INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES ...
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
(1.S.R.A)
VALORISATION DES SESIDUS DE TRANSFORMATION
DU POISSON FUME POUR LA FERTILISATION. DES
TERRES
Mamadou NDIAYE / Agronome
Mbène Dièye FAYE/ Socio-économiste
avec la collaboration de I’ONG A.H.D.l.S.(Action
Humaine pour le Développement Intégré du Sénégal)
Travail réalisé dans le cadre du Projet de Recherche sur la Gestion des Ressources Naturelles (NRBAR)
Subvention de recherche collaborative VI 2

INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
(1.S.R.A)
VALORISATION DES RESIDUS DE TRANSFOR~MA’tk)i$
TERRES
par
Mamadou NDIAYE / Agronome
Mbéne Diéye FAYE/ Socio-honomiste
avec fa collaboration de I’ONG A.H.D.I. S. (Action
Humaine pour le Développement intégré du SéncSgal)
Mars 1996.
Travail r6alisé dans le cadre du Projet de Recherche sur la Gestion des Ressources Naturelles (NRBARI
Subvention de recherche collaborative VI 2

I . INTRODUCTION
Le Sénégal, comme beaucoup d’autres pays, dépend du reste du monde pour
satisfaire certains besoins en matières premières et en enrgie .
L(utilisation intense en agriculture des engrais minéraux energetiquement coûteux à
la production met en evidence l’important potentiel fertilisant des résidus de certains
produits de la mer notamment les poissons .
La situation créée par les prix elevés des engrais et amendements chimiques laisse
l’agriculteur démuni .face c1 une demande sans cesse croissante des produits
agricoles, d’où l’inter& de stimuler les producteurs à utilser lesr6sidus organiques
seuls capables, dans le contexte socio-economique actuel du Sénégal, de maintenir
ou améliorer la fertilité des sols et la productivité des cultures ;
Dans la zone cotière à haute activité de pêche et où I’elevage est peu important,
des résidus issus de la transformation du poisson fumé sont disponibles . Mais
jusque là aucune étude permettant d’évaluer l’impact de ces résidus sur la
productivité des cultures n’a été réalisée (AFID and ACG / Afrique, 1993) .
L’enquête exploratoire effectuée dans la période de juillet 1993 à mai 1994
(NDIAYE et SARR, 1994) a permis d’évaluer les disponibilités, les modalités de
production, d’acquisition et d’utilisation des résidus et enfin d’orienter les activités
de recherche pour la valorisation agricole .
EEn vue d’évaluer les effets de ces résidus sur la productivité des cultures, des
expérimentations ont été conduites dans des champs de paysans .
II. MATERIEL et METHODE
Les essais sont implantés en milieu paysan sur sols ferrugineux tropicaux dans
différents villages de la zone cotière dans les departements de Mbour et de Fatick .
Les résidus utilisés ont été prélevés chez un transformateur de la plage de Joal .
Des doses croissantes de résidus, variant selon le site et la culture, sont comparées
Èr la fumure minérale vulgarisée . Sur chaque site, les différents traitements indiqués
dans le tableau 1 sont comparés dans un dispositif en blocs complets randomisés
avec desrépétitions variant de 3 à 5 . Le matériel végétal utilisé est constitué de mil,
de maïs, d’arachide et de niébé (tableau 1) .

Tableau 1: Traitements par site et par esphca
Village
1 Paysan / ou j Culture
/ 1 Traitements
1 Répétitions
groupement
variété
Gandigal
Moussa
MIL
0 ; 4 t/ha EP; 3
THIAM
Souna III
Engrais
Ndianda
Gilbert
MIL
0 ; 4 t/ha EP ; 4
NDIAYE
Souna III E n g r a i s
l Arachide
l 0 ; 2 t/ha EP
I
155- 437
1 Engrais
I
San Folo
1Groupement 1 MIL
10 ; 4 t/ha EP ; 15
I de femmes Souna III Engrais
I Ni&e
I 0 ; 2 t/ha EP ; I
Mouride
Engrais
MBotile
Groupement
MIL
0 ; Stlha EP ; 5
de femmes
Sounalll
Engrais
Lagnar
Groupement
MIL
0 ; 4Uha EP ; 4
de femmes Sounalll
Engrais
E.P = Résidus de transformation de poisson fumé (matiére sèche)
Engrais = 150 I@ra de147-7(d) + lOOkg/ha d’urée (2 apports 1/2 au 25 ème et 1/2 au 45 éme jour
aprés semis pour le mil) ou 150 kg / ha de 8 18 27 pour l’arachide et le niébé
Le semis est effectué avec un semoir super-éco muni d’un disque approprie
pour chaque culture. Les dimensions et les écartements entre lignes des
parcelles sont indiqués dans le tableau 2.
Tableau 2: Dimensions des parcelles exp&imentaks
Pour le traitement : fumure vulgarisée des céreales, une fumure de fond NPK
est appliquée suivie d’apport d’urée à la dose de 100 kg/ha fractionnée en 2
fois : 50 % au 25éme jour et 50 % au 45éme jour après le semis. Pour la
fumure minérale l’urée n’est apportée sur les légumineuses.
Les résidus de poisson fumé (écailles) sont épandus en surface avant le semis
aux doses indiquées pour chaque culture. Les analyses chimiques des résidus
sont faites au Laboratoire Central d’Analyses du Centre National de Recherches
Agronomiques de Bambey (Sénégal) . Les teneurs en N, P, K, Ca, et Mg des
résidus sont déterminées après minéralisation par voie humide . L’azote et le

phosphore sont dosés par colorimetrie,
le potassium par photométrie
d’emission de flamme, le carbone et le magnésium par absorption atomique.
Les échantillions de sol prélev& avant l’implantation des essais pour les
analyses sont en cours. Les binages, les sarcla-binages et la récolte sont faits à
la demande par les paysans pour maintenir leurs parcelles propres.
Les deux lignes centrales de chaque parcelle sont récoltées et sur lesquelles le
poids des tiges + feuilles, des épis, des gousses et des graines est déterminé
aprés séchage à l’étuve à 70 * C .
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
3.1. Analvses de sol
Les caractéristiques physico-chimiques des sols d’implantation de l’essai ne
sont pas encore disponibles .
3.2. Composition chimiaue des résidus de r$orsson fume (écailles)
Les résultats d’analyses chimiques sont indiqués dans le tableau 3.
Tableau 3: Composition chimique des rkklus de poisson fumé ( écailles )
C N
P
K Ca Mg Na
eau KCI
76
????? h W
H
% SC
6.55
6.50
1 27.3 5.35 4.17
0.92
1 9.77 0.36 7.99
Tableau 3. Suite
Si02 Cl S

Al Mn Fe
Zn
CU
%
%
w
% % ppm ppm ppm ppm
E 19.20
2.87 0.37 b
35 1493 a4 30
Dans I’hypothése que les éléments contenus dans les résidus (écailles) sont
directement accessibles à la plante, on peut estimer les quantites d’éléments
fertilisants apportés par l’application d’une tonne de matiére séche à 50 kg N,
91 kg P2O5, 9 kg K20, 130 KG CaO, 5 kg Mg0 et 3 kg S04. On remarque
que le sous-produit est relativement trés riche en phosphore ; on pourrait donc
s’attendre à un effet favorable sur les rendements des cultures sur les sols du
Sénégal dont la plupart sont carences en phosphore.
3.3. Analvse de la pluviométrie
Des relevés pluviométriques ont et6 effectués au niveau des diffférents postes
de Mbour (pour le village de Gandigal), de Joal (pour les villages de Ndianda et
Fadial), de Diakhao (pour le village de Mbotile), de Niakhar (pour le village de
Sagne Folo) et Bambey (pour le village de Lagnar) .
La première pluie est tombée entre les 20 et 21 Juin au niveau des postes
pluviométriques mais les semis n’ont pu être réalises que durant la derniére
décade du mois de Juillet.

5
L’année 1995 a été marquée par une pluviométrie relativement bien répartie avec
un cumul de : 490.4 mm en 45 jours à Mbour, 527.1 mm en 36 jours à Joal, 500.2
en 32 jours à Diakhao, 628 mm en 37 jours à Niakhar et 575 mm en 41 jours à
Bambey
La période des semis a été relativement favorable à une bonne levée des
plantes. La quantité et la fréquence des pluies enregistrées au courant du mois
d’Août ont été favorables ci de bonnes croissance et fécondation des plantes.
Cependant, ce mois pluvieux a rendu trés difficile I’accés aux parcelles pour la
réalisation des travaux d’entretien des cultures , Les pluies se sont poursuivies
durant tout le mois de septembre et la première quinzaine du mois d’octobre
permettant ainsi d’assurer une bonne alimentation hydrique pendant la phase
de maturation .
3.4. Situation Dhvtosanitaire
La situation phytosanitaire a été bonne dans l’ensemble des parcelles
d’experimentation. Cependant quelques cas de charbon du mil et d’attaques de
cantharides sur le mil ont été observés mais sans une incidence notable sur la
productivité de la culture.
IV.-RESULTATS - DISCUSSION
4.1. Effet des rbsidus de transformation de poisson fumé sur la woductivité de
la culture du mil
Les résultats d’analyse de variante des données obtenues sur les différentes
composantes du rendement du mil dans les sites sont indiqués dans les
tableaux 4, 5, 6, 7, et 8 .
4.1.1. Gandigal
Les effets comparés des résidus ont été étudiés sur la culture du mil en milieu
paysan au niveau du village de Gandigal (tableau 4) . L’analyse statistique des
données a revelé des différences significatives entre les traitements . L’application
de 4 t / ha de résidus engendre des plus values de rendements en grains de 839 kg
/ ha soit 55 % et en pailles de 2065 kg I ha soit 62 % , respectivement , par rapport
aux rendements du temoin de1518 kg / ha et 3310 kg / ha . Avec l’apport des
résidus, on obtient des plantes de mil plus prolifiques (en moyenne 2 épis par
plante) et des épis plus longs (+6.67 cm) , en comparaison des plantes non

6
fertilisées . Des différences significatives entre la fumure minérale et les résidus
n’ont pas été notées sur les paramètres analysés .
Tableau 4 : Effets compares des residus et de l’engrais minera1 sur la culture du mil fsouna 3) B Gandigal (Cornrnunaute
rurafe de Malicounde) . 1995
‘Traitement
Nombre d’epis / Longueur de 1’6pi Epis
Graines
Pailles
pied
(cm)
kg I ha
kg t ha
kg I ha
-1 =Temoin
1.7
54.15
2393
1518
3310
.2 =Engrais
2.2
60.32
3236
2286
4325
3 = Residus
2.1
60.82
3786
2357
5375
“Moyenne
2.0
58.43
3143
1 9 1 1
4336
cv %
5.80
2.82
4.22
6.74
6.56
ETR(ddl = 61
0.12
2.72
24.29
26.43
142
LSD 0.05
0.20
2.86
229
239
492
F cal.
15.22 ??*
28.30 ? ?
112.35 ‘*’
45.27 ? ? ?
52.67 ***
Dispositif en blocs complets randomises B 4 repetitions .
‘1 = Temoin : ni engrais ni residus
:Z=Engrais:150kgIhade1477
+ lOOkg/had’uree(1/2au218etHau418jour)
3 = Residus : 4 t I ha de matiere seche
’ = significatif B p 0.05
*
?? = Hautement significatif A p 0.01
L.. = Tres hautement significatif B p 0.001
4.1.2. Lagnar
A Lagnar, les niveaux de rendement du mil sont plus faibles que ceux de
Gandigal (tableau 5) . Les différences entre le traitement avec fumure minérale
et celui avec résidus sont plus
marquées du point de vue rendement en
graines, longueur de l’épi et nombre d’épis par pied en faveur du second
traitement . Le rendement en grains du mil est nettement amélioré par
l’épandage de résidus de poisson fumé ; on note en effet, des augmentations
de 760 kg / ha (94 %) par rapport à celui de la fumure minérale (810 kg / ha)
et de 1023 kg / ha (187 %) par rapport à celui du temoin sans apport (547 kg
/ ha). Le nombre d’dpis par pied et la longueur de l’épis sont significativement
améliorés aussi bien par la fumure minérale que par les résidus. En
comparaison avec le temoin, l’influence des résidus sur ces paramètres est
plus marquée que celle de la fumure minérale .

7
Tableau 5 : Effets compares des résidus et de l’engrais minéral sur fa culture du mil (souna local) a Lagnar
(Communaute rurale d e NGoye) . 1995

Traiteme
Nombre
Longueu
E p i s
Graines
Pailles
nt
d’epis I
r de 1’6pi
kg / ha
kg I ha
kg I ha
p i e d
(cm)
1 =Tem
1 . 3 0
4 8 . 5
1015
547
3637
oin
1 . 7 2
5 1 . 5
1467
8 1 0
4345
2 = Engr
2 . 3 2
5 4 . 5
2460
1570
4300
ais
3=R6si

dUS
Moyenn
1 . 7 8
5 1 . 5
1647
9 7 6
4 2 9 5
cv%
0.022 2.47
5.49 1.41
9.89 81.43
63.33 12.98
4.96 107
ETRfddl
0 . 0 7 6
4 . 8 3
282
2 1 s
369
=6)
545.57’
4 . 5 0 ?
8 2 . 3 8
7 0 . 3 2
3 5 . 2 7
LSD
? ? ?
? ? ?
? ? ?
? ? ? ?
0 . 0 5
?
?
?
?
Dispositif en blocs complets rendomis8s B 4 repetitions .
1 = Temoin : ni engrais ni r&sidus
2=Engrais:l50kg/had81477+

lOOkg/had’ur~el1/2au218etXau418jour)
3 = Wsidus : 4 t I ha d s matiere seche
NS :t non significatif

?? = significatilf
B p 0.05
?? ‘I =Y Hautement significatif à p 0.01
*+a
= TrBs hautement significatif B p 0.001
4.1.3. Ndianda
Dans ce site, les performances du temoin sont particuliérement faibles car les
plantes se sont mal developpées et beaucoup d’entre elles n’ont pas produit
d’épis . L’analyse statistique des données revèle une superiorité très nette du
traitement avec résidus sur tous les paramètres considérés (tableau 6) . On
obtient des gains très subtancielles des rendements en grains, épis et pailles
par ia fertilisation minérale ou organique par rapport au temoin . Les différences
de rendements entre le temoin et la fumure minérale sont considérables; elles
sont de 1143 kg / ha de grains et 2412 kg / ha de pailles en faveur de cette
derniére . Le nombre de tiges par pied du traitement ‘temoin’, expression du
tallage, est plus que doublé (x 2.80) par l’apport de résidus alors que la fumure
minérale améliore ce paramétre d’un brin par pied . Le poids de graines par épi
et celui des 1000 graines du temoin sont nettement améliorés par la fumure
minérale et l’épandage des résidus, cependant, l’analyse de variante des
données sur n’a pas révelé des différences significatives
entre ces deux traitements .

8
Tableau 6 : Effets compar8s des rhsidus
et de l’engrais min&al sur la culture du mil (souna 3) B Ndianda (CommunautB
rurale de NguBniBne)
. 1995
Traitement
Nombre de
Poids de
E p i s
Graines
Poids de 1000 Pailles
tiges / pied
graines / Bpi
kg I ha
kg I ha
graines (g)
kg I ha
(a)
1 =Temoin 1.93 35.07
937
297
5 . 6 7
1059
2 =Engrais 2.97 44.37
2656
1440
7 . 0 3
3471
3 =
RBsidus
5.47 45.17
4062
2227
8 . 0 3
6154
Moyenne 3.46 41.53
2552
1322
6 . 9 1
3362
cv % 4.82 3.97
5 . 5 9
1 3 . 3 9
7 . 9 2
7 . 9 3
ETMoy. 0.10 0.95
L.
8 2
102
0 . 3 2
163
LSD F cal. 0.05 0.38 356.44 *** 3.74 34.73 ? ?
323
361.20*”
89.82 402 ? * *
14.14. 1.24
641 244.03 **.
Dispositif en blocs complets randomis8s g 4 rbpbtitions
.
1 = Temoin : ni engrais ni rbsidus
2 = E n g r a i s : 150kgIhsde
f477 + lOOkgIhad’ur~e(1/2au21~et
Kau416jour)
3 = RBsidus : 4 t I ha de matihra s8che
NS = non significatif

?? = significatif & p 0.05
???? = Hautement significatif B p 0.01
???? * = TrBs hautement significatif B p 0.00 1
Au niveau des trois sites de Gandigal, de Lagnar et de Ndianda , les plus values
des traitements ‘fumure minérale’ et ‘résidus’ sont , respectivement, de 726
kg / ha (92 %) et de 1264 kg / ha (161 %) par rapport au temoin (tableau 7) .

Tableau 7 : Effets comparés des résidus et de l’engrais minéral sur la culture du mil (souna 3) sur 3 sites
Rendement en graines kg / ha
Plus values
Traitements
Gandigal
Lagnar
Ndianda
Moyenne
kg I ha
9b
1 =Temoin
1518
547
297
7 8 7
0
0
2 =Engrais
2 2 8 6
8 1 0
1440
1613
7 2 6
9 2
3 = RBsidus
2357
1570
2227
2051
1264
161
I
Moyenne
2 0 5 4
9 7 6
1321
4.1.4.-Sagne Folo et MBotile
Dans ces sites, les plantes de mil du traitement temoin se sont trés mal
developpées sont restées naines tout le long du cycle végetatif . Elles n’ont
pas produit d’épis. C’est pourquoi des données sur les composantes de
rendement n’ont pu être recueillies sur le temoin. L’effet des résidus sur la

culture du mil à Sagne Folo et Mbotile est comparé à celui de la fumure
minérale , Ainsi on enregistre des accroissements du rendement en graines de
888 kg / ha (61 %) et de 765 kg / ha (141 %) par rapport à la fertilisation
minérale, respectivement à Sagne Folo et à Mbotile (tableaux 8 et 9) . La
longueur de I’epi est augmentée de 3.8 à 6.6 cm grace à l’application des
résidus comparée à celle des &Pis des plantes fertilisées par l’engrais minéral .

9
Tableau 8 : Effets compares des résidus et de l’engrais minera1
sur la culture du mil (souna 3) B Sagne Folo
/Communaute rurale de Niankhar) . 1995
Traitement
Nombre d’épis /
Longueur de I’Bpi
E p i s
Graines
p i e d
(cm)
kg I ha
kg l ha
2 =Engrais
0 . 8
4 3 . 6
1449
3 7 2
3 =Résidus
1 . 5
5 0 . 2
2337
1131
Moyenne
1 . 1 3
4 6 . 9
1893
7 5 2
c v %
7 . 1 3
3 . 1 3
5 . 0 2
7 . 3 2
ETRfddl = 6)
0 . 0 3 8
0 . 6 6
4 2 . 5
2 4 . 6
LSD 0.05
0 . 1 4 2
2 . 5 7
167
9 6 . 6
~ F cal.
167.54 ???? *
5 0 . 7 5 **
2 1 8 . 2 3 ? ? ?
4 7 5 . 7 5
? ? ?
Dispositif en blocs complets randomises B 4 r6p&itione .
;~=Engrais:150kgIhade1477+lOOkg/had’ur~e~1/2au218etHau418jour~

3 = Residus : 4 t / ha de matiàre s8che
NS = non significatif

* = significatif a p 0.05
?? ??
= Hautement significatif a p 0.01
??? ? ? ?
= Tres hautement significatif a p 0.001
Tableau 9 : Effets comparés des r6sidus
et de l’engrais mineral sur la culture du mil (souna 3) a Mbotile (Communauta
rurale de Diakhao) . 1995
fraitement
Nombre d’épis /
Longueur de l’api
E p i s
IG raines
p i e d
(cm)
kg I ha
1 kg I ha
2 =Engrais
0 . 4 6
4 8 . 6
1000
1543
3 = Rasidus
1 . 1 4
5 2 . 4
Moyenne
0 . 8
5 0 . 5
c v %
7 . 4 0
6 . 8 9
ETRfddl = 6)
0 . 0 2 6
1 . 5 6
L5D 0 . 0 5
0 . 1 0 4
6 . 1 0
J cal.
3 3 0 . 1 9 ? ? ?
2 . 0 8 NS
Dispositif en blocs complets randomisas B 4 rapatitions .
:Z=Engrais:150kg/hade1477+

100kgIhad’ureef112au218etKau418jour)
13 = Résidus : 4 t I ha de matiere sèche
NS = non significatif

?? = significatif a p 0.05
???? = Hautement significatif a p 0.01
*
?? * = Trés hautement significatif B p 0.001
4.2. Effet des résidus de transformation de Doisson fum6 sur la woductivité de
la culture de l’arachide
Les principaux résultats obtenus sur la culture de l’arachide à Ndianda sont
indiqués dans le tableau 10 .
ILa productivité de l’arachide est nettement améliorée par la fertilisation .
L’application de 2 t / ha de résidus procure des accroissements subtancielles
de rendements en graines de 253 kg / ha (37 %) et en fanes de 1334 kg / ha

(82 %) par rapport au témoin . L’effet de l’apport de 150 kg / ha de 8 18 27
se traduit par des gains de production de 390 kg / ha (35 %) en gousses, de
210 kg / ha (30 %) en graines et en fanes de 1267 kg / ha (78 O/6) par rapport
au témoin . Le poids de 100 graines est également améliore par la fertilisation ;
cependant, II n’existe pas de différences significatives entre les traitements

‘engrais’ et résidus’ pour les différents paramétres de rendement mesurés

1 0
Tableau 10 : Effets compa& des résidus et de l’engrais mirAraI sur la culture de l’arachide (55-437) B Ndianda
(ComrnunautB rurale de NGuBniéne) . 1335

Poids de gousses Poids de graines
Poids de fanes
Poids de 100
1
kg I ha
kg I ha
kg I ha
graines
1110
630
1616
3 3 . 3 3
1500
300
2 8 8 3
5 4 . 3 3
1 2 2 3
3 4 3
2 9 5 0
5 3 . 1 7
1277
8 4 5
2 4 8 3
4 8 . 3 4
6 . 7 4
7 . 5 %
6 . 0 5
2 . 2 4
50
3 7
8 7
0 . 6 3
137
1 4 3
3 4 0
2 . 4 8
1 6 . 2 5 ?
1 3 . 7 3 ?
7 4 . 3 5 ? ? ?
174.37 ?? ? ?
laispositif en blocs COmpl8tS & 4 r8p6titions .
1 = Temoin : ni engrais ni résidus
2 = Engrais: 150kglhade8 1827ausemis

,3 = RBsidus : 2 t / ha de matière s8che
NS = non significatif

* = significatif B p 0.05
** = Hautement significatif B p 0.01
*
???? = TrBs hautement significatif B p 0.001
4.3. Effet des résidus de transformation de Doisson fumé sur la DroductivitB de
]a
Dans les sites de Sagne Fofo et MBotife, les plantes de niébé du traitement
temoin se sont trés mal devefoppées sont restbes naines tout le long du cycle
végétatif . Elfes n’ont pas produit de gousses &C’est pourquoi des données
sur les composantes de rendement n’ont pu &re recueillies sur le temoin . Par
conséquent, l’effet des résidus sur fa culture du niébé est Evalué en référence à
l’apport d’engrais de 150 kg / ha de 8 18 27 . Cet effet s’est traduit par des
gains de 222 kg / ha (26 Oh) en gousses et de 127 kg / ha (34 %) en graines
au niveau du village de Sagne Fofo ; de 376 kg /ha (18 %) en gousses et de
979 kg / ha (136 %) en graines au village de MBotile
Tableau 11 : Effets compar8s des rbsidus et de l’engrais min8ral sur )a culture ddu ni6b8 (mouride) B Sagne Folo
(CommunautB rurale de Niakhar) . 1335
Traitement
Poids de gousses
Poids de graines
Poids de 100
kg l ha
kg Iha
graines
le)
-2 =Engrais
8 4 2
3 7 0
8 . 6
-3 =Résidus
1064
437
3.8
Moyenna
3 5 3
4 3 4
3.2
c v %
7 . 3 3
4 . 0 3
10.2
ETAlddl = 6)
3 1 . 2 3
7.35
0 . 4 1
LSD 0.05
122.61
31.2
1.62
-F~af.
25.41 ?? *
123.3 ? *
4 . 2 4 N S
Dispositif en blocs complets B 4 r&p&itions .
2 = Engrais: 16OkgIhad88 1827ausemis
3 = Rbsidus : 2 t I ha de mati8re s$che
N S = non significatif

?? = significatif B p 0.05
? ? ?
- Hautement significatif B p 0.01
* ?? * = Tr&s hautement significatif B p 0.001

12
_ ;Tabkau 13 : Les différents prix moyens releves dans les marchés hebdomadaires
!rocalités
Prix du kg de mil en fcfa
Gandigal
Mil
100
tidianda
Fanes d’arachide
3 4
Mil
95
$agne Folo
Mil
110
Niebe
110
iklbotila
Niebe
125
Mil
120
j.agnar
125
- La valeur de la production (VP) est determinée selon la formule suivante :
VP = Production x prix du kg
Les coûts de production sont composés des coûts variables montétaires et des
coûts d’opportunités.
- Pour les coûts d’opportunité, le taux journalier de 1000 fcfa appliqué dans la
majeure partie de la zone a été retenu soit 125 fcfa l’heure. les temps
d’épandage des fertilisants sont évalues d’après nos propres observations sur
le terrain sur 1 ha à 16 heures pour les résidus et à 5 heures pour l’engrais sur
la même superficie (RAMOND et al., 1974).
- Sur le mil 150 kg d’engrais et 100 kg d’urée ont été appliqués à raison de
200 fcfa le kg ainsi que 4 tonne de résidus dont le prix de revient du kg varie
en fonction de la distance qui sépare le site du lieu d’approvisionnement en
résidus le plus proche. Sur l’arachide et le niébe la moitié de ces doses a été
appliquée sauf pour l’urée qui n’est pas appliquée dans ce cas sur les
légumineuses.
- Pour chaque site, il a été calculé le bénéfice net géneré par différents types
de traitement (Tableaux 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20 et 21) et les taux
marginaux de rentabilité correspondants..
Le Bénéfice Net (BN) est obtenu par la différence entre la valeur de la
production et les coûts variables : BN = VP - Coûts variables (tableau 14) .
.Tabkau 14 : BBnefice Net (BN) des differents traitements sur mil (Souna 31 B Gandigal
Rubriques
Traitements
T,
Tz
Ts
Rendement moyen / kg
1518
2286
2357
Rendement reajuste I kg
1367
2057
2121
Valeur de la production / fCf8
136700
205700
212100
Coilts veriabies monetaires
Colts de l’engrais / kg

0
30000
CoOt de I’ur6e I kg
0
20000
CoOts des rbsidus de poisson*
0
0
20000
Totaf coûts variebfes mon&aires / fCf8
0
50000
2--
Coûts d’opportunit8
0
Co6t d’épandage de l’engrais et de I’urie
0
1250
Cor% d’épandage des residus
0
2000
Total coûts variables
0
51250
22000
Benefice Net
. 136700
154450
190100
???? 100 fcfa le prix releve pour te kg de mil sur le marche.
?? le coût d’un kg de residus de poisson est estime a 5 fcfa
-
-----

13
Tableau 16 : BBnrWîce Net (BN) des differantes traitement sur mil (Souna 3) B N’dianda.
Rubriques
Traitements
T,
TP
TJ
Rendement moyen / kg
297
1440
2227
Rendement reajuste l kg
267
1296
2004
Valeur de la production*
25365
123120
190380
Coûts variables monetaires
Coût de l’engrais / fcfa
30000
Total coûts variables
I
0
I
51250
I
16000
B~nrSfrce Net
25366
71870
174380
Tableau 16 : Benefice Net (BN) des differents traitements sur arachide (55-437) B N’dianda.
Coûts variables monetaires
%oût de l’engrais / fcfa
0
30000
r
2o0t des residus I fcfs’
0
0
7000
Total cv monetaires / fcfa
0
30000
7000
loûts d’opportun&6
0
soût d’épandage de l‘engrais
0
625
r
Coût d’epandage des rssidus
0
1000
Total coûts variables
0
30625
8000
RBnBfice Net
143566
182475
I
212923
G = graines
F = fanas
?? * L’arachide est Bvaluee a son prix officiei B savoir 130 fcfa le kg ; Le mil est vendu sur le marche local au moment
des enquetes B 95 fcfa.
La valaur de la fane est Bvaluae sur la base du prix de vente du sac d’un poids moyen de 30 kg B savoir 1000 fcfa / sac

?? Le prix du kg de residus de poisson est estime B 3,5 fcfa.
Tableau 17 : BBnBfice Net (BN) des differentss traitements sur mil (Souna 3) B Sagne Folo.
‘Rubriques
Traitements
T,
TP
Ts
Rendement moyen E kg
0
372
1 1 3 1
Rendement reajustd / kg
0
345
1018
Valeur de la production I fcfa’*
0
37950
111980
coûts variables monetaires
Coût de l’engrais / fcfa

0
30000
Coat de l’urée / fcfa
0
20000
coût des rbsidus I fcfa’
0
44000
Total cv monétaires I fcfa
0
50000
44000
Coûts d’opportunité
boût d’épandage de l’engrais

0
1250
Coût ‘d’epandage des residus
0
2000
0
51250
46000
0
-13300
56980
1
???? en considerant
110 fcfa le prix du kg da mil ;
?? la prix moyen du kg de residus est estimi à Il fcfa.
--__.- _... -
_._-__..
-~.
.-

14
‘tableau 18 : BBnBfice Net (BN) des diffhntes traitements NiébB (Mouride) A Sagne Folo)
Rubriques
Traitements
T,
T?
T3
Wendement moyen I kg
0
370
497
fiendement r$ajusth /kg
0
333
447
valeur de la production / fcfe’ ?
?
41625
55875
C;oûts variables monhtaires / fcfa
Coûts de l’engrais

0
30000
CJoQts des rhidus*
0
22ooo
Total cv mondteires I fcfe
0
30000
22000
qoOts d’opportunit8
0
qolrt d’6pandage de l’engrais
0
625
Çoût d’6pandage des hidus
0
1000
‘I’otal collts variables
0
30625
!
23000
@héfice Net
0
11000
i
32875
???? Le ni8b8 coûte 125 fcfa le kg ;
’ Le coût des rhidus de poissons est BvaluBs à 11 fcfa par kilo.

‘tableau 19 : Bénéfice Net (BN) des diffhrents traitements mil (Souna 3) h Mbotile.
Wubriques
Traitements
T,
I
TP
Ts
Plendement moyen /kg
0
543
1308
flandement rhajust8 / kg
0
1
489
1177
valeur de la production / fcfa+ ?
?
58680
1
141240
Coûts variables monhaires
Goût de l’engrais / fcfe

0
30000
!
0
Coût de I’urh / fcfa
0
20000
I
0
ÇoOt des Aidus I fcfa’
0
0
Total cv monétaires / fcfa
0
50000
44000
C;oûts d’opportunit6
0
doût d’ipandage de l’engrais et de I’ur6s
0
1250
coût d’épandage des hidus
0
2000
t: l‘otal WnBfice coûts Net variables
0 0
51250 7430
46000 95240
* ??en considhant 120 fcfa le kg du mil et ;
* 126 fcfa le kg de ni&b&
Tableau 20 : BBnBfice Net (BN) des différents traitement NiBbB (Diongame) A Mbotile
???? 110 fcfa le kg de mil dans la zone ; le prix du kg de nihb8 est de 125 fcfa.
?? les hidus sont dvelu6s B 11 fcfa le kg

15
Tableau 21 : BBnBfice
Net (BN) des diffhrents traitements mil (Souna local) B Lagnar.
** la valeur de la production est BvaluBe
sur la base de 125 fcfa le kg ;
* Les hidus sont Bvalu6s ZI 11 fcfa le kg.
Les trois traitements ont été classés en fonction des bénéfices nets générés au
niveau de chaque site et pour une spéculation donnée (tableau 22)
Les résultats ont montré à travers tous les essais que l’utilisation des résidus
(:T3) comme fertilisant agricole génère le bénéfice net le plus éleve. Le
traitement T2 c’est à dire l’utilisation de l’engrais de fond N-P-K et de l’urée est
partout dominé par le T3 qui nécessite moins d’investissement et procure plus
de bén6fice au paysan ( tableau 9). Les benéfices nets les plus importants sont
observes à Ndianda sur arachide (212.923 fcfa), a Mbotile sur Niébé (202.200
fcfa) et à Gandigal sur mil (190.100 fcfa).

16
Xabkau 22 : Classification des diffhents traitements en fonction des b&vHicas nets gh6rBs
CV totaux
Bhéfics net
?~ANDIGAL mil
TI
0
136700
7-2
51250
154450
Tg
22000
19OlOO
%DIANDA mil
Tl
0
25365
7-z
51250
71870
T3
16000
174380
NDIANDA arachide
Tl
0
143566
T2
30625
182475
l-3
8000
212323
GAGNE FoLo t-fil
T1
0
0
T2
51250
-13300
TB
46000
65980
SAGNEFOLO ni6b6
Tl
0
0
T2
30625
11OOO
TJ
23000
32876
MBOTILE mil
I
I
T1
0
0
T2
51250
7430
L
T3
46000
95240

17
5.3. Taux Marginal de Rentabilité (TMR)
Le taux marginai de rentabilité est le résultat du rapport bénéfice marginal sur
coût variable marginal il est exprimé en pourcentage
Dans le cas de ces essais, deux options sont alors possibles: à savoir
l’utilisation des résidus de poissons ou la non utilisation de fertilisants. C’est
pour cette raison que le calcul du taux marginai de rentabilite se fera sur la
base de ces deux niveaux de fertilisation.
.Au niveau de tous les sites, le traitement T3 a généré le plus de bénéfice net.
Le traitement T2 (avec engrais et urée) est partout dominé par le T3 qui
necessite moins d’investissement et genére plus de bénéfice net. C’est
pourquo,i dans le cas de ces essais,on n’a que 2 options possibles à analyser
sur le plan économique.
1) soit le paysan n’utilise ni engrais ni urée
2) soit le paysan utilise les Gsidus comme fertilisant.
Pour cela les taux marginaux de rentabilité sont catculés pour voir jusqu’à quel
point le passage de T, ct T3 est bénéfique pour le paysan (Tableau 23).
Tableau 23 : Taux rnaq$naux de rentabilit8 des traitements T1 et TO,
CV totaux
BhBfice net
TMR
ÜANDIGAL
T3
22.000
190.100
242%
T,
0
136700
~~D~ANDA MIL
7-3
16.000
174.380
931%
~~DI~NDA 1AR
0
25.365
T3
8.000
212.923
866%
T,
0
143.566
SAGNE FOL0
T3
46.000
65.980
143%
T,
0
0
&IGNE FOLO
T3
23.000
32.875
143%
TP
0
0
MIBOTILE
T3
46.000
95.240
207%
T2
0
0
MBOTILE
T3
23.000
206.200
607%
T,
0
0
LAGNAR
T3
46.000
130.625
197%
T,
0
61.500
Le taux marginal de rentabilité (TMR) est calculé sur la base des charges
supplémentaires occasionnées par le passage de T1 à T3 et du bénéfice net
supplémentaire y afférant.
Le traitement T3, c’est à dire l’utilisation des résidus de poisson, est
satisfaisant dans tous les villages (tableau 23). Les taux marginaux de
rentabilité calcules sur les investissements nécessaires pour le passage du T, a
T2 sont partout supérieurs au taux empirique de 100 % généralement retenu
dans les études de fertilisation (NDIAYE et SIDIBE, 1992). A Ndianda par
exemple, 1 fcfa investi dans l’achat de residus à appliquer sur le mil rapporte

1 8
9,31 fois plus, soit un taux marginal de rentabilité de 931%; ce taux est de
566% pour l’arachide dans le même village. A Mbotile, non loin de Diourbel, le
taux de rentabilité des investissements sur les résidus de poisson est de 607%
s u r niébé . Les enquetes sur le terrain ont montré que cette technique,
nouvellement introduite dans la region de Diourbel et de Fatick sur les grandes
cultures, est déja bien adoptée dans le département de Mbour où les paysans
ont même élaboré un planning de collecte et d’épandage des résidus.
Dans les zones où la technologie vient d’être introduite, elle est très appritciée
par les paysans qui quand même ont émis certaines réserves quand aux
possibilittls d’acquisition de ces produits.
5.4. Conclusion
Les essais étant à leur Premiere année d’exécution, il est dès lors prématuré de
porter le choix sur l’utilisation des résidus surtout dans les zones eloignees du
lieu d’approvisionnement en résidus. II est donc nécessaire avant de donner
des recommandations concernant l’intérêt d’une pratique ou d’une autre de
poursuivre les essais et de continuer les analyses Aconomiques pour voir si les
tendances de 1995 seront confirmées.
CONCLUSION - PERSPECTIVES
Les résultats obtenus corroborent l’inter& grandissant que les paysans de la
zone d’intervention attachent aux résidus de transformation du poisson fumé
comme source de fertilisation des terres . L’effet positif et quantifié de
l’épandage des résidus sur la productivité des principales cultures explique la
satisfaction manifestee par les producteurs.
L’efficacité des résidus comme amendement organique des sols pourrait être
améliorée par certaines techniques d’épandage telles que l’enfouissement par
un travail léger du sol et l’application localisée.
Dans le cadre d’une rotation culturale : cér6ale légumineuse; I’arribre-effet sur
la culture qui suit ainsi que l’effet sur Yevolution de la fertilité du sol seront
évalués dans le dispositif pérenne mis en place dans les villages choisis
Enfin, 1’ analyse de rentabilité économique de l’utilisation des rksidus éffectuee
a montré que la pratique d’epandage de ces residus dans les champs de culture
est beaucoup plus rentable que l’usage des engrais chimiques pour les cultures
du mil et du niebé dans les zones d’études.

19
BIBLIOGRAPHIE
‘1. AFID consultance and ACG Afrique . 1993 . Inventaire des technologies sur la
gestion des ressources naturelles et utilisées dans la production des céréales , 186
pages + bibliographie + annexes.
2. MASLE, J . 1982 . Comment se fait le rendement 7 Entreprises Agricoles ,
N0142, 1-4 p p .
3. NDIAYE, M , SARR, D.Y. et DIOUF, D . 1994 . Utilisation des résidus de
transformation du poisson fumé pour la fertilisation des sols : Résultats des
enquêtes et composition chimique des sous-produits . Dot. ISRA . 24 p . 8 graph.
4. NDIAYE, M , SARR, D.Y. et DIOUF, D . 1995 . Utilisation des résidus de
transformation du poisson fumé pour la fertilisation des sols : Effet sur la
productivité des cultures . Dot. ISRA .16 p . 2 graph.
5. NDIAYE, M. et SIDIBE, M. 1992. Recherche de formules d’engrais NPK
économiquement rentables pour la culture du mais pluvial. Etudes et Documents
UNIVAL / ISRA , Vol. 5, No 2,24p.
6. NICOU, R . 1975 . Caractéristiques principales des sols sableux et sablo-argileux
du Sénégal - Problèmes agronomiques de leur mise en valeur . Communication
présentée à la troisième réunion du sous-comité ouest-africain de corrélation des
sols pour l’évolution et l’aménagement des ressources en sols . Dakar 20 Février -
2 Mars 1975. Dot. ISRA / CNRA de Bambey .22p.
7. RAMOND, C. ; MONNIER, J. Et CADOT, R. 1974 . Etude de systèmes
,techniques de productionpour le Sine Saloum Sud et Est (Cas du système 8-12 ha)
Dot. CNRA/Bmbey .80 pages.
--
_ ---.--
m--,-w