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" REPUBLIjUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
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1.
MINISTERE XJ DEVELOPPEMENT
DIRECTION DES RECHERCHES
.
RURAL
SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES
C O M P T E R E N D U D ’ U N E M I S S I O N
El?FECTUEE A U K E N Y A
DU 20 AU 25 FEVRIER 1989
O u s m a n e DIAGNE
c
0000000

-
l
-
T'ai
.,
participé du 20 au 25 Février au Séminaire "Des Arbre: pour le
Développement en Afrique Sub-Saharienne"
qui s'est tenue à NAIROBI a1 KENYA à
l'invitation de la Fondation Internationale pour la Science (FIS). Cc .te par-
cipation entrait dans le cadre de mon projet de recherche financé pal la
F.I.S. et intitulé "Effet de quelques endophytes racinaires sur des j.Sgumi-
neuses arborescentes de la zone soudano-sahélienne".
Le programme comprenait des exposés sur les objectifs des
lstituts
qui ont organisé le séminaire, des sessions de communications et une Jisite
de station expérimentale.
l-
P R E S E N T A T I O N D E S INSTITUT-S :
En plus de la FIS
le séminaire a été organisé par le Consc i.1
International pour la Recherche en Agro-foresterie ( ICRAF ) et l'un In Inter-
nationale des Instituts de Recherches Forestières ( I.U.F.R.O.)
1.1.
F.I.S.
La FIS est une organisation non gouvernementale fondée en 1972 dans
le but de soutenir des jeunes scientifiques et technologistes des pags en voie
de développement. Elle a pour base des académies scientifiques ou coliseils de
recherche situés dans 70 pays dont 2/3 sont des pays en développemenl et 1/3
des pays industrialisés. Elle est dirigée par un Conseil d'Administ1 ltion
International. Le secrétariat,
aussi de composition internationale, f ;t situe <I
Stockholm en Suède.
Le soutien de la FIS, principalement d'ordre financier, es1 sous
forme de bourses allouées pour les recherches effectuées dans les dol iines des
sciences biologiques et agricoles et de la technologie
s'y rapportai _. Parmi
les projets de recherche proposés,
la Fondation choisira en priorité yeux qui
sont en relation avec l'un des sept domaines suivants : aquaculture,
)roduc-
tions animales productions végétales,
foresterie,
science agro-al. lentairc:,
substances naturelles, technologie rurale. Le soutien peut également jrendre
la forme de conseils et contacts scientifiques et d'organisation de
( Inférences
et rtirln ions régionales comme celle à laque1 le je viens de participer
.
.
/
.
.a,

- 2-
1.2.
I.C.R.A.F.;
L'1.C.R.A.F. a été fondé en 1977 et son siège installé à NAcROBI au
Kenya depuis 1978. C'est un organisme international autonome à but no 1 lucra-
tif gouverné par un Conseil d'Administration constitué de membres ven nt de
pays développés comme de pays en voie de développement. Il reçoit des contribu-
tions volontaires de la part de plusieurs organisations nationales et. inter-
nationales (14 en 1988).
Le mandat de 1'ICRAF est d'initier, stimuler et financer d.s recher-
ches conduisant à améliorer la stabilité et la productivité des terre; culti-
vables des pays en développement par l'intégration ou une meilleure g stion des
>
arbres dans les systèmes agraires.
Pour parvenir à ses objectifs 1'ICRAF doit
- développer l'agroforesterie et maintenir l'activité principale de
1'ICRAF dans ce domaine
- coopérer avec des institutions nationales dans le but d'i!ablir et
de *mettre en pratique des programmes agroforestiers
- promouvoir l'utilisation de systèmes agroforestiers et dc technolo-
gies appropriés comme outils ;pour un développement nation tl.
1.3. IUFRO
La constitution de l'Union Internationale des Instituts de (echer-
ches Forestières a été effective en 1929 mais l'initiative remonte à 1890 à
Vienne en Autriche. C'est une association non gouvernementale dont lt ; sous-
criptions volontaires proviennent de plusieurs institutions de rechel :hes fores-
tières
à travers le monde. Les scientifiques membres de l'Union col1 iborent au
niveau des travaux de recherche, des échanges d'information, des att '.iers et
des conférences.
L'IUFRO a etabli un programme spécial pour les pays en dé\\ )loppement
(SPDC) sur la demande et avec le financement de la Banque Mondiale, r I 1'UNDP
et de la FAO. L'objectif de ce programme est de fournir un cadre intc national
pour l'établissement, la stimulation et le renforcement de la recherc le fores-
tière dans les pays en développement.

2
P R E S E N T ATION D,E
w
- S
-
- C
-O M M XNICAT ‘1
- O N S
Un nombre important de communications (45) groupé dans 6 session
a été présenté. Voici les différentes sessions qui avaient été constituees:
;>
- systèmes agroforestiers
" i: ;If$
<,
- arbres pour l'agroforesterie
- Sol et reboisement
- interactions entre les plantes
- amélioration génétique et propagation
- microorganismes symbiotiques
1; ;
Voir ci-joint la communication que j'ai faite :
ii j
Influence de différents types de support sur la croissance et la fixati.'ib
d'azote de Prosopis juliflora.
3-
V I S I T E D ’ U N E STATI: O N
E X P E R I MENTA
Nous avons visité la station expérimentale de 1'ICRAF située #
Machakos à quelques kms de Nairobi.
Il s'agit d'une station qui renferr
parcelles conservatoires, des parcelles de démonstrations de technolog
agroforestières et diverses expériences en cours. Les principaux essais!
visités sont les suivants :
introduction d'arbres et d'arbustes à usages
multiples ; production de biomasse de Leucaena leucocephala ; cultures 'in
calaires sous arbres à usages multiples ; essai brise-vents ; conservatio,
de sol ; essai écartement de Grevillea-robusta ; interaction arbre env$o
nement ; haies vives ; utilisations de
Grevillea Robusta ; interaction
4
environnement ; haies vives ; utilisations de Sesban~ia.
4 -
C O N C L U S I O N S =
Le succès du séminaire a étti largement souligné par les
pants. Sur le plan scientifique d'intéressantes communications ont été /pr
*;;g
sentées. Elles ont fait l'objet de vives discussions et de groupes de
chargés de proposer des recommandations.
1, f
Ces recommandations vont être jrés!
<* i
mées par les chefs de groupes avant leur publication dans le "proceeding",;,
d u séminaire.
. . ./ . . .

-
4
--
4.2
Sur le plan des contacts,
le séminaire a été une occasion pour ,j
nouer sinon renforcer les relations entre les participants. Une séance de I
réunion a eu lieu entre la
FIS et ses boursiers sur l'avancement de leurs'!
travaux de recherche et les problèmes qu'ils auraient rencontrés dans ce ;
domaine, L'IUFRO et surtout 1'ICRAF nous ont fourni de la documentation
*3
scientifique etqromis de nous envoyer régulièrement certaines de leurs pvi
blications par l'intermédiaire de la PIS.
f

Ousmane DIACNE, Direction des Recherches sur les Productions
forestières,
Institut sénégalais de Recherches agricoles,
B. P. 2312 - DAKAR, Sénégal.
R
E
S
U
M
E
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Un sol sableux a été utilisé pour tester l’effet de différents
.upports sur la croissance, la nodulation et la fixation d’azote de
~‘ro,sopis
juIif lors. Ce sol a été mélangé à des éEments accessoires
.ont la taille variait entre 2 mm et 15 mm. 11 s’agissait de graviers
ins (I 2 mm), de bil$es de polystyrène (5 mm de diamètre) et de gros
raviers (10 à 15 IN~ de dimensions). Les plants ont été inoculés avec
ne souche de Rhizobium (Pj 12) isolée de P. juliflora.
La hauteur moyenne des plants a été plus élevée dans le cas du
1
rnitement avec les gros graviers
q u e d a n s l e s a u t r e s t r a i t e m e n t s
vec > clans 1’ ordre, les supports avec graviers fins, billes de polys-
: yrène et sable seul.
L e t r a i t e m e n t a v e c g r o s g r a v i e r s a p e r m i s
‘avoir des plants dont lahauteur était 4 fois
supérieure
à celle des
,, lants du traitement avec sabla seul, La même classement a et6 nbsarve
;V(X l’analyse du poids sec des parties aériennes, du poids
sec des
!!odules et de la teneur totale en azote des parties aériennes,
Par
o n t r e , le nombre de nodules par plant était plus élevé dans le cas
IIU support avec billes de polystyrène.
I

-
6
-
1
I N T R O D U C T I O N :
Encore appelé Mimosa juliflora SWARTZ, Prosopis juliflora a, du point,
de vue botanique, de nombreux caractères communs avec plusieurs autres espèces
i
de Prosopis. D'où les noms qu'il porte parfois (N.A.S.,1980). Originaire des
rér ions côtières du Nord de l'Amérique Centrale,
il a été introduit dans plu-
sic urs pays et particulièrement dans les régions semi-arides d'Afrique où il
év, lue depuis de longue date en races locales bien adaptées. Dans ces régions
i
P. uliflora présente un intérêt capital pour l'élevage extensif du bétail, la
-
foirrniture en bois de chauffe, la stabilisation des sols sableux, la protection
de: villages contre les-vents violents et la recolonisation des zones dénudées..
Malgré toutes ces utilisations de P.juliflora pour le développement de:
zol'es rurales semi-arides, ses capacités fixatrices d'azote sont jusqu'à présent; l
tr!xs peu étudiées. La nodulation et la fixation d'azote des Prosopis ont été
14i
mi.:es en évidence au laboratoire, il y a seulement une dizaine
d'années (BAILEI
19 6 ; ESKEW et TING, 1978 ; FELKER et CLARK,1980 ; SHOUSHTARY et PEPPER, 1985);
Letir capacité fixatrice d'azote a été récemment montrée au niveau du champ(RUNDÉ
et aJ.., 1982 ; SHEARER et al, 1983). Nous voulons montrer dans ce travail l'im-4
po .tance de la taille des éléments qui constituent le support de culture des pla'
te: pour l'augmentation non seulement de leur biomasse mais également de
té de leurs nodules.
2 .
M A T E R I E L
E T ’ M E T H O D E S :
3A* 1. PREPARATION DES SUPPORTS UILISES :
Le sol utilisé a été prélevé dans la région de DAKAR, à Cambérène. Il
s',igit d'un sol dunaire très sableux (98 % de sable), pauvre en azote (0,001
et en éléments
nutritifs. Cesol a été mélangé à différents éléments accessoire
pour constituer les supports suivants :
-2
- A: Sol de Cambérène
?
- B : Sol de Cambérène + Graviers fins (taille < 2mm)
i>:,7
4
- c : Sol de Cambérène f billes de polystyrène (5 mm de diamètre)
J
- D : Sol de Cambérène t gros graviers
(10 à 15 mm de dimensions)
. . . . / . . . .

.--_ . I_- .._..^
-
7 -
Les mélanges ont été faits dans les mêmes proportions pour
il
chaqu"
type de support, à savoir 213 de sol pour 1/3 d'éléments accessoires. Ap<
stérilisation,
les supports ont été répartis dans des sachets en polyéthy:
de 25 cm x 10 cm troués à la base. Pour chaque type de support il y a eu
25 sachets dont 5 réservés aux témoins non inoculés.
L,
2.2 CULTURE DES PLANTES
Les plants de P.,juliflora ont été obtenus à partir de graines pré4
mées sur du sable stérile.
Les graines ont été d'abord stérilisées superf:
ciellement à l'acide sulfurique concentré pendant 15 mn puis rincées et gc
flees par immersion dans de l'eau stérile. La prégermination a eu lieu à
curité à 30°C pendant 2 jours.
Dans chaque sachet nous avons repiqué une graine prégermée et appl
25 ml d'un milieu nutritif (milieu .JENSEN, 1942). L'arrosage a été fait
lièrement à l'eau de robinet et le dispositif maintenu en serre dans les
conditions naturelles de température et d'éclairement.
2.3. INOCULATION DES PLANTES :
L"inoculum utilisé était sous forme liquide. La souche de
Rhizobium Pj 12 a été cultivée dans 100 ml de milieu YEM pendant 3 jour:
L'inoculation a été faite au moment et dans le trou de repiquage des plal
à raison de 1 ml par plant soit une population bactérienne de 10' cellule
(mesure faite à l'hématimètre ).
3.
R E S U L T A T S :
Les analyses faites après cette expérience qui a duré 7 mois,
4
porté sur la croissance en hauteur des plantes, le poids sec des parties ;,'1
aériennes, le nombre et le poids sec des nodules et 1' estimation de la 'I::
teneur en azote des parties aériennes.
Les résultats obtenus après l'inoc;
lation des plantes avec la souche Pj 12 sont représentés par les figures-1
1, 2, 3, 4 et 5.
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8
-
(mois-1

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-
9
-
4’
r
La figure 1 montre que la croissance en hauteur des plantes s'est l
poursuivie régulièrement toute la durée de l'expérience. Nous avons cepen- 'J
dant observé que dans les sachets où le support était constitué par du sabli
(A), la hauteur des plantes ne variait pratiquement plus à partir du 4ème
mois et était égale à 15 cm alors qu'elle atteignait respectivement 25. 45
et 65 cm dans les
traitements C, B et D.
Le même classement peut être fait si nous considérons le poids
sec;4
des parties aériennes des plantes ( fig. 2). A la fin de l'expérience ce
11
poids était respectivement égal à 0,2; 0,3 ;1,4 et 3 g par plante pour lesi B
traitements A,C,B et D.
1
i:
La figure 3 montre que le support (C) avec billes de polystyrène
!
a été beaucoup plus favorable à l'augmentation du nombre de nodules par
r
plante quelque soit l'âge de celle-ci.
Les autres types de support ont donn:
à peu près le même nombre de nodules chez les plantes âgées de moins de 5 11
mois, Au delàs de cet âge le nombre de nodules a cessé d'augmenter chez les 1
plantes cultivées sur le support à graviers grossiers (D) alors qu'il contij
nuait d'augmenter avec les autres plantes.
Par contre l'augmentation du poids sec des nodules a été plus favo-' i
rable avec le traitement (D) qu'avec le traitement (C) depuis le premier moi
de culture des plantes (6 mg contre 2 mg par plante) jusqu'à la fin de l'exp
rience (35 mg contre 13 mg,par plante) (Fig. 4).
:I
4
La figure 5 montre que la teneur totale en azote des pafties aérie4
nes varie en fonction du temps comme les paramètres précédents mais elle sui
une courbe
qui comprend deux phases : une phase ascendante depuis la levée
de la plante jusqu'à 3 à 5 mois puis une phase descendante jusqu'à la fin
de l'expérience. Quelque soit le type de support utilisé, la fixation d'azot
a augmenté durant les premiers mois de la vie de la plante puis diminuait
!':
à mesure que cette dernière prenait de l'âge.
Le traitement avec les gros graviers (D) a donné la teneur totale .i
en azote la plus élevée durant toute la vie de la plante. Il est suivi par '1
les traitements B, C et A.
.J

-
10
-
1
2
3
II
5
6
7
moi5
FicJ, 2 .
: P o i d s sec d e s p a r t i e s aEricnnes de P. juliflora cultivB
sur diffcrcnts types de support,
-
-

- 11 -
(mois
I‘ig. 3
: Noml)rc d e noclulcs d e P. juliflora c u l t i v é s u r diffgrpnt;
-
-
t y p e s de s u p p o r t ,
Supports : c sable : Y s a b l e + graviers fins : + sable + blllec dc polvstvrbnc ;
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# salle
grrivicrs ‘ g r o s s i e r s .
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Fiy. 4
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?oicls sec des nodule*; dc P. juliflara cultiv6 sur
CILS Flronts tyvos CIGJ support,
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Temps (mois)
Fig. 5 : Tcncur en azote total des parties aériennes de P.uliflora
cultivC sur difflrents types de support.
Sup;,crt~ : s sa!,;e ; & soblc + gravjrrs fins ; @t soble
billes de pol~~lY~‘hi~e :
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C?et.!
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p.r-oviLll's y.1,osslcrs.

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-
14
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*
-,
4,CONCLUSIONS

=
Nous avons observé que le type de support pouvait jouer un rôle impor-
tant aussi bien pour l'activité de la souche de Rhizobium utilisée que pour la
culture de P.juliflora. Ce rôle se traduit par un effet sur la croissance, la
,lodulation et la fixation d'azote de la plante hôte.
Au niveau de la croissance,
nous avons remarqué que la hauteur des
;,lantes cultivées sur du sable seul (A) était plus faible que celle des plante:
cultivées sur les autres supports : sable + billes de plystyrène (C) ; sable +
graviers fins (B) et sable t gros graviers (D). Par exemple à la fin de l'expe
rience, la hauteur moyenne des plantes du traitement D était plus de 4 fois
supérieure à celle des plantes du traitement A ; le rapport entre les poids
secs des parties aériennes des plantes cultivées dans ces deux catégories de
support a atteint 15,5.
En ce qui concerne la nodulation nous avons obtenu plus
de nodules avec les supports constitués d'éléments fins qu'avec les supports
contenant les gros graviers (D) mais le poids sec des nodules était plus élevé
dans ce dernier traitement. Ainsi les gros graviers ont permis d'avoir peu de i '?
nodules mais ces derniers se sont développés beaucoup plus qu'avec les autres i;
supports. Nous pouvons supposer que l'apport de billes de polystyrène a favori-? . .
sé l'infection mais comme nous le voyons souvent dans la littérature quand les
nodules sont nombreux, leur ,poids total est faible.
Cette étude a permis de vérifier que la teneur en azote est propor-
c
tionnelle au poids sec des nodules et non à leur nombre quelque so'it le type
de support utilisé. En plus,
la teneur en azote des parties aériennes a aug-
'i
mente au début de la vie de la plante puis diminué vers la fin de l'expérience.:
Cette baisse de la teneur en azote peut être
attribuée soit à une perte d'act,,;
vité des nodules qui vieillissaient,
soit au fait que le volume des sachets
devenait de plus en plus insuffisant pour permettre aux plantes de se dévelop-
per dans des conditions optimales.
Comme dans le cas du poids sec des parties
aériennes, le traitement avec les gros graviers (D) a permis une meilleure
fixation en azote de Prosopis juliflora.
. . ./ . . .