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!
‘,
Par
T. DIOUF

SOMMAIRE
I .-
CALAGE DL! CYCLI; AU CALf:NDRIEK CULI’UKAL, E’1
IIVAI,UATION DU RENDEMIiNT
1, l.
Justitications
1.2.
Objectif
1.3.
Matériel et Méthodes
1.4.
Résultats
1.4.1, Contre-saison chaude 1992 et 1993
1.4.1, I
Données thermiques de la contre-saison 1992 a Fanayc
1.4.1.2. Cycle végétatif
1.4.1.3. Rendement
I .4.2. Hivernage 1993
i .4.2.1. Cycle végétatif
1.4.2.2, Rendement
1.3.3.
Date de récol te
1.4.4.
Etude économique de la double culture
1.4.5. Conclusions générales
1.4.6. Bibliographie
Ii - H’IJDE: DE! LA DOSE DE SEMIS
2, I.
Justifications
2.2.
Objectifs
2.3.
Matériel et Méthodes
3.4.
Résultats
2.4.1, Fanaye 1 9 9 3
2.4.2. Ndiol 1993
2.4.3. f;anayc 1995
2.4.4. Conclusion
2.45 Bibliographie
111 - II'TUDI. C1OMPAKATIVE DU SIiMIS A LA VOLEE AU REYIQUAW
3.1.
Justifications
3.3.
Objet tif
3.3. Matériel et méthodes
3.4.
Résultats
3.5.
Conclusion
3.6.
Bibliographie

I ,e déficit céréalier du Sénégal est estimé a environ 400 000 tonnes slows yrre I;i
imKhiC~kN I~KXIC n’est que de 760 OQO tonnes pour couvrir les besoins en ic~rc’alcs ct
p;wticulièrernent ceux d-11 rk. 1,‘Etat est obligé d’importer d’importantes quanti& dc rir. w
qui irtflue notablement sur sa balance des paiements.
CorGent de çerte situation, I’Etat sénégalais a consenti beaucoup d’efforts potn
~)rorwtuvoir le wcteur agricole, rudement touché par les aléas climatiques, en construisant des
w~;tgc$ hvdroagricolcs dans toutes Ics régions où il existe un potentiel hydropi;l,lr~logiqrre
irrigable.
Par cette stratkgic, 1’Etat cherche I\\ développer les cultures irriguées optant ainsi pom
!‘;wc&Tisance et la skurité de la production c&éali&re afin de freiner la saignée des devises
occasionnée par l’importation de riz.
Dans sa politique de relance de I;i production rizicole locale, la vallée du fleur
?XII~~~! a UJ’I r-file capital à jouer compte tenu de ses potentialités hydroagricoles.
D’ici {‘art 2 OCJO le secteur irrigué doit passer de Il % aujourd’hui à 38%, (‘ii AC) taux
d’autosuffisance céréalière.
C:et objectif ne peut être atteint que dans le cadre d’une agriculture inkmiw ct
diver~;ifïée reposant sur la pratique de la double voire de la triple culture.
C’est dans cc cadre que I’ISKA t:t la SAED ont signé la Convention Irrigation IV
fi ;iani& par la CaissE-’ Franc;aise dc I)tiveloppement et portant sur les axes de ~ccIwt~cJ~~:
smivailts :
1. Diversification des cultures;
2. Levée des contraintes liées à la double culture du riz;
3. Appui aux Organisations Paysannes;
4. Gestion de l’eau.

1 ~‘cxécution dc ce programme nécessitait une Opération de rechcrcl!e SI~ I~I
Pl~ytt~tectmie du riz q~l a démarre en 1992. Elle a concentré ses actions sur la kwk des
cwtr;tintes liées à la double culture, h savoir :
1. l’étude du calage du cycle au calendrier cultural et Cvaluation du rendeme~~r,
2, l’étude de la dose de semis,
3. l’étude comparative du semis à la volée au repiquage.
l.‘étutie calage du cycle au calendrier cultural et l’évaluation du renderwtlt a 6~15
programmée sur 3 ans.
EH 1993, à la fin du projet IKK.IV, l’étude a été reconduite eu 1994 sur ~1
fir~anc:ernent IDA, dans le but dt: conlïrmer les tésultats obtenus en 1992 et 19W. I cs
rxhltats de cette étude ont fait l’objet de rapports analytiques publiés en 1995

1 a 1 s
JUS’J’IFICA’L“JONS
1-a cortstruction des barrages de Diama et de Manantali a permis aux agricriltturs du
Delta et dc la Vallée du Fleuve Sénégal, de disposer d’eau d’irrigation en toutes GWIIS :.!:!
!‘rttrnle, donc: d’autoriser une intensification de l’agriculture irriguée en général ct de la
riziculture en particuher.
Mais en dépit de la levée partielle de cette contrainte eau, deux questions restent
encore posées.
La double culture est-elle possible ?
Si oui est-elle rentable ?
Ces questions pertinentes trouvent leur fondement dans l’impossibilité pour le paysm
tl<* dioposçr d’un budget annuel de culture. d’un calendrier cuhural et de varié& ad:~~ptéeç aux
~:~~nt!i+ms climtiques de contre saison &che du Delta et de la Vallée du Sénégal
I’our le développement de la riziculture dans la Vallée du fleuve Sénégal le climat
peut ktre divise en trois saisons (Rijks, 1976).
+
La saison sèche froide de Novembre-decembre à Février-mars.
*
La saison sèche chaude de Février-mars à Juin-juillet.
$
J.+a saison des pluies ou hivernage de Juillet à octobre-novembre.
Ainsi l’année est divisée en trois saisons de quatre mois.
Si l’on disposait de variétes, tolérantes au froid, et productives, on pourrai! pratiquer
la trij4e cultture. Or, eu saison s&he froide, le cycle évolutif en fonction des vari+%% wie
entre 150 et 300 jours (Ton ‘Chat, 1976). Un tel cycle demande trop de temps d’rrrigatiou,
cc qui est onéreux pour le paysan et empiète sur la saison suivante.

1111 semk du 1”’ I+5vrier avec JAYA équivaudrait à un semis du 1” mars avw :2ÏCVri i.
(L)inkuhn, r99.3).
En fonction du stade de développement, le froid agit négativement sur Ic r~~*ntlenler:l~:
-3 en phase d’installation, ic froid retarde Ita croissance, réduit le tallage qui est un
fà~tç~ r de pr{rductivitf et allonge le cycle végétatif, occasionnant ainsi, des colts d’irrigatiw
trEs élevés pour le paysan;
+ en phase reproductive, il provoque la stkrilité, entraînant ainsi Ulile bakse
considérable des rendements;
-* CII saison rckhe chaude considérée de mi-février 31 fin juin, on enregistre des
rempi~ratures tr$s baw:.SC> de l’eau d’irrigation au début de cette saison (mi--février mi.-marr,,?.
p~.suv; .nt sensiblement allonger le cycle kwlutif du riz et des températures très élev&s en mai
Jtain.
A défaut de variétés tolérantes et pour éviter le froid, I’ADRAO, I’ISRA et la SAH)
WF C~W~IIII de proposer le calendrier cultural suivant : (Senghor, 1991).
Pour la saison d’hivernage : I’Qoque de semis s’étend de Juin ,i mi-ao&
I%~I. ia saison sèche : l’époque dc semis s’étend du le’ Février à mi-mars
( les dernières anndes, on a observe un changement du climat.
La période froide s’étend de mkdécembre à fin avril ce qui remet en cause ic
c;&zntiricr cultural propos& et la nécessité de trouver une variété relativement pr&mst: et
wlapt~‘ie aux t:onditions changeantes de la saison sèche. Or, la précocité n’est paç’: lik a I;I
prodlxtivit~. 1!r)e varii:té peut être pr&xce, calant bien au calendrier cultural, rnafr Ctrc ~X:II
pit-odiecfivel ce qui n’arrangerait pas les paysans. Certaines variétés largement diffusées
c’omme IKF”. JjIYA. IK 1529-68C.3, présentent des cycles végétatifs incompatibles avcr: CC

i~~l~Cll~lriCI’ cultural pwposé en saison s?Xhe. De plus, le faible surplus dc rendcmcnt c~b!clru~
2.Vf.X :es variétés ne peut compenser le coût d’irrigation qui resulterait d’un allongement (le
cjxle
Donc SUI’ le plan technique, pour la pratique de la double culture, deux problèmes se
pcw3: t :
1,
Le choix de la date optimale de semis,
2.
Le choix de la varieté alliant rendement et cycle pour le calage
au calendrier cultural.
Dans l’optique de l’intensification de la riziculture, des études portant SUI la double
rkolte annuelle ont &é menées par Couey et a1 (1968-1969).
Différents binomes de variétés ont éte testés. Les semis ont été effectués en wison
sèche froide et cn hivernage au semoir Rougis.
I ES n:ndcments annuels obtenus variaient entre 8,024 t/ha et 9,126 t’hn.
Quant au cycle, il variait entre 146 et 155 jours.
D’auires recherches sur la double voire triple culture ont été effectuées par ‘Ton ‘I’hat
(197X), JICA (1991). Mais le mode de semis utilisé par ces auteurs qui est le repiquage
n’est pas pratiqué dans le Delta.
1 . 2 . OBJEC’C’IF
I.,'dlJtxtif de fa presente étude est de trouver parmi les varietés disponibles. cn
conditions dc\\ wison sè.cbe et de saison des pluies, des variétés plastiques, préscrntam une
bonne: régularite de rendement et aptes à la double culture.

1.3.
MATERIEL & ME’I’HODES
Ix: rnittériel vcgétal utilise comporte 10 variétés :
1 -
IR 50
2-
lR31785 -58- 1
.3 -
IR 39422 .- 75 - 3
;J -
IR 13240 - 108 - 2
15 .
JR3941 -86-2
6 -
IK39357- 133-3
‘7 -
AIWU
8-
1R 1529 - 680 - 3
9-
IKE’
1 0 -
JAYA.
1 ,‘ess;ti a été implanté à Fanaye a 3 dates de semis en contre saison par in~crvailc dt:
15 jows (15 Février, 2 Mars, 17 Mars).
En hivernage le 21 Juillet et le 5 Août.
IX dispositif est en bloc aléatoire rnndomiti à 4 rdp&itions pour un meille\\ii sontr&
des et fets dûs à la variabilité spatiale du terrain. Les variétés au nombre dc 10 conçlituent les
traitc:nents. Chaque parcelle elémentaircl avait pour dimension 5,20 x 3,2(!.
L’engrais a étt apport,é à la dose de 150 Kg/ha de 18-46-O et 60 unités de ii, 0 ws
fi~-m~s Kcl. Ilnc couwrture de 201) kglha d’urée a &é apportée en deux périodes ?I raison de
213 ail tallage et 113 à l’initiation paniculaire.
1711 post-levée au stade 3-4 feuilles des mauvaises herbes un traitement au garil a Çr&
ctfecrue à raison de 5 I/ha dans 400 litres d’eau.

1.4.1. <uxe-saison chaude 1992 et 1993
I -4. t . 1. Données tbermiqyes de la contre saison 1992 à Fanaye
I ,es nio~ennes mensuelles des températures maximales et minimales figurrw a11
tableau 1 r
II apparaît qlic, les températures les plus basses (< 20°C) sont obserwktc CII ~fe
Décembre à Avril et ks tempëratures les plus hautes en Mai et Juin.
On constate donc un prolongement du froid qui va maintenant de mi-décembre A lin
A\\,ril contrairement aux données antérieures qui limitaient la période de f‘rwil tk ni; I
nownbre à mi-février.
Pendant la p&iode froide, on enregistre une température minimale basse. sI.w ent a~.
ckwct~~~ de 15 “(1, surlout la température nocturne de l’eau en surface, tcmp&aturc :lu KW
de végétation du riz de type jndica.
On cc,time que pour les cultures tropicales, la température optimale sc site entre i!O
ei 25 “C.
f’ri élevant la températurc,
l’intensitk de la photosynthèse augmente et arreinr. lc
~~~~xi~llut~~ ir la temp&aturc 25 .. 30 “C’. Une augmentation ultérieure de la trrnlréràturc
dkprfivie la photosynthèse et le processus s’arrête.

Tableau 1 :
Données mensuelles de températures contre saison
Fanaye 1992.
/
1
/
!
I
/
1
I
l
TEMPERATURES
Janvier
F é v r i e r
M a r s A v r i l
Mai
1
J u i n
Juillet l Août
Septembre ( Octobre
Nov.
D é c e m b r e I
MOYENNES OC
1
l
1
1
MAX1
31,06
35‘51
36,5
37,3
/
35,o
31,l
17,55
23,42
! 24,5 !
24,7
24.0
20,3
16,0
6
24,30
29,46
30,o
30,60
30,65
27 ,65
,
23,55
j
M E N S U E L L E S
8

A l’opposé des temp&ature infbieures à 20 “C ont pour effet de rctardcr le5 p:w~ssus
de w)iwmw et de d6vcloppement et de provoquer la stérilité des (épis) fruits
I .4.1.2. Cycle vég.&atif
1111 crbntre-saisw chaude, la moyenne générale des variétés pour les 3 date? de rcn~is
CU dc 129 Jours avec’ IIIIC ppds.05 de 1 jour et un coefficient de variation de 1 V?I4 ‘5.
Entre variétés on note une différence significative.
Les \\ari&és les plus précoces sont IR 3178558, IR 39 452-75, IR 13935-7-133, 1R
3941~86,
1,~s moyenne5 @néraIes des variélés par date sont les suivantes :
1”” date de semis - 134 jours mais de fortes variaMit& pouvant atteindre !49- 153
avec JAYA et IR 1529-680-3;
Y’!’ date de semis 127 jours;
Ync date de semis 125 jours.
1:ntre dates il y a une différence significative au seuil de 5 %.
1 ,es interactions (Ann&: x date), (Année x variété), (Date x Variété) (Annrc P tfarc Y
variété) sont significatives.
IX cycle est ~)Iris long en semis prkoce en contre-saison et se raccourt.:it plus la
tempCrature augmentr:.
La dr:wèmc date de semis permet de récolter les cycles courts en fin Juin CI dc
disposer du mois de .wllet pour la mise en place de la campagne d’hivernage:.

1.a troisikme date de semis nous conduirait au 18 juillet en plein hivernage;: avec 1~s
rii,quc s de gcrrninatiwl et de moisissure des grains affectant ainsi la qualité de la pr*ociuctior:.
Son choix n’est pas judicieux.
1.4.1.3. Rendema
liu contre-saison chaude, la moyenne génkrale des variétés pour les 3 date? de semis
est dc 6,683 t/hfr avee une PPDS.OS de 0,486 tlha et coefficient de variation dc t.3 ‘77 ?T
Entre variétés on note une diffkence significative.
Les vkétés les plus productives sont : JAYA, IR 1529-680-3, IRI 3240.. 108, IK 394 I -
80.
1 .cs nroycnne:, générales C!es variétés par date sont les suivantes :
Ictr date de semis : 6,74 t/ha,
2’“” date de semis : 7,96 tiha,
3Cr”e date de semis : 5,35 t/ha.
iktrc dates, ii y a une diffkrence significative de 0,266 t/ha au seuil de 5 ?? .
C~ommc- on le voit, la deuxième dale de semis a donné le rendement le plus &vé a\\w
we l’PlX.OS dc 0,48G tlha et un coefficient de variation de 12,77 %.
Les tariktés les plus productives dépassant la moyenne générale de 7,96 riha X~I:~ :
JAYA, IR 1529-680.-3, IR 13240-108, IR 3941-86 et IKP.

i .4.2-l* Cycle vé*f
fin hiverrlage It: cycle moyen des variéth est de 11 i jours avec une fW.)S.OS de 11
Jours et un coefficient de variation de 1,96 %.
l.,‘i~lt~racriou ;~clate x variétés) est significative. Les moyennes générales des variMs
par date sottt les suivantes :
1 El- date de semis : 1 13 jours,
2t”c date de semis : 109 jours.
htre dates il y a une diffkrence significative.
Lc cycle vark très peu en hivernage.
1 ,a dktte de wnis en hi vernage dépend de la date de récolte en contre-sairon
Avec des semis allant du 21 juillet au 5 aoQt date limite on peut rtkoltcr au plus r;trd
en N~>vcrnbrc. Cela permet d’éviter le froid et de disposer suffisamment de temps pour !a
nuise eu place de la contre-saison chaude.
1.4.2.2. Rendement
h hhwnage In moyenne ghéralc des variétés pour les 2 dates de semis est de C~.0!8
t:‘ha WCC uue PPDS.05 de 0,79S t/ha ct un coefficient de variation de II, 13 9’. bhrre
i xi6:és ca rmtc une ~IlfGrencc: significative. La Vari&é la plus productive est IIR 1 SLWN. 3
CL’~(IC 7,:13 ti’ha. Viennent ensuite JAYA, 1R 13240-108, IR3941-86-2 et IK 54) BVW III:
rcndt ment Egèrement supérieur à la moyenne générale.

Les ntoyennw genéralcs des variétés par date sont les suivantes :
1”” date de semis : 6,575 t/ha,
Pc date de semis : 5,501 t/ha.
Entre dates, il y a une différence significative F, > F,.
1.a première date de semis a donne le rendement le plus élevé avec une HW.O:5 &
U.961: tiha et un coetficient de variation de 10,052 %.
Entre variétés. on note une difference significative.
1~:s variétés les plus productives sont I IK 1529-680-3, JAYA, JR y394 i-86 ct If<
f 3240-108.
1.4.3. Date de récolte
Ifcaucoup de paysans tardent A récolter le riz arrivé à maturité, ce qui entraîne des
r~:rte~; dues 2 I’t!grenaec provoque par un assèchement excessif des panicules, WY ;ntaqucs
L
6’oiwaux
.
et aux inte~npéries, La determination d’un repère d’aide à la planificatinw s’a’~vère
nCcessa.ire. Tel est l’&jectif de cette étude. Sur deux saisons de contre-saison sèche chaude
#il d’lrivernage, il a tte déterminé la phase (épiaison-maturité complète). If ressort de cette
étude que la reaction de la plante vis ,à jjis des facteurs du milieu dépend des par~ticulari!&
biolo~;iques de chaque variété. 11 n’a pas été observé pour toutes les variétés une c~ns~anw
absolue de la phase (,Xpiaison-matmite).
Sur 400 cas étudies, la moyenne génerale intervariétale de la phase (épi~Isorr-rrlat:irittS’,
w dc 40 iours I a wuiation de cette phase dans des conditions de milieu idemiqrrcs es: trcls
faible (3 Jours).
f.,‘effet date de semis est significatif. L’interaction variétés x dates de semis est
significalivc.
13

Sur ia base des rt%ultats obtenus et des données bibliographiques, il est rewrnmandé
rl’efkctner I:i récolte du riz au 4C.Y jour à partir de la première date d’épiaison.
1.4.4. &JJ&-. économise de J! double cuW
Ai‘ec unt: production annuelle moyenne dc 15 t/ha grâce A un potentiel de wndcrncnt
tic I’whc du S k 13 tlha que possèdent les variétés IR13240-108 (Sahel 108), JAYA et
!J*r 1. a”~-@&~,
d...
Ie pal sa11 peut en conditions mécanisées, réaliser des bénéfices variant de
1 407 974 F CFA à I 314 174 F CFA.
1.4.5. _ÇoncIusions g&ér&
in: froid ne s’arrete pas en mi-Février, mais persiste jusqu’en fin Mars avec quelques
fluctuations en début Avril.
En wffre-saison, plus le semis est précoce, plus le cycle est long, Lx cyck varie erl
f‘r~~t on de Ia date dt* semis. 1 In semis tardif du 15 Mars expose le riz aux aléas stimatiques
([dUiC$
I.cs variétés tardives sont plus productives que les variétés précoces. C.‘ctte t;iitile
productivité des varit:né:; précoces est liée à la courte période de mobilisation des suhstiwcs
ntmirivcs dont ta plante a besoin pour l’élaboration de sa biomasse.
IA rwdemenr est plus elevé cn contre-saison qu’en hivernage, ce qui, peut £tre est lié
XI prrasitisnrc en hi\\ernagc. II est plus élevé à la date du 2 hiars, Le rendement dépend de
In da:e du semis.
Sur ht base des donntjes de contre-saison chaude et d’hivernage, on peut recommander
Ic: caiendrier cultural suivant : (Tableau 2).
Pour la ~ontrwkson, I’epoque de semis s’étend de mi-févier au 2 Mars {lare limite
pour les cycles courts.
13

1 .a date optimale est le 2 Mars pour les cycles courts. Elle permet de rtCcoIter en t‘in
Sui]) ct d’obtenir de hns rendements.
Pour ia saisor* d’hiven~age, l’époque de semis s’étend du 21 Juillet au 5 M’~t date
fiiriitc pour Ics cycles inoycus.
Par rapport ac; qcle et au rendemeut pour le calage au calendrier cultural ics star-itth
sont classées en 3 carégories :
t.
Variétch (B rendement bol) mais à cycle long ne calant pas au calendrier ~ultural
de contre-saison chaude (JAYA, IR 1529-680-3, IKP);
II.
VariéttSs à rendement moyen à bon avec un cycle calant au calendrkr cuhual
de contre-saison chaude : II< 13240-108, IR 3941-86, IR 50, IR 31785-58. I!i
39422 -75, AIWU;
111.
Variétés à rendement faible avec un cycle calant au calendrier E uftural de
contre-saison chaude : 1 K 39357-133.


A trnvcrs les ,saisons et les dates, par priorité, les variétés les plus prvtlucti~its ~1
pl;~.sticpt~s et qui peu xnt être recommandées pour la double culture sont :
Conlre=Saison chaut& : IK 13240-108, IR 3941-86, 1R50, IR 1178S.%,
AIWII:
~iivern~ : IR 1529-680, JAYA, IR 13240-108, JR 3941, JR SO, IKP, IR
3 1785 -58.
Ritmj tes var&tiJs testiLes, JR 13240-108 (Sahel 108) a été homologuke cri 1994
II< 3941.86 e5t tol&anle au froid et productive mais a une forte teneur r;w amidon sous
fww: d’ilJT\\)‘kW 1,’ 4 I>RA0 est entraiin de faire des croisements pour corriger CC cléfaut.
Cette variété a servi de plats de dkgustation lors de la journée de la kwissauce
Scientifique en Afric+~e tenue à Dambey en Juin 1994. G&x aux techniques mrdmes tfc
p;rép;rration utilisées !~ar I’Ecole Normale d’enseignement Technique Féminirn, 13 teneur C!I
glnlc!i~ n‘a pas été se& et le riz a été hautement apprécié par tout le monde
dAYA et IR 1529-680-3, ont un potentiel de production, mais, en raison de lenr cycle
wlati vçment long en contre-saison pour la pratique de la double culture, elles peuvent être
conduites en hivernage.
f RS données des deux S#aisons (contre-saison chaude et hivernage) permettent de faire
Ics recommandations illustrees au tableau 3 ci-dessous.
Dac-& réçoltg : Elle se situe au 4W jour à partir de la sortie de la panicule de iia
gni ne.
l..a double cr;lwrc n’est pas UIIC utopie, mais une réalité du double pwut dc erre
agroliomique et éconwnique.

Mêrn~ si les prix des facteurs de production sont encore élevés, grâce à la di’vahatw,
it:s paysans peuvent réatiser des bénéfices.
Avec un budfx!t annuel de mohs (d’un million), le paysan peut obtenir I.IH békf’ice
&: 1, W7=9?4 1; WA CI~ travail mécanisé. Ce thYice serait plus important si 13 rkolle ct
Ic battage qui méc-miquemcnt représcrltent 20 % de la production Ment ea‘fectuh
nianuellerneut.


1.4.5. BibliQlbrauhiç
1.
Rijks. <T, 1976 : Agrométéorologie, Développement de la Rc~hcrche
AgronwQue dans le Bassin du Fleuve Sénégal - FAO - PNIIII - OMIS
Rome.
‘)
*- .
Dingkuhn M., Legal P.Y, Poussin J.C. 1993
l.itilisation d’un modèle de developpement du riz en aide à la décisiw.
Atelier ISRA/ORST’OM NIANCA - Laboratoire de la culture irrigu&e dans la
Moyerw Vallée du Sénegal 19-20-21 Octobre 1993.
3 .
Senghor P.T. 1991 - Analyse des caractéristiques des variétés de ri7
diffusees dans la région du fleuve Sénégal.
Perspectives d’amélioration variétale
Mémorre de contirmation
CWA / Saint-Louis.
4.
C’ouey M., Bloc D., Ehémba ‘I’. 1968-1969 ; Etude de la Succession
<‘ultur:;iie. Recherches Rizicoles à Richard-‘roll 1968-69. Dircctiw !RAI‘ -
Sénégal - Secteur IRA’T Fleuve.
5
. .
? rinh ‘i’.‘l‘. , 1978 - R.echerche agronomique et Développement Agricole Bassin
du Sértegal.
f:Irganisation pour la Mi!;e cn Valeur du Fleuve Sénégal.
l.es cultures céréalières. FAO - Rome 1978.
6.
Etude Expérimentale du IXveloppement Agricole.
Rapport Final Février 199 1.
Agence Japonaise de Coopt5ation Internationale.
‘1.
Diouf T‘. 1994, Projet Irrigation IV. Rapport final de recherche.

1 es études sur le mode de semis ont révélé que :
3
Iorsqu~ l’on dispose de main-d’oeuvre en quantité suffisante (pour repiquer 1
ha, il faut environ 30 journées de travail) le repiquage reste généralement le
plus recommandable, en effet :
.
il assure une meiI.leure lutte contre les mauvaises herbes en ijaissant au
riz une iWUlCe viigétative;

il permet d’obtenir une densité optimale avec une dose de semence plus1
faible (40 à 50 kglha-‘);
.
il permet de choisir les plants les mieux développés et de contribuer,
ainsi à lutter contre les ravageurs qui affectent la jeune piarilc;
0
il réduit la dur& d’occupation des sols et facilite ainsi la double culture
annuelle.
Dans les autrt.s cas, le semis direct peut être pratiqué. On distinguera differents types
de semis directs parmi lesquels nous ne citerons que le semis à la volée et le semis, en ligne.
1.~: premier type est interessant pour son faible investissement en matériel o:i CII main
d’oe~we. II est. ceperidant à réserver pour les cas où l’utilisation d’herbicides est possible ou
ft.~sq:w I’on maîtrise bien I’enherbement. II y a lieu de prévoir une dose de semis assez forte.
UC: i‘r~drc dr: 100 à 120 kgiha’. L’enfouissement des semences par une fafaçon superfi~Me
lC&r,r est im@ratif (!wse ou autre). IR second constitue une solution idéale lorsqu’on dispose
(JC si@G3 suffisamment grandes pour rentabiliser un semoir, Des résultats réi:ents de
comparaison de mode de semis, semis direct et repiquage, ont revélé que le premier offrait
WI meilleur potentiel de rendement par rapport au second (ADRAO, 1991!.

Dans le Fleuve. le semis direct SI la volée en prégermé est généralemenr pratrquf,
wtan~mcnt dang le d!tlra. Dans les Moyenne et Haute Vallée, certains paysans pr-nticlucttt le
rcpiqitage.
lO?ans la littérature, il n’existe ~aucune étude approfondie pour détertnin~r la dwc
optitnak de semis en Tenant compte des particularitCs biologiques de la vark%é er des
conditions pCdologiqucs,
I!,n raison des moyens limités du paysan pour effectuer un semis direct au semrbir et
&: !a nm disponibili’é de main d’oeuvre pour pratiquer le repiquage, le paysan sème 3 \\:I
vol& en prégermé à des doses de semis supérieures ou inférieures à 100 - IX k.g/ha sans
twir rornpte des parricularités de la variétC et des conditions pédologiques du tniiic!i.
2.2. Objectifs
I .‘objectiÊ de t”&ude est de trouver une dose optimale de semis, écowrniqut:: ct qai
rient i:ornpte des conclitions du milieu et des particularités biologiques de la \\arkW.
Le matériel vrJgéta1 utilisé comporte 2 variétés :
JKP, cariété précoce 114 j en hivernage (133 j en contre saison). Poids I 000
grains 24 g,
Jaya, \\,ariété moyenne I~~W j en hivernage (148 jours en contre km-i. Poids
l Ooo grains 29 g.
Deux sites d’implantation ont servi de localisation :
-
Fanaye sur Faux Hollald6 non salé,
-
Ndiol sur sol halomorphe faiblement salé à salé.
21

1,~ dispowif expérimental est en split plot randomisé à 4 répétitions., IA varnétb étant
1~ facteur principal et la dose, le facteur secondaire.
1,~s traitcmentcb comportaient les doses suivantes :
- Il,
80 kg/ha
- D,
40 kg/ha
- PJ,
100 kg; ha
- Dz 60 kglha
- L)j
120 kg, ha
- D, 8 0 kg/ha
- D,
140 kg. ha
- D.4
100 kg/ha
- D,
160 kgiha
- Jh
120 kg/ha
- QS
140 kglha
- J-j,
160 kg/ha
11~1 1995, les traitements ont étç augmentés jusqu’à 7 en ajoutant deux tlose~ 30 et cjc)
kgiha.
Chaque parcelle clémentaire avait pour dimension 5 m x 4 m.
L,‘engrais a ét!: apporté à la dose de 150 kglha de 18.46.0 et 60 unit& de K,O sous
1’orlw de Kcl. Une cwverture de ‘200 kg/ha d’urée a été apportée en deux périodes à raison
dc 2/‘3 au Mage et 113 à l’initiation paniculaire.
Iln post-levée au stade 3 - 4 feuilles des mauvaises herbes, un traitement au Gril a
Cté effectué à raison de 5 litres/ha dans 400 litres d’eau.

2.4.1, Fanay%-i993
D’un~ fa;m g~,héralc on obscr~vc âme timide linéarité dc la rbponse des varifrés aux
;tt.+~~ Je scmcn~:;:, cachée par I’hCtCrog~uéité des parcelles, tableau I et 3. I’tr effet. ckrr~s
CL’: taii 2s parceilcS, il y a eu beaucoup de manquants auxquels il faut ajouter la pression de9
;~~j:éri:cc:,s qui malgrC tes traitements otit exerce un effet très négatif.
:L%b ~kew-l : litudc de la dase dc semis à Fanaye hivernage 1993 - Rendement cn
tonne/ha
_-.-
Moyenne générale : 7,18 t/ha
6,74 th
Moy. gén. des 2 var. :
6,96 t/ha
Cwffïcient de variation :
17,86 %
‘&&B&U : Etude de la dose de semis à Ndiol hivernage 1993 - Rendement eu
tonne/ha.
I Dose de semis I
Variétés
I
120 kg
2,48
2,03
140 kg
2,21
2,92
160 kg
2,53
2,29
Moyenne générale : 2,53 t/ha
2,08 t/ha
Moy. géu. des 2 var. :
2,31 tlha
Coefficient de variation :
44,25 %

tntrc iTarGt&, on note une différence significative au seuil de 10 %. Par rapport a la
~:yer ne générale de; deux variétés qui est de 6,694 t/ha, IKP a donne une proc.luction
w[?ériCure a JAY’A ; 7,18 t/ha > 6,74 tlha.
t:rrtre doses au niveau de chaque variéte, on observe urne différence significative au
scrril de 10 %.
Cirez IKP, entre ia le%, la 4Cme et la Stmc dose il n’y a pas de différence significative,
1;c~vn~~iJJjyUenICnt, I’uili,sation de 140 ou 160 kglha ne se justirie pas dans les conditions de
sol non salés comme I’anaye.
(‘hez JAj-A, l utilisation de 160 kg/ha donne des surplus de rendement allant de 1 t
ei 1,8: tiha de paddy.
Au court du :3ycle vegétatif du r-iz, un suivi hebdomadaire a été effectué sur In
~lï’narn!ic;ut dr la conddt:tivité étectrique sur les 40 parcelles que constitue l’essai. 1.~ valeurs
rlc la conductivité électrique fiuctuent entre 2 et 3 mg cm”. Dans certaines parcelles. ces
~dx.m atteignent. parCois des pics de 7 m” cm-‘, ce qui explique d’ailleurs les plants manquar~t
tl;! ns ertaines parce11 :s et certaines aberrantes du rendement.
IA, moyenne genérale des doses par variété est successivement de : 3,538 t/ha pour
IKP et 2,082 tha pour JAYA.
Kntrc variétés entre doses et I’intcraction (variété x dose) il n’y a pas de diff?rençcs
si@ icatives,
1 es r&witats cie cette premi&-e année d’etude permettent de tirer les enseignements
srriva:Its :
-+ la salinité a un effet négatif sur les rendements.
2 4

1. c seuil clc tokrance de 4 mmhos ne peut pas être généralisé. Chaque Lrariétti a ~061
adrtptation biologique en fonction de son évolution.
11 wnble que :a dose de semis soit liée aux particularitks biologiques dt: la variCté et
des conditions pcdologiques du milieu.
1.1-s v;~ri&2s à !Jetites graines demandent moins de semences que les va~%%h à gmsse
graines.
Z-4.3.
Fanue 1995
.
l&mpe-saison ha& .
Ln moyenne g&térale des doses par variété est successivement de 8,623 t/ha pour IKP
cl 8,532 t/ha pour JAYA.
fitltre doses et entre variétt’%, il n’y a pas de différence significative.
1 .S mo)cmle générale des doses par varieté est respectivement de 5,277 [/ha
prtur IKP et 6, Ik7 t/ha pour JAYA.
Filtre doses et entre variétés, il n’y a pas de différence significative.
1 ‘interaction cioses ,Y variétés nkst significative qu’au seuil de 10 !%, ce rpi sentblc
confirmer les donnée:+ de 1993.
lit] cwitrc saison chaude COI?~~~ en hivernage, entre doses et entre vari&, :/ II’! a
pis dc différence sigirificative.
A Ndiol, I’es~ai a été englouti par les inondations.

I.“étude n’a P;C; permis de mettre en évidence une dose optimale de semis
I+;L? résultats otwnus semblent montrer que si I’enherbement est maîtris6. çn LO~I~S IIW
S;~I&S dc petites dose ; suffisent pour obtenir de hauts rendements.
(‘epcrrdant, il est souhaitable de poursuivre l’étude en tenant compte tic certitins
facteurs physiologiqurs tels :
la radiation phstosynthé:tique active, la respiration, la photosynthilse, la
i~~i&ictiGt6 de 13 pho~osynthèsc et l’indice foliaire, pour mieux agronomiquemcnt asseoir utle
dose 0ptimalc de semis.

2-4.5. Biblim
Apencc Japonaise de Coopération Internationale. Rapport Final II” I:i. 19 -
Février I991.
Couey M. Recherches Kizicoles dans le Delta et la Vallée du I%~we Senégal.
Rd-T011 - 15 Février 1967.
LXvelcppement de la Recherche Agronomique et de ses applications dans Ic
bassin du Fleuve Xnégal.
Orgamsation des Etats Riverains du Fleuve Sénégal.
Rapport de Synthèse des: Expérimentations. Rapport Final. Vol. il Génkral.
Paris, 1972, IRAT.
-1 ,
I;AO - Bulletin de La Commission Internationale du Riz. Vol. 39. f‘agc: I/J7 .-
Numéro spécial 19YO.
5
- *
Nataline N.B. L,a Culture du riz. Edition Koloss, Moscou 1973.
0.
‘I‘oommg H.C. kr radiation solaire et la formation du rendetnent. Edition
f?ydrométéorologic Leningrad, 19’77.
‘1”
FAO. Recherche Agronomique et Développement Agricole. ksin du
Sénégal. Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Sénégal. LÂS cultures
ceréalières. Rome, 1978 ,,
8,.
ALIRA - Rapport annuel 1991.
9.
DIOUF; ‘1‘. Projet Irrigation IV. Rapport Final de Recherches Mars 1993.
7 7

asi .
ETU»E
[‘ARATIVE D_rrJJ.?MIS A LA VOLEE AU REPIQUAGLj
3.1. Justifications
Beaucoup d’ét:ides visant à trouver fa technique de piantation la plus approprièc, onl
ctii ci‘:‘ectu6cs sur le r L Ces 6tudes ponant sur le mode de semis, ont montré les awntager
rt. les inconvénients du semis à la volée et du repiquage.
Pour le semis direct à la volée, la dose recommandée est de 120 kgiha. Pour lc
repiquage, elle est de 30 à 40 kg/ha de semence.
Malgré tous ws résultats, le mode de semis permettant aux agriculteurs de pratiquer
la duublc culturr: et ainsi d’augmenter sensiblement leurs revenus reste à définir.
Les avis sont encore partages entre le semis direct et le repiquage. Pour certains
at~eus, il n’y a auctine différence significative entre ces deux techniques (.lKA 1991]
- Metrrc cn évidence le mode de semis le plus économique pour le paysa~t
3.3. mtériel et Méth&
La variété JR 13240-108 (Sahel 108) a été utilisée.
1 ,‘essai a été conduit en station .à Fanaye.
X.e dispositif rtst du type bloc dc: fischer comportant deux traitements ;
1) Semis à la volée,
2) Repiquage.
Les traiternew sont randomitis à quatre répétitions.
1,a parcelles Hérnentaire est de 5 tn x 4 m = 20m2.

I cs parcelles wn, séparées entre elles par des digucttes de 80 cm,
La dose de sentis est de 120 kg/ha pour le semis à la volée et 40 kg/ha pour le
rcpi,quage.
Une dose de 150 kgiha de 18-46-O a été apportée en engrais de fond et 60 unités de
K, 0 VXIS forme LJe Kc 1. 1 .‘engrais de couverture 200 kg a été apportée en deux périodes CO~S
fwme d’urée soit 2/3 au Mage et, 1/3 31 l’initiation paniculaire.
Au stade ‘3-4 feuilles de mauvaises herbes, on a traité avec un mélange d’herbicides
wnposé de propanil rt de Weedon à la proportion ci-dessous :
- Propanif 8 1 -I- Weedon 1 I à l’hectare dilués dans 400 I d’eau.
Le terrain a éta pré-irrigué suivi d’un labour et d’un hersage croise pour élinnner les
mauvaises herbes.
I.‘analysc de Lt variante des données obtenues indique une différence significative de
rendement au profit du semis à la vol&.
IA moyenne gén6rale de l’essai est de 7,261 t/ha avec une ppds.05 de 0,919 t/ha et
un coefficient de variation de 6,58 %.
les moyenne:, des deux traitements sont les suivantes :
- Semis à la volée
: ‘7,812 t/ha,
- Kepic.nrage
: 6,710 t/lta.
Au niveau de la production de pailles entre traitement, il n’y a pas de iliftcrcrrcc
significative, ce qui peut être est lié aux conditions de constitution de la paille du rrz. semé
it la Lolée.
2 9

P~U niveau du poids du IOOO grains, entre traitements on observe une tlit’féwce
~~~~r~~~‘~cat~~~ au seuil ‘k .j 5% cc qui tout naturellement explique la différence de rca~demen~.
1 ..a moyenne gCnéralc des 2 traitements est de 34,412 g avec une ITDS.05 (JC 1,1?6Og
ct un coefficient de tariation de 2.84 ?O.
Les moyennes des 2 traitements sont les suivantes :
- Semi? à la volée : 35,925 g,
- Repiquage
: 32,9o!I g.
3.5. ~anclusim
Ii est peut êtrr prématuré sur la base des résultats d’une seule campagne dnb tirer des
~:~wItisiws dCfinitivec. Toutefois, on peut avancer que si I’enherbement est maîtris6, le semis
;I la volCe peut représenter un avantage certain.
i.,‘étude devra. être approfondie en prenant en compte certains param&res
pi~ysL)logiques pour Inieux expliquer le comportement des plantes suivant le mode de sernk.
. Etude Expérimentale du I.Xvel.oppement Agricole
- Rapport final t-%vrier 1991
- Agence Japonaise de Coopération Internationale
-- 1NX11~ ‘I’. , 1994. Projet Irrigation IV
_. Rapport Final de Recherches, Mars 1994.
30