INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES ...
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
(1.S.R.A)
c
UTILISATION DES RESIDUS DE TRANSFORMATION DU
POISSON FUME POUR LA FERTILISATION DES TERRES
: EFFET DU MODE D’APPlfCATJON SUR LA
PRODUCTIVITE DES CULTURES
Mamadou NDIA YE / Agronome
DésîM Y. SAN? / Sociologue
avec ta collaboration technique de Djibrîl DIOUF
9’ ‘j
Travail réalisé dans le cadre du Projet de Recherche sur la Gestion des Ressources Naturelles (NRBAR)
Subvention de recherche ROI
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INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
(1.S.R.A)
UTILISATION DES RESIDUS DE TRANSFORMATION DU
POISSON FUME POUR LA FERTILISATION DES TERRES
: EFFET DU MODE D’APPLICATION SUR LA
PRODUCTIVITE DES CULTURES
Mamadou NDfAYE / Agronome
Déskd Y. SARR / Sociologue
avec la collaboration technique de Djibril DIOUF
Janvier 1996.
Travail réalise dans le cadre du Projet de Recherche sur la Gestion des Ressources Naturelles (NRBAR)
Subvention de recherche ROl

INTRODUCTION
La situation de dégradation de la fertilité des terres, les difficultés liées à
l’accès aux intrants agricoles (notamment les engrais chimiques) du fait des
faiblesses financières des producteurs ont motivé l’important effort fourni par
la recherche pour valoriser les ressources naturelles disponibles au niveau des
exploitations agricoles. Dans la zone côtière, à haute activité de pêche et où
l’élevage est peu important, des résidus de transformation de poisson fumé
sont disponibles. Dans cette zone, I’ISRA mène des activités de recherche avec
l’appui du financement USAID dans le cadre d’une subvention R01 du Projet
NRBAR (Natural Ressources-Based Agricultural Research).
La première année des activités du projet (1993-1994) était consacrée à
des enquêtes socio-économiques. Ce qui a permis: (1) de recenser au niveau
des villages les producteurs impliqués dans la pratique d’utilisation des résidus;
(2) d’apprécier la perception des populations sur les valeurs fertilisantes des
résidus (3) d’évaluer les disponibilités et la valeur marchande du produit et
enfin (4) d’orienter nos activités de
recherche pour la valorisation agricole
(NDIAYE et SARR, 1994) .
Durant la deuxiéme année (1994), des essais ont été conduits au champ
pour mettre en évidence et évaluer les effets des résidus sur la productivité des
principales cultures de la zone (NDIAYE et SARR, 1995) .
L’objectif de la troisième et derniére année (1995) est consacré à I’etude de
techniques d’épandage visant à augmenter l’efficacité et I’economie des doses
optimales trouvées lors des expériences antérieures (NDIAYE et SARR, 1995)
MATERIEL ET METHODES
Sites d’imolantation
?
En milieu paysan au village de Fadial (communauté rurale de Nguéniéne)
0
En station au CNRA de Bambey
Matériel végétal
A Fadial : mil variété souna 3
Au CNRA : mais varieté CP75
Matiére utilisée
Les résidus de poisson fumé (écailles) utilisés ont été prelevés chez un
transformateur à la plage de Joal pour les deux sites.
Diwositif excdrimental
Le dispositif utilisé est en blocs complets randomisés avec 4 répetitions
et 6 traitements . Les traitements sont les suivants .
Tl = 0 t/ha (temoin)
T2 = 4 t/ha de résidus épandus en surface
T3 = 4 t/ha de résidus épandus en surface puis enfouis
T4 = 4 t/ha de résidus épandus en bandes localisées sur la ligne de semis
T5 = 2 t/ha de résidus épandus en bandes localisees sur la ligne de semis

T6 = fumure minérale vulgarisée (150 kg/ha de 8 18 27 + 100 kg N/ha
fractionnés en deux fois)
péalisation des essais
Les résidus de poisson fumé (“écailles”) sont épandus selon les
lmodalités décrites dans les différents traitements pour chaque culture.
Pour le traitement T6 une fumure de fond 8 18 27 NPK est appliquée à la
(dose de 150 kg/ha suivie d’un apport de 100 kg N/ha (sous forme d’urée)
,fractionné en 2 fois : 50 % au 25ème jour et 50 % au 40ème jour aprés le
semis
Le semis est effectué avec un semoir super-éco muni d’un disque
approprié pour chaque culture dont les dimensions des parcelles sont indiquées
(dans le tableau 1 . .
Les parcelles sont de 9 m de long et de 4.5 m de large avec des
{écartements 0.90 m entre lignes et 0.90 m entre poquets sur une ligne pour le
mil
Les parcelles sont de 9 m de long et de 3 m de large avec des écartements
10.60 m entre lignes et 0.30 m entre poquets sur une ligne pour le mais
:Tableau 1: Dimensions des parcelles expérimentales
Culture
Espacements(cm)
entre Longueur de la Nombre de Plants / paquet
lignes
poquets
ligne
(cm) lignes
Mil
I 90
90
I 9
6
3
Mais
60
30
9
6
1
Les binages et les sarcla-binages sont faits à la demande par les paysans
pour maintenir leurs parcelles propres.
A la recolte, les 2 lignes centr’ales sont considérées en éliminant 2
poquets à chaque extremité de la ligne , Le poids des tiges + feuilles, des épis
et des graines est déterminé par pesée aprés séchage à l’étuve à 70 O C pour
les tiges et les feuilles et au soleil pour les graines .
,Analvses effectuées
Des analyses physico-chimiques du sol ont été effectuées avant
l’implantation de l’essai en plus de l’analyse de la valeur fertilisante des
résidus. A la recolte les rendements de matiére séche ont été déterminés pour
chaque traitement au niveau de chaque paysan.
Les analyses chimiques des résidus sont été faites au Laboratoire Central
d’Analyses du Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey
ISénégal) . Les teneurs en N, P, K, Ca, et Mg des résidus sont déterminées
après mineralisation par voie humide . L’azote et le phosphore sont dosés par
colorimetrie, le potassium par photométrie d’émission de flamme, le carbone et
le magnésium par absorption atomique .

Pour les analyses de sol, des échantillions prélevés avant l’implantation
des essais, le pH est mesuré à partir d’une suspension sol / solution de 1 / 2.5
; le carbone est dosé par la methode de BLACK-WACKLEY modifiée ; l’azote
total est déterminé par minéralisation avec H2S04 concentre en presence de
catalyseur et puis dosage calorimétrique au phenate alcalin ; le phosphore total
est dosé par calorimétrie après attaque fluorhydrique à chaud ; le phosphore
assimilable est détermine par la méthode OLSEN modifiée DABIN ; les bases
échangeables et la capacité d’échange sont déterminées par extraction au
chlorure de cobaltihexamine et dosage à l’absorption atomique (K, Ca, Mg, Na)
et
CO
pour
la
C.E.C.
La granulométrie compléte est déterminée par la méthode ROBINSON par
dispersion à I’héxaméta-phosphate de sodium et destruction de la matière
organique par H202 .
RESULTATS ET DISCUSSIONS
.Analyses de sol
Les caractéristiques physico-chimiques des sols d’implantation de l’essai
sont indiquées dans le tableau 2. L’examen de la granulométrie permet de
distinguer deux types de sol : un sol “DIOR-DEK” (CNRA de Bambey) avec un
taux d”argile de 7 % et un sol “DIOR” avec un taux d’argile de 4 %.
Le premier a une capacité d’échange cationique de 6.43 meq / 100 g de
sol et un taux de carbone de 0.3 %. pour un pH neutre de 7.23 . Pour le
second, la capacité d’échange cationique est de 3.735 meq / 100 g de sol et
son carbone total de 0.35 % pour un pH Ide 6.50 .
Les teneurs en Calcium et Magnésium échangeables sont plus faibles
(dans le site de Fadial expliquant ainsi le pH legèrement plus faible enregistré
dans ce sol.
Le sol de Bambey est relativement plus riche que celui de Fadial . Cette
richesse s’explique par un taux d’argile, une capacité d’échange cationique et
des teneurs en bases échangeables et en phosphore total et assimilable plus
élevées.

Tableau 2 : Caractéristiques des sols utilisés
Sols
Fadial
CNM de Ehnhey
Horizons (cm)
I
O-20 cm
O-20 cm
Granulométrie
WI I
7.00
3 . 5 0
5.20
65.00
1 8 . 9 0
2.72
N total (oioo )
0 . 2 5
0.23
CI-N
12
Complexe absorbant
(mq/lOOgdesol)
Ca
2.16
3.60
Mg
0.56
0.90
Na
0.025
0.04
K
0.043
0.05
somme
2.788
4.59
C E C
3.735
6 . 4 3
PH
CW.i
6.50
7.23
K C I
5.61
6.96
Phosphore
P mal (Oloo)
0.259
0302
P assimilable Olsen (ppm)
41.63
46.45

$omoosition chimique des résidus (écailles)
Les résultats d’analyses chimiques sont indiqués dans le tableau 3.
:Tableau 3: Composition chimique des résidus de poisson fumé (Sardinella orita)
khmidité
E PH C N P K Ca Mg Na Si02 Cl S Al Mn Fe Zn CU
(‘%)
Elu
KCI
%
%
%
%
%
%
%
%
%
%
%
ppm ppm ppm ppm
‘Il.95
6.50
6.45
27.3
6.53
6.10
12.76 0.41
2.64
19.20
3.00 0.39 tr
38
1493
100
1.03
38
Dans l’hypothèse que les éléments contenus dans les résidus (écailles) sont directement
accessibles à la plante, on peut estimer les quantités d’éléments fertilisants apportés par
Yapplication d’une tonne de matière sèche à 65 kg N, 140 kg P205, 12 kg K-20, 179 kg CaO,
‘7 kg Mgo, 12 kg S04, 36 kg Na20, 0.38 g Mn, 14.93 g Fe, 1 g Zn et 0.38 g CU . On
remarque que le sous-produit est relativement très riche en phosphore ; on pourrait donc
s’attendre à un effet favorable sur les rendements des cultures sur les sols du Sénégal dont la
plupart sont carencés en phosphore (NICOU, 1975 ) .
.JAnalvse de la piuviométrie
Des relevés pluviom&riques ont été effectués au niveau des postes de
?Joal (pour le village de Fadial) et du CNRA de Bambey (pour le site de Bambey)
La première pluie est tombée entre les 22 et 23 Juin au niveau des 2
postes pluviométriques mais les semis n’ont pu être réalises que durant la
deuxième décade du mois de Juillet.
La pluviométrie totale enregistrée a étt! de 575 mm en 41 jours au CNRA
IdeBambey et de 527.1 mm en 36 jours à Joal . On note qu’au niveau du site
(du CNRA de Bambey, le cumul pluviométrique a été legérement plus élevc!
,avec une meilleure répartition par rapport au poste de Joal (figures 1 et 2).
La période des semis a été relativement favorable à une bonne levee des
plantes qui ont beneficié des reserves hydriques suite aux pluies diluviennes de
la dernière décade de Juin .
La quantité et la fréquence des pluies enregistrées au courant du mois
(d’Août ont été favorables à de bonnes croissance et fécondation des plantes.

Figure 1 : Pluviométrie à Joal 1995
Village de Fadial
60,O ~1-
i
30,o
20,o
10,o
010
A
.
00;
CO
. .
<D<D
Mois / Jours
Figure 2 : Pluviométrie à Bambey 1995
au CNRA de Bambey
80,O
60,O
40,o
20,o
080
Mois / Jours

pet des résidus sur la culture du mil
Les principaux resultats obtenus au niveau du site de Fadial sont indiqués
dans le tableau 4 .
.vombre de tioes par pied
Ce paramètre qui fournit une indication sur le tallage du mil est nettement
amélioré par l’apport de résidus de poisson ; il est presque doublé en présence de
résidus car on passe de 3.5 tiges par poquet (3 pieds) pour le temoin sans apport
à plus de 6 tiges par poquet (3 pieds) pour les traitements avec les différents
modes d’apport . Le tallage est plus important lorsque les résidus sont épandus en
surface avec 6.60 tiges par poquet (3 pieds) alors qu’il n’est que de 5.20 tiges par
paquet (3 pieds) pour le traitement avecfumure minérale .
Longueur de l’épi
Les épis produits sous les traitements avec résidus sont plus longs (53 à 56
cm) que ceux produits par les plantes ayant poussé sans résidus (38 cm) ou avec
engrais minéral (47 cm) .Cependant on n’a pas enregistré des différences
signicatives entre les différents modes d‘apport de résidus .
Rendement de matière sèche
La fumure minérale vulgarisée sur le mil a augmenté significativement le
rendement de matière sèche ; on enregistre des plus values de 273 kglha de grains
et de 793 kg/ha de pailles par rapport à des rendements de 729 kg/ha de graines et
2187 kg/ha pour le temoin sans apport . L’amélioration de ce rendement est plus
spectaculaire en présence de résidus car son effet est beaucoup plus marqué que
celui de l’engrais minéral . En outre, on note des différences significatives entre les
rendements en graines de T3 (enfouissement) et de T4 ( bandes localisées) d’une
part et ceux de T2 (épandage en surface ) d’autre part . En ce qui concerne les
rendements en épis et en pailles, les différences observées entre les traitements
sont similaires à celles décrites au niveau des rendements en graines .
Tableau 4: Effet de différents modes d’épandage de résidus de poisson de fumé
sur les composantes de rendement du mil (souna 3) à Fadial . 1995 .
Traitement
Longueur de @pi
Pailles
(cm)
km
Tl
37.70
T2
53.87
T3
52.53
T4
55.90
T5
46.90
49.38
r 11.5410.733.2932.49
4.97.
125.58”
Il 25.64”’
- Tr&s Rautement significatif
?? *
Hautement sign&atif
??
Signifcatif

Effet des résidus sur la culture de maïs
Les principaux resultats obtenus sur l’essai sont indiqués dans le tableau 5 .
Composantes de rendement :
Pour le nombre de pieds et d’épis à l’hectare, l’analyse de variante des
données obtenues sur ces paramètres n’a pas revelé de différences singnificatives
entre les traitements; ce qui indique que l’application de résidus quelque soit la
technique d’épandage n’a pas d’influente sur le nombre de pieds et le nombre
d’épis à l’hectare . Par contre, le nombre et le poids de graines par épi sont
nettement améliorés par de l’apport de résidus de poisson fumé . En effet, le
nombre de grains qui se détermine sur une période très longue incluant les phases
les plius précoces du cycle dépend directement des conditions de nutrition sur
l’ensemble de cette période (MASLE, 1982) . L’amélioration de ces conditions de
nutrition par l’application des résidus expliquerait l’augmentation du nombre de
grains par rapport à celui des plantes ne beneficiant pas de fumure organique ou
minérale . La comparaison entre les diff&ents modes d’épandage au niveau de ces
paramètres a montré un avantage de l’épandage à la surface . Le poids de 100
graines du maïs n’est pas significativement influencé par l’apport de résidus même
si 1” on note une tendance d’amélioration .
Rendement de matière sèche
La fumure minérale vulgarisée sur le maïs a amélioré le rendement de
matière sèche ; on a enregistré des plus values de 433 kg/ha de grains et 683
kg/ha de pailles par rapport à des rendements de 1717 kg/ha de graines et 2000
kg/ha pour le temoin sans apport . L’amélioration de ce rendement est beaucoup
plus marquée en présence de résidus surtout lorsque les résidus sont enfouis ou
localisés en bandes sur la ligne des pieds de maïs . A dose identique, on a
augmenté l’efficacité du sous produit par l’enfouissement et la localisation en
bandes avec des plus values respectives de + 267 kg/ha et + 150 kg/ha SU~T les
rendements en grains et de +684 kg/ha et + 534 kg/ha sur pailles par rapport à la
plus value induite par l’épandage en surface. Par rapport à l’épandage de 4 t/ha à
la volée et en surface, on a obtenu des rendements supérieurs avec 2 Uha
appliqués en bandes localisées sur la ligne aux pieds des plants de maïs avec des
plus values de 167 kg/ha de graines et de 434 kg/ha de pailles . On a réalisé par
cette technique de localisation, une économie de 50 % sur la dose tout en ayant
des rendements plus interessants par rapport à 4 ffha appliqués par épandage en
surface . En ce qui concerne les rendements en épis, les différences observées
entre les traitements sont similaires à celles décrites au niveau des rendements en
graines et en pailles .

:Tableau 5: Effet de différents modes d’épandage de résidus de poisson’W fumé sur
les composantes de rendement du maïs (CP75) au CNf3A de Bambey.
1995.
T r a i t e m e n t s
N o m b r e
N o m b r e
N o m b r e d e
Graines
100
E p i s
G r a i n e s
P a i l l e s
d e
d%pis/ha
graines par
en gl Bpi
g r a i n e s
kglha
kgha
kg/ha
I
nin+9ha
bpi
%29
5 0 6 3 6
3 0 9 . 4 a
8 4 . 3 6 a
2 0 8 3 a
1717a
2000a
5 2 3 7 3
3 7 8 . 8 d
1 0 0 . 9 2 c
2 6 . 7 6
2517bc
2383bc
9 5 . 0 8 b c
2 8 . 1 2
2 8 0 0 cc
2 2 8 3 b
1 2967e
1
97%Y b
i 26.54
(ddl=l8)
I
E T M
1 3 0 6 7
2 6 1 6
9 . 6 5
2 . 3 2
0 . 8 3
1 0 0
1 1 3
6 0
F cal.
1 0 . 1 6 n s
0 . 9 0 n s
7 . 4 2 ” ’
a.oi***
0 . 8 5 ns
7 . 4 5 ”
9 . 7 1 ?? **
41.78”’
Mg Trés h a u t e m e n t s i g n i f i c a t i f
‘l* Hautement significatif
‘1 Significatif
CONCLUSION
L’interêt agronomique des résidus de transformation de poisson fumé
“écailles” ne fait aucun doute, si l’on remarque une tonne de matière seche
contient 65 kg d’azote (N), 140 kg d’acide phosphorique (P205), 12 kg de potasse
(K20), 179 kg de CaO, 7 kg de magnésie (Mgo) et 12 kg de sulfate (S04) . Dès
lors, o’n ne peut nier que les résidus constituent un excellent fertilisant qui permet
de dépenser moins cher que pour obtenir l’équivalent en engrais inorganique .
Cette matière organique, mise à part l’économie énergetique qu’elle peut
engendrer, établit un cycle de fertilisation lente du sol .
On peut augmenter l’efficacité de l’effet des résidus sur la productivité des
cultures par 1’ enfouissement et la localisation sur les lignes de semis . Cette
technique d’apport permet de réaliser une économie de 50 % environs sur la dose
épandue en surface .
Les recherches se poursuivent au sein de I’ISRA pour une meilleure
valorisation agricole des résidus qui peuvent valablement se substituer aux
formules d’engrais chimiques actuellement vulgarisées ou recommandées pour les
principales cultures pluviales .

BIBLIOGRAPHIE
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WO142, l - 4 p p .
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composition chimique des sous-produits Dot. ISRA . 24 p . 8 graph.
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transformation du poisson fumé pour la fertilisation des sols : Effet sur la productivité des
cultures . Dot. ISRA .16 p . 2 graph.
J. NICOU, R . 1975 . Caractéristiques principales des sols sableux et sablo-argileux du
!Sénégal - Problèmes agronomiques de leur mise en valeur . Communication présentée à la
troisième réunion du sous-comité ouest-africain de correlation des sols pour l’évolution et
l’amenagement des ressources en sols . Dakar 20 Fevrier - 2 hlars 1975 . Dot. ISBA / CNRA
de Bambey .22p .