C~~~QJf~ Id ‘Q3so RAPPORT ANNUEL J986 ...
C~~~QJf~ Id
‘Q3so
RAPPORT ANNUEL J986
Programme
: Valorisation agricole des Ressou@es naturelles
Sous-programme : Valorisation de Fixation de'N2 et du Recyclage organique.
TITRE DE LA OU DES OPERATIONS :
Economiede l'azote et maintien de la fertilité azotee dans les agrosystemes céréales -
' légumineuses (mais-arachide'a Séfa et Niort ; mil-arachide a Thilmakha et Bambey)
, Gestion des rtisidus de récàrlte et du recyclage organique.
RAPPEL DES OBJECTIFS DE LA OU LES OPERATIONS: :
. Définir des systèmes de production céréale!-légumineuses économes en intrants N P K..
. Améliorer la qualité des composts-fumiers (par fermentation et adjonctions de phos-
phate)
. Importance de Sesbania en zone soudano-sahelienne.
RAPPEL DES RESULTATS ANTERIEURS A 1986 :
. Importance de la nature de la céréale sur les rendements de la legumineuse : l'effet
de la céréale sensu stricto, excluant la restitution des pailles, est peu marqué .
Incluant la restitution, cet effet est fortement marqué (Mil > Maïs > Riz) ; en
arriere-effet sur céréale, net effet du compostage des pailles (Mafs > Riz > Mil).
. La fumure organique de la légumineuse permet d'économis%r sensiblement l'azote apporte
sur la céréale suivante.
. Le phosphate de Taïba permet de valoriser Te compost (réalisation d'un composé organo-
phosphoré).
OBJECTIFS DES RECHERCHES 1986, COMPTE-TENU D$S RESULTATS ACQUIS ANTERIEUREMENT :
.,Evaluer la fertilité du sol sous les difféfents systèmes de production Economes
"céréales-soja" tztudiés depuis 6 ans, en C samance a Séfa, par la pratique de ,la cul-
ture test de maïs et par l'analyse chimiqu s du sol ;
. Potentialités des bas-fonds en Sesbania ; <ynthèse des résultats acquis ;
. Maintenir les essais longue durée de Thilmdkha (2 essais "fumier") et de Bambey
( essai "Travail du sol").

l- ELABORATION DE SYSTEMES CULTURAUX CEREAILE-LEGUMINEUSE ECONOMES
11 - Objectifs et méthodes
Deux thèmes de recherche ont été ktudiés de 1980 à 1985 :
(1) - Importance de la fumure orgjanique de la légumineuse dans l'Économie
de l'engrais azoté.
(2) - Importance de la nature de Ila céréale et de la forme de restitution
de la paille, sur la productivité du système céréale-soja.
Ces recherches ont fait l'objet qe 2 essais pour le thème 1 et d'un essai
pour le thème 2.
Les traitements ont été appliqués: jusqu'en 1985. Une ,culture test de maïs
a éte réalisée en 1986 sur l'ensemble des essais pour evaluer le niveau de fertilité
des sols après évolution sous les différents systèmes culturaux ; le mafs test a reGu
la fumure minérale semi-intensive (200 kg/ba de 8-18-27 f 100 kg d'urée).
1
Thème 1 : Fumure organique de la légumineuse et économie de l'engrais azoté :
-
cas du systeme soja-maïs. '
Deux objectifs :
- maintien de la produtivitd du systeme cultural
soja-maïs : en raison des ifortes exportations d'azote par le système
soja-maîs, de 1,5 a 2 fois plus que le système arachide-mil, il im-
porte de déterminer la doje optimale de matière organique qu'il serait
nécessaire d'apporter au 401 pour que la fertilité azotée du sol sous
système cultural mais-soja; soit maintenue ;
- Économie de l'engrais azodé : l'améliolation de la capacit6 fixatrice
r
de N2 de la légumineuse p$t-elle permettre la culture semi-intensive
de maïs sans engrais azot{ ?
Pour ce faire, dans un système culturdl soja-maïs en conditions de culture
semi-intensive, on a étudié la réponse du soja à des doses croissantes d'un compost de
paille de maïs et l'arrière-effet de cette 'fumure organique sur la culture du maïs.
Deux expérimentations pluriannuelles ont éjé implantees à Séfa en 2 sites ; l'liine au
sud de Séfa, de type bloc split-plot, démarh-ée avec le soja en 1980, étudie le facteur
"dose compost" en traitement principal et ie facteur "fertilisation azotée du maïs" en
traitement secondaire ; l'autre, identique, au nord de Séfa, mais avec des doses de
compost supérieures, a démarré avec le soja en 1981. Le compost est fabriqué en fosse
pendant la saison sèche.

-2-
:
Thème 2 : Nature de la céréale et restitution des pailles
i
Bans un système cultural céréalefsoja en conditions de culture semi-intensive,
on a étudié 3 céréales : mil, maîs et riz bluvial , et la restitution de la paille de
ces céréales, sous forme brute en fin de ckcle cultural, ou sous forme compostée en
début de cycle cultural. Une expérimentation pluriannuelle de type bloc avec split-
g
plot a été implantée à Séfa en 1980 : la nature de la céréale constitue le traitement
principal et la forme de restitution (absence, paille ou compost) les traitements
secondaires. Le dispositif est composé, pal bloc, de 2 parcelles identiques par
céréale.
12 - Résultats
121 - Thème 1 : Effet de la fumure organique et effet du site de culture
- Rendements :.les résultat! figurent aux tableaux la et lb (essai l),
2a et 2b (eslai 2) ; ces résultats sont résumés et com-
parés, au tableau 3.
- Biomasse racinaire : les résultats figurent au tableau 4
La culture test de ma?s reçoit une fumure minérale "semi-intensive", réduite
en azote (100 kg d'urée au lieu de 200 kg). L'analyse comparative des rendements per-
met donc d'apprécier les différents états he fertilité du sol (1) dûs a la nature du
sol (on dispose de 2 sites différents) ; (t> induits après plusieurs ann6es de rota-
tion (cette culture test permet d'appréciei en particulier la capacité du sol a four-
nir de l'azote).
p.
121-l - Effet de la nature du SO] (voir tableau en annexe)
Les sites de culture présentent des caractéristiques édaphiques diffé-
rentes.
Le sol du site 2 par rapport au $ite 1 montre les caractéristiques edaphiques
defavorables suivantes :
- acidité d'échange plus élevée,:
- une teneur en argile dans l'hoifizon 20-40 cm plus élevevée,
- un C/N plus élevé,
- une somme des bases échangeablis plus faible notamment pour le calcium,
La nature du sol influence nettement le rendement en grain et non le rende-
ment en paille (différence de 725 kg M.S g&ain/ha) ; l'apport de compost réduit sen-
siblement cette influence.

121-2 - Effet des fumures organiqbes (compost)
1
Rendement
La réponse du maCs test au composit est croissante et passe par un maximum
situé entre 6 et 9 t M.S/ha. L'apport de 6 F M.S/ha de compost (dose proche du maxi-
mum) fait passer les rendements en grain dei 17 à 33 q M.S/ha dans l'essai No 1 (Séfa
sud) et de 11 à 30 q M.S/ha dans l'essai N"i 2 (Séfa nord).
!
I
Ces résultats résumés au tableau $ mettent en évidence l'effet de 2 facteurs
sur la productivité du sol : la fumure orgabique et le site de culture (effet "site"
dû vraisemblablement à la nature du sol, marqué seulement en absence de fumure orga-
I
nique).
Parametres du rendement
La fumure organique (1) accroît li'ensemble des paramètres du rendement ;
l
par ordre d'effets décroissants (ordre iden/ique quels que soient la dose et le site)
les paramètres se classent de la façon suivbnte :
~-
Nombre de grain
> Nombre d'ép/i > Poids de
> Nombre de
par cpi
par parcelle
1000 grains
plants par parcelle
. (2) corrige \\a différence de productivite du sol lié au
site en jouant principalement sur 2 paramètfes : nombre de grain par épi et nombre
d'épis par parcelle.
Biomasse racinaire
b'.
L'etude de l'enracinement menee sbr l'essai N" 2 (Séfa nord) permet de dégager
les 3 resultats suivants :
- des racines sont trouvées jusqu'à 120 cm ;
- la masse racinaire diminue tréslnettement au delà de 30 cm : pour les
doses 0, 3 et 6 t M.S/ha du compost, elles feprésentent dans l'horizon O-30 cm res-
pectivement 94 %, 98 % et 99 % de la masse racinaire totale ;
- la masse racinaire globale croît avec la dose de compost : mais il importe
de souligner que l'action du compost s'invefse quand on passe de l'horizon supérieur
aux horizons inférieurs : sous l'action de a dose, la masse racinaire s'accroît si-
!
gnificativement dans l'horizon superieur (Oi30 cm) et décroît significativement dans
les horizons sous-jacents pour s'annuler auidela de 90 cm.
Ces résultats pourraient explique/ l'existence d'un maximum dans la courbe
de réponse du maTs au compost : l'accroissement de la masse racinaire joue en faveur
de la plante jusqu'à ce que la répartition ies racines au détriment des horizons
profonds deviennent préjudiciable a la plante (évapotranspiration accrue et réserve
/
facilement utilisable diminuee).
,

-4-
:
122 - Thème 2 : Nature de la céré/ale et restitution des pailles
Rendement (tableaux 5, 7 e$ 8)
Apr+s 6 années d'étude des 3 jsystèmes : mil-soja, riz-soja, maïs-soja,
les résultats de rendement de la culture tejsts montrent que la productivit& du sol
"mil-soja" est significativement supérieure! à celle sous Ma?s-soja et Riz-soja (en
moyenne 21 q M.S/ha* contre 15 q M.S/ha). Lai restitution des pailles de céréale en
cours de rotation accroît nettement la prodiuctivité du sol qui passe en moyenne de
10 & 20 q M.S/ha de grain de maïs. Cependaqt l'interaction étant significative, il
4
convient d'examiner l'effet de la restitutl;on des pailles au niveau d'un systbme
(tableau 7) et d'examiner l'ensemble des systèmes constitués de la rotation céréale-
légumineuse avec ou sans restitution des pdilles de céréales (tableau 8).
La restitution des pailles accroî$ les rendements*de 118 X, 99 % et 63 %
respectivement pour le mil, le maïs et le (iz. Le compostage des pailles procure une
8
plus-value, significative dans le cas du ma/fs seulement (+- 150 kg M.S/ha de grain),
La supériorité du système Mil-soja sur les jautres systèmes provient uniquement de la
restitution des pailles.
Le classement des différents syst/èmes de culture montre que la productivit4
du sol peut varier de 10 q M.S/ha a 26 q M.$/ha de grains de maCs selon le systéme
,
cultural adopté. La nature de la céréale dei la rotation, en absence de restitution,
n'induit pas de différence de productivité jdu sol. (différence en faveur du mil mais
non significative) ; comme nous l'avons dé$ signalé ci -dessus, c'est la restitution
des pailles qui créé l'effet "céréale" sur ila Productivi"té du sol.
Il apparait intéressant de compayr les rendements obtenus sur l'essai
"fumure organique" N" 2 et l'essai "nature jde la céréale-restitution" dont les témoins
ont des rendements similaires :
j
Apports compost
Rendement grain
i en 6 ans
kg M.S/ha culture
I
test
!
-
-
-
Essai "'fumure organique" No 2
:
9,0 t M.S/ha
2553
(parcelles recevant urée)
témoin
1163
Essai "nature céréale-
; 7,l t M.S/ha
2010
restitution"
témoin
1024
Si l'on admet une réponse linéai$e entre 0 et 3 t M.S/ha, le rendement
théorique, pour un apport cumulé de 7,l t t$S/ha de compost, calculé à partir des
résultats de l'essai "fumure organique", Se/rait de 2122 kg M.S/ha (21 q M.S/.ha) ;
cette valeur est très proche de la valeur ' surée (20 q M.S/ha).
T
*nz-.- _._&_._J.. '7 -,--'A A-- .---A----I- A- 1- ^<.,A . .._-! L__A. A- -.-*- 0 132.. I r
I
*
. ,.

-5-
Paramètres du rendement (tableau /7‘1
La restitution des pailles indui
un effet positif sur les diffgrents
paramètres du rendement, surtout sur le no )re de grains aar épi, se classant
dans l'ordre décroissant suivant :
Nombre de grain > Nombre d'é i s > Poids de
> Nombre de plants
par épi
par parce1 tEI
1000 grains
par parcelle
(+ 47 %)
(+ 13 %)
(t 10 %>
(+ 9 %>
Ce classement est identique à ce p-ri que nous avons établi précédemment
(cf. 9 121).
L'effet positif du compostage de 9 pailles s'explique uniquement par un
accroissement du nombre d'épis par parce11 ft et du poids de 1000 grains.

-fj-
B- SYNTHESE DES ESSAIS AVEC SESBANIA : PRO@CTION ET COMPOSTAGE
/
Dans le but d'étuder la valorisation des bas-fonds et d'accroître la pro-
duction de la biomasse dans la zone Centre Nord du Sénégal, nous avons réalise deux
années de culture pluviale en 1984 et 1985 $vec Sesbania rostrata. Sous l'isohyète
400 mm, seuls les bas-fonds inondés ou partiellement inondés peuvent permettre la
1
culture de cette plante.
Première année de culture
L'objectif de la lère année de culture, était de voir le comportement du
Sesbania et de nous procurer d,e la semence et des nodules pour l'année suivante.
Les techniques culturales sont réjuites au minimum : labour avant semis ;
I
binage avant et apres semis ; démariage. Le1 graines semées a la volée peuvent rester
20 jours dans le sol avant de germer raison;pour laquelle les herbes qui poussent
avant la levée des plantules de Sesbania soht detruites par un binage. En collabora-
tion avec 1'ORSTOM de Dakar, nous avons inoçulé avec une souche de rhizobium les
tiges de Sesbania en deux fois : trois semaines et cinq semaines après la levc5e. Aucune
fertilisation chimique ni organique n'a ét6jappliquée : la richesse en matiére organi-
que des bas-fonds et la fixation symbiotique du Sesbania devant contribuer a priori
suffisamment ZI une nutrition correcte de la/plante*.
A la maturité, nous avons obtenu sur 200 m2 de"'surface, 980 g de nodules
à 5 % d'humidité et 9,8 kg de graines qui oit été traîtées au granox pour la conser-
vation. Les nodules ont été séchés au soleii et conservés dans un flacon a la tempé-
rature ambiante du laboratoire.
Deuxième année de culture
L'objectif de la deuxieme annee d$ culture était de produire assez de
materiel végétal pour être composté en foss$ in situ.
!
La semence produite la première afnée a permis de réaliser la deuxième année
de culture. Les plantes ont éte inoculées p+r les nodules récoltes la Premiere année
selon le mode opératoire suivant : broyer lvs nodules secs et les mettre dans l'eau ;
inoculer une partie de parcelle de Sesbaniaj; 15 jours après, récolter les nodules
frais produits (inoculees avec les nodules iecs, les tiges ne sont nodulées qu'a 20 à
I
30 % de leur surface), les écraser au mortier et récupérer le jus et le diluer dans de
*L'apport de phosp hates naturels au sol serdit vraisemblablement bénéfique ; le
Sesbania produit serait alors enrichi en N,(fixation N;j') et en P (phosphate naturel).
I

-7- /
l'eau, l'inocu lum est a lors prêt, (20 g de\\nodules frais donnent environ 6 litres
d'inoculum qui peuvent inoculer 40 m2 de surface cultivée). Cette façon de fabriquer
l'inoculum à partir des nodules s'avère P~I/S accessible, moins onéreuse et aussi ef-
ficace que la fabrication en fermenteur de'l'inoculum à partir d'une souche bactérienne.
Le matériel végétal récolté à 2 mois nous a permis de mettre en route un
essai compostage avec ou sans phosphate triicalcique incorporé. Le but de cet essai
de compostage était de produire un compostienrichi en azote et en phosphore, La réus-
site de ce compost a été compromise d'une dart par le fait que le Sesbania est ligneux
et d'autre part par le manque d'eau (le compost n'étant pas suffisamment dense en rai-
son de sa structure ligneuse, l'eau s'evapc/re rapidement). Pour être composte, le
Sesbania gagnerait à être melangé a d'autreis matieres végétales ou fumier, ou servir
de litière. La valorisation la plus sûre Co/nsisterait en une utilisation fourragère,
En conclusion, nous pensons qu'en zone soudano-sahélienne l'avenir du
Sesbanla réside dans une utilisation comme /fourrage et éventuellement comme apport
de matière végetale pour la litiére des étables ou melangé au fumïer, en vue de cons-
tituer une fumure organique. Pour appréhender l'importance de cette production en bio-
l
masse des bas-fonds, il importe d'évaluer 11s superficies inondees ou partiellement
inondées pour une région donnee, a partir de photo-inte&rétation (ce que nous avons
fait pour la reg on de Bambey) ou a partir pe la delkdétection qui pourrait sans doute
fournir des résu tats supérieurs, mais celai reste à essayer. Nos premiers essais et
I
ceux de 1"ORSTOM montrent que la production:de semences et d'inoculum est realisable
dans l'exploitat i on sans avoir recours à unjappui extérieur. On peut penser que la
survie du Rhizobium permettra aprés quelque1 inoculations d'arrêter celle-ci, ce
qu'atteste l'existence (rare cependant) de certains bas-fonds peuplés spontanément
de Sesbania nodulés.

Tableau la : Arrière-effets de la fumure organi Je (compost apporté sur soja) et de la
fertilisation azotée (urée apport4
sur maïs) sur le rendement d'une cul-
ture test de maïs C.V. BDS - Rotat In soja-maïs de 1980 à 1985 - culture
test en 1986 - Séfa Sud.
Effet 'compost'
Effet "urçle"
-
-
-
Grains kg M.S/ha
Grains kg M.S/ha
Mo
1725 a
Compost
Sans urée
2538 a
cv = 10,4 %
Ml
2280 b
ETM = 70,,3
Urée
M2
2647 c
cv =
5,l %
M3
3128 d
Avec urée
2705 b
ETM = 24,4
Interaction : N.S

M4
3327 d
Pailles kg M.S/ha
Pailles
kg M.S/ha
C o m p o s t
Mo
2781 a
Sans urée
3109 a
p =
8,6 %
Ml
3037 b
ETM = 78,4
Urée

M2
3136 b
cv. =
3,6 %
M3
3249 b
Avec ur4e
3209 b
ETM = 21,O
Interaction : N.S.
M4
3592 c
Mg, Ml, M2, M3 et M4 respectivement 0 ; 1,5 ; 3,0 ; 4,5 et
,O t M.S/ha de compost
Test de Nekman et Keuls P = O,O5
ETM = écart type de la moyenne.

-
:.
Tableau lb : Arrière-effets de la fumure organ' lue (compost apporté sur soja) et de la
fertilisation azotée (urée apportx ! sur maïs) sur les composantes du ren-
dement d'une culture test de maïs :.V. BDS - Rotation soja-maîs de 1980 &
1985 - culture test en 1986 - Séfi Sud.
Effet "compost"
Effet "urée"
Nombre de plants/
Nombre
le plants/
parcelle
parcel' ,
- -
Compost
MO
127 a
Sans urée
134 a
cv = 1,9 %
Ml
133 b
ETM = 0,75
Urée

M2
136 c
ci--= 1,2 %
ETM = 0,29
M3
139 d
Avec urée
136 b
Interaction : N.S.
M4
141 e
Nombre d'epis/
Nombre
épw
parcelle
parce11
- -
8’.
Compost
MO
1.12 a
Sans urée
126 a
cv = 4,7 %
Ml
124 b
ETM = 1,7
Urée
M2
129 c
cv= 1,8 %
M3
134 d
Avec urée
129 b
I ETM = 0,42
Interaction : N.S.
M4
139 d
Nombre de grains/
Nombre de gra'
;/
épi
épi
- -
Compost
MO
249 a
cv = 9,9 %
Sans urée
ETM = 8,46
Ml
267 a.
Urée
M2
300 b
cv = 5,0 %
ETM = 2,69

M3
334 c
Avec urée
Interaction : N.S.
M4
323 bc
Poids de 1000 grains
Poids de 1000
mains
Mo
182 a
Compost
Sans urée
cv =
4,0 %
Ml
197 b
ETM =
2,31
M2
203 b
Urée
cv= 22,2 %
M3
210 c
Avec urée
204 b
ETM = 00,81
Ma,
220 b
Interaction : N.S.

Tableau 2b : Arrière-effets de la fumurfe organique (compost apporté sur so,ja)
/ ,
et de la fertilisation azoitee (urée apportée sur maïs) sur les com-
posantes du rendement d'unb culture test de maïs C.V. BDS - Rotation
soja-maïs de 1981 à 1985 -/ Culture test en 1986 - Séfa Nord.
Nombre de plants/
N mbre de plants/
parcelle
a
p rcelle
Compost
cv =

2,3 %
MO
126 a
Sans uré/z
132 a
ETM= 0,89
Ml
131 b
Ufée
M2
138 d
cy 0,9 4;
Avec uré#
133 b
ET M= 0,25
M3
135 c
Iqteraction : N.S.
Nombre épis/parcelle
Nbmbre épis/parcelle
Clompost
Mo
89 a
Sans ur6$
118 a
cv = 14,6 X
Ml
126 b
ETM=
5,05
Urée
Mi!
133 b
Avec urét
122 b
c, 5,2 %
. ETM= 1,27
M3
130 b
Interactfon : N.S.
Nombre de grains/
bre de grains/
épi
MO
200 a
Sans uréq
277 a'
lCompost
CV
=9,8 %
Ml
310 b
:
ETM =7,90
M2
311 b
Avec uréd
283 a
=4,5 %
M3
297 b
= 2358
Interaction : S
Poids.de 1000 grains
Pbids de 1000 grains
/
Compost
Mo
166 a
Sans uréd
185 a
cv =
4,5 %
Ml
183 b
ETM =
2,44
Urée
M2
211 d
Avec urée:
194 b
cv=
2,7 %
M3
198 c
!
ETM =
1,03
Interaction : N.S.
MO, Ml, M2 et M3 respectivement 0 ; 3 ; 6 et 9 t f$S/ha de.compost - Parcelle utile = 29,40 m2
Test de Nekman et Keuls P = 0,05
ETM = écart type de la moyenne,.

Tableau 2a : Arrière-effets de la fumuri organique (compost apporté sur soja)
et de la fertilisation azol e (urée apportée sur maïs) sur le ren-
dement d'une culture test (
maïs C.V. BDS - Rotation soja-mals de
1981 à 1985 - Culture test n 1986 - Séfa Nord.
Effet "compost
Effet "~1 e“
Grains kg M.S/ha
GI ins kg M.S/ha
-
Compost
cv = ?,2 x
MO
1056 a
Sans urée
2235 a
E?H= 14,36
Ml
2522 b
Uwbe -
cv
3,0 x
9
2968 d
Avec ur&
2319 b
ETM= 23,97
M3
2583 c
Intrraction: N.S.
-
Pailles kg M.S/ha
PZ Iles kg M.Z!)ha
-
Compost
MO
2759 a
Sans urée
3295 a
CV = 10,6 %
ETM = 104,36

Ml
3276 b
Urée
9
3902 c
Avec ur&
3535 b
cv= 5,3 %
ETM = 37,03
h
3722 c
Interaction : N.S.
MO, MI, M2 et ~3 respectivement 0 ; 3 ; 6 ; et 9
M.S/ha decompost
Test de Newman et Keuls P = 0,05
ETM = écart type de la moyenne.

I

Tableau 4 : Effet de l'enfouissement répéDé de compost sur le poids de racines
(extraites par tamisage sans eau) d'une culture test de maïs CV BDS
Rotation soja-maïs de 1981 à i985 - CultuFe test en 1986 - %fa Nord.
Roids de racine
Apports
4 M.S/3 pieds.
Compost
i
-
-
t M.S/ha
O-30 cm
30-60 cm
60-90 cm
90-120 cm
120-150 cm
-
-
-
-
-
-
0
61,5 a,
1,35 c
1,23 c
l,i6
0
3
75,8 b
0,86 b
0,31 b
0
0
6
81,6 c
0,34 a
0,17 a
0
0
--
cv %
2,0 *
4,6
12,5
._
ETII
0,83
0,045
0,041
. .
(Ecart type de la moyenne)

-.- .--
Tableau 5 : Arrière-effets de la n ture de la céréale(mi1, maïs et riz),
avec ou sans restituti n des pailles (0, pailles, pailles
compostées), en rotatio
avec le soja,sur le rendement d'une
culture test de Maïs C V. BDS - Rotation céréale-soja de 1980
à 1985 - Culture test
n 1986 - Séfa.
i
Effet "culture"
Effet "restitution"
Grains kg M.S/ha
Grain kg M.S/ha
Culture
Mil
2083 b
0,
1081 a
('J
CV = 16,3 %
ETM= 66,89
Maïs
1629 a
paille
200.5 b
b Restitution
cv = 9,l %
Riz
1496 a
compost
2122
ETM= 37,38
b
L‘a
'V
Inkraction : -S
'i
-
Pailles kg M.S/ha
Pailles kg M.S/ha
Mil
3692 b
0
3110 a
Maïs
3125 a
paille
3472 b
Riz
3261 a
compost
3496 b
- I.
Test de Newman et Keuls P = 0,05
,
ETM = écart type de la moyenne
I
Parcelle utile = 29,70 m2
.
p.

Tableau 6 : Arrikre-effets de lb nature de la céréale(mi1, maïs et riz),
avec ou sans restitbtion des pailles (0, pailles, pailles
compostées),en rotakion avec le soja,sur le rendement d’une
culture test de Maïf; C.V. BD$ - Rotation céréale-soja de 1980
à 1985 - Culture test en 1986 - Séfa.
Nombre de plants/
Nombre de plants/
parcelle
parcelle
Culture
-
-
Mil
129 b
0
120 a
cv = 2,3 %
ETM = Q,9

Maïs
126 a
paille
131 b
Restitution
-
-
CV = 2,6 %
Riz
127 ab
compost
131 b
ETM =
0,77
Interaction : N.S.
Nombre d'épis/
Nombre d'épis/
parcelle
parcelle
Culture
Mil
121 b
0
104 a
cv = 7,0 %
ETM = :L,90

Mals
112 a
pail le
117 b
Restitution
-
-
xv = 4,4 %
Riz
112 a
compost
124 c
ETM = 1,18
Interaction : N.S.

Nombre de grains/
Nombre de grains/
épi
épi
Culture
Mil
273 h.
0
199 a
cv = 14,8 %
ETM = 9jlrY
Maïs
265 ab
paille
293 b
Restitution
cv = 9,5 %

Riz
250 a
compost
295 b
ETM = 590
Interaction : N.S

Poids de 1000 grains
PoJds de 1000 grains
en 9
en 9
Mil
177 b
0
152 a
Culture
cv = 7,4 %

Maïs
158 a
paille
167 b
ETM = 2,85
Restitution

Riz
159 a
compost
174 c
cv = 5,2 %
ETM = 2,02

Interaction : N.S.


Tableau 7 : Arrière-effet de la restitutior des pailles de céréale, examiné au
niveau de chaque rotation soja- -réale, sur le rendementde la cul-
ture test de maïs après 6 année!/S de rotation.
Culture test maïs :
Rotation
Restitution des
pailles de céréales;i
rendements grain
kg fl.S/ha
-
-
Soja-Mil
0
1167 a
Soja-Mil
Paille
2501 b
Soja-Mil
Paille compostée
2581 b
Soja-Maïs
0
1024 a
Soja-Maïs
Paille
1853 b
Soja-Maïs
Paille compostée
2009 c
Soja-Riz
0
1051 a
Soja-Riz
Paille
1660 b
Soja-Riz
Pailie compostee
1776 b
Test de Neman et Keuls P = 0,05

Tableau 8 : Classement des différentesrotations céréales-soja d'après leur *
arrière-effet sur le rendement qe la culture test de maïs après
6 années de rotation.
Culture test maïs :
Rotations
rendements grain
kg M.S/ha

1
Soja-Maïs
sans restitution
1024 a
2
Soja-Riz
sans restitution
1051 a'
3
Soja-Mil
sans restitution
1167 a
4
Soja-Riz
pailles restituées
1660 b
5
Soja-Riz
pailles restituges compostées
1776 bc
6
Soja-Maïs
pailles restituées
1853 c
7
Soja-Maïs
pailles restituées compostées
2 0 0 9 d
8
Soja-Mil
pailles restituées
2501 e
9 Soja-Mil
pailles restituges compostées
2581 e
l'est Neman et Keuls P = 0,05.

AN N E X
Résultats d'analyse de sol en Gbut d'expérience
Essais "fumure organique
N" 1 et No $2
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