REPUBLIQUE DU SENEGAL PRIXATIJRE DELEGATION...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
PRIXATIJRE
DELEGATION GENERALE A LA RECHERCHE
MINISTERE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
DE L'EQUIPEMENT
'30INT DE VUE AGROCLIMAT&K SUR LA SAISON DES PLUIES
-_y-
AU SENEGA_L, DEBUT AOUT 1978
-.--A..
Le 18 AoQt 1978
Institut Sénégalais de
Service de la
Recherches Agricoles
Météorologie Nationale
(125.~~4.)
(S.M.N.)
Ce travail a et6 rUalisC en collaboration :<troite, entre le
Service de la Méteorologie Nationale (Section agrometeorologique)
et la Division de bioclimatologie du C.N.R.A. de Bambey <I.S.R,A.).
Les chercheurs et technicierrs suivants ont plus spécialement parti-
cipé a ce travail (h sa conception et & sa rcalisation) :
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A.S. KANE - 33ethd9gis hz
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Monsieur A.S. KANE, technicien supérieur en météorologie a
étB en 1979 charga de la r8alisation pratique du suivi de la saison
des pluies au Senégal et assure des liaisons regulières entre la re-
cherche agronomique (CNRA Bambey) et le Service de la MétBorologie
Nationale (DAKAR YOFF)
Nous tenons à remercier tout spécialement les nombreux
observateurs dont les relevés prolcis ont permis de prgsenter un
apcrr;u relativement complot ct actualise, et tous ceux q,ui ont
contribué & la collecte et à ltacheminoment rapides des données,
vers l e s services concernés.
LE POINT SUR L'HIVERNAGE AU SENEGAL
- - ---.IuI--I
DEBUT AOUT 1978
j--u.--m.m----m.
La mothodo est ess,:;ntiellemcnt graphique ut essayo de com-
biner l'aspect purement climatologique et l'aspect bioclimatologiquo
agricole
; elle ne tient pas compte d'autres facteurs importants
qui conditionnent l'État des cultures : parasitisme, techniques cul-
turales,
fumura eic kW.
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C c p l u s e l l e n e concorne q u o l e s c u l t u r e s
pluviales sensu stricto. Los résultats
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présent6s nc sont qu'indica-
tifs,
la pluviométris en zcno tropicale étant par essence hetero-
-.
gène, m@mo localement. Cependant lus 43 stations ici présentées
ole2uvent donner une assez bonne idee de la réalite agricole. Cette
rëalité sera cernéo de plus pros à partir d’observations supplémen-
taircs f a i t e s .$ocaL;Gmant p a r toits l e s soécialistos d e l a Rech,erche
ct du Développement ; leurs remarques et leurs precisions camplé-
mentaires seront les bienvenues.
a/ - A-s3act climatolo&u-g
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Deux courbes représentent :
- l a premihre, la pluviométrie normale pour la période,
à partir des cumuls mensuels y
- la deuxiàme, la pluviometrie de l'année en cours, à
ilartir des donnees quotidiennes fournies reguliorcment par le ser-
v i c e d e l a Météorologia N a t i o n a l e e t p a r l e s S t a t i o n s agrométeoro-
logiques de 1'ISRA
ou d'autres organismes,
Une concertation permanente et des Cchanges d ‘informa-
tions reguliors sont assurés entre le Service de la M6téorologi.e
s
Nationale (Ministere de l'!cqui.pepent) ot li? Service Bioclimatolo-
gique du C.N.R.A.
do Bambey (I.s.R.A.,!-D.G.R.s.T.)
b/ - Aspect. b~ioclimatolo~lil_~aqricole
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Cet aspect est traduit par les courbes de besoins en eau
estimes pour les principales cultures, à des seuils de 100 4; (optimum)
et de 80 $ (limite). Eil dessous d'un taux de satisfaction do 80 $
des besoins optimum,
la production v6getale peut en effet etre gra-
vcrnent affectée j elle est e n g9néral a s s e z p e u nffectee p o u r des
taux de satisfaction compris antre
IOG $ e t 8 0 $I d e s b e s o i n s o n e a u .
En gros, pour les cultures comme le mil, l'arachide, le
sorgho et le niébé, les besoins en eau sont essentiellement liés à
la dureo du cycle dc: végGtation et h la demande éwaporative d'or-
dre climatique. Le riz,
le coton et ci un moindre dcgre lo maïIs
ont des exigences hydriqucs particulieres et neccssiteraient une
analyse speciale, ultérieuroment.
La demande évaporative varie relativement peu pour unc
meme zone,
d'une annéo sur l'autre (estimons ces variations à plus
ou moins 10 $ autour do la valeur moyenne).
.-La domande évaporative varie essentiellement selon la
zone géographique, compte tenu de la latitude d'une part et do la
continentalité,d'autra part.
Le gradient de demande evaporative au Senégal a et6 chif-
f r e 5 p a r t i r d e r e l a t i o n s existant entre la pluviométrie moyenne
d'une station et l'ovaporation en bac normalise classe A, pendant
..__.
la saison des pluies (en gros situeo entre les mois do juin ot oc-
tobre). Des coefficients ont et6 etablis par rapport 21 la station
de Bambey OU l’on mesure les besoins en eau des principales cul-
tures. Ainsi, si le coefficient affecté aux besoins en oau est
de 1,Oti à Bambey, il est de l’ordre dv 1,41 21 Podot (extrême idord
du Sénagal) et do 0,62 à Uussouye (extreme Sud du pays) o on Peut
su reporter 3. l a c a r t e c l - j o i n t e extrai-te dDune publication en cours
d’impression.
Cette carte concerne des années à pluviométrie défi-
citaire (1971 à 1976) et donc & demande evaporative plus elevoe quo
pour la normale. Compte tenu de ces années de sechefesso et des
risques de prolongation, il vaut mieux se reférer à cette dernande
Qvaporative élevée.
A p a r t i r d e l a connaipp
t,Jance du gradient de demande
é v a p o r a t i v e , l e s c o u r b e s do besoins en eau peuvent Btre établies
pour les principales zones climatiques du pays (graphique
j o i n t )
Les courbes des besoins ,en cau cumules ont ét6 tracees
très schématiquament pour des durocs de cycle allant de 75 à 150
jours (selon les zones} ot pour Y zones du Sénégal. Ces courbes
sont reportées sur le m@me graphique (et à la memo échelle) que
celle: des pluviometrios normales ct de 1 'année en cours, pour cha-
que station retenue,
La courba des bes, ..ns on eau est cumuleo à partir du
jour de demarrage do la cul
,re e
:
Le Jour de demarr
: e d'uno cul-ture peut @tre variable
selon. que cette culture est C:ern&e e n sec ou en humide sur une
prcrnibro pluie. Des raisons liiverses (temps de travail, prépara-
tion... ) font que lc ssinis r.t p a r f o i s retarde par rapport CI l a
date optimalo, Pour bien fa i E? 1 il faudrait donc, dans chaque
cas particulier, faire part I la courbe des besoins en eau cu-
nulés, d e l a d a t e e f f e c t i v e
semis
CII humide ou dti la date de bon
démarrage d'une culture semI
en
Il y a aussi le cas parti-
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ci_rlicr du riz de mangrove I:!I est r e p i q u e u n e f o i s q u e l e s rizie-
res ont eté dessalées par u
quantitc de pluie variant entre
400 et 530 mm.
Pour simplifier 1,
tirage do cotte note, leJa.zeurbrs
de besoins en eau partent 1,
plus souvent d'une seu1e-fiEimale9
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que nous avons retenue au vI
do la plaviométrie, pour chaque poste.
L'ideal est quo 1 c o u r b e s de b e s o i n s e n e a u s o i e n t
dessinees sur un calque que l’utilisatour puisse superposer au gra-
chique des pluviométrics, e
choisissant lui-meme sa date do d5mar-
r a g e d e l a c u l t u r e e t a u s s i :on niveau initial de réserva hydri-
que du sol (zéro le plus SO! L ent y maie parfois pius lorsque des
techniques de dry farmin;; oi t ét:i adoptées). Des raisons pratiques
de dessin, r e p r o d u c t i o n et
irûge, font que nous niavons pas ;>u
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a d o p t e r cette dcrnihrc solu
ion et quo nous avons dll regrouper sur
l e meme g r a p h i q u e , las zourI
s pluviometriques et c e l l e s d e s bo-
soins en eau.
Pour des raiscn dc
v i t e s s e d ’ i n f o r m a t i o n , l e s g r a p h i q u e s
n’ont pas et6 dessinés par , s dcssinatcurs
professicnnels, st nous
nous excusons acpras des lot ~.curs dc la médiocrité des traces ou
dos légendes manuscrites,
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- Bituation restant préoccupante entre les lignes Louga-Kaédi et
Tivaouana,-Matam
- Ciituation se rapprochant maintenant do la normal-c, malgr6 un
retard d'établissement dos pluies, avec m@me des réserves hy-
driques notables dans le sol assez souvent9 entre les lignes
Tivaouane - Natam et Mbour - Baltel. Les varietes de cycle court
devraient se tirer d'affaire assez bien, si les pluies se main-
tiennent jusque debut Octobre.
- §ituation quasi normalo,
tant pour les dates de semis quo pour
les quantités de pluie reçuos, sauf cxcepticn, au Sud de la
ligne MBOUR - BAKLL : espérances solides de bonnes récoltes.
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<:- :i ormole d'Oussouy2,
à tikre indicatif pour Cnp Sitirring
REMARQUES SUR LA SITUATION GENERALE
DE LA CAHPAGNE AGRICOLE,
DEBUT AOUT 1978, AU SENEGAL
6*8+$0008**8+
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Reqion du Fleuve
Il n'y a pas de “miracleV dans cette région, m&me si la
pluviometrie se rapproche de la norme; les pluies sont irregulie-
res et suivies par de langues periodes de sécheresse, comme à Podor
et Dagana, ou tr&s tardives (début AoQt) comme a Richard Tell. et
Saint Louis ; a Saint Louis meme,le déficit est trEs important.
Rien n'est encore gagné dans la zone du Fleuve,(ni peut-etre
entierement p e r d u . . . ) NiQb6 et bGi&f’ s’accommoderont certainement
mieux que les mils et arachides ie cette irregulaf$g& des pluies,
c ., ;A ~2 :S Matam ,
la situation do‘w&on%,tr& critique, apres'un
.
départ prometteur.
u - Zone sylvo eastorale
--mm...- -s-m. -wq-----
La situation pourrait @tre pire& Louga, où les plantos
.<..
commencent & @tre rationndes ; p a r contre elle est "franchement dé-
ficitaire et compromise vers Coki. A Linguère l a s i t u a t i o n semble
moins mauvaise qu'à C'oki, ct 21 Dahra les besoins en eau sont juste
satisfaitis : on peut en dSduire que 10s parcours et jachbres doi-
vent 6tre assez bien enhcrbus. On peut être sûr que, quoiqu'il
arrive maintenant, il y aura une production d’herbe non negli-
geable. Pour les cultures en revanche, r i e n n ’ e s t e n c o r e j o u e e t
la situation devient meme preoccupante, à un stade où les cultures
sont déjà bien avancéos (un mois à un mois et demi) et commencent
à avoir des besoins hydriques importants
3j - Centre Nord
..__ e - “ - w - - - - - -
Sur IUbémcr, des chiffres. fournis apres tirage des
graphiques et tableaux viennent nous rassurer et les besoins en
eau sont maintenant satisfaits, mais sans avance, do m&me qu'à
Daroumousty. A Tivaouane, tous les espoirs sont permis, de m@me
que dans l e C a p - V e r t ,
et dans les régions de Thiès (jusque vers
Mbour) et de Diourbel : h Thiès, Bambey, Diourbel,Gossas... on
note des avances importantes par rapport aux besoins en eau des
cultures ; a MbackC,
eat excbdent (pluie - besoins en eau) est
faible.
v - Centre Sud
-.œ..-m.~-"~-
A Fatick, le retard est en voie ds&trc rattrapé et la
situation s'est bcaucou,J amelioréa entre les 3 et 10 Ao0t (chiffres
parvenus apres tirages des tableaux et graphiques). Sur Foundioug:io,
Kaolack, Kaffrine (semis tardifs de mi - Juillet en general) lss
mur'beg pluviometriques
SC rapprochent de la normale et les besoins
cn eau sont largement assures. A Eoulel,tocrtest nqzmal et bon. A
=
l'intérieur et 21 l'est, Bakcl a 6t6 peu favorisé et les besoins en
i
eau sont tout juste satisfaits (pas de stocks d'eau dans le sol).
I
Plus au Sud, la situation est nettement meilleur: st tri?s
proche de la normalo, c'est à dire qcie les besoins hydriquas dos
L plantes sont satisfaits et qu'il existe de gr,ossesreservos hydri-
qucs de sécuritd dans le sol : citons les postes de Darou, Nioro
du Rip (bonne reprise, apres un ralentissement des pluies dobut
juillet) et Koungheul.
51 - Senégal Oriental et Casamancc
----------_-----_-II---------
En général, la saison des pluies a bien commencé cetts
ann6e avec des courbes pluviométriqucs d'allure quasi normale et
des premiers semis possibles debut juin D c'est le cas de Sinthiou-
Malàme,
Tambacounda (grosse pluie
tres érosive de 140 mm Io 24 juil-
let !), Maka et Misrirah. A Kidira,
les pluies sont un p&u plus tar-
dives ot faibles, mais restent favorables. Plus au Sud, Kodougou
suit de façon remarquable la normale pluviometriquo, Kolda rattrapa
son retard, Vélingara a rattrapé puis depassé la ilormalc. 'SeCa,
Sédhiou, Bignona, Ziguinchor ot Djibélor ont unc pluviometrio nor-
*~
malo a excédentaire. Du coté. do Ziguinchor, les rizi$res du man-
grovo ont pu IRtrc dessalees (les 500 mm ont éte
let) ; la pluviométric est toutefois plus faible
la normale, en allant vers Oussouyz et le Cap-Skirring.
Pour conclure :
-situation tres critique dans la region du Fleuve Senégal,
surtout au Nord
PRIXATIJRE
DELEGATION GENERALE A LA RECHERCHE
MINISTERE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
DE L'EQUIPEMENT
'30INT DE VUE AGROCLIMAT&K SUR LA SAISON DES PLUIES
-_y-
AU SENEGA_L, DEBUT AOUT 1978
-.--A..
Le 18 AoQt 1978
Institut Sénégalais de
Service de la
Recherches Agricoles
Météorologie Nationale
(125.~~4.)
(S.M.N.)
Ce travail a et6 rUalisC en collaboration :<troite, entre le
Service de la Méteorologie Nationale (Section agrometeorologique)
et la Division de bioclimatologie du C.N.R.A. de Bambey <I.S.R,A.).
Les chercheurs et technicierrs suivants ont plus spécialement parti-
cipé a ce travail (h sa conception et & sa rcalisation) :
1
s
R A
----------
I
s
M N
--m---m
l
C.DANCETTE
- bioclimatologiste
l
M. SECK
- Directeur du SMN
F.A. THIAM - observateur
i
A. NDIAYE - agrométéorologiste
S.’
NDIOUR
-
-il I
i
1
A.S. KANE - 33ethd9gis hz
D. NGOM
-
- ii -
i
Monsieur A.S. KANE, technicien supérieur en météorologie a
étB en 1979 charga de la r8alisation pratique du suivi de la saison
des pluies au Senégal et assure des liaisons regulières entre la re-
cherche agronomique (CNRA Bambey) et le Service de la MétBorologie
Nationale (DAKAR YOFF)
Nous tenons à remercier tout spécialement les nombreux
observateurs dont les relevés prolcis ont permis de prgsenter un
apcrr;u relativement complot ct actualise, et tous ceux q,ui ont
contribué & la collecte et à ltacheminoment rapides des données,
vers l e s services concernés.
LE POINT SUR L'HIVERNAGE AU SENEGAL
- - ---.IuI--I
DEBUT AOUT 1978
j--u.--m.m----m.
La mothodo est ess,:;ntiellemcnt graphique ut essayo de com-
biner l'aspect purement climatologique et l'aspect bioclimatologiquo
agricole
; elle ne tient pas compte d'autres facteurs importants
qui conditionnent l'État des cultures : parasitisme, techniques cul-
turales,
fumura eic kW.
_..^._ ._s -..hII_.
C c p l u s e l l e n e concorne q u o l e s c u l t u r e s
pluviales sensu stricto. Los résultats
-.I_.. <---_uuyI
présent6s nc sont qu'indica-
tifs,
la pluviométris en zcno tropicale étant par essence hetero-
-.
gène, m@mo localement. Cependant lus 43 stations ici présentées
ole2uvent donner une assez bonne idee de la réalite agricole. Cette
rëalité sera cernéo de plus pros à partir d’observations supplémen-
taircs f a i t e s .$ocaL;Gmant p a r toits l e s soécialistos d e l a Rech,erche
ct du Développement ; leurs remarques et leurs precisions camplé-
mentaires seront les bienvenues.
a/ - A-s3act climatolo&u-g
YUYRIIIUYI
Deux courbes représentent :
- l a premihre, la pluviométrie normale pour la période,
à partir des cumuls mensuels y
- la deuxiàme, la pluviometrie de l'année en cours, à
ilartir des donnees quotidiennes fournies reguliorcment par le ser-
v i c e d e l a Météorologia N a t i o n a l e e t p a r l e s S t a t i o n s agrométeoro-
logiques de 1'ISRA
ou d'autres organismes,
Une concertation permanente et des Cchanges d ‘informa-
tions reguliors sont assurés entre le Service de la M6téorologi.e
s
Nationale (Ministere de l'!cqui.pepent) ot li? Service Bioclimatolo-
gique du C.N.R.A.
do Bambey (I.s.R.A.,!-D.G.R.s.T.)
b/ - Aspect. b~ioclimatolo~lil_~aqricole
.-. m u--eu.
w-m
Cet aspect est traduit par les courbes de besoins en eau
estimes pour les principales cultures, à des seuils de 100 4; (optimum)
et de 80 $ (limite). Eil dessous d'un taux de satisfaction do 80 $
des besoins optimum,
la production v6getale peut en effet etre gra-
vcrnent affectée j elle est e n g9néral a s s e z p e u nffectee p o u r des
taux de satisfaction compris antre
IOG $ e t 8 0 $I d e s b e s o i n s o n e a u .
En gros, pour les cultures comme le mil, l'arachide, le
sorgho et le niébé, les besoins en eau sont essentiellement liés à
la dureo du cycle dc: végGtation et h la demande éwaporative d'or-
dre climatique. Le riz,
le coton et ci un moindre dcgre lo maïIs
ont des exigences hydriqucs particulieres et neccssiteraient une
analyse speciale, ultérieuroment.
La demande évaporative varie relativement peu pour unc
meme zone,
d'une annéo sur l'autre (estimons ces variations à plus
ou moins 10 $ autour do la valeur moyenne).
.-La domande évaporative varie essentiellement selon la
zone géographique, compte tenu de la latitude d'une part et do la
continentalité,d'autra part.
Le gradient de demande evaporative au Senégal a et6 chif-
f r e 5 p a r t i r d e r e l a t i o n s existant entre la pluviométrie moyenne
d'une station et l'ovaporation en bac normalise classe A, pendant
..__.
la saison des pluies (en gros situeo entre les mois do juin ot oc-
tobre). Des coefficients ont et6 etablis par rapport 21 la station
de Bambey OU l’on mesure les besoins en eau des principales cul-
tures. Ainsi, si le coefficient affecté aux besoins en oau est
de 1,Oti à Bambey, il est de l’ordre dv 1,41 21 Podot (extrême idord
du Sénagal) et do 0,62 à Uussouye (extreme Sud du pays) o on Peut
su reporter 3. l a c a r t e c l - j o i n t e extrai-te dDune publication en cours
d’impression.
Cette carte concerne des années à pluviométrie défi-
citaire (1971 à 1976) et donc & demande evaporative plus elevoe quo
pour la normale. Compte tenu de ces années de sechefesso et des
risques de prolongation, il vaut mieux se reférer à cette dernande
Qvaporative élevée.
A p a r t i r d e l a connaipp
t,Jance du gradient de demande
é v a p o r a t i v e , l e s c o u r b e s do besoins en eau peuvent Btre établies
pour les principales zones climatiques du pays (graphique
j o i n t )
Les courbes des besoins ,en cau cumules ont ét6 tracees
très schématiquament pour des durocs de cycle allant de 75 à 150
jours (selon les zones} ot pour Y zones du Sénégal. Ces courbes
sont reportées sur le m@me graphique (et à la memo échelle) que
celle: des pluviometrios normales ct de 1 'année en cours, pour cha-
que station retenue,
La courba des bes, ..ns on eau est cumuleo à partir du
jour de demarrage do la cul
,re e
:
Le Jour de demarr
: e d'uno cul-ture peut @tre variable
selon. que cette culture est C:ern&e e n sec ou en humide sur une
prcrnibro pluie. Des raisons liiverses (temps de travail, prépara-
tion... ) font que lc ssinis r.t p a r f o i s retarde par rapport CI l a
date optimalo, Pour bien fa i E? 1 il faudrait donc, dans chaque
cas particulier, faire part I la courbe des besoins en eau cu-
nulés, d e l a d a t e e f f e c t i v e
semis
CII humide ou dti la date de bon
démarrage d'une culture semI
en
Il y a aussi le cas parti-
? ? ? ? ?
ci_rlicr du riz de mangrove I:!I est r e p i q u e u n e f o i s q u e l e s rizie-
res ont eté dessalées par u
quantitc de pluie variant entre
400 et 530 mm.
Pour simplifier 1,
tirage do cotte note, leJa.zeurbrs
de besoins en eau partent 1,
plus souvent d'une seu1e-fiEimale9
L.--u
que nous avons retenue au vI
do la plaviométrie, pour chaque poste.
L'ideal est quo 1 c o u r b e s de b e s o i n s e n e a u s o i e n t
dessinees sur un calque que l’utilisatour puisse superposer au gra-
chique des pluviométrics, e
choisissant lui-meme sa date do d5mar-
r a g e d e l a c u l t u r e e t a u s s i :on niveau initial de réserva hydri-
que du sol (zéro le plus SO! L ent y maie parfois pius lorsque des
techniques de dry farmin;; oi t ét:i adoptées). Des raisons pratiques
de dessin, r e p r o d u c t i o n et
irûge, font que nous niavons pas ;>u
c
a d o p t e r cette dcrnihrc solu
ion et quo nous avons dll regrouper sur
l e meme g r a p h i q u e , las zourI
s pluviometriques et c e l l e s d e s bo-
soins en eau.
Pour des raiscn dc
v i t e s s e d ’ i n f o r m a t i o n , l e s g r a p h i q u e s
n’ont pas et6 dessinés par , s dcssinatcurs
professicnnels, st nous
nous excusons acpras des lot ~.curs dc la médiocrité des traces ou
dos légendes manuscrites,
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- Bituation restant préoccupante entre les lignes Louga-Kaédi et
Tivaouana,-Matam
- Ciituation se rapprochant maintenant do la normal-c, malgr6 un
retard d'établissement dos pluies, avec m@me des réserves hy-
driques notables dans le sol assez souvent9 entre les lignes
Tivaouane - Natam et Mbour - Baltel. Les varietes de cycle court
devraient se tirer d'affaire assez bien, si les pluies se main-
tiennent jusque debut Octobre.
- §ituation quasi normalo,
tant pour les dates de semis quo pour
les quantités de pluie reçuos, sauf cxcepticn, au Sud de la
ligne MBOUR - BAKLL : espérances solides de bonnes récoltes.
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à tikre indicatif pour Cnp Sitirring
REMARQUES SUR LA SITUATION GENERALE
DE LA CAHPAGNE AGRICOLE,
DEBUT AOUT 1978, AU SENEGAL
6*8+$0008**8+
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- - 1-,,,---
Reqion du Fleuve
Il n'y a pas de “miracleV dans cette région, m&me si la
pluviometrie se rapproche de la norme; les pluies sont irregulie-
res et suivies par de langues periodes de sécheresse, comme à Podor
et Dagana, ou tr&s tardives (début AoQt) comme a Richard Tell. et
Saint Louis ; a Saint Louis meme,le déficit est trEs important.
Rien n'est encore gagné dans la zone du Fleuve,(ni peut-etre
entierement p e r d u . . . ) NiQb6 et bGi&f’ s’accommoderont certainement
mieux que les mils et arachides ie cette irregulaf$g& des pluies,
c ., ;A ~2 :S Matam ,
la situation do‘w&on%,tr& critique, apres'un
.
départ prometteur.
u - Zone sylvo eastorale
--mm...- -s-m. -wq-----
La situation pourrait @tre pire& Louga, où les plantos
.<..
commencent & @tre rationndes ; p a r contre elle est "franchement dé-
ficitaire et compromise vers Coki. A Linguère l a s i t u a t i o n semble
moins mauvaise qu'à C'oki, ct 21 Dahra les besoins en eau sont juste
satisfaitis : on peut en dSduire que 10s parcours et jachbres doi-
vent 6tre assez bien enhcrbus. On peut être sûr que, quoiqu'il
arrive maintenant, il y aura une production d’herbe non negli-
geable. Pour les cultures en revanche, r i e n n ’ e s t e n c o r e j o u e e t
la situation devient meme preoccupante, à un stade où les cultures
sont déjà bien avancéos (un mois à un mois et demi) et commencent
à avoir des besoins hydriques importants
3j - Centre Nord
..__ e - “ - w - - - - - -
Sur IUbémcr, des chiffres. fournis apres tirage des
graphiques et tableaux viennent nous rassurer et les besoins en
eau sont maintenant satisfaits, mais sans avance, do m&me qu'à
Daroumousty. A Tivaouane, tous les espoirs sont permis, de m@me
que dans l e C a p - V e r t ,
et dans les régions de Thiès (jusque vers
Mbour) et de Diourbel : h Thiès, Bambey, Diourbel,Gossas... on
note des avances importantes par rapport aux besoins en eau des
cultures ; a MbackC,
eat excbdent (pluie - besoins en eau) est
faible.
v - Centre Sud
-.œ..-m.~-"~-
A Fatick, le retard est en voie ds&trc rattrapé et la
situation s'est bcaucou,J amelioréa entre les 3 et 10 Ao0t (chiffres
parvenus apres tirages des tableaux et graphiques). Sur Foundioug:io,
Kaolack, Kaffrine (semis tardifs de mi - Juillet en general) lss
mur'beg pluviometriques
SC rapprochent de la normale et les besoins
cn eau sont largement assures. A Eoulel,tocrtest nqzmal et bon. A
=
l'intérieur et 21 l'est, Bakcl a 6t6 peu favorisé et les besoins en
i
eau sont tout juste satisfaits (pas de stocks d'eau dans le sol).
I
Plus au Sud, la situation est nettement meilleur: st tri?s
proche de la normalo, c'est à dire qcie les besoins hydriquas dos
L plantes sont satisfaits et qu'il existe de gr,ossesreservos hydri-
qucs de sécuritd dans le sol : citons les postes de Darou, Nioro
du Rip (bonne reprise, apres un ralentissement des pluies dobut
juillet) et Koungheul.
51 - Senégal Oriental et Casamancc
----------_-----_-II---------
En général, la saison des pluies a bien commencé cetts
ann6e avec des courbes pluviométriqucs d'allure quasi normale et
des premiers semis possibles debut juin D c'est le cas de Sinthiou-
Malàme,
Tambacounda (grosse pluie
tres érosive de 140 mm Io 24 juil-
let !), Maka et Misrirah. A Kidira,
les pluies sont un p&u plus tar-
dives ot faibles, mais restent favorables. Plus au Sud, Kodougou
suit de façon remarquable la normale pluviometriquo, Kolda rattrapa
son retard, Vélingara a rattrapé puis depassé la ilormalc. 'SeCa,
Sédhiou, Bignona, Ziguinchor ot Djibélor ont unc pluviometrio nor-
*~
malo a excédentaire. Du coté. do Ziguinchor, les rizi$res du man-
grovo ont pu IRtrc dessalees (les 500 mm ont éte
let) ; la pluviométric est toutefois plus faible
la normale, en allant vers Oussouyz et le Cap-Skirring.
Pour conclure :
-situation tres critique dans la region du Fleuve Senégal,
surtout au Nord