3EPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT ...
3EPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
GESTION DES RESfDUS UE JECOLTE ET ECONOMIE .DE L'AZOTE
AU SEriEGAL
F. GANRY" et Y, BERTqEAU*++
. .
Division de Biochimie des 601s du C.N.R.A.
SBminaire régional FAO sur le,recyclage organiqus
en agriculture en Afrfque de l'Ouest
24-23 Novembre 7980 LOME (TOGO)
/;ovembre 19'30
C e n t r e /la i ional de Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. s. 2. A.)
" Inggnieur de Recherche IFIAT, mis 2 la disposition de 1'ISRA.
-::-y, I n g é n i e u r d e R e c h e r c h e , b’.S,BJ. mis li la disposition de 1"ISRA.

Avant-Propos
? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?????????????????????????????????????
Introduction
. . . . . . . . ..*......*............................"
A- Enqu&tes sur les disponibilitds en nqtikres organiques.,
'l- Bassin arachidier .,*.....e*.....,...“.....*.*.....I*
2- Casamance ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ???????????????? ? ? ? ? ??? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ??
3- Enseignements tir6s des enquêtes..........*.........,
El - Valorisation des résidus post-récolta..,................
l- Compostage anaérobie: compost biogaz . . . . . . . . . . . . . . . .
2- Compostage aérobie
: composte C.E.D.R............,..
3- Compostage semi-anaérobie de la paille . . . , . . . . , . . L . .
31. Indications générales sur la fabrication du compost
32. RQduction des pertes d’azote nu cours du processus
de compostage .* ,...,. "*.,s..,* . . . . . . . . . . . . . . a....
c - Action des pailles, compost ct fumie$ sur les cultures de mil C:
l- A propos de l’enfouissement des, p@.lles: le risque de
phytotoxicit4
/
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
??
A propos de l'enfouissement de co@post: rendement et
valeur n u t r i t i o n n e l l e ;
teneur &n azote du sol . . . . .
1 ;:
?
.I - Effet comparatif de
1’enfouissemer)t
de paille et de
compost sur le coefficient dlutil$sation réel de l'en-
grais azoté et sur l’azote du sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
,1 c
4- Modalités d’apport du ftimicr, rendement et Lilan azotQ
11
':oncl.usion
1 4
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
B i b l i o g r a p h i e c i t é e ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
'1 7

A W A id T - P I? 0 P 0 S
---- -----"...l--.m--"a--c--
,
Un double souci a toujours pr6valu dans la definition des oricn-
tations de la recherche ag?onomiquo sencgalaise: 1'amSlioration de la pro-
duction v&c&talo, et, inc!issnciablsment,
le maintien du patrimoine foncier
agricole (en plus simple la conservation des sols).
Si ce premier souci ast d'une telle ovidence qu'il h'oct gukre
besoin do 162 souligner,
li! daux.i$me par contre dchappe malnouro~scr9snt
en-
core souvent 5 l'antendcment cies non inities :: la connaissance de la terre.
Dans ce double souci,
les travaux nagubre conduits par 1'IRAT puis
main.tenant par 1'ISKA
01; par 1'IRAT au Senégal ont consiste - et consistent
- en la recherche et la mise en oeuvre de techniques culturalcs relatives
aux modalitbs de fumuros azot6ss et organiques et aux traitements tiologi-
qucs des sols applicables en milieu rurale.
Cc pr6sent rapport fait le point de l'ava,lcement d,es travaux
relatifs à la gestion des r6sidus do reco'lte dans le cadre des programmes
GFI?DRT" conduits au CF!i:A de E3amboy depuis' 1975.
1t:PT : Institut de 11eche:rches Agronomiques Tropicales
15 (ri\\
: Institut Sen6galais de I:ccherches ,Cgricoles
T;EiiDAT: Groupement d'etudo et de i?echercl-/e pour le Dcveloppement de
1’Rgronomie t r o p i c a l e
.,’
‘3 ?rogrammc GEriDAT ;?ofOrlance ISXA 2,/7 et ISRA 2/4-13.

3
Los techniques à l'etudc dans le cadre dos prcgrammos précédom-
ment évoqués (Cf. Avant-Propos) sont destinées, en système de culture tra-
ditionnel-ou intensif, ü satisfaire doux objectifs
primordiaux s
- l'optimisation du bilan de l'azote au sein d'agro-systeme cQ::ealcs-
legumincusos, principalement par la gestion des résidus de récolte;
- l’améli.oration de la fertilite bioljoqique des sols, principalement
par l'inoculation microbienne (Rhizobium, Endomycorhizo, fumior).
Les difficultes de restitution Idirecte des residua de recolto
dans les exploitations agricoles sous ont amené à étudier la restitution
différee dans le temps, de rdsidus tra.nsfiormés,
I
D e c e f a i t , les thbmes de reche:rche relatifs a lfoptimisation des
rendements et du bilan a:!oté dans lrexplo,i.tation, par les techniques dtag-
port de fumier st/ou de compost, sont devenus essentiels et ont corduit rli
l’ettide des processus de compostage aomi-anaérobie et anaérobie (biogaz).
Parallalement 5 ces Qtudes en laboratoire et en station, des en-
qL&tes en milieu rural ont permis de cerner le véritable problome qui se
pose
au niveau des restitutions organiques, notamment en ce qui concerne
la nature des matières organiques restituables et les quantités disponibles
de celles-ci.
A - ENQUETE SUR LES DISPONIBILITE S ifl FIAT$ERE ORGANIQUE ET LEUR IWD<
/
DE RESTITUTION AU SOL
L'évaluation des dispanibilités en matériaux cellulosiques et
leurs modes de restitution ont fait l'objet de trois enquetes en milieu
r u r a l . La premisre a été réalisée dans la zone Thiès-Diourbel (isohyèke
400-600mm) et la seconde dans le Sine-Saloum (isohyète 700-900mm); une
troisième cnquete vient d’être réalisee dans le Sud du pays sn Casamance
(isohyete IOOO-1500mm) et une quatrisme enqueto sera réalisée en 19Cl dans
la region de Louga (isohyAto 200L400 mm). '
Il est prévu la publication dans la revue "LIAgronomie Tropicale"
dlune synthbse faite ? partir de ces trois enquêtes: de l'isohyète 3OOmm à
gisohyète 1300 mm. Ces Etudes SD situent'autant que possible dans un cadre
dynamique prenant en compte les tendances .et Evolutions qui modifient ac-
tuellement les systèmes de production.
-
* L'Agronomie Tropicale, 110, rue de L~Uniyersité 75 340 Paris CEDE11 07,

l- Bassin arachidior: isoht/bte 400 2 300:mm (1, 2)s
Les estimations concernant la production cellulosique peuvent
schematiquemont se scinder en deux groupes. D'une part la zone des 500-
70CImm (Sine-Saloun englobant la region de Thiès-Diourbel) où Les .ronde-

ments moyens post-récolta seraient :
- paille de mil
1 ,5 t à 2 tonrss/ha
- fanes d'arachide
D,6 t a 1,2 tonncs/ha
d'autre oart îa zone des I-,00.-IOOOmm (le sud Sine-saloum) plus arrosQe qui
forme une zone distincte où les productio'ns s’établiraient 2 un niveau su-
périeur :
- paille de mil
2 - 3; tonnes/ha
- fanes d’arachide
1 2 1,s t/ha
Les "herbes de jachere" constituent la troisième source de ma-
ti&re organique. Une évaluation approximative, en fonction des situations
pédoclimatiques locales, donne des valeurs comprises entre 1 t et 3 t/ha ou
0,3 à 0,El t/ha.
Les taux do.co91éct.e et les modes d'utilisation des mati?res cel-
lulosiques reflètent aussi une nette oppo$ition Nord-Sud.
Taux moyens
Tiges
Fanes
Herbes de
de collecte
de mil
jachère
Nord
50;‘;
100::
0,6 - 3 t/exploitation ( c a r r e )
Sud
1 2 - 1 5 y,
1 ooi;
0,2 - 1 t/exploitation (carre).
Dans la zone Nord, le ramassage.plus intensif s'accompagne d'une
redistribution aux animaux du carra des tiges de mil et herbes de jachère,
modifiant ainsi les rations basees traditionnellement sur les fanes d’ara-
chide y encore en vigueur ‘su Sud. ilintGgration
a q r i c u l t u r e - é l e v a g e c r é e
dans la région une situation conflictuelle vis-à-vis des systèmes transhu-
mants traditionnels. En eFfot,
conjointement à un déficit nutritionnel
certain en fin de saison, i l s ’ é t a b l i t u n e v a l o r i s a t i o n p r o g r e s s i v e d e s r é -
sidus de récolte de plus en plus commercialisés vers le Nord du bassin ara-
chidier. Ainsi les quantites residuelles svant brûlis sont mudifiées et
t o u j o u r s i n f é r i e u r e s à Cl,!? t o n n e G.S./ha.
La seule voie actuelle do rcstieution organique provient des de-
jections animales (troupeaux transhumants, troupeaux villageois, ani.maux
du carré). Réparti sur toute I'exploitation, le taux de restitutions, au sol
en tenant compte des utilisations domestiques, des pertes inQvitablcs, mais
aussi des apports extérieurs {herbes de pa’rcours)
serait d'environ 2 tonnes
M,S./ha. (Mais en général les s u r f a c e s s o n t i n f é r i e u r e s j 50;; d u t o t a l ) .
En réalité > seules certaines par?elles, en nombre trSs minori-
taire sont fumées volontairemont, voire m6?me surfumées. Il y a là un
t r a n s f e r t d e f e r t i l i t é , entrafnant un appauvrissement constant des percel-
les éloignées du carré ver's les parcelles fumées.

5
La production ds fumier des animaux du carre avoisine 1,5t ti 2 t
NS. par an. Pour les paysans pourvus de troupeaux, ou établissant des con-
'
trats de parcage, les amendements organiques ainsi obtenus sur une surface
evidemment limitée, seraiont de ': U 10 t i(lS/ha avec des cxtr&nos de 5 ZI ID
tonnes MS/ha. Souvent par manque de terre disponible en hivernage, lune pcr-
te importante do la production ar?,iu:z!..‘.o d e s t r o u p e a u x n’est Ipas r6cuporGe.
2- Casamance: isohyète 300 à 1500 mm (3, 4)
La collecta des fancs d’arachbdo
ost tothlo cn Caean-:ncu oricntols et çen-
tralo;
elle est nulle dans 10s zones centre-sud et occidentale de cette
région OU unc grande part.ie des fanes n'est pas consommée par le betail
divaguant par suite du pietincment.
L'ensemble des tiges de torgho est abandonné aux champs; les ti-
g e s d e m i l s o n t partiellemon’; r6coltdes
P!our l a c o n s t r u c t i o n . Cnfir La
p a i l l e d e r i z , laissee s u r P:lace p o u r l e ‘ b é t a i l , e s t brQ.LOe a v a n t 1 ‘ h i v e r -
nage dans les zones orientales et centrales, mais enfouie lors des labours
en bilions de début de c*icla en zone occ&tlentale.
3- Enseiqnemonts tirés des eiqu@Itcs
L'utilisûtion des engrais mineraux est toujours nettement infe-
rieurs aux apports recom8nandés
par le Développement (maïs exceptb); ils sont
généralement réservés aux terres depourvues de fumure organique ou appau-
vries. Pour cette raison, un effort de rationalisation devrait 6tra ontre-
p r i s a l a f o i s s u r l a r é p a r t i t i o n et l a p é r i o d i c i t é d e s f u m u r c s o r g a n i q u e s
(nocessité de la définition d'une dose oitimale). Un accroissement des rcs-
titutions s’av&rc indispensable, soit par la valorisation des rési-fus post-
récolte: Ctablo fumi4re
- L ? -or"nonta~c~, soit par
2': . . .._ '-2 -
l'introduction do nolAvellos
-
techniques culturales notamrcnt la culture de léqumineuses fourraqsres.
Enfin un des enseignements de ces enquêtes B la 2echorchc
agrono-
mique est de fournir des principes de methode coherents avec la pratique
q u e l’or-1 p e u t resumer e n t r o i s Poi]nts :
a) les quantités de matïbrc organique disponibles dans les exploita&
tiens sont nettement inférieuros h celles utilisées gene~ralemont dans les
expérimentations en station, d’où l a n é c e s s i t é d ’ e x p é r i m e n t e r en station,
des “ d o s e s ” de matière organique cohércnkas
avec la pratique agricole et
d e s e reférer à c e l l e - c i ;
b) il découle de (a), la nécessité d”envisager en station au moins 2
niveaux d'intensification> 8.~11 c o f r c s p o n d a n t i l a p r a t i q u e a g r i c o l e e t l ’ a u -
tre?:t\\ un n i v e a u superiour,faisant r e s s o r t i r l e s p o t e n t i a l i t é s d e l a plante
et du milieu (vers lequol ce premier devrait tcndre,dans la pratique, au
fur’et B mesure de llintensification).

6
c) d'une maniare générale, mais oncoqe plus en raison des faibles quan-
tités de matière organique restituées au sol, il importe que soit tzonsideré
l’effet 3 long terme do la restitution organique sur un temps suffisamment
l o n g q u i p e r m e t t e a u syst?me d ’ a t t e i n d r e l ’ é t a t d ’ é q u i l i b r e .
B - VALORISATION DES RESIDUS POS-Ï-RECOLTE I
l- Le compostaqe anaérobie: compost '!bioqac" (3, 5, 6, Y7)
II-
Le compostage anaérobie est l'ke des voies possibles de valori-
sation des résidus post-récolte.
Apres une expérionse limitbo en laboratoire qui a permis de tester
quelques potentialites de fermentation methanogène d'un fumier de ferme (7),
une autre étude in situ en collaboration avec CARITAS Sénégal (Organisme
d'Aide et de Développement), a porte sur ,un fermenteur continu implantg en
m i l i e u r u r a l , Le suivi technique s’est inscrit dans un cadre socio-,Sconomi-
que, accompagné d'une évaluation des qualitésrngronqmfques de ce compost
d o n t v o i c i resumés 10s resultats
:
- le compost effluent a permis d’augmpnter les poids en grains de 337:
pour 10 mil et 161.1 pour l’arachide (en of"fe@ direct en pr8sence d'une fumure
minérale);
- l’apport de phosphate supertriple a' diminue les pertes d'azote qui SC
produisent à partir du compost surtout ~'$1 est soumis h des alternances
d'humidité.
Actuellement uri fcrmcntcur en continu de CO0 litres, en fûts de
200 litres decoupés et soudes, est expérimenté au Cî:RA; les modifications
apportees au modèle "Zaïrois" dont il est issu (3) visent 21 répondre aux
exigences suivantes :
- possibilité de preformcntation aérobie;
- u t i l i s a t i o n d e dechets o r g a n i q u e s g r o s s i e r s ( c o q u e d ’ a r a c h i d e ,
paille scctionnee);
- possibilit& de fixatior biologiquo d'azote de l'air dans ies effluonts.
Ce fermenteur s'est atieré jusqu/à présent très fiable, d’une main-
tenance ces plus aisses et oot actuellement en cours d'implantation chez
un agriculteur dans une structure intGgrQe et dans un projet “Forma pilote"
Son installation vise a
connalltrc l e s p r o b l è m e s p o s é s l o r s d e s o n Jtili-
sation p a r l e s a g r i c u l t e u r s et sa couverture énergétique max.imum.
Un projet coordonné regroupant rjifférents laboratoi,rc+s
doJJ:ait
1 -sJ-LIEr a s u r
prochainement @tre mis en oeuyfe *;élaborB pour l'ensemble du Sénéga.L,/les
cnqu@tes passecs ou en cours 6 ermcttront de tenir compte dos sptcificites
des principalos zones bcologiquos (notammunt type et quantittls de mattiriaux

formertesciblos,
utilisation). Ces installations viseront uno structure

7
intregréo(incluant par exemple maralchûgc,
culture d'algues dans les bas-
sins de décantation)ot seront suivies par des Oquipcs pluridisciplinaires
mises en place (notammont Qgronomos, Algologues, Socio-économistes).
2- Le compostaqe aérobie: Comm CIDR (Y)
-
-
Le compost aerobie solor, la technique CIi.'R+: expGrimontée & 1’1~[7\\fi
f2St une voie possible de valorisation industrielle dos sous-pI~oduits flo ré-
colte tels que coque d'arachide, balles de riz,
bagasse de canna ü sucre.
!De ce projet ISRA-CIDF!,
o n p e u t à l ’ h e u r e a c t u e l l e t i r e r las
enseignements suivants :
- sur le plan tochnologiquo,
le procéda, ost maintenant au point au ni-
veau de l'agitation dans la cuve principale de f'ermontation ot au niveau do
la presse;
- sur le plan agronomique,
on o’obscrvc pas d'effets annuels sigrifica-
tifs de l'enfouissement du compost ds coque d'arachide sur lo rendemont du
mil et de l'arachide (dans 10s conditions de Bamboy: s o l rolatiwemont r i c h e ,
s é c h e r e s s e ) ; en r e v a n c h e , les coques compostées se décomposant plus vite
dans le sol que les coques fraechos.
En conclusion sur cc proccdé de compostage, nous dirons notre
scepticisme sur l’intéret au niveau de l'apblication industrielle, d'un tel
projet. La seule application rFi!alisto possiole serait au soin des entrepri-
ses agricoles où le recyclage des rosidus organiques dans les champs de
production végétale permettrait l’apport d’intrants ?I bon marché (Com1agni.c
sucrisre, E n t r e p r i s e s r i z i c o l e s . . . > .
3- Jompostaqe semi-anadrobio de la paille: diminution des p ertes
- - - -
-
L'azote ot oossi.b.i.litFS ri? ~~e.n~-d-'a~,znf~ par voio bioloqiquc
, . ..-_- - Y . - I.
e?. :-.--
:1- I n d i c a t i o n s genéralcs sur la îab$ication du compost
-------"------------------M---I-*
--.-.L-----I--3"uI--
Les résultats dos différents cssa{s de compostage de paille do mil
r é a l i s é s à aambey, ont conduit 21 l’olaboration d’une fiche technique de
fabricatio,n de compost (:O). Les points saillants qu'il convient do rote-
nir sont les suivants :
- le compostage peut se faile, ou cn meule sous film plastiquo, ou en
fesse ( p r é f é r a b l e ) ;
- le résidu doit être h9ch<! avant char-ornent de la fosse ou de la meule;
- le tas ne doit pas etro àc trop petites dimensions, une hauteur accep-
table semble atre de 2m 2% 2,Sm aprus chargement, mais moindre I(‘l ,5 2 :!m) en
zone peu pluvieuse, ~2 l'erroscg:: du compost n'o~?c ose possible, ,afir: d'aug-
Igonte:r: ya SurfacE r.Lcc?trico
CIE!~ P l u i e s p a r rapport 2 l a hauteur;
-
-
2: CIDR: Centre International de D6voloppemen-t et de Rochercho
55, Boulevard Pcroira 75 OI 7 Paris.

8
- IJn rasidu plus ou mc~ills li:jiIOu>; pouri-a C)trc compost6 6 condi'iion dc
la rnGlangcr 8 une paille f‘crrnzn-Lescible;
- effcctuor ad moins
IL
! 1 2 r i? C 0 !J :-I a g0
\\Jrassall,
-,2> en Cours de fe.:GlO17i,atiOil,
surtout le compost SO fait Sous I'eCi;iOn des plcries;
- la dur63 du cor;i~Ost~l~je
il0 llc7Ui:ait [IaS 6tie in 75 ricure;: 5 i,lOiS.
72- Hrduction cics pertes d'azote au cours d u p r o c e s s u s da compoutaoe
-__- ------- ------ *.----- -----^- -.---, i--------------y------------J-
\\
Les bilans réali.ses a!ll?i.!S compos$agc des pailles de mil ~acttcnt
grZnCra.Lomcnt en 6wide:ice c!es portes qui sont de J’ordre de 45,.; pour la ma-
ti?re s&ct%e e t d e 20;.. Po~ur l ’ a z o t e (‘Y)>.
!.lais ces bilans r6a:i.s :s globalencnt sont approximatifs; Il impor-
t a i t d e l e s prucisor.
P a r ailleuxo, .ious awons recherchr? :Les rI1oyens d e dimi-
nucr las
pertes d'azote :
- j3ar c e r t a i n o s t e c h n i q u e s chimiques comme le phosphazaGe par ic piiospi?a-
te rnonoca lciquc (Su?er-siraplc ou super-trij.,lc)
j cela sera C 0 ; fi r Lli3 C t q U Zl n t i -
fid i c i ;
- e n explorant la voie d e la f i x a t i o n l i b r e do l’azote d e ! ‘air (iJ2) ei!
v ii 0 r:lr! rCdui.re c e s p o r t e s sino,; d’a;-,porter u n ml d ’ a z o t e d a n s l a compas-
--
321. yne expfirience ~)rhlimi;2aire
1 ) ri!alisGe :: Bambey l a i s s a i t ontre-
-- -.v..- -“-.P
voir la possibilité d’obtenir des bilans d'lazote positifs, grk?ïce A cette
f i xa t io r-l
(1 e M2 . En effot, i.lZo
inodui.aCion de Beijerinkia,
r 0 a 1 i s cj II
.-.
a 13 r 3 s
l a p h a s e de fcrmen,kation exothermiquo, avait engcndrc: un gai7 d'azole do 2kg
par tonne de paille mise SI conpostor (par Pixatiorl do PA2),
Dans une deuxibmc e:i&sc!ncc (12) la paille utait inozul!jF: avec
???? ?
---y
deux
SOU~~~S bactBrionr;os .?i::a-1!:iYds
de Y:2 : -?oijer.i.nkia,
Cntorobaütt:r et
-
-
-
-*.-.-*
l'association de Cos cieux eouc!;es , don;: 3 traitements "i.nOCulation", qui
avec le t:jmoin non irioculr'l, r:?ccvaiec\\t ou iio r e c e v a i e n t i3as d u pllosl;h3tc
sLper-triple.
Deux phases ont 5tU nliscs C:I Evidence, comme dans la precli3ye
d'une augrlentation relative cal 1~ qua:;titJ3 de ? diminue. Cette diminutio:1
.-.
est :!r? l’ordre de 25,:. Ces peïtcs sont 0 v i 1:
1f.J e s e n
-
-
-
-
rc,senco
d c p il osp I c! t e
-
-
( s u p e r - t r i p l e ) .
- une deuxi?rne pilase pendant laquelle on obser,de uno remontCc dii stock
d 1 azoi-P' '> d&celable ak .Ce et î5Ce Xioc!z; celle-ci n'est pas modiFi::e par l'ap-
port de phosr,hate

Le stock d'azots de chaqi!r micro-coxpartimerit, a~: d4part de ~!~QG~;IY]
d'azote, passe par ~!n minimum do lI,:,C,r;r~ et atteint 1542ni_i d'azote apr&s 3rnois

dr compostage (icterwalla de confiance 5
Izi?,L17= 1642 214L), soi'< u,? enri-
chissement de 14;; par rapport L! la paille de dr:part ;: :cr-J ct f-J, 52;’ par rz,p.-
port 2 ia oaiLle ?: t5C.
CES r0sultai;S concernent dor:c 4a oai:-le non inoculeo
biolo;iqucment.
L'inoculatioi: pa.~ dos fi:;al;curs d'auote (riz), darls las 3; 1,:aitomento
inoculés,
n'a augmentr.3 que 15>ëromor:t 1:: stock 1-1' azote ('7j.i
d'au~mci:tation
par r3ooOrt au témoir-j i2Ci 152c ,IOur, mais r-2sultotc non significati? ).
401~s avo:!s
per;Sé pouvoir amr.llioîer L'effet do cette i.~ocuJation
176-l associant des KliCro-Cr(]ZtliSi:lcS dGc:omposeurs aux fixateurs 2 ce qui fut
fait dans une troisikmc expkrionce.
323. n3ns unr! troisibine exy$riencc (13) la pail1.e r;tait irocul.i1o avec
-
-
-
-
-
- WV
_-.- ---_
un doCOmpOseur: actiilomyc=o-,
et un fixatol!i
diazotrnphe: S?piriiUil;ie,
saparti-
ment et ensemble.
Cn a mis en Evidence deux phases comme dans les premi;:ze c"i deuxi.?-
me e;<periences.
Sans l;i premi.::ro phase, la Jai,sse de-:: total est do -!T;;dans
la suconde, la remont5e oermet au 15llo LOUP' de retrOt,vcr
le stock d' ,i initial
L.linoculation n'a eu aucun ofi'et
sur 1'enrLchissemenY On îj total. Zc C~IA;)O~~
a r:i;ri suivi et ana:ys!J jusqu'au stade “;lurnt+s stable"l
Cn conclusioin, il imporle de ret:jnir doux rGsult3ts: l'ti:; conccr-
Kant la duree du conpostage ot l'autre l'enrichissement du compost eli azote.
Pour ries teriigs
de compostage irif:jrieurs :! i moj.s, on a mont2r.l
1 ' i nt6.y S t d ' a 13 -
p 0 r t c3 î du phosphate nonocnlciquc q:!i &Vite les pertes d'azote;; pour des temps
I
[je cofnpostaqe plus 101-1~~ s~p2rieurs 2 3 mois, on a mis On rivide,7ce Ui10 remon-
/
L:;e du stock d'azote ;;[Je vraiseiatlnblement
;1 une fi ation de [:!? qui '!e ren-
drait plus nr:ccssaire cc phosphatage (mais celui-ci pourrait É!trc utilisé
nOUr constituer une fumuro ~~!~os~/~o-or-aniqL~e).
L'inoculation par des fi::a-
3.,, % ii r s d'azote n'a pas donni 1.~0 ;:6sul.taks OscomotLis mais d,.5sormais, ilOtiF
ilapplication de la tccl-nique d~e~nfouissemc:~t do pail1.u par les
paysairs se heurte .i de nombreu:! obstacles d'orclra. sociologique
et ai;rono-
miqu!?
: 15 :i . En ce qui concerne ces der:iiere, il semble que l’~~bsanco d'ef-
f'ct - voire l'effet d&[Jresc:i? - de l'ei-lfouissement de paille soi-t II:I dos
obstacles ;: considorer.
CL cet G.jard,
un e 6 t i! cl e a 6 t 6 c 0 nd *dit e p 0 u r c ,?
+ 1 u c i d e r 10 s rai s 0 ns .
i-os deux causes possibles impliqw3os
dans l"effct depT-essil' 0bservL I u.:c do
lVenfouisscment de paille sont: "faim eii azote" et/ou phytotoxici26.
ZxpGrimentalenent, iicus avons nontro que la phytotoxicit6 dos
;3ailles Pei-t exister et jouer ut: r61c important, affectant particL.rli-

rement le début de cycle végétatif de la plante. L'hypothèse de cctVo phyto-
toxicité est cohérento avec
la tcnour élqvee de ces p
--
a i l l e s en acides pho-
no 1-s mise en évidence en début de fermentation et dont la disparition au
bout de 20 jours a éth constatBo(l4)~
En pratique, il s e r a i t p o s s i b l e d’éviter ou dtéliminor coi; cffet
phytotoxique en enfouissant 10s pailles CT: sol humido on fin de cyc1.e cultu-
I-I
&, afin que les-composés phytotoxiques
soient élimines avant la gormina-
tion.
2- A propos de llsnfouisscment do compjost: rendement et valeur
n u t r i t i o n n e l l e , t e n e u r e n azote d u s o l
Le compost stimule 1-a fourniture de nitrates dans le sol et la
prolonge (16). Cet effet oxpliqucrait
l'augmentation do rondement du mil
(t303 kg de grains en moyenne” sur 4 annoes.), de la teneur en proteincs et
de la valeur nutritionnelle (17). L'augmentation de rendement duo 5 l’en-
fouissement de compost
risulte Liniquement de l'auqmentation du nombre dlQ-
pis fertiles mais non du poids de grains par épi et du poids de ICICIL; grains;
il convient de noter 2 cet ogard qu'il ino s'agit probablement pas d'un effet
spécifique "compost" mais d'un effet ganéral “matière organique” (12).
U n e f f e t rbsiduol tr2s important (plus important que lloffet di-
rect) dos enfouissement de compost a étQ mis en évidence sur ,mil apr>s deux
années de zulturo d'aracnide (environ +lOOO kg de grains)(lU).
L'explication possible de ce résultat est quo l’arachide maintient
ou accentue l'état de dégradation des sols d é g r a d e s acides e t prGsor,Je o u
augmento l a f e r t i l i t é d e s s o l s r i c h e s , e n r a i s o n s a n s d o u t e d'uncr fi.:ation
f a i b l e e n s o l s d é g r a d e s ocidos (l'arachide utilise l'azote du sol.) et rola-
tivement plus Qlevée en sol riche (l'arachide n'épuise pas l'azote du sol,
voire meme 9 elle l ’ e n r i c h i t ) .
En ce qui concerile la fertilite azotgc du sol, seuls les traite-
monts avec enfouissement d;z compost mainticnnont le niveau on azote total
du sol, (baisse de 25;; sur traitcnents sans enfouissement) ,sur une duroc do
cinq anneos (18).
3- Effet comparatif des enfouissements ,de paille et de compost sur le
coefficient d'utilisation rCe.1 de l’ienqrais azote et sur l’azote du
- - - -
SO1
Un a effectué B EIambey, deux années durant, un enfouissement en
sol humide de pailla do mil. ou de paille compostée, sclc une culture continue
de mil (mil Souna la promii:re annec et mil GAM la dcuxiémo année). Sur le
mil de La deuxième année, gr$cç il l’azote Ii?,
on a pu mesurer Ic coefficient
d'utilisation réel de l’engrais (urge) apporte en ~OUI:S de cycle Lt la doso
d e 9 C î4 .
..e---

11
Les résultats de deuxihme année montrent un effet positif de l'en-
fouissoment de paille OU de comoost sur la, masso végétative constitu6e par
las pailles et rachis + glumes, mais non Sur les grains. (Cette absonco d'af-
fet sur les grains s'expliquerait par la sécheresse intervenue en cours do
cycle, en 1577).
LB coefficients d'utilisation recl do l'engrais azote pour la plan-
to ontikre sont de 19:' pour les pai llcs et 12i;I pour le grain, ce qui. corres-
p o n d aux ValOurs déjh t r o u v é e s h Sambey p o u r lo m i l , à s a v o i r q u o 3ci,; cnvi-
ron de l’engrais azote (Urée) ost utilisé par la plante entiere,
L'onfouissoment de matitire organique n'augmente que légerornent
(augmentation nori significative) ce coefficient. Il est trCs probob:-o qu'on
absence do séchcrosse, cotte augriiontation aurait 6té marqude, paral:~element
il: colle du rendement.
in ce qui concerna la fertilité azotee du sol, comparativomcnt avec
onfouissoment de paille OJ de compost, una analyse des rdsultats
obtenus par
PICK1 (19) et nous-mêmes laisse entrevoir :
- que la simple restitution dos paillds do la céreale ne permet pas le
maintien do la fertilite
azotée du solsous culture intensive er, sol sableux;
- q u e estte matiGre o r o a n i q u e d e v r a i t Stro préhumifiee;
- que cette rnatibro organique doit être enfouie !I une doso supérieuro A
la simple restitution des pailles de la rotation, ce qui implique la rcsti-
tutior des autres pailles (arachide notammont) et residus exportés, qui no
peuvert 1’8tre que sous forme do fumiers ou composts-fumiers.
4- Modalit6 d’apport du fumier, rendement et bi;an azoté
- -
kJnc exporioncca Gté mise en place pour dtudicr l'action du fumier
et sor mode d’apport: en surface ou enfoui, sur le rendement, le bilan de
l'azote-engrais et le bilan de l'azote total dans le systerne sol-plante,
Voici,
résumés, l e s r é s u l t a t s d o cotte oxpbrience (20).
41- Les rendements
- - - - - - - - - - - - - -
L’apport de fumier augmente significativemont le rendornent grain
mais seulement lorsque le sol n'a pas reCu d ’ e n g r a i s a z o t é (l’engrais azot6
atténue l'effet du funier)bj J.-e- mode d'aIpJJcation du fumier ( s u r f a c e o u cn-
- -.-.--a-
- - _ --... -.-
foua ne modifie p
--
as siAnificativenent
_l_l,------ les rendements. L’effet de l’engrais
-c_
a z o t é ( u é e ) e s t t o u j o u r s significativement positif, même associts au fumier,
paî rapport a l'effet du fumior seul.
, L-2 toblnau 1 tmontrn que la fumuuo azoteo SO~$C accroit pzoportion-
nollcment p l u s les partios aericnncs q u o Pes r a c i n e s ; e n revCsnche, conjuguto
ii 1 !apport d u fumier 10:s racines augmentent proportionncllcmcnt plus que las

92
parties ûérienncs , phenomhne encore accentué si le fumier est enfo,Ji, IIn
voit l'intér6t do cette interaction engrais-fumier pour une plus crando
bconomic de 1 *eau et do 1 ‘azote dans le sol.
Tableau 1:Effot de la funurc azo+,Go (ISON) par rapport à la non furnure azotée
(ON) pour le sol. sans fumier et: pour le sol avec fumier (surface
o u cnfoui),sur l e s p a r t i e s aériennos e t k.tir les r a c i n e s
Partics agrionnes
Racines 2
--
-
Sans fumier
+ 77;;
-t 32;;
Avec fumier Epandu
-L 57:;
+1 lx!;;
Avec fumier enfoui
$ 59;;
4145::
42- Eilan a z o t e - o n q r a i s
----,-,-mw..-,--z,..,-
Les coefficients d'utilisation rdels de l'engrais azote par la
c u l t u r e d e m i l s o n t corformes Z1 CEUX d6j2 trouvés sur lee memes sols, qui
tikrnofit autour de 30” (Cf C3) cxcept6 p o u r l e t r a i t e m e n t f u m i e r er s u r f a c e
qui donne un coefficient 91~s faibli, ::‘ehviron 20::.
L a réorganisati.on dc! 1’PJ-ongraib d a n s las r a c i n e s : ’ e s t ü peu prEs
identique dans tous les traitements (anviron 1%); dans le sol, cllu varie
également assez peu (environ 171;).
Las portes dkN-Engrais oont, BlcvQos
(environ 5O/J) s u r t o u t ,pou!c
10 traitornent fumior on surface: O?J cI.los 3ttoiyncnt GO$. L~impnrtarico de
20s portes est vr~isomblab~omcnt
ri 11 nriglno d e s f a i b l e s cocfficicnts
(-1’ u t i -
lisation oboervQs, principalcmont dans le traitcmont fumier er: surface.
43- Bilan azote total
---L----I---e----
Si l'on compare 10s quantites d'azote prhentcs dans le sol avant
ct apràs l a culture ( a v a n t l a c u l t u r e , i l s’agit d u s o l "seul" avar,t l a fu-
mure) on observe que 1e:s sols sans fumier: avec urée et sans urdc, et 112s
sols avec fumier en sur Face sans urée,nc maintiennent pas le stock d'azote.
Il faudrait donc d@consoiller, @our ce typa de sol, llépaldaqo de
fumier en surface sans ;3,jout d’engrais az;té
Llcngrais az,otBt on eFfety fa
vor3:sc 1’ onracirroa.:r-,t; C!I? prof ondour.
44- Ddgradation de la mati?ro organiqtie et cons6quencu SUT les pertes
--------^-----I-------------I---^ .y -I------e- I-----_----c--.--_---
d?arote
---w--3
44’1
Jitesse d o d6gradation d e l a watibre o r g a n i q u e
I_--_--I-I---.------,-.-.------I-I- oriAinai::o
?
- - - -
et aJout&c
-.- - - -
Si l’on prend comme hypoth2so simplificûtrice une d&grada.;iori cx-
ponontielle de la mati5ro organique on peut apprécier sa domi-vie:
'+ racines visibles à la Gcoltc

! - - - - - - - - - - - -
^--- -
-

_:.
.--.--_.. A.._
!
!
j a ns u r 12 e
!
!
Avec u r ~5 e ( 'i 5 0 'b,j $
. -_-.--..--.--.--..-- ----- . * . . -. A.- ____
1
- a - . - - . - - - --- - -.
!
!
!
!
!
!
!
+ Ful:::il?l~ i
+ Fumiez.
!
( ç F l-1 m.i 0 L
,+ Fumier
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quo cet apport indl'it toujours wo augmentation dc! rendemnnl. l.'?gro.lo~~~:
quai~t C: lui, voit d'autres awantrgos c!a:ls 10 d6vol:~ppement do cet:.~ tccllni-
~‘~UU.
- ia tcchniquo du
c omp os ta g o
5 17 !?lb 1 0 btl-0 ‘JI~(! L!E!S CO-idi-
tiens au micntieq du statut 0rGariiquo Uirs sols sableux: elle !3e::.iet
le
.rc.-zyci.aqe organique sol., Yfor;.~c (4t l!incorporat.ion
CU sol de substar1c3s
humiqucs.
- Dans l'option com;jostago el; fosse, le compost: final prGsentc un poii!s
3 - ,LzS ESSAIS DE VALCli:I5,1TI:!fl
DL5 ,1;31 QiJS 01 ,::COLTE i)a:!/E:;.f‘i- i-‘:;L i;‘,,,‘:
-
-
-
- -. - -.)I--LII----.--^
_--~.- I.-
.
Ei! LOTiPTE LES 0:Jf~jL1IS 3lJ F1ILI:ICJ i'LJ,?AL
a_-
--------.----II - --.a--
Les cIi0i.x
pour être rëalistes doiwnt (sire fondés sur dos C!OI~-
17EIOS obi:er:ues da:ls le milicil rur~?1. mSme air 1 'O-I ijoit promouvoir l'i;itonsi-
f'i 12 a t i 0 r: . Leur obtenti.0,:
nkcessita ia réalisation ~:'enq:16tes c.uprI:s des
r~,cac:::; mais celles-ci se heurte;-:? ti des difficultks majeures: le varia-
bilitr< des
r~onndos d'un point x1 ui3 autre ot leur
es-imation quantitative.
~ltianmoins 9 apr3s realisetion do y.usieurs enqu6tcs et l'exaxon de l'~?i,som-
illu des ïionnêcs,
il pctui:rs! se clCga.gr3r
c J r tai ÏI c s ter d a nc e s dans 1 e moQ e
d'utilisation dos r4sidus de rGco!te ( p a,- c :: 0 mp 1 e 1 a t o 11 d a I-I c 8 Ci 1 a cc mmc L -
cialisation progressive dos paiiles du w:l VC:LÇ le nord du bassih arac-,l?i-
,lier) et des fourchettes dalls les quantit6s effoctiveme,it cor:lmerc.i.a!.isfies,
u t i 1 i s é c s '! des fins domestiques ou rest.ituCes au sol.
4 cette diffic:ultS
d'obte~in des donniies reprOsC,ytativIs
S~OT~
ajouto une autre qui est. la 3urrSe C!C? waliciitu de ccc: donntJeç. En E;ffet lè
milieu ruLa se transforme plus ou moins rapidornent sous l'action prii-Ici-
palement de trois factcl!rs:
un facteur aloatoire: 12~ pluviom&trie, et dcu::
fnctnurs bumai,.ls interdC~pendanks:
1.a »Lession démographique et lc Dúwelop-
pexnt par l'inovation tcch;>ique.

Les do,nn6es issucs des cnquhties
ont donc: une Val@uj? essentiui-
1. eiTIC:r-it
con joncturellc. La leçon que 710~s CeVons er‘, tirei:, face i: cotte
variabilité des donnQes est C!C ;.leu:: o~c;~es 2
- Ïl'urt-ie part, 2.a. n2c esf-jei-e
r;3/yr:-. -
-.- .- -. -,A .-A____._ L-.
wce q:di doit existe- :?r;t~ la ~~t,ecPi-
riique et SOÏI cadre djapplication. ?ar R:xoy~l(.?, lr: d6weloppcment de la
- .-
-..
toçhniquc de compostago n61;h~:?o;lhc en milieu:: villageois doit prendre! e;i
compte les motivations des rurac!:: sur lesquelles reposent les ci-lances de
rir5vclo;1penent, e t u n e cstimatioÏ1 de la nature et des quantites de natiSro
orgai?iquo disponibles qui dGter;;linrront la structuz:e du fermeriteu::.
put
- G 'a.utre,
le r6z!dlstcment pGriodiq{tic
-
-
-.-
des th5r!~t!s ou des teckniques2
-+---_---~I_u_-
en Font tio n des d 0,~ ;-lClle s no CI ve 11.~ s du %, lieu .
-....--.-
--. --.- -.-- . . ..- - .-- -i---
Par ~2 x e mp le , O-I nss.j.sti deiluis
quelques annces 21 ui7e utilisatio.; plrrs rationnelle des pailles da lai.1 et
du tumier dans I.a zo:;e soudaR -sahCliemo, ce qui diminue l'inportcnce do
l a fumure pa.r parcai!! des animaux trans~:urmnts et oblige :- concevoir tirau-
trns modes
de transformation et de zeslitytio;l de la rnati>re organjquc
(compostage de ;a. p o u d r e t t e e t d e s rusidus orqa.niq:jos en fosse OC. da:is LJI:
Fezillenteur m~~thanog~2no).

17
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