GOUVERNEMENT DU SENEGAL XLEGATION GENERALE A LA...
GOUVERNEMENT DU SENEGAL
XLEGATION GENERALE A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET IECHNIQUE
-.- -.-P
-.--
LA RECHERCHX AGRONOMIQUE EN HYDRAULIQUE AGRICIOLd
AU SENEC~AL
a=- o-z-
Essai d'inventaire des besoins de recherche.
II
Novembre 1975
par Numa G'~ILL3T
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHEHCHES AGRICOLZS
9.3'. 3120 - DAKAR

1
LA RECIi~~..ICEB AGRONOMIQUE EB HYDRAULIQUE AGRICOLE AU SEBEGAL.
jgjSAI; D'INVXNTAIRE DES BESOINS DE RECHERCHES
-a.ooo-3.
'PABLE DES blA!i)I~RE:S
=- z-z
- PRj3A~~BULE
-.....-, 1..-..-
1, SITUATIOX ACTUELLE.
- a - -
I*? - Situation générale,
=:========z-=======
. .
.<
1. 2 - Situation au Sénégal et
=================-_,__,__=====_======I====~=
-_---- grincigaux r&sultats.
1 .2.1. - Principales opérations de recherches réalisées,
I*2.2, - Synthèse des principaux Tésultats obtenus,
.
I'3 - Dispositif existant de recherche, d'expérimentation e'U de
=:==== =======t===================_= ___-
---_==============:==::=-
vulgarisation.
===,=zzz=======
II, Li.3 2ïLTEUX E'C LEURS CONTRAINTES
q.- II ..
-.-.-e--.-.--m--
II., - Généralités.
-----e----e
-----------
.
116.2 - Les facteurs du climat. et leurs influences sur les O~xglijir
---i-m
_ _ ======t======================-==========~=~=~=---.--..--
mes de production.
--m--s- --------_
-_-__-------_---_
II*2.1- La pluviosité. .
II.2 T)-
*L.
Bégimes thermiques, hwnidité de l..'air, les vei?Q::
(saisons de cultures).
"'2.3" Les contraintes d'ordre climatique sur les systé1.1~~
de production avec irrigation.
II*3 - Les ressources en eau.
=====================
-3.r Les eaux-de pluie.
II*3.2- Les eaux de surface.
- -
11,g.2.1.' Les fleuves.
A
Le Sénégal.
B
La Gambie
C
La Casamance
D
Le Sine et le Saloum
E 1 Principales contraintes pour la mise en valeur
des ressources en eau des fleuves et de leurs
grands sfPluents.

II
II. 3 . 2 . 2 . - Les pe~~i,te-~-v~aJlées et les marigots,
1
Sénégal oriental
1
Casamance
Sine Saloum
1
Bas Saloum
Petite Ca-te
Contraintos des amenagements collinaires, barra-
ges.
11.3,2,7&- Mares et lacs naturels.
---LI_-
A. Lac de Guîers
B. Les lacs et les mares des Niayes,
C. Mares et vallées humides
D. Bassins de 1'Anambe
E. Contraintes pour les aménagements de ces res-
sources en eau.
II.
- Les eaux souterraines.
3 . 3 .
-_-, .--A.
II*3.3.1’
Généralités.
II.
- Disponibilités en eau.
3 . 3 . 2 A Nappes du Cap-Vert (au sens large)
B j Nappe
des calcaires du Iutetien entre BambeJ
et Baba garage.
C) Nappe
du Paléocene dc la région de Fatiek-Thia-
diaye.
D> Nappe
du Continental Terminal de la région
Sine-Gambie,
E) Nappes du Continental Terminal et du X$oe&ne de
la Casamance.
P
La nappe profonde ou du Maestrichtien.
G 1 Autres aquifhres.
11.3*3*3== Conclusions et récapitulation.
-.:.-
.-u-v
- Estimation des besoins en eaux, totaux annuels ~~LIT lez,
populations et le bétail (ordres de grandeur).
IIJ3.4 - Contraintes imposées Lar l'utilisation des eaux souter-
raines.
II. 4 .-La mo2$Jtplogi_u~,~,,
_CI
les
I_ .--.- ca~.a-etéristiques_des sols et le,urS
- --1_1-
influences
.--- ^ -.-_ sur les
II _._^ .- syste,nes de
-.--_--_ production
-
et d'exploitation.
11*4.l- Généralités.
“*4.2-
Sots des grandes vallées.
=*4.3- rines
Sols des formations fluvio-deltaPques ou fluvio-ma-
0
IL4 4- Sols des plateaux.
.
IL.4.5- Sols des petites va:Llées et des dépressions*

III
"'4,6. -Cohtraintes d'ordre morphogiquc et dtordrc p&dolo-
gique.
II .5. ” Xilieux sociologique et économique.
III. - ~BJECTITPS - AXES ET PROJET9 DE DEVISIIOPPE~LEPJ'T .AGRICOLE
. .
..-w-w-
-
-
- .- I.. --1.d-*

IV.
_ LE:; Z()NE$J-
.---..
LjS POSSZBILITES
--..---.._ . . -. . _
????? ? ?
? ? ?
IV. 1 - La vallée du.Pleuve Sénégal,
IV.1 .l. - o;oJet
--9 général d'aménagement.
_______ -=I======1=====~-===:==
IV.1 ?? 2. - Description générale;
_______ __--_- ------..-
-_-_-_--------------
IV.l.2.1. - Idilieu physique.
IV.1.2.2. - Agriculture.
IV.1 ??2.3. - Centres de consommation ::t indu.:tries agricoles.
IV.i.3. - Sous-zones.
----------
--__---_.---
IV.l.3.1. - Le Delta du Sénégal,
a
Description et am&na&cments.
b 1 Résultats acquis de la recherche,
c) Besoins de recherche-
IY.1.3.2. - Complexe Tahoué - lac de Guiero- Dar; Perla,
a) Descri:ption et aménagements.
b) Besoins de recherche.
VI,1 .'j.g. - Xoyenne vallée du Fleuve.
a
Description des aménagements.
b i Des oins de recherohe
IV.1.3.4. - Vallée du Fleuve dans la région de Bakel-Xidira.
IV.l.3.5* - Berges et elots sableux (Diéri).
IV.2.
- Zone du littoral et du Cap-Vert.
--me-... --
IV.2.1,
- Description
--e--e ~~~~~~~~~g~néralc et projets de d6vclo,Eement.
_ _______.___ -----=====T===--===.-.~~=~====~=~~~~=--==:.~
=-.
.
IV.2.2..- .Ln Grande C8te.
w--.--e--
-------x=z:=====
.<.
v1.2.2.1. - Description.
IV.2.2.2. - Disponibilites en eau et vocation,
IV.2.2.3. - Besoins de recherche.
IV.2,,3.
- La région du Cap-Vert. (au sens large
_____ ---_-----e-----
i.; ': Iv terme) *
____-- ---_-.----------
IV.2.3.1. - Description et aptitudes.
I V . 2 . 3 . 2 .
- Disponibilités en eau et proje-::: de développe-
ment.
IV. 2.3.3. -Besoins de recherchee.<
IV.2,4,
- La Petite Côte ou le littoral Sud.
------------_---_-_- --.._....----m--_--
IV.2.4.1. - Description.
IV.2.4.2. - ReSSOUrCeS en eaux et projets dc d<veloppement.

v
IV.3. - Zonou sahéliennes et soudano-sahésenne occidentale.
"---- --
-.-11
IV*:3,1 ? - Description.
IV.3.2.
- Disponibilités en eau-
IV.3.3. - Desoins de recherche.
IV.4. - Zone Sylva-pastorale.
-w-e. -
IV.4.1. - Description et projets de développement.
IV.4.2. - Disponibilités en eau.
IV.4.3. - Besoins de recherche4
IV.5. - Zone centrale.
e.-v-
IV.5.1 . - G-$$.f=de Thiadiaye
--.__--- -.-__ -
- Patick.
-----------========:==
v1.5.1.1. - Description
VI.5.1.2, - Disponibilités en eau et projets de dévelorl,;)e..lcI:...
VI,5.1.3r - Besoins de rechurqhee
.
IV.5.2.
- Région de Soukone - Nioro du Rip ou Sine Gambie.
=====z:::.- =====-==-==============-------=~-=.-
--_._-__-
e-v_-
----_-_
IV.5.2.1. - Description.
IT.5.2.2, - Ressources en eau - projets d'aménagement.
IV.5,?.3. ,? Besoins de recherche*
IV.5.3. - ~st_bu_~~,~e_~-rourn.
---------------w--z
IV.5.4. - Secteur Nord du Sénogal Oriental.
====================_===-=======
IV.6. - La Casamünce.
IV,6.1* - Description
IV.6.2. - LfAgriculture et les résultats de la recherche,
IV.6.3. - Les ressources en eau.
IV.6’.4.
- Les projets d'aménagements hydroagricoles.
IV.6.5. - Besoins de recherche.
IV.7. . Koitié msrionale du Sénégal Oriental.
-w-w-
--w

R é p u b l i q u e d u S6n6gu!
un pruplr - un but . une foi
Dakar, te
PRIMATURE
D E L E G A T I O N G E N E R A L E
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
R
ET TECHNIQUE
-
-
uonsieur l e
I N S T I T U T S E N E G A L A I S
--
DE RECHERCHES AGRICOLES
J'ai le p:lalsir de vous adresser ci-joint....,.., e-r~m-
.., _‘I_ .*
pLaire(s) d'un docu:::cnt inti%ul& :
"La Recherche Agronomique en Hydraulique agricole Û-IA
Sénfi~al - essai d'inventaire des besoins de recherche - pti?
MU;~;~ G-J--LET
- Novembre 1975".
Ce document doit être considéré comme une base de
réflexion qui, avec l'aide de tous, doit permettre de définir
options et prioritss,
Les programmes de recherche qui auront 6th retenus i;'v~3c
une pr.:.orité donnée devronz ultérieurement Étre d&veloppés et
chiffréu afin àe ~LL~~OSOT leur insck*iptioY au Zutus plan de dCvc-
loppcment !a
Aussi i1onBieur le D~~&;UO G6n~Jrzi 3 la Recherche Scic~-
tif2que et Technique et moi-mê:se ooLl:icitons votre COllaborü%iG~~
pour la suite de cette Qtudc qui doit être collective et vous
pri.ons de bien vouJoir me faire part des remarqueo et commenl;zi::es
qu'e vous jugeriez utile
de füire sur cette 6tude et son cont~:.:u,
ainsi. que de me signale l! touto erreur ou tout oubli qu'il pourrait
COXltC!Yl.i.r.
Je vous en remercie d'avance,
Je vous prie dtagrCer, lZons:ieur le .*.*...*.*.*LI****.
l'expression de ma très haute considdration.
Le Directeur GénBral

v.l * - i?aux soutcrraine-
__ -..- --
__-..---- -.----_--

- ---._
--...-..-----___-_- !2'
V*I,!. - Prix de revient de production: (captsge et exhaure)
v.1 .l .l. - Calcul des prix de revient.
v.1.1.2.
- Conclusions.
Y.1 .%. - Prix de revieni de l'application aux champs.
v.1.2.1.
- Généralités.
Y.1.2.2. - Calculs du prix de revient
V.l.2.3:- Re.marquc:; et conclusions.
v.2. - Les eaux de surf.ace.
----_--m--------I_-
_--__---------.---._-
v1.1.
- Zvapotranspiration maximale.
v :1 .2. - Coefficients de rationnement optima technique et éCOnOnii(~~~
(efficacité des arroaages)
v1.3. *- Xfficie.nce globale des systèmes d'arrosage.
V.I.~.I,
- Définition.
VI .3. 2. - Irrigation & 7.a raie et au calant.
VI.3.3. - .Irrigation :par submersion (rizière)
VI .3. 4. - Irrigation pur semi-submersion.
VJ.3.5. - Irrigation par aspersion,
Vl*S,G, - Irrigation localisée ou 8u goutte-à-goutte.
VI.4*
- Conclusions.
__-___-_---
__--___------
_e,.-
--I-w
--
---

VII
VI 1. - :J-J;;; ()pE;uQ'ilIOMrj
--- e-w- ^..___..
, SHOGRAMXE;jr ET ilC!TIOXS I)E RRCI%HCREB,
-.-
V1I.i . - Objectifs, finalités et contraintes de la Recherche en
-A-
- -
ilJdrauli.que agricol,.
VII.2. - Essai de formulation des opérations et programmes de
-.-me - _
-.-
r e c h e r c h e *
VI I ??33 . - Choix des opérations,
--_- -
- - - - -
p rograrnmcs
..--..-- e
t

s
e
w-
ciie Ir priorités.
v11.3.1, - Généralités.
VIï.3.2. - Commentaires et recommandations.
vI1.3.2.1. - Orientation des recherches.
~11.3.2.2. - Relations de production entre les périme-
tres irrigués et les régions dfimplantatio
et voisines (complémentarité).
VII.3.2.3. - Intégration de l'élevage dans les aména:;Iz-
ments hydroagricoles.
VII.3.2.4. - Froblèmcs nouveaux.
VII.4. m Xssai
- - -
de formulatioil d'actions ou de
--.-..- _..---- _-_ ,_-~.-- -- - p rojets prioritairel.
MI .
V~I.4.,1* - Essai de définition du rang de priorité.
VII.4.1.1. - Par zones et groupes de zones.
VII.4.1.2. - Par esp&ces ou par productions.
VI1.4..1.3. - Par disciplines ou techniques.
VII.4.1.4. - Par opérationsde recherche
ou facteurs d?
production.
VII.4.2. - Actions ou projets de recherche .
VII.4.2.1. - Zone
de la vallée du Fleuve Sénégal..
VII.4.2.2. - Formations fluvio-del-talques et fluvic-:.i:-
rines.
VII.4.2.3. - Cultures mara?chèrcs et fruitières.
V11.4.2.4. - Utilisation des eaux souterraines.
VïI.4.2.5. - Projets de recherche
intéressant l"ensc.i2-
ble du territoire.
VII.4.2.G. - Recherches non du domaine de l'ISRA,
VII.5. - Localisation des
--_-
;~rous de recherche
..-_ - -
-11
et aménagement:.
.
necessaires,
BII,5,1. - Vallcibe du Pleuve Sénégal.
‘TIï.5.2. - Casamance maritime et mise en valeur des sols sa-
lés.
VIï.5.3. - Zone atlantique et Cap-Vert.
'JII.5.4. - Mise en valeur des eaux souterraines.

1
PREREIBULE:.
Il est certain que les propositiQna d*oPérations, de
saprogra~nes et de projets de recherche sur le3 cultures irriguées
au Sénégal, dévelcilpées dans le présent docUiri?nL; sont très am-
bitieuses. Vu les moyens actuel1e.men-t disponillcs ou prévisible;,
elles peuvent Gtre coylsidérées co.mme utopiques. Aussi, ,il faut
considérer cette étude comme une'tentative d'iuvcntaire, certal-
nement incomplète et de hiérarchisation des o:>&:'ations, programmes
et"ac*tions"
_r
6. ou "pro jets"
de recherches ZI, intenrifier etau & entre-
prendre pour tenter de résoudre l'es problème;: -c:Gés par la. mise
en valeur des ressources en eau et en sol du SG;!.&gal.
Les résultats de la plupart des .rcc:zei*ches proposées,
intéressent des régions géographiques plus vas-ke~: que le Sénégal,
Il est certain que de nombreux proje-C,:: ont, moyennant
1~~SYYllld"PrEU~~,~~~~~~a~rnéna~~~~el~ts,
des vocz-kicnf régionales
9 grands fleuves de l*A.:frlque de l'Ouest
zones sahélienne et soudano-sahélienne de lPkfrique de l'ouest,
zones arides). De plus certaines recherches salît déjà mendes par
des Instituts Internationaux spécialisés. Aussi, afin de réduire
les coats etd'augmenter l'efficacit4 des action:3 entreprises, des
formes de collaboration inter-Etats et avec 1.:~ organismes spécia-
lisés doivent 6tre envisagées et titudiees.
Si les propositions développées sont agrédes par les
Autorités, des choix devront être faits et deu rangs de priorité
attribués aux actions proposées.
Ceci étant et aprk avoir étudié et analysd les remar-
ques, les commentaires et les critiques faj:ts.sur le document p&rb
Spécialistes et les Autorités compétects et iuL4reusés en la ma-
tièré,
il restera en seconde phase à dévelop-e2 ICZS actions et les
projets ri?tc?IlUS
et à en chiffrer les cofits.
Mr le Délégué Général i la llechercie Scientifique et
Technique et Kr. lc Directeur Gén&'ral de lrIn3:-1;Ltut Sénégalais
de Recherches
Agricoles,
sollicitent de to:.rt lecteur de ce do-
cument, de bien vouloir leur adresser toutes 1~s remarques et tous
les commentaires q,u'il jugerait utile de fa,irc :~;L:T cette étude et
son contenu ainsi que de leur signaler toute G~~~L.s ou tout oubli
qukGkpourrait contenir. Ils le remercient dIa-vzLïI:lce,
En effet, le. présent documkt doit Éir~: considé& sur-
tout COLUW une base de réflexion qui, avec L'ai<e de tous, doit
permettre de définir options et priorités.

2
1. SITUATION ACTU,ZLLB.
--m
I-1
- Situation fiénérale.
Tous ceux qui se sont quelque peu interessés
i l'irrigation
ei> zone insertropicale ot en Afrique de l'O.~est en particulier, ont e::
ccnnaissance dldchecs ~:LUS ou moins graves dans 1,~ réalisation ou l'ex-
;;foltation de périmétres de mise en valeur hydro-agricole, &checs d'au-
taï.t plus fréquents et importants que les aménagements 6 'üaieilt ins tal-
lés dans des régiozis n'ayant pas de pa ssé dans ce domaile.
Une analyse oõjective de ces échecs montre q,~'il~ sont géz&-
ïalement dus à une insuffisance de connc3.i:;sance d"un ou ;>lusieurs fac-
te~rs lors des études de projets et de :Leur réalisatio.:l ou à un Cho:ix
dihypothèses no:n valables. Ceci découle très géneraleaen-k du fait que
1 e c: auteurs de'projets, les chargés d'&tude:; et les re,:,o:ilsables de la
mise en valeur, So;it, di*ns de nombreux cas, obligés de DC baser sur
des résultats obtenus dans des régions if Scologie ou milieu humain
r&putés similaires mais toutefois différents. Trop s~u~e:?.~;, ils sont
tenus de procéder & des extrapolations euà des déductions :-:c sïtuant &
1;:~ limite du raisonnable et ils n'ont guère de possibilites de les
verifier.
L'intervention des chercheurs oudes expérimentateurs ,est
tï0g
souvent hélas, sollicitée pour définir :Le:: causes d'échecs et reche)rcher
163s solutions pour y remédier. Très souvent, en conclusion de ces étu-
des et expérimentations, il doit être proposé une ou de.: :!lodifications
d;Lns les modes d'aménagement et dlexgloit:ltion des périnétret: et; les
systèmes culturaux utilisés. Ces changements sont toujo!lr:.: onéreux et
d6licats h. réaliser et entraînent parfois ljabandon des l:ivestissements,
De plus en plus, et sous la pression des orgzinisves de finun-
cernent une expérimentation préalable à ltamenagement e':t (Ticmandée et
réalisée afin do tester,, avec une approximation donnée, lizh. hJ-pothèse:
.a,..,ronomiques , de génie rural et économiques des projets. Trop souvent,
11 ffi 1 a s , les délais impartis pour fournir les conclusions rzorit très CCUrtSj
e t

c e ,
d'autant plus, s'il s'avère que les hypothèses se jXLppOl?t3.llt,
entre autre, aux choix des espèces et des variétés ou :L~X calendriers
agricoles, ne son% pas confirmées.
f
Cette nécessité de recherches et Cl'expérimellI;~-t;:~<:,ns préalables,
il
rut généralement pas contestée lors de Iletude de projc:;s d'installa-
'12on de périmétres de production industrielle (tel que ci;-ne à sucre,
cultures marafchères pour conserverie.;.).
Dans un nombre limité de aas, les points d'essai:; provisoires
:I2stallés sont, de la votlonté des responsables, transfoï?,:é::; en stations
j?rrmanentes d~expérimentrtion dlaccompagnemeni chargées de poursuivre
1~s btudes entreprises en vue de mettre ILL point les techniques permet-
t :Y. : * -t i;ne expression des potentialités et la résolution Zcs problèmes qui
ne manquent jamais d'appara!Ltre au cours du développement des programmes.

Il est évident quu certains prob:Lèmes posés par la mise cn
valeur dkmenagements hydr:.uliques et par I'intensification de l'agri-
culture irriguée ne peuve;lt trouver leur solution par des actions A
court ou moyen termes avec des moyens et des équipements souvent légers.
Aussi, à l'échelle de l'Afrique Sahélienne, on ne peut que regretter
:L'absence d'études à long terme sur un certain nombre de facteurs in-
téressant lf%rrigation dans une ou des stations bien équipées, repré-
sentativwdes principales sones écologiques.
Tout récemment, sous la pression des effets catastrophiques
de la sëquence d'années ,sèches,
et des très nombreux projets d'irri.g:-
tion ayant pour but la sGci:risation de la production ,vivrière, les ~PI-
cherches et les experinentations sur les cultures irriguées se aont dé-
veloppées dans de notables proportions. On peut toutefois constater,
que ces efforts se font .;éz.éralement en ordre dispers sans ou avec très
peu de coordination.
5
???
- Situation au,~e;~G~;~l et principaux résultats.
I'2.1 - Principales opérations de recherches réalisées buen
___--.-.---. ------------.--__-.---__I_____
,__-- -----------
___--.-----.-------_----.--_-_----------._-_.-------------
cours*
-----.
mm---
nec;
Des recherches, des eigérimentations et des essais 9Ur les cxiku.-
irriguées et des ~roblè~n>i: posés par l'irrigation ont été réalisés et
sont en cours en de nombreux endroits, stations et périmétres experi-
mentaux dans diverses régioils eco-socio-6conomiques du Sénégal.
Les premiers e,;;:.,ic, dans ce domaine datent du siècle dernier :
jardin d'introduction de:3 plantes à Richard-Tell, introduction des Ci;l-
tures maraTchères dans le Cas-Vert pour le ravitaillement de la ville
de Dakar.
La plupart des actions entreprises ont eu et ont encore un
programme limité en vuà de rGsoudre des prc'blèmcs particuliers à un
périmétre,hun ensemble de ;jérimétres ou à u.ne culture ou un aystèmc
de cultures donnés. La grande majorité de ces actions ont été effectuée:2
dans la région du Pleuve Sénégal.
Dans le cadre de COS études, on peut citer, sans vouloir e:~
faire un inventaire complet :
a) Vallée dlu Fleuve Sénégal :
--II-------L-I------- --
*- Problèmes poses ;.)ar la riziculture dans le casier de Hicherd
Tell.
- Etude de la riziculture de submersion dans les cuvettes tl.u
Delta et de la vallée du 3'1euve Sénégal.
. Rtude agrobioclimatologique de la vallée et mesure de
1'ETM de diverses espèces et de 1'ETP.
- C?aractérisation hydropédologique de certains types de sol.
- Etude des cult7L.?es de décrues (sorgho-niébe) dans les cu-
vettes de la vallbe du Pleuve.
- Xeconversion dl: casier de Hichard-fol1 pour la culture de
la canne à sucre (phytotechnie - mode d'arrosage - contr8le de la nappe
salée - drainage).

4
- Intensification de la riziculture dans la vallee dc. fleuve
Sénégal.
- Récupération des cuvettes salées du delta du Sénégal.
- Introduction de la tomate industrielle dans le delta et la
basse vallée du Pleuve.
- Installation et étude de perimE,tres pilotes expérimentaux
ou de prévulgarisation
C* Introduction et Etude des cultures fruitieres dans :La v:.~:Llle
(jardins adlIinistratifz
F?'G station IPAC de Ksedi).
II Etude de 1:2 cGréaliculture irriguée à Richard-Tell, Gu&d& et
Panaye.
,I) Introduction ct tests de comportement des cultures fourrc2-
gères.
- Essais à diverses époques sur la diversification des cul-.
turcs,
b) Casamance
m-------I
+- Etude de la mise en valeur des sols salés et suffat&s-acides
et de mangroves de la bas:'e Casamance ( modes dlaménagcment et drainage-
techniques de culture variétGs, fumure...).
- Etude des techniques d'aménagement des petites vallées dc:i
basse et moyenne Gasamanec? soumises à l'effet de la mnrhe et ayant un
écoulement presque perAancnt
d'eau douce,mais de débits très vsriables
avec le tezips (résurgence de nappe).
Biziculturc 3Lr nappes affleurantes ou subafflcursntes (:JO~::;
gris).
*-
- Infroduotion de la banane et de l'ananas irrig:A5s en loyer-
ne Casamance.
o) Régions du Cap-Vert2 des
_------.~--_Y-----I-
Niayes et de la petite cete.
11-------11---------_--------------
- Etude des cultures marafchèrea B échelle industrielle en
vue de l'exportation (Bud).
w Btudb de la phytotechnie des cultures marafchères (CambCr&
ne>
- Insto,llation de périmétres maralilchcrs pilotes avec irrig:.-
tien par aspersion ou au goutte-à-goutte da:ns la r6gion de Mbour Sar~di:~-
ra avec pompage dans la nappe.
- Etude des cultures fourragères intensives (Sagalkam).
-Observations
sur les cultures fru:itières arbustives existsn-
tes.
d) Région Centre Zord.
-^-----------L--II-
- Etude des possibilités dfexploitation de la nappe des cal-
caires du Zutecien de la r6gion Bambey-iouga (CNRA Bambey)
. Test drun modèle exploitation.
. Essais phytotechniques divers.

5
. Essais de modes d'irrigation.
- Etude agro-bioclimstologique de la région et mesure de
l'ETY.
- Keçure de consommation en f?au, maximale et rèelle de di-
v e r s e s e s p è c e s ,
- Etude et carnct&risation hydropddologique des sols.
- Etude de:; possibilités d'utilisation des @;2ux chlorurijes
sodiques d.2 la nappe cl:1 2 aestrichtien (*CI:~:~L Eambey).
- Mise au point d'un système d'exhaure avec traction animale.
Ces actions de recherches conçues et realiskes par l'adeinis-
tration, diverses soci.Gt(:s et de nombreux organismes sont très variables
des points de vue nivcr!.i.L de recherche, intensitd et précision. Alors que
certaines sont du ni.ve:2:..! recherches de base,
d'autres ne sont que des
es sais d'introduction d*une culture donnCe sur des périmétres d'impor-
tance variable avec :;iiples observations des resultats.
1 '2 . 2 . - Synth~..se des principaux rdsultats obtenus.
"--U---------------L--------------------~
Les resultnLs obtenus par toutos ces recherches et op&rations
sont abondants mais d'l:Aér$t et de qualit& très variublcs.
Si toutes c2:J recherches et oporations n'ont pas eu de resul-
tats positifs et proba::I::,
elles ont eu -toutefois le très grand i:1t;::;:rê.L
d'avoir permis de me Itrc ci? évidence des problÊmes de toute naturc,
posés par la mise en ~c:leur des ressources en eau et en sol et l'in.t!.~ns--
fication dos cultures qu'implique l'irrig~~tion.
:Les rCuult.1~i;:; obtenus ont egalel,ient permis de définir ou d'en-
trevoir les potentialitdc ct les aptitudes des diverses regions &colo-
giques ou situations du pnys.
Alors que dei: actions ont démontré les limites de certains
s ys t èmes, riziculture do submersion contr8lée - cultures de décrue
d'autres ont débouchd :jlr des operation:?
-- -_-- -.- - - -. - . _ .--_._
de mise en valeur et de d6vc-
-...-
loppement de grande envergure :
- Riziculturc intensive dans i.a vallée du fleuve SCn6gal.
-- Iris tClLlcZt;f.Oli
d'un complexe agro-industriel canne à sucre tl
Richard-%oll.
- Introduct-ion de la tomate industrielle dans le delta et la
basse valliie du fleuve S6n6gal.
- Cultures .:c<ra~chères à éche111.e industrielle dans la région
du Cap-Vert.
- Introduction de la culture de la banane en basse et en
moyenne Casûmance.
- Xise en valeur pour la riziculture de petites vallées de
basse et de moyenne Casamance.
- Exp:loi-taEivn des sols gris desvallees de la Casamance.
- amarrage clé projet l'barages-.Ccluses" pour la mise en valeur
des mangroves du deli;a oasamançais...).

6
TOUS les problèxes techniques potiés par ces programmes :i'::-
i;îGntl,gei:lerl’:;
: t
üe développement sont loin d'être r6solus. Ils néce,:r;--
tent tous des recherches d'accompagnement afin dlandliorer les sy,:t‘:-
mes de production et d'exploitation et de tenter de pallier aux a:": t;
uui ne m-ïaquent jamais d'a:::>araître au cours de la réalisation d'.n..
i;rograwle de developpenent,
bas4 sur l'intensification de l'a~ric.~l.-
ture.
De:: &nts de vue esJ&oes et_zstèzcs de production, le>: ! ..i::-
-e- _ .--
c ipaux r: :: ültata obtenus peuvent se synthdïiser comme suit :
- I:iz et rixiculture.
-.-.-. a -
:Ges rec;ierchcs rhalisées & Richard-Tell, ~y1 diverses stzil '.c:i ::
et point; citeusais du Fleuve Sénégal ainsi qu'à Xédina et Djibélor ,i!. -
samance) o:-,t permis de ddtecter et de créer une szric de variét6.T <:. -.L‘~L
haut pote:ltiel de production, adaptées à diverses situations et ]?l‘.!;; 3:.
i110l,nB 322:: 5:: tantes
ou tolerantes eux cbaladiee ou à certains facteu:,
i. '. -
favorables: * Il manque toutefois, dans cette collection, des vari:2:e;z
rf$sist;a:~I;rc;
au froid c'est-à-dire à cycle clourto ;~OUI‘ sel3.s en dtibu. :';
durant 1;~ saison sèche froide.
Les techniques d 'n:.;énagement et do culture, ainsi que 1:~~: no-'-
mes de fo.:t.!.Iis,ation sont au point pour la plupart des situations
: .: u <.. -
cii:.,~tiq~&:.: atudiées,
I! 2 : ; productions obtenues tant en station qu" en péri8::6!;r3 ,.: f cx-
ploi tati(o.:l (:i,ouvant dép-tL sser les 15 T/IIa par an en deux cycles) c3a.i.. 2-a
région du 2leuve et 10 !i?/Ha pour le cycle de saison des pluies it IX;.~...-
lor, sont 1,~ preuve de la réussite des actions entreprises depui:; 2.c
nonbreuucz 3iXlées.
ILO c
recherches doivent toutefois {itre poursuivies, entre F!. t,rc,
dans les dollaines suivants :
???
Xesoins en eau ct 6cono;l;ie de l'eau dans las riz;ière.JT
1 Utilisation des sols salés, sulfatés,acidrs (delta d! a::~(-
gaz 9 de :L;?'Casa:lance,
certains affluents de la Gambie) : mode àe X~L;:.:
en valeur et conduite de la culture.
* Gendtique 8 créatione0 introduction de variétés resi,;taï: ..:;:Y
au froid.
. Lutte contre les borers et autres maladies.
i Lutte contre les uauvaises herbes.
d Mécanisation des cultures.
c Céréales autres que le riz. (mil, sorgho, ma'is, ble),
Los essais et les tests de comportement realisés en dive:.~:c;c:
station;3 El:? fleuve Sénégal et au CNRA de Banbey sur ces espèces ;Jïi'< :.:(,z-
tré les Li:!ites de potentiel de productian des variités actuelle j,!?:.!,
disponibles, Celles-ci. s&lectionn&es pour l'agrici~lture pluviale nc
1 ' t.-
pondent que très peu à l'irrigation et ne permettent pas au potejlc.'.,;l
photosynthétique de s'expriiier sous for:::e de grains.
.&,.::; irrigations de complément en saison des pluies per:lo -!XX.~
de s6curiror la production au niveau de rendements potentiels qui ::(.!::it
relative lent bas.

Les Variété:.: et les hybrides introduits, (a l'exception toute-
fois des variétés de 51.6) ne sont que généralement peu adaptQs aux con-
ditions écologiques 10ca1cc. Les rendements obtenus en essais et tests
#sont de l'ordre de 4 & 5 T/%a.
Toutefois,certains numéros des dernières
Introductions ou cr&at:.sns de naïs-sorgho
:w=aiBBed plus promett@Urs..
Zn saison secE;<; froide, seul le blé permet dlespérer une pro-
duction sa:?o allonpc~~cn:~ exagéré du cycle de culture.
Les recherchc~~ entreprises dans le donaine de la génétique et
de la selection, sont certes à intensifier. Il s'agit d'introduire ou
de créer des variétés 012 des hybrides de sorgho, naXs et bl& à très
haut potentiel de prod!:.ction,
adaptés aux d.iverses situations pedocfi:.za-
tiques du pays et saisom de cultures.
. Légunine-uses
.I.-_ - - -.-.- -à graines (arachide,
_.
vigna.*.)
De r;$ne que pour les cérealcs, les vari6tés disponibles so:tlt
imuf.fisar.!rnent productiv;s pour rentabiliser ltirrigatïonw .
- Cultures fo,u;Tagères.
:Les tests de co1:portenen-t et les essais rdalisés dans 1:~ val-
lee du fleuve Sénégal, a?~ CNI1A de Daribey, :i ?angalkan, ainsi que C:~:M
d'autres stations de 1.1 zone sahélienne, ont nis en évidence le tre2-l
haut potentiel de produc-tlon de certaines espèces et leurs répOnSeS 21
l'irrigation et à 1'inten::ification des facteurs de production.
Toutefois, les prix de revient élevés (besoins en eau trkz:
irsportants) des unités fourragères produites risquent de lii,:iter la a'zn-
tabilité de cette sp&culation,
Les sys tèïlcs 6conol.liques de production restent à etudier pcu~
les diverses situations p6doclii:1atique:;
et 'agro-socio-éconoi2iques.
- Cultures ?????????????? ??
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
* Tonates industrielles.
--_- _- -.-..- --
Les essais rCalis6s dans le delta et la bisse vallée du fleu-
ve d'une i>ar't et au CG,iA de Danbey d'autre part, ont montre le très haut
potentiel de production de certaines variet5s : des rendements de 72
à 100 3' ont été obtel:zz; sur des parcelles de plusieurs ares.
.Les rés2ltatr: obtenus à grande dchelle dans les périnetres du
Delta et de Dagnna (35 !?/Ha pour certains) denontrent la rentabilité de
cette sp&culation,
:‘ i 1 es problèies variétaux, culturaux, techniques de produc-
tion ont été etudiés e-t en partie résolus9 p;patiquem'ent
rien nIa C%i:
fait des points de vue iiconorsie de l!eau,fertilisntiont rotation. De
ratine, les r.ortbreux .;,roblC-'es de défense des cultures n'ont 6th que
partiellc;:lent domines e i; C e gonéralenent d'une façon empirique,
a Oignons
~a tr&s izportunte production d'ofgnons du Sénégal et de la
2 one sah&lïe;ine en général, est la preuve de l'adaptation de cette BS-
p&ce aux conditions ecologiques.
Les essais et les recherches réalisf!s en diverses stationk'(fku-
Vf? , Canbérhne, 13antbeg) ilontrent que le potentiel de production est tr&s
élevé et dépasse les 30 T/Ha.

A ce jour, aucun resultat ne permet d'entrevoir la poss!it)i-
I.ité de ~rt>d!iire des oignons en saison des pluies et cn di:but de :;z.i.j.
s&che afin de limiter et (de supprimer les iclportationn
(& 10 à lil*;)),
Y'/tin ) . Des 6-kuc'ca dans différentes directions (oélection, conservat:.) 1
con-t poursuivicc afin de solutionner ce probléme,
cO~X:'!C pour la plupart des espèces, seules des études tr6s
fragmentaires ont et6 r&illisées dans les domaines de 1'6conomi.e de :lelc;: 9
de la fertiI.iu::tion, CIE?!3 2Ot:>tiOilS et de la ci 6 f e ri c; e d (1; ~3 c:Iltures.
. Cul ilires
u-," -
nar-aîcheres
diverses (espèces introduites et
pomme de terre)
:E)lus
d'un si$clc de culture, d'introduction de graines et :;.z
picntes, et dc tests, ont permis de mettre au point d'une façon re:L:i-
tivement e;n.pirique, les systèmes de production et d'exploitatio:n sur-
tout a da 2 t 6 s à la region des Miayes et du Csp-Vert.
:ies e ';Gais systématiques sur 1'industrialis::tion des c,11t.<r 15
y& ,n,c~éc;r,~;Xe'énI;~l ont débouché sur l'installation d t une e x p % 0 i tk-
* >
2 de l'exportation.
T,<, :?6yion du Cap-Vert et celle des Niayes sont >articuli.l?zc:-
ment propice: à cette spéculation (production-qualité). Des études s,.' '-
t c T.! "1 t i g'l c.2 3 .; '2.r 3. e u variétés y In fumure 9 la défense des cUl.‘tures et 1;:
systèmes de production et d'exploitation sost en cours au Centre do 5:-
veloppemens de I'Hortic~Jlture,
de Caabérene (projet 3'A.i)) et dan:; divc:.-
périmetres ;>ilotes. Les problèi:les des techn:iques d'arrosage et de l'..c: -
nomic de l'eau viennent à peine d'être abord6s.
., Cultures maraîcheres locales.
-- .a. - - 1--^-,------- -- _.-- ----
':!rT?:; ,pe?l d'études ont i-té réa:Lir-:Ges dans ce domaine s ii cc:
n'est des tri:: varietaux pour quclqucs espèces (gombo - L>i;nent eteu. I .
w Cultures
-.
fruitières (agrumes c-t autres).
D 2 ' I e:.sais d'introduction de diverses espèces fxuitières
erbustives YJ::?; ;.?te réal.is&s dans le cadre des j;Lrdi.zs (1 rE-tat, 6tnbl.i~
dans diver:: YjoUtes et stations du pays. &-tirlques uuls de ces établiri:;?-
mcnts ne fcnCt~ol;ncnt plus que Coi'xde centres nultiplicateurs.
-,-
.i.cz rtl:,ultnts d'observations réulisGes dans Les vergers ,rxioc
tant:: en milieu rural, en diverses régions du pftys ainsi qilt? cev.x :.tw~.Li;..:
prtr 11 1’”
.L' -C d:?ns ses stations de Mauritanie (Kaédi) et du LGali, par,,!.13 ;-
lient de jui:'cr d?i potentiel de production 41eve, tant du point de VJ.C
quantité qlle qualité de quelques espèces on divers milieux p&docli.:ati-
ques.
Le: donn6e.s disponibles sont suffisantes, po'i;Lr pouvoir pro-
p 0 s e r des s:,-s t&ï;,es d f exploitation adaptés & ces diverses situations
(vallée du fleuve, region des Biayes de la grande côte, Casamancc),
Lcc: espèces les plus intéressantes paraissent Z$tre le p0i.io.L.:
l'avocatier e.; le manguier.
Dans les périnétres de production exporimentaux prévus, de:.;
recherches dans les domaines de l'économie de l'eau et des systèneu
d'irrigation zont à prévoir.

c Daiiai-;i.s
- . . ..-_ Y,-.
Les
c.-:?Lis d'introduction de la banane dc table, irrigu,s,
en casa:nün.ce
so1.A cc.rtcine.-:cnt une reus~ite technique. LL'.; ;jroduc tio~u‘
obttrnues sont concI:!rrcntielles. Les techniques d'irrigation resteil'; L
htudier : systSl2os drarrosagc, efficicnee, 'cfficacitd, econornie de
:L ) eau .
- Culture::
- -.,--a
de diversification
--
Divers ed~3tinistratLons, orgacistiles, sociétes et privés ont
L)rocédé et ;jroC>CdeLt toujours & de:; (~csais d ' ii? t r 0 d :J c -t; i 0 ri d i2 d i f f & x'c :: 1 .>
I
especes
I
,*
en per:-:ie~res
. .
i.rrigués, en vue de promouvoir ‘une plus graudti
diversification de::; cultures. Deo ter:ts de comportc:;lcr:t, e-; des essai.3
ont Qtti réali.iGo ou sont en cours dans des stations OX. de:: ;.9&rir:~étre:;
sur diverses vnri<tés de soja9 d%rachidc, de vigne, de cajanus9 de
citer,
de sésa,lc, <le coton, de ijinent, etc.., Très pc'& de ces essai:;,
conduits d ' aiL~.t::~.:. :: s ouvcnt avec des raoyens Li;,lites , ont donné à ce
jour des résultat:: -robants.
Ce prw~;ral,~i:~~; ;,l(!rite d'ê i;re intensifia ; une :action cohéren ,o
e -;; syst&matiq~~c
e:;t à provoir.
1.5. <- DiY o::ritif existant de seoher&s dfexp&ri;?entation et dt:
-- --. I. - - -_-
- - - - -.--- -_._ -s- ___-.-- -
--. -
~~J~.;;~$satior~
qJ~~g~.‘ü III~ pussi, r é c e n t ,
la station dc Bichkrd-YYoll a'vr3c so:i
point d'appui dti Guédd,
ê-tait prstiqucnent la seul.2 oZ;t il était proc:I-
dé à des rt:c~~~rchB..c sur 10s c:.lturcs irriguées, Cette station s,Ji.tti SI.
1.1: r6trocessio?; dks terres,
est actuellemGnt en restructuration.
Depuis quelques années sous 1,a pression dtis projets do dkV~:-
lop: canent et d 2':; :,ifc-ts de la s&choress e que risnnont de subir le t;&r;.S-
ga. 1 L: t 12 z on L‘ 3 i, :1 d 1 i C: 1?:~1 e , dti nonbreux,points d'osnais, périnetrti; CX-
p4rinentaux et dü ~~r6Vi:.lgarisatioYi,
ont été installds en diverses ri-
gions du Seinégal.
Do di::;:ositif actuel dti rcchtirc2iu,
d'expérimentation et de
prévul.gari:;û~J:loü k:.t lti suivant :
a) Zi;:&i,c--du fleuve Sén$E$".
- 3takion I8iiA à Richard-Tell con:oosée dc :
1----1---------------------
Point d'aj?;2ui pour l'~.~;~t'ri~lelltt~tion
aulti-locale
(I'aps) C!G
?
Ndiol. Ce point nfc::t que psrti~llenent a lén:-~gG et 12' C'Cj t fonctionnul c,:Clr
pour une pa,rtie du progranne prévu (::sp;;rx;ion sur sols Dior).
CoGrc d'cxpérinentntion du Colonat (Canal D> sur Ze pZri.-
ntitre riziiole JC Richard-Toîl (recherche rizicole, structure d'esploi-
tation,
systèï.lti de production).
I ir'oin-t d 'appui pour 11 expériilcntation I;lultiIocale de :Fam~y~.
Ce go;iilt n'est .quc très partiellencnt an&nagé. Il est proposk!
par ailleurs di: li; transforr!!er en station de reciltirchc sur les c:.11tur&-:'
i3xigp5es et CI~ uitt; en centre aultidisciplinaire de recherche pour 1::
nioe en valeur ii2 13 valluc du fleuve Siiinégal.

Zn Pl:is de sari i\\rogranïie de nulf-,iplica‘tiorl de8 Ele.l~2l’lCC:S d0
dLver.;es oupèces, cette société y conduit UI:. certain nombre d * C:::;::i::
et de -t e L; t :+ de comporteL~ient.
L Casier expérimental de dessallenent de Goundouin O‘J-C:::ta
-_-_-. - .- w..
Périmétres de pr8vulg.irisstioc de Matan.
?
. PBri&tre cup6riuental de Nianga.
, En divers points et p6rimé-kres de la vall6e, 6 e ,J'i c 0 l!. f?l?.
colJ..~~boro.i;ion avec d'autre::: Org:.tnisïiles, 6tudes socio-écono;kiqL; cü e-; pQ!-
dolosiques.
- La P-ission chinoise a installé et encadre des p61?i.~él;res de
:p~IIvl.i3.g~rie;stio1, et d'intensification deo c?tltures à :
?
Guédé
. Gandiole
. Xibane.
- La SOCfLS : procède à des essais de cultures
Ir t
;ila r;l Je C il '2 r (:\\ C
-e.. s :..r
ü OC
c:;:ploit:ltion de Savoigne.
- la c.s.:J. : sur son pdrizétre sucrier de Richard-Tell., cffec-
tue sa prop:re recherche d 'a,ccompagrIelil.er:t o~ir la carme à SUCLC. JZ:LILL y
procèc:e plus particulière:i~ent à des essais d'irrigation au ~f:~L~"kte-a--gouL-~
- L'ORSTON : au départ de ses bases de Dakar et (32 -?ichzrcl-?!oll
coqdi:i'L; diverses recherches de base sur dive:r:s pointe en di~~";;]y]:tes r*&-
t> i (J il :,'t d.v. d el.ta et de la vallée du Sén6gal, s13i.t seul, soit U: i:<::ilcA'Ijor:k-
tiG.2 3.VeC l'un OU l'autre organisi!le.
b) Région du CaJ-'Vert,
e .,; ci c :-c.
-.*.
des KicxE I
-.- "._
(.kqie c8te)
- -..-.e - - -..e.-
petite C&c,
a-
- Centre pour le d6veloppczient de :LTEIortic'ulture de CarLb<Z'i3nc.
---------------------_____________l__l___--------------------
x D R I-I, proJet FAO - Belgique.
- Xission chinoise de Sanwlkam - pCrin6tre de pr$vl.:l,,z.riza-
-...a.--- -------... ---w-----2-,‘---.
tio-: et d'encadreinent {cultures naraîchères),

11
- Bud n expérinentation B*acconpagnenant (CulGurcs w"r?‘îck'.-
res à l'échelle industrielle).
- Station exp:~rirlentale zootechnique de l
?srl-C.l1Lcolll. (LrTm')
---------_---_------______I____
---^--I--'s---m..."
Cultures fourragères irriguhes.
- Petits p&ril.:6tres rlaraf.cilers do la r(I!g-ion :.e 2 'cour -
____,,,_ _ .-_l_____l___ -----".-.------."-----_________Cl_ylll
Sandigm (Caritas ) = systèr.len d 'ar.li:nage .:\\:?;l ::, de production
e-------
et dlexploitation.
c> Xbgion centre nord.
.?Division de l'hydraulique agrico:Le du CîJ:::L de ;;:;1;;i,ey ,
- Service de bioclinatologie du (:L\\IRA de B31:1b~‘,i*
d) Casmance.
- Divers aLlénage:?en ks pilotes de petites V:Yj.l-',Jc:.; illst;isll&
1.,.-r divers org:.:i=isr?eu (Illz~co-L?&AID - E8Lssior1 chinoizo - ?? ? ???? ???
- Papes. de Dianaba : riziculture et diverso? cl!ltures s'.m
E;rtgpc affleurante sur les sols gris.
- Centre de production de bananes Balantacoundn,
Com.:rie on peut le remarquer, des recherches !s-!1' 7.c~ techniques
e .i; 1. es 8 ystëms
de cultures irrigudes, sont; réalisiies C1: Cie très llC:I:L-
breux points du Senégal et ce par de nonbreux grgai.sis ;ee.

12
11, - Les riiliel-;i:
---.._-
e-t leurs contraintes
-....--- -
a-
II.1 -
Lc s :,yst&lles de production et d'exploitation, b:lsGS E:LL~ l'i-r-
rigation ü~u l'u-:;ilir;ation des ressources en eau9 erivisazwibles dStr>.;-:
ILes diverse:, r:\\,:>j OriS du paj*S 9 les plans 4~ dCveloppenent yGi. en d :CC.>..-
:1 en 5 , sont; ir7_fl.ucncés par des contraintek de tout ordre, et de .len;o;::
interactians, d0n.t les principales sont :
Le climt
----- .
. .
La pluviosité : inportance, répartition dans le tenps, rl-
,gAarité..:
Le régi;..e therruique
?
. L'iiltïiidité de l'air
. Le vent.
. L*6vL2;)0tz'ans.:,il':Ltioil
potentielle.
Les ressoimces en eau : nature, quar,tit&, qualitti, rGp:irtitior: 1~.
-.+ -.- -
le tenpa et dz?s l'espace, noyena à ylettre eyi oeuvre pour les rnobilia:rL~~
1.e prix dc: revie:lt <e cette nobilisation.
:La rlo~~~&~&.~ :.plateaux, sols de pentes vari.:ibles, allées (iii;
rmjeurs j , del--tas 9 Cuve-b-Le::; 9 mangroves. . .
. Ma $17 e s zfflnurzntcs ou peu profondes, douces ou hyperchlo-
rées-sodiqiies.
. lente et érodibilité des sols.
C1:trac-I;~rietiq?xes physiques, chimiques, hydriques et hydro-
d;n.:i;aiqu.es * des sols et leurs facteurs linitants.
f argileux (iz.pcrl;dables, aspllyxiantn)
f sableux (très pcrnéables,
:auvrcs à très pauvres ey1
Cl.é111ents
r.:.:inCr:-L3x et en rictières organiques P .
f Sols sales et, ou, sulfstés-acides,
Le ni IL ie
-_- u sociologique
-.-c-._I
:
4. .Den:::it& de population.
<I Ethnies et activités principales (agriculture, élevzgc
'
,.a,
<I Aptitudes particulières.
o C'he-tel, densité et r:iode de tenure.
6' Yrobilènes de santés huELaine
et :mi!:mle lirjs à l'eau.
L'économie f
p--.- -
i3e ,i 0 ins alkïentaires en l?el3,tiOii avec le cliaat, le sol e-:
1~ densité'do population.
Préuence ou éltiigne!lerlt de oent:reu de consommation, d'ï.;,,
dustries dl! trkGlr<fornütion et des ~!loyon:; d'évacuatkon et d'exportakioi;.
. ~e:~~~~i ns r6gionaux et nationaux.

.
Xoyer‘s financiers 9 modes et sources de financement;
Les opt-l-n- poliaies :
--_-- . .
. Priorite de production.
??
???
options des Illans de développement nationaux et rcig1.:-
Dt3U.X *
* Les projets de developpement
??
????
niveaux de revcILu à atteindre.
. Le ;a 1110 des a ~organisation de la produc6ion et de l'explûi-
tation dea pérfnétres.
Lez interventions des pouvoirs publics sur les coats de,
divers facteurs de production et les prix (de rualisntion des prodaic,..
5chCr;atiquemen-t et de ce Seu:l Po:int de vue9 le SénSgal kj3r.':
être subdivisé en quatre grandes zones agroclir;c:tiyUes différencil6c.3
par la pluviositd d'une part et Ilinfluence océanique (r&gimes tl:e.ri.i.r--
que et ps,ycbrol:6trique) d'autre part. Ces conditions climatiques, le:;
contraintes et !es aptitudes particulieres qui en ddcoulent, c 0 n d l-;;i 3 o i.? -I
,à des psogr:t: ;J.leu et à des actions de dCveloppement, basés sur l.'utiIL-
sation des re<"c
uhJources en eaux spdcifiques.
Les trois premières
. ,
de ces zones agrocliïatiques, sont dif*é-
renclees :;lc:tj' 113~ caractéristiques de la pluviosit4 ; la quatrieme, zona
a-tlantiqw 56ncficie de r&gi:.los particuliers de te;:pérature, d'hu.?id- :.d
de l'air o-i; du vent.
II.2.1.
- La pluviosité.
-------.a.-----
La dtLrde moyenne de la saison des pluies et la hauteur dte;+:
%otale r,io;~em?e tombée, s'accroissent du nord au sud, variant de 7'3 &
'45 jours ei de 350 à 1500 mm.
i3n se basant sur ce seiL factieur climatique et sur son in-
fluence su2 le. production agricole, on peut subdiviser le pays en tr.:ic
grandes zones,
- La zone nord.
-. . . .- .- -
allo est comprise entre la frontière nord (isohyète 350) i:;
lfisohykte 6'30 A 700 mii, au sud - soit approxiuativement entre le
fleuve SCr~é,~;:tl et le rail. La pluvionétrie mojenne y est infarieure
& 600 mm et la durée moyenne do la saison des pluies à. 1CC jours.
:Le coefficient moyen de variation de 1:: hauteur dreau est Ae
l'ordre de 30 /C et celui de 1:~ duree de la sais on des pluies de 25 'iP *
Les productior,s
agricoles en culture pluviale sont en g6n4rctl faii)lci-
voir très faibles mais surtout très al6atoires et Ce plus on avance 3'vrk.
le nord de .'.a zone.
3anS cette zone, et dans tout pro:;ral.Îme de culture irrig .l.:c,
la priorité devra être donntSe à la sc?cu.risation aux productions vivr:..&
__ -- - mw
re ct ar::c;idière, grace à l'irri
P.--e_1
gation de compl&mcnt durant la s::.iso:i
des pluies et des irrigations totales en saison sèche.

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14
?e dne dans cette zone, l'&levc.,ge ne pourra $tre à 11;:br.i
de;: altins climatiques que moyennant des cultures fourragères i?-rigtilies
(rotrtioms
vivres I fourrages ou péri;,!tStres spdcialisés selon Xc.. ;3(3a-
teurs ) * 3‘ans la p:rrtic sud de cette zone nord, les productions ~~Ivr%e-
.res? pluviales, traditionnelles peuvent .$tre s&curisdes par ItaCioption
de tccbniques culturales favorisant la corservation de l'e.:*II J:2: :.: ..e SO1
ct l'adoption des vari&-t~6s à cycle court.
- La zone centrale : comprise entre les isohèytes 000 - 700
et 1 CO0 ml, soit entre 112 rail au nord et la frontière de la Gmbio au
sud.
La saison utile des pluies y dure entre I;rais et quatre mois"
Les coefficients de variation moyens de la hauteur d'eau e-i; de ln durée
de .Lz L ;:ii.son des pluies, y sont notablement plus faibles e-t reapective-
r;ent de 17 $ et 12 $.
La hauteur d'eau et la rkpartition des pluies sont SUfi~isESfi-
1; c 3 pou.* s6curiscr les productions vivrières et arachidikrc?S e.U z.SGu-
rer :tn :,l:npart des ann6e:; , deo surplus ConsGquents de prodcrcti3r: $OI.X
l.Et VCiiti3 t?t l'exportation. Ceci sera d'autant plus vrai q IC? .irr; ?.echni-
quci: CZlt:.irales nises au point (labour profond et fertilisr:tïo::lj :semnt
)J t 5 ]- fi fj i:a 62.d C<UI , Les irrignti01,ts
de complément durant la saison de3 :-&I.ie;:,
i.. ' .' ;b, '-~y i, ?A -t qu'un intér6t I:lineur, sauf bien entendu si l'on jr i~l-i;r(~duït
dei; e~~;&ces et des variétés à très ha-Lt potentiol de prod.ac-i;ioi:lt sewi-
bles à tout dhficit te;%porni.re en eau ou dlune duroe de cycle :::u; &rieuïe
à la saison des pluies utiles.
Dans cette zone, l'irrigation int&ressera particuiis::c: en 122
cul turcs de diversification à cultiver en saison skche, les cu:itures
pererlnes et la riziculture en vallQe argileuse,
- La zone sud est comprise entre la frontière de Yaabie et
ee1.l.e de Guinde Bissau, Elle correspond &, la Casanance et aü suG. d*J
SQn:5gnl oriental. La pluvionbtrie moyenne -:otaPe est coapr:lse er,tre
'l()Oc) et 1500 EEI et 1s longueur de la saisor; des pluies entre 1fiO e-t;
‘150 jours*
La r6partition dans le temps des chutes d'eau y z:;t relati-
venelit régulière. Les productions des cultures pluviales y 9on-l; tata-
:~elUllt s6curisées et leo carF*ct&ristiques de la saison des L~l~~ies utiles
y Pc~L~.~~% 13 culture d'espèces et de vari.ét&s à haut potentiel d,z produc-
-i;:ioyl et à cycle de vdg&ttttion plus long,
L'irrigation de conplénent, en saison des pluies, ÜUX' ~(JE; cul-
1; ,I r (2 'y 2r:-nuelles n !y est pas Èj envisager sauf évideünent sur lu rizicul-
turc de submersion.
Les ressources en eau seront par consequent à réserver, selon
1. e :I‘ :3 i. t~.a. t; i ans , à la riziculture intensive, aux cul-turcs annueJ.1.c~ de
d;vej~;:ific~ation de s:?ison s&che, aux cultures perenncs.
II , 2 . ?-. - Réaines thermiques, humidité de l'air, les vents (caikïcJw
clinatique&JT
Dans la presque totalité du pays, on peut, se bas::L..lk .SI:I' 1:::
pluviosité1 sur 1~ régiue.thernique,
sur les fluctua3ions de 'lrAyg.ro-
métrle (:+ sllr le rGgil3e des vents, subdiviser l'annbe en cir,q p6riodes
(trois principales et deux de tmxsition) dont les carnctéri3ti~~~:Les in-
flueW; et conditionnent le choix des sp&c~latioi~s (espèces, VariC1tés)

f

15
et les calendriers culturnux. De plus, elles permettent de nuanoer Y!.:
:;o~iatio~l précédente baske 3':~ 1~. seule plwiocitd (ZOni3tiOY1 longi.tt.--
tiinale
des isohyètes annuels).
Saison sèche froide (le Vorl chez les Ouolofs ou le
-.-...a..
l1 Da bund. e 'il ihe, les Toucouleur~ s'étend de décembre i mars. C'est; In.
;)!Iriode f:rafiche marquée par l'alie& maritime sur le littcral a'u nord
de la prersqu'f51e du Cap-Ver-t, et l'alizé continental sur la cate du sud
de Dakar et da;ls toutes lea stations de l'intérieur. Le ciel demeura ezi
gGnéra1 cILoir, le thermombtre iï*accuse que des rmxina peu prononces, les
zuits Son:t rela-i;ivel[:ent froides, les températures saininales deviennent
111:,itantes pour la croissance de la plupart des espèces, lihumidit& re-
lative @auf sur le littoral est basse à très b:zsse, les premiers vents
de sable apparaissent ; 116vapotranspiration potentielle est limitee.
. La saison sèche chaude (le Wo.r'~ des Ouolofs ou le llTchiedu'f
- -.-
des ~oucouleurs) s'installe en :lars. C'est la ,pCriode de l'année la plus
chaude et la plus aride. Elle c::t caractérisée par le souffle brUlarz
de llhnrnattan, les tempbrnture::
maximales moyennes atteignent et dé-
iîaasent 40°C et les nuits de:ieurent chaudes l'humidité relative est tou-
jours très bns:;c sauf sur 1-e littoral. Les vents de sable sont frijquents
La ca-te atlantique et la presqulrle du Cap-Vert bdnéficien-:
e-tore du flux r:aritine telsp jr6 entraéné par l'alizé mais son action.
2 fcstompe rapidement après avoir franchi le littoral. L?évapotrans:pi-
r.2 t,
/
, i on :)01;entielle est Clcvéc 5 trEs elevée,
. La saison transitoire de llprintenpsl* (le "Thioron"
-- -- .-.-.
pour
:L::a Ouolofs ou le llSet:-;ellé'l pour les Toucouleurs) constitue une ph~ue
$le transition qui commence en :Lai et qui prend fin avec l?CtabJ-i.r;o,~^.c;rl-"u
de la saison des pluies. Sa ?.ilrie varie en fonction de la latitude e';
13 e s a nn 15 e 5; . El-le est en g6:12;:'.21. P~LIS brève dans ïe sud que dans 1~ n~~rtip
dans l'est que dans l'ouest, Les températures de;.;eurant &levGes :-::~.is Ir
te*;ps devient humide et ét8:!:-ffant,
le ciel est fréqueranent couvert.
La saison des piuics ou L'"hivernage" : (le l'Wavetlt des
Ouolofs ou.le "Nduggu" des ~ucoulcurs). Elle correspond aux aoic plu-
-rieux,
debute en juin dans le SénGgal oriental et en Haute Casemance,
souvent en a'0a.t seulement 3 lr 1.e littoral septentrional. 'Elle se t,ar-
;iir:e gé~~é;raïe~;ellt partout ci,:.;:: 1~: première quinzaine d'octobre.
. La saison de transition precodant la saison s&che :
..I- - -..-a.
( 10
~~‘.3-i;ouml~a:~1~
KOuolofs ou lc llXaulel' des I?oucouleurs). L'atmosphire
demeure étouffante, surtout Zt;r la c8te nord et la presqu'ele du Car-
Vert. Quelques pluies peuveil: encore intervenir dans le sud du pays
d'ois le nom de "queue d 1 hiver::u.& '1 donné à ces semaines.
Seul le climat de la zone de bordure du littoral atlantique ne réponà
?j 21 s à c f? schena claa-;sique dcc zol;es sah53.ienne et soudano-sahélienne.
311 est -tellenen-l; differenci6 y:L!il constitue la quatrième z'one agro-
climatiqu*,
- ZOXe atlantique ou
- - -.- zone
--
littorale
-0
Le rCfs.4
Ijlc:c des vent:: snrticulier
existant dans la zone :Lit--
-i; 1:. ]?' -l..e ~ioi~il (alize soufflant i;:, nord de novembre à mai) provoque 2; ur
ur!e frange littorale peu profonde s rétendant dr Dakar à Saint-Louis., XI
climat exceptiornel et typi.q:ie @b-canarien) dont les principales ~brac-
I;Uristiques sont :

1 6
- di:ux saisons principales :
. de décembre à mai - saison non pluvieuse fra4che
. juillet à octobre : saison pluvieuse très h:uElide et; CI:~.:;. ,:Y
,
,
separees ;)ai: deux saisons trttnsitoires de courte dlirée.
- Ve nt s : de novembre à mai, vent de L;ecteur Mord à vit'2>:;.
moyenne &l.ev&e (de 4 à 6 métres/seconde) à coefficient de stabilit6 .U
11 ordre ou supgrieur & 90 $.
- iTiemp&rature :
Zn saison fraîche, les moyennes sont inférieures à 27"':
:> '" 1'
:Les maxiji:i~i*f?t comprises entre 17 et 20' C pour les xiulim.
, :Les tenpératures maximales dépassent ra,re:2ent 3tl°C en
*.> _ . < y 1:‘.
chaude.
, Les amplitudes therpAique,T sont fai:jles, à très :faib:Lo..r
, e-
lon les saiso;,s.
- Ilumidit6 atmos*kr-iyue.
- - - - -
..-
L fi.:uylidité relative y est rare!r!ent inférieure à 50 $ bi,?;..
culà c~rt~~i:.?i.!.z poriodes de la saison sCche,
elle puisse descendre 2.
'L :-.
voleurs très b,nses (10 $ et moins) durant quelques jours SO?JS 11 ii;f.iYe;l-
ce de l*tl~;r,!itttan .
Cette zone climatique particuliere a des aptitudes et :*. d..
v 0 ca t :i 0 ns c~:iturales specifiques. C'est le domaine des cultures e;:i.-
geantes du point de vue thermique, peu r{:3istantes &, la sicc:ité dt? . ..‘..i .
Toutes loi: c;.,:ltures du type canarien y sont possibles. C'est la ZI).:
horticole ;)a~ excellence (cultures maraîchères et fruitières) et i:6; >>
de 1'éleva;;e laitier.
Dans la frange c8tière au sud de Dakar (entre Rafisqw il
Joal),
la c8Le changeant d'orientation, l'influence de l'alizé sfc.: *.i; ;-
I?e, les 6ciirts entre les ter,z;~&ratures maximales et minillales: sont ..:i.
accentués, les tei2pératures naxizales sont plus cilovdes et 1.;~ ,s ;?" jL ; ,, :
fraeche est de plus courte duree.
11.2,:i.
- &s sitrai,ntcs d'ordre cli!.~;~t~Ao sur les sy:;tè;.:cz
- - - ._-*.
-- - ---
<-- -,.. "- ..-..,
production avec i.rrig.::tion.
---.
_"
i:n plus , des problè;nes poses ;?ar la pluvionetrie (d&fL(.:F:; ~'c'-
partitioil, aidas) en principe s Olubles par l 'irrigation, parmi les; -:.i..:'.i:-
cipales co:;traintes d'ordre climati!;ue, on I?eu-t citer :
a-+ Le vent souffle à une vitesse Gbev&e et pr3,tiquemnent 0:: .:-
t:znto en Si3 ;:; 0;; fraTche en zone littorale. Il est très fréquent en <:,~1'
*2 %_I . ..-
son sèche 1~1'1 zone continentale. Il impose lct crcation de brise-vcz.1
de divers nivca-ux dans les péri:.!étres irrigues afin :
e d'éviter les déggts necaniques ;
* de réduire 1'6vapotranspirstion potentielle et les bez+?I;:,.:.
en eau dos cultures ;
w de lutter contre l'érosion éolienne et les dépôts sabl;:;;;:
d'ori~:inc ::Oit marine soit continentale,
* d'am6liorer l'efficience et l'uniformitd de l'arrosage _,'..
aspero ion.

17
- Le ré>Gmc thermique.
e - -- ^._ ",.
ih zone co-itinentale,
les temperatures minimales absol-Les et
mcyennes basses en saiucl:n froide sèche (décembre 2t fBvrier) et n:,siha-
les élevées en saik-!i>:.; c1:aude sèche (avril h juin) sont souvent limi-
tantes des points de v.:c croissanre ou fructification, imposent en oul-
turcs irrigÀ&es &or~tini.?cs le choix, la uélection ou la création pour l,.,
plupart des,espèces, dc v3ri&tésp cKLtivars ou hybrides adapt4s aux
régimes t2,ermiques s:jii,c!-:îj ques de trois ;>r,incipalea saisons cli;:::~ti.quc:i
(des pliAies froide uèche, chaude sèche). De même pour lea cultures
fourragères perennes, les potentiels de pi-ijduction et l'efficaci-~6 cles
arrosages (rapport ?rcld1:ction de mn-tières sèches par Am723 dreau) sc?roilt
très variables sel03 lca saisons.
- IIumiflité- do l'air.
.L'humidi-td dc :L'air constamïdent élevée à très élevbe, liC(i.
aux teL,pkatures peu variables, rend le climat de la zone atlanti.ql;c
particL:Iièrenerit f:ivor::;?;!e au ddveloppei:ient des cryptogames
et; c'f2 plu;
spécialefilent en saison humide chaude.
Les humiditcs relatives très bcksses de la zone :continentscl.c,
en s2i.R on. Ekche liaec 5 des températures très élevhes et à des vents
importF:;:t:: (hamattan) cntra~nont en certaines périodes de ltann6E, ii.~~
risques très importa2k:: de pertes de production (non f6condation iles
fleurs, &chaudage, fl6tris::ement).
- Evapotrn-fl.<-T,ir2tion potentielle,besoina en eau des pl:into:;
_- _.._ -'2.l.- --
- .-.- -.-_
-
-
-
Les be8oil.i:: CL: eau des plantes (ETX) en relation avec les r-t:--
gines thernique, ps;:c..r~:!r.:ti trique et du vent, varient dans de tr&s lar;cs
limites sf:lo:l les saiuc:-s
( relativei;ient faibles en saison sèche froide
et très é 5. e v é s en s 2 i .:* 0; uhche chaude). xls influeront dans de nonbre:rx
cz.s9 du fait du prix dc revient élevé ùe l'eau et des disponibilitbs TO-
tales ou aaisonnièrù:3 liISiitGes,
sur le choix des spéculations, des
lendriers culturaux $.? 1 f.'f-.u systèmes de cinltures.
II.3 - LE:; BE3 3 OURC .;; 2',! EAU.
.-
- - - .-_-._-
II.3.1. - Les eBu:i
--- - I. de pluie.
.- -
L1utilisull::i~ optimale des e:Auux de pluie pour llagricclture
est la pr&occupatioa .:ïjcure des spécialistes de l'agriculture pluviL-
le qui font; :!lis au Pei.;..-?- des techniques cl.;l-turales favorisant
yrim-
Pil-tra-t'-O:r.:
de 1 I eci.-z 1 l'aptitude des vCg&t:iux à exploiter lea rGscrvt:i,
en eau du sol sur de :; _l rufondeurs i.:Tportantes et limitant les perter:
par 6va:goration.
Dans certriir:k:: situations ( sols no ins pcri:l&ables 9 pevlte:: plu::
Glevées d"où ruis?eiler:cnt de surface) l'adoption de techniques de
eonserv::ti.o:? de l'eau et de sol (C.E.S.), sont à appliquer, Ces FA:~&..:-
gemcnts sexorrt;trks pr~fitaklcsà la prod11ction agricole et au bi1c.r~ ~1;~5r:;-
rai de :L'eau.
Ceci est ~;;:r-i;out vrai pour la moitié sud du pays où les ~~12
sont gbncraleïïent plu:; argileux.
Il existe certainement des situations où il peut &tre e.:lvi-
sa& d'utiliser des :i:;pluviums naturels ou d'en aménager des artifi-
ciels afin de collet-;;c:r des eaux de ruis~.el.lement dans des bassin:3 pl:k..:i
:Les utiliser ultéri~~,,...rei cn.t en irri,gation de compldnent durant de2 t:rcju&
de pluv?;o:;ité (amén. :t,;:;! cEt de micro-ba:;.;ins versants ) e

18
1 I 7.
.
-.) 1
. . - Les eaux de surface.
- - - - -
II :'
.)*2. 1 . - Les fleuves.
--.----II---
Ce ~XC~ ou pa.rti,e =i.v:ll de la v:.tilGe dit Perlq affluent fo..:ziI.é
?e rive &?,:.::I:e du fleuve 9 fonctionne 2ztr l'inter;~Cdiaire de 1~. !Y :lia:i.'c:
t3n ;iffl.ue:rL 1: - dCfluent du fleuve et consti-Lue <:Lctueller;ent ~&$CE: ct.: ;:.r-
rage sur l..c? *3houe û l?ich;~r&Z'oll, la plus importante rgserve d'cc.:
douce per %i'Len-te de surf:ice du pays. Lth7,idrauliciti;l de ce réservoi.L*
?Tient d'8f-c -tri;3 lorte.;ent I1éliorde par- 1.a rectification de 1:; :I’:L...:c ùe.
Cerr diaponiùilit$r en eau sont octuellc;lcnt exploitéas .:i.i..:
:L"2 uati;Jf;:c:.? 0x1 des besoins du casier de Bichcird-Tell et l'alimentation
de 1-a villrs de Dakar (adductioul Bgnith-Thios-Dak,~rr. Il est probni;l:it:.
qu t après :Lcy- ferxeture du barrage de Diar;;: et la surél$vntion de 1::
cote du -:lnn d'eau dans le delta à 1,50 rl I.G.Z.,

i.Ti*.j des ~:n:i':.:,-
1 ‘-: .;
disponibilités en eau de ce lac, dépasseront les be ,O
,i c: 1 .tri-ts et des équipements déjà réali;&s ou prévus (lii.O.~c :':a de c:.;:i:.:
\\L' :3 7.2 (7> _ e _
jn
1 2 0 .OOO m7, par ;j our de pompage :.:eximum pour 1:~ k LI-1 e de Jr,:.::. ~1,
B . La Gacbie.
--L
Ce fleuve international (Guinée, Sénégal, Gai.1k:ie > a un d.6'~; t
81:;C;\\l annuel de 1' ordre de 10 milliards de 1113.
L'hydrologie de ce fleuve et d6 ses affluent:; 1iil:.i q'u.8 :Le
:?l.nn direc,teGr de leurs amanasements, sont ~Stadiés dans i!: 1::: dre des
Sénégalo-Gaikbien (OMVG) .
~~C:COI:~S
:;a crue naturelle intéresse 9 en Gambie 9 la c;J.IL t',..,c de 25 . C '.
hc cti.res de rizières sur l.es 150.000 f-ia des plaines dan:; 1:: zone gro;:;-
cc dl: lit majeur où l'amplitude de la crue et les remon;éac u 2 lin e s ,
ne:~roL; la crue, resteut lialitc>es (Gambie).
?;es aména.,ememts: hydroagricoles dans ce bassi-: v1;: ej.:.t 2C;O.i 1';‘
:>*A <* I r:;;lobant les 150.000 des plaines SUS-~~lentionnée,~ e
I;a construction de 2 barrages à vocation hydres.- ':!..?ctrique e :
de ~tiGhlarisation dez ddbits est er:visag&e ;SU~ la Gam3ia ; I+: preirier
:1 C;a:ï,-Bagal:ou au sud, d'ur:le retenue de 2,:; :villiarde de 13 _ c rmet-tr2i.i
dr: T,/i.ul&r!LI:idr le débit de la Gambie à 2i)i) in3/seconde
;:iillXC.üi,
à GO uloxbc
a2f-T
de refouler la langue s:,,lée et irrig>éc de 60.000 I-TEL. Lc seccin~ ;;
Xe...reti d'une retenue de C,8 à 1,5 milliard:3 de m3 per;:i: ;,vr:,i-t dlirri-
Li:er 4.0.000 ila.
5 1 ,:; Je <t -," (; i 2 i t j
!;a production électrique des deux barrage?:?
5 5 0 Gwh/sn ,, Les étzdea agropédoiogiques
pc.jr't:;r:t sur 30'- .OOO ITa SC)r!‘i; Cil
Cour~ .
Cette infrastructure hudraulique c;én6 ra.le per !c; Y.11';' dc rkZ.: -
L..
'.'er des ,smiinagernen i;v hydroac;ricoles dans le Sénçig21 Ori,:. :.al, dan;: ï.,.,,
;),:rtie ‘Zst de la Haute Casamance et .dans la rdgion de Si.:::; 5': loum ; l:,
XL".~ Ge du Bao-Bolon, affluent de la rive droite de ce fl..?' -V don-t l.l:.:.:!~~~-
Y: :gc!i:ent eL:t projeté depuis plusieurs anndes, est à inc:!.s:isil dans cc p1*0-
j Z"i- d ' am$nagement irltegré .
arir'. La Casamance,
-_y-
Za Casamance, fleuve à bassin vc:r::allt de ;I;U'TI tr.?~i;ic relat;iT$r-
r3e;:I. faible , ne repressnte en fait q,u'un estuaire s 1 en f o :.: t; $-, _ t p r of c rid : -
Ir?'ïll à l'intérieur des terres en SI anastoI1os:lr:t en une :~:i. litude da 5r*..3
q?-:L enserrent des ilôts sableux ou dos baiics de 'vase ma-t~". .;3*
En saison sèche, l'eau de mer et lrinfluence .::" .Y.: marée, re-
~:1o':ttent profondéme;:1t à 1 ' intérieur des terres .
Cet estuaire collecte les eai.ix Lie rLissellamral <Ic plusitzurs
:; :.'.L.i i.nS dont les p:Yincipau.x sont la Casarnance et la '3on:;i:.'-::;,rcu.
Il est provu d *y maîtriser l'eau sa.l&e sur 70.069 :Lia de forma-
i_ _:
+.J CI:;‘ t, f1uv;io-rnaritiroc:E
;)ar la constructiorA de barrages-éolusesj de
::i;ntfons de pompage, etc...).
I;e régime hydrologiquc de 1s CeE"&l,kance et de se:.; :TinCipaUx
aiY:i:I:.tte nts es-t étudie de;)ui.s
plusieurs snn&es dans le cadre tic ce proje%.
Le volwle d'eau total écoulé ,:;lr ;a Caramancc ..L Kolda a vari
ai! c:‘urs des ;tr:rAéeE!;; de aes-tire entre 60 et 260 millions dc i-?,/an.

20
L'étude du projet d'exécution d.e,:: deux grands ~LIT::, ;-I-'~z
<J
-L ~~C~::::C :
de Yignona et de la Zangrougrou est en cours et la constrLic Lion c::t : ri'-
VT-le !iOUr 1211 proche avenir. Les études deu dcllx petits baL*i'a. ;cc-~~c~u:~I~u
d C' :'iassa et de Guide1 contrôlant 1200 et 1 i,!70 fia de terr>L: i:al~~:;,:~ C::L
,.:t r 'i) i. c cultivées, ont été réalisées et nien&eu jusqu'au do,;I,:::.a dya;~;,~....
d ' c,.Lfrc .
IL!S recherchco et lec
études menées s'2r les deux caai.:r:; -,j.lo tes \\ië
!,:d;.l:.a et de Dieb& et & la Station ae Djib:5lor or,t perilii:; 1:: 1' *'& c j- j c -y
i C!
r.ormes dlaménageizen-t des rizikres en sols SGléS et e.:l iIl.Li.lL~TC)Vt?S .
3.
Delta et bassin du Sine-Ualoum.
-.---
-
-
Les disponibilit&s en oaux douces de ces bas:: I L: ,' : t rit-$=;i-
.m <.,
..) .* .. ':l.c;s et proviennent de ruissellements loc;ilisés et d.c .I:.:~~ux~~I~c.!- C.C
:.l‘a I :: e s
;formant des mares dans quelques wLl.:.6ies encai:;séc : ! ,.l.es de
LTioro-Alassane 9 Ximon - Hamdalayc, vallées dc Taoua, Nc !a2 L, / ci:. ILna-
3
j i...oye ) .
E. Princi,lales contraintes po.ur j-2, mise en valc::1.1: ~Jee réss:.;:r-
----
- - --.A _ ----~
ces eyi e~1.1 des fleuves et ?~T..e7drs gxzttj.ds ':C?::;~;.~S,
- -.--_
-
-
.- .._.. .-. -_--_
- Les écoulements des fleuves et rivi8res SO:-1V ;r
y,arï:l';;,i .)%
:i !.'E
le temps (var;:rt?ons intercuisoni~ières
ct interüiinuc '..i.: ) , Leur
::l.i ,: (: en valeur néce:;si-Ve 1;2 construction d 1 otivrsges de :r.j ;..:!.ari.sa tio..
< b:.,i.-r;geS ) importants et très onére-Ltx ;:rcva;:;t parfois trb ; l.:.~-t:!rde.:lc~s ?
ii 2 [; prix de revient de l'eau.
- La mise en valeur des f Orma-;;:orts fluvio-del tay~~.‘i! s OLI f3.. -
yr .l 0 - 1.; arines impos G '::ic protection des p fs 1' i Cl C t r e S a !, ; é il â g é ;j cz!.; t-Jyt> l.(?.;
IY~TIIC.,Y~!~&CSS
de 1 'sa;~ de mer par un ou une
série ,-je barraUt>:; ;.;:; dema;;-dc
dz:: disponibilités en eau douce très importaztcs.
- Les dc?bits de crue très élevés entrafnent d::; 1% _I < y u, e s d ’ :i 11 .-.
non6i,tiolï importants dans les vallbes ou le lit majeur. 5::::
(~ll;~liTe:~(;~,; t
;',j'
3
_< .
~1~:-ciroagri(:oles
ne pourront donc dans la ma j cure par tic dit * ::CL: 9 y 8 t ;w
r&31 is 4s qu'" l'abri de digues (polders). Lies grandes fi:.:ct‘L.; -ClOi::- cl,; ;
C:O%~~CT dl1 plan d'eau dans les lits mineurr, ou les cllenaux :? Y1 .'
.:.
_ & 1.i c L u y j'
__ L.. ';;
j
que l'irrigation et le drainage des c isiers ne pourrollt $.:Y~:: :2zn;u;:(jt:
tocLe l'ann&e que moyennrt&
un double systélne de pompage,
II ?? 3.2.2. - Lesletites valides et les mari~;o-i;s.
-..-
_II. _--
-w....
- .-
IJans la moitié Sud du Sén&galet surtout dans la rd$:iin Sud-Est (zone
cl if te:rra.ins sur
soc10 ancien préca3briexL) un certai41 nomb~c
1
I
UC pcti-tc::
val.1 ces OU de maril;ots sont susceptibles d'ôtre am<,nagé,s [:a~: de pcti.t;s
barrages et de lacs collinaires.
A. Sénégal oriental.
- - - - -
Dana toute la ~(3ne du socle ancien, il est cert.,.:.! que cle
~~Oi-~3~e~Lx cites favorables à la construction de petits b~r.:~:~,;;~;~ powrrç:lt
&i;Ye i:rouv&s et am&nagf$s :
m- petite vallhe avec écoulement total suffisant ;

‘1 . L'hgdro1ogi.e des petits bassins versailU (c:.c qI.el.ques à
~1~:s de 200 km2) des régions citées est tr$,y peu e;; *
..lI,:.it:
n o n conflue , :i: 1
serz donc indispensable de procéder en préalable & i; I;.::: amén.age:rien t :.
decl Etudes d'hydrologie de surface dans ces diverse!: :rizuations, Ce8 6; t-: -
des demandent un minimum de 4 à 5 aui7écs de mcsuros9 :i compris le ten;;s
nécessaire pour reconnaftre les sites et y :instnll,:i I!(.;.: GyuipemcnT;s tic
mesures.
%! . En préalable à ces ca;npagr,es h;rdrologiyz?:Ct il serai-t SOI,-
h;~i,talIlle de procéder à des inventaires aussi systèii~a-L:LrL.cs
-
que
^.-I__
pos:::.i?:I.o
des s i te;5 uucccptibles de convenir à ces types d' aLn6.irt;ë;.,cnts hyd.roaGrrL-
coles et d'en dBfin5.r les principales caract6risti.q:~~;. 5~s résultate de
c ,q 3 GtUd<?S) 2 ur photos aériennes, et de terra.irIs per 12 I iront de juger
d ' une
,
part de l'intérêt de cert;Lines études hydrolo ;~Q:;C.,, longues et
o n e r e u s e s Jet d'eutre part, de caractériser pour 113s dl.verses régioas,
1 13 s types {de bassins à étudier en prioritd.

22
3. Le cofit d es a,ména.gey.enta de va:llées 6' ym,c certaine impcr-;?+~-
ce avec baxage de retcnuo est g&neralement tr&s élevé. (plusieurs 31ci;-1:i-
ne s de millions pour les barrages et près d.~ million h I'ha PCIU~ Irt~!:~:r?!s-
gement du périmétre irrigué). Toutefois, dans certaines situations (m:.-
crohydrauliyue), les coUts peuvent $tre fortement r&duits.
11ive rs types de sites et dTaménagements devraient &trc dtud.::és
afin de définir les limites et les modes de traits,zents comp:~tibl~s : "f:c:
des normes economiques et des contraintes de tout ordre,
4 ” En cas de culture co:\\tinue, l.'efficience des barrages eu:.
terres ou des lacs co11inaires9 (rai.,port vo3,ume d'eau prélevé sur le 7rol.~.
me d'eau stocké en fin de la saison des eco~ulements) est géfi.Sra:Lelr!f~1Ïl~
faible du fait de l'importante &vaporution (en saison s&che et do:i in~'ll-
trations d'autant plus élevées que la retenue est sa?)lcuse.
I I . 3 . 2 . 3 .
- Mares et lacs naturel-.
ii . Lac de Guiers*
Ce lac appartie:n-t au rksea,u IlydrograDhF-ut~ '! !A
fleuve SénGgal. Il en a 6tii ~~~uestion dans 1.13 ~>isagraphe traitant de cv
f l e u v e .
1 3 . L e s lacs e t l e s m a r e s d e s NiEyfz.
Parallelement a la c6te atlantique, le district de l?ia3w:s, !:OC-
- ,
vre environ 200.000 Ha entre l'embouchure -d:.~' fleuve Sénegal et la p1't;:?-
qu*fie du Cap-Vert. Il se compose d'une
succession de d-ii~ressi0n.s alIon-
géeb:, imbriyué~~ s dans un s:g:;téme dtznaire 9 sur le sque lies viennezt t; -2 ::'t. (2 -
GO~(~E'X‘ p,.:rgr~ndiculairenent, des axes alluviaux plus ou moins .eonc.l;ion~~.t,:-~:.
Les points bas de ces cuvettes sont plus ou moins inond+es par YLS! plc3-: c‘-
site directe, les quelques: C:coulements et surtout p;3.r les resurgenies G;
1% nappe des sr,bles quaternaires reposant sur des; marnes et dzs mari.'-'::
calcaires. Leo lacs et 1-c mares ainsi forrnc5s
sont tri~cli.i;ionnellc-I1:1~r!-,i1;
Cultiv&es en ddcrue et per arrosages S 1' ~:rrosoir avec puisage dans da ::
céanes.
Le a eaux de ces lacs de ces mares et de ces nappes affl.1.uri1~tc 7
0 U oubaff‘leursntE: s
sont de salini.té et d2 caractt!~ristiqu:n hy!!rociliï:liciLc(?n
très variables.
Les conductivités &lectriques vtrrient selon 1~: s Miayes, 1. TE:
lieux et :Les profondeurs dry prélèvement eht:"e 16C A, 77.520 micromho:; et
le 8 classes d'aptitude à l'irrigation (Rive::.'side) dv C., S1 à Cd S4.
Ces salures peuvent &tre dues :
<Ib A la pénetratiun de l'eau de mer ;
111 à la concentration par %vnporat;Lon durant la saison s&o!ae ;
a-, à la filtration àe l'eau dans des formations d'origine mari-
n 8 incomplEte!nent lessivées.
C e s e a u x d e mares9 de lacs et de nappes peu profondes peuvert
63tre considérGes de par leur cri.k;ine, comme des ressources en eau :;OU.-
terraine. Toutefois, du fait qu'elles constituent fréquemment des ea~?.~-
libres ou sont exploitables à l'aide de ~cFjanes
ou puisards peu prof'ond sp
e:Llé!ii sont traitées comme des eaux de surface.

2 3
Lt4paisseur dc l'aouifère utile de ces nappes des Iliaye:; e.:t
g6n:.:rale ent faible et 10s dEbits des otianes et des puisard... :>cu gro-
foï:d:: (quelques metre:;), sont de l'ordre de 1 à quelques m.5 .':>I' hruris ?
Le potentiel. hydrique de ces lacs9 mares et n:rp :I; CL ,t ,3iffi-
cil. :.::$Y:‘ t déterminable ct surtout très varieble en fonctio:- dc? 1~: :)Lu-
vl.oi:i-66 annuelle.
Les résultats de l'enquête tec:ni.co-sociale effectli.éc en $.?7>-
'~974 dans la zone marafchèrc de la r&gior\\ du C:C~. Vert par 1:: Centre pour
11-i: D~,,vcJI.o]::pement de 1 l?Iorticulture de Cambérene, permet-te;!: ;! t estimer
q ;Le 2. CT; pré lbvemen ts d'eau dans ces formations de la région i!tXdiGe,
o:lt et& pour l'année de l'enquête de 1'ordrc.i de 13 millions :ie ~3 (cl:?:3 1
H::t dc c~:lturcs arrosés durant 200 jours, à raison de 7 mm j3:r; *
Dans cette estin;ztion, il n'est pas tenu compt2 d21. cO~:~O~-
n1;3.--t 5. ij:.: ::
on eau des c;.ilturcs de décruo,
non ou très peu arTo:.;Gcs.
Aucune donné<: nlr p;>rmet de faire une esti.mation u.i~;~iI::i::e ~;CII.;~
l.oc; "s- i ,
d.LCI.y~~; de la Côt,; Nord. Un axtrnpol,.rnt 1~s rés:.tLtato o C ci1.1 tenon :
co~1p.L~ iie l'étendue.relative des ~01~2s et de la pluviosit4 :!t' croi::e;~.l:~
d ?.L 3ud t'e]:'s le nord,
on peut estimer a priori, et ce uniqnc..:;.!'Zt 5 -;it:f:c
2 ' or:ire de grandeur, le potentiel hydraulique annuel de cc ::<:cteu~: à
L'O ::tilli ans
_ - --_;
de m3 par an.
C. Gares e tva11ées
---*
humides de diverscs régions d;z ,wq>;ig:il.
-.-.-_.-..-.
Les nappes alluviales affleurent dans plur;ieu:rs vi.:2 ?.?uu de::
t: 2. ;; -1 i 3-L. &q hydrographiques du Sine Saloum et de 1.a Casumance, :,- arécr!t, ci
y entret;iennant des mares ou occasionnent etmaintiennent de:.: zo~o:: ~IL-
midc:s (mouillères ) .
Ces ressources en eau très diffioilenent t-stimabl..::j, soY:t oo::.:-
t~E:Lh:?en.er;.t exploitées pour arroser las jr.Lrdins, 1~s
v e r if 8-j .L- : ?
o-
'3 1: ;3 1. icLo ri-
ter t‘li eau les rizières.
X~~exploitation et l'aménagement de ces dispon:ibiI.iI.Li;:
c? ^. c ci, 1
de -:irrface, bien que d'origine hydrogéologiquc, sont aii;és, i r.: ;r: (, :Cc :1 e 1.;: 3 r: -;;
peu On~lYCu:K et SOnten cuurs de développement.
:3. Bassin de l'A.nambc,
(>ette vaste dépre, si.011 (le quelq:Ies 400 km2, i ~01~ h;rdrcmor8-
p..:!;: ::ur a:lluvions argiieuses et co11uviC11s sablo-argileux c:: -J Située
a $6. uttd de Vtilingara
(EIaute-Cusamancc) ot a :La rivrière Kaya?:i,,a comme
cxéc;:toire.
Ile bassin versant lfalimentant est trts réduit et ai.YCl.!V:e ri-
vric:rc 01: vallée importante ne s'y jette. Le projet de mis.2 ;!A valeur
agri.cole de ce site r&::clt;e d'une préetude réalisée en 1963. II. prtivoFt
12 d.,.s Jle culture annuelle intensive céréali8re et industric?.Lc (ct:n~?o
à s;'L-.I'c
3 sur quelques 2C.000 Ha.
t
Toutefois, au préalable, à toute titude d taména:{.> !C:G-;, il CGT.:-
vi ‘2~1 i; d 1 ~11 terminer avec lrinventaire des ressources er éCii.1 (Ii.JpOYli bic:.?
1') 0 d i-' l.'i~.rigntion et qL!i paraissant lirnit4es. C'est la quaa-tiod EIrirl'Ue 1-m
jl f? :'ilea~? disponible, 1:; répartition de cc:.; ressources
a
datl,: Lu temp;-: C!:I
12:: conditions de stockage éventuel qui fixeroylt les pos;ibi:l.i.-L<e; do
doi:b-ic cl-lture ou de culturey persnnes et de leurs etenduos*

24
E, contraintes pour les
- .--.
.
-. . . --.
anBnage;!ents et ILeu z;i;2"2,-<~ dc: ci.il-
II.
turc?
ou d'exploitation
-l-.--..ee
dc COS rcYscrUïC~~~~ .c3r, -;A-&
-
- Lacs mires c t naws
-- --. - .--< I_I.-_
s UJI e rf i cie 1. les
-- -,. -..- _--_.. I .._
(3 e,s ,-??&:::,ywi:;~,,
Les ddbits instantanés' des céanes et des p'titi~~~.::i6,
li!S i'cJr- .
1.A.'
:>1; le.' ktenduen des superficies ,.~ménageablea font ~q 13 11.: ::. amc::n.xge-
ni; L'- 1; r; pour llutilisation de ces ressol:rces en eau et en ~SO?L, ao;31; gc~&-
‘, *
1:;. Le. en-t du domninc dc: la microhydraulique (quelques a.rcz :i quelque* /
._cl
'1‘.
:! 11‘..',
. ..a* seul. tenant > . Ces aménagements ne peuvent être ét..;tdi.é:* et CCiYI~?~~
('1.. 1 ‘A. 1 ' avz~nce?:cni; des travaux dans un cadre génbral de d~-:I'i:10P:""?~ioY;i...
??La nature sableuse des sols et leur très gra:i;Ic! ;.ermCaCiLi-
1. !5 izlposent le transport de l'eau sous tubes ou à l*arrozr:ijr comn:c 2.2 -
tuelTement pratique.
I;es disponibilites en eau aptes à 1 r irrig:tt i.,:r: relatives-+en":
f+.I.:.le eu égard aux importantes superficies ;3,mB!lageablcs c I, à In dex....;i-
.r ,,
I i: ii0 population vivant dans ce district, impliquent l'ddo.:,-$io~~ de a.odcs
c :- i; E: systèmes d'arrosage perme-ttant une économie maxi~û~Lc d t e;Au :~L;T
fj c :.: L;O~~S de petites superficies ; qinolques dizaines de ..:2 if quelquo;j
;:.y'(: r - (cultures maraftchi:res variées à semis ou plantation?: tr2s etii-
bb3).
La recherche devra dtudier e.t :gettre au po:-a: ces u:litCs
d ';.rrosag(> '( exha u.ïe 9 traY:.sport9 matCrie d firrii;atiOn) aJnptcJes aux :3;,.:-
~(-:IIPL? de cultures et d'exploitations préco::li.sa’bIes à c e c 0;:. t cx t 0 hy&?o-
:GCo-sociologique perm(:t-tarit de reï!?placer
l'arrosoir E~C t.:r:1! 1cmen.t ut.~-
1 j. : -5. 9 demandant une prGsence moye:~ne ;:ec,Lla:'lentc dc 11 ordre $2~ 7 ;:;:tnoou-
VI’cS B l’ha nel; cul-Liv&.
.. Mares et vu:Llées humides.
"--
. Dans
certains ùa3sics
o
u
ceri;:i:L~r~u zorl~~s 9c e ._; ::. : l!i‘&; c i?l,z-‘:i -; >-,
.’ e
~allécs seront u ubmerges et endommagés plus 0 u ;lOins îr~~t.I:.el;jilen't
:: i;:on c:!la,;-ue
année 9 par 1 es e3u.x de ru.isse~L1.cr~er~t de s:~.~~;Lcc. C:<,IIB~.~-.
.Lw:t:!llt 9 le coût des travaux nbcessaires pour leur ;)rotcc ;loii cor:.tre ce:
II'
a ri:1 (: s
01-i
Submersions
I,e,s
I
est trop élevé, eu égard a leur ai.;.pzr1'iiie.
: * , 1 e , :. a g 6‘ 'i c :r,:. t s dc terrains devront donc être peu onercux 8 i; f;:.cilGj:.ej2$ r' _
! 2 ït ,, b 1 e :3 L~U renouvelables j les équipe3ezts Gventurls se 2:;::; & rc,t;irer
eo
cet3
~~hrinétrcs avant chaque saison des pluies.
IL3.3. - Les eaux souterraines (hydrogeologio).
111-
11.3.3.1. - Généralitds.
-II_.-.-
Les resaourccs en eau' souterr:li1le du Ben~-i,g :.l .> 1-i %. très i;abl:r-
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ???
Les nappes logées dans les terrains sédineiAtai.r 2;: (1~ diff$r~::-.
.,15:: f orr3a-:ions géologiques, comprises entre le Macstricktie.. e-t'le Q:Xa-
'i; ': ïna ir e ) et dont l'extension et l'épaisseur sont 0onsitl~J~~. ,-t? es 9 t> 0 u.-
vrc.r..t la quasi totalite du Sénégal, sauf la région sud-e :
; oi~ le socle
ancien affleure.
Ces eaux soi;tter:riLirl,:s sont dc q;:ali.té vuriab’i : ,.;.k clhatoiru.
;,; .I : /_ 7:
F:OY~$ frciquement riches en sels (bicclrbolln-tes: et clrlcrl:res
de cal-
C:~LE;. et de sodium).

25
- d6limiter l'exfension des zones saumatres ;
- évaluer
1c3 r~alii;:erit:2tions annuelles et iniernanueilet:
et leur potentiel il;;~dra~liqiue ;
- d'atz,'#i.i.r leurs modèles de fonctionnement ;
- rechercher
les
2 0 n cc! s de .hieilleure pcr:;IQabi.lit& pour 1 ' id.--
planta ti.on des di.:2.::i>sitifs de captage ;
- suivre 2il lr.crmanence leur évolutior, afin d'kviter toi.; ii L. ~2.4
dent r,u.isi.ble.
Elles d32t crj cours pour les nappes (études BJ2GT.l)
- du htctien de ltz zone de B.wlbey - Zoug:zp
- du Co:l'tiinental Terminal de Lu rdgion de Sine Gambie (:LU Sud
de Kaolack).
Pour s8 ,.:=tri
142 projet T'BT.Iïl . PRO mise en v:.Lleur du flttuva
!A én.6 pl. (!,.udibert-I>l.> s 3 Gtudié les n,zpj:es nlluvi:~~lea de la valli:e r.lti
fletive Zénegal.
P a r aill.eu:-:s 9 le modèle :I :i tj.iimr; tique de font-t:ioi;ric~r:~ent de 12
i:.appe profonde (i,icl~::t;rich-tien) est e:i cours d'&laboration.
'Toutes CC- ilaaipes, à l'exclusion de celles du Cap-Vert r:e L3:iy
2CtU~1.1.ei.iê:~ t que trJ:c peur sollicitées pour I'ali;~~entation en eau Ces su-
mains et du bétail (2-i; ~~OUJY lla~!provi~~ionncment des villes et des bourgs.
X1.3.3.2, - Uisponibilités en eau.
-.. - .
_-_
Ilans 1 ' 6 +::;i, c:.ctuel des co-~2i~~iLj::;~.X11ces e-t en nc: retenant que
les nappes ou les ::at:neaux de nap '.'es dc f.*ible srtli.::it& et Èl hautkur
de refoulement msxi; .~le de 4û m (prix de revient de l'exha~re) les ~O:S-
SoLLrces en eaux ~o~:kcrrai~.es .disponiblc.s en milieu rural. tar.;t po!:i l'a-
lime:Ltation en eau des humains et du bhtail,
que pour 1 1 agriculture so~:.t
ou peuve.at être esti: éo cc~m~e ci-des,Ijoi:s, Pilr formation hydrogéologique.

26
A, Nappes du Cap-Vert (au sens large).
- 113.0.00 m3,'j. pour 13 villa et 1.2 ré2.' ‘).; ,i(: liaBar (30r,ecL)
- 70.000 m3/j.
( 2 3 millions de m3/an) a l'a;1::l'icu:Lture, (pro-
ductioms marafcherea et :Laitières de le; r4gion du Ca--Vert]), do3i;
35.000 m3,/j. ont déjà étcs octroyés (BUD et autres).
Parmi ces nappes, celle des sables QuaterrmL Y‘C-6 de Ke.JI: EE,_-
sar-Nia.gne es L
tQtalement réservée à llagriculture,
Son potentiel est de 15.000 m3/jour (5.500.0~:1c m3/an) ; l;..
profondeur moyenne des forages nécessaires pour 1. 'e~:i)l.(zi.ter est tic 4 irn
dont les debit-
seront compris entre 20 et 50 m3/heu::tf pour des ?..au-
teurs de refoLlcment moyennes de 20 m.
13. La nappe des sables Qilaternû_<res de 1; r6:,ion du l:Lt-tor;il
-
-
-
..--- .-.w---
.@ord
Dtapr&s l'étude de 1fO.Ll.Z. les d spo:iibiy. L-i:<';:-
en eau de cette
napye, de q:zalité satisfaisante pour lragr<.c:llture e ;, ~.1a1imentcttio2.
huma in e , sont de 100.003 m3/ jour (36,5 aillions du 1~55 FCr an).
Ces disponibilités sont Situ&es dans 1.111 qa:Ldrilstère de qi,e?+-
CJL.C:S 2250 km2 situe entre le littorzil et une droite :>arullGle a l:r ;'ti;. ;
fi il j. 6 8 - Saint-Louis entra Yiéké, Ib1boro et Sakal.
L'oxploit:;tion de cette napy)e, nkcessite dc:; forages d'trne
profondeur moyenne de 100 m, susceptibles d'un debiv compris entra ici9
et 200 m3/'H. avec une hauteur de refoulement moyenne do 40 m,
En principe, un débit de 50.000 m3/J. cvt >.,Lz:ervé pour Il.'a])-
provisionnement futur de la ville de i3aku.r. Dix-hu:i-l i:ii.llions de 1:;s
(18,000.0c.i0)
par an sont donc disponibles dans cek':o ::C"I: c pour l's$ri-
culture.
Cette nap;3e affleure dans les "
CI e p r e s '
s :L G z2. ; iater%uaairee de
la cote et ali::lente les mares et les lacs des &'iayeA. Il en est qL:cL-
tion dans le chapitre traitant des eaux de surface.
B. I‘rappe des calcaire-s de Lutetien entre dni~be;? et L~U.~;,!.
-.-
---.-. r-
L'étude hydro-gJ$oloi+*ique de cette nap e er.; . ..I& cours (b.rl.G;ii:
Des résultats de la première phase des travaux Br%:,.;::!.: (;c jlambey) E 3 A. t
disponibles. Ils ont permis de tracer 12. li.c:ite sud L;.i! 112 zone eael.oi-
%able de cette nn:);je en fonction? de la rs;-.li.nitd ct 2::~ caractéristiq vcB>.
hydrauliq::es des aquifères.
L r OlES dzns le cadre de ces travaG.x s~.lr 12~ ': ). 2, h‘ 1) 0 f-; de la ~~ooil~
des NiaFoc:;
(o:.tre la route de Thiès - Saint,-Louis e b .!-i littoral) a &tu-
dié la frange xord-Ouest de cette nappe.

27
D~U connaissances partielles disponibles, on peut SSti.::::’
priori, ex .:.>us
toute r&serve, q ue le volume d'eau, de qualité S:I-;:. -
faisante 9 e;xgloj.table ser8 de l'ordre de 1~0.000 SI~/~OU~ scit y~.:iii~-
li OjiiS de :.~3 .:ar an.
- ^.._. _,s
Les eau.x de cet aquifère sont généralement chargées de bi?:,:-
bon;z.I;e (de c3,lcium, leiir pT-L est toujours supérieur 4 7. La nappe d0 rd.:...-
bey expl.ori.‘.<ct au CBRA, fait partie de ce s;~steme hydrogéologique. 9:
forages d'::;ie profondeur moyenne de 80 m y sont susceptibles dru-: ,' . ..?
c onpris en-/; ze 100 et 200 m3/n. avec lule hauteur de re.foulemer,t to-;..%'
de YLPordre de 35 m. Ces ressources sont local.isées dans une zone dr :.'<‘I;-
ne tris.ngul::~ire située entre Mékhé - Sakal - Lo:viga - Xagatta et 13a:::,
Garage.
c. ï!CY nappes dl Pal6oc&ne de lsr6gion de Fa;tick - Thi:ilj1...,
* - .- f,.
M..,
Au nord du Delta du Sine-Saloun jusqutà 1 0 à 75 km de 1:~ y!~.-
te Thiè;i; - Diourbel, 3 classes de profondeur de la nappe dtl Paléoc.&n~
gmrnisSeilt
?;:.~sceptible~
d'être exploitées i;)our llagriculture.
C:t:rs
cette zone de quelques 2-jOO km2 de superficie, des :f;y,::: _
ges de !50 3. 150 m de profondeur peuvent donner des débits colapri;; cl.' le
100 et 20'3 ;13/hcure avec une hauteur de refouler,!ent moyen de 20 à 2:;
m&tres. Ca5 aquiféres n'ont fait à ce jour liobjet d'auoune otude d,-
taill<:e, ;:~a?.; a priori et soj.ls toute réserve9 on peut esti::::es lC?Lli' <.: -
terrtiel ::ydraulique à quelques 200 .OO@ III~/;~ our soi-t 'I3 millions & y::‘
- -
---.- *....
par an.
nc: .J forages à usage agricole sont, uctuel:ie,:ien t fonc160 r'
.A .; *.-.
cette na;~;pc dans :Le cadre du progrwi!i:e slCaritas I1 .
D. La nappe du C!ontinental IIlcrminal de la région Sine-G&:-..,';>*
DP.~;, ce*;te r6gion de quelq:ies Y.600 km2, comprise entre ..j.‘ i.:-
yle à 1 ' Gui?:; ;: , ZTioro du Rip à l'Est, lo l/' au.lord et la frontièr? :,Z:
1-a Ca m b :i. e a 1:: S ud , la nappe du Continental Terminal pr6sente des ~tri.?~-
téristiquc;; 9 sulinite, haute-dr de refoulement, la rendant apte à l':i:-
rigation,
Un premier secteur de cette région (Sud Knolack) a fait
l'objet dl;!L;(::
étude hydrogrologiquc détaillée (BRGK). LCS r6sultatc
de la prcliiL:re phase de cette 6tude ont &té publiés. La seconde p:::: :
ainsi que :!rét~'de de toute la région sont en cours.
VomiIte tenu des ~'6:: iPi;:its déjà disponibles et des conna:-:: .,ì-:-
ces acqL.i.::e: préc&dei$ment,
on peut estii3er a priori et sous toute r:-
serve,
le Potentiel hydraulique de cette nappe à 200.0013 n3/jour !;CI:~
_-- "_"
73 millions de m3 par an.
--1- _,e . . . .
-.--
IlèS à présent, iin déb&t de 4.000 à 5.000 n3/jour est rése:*-
ve a l'nLi.:-lcntation en eau de ici ville de T<aolack. Les eaux de ccl;
aquifbre a.:!:yartiennent generalc:.ent aux classes CI Si et C2 s, ('3iv+
side) ci:, S :Ih:Tt en général ]eét<bro;~ler~t acides.
:LIétLde déjà realisée, a caractérisa le biseau salé (inl' L;r.:.n:.;-
ce marine) Jrésent dans la frange Ouest et Nord-Ouest ds cet; gquifèr,..,
Des fo IX.~; ? : d."x~e profondeur moyenne de 50 m. permettent un débit Î2 OI !-
pris entsc 20 et 50 n3/h. avec une hauteur de refoulement de r)5 mr

depressions*
]3nfre la limite orientale de la !ZOil:? !ariti,~e de :ia Cas::x;:.ice
& 1 t Clues t
et le Koulountou, affluent de la rive g?L!che de 1:: Gambie .'t
3. 'Est ? soit daus la majeure partie de la. réj"i..>n cie la Casamance, loi:: nr;~,'-
pes du Gontinental yerlain::Ll et du Miocène peu-w::? e2 princi!?e être: c:r-
ploitgeu p7.r 1 1 agric-t~lture .
Vu la pl-fiviolTAét:rie élevée de cett,e rS.;Lc;.; et sa txès grw.Jz
superfic:Le9
les volu:lleL; d 1 oau exploitables an..tirri1~.enient sont cert;Linz-
ment tr& éleyés. Bien qu'aucune étude c:oml:lrt~ 1-.*:Lit et& r6alisée a'!?i::
de d:Jfinir leur potentiel hydraulique, on 1:;: 1:; r;~-i-:[l.!er~ a priori et ~SO:~L:
toute reserve, q'ufil peut être de l'ordre de ,>(~0+C(~~~ 1~13 par jour soi-;
1 c?O.i3i~O. GCU m3 par en.
_II_- -- - . ..--.-
Les caractériktiqucs des foreges neca:;?r.ires pour les explOi-
ter sont en moye-iine de :
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!ï'c:rminal
Eioc &ne
150
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100 à 200
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Il faut sign~llcr que 13 nappe du C~;~~;;i;:~r~i;al Lerninal ,a!TfL~-g-
I"<! c 1, ; e c t sub affleuralitc dans de nombreuse::
72 2. .! É e :.: de la ba s s e t: t i-1 c
la moye; YlE: Casanaace : sources et rBsurgcy:c::s ti;:;‘6 des petite-s vn:.1:5i:kz 9
remontQc;-: de nappe dzns le profil agrononiquc ::il. saison des pluie:; d+-;:l~
1 es sols gris des grandes vallces (riziculturc :';ur napper).
.P. 1;2 nap
pe p I,
r 0 f onde ou du ?Ja c s trie h t i c n m
--_--_-- - . -- -. . . .
(C:ette nappe profonde, captive et r:e.;i-artcisj.enne, sitLL6e
geni:rale.,Ie::lt à une profondeur comprise en 200 C"L CO!) m dans les 8c.bl(:z
du Maestrichtien, couvre la presque totalitd 4.1 Icrritoire. Seule 1~.
region du Oud-Est, où le socle cristallin afflcuvc, n'est pas int,<ré,:,rG
par cet aquifère.
Cette nappe d'une corltenancc totale c.: LJ‘:.ee de l'ordre 6~
3 .OOG mi:!.I:iards de rn; constitue la plus gr,.tndi: L r: i. 5 0 u r c 0 e n eau :J 0 u i; i3 t -
raine du S&négal. Elle est 3ctuellei:len-t peu :; 3 1. .1. .:. :e 1
' ;
0' e (3 t princ ip;.lectzn i;
dans la zone sylvo-pas torztle (7.OOG.000 de ix+; :IL;:' an en 1965 ).
1:) e s réaljxlentations annuelle et iïltGr>?.Q+,r:uelle et 1.e potcmtiel
hydraulique sont peu connus.
L'étude et la construction d'un rnod.?:c ! :>thénatique bas& SIAI
162s données disponibles, sont en cours. A priori et sous toute réserva,
le potentiel hydrauliq-e de cette nappe peut ?V::o estim6 de l'ordre tic
7GO.000 m3,'jour soit 259 millions de m3 p:-;r an*

Des applications de 12.000 m3 d'ectu !;J,I.:' lia et par an, à 1 9: ,gr
-3r litre imposeraient une éliclination annuell. j !::. profil agroncLIL:1;,.;~ cii:
lt3 T. de sel 9 qui se retrouveraient apr&s Uri te :lìL donnc5 dans la III::~~~.~
Zct plua proche de la surface. Cette nE&ppo constitue la ressource '21.1 :-LG
de la moi-t.6 orient$lc du
3,es conna~sscnce!Za8fi!Jà acquises 21 ce Jc:V.X9 s'ur cetce nappe,
permettc2nt de définir des régions privil&gi.écs di: ;:oi:lt de vue tevhni-
y'# hydrai!l&qque, po!.:.r son exploitation pour l'a.;~* ~-CI. lture :
- Les parties aval des grandes .ira.lIé.:;; :;;.ches, tel que X.o
fg e rlo , 0th le niveau
est compri:; ;5&1 Vic 1 m et 15 m a-fec-:
possibil..i';és
d:%ns la pLrt..L ~v'al,
le long du SOiZlC c~ristal1i.j~ où 1:~ :l.ï.ppe
est peu profonde.
G. Autres aquif krea.
.--
. D?Zutres
aquifkres relntive:.ieL1t ?;:u ;~rofond39 existen-, Lt.i
:: &négj& .;::!,is les car~:ictliristiques hydrochirii.q~I~::' de leurs eaux les rtin-
d.e:td trk peu aptez ou inci.ptes à l'irrigekion. S +: 1. l'e....;ploi de tcchni-
ques d'arrosage spéciales et; I1apA;lication d'-L.ie.iùei:ientZ-J et de techni-
gUeS
à rcc:FLercher et A ile i;trc au point dan:: c 'Iltq :.;c\\ c ;iy particulier (IL~.-
turc, co:?c! cntration des sels et ty-es de sols ) pc~~~vent per-it:ttrc ~1' C~L-
viaa,rer le!.:r utilisation su.r un certain nor.-tbr:: Z. *e, pi:cerz et de vari:' t; Ls
résista:,. Le;s au sel.
. D'autres aquifères ou panneaux de %i~~,~~~:c:~
~LOI?.~ aCtUClIC:2Ç:i.A:
rkput6s non exploitables pour llagriculture u:iiqucn.ent du fait de .II..
hauteur de refoulement SI; ainsi du prix de rev.l.c,!-L de l'exhaure.
II.7.3.3- Conclusions et r&capitulatio:nv.
-
- Les possibilit6s d'exploitation des eaux souterraines '!J i (
a... 7
que relativement peu connues drn point de vue q-.;auti.tütif, sont trk:; ix)-
portantes et gCnéralement bien réparties sur .L"IJ;! >cn!ble du territoire ;
il existe toutefois des zones privilégi8ec.
-. Les débits de forages et les c~rac :;L?.*:.L tiques hydroc!riï:iL;lie;T
des eaux sont variables et aléatoires ; elles ::(.;i't frequem3ent ric>:e:j e 11
bioarbonats ou chlorure de calcium ou de sodium.

35

31
Récapitulation.
<MI-
Ress ources en eau souterraino, exploi.?c;.~;~:l.c*: e:i rîilieu r21~:22 -.
Caractéristiques des forages.
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_-II__I___c__- .- _ - -- - -..._ - ----~ ^__- _..-_.- _“.
1’: ’_’ :ion:; ! Porrm-lti1~ Volun~~s
exploitables
! Cars~ ;,.::L-: ::tiquez.~ moyennes
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és~~lt~.ts des études OXS.
1: 2 ) dont, 35.000 r;13/J. ou 12,5 millions de n3/an s ,,li':.y Idéjà affecl;és (.?U.;
et autres) pour la production naruîcliL#re tlt écho1I.i: il-!dustrielle.
(3) Esti,;a kiou d'après les superficies nettes de5 jclrdins cultivSs en
1973/1!174 (enquêtes C.D.H. Canbérène). Voir a~~.:s.:.i. cl;n;Gitrc 83~ de sur-
face.
(4) Cénnes et puits bushs.
(5) dont 25,5 nillions de ~13 (l2,5 + 13,O) soAit dGj5 affectés 01, utili-
E:~S, res-$e doy;c à :liettre en oeuvre 12,$ r~lillions ,1e 1::; par an.
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à la ville de Dakar . h
par si:~ilitudo avec las :~:;:~':'k< fo rlnr!,üione d.t.1 czp-
Ve:rt.
(4) Sauf en cas de ponpage dans les lacs et les marcs+

32
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toute réserve.
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(2) 5.300 mT/'jour rbservé à la ville de Kaolack.
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(1 ) Eütii;.~i;ion a priori et sous toute rdserve.
( 2 11 1;~) ii:.: '~:C:~oins en eau pour 1.3 ville de Ziguinchor et autrc:s jourgs.
(y; > :ia-; -te cffleuran.tQ 0~1 subaffleurants
dans ce.rt:lj.nes petif;e;s y-- II
, _ _..
_" fAc:j
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c-t:
3 ~ ~ y(. i3 1 V! 2: .:olz: gris des grandes vallées et certai::les petites vall62s (réL;lJr-
gunces).

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,CfaraCtLiristtques 'moyennes
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! 106m3/an t des forages
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( 1 :.,s t i ï L 3. t i 0 TA 3. p r io ri e t s 3 ..I .3 .I,i?ute reserve-mod&le nathematiyue de f~?ac tio:--
ii~i,if:nc en cours
d"&ïaboration.
(ii) Ii::,iLle sub;irt6sienne - 3 ex:pL::i-ler de préférence dans les vallees oli le
..-i $c.:C!Li hJ~~ïOL;t& ti(~UC peut être
compris entre 0 et 15 m de profondeur.
(3) Rt-t;ei.nt 4.GG m3/h dans certa:i.i:E forages existants.
it 1) r:u:rl.i.tés hydrochimiques
-I;F~:; v;tr$abLes et génGrnlement inaptes à llirri-
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:,,~~~~orl en. zone ouest.
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(1) 1 c,~si.bilj.tés et techniy7JèS
d'utilisation à mettre au point en font-sion des
c.Lr;lcl;(~ristiS1uE?s hydrochimiques e.L des types de sol,
(2 ) Iroblènes du prix de revient de l'exhaure.
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34
2.7GG.GG x 20 :r 365 x +* = 1~.710.000 m3 5' :;.% 20 n:illi.DcL:
WL---.
ie m:j/an.
Du poin.t de vue bétail, 1~ rccense;]ent 1374 .Y& ci:;>,: k le:; r$-
sult:lts; suivants :
bovins
2.380.000
ovins -ca-
prins
2.530.000
equins
204.000
asins
?90.000
dromadaires
5.700
porcins
407.000
E:n admet-tant les besoins moye:<ls journaliers de :
43 litres pzr bovin
7 litres par ovin et caprin
20 litres pr>r gquin,
zsin et droixdaire
10 litres prtr po'rcin,
Les besoi.i-,s totnux nnnuels pour le bétail ser-tLo :-t de :
Bovins :
2.400.000 x 40 x 365 x
1
- - ., = 35,O millior-,s
1000
de ~13.
Ovins, cnprins : 2.5OG.OGG x
7 x 365 x 1 =: 16 s4. raillicns
1ooo
de mT*
Equins, asins, .l$rom,z-
daircs
: 400.000 x 20 x 365
x
_ 1 _ = 1 , !. ï!il:lii:n::
1000
de :CJ
- <- . ---- .I
total
4 5, ,E millions
de ~13
soit 50 miltions de m3 pw-,S,..-h-
RS .all*

35
- Le coat- du
- ca)tL..qlge et de 1. 'exh~ure des cd--x0 ?$>terrnines
-' - '--,------
- - - - -
(voir à ce sujet le chapitre consacre à S*&;T;~- -
p3 .: -.
'_ .*es probluzlc,;
écono:liquer; importants (prix de revient de 1.2 production) pour leur Li Z '
1 -
liL;.tion en agriculture, Frobablement, seules des SJ-J~?~'.:!-:I \\.ions & prod'nc-
.v : c,:; de haute valeur (prix: de vente) pourroxt s~ppoi-$e~~ h%tégralcrenz
1 c ::;
charges reelles.
- Les c<~~,r~cti:ristiques hydrochi:;liquesAdes e.:us: ;ie nombreux
,, .c"
I - : : r <;
(1i.i BiJnégal les rendent peu aptes et menie d' :y~::>:; les normez
~~::n~~:rr:.l~rierlt ad:‘iiseu impropres à l'irrigation. Il e:;t :IC: i,acllemcnt d<--
T-1 0 r. t: 1 fJ , dans de nombreuses stations et périmetrcs du .lo:;i?e, que moyur:-
n::nt 1. f e.iILploi de ccrtain:.:s techniques récentes d f irri ; L ';::.L):..'
1 'utili-
:;L: t.i‘:n de certains rz::.endc",en-ts, l'application de
t e c rl-, 1:. (1 Ll 0 s cultur::lcs
C !. 2 ' 2, j I 6 :ri;.~ ,; e ;en t
(des terres sur des sola adéquats 2G ;=J,.~;.~c des esp$ceu
L: vzriétés rcsi.st:>ntes IIU sel, qu'il est possible d'~-:I~~lisei- rentL;blc-
:,.cn t des e/i.ux relztivcment saûmz~tres, La :.:ise au poZnt :.i(: CCP techr,iq:ics
,~liliI' ICS diverses situutions hydro-pédo-c1.ix~tiques ger c.ktrs.it d.e v:::;.,a-
L“i.:;cx' un p,cltentiel hydrogéologique très i1:lportan.t
ci c t ?o.i 1 ci: e ri t re ;u Y,: t ..:,
~~~%ilisabl.e.
.- Les débits
---.
relative.:ient limittis des forzi:li12-. i!<.sponible:s ; 0~;:
-.-
;
_. ' irrigat'icn après sT:tisfaction des besoilL*, hwmins eti : : ,Lor.rux fsnt
q:;f? 1. es r*.:énczg2xen is hydroagricolèu $,!ro:it relative ~2.1 ;_; Uc faibles s lu,-
,,. .
~~erIlCler;
(quelques hz à quelques dizaines d'h;z d'un :~:eul. tenant).
32e ~~ILS de pnr La nz.ture rzêrle de ces reusr:i.;:Tc(;;; en ecup ~C:L
.;C tits ptir:i;ié-t;res auront & I:l fois l'avantage et l'i,~~c~._~rtl~.,ient d'$tre
très dispers<s (1.2 presque totalité du territoire) avzc ::ol:t;efois
-An 2
CE:Tt:ii:flf? COnceYitratiOri dans certL2i.ns sect~.urs privilg;;it!T::c (T!e:; deu:L f,:c-
teurs ent;r:'!îneri~~:!t des problèzes pour l'ontrctiep et la ::,lc.intLFnznco dr
=tL.tcricl e-i; des bquiponent;s,
1' encadrement d.138 produc te..::'3 I .lo condi-t i+ii.~-
:Ic!.:er: t et :La CO-!.neY'ci3lis:ition des produits.
1X.4,.1.
- GGneralités.
Le Sén6gnl est un pays extrêmement plat dont :'.'~.ltitude est 1s
;',ll!:; souver:t comprise entra 23 et 50 m. En dehors des I~~;::;~LL& de Ndiass
t..t de :".a falaise de Thiès 9 en bordure de la pretiqu'îlc cl..: Cap-Vert, les
c'< cules
,
I. I
zones présentant ua relief et des pentes appreci::L;iïcs sc: trouves-t
dar.s le Senégal Oriental oix quelques lignes de hauteur: .L itcignent $Ci, 2.

Rous n'avorks pas l'intention de d6crire les aptik!Xt,:: & 'L'ii-
r.- Y::-i;I.rn do toutes les situ.?,tions norphoiogiques et de toi.;.-; :Li:t ty:su:z
do cols du Sénégal, nous traiterorls unique;lellt de quelqutw :::i-i~uati~~r~s
pclr-t,:I.c,ul;i.t:a:e6 dont les c3rnct~ristiqucs orlt des influence2 , i:?;; eurea 02.~
.1 c: u s .y s t é:: II1 c s d'arrosage et de production.
:tI*4*2..- Sols des grandes valiées.
En fait, ce s ont pratiquetient les seuls Sols dii 3é.rg81 ;ip4;.:U
h IL' irrigation par gravité de par leur s i t u a t i o n topograpiî.:~~~u~ e t zlti-
.icI :;i'i.ql,\\e

par rapport aux ressources d'une part et loure aarnct4ristiqu~~~
pkysiiue2: d'autre part.
Sols argileux des cuvettes dont 12 vocation zot c::cent:.t:i.._d-
i!lC g :: IL.::. ri;: iculturc t Dans :La vnllQe du fleuve ;.Jén&gal, C;I t~&ic dc forr.lz~-
- .:'4 _ 0 32 nsrpbo-pédologique couvrs une supcrficic t c) ta 1 e de 1. 1 0 r (L y I; de 7 3 .I,] 0 C:
II2 (ïim s$!n&galaise 1LiZ.I qucnent).
Sols ar:-ilo-lkioneux des ICV~CS : (>SS sols ü t..“'.i;!il'C vi;rif.:-
-_. - -
bic: IIW:~S frisant ~TE~S d,; 35 s d'nrgile, -
s0n.t .:rptes ii l;-" yc?;/",:I*rl.t.c,1~~
av2c irrig3tioul graviteire. Ile facteur qui peu-t 6ventuell2 :i ?: '. li: i.ter
leuj:s ;:;ptitudes
à l'irrigation est la prriSe;lce d'un hori:30::1 Sc,l& or: -t;pzs
7
:I r:J z~ .j. e ux , ou très sablaux ?L faible profondeur.
11.4.3. - Sols des forz:;tio=Is fluvio-deltnïq..~C:- -'!J!* ,$luvic-ri:.:-
-__ "--~.- -.-
* - I_-_-
rine. --'
Ces sols se 8 ont développ6 s s ur des ~2 :Lluvi~ns YL ..L i:I.. i;j.l-1: s ou.
de:; V::,:: es narines 9 toujours sounis ou qui on-t C-té sounis ‘i l~.kflueuce
pe!:....::;~entE! OU alterne (riarées) de l'ectu de ner et de lte:,,,n d::<;ce (crue:;)
et ?.'uI~ nappe hyperchlorur$e-sodique à faible profonde-dl*. Il.,; le peul-e:lt
. : ., ' .._,,.
i> ; i 21 <?LiC!n't être nis en valeur que noyennant un dessalei.iùii 1 .;)Ydnlal;jïe
:?Ci2 drc-.i.n%ge et lessivage, l'adoption de techniques d r~tmQn~:l,-;:,:.:rnt ei; d i ir-
ri ;,::!. 1; I on ;% d B qua tes , et le contrôle de la nappe salée.

37
La teneur en souffre de ces sols et les ph(J,iXol.:&n.es d 1 oxydo-
rXduction constituent freque;!lnent des facteurs limi ta.;1 -l:i ;j*. p~léme::: t3 i-
r e s , Ils ne sont pratiquem'ent aptes qu'à. le rizicultu.2..
11.4.4. - 801s des platcaux.
T~.-&s gérl&rale.me:nt c e s Sols s o n t Sableux ii t; ” :: ‘:. s 2. bl e ux e t
leurs caractc<ristiques
physiques et hydrodynamique; l?:-: rendent il,;&p LeS
21 1 I irrigation par gravi t< .
Leur faible terl,ellr en &légcl~ts minéraux :2!; CA' z.atig.res org,:.ni-
ques ainsi que leur faible capaciti: d'échange y pos 6.2 ,l ~ L-1 al;ricult.-zre i.;--
tensive irriguée des prob.lèn+?s de fzrtilisa,tlOrl.
1X.4.5. - 301s des petites vallr+es et des-p,Jwyy17' _1%~ 2 s ic ns .
La texture de ces sols est vnrl able bien q't'- .:,,:.r!i rzleme1.t i. ,-
bleuse à sablo-argileuse.
Les aptitudes de ces sites ainsi que les ~bitl.e,- ù laménagr:.,~c!:, V
à y adopter, sont variablc:s et, entre autre, foncti.:~~::~ d.o la -text:;zE:
: ij I
horizons de surfr-Lce et de profondeur, de la présence rlvvnttel:Le d'une
nappe & faible profondeur et de sa dynamique (rizi&ro).
X1.4.6.
- Contraintes d 1 ordre norphopédoïo "f pi.if s-ÎÎ
- .- _- .^ -.A.% -..-. .-
:lgro- <d.-l'
'.A. d- II\\-
w-
Pique*
Les contraintes d'ordre norphopedologiyue, J)OUX l'agrici,.:Lt~+rv
irriguée sont nombreuses et de toutes origines.
- La connaissance parfaite des curactérist
:s physiques ,
chimiquel_hgdriquea et hgdrodgnsui_quos des ,types de
:1.>1:." et nême d:ip.r.s
certains cas des f,aci'es, est indispensable pour la m2.:e en valeur et
l'exploitation de tout périmètre irrigué. Les fectcurs ::;étiO:Lop;iqUes lu...
mitants physiques ou chimiques, doivent dtre reconnL;s CI, &tudiés, les
IIoyens pour y remédier sont à rechercher c-t à ,mettre au, p0i:l-t (assainis-
sement drainage, correction de carence, sous-solage ,.**,.
'- Du point de vue fertilisation, 11 est i,ldis:5ernsczble de Pr<.-
voir dès l'origine de tout projet, des recht:rclies ua.r Lt:,., formules de
fertil.is:~tion, fumnre de fond, d'entretien, frac t 10:.lll~Yi’,C:l<;)I mode d ‘ap-
pïication, adaptées aux principaux types de sol et ce en fo!:lc-cion &u sys-
ti-.m<: d t a:rros:Lge ,
- L'ivolution de la fertilith dca sols S~IX c i.::t turc
-7 '
lrri,,ut:L
intensive estgalemen~s?~ivre de près ; éVOlUti9ii <.Y.C! 11:: StL*UCtU.~e iScii
horizons dcr susfacc 9 ap&arit:.on de carence minerale jc:cr;:id.ai.re p bilai?
humique, e;i~liniaation d I origine diverse: 9 npparitiou .:iti :.*h;tçlto.xici te,
-- Le relief et l'hydrographie j 0uen.t un r8lc essentiel dzin..;
les GoQts de transport, de distribution, de Lranchi;r:~;e::i::~t et d'arro-
St-.ge.

38
11.58, - $LIEUX SOCIOLûGlCUk ET ECONOMIQUE.
,-..... -.-.-:p
En 1970 (enquête ?O/71 ) la popul;::-Lion tota:Le du Sénégal étai-?
estimée Q 3.755.000 h-,bitznts et le taux de c:roissance naturel à 3,2 5.
Environ 30 $ de In po:.~u%:..tïon (1 .120.000) vivait dans les ~zohes u.rb:~.i-
nec dont toutes les plus importantes sont situées dans l'Ouest du PC;~~S*
La p 0 p ul. -1 t ion rurale '~vt!c 2.640.00@ habitants représente 70 2: du total,
S'apres la ,nême enquête, les mouvements 3iiigrctoires sont trér: CiCCf?lltXé:-i
et se font de l'intérieur vers le Cap-Vert, Le taux d 'accroissement dd-
mographique annuel‘ nn-turel et migratoire) de Cakar qui groupait ?4 5 de
la popul=ition .était eh:til:iée 3 6%.
La populati in &tc,it, et est toujours, très inég;l‘:Lcment répar-
tie suiv,lnt les diffGrentes regions ad'ai:listratives (1 180 13abitants ]Xl 1%
km2 dans la région d.u Ca:-Vert à 3 habit,ints par km2 dans :Le Sénegnl
oriental) et les dE;).zr t(.- onts et arrondissements dans une région donni!e.
Sur les sché-.lz::L
physiques décrits precddemment, se superpose
un :Lu-tre sc:b,ena histori(:o-politique.
La l>énetratior~, 1'imp:Lantation
puis 1'eAploitation c010~inle se sont appuyées sur les voies de CO~~U-
nic;3,1;io,rLs :.i,iriti;:eü fj. Ivf.ales et ensuite ferrees. Ces voies ont favori-
s& l'ou'est du Sénégal qi%e l'on peut, avec Nei;ge, qualifier de "Seneg:;l
utile".
C!ette zone e.; t ._:.'Atuée entre l'Atlantique et apE'roxirJ..3.tive:;en--
1 c 1 "1 0 7, 17) r 'y/-
, -
?
Cette zone :ro.srésentant moins du quart de la 3uper:f'ici.e tofa-
le (;i3,6 ji soit 45.5(18 1~12) était en 197>j occupde par 72 $ de la pop;*-
lat...c)n (2.7OO.O~û). La q,r:si totalité des ent;reprises industr'iellc:s :'
est imp:lantee. :Plus dl-: trois quarts des salariés et des fonctionnsirc!s
y vivent. A peine l<: ,.) de la population urbaine est ins tal:L&r en dehors
du ff:;Q&gal utile",
Les trois q:,Lxrt:: restant du SBilégal., très peu peupl&s, peuvent
être suSdivises en de?s grandes zones en fonction de Le:ur aptitude h
1 ' & 1 e v 3 " 63
,o- *
La zone Xord. 3.nCeane de trypanosomiase 9 'c ongrenan t8 la zone
- -."
sylvo-p .:.;3torale,
est vc!::&e h l'élevage extensif. Elle est ocoupi‘e par
la grande majoritG de c?:eptel bovin sénGga1ai.s.
La z one X ud
._, u -'.
e---.1-
L tres peu occu~ec tant par les humains que
par 1. '6 l.e,va,;c. L'mc!1occ:*cose qui y sévit?
cCb:iStitUt? ttn handiaup (;er-
t a i n ,
La très :;?,......de variation de densité de populatio:,~ entre I-e:
di.ff()rryt b,Ls rc$gj.O:nL+ ci *. aSc~~. (:gsl influera d ' ur:e façon primordi3.1e sur L E:U
3 y Ej -t; 2; 7':; e ;z; :Ce product; o:.l ~:'1 i: ' exploitation avec: irrig&t;ions ; superfic LeE:
:rzt;tribu::bles a ch,aq:i~: ;!roducteur ou uni-té de producti-or. choix: des sy:t',-
ru1atior.s f définitio,i (; .:: a:::solements I dC;3lac:eraents de populc~tion (colo-
:fl i :3 â. 1; i 3 1s
:1 e
2 6 y i y21 3 -t; (’ e .y
::
z o iJ e 6
peu peuplées), niveau de mécanisation.
Les h:Loitucic,:
~tl ime n ta ires de s différeAltes ethnies dans i.es
di.ff<:re~;:~.tes rGgio:ns a '.il ,.:. CI L:C les besoins des centres urb:~~~~~s proches
i-
seront; :;" Ivrerdre e.n cojl:,idér:: tion dans le choix des espèces et des vr.-
riété:; 9 'cultiver.
D~U:S Iles :?tr*.:: .:. tres avec eaux de surfaces libres (can:lux,
'2 olaturles , :Lacs colinzi?:cc. ou r6serv'oirs j, une attention particulibre
AevrFt êt,r~: accordQc 3i.'.L ;:.--oblèmes de sante humaine : apparition, déve-
loppement d'endo:::ies
li~~tcs à. l'eau (paludisme, bilarzioae, nnchoct?rcose)p

39
Si la prioritt3 est donnQe à la contrainte éc:onc~Sii9~i:::
(te rcn-
t; :: b j. .l r ;: ; i, :; on des infrastructures agrc-industrielles d'u:r: p<,rl.:l&trt
j" j > .y i _
gT.lG
(c::oi.x: des meilleures sit:.~rtiol:.:3, - Ccol.o:~ic7 sol, ezu, t rav;, 2 I.
.->
3'2 r-
mctt..,..'- ii.. plus forte c>r~du~t.i.on aux i:loi.ndres coats) la c~cI~..;;~,TL~~c.c
f: -
voriu ':::l:'r les zones prdvil&giiJes où les potentialitbs sG:;lt l.:;? :Jll;.:
f i") r-
tes. :;es régions 9 po,tentif~lle:i?eat .richec, s 'enrichiront d 7 (I~L 'ir-ij~rt;tice
s oc ir,l e 1 t:; ris que s de tension.
ï:e plan de dSvcloppement éeonozique basé sur :llagr:icu.l:i: rc Lr-
I*igiiCl,' 1 d7i.t donc $stre complet&
p:,r un plan de ddveloppe;llent si>Ci::1., .tibX;-
voy:t:lt 1.3 mise en valeur des rr:gions et situa%ions nargi.nal.e:-,.
A l'echelon r.:-t:ior:,ll,
la s tra t 6 Q ie de d & velop :peme n I ci i! : e c :; v'.:r
rur.311
:z,ioritaire, repose 5jLir 1 rintensifickti.jrl :.!e 1'ir:ciga.t :C3ii U! 1:.
divur?;ilic:ztion des c*ulturas.
I;es objectifs .;:enGraux sont :
- Développer une production agricole i lld 41 pc n d :y~? i; e 11 0 :-: :L 1 <. :) ::
c 1 fi .:ki '; :i CI i: E s en mokilisari-t les ressources en ~izu afin de
: sécuriser 10s production2 vivrikres ;
: réuorber lé déficit cér(~aliér pctr la mise eï1 :7liT,Ci:
d ) une c:C ré~aliculture (riz-?Il&-maïs . . . ) intez-isive ;
- Inventorier les ressources ?? ? ????? ?
- Diversifier les cultures pour :
* accrortre lr; L;roduction n,xtionalc de viande ;
. promouvoir l'installf,tion et 12 (j. a.5 v e 1 0 0- T.l@
._ 21 e II t (3 ' i .l tl i-t :! t .r i, e d
de i; r ,.iEC
'Le
ormation de prodctdts ~gt?icolûs ;
w Favoriser 11 integration de l'a;:ri(:ulture et de ll'il~:v:zl,;ct ;
v Assurer un d6veloppenent Xquilikr:5 des r6gio:l;s ;
. En réalisant,
autant que ce peut, uile bonne r~Spar!;i5il::z 2k3i5
a 1114 11 7, '- 2 3
.,.,-.cnts dans l'espace ;
. en définissant une politique de revenus des e:xploita':::~ ,:Y,&
. 7
agrlcoLes.
en cherchant une meilleure i:~tégration entrct :Le 3 r:t~!éii;:.,~~e~.~:!n-.
?
et X1ê:?vironnement,
nota.%ent par le ddveloppement de système.:: ~;;J?O-r:,*.-
tora iL!I': ;
. en préservant la nature.
- Organiser lts producteurs.
Les projets de developpement et d laménage:~ent de :pS nl.;\\>trec
irri.gr.&z sont très nombreux et à tous stades d'etude et de ,c' ,3 >j, 1 1 :: f: - tic1 *
Ils seront évoql!Cs
dans les descriptions des zones I,co-cocio-
logiqi.cs, Du point de vue Gvblution des supcrf;icics irriguées, il fnu;
citer lcc: chiffres suivants :
- Les superficies actuellement n:irl:nagées, et irrigu<ec au :3ci-
néga:L y?e,ment i3tre esti.,i&es à 24.300 Ha ~-,vi~rc~r~ se r6partissi3.: comme
suit :

4 0
Carl:22 à s 13. c r e
4.500 Ha
su.r;21Scx~~c traditon-
r.el
3 . 5 0 0 H a
Cultures fruitières
3 . 3 0 0 Ha
2 4 . 2 0 0 H a
a v e c les coxmcntn2rcs suivants :
11 es t ,):ri:vu qu'en 197'7, la dou'olt:: (culture po,rt(ir,nit, sur 4 e :; T
Ha environ et qute:n 1380, à sup':)oser 1~2 bttrrage de Cfamz, dans le dol. '..
d.Ll 3 ,SKLé g3.1 mis en service, sur 20.000 h. ~o.ooc~ FIa.
En 1960, An 1 de l'indépcndunce, les suaerficîes ir:rigu6cS9
a-l s er::s ,Q trie t du ,te r=I e 9 ne dépassaient pas 9.000LHa.

43
IV. Le!z m:3neS9 souS-ZOU~~ et situations spdcifiques du :Ti~!nd,:;n“. +.
Xc!:: a'ptitudcs, les possibilités et :l.t:s projets d 1 ir:r*ig;~s ~CI>'! -
I.E!lj bësoins de rechcrc.hes.
Les diverses co:n:sidé&tions glimstiques, édaphiquw, h; (,ro-
1. o g i q :.' t3 5; ) hydrogéologiqueB, sociologiquea P écononiq~~es el; polj.-:;~.<'~;r;u,
dc!ve13iJ;)éC?S dans le chapitre précédent, permettent de subd:L.v7.:;er le
pav3 3c zones et sous-5ones écow SocFo-[~co:rlonliques et dc: ~..rac-tkri-
E: e r dl:, c sittiations particu:Lières POSSédEtYÏt chacune une Érp&oif'icitt> pro-
pre c .>,rd L:isant à des actions de développement ég2le:3en-t sp&~::..fi.(~t.:es.

42
Du point de vue agricole,. les objectifs de il1vclo~~pement éco-
nomique ou social A lfhori.zon 201 1 sont pour les 3 c: -t -!, -i: (s éné gal 2 L ;a l.r-
ritenie, Nali) :
,e La nisc en valeur agricole pr-?r f'irrig;~ ti.: <.Y; la double
ciAli.;,trc intewive de 428.000 Ha de terres aptes à l'i~~r:',:,~.i~l~c!l; ; ce qt.i
correspond aux terres les plus fertiles dc: l.a noyennc c\\-:, de la bas;c
v:.:LiCe (:Jf30.000 Ha).
. . La -roductj.on concerne à terï,ke pour les tr'alti dixts :
u 560.000 tonnes de blé
v 1.3OO.000 tonnes do riz
n 420.000 tonnes de sorgho
,, 327.000 tonnes dc BUCTe~
1.500 million:; d'unités fourragères pç,ur 3.:: ;?roduction
r!c 266.0~,0”tonrico (je viande et de 5.200.000 hl de lai!;.
*-----
. .._ - -.--- --.-

43
.La répartition des superficies irriguées, ac -I;;..~,l..lement pï'$vt.c
e2tre les trois ztt;atS en l'an 2005 est la suivnnte :
?
???????
? ? ? ? ? ? ? ?
??
. Xauritsnie
110.000 Ha
e Ma 1 i
45 .ooo Ha
Les chiffres de 1.a popul:~~(;io~~ vivant actuelle ie:ï\\t SiL?? lû l?i"JC?
gzuchc:,
clans la vallée même et dans l.eS ZOYleS réSC?TV~i.!J!
voisines, So::t
respective:i.ent de 220,OC)C) personnes dont 150,000 ruraux (vi,vant dens
d e s centres de moins de 10.000 habitants) e.t 520.000.
Le taux de pe;plement actuel, avec Gmigratio:. endemique, sc-
rait de l'ordre de 0,7 p soit une population possible, ;i. 1 Ihorizor. ;i (Ill
de Z~i!).OOS et 675.000 personnes.
1;a cultu.re irrj.gu&e et lfj.ndustrie agricole ;.II,\\:I; les 2/1-<'.C)Cj.l
1; c, planifiés à cette Qpoque, avec attribution de 3 Ha -.#S:.r f'nr:ille de 3
~;crC:;onnes, dont 6 actifs intéresseraient une popul:tt.i.~,, de 648,OOC: pcr-
s Ol’~li‘C~ j
& quoiF
il faut ajouter 50,000 à 50.000 ac-til,: zidultes salz-
ri&<-a, cc~rrespondant à un environnement de 80 ,000 j 1 ~O,OO(: personnas o
A:i to-ta1 et grosso modo, la population visée Par' le .,?.i-0 ',c-1 9 pourxit
c\\ttei:ldre de G80.000 à 780.000 personnccs, sans cor;lpi;e:r SeBlcveu.:rs, pê-
cheurs,
commerçants 9 salariés de l'industrie.
IV.1.2.1. - Milieu Physique.
Cette vallée du fleuve est co+‘priSe entre I!:i'. faohytstos 390
et 600 tandis qkte la saison des pluies dure entre 6:; j,~ .~i.':
à :;;Lin t;-Lc~ ~ij.,
et JO jours 5 Xatam.
Le c1it;I:a-t de la I:lajeure partie de 1:s ~~2116~ i.::i$ du type sahz-
lien et d'autant plus continental que 1 ‘on a rnvûnce v3.T.. 7'intdrieilr .1-l
continent,
L 1 influence maritime se fait sentir d'une f.i!;$:n tres att;$nx,:e
jusqu'à Richard-Tell - Dagana.
De clil.iat de 1:~ zone aval du Delta est -t~~1'.i:1:Il'i:ie;t maritix
(subcanarien)
Le fleuve s'écoule depuis environ 50 kras ri II *rive1 de Bak.el
dE.ni; 1.W lit majeui: alluvial large qui se transforme c: .ro:i,mat:i.ons fi-L-
vi+&9ttarqucs à hauteur de Richard-!Poli.
Dans les GO kms amont, et ce, avant la fron%lii.r-e du Mali, 1.2
I.it mz:.jeur
est étroit ou absent et ne se prê te que di.i'f::.c i lexent
ac:enagencnts de vallée.
tli. dcJ
Les sols de la vallée sont hydromorghen :;lin~~1‘.L~Li::; a pseudo-
g:ley de surface sur alluvions diverses, fréquenxïent lourd; . A l'aval (le
!;ichnrd-iYoi1, ils sont tres géneralelSlent halomorphe; ;1 ::tructure modi--
fioc, non lessivés à alcal.is sur alluvioun ar,;ile~~ser; a II:.:.
;3 01,s des Lr;r--
y (2 s sont
.
y jusquI& Salde environ, du type brun-roI.tg7-! :;;l‘ i.i.' fie:+ fniblemen ._

44
La rcc:l.. rc;ie qgrono~~ique ainsi que las nouveaux :@rogrEWIEe:3 I.!:
dCveloppenent réalisés dans Cel>te ZOE!~) ont ;gorl-tré 1~s linites des ~y:'-
tèmes
(~'a~;ricul$ure traditionnelle (dCcrue en oualo et pluvialeS Su?
Dieri) ainsi q,:c-, de la rizicu.lture avec submersion contr8lée uoüniso ‘. 1
aléas de ia pluviosité et de la crue.
7'
UC? réccste séquence des a?nees sBches a prouvé que 1:3. séourit;a-
tion de la pmduction vïvrière et de l'élevage , pes sait ctbliga toirene;i
par f'irrigatio;~.
Les rUz.dtats r&cents,
obter_us par la recherche et sur les p':-=
ri::ètres hydrja~?icoles avec cor,-tr8le de l'eau à tous les niveaux, ont;
d é ;:~l o ~1 t ré '1. a graxlde potentialité de cette zone particuli&reGient priviX-
giée de par 1:~ richesse de ses sols et des grandes disponibilités BQ
eau.
Io. vocation tres évidente de cette zone est la c6réalicultur?
avec le riz CC):L;~:~ espece dominante.
Lie potc;:tiel de production fourragère tr&s élevk ainsi qus 1:;.
;.1a s s c? 8 in]-o:rt:tn1~c~:: de sous-produits de l'agriculture et des indus tries
agricoles clGj& il?.:.ponibles et surtout prévisibles, fomt de cette zo.ie
un secteur :i!nj~t.:cu1flère:3t3rit favorable pou~ l'intensification de l'é:Le-
vage (firi:LSS3,;;C, cnbouche 9 élevage propreibent dit).
D t? :-;rèL, nonbreuscs autres espèces peuvent $tre cultivées tla~..
celte SOU~ ot soit9 faire l'objet de pGrin:i!tres sptcialis&s
: .
(camée à :i u i: - -i
noït, i2trodui:tco dF:r,s les rotations.
IT~.l,2.3. - Centres de consommation et
- - -
ifldustries agricoloc e
---m
. .I..,
La ville de Sair,t-Louis avec les quelques 13ü.090 habitan-;s,
constitue l'urique grand centre de conso;;ulation de la sonE!. Les auti*e::
villes et bCJ.GrC;S
peuvent 8t;rc considéres conme semi-ruraux.
:Les 5.:îcustries agricoles suivantes, y existent :
ui:c? rizière à Hoos-Bethio (SAED).
?
i une rizière à j?ichard-Toll (SAND) ;
* une usine de concectrds de tonates 21. davoigrle (SrjfAS) ;
- Une sucrerie raffinerie (canrle a sucre) $1 Riclla:r&-Tc)ll (t>z$ ) j
.- u~io absttoir mod!erne à Zaint-Louis ;
- imc
seconde usir;.e de concentres de tomttcs est pr&vue a Ja-
gana.
IV.1 "3. - Sous-zones.
-.-
Zn se basant sur des critères climatiques, p8do-worphologiques,
hyd:rogrc.~~es I..I?;c : , 3ydrauliqUes 9 on peut y distinguer cinq sous-zones 0:
situations :
1.1
D..tI-La du 56nQgal
'1 . ;2
10 complexe Tahoué-lsc de Cui~rs if Basse vaZl6e du Perla,

45
1<,3.
la noyennt- vallée du fleuve,
1.4.
la r&gion de Bakel,
1 #t5.
les rives sableuses du fleuve et du delta (Dior.'.).
IV.l.3.1. - Le De:lta du Sené,y:Ll.
a) Description et ainénagement
--------------.------ m--e-
1,~:s formal;ions fluvio-deltalques qui la COlI%pose.itt, :;C::L~ Ctt-
rat lis1 ri:: 6 os par des sols nrZi1eu.x et argile-limoneux qui CI~~L é2G cow:i-
d'~tne ~:~rt', A l'action zlterl:l&e de l'eau de Iiler e-t de l'eau douce de 1~:
crue et d 1 a.utre part, aux effets de lt2 nappe Llyperchlorurée-s .~>(~:C,:I'C :! OI:-
niprése::ite,
à faible profondeur.
.Do très ixlpor$aiiteS SUsfaceS sont & sols Salés E!t LII1.I :I':.:.tGS-
acides. Les nombrewes études ct essais ont per-.:is de con:rlu.re ~::L:c S~U--
les lcn clavettes argileuses & argilo-lipo~~euseS étaient S.LLSCey*i :i.i:ileC
d 1 LA a: 16 ne,,: E: me n t 9 les sols des levées étant trop hf.!ti:rogè:9es :?': ' I. 71?19
L.,
et de ce fait difficilement récupérables.
:Les superficies totales en Ha, des cuvettes irrigua;3:LcL, se
répartissent; comme suit, en fonction de ~QUI' texture et de leur SC? -n?.:;'
argileuses
argile-limoneuses
total
non :3 a lé c s
10.000
5 .ooo
1 !j . 000
rfaf3mbment; facile Y.500
‘).506
dos&cmcnt; d.ifl?i&e:?4.OGO
2 1? . O'J 0
- - -
-..-- ..*. .
430500
5 .ooo
L+i::* 5&9
la vocation essentielle de cette sous-zone est la r.liioul-t;u-
re ; lt~;:st~.llation d'une polyculture est en 8cc)urs ( t 0 ma -t 13 s i ::1 d ;y.:; t r j. e ll&
ble
1
,..., sur les sols argile-limoneux. La mise en valeur :;;Js t.S..:. i- i~;~G.:s C: '_i
delta a diima.rré en 1:?64/65 L?E!~ la construetlon de la grande di,uc e.is 1.~
c r 6 a t F o j. ! d (3 la SAED qui avait comme objectif .la mise en v:ileur :Te >G,XL
%a de r:;.r,i$res avec submers :Lors contrôlée. 1 c) ,000 31:: s ont :1 c tue;. ::. (!L:e:. "
aména.:;ée et exploitds.
L'insécuri'<é de lc Production do ce s;?sts..i-!ti
'.T dta.,!éua:c.:orIt d2.e
aux :xlé:?"s
cc;;!binGs de In pluviorGtrie et des trucs, J aboutit :I XE. &5ci-
sior Je construire h brève ichéance le barr.cLge du Delta (13iai.la)c I;~E
r Ci.' -
SUli;;LtLi
obtenuil en double culture intensive ?ar la recherche ai::,si q;ie
sur dcu casiers pilotes, ont ameuté la dfcislon <le reconvertir -i:oi:s les
anérm.::ci:e1z!ts rustiques (primaires et secondairua) existant e:Ll cu;;icrs
d'irrig::-tien avec j~a~tri~e de l'eau & tout niveau.
C:e progra:ine est en cours et doit nor;lalerilent ê-;r'e ;:k:;..:i.ni CT;
lY80, lors de la LliSe en exploitation du barr,ige do Diama,,
le climat de la moiti4 occidentale <de ce sous-sect~:~w;,: est ,IV,
type vl;b-canarien.

46
b) âéoultc!i;s wuis de 1~ recherche.
..-,..-.e a... --._.___
-- -,_._.._.-
- &.a-s-.,Jrospect:ioyls
agro-~~~dologiques c-I; les divers os~ai.~:L (;
--m-
recherches r&alis>‘& 9 or-t perciis % d4fini.r et de rep&rcr :~u:r 1.e terr:.;:...
les zones ap te2 % 2-a cultwe ainsi que lcu XiOyC?XlS & mettre en 0 e uvra
pour dliminer OA contrôler !.es effe-ks de :La salure ~ilr certains typi‘;
de sol-s.
- Ileu
L. - essais de dQss&@ent et ~1~5: diverses ci-ts.dc:s r~~alitic:c~; i,
.- - . .
B.zJu.lidoum ouest, sur le casier de Bichkrd-!;Ioll, et en divers points du
Dr+ap ont peri;i:i:3 de caract4riuer les 301s s:..1.6s ai36mer.t rScupéreblv5,
et de mettre 0.:; s,o:int 128 techniques de drainage et de daasnlement & y
appliquer (drai.:laLe enterr8 des ~01;': don-t 1 'horizon argi:lc!ux de ~t;~rf...-
ce a moins de 80 Ci.: d'hpaisseur).
- ~-C,n---;;~;;$&LleL; de drainage profond ?r mett.re e:l E)~_::~cc? POUX C-,1:-
-
-
trôl or la na .)-Te i:alLi;e dans les sols hydronorphes et t1~1omo.?:)i1~?8 du il!;. t
Delta oEt IStc é-h:diés dans le casier de Richard-TO~I :i lfoge&&f~fl Le::
études p:cé:Lir:iina:.res
Iaenées en vue c?e sa reconversion (riz - oanné, h
sucre).
_ &, Te I-?u
--
. -.tri,z
. . .
.__ nombre,naee
- _
recl:tirehcu agrocomiqucs de Uout ordre
ont abouti & Irr r:!iae au point des techniques Intensives de culture et de
production (v~r~!.&tCls~ trav.-i.i.:L du sol, fertilisation, c;71endrior cuIli;u-
ra.l... ) pernettf.nt d r obtenir des rei;.dcmenis totaux z?znue:Ls (double c.:t.1-
turc) pouv:int (ii-:),-:-:ser les li 5 17. de paddy pur i.i:i .et espérer -une produc-
tion moyenne, en grand p6ri::;étre et en milieu paysan de llordre de C :I
10 tonnes/ha,
c) &i-il.~ de rec&erche.
-.m. -
Du seul point de vue hydraulique agricole, les reclierches i-1 ;&-
vent inpiarativIz
erit être poursuivies ou entreprisos dz::;; les dozainc::
suivante!
-. Zconomie de l'e~+u derj risibres
_CL.....- 1_1_..-
J:e;Jurcd de connorwntion en enu des rizi8rea et rechercheu da'
moyens perl~le%~i;:.:i?-i; de les lini ker 0
-' &~~~-$~~$.e en re13tio2 avec l'eau.
- ----_--.
-.---
Contr8le de 1'6volution de In. salure dar_s le:; ~01s non 3u
.- -_.- -.-- --_- _-_
peu . .
2 a ‘1 (< s i't Xiiir; les sols aistiment rdcu:érsblez,
‘iecizerche de :iiéthodez pcrmett,nnt de mettre erl vzleur IL-2
301s réputZo A dessalement difficile.
CarzctBrisntion 3ydro:édologique de nolu de cuvettes :;rgil~-
limoneuses ’ en v:?~: de dé terninor 1~s normes c t les p,n,r:~r.?é :;res d I ürro :3:1 :_e 3
(polyculture .-tvFJc irrigation par gravité) compte tenu des risques de SE-
linisation.
- E&d_r_ogé.~logie : rien PLC pe ri;ie t d 8 pr 6 ;i u..;e r d E?S ré a c t io:~..l,;
).. !:
la nap;?e salée ü;)rès la forn.eture U;T b:trrage de Diaxa et de Ir* gi;én&~.~i.--
sation de 1a double culture de riz.
L~étade de cette nappe devrait &tre reprise et intensifiée dr.:
la ft:rr..cturti Ju 'barrage de Dia.ma.

47
- Struc-txre d'ex:?loit~tion intagration de l'élevage, de 1:~
productio:2 fore.:;tii:re (brise-vent, bois de chauïfe c t p e t i t s kois
dtoeuvre) et de l.n 1,iscicu:tture dans If:s p6ri~t5tres a;;i(jy,:,gés et Ses!
im.plic;::tti.or_s du p'3int de vuc: a:.l~:>nagcT:c:at.
IV.1 .j.%,
- conlpi-cxe T~L:ouev - Lac de Guiera -..Bzs Ferlc.
---- -- A--&.-..--.--
a) Descri5tion et alac?nü${c: ;cnt
_I ---..A-...._.
_-
Le pote.:':tiel hydr::.ulique
~ttile du &nervoir natu.rel que c31?v-
titue le :Lac de T;::iers, affluent d$fluent dLt fleuve iJG1iGg:Llg est estimé,
pour une crue moyo. 11e h 300 millions de 19.3 (:300 7~12 sur 1,~ m&tre dfB-
paisseur) ; h pri? i? tire VuO l.a ï ectification de In. 'Ynho‘~e~ 'en cours de
réalisation, en su;)priïdant de 0,4 A ci,5 m de pertes de c:;a:rge, perK.et-
tre de porter CC) -0tentiel ;t une valeur comprise entre 400 et 500 r.il-
lions de 1~3.
Cette rf:i:;dource erk enu est actuellement cxploi..;éc po:~r :
- le eiaier sucrier (pro'é-t 10.000 Ha) et rizic;le (c:oloI::it--
ADJUO) de Richard-"01.1 (Haut Delta 3 p
.-. deu;; petite czsicrs le ion:< de 1;:: !l!ahoue (idonbo-'Ci.a,-o ! j
- un 3 'LU' la rive E'st du lc2c ;
. l'nll.~erta.Lion en eau dz 12. ville ?.c? ljaksr (c,ctuell.er:e..:Ï;
25 .OC~O n3r'j ours ptivec une possibilit< ~:axi;:?!;le de 12c).OOC rnï/jour, oc>i-k
44 ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? m3 par an).
La CO-te de plan d'eau du fleuve :~LL droit dti coxif1uen.t de 9
Ta.cloue,
à l'étia;c, est de O,OO m ; el.le scr::t de 1 t ordre de 1 9 ,jO p+I)r;:.:
la fercieture du br;r:r:.ge de Diann.
En 13 r il2 c i 'j.; e
il sera dorlc teck~iquel:lenlt po:>sible de r&alirien--
ter le lac: en.- p:: :.s.l.c,Lic ' de baose~ e:~u::
après mise en -I'unctio::na:.lcnt de CC !;
ouvrage et ainu i augmenter son potentiel h;?draulicue,
_.
Les di.:s;)onibilités ey1 CRIC supplérlerktaircs, et cxcddant 10s
besoins d#Gs
'Ii,
a;~e~~,z~~ ci,.ents d6 jà réalisés ou ;~rtJvus 9 pcrr:CttrCiientI d1 envi-
sager 1 ' i.jZS tAJ-l<1, i;iO;.>
de pérkr!étres sur le pourtour du 1;;~ et :;:.1.rtout
da;ns la: basEte vtt:;:!.~c du Fcrlo,
situije i .::.édietc;:ent en a:.:jnt.
LE?S
:> 0 i i: alluvionnaires gén6r=tle!.:ent GRC~C:IX de cette zone
53 ont aptes aux cydltures vivrières, aktres que le riz c 1; :2.2x cu:Ltures
fourragères.
Lc ~anqac de données sur llinSl~~ence de lc rE!C:.t:i.i:i!~~.,-tioll 5.e ' _"-a _I,
Tahoue et du main-N;ien de la cote de plan d'eau h 1,50 à sa, conc
fluence, sur l'hy~1.~:clogie de ce complexe, no yL:crGtet pus de déterLlinci
m$ric avec une certc.rine a:>proxination, les vol.ur!es d r eac: r&cupGrables
pour un tel projc-k ilIL par cor-séqUe?:t les superficies irrf,qBbleor
Duna cc I(: basse vallée dl1 Sr'erlo, la cote piozord<,trique du 1:
n:zppe profonde (Xae:.; trichtieyl) est supgrieure à O,OO m. I;leau y eut
c~il.o.rttrée--sodiq .~c avec: des c 3ncentrations de l'ordre de 2 grs par 1i.t;:
donc inapte
pour ltirrigation. So:l potentiel. hydruulique CU-G iiïpol:ta!-t ;
V U son niveau pi.~:zomCtri.que et la co te rrtltint,trLq:Ie du terruic F 82% ->-j;; c
en oeuvre ne néce:isltera des pompages quo c;ur une haute::r de refouleme:: f
tr<ia faible,,
I:i pourrait être i:ltGre.;sa9t d 1 o~:vis;~g~~r
SO;I ut;Ilis:ii~io~i f:r!
nGl!rnge avec l'ea:~ Couce du :Lac afin d'amçI1icrer ct-B carac:téristiqu(!s
h::drochimj.ques.

1) > - .~__.
Besc)iiL:: de :~GC~~ICC~J~S.
I Eydrolc~~e de surface - :2-t;ude du fonctio-!nernç:nt h~ljrau:l.iil,.1\\: .i
---- P
du lac de (;uiers col:ipte tenu de la rectification de l>ahouey', de:; I!X'.:-
lèvenei.~ts; réalisCa et de 1:~ :;~~rél~v:~.ti~~:i C?U pl2ty1 d' CC~L~ d1.c fI..eLlVC ?t T'11-
chard-':Eol.l et; de 1:. dCterrl:int?,tion de :;C:I~ gotentiel hydr;~ulique uti:-e.
b .,
Evdro 'idéologie .- Rtude des po:::sibilités 2ydr:Luliqu(-.:s de 12
nappe profonde e-t c~~ractérisation hydrochi*:ique de ces e.r,Ux.
I Agropédologie .- ]~eco1~nair;r;:l,pce dé-t,~i:Lli~e des sol.~ de 1:: i?.: ;=-
se V~~I:L&E: du Ferlo et des rives dti 1~1~.
, Expér3.1.-t~n-t=1tion :ult&rieurr:;ent
si :Les hypotht!ses éï::ises sc
vgrifient (dispo ila i Iv, j. 1. i t 6 S El eau, ap-tj.tl:des des sols). I::r.stallatio:! d' :AL
ca.sier cxp4rine;ltirI. ci; pifote afii: de mettre a.2 poii-!-t les r;& tijodes d t ;;"L,...
I-CSEige
e 1: les S ys t È,1. vs de product:ion eorîpte tenu de l'acquis dans 1.3 v?:i-
lie du fleuve et e:i d'autre:; stations,
IV.1 .;*j. - I.o,yerme vallée du Pleuve.
-.-
a. > - Deacïi?tion et a13énaîPc;3ent.
-.-.-A--.--
$:ntre Rie:.:-:.rd -Tol.l et spproxirative2lent la limite Est de 13.
RégI3n :~d!:ni.nistra.tiv~: du PILcuve 9 environ 225.000 lla nets de lit :X~;;~L:
du flewvf E gnt irrigeblos et oultiv:tb:Les nprPs endiguement e 1; a~leil~:.~ti-
r‘lerl't .
La hauteur -L~tz.l.c moyence dc! rc~oule:;zent de l'eau entre Zc pl XL
dIea(l 5 l'étiage (Cl~bil rQgularisé ri 300 m3/~econdc) ot ILa tf-te-de r&-
#eau d r irri.gntion kAc~'; c 0 i :p ris e e:L t re 4. e t 8 il; :5 t re u e 1; 1 it. :, s 2. inf s s ec cb..- t
des ca:.:i.e:cs (eau de
~I.cj.c, de colature et de drail::.L-2)
1-..icessitera .::y
seco..ld poupage.
les supeïeicics c:ultiva':les rcttes se r:IIl:.Lrti:;:;e*!t C~)C~:C 2: .'
en fonction de lz:lj? texture et ae leur cl~ose d':~pt,itude,,
- 76.09O 112 de ~01s 'fRollaldef's cuvettes :Lrgile?uses, nrte:; ii
la rieiculture in.-tcj!nive 3
- 69.000 !In de "faux ISo17alde1~,
sols 3rC;i1G-li:.?oIleux,
aptcL: ,,
la riziculture et a :!a polyculture ;
- 8O.Oc)O l-la de sols "$'o:ldetV,
:
levces .
l.L;.iC;ric3L:Df2S 9
aptes à 1t.t
polyctilture non S3biiCrgée.
A l'horizon 1355, il est pr&vi: que 2O.Oi~O IIa de Ces SOiS :3 e r t 7;
aminagés et Susce:ptibles d'être irri~~~41.es toute l':,::née d&s la Iiioe c::~
fOrc i;ionnelnent dw SairrLge de :,lanantaali. r:n attendE.Il-t, 1~ double cult~;r~;
sera limitée aux so:::jib.ilités bydr~uli.qL~es : d<,t:it rc:siduaire .lu fleure?
réservoirs er jés d~.:.li: :!Les bras :norts inclus d;~l:.s les aïJ6r..Ltge:le;:i 2s.
La
m a p i3 13 ~;ll.uvin.lt~ hyperchlorur&e
sadique :IL delta re;:loatc CL._&,
la vall.&e jusqurnuXer~vi.ronsdc Salde.
E:u; a:Jon-t tnt j usqu'h la 1il;:ite d.u socle crii;tnll.in (r&@.on de
Bakel), I.EX Y1a.p ,'e A-'L~u*Y~.c:~~! est douce et g&::(SralTe!;e-Lt pelé profonde.
S.2.r les ;: 01s Fonde, la présence 6ventuelle dlho:ri.zons saIl;;
dans le profil risque de liriliter les a;Iti.t,udes & l'irrig:Fkti.on de CC~'-
tainos fractions de j:'érir:1étre.
b) ..21s en recherche.
Bczo;: 1
En preinière analyse et en tenant compte des diverses contrai;>-
tes et ûp-titudes, il filut dans les d6Iais les: plus brefs t:t, si poss:iblz

49
- Riziculture intensive sur sols argileux ('IIa.~l.l.:-.I.cie) - d 3sL:. !5
-.
II
crjlture. Les conn8i.ssCa,nccs
acquises 5 ce jolAi* dans CF: don,:li.::ti pctrnrt-
ta::: i; ~zlentreprendre j.;!l,;édj-s+t;er~ent
l'étude de systèmes d'o:C-.~~~Oitation
q L!..GI-: différenciero:ît entre eux essel: i;iellci?;ent par le t,yGe et l'iri-
ten;;i!;é de la nécanisation, le node de gestioll des y)éri:i.é!:L'C:J OU LIY-it..~id
dfc‘rrosa.ge et du parc de ;lachines.
3~ point de vue tecilnique de production, les :?OC:- r;rches p0.a.r
CC ;:ode d'exploita-tien porteront sur :
La sélection ou 12 cr&atiorl de varié.tés ada:;: :;I>GS b 121 S:;i-
:; (1 ri s & c p, (2d froide (r&duction de la long?ieur ,j:i cycle dloli. II .lioraLio
de 3. 'cffieacité de l'eau conso~::l&e) .
\\
. Défense des ci.:l.i;y;res ( borers, i,~r,uvaiSes kr:crbG:l 9 oiseaux.. . ).
S cultures foupragores (-'s" -1
ni,ndc les 0.u pluriannue? 12C , .
)
3~ point de vue hydraulique a,gricole les reci-lt:>cr,.Ls iiiduitc.;
;: ::.r 1~ t y g e de s o 1 e t 1 es
ilodes d 'a::iénage:ient inposbs L:I, ? 1;. rizic ul-
turc 9 porteront err ordre principal sur :
, la s6lectiori des espt,ces
\\
et varié-tes adap-té(:,T (1. cc type: 1.~2
201 et ayant la meilleure effictacité.
. La recherche des m4thodes d l anénagement in to.:. c tics riziL-
1: c s 9 des ;iiodes et paralllètres d'irrigation,eu fonction dos (3 s 1; & c e 8 :z cl .-
-L.i.V6e~,assura~t la !,leilleure efficience de l'eau.
. Ltétude des calendriers agricoles en for:ctio2 Le: rota.tio-,is
:~0u2?ai.£ées > des rythmes dl exploitation (fourrages ) optiwLfi:;C,nt 1' eî-
fic::cité de l'eau Utilis&e et le taux d'occupation ou d'u.t-i1ii.sati.c:~ (Ie:;
I
a::e:iageli-ents et des éql;ipements.
- Polyculture irltensive s-r sols liaoncux (ttPo,:.:!e"),
w--e.-. I
Les systèmes do culture i htudier pour ces ty.12.' CC sol (VL-
r:iei.or.tt entre eux par le c23.oi.x des esphces e:ltrant da.!:s L. rotatic: ~:t
ltf.:!pc~rt~~nce relative do leurs e!-!blavuros d;‘iyls les ar;so:-é : .i:; (c&r&a-
IL..: 9 _'j: ourrogoo, cultures industrielles (n2-.raSc?2Cres ou ,d lt.:*2,, j lég:u:li.-
ne::ui:s alimentaires 9 cultures diverses. Les facteurs pr:; :c?.y:z.,~.x q;.i ii;--
torviendront dans ces choix,
seront 1' i::ipor-tance du cllc;)t~.~l prése5.t
d::::lS le p&rimétre ct dans la région ::voisinr;~y;tc,
llexis-;~.lcc: d'une iv:-
dl!cT;rZe de transfor:-lation, les beso'iris r6gionau.x et nât~:..~~:nai.~~.

50
ordre Principal, il faut inte?xii'ier ou entreprendre les
En
. Recherche des techniques de Cu-!;.:L:: et des :rotations per-
mettant 3d10ptiicaliser llefficacité, l*efficic~ce et le taux d'occupa-
tior, des; anérlageuents en relation avec I-es c3.;ditions climatiques et
$daphiqucs, les espbces à cultiver et les vcriY,tes disponibles et en
fonctior‘ du rythn:e et des Epoques de produc-k:'c!:i demandé as.
Il est Prévu d'snénsger dails cette :; (;us-r&gio~~ des: rizi tare:
non ciir~L*Aées sur Ics berlgoo 9 ____,
CZVCC
p 0 mp a ,<!; o Q7;i~ le lit !G,.neur.-‘
- .- - I -I___-.p_
La Pluvionétrie de cette zone est; cc:-!-Prise entre 650 et 72: :li.
et est sui'fisante pour sdcuriser la protl?lci;!.S:g
vdvrlere
4. - '
de 5
.; LIS~~
*
<1:
:c,
pluies.
Les rhsultato techniques obtei-ius L>?:.t-' le projet ri?C~lerCk~ :~grG-
non.iqüe PIJUD-PAO-OXVS a Kayes -ialîe (aIal:i) dal des cond:it;ion:; prut,i,que-
uen t; si:&..laires , prouvent la valibite du projet.

- J3esoinS e n -I-
t,<.tL. des plantes et effets d ' U11 TZL t L 0 i i '- 1ll.C 11 t
(ePficrlci.ti: 0ptimal.e .

52
. iilechniques
-.--. *. ---d ' i r r
- i
..- g
a t
.<- i o n .
,I) Four lVirrigatl.oz goutte à goutte, ~2 tud e de :La filtra t 01 <
de l'eau.
- Economie.
-...---
u Etude ir tout niveau, C?e lféccrlbmie de cc sys-ksÈ:me! de pr:i:. ::-
tion.
IV-2

-
L:TI

I’O1IAL
fimIJ&grrgTJgl -

ChT’-VJQT,
-
_..s_
e.-
. ..-.-_-__
-

--__.

-__-
IV.:?.'! " - l~éscription~c!nkrale et projets de d6veloïJrremen.t.
- -
. -- --
.-_-_ --__- .d.r*----
,,; (3 !.lS llir~flueuce maritime e-t surtout des zlieés du ilordg 12
C:limat d*uzc frange littorale de quelques kn:s de l;zr;;e el:tre! I>akalT 2;.
Lictir! t-Loui:; .j i;(,n&ficie d !un cli:;lat particulier de type Yi'b-c!anariel... '.
sud du C;2;).-VcrJcp l'influence dos alizés eut fGrten;eIl-II a t .t; dtnu 4 c3 et l..>:
cILic.at y e.:S du type soud:Ano-sah&lien maritime. Ce climat, la PrOXi. 1:. '
des grai?ds
centres de consom;cation et des V(;)ies d'exportation akr%C .
er marj.ti.:t3:5
donlient à cette zone des aptitudes et des voc:atiOns $2 6 "-
f~..qi.lc?s ; cul-;.ures maraîchères et fruitières, po'zr la ç:on::omm:;~ion i ": '-
le et 1'eXj~Oï:tation, l'élevage laitier.
:.)ou-: les effets de divers dépôts mariua e5 éoliens ainsi ::! ‘-
de la prGseJ:c:e d lune nappe affleuracte (nappe des s:..,bi.es ) il s 'eût si . ' -.
lopp6 le loi?;; de la côte entre Dakar et Saint-Louis des :E'orma!;ioAls .a'--
phopGdolo~:lq?:es l.articulières dénommées '"lT,iayes'i . ‘~-;:Lies soï!t oonst i :- "
par une :ju(:cc.::::8i.on de dépressions allongées, imùriql:ées dans un SV: ;; 1; -
dunaire, SUT lesquelles viennent se raccorder perpendicu:LaireUlerlt' 10
axes alluv:La2x plus ou moins fonct.?.oi:nels .
;j1 "/i c rtarkt dl2 rivage,' on trouv(2 successivement sur le su:::-
tratum secondaire ou tertiaire :
- :me plage de sable coquillier marin
-m X~C-* bal:tde de d-.i?les blanches et, vives, 12 rge 9 (3.e quelqu . :
Centaine= de nétPes dont 12 Sdlc est ~c)r1tin.t~~~lle;.lcri.t
repr'iG itar 12
vent.
L. I~II SjrSt;ème de dunes jaunt?s 9 seni-fixées s t étc::ldElnl: sur IL.: 1
tSOiS ktBE: cif2 ?.:,rge:ir, domin;:j.lt le paysage e-i; +rfoi:; c[oui;)].d C~:L% $e:; (1, :,.
jaunes vivez: bordant et fendant à cambler la formation suivante.
- ?ile série de cuvettes inondées périodiquemeg?; par les eau..-r
de pluie, et ú:wtout par la ne-i ,3::;e phréatique ~1~2s sables ;luai;ernairei; .
- Des dunes rouges fixées formant actuellement les ligne;: (--
rectrices d.e tout le district et de son arrière pays;.
~PCS divers types de sols des Niayes différencids surtout Y..'
l e u r teneur Ci1 matières orgar~iq~~et; 9 l'hydromor;3llie e.t la salinité, xi:
rénartissezk
J.
sur des profi]!s en travers selo :Les trois ;;~~u~~-,ces
t; ,- :,. . . -*
ques
suivalliJ~3G :
- S&sence habituelle,
..-
--II
* cu eau libre ;
‘t
&Cv
sols tourbeua
.
avec une yégdtation de ghre,gmites et de
Typhas ;

53
.
les sols humifères j
.
les sols à hydronorphic de profondeur j
. les sols duna:ircs à hydromorphie de profondeur j
. les sols lTdio.rs"'.
Si.' la pente est forte, les sols à hydromorphie de ~lr~~~-::,('e~ r
disp;3ra:..:,:;c3::,ta
I'arfois 1 t l:all libre est absente, remplacée p&i';' dp
L.
1; ou r b e rpr8ie *
- Séquence des axes alluviaux.
-.--_- ---.-. -
-
L'eau libre est remplacée par des sols alluviaux si.II.0~:~::~
d'un r6:.c;.v de bas- fonds ,~6 se rencontrer:t de la tourbe,, des SO~U t(::;r-
beux ù:, U<:s sols huiaifères.
- Séquence sali:%.
Vers le nord, les bas-fonds des Biayes sont s~uvc~it; OCC..,j_<'S
par d 2s Jolontchacks qui remplacent les sols habitaels ;iusqu'.-iI: Lb'- ?,-t
des s 31: I;urlifères 9 l;i shquence restant inchangée vers ltamor.t.
I,e plan dla~~.éY1:~gei!le~lt de la Box]e est basé sur l'c~.;lOi:~;:~,i.l:1
des res:ourc:es en eaux9 y1;j;---'-es affleurarltcs et subaffleurrz?l.ttea ;Iti!::t. 1:~
8'iaye:; 9 1~s nappes profoi;dcs daris le nord et le Cap"Vert et 1.:~ ::yf;y<,i,j ,z
côte, 1~s eaux de ruisselle;lent de la petite côte k;râce à ilc~~. F(!'~\\.I ul:~
COllinüirc:s et des petits barrages.
Il est prdvu quo la gél~éralisat~Lor~ de l'irrig3ttil‘~n .ie:: c:i;i ;U,.
devra conduire à la création de fermes alliant 1 1 exploi-i;ü-ti.0~: :iCC, J in.>-
duc i, i',.._: ,,.craichères, fruitières 9 céréalières à de petits 4leval;c~:,,
Du point de vue système d'exploitation, il est; eiivi::a~:~ iic: 1I-
v e 10 : -; ,z 1~ C!I! de met,tre en place deux types d'exp1oi.t;atio:r.i ;
- Des ensembles agro-industriels comportaylt uir. noya.2 ;ie CI:~-
tLlres I?:L régie auquel se greffe un colonat paysan (cas d.e la 31J3 -- !Y !-
négrtl av:2c: la nouvollc orientation qui lui est donnse).
- Des ensembles de fermes individue:Lles ericadrées par X;C sa-
cihté
'.:?n?chère et fruitlibre don-t la vocztiorl sera de créer %: 1; d'c(;,::i-
p er des e;; %jloitations indi-viduelles :noderLii:3 q.,oi seront confide; 7.u::
payS3::1:3 CC 12, zone mais 6;;alenen-t aux hatit~lnts sal=~; ern;:,loi des: vj.1. c:;
et :3-~2: -:.ravailleurs désireux de se reconvertir, et ceci eYi rap:)or'i, at'dc
les CI:).!; LllIautés rurales .
Zn fonct'.on de divers' critères, cette zone 2%la:ntiq2? -jtltii, 3~
suàdiv-L:-cr er, trois sous-zones :
- la grande côte ou littoral nord ;
- le Cap-Vert (;1u sens large dU terne) 3
- la petite côte OU littoral sud.

54
Iv,:?,:-. - La Grande Côte.
-CI w--
,
.:I.v,2.2.1*
- Description.
-----m.-----
.- Cette sous-zone également dénoiw'lée llBra:iCes I:~/iaye:; 11 p 'j lit : c-
rai nord" s'étend sur quelques 20 kms de Ic~rescUr~ lct long de la c8to
atlsn tiq4.e entr e Noto au sud et Gandiole :LU nord. C:i10 fait partie (3:::
rl$ gions a.d::niylis t ratives de Thiès et de Diourbel.
.$ll:Le peut se subdiviser en deux sec-i;o;;ru distincts :
la zone des Niayes proprement dite j
.
.
. la zone des dunes routyes fixbes c% lfa.::~fére pays, entreccu-
,
pee par des dépre ssions quelque peu plus argileusca.
- La pluviométrie y est comprise entre 350 et '550 mm.
$- !;a production vivrière n'y est à l'abri des alQas de 15.
p:luv.i.osi~t;6 que d:rns les fonds où la nappe aI'fle:;ce (cultures sur nt.?L?c
oa de décr,lc).
- L'harmattan et l'alizé qui se combatt;:ï%t au niveau de la
Côte)
prGlroq:.ten-t des tourbillons susceptibles dû tlGclanc::.tcr une éros.'.cI::
éolj.er.ne i,::lt(>nse dès que le terrain est mis &. nu ; 1-C plXCe3SLlS E!st ix*-,
reversiblc,
:$n de tr&s nombreux endroits 4 les dun.,; j:'~unes semi-fixées
longeant l:.:. plage et les dunes blanches actuellas :'::J:: 1; reprises par lc
vent (aliz4) et souvent elles c 0 I~II:; e nc e nt à 5;;) 2. si c ~11. .: i.* rZ. c: II 0 1 us tf É p r 8 c s i i -.s ,
De même, 1~s transports éoliens de sdblc bl~:~.r~c
-i i:: ;; (;unes littoralos ‘~'.;i;.
1
l'intérieur :;Oi;t tres import.3.rts.
1iu:;s1,
si l'on veut dsvoloppcr -Jm :L p r' ç :"; :.: (> ':; 1. c 1-1 ni~ri.cole de cet t:t
zone et i;?r4server le potenLie1 9 il est ir~diL;Eeesa-;~-:: de cloisonner lc
milieu par des brise-vent c-t de fixer les dunes.
Si du point de vue érosion, le vent e i; 1 f a1:I.z 2 en particulier,
constitue un facteur défavorable et contr~<.ingnan 5 ;>w,::.. 1.:~ mise en v;:l: L.~7
il 3eu.t constituer une ressource importante en é:ier,::1.e. Xn effet, je
novembre i juin à Dakar-Yoff, les vents de secte-'is nord dominants, on!
Une ViteL3S(? moyel;ne égale ou supérieure à 4 métre:: -tr:r seconde et
"Xl
coefficient de stabilité (moyenne mensuelle) compri:2 entre 86 et 96 *z:
(donrithes A~~;lXUA, armée 1371 ) .
Le
- - coraon littoral des dunes
-,--_
jaunes
, -... do:ain;::n%
* - -.e.-- le
_I.-
&!J:;,age
----
9 pi; .+r-
rait constituer un site très favorable pour ï'i:!:; La?
- ..-- _...I -
- _-.- .^_ .-.___-- "..
^--. ,. - - - - .lation
. ~. _-_ d'eolienncs
ne fusse q~.e pour produire l'snergie nGcessai,re
_iou.:~' 1 ' exhaure de qu~T-
ques 3~5 .C)OO.OOO m3 d'eau disponibles dans la. na? )c r.ies sables ,quatcrn:;i-
res de ce sous-secteur.
Cette remarque est également valable 'mou?: :La c&te nord de In
sous-zone dl! Cap-Vert.
- Ia densité de :La population rurale dc cotte région. est com-
prise entre 15 et 30 ha1;it;Jnt.s au km2.
I v .2.2.2, - Disponibilités en eau et vac~::~ion
e-m .-11--------------1--,--I--_
z
Iles disponibilités en eau pour le miLie:i rural sont de :
nappes des sables qLiaterne.ires 50.0 !3 ;a3/J. aoit 18 millions
de m3/n<kn ;sI;r une disponibilité totale de lOO.C9:) :T/'jour (50.000 rn:; par

55
De ce total de 30 millions de 1:13/qL.i1 oIlviroY1. 1 ,OOC .GOO d: :i:,.S
par a:1 ::(3r~nt & réserver ;)C)L~- 1131imontr).t;i0 ! !;L-Iain.e et animale.
La vocation 110lY:i!Ell.C2 de cette ZOltC2 .:: 37 la production de 3-5gz-
mes et; do fruits (pomelos
e-L; avocats princi,::;lcz.t;nt) po!.!r la consi~:E:.,z..-
tioi; local.~ et 1 'exgor%ation ; un minimutii do -i.~(..tluctior!. vivriere c:;t "1
prévoir pour la satisfactiozî dos besoins dz Y ~.,Lc~ducte.urs.
La zone sud la plus proche do i>ak~~:? 1-s-2 la plus f.zvorsble (:?i,;
tancer.: de transport) à la production de ;?rodti.'.ic meraîchers delicz: ts
les secteurs plus éloignes: seraient Et r8s ~LT-‘~QA? 5 des productions s.~p.,~>r-
tant plus aisément le transport. Il n* es +; ).L::. .'.nutile dc: :raT.rpoler l I;i !-
titude de cette régi.on pour la plan-ta t i 0 n 11 :3 I: (7 c 0 te ru. i e :t ; 'zn bordure:.;
dE?S
l~r:.i;Zyes't (nappe douce peu profonde) e i, .tv~?c irrigation, de8 protluc-
tions intéressantes de noix ptiuvent être ti:;,“' ;*,'cu.
En adme.ttant des besoins dleau *iO:jr:..:: totaux bruts par 11:~ e-:
psr an de ?5.009 m3 (irrigation avec le 3 LXii.i:X:l ii 1efficien6e) tant pcl,r
les c;Il.tures annuelles en rotation que pour ?.::L cultures fruitières, las
s.uQc!rf' -aies :irrigabl?s net-tes compte tenu A::
c!! sponi.bilités on eau
SQrl1; 6s :
,I eau de forage (nappe des sr~bl~::: 1-i ;.i.ernaires >
? ??????????????
? ? ?? ?? ?? ??????? ???
??? ?? ?? ?? ?? ?? ? ?
?? ? ? ? ?
? ?????
??? 'l.OG2 ha soit 1000 ha
- (àtrtl de "Niayes" (lacs mares?
ce.ta :.'>i p puisards )
2i:.ooo,coo
c_--...-.-....- z 1250 ~~
1 TT*OCC. -
-
-
-
:3 o i-t au to ta1 2 2 5 13 Ha
I_-
:cv,2.2.3, - Besoins de recherch\\:.;
œœœœ---œœlœ-œœœllœ---
e. Installation de p6rimdtreo 2Flo-kLc::: (e production fruitiè-
re, autour d'un ou plusieurs forages (Pomelos - zvocats),,
- E:;tude du vent et des sites favo.re:+~ïco pour 1' insta.llatior:
d'tSolienn.es de diverses puissances.
0. Les autres besoicls de recbcrc:.clzs ;!::ce~saires seront presen-.
tés dn::ls le paragraphe traits,nt de 1~ sous-ZO:IO d.ti Cap-Vsrt a~,. sens
large du terme..
1.Q .2.3. - La sous-zoY1~
- . - G 13-d
- i Cap-Vert
- - - -
(~LX ::~IL: large du terme).
IV.2.3.1. - Description et agti.:udr:.;.
œœœœ~....œœlœœl---œ -1-œ---
Cette région li:?itde à l'est par 1.:: .‘:.laise de 'Thiès,, ou ap-
proxi~w~tivcment une ligne allant de Popen, ;L:(: & IJo-to, eng:lobe le sec-
teur agricole la Région kdn~inistrative d.u Js.:-!ier-t et une 'bande de la
Région de Thiès.

56
- D1economie de cette région est essentie:Llemen';; ;:;XC!~ vers
1~ ville de Dakar qui en lQ7r+ avait une ;)opula-Sion total:; (1~ : (~5.010 lr;t-.
b :+ t ci 11 t s .
- Vu le climat9
les ressources ey1 e:3u9 les débi)'<.cl:~C,:: (vi.111~
de Il: k'3.r et export:lt.ion), cette zone a des vocations mar:t~.:::~~ I’e e
t

fr:,i-
1. .
I,:.;. e tr&s évidentes.
],a production ;2c tuelle~i~ellt com-:ercialisée est 1>?(.>tl' .? te sur le.!::
t;'aeL 3 ' exploitations nettement différenciés :
I, Exploi~;;ztt~on
devenue tri~diti~o~~nelle dnns l
a

pZï:f.:;!:it:ric de:;
i; :i.try t; ;:; ; en 1973-1974 au total quelques QOO Ha nets composes C!e $>c?e.;ite;:
: '-.:;? c 6 1, '1 es arros é es t ras généralement à l'arrosoir avec 2ui::c.c.c dana I:L
n;!.ppe de surface (céanes, puisards busés).
. Cultures industrielles réalise-es par des SOC~.&,~.<,S avec zn-
:c c : : 12 ,'
[ e modern.e (aspersion , goutte-à-goutte ) à .1 t aide d ' e.;.~. it::is 6e dan:::
Lcu na:,pes profondes.
IV .2.3.2. - Disponibilités en eau et projets d;> ~:Lvc:Loppeme;~i~
----.-_---_----------__11_____1__________.-----.----
Les disponibilites en eau pour l'agriculture dz:::: ct secteur
i' fJ i-1 'G :
- Diverses nappes profondes sur les 183.OOi~ m3I/'jwi. de dfbit
-') ,:I':'l'b1.e des nappes reconnues et étudiées dans ce Secteu:r, '[c: ,(j()iQ 6 DiT
. /..
25 millions de m3 nar an ont été réservi*s à l'agricultura (T>*O~~C! m3
.-.e.- ----
par jour ou 3 2,5 millions m3 par cLn ont déjà é$é affecté ;9 -:La.(
et autres),
Y1 rj :; i'
+
Lc.. productton !a:*raîchi?re à lféci:!elle industrielle.
- Nappes ~perficielles des Xiayes variables sels!:: les a::n6e:;,
(3stjv&(>s ü 13 millions de n;7pour l'année 19'73-1374).
- soit un total de 38 millions de m3 par :%n,
Le projet d*aménagement de ce secteur pr6voi-t :
. Le développement, 11 intens iîic;-it:ior:t et 1;; moC!~::i,:.L:J~:tiO21 de:)
cXLt.wes maraTchères traditionnelles,
L'introduction d'un élevage laitier intensiî ;
?
Le dSvelop?>ement d'ensembles agro-industriel.: cn.?portart?; u;.
:noy:iLr ô.e
Ic?lIture en régie,auquel se doit de greffer un CC 1!.>.:.:!t p3J'SL,Ti ;
.
La création dans les nouveaux périmetrcs de ~z:.I -2s i:ldlvi-
dueI.ies s:Lli.ant les productions mnrafchères, fruitières 9 .'t I 9 li.Levage
1:: :i t i E? r , enradrés par une société spécialisée.
En admettant des besoins en eau bruts moyens de 134,000 mi/'&
(~t:O~~~jy.Ees cultures marafchères arrosées 200 jours, vivriT?:t'c:,.: 5(, jours
fou,:rages 250 jours), chiffre admissible avec des systézus i'arrosa,~;e
h C!:ffiC?cItt! élevée,, la superficie totale cul.ti%able et az.r'ro::E:ble toute
1'::: née ~or;x de l'ordre de ,255o H
c
-
a.

57
rv,.2.3.3. - Besoins de recherches.
-------_c--------II--
En dehOrs des problémes phytotechniques 2: :? ': c ! ' . . . d I‘c! d 0 11 t ‘1 es
;2ri~cipau.x S i>Ylt ; tr--var-j&taux en fonct:j,on de la ~a.i;.:..'- de culture-,
f:~nl;lreS
,lr,~~.rlique et minbrnle, defense dtss c:!l.ltUreS 7 s)zLo(L~ cti.on en sal-
Y 0 g L; cha~.de et humide 9 la recherche devra du point do v: o 2:ydrauliquo
hi;ricole i:lt(;n;;ifit=r ou entreprendre des UC tiens da ?J l-c::. domaines Sui-
vnn tS ,

i:lt$ressri: t ~OU?; particulièrement le domaine de 1 1 ciiconomie de
1 ' e a. u .
.- 13eSoins en eau nets maxima e-1; optima éc~:.li:l.:~.!:,1..1:,:3: des espts-
ces et var:iétés cultivées.
- Modes et techniques d'arrosage en relaJ?.r,: ::-rfrc les beaoi(s
:,:Lrticul.ie:is des espèces, les Cotations, la lutte ~~;l;r';.""'cr:.itaLre,
por::!&-
t:+,yli; 1~9, Iqe:î.ljeeL:rc cfficience compte tenu des cofits (3: ;>:.Li~: do revilzll't
(ùcs rapports coUt-performances) ;
..Y AnG,zagt:raent du paysage (brise-vent).
- llecher(:he de l'équipement optimal t;ype @OL1.' (:c-:S pEtrCe1:l.e:; G b
po'ur des cxpl.oi-tzL-t~-ons de diverses
0. .
supor?icies, comp';e 'izcï.u do l'origi-
1, 1? des r c: s s ourccs en ea:! (puisards à faible débit-en.'u (1~ forage amen6
8 0 'C s pression au chapp).
- Dans le cadre (du domaine précédent, ~CC i :i'c::c ::XL~ les :nodss
d ' exhaure et d'aménée de l'eau (au champ et aux unit&-: :.:';:rrosage, des
ric.p;ses peu profondes des Niayes.
n 1)~ poixt de vue production fourragère r;?c' ~;cl:.e des esp+ci;s
v:.riétSs e‘:; techniques de production permettant une eZ;:.i.c?cl..t<, msir:&alc
dc: l'eau pour les divers cycles de culture et sa.isc~~m c::I.1.ntiticj ues.
Ces études sont actuellement partielle;:lel t ::c:-('es oc: inscrittis
:.LL.X progr,?t ,:nes des organis;nes ou Qes services suivants :
-. le centre pour le 3évoloppement de 1'Ho;: SLezlturc a Camb&rh-
nc ;
- la Pcrme du laboratoire d'élevage de U--~~:lgalj;.;:.m ;
- l<?S Services spécialisés de la Bud j
- le Centre de Pormation des Xarafchéres de i,IScro (BIT).
Les ré s 1.1 1 ta ts d.e s actions et progr>~iil:~les de roc!rerchos mentio-:-
: & c: c i -. d e :j s \\1 s > intéresseront également les sous-~On.38 do;; "-1iayes" et
il e Ii a 1:: ô t (2 {sud ainsi que9 pour certains tout-au-moins>la majeure partie
du S éndgal.
I'j.2*4. - La petite c8te ou le littoral sud.
- -
IV.2.4.1. - Description.
---1-,------
- Cette frange de quelques kkks de large s*&$~:;,~~al~t sur qi:c21-
qU2S 5C; k.;;l de lonc9, entre Popenguine et J‘o:L~~ er>t C;-LIdLi:.1(:r.lS&e par :
. une srandc vz.riabili%é de types dc sol (;c .Iri:::: sableux &
très argil.eux).
. f'absen~ze de Niayes.

58
une t:rès faible influence des alizés ,J:: sic>yd e-i; .J,n rQgi;;:<,
therrl:.iq:ie ;:L!X~ proche du climat s oudano-sal!itlien q .l.;. k. ubcar:arien,
- La population rurale de cette région o!: ii trC's dense, déLjc.s-,
:2 an .t 1 0 13 :.ta l)i tan t s au km2 dans la rbgion de Fbour .?.i, t.61; comprise en:'rc
5c et 75 au sud.
- La ville de Xbour ainsi qiie :!.es CCL; ii-2 ..c 'I;ourisme du 1:
.p e t i t c (1 a 1; e 1 constituent les principaux L)oin!;s
de CO!:Xi~ rc:i.:zliSati~~li c.2
Cte secteur.
Les re ssources en eau souterraine sont trtie: fziblet; sinon
nulles, et; -très aléatoires du point de vue quali-te. Il est prév.u dans
le progrwme de dtivcloppement d'exploiter dans cet c; ztigion, les ruiL-
;:elle,.1e:1ta t2e surface -j;râBe à des retenues collinai-oc. Ile secteurs
0 n t, r e M Q 0 i;'r ,s t Joal à vertisols lithomorphes intai'., raC0;:' ferrugineux
:sl?r marne 9 pourrait sous réserve dl étude préalabl.: Gi-:r :w:itos, convenir
/i. un tel type d 'aménagement.
IV.2.4.3. - Besoins de recklerches.
---i-----------------
ïl:tnu
ce secteur, priorité devra être d-1 I ici: à l.‘r~!tude dus
possibili II&:; d'am&nage-;ents hydroagricoles Lasés
:: ,T la retelLue dz:jl
eaux de r1.1.i:.-i~eII.e~lcrits (b~rxgus 9 lacs collinaire3) :
- Etude norphop~dclogiquc des EitcsS f:IV!?:C3bl i:!> (retenues 9
barrage:;, ili:rl:iétres ) ;
- Etude hydrologique j
- Recherche des modes d'aménage.z:ent.
IV 1.
Il 3 *
- Description-.
(Zone nord occidc-,tn‘i.c ou i1 ut i'le If).
Cette zoniz comprise entre 3aba garage .X i S ud -- le c%lttz du
L.dn<g::sl -tu Nord, la sous-:zone des Nizyes à l'Cue~-i; tt 1.:~ zona sylvo-
pastor(3.1.e 0. 1 'Est
est caractérisée par une pluvio..:.i:1C c:oyonr.e total2
annuel.lE: co;.:prise'entre35O et 600 mm9 mn1 régzrtic c:% sujette à d'i:.i-
portants: nrrommt interannuels. Avec une saison des :)lt;ica, utile a-:to:L-
gnant rEKTment
une centaine de jours, cette zone 36 %rc:i.:ve dans une ;)OS~-
t. i 0 ri d ) 3, u 1:; 0, n t pl us marginale que 1' on va vers le no;*:; 06 chaque C;lÏlTJ’:.-
gne agricole représente une msnibre de pari, où c T~P.~;.:.' raécolte es-; :Lx;
defi a l'insécurité climatique.
iles sols brun-rouge et ferrugineux se .3,).:-t développes sur las
dunes a~,platiies, des sols colluvionnaires ssb:Le:~ 'i:!r.t.ns parfois hydro-
morphes occupent les interdunes et les dépressioLiu,
Ztoquilibre norphopedologique de ce ,lili::i~ E:: t, très instsi,lc;
et les sols y sont fragiles et v!:lnGrnbles. %os i? :cc.~' c.:!lturaux dus à
1 a de rlg i .t CJ de population o-6 h la culture extensi.Jo :'.e l'arachide ont
rdduit et us6 le potentiel agricole de ces SO:LS.

59
.;i.e.%
que trés pauvres des points de vue climatique et p.Id:!-
logique 9 c: e '. -1; e z0r.e est reln+tivement tr&s Peupl&e. %n 1i31G3/19r70t 1.:t
densit6 ..ïl 0 y @ ; _ C fi de la popuX;zzt.i.on rurale Ctait de plus d 'i;! 3 C! h a.il ta G. >, >
par km2 et; e1.I~ atteignait et dépassait les 50 habitante: au. km2 dl-t.:“
crrtnins
arrondius emen ts .
IV.~.2, - Jiisponibili-tLs en eaux.
.--
TJ c :, disponibilit&s en eciux de cette zone, sont conStitU<~eJ
;>;7z* L;i y;g,
':c: CL? Lutetien qui a un débit potentiel es timC à 150.09!) J,J/
t(:ur ,;oit 55 mi.lli.ons de ~13 uar an (SO:IS rsscrve d'étude complète ).
_ .- .
.-.--ii--
L' 0 r e:Lpl.oi. i,:-,. ,i~~.~iILiser par des forages d f une profondeur IXO:-!? -
1:‘ e de 80 11 ::l:seeptibles
d'un débit de 100 à 200 m3/Heure avec une ?i..%'i-
teur de rofc,:!l.cr;cnt moyenne de 35 metres.
I>a zone sud et :La frange nord-ouest de cette .nap::e ont ,-t,'
ttudi.Ge:
(33;.~Gi~-OE;~~
) 5 1 ' ii:tlJdc se poursuit.
y_
iJC ;;
~c.soins
en eaux humains et p=.storausr. sont parti.elie:.:o :.
2 atisfaits CI.::.;-.:: cette région par des pr61èvemcnts effectu.&s dans ?..a
c' on d LI :i_ t (.: 9 i..;:: C!E Quiers-Dakar, q ui la traverse du nord au sud, en I. ':I-
geant 1;:. ro;: le Rairit-Louis - Thiès.
ZV,J13. - B<rultats dela recherche et besoins.
---.- I -P--v-
A?. 3 573, a début; au CL:RA
;:rogram:îe de rechercke 3x2 i :..3
9 un
p 0 2 s i 'i3 i 1. i ?; ( 2;
i!'exploitor rentablement les ressources en eau EOutefr~l".-
T:E?,
p3r la !.:~:JcJ en place de deux ferixes pilotes. 11. y est tes éQ lin ': '-
tèmc d'r:~!)l;~ittztion sur sol Dior basé sur :
- 3 Ix? de cultures de saison des pl:ries avec irrigation !k:
comp&&ent (c: rotation miIL, arrcside, coton ou piment ou gombo) ;
- 1 ha d.e c vlturers
in:lr::£cll&res ou fourragères en saison s G::: ..,
ûyrec irr*i,;;a-lj.cirL
totale en rotation avec les precodents ;
- 1/2 ho. de verger avec des cultures fourragères perenncs û.
intercalaire ;
- !.:ïle pa.ire de boeufs de trait et 'un train de machines aS;r.;-
coles po'~x' deux exploitations 0
- ~'z:ic:vtzge dl errbouc:le et de. finissage avec I.es sous-produi ';., ::G
1.:~ ~C?Z'GE e.1; 3.~. production C~E: 'csr&ales d$passant les besS:,i:-is d'une fi-
LI il le ( 1 '? . /a ïi > .
Lez premiers rcisultzlts disponibles montrent ql;.e :
- Ic: potentiel de production de mil Souna (2,50 à 3 T/H.:,) 6:. .
trop :fn.i.‘sl,c
,:?L:r v:-,loriser IL ri.rrigation9 daris Il.es c ondi i: ion s de 3:. :I?J(: .S ;
1 - IIYu essais sur le maïs n'ont pas été probants ;
- le croît de production obtenu sur l'arachide9 essentiel !‘-
ment Cl6 Li 1:: l;ouvi.bilit& d tu tiliser dzs v;arie-i;*,s a cy'cle plus ion:;; c.‘ -
vre les frai:: d'arrosage.
- Lt- nC,ture très sableuse des sols ne permet pas d'obtel:.ir
des rende:;;o:lt:; :.:uifisnnts de coton (2,5 & 3,C' -1a) pour aouvrir 1~::; c!.:r-
,-es.

60
-1Jne famille de 3,5 à 4 actifs rr:tTtrise parf:site;ne:rit :I:I~ 1. c. i(2
exp:Lo:i. ~ial;io~:.
I L1utilisntioz des eaux de la nnpj?c-: dc Bambey, b.ic !.z:.:~.~:;;.-t .',
calcic:ic,,
(J f s
CU aywkt une concentration en sel dc: 1 92 gr par l:itr*o (cl, .:-
Se
1) pose des probl kmes physicochiluiques : a ugme rtt::L t :io . . i. :. :?I::
jusqu"‘i ::,Lj et bloc;Lge
dl' fer (chlorose ferrique) ; les eau;: 1.e '. ?L: ; :!c.:
entre -12:. ._* garage et L~US~ son-t de qualitci (C 1 S 1 et C! 2 21 > ,::.;,,I:-
rieure & celles de Bambey.
- IL~élevage d'esboucbe de&landaut relativement peu (1,~ i:l:.i?:-
d 'ot: A'I'~U permet de valoriser valablement les sous-produits dc .':j: :'c:TL.::,
procure ,.: r
e S
.c; reve:ius apprficicbles et surtout produit une funixrz :::' P: y:i-
q'de de q‘i.-.:,l.i té , indispensable aux cultures nm.raeclières.
<.. Pour la canlpagne 1973-1974, les d8penses engag6es pour l'lr-
riga.tiori9
I:n tenant compte des arflortissementti et des cha:rc;es (.lu ca~i~,~;~19
ont reh:>ri~Sf.:ll%6 55% des-.&&penscs globales de l'exploitatiC~~L,
ILea besoins en eau r&els totaux brut,s dans de t;el:iz;:~ -::., loi-
t a t i 0 :. , ': .:c'..!vcnt être es-i;i,Ss à 25.000 m3 p:t~ A n ? ??? ?? ??? ? ??? ?????????? ???? ??? ??? ? ???
disponij:Le;:: dans cette rJzJLc;r sont de 55 raillions de ~13/':21;~ '*(t:.; $5: :.tic: j
i:L 6 c' r;yl j '; ,so:;sible thdoriq1;enen.t d'insta%l.or 22Oc fernes de CC .i;.,:;,c 3: ii
une s~.'!)~::~?i-:i cie totale irrigui-e dl environ 7.7CC iia pûur une p" JL~L:-~ OI',
rurale '., :> w.1. e , de 2OO.OOC) & 250.000 habitants (soit 210 ;i 2'I;.JOO i'~.::il-
les 0 u e;: Ii 11. 0 ii ta t ions ) .
T.L~ e 9h chiffres ci-dessus ne sont que des es tiniati.oiz;i; (1,):'. i cg
afin d'o.:tcnLr des ordres de grandeur et tenter de situer 1~ ;jLcJ!:Z .:Dti.
1Jne option socio-politique est & prendre :
- utiliser les ressources en eau s'ctr de telles exyJloi-';~r,t.lc*1:-
e j; j- ii 1; :> 1' <: s fj er au progrmme quelques 10 '$ de la population ;
-- distribuer d'u:^ie façon identique les ressources ei:;i'c‘: t(i'utc: :
les populo-Lions ilil;Cress&e;s ;
- adopter une quelconque fornulc intern&dinire telle ri"c 1 ::a
InE. x 1 i : ~in-l :, u1,divi~& en 3 ~0112s par exploitation par exemple e!: C:r<i:.: (;.;*r-L-
qLes 7'7OC l.ot;s irrigués.
Dctyis les deux dernières hypo%hè'ses de nouvelles str~.c'11!1:~::
dl exploi'I::~t;ic~n devront être définies et testocs.
I*:n plus de cette nouvelle Etude de structure d'expl:: :L-L:!.i- OI.
les oJi:rc tiens de reoLerohes suivantes devraie!: t 8tre po-;.rsKiv:ic>:;, ir_-
tensiï":I-<ca 01: e n t r e p r i s e s .

*

6 1
- Sdlection ou creation de variétcs de céréales et d'auk;,c:
W3pèCW3
vivri&res à. tres haut; potentiel de prod!.?ction, r&pnn&,nt à-, t 1'-
ri ga t i c .i C .; 2 d3 p t e e s aux S 0 1s sableux ("Dior").
e" Recherche sur les esp&ccs et vsrlé-tés 6, cultiver CII 3:~: 8
' ,^.77
sèche compte tenu des besoi:is régionaux et des options sccic~-c(,ci~l.T :..
.
- 3étermination des besoins en eau des plantes et des C~C..'! 1-
cients de r:~ "iionnenent optima (efficacit4, de l'eau).
ca i..is e au point des techniques dc: production p~?rmetta:~t 71.~ :.‘ ?-
tentiel de ce :l~a~t(Iriiel de s'exprimer (fertil,<l
Arc tien) .
- I:echerche de modes et de techniq.u.es d!arrosai-:e geri2e.i; k !
11 I effi::j. >jlC:e s.;c.::imale ou op‘l;imale compte tenu des coUts et des s:~p 1': f -
cies des ~.IL: I t&s d 1 arrosage ,,
Ltude de systbnes (je production et dtexplOitatiGrï alli?;:
1'agri::uli;Lre pluviale i lf:lgriculture
irrig.zée et ü lIélevage,
L;ier1 que la qualit& de 1 !eaK de la nappe du CBIiA POSC! XI i'~ i‘*-
tain nonbrc de problèmes dlordre physico-chimique, ces études peuv,:n:,
être rrlal:Lz::es à Bambey.
Il pourrait être envisagé de revoir :Le progrsn;ne d.e la f:,?. :,
des c:.%:l-turcs irrigu$es et d'y tester de nouveaux systèmes.
IV.4. - LA ~OI!L' SYLVO-PASTORALX.
---_ -II-w
IV.4.1 n De::cription cG,zrojet de développement.
-
-
Cet-Le immense zone de climat aahélieyl au nord ~?t SOUdano-G..t :3-
lien au sud,, couvre la presque totalité de la E~igion Admfnis trativc 2i
Pleuve et 12 -lus grande pc:.r-tj-e de celle de Iiourbel. Sa s'upcrfici~: 1, -
tale est de l'ordre de 60.000 kmL.
La ;>luviobl&trie totale moyenne annuelle y varie du nord :i'i
entre If;50 et 600 mm. Avec une population rurale totale dYenviron rt: :a' c'
habitants (lC;70) la densite moyenne d'occupation est iylf;ir:ieure à 5 __ -
bitants au Xi;i2 e
C e -I ;Y e zone sans point d'eau de surface pendant' $3.~:~ de si.~
mois de l'a:.lnGc, a 6th occupée progressivement en permanence par lfL1l* -
va.-e transhu2znt
au fur et 2~ ii:csure de l'ouverture des f'orai<e,3 pz'o::oi:c :;
entrepris e.n 1956. Actuellement~a centaine de forages, e.xploi&nt Lt2 .!';!e
profonde (Maestrichtien
oyuipent cette zone.
Au :iord et à 1 'Ouest, on rencontre des cordons dunaires ,tr.
aplatis avec iicu affleurements de gravillons ferrugineux oii :Le rccc):L.fi. -
ment de sable eut plus mince. L~is dunes sont couvertes de sols brun-r,. ,.L
fa.ibler:ent ,Svi)lU.cs dans lc nord, intergrades vers les sols ferrugincu..
plus au sud, Ec:; sables renatis du Continental Terminal, portel:t C";G: d:
SO:LS paus 6%-0:!1.1f;:3 appartenant à la catégorie des sols ferrugineux tro,:-
Caux. Dan:; .!.z;; b:oS-fonds a mares texlporaircs, on trouve des sols Ilytiz-'c;-
morphes.
Danr..: 1'23s~t de la zone9 la couverture de sable dispar:;it e:. if
niveaux plu:; CJZI moiY1S indurés affleurent ou se trouvent ü. f'c.i.ble ;Jr:>: -
deur. Ce platcnu reoouvert d'une cuirasse, est entail3.6 p:lr l'nncic : .."-
seau aydrograp~iique H Les sols y sont ferrugineux tropicaux faibleme: :
lessivés dan::: le nord, assez lessiv&s dans le sud. Sur le Continent:il
terminal où ils son1; errodé,s, les sols sont limités en profondeur p:%::

62
cuirasse* Dans les vallées:, -11:; zont plus jeunes et plus profonds. Le:>
zones planes et les bas-fond:: Soi?t généralement occupes par des SO:LS
hL,-dromorphes.
LIensemble dc cette zone de 35 à 45 ‘m d'altitude .A 1. 'ouest
cri, dvenviron 90 m ü l'est es;:, entatillé par de grandes vallées mortes
aux formes très 4vasées (Fer10 et autres), Les eGaux de ru:is ,sel.lemen t
Y stagnent dans des creux col~!ztés par des dccantntions argileuses CD'-
arit de,5 mares temporaires, disiIos&es en chapelets, qui s'assèchent par
Evaporation dès le mois de janvier.
La vocation essent;?.cl.l.eg sinon unique, de cette eone est l'Gl~-
vzge extensif. Elle conatituc d'c.illcurs le grand réservoir de bétail
du. :jér:.égal.
Il est prkvu que ce -troupeau, apres seai intensif:ic.ation, se
s Pt!c:i.::l.liI:erait e:'7 la product..oz Cie jeunes b$tes (naisseur) pour alimen-
ter 1:;s pCrimétres ou les atc Ii_::;‘;) dl Qlevage intensif (fleuve entre-
Il.ll,re) spéci:aliSQs dans llei.:bol:c!.:.e ou le finissage.
La production fourr:;C;Gre naturelle est SULI~ASG :XU:K al&as do
1% pl~,viosit8é et des feux de brolwse.
La récente séquence dtznn&es si:cheu a montré la fragilit;tl do
C C ?
;:1.3.ieu écologique, les liIli?cs de ce système de production ‘ainsi <~:lr:
1:~ nécessité de s&curiser In .:,roduction fourragères pour assurer e-: .;' -
r 2 Y: : ir une production suffisznto de jeunes.
IV.4.2. - Disponibilités en eau.
c - l - - - - -
Les disponibilitek;
en eau de qualitci! sont certaines, mais de
volume non encore défini.
Le potentiel hydraulique de la nappe profonde (PX:2e:3tL'ic2rt;le?~)
qui couvre la presque totalitè du Senégal et intaresse partIcu1ièremen.c
cstte BOKie p l e u t ê t r e c2st:i.S :i priori à 700.00(.) r;3 pur joua? soit 25Q iikj;!---
l-&p 8
de ~3 3- a1' an. Adula UILC Ctude détai.llLe de cet aquifere pcri;et-
tr; de définir 1::: fraction do cc potentiel qui peut y être prtflevcc
a ;n:,i q(*E: les localiuationu :Irivil&giées pour realiser les cnptages,
Le r:odèle mathématique de f.)nrtionnenent de cette nappe en cours dr&-
tude et de realisation donner;>- dos indications prGcieuses à ce sujet.
Générnlenent, les fvrsges exploitant la nappe profonde (Xstw-
tricktien) subarthsienne CJ 0 Ii ; .; -p ,t c; productifs et leurs ClGbits potentiels
d6passent gén6rnle:ient de loi.:~ lea besoins des troupehux qufi:1.s dcsser-
vent. La hauteur de refoulo:1e:î‘b x-ioyerine e:>t de 40 métren +
Le niveau piezor!étr:Iq:?e va en s'élevant du Xord vers le Sud
'3:Iest (0 vers %atki - plus 10 1:: a la limite Sud-Ouest)
'Le projet de dovelo.,: e:.ient dans cette zone syI.,vo-pastorale
3 f ch t fixé ci3Lze objectif essoilt5. cl d'y rationaliser la produc$iQn
a:.!il.!:il.e ,grâce à la réalisation dc forages pastoraux destin68 en prio-
r :L t &A 1'abreuvene:~t des trou;?eaux mais aussi à la production de four-
C*es par irrigation.
Il est évident que les fonds de vullde et plus sp;icialer.!cnt
1::i ':;:.is::e et la moyenne vallées du Ferlo sont particulièrement favorables
p,~u.r l.'i:n,staïlat:ion de périr;$trcs fourragers irrigués (hauteur de re-
foulement faible, sols plus ar:;ileux).

63
IV*4,3. - Scuoins de-recherchez.
;---...
L E! s ~robl~ènes na j eurs que posera l'exploïtation de ce.tte
r.nppe, dhcoritle TO;_-:
en ordre principal du. ccat de son cxha.di?e et de ~‘(3
fait >du prix de revient des unitGs fourragères proClil.ites.
Les dilférents ~~ssa.i,s et ilesures r6,zlisds tarit daris le c;é L'.-
$;a:1 qi.I1en Afrlquc de l'Ouest nontrent que :
- il P:.L \\. environ en z2oyenne 0,-j ~13 d'eau pour produire 1 ic.1
de .::atibre sèche soit 1 mi par 1~u~ljt6. fourra@re" ;
- l'efficacité de l'eau. est très variable selon les condit;-Lo.l
c 1. i a~ -t ici. 'i11 e s de L-Y saison de production et les espèces j elle peut e.1.L.:~
d e 9 h F; :1 u s do 3 lrg de :.i:i-:i&res sèches par 123 consor.m& ;
- certai-les
+
cul~;ures fourragères perennes sercr~t 8uscept;iV.i. 2;;
de i;rodtiire 40 ~T./:ta de matières S&c!ies pal' an.
Il -faudra donc en priori-t6 pour ce-t-te zone :
- rec.loi'cher les espèces et les variétCs adaptées ~1u tgge ASi
sol (sabIleux 26:: <-.::iel:~ent pauvres) ayant le naxinum de pmdi.:ctivitii
p 0 ur -1. e s différentes saisons clir;ktiques ;
I 71 e 6 I.2.1' e r les besoins en eau ~~uxian de ce ix2tG:r:iel VégC L:il :
dGfirii.r le coefficicat de rationnenent opti..a (efficacit6 :~:;~x~.~uI~) ;
- Potrr L!..er;
espèces perennes à kyttme de ;,roduc-t.Fom vari;; 3112~
selor, les saiso41s, étudier des possibi.litls
de l.lise en Clorzmnce des c .'--
tares en ss.i30:1
t, Îaible efficacité ;
- établir les interactionc eau9 engrais ei; dCI'i:lir 1.2~ f eidi-
liocLti.orl 6conojnique (doses 9 fractionnenents modes d 'ap;~Il.ïca-tien).
Du point de vue hydraulique agricole, les sp&cialiates eit ir-
rigation 3!1rill:lt comie objectif 12 recllerc!le du node e1: des technicues
d'arrosage aya_lt le naxiaun drefficie,nce
coriptc tenu il'u::.le p*trt de: cc)?..'
et d'autre pkst cles contraintes du r;ode d'exploit:ltion des fourrages l:ï"-
duits
(paturage - fauche).

64
137.5. II) %OU2 CENTRALE.
<-<- -
Cette zone est comprise entre l*isohyète 600-r~O0, soit ::;.~pro-
ximativcmcnl. le rail au nord et l'isohyi:,te 1000, soit la fronti.? ' dc
1.a CFa..ilbie Z,LL sud. Elle couvre la totalité de la région du Sine i...' 1~~
1. e 3 ud (. e Thiès et la partie nord du Sénégal Oriental,
La pluviosité tant du point de vue quantité que rei~;i'lr-i;' ic.1,
y ec:t suffisante pour sécuriser la production vivrière et pour :?,o.ii': ei
des surL~1us de production destinés & l'expertation.
En tenant compte de divers autres critères, ressource:: <::1 eLiLg
d er;s i .t e d c population, nature des sols, cette zone peut être ;suil~i.'-, :;.s:;e
en qua-t;:2 sous-zones.
v.l . = région de Thiadiaye - Fatick
v.2. = région de Sokone-Nioro du Ris.
V.3. = région est du Sine-Saloum,
v,4. = secteur nord du Sénégal. Oriental,
IV 1.
.' 5 c
- Bégior, de Thiadiaye - Fatick.
.---
.--. ^.-^
5 . 1 . 1 . - Descriy-Lion
,-----:G-^--
Cette région est délimitée au Nord par la route de .'hF...,. i:
Diour321 9 au sud par le delta du Sine-,saloum, h l'Ouest par 1.~ SC,::: -
zone de la petite côte et j llxst par le méridien 15@ 30 W, Ce:,~r! EC':?V-
zone? e-.cl.avée entre les villes de Xbour,
Diourbel. et Kaolack, :r::'.: '+ .r-
ticulï~~rr~~~ent peuplée : la densité moyenne de la population ruralt> va-
rie se1o.n ILes départements et les arrondissen?nt ; elle est ~~III~.~~*J.:.c: 5~1’
supériei,.re
a. 50 habitants par km2 et comprise entre 75 et IOC pu:.:: ( cw;:
d'entre ~ei;x~
Les principaux -types de sols sont :
- Sols ferrugineux tropicaux lessivés :
. sur sables silicieux dans la partie centrale,
. s u r grés sabla-argileux au Mord--I$:;t.
- Vertisols li-thomorphes intergrades sols ferruginew ." r I:*I~-
ne à l~Oue:r:t.
- Les nombreuses vallées découpant cette région,afflue.iIr dc
la rive droite du delta du Sine Saloum, sont couvertes :?ar des so"i :..A&
mosphes non lessivés à alcali sur alluvions sableux. 45 à 5s $ de Y,
super:Cic?.c
totale y est cultivée. Ces sols sont Géneralement -tr,:., .;.-c,~~-
dés par ::uite de la surexgloitation.
Er plus des Cult;ures traditionnelles de plateau, oci tr.: i:c
dano cei;‘te rkgion de nombreuses rizières cultivees après dess;tlc;5,:..<
partiel .: ar les eaux de pl.uies et de ruissellements.
IV.5.1.2.
- Disponibilités en eau c-1; projet de dévelo 2
lr:.-er-l.
L-^-.--.---------------
l-l------ --- -.-.-- - ._.-.- FI-... ..-- ^-.
Les ressources en eau de cette zone9 s()j.lt de ileux aai;:::.*,.;; :
- les eaux de r::.i scellements dans ics vallêes,,
- les eaux souterraines de la naF:)e du Paléocene.

65
;!..:lé
0;: E 01:
Les débits annuels ruisselés dsns les va
ci; variables en fonction <de la pluviosité.
LE! poter1.tiel de 13 nappe du Paléocene peut fi >)::'P eL%il-16 :^ PYi.L,-
_.l...-,p-.l
ri B Z!OO.OQ(.J mT/j* s0i.t;
_
73
_ I~illions de ïli3 par 8~ ; ce C;‘L.fîrC: CS?; ~iO::lm&
2: ous toute r&servO et demande aêtre confirmé par u?1e t$ Iudi::! llydro,jsl,::l~>-
trique détaillée. Trois cl,ss&es de profondeur de l'::t,~ &j.:!::y,e 0fi-t él:,f p-J;,z:-
rée-u r,écerssj.-tnl?t respectivement des forages d'une ~'~.ro:C.:~i:ü.e~tr moye3i:e t?r
50 m, 100 m et 150 m. Les d8bits escomptables sont de i(!c à 200 rn:/?I
avec des; hauteurs de refoulement de 20m pour la pro.:L,>Zt. classe e !. 22 5 -1
pour les deux autres . Plusieurs projets de mises e: ~-~!.:.i..r des rei:so;r-
-- _..
--- - I - ._-w.-
ces er; eau et en sol de C>ette ré:;ion on-t 6té élabor&s ;
ce-~:+< i-ys
ut-+-L
s 0 1:. t
en exécutiofi.
- îJise en défens
- - - des rizibres tra~Oitiorli.'i :‘!..s:+.
.-
- -. I-e -ms.
. \\
Les rizleres des vall&es sont soLmises a:ix ~~1LiJa.s des mouve-
ments dc! sel : eai: de mer, nap-e alluviale, sol. Przr IL:',
digues, tiig!iet-
tes et rc*:;er.tues d'eau de ruissellement dans des pe-Li:s ::;rr;tges de r;to-
ckage 9 1 'hydrolicité de ces rizièreo 9 tant des poin ii,.; -'!:, VI: q'uant:i-tatif
que q.Jalitatif peut être grandement am&liorée.
Il est projeté de mettre en defens,
e t (l'a‘;t:,l 2 01:er 5 .GCC ;i
8.OCO Ha de ces rizières traditionnelles.
Cette action est cn cours de réalisation.
- Stockage des eaux de surface.
-.--
Un proje:. d'étude des possibilités d. e 3 t :J .: : a :j i: d e s ,‘5JUX (je
rui~::sellements derrière des petits barrages a 6th p:r&~k:::;<~ par la :;ivi-
s ion de l'hydraulique du MDBII, et in:;cri!; au IVème ;;:l,aLl ; i.j. );.*a ~~10 $jt:
financé jusqu'à présent.
- Projet Caritas-
Dévelo;]pement des cultures maraîch&res et; d.-r-X;.eS, de SCSi&.-..
shche,
imtensives, irriguées, sur des parcelles de i;~;,~?.::i:bficie linj t(J ;!
c:vec pompage dans la nappe.
- ISHA - CNilA Bambeg.
Avant-projet d'intensification des cultur::,; :icu l-erres exo~l-
cl é e a de Patick sud-ouest. Le but de cette action ~31; 2' CT tudier au :lîi~~zz-~
d'un I'APEM et de vérifier en milieu paysan (prévulg~r~:~~tion) des ,;; :'-
t&nes de production agricclle a ssociant des cultures -1uviales trad.i-ti ::i-
iieller:: à des cultures irri.guées. Ce projet est toujo;.li-:; 9 l'étude.
IV.5.1.3. - Besoins de recherches.
---------------------
Un programme de développement :n-i;égrX' de ce';'; o :SO:.:~ ne pour:::a
être valctblelient étudié et rilis en oeuvre qu'en po :se :Y; ..'.(\\:; d 1 use es tima-
t:.cn
E:t
Cl'uEe localisation suffisamment compl&tes et j:)~~:c:Ises des res-
S OUrCCiS E!n ei2U et en sol.
Il faut ~donc prévoir dan& l'avenir 1.e plus ,.!...:~cilcP .Ies é-;udc:s
prioritaires suivaiates :
- Zydroloaie de surface.
Localisation et étude des ruisr;ell(-b:lie:~i-t':
:.i ;& i :
le résea1.r hé.-
Lr*gmphiqke naturel.

6 6
. l3-tude u.es
possibilités de stockage des eaux (1u.c~ col.:lin..C-
res petits barra,i~s).
-agProeéa
z-tulle des na-ypos
du Paléocene du point dc: vue qwn-i-itatif i: ;
qualitatif.
- PédolczTie en relatio:~ avec 1.6s
IA.,,
rc:~s~"rc!as e:i1 eau définie:.;
ci-dessus 1 ir_ventc:!5.re des sites aptes à des aménage:I1en-la hydroagri-co-
les,
étude et cazzctérisa-ti'on des sols.
- Génie rural.
- --. ,- --
atude c-I r($alisation d'a,Iénaqement rizicole U;i'pe afin. dc? VI:-
rifier les hypotl!aL::es hydrauliques et le bilan du sel.
L'école-,ie de cette ZOIIF: ect suf'fisat;::ment vol.r;ine de tel le :i:i
C?'Z.i,. de :Bambcy e:; ~XI: Celitre ?-lortici->ie de Ca:mb&r&e pour esg.érer trac.;-
f&rBr moyennant ::A 1.1 inimun d t es s:~i.~ d'adaptation ~IP.AP~&i) les tecWiq:~::..i
mises au geint :!our les cultures irriguées awtres que le riz (légw~e::;,
po;~:~er.: de terre 9 TrL:i.ts 9 cultures vivribres) . Aussi Seu:les les ri2 i.&7;'.:
posernYlt proba'31:~:;:[-~:? des problèmes p:;rticul.iers à résolldre (sel, do:. .:LI;
dulture éventuelle). i3lles pourront être étudiées sur MI ou plusie;irs
aménagements t;T;-)er;
:.::.oposi:s en fonctA on des co:lditioils ioorFhopédoIl~g3.-
que :)
-j ‘J .Ej.2 - ~&~~&m de Uokone-Nioro du Bip ou Sine Gambie.
- " L-- .--.. 1----.
----.. -w-
IV .5.2.1 c - Description
---m,-------
Cette r&gf on est, comprise entre le C;aLoum au L[o:rd et la X'ron-
tière de la Jac;b.ie au sud, le del ta s ine- ,J al o C!;I h 1 1 0 ue s .t e t ap -roxi;:::..-
tive!aent le .méridiee! 15' 510' 'V:i à l'Est. :La densité moyenne >de la popc~:!.,~-
tiox. rurele ;y e; 1 comprise entre 30 et 50 habitants au km2.
La production agricole de la saisor! des pltiics ;j e::i'; tré::
.,:.: -
r~éraZeme:~~t g.3railti3 grâce à une pluviométrie t;o,tal:.; noy;::r-ze dr Eci;:; à
1 000 C]m, bien ré:>a:rtie dans le temps.
L'ap-plic;;tion du systèl,ie de culture mise ail point p:,r 10 CC:: i.
de Zambey (labours,, variétés, fumures, rotatior:s - voir r6 !;l.Llt:i 1;s des LirLL-
tés expérimentalex) y garantit chaq:;e annc:e des productions élevées e.
des revenus '
co2:~;3equents . Ru Eord, les sols y sont du type ferrugineux
trogicaux
12::SiVés à taches et contré Lions ferrugineuses :Sur gréu
sabl.o-arg14
eux.
Au sud, ILea sols dominants sont faiblement
daux sur gré sablo-argileux.
En cer+ain nombre de valliSes dQcoupe cette
au nord et à llo,:e::-C au ba:asi.n du Saloum c:t au sud ;iz
Xaris leur Partie aval
leurs s 01s 8 ont généralemerl-t halc~~oï-
phes non lezsiv(i3 à a,&311 sur allquvions sableuses. Dans les biefs czn-
traux c t amonts 9 o-1 trouve des sols hydromorphes sur eol:Luvi.o~!.s s-c blet.-
ses ou s~*b:i.o-nr.~al~:uses.
LV.5.2.2 * - Sessources erL eau et orojets hydrongrï.co1e.s.
---------------------~---,,,,,,---
IiCS rezs«urces en eau de cette région, utilisées ou utilisa-
bl.es pour I'zgriculture sont de trois origines..

67
2. La napoe tf.:.~ Continental Terminal est présenté dans pres;-tiz
.- ..__- -e.-w-
toute la région, Elle est inexploitable a1: PJord et à 1'Cuee-t sur ?ia~:
frange de quelques kms,
v u
la presence d'un sifflet salé (nappe s:'..i. :3
du 'Delta et du Saloum). De m$me à l'Est de Rioro du Rip, le niveau! :)Le-
z omd t.:rique
est trop bas ,;our que la nappe puisse valablement ($t;re ut:;-
liaée pour I'Prrigation.
L'étude du ?>otelzl;iel hydraulique de cette nab'pe est, en cour:::.
Uous réserve 6~:. conclusions de cette étude, on peut estil.:cr
son potentiel dans la r;::
où elle est réputée exploitable pour l'a;.;ri-
culture, z ' .
CL 200 1
7,"
ooc
Ill)' *a1
soit
JO??
73 millions de m3 par an.
<-.1_
- - -
1; t exploits tior.: dc ce potentiel hydraulique nécessitera dei; fo-
rages d'une profondeur :iloJenne de 50 m, susceptibles de dél,iter de 2S
à 50 m3/H avec 'X~E! hautcuz de refoulement moyenne de 25 mé-:rC::su
Les faibles d:l:bi.-ts de ces forages influeront Cli;fo.vor~tbll~r!:e~1
t
les prix de revient de i.i~;:::haure (influe-ce dc 1 *amortissement du coCt
de forage),
3. Le fleuve Gan';Jie
-.- --.-
- Un projet a été étudij et tilabore afi::
dlintensi.fier la rieic:x: k,:GT et d'introdì!ire la polycul-tura: irriguée
dans la vallée de '3ao-Soloum en prélevaat par pompage de l'ect~ dome,
en période de crue, da.1;; 3-a Gambie et l'avenant par cm canal dans de-.x
barrsges réservoirs en ;8.Ie de l'aménagement.
La' mobilisati 111 Lies ressources en eau dans cette re$ion per-
mettrait de :
. développer e;; intensifier la riziculture ;
- diversifier 11 'agriculture par des cultures j;~ertrtrlIleS (fruits ,1
et annuelles de saison s&che
(légumes o:.k autres) et ainsi mieux utili-
ser 8'importan.t; potentiel travail existant dans la r&gion.
I;es principau:; pr&Lets d'aména~;ements hgdroaa:ricDles ~:PC:~!‘; *i::
-s-e
ou étudiés pour cette r:gLon sont :
- Projet Be Scloum.
-II .--
Le projet initial prévoyait la mi::e en valeur de 1300 Ha (6c:il
de cultures meraîchèrest
don% la- tomate li vobcrtion indurertr:ie:Lle, et 2('0
Ha de rizi&res) répartis dans 5 vallees et cuvettes les mieux ~OU~~I:~S
en eaux, irrigués à partir des eaux de surface, avec st,ockEtge dans dt:s
barrages réservoirs, la durée de la campagne dlirrigation tStant fctc-
teur du volume d'eau accumulé.
Le projet rozanié par la suite par un second burea.A d'étude,
prévoit de concentrer 500 Ha de cultures dans une seule vall&e avec
reoours intensif aux eaux souterraines et cultures en saison sèche a-
vantée.
- Projet du Bao-Dolon.
- e..
512 projet ini.?ial prévoyait la misE! en valeur de 2,500 Ha tic
rieihres de Saiso:n et $3'6 ha de tomates industrielles sur les sols non
ou les moins salés, à Lartir de réserves d'eau constituées pendant la
crue du fleuve Ga.mbie.
._-
.

68
11 a 454 proposB pour améliorer la rentabilit- de CQ projet,
d!étezldre les surfaces cu:Ltivées & 5000 Ha, d'introduirs la. double CAL-
turc annuelle et T)our ce faire, de renforcer le pompage darAs la Gaab5e*
1,' extons:ion à 5 . 000 I-ii3 feIra sortir le projet de la zone la moins Cléfa-
vorable (topographie - sel) pour un Trajet de riz intensif Sauf ii in-
troduire 3.3 polyc\\i.l~lure sur les bas dc pentes non salés.
Dans ce1:,'$c \\r&l.f$f: & sol géi~~r~~]~ellleIlt salé, on trouve plUL:ieUrs
@?AlktheS i1fh.a de rl;;i.bres
traditio::nell.es plu,s ou moi:::s am6liorées par
des d:Igues et des diguettes de retenues des CEttix de ruiasel.l.emcnt et un
barrage ava1 empi!c:lant la remontoe de l'eau salée de la Gambie en perio-
de d'ktiage. Seul!: 1;; salinité des sols et dd la nappe peu profonde e :-
pQche l'extension Cc cette riaiculture.
La mise e:.: valeur de cette vallée, telle ylAe projetfie, se heur-
ter% trés certai;lcnent à des probl&mcs de salures (lesaiva{;e, drainntc,
contrfile de la na:;' je salée...).
Cc projùt doit i3tre relié au projet de mise en valeur, :*ntégro
du fleuve Gambie (OI-VG).
- Petits
---"SI-ouvrages de retenuos.
Il e 6 'V !:I l- '9 p 0 : é d'installer progressivement de petits amtinage-
ILen ?Jr; hydr:oagricol.es le long des petites vallkes aliaentées en eau par
de pekits ouvrage; de retenues pour le stockage dans lo,a cuvettes des
eaux de ruissellement.
- Utilisa-tien des
P - ---
eaux souterraines.
.-..----
En complément des ouvrage; de surface dans les cas d'intcnsi-
fication particulitre de cultures spéciales, :il est prévu le recours a:::-:
forages.
Du p0in.u de vue économique, vu son 6loignement des grands ce-ï-
tres de ~cc~~s~~GL'~.~.o~ et d"exportatio:l,
on ne peut baser le déveloypenco;
do 1'ngr:iculturc irriguée dans cette zone du Sine-Zaloum sur les seult2;;
cultures marafchèrau qui devront sauf en cas d'implantation de co'~,3ervo
ries 8trle lixitée: aux besoins régionaux (loca,ux, &olaak e* ILes cue&-
ques bourgs).
Lt? probL&:.:e dans cette région en cas de développement i-,igor-
tant a:Lc l'irriga tAo:;- autre que celui intére scant la rizi.culture, S;ert:: Le
choix des spécul:l :i.onc Ü. introduire et à promouvoir, en fonction E.es 3e-
Soi<:s e-t des débo~iché~; et ce compte tenu des :?rogramrnes des autres zo~ci~,
IV.5.2.3. - Besoins de recherche.
-_c-.-_---------I----
j?j.n de l'étude du po-tentlel do 1s nappe CU i'.)n-
tinenüal T~rninal.
Nappes alluviales salées dans les vallées ; dynamique des
nappes e-t étude des possibj.lit&s de les rabattre 0x1 de YLes contr8ler.
- Hydro$.ogie de surface.
j3tude dor; ruissellements des pet..tes 9 moyennes et grardeo
val:L~ee en ??vue do 1Cfiriir les passibilités des ouvrages dventuela de ï!Z-
tenues.

69
- Génie rural.
Etude morph~iJilo:l.o~~ique des val16es afin dlinventorier e:;
de caractéciser les s i t e s f :.': 'V 0 I 2 b 1 e 3 fi 1. ' iris callation de ccmplexes b:.r-
rages de r*e.tcnues ou a;.~C..;n,-;i:: te:-: ts de ciare;; et fi&rimétres d1 irriga tion ri-
zicoles ou autres.
. Etudes topogr,ii,':iqi e et technique des sites inventori4s et
6 -ta b 1 :i s s em ~3 fi t cl c s e s q ui I: 9 i? :, or. avant-projets d ~am4nagemant.
- Agriculture.
. Diversificatiori des cultures.
--...-.-
_- 0-a .-.-
iiecherch.es d'csp;:c:es et de variétss adaptées a.u milieu f':~::lo-
giql:e et permettant la rentabilisation
maxi&a:Le des: aménagements c ~II~;?-
te tc:iiu (des contraintes économiques. Définition des teclriniques cul.tar.l-
les et d'irrigation des esp$ces
et des variét6s retenues.
. Siziculture - Condu.ite des rizières (techniques culturzles,
irrigation, drainage) compte tt:nu d'une part de In saliif.ité éventuelle
des S:I~S et de ia nappe, e:i d',-,utre part des dFspor,ibil:i.tés en eau.
r v . 5 . 3 . c* Secteur a :L~E,?,:JG du Sine-Saloum.
--w - - I_ .." .- .-..
Situé i3 1 'est do:; deux sous-zones précédentes, il est consti-
tué
:?ar la moitié orientale LLC la région adalinistrative dL Si-ne Snlowr! 4
La densité moye~~c de la popul.ation rurale est; de l'ordre de
15 habitants au kE-2.
La pluvi.osité ((1;rr::ltité : 800 à 1300 mm, répa:ctitioti : géni”-
ralement bonne) y est s9~f!?fm:;ai:te pour assurer chaque anr:.ée des render:w:its
conséquents des cultures ;?3.:Iviales.
Le sol d.omi.nwlt L:'U le pl:zteaui est du type pe'~ évolué d'éro-
sion, grs,villorLnaire sur cl:‘
. . îY.:..‘:;e lstéritique.
Les dépression; t: ;; 1~::; valléc?s sont ~;énérale;~~ent formées de
sols :Lessivés9 à tûc?:es eU coi:crétions ferrugineuses sur complexes de
grès uablcr-argileux et coJl;luvions sableuses. I;:i nappe du Continental Ter,-
o..inal y est trop profonde:, ::XL~ peut être dans les vallQes,
OUP
&tre c~xploitée par l'irri-1:~ C:l!;P (prix de revient de l'exha~re s .
Les seules re:J3:2X:ces en eau
évent.Jellement ,?!ispon:ible:: pour
1 lagr:icultur~e sent; les ecZillx de surfilces et de rL:isselle:3lents accu.nulées
da-.uls :Les mares dorrikre dw; ouvrages de retenues.
L'étude de ces po:isI.bilités de retenues collinairea ou petits
barra;sfes t:st, à réz.li;Z;c-r CI? ;I!O pour la sous-Zo:ne précédente :
- inventaire !;;o:rI!:.lo-l?édologiquc
des sites aménageabILes *;
- hydrologie ;
m caractérisati311
iopographique et conception des aménagcï.i:::lts
- avant-projetset projetas
‘IV Li 5 4s 4. - Secteur no:ctl
_. . du
.-ce.--- Sénégal Oriental.
Cette sous-zone 3'c différencie de la précedente par quasre CZ-
ractéristiques principale:? ;

- La dc;.zite -de la population rurale y est faible A très fzi-
blé et en moye..lïlc
tle l'ordre de 3 h$abitants au kaz2. C,ans la pELri;i- orcl-
dentale de cette zone, secteur des terres neuves, cette densité est dc
l'ordre de 5 habitants au lm2.
- Du ]-)oin-1. de vue pédologique, les sols sOlit de 2oi.n plus 1:<:-
térogènes et co.r.t~l.cxes dans la partie orientale, là où stp;;arz.it le SO-
cle YréCambrien.
- Da~ls IL:!, zone Orientale (socl.e), les ruisse1l.er~~on-l::~ de siir-
face sor;t de loi,; plus
garantis et abondants
; de ~:lême 1.~2 geo!~iorphop,J-
dolog:ie est plus f,:vorable
pour la crdation de petits b.z.rrzges.
- Du point de vue médical, ce secteur oriental est tou.tefoLL
k..andi.capé par 1~cxiAcnce de l'onchocercose.
Dans un premier tel.ips,
11;s recherches d rhydrt~'~tlic ue a.gricC)i c
se Mmiteront à l'invent.?.ire de sit0:; de barrages et 3 des études hy-
droZo:I:iques et ce SI rtout dans 1.~ zo~?e Orieritale puisque 1'exister:ce 10
nappes s outerrai:roL
et par suite 1-a possibilité d'i.nplit~!.ta.f.ioul de foi .-
ges pour' 1. 'aline Yi;a'i.iori en eaux humaine et pastorale,
x-63 u te hypo tii:S i; I.-
que en raison de socle ancien.

71
IV.6 .-LA CASAMANCE
IV.G,l ,-Description.
Ce!tte zone corraspondant à 1s Kégion Adnlnistrativc de :!:: ':.J.-
samance c:;t délimitée par la Gambie a,~. IIcrd, la suin&e E!is:.;.au au ;Tv.:.!.~
l'Atlantique à l'Ouest c-t la rivière Koulountou à l'Est,
La presque totalitk du bac;;;in versant '3" la Casar:ial-ce e::t L.l-
oluse dan:; cette régioli, qui compren3 &~;ale~ren-tJ la. tBte du bassin ,:ct la.
E:eyan,;a (Rio-Geba er: Guinde Bissau) for::.& ij:ar la d&pppo~;io11 rJ12 i'iii:;-\\.j::i)~~
La pluvioxétrie moyenne totale y varie entre 1000 mm ac X9.: '.
eC la’750 r?m au Sud.-Ouest. La durée de 1.:; saison des pluies y est iie I"~:L*-
bre :12 51 L1oi s 9 durant la.que Ile lc s répr.rti tio.tls de s ave rases sont :;ii::l 5 i':.!-
lenlen t r.;1;ffisantes pour assurer la production dl une gai? :le d'espèces, i!?-
pOrtaIlte
allar;t du riz p'Luvi.al (variét&s à C;ycle court au cctonb La -o-
pul:Atio:1 4.c cette rkgion, est comme pour l'ensemble du SénE!ga:l inr!g;:L .,f-
men 1; ré parti e . La densitx moyenne (xc la population rural.e, y est i:le
l."orbre 3e 20 à 25 habit,lnts au km2. Elle d&pass;3 5C habitu.n-ts dnns
certain?: d6partementsou arrondissemects des emvirorl s de Zis:uinchor o -:;
est c'-xE!r'i.;se entre 5 et l(j habitants dans certains sectlzuri:l du centr..
I‘V,6,2.- l'Agriculture et les r4sultats de la recherche.
-
La culture principale de cette région est 1-e riz qui y C~C:C~.:;‘;’
---.
;.- (1 ;“. ,’ i:‘ 1 :A xperficie -botaILe du St;négal et donne 75?? de 'i~productioi:~.
Cette culture 53"~~ pratique en quatr:?
si-tuations ne ttemeni, d 3. .'-
f'érefici6'es qui sol~t d'ava:l. à l'amont du b;kssin ::asa,nanç;aiLi: :
- liiziéres sur sols salés (mar.groves ou sols :3 a bl e UI: ) p 1. 'd ;; .: u
moins souis aux effr-ts alternés des renlontée:s de l'eau saldc de ~1.31' 2.i;
de l'eau douce de La ?Luis ou de la crue.
. Rizières de vallée sur sols nor, salé3 avec cal* douce,
- Rieiculture pluviale avec najppes affleurantes CU sub-a..ff!.?u-
rantes dxwant tout ou une partie du cycle.
- Riziculture plluwiale de plateau.
Le riz étant particuli?;rement exigeant du point de vue k:yd~1-
que ? ':Lez productions de C~E; quatre typce de riziculture, sâ~ls contr6lr
2arfa5.t de l'eau douce, sont souxi,ses :;IA:: aléas simples 011 combin&s, 1,:
la ,pl~~~viositB en début è-t C-lji fin de cycles, du r&:si.me hydrclogiqur 9 ir:~
la .rernon-L&e qe la nc~~;pe et ses di;bits des resurgoaces,
Depuis plus de ':5 ans, des sp6cialistes de toutes les di sci-
iline.3 0x-t; rGalis6 de *1or~breuses 4tudea et reche-rctes sur les pos;:;i?)iki-
té s d l é te il 3re et d'inten::ii'ier la rizicu.ltwre dans Cet%(? région e!; ?..~:.y
moye.n:1: Q Trie tijre er1 oeuvre et ce pour les quatre systèrii5k:: de rizicultu::.~.
De nombreux oro-jets d'aménag6:;Lents de toutes diinensio-YLs 31L-i; Gti
6 la b 0 :1: + y ~2x2 vue de la &af‘f;rioe de l'eau et de llaména,~e;r.ent~ hydroi.::r!..?~-=
le de:; f()r::iations fluvio-marines, des grandes vallées i:t de leurs :-.f;'1.,-
ents (grands et petits).
Divers orgnni.smeL: et lkr Recherc!re Agronomique ont en di.ve?ro
p 0 i.l.1-b li‘:
11 f?
I.a Casamance (casiers pilotes de Medina et de .D,ieba-Stat.I.0::;
de Djibé:Lor et de Séfa - divers petits bassins et points d'essai)$ !-ltiY:G
des études afin de :
- déterminer le meilleur système de drainage et de contr?Jie di:!
la sa::-ure dai:s lec, rizières basses salhes ;

.
72
- déterminer la conduite de l'eau dans les rizières comte teru
des phénomènes d'oxyde-réduction dans les sols sulfatée.-acides ;
- détt.?r:ainor les systèmes d'am&nagement applicables dan,; leu
petites va.11.ées douces ou douces & 1'azaon.t et salées à :L'aval. y
- t%lec'l;ionner ou créer des variétés adaptées aux diverses si-
tuations en fOnC tILOi1 de:: crénaux de cultures possibles (pluvrosit6, Jis-
ponibilltes en eaux GouceB...) ;
- mettre a~: I,oi:lt, les techniques culturales et les normes de
fertilisation pour 1c.n divers types de riziculture et les pri.:ncip..~.:nx
types de sols.
Il a éte d4I.lont:ré que les rizières de Casamanete on% un pote:l-
tic1 #de production extr8mement élevé quand tous les facteurs :Liai-;an:s
sont Levés (carence :)hophatée, exc è,s de sels solubles, toxicités en .a:.~~-
mirlium et fer sur sols sulfatés acides); des rendements de lC'T/HA SOL:~
c)bten'As fréquemment.
Du point de vue diversification des cultures, grâce à l'irri-
gatio!:, les résulta,Ys catenus à ltunfté expérimentale d,e production b.j.:.:%.
nière de Dal.antacoundl:~ (315 Ha) avec irrigation U l'aide de l'eau sou-
terraine , démontrent I-CL; possibilites dlintroduction d',asp&ces nouve1.I.;:;
permettant la diver::;l. i'icz.tion des cultures.
3V,Gc3. - Les rc:>sources en eau,
p - 1 - -
Les ressources en eau tant de surface
que so.;iterra:ine de
cette zctno bien o*u.e ~J~'LL connues du point de vue quantitztif, sont ro-L::1-
tivemr2:l-t abondante3 .
- Bassinr 3~ -la Casamance.
L'hydrolo.;:Ic de ce ba .;sin n'est que très part.i.elle;rent C:onnue.
. Les debifa ruisselles de 1s Cusamance et de ses affluent::
sont c;uf:fisants pour refouler, durant 7.3 crue, dans 1s majeure partio
du delta, l'eau de .!(:Y qui remonte à 1rQtiage à plus de 100 km i l.'i.:i-
térie;xr des terres,
De 1967 3. 197G9 les volumes d'eau totaux écoulés à Kolds: h -":
limite de la Haute Casamince ont varié entre 60 et 280 milILions de ~3.
Les m;?sures hydrologiquos se poursuivent.
En année & pluviosité déficitaire ou médiocre, l'nnde de cr.':e
est i3suffisante en v3Iume et en dure@ pou2 protéger les riziércs en zo-
nes salées du b;lsJii: aval9 en culture en cette saison contre lta rEi:con::lr?
de :L'eau de mer sou:; les effets de la marée,
. De nor:lbreux petits affluents de la Casamanco et de se?-, orin-
cipausc 'bras ont des 6coulements permanents d'eau douce suite 2s la rcs.~~
gence de nappes. Cc;> débits variables selon les années sont exploitn5L.c:
et ex:;:lcités daims de nombreux petits aménagements pour :A double rizi-
culture et le dessalo::ent précoce des rizières peu salées en aval.
. Dans to7?t lc br;ssin de l.:t Cc,s:2m--nce 9 de très nombreuses p.~-
tites v:i.Ii lees se prêtent 2t la construction de petits barrages pour la
retcnuc des eaux de ruissellement ou de résurgence et des nm&nngement?~
du domaine de la nicï*oh)-draulique.
- Bassin de LtAnambe - Kayanga.
--PI
En haute CF::L:L..FIG.C e , 1'Anambe forme une vaste dépression de
quelques 400 km2 de si::,lerficie dans laquelle s'accumulent les eaux de

73
pluies et de ruisselle:~ent:: d'un bussin versant de superficie .liM.tbi:.
:Le surplus se déverse vers le Rio-Gebiz :p:tr 1 t internédinire de la 'Krty*:.r-
.
?%a*
En saison sBchcP seules quelques petites mares subsiste:.t.
:Les dispo:nibilitGa rée'.les en eau) .et les poscibilités de Xc:; ma£tric er
(sur le p'ourtour de 13 dEpression ou daxin lc. cuvette même) ;le son% p' v
connue@.
- Eydrogé olo$i...
Los deux nappcu superposées du Continental IPe:rmix~:L ct 3.u '->Cc-
cene intéressent :LbnseJble de 13. région. $Gus toute réserve tft&tu&e r::.-
ta:ill.ée, on peut 3 priori estimer Ile potentiel hydraulique de ces
deux aquifères à quelq:Xcn 500.000 m3 par jour soit envixwri 100 mil.li.c~r:zP
de m3 p ar an.
Ila nappe du Continental Termin:ll qui affleure ou e::t subaf-
fleurente durant au moi.is une o,rrtie de l'anride dans de nombreuses Y' l-
ILdes (sol::; gris et résur,ee.ccs J est exploit:;ble par des forages d'une
profondeur moyenne de 3c: mLtres, susceptibles d'un dE!bit de 20 à 50 ~15,'
II* avec une hauteur de refoulement de 25 m.
Lyexploitntisn ?!e la nappe du 2iiocer:e plus profoïide, de:klanke
des fora:;es de 150 m de ,.?rofondeur moyelirle 9 mais le débit :;)rCvisi1rle est
de 1GO à 200 m3/H.
et 1~ hauteur de refoulement de 35m.
IV.6.4, - II e t;.pro;isc;7:.- ,J 'aménagements hydroagricoles.
--
Les pro;jets d' ank!~agenents hydrosgricoles de la (1:asamanc:e
intéressent d'une p;-irt le développement et __1 tinten~~ificat;i~:)n de 1:~ ri-
eiculture de submersion t.r,::t dans les forn:t,tions
fluvio-marines que
dans les .v:-:lléeS et pe;i-i;s affluents à sols salés 'et non S:ItlciS ;
- d'autre part, 1:. diversifici:tUion de cultures sur ~01s exc,n-
dés e n :t y’ a. 13. y recours 311 9orage puissant d;;l:s les nappes so2terral.rie.5 *
- La Casanaïicc ^ '22
.L.., ritime : snviron 100.0.00 Ra $de ,plt:iner: St:-
:Lées (m:~n,:~roveS) sont alternativement inondés puis exondés par 10 52til
des ma r 2 e :c:
eaux douces c? Saison de cr'.le, eaux salés C:~L a::1isol ,: .c!;c:.
Jar~s et sui le pourtour de cette nasse do sols salés, on trouve C1i.r.l-
portantes superficies non Salées dans les petites vallées intérieure:'
et stir :Le;s bordures du Coli'tiinental Terminal.
Les projets cl; les actions de dSveloppesent dans cette r6-
gicn se s 22-t poursuivis dans deux directior:S complémentaires :
* Intensifier lu. riziculture aquatique sur lee terres doucee ;
. Intensifier et étendre la riziculture sur les terres S~lce~
en protégeant les rizières contre l'eau salée, en garar;tiss:l~~t p2r dcE
aménEge;;ezlts divers un :t -;jrovisionnemen-t CU eau douce durant une pér?o-
de suffissminent longue, e-J en anénageant et err défrichant de nouveaux
pf2rimètres.
a) Grande barr;rges.
i311 1959,
un bureau d'étude charge de l'étude préliminaire du
projet a prkconis4 de biirrcr quatre cours d'eau importants (Baila-Bi-
gnone - KaI:abcul <- Sangrou~rou) de la Ba~se Casamance, affluenfe dé-
fluer!ts du :fleuve pour ï-c. protection des rizières basses contre les

74
3.'ite à de nombreuses études et essais, il es7; pcooose (11::; -:-
1967) de co,?ftrui:re deux petits barrages - écluses tests & ?T:;assa e .1:
<>uidel coïlt:rôlm,t 1200 et 1500 LUa de ter .es salées, ~311 perüie cultive c.. ,
.Lr> projet dIa-.zénageA1ent est dcposé en I^lars i~66; et le dodu: .i
(1. f exf$cutil:tll en s eptenbre de la mê;:ie ;71-nn& e .
c,) VallrSes secolaires,-- à rizieres douces en :r~ioi:!t et S .% i
Je '‘:: i. I
-.- --
ti l ’ a v a l .
A, 1$7C.-1971 ,
son.$ construits une série de petits tmrra,~~b..;-,. ‘-
versoire cou.pa:lt des vallées dans des terres salhes et reproduisaA% ',
petite &c;lclle+ grosso-modo, ce qu'on attend du fo:lctionner.:.er..t de:: . -"
barrages. Ces ouvrages (un ou plusieurs par vallée selon les oondL$-.
r,.~orE;lîc3PiidOlc~iyues
et hydrauliquss) protLgent les rizières sal6es ci;. Y' c
les re;Jo:itees salines et accumulent l'eau douce de ruissellement ec .%:
résurgence en anont.
Les resultats obtenus ont iité très poa;itifs et la doubl.2 ::'.1-
zic:,?l?ure a 3u être introduite dans des fractions de certains anéi:.i,;. -
ments, Ce 3;:,stèr:e d'nm6nageli;ent a Et6 utilisé pir divers organisme;.
En 1972,
il a éte proposé d'intégrer ces peti-;s proQets $1.:
un plan gloò-.l d'atiénngerlent et de developger le projet en conmen,;:i!,
pnr les p3rtitis hautes des vallees,
- La Casrarnance Contincnto,le.
II-
a) @ro"hydraulique.
.._
./~a i~~oyenne et hauto Cas>tinance
r,ont traversées de vtlllee::: i:?.. :
ou moins l;iini.;.2:: et plates 9 plus ou moins profondes, à profils d'ea;t .-T'
I -L.&
Ou Foins r:3.L3:i.dcs9 très cultivées, principcLle Lent erl riz.
1Jn catalogue et un clas:;e:.ler;t de ces vall&es o~:t ciltti dre; .,4:
selon leurs a~3titucles à être éconolüiqueraen-t n!:1Cnegées pOi,ir une riz i.oul-
ture avec : :.a 3: Y r i :: e d ;j l’eau ai.ikliortje, Certaines,
,
corme des amenab':'2,,1 ,:;: ' -
. L.
dejà rf!aY.isil:s le prouvent, peuvent être aLiQnrAg&es avec maP.txbise totc,:f:
de l'eau e'; 1.2~ double culture (barrage de re,tenue - résurgence de ila '-c>.
Uz? projet de nicrohydraulique visant à cette ni.se cl: vele:~
est en CO.~:: de réa.lisatiou,
b) Projets de diversification et de séccurisation des c‘.:l:; ..:T,'
Em terres exondées.
-
em..- * _>
Les ressources en eau souterraine, la nature des sols et -1:
climt de celte region pemlet-tent d'envisager des projets (de déveli:? e-
;;i en t b :.. s C :3 sur la diversification des culturesr avec arrosages per;la;lti 1;:;
OU de cosnpf6nents d'espèces perennes ou annuelles en cul1;ures continue, .

75
Le preLiier projet réalisé dans ce-t-te voie est 1' unité de pro-
duct!.on de bananes de Zalantacounda.
I;'introd,~c-Ilc;l, de 'nombreuses esp&ces peut $tre envisaghe f!Cj;f::i
nan t -tes tc-O9 essais et c~.lculs de relïtabilités préalables.
IV.6.5.
- Besoi;is
- - -,-. de recherche-.
---
A. Autre~:~-~ti-~
-
-
du domaine de -ltIS.RA
- -.-"..-_
- gydrologie :
. pours ui-ti: et intensificatioml des ktudes hydrologiquss à i;c;'.t;
viveeu du bassin (de it.;. Casaxance (grande,
m o y e n n e e t p c ti t e *vallées >
Etude hydrologique du bassin de l'Anarabe.
?
. Etude
et quantificztion des potentialitos hydrauliques ies
nappes.
A Génie rur::l - nicrohgdrauliaue :
.- - --_-
. Inven-t3.i::>e et c12rûctériszti.on ~1~3 poussés des sites 2':2-
riénngeeLen t de petites vo.llées .
. Etude dca possibilités d f ami:nageInent hydrau:Lique du b:~ ss in
de 1 CAnambe u
B 0 DU doracii:e
4 .-4 - de
-.-
1'ISRA.
a > Riziculture.
- A~iélir).i-2-Cio3 vririétnle
-.- -.--
- poursuite de progranl,ic C:e séllectio!:
et de crtiztion de v::.riétQs adaptées %ux diverses situatio?w E;orphopédo-
logiques et hydrauliqlies de la zone. Rccherc'hes de vari&tks de lignées
résistsntes nu froid et à cycle court polir c-ultures en sai.soL; sèche
froide.
- Agropédolo~
- Chimie J2i:-.f1o Ba submergés.
. Dresser 2-c profil chimique des principaux t;ypes de ricihres.
. Dégager 11::~ liste des principaux fzcteurs li:-:litaats des sols
et de le.ur extension régionale ;
+ l?rourcr lcu relaèdes les plus Cccn:3niques pou.r résoudre le;
probli?mes pos&s au niveau de chaque sol ;
E-tablir IX~ criblage complet des collections de vzriétÉ!s i>T;lii.'
la riisistalice aux oonditions adverses.
- ~-LL$que agricole.
en collaboration avec ugrop&dologues,
. définir 1~s besoins en eau des rizières dans les principr:Lc:;
conditions morpho:?edologiques et rechercher les moyens de les limiter ;
.
pr&ci.oer :1.eu
taohniques de mise en valeur des sols salés)
sulfatés-acides dan:: les conditions hydrologiques des barrages-écluses
à créer ;

76
. nise au p o i n t deu : ::tllodes
A,_./
d?&nénsgeaent e t d e s techniq:acs
cu1.tur%les p o u r l e reuernbreiicnU cies r i z i è r e s traditiorm.elI.es, tr<?s nov-
cell&es, en. v u e d e lrintroduction
d e 1:: c u l t u r e a t t e l é e b o v i n e e t cl6 !Q
Il. motocultaur, éttide éconc)iG-q c d
e

reL:Lenbreraent.
b ) Diversification d e
I_---s c
.--.*u l t u r e s .
- S é l e c t i o n d’tczèces e t d e v a r i é t é s à vuleur a j o u t é e i!lev’e
OJ rGpondant à d e s b o v i n s r~??~%?%~nationaux, adaptiées aux condi-
.; j. 0 113
F;~I* d e s t e s t s , d e s ~ss;.LL:: simples e n v u e d e prorrouvoir 1~. diver-
s i f i c a t i o n d e s c u l t u r e s .
- S u r l e s espèces r e t e n u e s , o u fix&es a p r i o r i , mi:;e au poi-it
d e s t e c h n i q u e s d e produc-tioa et é t u d e d e l e u r rentabili.té.
- C u l t u r e s fruitikscs
-
-
: ..*.-i n s t a l l a t i o n d ’ u n i t é expér:imen;zlt?
d e ;J:rod,uc ti.on.

77
IV,‘?. - I~IOI!Z1~~ MERI.DIO;lALX
-
-
DU SEWEGLL 0f:IUN'PAL.
.-. -.
Cette zone délimitée au Nord par l'isohyète 1 O5Omm, au ,.5ud
par la frontière de Guinée,
à l'Ouest par la rivière Koulo:.wT;oo et, à
l'Est F4,2 I‘ le? Mali p est totalement Situ&e sur le socle ancien.
Le relief y est appréciable et les sols y son-t tri-<s varies.
La densité moyenne de la population rurale y est trés faible
et largr:i:ient inférie;~rc & !5 habitants ~I;L km2.
Le Parc Katicnal de Niokolo-Kobp y couvre pz*ès de Ic.;.OOO k~3;2
La majeure -partie de cette zone est incluse dans le basain de la Gn:*!bie,
seule la partie extr~%~c
orientale est dFtns le bassin de la Palbmé (a?-
flucnt d-u Sénégal).
Cette zclnc cet justiciable df aménagements hydroagricoles et
hy droéltictriques
er_ raison des nombreux cours d'eau et de l'import~:~ce
de la pluviométrie eb des ruissellements.
Ltimplan.t‘2 tion de grands projets hydrozgricoles et fa mi.ce
en cu:Lture de grandes :;uperficies le long des cours d'eau, Koulounto-Lk9
Gambie, est possible. Ccn arojets sont handicqpés dnns toute la zorle
par Yexistence de ltc;~choc:ercose dont l'éradication es-t w.e conditic..
prénl;:: ble à toute activite économique importante et par la tr&s fcitï-ï
densité de populatioils
L'irrigatio:i des terres à lt&ciie.Ll.e de petits périn&itreE ~il':ti
le& ezux de surfzces ré&u.l.arisées ou non par des barrnges de IX-ter..ue~
ou lacs collinaires I)exit; y être enviuag6e.
-.
.iPar suite de 1i.x nature géologique du sous-sol,, .il. n'existe
aucune nappe généralisée dans c e t t e rfZgiOi1.
Bans de telles C:onditions de milieu, il n'est pas utile de :)r:'
voir des recherches ez hyd.raulique agricole propre:Aent dite d-,ns LU X";C-
nir rapproché.
PJe.s études d*hydrologie de surface prévues et menSes' dans lo
cadre du projet
de In mise en valeur du bassin gambien sont 3. pour-
suivre
elles devr,a.i.ent être étendues ULI:~I petits bassins (bassins em-
boités f s

/
78
V - PRIX DE REVIENT DE PROD3CTICN ET DE MISE EN OEUVRE DE;S RESSOU:?C3‘:
- --a.
--.
EN EAUX POUR L'AGRICU'LTURE.
V.I. - Eaux souterraines.
- -
Le prix de revic.a-i; élevé de la production et de la mise en
oeuvre des eaux souterraines pour l'irrigation constitue un frein écc-
nomique très important gour le développement de tout programlae d~utili-
sation de ces ressources et ce surtoui; si l'on tient compte des vz~Xu?~eo
trks cons6quents nécessaires.
I:L importe donc de rockercher et de mettre au point les teeh-
niques et les normes de nize en oeuvre de ces renn
OUources ainsi que les
sys t èmes de production, per.iactte.nt de réduire au maximum :
- lo prix de revi.si?.'I du m3 d'eau appliqué ;
- les besoins en C~L:;: totaux bruts des cultures et des ex-
ploitations,,
v.l.l. - Prix de revient de production (captage et exhnure:
----'--~----------'-"--------
V,,l.l.l . - Calcul des prix de revient
--------------------___l_l
Ce prix de revient se compose des quatre éléments suivants :
- les charges du capital (amorti ssenent et Intérêts des ires-
talIstions) forage, pompe, :aoteur) ;
- les frais d'éneryie pour le refoulement de lteau ;
- les ffais d'entretien et de réparation ;
- les frais de personnel.
Les Services du ii;;.istère du Développement Rural et de 1'EQ--
3raulique omt procédé a une étude de prix de revient au m3 d'eau reu:-s
au sol pour diverses situa-k-o;.s,
en admettant une durée d~utilisct-kioir
des forages de 16 H par joKr, pendant 365 jours par an soit 5740 heur:cJs
par an. Ces prix varient dr~.~:.: de très larges limites (31:37 & 18,47 f-s
le rnzl) en fonction du type d'énergie, de la profondeur du forage et de
sa durée dlamortissenent,
du niveau dynaz;îiyue (hauteur de refouleme;;-;)
et du debit horaire.
3937 frs a été obtenu pour 'un forage de 50 m&tres de :?rc-
fondeur à knortir en 50 ans, débitant 200 ra3/heure avec zne hauteur c:e
refoulement de 20 m et équipé d'une pompe B axe vertical actionnée par
un moteur diesel fonctionnan.'; au "diesel oilff (nlL-veau supérieur du
Paléocene de la région de! Pütick - Thiadiaye),
18,41 frs est le prix dt? l'eau pour Un forage de 50 métrss
de profondéur à amortir en 20 ans, débitant 20 n3/heure, avec Une ha-i-
teur de reîouleuent de 25 rx et equipé d'une électropompe action336 ti p.ir
un groupe électrogène fonctio::nznt au flgaz-Oil" (Continental Terz!inal
de Casanances et de Sine - Gwbie).
Les contraintes de lr:,griculture irrigude ne permettent pa;
d'envisager des durdes de f*:j;jctionnement des forage= aussi importantes.
(5740 heures par an) - (influence des besoins de pointes sur les sur-
faces irrigables avec un debit donné).
Les besoins en ea:' de la ferme expérimentale des cultures ir-
rigué es du CNRA de 3ambey (2 saisons de cultures par a::~ = 3,5 ha en

79
saisoc. des pluies pour 1,5 ha en saison sèche dont Og5 ha de cultures
perenn.es) sont satisfaits avec 2500 heures de ponpuge par 8x1.
Cette durée de fonctionnement limitce influe sur :1e calcul Ilo;-
charges du capital des &quipenents j+~.n3 d'eau produit et ce princina-
lenent pour ceux à aLt0rti.r en fonction dc la durée et non du temps rkcl
de for:ctionnement tel que le forage proprelsent dit.
Pour les de:!:: prix de revient extrêmes cit8s pr$c(!de:m3enf I.1.a
charges du capital deviennent respective>:lent de :
amortissement et char=
-
du
-. capital,forage (par n3)
1) 0,35 .x
5740
-...----- = Cl,80 Pr
2500
2) 4,8
x
5740
"2!zQ" = Il,02 Pr
Anortisse:,iecit
- - de
- - lr, pompe.
(par U3)
. Durée d'aaortissenent
- 'base d,u calcz~l X D R II = 5 ans soit 28.700 heures
- ‘base de calcul irrigation = 29700
----- = 1 1 ans
2500
. !Paux d!amcrtisserient annuel (1 I 8 $)
- ‘base des calculs HDRII = 0,2505
- ‘base des calculs irrigation - 0,1401
1) 0,39 x 574-Q x
0,2505 0,1401
x 2590 = 0.50 Pr
2 ) 7,27 x 5740 x 1401
0,2505 x 2500 = 1.63 Fr.
CI Anortisse: e.l-t du notcur ou du g
v
- I.e.-.2L.---e
roupe électrogène.
. durée dtauortisserlent
I:d 1) R II := 2 afis soit11480 heures
irrigation =- 11480
---7?5-oo=
environ 4 ans
.
Taux d*auorlïissement antiuel
21 D R II = 0.5608
i;:rigation = 0.3019
i Amorti.;::gJ7;;t et charge du capital par m3.
7) 0.58 "yq~8 x 0,3019
--zgso-- = 0,72 P r
9
2) 3,60 x 5'740
--...c...- X
0,3019
w---I- = 4.16 Pr
0,5608
2500
Prix de revier:i. du
----_-.--
n3 rerais au riivcau du sol.
.-
~
.
.
. ”
_ - , < - ,
-.-“-,.“--‘i-ll,“IIIUIII
--

80
-
-
-
p.-1-_-_h
--_-
..--..-,.--m-
4 Forage
1
r
Porage
2
:
ï.DRH :
irrigation MDRH
: irrigation
a - -
- .-m.-e - -.-,.
v..
..-.
Amortissement forage : Of35 0
0180
:
4,80
:
il .02
Amortisse~ect
ROmpe
: 0.39 '3
0.50 :
1.27
:
1.63
Anortisse..~ent moteur : 0.58 c
0.72
:
3.60
:
4,.lG
Energie
.Dicscl
oil
a:
1.36
:
1.36
:
2.14
:
2 . 14
Gae
oil
,:f 2.29 ,:
2.29
,:
3.30
:
zi.30
Entretien
.: 0 .2 6 ,r
0.26 :
l.IG
:
1 .16
Eers
onnel
1 0.43
0
0.43
:
4.20
t
4.28
Total avec diesel oil
3 3.37
:
4.07
,: 17.25
:
2 4- c 3 9
Total avec gaz oil'
:: 4.30
:
5.00
r 18.41
L
25.55
V*I .1.2* - Conclusions.
-
-
- Ces r.lajorstLoilLi de prix de revient de X*erhe,ure, dues à La
reduction du nombre dlhoai~c:~ de fonctionne,:lcnt annuel dG:.loctrent 3.'kl-
$ér$t des systèmes de ccll.vures (rotations - assole:lents calendriers cul-
turaux) porzlettant une utL?isa.tion dos équipezlents durant le maxi;iu:. dti
temps,
%a recherche devra donc ;iettre au point des s;/stirAles de CL~.-
tures et d'exploitation ,:;.rl..ettant de rédui:re, les débits de pointe ri:-
cessa;ires à l'échelle L,: l'exploitation coc.i en étalant dans le tc.:ips les
besoins en eau naxi:la dos différentes soles afin de per:i.cttre d'arroser
le maximum de surfaces poirr un débit de forage donné et d'utiliser lez
Equipements durant lc
.
maximum d'heures par an, (coefficient dfut$.lfs:i-
tien),
- Très peu de sy*stèi'-ies de culture pourront suppor'ter les C~IL~-
ges dVirrigation avec -Ic l'eau dont le prix de revient réel remis au ao?.
est de l'ordre de 25 fre '-te ~13. Ces prix peuven-t; Qtre rc$duits par des
aménagements fisc2aux et Ikranciers.
-) La tres gran6.e variabilité des prix de revient du m3 d'eau
pr0dul.t selon les na-Tes et les panneaux exploites et :Les caracteristi-
ques des forages, posero-L1-i; des problèmes sociaux et techniques évi.Scnts,
Faut-i.1 facturer l'eau av. prix de revient rBel de chaque Férinétre ou a
un prix de revient moyen 2 Doit-on envisager de n'utiliser que les fora-
ges présentant des csractGristiques supéri.curs à des ;1or:Tes donnees 0-1
non, riorsec qui pourront &tre variables selon les eones et les SptcUln-
tions envisagées.
T'* '1 .2 . - Prix de revient par 113 d'eau de l'applica+ion au cha;:iTS
V.1.2.1~~ G4néralites :
La nature du terrain genéraleüent sableux à vitesse d'iafiltra-
t-ion elevée d'une part et I.es prix de revi.e:Jt de l'eau remise au 831
dlautre part

81
L'teau étant extraite de la nappe et rer;ine $ :L'c:KQ -oi-;,zLtSi.-,L ,
il faut la reprendre, lui donner une pression suffisante pr1l.i: :Ltcrlez=r
aux: c~d$%:rea par l'intermédiaire de canalisations et de di,:;potii%1.i's $3~
distribution (asperseurs, goutteurs).
Interviennent dans le prix de reviwt du n3 d'eau appliqué
A la culture, les éléiiients suivants :
a> anor*isse,ients et charges du capital investi ;:tQI::c I.c:z *1'" f.-J I
ta11a.: ions ,
b) les frais d'~5nergi.e pour le refoulement dans 1i.e:; cor;duîtes
et amures la distribution aux chanps,
o)i les frais d'entretien et de réparation du ::1atFIr:.cl,
d) les frais de personnel pour surveiller le ou :..cB Ilotcurs,
déplacer ou surveiller le iïntériel d'arrosage.
L'influence de ces différents éldi:ie.nts et pri:nci;~u?..c!: !$Y. ., des
de Lx. ,;)r~:..iers (a et b) peut varier dans àe très notabJ.e:s p 300 j> 0 7‘ t ions e t
e n s e '~'13 divers en fonctio:i du type d'arrosage choisi (aE;peru9<),-:, basse,
noye1lilc OU haute pression, irrigntion goutte-à-goutte, :mtu.r2 des nttté-
riaux nis en. oeuvre).
C'est ainsi que par exenple 1'utilFsation de la ba:-zc p2x'essio:.i,
rcqiléra:ii ,t le iaoins d 1 énergie, inplique 1. t emploi d'un matériel i)lur: aoo.i-
dant donc plus onéreux.
D'autre part, 1" ec;ploi de tecLniqucs récentes d ' irr:~..l.,zL'i..: on
tel que le goutte à goutte, r&duit dans de tres notables p~'~>;:o~'2ii)lis Les
besr:ins bruts en eau des cL;ltures (efficience). Il e3 _
srr2 q::or:-Lion !' 1.c
aillc!.ms e
V.1.2.2. - Prix de revient de
IX~ d'eau, pris au niveau du sol
-
-
Une étude de prix de revient réel a c;t& effet-;;r6e pour 1:1 ~CL--
11e des cultures irriguées du CX\\rR1, de Barlbey.
Les bases techni.q,ues sont les s .?ivantes :
- 1 forage d'un débit de 50 n3/heure équipé d'une ?o~.lpe :iUwl'-
gée.
- P bassins de reprise
- 2 groupes notoponpes de 25 n3/heure par 4 kg de .:zer,~iofi
- 2 équipelxents d'irrigation par aspersioLr_ sur 15 li~/'c~13 de
press?.or! aux asperseurs.
- superficies irriguees ouirrigables
. '12 Ha de c?Atures annuelles en saison des pluies,,
?? 4 Ha de cul%u.res en saison sèche.
2 Ha de cultures 'perennes,
2 besoins totaux annuels en eau 125,OOC 1x3 couver':;s Gar L'EjOC;
heures de porapage.

82
- Ill-terêt du capital 13 7:
- Carburant et lubrifiant non détaxés.
- CoO.t d'octobre 1974.
Lt2 ;> rix de revient de l':~yplicatiorL s'établit comte sui-6 :
a) knortissenents
- --*
et ~L~arges d.2 cnpital investi.
--A
.
Nature
coat
durée
charge
en 1000 frs
d'arlortisse
an n7
3ent
Bassins de reprises
100~~
30 ans
0.71
:Pompes
500
6 ans
0.87
Xoteurs
900
4 ans
a.17
ii[atériel d'arrosage
1600
5 :tllS
2.05
total
y%??7
5 *SO I?x%
b) Carburant lubréfiant
7925
c.) elitretlen et réparations
1 ,so
d,) surveillance notcurs
1,Ol
total’
l5,86 frs ~CI:
a 3
C e pr?x d e revie:nt coi‘:i.ie c e l u i d e 1 . lexhai~rc peuvei2J &tre rJ-
d u i t s p a r %Il(? u-Liiioation annuelle plus longue des 6yui:?e~ents.
Val .2.3+ - Rem.rq ues e-t co~~clu~~io~~~.
i-
- .U a Ilioe sous p.ress:icn de lle;:.u (4 kg/cri2) n6ceri;site peur
7,25 fr de carbwxmt soit 1 ,&l par kg de prcasion. En adI:!et’t;:-:Yl‘t ~IX i?
cou-t des goripes et du xiûteur soit propox~ti.om:el à la pres&:i.on dez.rinc3C.>9
I.e coQt -IscWtl pzr kg da pression L:'établirait comme suit t
Je25 t 7.80 - + ----
.O.S';' + 2.17
=
12.09
=
3.02 PR/Kg/cn2,h3
4
4
. On pourrait en déduire que la solution la plus &c:ono!::iqLce
serait de travailler avec une p1'euü j-on ::liniriu:l ?
- L'utilisation de ba:;seu ou de très basses -prc:;:;ic)ns n,ice ;:' L-
te d t autre part 1~ nise e.n oeuvre d 1 un r,:ktériel d 'arrosage plus i.;lpo :
tant et souvent plus sophistiquC '(goutte-à-goutte) et pl.ua onérelxr.
- L*irrigation :par auperaion Èt basse pression ne domre (:én.i-
ra, 1 e ;Y: 2 n t q Lt ' Y 12. fs*i.ble coe:fficienB dluni.for;.lité d'oix une irlfluence d::1.:-
vorable sur ltefficience de l'arrosage.
- 1; r irri.gat ion au gou-t te-A-gou t te pour sa part demande u1;~e
gressio~ en téte de réseau très basse et ne dhpsssant gil~léral.e~er,% p -.:
1 .5 k:T pal' C~I$* Par contre ce systène nécessite Ui3 inveetisseiaent e:1
iCb.-.
t&ri.e:L dIarr'osnge de loin plus élevé (couverture totale dense). Ccpeii-
dant il faut ;.ientlonner llunifornité prosque parfaite de ltarrosage :I:L-
cette Iizéthode eb son coefficient d'cfficience très élev'f: d'où. les bc-
soins cri eau totaux b&uts de loin plus faibles.
*--..------1<-&-
. . /. ,-“,“i,.“,.,--‘.Il~--n.-~<l.-u,.-i.llr
--
.UCII---

83
- La recherck,e devra étudier et d&finir pour dLv~;:=;e:-: ;:ituiZ-
ti!:-t:: et différentes cultures ou successiozlg de cultures, L?, !34thode
d'arI:'Osage peruettant C;c rbduire au rmx:i:Yu:l 1-c prix de revleim de lI::p-
~I.~.C:F?%~LCJY~ de 1 'eau au:: ch.arb:ps, coapte te;lu des coritrai~,~~~>3
A
i.:lposrles
;j .:: ?:' 1 c: :': t' a; p è c e s c I"l 1 t iv c_ e $J 9 la tec!micitC des utilisateurs c 5 l'effi-
cictr,c!e inflUant s'ur les besoins e:i eau bruts totaux.
v.2.
- Eeaux de surfaces (irrigation gPavitaire).
------ -
TJn calcul
s i!.im..,
ïT'aire devrait pouvoir être fait sur des karaes
réelles
des t~Xléni~g~i:lC?i~~.~:~ d&jà existan,f;s.
Ccc prix de revient du 7.~3 d'eau appliqué au C~%A, devrait (!~a-
leuent se ddcomposer en deux parties t
r Prix de rcvlent de la production en tete de réseau d'irri-
..---m
F;a-t;ic~r~ coopte tenu de:> frais et charges décoLlant des u.:ri&nagenentr; de
régularisation de dbbit,
de stockage évelituel. et de portpage pour 2-a
mise en tête du rsseau. Ces prix seront 4 conparer à ceux du n3 d'ecu
reais, hors forage.
- Prix de rcvl.ent
--a...+ de I.a distribution qui congrendru z
. les charges du capital investi 2a.r la crbation d.2 réseau
!nydraul.il?~;.ie de la prise OP de la sortie de la ponpe jusgutii2 'La t%%e de
parcelle (prise d'arrosage) ;
. la frais d'enALret3-en de ce réseau ;
les coûts de répartition de lreav. dans lent cultures cor~.~-;e
tenu deo ci%Its d'anénagcnents internes des parcelles.
Pour pouvoir corzparer ces cofi-ts à ceux de lli.rrigation par zb-
persi.on,
il faudra teLiCi' conpte des efficiences ~n&e~I~s dtirrit;at:-cr..
:Te~ls, les Berv.l.cez Economiques des Sociétés de Développeneut
disposent OIL sont à I&X de collecter le:: dormées de ba.ses nbcessaires
pour réaliser cette étude.

84
VI - -----
Besoins en eau de:-allantes et des c:lltures - EfficLienze.
..- .-a..--
- -
- Les besoins brut;; en
-.-. eau dlirrigation,
c'est-ib-dire en têtu dr2
réseau d'irrigation peu*Je?lt s t exprimer par La formule gén6:ral.e su:iv:..1..-X. :
VI=Lx
E
d/
X
ETM
dans laquelle
VI = besoins er. oau bru& en tête de réseau pour 11;; totn:LitI:
du cycle de végétation. II
ETX = besoins CI-I eau maxima des plantes c'est-h-dire evape-
transpiration maximale.
d: = coefficizli.t de rationnement optimal technique ou Bconv
mique.
E = efficience globale du systSme d'arrosage.
La réduction d!? prix de revient de la prodgction implique une:
utilisatien minimale d t cal.! ;,:ir unité de surface. Seule une connaissance
parfaite et une opti::laliu:itl on des divers facteurs de cette formule per-
mettant d*obtenir cet objectif.
VI - ~,~~apoCEanspirat'-o-i maximale.
.- A.-W.
La consommatlo:!
cn eau maximale des plantes ess variable en
fonction. des espèces, dez cariétes 9 du stade de développement et des
IC ond i. t i-1: ns climatiques. II~ !.;csure de ces ETld et la mise ,311 point de El&-
tho des de :Lcsure (ou de caIc111, simples sont indispensables,
.L f.
31 nombreux réu17.1-i;nts obtenus :LU S&négal et d::tns des rGgia:is
IOU de pays A écologie si.rilr ire sont disponibles dans 1.1 littérature. Il
convient toutefois
aux c c:nd i t i IQ~ s 1 oc 2.1 er
P--.-M
de vcrifier leur adaptabilite
m-e
II:~ formule actucl.lement la plus généralement uti!-iser pour
calculer ces besoins PLI eau maxima est t
.~TT~l = K . Elj.3 = f k. EVB
dans 1aquel:Le
. BVB = l'évaporation d'une nzppe d'eau libre mesurée au b:.c
1-
dvaporan&trique d' un t;-pc c..i%elconque (normalise classe A - enterr(s c:.rrI
de type Orstom...) pour 1.:; pQriode prise en considération.
. k*coefficient variz,ble et gén~éralement compris entre 0.4. e%
'1 ,f selon les espèces, 1.v~ v;Lriétés, les stades de deve:Loppement de 1-r
végétation et de certai:.!:.: facteurs du c:Linat.

85
seule I.a méthode experimentnlc. perl;iet de d6fLni.r pour L :s'
espèces ct Les variétés prises en considération les coefficients
pour lco divers stades de vGg&%Qtion (critiques ou non) ~ermt:ttc;:z, 1 :.
va~orisasioz. optimale de l'eau consom~:~~~c. par les plantos ou en d !a:~:. :;
termes,
I1y‘. cfficacitd technique OU h&ue ,~a.xi*lcu.lc des irrigat; L',
,
v1.3. - Efficience globale des systèmes d'arrosaqg;.
- -
--_-.- _.__-
-.
YI.~.l. - Péfintitio~ :
Ltefficieilce globale d'un systeme d'arrosage (E) est; <;;E.L!.?
au ra:i$)oz't entre la quantité d 1 eau cons omm6e par la plante (ETR) ::'
celle e;i'krGe dans un reservoir ou prélevce dl une so'urce d'eau pour . . -
tisfaire cette consonmation (V).
'aFh11S
le cas d'une irrigation rCali:JGe avec de 1'3au -prdl? 'z-'L:
*dans une nappe souterraine. v est
- - -
Jgnl au ~voLune sorti ,:
f o r a g e . '-
. Pour un pdrimdtre alimentd p3r pompage dans un fleuve v' ~:
6g:il C~LI VO~K:.:~ d'eau sorti de la prise de tête ou de la station !li;
pompage.
Si le pdri;Llétre irrigue est comnr+,ndc par un harra.ge %? i :
lac c oll.ir:;l:ire , il faut faire intervenir dans le cz~2cul des &iertc::
dter,u. ou ‘de l'effici~nco globale, le v01um~ dEeau oerdu nar ~v~~cIYz:.-
ti.on et p:lr percolation dans la -retenue.
ELeffiCience globa;Xe, est égal au produit d~~~ff:L~.ience:; l:s.---
ticll.es,
des diverses operatisn‘S! 'ou niveaux nécessaires pour Sdistribucx
.lre~L >UsgU'à, la, plante et satisfaire ces besoins.
2 - e1 x e2 x e3 eqaoaa
lIramont en aval, on peut, à titre d'exempl.eg (citer 1~s ii-I.--
veaux 3 uivr:n-ts :
Cl
= efficience des réservoirs 9 barrages, lacs c:)lZïna;.,~,..;
- -,
rz,y;port entre le volume total prélevk? et le v01U!lie tOtc1 C:' -
rmgasinii,
La; pertes en retenue sont dues à 1. 'évaporation t:!t & l,i ;'.3:-
colation, 5;Yt:tude des moyens l:ermettant de réduire ces :;Ierte:: et ,LI~::L. -
menter l'cfficience à ce niveau, me sont pas du re..;sort de -,L rec:.e~:~: c
agror~omiquc.
ces pertes peuvent être très importnntcs et 1'eff'icie:lc~: GrL.5?
r6ser.voi.r pc.:ut être large:i!e .t infdrieure $ 0,5, Elles sont fclnct:.>.: t
de l'Jvapor:~-Lion qui peut attel.ndre et dCp:tsUer 2m d'eau par .:~n, i!: Y
nature du 201 du réservoir(percolation)de la forme de r6servoi.r (:r:,i.,- ;rt
hauteur
Volume) et surtout de la duree de la periode d'arrosa:;;? t:::
saison sSc..-c.
La recherche agronomique aura à intervenir CianE; ce do ::L~AC.:
p o u r !leiï':rc
au point des sys tènes de prodLlcti'on (rotations, espicc:,
variétés, calendriers cul-tur:iux permettant d r utiliser rE!nts.bler.:e..l ; 1 1::.
ressources en eau en un laps de temps aussi court que possible et (Jtt.l-
v i t e r d e :i C,Z 2: osages dans I!a seconde moitié de la saison sèche.

86
“2 -
--
Efficience du réseau d'irrigation ou de d.istribt!tion 1mp-
port
ehtrc les volumes d'eau prélevés aux prises en tête d'unité d'as-
r*s-l

‘7(>
c e = .
et ceux admis e:i tôte de réseau.
A ce niveau, les pertes sont ducs à 11infiltra.ticii21 i"tn:; 112.3
car1a~:~ ,a%x débits élil,linQs du réseau au droit des deversoirs Gc scscuri-
té c ::, es extrémité des canaux (débits prelevds inférieurs ,~.LL-.: C!(:bits
d.dI‘1i.u) et à l'évaporation, Dans le cas d'une distrib,ution soc;; tubes
(as-ervion. , goutte-&-goutte) les pertes se li:~itent. aux .fzitte;; des joinw
e t ~2;: accidents (rupture de vannes etc...). L'étude de ces p c: x i e 2 e <, :jcs
.E 0 y c jr‘ ::i pour les lkiiter sont du doImi.ne de l'ingénieur hydmulicien e?
d1nlre:.:aga7:ent ainsi que du responsable du réseau.
Ce n'est qu'au niveau de l'unit6 d'arrosage el; 4~~2i;i;uel:Le:le:?:;
en fin de &Beau (quaternaire
qu 1 aura 21, intervenir la rec'223c:he nj;rii-
no::liq?.e (hydraulique az;rieole pour définir
1
les modes dl arlé.?:!.-,c1: et? t i;i-
ter.).e <p h l'échelle de 1~ parcelle, de l'exploitation ou de 'L'uxité d';Lr-
roYrl.;;C. 9 perniettant de r&duire au iaininun Iles ;:)ertes dl eau eii i,rc la pu-
se et 3.a tête des dispositifs d'arrosage (raies, calantCi) b;l,.l;?f.r;s
-l
,**,a
O3 'C efficience de l'arrosage; Il s 'agit ici CLu r:2c.:Iol*t ont~e
les vc;1w es d'eau utilisés par les plantes (E!pi!) et ceux a!.le~5s en te :c
de r:? i. e s ou de ca1ar1ts 9 de bassins, aux asperseurs ou aux golA- ueurs.
v 1 * '3 . 2 . - IrriPation à la raie et au calant.
.Les pertds d'eau inevitables dans ces systèoies d':srmsage sor..t
d ..Le:.
:LLIX débits residucls obligatoires en bout de raio, ver? Les cola-
tuso. (2 0 (ja au débit de tête) et aux persolations profondes CA dCbut cc-
??????
??
TI r efficience par cette méthode d'irrigation ne pe.-tt :1r~t:iquemert
pas d'amasser 0,75. Elle est tres souvent de l'ordre de 0,5C ci; m&te iE-
fer:. cure.
I
La recherche devrait ici définir: les parametres d::: :.*irri,g~:-
t -:. !l ri ; debits de nise en eau et d'entretien en fonction ciu t,r:>e de sol,
de 1:~ Fente et de 1-a longueur des raies ou des calants pt?r:Ail.!% ;azzt d 'as-
pliquor les doses voulues avec la meilleure efficience,
Des études de ce genre ont eté réalisées sur divcj?S types de
s 01 il Gichard-Tell, & abogtedo.. en Haute Volta et à Parna au L?iCer,
7 1 --
.5..9. - Irrigation par subnersion (rizière)
IJ6sf besoins efî
eau d'une rizière peuvent s'exprimé par la Lor-
mule .; ~.~ivante :
V=:S +Iy -r-I& -k
Ev+P,+PL+C-tD
dans laquelle
v= volune d'eau global nécessaire poux la tot:?.li:;!j du cycle
au droit de prise.
s = Vo1un.e d'eau nécessaire pour #saturer le sol sm une pro-
fondcm: de x cm (gén$ra.lemeurt conpris entre 1000 et 1500 ïn3/&.).
11 ‘,
= Volune d'eau necessaire pour crtjer une sub..lc.ro i:jn d I .mc
hautem? donnée (1000 ~13/Ha pour une lane d'eau de 10 c*l de hauYeur>
T
= VoluLle drea~~ nécessaire pour la ou 1cS re:ii.seJ en eau 5.
1p. suite d2 r1à sec" éventuels (1000 w3/Ha par rtk sec" po-&r u??c? lane
d'ectll 6.e 10 c.n).

n
PI,V = EvsporZtion
du sol ou du plan d'eau
Tr = Trans;3iratlon de la culture*
Pv = Percolczt4.c.r: vertibale, fonction des caractéristiques !r.h~-
drodynar.ziyues des hor<:;ol;.s sous-jacents ou de la dynamique de la napp::
préexistante ou créée par la subnersion.
.Pl = Yercolation latérale
ver..; les colatures B travers les
diguettes et dans les Horizons de surface.
c
= Eau de co:.:utitution (valeur nkgligeable).
D
= volurae d'eau Gventuellement nécessaire pour le dessale-
ment prealable avant :L:e iu ou repiquage,
Très frQquenr!cn-L
I?v et I?l constituent les facteurs prineip~ux
de la valeur totale des besoins.
Seul un choix judicieux des terres de rizieres, la construc-
,tion de diguettes :dnperméables
ancrees dans un horizo::L à vitesse dc:
filtration faible voke :..F:ze nulle , pcrlottent de r6iduire :Les VO:~U~~E
de PV et Pl.
On'constate Er&yuerment dan-G les rizières, que suite à des
migrations d*élénents ri"?.~::,
il se crée h une profondeur do::1nGe., IX ho-
rieor?. a rJoi?zdre pler;IC-abf.litcj réduisant :Les pertes par perc .:)lat.iona . Il
importe, h :L t 0 c c as ri 0 :c1 Cl i: pratiques cult.Lwal;:s (labour), d%vitcr de le
détruire.
Iles illesures rénlis&es par la E.iSI:b. de Mogteodo ont démontré
que lii.npe~~l~abili~;.ttio_-. des dig,uettes pur Lrlclusion d 'l;.c :fi'iLL1i1.
pl.a&
tique, ancrrj dans un ho~i::on i~lperméable situé vers 50 CIIL de profondeur
a permis de réduire d'environ 50 $ les besoins en eaux globaux (v2ir
aussi les rGsultats obtunus à l'Office (3;; Ri 'eq dans ce:rt:r:i.rLs pbri.!;é-
tres de Xadagascas,
C:L Ca:,;.:rgue en Prance. 0 . .
"5
II est évide.-t qu'à l'échelle du cycle cultural, I4 v9 Tr9 Ev
et Pl
seront d'autant ?l~~,s élevés que la dur&e d Foccupati~:br~ de 1.~3 ri-
zière par la culture sera .longue,
d'où :L'intérêt du point (:Le vue 12couoè
uie de l'eau, de s va r j. (a -k 6 s i? cycle court et du repiquage. 3. Rycks In-
génieur agrobiocl:ims'tCrloC:i,S'te du projet "Recherche agronor?:i.yue dazs la
vallée du Fleuve l1 (J?&O-ï':i~'KD-OMVS ), a mesuré en lysinètres e?; durant
plusieurs années, la co~::o:~ation en eau nette des rizi&res (Eu + Tr)
pour deux saisons de culture, établies fi!?, senis direct et er.. repiqua@e.
Les totaux saiso:~niers de Coilsommation en eau, indiquant, E;U~
général, uno bonne corrilation avec 1tévi;poration d'un bac classe A
exposé au-dessus du sol :1u9 en dehors du périmétre. La moyc!rme des ccn-
s oi3i:lationo
(Ev + ?r) .eut ,~~)proxi~~ative~~eJst dans les conditions du fleu-
ve de 11 00 :.m en saisi.j~~ des pluies et de IGOC à 1800 mn en contre saî-
son froide (cycle de 1'75 joursj.
Ltéconomic d'eau réalisée grtice au
repiquage est de l'ordre de 100 mm, mais l'intérêt du repiquage réside
surtout dalls la pos:?.lb~.:;.it~$ de retarder de 3 Èt 4 semaines :i.ü date des
besoins importants en euu.
2, recherche a[;ronomique (hydraulique agricole) ~2. url rôle
Èr jouer ~2;~:;s ce domaine, afin de déterm4ner les valeurs-"des différents
éléne:Qts du bilan, de rec:icrrcher les techniques d'aménagement interne
des p,arcel..ies des unités d'arrosage et de culture permettant de limi-
ter la eonsom:ation gLobaILe* ,

88
1TI.3.4.
- Irrigation ..;~r scrli
. ...* *. -
submersion ou submersion tenporairld.
- m m -
-II
Dans un certain r.tc.!bre de situations (certaines espèces GUl-
tivr~cc? en rotation en rici.:?rEs - type de 501 . tOpOgr13p~lie, etc.,.),
1' ilrri~i3tiOul P?LI? Se!.;i-SU’b. :...r:‘:.iOYl ( O u calants SS grandes dinensions ,i t.r:;:.-
faible pente) est a pr&co~ti:>er
avec éventue~LlwL~e:~t des amQnagenents da
surfaces (réseaux de r&parf,ition et d 'asszini:~~i,e1~ierlt - nodè.le de ~'~~rl':ic:o
? ? ? ? ?
??
Généralc::lent9 cette i:6thode d'arrosage a une c-:ffi,:; ience tr&;;
faible (gertes ~~azr percola-iJi(;l-, profonde, QlZLzination des eüux exc édeh-
taires: n:-:endes
h la parceJ.!.c-2 pour obtenir une :~ubnersi~n .to,tale apr$~ 1:
heures d'infiltration).
Dans le casier "C‘711il2e à sucrefi de 120 f2a à Ric:1lard-7011 où
cette techzliquc a QtC .tes-t&e,
l'efficience étnit de l'ordre de 0,;:;.
. Pour ces SitUatiCXS spbciales 9 des &tudes et des essais
d:)ivent être realisCs afin de Iset tre a'u poix1t des systèzles d ’ aa&mi?ge~~c:-t
& 1st I:4arOe31c 9 A i t explOitatibil

et à l'unité d'arrosage nfirz d lnçl&lio*or
xutant; q.;i.e ce peut l'efficience de ce node irrigation,
VI.3.5. - +i.gation
-- -,- par aspersion.
. ..-..
Dans c
e
systè~~le d*arrosage, les pertes en eau sont dues :
1) h llévaporaticln directe durant la trajectoi.re de.3 gou-1;te::
d'eau entre :Les buses des asperseurs et le sol ou la culture.
:L~i~portance de ces pertes est fonction de la vitesse du ver:t,
d.2 déficit de saturatio? et du diai:lètre des gouttes. Ell<es L?ejmen.!; vurim
entre quelques 7; et 35 $ (efficience de l'arrosage).
2 > aux percolatl.)r,s profondes ma?;1 certains endroite du champ
suite & une uniformité d'arrosage non satïsfatisante ou, ,?t dt?s ruissel-.
lenents de surface.
3) aux superfici::u
arrosées non cultiv4es ,(bord.u:re:: des ~h~aps;
aILlées (cultures en plZ.Lt~~3-b~~~i~üC2~).
:;)our réduire la co;.;sol:ir:ationet des besoins bruts en eau to:ijours
chère du fzi-t de sa iaise e-1 Lression et de SOU transport so'm tubes, il
importe donc de définir ltarroxelir,
le diniiktre des buses, 1-a pression
d'e service, :Le maillage et les heures d'atrrosage adapt6es a’.Lx conditicns
de cliaat, de sol, aux grandours des parcelles.
:I,~uniformité (Cv) et l'efficience (2:) de ltarrosaàe ont 6,té
etudiées pour quelques types drarroseurs :l Richard-TO11 et h YillnbeTJ-
(Niger).
:Lez; observatioi!s e i les nesures realisées à. 13 ferao expéri-
rientale des cultures irrigi.iees du CNRk de BarJbey ont attiré 1'atte:~tiir
sur la nécessité de choisir des asperseurs B portee d'autant plus fai-
ble que les parcel:Les a arrouor sont petites (rapport su..rfa::es c.CLi;ivt i;+5
sur surfaces souillées, lc plus proche de l'ucité possi?:le) o; s:,tr lri.g.-
t&r&t d'étudier les aspersc?Vrs à secteurs variables.
lJQ,ns certains CLLU 9 colme les cultures maru2cho:res en plo.rkc_j:c z
etroites, 3 ur de petitcs su;)orficies 9 coi.ile pratiqu6 act'~el:l..e~.ient ~'11
cultures
nara2chères, ce m1;port superficie nette culti-v6e sur suL,er-

89
ficie arrosee peu.t at-tci;:dre 0.60.
J~es essais d'irrigation par aspersion, rg:alis,Js a IiichX:.rd...
iii011 et a Tillabery (Xi,;c:r) sur des sols hgtérogenes
e t à d e s v it e s :.; es
de filtration très vsri,2'bl.es
ont dénon*& que les ruissellements du:.,
üU nicrorelief et ?I. celte L<!t$rogèn6it& dlinfiltratior+
pouvaient; pr5-
vaquer des pertes très CO; sequentes d'eau 0-t de production. Des ~tech~li-
ques dtai.:6nageuLent de surface (1:iodelé - bassins d'infi:Ltration) czt -er-
mis de remédier à cette situation..
- Ce problkae de 1 'efficience totale de l'irrigation par :;kiq-
persion cofistitue un donaine de recherche d'intérêt pri1aordial.
m- - _. -.e-
-
-
--.-
Il est certain c;ue VU le coat blevd de l'eau rell,ise aux asper-
selxrs et 1CS besoins en est! inportants des cultures, da:.ls (de nonbreL;:<
c a s t la rentabilit4 des cultures irriguées par aspersion sera, sous 1~.
dépeY:.dnnce étroite de ce Ite efficience (globale de l'arrosage.
VI.3.5. - Irrigat-ici; localisée ou au i-So1.11;.I;e-à-,I:out;-I;e.
- . I._.
-
(Ce système d'arrosage, relativenent sophisticué, présente ie
grand avantage de pernettrc une efficiejloe très élevés tendart vers Z.'u-
aité. Seule une surestima-'- 1,ion des r&serves er:. eau utile ou des doses
d'arrosc,ge et des conso ,:l.ti.ons
en eau entrafneront des! pertes d'eau
au charilp par percolation profonde.
Corme a u t r e ElVai722.Se 1:ia jeur, i:L f~,ut citer la pression de t;er-
vice rclativeneM, r(.?d!a:.te c(Jcessaire.
* c omiie inconvénients de nécessiter des équi-
pencnts deli:o~nt~:~~efoi"
. .
R oll::rei.r. que les autres systèlzes et une eau de qua-
lité (Sels dissouts, alP.;i.les,
nati&res en suspension).
Vu ces perforriauces du point de vue efficience et dlaprès
certains a~~tonrs, effic&.cf.td (production utile par unit~5 do vo:lune d$au
cortsor~mJ) i:L est du pt;w; ,jrand intérêt de prévoir un prlogr,:mI:le de re-
cherche sur ce node d ii. ~l:ci;~~
. ,
C*-tien afi;i de d&fiuir les teohnLques et le
type de m:tGriel :Le rnieux adapt6 aux diverses situations (espèces, ~01s~
qualité de IL f eau) et de d(\\-tcrniner les pcrfcrzances écclnon!ques
c onpz.-
ra$;iver:iei; t aux autres systi:ncs d'arrosage.
vi.4.
.- Conclusion-<,
Toutes ces reckerci;es concernarit j-es besoins l:tet,s 0~1 eau des
plantes et bruts des c LEilï.es et les teciiniques per:iettaet de les rB-
duire au. x:L::imun, sozt du. domaine de l'hydraulique agric:ol+.
Elles ne peuvez:t %tre conduites que par une &qui:pe :aultidi;-
ciplinaire apécialisde dan s ces techniq'~es et coüipilsde de E
- un ingénie:.lr du Génie rural (techniques d*irri@tion)
- un biocli?datolo$m
( besoins en eau des plantes - reh-
tion plan'tes - clinat).
- un agropedolo~iste (carctéristiques hydriques et h.drc;dy-
nasique des sols t dc>ses d'irrigation, re1.ation sol- eau-pl.a:,ltes Y
.
- un ingénieur apbcialis6 dans la conduite des essais CC~=-
paratifs :ilx: 1 r irloigti:tis?:l (courbes de r&po:ilse à 1 t eau, vti ri:f'ioatio:~.s ex-
périnerltal.es des doses optimllcs d'arrosage,..),

90
- des interventions, on taxlt q.~e conseils, de sp~kcialistes
des <diverses espBces ctiltlvées qui seraient chargés par ailleurs 3'a1-
tres pro~ramr:e~~
de recherches sur les cultures irrigu&es,
IJ
- X a,.;s:i.stunts et adjoints techniques (x liita:lt fonctioi: de
l'importance du $rogramle et de la aulti,plication évent.+lelle des st:n,-
tiens OU point dfessais,
Cette équipe, pour conduire ces recherches, doit disposer d\\2
terreins parfaite;-~cnt am&,n.agés,
de ressources en eau abond;l:ites perLt.-
nentes et fiables ainsi que d'us. équipement spécialis& conplet ef pré:-
cis.
Pour autant que les zoyens nis en oeuvre soi~!nt sI+ffisaiIt:: G;.
que le ma-tériel vé&ét:,l disponible (espèces, vari&tes) soit :zdapte ü
l'irrigation, que les tcc:hniques culturales (1;r~~vn.i1. dL. sol, fcrtili-
ostion, calendrier1 soient suffisaxient connues, on peut eop6rw do ce2
recherches des prc::.!?.ers resultats siyificatifs à selat ive.,ieilt court
terne.

91
I:L n'est pnz inutile de rappeler que les (#tudes <?'Hydra:iliquc
&ricole ou recherche:: sur l'utilisation agricole de l'eau>
iomt parti*
de la iLecherche Agronomique . Orientées wc:rs le cultbvateur e': werv le
bureau d'études, elleu doivent constituer le trait d'un:i.on indispensr-
ble qui permettra à cE:l1:i-ci de bâtir SI~:~ projet? ,y1oyI pas rz:euïeme:r,t es
fonction des donndes hydrologiques et topographiques 9 mais surtout &
partir des ?)esoins de l'utilisqteur. Le climat, la plante, le sol, lle:tz
et ltagricu3-teur citaii~ & la base de la :)roduction agricole, La recher-
che doit se dévelo..?,:)ei* & partir de ces klémen's pour aboL-tir & des d :> y1 -
J
.
nees pra-clques.
Dans le c '.S :-articulier des p&?irnétres dl irrigation, ty-Te d I:i-
nénacer4en-t le plus *;i::.<Yc.lei-ent envisagé g 1 f exploitation rationnelle dz,.:
ressources en eau iîkicecsite non seulement l'établissement de rdseaux
de dir:tributior, cor_:ccteGlent calculds 9 ciais encore une dis -:;ribution j u-
dicie.nse de l'eau aux plantes, espèces e-k variétes, les rniccx adaptées
et ce, aux ispoques où lea arroïisages se révèlent les plus efficaces et
les plus ren.tables.
Jjes problkiea posés par la mise en valeur des ressources e!:
eau et en sol par l'i&rAculture irriguée sont de toutes natures et if-
téressent toutes les disciplines scientifiques et toutes les techu;iqucc:
inter*u'cr:ant dans llétudc de la production agricole.
La plupart d'entre eux découlei-i-t directement ou indireczemci1-t
des contraintes éconoliiqi!es liées à ce sJ-stème de prod;nc:tictn (irriga-
tion). En effet, la .zol:ilieration et l'~kilis~~tion des ressources en c:.:;~
entralnent des inve:;-k k::se:';ents (aménage: :cnts 9 équipe!nents)gties dépenses
récurrentes et des fr.:Lis do fonctionnc;lierit trbs importants nc pouvant
être aioortis ou couverts que par des productioits par uni.té de surface
et par $5 d'eau ut:i:Li.e:i trks élevées des points de vue quar.tité .et v<i-
leur. Celles-ci ne pe1:vont être obtenues cLu.e moyennant une intensificr-
tior: optimale de tow les facteurs de production. Le prix de l'eau ap-
pliqu& aux cultures co';lpreiitant les ciiarl;tis des capitaux investis et iuu
frais de fonctiorlnu:llcct, représente dqns la plupart des cas, la frac-
tion prir;cipale (pouvar;t di,passer 50 $3) du p rix de revie& des produits
récoltés.
La recherche 'en hydraulique agricole a un r61c fondamental .:
assumer, notamment ;>our l'&tude, l'exPérii~ent~-l.tion et 121 ai= au pcin;.
des systèmes éconoi,ii;;ai;eurs d'eau et dt6Gergie.
J;a recherche aura donc comme finalité, la mise au point de
techniq-ues dtirrigu':~2.0il et de systèr;ies de production et d'exploita c!.o!-
perme.: tant :
- une li IL?.-:,:'.on maximale des consoxl.;ations en ea:l totales c,u
brutes par unité dtz ,,.Ir(:d:-ction utile ;
- un coefficient optimal d'utilisation des amé:lag;:;nents, des
équipements et de l'eC~u. disponible compte tenu des Conte:xtes Ccologiq:Li>
._
\\

92
et socio-économique,
Pour ce faire, el.lc devra :
- Introduire, s6lf:ctionner ou créer du matériel végétal (Va-
riétés, lignées 9 hybrides)'-&pondant à l'ix;ation, c'est-a-dire pro-
duisant le maximum de r<co.I:e par m3 d'eau consommé
0~ 5 11 inverse 6.~~
mandant le minimum d r ezu r,;.r unité de production récoltée ct adapt,::c :.iAi:
diverses conditions pédoc1.f.r:!:-ltiques et saisons de culture.
- Définir les besci;s en eau des variétés retenues et l'in-
1--.
fluence de tout rationne..;eni; en eau sur La production tant des pOiiltP; dc
vue quantitatif f qualit.atlf qut econoniquo (efficacité optimale des iïri-
gations).
- Eechercher I.eZ tcCii:iiqUeS
ermettant de réduire ces besoi!zs.
_- .- -._- -.
p
.-.
--.
-111-
- Nettre auAoint
- *. les
--....- techniques- de production,
permettant d"exploiter, de conserver et d'améliorer la fertil.ité des
sols aménag6s ainsi qu'a;.1 potentiel photolsynthc'tique et du mnteriel va-
gdtal utilisé de s'etxpri~&z:c (travail du sol, amendement:, drainage, fu-
mure, calendrier cul ural, rotation, défcnsc des cultures on relation
avec l'irrigation ..*a3
- Etudier
-.- -_
les siiztèmes
___ -- .A.:,
de
cu:Lturc: et
d'exutation
pox-
met tant des coefficient.;
i? (ut:-lisation mc:xii;?um tcchniquc o;)tim Lrn ,3 c or- 0 -
mique des aménagements9 dos équipements ct des ressources en eau, ,souvent
variables dans le ten8ps,(i--f3.ueY1Ge des charges fixes sur l.es prix de re-
vient) en .:enar:t compta .ii::' co;;traintes
I;edoclimatiques d tune part et.
socio-politico-économiques d'autre part.
- Rechercher le.;~. ~9,de.s d'aména~;eatent et d'irr;wJ;ion, et en
--I_
_-
définir les paramétreu
-
-
prri.:e?,tnnt des effziences de la distribution de
l'eau et de l'arrosage ,.:a::i,.~::les techniques et économiq-les à tout ni-
veau et plus particulièxc.;en-:) à la parcelle et ce en re:l.atLou avec les
e s p è c e s
et v a r i é t é s à CuL-Giver, les rotatioiis, les types ds SOLS, lez.
contraintes topographique:; y le coQt de l'eau en tête du périmétre et ST.
qualité, les disp$Jnibilités on hnergie et son coat.
Dans un certaiii no; bre de cas, avant toute recherche ou to?rt
c s s a 2' sur les systèmes de culture, il ser,-t indispensable de résoudre CL~
bréal.able divers problèmes tels que aeux que peuvent poser 10, quall-
365 de l'eau et la nature c;c certains sols,
.Alors que les r&Bultafs escomptés d t un certain nombre d l op:'.??-
tiong programmes et actior,:; de î?celierchcs intéresseront da :;XaKlde::.
&ions du pays sinon sa totalité, et m$me des s ous-r&gzons ‘CiL: CO ‘ 1 t1 z-
;
1 3
"_ J
(eonc: saht$lietine par exel:ly;l.e), les rCs?:ltats espérés dlIilutres projet
n'auront qu'une portée ~i~o;:r2phique plus re s $reinte (un 33 un eno e.:i:i::.3
de périmétres, une zone éoclogique nationale, des formntio:ns morphop I-
dologiques précises, une q;:alité d'eau S>ur un ou des t:;pes de SOL do-lnhs
un contexte socio-économique... >.
Le coût des rec;iercL!es
et des cxp6rimentations sur les cultu-
res :irriguées est toujours tr&s élevé :
- aménagements et équipements tr&s 0r;éXeUx.
- frais de font-;ior!neruen-t tri?s importants et de loin plus <le-
vds que ceux entrainés p.l!r ï'étude des cultures sèches,

93
- nAcessi.té dans de très nombreux cas, de :)r~'~voir des 6tudes
mul.tidrscipl.inaîres: faisant ir,tervenir de nombreux spécL31:i.stes.
La très grande diversité des situations d6firl.Fc:: par leurs
c:aractéristiques
. climatiques
. marphopédologiques
* nature et qualité des ressources en eau
. mode d'arrosage
. sociologiques
. économiques
im osezG uno mulliplication de stations 9 de p~:i:~t~s d'ess.li;
ct dc phiné !.res oxpérfmontagx spécj.ul~sési
Ce fait augmentera encore les coats de CCL; é'CiJ6es.
Aussi, il ne peut; 8trc envisagé d'entropre 1,2rc et de menser .;i-
multam~men t avec toute 1 1 i.r::tensitE voulue 9 :L r ense,:zbl.z C .-c ét*udes $rév L-
i, ibles,
pour solutionnar les E>roblCmtis poseeJ'
<" 1;a.r la ::i:- c: ::n valeur dc
-houter: :Les ressources eii ca:: et on no&, dols toutes ILA; ;:i.:;i=ions et si-
tuations.
Il sera dozC indispensable de proceder & do-; c:;:oi:x en fonct i0f.i
de divers critères tels que :
.. intéret h court, moyen ou io~l,; terme pour Z.C,~; plans de dtvc!-
loppen.:ent fixds ou prévisibles ;
<..
- impérGtif3 sociologique0 et économiques ;
- rentaD:ilités prévisibles à court, IlïOyerl ou l.orig ,terme des
recherches et études prévues ;
- disponlbilitds en moyens (humain et matériel) ;
- etc..*
A court terme 9
---.-.%..I .w>---
la Recherche devra répondre, dass :Les délc!.i.3
les plias courts, aux questions que les Organismes de P~vc~Loppament, XC.>
Jerviccs d ~~m&n;2;~ei:;~r:t et d'étude
posent et poseront au vu des prob12Sie.s
et das difficultés qu'ils rencontrent à l.'occ asion de la mise en va-
lC?UI-,
de lTamBna~e:. e!!t ou de l'&tude de projets (périmétres hydroagri-
coles),
A rn.oye-n+~-t~e~;~, 1:~ recherche devra se concentrer Sir les C~~IL;;;-
res et dans les T~-:~- CI:LS y,:r:ioritaires 3 entreprendre et intensifier pro-
gressive.iaent des ac:~-1onz sur d'autres espèces et dans d'autres régions
afii? de promouvoir x'x~e diversification des cultures e,t une extension
spatiale des cultures irriguées.

94
VII.2,. - Tissai de formul:!tion
- .-.-- .^ .-
des opérations, propramaes et actions dz
_-__
--.A
recherches,
Dans les chapitres précédents, il 3 e-té tc:!lté de définir le
milie: et don potentiel, d'inventorier 1~9 connaissances ,acq,uises et
de situer les freins a~: développement des cultures irriguéesPen con-
clusion de quoi 0n.t éttS kS.numérés les besoins de recherches par facteur
des milieux, par techniq?.ie et par zone éco-socio-économique.
lians 1 t anïiéexe II F le programmée génGra1 de recherches h envi-
sager dans 1~; domaine des cultures irriguées, est pr4seir.t sous forme de
fiche:; descriptives st?ccinctes de program,aes,
par disci:plir.es ou psr
techniques o comprcna9.l c%tcune plusieurs opérations de recherches..
Il est évident que ce programme gén5ral ainsi formu:Lti est trés
ambitieux et, qn'il n'crb-L >t~s envisageable de le mettre en oeuvre dans
un délai relative~i~ent c:;:.r-t, dans son intégralité, et dans l'ensemble
du pays w
Les moyens n:ccssaires à llexecution de ces differents progra:.~
mes et operations de recherches, sont tres variables. Certains dernarlde-
ront la mise en place d*equipes de travail, importantes et pluridisci-
plinaires, tandis que dfautres, au stade actuel, De nécessiteront que
llintesventf.on de spécialistes au cours de missions i fréquence et do
durée variables.
Les résultats; escomptés de la r,lupart des prograr:,mes et des
opérations de rechercliti
ddcrits, ont un intêrêt pour des regions ou des
zones plus vastes que lc S15n6gal : Bassin du fleuve, zones sahélicnne
et soudano-sahélienne?
rGgi.ons arides.
Aussi, 771.1 d' uj.>c ,part 9 le très grand intérêt que pr6sentent leu
cultures irriguées pour ces régions, Jù l'eau est toujours un facteur
limitant du diveloppe-.i‘:n'& (et 'd'autre part, le volmme des é -t;udes e,t des
recherchd:; à réaliser r.l des moyens à me"I;tre en oeuvre pour solutionner
les rroblèmcs pastis,
il ;?a:raît logique d'envisager de coordonner Il.es
prograixlef3
de recherc:les tant à l'échelon national, but de cette (Etude,
qu'à l'kchelon interna~tiol~al (OMVS, OMVG, CI.TJIIS.,~~
Certains pro:;rammes et opérat:i.ons de recl.lerches, ar&lioration
et génétique, par exe:3-le,
peuvent et devront s 'appuyer sur les trawux
obtenus par des Instituts Internationaux spécialisks (IlSkI, CYi!iNII:,
1 c lz 1 u A 'Y.? etc.. .) et eventuellement être réalisés en collaboration.
I:L faut égale:.lent faire remarquer que certaines :.t.ctions de rc-
cherches lie peuvent &re réalisees
que uucoassivcment et 4~ine un or9rc
logique.
L1expériencc acquise dans le domaine de la reohorche agricole
en gBnéral. et celui de:: cultures irriguEes en particulier, a d&morltrC
l'efficacité d*éq.lipes OU de groupes de travail multidisciplin~ires co-
hérents et équilibrés composés de spécialistes de divers niveaux ayant
des ind;enaités d' intervw.tions variables et chargés d'un e:nsemble de
pro r ûmme B (2 t d ! 0 :p é r 'i ,[- .' () ;'t :; de r<;chcrchc poun.nt etrc ddno!x~id "Act'ionF
ou ff rojcts" vi xaï1.t dos objectifs bien d&I?inis? tels que ;,
Systèmes de production et d'exploitation adapt6s à un con-
texte donnd.
. Recherche de kateriel végétal.

95
Ensemble; d'ittudes particulières (techniques d'irrigation,
défense de; cultures, i:li:4c! en valeur de types de sols donnés).
. etc...
De nombreux ~~.i~':)~'~~~i,i.~~~~S et opérttiorka de recherches sont ac-
tuellement entrepris ct : enés, dans diverses régions du pa,ys, par di-
vers organismes, avec des moyens d'importance variable,, mais pour 1:;.
plupart insuffisants. Le riveau des rec!.crckcs est très different: al?.t~:t
de la recherche de bz;;e ;.Y t; imple essai de production, selon les org:L-
niurnes et leur vocatio3 (,C11UTOil, ISIIA, Societé de Développement). 'Trop
s 0 uv f:? nt s hé le 9 , cortain;L., de ces actions so:?t peu coordonn?es co!L,me 'le
prouvent dans certaine:: rrigions, les double:! ct même les triples emplois
TII. 3. - Choix dea o?,lérations, progra;nmes et actions de recherc:les
-._ -.A .-.-.
- -
.-.-..-a
Priorités.
------.w--
V11'315Cs~ki!$&@*de recherche
identifiés ont t3-te d$coupfS:; 6!;
opérat.ions de rechercl-irrl
Ces dernières doivent ccnstituer des uniti:
à la fois de programm3< ci, de fonctions (disciplines scientifiques) QT
des unités comptables pur lesquelles des choix de financement peuveY!t
être effectués.
%ans c e q u i ; ! !. “i, t les opérations et programme?:; d4e reche:rck(;
seront regroupés en ~cz..L:~s ou projets, conduits par des &uipeS OU
groupes de recherche
ia!'13..;idi,~ciplinaires , ay::int des objet tifs de dt’b=;c--
loppoment (systèmes) ou L'études (disciplines - techniques) précis.
C e s groupes sous la re-: ;::;?.uabilité d t un chef de groupe ou de projet,
seraient; chargés de l'e;.i:ti!:bl.e des opérations, allant de la recherc- 1.:
fol~damentale à la recherc:'.e de ddveloppement et à la p1:(jvL!:lg~rissatio:~
dans 11 ensemble du pay'~: &:..Y L certains C,ZY, 0~1 dans cert:iines régions
dans d'autres.
Les progra5::ien
et llintensité des recherches,, la compositiX?
de ces groupes ainsi q?i 1.'étendue de leurs zones d'actions, varieron-;
dans le te.,.ps en fonc,ili-jr. des prkoritds dei; programmes de ~d<veloppem(?n.$
de 11 acui té des proSI Gir.:; ;~osés~ connus ou nouveaux, des niveaux 5le::
~onn:~~issances et des mogo::.v
techniques e-t financiers disponibles,
Il n'appartioi:t l'as ail Chargé de cette étude? de prend;*e ~:r)-
sition sur Ics prioritdu ü. donner aux op&rrtions, progr::~;nines et nation:
ou projets de rcchercke
décrits, ni de fixer l'intensfitc; des opérations
à entreprendre.
Seule une con:izi2sion compétente en la matière, pourra en j-.1--
ger et ce après avoir f3i.t :
- &éveloppeï low projets qu'elle aura retenus en premikre
analyse ;
- supputer 12s l'~~;lL~lt~tS eSCO:Klpt;iblf2S à couri;, moyen et. lC>:i:3
termes des points de vioc développement, économique et sociologique9 Y~:c
niveaux zonal, régïon,al c!.i. national ;
. apprécier :L1s.ccpis et définir les freins ;
- déterminer 3-o:; moyens disponible::: et nécessaires ;
- estimer les du.r&es du projet ou de ces diverses phases ;

96
- chiffrer lez moyens financiers n&cessoirds (in,,,r;-:,:-i:iascme~"cs
et foiictionnements).
vn.3.2.
- Conmcntüires et re<:i:)ul:!-.~-~dda-tiol?s.
-
-
VII.3.2.1. - Orientations des recherches.
- ---------- -------",.-"..------m"
- Vu cc qui pr&c.??(ie, 1;~~ prior:i:t;& a é-t<5 don.nGe à. '.a il::C:?.crChe
de formes intensives d'agr:;c.dll;ure avec maftrine de 1 'eau. ,:i. '.i):!t nivG?u,
- Dans C:e nouveall cadre g~~nérul 7 une importance ;:.,r~':,f.cL:lie-
re doit être accordee a7~x program;:les et E,.UX
opérations Sl.li*Vi~rltS relatiis
à l'intensification de l'agriculture par l'irrigation :
.
Introduction, :.:&lection ou ~réat* or1 d'espéces 9 ~'.:~.i.C:t(js~
c~~.itf:v2rS 9 hybrides à haut potentiel de ;>roduc-tïon,
à for-te i'c:;)G?..!:e ü
l'a :iilioration et à l'i~~tensificstion des facteurs de pr‘od :c 0 l: et JliUL
&; ;3 i‘ : -; i ,'d ~iikrement a la satisfaction des besoins en eau.
Recherche de systémes d 'irrigation et de product.! ~IX~ & t;:zl:r
dtocc'Apatiin de terrain le -lus élevé pcrssib.lc,
à cfficzciti! I-:-i; effi-
cie -CIA.d optimales dconoiaiqucs.
Valorisation des sous-produite des cultures 9 d w; :i.i. du::triev
(2 t de s culéures f onrregérou par une production animale intensive (vi::.:...
do, lait, travail, fumier), *
: . : '.
~11~3.2.2. - sLa t ions de D~O d.1.1 c t i. on en tre le :Ji 7
<-,r .:: Y
c'
.
tri: s
-
. - -4. ----
rifru&s et les rég:ions d t implantatio :
____ -. C-I,
_.._ voisin:?::
-..- <-
r
complémentarité .
Il est indéniable que le développement et L'i?l-te;..,-..11.c~i~iol_
de .1'ez;ploitation des pote1!tiels eau et sol ne peuvent v;cl<:! ;5:i.t?:::oni, st:
fai.rc: ('L.e dans 1.e contexte genér;tl de la zone ct des zone5 v:!1..inr;:.; e-
ce d'c1,utan.t plus que le potentiel est plus elové COIllIilff tL2iî2 !.n r6,g;i.o~. iiU
Ple.ivc (relations Perla-Vallée). Dans tou 1; progra:nîe de dévoI.OL~~lelilunr,
il :l‘t~:!U.ra tenir compte des relations de yrod!c ti Iln ezris;:w.td:.; telles 'luo
é le-:el.tr:; , apriculteurs, fournitures de tkvail temporaire:: (!.:araic.ler:;
du Cai;+Vert 7 et subodorer leur évolution ou la créotir3n de .IcIl!velles ie-
lajJ::ec.)- ,c dans la zone 0 v. e1.t~tiro 1 e 8 zones v 9 i :j ix c: s 9 entre lys <( 2. V"" c i' 1<j 6 <-,h.
for.les de production (culturcr.; irriguées e-t pluviales 9 t!l.e~z:;c:) .
Il existe une association tr:-.dir;io~.~lz:;:!.~!, _.
3:qrj.c :.L i;.,.,l;-dl~~v~'~;~,
qui rfsque d'être bouleversée par les gra!ids
:'L ï: L c 11 ; 'r g c I:i e ïl .!; 2; h,,r i xof:gr .LC 0iLi:;
f, r iv LIE ou en cours de developpcment e Lt &l.<~vw;e II~: jourri.
$3 u b '.: .i. z -I; e r d 3 1 < .:
les grz:nds périm&tres d'irrigation et s ':i..!tegr~r d:k:;s las p~z'cits ::;'re :;i
les pl:n:; de développement en tiennent CO;T~-te tiBs l*ori;;i~c,
I~rassoci.~tion "Agriculture - lX:l~v~~g~!II est indi.spe:~::,m+.>le c:;l
agr'.ci.lture i r r i g u é e intensive pour diverses raisons :

97
.
traction animale, .
t production de fumier,
. destockage de 1~ zone sylvop:~storale,
. satisfaction des beuoirrs en vi:LrlCLe et on produit:3 lni;;i',; 1_ 9
et e l l e y1C ;?ourra Qtre IU~t.i.~it;eil~l~ et renforcée i cO:llditi:lyl :lLl’aLl pYBE:I.E.-
3ley la politiciue agricole 2ii-t &,t& clairement d&finie ei; p1~6"rue (ii!?
1" origine des projets dtam&nsge;!,ent et do d~VelOppemeY!tr
v i s . 3 . 2
- . 4 .
Problh.nes nouveaux.
JYtintensificstion de lraT~riculture par llirri~~;ati-on tel 1.c <,,‘ C
projetee, fera trks certaine!1cnt &pparaStre 9 à fch~~il.ce ::>l.uii: ou moj.ns
longue, des problèmes non prévus et nouveaux dans divers domrLines te::‘
que :
*gJLL: évolution et conservation de la ferti:Litci! des S:i.:
(dégrada% .on ~)hysico-chimique, carences, etc., .,).
c 9efense et protection des cultures : llirriga.t:i.on, 12 c!!:i-
- - -
'cure in teiit:: kve et i'utilisatioti de vnria5tcis non rustiques x::e tarde:~!:t
pas de faire apparafttre des maladies et des parasites actuellemen; j_.I..
COnnUS
ou non dang.ereux.
. ?raitement, conservation et technologie des prod\\tctio:i:<.
Au;; ai, il est indispensable de prevoir dès l'origine de:; ii ., ;. -
grammes d t :.I:.-i;ensif'ication, des structures de survcillanoe et des Gc~.~.--
pements s sceptibles d'accueillir des spccialistes de iijliverses di:;ci-
pliaes,
v 1 1 . 4
:Tssei de f'or~lulat:i(jn d'actions ou de
-
__- .-.-..-
-----
. ..-
p roje-ts~rioritaires.
..---*---
‘JI1.4.*l.
- Essai de definition
-
de rang priorité.
VII.4.1.9. - Par zocles et groupes de zones.
w--.-a -----------------------.--
2n fonction de leur:3 ressources en eau et en :3 15 1 e -t, de 1. :; : . . "
potentiels de production, on peut classer les diverses :~or~es ou g1*3i;.:i;.
de zones decrits par rang de priorité, comme sxit :
1) Vallée du Pleuve Sénégal,
- -
Les ressources cc. eau de cette zone constitueilt 1.3 majeti..i; ','i -
j ;
tic des dia:~oi~i'bilités du pays. Les supesficics cultivables y soat ~y'-.:~
importanues et leur potentiel est élevé,, Ifes ;)rojets de dQve1oppe.x;:
et d 'amena*Pe,:cnt
.J
y sont en cours de réalisation.
Celte zone du fait de ses ressoürces e t de se 2: ap ,t i tudo 3 9 ,_' :.: 1, -,'
devenir le grenier à vivres et le princip:l,,l cex;tre de production de Y:.N;
de du pays.
ïlne priorité absolue doit certsincment etre aecordde aux :Cr~-
blèmes posais par la mise en valeur de cette zone. Les !Jroductioas CJ-
comptées 8oii k indispensables pour assSure.r l'équilibre vivrier n:ït::.:.);. .: .
. .
2) Ieise en valeur des sols sales et sulfatés acid';?a des
-.-. ---
1: (J f-
P_I
-m-w..
mations fluvio-deltaxques e,t fluvio-marines.
Plusieurs dizain s de milliers d'has de rizières :::orlt if;: ':c;--
stis à ces :i::rojets dans la Caaamance mari.t;ime (70.000 lia), 11:: !)eïts 1:.
Fleuve Sénb,,;;~al (33*UOO Ea) le Celta du Sirie Saloum (5 & 13.000 Ha),

3.~ vo:Llbe du Bao BoZon
(rj,OOO ha)- Dans le cadre de L'II,VG, :Les pro-
jets de rech.erclles propos&n; intéresseront également i>rÈc; de lCC.000 ha
en Gambie.
~~ poter2tieel de production de riz de ces rc,-;ionsg dsjà partiel-
lement exploité, est tr&s important,
3) Nise en valeur des ressources en ea.i,w do 1.2 zonç Atlantique
_---.w....e~I
--Vert, Niayes).
Le potentiel hydrauliqQc disponible pour 1 1 o.,;ric~..lture d:-tr: ;
oette zone perl;jet d'envisager 1 1 intensification et 11e;rtension de:: ;?II.:~-
ductions marafchère, fruitsère et fourragère, production
xa.itière >,
SUE
plus de
5.000 Ha. CES SpGculations & v31.oui‘i; ajoutt5es l;r&s
élevées sont destinées à l"approvisionnenent
de 1 * a:;~lo:r.érz tion d,Lka-
roise et à ltexportation.
L'intérêt c$conomique très sviderit do ce ;~i'i.>:>;.me, permet
d'accorder une priorite cer&nine aux projets de roc i*:::;'C:. CS Sur CC:; El>,:-
culations dans cette région.
De PI~~S, les résultats escomptés intérc8:=:c:-<;; * l'enSemb2.o <:i.t
Sénégal moyennant certaines expFjrimcntati.ons d'adnptat ' 1~1.
4) Nise en valeu des eaux souterraines.
_1_-
'~,es quelques 600 millions de rnZ( d'eau so;c.~::?rai:ne, aptes à
l'irrigaticn et en principe disponibles pour lta;ÿricY?.l-l;ure, permettent
d'envisager un programme d'aménagement rÉparti sur 1:~ ;::resque totali-
t& du territoire , qui à première appr0xi.m;tio-i i:lt~ro.:so:ront quelq.ues
30 à do.000 ha.
Leur utilisation pose des problèmes économ:i-? (.s e.t techn:iqu:.:sg
vatibl-es selon les zones p&domorphologiqu?s et lca na:lpcs.
La mise au point de techniques d'arrosage (2:; (Le production +C.eo-
x:oxisatrices d'eau et d'énergie, à efficacité élev&e, :::wait un prébila-
bl.e absolu avant tout developfonent important de ce A~:co;i~3t lde dévelopge-
ment.
5 ) Microhydraulique (mct.res 9 lr:;~::; collin-ii:o:.: , petits barrages 1) .
Ce type d'aménagement intéresse uniqueÏ:el:.b 2.r. moi,ti$ Sud du
pays flù la production agricole est largement assb~rcie :.IY fait de la pl~i-.
viosii;c5., Les études et les recherches d:2us ce doi:l;~i.!o, :1ont en ordre
principal. d,u ressort d'équipes Sp~cinliséos dons Ics :ii?vont;~i.~'es ol"~ le
caractéri aation dea sites ainsi que dans :La rechercha des modes d':&-
nagements hydrauliques.
6) %Lise en valeur de ILL~. Gambie,
L'iitude du projet d'amhnt? ge,.len-t intC!gr& do cc I;i:-st:;.in intern:.-
Lionel n'eat pao Suffisamment développée
< ::, Ej
pour
prQvo:il*, _ !a Jrésorlt, de;
actions de rec1:erches Specifiques aux 14o:~os intére;,S; es.
De P~US, il est certain que de nombreux ré::,.tlt;:Lts de rechercher
e:3COmptables des actions prévues dans les autres ré<;. c:i2s9 y seront tr2ns-
posables.
v1:c.4.1.2. - Par esl)èce ou pr Eroduction*
---m-e ------- --I ----e----,w
En fonction des besoins ; '
rtglon:iux ou natio::.o.u:; et des options
prises :

99
.
&qui.li.bre virrier nntionnl j
. sécurisatia:i Go lu. production vivrière ;
. production dc: viande et de produits laitiers.
, diversific;i-bj.on des: cultures ;
promotion d'i:;dustries de transformntion ; et dlimpérutif:3
techniques; on peut prCI,>cJ:,c?l’ d'attribuer les rc?~gs de prioritd sulv?:ltn
:;ux recherci:.cs Zyz.nt polir !:)Ut l'intensification ou l'extensicr& des di-
verses espèces et produc'l..l.:,:is envisagées,
1. Riz et ristculture.
-..- - -
II~ 1963 à 11374., :Les importatlol)s
de riz ont v.:~rj.i: entre 12J.d~~:CI
ut 192 .OOO tonnes, En 1':;i43 elles ont 6th de 175.000 tonnea pour une vb-
].eur de plr;s de 13 nil.Ii..:rG.:: de francs. Les connai.ssiLnces acquises da,s
ce do:mir,e, sont tr&s i.:ï,l~r.L'à?lt;es et per(etteEt d'affirmer qtie le po-
ten.tiel de production de: :L<-verses zones rizicoles est très: élevé et
dépasse do trhs 18in ce;; .L. ~ortstions.
2, Blé.
Wz. 1973 et 19'74, elles ont Q-l;6 rcspectivexlent de 105.8O(i e.t
73 a 000 tOl2i:tE!E;
de blé et de 18.000 et 2.4CO tonnes de farine pour deu
valeurs globales de 2,$ c:; 2,5 n:illinrds de fmncs,
Le potentiel de production de k'lé de In vallCe dl;: Fleuve pr-r-
l;iquemerlt Seule r4gion in LtGressCe,
est ccrtein. De plus:, dc;nr cette Z~CC~
1.e blé est jusqu'à préseiit,
la seule cériiale susceptible de dorme:? des
producl;ionS intéress;:rzteS t3n saison Sèche froide avec WA cyc1.e de vi,;rxl-
tation de courte durée, d'où :"~II intérêt tlaL.ts
le cadre des rotation-s et
des s,ystèxes de culture.
3 . Autres c(~g~~~h~~ (sorgho, nnSs9 r-Al).
LE, s&curisatiGil de la production vivrière dans la rdgion cen-
tre-nord (:I.u nord de 1 '2~ ~ii;.$ te 650 mm> pur 1 1 irrigation, xeplique 1::
mise 2u point, pour ccc3 e 2> p è c e 2: 9 de variétés e% de techuiql;~cs de :sro-
duction à très haut pokê:!?t:.Ll et adaptées aux diverses sais ans de cul-
tures.
L3ans le3 g r:x ICiCi :: .p (5 r il:1 ê t re s de I.:t région du f'lolhv~3!~ le svrC;T:o
a une place importante à prendre en vue C*e renplacer 112~ productions
d e s
culture;3 de decrue.
ne 1963 à lY'iG9 :LE:S i.ElpOrtELtfOYiS
de IiXbis, s02gho et r.ill ont
varié de 5.000 tonnes e:l 197C et Yl.i)OO tonnes en 1973.
Pour l'annhe 1974, elles ont &t:& de 34 o 000 tonnes; pour une
valeur de 1040 milliolxa dn francs *

100
4 ) Culturesh.araîchères
et fruitihres.
-- ".. .-
Le pote;?-t...el de production nr?"rl‘îc!her (quo.nti-tri 9 :~u.Ll itc > d:.
pays et plus psrt:lc::~i.C.:rer.;ent de 13 zone Atlantique est trLa conrii,quef:t.
E~S besaLl!:r: pour in conso,;l,:at:j.iln locale sont trè;:; (:~.cv&s et
loin di@tre setis:?nitz en certaines p6riodes de l"anKée. L;:t (iua1it.é des
produits et les é;$oql:eu de production
p3rmette~it drenViS2Li~E!? UllC2 tris
notable augmentn-t Lo~~ des cx~ortations.
La produc%i.c:n anruelle totale de l&gumes est est--I:l&e i quel-
ques 75 ,Uc)O tonnes doxt 5 , ~300 tonnes environ sont exporshea.
Malgré C!c? for-t tonnage de jrodLL&ion, 1; ùénégii.1 importe cha*
wue a:?nGe quelquea 2-S.000 tonnes de légumes frais, esseritie11.ement oi-
gnons et poclmes de lei,re e,t; jusqu'à un p~ss6 rkcent (avznt 1:. mise e:?
f'onct1onneL;eCt do 3.:~ conserverie de La S(!CAS à Savoigce) environ 8003 2‘
par a;n de purée do to:.;lte s-t 1000 T. d'autres prépar‘ltions,,
En. 1974, CO:; iiY.pOlT*at~OnS
représentaient une valeur totule ;ie
1.lord:re de 2.000 zilllions de francs.
lillintcnsification et l'extension de ces cultures pt:rmettror:v
- d ! arléliorC:r 1:~ bal-znce c o!.:j.:ercixle en l.i.:nit:~.~Lt lts ivlpor Y; I.--
tioyIs (oignws, coj2.centré de tociatc) et en sti.ikulant lo:; ex.pc;rtatioi;k;
(légLmes frais, fr:li-ts) ;
- dtaa<liorcr 11 Equilibre alil~lentai.re ;
- de réduil-c le sous e~iploi ;
- de profAIouvcir le développement d'industries agricoles de
tra9sformntion.
5e d&velo::~i~eïï!ent (de l'agriculture pur lrirrigatioi: implique
l'intégration c-t L 1 il:-i;e;lsificatior?
de 1 *&:Levage (finissage 9 t?m1,ouchs) dari8;
les pé rinétrcs hydra-a; ricoILes en liuisori alaec les zones d'4levage se,ii-
nomades (naisseurs ),
Les importati.ons de pro<ui.te laitiers ont vari. de Iii69 b lljT4
er.tro TS. 300 tonnes (1574) et 16.930 termes (1371) dont de 6,200 à :5 .:3GJ
tonnes de lait concentré. Zn 1974, la valeur de ces importaticns a éti\\ le
2.000 :ilillion.s de francs.

101
Sn. P~US de l-i:, croduction de viande et de prod;ti.ts laitiers,
les é:Levo.E>es devrcnt :,i:cduire un nombre très important de boeufs pour
la traction,
indispe;;:::i ble h toute intensification.
5. Espèces f,restières.
- --.-- --
Ze régime de:: vcrlts dans toutes les régions du Sinbgal impose
:l'ins-tal.ktion de brise-veslt dans tous prograiamés d'inte-nsificstion des
cultures (effets mécaiiig, :ie)y
. .
9 évapotranspirntion,
transporte bo1iers )*
De plus dans CL~ très nombreuses régions, les :?euplements fores-
tiers ssiit très netts LI:.:~ insuffisants pour satisfaire :Les besoins des
popul;?tio^s en bois de chauffe et en 9eti.t bois d'oeuvre'. Iles recherczes
sont Ind%spenssbleS dz. .Z toutes les Zones pour definir D
CI les espèce::, les variatés et; les origines les glus ndsptc:es
?I introd':ire dans les <1?.fî(irents trpes de périndtres irrigues dans les
diverses r&gions du sd ~C~:~l.
- les modes de Gt,Llture e-t de conduite des peuplements.
6. l;é,aumi~~~~~~~~~_~,li~~er:tairrcs.
:[, f introduc i;:'.:':. ~LE: ldgunineuses :~liI..tentaires est nécessaire d..:n:T,
les s~;stemes de produc-:;'.on avec irrigation afin de :
- rechercher ;.!:ie a:lélioration de 11 :iquilibre nlixentaire de;;
producteurs ;
- satisfaire les besoir~s du pays ;
- équilibres ct diversifier les rotations,
7. Divcr~~ilic3:t~~.clr1 des cultures.
-4 mm-
Il n'est j1.:2- douteux que la rer!taLilisation de nombreux ami,-
nagenents et ce surtoi::; dal..S
les zones ois les conditions climatiques
sont sIxfIisantes pour '.:!curiser la production vivrière, ne pourra Étre
2ssurti;e que moyc:2nant ltir:troduction dans les systèmes tl! exploitation
ou :Le::; rotations p d r e w ') (? c e st nouvelles 2~ li,.tute productivité et à valeur
ajoutée élevde.
Le choix dcc eapi?ces û tester CI.sas les diverses
zones p5do-
climatiques devra être :.;:L idée d'une part par des ccnaidtirations tech-
niques :3 u 1: 1 e 6 p o .s s YL 3 i i- 1 t i! E, de leur introduction et bautre part, Sir
les possibilit8s de co.:ii.croialis:~tiolz de la
roduction tant sur le XX~~-
ehâ national (importa~~.c:: : volume et valeur P qu'internatio.nal (d6 Goti-
thés, qualité).
(2 test ainsi qL*en se b<:san-t sur les selAles statistiques d'im-
portatton, on pourrnI:ir A première vue, penser aux spéeul-ations sui-
vantes t
:Dattes 8 720 2: 756 tonnes importées pour quelques 20 milliczls
de fra ;
Bananes fra?c-:cr: : spéculations dejà introdui-;cs.
Thé sec : CiiL.ViSOK. 1000 tonnes pour quelques 500 millions de
frc.
c
(Y'.' ?
Yaniar(qOir r6sulta ts üY,i;enus au Mali, transposables probablement en
86
i c .
Café : vnle..r
totale du café et 6es extraits de eaf& importes
en 19:'4 : 540 millions i.ie frs.

102
I?$~ict?s d.ont piment : 800 T. pour 120 millions de frs (1974)
Orge (malt) :
1700 T. pour 106 millions de frs (1974)
Boix de cola :
15500 T. pour 1030millipns de frs (1974)
TabaC
:
2250 T. pour 783 millions de frs (1974)
VII.4.1.3. L Par discipline ou technique d'intér6t genéral.
--.
S 'il est rela$ivement aisé de cla eser par rang de priorité Le&
régions et; les espèces i.1. introduire dans les systèmes de production, en
se basant sur les poteztiabilités et des considérations eccnomiques, so-
ciologiques ou politiqucu, il est par contre, plus ardu et délicat; d'rie-
rachia:e:r les disciplinca et :Les techniques d'intérêt gen6ra1, interve-
nant dans l'étude des;:~roblBmes posés par ic. mise en va:leur des potentie.:s
eau et sol.
On doit à notre avis, classer s.ur un même ran,: de priorité,
t o u t e s li+s recherches intervenant dans l'étude :
1) des modes et des techniques d'irrigation,
2) du milieu na turel et de son anelioration,
3) du milieu socio-économique et de son aménagc:aent.
Il faut en effe-t, connaître les milieux naturels et socirr-
bconomiques et les contraintes pour définir les modes d fa;:n6n~gemel:t.
Inversement9 les contr;2L;i!:es hydrauliques auront à intervenir sur .Ler;
modes d' anélioration dl1 :,ilieu naturel e-t influeront sur le choix les
organisations socio-économiques.
On peut proposer le classement i3uiv:tn.t pour les ZiïltLt?C?S dLSc<i--
plines et les techniqueo générales citees :
4) mise en valeur des sols salés et sulfatés acides,
5 nachinismc et énergie,
6 ) intégrat:'.oz? des aménagements dans 11 envlrortnea'e:il-t,
7) utilisatio:; des eaux saumâtres,
eto. ???
VII.4.1.4. - Par op6rntions
- . -
de_recherche ou f;-i.cteurs de pro-
:* 12.c
-___- t ion
._. .- (disciplin;JdrïLns le cadr:eis l'étude UCS
-- .-
aroductions.
Ic:i, à nouveatit il est trt's diPficile d'hiérachiser les études
sur les facteurs de product.:.on.
Les activons e:; les interi,ctions
son-t en effet telles, qu:en
principe il test indis.f?ii;3:,ile de mener toutes ces Qtudes de front.
Le classerle-1"
uuivant des opérw;ions de recherches sur les
espèces, certainement r:Aacl-é de subjectivité., peut être proposé :
1) .amZliora~~o:i du matériel végétal,
2 ) économie de l'eau,
3) ferti:Lisa-k:'.on et travail du sol,

4) phytotechnie,
5) défeilse des cultures,
6 ) trai-~;cl,:ent de la production o
En fait ces études ne pourront 6tre valabler!ent r:tenC:es que
par des équipes nl.iltidisci:plinaires.
'VII.4.2. - ilActionst'
w-w- .-
ou "Projets de Recherches".
---.
"-1
Dans ce qui s:it,
il est tent6 de regrouper les opÉrations et
les programmes de recherche
inventoriés en !fActionstl
ou l'I'rc jets de
Recherche It spéclffques à objectifs définisr
Les projets décrits succinctement ne sont pas cle.ssés par Or-
dre de priorité 7.1ai.s par r&g1ons géographiques ou situation.
v11.4.2.1.
- Zone de la vallée du Fleuve SénéiySal.
--mm.-- m.---...---1--1------1----1--.2-,
:Le po-teLtie1
hydroagrici:le
très elevé
de cette zone, 10~5
pro'bl&ses particuIiers posCJs du fait do la nature de ses sols et du mo-
d& d*aménagemcnt utilisé (polders, irrigation par gravité) amènent à
proposer un ensc. ;.11!.o de projets de recherches spCcialisés à. cette ~valï6c.
1 . Projet
-e..-- Riz IPC BizicultureI~
intensive sur sols non salés
---..
dans la vall6e du Fleuve.
---.
Le pr0dilf.t attendu de cette action est la mise au point de
systèmes de product-'on et d'exploitation basés S-U la rixicultures izi-
tensive continue ou en rotation avec d'autres espèces sur les sols
~'IIollalde~~ et "faux llollald.e'l non sales ou dessalés, compte tenu des
connaissances acquises déjà. très importantes dans ce système d*agr:icCL-
ture.
Au niveaii de la région du Pleuve, ces recherches intéressent?
à moyen terme, une superficie cultivable de l'ordre de :55,000 Ha en d<:):k-
ble c7;.lture et de 2: ,000 I-a. en SiElFlC culture <avec d'autrca espèce:; E:L
rotation, soit une production potentielle d 1 environ 4(10 ,,OOO tonnea de
paddy (en admettr.;:-t un rendei:tont rnoycn de 4 ?/Ha par cycle).
Dans l'éuuipe chargée de ces programmes, devrc. i?t:re inclus un
ilgenieur o'u un a.osistsnt spécialise dans lo,s problémes de :5 ' 4 conomie
de l'eau en rieikre et dans les tecrjniques d r ::.ienage,..:ent;s internes des
exploitations.
2, Projet---* t'anélioratiori
-
des cérhales irriguoes't (1~16,
- -
ma3,
sorgho),
:Dans UC :premier temps 9 l'Équipe chargée de ce projet, aurakt
comme objectifs ,;r.Lncipaux :
- introduction ou cr&s,-t:ion' de ,v:trj.(:-I;& de blé 3t S.e triti.ca3.e t
.- select:1on de variétfjs, composites ou d'hybrides de maTa CI:
d <? sorgho I introduits OU créés par la D:ivision ameIiorntio:i cies plantes
du C1RA à Bambey ;
- definition des conditions et des techniques de 4::ultureE,

104
Dans la seule région du fleuve dit dans le cadre '..:Y* pro;rz~-
.;ICZ d'aménagements à moyen terme (preï.:iio.i:e phase d f o.meri;:~,=;u .!.. :? 1:. J-,j-dr:"Lt--
liques), ces recherches intéresseront quzlques il.O.OOC à 5 !) lii)OO I-in d' -CG II.-
blavures (Ponde, Paux Iloll.alde, saison, 'c:on.tre saisc1n9 d6s;:~ison) .rt?pr.~,-
senLant une production potentielle de quelques 200.000 72. ),..Q :!nr
Dans l'Équipe chargée de ce projet, devra j$trc i i 'I 1.: 1 _ us LU:; c ..L c r -
otzc;tr ou un expér$mentateu,r spécialisa d *ns 1 'étude des pr~~'~.~: ~:IL~L; de
l'economic de l'eau (besoins en eauy rationnement, r..oüoa <.: .; j:ürCt::.é tri. s
d ’ a r r o s a g e . . . ) .
3. Cultures fourragères, éleva;;e.
L'équipe do chercheurs, compooCe de véterinaire:3:, ( CL; zoo-
techniciens et d'agronomes, aurait cor2Inc objectif llétudc C!C::.:, xc ~t:l-
tio:i ide Fanaye en Oualo et sur Dieri e,t dnns diverses :?..nte:i~~~.~~::, do t,u:;
1. ch: p:roblhlE:S posÉ!S par lu, production de fourrages et 1o1~1 11 I.il.is;:titi.):;
par 1' 4,levage intensif d:-iris la v:allée du fleuve, ainsi ;Lu" i>:-..:~ 1 1 intG-
gration des d,iverses formes d'elevnge dans lus pêri;n&trc:s
5. .Y'i *' r;_, U.C.
. - : L> c. . ; 1
g-roupl3,
équipe principal de recherches E~U niveau du S.lé:~,J ~21~ t ,::c,nu(:il-;.-
r3it, coordon.nerai.t ct superviserait techniquement les act.Lifi.::. mi:11F;e;;
dnna cc domaine dans les diverses stations principales ou 2, C; < (:,l~d~~j-~i~;.;
du P~;JS,(SOUS stations OU antennes). Un chercheur OU un i~.*is:Y.S~~a.I~ t, _
sp .I-
i3i;:J.i;; < dans le domaine de l'économie de l'eau est à ino1uï.c ciano cc I ;I;
équipe,
4. Productions maraîchères.
Ce projet de recherches serait en f:iit une an-tei*nc: de l'zc-l:ioz
pri??cipale prévue par ailleurs (Cambérène ); Le produit :a2k~ ‘<.u ser'.lit ;
- l'intensification des cultures maraîchères :~~~d,:;L:.\\;riell,s~s t
. tomates (2 conserveries)
. oignons
. diversification.
- légumes, especes importées ou traditionne:Lle;: 9 :?0L!r lct. CO::-.
S 07.1: ial: ion 10 cale.
IJn expérimentateur spécialise d:~nsIe problefie C!i: .-' 2conoLLi.e
cl.2 lL*ca~ est à inclure dtins cette &quipe,
5
.
Connaissance et
. . . ..--. sm8liorati.o.~ du milieu natr! rt~l.:P--,-,'tude de:
__-_ --
--.
problsmes
p
techniques
0sSs pbtr lrirriget;iOi~~.
--_ -
ILtt5quipe chargee de ce prajet, coïnposée de sp(ioiz .:-;;tes on
d:i;ierser,
disciplines sCiC!ntifiqUes 7 n'xuEZ,it pas ul'ie proC?'.lc ,:..!Jri CLXix
0 b 3 ci c -2 i f ,
mais l'etude üu ï.iilicu et des ~1;:;chr:iques à me-i t.;Y-? Y!~ oeuvre
pour I!ii6 u%ilisation rr-itionnelle et optimrtle àes re:.;s(?urce,:: ::;. eau et
e r, a 01 perme-:tant aux cultures d'cxprker leur potentiel ai: .l::'('ducii:ju:.
do ?.aintenir et d'alméliorer la fertilité Iles sols,
Dans ce.pribjet, seraient réuni:; des specixlistcs ( :. (2 8 disci-
~l..ll-ieS
suivantes :
. agro-bioclimatologie,
. génie rural.
. a+gropédologie,
expérimentation sllr les besoins eu eau des pl.an;.cr:.
?

105
~Ces chercheurs seraient soit chargés dto:~GraItiions ou de pro-
gr2,iLXLe 8
permanents ou CI long terme, soit d'opQratio:l;.; il. court terme. En
plus de leurs.études propres, ,Z intérêt :;endral,
il:; d.ovron t prêter
leurs services et collaborer avec les projets
~tFrodur:.~:i.c~~lt
pour d6fir.i.r
:Les programmes et les protocoles, conduire certaines c~,,drinentatiocs
OU recherches spécialisées, interprêter des rks*ult~it.i
6 t 6YE?iltLlell~~~~;t:
chercher a solutionner certaios problèmeti particuliers.
Des assistants spGcialis6s dans ces disciplixcs :É)ourront être
:iffeC tOS A. p l e i n teii:pS A Uri O U des prOje LS ,_
“~rodyLcj, ii’~;q’T %,
6,, Agrosociologie, agroécononie, application des résultats
. --. .s-- - .-.
de la recherche.
TJE!S
spdcialistes en hydrauliyuc agricole devra; t collaborer
aux études et aux travwux de cc groupe. Il est plus que: prob:,ble yüc
les r5sultn tis des études de cette action influeront ,silr le:: orienta-
tior;s des recherckes des autres projets.
7. Antennes de recherclies appliquées.
Dans cette region du fLeuve'Oua10 et Dieri, il es:t a prevoir
des antennes de recherches appliyuoes, specialisees a~;-;.. les domaine;:
suivants t
- Cultures de diversification,
- Espèces forestières 7
- Cultures fruitières et phoeniculture.
VIL.4.2.2. - Porxrations fluvio-deltalquas o t x'I;.vin-marines,
-. - .- - -. .* ._..- I
8. i:Iisc en valeur des sols salés et sulf:zt&:3 ;:c~id~s.
.- "_ 1. . a . ..'A.&..
liTne équipe de chercheurs spécialises en jilicI~O;,:i.(31(~gie,
physZ.-
co-chimie des sols, agronomie et hgdrnuli(iue agricol.:p ,.urait comxe ob-
jcctif' la mise :tu 'point des techniques permettant l'ex-t\\.:td.sion et L?in-
tensification de la rizionlture s11r les sols salés $2:; :;: .lfaf~és-,~cides
d '2 >> i;ründes format.ions fluvio-d2ltaïqucs ou fluvio-tiari5rs ~EJ la Casa-
m”iac t! I
fd U
S é J,‘lé s il 1 , du Sine Saloum et des :lffluents de la Gatnbie,
Ce proje-; de recherches est ddj8 en cours ; il serait toute-
fois utile de renforcer les moyens mis en oeuvre et d.* -:.Y telA:z:ifier .les
actions.
v11.4.2.3. - Cultures maraTch&x~es et fruiticre::.
"._--.-..-
9. Centre principal dc rec‘ierches sur les cultures mara$(:heres
-
-a.- m . . . ,- - . . -_
Les actions de recherches menés actuelle4eii~i; a. Car:~b6rène, SP&-
cialis6e pour la ccne à cliï:iat subcanarien, devraien > $!tx e intensifi:\\os
et plus particulièrement dans le domaine de 116cono~xL~ ci f! 1 I eau. DC:UX
chercheurs spécialisés en hydraulique agricole devr::ient &tre affectdu
a ce projet, respectivement chargés des pro&ra:xles s,;iva;i,ts :
- besoins en eau -. rntionnenent,
- modes et techniques d'arrosage.
.--,
1,. _
.-^m
-_--“-.--.la..e”m-l---
I*r
_ . 1 _lll_... I-l-.“---.-l-.m.l-l,YU

106
1 0 .
Cultures ma:raTchQrcs
- .-, ._. - à 1'6chelle
-.-
du pays (antennes)
IJ'aCtiOn du Centre de recherches de Camb&r&e devrait pou-
voir être prolongée à 1'6che11.c du pays par les tests et ::.e:: essais
d'ndûptotion à rkaliser en des pCil"L%S rtpr&sentntifs des diverses c,on-
dil;i~~~ pedo-clicatiyue,
Un cert:\\in nombre d'antennes son-: h pr&voir
(u-ta :;ï.ons principales ou second:lires)
? ? ? ?
Cultures fruitier_*
m, Si les techniques de culture sont reputées suf.'fisamment,i,i!rn
WUX E!()UT hnca:P, WI progrhmme d*unites exp&rimentaics .dg> p'rDdiuc2;ior,, ibJI
C <j i:~:.i,i.~:s:~nces dan,< le domaine
de 1' i-conomie de lfe;nu s3n.t plus frrtg:.le;-1-
taire;;, Il serait, utile de pr6vdir dans chaque unit& de production pro-
j et,Je: un progranne d ' éxpérimen t itlcn SUI: les besoiïls en e2.u et les .;;ec..m
ni:;. 6::s d'arrosage.
-, Dans les diverses s ta-tiens ]:rincipsles et .secondnirea,
l'instaila3ion de vergers tests (fruitiers divers) et ld,e centres de
prodixt; .on de plants serait souhnit~ble e
v11.4.2.4. - Utili.s.z.t~~.on
-. _ . .a des eaux souterraines.
Ces projets interes3e:l.t la presque totalité 1d.u SenégqlY dr:
f~:.t t.!e la répartition spatialo tic ses resso.arces en e:3,ux c
12. Diviaior~ d'hydrcuiique ,agricole (dcon~ni~ de l'eau).
Le f a c t e u r li;3..iknt :)fincipal pour ltutilisûtion des ez.ux
so;'terraines en agriculture est le prix de revient éleve de leur prc,-
duc ‘tien c Dana cert.2i.ns Cas 9 siy ajouter& les ei;r;Lct;~rist;iqueg hydroc-ii-
miqr. e s des nappes. Une priorité doit cert:3.inemcnt être accordée & 1'4-
tude des systemes c t des ylé tlic 4 ::s d I arrosage permettent une t?conomie
optii!ele des besoins en ~?;LU des ;)l:;ntcz et dos cr:lture:s: une rdductiw~
~:l~+;~i, ale des prix, de revient d.e 1 feaU et des zrros-tges et U3.e effick-
c-b-té élevée des irrig:l-tiens,
Une équipe de rec11r-!rc'.iCs9
composée de spécialistes npparte-
ila2-t aux dispiplines suivantes I
. génie rurnl
. agropédologie
. agrono:uie
. e t c . . .
serait ci2;-rgée des progrr:. m~'s de recherches int:~:ressan.~ :
a) les techniques de irirrigntion ;$:1r aspersion et au goutte-
à-.,;r:.-2tte : efficience9 unifor.a>.té, type de mat6rie19 équi~>ement t;Tpe,
cotlt, prix de revient ;
b > &jcor~,~Inie de 11' eau ‘yLu niveau de la production agriCO:Le : .
bcsi);ra e n e a u , x-2-I; ionne l)i(?llt,
c..Tficncitii . . 0
en fonction des espèces,
des vp,rj.ét&s et des s~isoils cl.i:<ilti.ques ;
c: > systei>.es de production et dlexploitation 1;
a.) UtjJisation (les c.taUx oauniBtres ;
E!tC.. .

L"action de celte division ou de ce projet dont I.:l base #rin*.
cipale d'étude serait le Ci;l% de Bambey, s'6tendrai-t sur :Llensemtle des
stations où l'irrigation j El 1‘ 2s pers ion #:)u aiz goutte-Sà-~;outte serait Liti-.
lisée,
soit sur 18, prcsquv *Ofali*&
du territoire. Les modas et les
intensités d'action et d'ktervention erl dehors de sa base principale,
restent à definir s ‘antellncs de recherches et dZexpkrî.mentation, pers.
sonne1 spécialisé dotaché :,.upri!s des projets ltProducti.or~~r,P
,
interventiou
directe, etc...
13, Connaissance et amélioration du milieu natu~;&~
.- ",.. "-e-w
Au même titre ~I:L POU.~ la région du Fl,euve, une Équipe multi-
disciplinaire com,posee de c:j6cialistes des disciplines suivantes :
. agrobioclis;atologie
. agropédologio
. expérimentation sur les besoins en eau
est à prévoir gour l'étude du nilieu physique et de son an--
lioration. Elle serait coïipetente pour 1.~enser.1bl.e du Sénégal à l'exclu-
sj.On de la région du Fleuve et de la Cassmance maritime. Elle agirait
dans les diverses stations, sous-statioas et points d'essais prkvus f:;;.Y
les a u t r e s prograr:i:es en collab oration avec lea groupes dWtude chargée
de pro-jets sg8aifiques.
14,
_.
-_--
Connaissance et amélioration du milieu socio-&cono~iqw.
*- --
ider-1 q%e le projet prccédent.
~1.4.2.5. - ProJ>-;ks de recherches
-. .-.
_ .-
intéres~seti,t l'ense::bLt~ I.~;z
p-1
territoire,
15. Amelioration t!cs plantes vivrieres ~~EjIl~!tiqu(3-sélectic~~
autres eue le riz.
CL-
La rcntabilis:~t$~;u des ar!énuge;:ents hydroagricoles prE~viu~~
ne pourra être assur>e ou a:.&l:iorée que noyecu;ant 1 I utiLis :Lt io:i d ' un
matériel vegétal à, hl~ut -jS3tér:t:icl de @roduction, r6pond:ln.t Si It inten-
sification des facteurs de :;loduction, p---i us partic ul. j-k rement h 1 t ca-~
et adapté aux diverses situ::t5.o::s
pedo-cliï;.:.tiqucs.
L O S
efforts de ai:lection devrafent porter princ ipalel;;en t s L'Y
le sorgho, lu :mïs et les legumineuses :IZ.i;:ientuiY.es. LeB trnvaUx de t~Ee
introduction, croisse~.ie..i~s~ hybridation et premier stade de s$lectior.,
pourraient être réalisés a;.~ CRRA de lla~;b~sy. Le matérJ,8eï introduit ou
créé, serait diffusé dan:: des antennes rCg:iona.les installées sur les
stations 02 :!.es S0uS-Stn~ki~l~S. J3lles le testeraient et en poursuivraient
la sélection sous le c0'3tr8SLe de la base de. recherc,hc,
16. Cultures fourratires et élevage.
v.-- .--*-*
Les cultures foi~ïrngéres et 11 :intPgration de I ' t5:Levage ri' in-
téressent :vazs uniquement 3-n rdgion du Fleuve où il est propos& d'ins-
taller la base principale dc recherches dans ce domaine. (Fanaye !?un1*:
et Dieri).
?LIE!S recherches ap:~liqu6es à diverses situations ~~c0-soci0-
econosiques seront indisge s:~bl.es. E:lles pourraient être nen6es d:ins
des sous...st~~~;ions sp&cL.I:iL.:éeS
ou dans des antennes installées dans les
_,
._.__-.-_.,.
-
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-II-~
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,__I_~I_ -,__--_.
I I _

Ces recherches cippli.qi:éeu en sous-s&ations et; :iritermesr con-
dui,tcs sur le terr,iii; par des a-:~i~,=-t.anl;s ds un niveau 5 dCi‘ini.r, scrn.ie::':
dirigées per un ou des ~péciali~l~es
tr~.v:2illant en col:i.~abc~ration *avec
les équipes des projets, rio:les .!'irfiga.tion,
COnflai3S~~:r1cS~:
d e e D j-lie XX
rnti2:rels et socio-éeonoGiquos.
17. Diversificc:i;ion dru cultures0
--<u... ----. . ."-....U.- .-w-w
Un. programme d s introduc -1; ion, de tests dt d 1 ex:i?éIli;..e~t:~it;ions
sur 2.e ror,ibrcuses espèces est h :)r(?voir dans 13 plupart des zones éco-
logiques du S6n6gal en vue de :;monouvoi.r la diversific:3,tion des c:ulUuras
Les
:Io.i?es les plus intéressées ;:IL.~ ce projet sofit :
. la rogion du Isleuv;e
. Le Sine Salour~l
. la Casar;ance. continentale*
Ce projet serzit réalis danS
deux soua-sL2tions sp&cia-
lisees (Nioro du i'iip et Sefa :?<~.r exe~~ples ) et dans des nritennes i.ris%.tl-
1éCS dans les zutres stations éj; ~3 0 71 a -. s t; a t i 0 ns .
Ce projet serait ::en3 :..;'.Y le terrain :?ar $des assistants d';:i
iîiL-e:tu à définir et ;lrobable!len I vnriab1.e en f'oncti:3.n de 1 tinport~mce
de r; prograïmes. Il serait diri:;I:! p::r un iugé!iieur sp&c:i.:~~lisé qui Aevr:.:' $
travniller en collahoratiofi ;ivoo le3 Equipes chargc;s des autres prct etz *
1 8. Arboriculture Toi'\\;:> 'tiiere en o$.ri~~&tr~es i::&ués.
- - - - -.-. - ---__._
- - - - .--. ~II_
Le prob1èr.e des brise-vc:i t à installer dajns tout p6riilt tre
irrigue, se pose dans i;oui;eL: 3.e:; Z( I:CS $,cologiques I:~V* ;)Gnignl,
L'étude des probl&ncs il:.' choix de8 esp$cc::s9 varii!t6s et; ori-
gitlcs à introduire, de leur distribution dans l'espace et de la condui-
te dos peuplenents, avec ou ÜL*~~I: irrig?;tion, ~1'a~ ?L cc joL;.r9 été abord;'c
que très partiellenent,
Des tests, des essnii.; C!I: ces études ~iulti:I.~c:iux sont à ,?rG-
voir* Ils seraieat réf3.lis&s d t,l!~ des aiitonr?cs spéci:lliD&zs in&tal:L&e:;
da.:l s toutes 1 es s ,tn t i ons e t 1 c $3 *; :i, 7< s _ s -LT ;CAs tiori.i.3 existantes ou prév~.cs O
Ce projet serait diri.;6 ilc?r un Ingénieur fores ticr et rBal.i.-
sé SI:~ le terrain par des ass;s '\\ .:j,yl.t;s d L LI.:~ niveau 5. (.i~Jf-i.nir ,,
Ce perstiilnel, en colL:l)orati.on avec les :~i.$:rob.loc:lir:iatol~?gi:~.~.
teu et les ingénieurs du Gé;:,i.e ri-r;~l~
étudierait 1 1 infl-:lence des $ri:;e-
ve:lt sur le c,icroclL-i;zt, 1;:
! -i- 'J 111 QC .: _, 0x1 e i; 1: 1 ~t-f,-o~:~0
..I, crc
b
p CL r a.spersionr
VII.4.2.6. - Recherc!les non d'u donaine de 1'ISRA.
--.-.- - I~I
--es.
Pour être conplet, i.! î:~l:.t !.;enLionner les ?ro;jets de recher-
ahes suivants, certuinex::cnt prioritic"ires,
nais non du doaa:ine de l'J<:%!f.;

109
19* HydroJogie de surIace
Poursuite et intensification du programme en ccur:::.
293, Hydrogdologie,
Idem que préc6dent. _
21, Am6n:jgerien-t d.u milieu rural..
Inventaire et cc;r:2ctérisation d(2.s sites de rr.icl-oI-i~~drauli.(1.~u -
étude de leur mode dtaménagcment.
VII.5c - Local-iuation des projets de recherches et gim.-c.énage:meni;;3 :1:'-
---.
cessaires. La recherche sur IL~S cultures i-,riguées nécessite des moyen :?
des a:~lér~ageIileK!ts hydroa,;ricole s ct des équipements lourde e'; c~i~érel,l:: Y ,:+L
de plus devront Etre r6p:artis dE:ns le territoire afin de p.)uvoi.r etudkr
les problèmes sp?cifiqu;.:s (XI.?~ diverses Zones éco- sccio-éc:orior~il,ues et i.ie .;
grands projetis de dkveloppc!nent. 1.1 fuut prévoir 1 ’ ~t~hl~.~~k?lilE!Yl~t d ’ U.hC? L! :Lr,j..-
ne de stations ou centres de rachcrches, de so'us-s ta t i on :i: rtl g i o na le: :; tu: t
de points d 'appui p1u.S 01.1 rnoiilc; E 1 é c 13 1 i :: 6 s ?
on peut proposer 113. structure de rech?rches s'ai.vante : chai-Y
(par ordre üe prioritd et non compris Iles péri.r,6tres
expiirimer;taux pour
les recherches sur les S~StE?J:iC3S d'exploitation) :
VII.5.1, - Vall.ee du Fleuve Sénilgal - Restr"~cturat;i.cn des a-.:&-
m-s.y."------.--,..--- ---.., .\\r,,
-I-~_----U-_I.--"I--I-...I-__
nn;;ements de la Station de Richard-Tell,.
a) Richard-TO11 (bu,se de
recherche
pour 1:n zone du fleuve 2-t
du Dieri avoisinant)
- restauration et rbnmen5:gement des b$timents, bureaux, 1. g, j; <
4:; :: :, -
toires habitations existantes ;
- construct5.oii 4~~2 nouveaux bBtiments, en fo nc -t Lon du v olu:le 1 :- '!
progrannes retenus et déjh existants.
b) Fanaye (Str3tion - centre de rec,hnrche
principal ).
* Translor:ution du PAPEK en station de rec:!lercheE: ;
?
Aménayement hydro-agricole de 122 cuvette de Fanaye (6CC 3;~ .:i:*
total) en glusieurs trnLz.e1.tes dont la ,r;remière de 200 & 2$0 I;a env5r.Jz1 ai::
superficie brute dans le lit majeur et IOC i3a. sur le dieri constituer:s.l.t
la sta-E;ion de recherche Elincipale
de 1,~ ré $gi on du l~leuven
Ultérieurement,
le restant de la cuvette serai; am8nagPe pou.:' ;;
rester des systèmes de production. II' ensen: ble des aménageinen t.s pourG,,i L
constituer un Centre de recherche
multidisciplinaire #sur les cultix.r<:e
irrj.gLZileS et les systbmes de production avec irrig;ttion er; lit r,laje x :lu
fleuve et sur sols sableux riverains.
?? Equipement üv
cette st.ation en bgtiments et en mztériel su:.'-
fisanta.
c) Guédé (Centre d lsxpérimcntatin du projet PAO-AMVS).
Ce zentre disiioaunt de 12 I-la sur sol "Fonde" et 5 :11a sur "~C~I~-
laide 0 arnénz,ÿf$ 2 9 d r une m-,ison ii ' hL.!>itation et :.:e quelque:: b6timents $2 ,p;;Iydiy
maintenu comme annexe & la st:*tion principale (Fanaye j} e
d) PAPES, de 3diol.

Ii0
e) Natarn.
Créaticn e t aménq:cment d’un poict d”appui ;sp<c:i:::lisé p o u r 1;
z o n e o r i e n t a l e d e l a vall6e.
f) P o i n t s d’4tucI.e
e t d e rechercne : drins L e I)l? 1t;i d u iIlt:u;-
II_-.---
-
-
-
-
IJ2j. nti en e t ni s c &. d i 6 po s i tien d e 13 r e c h e r c h e d e :x p o i n t : ; c i ’ ‘-
tudes (Zoundoum o u e s t e t a u t r e s ) efl vue de l’titude d e s probl&!;tis

p 0 : 3 *.’ :.
par La xis e en VYlPur des sol.3 salés.
g) Exp>érimo-.l’ti3Lt~r)II multilocale
e t
d~,~~com~a~~~~er;le~t: erl i‘():!i6:-.
-.- .-“.--
t i. on d c; r; ‘b e s 0.i.u s et de 1:; dcmafide de :La XASD 9 installr* tlc)YTZdc p o i n t : ; i: : ‘k:-
s a i s d a n s l e s Ua::lénagements bydrOZ(jriCfJle3.
D a n s c e c a d r e ,y’!ni; ml d t amenagem~nts d e otruc t,L.res d e recliercs; y
l e s points a e
t
b deiveiit @tre consid4r.T.s
i:omr:e ahsolui..~e,, t prioritair~:~ c
Sans c e t t e stELtioil, a u c u n e intensi.ficatio:n d e ïa recnercL..e n e eousra ê-brk.
entrepri se d;rn c; c e t t e zone d’ixiportance pr:Lnordiale d u peint d13 ‘ViAe cu.l.-
turcs i r r i g u é e s .
c e t t e infrsstructprc d e rec;:erchc; devr:d ê t r e su:f’fisrc;lte :)~!UT
,accuei%lir l e s p r o j e t s de -recherciie suivants : (1’ ordre cl1 ~n~~dL~:ri?.tlon
Qt<tnt u n e d.urer~ière t e n t a t i v e d’hi~rarchisation),
1 - iliz et riziculture (s<lcc tion9 phytOtCC!-mie p s;jrst&ille >
2- Conna:i.ssc.Lnce e t a m é l i o r a t i o n 313. m i l i e u n a t u r e l d:Lns La v-I-
.lée du f l e u v e .
4 - blodes e t techn:i!;ues dlarrosi:,ye e t é c o n o m i e r i e l’eau d::ins l e
cadre d e
l’irripatiou gravitaire.

Ill
5 - AnZlioration de Ta c6réaliculture (mafs, sforgho, bl:,)
( I3 c 1 e (2 t i 0 Il , phytotcchnie et sJ7stèr3es)
6 - Centre de hh&~ti.qLlc et de sélection du blé.
7 - Centre principal dq recherche
sur les cultures fourra&;-
res.
- Production fourrngGre, élevage dans la vallie et le :->ieri
(pny
8
totechnie, systène).
9 - Production narzfcll(.,re a vocation industrielle et consoz-
1 '-
‘-1 ',.,ion locale (au;tennes CarrtbezG.:e ) (adaptation varié.tale, phytotecknie,
s;rs t ène) .
10 - Antennes d'expéri;ientntion sur la diversificntion des
c :i -.4J ,; 1‘ e s
conpris les légu.ni2ewes alime Itaires Gtri-vnrie tnux e u ph;..--
totcchrtie 3
t
11 - Antennes speciaii:.6es
pour la protectL0n des cultures.
12 - Antennes pour IL:: rise en valeur des sols sales et sui-
fatEs acides.
13 - Antemies dlexpéri~ientation sur les esphCE!s sylvicoles (:-Y:
PsGr:iîiid t;reS irrigU&S
(tri et csnduite des plantatioas).
24 - Antennes d'exp&rlzentation des cultures fruitikes et 2:;
phoeniculture (uïlite expéri12ai3t:ile de production).
VII.5.2. - Casamazce . ..r.ritiI;le et mise erz vale:;.r des sols si=-
----. -..
e--
lés.
Les éf$IC.pes
de cherc:lu:!rs
actuelle::lent CliargéS de;; titudes 3~~1"
1.2 rkise rn valeur des sols sal4::1 et sulfatés ncides des :for..:la.t.ion:; I~I~-
via-deltaïques et fluvio-marlnen
(Casamn~e - SéfiEgal - i3ine ;;alour,l) f' ':
déipendant de l'Orston, de l'I:3&'& et de la SAND, disposeut de la i;-tItir r.
de i?jâbélor, du casier de 'i3ou~1do~,l ouest et de divers points dJétudcs
et de recherche.
Les noycns de la sta'i..'.cn de Djibélor devr;%ient Qtre renforcid
p.:?ur testes diverses hypothèses ~!;~drsuliques sur la riziculture (barrz-
gcs
écluses) : casier expér~:Ic.~~-,2al de 10 Ila.
Il serait égaleraeut utile de réaliser un périn6tre pilote
d'::is une petite vall&e du Delln -(lu '
Sine-:!;:1loun afin de vdrificr ltef-
ficacité des anénagencnts pour
lut-t;cr C~:>fitre les eaux salkes (nise
e II défense) et anélioier' l+h.ydraulic5t.e.
La Station de DjibéloL devrait avoir un equipernent suffisaut
ql:e pour accueillir en plus de ::es projets principa.ux de recherches ~'~.r
112:; cultures irriguées qui sont :
r) la nise en valeur ci,:0 fornnti0ns sqlées et des l.iELKlgIiTOVCS
do 1.::. Casanance mritine,
* ].IintensificaLiOn ..Lr: 1.2 riaic:Sllture eu sol non !il;.~lEI,
. la Génétique du riz (centre n::tional),
les projets et 3nte;lilcc suivants (essais ou tests rnultilo-
c;Iux) :
etude des problèmes liés û. l'~6cononi.e de l'eau des riziérci;
?
cri zilieu fluvio maritine et e2 petites vr:,lltjes (rJodes d Ii
a:ltinc!gerte:nt ï::-
te rr.. e , besoins en eau... 1.

11%
?
cultures fourragtires et élevage,
. cultures narafchtires,
, r3ivcrsifictl.tioi.l ùeL; cultures,
- Les rE!Chcrches U!.X les cultures maraîchères sont presqti'er
totnlitt3 ne&éea dzns cette Z,-J~LE: sur le Ceqtre du DéveloppeL;,en,t de l':Ior-
ticulture (CDX) de Caub6rènc et su.17 les installations de la ND.
Les superficies disponibles et anCmgécs à Ca.3ibérèr:e SOU~ 3 0 -
tLrible;ient insuffisantes qiZC? poztr y ;xenel:
:In programme valable sur les
;JroblSi;ies l.i&s & 1'Bcoaomio de 1. 1 eau (be:;oills en eztu,
m J de E: e t t e c hz. i -
ques dlarrcsaçe, systèries d fr,~;c'r~3gefiLer~t).
- Le laboratoire %2,$: Oiial d'Xleva.ge et d'Etude V6tCrinairc
(I,NJ~R~) - -'-
caEJenage
actu@lle::ent
::ri ferr.ie de Srzn~:~lkam, pour y instnller
une unité expérimentale de j?roduction de lait. Dans ce lo:zdre, elle i.:ls-
i~llc des cultures fourrzSgerc:G intensives et cor,duit un certc:in nombre
~~lesor~is~ d'irrigutiaa (re,chcrchc d'oopèoés, de vnrié%Gs, et de poterLCi -
ï3ilitti).
Le iS1inistère di1 .~6vclop~)enen.t Rursl et de 1 l:i-Iydr~~uliq~;~e
(rDRF1;) 2. -
en projet, 1' iilst_:L? .: if on d 'unit63 exp&rifiesttLLes d.e produc-
t i 0 ils fruitibrcs (pomelo-avocat).
Dans cette zo::eg il est propos6 les <~l:lénnge.i':cllts suivants :
a> - ~rnnsforn,.Lt?..r-l:.l de CDII de CrtmbBréne en 2entre princi2nl
de I:?eç*herche
,
sur les Culture;:~ m::raTchères et créati,J:n dl uI)e secti.r,n
-.." -.- ._-_
d'hydrazli= agricole ,écoj:lO :ic de ltenu,-mode~ ct techniques d ! arrost-:-
ge) sp6cialisde dans les ci:.l-tiIreS naratch.&reL; et frUj.ti&res* Les ;.;,;itcyl-
ries de rec!ierches ou d ' expci r:Incntations , SUIt? les cultures m.araE:ch&,:re:; t
I
prevuas en d'autres pointu du :;énGgal, di:pendraicnt techniqu.es!cnt de ,::c
oentrrsr
Les superficies afft:ct&es à ce centre et anénag&es devraicri.:
être rugr2entCes d-ns de très:: notables proportions (plus de :2Q 113 :Jet:; ),,
Les
éql;ipenents de ce centre devraient être suffisants pf:a
accueillir les an-Lennes de rcc;!erche
ou d'expérinen.t:2tic~~s suivante:. :
a> Cultures vivrikics ü introduire en rot:ition ou 8. -,ssocitil
::ux cultures a:r:L?chères (6Cri?:\\libre vivrier des producteurs).
b) Cultures fo7wr:;gbrus à introduire en rotation ou à ~ssocLur
FLUX c1;:ltur.:s ::î.-:rpw$chères (ca ::suoci::ttion nvec S:ng::lkaa- in-LcigrntLoc UC>
l'élevc.gc dzns 1~:s systèi;ds du production].
c ) Arboriculture f,::ras ti&re en rel;~tio~ :~vt:c les problèacs EL-
ratchers (brise-vent).
b) Szngalkau.
D F. n s 1~s équipen~~:~tti do =i,znga,lk:tm,
il est indi.spens:Ible de
nnsévoir des 226nagsL:ents
suLfis;-:nts et sdGquaus pour mener YLe& recher-
c h e s sur les problèmes li6s ri lri!conomic de l'e::u en cultures fourrrr-
i:, .:. I' (3 c irtensivea d:;ns lu zoiio h cïir1a-t subcanarien.
11. soruit égclenen-i; souhaitable que oette station puisse :XC-*
cueillir les antennes de rec:~crche
ou d r (~xPeri;ïeiitcli;ior.s s uiv~~ntcs :

11%
a) Tests sur 1~:: cultures vivrières à introduire dans les ags-
t ères fourragers .
b) Centre de tri dCS eSpèCcS, des variétes et des origines
d.l esst?.:fic:es fcrestières ou :Lu-tres o adaptees ti 1:~ région pour ]..a, créa.-
tien de brise-vent avec ir:rigation et d!i:tudes des techc.iques de c:ond:.~i;t
des peupleze~.ts dam ces c:,l!di-Lions pédocliwtiques.
I* b'llitks ex~6ri:-:c?rltt~les
__- .-. .-. -. ._-
do productions fruitik:res,
---.
----.
Il serait souho.i.-2ble quIun équipe:;ent~ spécialis6 po7;ir des
études sur l'écononie de L"e:-u, s&it p&vu dans les unités projetées :
besoins en eau, tedhniques ci; écononie des arrosages, raticrnnenent. . .
VII.5.4. - $ii-z-e-~~~~,vo,leur des eaux souterrsinlz!g.
Le Centre dc r.c::;crckes princip'1l sur l'utilisation des eaux
souterrni~os serait le CLi2L de Eznbey o-& 1:: Division d'J:i:ydrr*ulique Agri-
cole, sereit chargée des ét?ides ?t nener ::LU centre &L*e et 6,: 1.r. concep-
tion, de lû coordin.ztio;l di:::: opérations des projets à ré,:lliser dans des
centres secondaires, utilis:.nt ce t pc de rec;zocrce er, lt!iILUr
Le CNRA dispose ::~ctuellenent co-scle dquipenetits d!irrigztio:~ :
- une parcelle z:~ki1r.gée de quelques 15 ha nets, SLL;T 1.aquell.:.:
son-t menés :
. une étude de s;:stérres d'exploitirtion basée sur llutilisry ::i.~::,
des e:iux bicarbonc:tkcs
c:Licj.ques d'une pnnnea.~ de LutetieQ appl.iqiiOc::
sur sol :Dior,
. des essais conparatifs divers,
. des tests de :I:L" c
(,Lriel d'irrigation goutte-à-goutte.
- aeux parcellc;a de 1 ha environ sur lesquelles Ces prenier:::
tests sont r&olisés sur les possibilitds dluti.li,..-c ti.0.n des e~,u.:c C~~O::?I-
rées sadiques (C 4 S 3) de 1~: nappe profonde.
- diverses p.ircc:i.; es pour la conduite des recherches sur l! 1~
;:\\élio:rat ion des plantes (;.iLl, sorgho et maïs ).
-OU$ les probl8:.1c!G pos&s pnr 1~ :aise en v<aleur des eaux SO~L-
termines yle peuvent être i:tudiés h Bambe::.
Ces recherches intéresse9 L
en effet toutes les zo;icC: kco-sociologiques du Sénégnl. iJn oertairt noya-
bre toutefois non on peu dCpendantes du contexte pddocliaatiquet peu-
vent i3tre concentrees en ce point.
Les dispoaibiliLt::v en eau> li.r,~itdes des différentes zones et
les po telltiels de dévelo:?ro: ent. relativement restreints qui en résul-
tent, ne pernettent pas d'envisager d'install:i.er des bczses d.e secherc.L?es
pour chaque J~rogrûmrle npCclfique.
Au.ssi,
p:ro;3os 0:: :;-nous l'installation, en plus du centre pri::-
cipal, de trois stations cecçndaires9 ou satclliteg sp&cialisGs pour
l'étude de ;jroblèr-.es ou dc :SLtC,2tions *c;rticulièrs et où ser:z.ies% ri!':-
I.isEs 440 *St0 l~~d3pti-ltFcir:'(ceYltre b'aoouoil d1ant8nneo) dc.UatSri,.L
v&gét*:Yl de tcchniquen 01: GV ::>stècies xis 2u point dcns 'les stztio:.::
principales.
La structure de recherche suivante
aeralt à mettre e.a ,placc~
ou Lasnbnager.

114
a> - CI?RA de l3a~&t,
- Division d'hydraulique agricole du CIJRA de 13anb~.
-. _-.--_
Elle devrait $ t-r,- 6quipSe d.u natér.lel suffisant pour inte.i-
sifier ou entreprendre les recherches sur les progrqmmes dcicrits da;ls
le pawgraphe VII 4.2. (projet no 12).
- Division connl:L:.,ss nce et amélioration du milieu raturel.
* -. ew.eLI
I., f équipe respons;:3lede 0Es recherches dans 1 'ensemble du S&n6~:~.1.
è. l!e:xclusion de 1.~ région C~L: fleuve, pourrait être basée & :;ambev et
avoir des actions dans les dlrorses statf.ans et points idlessais. "
- Division, coii:!;ii:~Sa11ce et amclior;~tion du milieu socio-ecdl.
---. _.a-,-
- -
nonique.
--.
-
idei: que DivisifJn 2rCcédente.
- Division rï,12éli01Z;~bti0,t
--
_l--_-l.-.^.-
des pI;lntes vivrières autre q
-.
ue 1.e 152..
Le projet introd:;c Lion.,
s&lcct-i.on O'J création de variétés,
Icompos:it;es ou hybrides de sorgà,o, mals, légumineuses ali.mer:taires se-
rait installé à Dambey qui <enverrait dans ces diverses n,ntennes , du IJ.L-
,térie:L a tester ou. 8 sel~c~kio~:ncr pour leur adaGtc2tion
aux diverses c i>n-
ditions locales.
- Divers.
Les équipements cI :les moyens disponibles :au CI\\l&A de diambe;:
devraient être suffisants ;.:oMr ::ccueillir les antennes d. 1 ex:pI[rii.;ent2-t i ::..
du de -tests du projet suiv;lll-t.
- Centre dlintrodr!ction d'esp$~c:es et de variétks Amour lc. di-
versification des culturcsr
- Cultures marnT.chèrrs et fruitières.
- Cultures fourrugères irriguées.
- Arboriculture forcutière en périmf.$tres irrigués.
b) Centre rc&io:llc
_ -,_,J-- d~expérinen>ation de Dahrz,
Le LNERV projète d'iris. tnller a Dahrn une unit4 expdrimental:!
de product:ion intensive de fo>.rr:lge avec irrigu tion 1% l'aide d'eau po;:-
pée dans la nappe profonde,
Cette exploitativn exc6rinental.e devrait ê,tre cor;pléti:e par
une skaticn expéricent3le 2'~ ::nt coa.-;e progr::riw3. principnl, en COlliLbG-*
ration avec la station de recherches à Fnnaya (Dieri) la mise au point
de systè-mes de production fourragere adaptés aux zones sylvo pastoral,?
et nord-occidentale (Eab;: Garage - Lougn).
Les équipenent::~
d.e cette station devraient Qtre suffisants
pour accueillir les onteilncs d'expérimentation ou les tests multiloce.nx
suivants :
- cultures ViVrik:los.
- cultures mara2c;lCres,
- arboriculture forestière (en périmetres :irrigu&s )*
. ”
.._-

.-~-._-.“----..ll.--_----
--
. -
---1--.--*,œ-
--uuu’

Ce centre X$L;:'-ow.1 if créer, serait spbcialisé du.;::; la recker-
c Ii e C:IL~ lc: diversificz~t:'.or: des cultures dar-s la r&gior-, cei::tx>e du C;G::&-
gai (entre 1.5, route t
?hi- s-Diourbel - li'a:.ibacounda
et
1::. ~kmbic ) .
Eh ordre prir:cï;;;;Ll et en pre;:l:i.&re phase) il rl'3' serait Pr,;-
c&dé CIA'& des tests dz caiyortezlent de diverses espèces e-; ZL des ee:;li.<
simples d'zdaptntion dé :.z,-téri.el v&gétn:l et de techniques afin de r6u-
nir ~3e:: infc~r33 tions f:;aff:i.r;antes sur leu potentiels de prod~L:c:tioxL de
1 :i rSe:ztabi.litti .de ces r;TGculcrt;ions.
ceux-ci porti;r'ont sur :
wt les culture:: de diversificatior:,
-, les c:nlturcs li:;rsTchères et; fruitières,
- les culture:;. vivrières,
. les cultures fourragères,
- les essence:3 forestières,
d) Centre ~~&~~C)I:F, 1 d'expérimentation de Vasaannce Continen-
--II_.
tule.-(?<L'a-~CIold~).
En un point i-1 tlt:finir (station.. de i3éfa ou nouvelle stai;iolL h
créer & E:olda par exe.:lple 11 inSt;i.llüt .On d' IX1 centre régior. ayant
les yl.&es car~"ctérist:-~~l'(.:i: et le mêne prt)graLlii:le qï;;e celui de TJioro
du Rip.

A fiTEE;XE 1.
-=C)a.
C A R !Il' E S.
-=C)=-
1.1
.?c: SsourCe s en eau et grsrido
ouvrages hydraulfiquen

:;;
ZOC’C
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I.D.
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I.P.
rasage.
1II.B.
I1I.C.
1II.D.
1II.E.
1 7‘ -r
L-0 P*
I1L.G.
1II.H.

II
VIC.
VI,D
v:i.x
'V I * F
v:c.E?
'V :i . IJ
'VI.1
.
_,
.,,”
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.e..... . . ..-.-m-~-
__.. -.--__
.- .-
-U-I----I”-~-ww”.~-~~

I.A. hC;iiC~J~~k'LCI~CGI~ XT DICCJ;Ii.A'~OLOGIE.
I.A.1 - Etude générale du climat
--L
a) :&SU~~ e-t; analyse des paran&res clinat,iques en lfiaiS:n
>>VeC lfutilisntLL!?i de l'eau.
Exploitatio::l des donnees des POsteS met<,-
orologi,ques et czgroné téorologiyues du réseau nationa,1..
b) Hecllcrche, eotication et meL;Ure des c o n t r a i n t e s c:Lilllati-
ques autre que ifeau 4, lléchel:Le régionale et sLaisonni&re du point de
vue agricole,
C) Calcul des déficits hydriques r&els et ~)rObabl.eS, a
unt;
fréquence quelconque, a-fin de définir les besoins er; irrigatiou (12 Ci,..-
1Glaen-t pour des cultures de Sa:ison de pluies, seezees a, des dates VTiY’%:-
'uSes pour les d.i.vers ip os t es -1uvior;etriques et Zones du Séndga:L (QX::l;!--
tation des do:;n6cs disponibles sur cartels perforées Ii 13 Division d 'y!;.-
drologie de l~OX3TOK à Paris et des progracl:.les de calcul CIEYIOHSTO:,~-, a
d) Etude des techniques de protection des cultures $o>tre I.(J..:
effets défavorAbles de certains facteurs clinatiques,
d <t?lde sur les influences des brise-vert,,
f) Etude avec les spécialistes en la raati&rc, des possibill-
tés dfutilisatlou du vent coxme ,source d'énergie pour l"irrigatio~~
131. 2 ? Zkudes
_CI avpliquees
-.-
sur les espèces et les variétes.
----_II
a) Xesure des besoins en eau des plantes dar,s plusieurs si.%~:.:-
Lions clinatiques,
b) Reci;ercl:e sur 1 'adapktion des esp&ces et des variétés :!I:x
conditions clir:atiyues saisomlieres et r..>gionales.
1.4. 3. %-l;~~.dos appliquées
aux s,yst&;;les ~e~~odu(;~i.o~l.
CL_ mm_-
3 é f in 3. t 5.0 1: des calendriers culturaux en fonction des es:jsC(::'
A, Integrer da..ls les rota-tiom et des contraintes cl.inetiaues.
B, AQii:C>T:E:j)OLOG--j?
- A.
- '*
-
1,. 3. 1 . ET;:'DLE
r;~~J<%I~~I~IAIfi:~~
Lvlily T fiY$;lGELiEN&
e----
a) Prospection et cartographie des sols.
Etudu d&taillée des p6riï6étres nriénagés et È: am&n..5ger,
bj 'Ztu'.e des carsct&ristiques physiques -et eliiniques des
S 01s à mettre en valeur.
C) Carsct&r~sation des sols & :,:tnénager des points de vue hé*-
drop&dologique et estimation des doses d'irrigation optimc$.es.
d) Cartclgrnphie des facteurs lii:,ii.tants et des aptitudes & :.:_"
culture irrizube iutensive continue.
I.B.2. iZ!I!ZDE sui< p JI.'i,:,'i\\RXz ~L~;i:JiiAG~~~~ *
- .-. el-..--__
a> YI e s u r e des doses optimales d'irrigation en fonction des
types de sol, des esrpc‘ces, des variétés et des modes d'irrigation.
b) RecI-erche de techniques pc-r!!ettznt de pal.I.ier aux factcr:x
lintitants éventuels.

2
c) Etude des comportements des sols sous irrigation et cul-
tures continues et reclierche sur les tecniques permettant de maintenir
et d*améliorer leur fertilith,
I.B.3. - .Gt!idès particulières.
-A* -
a) Etude pou? la mise en valeur deo formations fluvio-dol-
G,Iques, fluvio-marin.?; ou marines (Delta ou pseudo-delta).
- Etude de ïa mise en valeur des sols saiés.
--- --.------------------------------------
. Etude des pousibilités de de:-.*
ah,alement permanent ou ter3po-
raire.
Etude de l'efficacité des formules de drainage et de pro-
tection. *
. Etude du conkr81e des nappes salées éventuelles.
- Sols sulfaV&a-acides.
-----a..---C.V.-. rrlc1-----
. Microbiologie
: cycle du souffre.
Etude des techniques culturales, des amende:\\ents, et de 1%
conduite dé l'irrigat: .:;‘.. ;)our pallier aux ph$nomènes d'oxyde-réduction,
m
Etude des po::si bilités d'élimination du soufre du profi:i,
- Mise en vulet:r des mangroves.
_..---em,-...- ---."r.-.--------------
. Contr$le de l'efficacité des t;.cbniques d'aménagetiient ~8-
néral et interne des rizi&res en fonction de divers régimes hydrologi-
ques (barrages - &.cluJec).
b) Utiliscttio?
-c- -.z-..- des
.-L eaux saum8tres pour lrirrLEation,
. Ev01uti.0r1 de2 c..rnctBristiques
physico-chimiques ties sols
en relation evcc les caïzctéristiques hydrochimiques des eaux dlirri-
gatiou,
Recherche dei: caractéristiqz;Les limites en fonction de 13
compositio: des sels dianoL:ts et des tygc!s de sols.
. Recherche sur les possibilit&s de traiter les eaux d"irri-
gation,
. Recherche S"T les traitements (amendeklents ou autres) per-
mettant de pallier aux effets défavorables,
1.0) HYDROLOGIT.--(pour mémoire).
Ce progran'.ie de recherche nTer; t pas du domaine de 1" I~:L"L.
Aussi il n'est fait ;:lenYion yut& titre indicatif.
Le ?rograrl:de J*études ~L.I. cours, s'intéressant en ordre prin-
c:iasl
Aix trois grands bas sins hydrogr:iphiques (Sénégal-Ganble-Casa-
mance s , devrait être cc>mgl&tQ par des 1,lt::sures sur des petits bassins
expérimentzux emboîtés, représentatifs des diverses zones int&ressées,
en vue de l'étude de petZ.ts barrages et de lacs coll.inaires.
Les zones Avcctuellenert int&:t*..:ssées par ce type d%rkénsgez.clï?
sont t
. le Zénégnl -rienta 3
. le bassin ga.!bicn dana la rr;gion du Sir.e iSal0~~1.;

3
. la Casamance ;
. la petite côte ;
?? les petits afflueLii
'-'+s du Delta du Bine Saloum.
3.D. HYDï~DGEOLO.GIE. (;-our mémoire)
Ce domaine n'est nullement du domaine de I'ISW ; aussi ce
,.,rogramme n'est mcntionué qu':t titre indicatif,
La reckerchc sur 1~:~ cultures irriguées est int&ress<!e AUX
rZsultats de ces 6tudes pour d&finir l'ampleur de ces ;~rogrammos et l$~r
n.ature, localiser les emplaceiVlt?crtt de recherches (volumes disponibles
::c)?.r l'irrigation après aatk.faction des besoins humains et pastoraux,
lccel.isatIon des ressources9 ijYS.li.t6s des eaux, c~ractt6ri8 tiques des fo-
rnges

: hauteur et refoulenen:t debit).
Nul ne doute que le :I,rogranme en cours doit être poursuivi,
L4 recherche agronomique dan‘: 13.1~ cadre de ces études pour le mise en
valeur des bassins aval des fleuves est directeLient rntéressée dans cci
domaine par :
- 1'6tMe des na,pll:;-,,h: ;>ercKlorur&s sodiq+?s de surfaces (1.e-i
mn ou pseudo-Delta,
-em. . ..w-
. Etude de l'évolution de ces nappes en fonction des a&:;:,.;(;-
i1cn ts hydrauliques et hydroasricoles.
. Recherche sur les ;>ossibilit,és de les ra'twkttre,
I,E, AMEWAGEi.:EBT RUAXAL,
-c-
Dans plusieurs zone:: du Sén&gal, il est fait Iiention de 1:;
:~~,~si‘bi-lité d 'aii~é~~agci.'ent~
hyd.r~jagricol~:s de suQrr3'ic:i.e linitbe, b::<:::.t
aux de petits barrage;3 ou des l.:?cs cqllinnires ou des petits ouvrages
prot&geant des ambnagements contre l'eau salée dans les petites vall-ie:,
ou les dépressions (Sén&gJl Orieri-t;al, Casar:ance, Bassin gai;ibien de :;z
rdgion du Sine Xaloum, petite cote , petits affluents 'Au Delta du Skile
Zaloum) .
L'ISBA nIa pas compétence pour traiter de toutes les discipl&
ncs intervenant dans 1' dtude de:: poss ibilités et des techniques de . . ..isc..:
en valeur de ces sites.
Ces dtudes, pour'êti:ct valables, impliquent 1~intervent:ion d! ' -
qulpes multidiciplinaires ; k>!:-rologue, morphogédologue, ingenieur dl:.-
..161:::;geXent, agronome , socio-&cononiste. *. 1.
I.E.1, - Première :3k,r; %:
Y .,__-- -.- ..^ - de l'*$;tude et car&ctérisation.
. --..
Premier inventaire
.-...-..-I-_L_I . - :,)a~ eoz:e hydre-iJorpho-pédologiyue.
a) Caractkrisntion rlcs fad.lles OU tJ'pt?S cl0 complexes hydrO-
a:,.ricoles (bassins versants ei; r1iissellements, sites de barrages et C!c
re-!cnues, périnétres irrigableo).
b) 3sqwisse pour cha<w? type de modes d!an8nagement6
c) Inventaire.
Deuxiéme phase : i:istallation,
exploi$;;I;ion et étude c;j.!a~:6-
,I..,;.e:Jents types ad pilotes.
'

4
a) Contrôle des hypo-t;.ibueu de base ;
b) Recherche des fac t::u.rs lii.:itants non identifiC,s en pre:.:i .' .L c
ghase ;
c) Définition des critères de choix des sites.
a) Etude des systèmoa, des coQts et des potentiels.
Ce programme d'étude c:-:t surtout du domaine d'équipes sp;Ici.;-
li36es composées dtingenieurs oc ci e techniciens de d.iverses origines CL:.-::
.le;i;qke:Lles certains spécialis tus de 111SR6 pourraient intervenir.
La réalisa tien de g::::iiiLs progrc.t;..~les d 1 ar?én:~g~;.lents hydrauli-
q:.lc::; et hydroagricoles ne many:.:erz pas de perturber et de nodifier IC~S
Jq',ilibres Siologiques naturel:r;.
De riombreux exemplzz c-xistent de rnodificaticn des éq.Alibroe
a effets tras déf:;vorables.
Des recherches sont cortes souhnit~ables d,~,ns ce domaine afin
de :
. cC2,ractériser lcü biwiiopes existant avant 1 t amf$n:tgernent ;
. rechercher le3 6vol>!;.Lons probables des équilibres et leurs
in.fïue::Lces biologiques et &co~o.~iq~l:es après a:s&nage;îler! t.
Ces recherches r;e ss.:-t J:)US du domaine de 1. rI;3i:?i;..
2) f;tudes des modifie,, t2 ony ini.iuitcs par les srzdri:igements C AS
de l'évolution des structures isoclo-kcononiques,
3) Etudes des r:.:p )ortS agro-pa;$toraux exista!:ts et de 1el:r
,~;v.:lut:ion dans le cadre des aséna~ensats intéressant I'agricUlture e-;
L~Clevage.
4) Analyse
économique
des systbmes de prod.uction et d'ex-
ploitation projetés et mis e,i ;)laCe.
5) Rech:?rches sur 2.c~ modèles de COO~~T*CX t,j.(:)r:. en relatio2 'i\\'F e
1.e:; systèmes d'arrosage et de ,:roduction.
1I.B. SkTJTi< ~X1&INE (~OU mémoire >
Ce dordai.ne dc rechercl-.os y.tl est nullek:ent du ressort ,dc l!I:':L.
X3:15 avons toutefois cru utile d!nttirer llattentioL1
z> ur les
., 3roblé:..c,-:
t
(5 pid C::. iologiyues lies aux a;:l&w~~..~ ents hydroagricoles de surfaces (retc-
.7. 2. (3 s ) canaux, rizières ). Ils ~L:rovoqu~:r:t
r'requemi::ent l 'apparition ou
l'extension d'endsi.:i.es (palu:i'.:;.':e, bilharziose, onchocercose, tryprno-
30. L::;e).
L'étude de l'évolut!--n des popultiticns
des vecteurs dans Z-L.
t; 3 l .c $7 S et dans l'espace, en fo?c I.ic?n des anenagel?ents hydre-agricoles,
est certes :i prévoir ainsi quu des recherches sur les moyens de lutte
rrcfverj.tive contre les insecte3 et; les mollusques.

SeuJ.s :ice
sp&cialistos du Service de la Santé et des grandes
'ticdtS,;iies peuvent ce prononcer sur 1 tintdrêt d'un progrtir. ,e d'étude et i::
travail da;î.,: ce der.~?~irle et détailler les op4rations de recherchezs ou 'Lt:.;
actions ii pr::!vo?.r.
1 .L , c . J<y;j 311: 31; sys TEp;;;TJS
D'E:XPT;@ITATICK 13% DE PRODUCTIO>J.
-----_-----
11 ne p;ici; être cnvisagd une g&néralisation totale de l'ir-
rigatio:rr de to t-e:; les cultures. Les surfkces si!sce~tibles d'être ir.L'i-
guses, Au fait des disponibilités cn eau9 ne cnnstitueroat dans la pl:i-
;,J a, ,r 1; d e s r é g i '3 , ; c: du d&nbgal qulul:e fraction rel;LtivenerLt li:litée des
superficies c Il-tivtie:; ou exploitees. 11 eE::t donc i~dispensahle d.'6J~c?i~ :
des s y3 -tèU~S
d * o::~~loirution
intégrant les divers :Aiodes d'exploitstio:;
agricole :
. agr?culture pluviale ;
. él3va;Ls iilter?sif, se:.li-intensif, extensif ;
. a,zriculture irriguée (riziculture, polyculture).
et ce tant A l’BCtie:llt? locale que r4gionale.
,
Les e[r::ipeu spbcialis6es dazs les études sur l.es cultures i 'ri-
gv.:ss d'u-ie ,;iri et cel!es sur le tr:;.nsfel.,t des resultats do la 1‘6~1 .,I.Y :e
et les syoti?cic:; LL 1 r:x;:.loitat.Ion d'autre part, auront & collaborer ds R \\: :
doïminu de recHel'c;!t?s.
II:I *B. RILï:CULTTJRE,
-- .-.-" es_-
1 ) ..Iesurr des cons.3 i ü,t Li)ns en eau der: rizières.
2) 3-t: des des teciniques per;:ett?I;t do les r&tuire.
3) J1.
1 z i Ire s s ,a 16 0 G : conduite dos irrigntio;;s ctt du drain:~g~?
po~z~' dessaler 0:: coctr8ler la salure.
1 II e C . 1 {JXIGX5. 1 zg GR.AVITAIRE -
---.-.
polyculture (autre $Tue le riz).
a> %t::dec des nodes techniques et p~~raaètres 13 t irrigat,i:)n e::
fonc:ti.on des ty;lc;:. de sols 9 des espèces cultiv5os, des rotations de:; :j .)--
t éLlE! 2 d c culture e i; d 1 cxploit.:tion
permettant une uniformS.tQ et Uno C!:ri
cience opti.Lales.

6
b) Utudc des ~orl~:u d'aa&nagenents internes à la p.arce1I.c et
h l'exploitation (glan~:,;e, grandeur des parcelles, réseau d'arrosage,
(1'ass~iiTrisf:e.1e:it et de draLl:age) en fonction des types de sols, de 1rL
topographie, des modes d r irrigation, des options de mecanisation et de;::
systèmes de production env5s;?gés.
c) Calnu:Ls d e s prix de revient des types dlarnén:~geinent et re-
cherches des rapports coat-performance.
III.D.
IHRIGATI~?~T .?.ii.~ A.3PXL?STOi\\J.
-II .--.
a) Rtude de lrunifornité de l'arrosage pour divers types d':~s-
perseurs.
b) Etude de l'e?'ficience globale de lfarrosage en relation :iv ':C
le type de matérielt, les conditions climatiques, la grandeur des F.AY‘CIJ?-
les éldnentsires d"arrosaLe etc. .,..
c) Recherche d'&cui;cments standards (unites d'arrosage), &Ii L 7*
t6s ü. diverses situations
t espèce, rotation, systbrae drexploitation,
grandeur des parce.l.::es unSaires ty;-e de sol, contraintes phytotochni
ques, nature et CnractCristique de la source d'eau..., A ayant le rail.--
leur rapport coat-:perforr;a;.Ice (unifornitt2, efficience, coefficient d'il-
t3.l.iso.tion , rdsistance h lrusure...).
a) titude de :La r6s.Lst1znce des ti)rr)es de mat&l:i,el dispo:rible,
cl l'usure, 51.a ?ouc.ha~e de:: orifices des go,*tteurs en relation .avec les
sels dissouts les z,tati;res e-1 suspension i:t les dkveloppements d I algue s
et de bactéries.
b) Etude de la filtr‘ation et des traiteaents éventuels des
eaux.
c) Déterminatioi do l'efficacita et de l'efficience die divew
types de :aatéríel d'arrosa::e et comparaisons avec les sutres méthodes
d'arrosage.
d) Calcul d<?s cofi,:, _-:ar m3 d ' e.t~~~ appliqué et par unit4 de sus-
face pour divers types de i;a%cjr:iel.
e) GoxiparaisOil 23:: rnp?orts coût-perforaanee pnr wLït4 de i: i:r-
face, par unité de product'-o:7 entre l'irrigation goutte-à-goutte et lrz+~-
~)ersi:jn compte-tenu des ct;'.,trsi.ntes d r autre ordre (dofence des cul-tur~~~; 9
il:alité de la productionr '
e.)*
f) Recherche d '4 ui;;ements standards (unites d I arroacj;xgC: ) :-.ib..;.l-
tks à diver::es situatio-is aespbces, rotation, sys t; è;nes d I exploita G~OA,
grandeu.rs de3 parcelles uni*i'ti.irss,
nature et caractéristiques de lr
sou,rce d'eau, etc..; ) a,p_znt le meilleur r.-Lp;ort c0Q-t perfOrmM.?CeS.
I1I.P DX~II$îiGfC,
- -
jl';j ;~$'Ji.jI~SE; ;jJ)[T ET ()fJ:ri fj'~iOl,'JïJ 'jjEs 1\\1'f),'JYJES SAzE]z>.
,- __. -.- ..,. II
1
a) Etude de la. dralncbilit& des sols,.
b) :Etude des caractéristiques des nappes peu profondes et do
leur drcinabilité.
c) Recherche s:!:r les techniques de drainage en fonction des
types de sols et des oo~~trai~tes agronomiques.
d) Contrôle de l'e2ficncité des s;jstèmes propos&s et mis en
place.
<a* I I “,*l*“*“ilU,~----“-“--”
-3”
--.--..-,,-.,
-.a-.-
I

‘7
II1.G. DIVERS (en collaboration avec d"autres disciplines).
a) Détermination des doses dtirrigations ogtimales (fonction
des sol;9 et des plantes) et brutes (fcuction des sols et du systeme
d'arrosage).
b) Mesures des besoins en eau des plantes.
c) Comportement des sols SO~LS divers modes d'arrosage et iv,-
Zluence du drainage.
d) Support technique à l'expérimentation agrnno:Liique avec ir-
rigati0.i.
e) Collabo-ation aux recherches de systemes de production c;t
d'exploi.bation.
II1.H. ETUDES D rAL'iENhGEL~.E$TTS D$ NI~ROHYDRATJLIQUI~.
En collaboration avec l'équipe prévue en I.E. étude des sys-
tèmes d'aménagements (préliminaires - périmetres tests ou pilotes),
IV. EN.ZRGIE,
a) Etude en collaboration ;2vec les spécialistes en la îbatièrc
des possibilités d'utilisation de diverses sources d'énergie pour le
Po:mpage et le traitement des récoltes et de leur integration dans les
systèmes d'exploitation.
. énergie solaire,
. énergie éolienne (zone des PTiayes en particulier),
. biologique (gaz de fumier et de compost),
?
? ? ? ? ? ?
b) Dans chaque oporation uti2.iuan-t le pompage pour lfirriga-
tion calcul du prix de revient réel du ~15 d'eau pompe et utilisé.
V. LLACXIXISNE AGRICOLE,
-
- a) Choix et mise au point du système de mécanisation dans les
diverses situations et cri relation ,:vec les systèmes d'irriga tien et de
production.
b) Choix, étude et mise an point d'outils, engins et machines
adapths aux diverses situations eï? relation avec les syst8nes de proZT-:c-
tion et d'irrigation.
c) Recherches en collaboration avec les sy6cialistes d'autres
disciplines, de systèmes d*exploitation en fonction des soh6mas de ~C:C* -
nisation.
d) Etude en collaboration avec les spécialistes en la mntiit-
reJ des possibilités d'utilisation de diverses sources dfknergie pour
le pompage9 le traitement des .rBcoltes.
VI. CCNBAI:'SANCE XT ABIBLIWXTIO1T DYJ :&5:2:::IE~t VEGETAS;,
-- - .--
.
VI+A. j?I~OGRAiXE GENERAL,
a) En des stations à choisir et syEcialisées, introduction, s&leo-
tion ou creation d'espèces, de vari&tis, de cultivars ou dfhybrides à
haut potentiel de production, répondant a 1Iirrigation et $t lrintensifi-

‘8
cation des factdurs de production.
b) Reche-~~~l~e-d'adaptabilité du ~natkriel végétal sélectiona
ou créé dans KS di.vci.aes régions intéressées eu égard aux types de soi
et aux coractéristFci::~.:s clkilatiques des diverses saisons de Cu:lture
da.ns les stations, points d'appui ou points d'essais multilocaux Gqrri-
pés pour llirrigati.on*
VI B. CULTUl<Z5 VIVRIERRS.
- . .
..- -.----
VI.B.1. Riz,,
Introductioii,
sélection nu création ffa varigtés a haute pro-
ductivith, à cycle court, p<sis%ante:s a~. froid, & la salure, Si pO8Si-
ble polyvalentes d.2 ;~oir;-t de vue saison de culture, progrnnme à réali-
ser avec lfIRRI et i.c;i Ceïltres Llo::diaux de génétique et de sélection,
VI.B.2. - S0r&o, maïs (grain)
,--em..
Introducticxi ou crQation de composites ou d'hybrides ri. tris
haut potentiel, act~L?tQe aux diverses saisons de culture, aux divers tyï-
pes de sol dlargilei!x (ZTollalde) 5 très sableux (Dior - Dieri) a cycle
c:ourt .
VI.B.3. 916 -et Triticale.
IntroductlCn,
sdlection ou crdation de var,itités de 016 5 cj-
cle court, h haut rcnder!ent, répondant a l'irrigatio:n, perXlett%nt un
6Ynlenen.t de la ptirioite de semis et adaptées zux principaux type5 d0
~3~1 de la vallée dn ,Zi'.nT1-gol.
'VI.B.4. - Légumineuses alimentaires,
Introduction et selection de variétés d'arachide, soya, Vigny,
g.;"Xg3CC;"(,
etc .*. répondant à l'irrigation, adaptt$es aux divers tj-
argiles..: a très sableux) pour les différentes saisons de
culturer
VI.C. CULTIX.<3 TXRRICHETEES .
-.--.4 .-.--_I_-
V1.C.l. .<s:)Qes inportées pour la consonriation locale.
- - -
- Pourvuito iiu programme en c0urs et recherche de variétés
a d a p t é e s a l a s a r i . 3 0 2
chaude et a la saison humide et ce pour les diYfk-
rentes zones du cjen4~;:.1.
VI.C.2. - ::::;oi:cüü importées
-- ri--
p 0ur l*exportntion.
Poursuite 15.;: prOgranli?:e en cours.
VI.C.3. - Zareces à vocation industrielle.
---
- Tomates : recherche de variétes à haute productivité, .&
teneur élevée en &titssecs et peri;:ettrts;t un étalement maxima des p&-
riodes de productio:i et adapt&ns aux SO:LS des zones intéressâtes par
cette production (projet de conserveris).
- Oigroria : Poursuite du tri-varié-ta1 et de recherche des
culti-u;ars pernettüilt un 6tale;ncn-t maxinua de la production, aptes, ?k la
conserv,;.!;ion, pr5s::nt;:nt des caractéristiques technologiques (&ohage)
correctes et adaptbev aux divers types de sols.

- Autres espèces : r'chzrches d'espèces et tri-varietaux,
susceptibles d'intéresser la conserverie.
VI.6.4. - Légumes locaux.
.e-. l_.L
Etude et anélioratlon des espèces cultivdes en relation avec
leur adaptation 5 llirrigatio.: et les conditions pédoclinatiques des
diverses zones.
V1.D. CANNE A-SUCRE.
Poursuite du tri-vari6tal en cours par la C.S.S.
V1.E. CULTURZU INDUSTRI6LLUS ET DE DIV~RSIPICBTION.
--4. II - - ___-
- Etude du conporte ieiit (tests, essais simples) de diverse:;
espèces et variétés dans leu diverses conditions pedoclinntiques des
2;0nes, intérens~cn
h ce progrûaae et recherche de speculations suscep-
$iijles d'être introduites dail;; les progrannes dtirrigation.
- Etudes plus fouillo2es sur les especes retenues en relation
TLVCC
l'irrigation,
B I .2? . CULTURES POURRIIGtiLb38.
- -
(nonocotylées et docotylées).
- liecherche pour le; diverses conditions petio-clirmtiques ?t
,:~.ison de cultures, des espèce:-; et des variétés ayant l'efficacité Ii::
;ï.us
.il
élevée vis-k-vis de l'ecz::
- Recherche pour leu zenes conditions de rotations et d'as-
solements permetta::t d'aasurcr ai: zloindre coat les programmes fourra-
zers des divers s;{stènies d'c4l~~v:~ge envisagés,
VX .G. CULTUIZS PRUITIG~GS-, (arboriculture).
Tests de comporte:Jent des espèces des variétés et des CORbi-
;it:t -L s on s greffes X porte-grefZ?s dans les diverses situations pedoafinn-
t :i cl lx e s .
V1.H.
!)hTI2XS ET COCOTIJi@~.
~.._ -.---
Tests de comporteU!e:it varie-taux de ces deux espèces avec ir-
rigation dans diver.>s'es situat.i c..s p~do-clim~~tiques.
v1.1. s;j-&TjCES ~()RjT;STI.~,::S,
---
Etude des essences forestières (espèces, varietés origines)
vL.sceptibles de se dévelop2e.r e3 périnétre irrigué, avec irrigation,
da; s les diverses situations pédo-clizmtiques et tests de comportement
en vue de :
- la constitution de brise-vent.
. éventuellement daïc; certaines conditions, la création de
boisements de production.
V I I .
ELEVAGE: 2% IIILIUU IRRIGUX,
Etude des problèxies lir5s à l'intégration DDE I'Clevage en -d-
rlc&tre irriguQ en fonction -2e~: espèces aninales et des raodes d'eleva-
ge (finissage, e.;bouche, réelc-;-..:.,e, élevage total? production laitisre
Protection des aj:lé,a$eI,lents hydrauliques (digues, résen-lx
2'i:rrigati;n et de drainage) ek des cultures.
.” ..,.
-.-
--.------------
-
I”
m ” . , “ - < - * - - l - . - l l l - -
.“_ - - ^

1 0
Belation entre mode d'exploihtion des fourrages et mode
d 'irrigatiin.
. Situation des ateliers dans les p4riziétres irrigués en fo:.c-
ti.on des s;Tstkmes de product;.uz, et d'exploitation.
. Traitement et conservation des fourrzLges en fonction des
r;:thmes de production, des besoins et des saisons.
. Product:on de funier.
VIII. TECHPJIQCiK3 DE PRODiJ'C'?ï.OL~!~ (f?hytotechn.ie).
POLL~ les espkcet et :l.es vari6tés prises en considération ci;..15
les piojets d'erzén:agel lents ou susceptibles de ijrésenter un inthrêt écz-
re 6i:lique , recherches sur 1~s techniques de production? en relation avec 1%
-.-
ï odb dtirrig2ttion
choisi et inte:lsification des autres facteurs de pro-
-
-
-
d'Action et ce pour les prizcipales situations pédoclira:~tiques.
, Dntes de se:îis et modes d'implantation.
. Travail du sOlr
PertilisGtion ; doses, interaction eau xengrais, modes dIa;j:;li-
c,3tion9 fractionnement.
. Défense des cult~wes.
. Doses uptimnlcs dlirrigzttion en foiiction du stade de d&ve-
loppenent.
. Mode d 'irri:;ati.o,: e
. Besoins en eau ~L.~::i.ma e-t optiarh techniques et 6conomiqui!:;
. Production de Semences et de pbnts.
IX. :j YS !rEI;i%S
DE PHODUC:TIO~T,
-. "
IX. A) Pour les divei::.:es situations ;~édoclinzti.ques 9 socio-Qcovo-
liiques consïdLrées et eï; I:;.lctloi~ des options prises, recherches de s-
tations et assolenerlts_ ye.r:le-i t:ir:t des coefficients d'utilist:tion opti. Y.
techniques et économiques dea amf2nagements et des éq,bipements et a::::!' i
l'efficacité xxxinale et ce en fonction -les ùc;joi:is, des disp~xlil;il!.t(IA3
en main-d'oeuvre, en eau e-G des options Jo machinisme.
IX. B) Etude des moden:
---- d'arrosage et
--,
d':xmQn;:getilent internes des
unités d'arro sage ayant lfeAl:~cience
0pti:lale en relation avec les ev-b
pkces entrant d;rns la ro Yat.P~xll
les types de sol et la superficie
unitaire des soles.
Ix. C) Etude des
--_- . . - tee
_-
.- _ .uiges
^ -
d'amendement d'assaini,sse;Lent et dr:
draina$(e ez rc.Lc:t:^on avec les modes d'arrosage, les t;:per.:
de sols, les esphces et 'le:.: ri.:;ques éventuels dc sali,nj.s::~t;iou (sels (a...
riginaires du sol, des ïlJ;?.,?Sta
OU des eaux dtirrigation) et les systk;.es
egricoles retenus.
ILD) %tude des prij 'V~&IL~S liés à IL 'intc$grütiou en p&rinétre ix-i-
C;~C de lfagriculture,
de I'Glevage et de la sylviculture.
IX. E) l$tude et expéri:entation de modèles.
IX, p> Calcul des cofits de production.

11
d Xtude cr?-tique des pointsde vue agronomique, gestion des
am&nae;e..':ents et des &:;1:2penents,lktilisat,ion des res;zolirces en eau, s.-
ciologique
et écono:.lique
des systénes L:e producti.o::î et d I exploit:~t:1 ‘.:
mis en place dans les j..F,ri.métres hydroagricoles exist,a>,.ts.
b) Recherche dans ces SySté;iles,
des contraintes et des gouLo1~
d'etranglement.
c) Etude dc ltevolution des structures en :relation avec 1~::
contrai:..tes,
l'inject.'.cn de nouvelles tec!niques, l~&volut:ior, des coiffs
des fctct;eurs de prod::cklcn et des prix do vente des produits, etc. . .
d) I?echercl?z:; des moyens per:.lei:;tant de réduire les goulots
d I dtra~1~;lement, d'a.!él.:.orer la production et ïa rentabilite de ces sy~-
ternes.
0) Essai.3,
I;l?. iitkgration dans ces systèmes, d'autres sp6culb-
t:ions a$;ricoles, de *I&levage, de la sylviculture et éventuellement de
la pisciculture (gr3..CL:. p&rirlltres avec irrig &tion gravitaire)..
Dès que :Le:> connaissances de bases sur les techniques de pro-
duc:ti on' d'ui systa.:le quelconque adapté à. une situation socio-éconouiq,~2a
et p<:doc:limatique don-&(Se > sont jugées saffisamnent codnues, mise en
place de périmétres nilotes pour l'étude des systèmes d'exploitation.
Dès Q préseh
on peut envisager les aménagements sucivsnts t
- Zone du fleuve.
--__II
a> - Etude d'ilil système d'exploitation basé sur Ila rizicultu-
x e intensive et la ;3éc~i.~~
-'~~atior lourde (instnllation d'une COOpéra~bi7Je
d'Uti.lisaticn de Xater- el Agricole, G.U.Pli.A. expérimentale) avec double
eul.t:.tre d e rie, S:~T 500 ITa. d e rizière ri' rr[lamérlager a':1 lieu dit d.u “COIO’:-
na 1; II .
b) Xtude d ':Ln système dlexplo i-t;ation basé 8:lr ia riziculturc
iul;ensive et la petite mécanisation (motoculteur et tr::cti~on a-S.i2ale!p
SXP sol "Hollaldel'.
C) Etude d'k?:i
système d'exploitation intensif basé sur 1:1
rfotation riz-cultures diverses (tomate, oignon, blé) sur sol "faux Hol-
laide".
d) Etude d'un système d'exploitation intensif sur sol "Dieri"
basé sur des culture:: .:uraZ?chères industrielles et des cultUi?cS vivrik-
res (de subsistaikco)
i;:vriguées par aspersion et la travtior animale.
- Zone d:n C&,il'ert et de le C8>e Atlantique.
- .- .-._ - -.
e ) Iris ta-L1 cc.iUrA d'unitos dc production mara2chére associées
à des exploitations Lndus trielles ?
f) Instuï :c,iion des périraétres maraîchères moderni?s exploitss
en cooperative.
g) Installation d'une unité de production d?tvoc,ats.

12
h) Instaj.l-a':f.cc d'une unité de production dfagrumes (PoLlelo).
i) Installaiion d'une unité expérimentale de production irL-
tmsivc de fourrzga zzociée à un atclisr de proi-iuctim laitière (San,.; .1-a
ka:a)l
- Casamancc.
k) 1nstall;t t.-on d'un bassin vcrs.Lnt expèrinonta.1 reunissallt ~I:I!. 3
les sols de la toposccance classique (des sols sales dc va118e aux sols
de plateau) intégrant les divers types de riziculture, les c!:.iltures pï.:i--
viales et l'élevage.
- Zoue de 3atick-Thiadiaye.
--.-- .-
1) Etude de problèses d'hydraulique agricole dans le projet
dtintensification des exploitations de Keur-Sunbs Dia (Ehtick sud-OUBL :<; e
- Zone du Sirie-Salour?..
.-..
m) Etude C?C:C possibilitbs dl"Intégration de c:ultu~‘es irriguoee
dans les U.E.R. (l,ics Collinaires, barrages, forages).
n} Installe ;;:(;,Y d'une unité de production fourrag&re intensive
en vue de la productl. on de boeufs de trait.