REPUBLIQUE DU SENEGAL :;I$J:STERE DE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
:;I$J:STERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
SECRETARIAT D'ETAT
f:T DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHPJI%JL.
ET TECHNIQUE
/'TYNTHESE j& RESULTATS
-
DES PROGRAMMES RHIZUBIOtOGIE ET ECONOFIIE DE L'AZOTE RELATIFS
AU SOJA - 1900 - '1981
ProgrammosGERDAT-ISRA Z-4/13 ot 2/7
i,lers 8 2
Contre N a t i o n a l d o R c c h o r c h c s Agronomiqu3s
dc Bambcy
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.)
9

PREMIERE PARTIE-
x
x
j L’INOCULATION ET LA PRODUCTION D’INOCULUM 1
1
x
Au regard des resultats dos campagnes precédontcs, nous avons Pu
ci6finir 10s principes do l'inoculation du soja, ot on particulier :
- l'inoculation du sillon do sanie est préfdrablo à colle do la
graine ;
- la dose de culture bactérienne ndcessaire est de l'ordre de 5
litres/ha,
conditionnée sur un support organique ;
- Le rhinobium inocule dans le sol, ne survit pas d'une saison cul-
t c r a l e à l ’ a u t r e ;
- la production de cette culture liquide de rhizobium est possible
sur place & l'échelle semi- industrielle, avec un matériel relativement simple.
Nous avons donc retenu pour cette campagne, les objecti,fs suivants :
1) preciser le conditionnement de la culture liquide.
2) parfaire de proc6d6 d'inoculation au champ.
3) verifier les difficultds de survie du rhizobium dans le sol.
4) tester des cuves de fermentation de capacit6 de 50 et 100 litres.
1 - CONDITIONNEMENT DE L’INOCULUM : LA GRANULATION
Divers procSdQe ont 6té testés pour granuler la tourbe.
L'attapulgite prdhumidifibe,
et mélangée à une quantit8 déterminde
de tourbe inoculse, joue un excellent r6le de liant”, et modifis la texture
poudreuse de la tourbe en un granulé de petite taille ($ = 1 à 3 mm).
Des premiers tests qualitatifs men8s à 1' IRAT/MONTPE LLIER (Saint
Macary) montrent que ces supports présentent une bonne aptitude à la survis
du rhizobium à temperature
de 30°C en ce qui concerne la tourbe (2 h 3 mois),
et safisfaisant pour 1 t attapulgi t e. Des tests complémentaires sur la qualit
du
granuls, sont en cours.
Il est cependant recommandé de conserver l'inoculum en chambre froide
en attendant sa distribution sur les lieux d'utilisation.
Par contre, durant le transport et & destination, il n'est pas
indispensable de conserver l'inoculum au froid à condition d’éviter toutefois
tout excès de température (supérieure B 3OOC) ou
stockage prolongee (supé-
rieur B 7 mois).

- 2 -
2 - TEST D'INOCULATION AU CHAMP
21 - Confirmation de la dose d'inoculum
Les résultats des précedcntes expérimentations définissaient la
dose optimale de culture liquide de rhizabAum à 5 litres/ha.
Ces résultats se reconfirment encore cette année (tableau no 1). On
l'enregistre aucune différence significative entre la dose 5 1 et 20 1 de
culture liquide/ha.
Tableau no 1 : Comparaison de deux doses d'inoculum liquide
- -
.-
!
15 litres/ha de cul-
!
I
,lO litres/ha de ,
ture liquide
;Culture liquide ;
-1
;Nombre de nodosites/plantes
!
r
26 a
1
!
30 a
;
! Poids de nodosités mg/plante
169 a
!
198 a
J
f-
*;
I
!
!
!Rendement grains kg/ha
1335 a
-!
1425 a
!
!
1
-*
I
!:,
1 i. N das grciins
!
!
!
I
6,65 a
!
6,66 a
!
2 2 - Mise au point f$. mode d'inoculation
En station, une expérimentation comparative de la forme granulde
et non, montre que la granulation ne deprecie pas la qualité d's ltinoculun
(tableau Z), et permet par ailleurs l'épandage mecanique qui n'est pas pos-
sible avec un produit pulv8rulent.
Tableau no 2 : Comparaison des diffdrentss formes d'inoculum.
-
-
-
t-
,Témoin non :Forme pulvéru-:Forme granulbe!
‘inoculé
;fent
!
c
i
!
!-
+Nombre de rhizobium/g
?
i
!
-!
;dlinoculum frais
!
0
!
0.13. log !
109
!
!
!
!
!
!-
!
,rJombre de nodosités/plante
-!
I
!
I
11a
1
26 b
!
:24 b
!
!-
,Rondement graines kg/ha
!-
I
916 a
I
, 1335 b
!
!
!
1232 b
!
i!$ N des grains
!
i
6,45 a
I 6,65 b
!-
-!
!
1
6,57 b
!
Les resultats portant 10s marnes lettres ns sont pas statistiquement
différents à P = 0,05 (Keuls).
En champ paysan, nous avons testé l'epandage mecanique de l'inoculum
granu.te sur une surface d'un hoctare. Cotte opération a 6tt3 rendue possible en
adaptant un épandeur dsengrais modifié sur le semoir.
Le soja inoculQ suivant ce procedé, rira exteriorisé aucune hétéror)G-
neité à la levée des semences, alors que le soja inoculé par la technique de

- 3 -
1’ enrobage de semence, a germé et levé de façon très irréguli8re. Des rosomis
ont
et6 nécessaires dans ce dernier cas.
S u r l a nadukation, l e s derrx
procédgs d'inoculation ont donn8 dos résultats similaires (25 nodosites/planto;
Remarque : Il est à noter que l’infection du système racinaire du soja, a GtC
r e l a t i v e m e n t l i m i t é e c e t t e annec ( 2 5 à 3 0 n o d o s i t é s p a r p l a n t s ) , Llexcès d’hu-
midité enregistrée
e n d é b u t d e c y c l e v é g é t a t i f d e l a p l a n t e , e n e s t probablo-
ment
responsable.
3 - LA SURVIE DU RHIZOBIUI”1 DANS LE SOL-
Les premières études de survie, basees s u r l’évalua,tion d e l a nodu-
lation i n d u i t e s u r l e s y s t è m e r a c i n a i r e d e l a c u l t u r e d u s o j a s u i v a n t e , a i n s i
que sur le comptage de la population du Bhizo/&&$_igponicum,
laissaient préwi-
sager d e s d i f f i c u l t é s d e s u r v i e d e s b a c t é r i e s , d'une saison humide à l'autre.
Ces constatations se confirment encore cette année, La souche G3
(IJSDA - 130) introduite artificiellement dans le sol au moment du semis du
s o j a , s u p p o r t e a v e c d i f f i c u l t é l e s c o n d i t i o n s p é d o c l i m a t i q u e s aat:trignantm
d e l a s a i s o n s è c h e ( t a b l e a u no S}.
Tableau no 3 : Etude de la survie du rhizobium dans le sol, par bvaluation de
la nodulation formée.
I
Nombre de nodosités/plante
!
!
t
Ï--
30 ja inoculé
I
I
I
34 b
e-.
f
:+Soj.
1,. non inoculé
.
I
-!
.
i
5 a
I
1’
--I_
!
;Soja non inoculé venant sur soja r
I
;inoculé e n 1980.
1 a
!
1
f
Il conviendrait donc de rechercher une souche de -izob.ium .iaPonicum
qui puisse subsister dans ces SCLG, de façon à éviter 1 t inoculatir; systémati-
qus de chaque culture de soja.
4 - LA PRODUCTION DE LA CULTURE LIQUIDE DE RHIZOBIUM
Les derniers prototypes étudiés ont Qté améliorés par rapport aux
versions précédentes, et en particulier la systéme de fermeture des cuves.
P a r a i l l e u r s , il ressort de tests menés sur des fermentours de gros
volume, que le modèle 100 litres pose de sérieuses difficultés de manutention ;
le modèle de 50 litres s'avère plus souples d'utilisation, et plus adapteos
ü un0 manipulation manuelle.
Les capacitds de production de chaque module de fermentation, si
l’on considbre qu’il p e u t p r o d u i r e 5 m o i s c o n s é c u t i f s ( v i a b i l i t é d u r h i z o b i u m
sur tourbe 6 mois à 1 an), s o n t d o n c d e l ’ o r d r e d e :

-4-
l
l
lVolume u t i l e d e l a c u v e
‘F’roduction
!
!
.
1
d e culturelSurface d e s o j a i n o c u l a -
( l i t r e s )
! liquide (litres/Smois)i b l e ( 5 l/ha)
!
!
!
.
40
a00
160
!
50
!
1000
!
200
!
!
I
!
!
1
!
!
!
Le choix du modèle de cuve, ainsi que de leur nombre, sera & dGter-
miner en fonction de la surface de soja à inoculer.

-5-
DEUXIEME
PARTIE
K
LE SOJA DANS LA ROTATION CULTURALE "--.j
11
; ROLE CENTRAL DE LA SYMBIOSE FI!;/'tTRICE DE N2 1[

I--I_-.- x
1 - _C_FFETS COMBINES AZOTE x VARIETES SlJil LE <7ENDCilE/)JT ET LA NODULPTI ON
_-
2 - EFCLTS DE LA FUMURE ORGANIQUE DU S3JA
* .e-
2" - ,S$r le rendement et la nodulation du soja
.--
22 - Sur le rendement du maïs sui-nt le soja (dans la rotation
7
-1 - C^FETS DE LA FUMURE PHOSPHATEE ET DE L'ENDOMYCORRHIZATION DU SOJA

----_II
31 - Inoculation par endomycorrhizes
32 - Fumure phosphatée, alimentation hydrique et bilan azotés
‘2 - EFFETS DU PRECEDENT CULTURAL ET DELA FORklE GE RCSTITUTION DE LA-
PAILLE SUR SOJA.
.-.1_

-6-
En raison des fortes exportations d'azote des cultures de soja
(entre 65 et 120 h/ha p&levés au sol) unc question importante se pose :
l e s o j a p e u t - i l j o u e r u n rdle améliorateur d e l a f e r t i l i t é a z o t é e d e s s o l s
ou ne risque-t-il pas d'épuiser le sol en azote ?
1 - EFFETS COMBINES AZOTE x VARIETES SUR LC F:ENDE;1EVT ET LA NUDLlL,\\TIOPJ
--.-_Y
L'objectif de cette étude (programme AIES! IYCI} portant sur 5 va-
r i é t é s est de rechercher la culture de soja dont le rapport
N immobilisé dans 1~ plant2
N minéral absorbé
soit le plus grand possible. En plus des techniques cul turales approprides,
c e c i r e v i e n t à t r o u v e r l a varidté i d é a l e :
- qui commence à fixer le plus tSt possible ;
- dont la fixation n'est pas inhib6o par 'L'azote minéral du sol ;
- pour laquelle toute augmentation de rendement, donc toute demande
suppl6mentaire an PJ,
sera satisfaite par la fixation et non par le sol et/ou
l’engrais a z o t é .
11 - Rendement et nodulation des cinq variétfis de so.ja
Globalement,
l'azote starter accroit relativement peu la production
de yrain (t 10 $) et de pailles (+ 7 $).
L'augmentation relative de la produc-
ti,uitG en grains induite par l’azote starter rbsulte en fait de so;1 action
propondérante
s u r l e s v a r i é t é s 22/72 e t 26/72, a l o r s qu'elle est insiynifiante
sur les autres variétés. La forte fumure azotée accroit globalement, signifi-
cativement, les rendements ; le rendement en grain est auyment6 de façon
significative pour
les variotés 22/72 et 26/72, ainsi que le rendement en
p a i l l e d e t o u t e s l e s vari8tés d e s o j a ( n o n s i g n i f i c a t i f p o u r l a 44,/A/73).
Reste B connaitre quel est l'effet de l’azote-starter et de la
forte fumure azotée sur la quantité d'azote fixe pour les différentes varif5tGe
(cette mesure d!N-fixé se fora à partir des résultats I5N non encore disponi-
bles).
En ce qui concerne la nodulation dans l%ordre croissant de sensibi-
l i t é de l ’ a z o t e - e n g r a i s sur l e c r i t è r e n o d u l a t i o n ( s e n s i b i l i t é e n t e n d u d a n s
l e s e n s d e r é a c t i o n n8gative) o n o b t i e n t l e c l a s s e m e n t variétal s u i v a n t :
26/72 &. 22/72 (44/A/?3 < 3upiters4/73.
12 - Jonclusion
Les variétés 22172 et 20/72 semblent f$tre l e s v a r i é t é s q u i rfipondcnt
(rendement en grain) le mieux & la fumuse azotée donc: à 1’N-minéral. La forte
dose d'azote-engrais accroit cependant la production de paille de toutes les
variotés. La nodulation des varidtés 22/72 e t 26/72 e s t egalement m o i n s a f f e c -
tée par l’N-minéral comparativement a la 44/A,‘73 et Iupiter. La conclusion d6-
finitive quant à l'aptitude des différentes variét6s à l’Oconomiser”’ l’azote
ne pourra être formulde qu’ultérieurement aprxs interprétation des r0sultets
15N.

- 7 -
2 - .*-III
EFFETS DE LA FUMURE ORGANIQUE DU SOJA
21 - Sur le rendement et la nodulation du soja
Les résultats de L'annQe 1930 avaient montre une réponsis significa-
tivement croissante du soja à la fumure organique constituee d'un compost de
paille de mil dès la dose de 1,5 t M.S/ha et jusquI& 6 t M.S/ha. En 1931, un
deuxiome essai a été mis en place dans un sol de fertilitd pïu8 pauvre, uti-

lisant 10 même compost apporte aux doses de 0, 3, 6 et 9 t H.S/ha,, Los resul-
tats do CQ deuxième essai figurent au tableau 4. Le rendement en grain du
témoin (2050 kg/ha) correspond aux rendements maxima gén8ralement’observbs

cette année 81 Sefa. La fumure organique permet encore d’accroftro ce rendemont
jusqu'U 2500 kg/ha.

Ce rendement correspond h la dose du compost de 6 t/ha, au
delà de laquelle le rendement du soja decroit.
Tableau,4- - Action du compost enfoui à différentes doses sur le rondemont du
soja (kg/ha)
Doso compost
R e n d e m e n t s
enfoui
kg/ha
kg Fi.S/ha
---e- _L_
-
Grains (H $ = 13)
paille (M.S)
-
-
-
0
2053
1776
3
2150
7376
6
2491
2119
3
2342
2130
C.V. ::
592
775
PPDS (5 :i)
146
134
L'observation de la nodulation faite au stade R4 (pleine floraison)
a montré un effet moyen positif de l'enfouissemont de compost d+ + 16 (19 sur 10
nombre et + 53 % sur le poids des nodosites (arithmétiquement cet effet est le
plus élevé à la dose de 3 t M.S/ha de compost).

Ces résultats suggèrent que la fumure organique (sous formo de com-
post) amQliorerait l’activité symbiotique du soja ; cette conclusion ne pourra
être définitivement formulée que lorsque l'on connaitra le $ M total du soja
ddrivé de la fixation (NdF Fixation).

22 - Sur le rendement du mals suivant le soja dans la, rotatior!
Les r8sultats du tableau T.pormettant do scinder les doses d'cnfouis-
somont de compost sur soja en 3 catégories de doses en fonction de leur offet
résiduol sur maïs :

-o-
- sans enfouissement ;
- 1,5 à 3 t/ha ;
- 4,5 à 6 t/ha,
La regonse du mals au compost enfoui sur soja ost siqnificativement
-.-
@sitiue dès la dose de 1,5 t M.S/ha.
On remarquera les équivalences de rendement pour les systèmes
culturaux suivants :
Equivalence 1
Haïs s a n s en<]rais a z o t é 1
1 I'laïs avec engrais azoté
venant après un soja
ayant reçu de 1,5 à
1 venant après un soja
3 t M.S. Compost/ha
K
I[ sans fumure organiquo
-quivalence 2
Maïs sans engrais azoté 1
I[ IlaIs a v e c engrais a z o t e
venant après un soja
.
ayant reçu de 4,5 à
[@=Si (1Ea,t’apres u n s o j a
6 t M.S Compost/ha
ii
1 ayant reçu 3 t PI.S/ha de compost
La première équivalence est la plus intbrossante
puiequ"olle montre
qu'une dose de compost comprise entre 1,5 et 3 t Il.S/ha permet d’augmenter
les rendement du soja
comme nous l'avons dejh vu en 1930 et d’entrainor sur
le maïs suivant un effet résiduel positif tquivalent à une fumure azotée mine-
ralo de 100 kg N/ha appliquée à un maïs venant apros un soja sans fumure orga-
nique. Notons qu'une culture de maïs dont la paille a et6 recoltée et compost&
en fosse a faurni 2 t M.S/ha de compost (essai “précedent cultural” objet du
5 4).
23 - Conclusion
La Premiere analyse des rendemonts faite depuis la mise en place
du systùme cultural soja (annee 1) -naTs (année 2) a montré que moyennant
l'inoculation
et la fumure organique du soja ainsi que l'apport d'une fumuro
P K sur soja et maïs, il otait possiblo,sans input dr enqrais azoté, de faire
une culture intensive de soja (rendement en grain do 2600 *kg/ha) suivie d'une
culture semi-intensivo de maïs (rendement grain de 'i200*kg/ha) ; sans la fumurc
organique du soja, le rondement en grain du maïs sans engrais azot6 est %V’ériar
à ‘i’OCkg/h:. Certes la conclusion quant B la validité agronomique d'un tel sys-
tome c u l t u r a l e s t p r o v i s o i r e ; seule l’intorpretation pluriannuelle, prenant
c n c o m p t e l a fertilite azotoc d u s o l , permettra de formuler une conclusion
sûre.
* Zendomnnts exprimés à 13 $ d'humidite des grains.

-Y-
Tableau 5
- : Arrière effet de l'enfouissement de compost eur soja sur le
rendement du maïs.
--
Dose compost
3endement.s du maïs
enfoui sur soja
Grains (W.S. kg/ha)
*M,S/ha
.L
--
_,
Sans azote
Avec azote
Moyenne
(100 N)
.- -
--
p
-
v
-
o
595
1 '1 1 0
I:56 a
195
909
1365
IICC b
3
1053
1544
129:: 5
4,5
1673
2133
IEIYC c
6
17G5
2313
2039 c
C.U.
Traitements principaux "dose compost" = 26,5 $
C.V.
Sous-traitement “dose dtazotet’
= 15,6 $
P,P,D.S,(5$) Traitements principaux "dose compost"=
302
P.P.D,S.(S>i) Entre sous-traitements "azote"
z.
2 52
-v--

- 10 -
3 - "ilIXJ::t PHOSPHATEE ET ENDOMYCORRHIZATIOk DU SOJA
31
- Inoculation par Endomycorrhize
(Sbfa 19~~0)
trinoculation du soja (annoo 13EC.l) par Glomus mossae (endomycorrhizesj
--I c
(inoculum produit par llORSTOM) a eu un effet positif sur le rendement en ma-
tière s>che, N total et P total du soja. Le rbsultat le plus intdressant a 4%
l'effet de cette inoculation sur l'indice de rendement ii (tableau 6). De plus,
en réduisant l'absorption de l*N-engrais et de lrN-sol simultanément à un
accroissement de la fixation de N2 (fig. 1$, les endomycorrhizes ont Qconomisb
l'azote du sol ; de ce fait, elles ont contribu h llaablioration du bilan e.zoL1
qui est souvent negatif souslogumineuses.
Tableau 6 : Augmentation ou diminution relative ($1) de l'indice de rendement
rdvultant de l'inoculation avec Glornus mosseme.
--m
Auqmentation ou diminution de l'indice de rendement ‘5.:
--.A-
Fertilisation P
Matière sèche
N
P
-
-
-
0
- 10.7
- 2.'7
- '1.2
f
+ 12.8
f 7.7
-t- 0.2
; Vatière sjche, P total et N total des grains par rapport ci matière sèche,
P total et N total de la plante entière.


- 11 -
3 2 - Fumure phosphatee, alimentation hydrique et bilan azoté
(Sofa 1980).
Les courbes de la fig. 2 expriment la mobilisation en azote par le
soja dans laquelle apparait LIN-fixe et l'N-sol. Rn s'aperçoit que lfévolution
de la courbe N-fixé est différente selon que le soja ait reçu ou non du phos-
phate. La sbcheresse post-floraison (cf, fig. 2) est invoqués pour expliquar
la baisse de fixation de N2 que traduit la fl6chissement de la courbe N-fixu
du soja avec phosphate (courbe no 3).

Cas du soja sans phosphate
On peut faire 2 observations I
- aprùs le stade dobut remplissaga des gousses (Rg), on observe que
la courbe N-total (No 2) suit grosso-modo la courbe ÎJ-fixe (No 4) ; l'accrois-
sement de
llN-total s$expliquerait donc par l'accroissement de I'N-fixe ;
- ce soja s'8tant peu dGvclopp6 en raison de l'absence de fumuro phos-
phat6e (production M.S total de 4 t/ha seulement) a vraisemblablement bien tolé-
ror la s&cherosse post-floraison (cf.
pluviomutrie ddcadaire fig. 1).
Ces 2 observations suggèrent qu'en condition d'alimentation hydriquo
normale la demande supplémentaire en azote résultant du d6veloppement vQqOtatif
durant la phase rcproductivo peut être assureo entièrement par la fixation do
&*
Cas du soja avec phosphate
La courbe de mobilisation N-total (Nol) est normalemont croissante
et traduit bien l’effet positif du phosphate
; en revanche, à partir du stado
RI - 25, la fixation de 142 est fortomont inhibQc (vraisemblablemont en raison
do
ltassdchcmont du sol) cc qua trnduisunt 168 cw~taos 1 et 3 de la fig. ?.
Cotto observation suggèrent qu'on condition dlalimontation hydriquc
ddficitairc pour la symbiose, l'auqmcntation do mobilisation en azote rdsulta+-
-
-
-
du dévoloppement veqétatif durant la phase roprodxvo est expliqude par uno
absorption suppl6montairo dlN-sol.
3 3 - pocommandations pratiquos
La capacite du soja inocule B satisfaire sa domando en azoto par 10
moyen do la fixation de N2 sembla dopondro otroitomont de sa capacité à toldrcr
la sochorosse. L'alimentation hydrique dbpond do la rdservo en eau du sol et do
l’enracincmont qui prospecte cette roscrvo ; elle est donc fonction de la vario-
tb, mais aussi de certaines techniques culturalcs tcllos que travail du sol,
l'enfouissement des phosphatos ot la data de semis, ce quo nous avons rosuno
ci-aprbs au tableau 3.

i
.e.----..“e
i
.
,_ *
-l---
E
i
t
.&.-
“.g
n

- 12 -
Tableau 7
-
: Effet dos principales techniques de culture sur les facteurs sui-
plante rbgissant l'Économie do l'eau.
B_c
--__SI
Techniques !
!
!
!
!
!
,Labour x
,Datc de semis !Engrais PJ ,
I
jphosphatagc
iaprès 2 ou 3èn au semis
*
M y c o r r h y s a t i o n 1
\\
!P aramhtrcs
!
!
!Pluie utile ,
+-.-Lb-;
!
!
-
-
!
-!
!
!
!
! - Porosi t6
- PorositC
!
!
!
!
! - ..----...--- --ma- !
!
!
!
i
! S o l
1
.- Phosphoro on !- Pic do mind-!- Azote
!
!
!
!
p r o f o n d e u r !
ralisation !
starter !
!
!
!
!---'-"~'---""--'-'-------,
!
!
!
1
.- Azo to ninCra1 en debut !
!
!
!
!
d e c y c l e
!
!
!
!
!
!
I
.- *
!
!
!
Profondour
!
!
! Plante
!-
- Uiguour veg6tativo en ,- Volume r a c i n a i r o ,
!
dlenracincmon{
!
dbbut de cycle
!
!
!
!
!
!
!!
4 - EFFETS DU PRECEDENT CULTURAL ET DE LA FORI,lE DE-ESTITUTION DE LA PAILLE
-e-e
rjous tcçtons sur soja l’effet du procedcnt cultural : m;ll (sanio)
maïs ct riz et de la forma de restitution des pai.llos de ~0s c~r~~iles
: non
r e s t i t u t i o n ,
rostitution des pailles de la rGcolto, restitution du compost cor.-
rcspondant 'J COS mbmos pailles (compost fabriquú en fosse). Les resultats obto-
nus sur 10 soja (tableau 0) montrant (1) un offct principal du prCic0dont mil
positif et significatif par rapport aux 2 autres ; cet offot est 1.o plus mcrqr ’
si l’on restitue les paillas des coréalcs : + 220 kg de grain/ha Par rapport ao
precedont maïs ot t 230 kg de grain/ha par rapport au procedcnt riz (2) un cffot
positif dc la
restitution des pailles seulement dans le cas du mil. (bien que si-
oiificatif, cet effet est cependant pou important) ; on revanche, un effet posi-
tif significatif de la restitution dos
paillos compostdos par rapport au t6noin
sans cnfouissomcnt et par rapport B l a restitution d e s p a i l l e s (cet e f f e t p a r
rapport au témoin ost do l’ordre t 200 kg yrain/ha pour le mil et lc riz ot
+ 300 kg grnin/ha pour lc maïs).
Tableau
:
-. -
Effet du prGc6dont cu1tura.L ot do la forme de restitution dos paille
sur 10 rendamcnt on grains (?3 $ llhumiditfi) (kg/ha)
!Restitution orga-!
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! 2053 ; 2.105 ; 2262
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! 2.167 !
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! Rais
, '1900 ! 1962 ! 2136 ! 2010 f
6,s 7:
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70
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! 191'7 i 1906 ; 2111
! Riz
! i97? ;.
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; 1953 i 2017 ;
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2185 , 2054 ,
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! sous- t r a i t e m e n t s tlforme r e s t i t u t i o n !
, des p a i l l e s
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! C.V.
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f PPDS (5 $) z 56
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