisfait 8 nos principaux critfkks dc &lsction, à savoir
- précocit6 de 60-65 joursr 5 epiaison,
- taille com,rzise entre 1 et 2 metres,
- absence d'anthocyan~~
- grain clair,
- productivits avec bonne resistance 3 In .sBch~resse,
ISBA--IJCCT 202 et ISRA-VIRAT 204 manifestent également une vigueur à la levée
ameliorée par rapport Z. nos précédentes sélections0 Elles sont actuellement
l'objet d'une action de prévulgarisation dans la zone CentreNord du SénBgal,
Dans un avenir proche, d'autres lignecs laissent espërer de nouveaux
~,rogrés = C'est ainsi que les descendances du croisemont 17% 259 associent aux
cn.r,xtères préc6dammcnt citt% celui d'avoir un grain t-r& vitreux. Actuellement
nu stade P7,. elles viennent dc subir un premier test dc rendement prometteur
a hivernage 1982.
4. COr?cLUSION.
-
La bonne vig-zur tl la lcvie chez le sorc;iro 51 Cte', ces dix dernières
.:nn6es I inten&ment sd!.~ cticnn& au S6niygal dsns lt?s C~C?:-.,cendances en disjonc-,
tien de nos croisements L ;Iujourd' hui w cI travail d<bouch~ sur i'obtention dc:
ligndes précoces cl paille rnccourcie qui, nous I'espCrons; concentrant un ter-
tain nombre des facteurs g%;Gtiques h!kitablcs favor?blns r3 l'expression de CC
cnractfke, Il reste qu<? rwtre .qp.proc?w n'est pzs 1:: si:ulz 2 pouvoir contribux
FI la résolution du problèmc~ de la l;:vk du sorgho, C!L:~!- ;\\insi que les trchnia-
cjUC3 agronomiques df: SiwiS ii bonne profondeur (2.-.1: crs:
?:ins un sol bien humide.
nvw une quantitf suffi sxit:i.. de cpxincs par poquot so11t importantes , De miimu,
il convient de vêillw 5 uni: pr+aration correcte des B2mi:nce-s h .gi?Artir d'un
choix de belles ~nniculus ::u meilleur état phytos-nitiirc: possible. C'est en
faisant valoir toutes c:zs 'pcssibilitf% suprk du p,aysan sah&lian qui: celui-ci
profitera aux mieux des r%ultats de lz recherche,

DEFINITION l~P?..Nl: RESISTANCE
PRESENTA.TIOi? ~
-...
‘1
Les moisissures des grains du scrgho sont ma.intc*nant bien reconnues
Comme le premier probl$me patholoc:+le de ce?-.&? plante dans IE monde (6,8) et
en particulier au SrSnecfal (4,5,7),i E?au moisissure il faut entendre l'aspect
malade ou ai.tdr~C du grain zonsécu&f Ji :" installation d'une 011 plusieurs es@-
ces de champignons parasites à un kltade plus ou moins ~~~récoce de la formation
du grain. Parmi cette mycoflore plusicur~ 3 é1&2ents sont 3axl-ic,aLiilrc?ment impor-
tants Li Ce sonf :Les Ftiswium ct 1e~: :~urrzdlsria D On note t2qalemen-t la présence
de Hedminthospxfum, ~!l.texnaxia et! 3~: .?Floma Les pr.?I-.iers cités jouent un grand
rôle dans la gualitii- de la semonce?
En effet ils peuvent affe~ti:r a la fois la
viabilitit de la graine (germinatio :j t‘t I.a vigueur de la plai?tUle i
Cans cet essai nous avon
bre dc variables, le comportement l
sissures. La qamrnc de vari&tes cho
ressources génétiques disponibk cl
1 - NATERIELS ET ME~ODES.
-
-
Nous avon,s utilisE 49 va:i.:l” iétés de soraho (dont la
._
listé :~st on an*.~
ncxc: 1) r Chaq.uc va,r.i<Zt+L e-si:. répEt& i:t randomisée 8 fois. La rh3rcdk élemcn-
taire comporte 3 1igne.s de 4m, Lc7 ! 2ni.n Est: kit à 0,3 x a;Sm. A maturitê 5
panicul.cs sont sys,ténatiquc!mont ;?rc< l ,.q7C::$j L;U:C :.a *iqni,: ccntrzi2, cti sont les
le, 4e, 6~2, 8c, et IOC panicules,
Pour les analyses statisi!::/
répétitions ont @tC conservées. Lc:
qraupeç la paniculc:, la parecl.lc,
les J.8 paramètres ci-.dw.sous, carac :/1
1
FUS
= nombre de qraincs f
2
ALT =
l'
VI
3
HEL =
"
tt
4
CUR =
H
II
cl
h.
A U
--: nomhrc 312 qraincs 1
6
Stdl
=: nombre de graines 6.
7
S?a
=

II
8
sr13
-
‘I
rt
9
GER
= nombre de fjrains 2:
10
VI6
-
'I
II
k IRAT - GERDAT
Service de Méthodologie
BOP. 5035

Il
POG
= poids de 1000 grnins
12
LW
= longueur de la panicule
13
PDS
= poids de 1.1 panicu1.e ci la rkolte
3. 4
F>IR
=
nombre de plantules à la r&01te dans le test de
vigueur à la levk
15
VIL
= vigueur à la lm~c au champ 6 JAS
16
LE1
= nombre de pieds 6 JAS
17
LE2
= nombre dc pieds 10 JAS
test de vigueur 2 la ~CV&
18
J? xl:
= poids de niaticrc sèche de la pnrtie aérienx 14 JAS
les mesuras des poramC?tres 1 s 10 sont effcct&es sur un C$hantillon
de 50 graines et celles des par.?&trrs 14 à 18 sur I*I khantillon de 3.00
graines.
Après fpurstion du fichier (Ciiminztion des do:nn&s t?xq,u?ntes, aber-
rantes,.,) 1
.204 _Lnenicules ont Ctf retenues provenant de 36 v-ri&& ayant
au moins 6 rQxZtiti0n.s.
las histogrammes des If3 variables ci-d s
e s u 8 ont et6 r&X.sbs et ont
pemis leur découpage en classes de la manière suivznte :
FUS1
-?
13,7
HEL 1
',
119
aLTj ./ . . 0,4
13?7
FUS2
.:
22,H
!;9 ; HEL 2
c
S,6
0 ,4 @L.T3
22,s
FUS,
,..:
32,6
5 [ 6 c, HEL 3
-- 3,3
.1
32,6
FUS,4
3,3 -<; HEL 4
CURI c' 13
AU <I 8,2
S1*~.1 :I 3.3
.:
13
cuR2
< 19,6
8,2 <,AU2 A. 13,G
3,3 .<. S!qL,2
. '
19,6
CUR3
< 26,1
1 3 6 :; ix3 ::y 19 r 1
26,1
4UR4
19,I ,< RU4
sEn2.1 -c.. .?3,3
m3.1<(6.67
GLRI :r' 16,6
.
33,3
SM2.2 <: CO:0
6$?&~13.2 ,$13,33
16,s < GERZ + 26,6
4 0
SM%.3
13.33 (SY3.3
26,6 <GER <; 36,6
3 6 ,6 < GEI?4

VIGI
CI 2,2
POGI d: 15.0
2*3
( VIG2
< 3.0
(' POG2 <' 1P.6
9.c
< VIG3
::: POG3
PIRl ,4' 5 ..2
'..
C: FIR2 d< 15.6
:'. PIR3
LEZ"1 \\ 5.1
VIL1
= o
5.1
4 LE2.2 :; lS.4
VIL2 = 1
15-h ( LE2.3
VIL3 = 2
Deux analyses factoriel1 5; des correspondances (;;.F.C.) cnt alors
Qté faites :
A.F.C,
sur le tableau i.e l3urt
A.F,C.
sur lu bande c' qFpiqnon
Lc: tableau de Burt est u i mntricc .-arr& constitu& par la
juxtaposition dc tous Les tz'r,leaux 5c continqcnce pc;ssibl~:! I?J I Ensuite les
c
nuces dynamicjucis ont fit.5 U~SES 211 1 wvre sur :La deux.i@me ?:,F .C s pour clas-
Sef Ics 24d parcxlles rq$rGus par
l.i? moycnn:: des 5 p-knicul:.:c gu'clles con-
tiennent.
Compte tenu tS,z 1pur carat ri:k?re surtout gual.itatif :i.:.s param&res
vigwur 8 l,z lcv<r , VIL ,::t sT1rf,-ce Inqoisit du qrnin, ?W :;-~t rr,.ises en variables
supplf5mentaires.
2 - RESULTATS.
2.1, Analyse factorielles des corri ;pondances sur 11:: ~:~&XX~ de Burt (A.F.C,
-mm
- - - - -
Eurt).
l
/tzux d' irwrtic sont r,.!spt:~ctivement cgaux
I
:iT1 paS sdpar6mcnt rW:is Sj.?Y.Jltanément sur le

Cel~i~~ci est caractPrisé par zn effet Cuttman important sur les variables
décrivant la aermination dans l'essai de l'evée au champ nombre de pieds
lev@s CI jours après semis (IX2 )
? 0 joms cipres senir (LE2) et nombre de
pieds r(;coltGs 14. jours aprEs semis (PIR). Ces parametres ont une trajectoire
triangulaire sur ce plan avec une conjonction des extrêmes sür l'axe 2. La
norition des points par rapport 2 ce triangle s 'interprete de la maniere sui-
vante . un individu i'st d" autant plus a 17intérieur du triangle que les moda-
lit.& cui
. .
le caracterisent sont dispersées et il sera d'autant plus au sommet
du triangle (axe ,positif) que les modalites qui lui cnt c'!tS attribuées se
rapprochent des modalites moyennes.
Le pcids dc matièrits sPchc (FMS) n'ayant que doux modalités ne peut
évidemment pas suivre: cctto tra?'cctoirc: mais ne contredit pas l'interpréta-
tion ci--d+zssus : PMS
srcy)pment
1 i?t PMS 2
sur l'axe 3 . Les variables caract&--
risant la qualit- de la wrminaticn au laboratoire, taux dc: germination sur
pa$icr filtre après 4 -jours d 'incubation (GER) ct taux ci:: germes vigoureux
(VIr;) suivent dans li m&ne sI:ns( mais d'assez loin, s#urtout pour les modalités
moyznws i lc trst dc: germination au champ- ~'aillcurs, les modalites moyennes
de !Y% et. VIG ont uni: rcpréscntztion dty quslite mediocrc voir mauvaise sur
les 7 prc-:mi+:rs facteurs de 1 ' an.?l.ysc, iJ6anmoir.s on trouve cwc 1:s paniculcs
dont Ir: grains ont un bon com~~rtcment: dans 3.~ test de :lcvc'e au champ (LE1.3,
LIS!,3 ct PIR3) ont aussi en &nCr;l 1 un bon comportement &XX la; tes% de qew-
mination au laboratoir- et invcascm»nt 1 es nnnicules dont 1:~s grains ont un
imUVR1's comportement au champ (LE?..1 .' LE2.3. et PIRl) i cnt des mauvaises carac-
t6ristiqices de germination sur p-tpicr filtre, GERl, VIC? _
Cm remarque également sur ce plan les places cxcontrks du centre
de gravité,
8.) du bloc i> (4e rCp6tition) et des variétks SQ, 27, 34, 36, 37
et 41 carnctérisSes tn moyennes par PIRl, LE1.l ct LE2.1..
b) dos variétés 03 I Cl;, 07 ayant en moyenne PIR3, LE1,3 et LE2.3.,
iT:n rcvanchc pour les variabks supplementaires on ne voit npparal--
trc qn<-, t:rc's légerement quolcws indications sur 1 'ïqxct ilas grains : les
,p~r:.iCitlC:S
dont b:aucou~ dt. grains sont tres moisiS
(SE?3 .3) qrzrment mal tant
au lAoratoire qu' au charm 2t !.c,s panicules dont les grains ont de bonnes
perform:!nces dans les tests 5.:; gcrmirztion ont plutôt des hc:acx grains I

!
!
FUS
1
2
3
d
!
FU5
f
2
3
4
I
WI-- 1,-
! ---w--e-
LE
11
!
i? <>
29
29
12,
Ii? 21
r
:! (1;
'0
31
14
2,L. Vwiables mcisissurzs..
II---

La modalitf2 faible des autres &acpirJnoils 513 critue en axe 1 négatif
,-'est-Z-dire du côte ~3:: la modallt.6 la r>!us fcwte 5,~ F!n:xwiw tandis qu"en
abscisse positive se place la modalité? :Eorte & P~t~xmarin et des autres
champignons. On retrow? ainsi comrn~ dans l'analyse glob?sle lCassociation
HEI.1
AU1 et F'TJS3 oyos;t$e '2 1 "association AU4 i TZL4 ,, ALT2 et FUS1 .
et, CUR2) qui s'o~p~?s~:nt les mo&li.t6s fortes C;!.R3 CT CURE y Sont ma1 reyi:t:6'.
.smtéés . Lc comportcr:.;.x& dc cf3ttf2 variable est ici pr%A.sé:: : pour i‘:s modz-
lit81; fai.bYes or; obstïrv- UFK! in&pcndancc entri, i3:rv:.rlnrin et Fusarium ét l.cl-
codalit+s fortes sent. pal rcpr6sentécs sur cc ylan " wks sont ce.pendant du
côt& des modalités fi;i.bhs de Pusariurno
dc. Curvularin (CU33 ,.il: C!.W!j sont cppos&?s a la modnlitc: la plus faible CU:?!.,
Lc qJatrièmc axE opxxrw :!.a modalitë la plus fort< VUY;. a'ux autres modalit&
Lc plaI? 3-î (riq.7) confirme I'indiff6rfwce entre FUS et%UR pour les
modalitcis moyer!nes et. une certaine opposition, pour los.modalités fortes e?:
faibles., On remarque la ;xxition des variBt6s -4 ct 44 très contaminées par
FUS (FUS4) et p~2 Ij2r CUR (CURI) rbt rie. la variétt" 3!5 caractérisëe par CUW
et FUS1 a FUS3.
2 +2.2.. Variables suppl&mentaires
.e-..-.----w.l-..s~ .mpu -.-----...---
la variable Curvuïa~i,~ est lc mieux reprC:scnt&. ?.bus Constatons que ces mc,-.
-talit&, rcqxksentar?t 12 x:ill.tiurf qualit 22 1s plantulc sont associ&es au
Cette caract&is.-
les modalités Lai.,,
2-2.3. Nuées dvna:niqu<.s sur bande do Wrt - i!oisissures
- _---. ".-j< .--._. -"" ..,.<... -^.-.- -_-------.--------. "_ ,,.. "_.._. ._ . . ---
I,’ individv :>f3t ici 1~ ~arc~~llc -- r6pétitioc rcpr@scnt& par la 90.~
yenne des ch:- pa~ic~:! :3!:: D Chacyc variétE t;st rcprC<scnt<c par 5 B 8 rép&i-
tions.


31
. . 8
Ce supplément d'information confirme les 3 varié&& ci-dessus'& permet
d'en dégager d'autres : 6, 8, 7, 16 et 34. Ces 9 vari.&& sont caracté-
risé& par un faible taux de contamination par ïbarium'ce sont : SO-73,,
54-39, 54-54 ,'%-1, 63-105', NAG& WHITE, CE 90, 68-29. Pour la variable
Curvularh se sont les panicules du groupe 3 les moins contamin&sl'
Nous
y retrouvons les 3 variétés 3, 5 I 7 .'En fusionnant les groupes 1, 2, 3,
6 .et 9 no,us obtenons 11 variétés, caractérisées par au moins 4 répéti-
tions, &;nt. les-.grains%nt peu contaninés par Curvularia:50-73, 54-39,
58-1,
N+GAWHI'I%, CE 145, CE 180-117, 2936, 2964, E35-1, 7602, 9540-
63.
'Les varidtés 50-73, 54-39 et 58-l se caractérisent par leur
faible;t&ix'de contamination à 'la fois par Fusarium et Curvularia.
DISCUSSIGN.
3.1. Relation entre les variables décrivant la qualité des semences.
De cette analyse trois groupes de variables se dégagent. Le
premier groupe est caractérisé par les variablesqui caractérisent la
.._
.
..,
germination et la vigueur. Ce sont germination et vigueur sur papier
filtre, 'levée aux champs et poids de matière sèche des parties aé-
riennes.
Le deuxième groupe est caractérisé par les variables décri-
I!
'.
vant les moisissures du grain.
: .:
:
!
Le trqisième~gr~~upe-:~aracttsrise la ".tailti!' de la panicu-
<. .
l e : son poids et sa longueurp le poids de l.OCiG grains..:
Le premier groupe,de variables apparart globalement au
travers du nuage des 1.204 individus indépendant des autres variables.
Dans ce groupe les variables décrivant les tests au laboratoire sont
mal représen'tées. Ceci confirme que les..tests de germination au,,,labo-
.I
'
htoir& donnent en général des résultats très différents de ceux efy
fectués aux champs, où les conditionsmnt plus draconiennes (1).
Globalement quand on considère toutes les modalités de ch+-
que variable il n'y a pas de relation linéaire entre la vigueur des'(. ,'
semences, la présence des moisissures et les caractéristiques des pa-
nicules. Mais cela ne signifie pas indépendance totale. En effet l'#
nalyse et les tableaux de contingence revëlent des liaisons entre
modalites extrêmes FUS 1 et PIR3, CUR4 et modalités fortes de la
taille paniculaire.

/
32
Egalement, des liaisons existent 'knsis ne sont pas ,linéaires. En effet
la caractérisation des groupes éta/bli.s par les nuées dynamiques fait
apparaitre que les modalités forte? du Fusarium
Curvularia ne
sont jamais associées. On constate donc. un "antagonisme" entre ces
deux parasites pour les fortes,modalités de contamination et une dif-
fdrence pour les modalités moyennes ou faibles:
Ainsi le fait,que'C!UR4 /soit plutôt associe a POG4, en est
peut être la conséquence. En effet,, sur le. plan 2-4 FrrS 3; FUS 4 et
CWRl, CUR2 sont du c6té des "petites" panicules, On petit donc logi-
quement penser que les fortes mod&tités de Fusarium sont liées aux
plus faibles valeurs de mesures d(Ztj caractéristiques paniculaircs et
ainsi Curvu2aria occupe la place c@ reste sur les belles panicules
non contaminées par Fusarium
wivant les variétés peut y être
et
.:
tr6s fréquent et préjudiciable (31 <I
3;2.. Caractérisation des variéte!,.1
L'utilisation des nudes
l dlynamiques nous a permis de mettre
en evidence des variétés, ayant au travers des répétitions un compor-
tement homogène vis-à--vis des var:.a.bles utilisées pour décrire la qua-
:
lit& de leurs graincs.
Fusarium et Curvularia S\\o#nt les deux principaux élements
de la mycoflore du grain, à la fois par leur fréquence et leur action
négative sur la qualité de la semence. L'indépendance entre ces deux
champignons aux faibles niveaux de, contamination se traduit dans la
caractérisation des groupes.
!
Trois groupes de vari&@& peuvent être établis en fonc-
tion de leurs caractéristiques. "
GROUPE 1
+UPE 2
GROUPE 3
Variétés peu contaminées
"Varie+$s peu conta-
Variétés ayant une bonne
par Fusarium
'<
minees par Curvula2
vigueur à la levee
ria /
/
50-73
150-73
50-73
54-39
1514-39
54,-39
5 8 - i
58-1
54-54
54-38
63-105
63-105
NAGAWHITE
CE: 157
CE 90
CE: 180
68-29

33
.
.
a - CONCLUSION.
_
Par ces diverses analyses nous avons pu stratifier les varia-
bles et discerner indifférence et liaison entre elles, Des groupes de
variete ayant le même comportement vis-à-vis des moisissures ont pu
Etre construits.
Ainsi nous pouvons définir ce qu'est un :bon lot de semences
!
de sorgho. Il est caracterisé par :
l- un taux de germination élevé, tant au laboratoire
qu'au champ
2 - une bonne vigueur à la levée, mesurée par le poids des
plantules
3 - un taux de contamination faible par Fusarium et Curvu-
laria,
Actuellement seules 3 variétés de type Guinea repondent à
ces exigences de façon nette. D'autres varietés parmi celles crées
au Senégal sont cependant intéressantes. Ce sont CE 14s '- CX 157 -
CE 180 et la lignée 7602-026. Le témoin de vigueur à la levée, NAGA
WIITE ne semble pas le meilleur possible. Il pourrait être remplace.
Des schémas de sélection peuvent être envisagés. Leur élabo-
ration doit tenir compte du fait que les caractéristiques de vigueur
a la levée et de contamination par les moisissures ne sont pas a prio-
ri liées et que dPautxe part les contaminations par les deux prin-
cipaux agents pathogènes Fusarium et Curvularia sont en partie in-
dépendantes et que leurs effets peuvent être difféxents.
I

3 4
LISTES DES FIGURES, ITABLEAUX ET ANNEXES-
FIGURE 1
A.F.C.
sur jtableau de Burt . plan des axes l-2
!
FIGURE 2
A.F<>C.
.çur tgbleau de Burt . plan des axes 1-3
FIGURE 3
A.Z-.C>
sur tableau de Burt . plan des axes 2-3
FIGURE 4
A.F.C.
sur Fableau de Rurt.. plan des axes 2-4
FIGURF 5
A.F.C.
sur tableau de Burt . bande moisissures,
plan Qxes axes l-2
FIGURE 6
A.F,C*
sur ,,z$lbleau de Eurt . bande moisissures;
plan/@es axes l-3
Ff&Rfl 7
A.F*C.
sur %+bleau de Burt . bande moisissures;
plan des axes 2-3
FIGURE a
NuEes Idynamiques sur la bande moisissure:
plan des axes 1-2
FIGURE 9
NuCes'idynamiques sur la banda moisissure;
plan 4es axes l-3
FIGW 10
N&ec ldynamiques sur la bnnde moisissures;
plan dles axes l-4
TABLEAU 1
Composition des q~oupes
1.
issus des nu&s dynamiques, banàe
moisisshres
~
TABLEAU 2
Caractérisation PCS groupe-s par les variables moisissures
ANNEXE 1
Liste des variétes utilishs dans 1"t:ssai
ArmEXE 2
Variétés ayant un,compor,tcment vis-à-vis de la contamina-
tion par fusnriun et curvilaria.

ANNEXE 1 : LISTE DE VARIETES UTILISEES DAI?S L’ESSAI
. No A n a l y s e . !. Nom
1
50-=23
2
W-59
3
50-?3
4
54-38
5
54-39
6
54-54
7
58 -...l
8
63-105
9
63-l 39
10
69-20
11
73-13
12
73-71
13
73-185
14
75-14
15
SD3
16
NAGA WBITE
17
CE 90
18
CE î45-66-A2-Al -Al
19
CE 145-66-V-Al-A2
20
CE 151-w186~Al-A1
21
CE 15 l-262-Al -Pl -Al
22
C
E
157-m95-Al-Al-A-2 .”
23
C E i a o - 3 3 - v - i - i
24
CE 18C-54-Al-l-1
25
CE 180-i i7-hI -2-i -1
26
C E 180-17sA2-1-l
27
CE 180-184-Pl-1-l-l
28
CE 180~334-Al-&1
29
29-36
30
2964
31
29-69
32
68-3
33
CE 163-l-A2-~l-~l
34
68 -29
35
7531 v15
36
7607 466 (E 65-2
37
GP 51
38
7607 132
39
57-69 LT
40
7420 la3
41
7607 414 (k14-4)
42
E35-1
43
!
CE-1 11-6-257
44
!
7602 026
45
!
76Oï 2 7 6 (Ed+3)
46
3
954C 63
47
I.
7607 455 (A27-2)
48
!
741@ 041
49
!
NI< 300 GB.
:

-,m--
---.-----.--l--.-_-r--
_---~-~-^_
36
TABLEAU 1 : BANDES CHAMPIGNONS .- COMPOSITION DES GROUPES.
GROUPE 1
- -
!
No
;
!
NOM
REPT
!
!
!
FlJB
CUR !
3
HEL i
!
ALT ! AU
!
!
!
!
!
!
!
!
-
-
!
!
!
!
!
11
!
73-13
!
D
1,4
!
182
1 :,o
!
3,4
!
!
!
16
!
!
!
!
NAGA WHITE:
!
!
E
1. $0
!
1,6
1 ,o
;
2,2
!
!
22
!
CE 157-95
!
F
Z! ,4
!
1,o
112
!
1,2
!
!
!
25
!
!
!
!
!
CE 180-117
!
1,2
!
G
1 08
!
l;.O
!
1 ,o
!
!
!
!
H
11‘3
!
180
l*O
!
1,6
!
!
29
!
29-36
!
!
!
!
!
!
!
F
1 F6
!
110
1,O
!
1,3
!
!
30
!
29-64
!
E
2,2
!
180
IF0
!
1,2
!
!
37
!
!
!
!
!
!
GP-51
!
D
!
1,2
!
1 ,*8
190
!
1 ,o
1
!
44
i
76-02
!
D
1,2
!
l*6
1 ?O
!
1,2
!
!
I
!
E
110
!
1 ,,4
1 #O
!
1,4
!
!
!
!
F
%,O
!
125
1. ?O
! l,o
!
!
46
!
95-40
!
!
!
!
!
C
1,8
!
1,o
1 !O
;
196
2,s
!
!
!
6
!
!
1 .,o
1,o
!
!
!
!
40
!
74-10
!
E
2d3
!
1 ,.o
140
!
180
?
!
!
!
!
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P L.A N
INTRODUCTION
1 - MATERIEL ET METHODES
1.1. Matériel végétal
1.2. Méthodes'
1.2.1. Dispositif expérimental
1.2.2. Variables mesurees
1.2.3. Analyse en Composantes Principales (A.C.P.)
2- RESULTATS
2.1. Caractérisation hydrique des trois cultures
2.2. Comparaison des 3 dates de semis
2.2.1. Caractères agronomiques
2.2.2. Caractères physiologiques
2.2.3. Caractères phytopathologiques
2.3. Analyse en Composantes Principales
2.3.1. Caractérisations des axes: factoriels'*
2.3.2. Caractérisations des variétés
3 - DISCUSSION
4 - CONCLUSION.

---
FIGURE 1
Evolntion de la pluviomiitrie de l.'ETR; de 1.'l?TM pour un semis
du !7 Juin 2982.
FIGURE2
Evolution de la pl.uvioml>tl.rie de I"WR, de' I'ETM pour un semis
du 22 Juillet 1902.
FIGURE 3
Evolution de la pluviomc'berie de I'ETR, de 1'ETM pour un semis
du 27 Juillet 1982.
FIGURE 4
ACP premiere date de senji,s, plan des axes l-2
FIGURE 5
AGP premiere date de serr.i;s, plan des axes 3-3
FIGURE 6
ACP ~rcmiC!re date de sen.isE plan des axes l--il
FIGURE 7
ACI? deuxième date de senits, plan des axes l-2
FICJURE 8
ACP deuxième date de semis, plan des axes l-3
FIGURE? 9
ACP deuxigme date de semis: plan des axes l-4
FIGURE 10
Xl? troisième date de semiis, plan des axes l-2
FIGUPE 11
PG? troisieme date de semiis, plan des axes 1-3
FIGURX 12
ACP troisieme date de seniis, p3.a.n des axes l-4
TABLEAU 1
VariabILes agronomiques -1 valeurs des moyennes pour les 3 dates de semis
TABLEAU 2
Variables physiologiquesi : -
valeurs des moyennes pour les 3 da-
tes de semis.
TABLEAU 3
Variables .phytopathologiqaes '_' valeurs des moyennes pour les 3
dates de semis.
TABLEAU 4
Valeurs moyennes, minimaLes et maximales des variables mesurees pour
chaque date de semis,
:

INTRODUCTION.
LE! Sorgho cultive, Sorghum hicolor (L-) Moenah se retrouve du Nord au
Sud du Sénégal. Une tres grande variabilité s'observe; depuis les Sorghos de
cycle tres court jusqu"aux Sorghos tres tardifs, de 150 jours, du S&@a1 Oriental.
Elle est etroitement Ii& ,aux conditions bio-edapheclimatiqus..La création de
varietés améliorees bien adaptees necessito obligatoirement la maitrise des prin-
cipales contraintes ecologiques. La tolérance au stress hydrique pour les zones
sahéliennes, et la tolérance aux moisissures des grains dans les zones humides
sontdesproblèm~majeu~ A priori différerîtes, ixs deux contraintes ont en fait
sur le matériel vtZgeta1 lcn mêmes répercussions :' une diminution de la qualite de
la semence évaluée par les paramètres suivants :
- d6préciation de la valeur marchande de la recolte,
- mauvaisc 1evG~ au champ,
- production dc plantules de faible vigueur
et en conséquence on observe une baisse du rendement escompté.
L'objectif dc cet essai est de décrire et d'analyser la. réponse de
quelques cultivars souAs 2 3 régimes hydriques différents. Le comportement du
matériel végétal est ddcrit par 3 groupes de variables : agronomiques, phytopa-
tholoyiques et Physiologiques.
d e
Ce travail a Gtc réalisé au CNRA de Bambey au cours/l'hivernagc 198C
dans le cadre du proyrammc de Recherches Pluridisciplinaires sur le Sorgho.
1. MATERIEL ET MBTHODESF
1.1. Matériel Végétal
Los huit varietbs suivantes étaient utilisaes :
.
Cor Gatna (50.59) variete locale amelioree
. Congossane < Vari&e locale
. 75-31 v15
ssv3
:
*
7 6 0 7 . 4 6 5 &‘@j-2 ssv6
.v.
:
.
CE 145-46 V1
I
. CE 151.262 211
. S 80.22 (ICRISAT) : SSv9
. 77.19.1,2,1 i; x 75-Z : hybride.

I-2. Méthodes
1.2.:. Dispositif expérimental
.
---G--...-"- ---- --". I -,-. -..--
Un dispositif zn blocs randomisés 5. cinq _
rf?pëtitions a été utilisé.
Trois dates de semis ont permis de pilacer ce matér,iel dans trois régimes d@ali-
mentation hydrigues dif£Grents.
I
Le premier semis. SI
/
---1--r cq eu/ lieu le 17 Juin scus irrigation jusqu'à
i'instaïlation de 1 shiverrnacae Lt? seniis pr6coce devait nermettre d'exposer le
matériel vi!gcital :Le plus longtemps 51 IL 'hivernacre<I afin dSaccentuer les contamina-
/
tions par les moisissures Ce promit+ semis étaitconsicGr6 comme témoin absolu
dans la mesure 06 le mr~tl-r:ri.cL v&#tz'L sera pl,acrP dans les meilleures conditions
d"alimentation hydricue,.
Chaque entr!%n occupait cinq lignes de 7m, pour un écar-
tement de 80 cm x 20 cm avec deux plults par paquet. Les deux lignes externes
sont semées sans furadan et demari&-, a un plant par i>oc[uetO Lsengrais de fond,
lO.-21-21 I a ét6 apporté 5 la dose del Il%! kg/ha et l'u%& G la dose de 200 kg/ha
répartie en deux doses 6galee au démazciage et ~5 la montaison.
Le second semis. S2 a eu L:,Leu à la premi&o pluie utile le 12 juillet
---..A>
soit vingt sept jours a,piGs
lc !7remix:p semis.
I(_
Il. dwait. p~rrnettre d'observer le
matitriel végdtal dans les conditions' normales de 13hivernage 1383. Chaque parcel--
le el6mentairc occupait l:;ix lignes tl;- 5,4Om, pour un Pcartem(znt de 80 cm x 30 cm
ct un demariaqe a trois ?-jlants par p,>quet pour les deux lignes centrales. Les
I
quatre lignes .externas ci~t St6 sem&ls sans furadnn ,:!t d.~mari6cs à un plant par
poquet. L'engrais dc? fond a dtd apwr.!zé 2 la dose C!C :ISO ky/ha
,_
et le sulfate d'am-
moniaque a la dose d<: 300 krijha &pa/txis égalemwt au démariage ct à la montaison.
l
Le troisiemo sèmis"
,
53 a 14-6 semé lc 311 juil&?. dans les mêmes condi-
tions que S2. Le matéricl. vi?getal
est soumis à un semis tardif,permcttant do
créer un stress hydriquc,
l"2.2. Variables mesurces
---v-e _..I__" .-----, I-._
I
!
VARIABLES AGRONOMIQUES, i
j
HAU = Hauteur des -Jantes, ian cm
CSE = Cycle semis -I Epiais0n en jours
RDT = Rendement., en kg/ha

VARIABLES PHYMPATHOLOGIQUES
- -
Les variables mesurées sont les suivantes :
a) Test au laboratoire sur un lot de SO grains.
Fus - nombre de grains contaminés par Füsarium
Cur = nombre de grains contaminés par CurWkWia.
AU
= nombre de grains contaminés par d'autres champignons
Ger := nombre de grains germant sur papier filtre
Vi!J - nombre de grains germant avec vigueur sur papier filtre-
b) Test de levée au champ sur un échantillcn de 300 grains
P*L = nombre de pieds levés 14 jours après semis
P.P.= poids de matike s&he des tiges et feuilles 14 jours après
semis I en mg.
VARIABLES PHYSIOLOGIQUES.
Les variables suivantes sont mesurées : les surfaces foliaires des deux
premieres feuilles sous-cpi : SF1 et SF2.
1.2 ;3 ,. Analyse en composantes principales.
.__------- ---------.-.-.--,~:-.-."--------
La vari6te locale (Congossane) de par son cycle tr6s long nia pu être
r4coltée aux deux dernières dat:,?s de semis i elle a eté ainsi é'cart$e de l'&alyse
finale. Après une analyse prt?liminaire, le fichier des donnks a et& é'pure+ Dix
variables ont eté finalement retenues : la hauteur (E-RU) p lc cvcle (CSE) B le ren-
demcnt (RD!?),. la contamination par Fusariun (FUS)) par C!urvuL?ria (CUR) I la germi~-
nation sur papier filtre (GER) . la surface foliaire de la première feuille !SFl) ,
de la seconde feuillc ISF2):l.c nombre'de plantulès ayant leve au champ (PL), et
lc poids de matière sèche d<: ces rlantules (PP). La nouvelle matrice de données a
fait l$objet d'une analyse en composantes principales avec las repétitions consi-
dérécs comme des individus. Ainsi trois dates de semis ont et6 analys$es avec cha-
cuno 35 individus et 10 variables,
L'analy%. cn composantes principales (ACP) est utilisee pour la descrlp-
tion d'un tableau dz val~ulnsnlm!r;riqut7s continues du typi! .variables-individus" ;
~cllc est faite sur la matric:; des cwrelations. L'o(eil étant incapable de visuali-
.ser un cnsernblc de N observations sur P variables, Z'ACP i>ormc>t d'obtenir un résu-
me descriptif des données 6 trois ou quatrcs dimensions rcpr&ent&es par les axt:s
:hCtOric?lS ou composantes princif lales qui sont de nouvelles variables obtenues par
une combinaison linéaire des variables initiales.

/
4
E, t:;
t
Chaque axe est i.ntcrpr6té en
de la combinaison des variables les plus
carrelées au facteur correspondant/, Tes résul.tats sous forme de graphique, yc . . .
>résentent la projection dans le p:Lm des tieu~ premiers axes factoriels où le
plus souvent la J?~US grande part de '1.a variant:: totale est représentée, des P
variabl.es simultanement avec les N individus r 'ies rkj.les d" interprétation d 'une
telle figure sont Les suivantes : j
a) TJnc- proximite entre &X:X points variabl.es trac!uit la plus ou moins
grande correlation mt.r-e Iles variables corrosnondan.i:e!; r?:. ceci d*autant plus que
les points-variables sont cloiqnds 'de l'origiw des axes.
b) La proximit6 entre deuxpoints-i:zdividus traduit la similitude de
leur comportement 5 I 'Egard des k variables, annlys.%s.,
c) Par contre la proximit,.é entre un point-variable et un point.-indi.-
vidu est à interpr6ter avec précaut.ilon puisque 1~ position c? 'un point-individu
dépend de l'ensemble des variables ~(;LEBART et ~1 1577).
2. RESULTATS.
2.1,. Caractérisation hydrique des trois cultures.
-
-
-<--
Les Ei~gurw 1 r 2, 3 illusItrcnt 1. '6vol.11tion de la pluviomètrie , de
1'évapotranspirat:ion rGe1l.e et ,.Ie ll'lfvapotra:lsyl..~a:-.jorl maximsle pour l.es trois
dates de semis CI :R.ar~)c!.lons
,,,,~
clue 1 'IlTiR correspond 5 I?i consommation réelle de la
l-
plante tandis gui: L'IXW correspond la ces besoins tl-&~9.ques maxima, En SI I les
courbes ETR et EV." ~cumulées) @sentent un I6gor dPcslage ;: signe de stress
qui n" a toutefois pas i:t& Pr6 judici&le aux c:ul.turcs ~. Une quantite d"eau dr 60
mm d'irrigation 13 i;?ci prise pour le/s calculs ensuit:;; les besoins de la plantr
ont éte entiererwnt satisfaits jusqu'A la r&zolti
/
En S2 1~s pliâtes ont wuj Jne borin;; sIimcntation hydrique sauf pour
/
les 20 derniers jours oiI Ics courhc~s 'TITI? et FV5 so decalent. Ce stress tardif
intervient durant 17 maturation i?t 'nsa probabl.c.mr?nt pas affecte le rendemwt.
Par contrs les condi.t.ioi;s
épidémiollogiques nnt dfi ?trc- moins bonnes pendant ce
stress.
.
Pour la i:roisiPme date: de ,;emis S3: GI-J note un stress hydrique on fin
de cycl.e mais p?,\\w long de 35 ;I 40 jours de durec
Cc stress s6vère intervient
d.ans la phase critic~w l:k reproductiw affucta;lt m.:t. les rrndements et les con-
ditions épidemiologiques.

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2.2. Comparaiso:ns des 3 dates de s_jmiç
Les tableaux 3. . 2 et 3 prpsentent
1)
!.es valeurs moyennes pour chacune
/
des variables mesurPes sur le 7 varjiW6 s rîs,FwAkvement pour les variables agro-
nomiques physiologiques et ?hytol?at,halogiqu~~~.
Le tableau 4 @sente les valeurs
moyennes, minimales et maximales del 8ix V?l~:i&.l..~S étudiees pour les 3 dates de
semis.
/
/
I
Sur ce dernier tableau orlj constatera la similitude globale des résul-
tats entre les deux dates extrêmes C~C:: semis,. C,l et S3 I
2.2.1. Les caracteres aqronomiques!
--l--l--r.r.--.-r,.---~----------
On peut distinguer d'une $art les cycles et Les hauteurs qui suivent
les même variations aLjsC!Z faibles d, 11leurs ::!ar ra;3port au temoin Sl, Par contre
les rendements en I-r2 chutent de 31 F :t de 784 2, cn S3 par rapport au témoin.
Le ccmnortement des variét ; n'a pas toujours été dans le sens du grou-
pe. Pour ce qui concerne la hauteur, XXI~ 1. 'hybride a augmenté de valeur 3 chacu-
ne des dates de ~C!IF+%,s avec un gain C
10 8; tandis guc l.es cultivars 7531 Vl5 et
CE 145-66 ont baissc'i dlcnviron 14 %
la S2. L'hybride a montré une certaine in-
sensibilitd à Ls nhotopkiode en se
entrant tout.~::fois legerement plus pr6cocc
en semis de jours longs ; les autres r;rricZt.&: XI~ diminué leur cycle en S2 sur-
tout la CE 145 ;-t 1.~5 7531 1115 (--i.8 â
En S3 on constatait une ldgèrë augmentation
(3 %) et particu3.iërcmtnt nom: CE 14
et 7531 'i'15, Concernant les rendementsi
seul l'hybride A un meilleur rBsulta
en S3_, t.o~~~~s Les autres entrées sans àis-
tînction ont chute CT! 52 et S3,
2.2.2. Les caractkczs phvsioloaiqu
-.----*" .._" .--. ..,....-.,,,-z-- --,- L."--
En moyenne, Les surfaces f .iaires SF1. 2% SF2 ont évO3.ue de la meme
manike et dans 1:~~s m?mes proportion
en S2 et S3 par rapport au témoin Sl (en-
viron - 12 % cn S2 tandis que les va urs en SI? avoisinent ce.l:les de SI) e
Trois grouu3izi de Traridtés
I
distinguent :_ Za 7531 7515 et la CE 145 ont
augmenté Leur surface foliaire en 52 laisL dirAnu
3,
en '33
' ‘ contrairement & Gor
Gatna, CE 151, SM22 CL l'hybride. S .lc la 7r7074SG a d:kinu6 ses surfaces foliai-
res pour toutes Ics dates dr? semis y
11~ donne ~Igalemcnt le rendement lc plus
faible en S3. D:a$l.lours les entrées lyant ~udevelopperleur surface foliaire
en S3 ont presentii les moins mauvais rendements.

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67
Les dates de semis extrèmes Sl et S3 donnent des qualités de semences
médiocres voire mauvaises, La germination sur papier fLltre suit inversement la
contamination par Fusarium ; plus celle-ci est forte plus celle-là est mauvaise.
Les variations du nombre de grains contaminés par Curvularia sont plus faibles
et sont également inversement liées à celles du nomkr? de grains contaminés par
Fuçarium. Pour les variables mesurant le nombre de pie& levés (P.L) et leur poids
de matière sèche (POP) p la deuxième date de semis donne des valeurs doubles de
celles des autres dates.
2.3. Analyse en composantes principales
2.3.1. Caractérisation des axes factoriels
,--,-,-,---------r----------------~-
Première date de semis Sl.
Quatre axes,combinaisons lineaires des dix variables, expliquent 92 %
de la variation observk, En SI; l'axe 1 qui représente 43 % de l'inertie totale,
oppose les individus à cycle long et fortement contaminés par Fusarium aux indi-
vidus présentant une surface foliaire Fl et F2 importante et dont les grains sont
très contaminés par Curvularia (fig. 4) e
En axe 2 (2%,7 %} les panicules fortement contaminées par Fusariuin sont
opposées aux individus germant bien et avec vigueur et plutôt contaminés par Cus-
vularia (Fig. 4).
L'axe .3 (13~13 %) oppose les plantes hautes à fort rendement, à surface
foliaire (FI) importante aux autres plantes (Fig. 5 ) <.
L'axe 12 (6?7 X: oppose les plantes à fort rondement, ayant une surface
foliaire F2 importante et. dont les grains sont contaminés par Fusarium aux autres
(Fig. 6).
La Premiere date de semis
@gage des varikt& à cycle plus long
dont le rendement at la hauteur seraient plutôt forts Ces individus se distin-
gueraient des plantes à forte surface foliaire. Les grains qui germent bien et
donnent des plantules vigoureuses sont peu contamin&
par Fusarium mais peuvent
l'être par Curvularia ; ainsi l'opposition Fusariwn -. Curvularia est nette.
Deuxième date de semis S2
En seconde data de semis, l'axe 1 (34,6 0 de l'inertie du nuage) fait
ressortir les.'individus 5 fcrte surface foliaire (FI, F2) I de taille haute et à
cycle long (Fig. 7); Au niveau de l'axe 2 (28,7 Y de IFinertie totale) les grains
des panicules tres contaminés par Fusarium ne donnent pas des plantules germant
bien et avec vigueur (Fig- 7).

/
/
7
6.q
,
Au niveau de l"axe 3 (Y? .7 % de IRiner:/:ie totale) I'antagonisme aux forts niveaux
I
de contamination entre 0.2~ srium et Curr~tlaria esi- nettement marqué ; d'ailleurs
ce sont les deux seules variables bien irenr6ser~tZcç au ;,;i.veau ~IL cet axe,
Sur l'axe 4 les plantu3.es à jjalrt rendement et dont le:- grains sont très
contaminck par Curvularfa sont opposes /aux plant-s donnant des (Trains qui germent
mal sur papier filtre (Fi.g. g) ‘
/
Troisieme date de semisb S3 j
-
-
-
Pour cette dernière conditior! d'alimentation hydrique i."axe 1 (43, 4 %
/ ci
de l'inertie totale) oppose les nlante,z[ ,(-a cycle long aux plantes produisant un fort
poids de grain, des semences de bonne $alité et caract<Zrisées par des surfaces
I
foliaires plut& fortes.
/
/
La axe 2 (21 % de liinertie) cinposent le:? Tlantes hautes 3 celles dont
les grains sont tr&s contaminés par Fu+wium (Fig,lO) ~ L!axe 3 1114 "a üe l'inertie)
/
oppose de maniere inattendue I.cs parcellles donnant des grains t.r& contaminés par
Curvukaria aux parcelles dcnnant des se/m!Ences de bonne qualite mais fortement con-
/
taminées par Fusarium
,
Sur l'axe 4 (6,.5 ? de l'inert$e) sgopposent :.c:? parceLles à fort rende-
ment et dont les grains soM. contaminés1 ;par Fus;irium air< parce1l.e~ dont les plan-
tes ont une Surface forte de la deuxième feuille sous é.pi-
2.3,.2. Caractérisation dos variét&. /
--,--------_ .s." . . . .
...l.-._<_-jl-.-------
/
/
- Gor Gatna.
1
!
En SI, cet-t-c variate rst Cara/c\\térisée par sa pr6cocit.e et sa taills cour-
/
te associées à un ben r~ndc~ent et une jimportantc surfac:., fo.liaire ; cependant
elle @sente
l
un compc~rteme1;t hétérogèn\\e vis-à-vi;; 3r:s moisissures et de la quali-
/
té des semences.
!
Pour la secondo d$zte de semi& Gar Gatn?! prtSsente un cycle précoce et
une taille courte mais sa siwface foli.aji!tze et son rendcmcnt deviennent plutôt fai-
bles a La contamins.tioa. par .hmw.iurn deme'are tOIIjo3.1::s ?:rFs variable de mdme que 1.~
qualité des semences
En dernière date: de semis les caract6ristiqucs de la hauteur et du cyck
ne varient pas. Cependant 1-a contaminatior! par Fmarim c+st très forte.
La germi-
nation et la levee sont moyrnnes mais Ia vigueur borin<-. IL~ rendement reste bon3
associé à des surfaces foliaires plutôt :Eortcs,.

Gor Gatna se révèle comme une variété @cote 3 courte paille. Son
rendement, bon dans l'ensemble, évolue de nair avec la surface foliaire. Sa
*
renonse aux moisissures
? I: très variable,. de même que la q,ualit6 des semences.
75-31 v 1s (SSV3)‘
A la puemigre date de semis, la SSV3 se montre une variété haute, à
cycle I.onq et à rendement fort.. Les surfaces foliaires sont moyennes de même que
la q.ualité des semences.
En S2 les plantes conservent leurs bonnes caractdristiques de hauteur,
cycle, rendement, auquelles s'ajoute une im,portantc surface des deux feuilles
sous-dpis. les plantes restent hautes et .tardives en troisi6me date de semis
mais Ic rendement chute fortement. ainsi que les surfaces foliaires. Bien que
peu contaminées par Pusasium,
12s scmnnces sont de mauvaise qualité.
7607-466 (SS%).
Aux trois dates de semis le cycle de cette varieté est long, les va-
rietés sont hautes mais un peu moins au S2. En Sl, Pl et L2 sont fortes à très
fortes. La qualité de la semence est mediocre sauf en S2, En S3 bien que les
semences soient trés peu contaminées par Fusarium la levée et la vigueur sont
mauvaises.
CE 145-66_-
Les plantes sont hautes à cycle long aux deux premières dates ; le
rendement est fort, nar contre, il chute en S3. La qualité des semences est très
variable 2 la fois pour une m<mc: date et zntre date de semis. Lc comportement le
plus héterog&e est en 53. En S2 la surface des deux fc,uilf.es sous épis est forte.
CE 151,
Variétes de taille tres courte, avec un cycle court. Les surfaces des
deux feuilles sous-&,pis sont moyennes ii fortes. Les semences sont plutôt forte-
ment contaminees par Fusarium : la germination et la vigueur sont faibles sauf
en S3,. où la qualité est moyenne mais très hétéro@ne, :Le rendement est fort ii
très fort,
S 80 22."
En première et dernière date do semis cette mnri6te occupe une position
proche de l'origine des axes sur les plans 1-2. Elle est caractéris&e par un
cycle de longueur intermédiaire et d.-,
0~ surfaces foliaires n!.utôt faible. En SI
les grains sont très contaminéspar ?US mais la levée est bonne, En S2 le cycle
de cette variété est court .ainsi que sa taille. FI est :Faible ot F2 moyenne. Elle
est très contaminée par Curvuiaria, La lev& est Flutôt bonne mais les ,plantuXes
sont moyennement viqourcuses et le comy>ortement reste hetérogènc.

77191-12 x 75-l..
-
-
-
c e t t e vari~t6 ‘--y:tEj. de cyc& court se caractcrisc par l'homogéneité
de son comportement a t:~~z rs les ritp@&i.tions.
Les SU::~~C~S foliaires F? et F3
I
sont fortes sauf cn S2 où cl-Ses sont r~z~yennes 5 faibles n ?cu contaminées par fu-
Sârium les scmînccs sont drj très bonnc/i qualite.
Le rw-$.2mcnt est très fort sauf
en première date de semis oi3 il est
3. DISCUSSION.
I
Nous avons vu dans l ' ACIP o& chacune I?X var:i&lcs decrivant les variC-
tés;. n' avaient pas 1-2 I:$mc importanct: :
à chaque date da c;;~mis est. que leurs rcla -.'
tions n'étaient également pas les m&c,s.
Des informations importante:; se dégagent 5 ~tr~.vors l'organisation des
variables et le comportement des oariçités. Aux Forts ni.vtmxx de contamination
s'exnrime un aritagonism? cntrr.! .Fusarir;n. et Curvu.Zari-? qui eonf.kme nos observa-
tions antérieures. CC! phén01~51c S’ O~S~~YV~ ~CRU .tout(:S ?<:Z; v~ri.FSt& et aux 3 da-
tes de semis. Les taux de contaminaticjn par les moisisr:.ures sont réputés etre
liés à la pluviometri2 durant la phase, 'de reproduction. 71insi !.a forte contami-
nation ctn premiere datr: d.2 semis et ccjlle moindre en 6 >uxiGrnz date sont attendws
par contre le niveau Glc::v' do cette ccjntamination i-n t?crrsi&e date de semis s' ex.,
plique mal, à priori I> U'aut4cc.i part, crotte troisieme dr?b-,: C:G semis est aussi carac-
térisée par le fait qu"i.1 v 7:
./
une indiff&encc :':t m&!c une certaine liaison posi-
tivc! entre le taux '& contamination pajr Fu sârim et Il2 qua.lit@ des semences. Les
variétés semées tardivement ont souffekt, surtout durant la phase de maturation
d'un déficit hydriqw du a 1'arrGt prP,c;oce des pluies. Ckci s"t:st repercute sur
la qualité des semences I c'est la r&lte de ce troisiemu semis qui, globalement
donne les semences .les moins vigoureuses, Il semble donc: que les espèces de Fu
sarium
ayant contamin6 tardiv;:;;ent leis cultures n'aient pas le même pouvoir pa"
thogène que celles qui arrivent les preimières 7 ou :]uc 10~ constitution du grainy
notamment sa teneur en faail: ne permettje pas une bonne expression du pouvoir pa-
thogène des Pusarium
cet :tspect 6,pidémioloçique de la question serait 5 éclair-
tir.
Ainsi nous vrlnons dc voir que 1~s variablos dc:crivant la qualité des SC?..
mentes permettent une
troisième date de semis est
cours de la phase de
de5 semences.

?L
1 0
Les variables agronomiques ne permettent pas une description homogène
2 travers les 3 dates de semis. L'intéraction génotype X environnement a joué
sur le phénotype pour faire exprimer aux variétés de lCessai leur plasticits et
leur adaptabilite.
En première date de semis les vari&& ayant un cycle long et
plutôt caractérisées par la hauteur et un bon rendemenq s'opposent aux variétés
dont les plants ont d&elonpé une surface des deux feuilles sous épis importante.
En deuxième date de semis, la variable rendement est mal representee ;toutes les
variétés expriment 12 meme *potentiel p par contre la surface foliaire, le cycle
et la hauteur varient dans Le même sens. En dernier semis c'est la surface fo-
liaire qui est associke au rendement , ces deux caractéristiques s'opposent à 3-a
longueur du cycle, joui bien &r,en cas d'arrêt précoce des pluies devient un fac-
teur très limitant du rendement. La hauteur devient ici indépendante des autres
variables agronomiques.
Mous pouvons essayer d'analyser le compcrtemene des variétés 8 travers
le critère de la résistance & la sécheresse et nous dirons que les variétés les
moins sensibles au dGficit hydrique dans les conditions de cet essai, sont celles
qui ont eu la plus faible chute de rendement entra les conditions optimales de
la première date de semis et celles plus difficiles de I.a dernière date. Dans le
.
tableau 5 nous avons indiquë pour chaque variété le ,pourcentage de perte de ren-
dement entre la première o-t la, dernière date de semis ainsi que le nombre total
de jours de variation dans la longueur du cycle des variétes.
Tableau 5 : Perte de rendemont et variation de la longueur du cycle.
-.
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!
-
-!
Xbrc de jours de va-
!
,
Perte de rendement
!
riation du cycle
p. 100
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!
!
!
!
!
'1
!
Hybride
!
3
!
30
!
!
!
!
6
!
car Gatna
!
!
69
I
!
!
E 65-2
I
9
t
98
!
!
!
I
!
CE 151
!
.g
49
!
!t s 80-22
14 ,
8 4
i
75-31 v15
!
16
1
8 6
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Globalement,on constate que la perte de rendement est directement liée au nom-
bre de jours de variation de la longueur du cycle des variétés.

721
Trois variétes ont relativement bien maintenu leur rendement ; l'hybride, CE 151,
et Gor Gatna. Ces va:ri&Ss se caract&r.Lsent
/
egalement par un comportement parti-
culicr dans les vari.ations des variabl.,;:: hauteur, surface foliaire des 1 cr et 2e
feuilles sous épi aux 3 dates de semi.:,l- : deux valeurs fo.rtes ct pratiquement
egales s'observent aux deux dates cxtrtSmes alors que La date de semis intem6diai-
re est caractérisée par une modalite fziiblc des variables.
Les vari&.& cui ont le meil.:.wr comportementvk-à-vis du stress hydri-
que sembleraient avoir la capacitk? dc se: dévekppcr en période de difficulte de
la même manière quSr277 condi.tions optimales f surtout en ce qui concerne la sur-
face des deux feuilles sous épi.
i

12
4 .' CQ&lCLGTSION :
-
Le choix de 3.~ date de semis revêt une importaatc primordiale dans
l'expression des cultivars: LCS caractckes do la plante et les contraintes
du milieu nc présentent pas le mcme poids d'une date 21 WIG autre. Dans le
choix des critères de sélection. nous devrions tenir com~tr? do cet aspect fon-
damental. L'ideal. serait d'avoir des varietes 2 bonne adaptabilite tel que
1"hybride Gor Gatna ou la CE 351~ Cependant la faible ada,ptabilité des autres
varietés mises en feu pourrait leur permettre de s'expr:imcr dans un créneau
qui sera defini. Il pourra être cnvisgé des à présent, d'associer les rendements
forts des semis précoces a une faible infcstation par .Fwarium : chercher une
certaine tolérance aux fortes contaminations de Fusariu~?. D‘autre part, tsour
les semis tardifs, les bonnes qualités do la graine (l.wéej vigueur) pourraient
être associées â un rendement acceptable : une tolérance 2 la sécheresse.
Quant au semis normal qui rt-!fl?t.c 1"environnetncnt de Rambcy, seules devraient
étrc prises en considération, les variétés à comportement net : une contamina--
tion faible par les deux champignons Cités$ un rcndemcnt r'lwfi et de bonnes
gualit4s de la graine.
D'autre part il semble que la surface des'deux j+zzmières feuilles
sous-épis soit un paramètre pcrttnent dans l'évaluation dc l;i resistance du
sorgho 3 des pkiodcs de stress hydrique.
WFEREI'JCE
-"I_-
LEEART, L. : MlRIF?J2J!. i; .> r” TAE AW r N ,. -- Techniques de la description
statistique. DUNOD 1977. 351 p.

13
Tableau 1 : Variables agronomiques.
1” raleurs movennes pour 1~:s 3 dates de semis
1-m-.-
--1
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HAU
CYCLE
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:F!ENDEMENT
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3 HAu2 ! HAU3
CSF1 ! CSE2
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Gor Gatna
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52 ! 47
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28 ! 17 !
; 75 31 VI5
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5? i60.f
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167
167
! 17.5
59 ! 54 i 60 . ! 4'7 ! 27 ! 1 !
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I
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!
! CE 145
216
187
f 175
67 :
56
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46
!
Il
!
!

! CE 151
1. 130
118
! 123
l
47 0 45
! 52, !
5 :1
! 38 ! 26 !
!
! s 80-22
1.46
146
; 1.59
!/
!!
! Hybride
f 173 ! 191
! 198
!j 46 I
.3g
! 49
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3 ‘i
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56 !
23 !
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Tableau 2 : Variables .physioLoqiqu ES ;. !7aleurs moyenne:; pour les 3 dates de semis.
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- - - - - -
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SE-1
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SF2
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“-.rye-_ !--
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1
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lsl
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S2
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! Gor Gatna
!
232 f 169 ; 223 . ! 332 ; 234 ;
! 75 31 v15
199x! 215 ! 175
!/ 1293
! 3a-J ! 278 !
!
!E65

2
! !
178
ii 311
; 292
i 255 f
! CE 145
159x! 234
! 176
;255
0336
! 264' !
!
11
! CE 151
!
,352
; 274
!
!
267 f 213
: 2Si;. !j
369' ;
!
! s 80-22
!
160 ! 118
! 186
!l ;32O
! 249 ! 354' I
!
!i
! Hybride
!
!
!
!
257 : 143
f 242 . ! 1371 ;230 ! 377' !
!
!
!
!
- - - -
0
I
-
- !--
0

75
14
Tableau 3 :
-.--
Variables
phytopatholoqiques.
Valeurs des moyennes pour les 3 dates
de semis.
----
!
!
!
FUS
CUR .
AU
GER
!
a
VIG
LE:v
.
!
PMS !
Ngor Gatna
(1)
36
15
18
30
21
5 2
3,71
7531 vl5
(6)
3 8
11
17
2 9
11
4s
1,4,9
207 760 7466
(7)
37
7
13
22
4
3 2
1,07
C:E 145 66 v
(2)
3 9
6
9
3 8
20
6?
3,1'3
CE 151 262
(3)
38
1 0
15
13
3
8
Cl,26
S80 20
(5)
4 5
6
17
2 8
3
8 3
3,0!5
77 191 12 x75-l (4)
2 5
20
17
3 6
12
7 6
4‘51
Deuxième date de semis D
Ngor Gatna
19
18
18
4 3
rq
139
8.27
75 31 v15
1 4
19
2 0
4 6
5
9
3
3,02
~65 2
11
21
10
46
7
100
3,513
CE 145
19
14
1 9
4 7
20
80
4,66
CE 151
22
17
12
4 3
11
5 2
2,79
s80 22
2 8
11
14
4 2
9
109
5,06
Hybride
14
19
22
4 8
3
129
8,63
Troisième date de semis :
Nqor Gatna
35
15
11
2 9
11
3 9
1,93
75 31 v15
11
13
2 6
3 7
3
20
014
E 65 2
17
1 0
3 0
2 6
6
21
1,18
CE 145
4 9
3
22
2 7
18
60
2,57
CE 151
36
15
15
40
20
4 3
1,20
s80 22
2 7
11
18
4 2
4
7 0
2,32!
Hybride
11
18
2 6
4 5
19
106
5,79

T a b l e a u 4 t
--.-. -
Tai;leau d e s v a l e u r s m o y e n n e s , m i n i m a l e s e t m a x i m a l e s d e s v a r i a b l e s m e s u r é e s p o u r c h a q u e
datç: d e
sentis.
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MOYENPJES
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I
--
-

PREWLERRISATION DES NOUVELLES VARIETE!; DE SORGHO
CREEES AU C .IJ .l? ,A DE 3AMBl.Y
P a r
Mo K. F A L L
1, ORGANISATION DB LA PREVULGARISATION.
1.1. Elle est réalisé par le résponsable de la Production Agricole Accélé-
rée (R.P.A.A.) 0
Les activités sont multiples E
a) Animer la cellule de liaison Recherche-Développement.
b) Soutenir le flux de transfert des progrbs réalisés au niveaux
national et régional.
c) Diffuser ou prevulgariser plus rapidement les résultats tanqi-
hles de la Recherche Agronomique.
d) Accroître la participation du paysanat aux activités d'expéri-
mentation et de demonstration relatives a:lx variétés ou techni-
ques culturalas jugées aptes à la vulgarisation. Ces activités
de dPmonstration se font à l'échelle nationale, sous l'arbitraga
conjoint des organismes nationaux de recherche, de vulgarisation,
de developpemont agricole ct des paysans,
l.ZV Cellule de liaison rechwchc-développement,
La cellule dc liaison animée par le P,POA,.TXV est une équipe multi-
disciplinaire composée d'agiznts de la rcchcrchc agronomique et du deveXoppe,-
ment agricole.
C'est l'arbre de transmission, 5 double action, entre 10 Recherche
et le Dévelop,pement.
Son rôle est d'identifier les contraintes, 13% les cerner, de les
solutionner ou d'en trouver dcpa palliatifs en attendant des solutions plus
complètes.

1.3., Stratégie méthodolosicpc.
-
-
-
.l$re phase I pst dc: comportc,ment+
Il s'agit d"6~,rouver dans le: 'diverses zones &~logi~~ues c:t ,i dif-,
férents niveaux de fcrtilit6 ;:t: ou de tiechnicit&, d?S rspèce s dcis variétés
(et OU des technicnws CT:.$ :. -alcs) créées par les swvici,v de sGl~zction (dc,
recherche).
- dur& : 1 5 3 ans
- localit.6
a structures sous /contrele de 1'ISPA (PA F'.E.M,) ~
26me phase : "p*llgarisation.
Les espècesp variGtbs (et ou ,techniques) qui sr: sont bien confirmdes
tant au point de vue stabilit6 qu"adapt,&ilit6
~i!c:s rc~~dc:m.~î~~ts sont mises au
niveau de la cellule :!;: liaison Recherclw -Dév;lo,p~-,i :a-nt. 7t: prpj,os&s aux paysans,
- durée : ;z ZL 4 anr;
- localite : cham1.s paysans. 1
/
3ème phase : transfert.
_1_-
Les materirils v~%~~*taux 19. techniques cuituralas 3cceptAs par les
paysans se transfèrent awc :!nc aisance' inouïe.
2 c Y3SULTATS SUE LA F'REVT:LG;'~LIIS~~TIOPZ DE:L; SORGWOS *
-.-A
-.y---
&U S6nc'g;il I 'amYliora.tion des I
qiorghos CSP. sc:us 1~ responsabilité Ca(:
deux services de rechcrc?i:: oeuvrant dan:; le cadre (JC-: 1 'IX Litut :?enCgalais dz
Recherche Agricole (ISE?) ,
Le service sc.,r<:?ho nord ~'~oxI~~E de la cr.Z~~i:.i.on I:? d 'ai?i:?i.ioration de
vari.&és de sorgho destin:'?::.
,213 nori; et au cintre .ilOlCr; tj_Li ycys ,t;indis que 12
scrvicxz sorgho sud a NUI: domC~inc d"activite la ZCI:~ mf?ridionale du pays avec
la creation do varidtCs !; cyc.lo plus 1or.g..
2.1, Sorgho à cycle loncj
w-_-w
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C~impaqnc: 81
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Cnmpaqnc: 22
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Les vari&6s SS2 et SSV 3 seront mises au niveau de la cellule de
liaison Recherc!he-DEveloppement en 1983-1984, en milieu paysan dans les ter-
res dek de Mbour*
S'agissant des deux dernières vari&tGs, SU9 et SSVIO mises en place
& la fin du mois de juil-c : nous estimons quQeiles ont Bte penalisées par le
semis tardif, Il conviendrait 3~ les suivre en 1983-1934 dans de meilleures
conditions.
2,2. Les variét&s de sorgho S cycle court,
En 1980 1~ service sorgho nord a crée et mis 3 notre disposition
cinq variétés améliorGcs di! sorgho 5 cyclr! court (60 21 65 jours) et :i haute
potentialité de rendement [?O & 35 quintaux) ;
VariEtés
CE
151-262
CE
145-66
CE
157-95
CE
90
CE
151-186
L'objectif est d'amèncr lc naysan & choisir la ou les variétés qui
s'adaptent mieux 2 son environnement. &a prévulgarisation a commenc4 <en 1981
sous forma de parcelle-; do dCmonstration (5OOm2/variétGi -
Conditions de réalisation,
- labour ou gratt,3gc %:Ion Les possibilités dc Faysan ; 130 kg/ha
d'engrais 10-21-21 F 100 k~./ha. d'ur& aven fractionnement (53 kg/ha au d@ma-
riagc I 50 kq/ha au 4%m;-: jour)
Sarclobinage à la dcmand~z.
Les cinq variétCs sont comparées entre elles et au temoin local four-
ni par le paysan, ici Congossanc, qui est une variéte 2 cycle long.

Résultats
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! Campagne 01 !
Campa<:ne
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Variétés
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13,6
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1.51-262
1
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157-95
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Les CE 151 1-li: s<;TI r p;;s dc3r tci;es comy!l6tf9m~nt rni:is !Xc-vraient t-ltre

Un bon semis exige d'être cf&~t-ub avec dca semonc~~f: sains, à
temps, dans un sol bien pr-+rQ. Or un bon labour qui nécessite du mati:riel,,
de l'énergie (animale ou mécanique) et de la main-d"ccuvre n'est pas à la por-
tée du paysan sahélien, qui pratique surtout de l'agriculture extensive.
La façon culturalc. la plus courante en matièrs de préparation de
sol est une scarification qui ne remue partiellement qu'una mince couche super-
ficielle, d'ailleurs stérilisk par des défrichements suivis de brûlis répétés.
Même ce grattage supcrHcie1 r&ali.se dans des conditions extrêmes
de contraintes (prise en masse, animaux mal nourris, natdricl souvent en gage
chez i'usurier de la .placc~, calcndricr des préparatifs fort char@,...), la
plupart du temps; n'intéresse qu'une surface relativement faible du champ et
retarde le début des semis (deuxième ou troisième pluie) ,
le semis étant mkaniqle, le plus souventp 1~ paysan a tendance à
Etendre l'espace emblave ct seule la quantité de semcnco disponible est le
facteur limitant. En voie de conséquence c'est au semis que le paysan compro-
met SM capacités d'interventions rapides, En effet si 1c semis est mécaniq,ue,
le sarclage est semi-mécanique,
le demariage et la rBcolte sont manuels.
C'est cette rupture dans la chaine de technologie qui accentue les
goulots d'etranglemant et pcnalise très fortement les randcments en milieu pay-
san Y
3,2. Le message à faire passer heurtr; 1:~ psycholoqie du paysan.
Augmenter les rondmc~ts ne peut se faire qu'en nppliquant des thsmes
simpks par un travail efficace ct soutenu sur des surfaces rcduites. En d'au-
tres tames il est plus f.xxi.1~. dc travailler correctenznt un petit champ qu'u:n
grand champ. Dans des conditions Egales d'intrants les p?ramGtres de rendement
sont :
1") la rapidité d'intervention des opérations cnlturales et leure
w-----...-
.
durees d'exécution (matSric1. main dsoeuvrc) :
-y-._".-----^-------
Exemple : Magatte FALL
Rendement en qtx/ha
Variétés
1981
1382
.-
CE
90
2,64
44; 23
CE
145-66
7,9
51.8
C E 151-186
10,s
-3 3.: i(T
CE 151-262
-.
44.2

1 - Semis ex&3itE In 191 ,/r!2 apxfis u n e Pl-!lit- d!: 13mn? :
association des f'epmes.
2 -- Semis exf?cutE le 301
Jsaa FAYE (3 1 jours plus tard)
Rendement en qtx/ha
-
-.
Semis
-.--
Varigtés
-1-
1.
'/'?/RZ
----.
30/7/82
CE
C!CT
15,50
-?,20
CE
145-65
lE,I!O
9,40
C E
l51-1%
2,5c
7 $0
CE
151-262
17 ,‘.iO
5,RO
3O) Imwrtance
.Y
dc la mai ~-dioeuvr~: effectuant le travail au moment
----a--
'wp -rtun et darzs les meil..Leurs d61
-. c_ -. .- _.^_
I.s Ij
lzxemple:
Pout
- -
AprGs une pluie de 20~~
13/7/!32 et semis
:
tien des !..its dc wr2i.s '!.c ZF/7/32 et semis
Scarifica
Semis
Vaxiiitk
-m--w
CE
90
CT2
1,45-66
C E
151-186
C E
15:-362

53
L'action de la yrkwlgarisation est d'auqwnter les surfaces en
jachke, d'allonqer la dur~~~~~ dr? cel.le-ci en vue d'un mcillcur établissement
ct. c', " un maintien naturel. dc la fertilité des sols afin de concentrer les r:f-
fcrts et les intrants qu"exige une agriculture intc?n:;ivz sur de petites sur-
fX%Xà D
Le paysan y ga-nerait :
- WI r6siisant do plus grands rendements
-- en se fatigant moins
- e3 temps libw ou de loisir qu'il mettrait bien à profit par
5:nz diversification de s::s sources de revenu.

1. IXTRODUCTIO~J-r,: J'IJSTIFICATION DE L' :TUDE ET ODJECTIr'S.
--
L'augmentation des
1'
rendemenlz par des mfithodes culturales nouvelles
et lsintroduction de vari6tés plus prc~~uctives peut poser des difficultés. En
effet les pertes alimentaires peuvent êitre importantes à cause de l'ineffica-
cite des methodcs ac:tuelles de manuter.tion, de s-tockage <,Zr <5c transformation
des produits. Un mai.ll.cm -artic!ll.i~rcn:c!nt important de la r,hç;sr post-récolte
est la transformation des produits ' C' ordre &zonomiqw,. tc~rhn1.q~ ,, mais sur-
tout social ; c'est un travail p6nihli, p independant de la ;:.%ïcdr? de l"annee,
auquel la femïïnc‘ sCn6qalaise Tonsacrc I:n moyenne entre 1,:. r.:t 3 heures par jour
sur les 9 heures que rc,+iercnt les activités m6nagCrcs (Ci.. "3KITJKP 1977) .
Il ne fait aucun doutr! que l';intrcduction dc vari6t& 8:. mil et de
sorgho ,plus productives es?: un j-.EU vws l'autosuffisance alimentaire, à condi-
tion toutefois que cc8 varietes seiont bien accept6cs par les Fopulations et
que des méthodes dc! transformaticin efficaces ac?i(:!nt mises au izleint. ceci "en
tenant compte autant des conditions pa iziculi&rc!s de milieu dans lesquelles
ces transformations devront. :!IX,:- r@:ili secs que des condfticnz
ii2 commercinli-
sation e,t d'acceptation des produits finis par it?s consommateurs“ (J.C. MICHE,
1979) *
c ' est pourquoi 8 en cr~llalrwra~:i.on avec ::R/.Sorqho-3rd C:L dans le cadre
du projet pilote de d~corti.c~cr;,/mo~ttur.(:,
nous avons i!tudi@ 1. 'aptitude 3 la trans-
formation de dix variEt6s de sorgho air1s.i que lwr ncce~~t,s!.ilil+ par les con-
somma teurs a
2. TIIANSFi3RMATION TRADITIONKSLLE ET TJ?2&SPOF3?ATIOE~ WECANI~UT: J-!JK GR9IhiS.
-
Yous entendons ici r;:!r transj'crmation 1s processus qui, partant de la
cpainc, mène à l'obtcnti& d'un prnciuit: fini qui peut Ptrc: l.3 :-::rine, la se,-
moule ou le sankhal ~ El.7~ put SS f%ircx cn une sculc fois ou bi.~ en deux temps
qui corresriondent alors au décorti.c.~ge et à la mouture.

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Dans la mouture, la vitrosit et la prosseur des grains ont une
influence directe sur la consommatio;. s~6ciPique de carburant
plus la vi-
trosite es,t grande, autant la consommation s?&ifique est GlevGe ; il en est
de même de la grosseur d<hs grains. On conToit aisement que ltls wains les plus
durs dcmandcnt d'avantage d'&x?rqi.z lors du hroyagt? Luc les grains farinel:x,
tout comme l+.:s qrosses grain-s rcquiPrcnt plus d'actions d'impact avec les
marteaux et 1.1: tamis Cfue 1~:s batiks qrairxs si l'on veut 1:::s rGduire en par.
ticules de m6mes dimensions.
Il sembl;: donc que 12 ci .!corticagc. et la mouture aient des exigences
divergentes ct qu'il soit impossitl: de les satisfair:: ?Il n%!i; tem?x5. Toutes
les vari&ttis w~.~ nous avens t;:sti'~s 3: Prettint bien Z la trxxformation mais
les conditions optimales diffèrrnt:
lss variétés farincwscs ckvront séjour-
ner moins dans La chambr.z de Wxxrticagc, ceci afin qdc ramzner 1,~; taux de
décorticaqc :i dr:s valwrs infCricur(,:s à 2.5 sD Il I-st importa:~t de calibrer les
graines si l'on veut cbtenir unc put.mi&? transformation homog&+ surtout
quand il s'aqit do qrainrs d- ;xtites dimensions e
D'ura fa-on qGnGrai.i:, nous pouvons dire, G 1' intci~tion do:5 sélec.-
tionnrurs que les caract~Fkistiqu:s tcchnoloqiques pcrmottant d<. d<:finir une
bonne aptitude 3 la transformation sont :
.- un p6riccrpe incolor;li. frnnslucidc et soupla
"_1 un albumen volumineux:
-. un qc r-me moim ;:dl:' 7';:r,t:
"- une vitrosite réduite.
4. ACCEPTABILITE ET COESERVATICN.
.-me
-
-
Efous avons pro ct!d<; ii la vi:?ltc 2-t. à 1.n distribution gratuit? des
produits dc mouture, ceci afin dc rwucillir l'avis plus 13u moins objectif
des populations concornant cc ~ouv~~au modr de trnnsformatior: (lu sorgho et Ces
séréales i.--n général..
ILS m6naqèrc sénl!galwise a-~rouvc t:ntièremcnt cr: mcd,:3 rlë transfor-
mation parce qz'avant tout ~-~l.lc ps:>.t er,fin c;c: soustraire à czttc: vtsritable
corv(i;& que: re,~r@sertc.nt 1.2. mo:stur~. c:t lc décorticaqc . C' c:st u;q aspect très
important c~ui ::ura des répercussions positives sur lr plan scci~~l \\\\t écono-
mique e

;(’ : ;

RIBLIOGRAPHIE
HULSi, >T.H. : LAIMG; E.M* ; 1976 '~ Nutritive value of tritical proteifi
IDRC -7 C!21e 0
LCICA. Y. de, 1979 -
Les albs post-1culturaux.
in L3. conservation des denr6es alimentaires cultivées
en c1i:nat chau? et humide ppe 2941%.
Actes du Premier Colloque International De Technoloqic
t.enu 2 Yao;mdG du 5 au 10 F!ovembre 1979.,
RUPEL? Mo~~TR~AL/PARIS/nAKAR.
MICHE, J-C,; 1979 - Util.isation pctcntielle du sorgho dans un système in-
dustxicl int&@ de mouture et de fastification. in
L?am~Al.i.oratioi? des syst6mes post-récolts en .%Ewique de
l'Out?st,. ypw ?71-192.
Acte:; d'u:~ i;ëminaire organisG c? Bamako par i'AC!CT, le
GASCX et ?.'Ilnstitut du Sahel en Avril 193.
XCT/PX3SS 1

--.
.iinteS ? la rtkii snti.0.; cr~mvenable d'un

2, i y Caract+ristiques du semis :
--
L----.
La rrchcirclrli- y&conise 142 semis en ,ooquets 20cm x 80 cm) avec wn
nombre de plants lcvfs par poquLts dc 2 pour atteindre une densitc moyenne
de 125 000 plants/ha
2.2, Caractéristiques des semences,
- -
Les essais sont realise::
avec 12 varietes de sorgho cn 5 points
diff6rents ct nous constatons qu<+ :
a) 1.0 poids :aoyen do 1 OK? graines vari? entre 11 et 30 grammes ;
h) le calibre 4oy?n des graiwis varie entre- 3 et 4mm ;
c) la rechcrcho !?r&conisi.; de mettra 6 graiws par paquets
(soit
375 000 tqraincs par hrctaro) pour avoir la dcnsit.6 tzsp6rée dc 2 çraines par
)ywn.wt apr8s un &wntucl dismariage Ce cui dcnn;7 d1.z; ,poids semés à l'hocta~-
rr: variant entre ri I kg ut 11 > 3 kg,
Nous <?mployono lr: semoir ~
suner-eco 6 tr;:ctio!; animale (bovine,
cguincp asina) :I:cpij-G c{'i1p;; trf$mic 3 l'int&ieur dl:! ls~~:lla peuvent Btre
montes des disqui-s ou Zr.:; cuil.lcrsI Il -xi-;-t.;.. 3 Criscjucs (8 trous I 16 trous
dc 5 mm d'Bpaiss?ur ct I.6 trous de 8 mm d'8paisseur) ct 3 cuillers (4,5 et:
G bras).
Nous n'Gtudicronn nas les cuillws dcnnnnt dos espacements sur la
1ignt.l entre ooquets dc 1 Lm, O,%n ct c),‘J2~ ,tro- Bloiqr& des 0,2m recherchés,
Nous ne retiendrons y~? 1:: 8 trous donmnt un &xrtcxx:nt du 50 cm sur la lie-
gnc ct les 2 de 16 trous donnant 15 cm sur la lign,:.

2.4, Méthode.
Ils sont realisês sur un.c piste et: nous cffwtucns pour chacrue
test les mesures suivantes :
a) distance! entre LCS sri'lieux des paquets (50 rQx?titions) pour
déterminer lt6cartcmcnt moyen sur 'la lignrt :
h) 142 nombre dc cyrsincsi jya- poquzts (50 rC@kitions? :
c) la longueur des jxx~uets (SO rPpetitions) qL!i .3st la distance
entre la premitbe & la dzrnikrc graint. du noquet ;
d) le poids semé 2 liai $2 de 5 r6nétitions sur 40 m6tres. Ensuite
nous calculons le poids .semTc ,; lVhactarc pour un écartcmi:nt moyen de 80 cm-
Les points 1% let c peuvent nermettre dans certnixs cas de prévoir
ou non l'utilité d'un démariage,
3, RESULTATS.
3.1 0 Distance cntrc les pogwts : (D en cn:) :
-
-
-
-
--
--.-
I-,-
-__<_
--. -. -
.%‘2
Bisques *Y,,~, n
I?oyennc
Max.
Min.
L .Si -\\
I
--
-.l_-._-l
l -,- <.-
-^-.^ ---...--. -
1 6 trous 5 mm
Z?5.2
7? MI “V 3
2? . 6
16 trous F! mm
25.2
27.4.
23 / 5,
8 trous U mm
49.2
1
5 %
‘? '7 y.
I?&ultats tuf% satisfaisnnts
c3,r triis proch<:s dcic, ri'sxl. ixts théoriques
0
(25 cm et 50 cm).
3,2, Nombre de craines par paquets (voir tableau 2) I
~ v...- I,
- - -
lXsqueS'-._ D
Phyennc
Mc?x .
Mn n
-..
w--U_.-
--_._
-----_---..-
16 trous 5 mm
10
17
;j
16 trous 8 mm
l 2
?2
y
H trous 8 mm
12
19
77
-
-
-
_..-
---------._.--

I

I

i
b
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-
-


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I
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v-4 r-
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cl C-Y


8-l 0
Cl
tg
z HY5


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tn

Dans tous les cas les rkwltats sont sr@rieurs à ceux préconisk
par la recherche. La mawe de okurité ainsi obtenue n'est :Pas génante jus--
qu'à. IC; graines par paquet C P,u- delà, il est souvent indispensable de démarier,
~ Les différences entre les disques sont Mes EUX cXm+mions des
alvC?oles I
a
Les meilleurs r&ultats sont obtenus avec 3.~3 di.sque 16 trous
5mn;
Les différences constatées pour un même disque sont lif.es aux
0
poids de 1 CXXI graines qui sont tr& différents.
POIDS DE 1 CMXJ GRAINES EN GFWIMES
22 et
2 0
1 8
1 6
14
14
plus
2 2%
à 20
à 18
à 16
et moins
- -
----a-
-
- - - - .-.- .
..--_--
li; trous 5 mm
7
8
1 0
10
II
13
-..-
---- - --- .-._ _~-_
1i:g trous 8 mm
9
11
12
13
1 3
17
. - .
--
--,.-

II_

. . -

--

-.-__

- -
t! trous 8 mm
9
1:
13
13
14
13
3 Y 3 ,
I;ongueur des paquets L: en cm (voir tableau 3'1
-
- -
L
Moy .
Vax.
u.11 (
\\
Disques ,'Y
--
----
-.-
16 trous 5 mm
TO..2
12.5
7"9
16 trous 8 mm
11.2
14.4,
,c ,, 7
8 trous 8 mm
11,9
16"!?
2<$
,
-

W t-l
W
H
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I.-L
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10
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cl
n
CI
.
.
.
. . r. .
. . . .

Les meilleurs résultats sont obtenus avec .Le 16 trous 5 mm et les dif-
férences pour un même disque sont liées au nombre dn graines de la façon suivan-
te :
----
.

NQMBRE DE GRAI‘ES PAR POQUET
7
a-9
10-i 1
12-13
l-s-15
16
Disques
et moins
---
et plus
m-v- -.P T-m
16 trous 5 mm
2
10
10.5
Il..2
-
12.3
16 trous 8 mm
9.6
1 0
11
1.1 -5
12
12.6
8 trous a mn
9 “7
9.6
13. “6
12.4
12,s
13.2
Pour les disgucs dc 15 trous, les longueurs de poquets supérieures
5 10 cm obligent à un demariage. Par contre pour 1s i!isque a trous on peut
aller jusqu"8 des longueurs dt. paquets de 12 à 13 cm.
3.4. P - Poids semé, en kg0
"A
-.
1_-
P
Eloy ”
Max.
Min
Disques
---.-
-_I_
--.-
16 trous 5 mm
9-7
11.1
7,E?
16 txous 8 r-mn
12.4
14.1
9,4
8 trous 8 mm
C*l
6.8
4 o 7
Theorique (1)
‘7.25
11.3
4 n 1.
Remarque : Le poids tht?orique est calcule à partir & la donsite de 3'75 OQO
pieds à l'hectare multbpli6 par le poids de 1 000 graines mesuré pour chaque
vari6té.
Dans ce tablcauv nous constatons dans ?..a pratique un nivel.lement des
différences dû au fait quo pour les variétds 2 ,petitcs graines la densité. semec
es-t supérieure,
4 . CONCLUSIOPI.
Dans 1 ' ~~nsciïki.c ,. nous constatons une tr5.c; grande variabilité de dan-
site dtt semis cntrr 12s vari&és et avec les 3 disqws. mais par contre, très
peu de différences ,pour une même varieté,.


.-.
Tabl erlu 4 ; -WSUME DES CARACTERISTIQUES VARIETALES POUR ?JR SEMIS MECANIQUE AU
DISQUE 16 TROUS, c. mm ELAISSEUR.
Lir:ux
Rambq 1
s-fn
!
!
! Vxri&t&s
!
-
-
SS v5
BON
BON
//////
s 0 D L
S.D..
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-
SS VI0
I?mJ
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BON
80111
BON
S.D,
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S.D
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CGR GATNA
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BON
Moyen
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S.D,
L.D.
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