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;:l'IJiJTE::E DE L'Ei'!SEIGi\\jEi'lE?:T SIJPE:;-{IEI];:
SECRETRRIAT D’ETAT
ET DL LA RECHERCHE SCIEMTIFIOUE
A L4 RLCHEf;C!iE SCXE;~!TIFIQUi' ;T TCC!iNI;!U1
cdd Q~d!t-
V8vrier 1931
Centre National de Rec:herches Agronomiques
de 8AMOEY 1 -.,
II
INSTITUT SEN!ZGALAIS DE RECHERCHES aAGRICOLES
( I. S. R. A,)

-------
1 - Introduction . . . . . * . . . . . . . . . . . . a* . . . . . . . ...*.* . . . . .
1
i
- DBroulement du Séminaire
L
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
21. iExpos8s et discussions ? ? ? ? ? ? ? ? ? ????????? ???????????????? ? ? ? ? ? ??? ? ? ? ?????
?
22. Les groupes 3e travail.
7
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ??
3 - Conclusion3
??
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ??? ?
??
Recommandations du G:roupe l';lecherche'i .a* . . . . . a*...*
cj
Recommandations du Groupe "Fixation d'azote3'......,
1,
Recommandations du Groupe ;'Vulrp.risation et Formationpi
16

1 - INTRODUCTION
Du 24 au 29 novembre 1333, nous avons participé h un seminaire SUI
l'utilisation des
matiores organiques dans l'agriculture, conjointement or-
ganisé par la
F A 0 et le SIDA‘% Lomé (Togo).
Voici, pour situer le cadre de ce séminaire, la prescntation qui
en fut faite par le Dr. I/AUCH,
Chof du Service de l'Aménagement et de la
Conservation des Sols & la F!A0 (Zome).
"Le séminaire sur le recyclage des matieres organiques qu'0rCanis.o
la FAO sous les auspices d e l’Agence Suedois p o u r l e Oeveloppenent
Intorna-
tional et en coopération avec le Gouvernement togolais,pour
les pays franco-
phones d'Afrique fait suite à celui organisa au Cameroun il y a dsux ans pour
les pays anglophones et s’inscrit dans une sorie d'activitAs qui ont cours on
Asie,
au Proche Orient et en Ameriquo Latino dans le simple but de porter :i
la connaissance des participants les avantages non moins negligeables de
l'utilisation dans l'agriculture de ce qui est pour 10 moment consideré un
peu oa.rtout dans le contir,ent comme des dCchets inutilisables.
Des expériences tr$s int6ressa;ltcs
ont été reunios d'un voyage
effectu6 ;Ii cet effet en Ct-ine,et U l’heure ou jo vous parle la FA3 e:;ticute
dans dix-huit pays d'Asie un programme d'assistance en vue du developpe;:enb
de pratiques modernes de recyclage de matières organiques.
Les techniques mises a u p o i n t p o u r r o n t &tre $ransforéns e t adaptéos
aux conditions africaines. Je pezse que les groupes de travail q)Ji se!*ont
constitués au cours du stage s’occuperont de la question.
Je voudrais maintenant diro quelques mots plus prcci6ment sur le
terme “recyclage des matiéros organiques”. Sous ce concept, nous re<jrodpons
un certain nombre de techniques qui sont de plus on plus appliqu6cs selon
les conditions locales. Par exemple :
. - . . - -.--
- -
+ Agence SuQdoiss pour le Ddveloppement International

Lo Compost peut dtrz! préparti :J païtir dos residus domestiques, dojcctions
animalcs ct humoincs ut. ci2 d&chots vegAtaux. i-lais pour col8 il faut
connaftrc les &thodo'.s de pré$zration du compost qui sont aesoz sinplas.
L'utilisation des ordures urbai.;:es constitue ~!n cas spCcia1.. Au niveau
de la ferme la preparation do coinpoet nd domande pratiquement nticun
investissement, t,andis quu la transformation des ordures urbainos
suppose un certain invostissom:?nt r-!a:~s des machines.
- Fixation bioloqique do l',azotez
Il y a deux types de Pixatio-1 biologique de l'azote J la fixation
symbiotique de l'azote par les leguminousos et les rhizobium
et la
fixation non symhiotiquo, par ei,epple par les algues bleu-ver4
ou les
azolla. Ces méthodes sont bo-1 marchC et sont assez utiles A
l ’ a g r i c u l t e u r .
- Hioqaz
La technique de biogaz Jornet d'obtenir deux m a t é r i a u x extrêhiamcnt u t i l e s :
d'une part le methane, qui peut Qtre utilisé pour fai.rc la cuisine, pour
1’rGclaira~c et mSmo pou.: alimenter de petits motcurs,d’autre part nt
des effluents de fabrication qui sont d'excellents engrais orga!G.ques.
Los technologies en cause
seront bion entendu decrites de facoi plus
dbtaillée au cours du stage. Ze mo c o n t e n t e r a i i c i d e d i r e q u ’ e l l e s
sont simples et qu'il existe des systemes peu
cofltoux de diffurentes
dimensions, dont le plus petit convient aux besoins d'une famille normalo.
- $Lchinq et enqrais vert.
--.
Vous etes probablement familiers avec ces pratiques, mais Ic
séminaire devrait aboutir h do no~uwcllos idoos cl leur propos.L’utilisation
d ‘e:lgrais organique pour f e r t i l i s e r l a t e r r e prtisente
c e r t a i n e m e n t
divers avantages: tout d f abord la natiC:r:: prcmiùre (dif frJre,lts t)JÇl@S
de déchets) ne coiltc rien; il suffit de la ramasser et de la transformer
avant de l ’ é p a n d r e s u r l e t e r r a i n . Le ramassage des dGchets sst en
outre utile pour ltenvironnament et pour l'hygiene, Hais pour
promouvoir le recyclage des matikres organiques, il faut un effort
d ' Qducetion et de wulgar isation i; l'intention du personnel de terraiil
et

bien sOr des paysans. ÎZI'ayr::s notre oxpérielnce des divers programmes
de recyclage des mati2res organiques, les paysans s'y interesserit
beaucoup d.3~ qu'ils ont pu constater quo 'c'est dans leur inter-et et
quo cola les aide à accro?tze les rzndomonts.
La FAo a dfz~el0ppQ et ih3df.i~
son assistancle pour pïomouvoir les
pratiques de recyclage des mati3res organiques surtout depuis le promi3re
criso d e 1’6nergie er: 1?73-76. ‘-ous procgdons d e d i v e r s e s facons, s o i t e n
fournissant une assistance directe au:: pays pour l'introduction dos pratiques
do recyclso~
._> enL, coop6ratio:i avec le personnel local, soit par des s'cages
tels que celui-ci, soit par des activit5s de formation. La FACI a egalement
un important programma de puSlicatio:;s sur 10 recyclage des mat,iI?rcs organiques
afin do pouvoir fournir les informations nhcessaires a:~x pays, institutions et
personnes intgressés. Comme jn l’ai. dr<jh dit, l e t r a v a i l r e l a t i f 3.u îecyclagc
des mati%res organiquos a GtE j!Jsqu’l p~éSE?llt e s s e n t i e l l e m e n t axS su2 l'Asie,
mais nous faisons de gros efforts pour intensifier notre progra.mme d’assistance
en flfrique en nous conformant, hio? entendu, aux voeux sxprimés par Los pays
a f r i c a i n s . N o u s a v o n s dGj.2 0rganisQ des cours de format.ion par e:<emple en
Sierra Leone et au Liberia et nous avons un projet pilo.:o p o u r l ’ i n t r o d u c t i o n
de biogaz on Guinde.
Je voudrais maintenant VO~S dire quelques mots sur la mothodologie
envisagée pour le stage,
Nous envisageons une coopGration active de tous les participants.
Certes , quelques conférenciers viendront présenter les divers sujets, mais
~JUS
voudrions que les discussions tiennent
la plus grande place. Le
programme prevoit aussi des croupos de travail qui devront se constituer en
Fonction des intérêts particuliers de chacun. D a n s l e s Lroupes d e t r a v a i l ,
chaque participant devrait se faire une idhe claire des possibilitos
que
présenta le recyclage des produits organiques y surtout dans les conditions
de son propre pays, de facon qu'il rentre chez lui avec des idses concrhtes
d'activites qutil pourrait entreprendre ou aider à Lancer. Yotre. budqet-
pr6voi.t aussi un crbdit pour une aide consécutive. Ainsi, nous pourrons
- - - - -
--. --
envoyer des experts pour de br2ves missions dans les pays qui demanderont
notre aide, par exemple pour mettre en route un programma national portant
sur certaines pratiques de recyclage des matiùres organiques ou pour
construire une ou deux usines pilotes de biogaz, ou pour introduize des
algues bleu-vert
o u lfazolla.
NOUS sommes persuadds quo les rgsultats de ce sdminaire contribueront
II L’améiioretion de l a groductivit6
d e s sols de vos pays respectifs et nous
r e s t o n s à v o t r e d i s p o s i t i o n p o u r vous f o u r n i r t o u t e airin n6~o~~~irn 4n-n 1-m

4
Tous les pays francophones 6taiont representés sauf le G8te d'1voiï.e
et la République Centrafricaine. En plL!s des reprt5sentaTts nationaux
appartenant gQn6ralenent aux secteurs Vulgarisation-Dcvl31oppemon.t
do leur
oa:'s,
8
,
des représentants d'un cortain nombre d'organismes de Recherche en
Agronomie tropicale (R.T.1 i-, IIT?b,
I!'lJ,T et IS::A),
de Recherche en microbiolo-
*
nie des sols (CRSTQ?4) et de Davcloppement (F.A.D., ADRAU) citaient invites C,
.,
presenter un rapport sur un thene donnb.
7
._ - DE RQ U L E F?E 1J T DU SE î-11 id A 1 :.?E
21- Exposés et discussions
-
-
Pendant les trois premiers Jours, on ppoceda h l'audition des diffj-
rsnts rapports par pays et par orT;anisme, suivie d'une discussion.
Les rapports des ?epr&sent9.nt "par pays" i? taient tous Blaborus selon
un plan type préalablement indique Par la F.A.O. Ce plan Otait ie suivant :
" 1 - 1:JTRODUCTION
2 .c. Pf?ESEXTATIQ!$ SUCCINC:TE DIJ PAYS
3 - METHODES T:?RDITIONNELLE.S ET PiUD1:RfJCS D'UTILISATIUM DES I;F\\TïEZES
QRGAk!IQUES DANS L'AGRILXJLTUi~E DU PAYS
3-l DQchets animaux
3-2 Dechets végktaux
3-3 Dochets o r g a n i q u e s (m~lc~-:)
3-4 Enyrais vert
3-5 Ordures municipales et dOc:iets industriels
il - FIXATION SIOLCGIQUZ D!: L'AZQTI
5 - ASPECT SOCIO-ECOI'JOXIQUC DZ ::LY\\'CLAGE DtS I,îATIERES ORGANIQUES
6 - PLAN DE DEVELCPpLME?JT DU I:IICY::L,~GE DES
Î4ATIEBES QRGANïQLlKS i.!i>?S
LE PAYS
6-I Recherche
6-2 Vulgarisation et Formation
7 - COrJCLUSIPN.”
,
En plus des rapports pa- pays, les themes suiva.its ont étU traitEs
par les difforentr représentants nationaux ou d'Instituta:
- Gestion des résidus de rucalte CIRAT, ISBA, 2echerclm
agronoxique
Togolaise)
+* Zoyal T r o p i c a l I n s t i t u t e (Amsto:dam)

5
- Bioyaz (Reprdsentant Haute-Volta, ISRA, IRflT)
- Gadoues et narafchago (Rcpr6so:lkant Togo, i3.T.I.)
- Legumineuses et fixation de l'azote (I.I.T.A., FAO, I-lte-Volta,
:?eprésenta,lt
Congo, ;?ec:~crc!-~o agronomique togolaise, OZSÏOf!, IZAT).
- Fertilisation (IRAT:.
- L'utilisation des nati:.res orsaniques en Chine (FAO).
Les rapports "par peys" et les discussions qui en suivirent Oilt
orEsenté pour la plupart - c'est-G-dire cnux des Représentants qui n'igno-
r a i e n t p a s l e s acquis de la i:eciiercile ot iie mocûnnaissaient pas trop la
pratique agricole dans leur pays - C;I int6rBt dans la connaissance respec-
tive des techniques traditiclnnelles et modernes d'egriculture de chaque
pa;ls et dans l'eppr6honsion des similitudes ot des diffGrcnces au niveau
du continent africain.
Parmi colles-ci on a pu remarquer quclquos traits dominants :
a) Dans les zones :Ci elcwac~e dominant (en gros les zones semi-arides)
ont et6 soulignes:
- 1 ‘importance on çulturc r?::tcnsivo traditionnelle des brulis, en parti-
culier le râble positif de ceux-ci dans la fumure minerale, et l'importance
de la fumure organique par ie paicaQe;
- la tendance géndralc c la disparition des jacheres et A la diminution
du parcage des animaux transhuna~ts qui menace la fertilite des sols;
- l'absence de travail du sol;
- la mauvaise utilisation des gadoues urbaines et de I ‘engrais flammand
(cf (d).
b) Dans les zonas ihumidos, souvcr,t montagneuses, on trouve une plus grande
ciivcrçite dans les paysages, les zoies ocologiques et l’agriculture.Los modes
de fumure et de rfiyinération des SOLS oar les brulis et la jachi,ro en savane
et par l'écobuage en zone ce plateau,porosttent le maintien de la productiui-
tu des systèmes culturaux traditionnels. Dans ces zones, l’importance de
l’elevage du porc est une dtape inon negli~eable dans le recyclage organique.
c) Dans les zones urbaines Q c r o i s s a n c e demographique elevee - d o n c L
besoins vivriers e.ccrus - apparaissent les déficits d’aporovisionnomont en
marafchage .La seule solution est l'intensification des c!Jltures marafcll>res
qui necessite un important apport do compost G chaque cu.Lturc (la premi>re
carence minérale ci combattre est la carence potassique).L’effort des Pouvoirs

6
kblics dans la rscupération et le traitement des gadoues est notoiranent
insuffisant.
d) Dans ies zonas fortcment islamisBes (généralement au Nord 1 par rapporst
aux autres zones
(genéralement au Sud) l'inexistence des ~:l:~vageo de porcs
e t les f o r t e s rdticoncos
dans l'utilisotian de l’engrais flammand est, dans
une certaine- mesure, un frei,n au recyclage organique et rouble u.76 opposi-
tion I!ord-Sud.
On connaît en effet la capacit6
omnivore des porcs qui sur
le plan du rccycla.ge organique est uno “machine” extrémement efficace.
Cnfin une prise de conscience s ‘cstr~ellement
rnanifcst&e a u c o u r s
de co séminaire: l'inatioquation actuelle et le retard des techniques de
recyclage des mati3res or paniques au niveau africain (par exen?le, la mü-
connaissance du compostage metbanogl:ne), frappants par rapport 2 ce que
nous connaissons de ces techni.quo?)/~?sie de 1'Cst. La perte du potentiel
a g r i c o l e a f r i c a i n e s t l a promi>ro consGquence qyi rbsultc d e c e t t e inadequa-
tion des techniques de recyclage orqaniquc. A cet egard,la FAC, dont
l'expdrience est mondiale a y a n t b i e n percu cet etat d e f a i t eg Afrique,ost
pr@te h encourager et ü assister tout pays qui aurait le. volont de s'atteler
ir cette tache.
Les voies d'avenir
w-w
Les rapports par th’:me ont géntiralement suocit5
un inter& dans
la mesure où ils pouvaient apporter des solutions en proposant des techniques
nouvelles accessibles aux ;taysans africains. Nous citerons :
- la technique d'amélioration du pouvoir fixateur des 18gumineuses;
- la mise en p!.ace de syst%mes culturau::
avec legumineuses en rotation
ou en culture mixte (par exemple la culture mixte cafdier-F,,le,minqia
conqesta
.-.. .(ie Flemingia est une legumineuse pérenne ü enracinement
trCs profond dont les parties aGriennos, vertes, sont uti.lisrl?es comme
mulch engrais vert, d'où l'importance de cette plante dans l'dconomic
de l'eau et l'économie de l'azote);
- les techniques de culture de l’.r\\zolla e t d u Sesbania on rizi;:rej
- les techniques de compostage biogaz;
- les techniques de compostage en fosse;
- les technique5 d’utilisation et de valorisation des gadoues urbaines.

Fiessieurs
: DZ A E! ,r\\ D 6 5 if 5
ReprBsentant du Congo
GA?:i:Y Francis
1 i:dT, [leprésentant ds l’iSi?A
KCGEILCWI
Aziadomti
11
du Cdriin
AGZ(-"L'OADAii I:aulowi
11
du Togo
S CIJ :,]A F\\E 3 i ï ar; t o
Il
de la ;,iauritnnic
KA,?OTSG 'lakule
1,
2.
du Zaïre
TnACr-?C Facely
II
de la Guinde
TiCULfiI:1 Juan-FranGois
1,
I:!AT Zdta d*Ivoiro
r;HCIJ!'E II :
..---.-
FIXATIO?1 BIOLOGI3U.E 9Z L'AZCTE
-
-
-
d---F -- -
Togo
.L1017STCî1/(;dntJyal
:L'IITA, ,4igoria
la FAC (I-ii;v-Volta)
tiénin
F!iger
caïre
l.'ADRAC,k55nC~al
îlessieurs
SE:iEF?L iioussa
i~epresen'cant de la tlauto-Volta
SCSSC1J Asso?bavi
11
du Togo
Fi Z E F 1: ;1 111 p /.l o n s 3
11
du Congo
DIAlJ C u s m a n e
II
dt. Sénégal. (SCXVA)
KANTC Moussa
,1
du Mali
5OE Kodzovi
11
du Togo
fJYAOiJf4A Joah-t;arc
II
du Cameroun
KR:?tIK.~ZG fMlestin
II
.
du 1'1wanda

En conclusion, TlOcIS f e r o n s firju::er les diffGr~entes recommanda
hlabaréc?s par les trois groupes de travail:
Recommandationç du Croupe "Vulgarisntion et formatio;il'

A- COLLECTE DE DOîJNEES riii;: LY:S Ti:,:i-i:iJ.QUCS
~':IILTU:?RLCS TR9DITIC~~!NEl~l~l~:S
----B.-b -
----_II&.-,--
es on milieu rural et ~‘ochorcr,n bibliographiq~e)
I- Les Ilommes
et les s tructl.lï-es
- a -
-m-_- -
1. Consta-tien d'une ogu,~~-~uLidiii~ipliilaire constitur4e au
.-- .-.
--w-L
.-I1-----
moins dans trois domainesi
-.--
- ..,?-_w L ..-..- "
- a~-rropédologio
- aqroeconomie
- aorosociologie
Pour 10s zones urbaines prévoir Lin agent du Gonie sanitaire.
Ceci constitue la cellule de dopart de structure nationale.
^-
--
Il importe que cotte Etude soit faite paî des agents nationa.u>:.
3
‘ . -
Constitution d'une
.-- - - - - - - -
structuîo sous-reoionalc comprenant un coordinateur.
------.-.-.-.- -----
-"
-.-
^.>- Constitution d'une structura rr;--Liona?.e au niveau de l’Afriq,ue ot
--.----.-se ---1- -.--- ----
m
I_u_----
u-*
au niveau de la F.A.U
.. . . -p-- --.---A -1----
r6unissant l e s coordina-;eurs sous-ur5qionaux
-.
II- Les thèmes princio'?ux devont cuider les enquctes
-e.-d"z---..---~,.- --.-
l- Los natures et types dos difforentes matikres organiql-Ios.
:- Les méthodes de transformation des mati&ros oi:ganique:s
..*>- Les mathodos d'u tilisakioz.
Los sources en matibre organique sont d*ori$no:
1. Urbaine
2. Indus triello
3. ii u r a 1 e
3 1 . O r i g i n e vGg8talo
31.1 Xlisidus de rr!colte
3 1 .2 IachÈros spontan&cs et nrii6lior6es
32. Origine animale.

in
1 - zigineur bai :Iea
-..
1. Gadoue$
-. ---
Le critore dtap;:r6ciation des Gadoues sera lsilr C/:J.
11.
Gadouesti C;/PI > Zi::
. --LI
noccssit6 de composter.
flecherche dos techniques Ics plus économiques.
,12. _G-douos:: C/h e2 e t gadoues
--.--
co[apostGes
-- -- . ..-.
.:voqci(r:zs pc5c~~dcmmont
- - -
w
-
-
-
-
Etude agrobcononique de !.a combi;-laison des diff::rontes forncs
de fumuro (organique et min6rale) en vue de:
- d::finir les doses optiinalos de mai;i>re organique et. d'origzais
- determiner la qualit
n:itritionnnlle des produits
2.- Eclol)ts ( eaux usées) et cnwais flamqnd
%..---,r~--c~-
II- Criyine industrielle
A.-
. - - -
Sagasse, drhche, coquç! d’arachide, rafles de palmiers & huile;
tourteaux de palmistcs, balles de riz, tourteaux do copra,
Des recherches sont k e,Ïtreprendro avec les industriels pour la
valorisation de leurs sous-produits organiques.
III- Driqine rurale
1. Ilatiére orAar-ique
--<
d’origine v&q6tale
e-e.
-w-w
-
11. Résidus de rdcolte
1?.1 Brulis
-..--
- N0cessitG de nettro en place des essais pluriannuels (5
à Ii3 ans) pour appr‘6hcnder les effets du brulis et 10
comparer avec dl zutres techniques de rrScupQrs.ti~nn des
résidus or [laniques.
- Les effets du brfJ1i.s
. sur les culturss 21 mettre en place
. 1’6tot physique du sol
. 1'Ctat biolo$que
11 .2.~ôillaoc et 'ou ?~l?o:~i-sPPw~it des r6sidus de rGc-$J:i-v-
,‘L -T-L--,~~~,~-~i~
Etude de l’effet d (J ;; r (J s s i f de la restiiu~~ion directe ;.Ic
certains rcisidus SUY 10 cultur:?.

11
!
11 .3 Compostaqe (dans les ~0.7~s
-.-- - - -M-m S~~IS Clevaq~ dominar1t)
-.--
II?*I
C CI m p 0 s t s e 61 i - a. ,: r 0 b i :?
---------_---_-----.--
- F-ii se 23. u p 0 i ,i t ci 2 t 0 c il i.1 i q u e s sihples d e co,mpostagfz ( n a t u r e
du mai;6riel wGr~:Stnl 9 :itirC.e cl:: conpostage 9 conbir:nison a~eo
arxndements mi.niJraun) .
- Kssais d e v a 1 o Y I s a t .X o r: i2 o. I‘ vois microbinnne (productioi-i
de fe~til.isants biologiques, fixation de .,12),
113 .:2
.
Ccimpostai;ie anac~:i.~ob~.e
"biogaz"
-------_.------I---I---I---_--
- :iise au poir;t

~12s tccI.7iques en Fonction dcr mat<~ri.cl vG.lr5ta.i
- Ctucie tde le qua.lit e~~ronomiquo du Co,mpoSt(stabilise,tion
CIaLI 1'iiZOCC'I
1~01.~2 fertilisant).
11.4 r)Aturap
sous contrat
-
-
---e--.^---.-
(Cf enquêtas es; c;iliou rural)
12.1 Jach&ro spoTtanCe
-
-
-
- - - -
Etude de l'utilisation ratior;nello de la ja.ch>rc r;yontanCc-
par la tec;i13iquc r! ' :Si:ubuage:
- effet
; lof-ri t e r m e d e 1' Gcobuage sur les prapriCtC!s [Jh)‘SiCj!JOS
chimiques, biologiques C!L: sol et sur les rendements.
- tentative d'amEliosation.
1% .2 lachi?re amtiliorse
WI_
Recherches sur
^--..-.~~-c t
- introduction do l!:gu!:!i:leuses et de plantes amc2liorGes;
- ttavail du sol et fortlisation;
- durke d e l a jach5re.
2- Jlatibre organique d ‘oriqine a.,Iirnale
--._II-d.
Etude sur le composta.Qe du fumier trcditionnel (3roduction)
- compostage traditio,ineï
- compostaqe bio-az
r
.I
- LA FIXATI3N .EIISLCGICUE DE :J;I
- - -
_.
(cf groupe “F’ixation de r12”)

12
-FAO
Compte tenu de l'importance du monde ru:ral tsaditionnoJ et du fait
que dans la plupart dos Etats nonkros, 10s
Instituts de iiocherchs!s et Ics
Organismes de Dbveloppama,l2 no poss 'Dent pas de donn6e.s SUT les techniques
culturalcs traditionnelles, 1~3 Sf.5ninaire ~ecommandc 2 le. FACI de tout L]ettre
en oeuvre do toute urgonco pour la collecte de données f'ondées sur lco
enqu&tos en milieu rural et sur la bib1io~~aphi.e en vue do constitution de
banquos de données.
- ETATS KPlBRE.5
.
Inscription dans les ~~:ograrnnes nationaux de recherche des axes
d o r e c h e r c h e retonus p a r 1~1 SGminairc.
. Avec priorit6 eccordce 2 la coiistitution de ?a Banque do dollnt?es
Gvoqube plus haut.

13
L'autos~ffisance alincntairc oat un objectif ce tous 3.0s pays.
Par cons~~queït, les bC?SOiilS e:: Pumurs, surtout azotoo, cnt augmente. i\\ causa
du coût croissant des cngyais, il est :reconnandablo de substituer la f:;:wro
minurale par uno fumr~;o or;!aniql_:e.
Pou de rechorcile et de vulgarisation ont &te faites dans lo domai~o
de la fixation biolo~~ique
de l'azote comme l'indiquent les axposds des
dWlI~Il!É’S.
Quelques pratiques culturales i., Partir desquelles les pays
africains b&néficient de le. F.U.R.
1°- Lequmineusest Symbiose=i:ilizobiul;ijle~~urli~,euses
-.-- .^-- -...L,:LL.--
a ) e r-r zone souda 11 o-sa il6 3. i c ;; ne :
- rotatior! culhiral-c
- association cultuzalu
- eosai d'irnoculation de liarachide avec des e,ouches iqvlortoes
II t
sans resultnt
in t :2 r e sû a n t
- introduction de Sesbania en Jacti~lre.
b) Zone soudarienne :
- :otation, associa,iio,i cultuiale
- introduction du sojs.
- inoculatior, d u s o j a . (suc~.!~), arnchidc, niébr?, h a r i c o t (SU~C~S)
- i n t r o d u c t i o n ‘Te lL5~U~liricuSES
arbustives et fourraçGr12s.
30-
i,Vriîale o,principalonent l e r i z
_I_c3
a) ;onc soudano-sah6lienne
- e s s a i cxpr?rimental s u r Azolla, seulamen~t a u S4nGoal e t e n
Yauritanie
b) Zones scudanionne: e:ctension d e llutilisntion
t r a d i t i o n n e l l e
d'Azolla (en Guinée),

;‘,E:i:O’1BlA;.IDATIO~.~S
-
-
-
1 O- iéguminei!ses
-.p- . .
a) Ï!i6bé
..-- -
- Sélection de varir3t.6 rosistantes aux insectes ct maladies;
ei'courager LeniSbe er. association et rotation aveclE8réales dans les zone6
do fortos consommation, pour SO;! apport dlazote.
- L'avantage d'ir~oculer 10 n.i(:b:2 n’a [3as e n c o r e 626 clbno~~trti mais
l e s rechcrchcs duivcnt fitrc p~::?~uivies.
b) ?\\rachi.de
-.----
- i n t r o d u i r e .l.‘a?ach.ide d a n s l e s syst,l?mes d e r o t a t i o n .
- L ‘avantage d*.inocu.Ler lla:achide reste u ddmontrer,
- Tnchniques culturo.l.oo
ûmqliurant La fixation d.: b:Z,
- Assolement, .jachere.
c) 2.0 j a
- Vari&tBs agrorlomique3ent i~-It!2ressarites
2t inoCl:luiil appropritin
existent.
11 ne reste plus qu’ù les vulgariser.
- !In recherche fondamentale, Etudier La purennité des souches inoculeen
et la contribution du soja au bilan d'azote.
d) Sasbrnia
A--..+__
- Il srnJit d'une 16-umincuse aquatiquo +, nodules ratinaii-es et
folia.ires*
- Dr3torminor la meilleure pvatique culturale (enfo,Jissoment ou
repiquage) pour un maximum de profit,
- Criblage des ospGces et identification des plus efficicntos
dans
la fixaticn de l'azote,
- Prociser
les avantages C~LI~C engrais vert et du point de vcle de
l'apport d'azote.
e) Autree ltiqumineusos-r-un fourrnqL?res
-v-
- DGvelopper et vulgarise2 la culture en couloirs avec Flcrnenqia
..-
conqesta comme au Togo
&ucaena leucocepha:t&, Tcph:osia,"Pigeonpea", Eaianus cajan etc...
L-
f) Lequrnineuses f0Lirraqères
Dans le cadre d'une intugration des animaux de labour ;; J.',Agri-
culture,
envisager l'introduction des lc.5gumineuses fourragures dont les
bionfaits ont été confirmes par la recherche (Stylosanthes, Ccntrosema,
Pueraria).

2 c ^
CGréales-
l- Kil, Sorqho, maxs: prhcistrr l e s m e i l l e u r e s aEsociatj~o,ns ct r o t a -
tions sel.nn les 201~0s
et d6firii.r la contribution des 15gumineuses
da,?s leur alimentation azotoo.
2- Qizt
ukilisor le protocole ducrit pendant le SQminniro en vue
d e dQmontrer l’intér3t U’utiliser Azolla dans l e s rizi‘!res e n
-.- -
ACrique,
Il faut cepe,ldn,:t
former du personnel, d6fi:li.r 10s
niailleures grntiques culhrales ct identiyior les varititus l e s
plus efficientes.
Formation et wulqarisation
-_1..
l- Promouuoir la formation de soLcialistes dans les Instituts de i:echer-
ches existant et l'organisation d'un cours h 1’6chellc r6gionale.
2- Crganiser la reunion do la commission d'evaluatian des essais sur
l'~zolla.
JECDMMAMDRTIOI!.S DU SEMI:?AII';E
- . . .
l- Aux Gouvernements
-
-
L!ue chaque Etat demande et donne les moyens aux Organisation
catianolos ct i n t e r n a t i o n a l e s q u ’ i l c?i;rite,dc p r o m o u v o i r :!a FBA
tant du
point de vue fondamental qu'appliq:l6, sur les céréales et les 1L'gumincuses.
2- ,A la FAO et aux autres Zroanismes internationaux
.-.--
---m.-.--.-
A s s i s t e r l e s E t a t s d a n s la ,:éalisation de leur programmE sur la F‘JA.
Coordonner les travaux sur .Iza!.la ainsi quo les
v.--e...
e f f o r t s d e vulcjaï!.sa$ion
de la technologie de la FB?, avec la collaboration des Centres de :1c!cherclie
comme 1' IITA, 'iDCI\\C, OZSTCIL;, T"rT..
c I., L
.
Zenforcer les structures de recherches ex istantes sur la m i c r 0 b i 0 l 0 :; i e
0 0 5 sols.
Organiser conférencas et séminaires.

16
A - Vuloarisation
. .
..-"-&----
R
Le SQminaire recomnando aux Gouverrlements :
- D'insister sur l'utilisation des fosse5 fumières.
cgla
- Ltenfouissoment direct des rr?sitius de r6colte partout oi; ,
est possible,
-D*encourager la pratiqua de la jaci-I&re an6liorQe partout OU cela est
possible.
- De p?dconiser 10 parcage des animaux 1s lorlq des parcours pour per-
mettre de rocuperer le fumier.
D - Formation
me..,
.-
Le Seminairc recommande:
1- jux Gouvernements
-
-
La se,Tsibilisati.on des masses sur l'importance de l'utilisation do
la matière organique ainsi que dans les Etablissements dtCnsoignoment
a g r i c o l e .
3 - 4, l a FAQ en c o l l a b o r a t i o n a v e c d’autrss I n s t i t u t i o n s e.t Crqanismes
-C--m.-
donateurs
--.-y
- L'organisation de scminaircs, stages et cours de formation sur la
mati3re organique du sol.
- Des voyages li’i.!-lforinC;Lio;, dans des pays ayant une exp6ricnce con-
firm6e d a n s l ’ u t i l i s a t i o n d e s m a t i i r e s o r g a n i q u e s .
- Assister nos pays 2 ecqubrir des moyens pour assurer cette forma-
tion.