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,
.
i

J,NTRUWCTION
Le recyclage organique sn agriculture de la zone tropicale sèche
est une des conditions indispensables a réaliserpour l'intensification de
cette agriculture et pour le maintien
de son patrimoine foncier. Il permet
de
remédier, en partie du moins, aux 4 principaux fléaux qui menacent cette
a g r i c u l t u r e : la baisse de fertilite des sols, la recession de la fertili-
s a t i o n minerale ( s u r t o u t azotde), les stress hydriques des plantes et la
dbfosestation.
Préserver le patrimoine foncier
C'est ainsi qu'a l'achelle d'un pays comme le Sdnegal, on peut
calculer, grossièrement, c e q u e representent l e s d é p e r d i t i o n s e n QlQments
minQraux,
en estimant la production végetale moyenne annuelle à 1 .OOO.OOO t
d’arachide et 750.000 t de cereales (équivalent mil). En supposant que la
situation actuelle est au mieux
à mi-restitution, (c’est une supposition I
optimiste, quand on sait l’ampleur prise ces dernières annses par la

mercialisation
des pailles, notamment des pailles d’arachide), c’est 4
l’ordre de 200,000 t d’engrais et 25.000 t de chaux qui sont chaquew$lré- ?? *
levés du patrimoine foncier,
Atteindre l'autosuffisance
alimentaire
Le souci d'atteindre l'autosuffisance alimentaire requiert l’ac-
c r o i s s e m e n t d e s i n t r a n t s , d o n t l ’ a z o t e . ~~alhsureusement la chert8 des des
e n g r a i s a z o t e s entraine l e u r r ecession,
donc la baisse des intrants azotes.
Cette situation commande donc que soient mitien oeuvre toutes les techniques
permettant d’am4liorer l'économie de l'azote dans l’exploitation. Une de ces
techniques est le
recyclage organique des residus végetaux.
Les diff icu'tgs de restitutions direct as des résidus vegéteux dans
les exploitations (échec de la vulgarisation du .Labour d'enfouissement des
p a i l l e s ) ,
nous ont amenés à Qtudier la restitution différde, de résidus
transformés. De ce fait, les thèmes de recherche relatifs h l'optimisation
des rendements et du bilan azote dans l'exploitation, par les techniques
d'apport de fumier et/ou de compost, sont devenus essentiels et ont conduit
à l'étude des
processus de compostage semi-anasrobie et anaerobie (biogaz).
oarallelement à ces etudes en laboratoire et en station, des en-
quêtes en milieu rural ont permis de cerner le vtzritable probl&me qui se
pose au niveau des restitutions organiques, notamment en ce qui concerne
la nature des matikres organiques rastituables et les quanti tés disponibles
d o c e l l e - c i .

-l-
S ij M MA 1 R E
Pûgw
Introduction
1
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Enquêtas sur lrrs disponibilitos en matibro argeniqucs..
2
?? ?
?
B - Valoris~,tian des rdsidus post-rbcoltù*****t****.~ . . . . . .
3
1 “. [Iompcstagd ,-,:~::,,:::obi.. : c-ir!~ost bi5yzz;,.... . . . ..a..
3
2 - Compi;stage &rr;bic
: composte C.I.D.~......;.....
4
3 - Ccmpcstaqci
s,mi-PnaÉrobic do 13 pailla.........,...
4
31. Indica.tians qén4r~.les s u r l a f a b r i c a t i o n d u
4
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
RGductinn dvs p;brtcs d'azote au cours du pro-
??? ?
C~~SSUS do comi>Qsteg:> cd......," ,........... ** . . . . .
5
c - ;Action des psillos, compost t?t fumior star las cultures
de mi.1 *...........~....~......*...,....~.*..~.*.......~
5
1 - FI propGs di: 1'uniotiisscmwIt drx pailles : lu risqua
do phytutuxicité . ..* . . . . . (r..., . . . . . * . . . . . . . . . . . . *..
5
2 - A propcw da ltanf'ouissümant'de
compost : randament
C! t
V 9 1 i3 U IJ nutritionnelle
; teneur an azcto du sol.,
6
.I - Effat campsratif dz 1. t:mfouisscm~nt dc p a i l l a e t d e
compcst sur 1:; cccfficiont dlutilisoticln rQc1 de
L'zn2rai.s azut et sur l'azute du su1 .s.e*.* . . . . . . *
6
!+ - PlodslittSs d!npport du fum.i:!r, rsnda,r>;n'k ;+t bilan
?zotfz?.
7
? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Cr!nclusicn .................................................
9
Bibliographia ci.tdct? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
12

-2-
A- ENQUETE SUR LES DISPONIBILITES EN MATIERE ORGANIQUE ET LEUR MODE
DE RESTITUTION AU SOL (1)
A partir des donnéos rocucillios au cours de trois enqut%es, il
nous a Qté possible d'évaluer les productions totales et les disponibi-
lités en residus paillcux agricoles dans
trais zones climatiques du
Sónégal. La production de paille variant do 1 à 3 t/ha suivant la cul-
t u r e e t l e liou,sû situe à un niveau faible. Dans la partie Nord du
bassin arachidier on particulier, l'utilisation quasi-totale des resi-
dus pailleux, pour l'alimentation du b0tai.l ou l'habitat, rend les
drsponibilites nulles dans cette zone*
Par contre la faible utilisation
des résidus pailleux en Casamanco permet d’atteindre des disponibilites
di: l'ordre de 2 à 3 t/ha. La partie Sud du bassi.n arachidier se trouve
dans une situation intermédiaire par rapport aux zones precedentes.
Ces resultats permettent de degager las options technologiques
las mieux appropriées pour le developpemant du biogaz dans ces trois
zonas :

-. partio Nord du bassin arachidicr : petits fermentours indi-
viduols (3-4 m3) fonctionnant en continu avec un fumier peu pailleux -
Usaga exclusivement domestique du gaz.
u partie Sud du bassin arachidicr ; fermenteurs individuels ds
8-10 m3 alimentes en continu par du fumier pailleux ou do la paille.
Usage domestique du gaz et irrigation de complement sur cultures plu-
viales.
- Casamanco : formentours individuels de 8-10 m3, alimentation
en continu par fumier paillaux ou paille en fermenteurs
collectifs. Usage
domestique du gaz et irrigation do perimètres maraîchers.. .
La production maximum de compost peut atteindre en moyenne 2 a 3
tonnos de matiert3 ssche par hectare cultive par an, Il sera nbcessaire
dlétudier l'effet ci moyen et long terme de tels apports sur la fertilité
des sols.
D’autre part la partie Nord du bassin arachidier est la zone qui
presontc les potentialites los plus faibles mais c'est aussi la plus
munache. Il est donc sssentiol d'y porter un effort important do déva-
loppement du biogaz dont 10 but principal ne serait pas l'intensification
agricole comme dans 10s autres zones mais la conservation du milieu natu-
r e l (fertilité!
d e s s o l s et c a p i t a l f o r e s t i e r ) .
E:nfin un des enseignements de ces enquêtes a la Recherche agrono-
mique est, de fournir des principes de mdthode cchertints avec la pratique
que l’on peut resumcr en trois points :
a) les quantitbs de matiero organique disponibles dans les exploita-
tions sont nettement inferiwres à c o l l e s utili.sees g8néralemont d a n s l e s
oxpdrimcntations e n s t a t i o n , d’oc! l a n é c e s s i t e d1sxp6rimsnter
e n s t a t i o n ,
dos ” dos CEi” dti m a t i è r e o r g a n i q u o coherentes avec: l a pratiqua a g r i c o l e ot
do s e rsfércr ~3 c e l l e - c i ;
b) il decoule de (a), la necossite d’onvisegcr on station au moins 2
n i v e a u x d ’ i n t e n s i f i c a t i o n rfun c o r r e s p o n d a n t à l a pratiquu a g r i c o l e tzt
l ’ a u t r e ,
rS. u n n i v c a u supbrieur, f a i s a n t russort,ir 15s potantialitss Je la
plante et du milieu (vers lequel ce prcniar devrait tendra, dans la !Ira-
t i q u e , au fur et à moS?Irs de l'intensification).

- 3 -
B - VALORISATION DES RESIDUS POST-RECOLTE
? - LG cgrnpcs%aqti nnaG?cbic : cümpcrst 'tbic.c;aZ" (2, 3, 4, 5)
Apr&s uni:?
cxpJriünco limit6r3 zn laboratcire qui a permis de tos-
tur quolquos potontialit&s do ftirmuntction méthanogène d'un fuNiier do fsrms
(Ci), une crutiG etudz in situ- en cullaboraticn avec CARITAS Sonegal (Organis-
mt: d'Aid& at de Dowclopp,mont), a port5 sur un ftirmenteur continu implanta
sn milieu rural.
Lu suivi tachniqui: s'est inscrit dans un cadre socio-
eccnzmiquti,
acccmpagne d'uno Evaluation des qualites agrenomiques du ce
compcst dont voicirésumtis les résultats :
- 1~ compust effluent B permis d'augmenter les poids en grains
dc! 35 :< pour lü mil et ?6 :< p o u r l ’ a r a c h i d e ( e n e f f e t d i r e c t en p&Sonco
d'une fumure minorale) ;
- l'apport de phosphate supertriple r! diminub les pertes d’azote
q u i s e p r o d u i s e n t à p a r t i r d u c o m p o s t s u r t o u t s’il e s t s o u m i s à d e s a l t e r -
nances d'humidite.
Actuellement un fermentaur en continu de El00 litres, en fûts de
200 litres d&coupQs e t s o u d e s , ist expdrimentb a u CN?A ; 1~s mcdificatidns
appOrtCes au modhla “Zaïrois” dont il Gst issu (6) visent 4 repondre aux
exigences suivantes :
- vulume Gn rapport awac las disponibilites en residus organiques
on milieu rural au Nord ,ie l’isohyétti
800 mm ;
- pussibilite du prbfcrm~ntation
aérobie ;
- utilisation do dechuts organiques grossiors (cuqut d'arachide,
paille soctionn0e) ;
C, formonteur s'est avkré Jusqulb presrnt tr&s fiablL ot ‘j'unÿ
maintcnancn dos plus aisocs on milieu rural.
Exp&riment4 chez un agriculteur, i l a o u couvrir p a r t i e l l a m u n t
1~s besoins un gaz du carre comportant 20 porscnnes. LG compost issu dIl
fcrmcntcur,
exP6rimontS dans les pnrcellas do l'exploitation familiale
a permis des augmentatiL:ns do rendements du mil significatives (+ 22 $ sur
les dpis)
; on revanche, l a p o u d r e t t e utilisoe
d a n s l e formontuur - et q u i
constitua le "fumier" en milieu rural - n'a pas permis, en effet direct,
d’augmenter Significativement 103 rendomcnts (7).
LtcxpBrimentation
a c t u e l l e d e ce formoiteur “ISRA” v i s e a connef-
tre les prablèmes pc;ses lors de son utilisation par les agriculteurs ot sa
couvorturs bnergétique m a x i m u m .
Un projet nation-1 a éte mis on oeuvre : élabore pour l'ensemble
du S6n~~gzl,i.?. s’appuie sur les onqudtes passees ou 3n cours qui permettent
d e t e n i r compt? des specificit4s des principales zonas Écologiques (nIQtam-
mont typa et quantités de
matériaux fermentescibles, utilisation). Le!s ins-
t a l l a t i o n s visent d’une part des structures adaptees aux jisponibilites sn
residus de reccltos au niveau des uxploitatiuns qaysannesc

-4..
Qt tl'aJtr8 Part dss structures integrées (incluant par exemple maraîchage,
culture d'algues dans les bassins de décantation). Ces structures doiv8nt
Btre s u i v i e s pnr d e s Equipes p l u r i d i s c i p l i n a i r e s rrisos e n p l a c e (notamrnartt
Agronomes,
Algologuss, Socio-économistes). Actuellement une ferme* integree
"tig~iculture - Glovage - c u l t u r e marafchere”
est en cours de realisation,
Pour la premier8 fois au SQnégal l'irrigation et le recyclage organique se-
ront possibles grâce à la fermentation méthanogène,
2 - L e compostaqe aerobie : c o m p o s t C I D R ( 8 , S)
Le cxmpLyst-;3gc: aerobi<; selon la technique CIDR+* experiment8e à l.'ISRA
est un8 VOiS possible de valorisation industrielle des sous-produits de re-
colte tels que coque d'arachide, balles de riz, bagasse de canne B sucre,
Qc! ce projet ISRA-CIDR, on peut à l'heure actuellr tirer les ensei-
gnements suivants :
sur le plan tachnoloyique,

10 procedb est maintenant au point au
niveau de l'agitation dans la CIJVB princioale de farmentation et au niveau
de la
presse ;
- s u r l e plan agronomique, an n'observe pas d'effets anwels signi-
ficatifs do Ifenfouissement du compost do coque d’arachide c)ur Le rendement
du mil et di: l’arachide (dans les conditions de Bambey : sol relativement
riche, séchorcssa) ; cn revanche, les coques compostees SQ Gcomposent plus
vite dans le sol que les coques fraîches. En culture marafchere, les composts
de balle de
riz et de coque d'arachide entrainent des plus-values de produc-
tion de tomate très int8ressant8s (9).
En conclusion sur ce procédé do compostage, nous ‘dirons notre
scepticisme
sur l'interêt au niveau de l'application industrielle, d'un tel
p r o j e t . La soule application réalistz possible serait au sein des entreprises
a g r i c o l e s accumulant dos stocks de residus vegétaux oj le recyclage de ces
residus organiques dans les champs de production vágdtale permettrait 1 ‘ap-
port d'intrants à bon marche (Compagnie sdcri3ro ; entrepriso
rizicolc ;
entrepriso de culture maraîchère associee à une decortiquerie), dans CE; der-
nier
cas un systéme d’irrigation est nécessaire pour la recyclage des efflu-
ents.

/
3 - Compostaqe somi-anaérobie de la pailla : diminution dss pertes-
d'azote et possibilité de qain d'azote par voie bioloqique
31 - Indications genéralos sur la fabrication du compost
""""c"""""-c-"""""""_______I___I__L_____"""""""""""
L e s resultats
d e s differcnts e s s a i s de compostage d e p a i l l e de mil
realises à Bambey, ont conduit h 1”Élsboration d'une fiche technique de fa-
brication de compost (10). Los points saillants qu'il convient do reterlir
sont les suivants m
- l e c o m p o s t a g e peut s e f a i r e , ou an meu.le sous film plastiqLio, ou
e n f o s s e (préferablo) ;
- le rQsidu doit ôtro bâche avant chwrgomont de la fosse ou de la
moule (des hachoirs de paill8 mecaniquos - manuels ou avec moteur
à essencti ou biogar - sont fabriqu6s par la SISMAR au Sénegal ;
- le tas ni! doit Pas être de trop petites dimensions, une hauteur
acceptable samble 6tra de 2 m à 2,5 m ;aprBs chargement, mais
+ Projet Riogaz IRAT-ISRA mis en oeuvr8 au CNRA de Rambey
+* CIDR : Centre International de Dovaloppement et de Recherche - 55, Boule-.
vard oereire 75 017 Paris.

-5-
moindre (1,5 à 2 m) en zone peu pluvieuse, où l'arrosago du
compost n'est pas possible, afin d'augmenter la surface récep-
trice des pluies par rapport a la hauteur ;
-, un résidu plus ou moins ligneux pourra Otre composté à condition
de le melangar à une paille fermantescible ;
- effectuer au moins un recoupage (brassage) en cours de fermerrta-
tion, surtout si le compost SQ fait sous l'action des pluies ;
- la duroe du compootagc ne devrait pas être infdrieure à 5 mois.
32 - RBduction des pertes d’azote au cours du processus de compos-
---_----------------_LI_________________--------"------..-~--
t_2E

Les bilans rdalisés aprés compostage des pailles de mil mettaitint
~éneralcment en évidence dus pertes qui sont de l’ordre de 45 $ pour la
matierc sache et de 20 2; pour l’azote (8).
pais COS bilans rbalises globalement Qtaient approximatifs ; il
importait de les préciser, et par ailleurs, de rechercher les moyens de dimi-
nuer les pertes d'azote :
- par certaines techniques chimiques comme le phosphatage par 10
pohosphate monocalciquo (super-simple ou super-triple) ;
- en explorant, la voie de la fixation libre de l’azote de l'air
(N2) en vue de réduire ces pertes sinon d’apportor un qain d'azote dans la
compostière.
A travers cinq expériences in situ à Bamboy realisdes de 1976 a 1981
nous avons pu degager 2 resultats : le premier concernant l'enrichissement du
compost en azote et 1~ deuxième l'Économie de l'eau :
- pour des tamps de compostage inferieurs B 2 mois, on a montre!
llintérêt d’apporter du phosphate monocalciquo qui évite les pertes d'azote ;
pour des temps de compostaye
plus long, supericurs à 3 mois, on a mis en evi-
donce une
remonteo du stock d'azote due vraisemblablement à une fixation de
N2 qui ne rendrait plus necossaire ce phosphatage (mais celui-ci pourrait
être utilisé pour constituer une fumure phospho-organique). L'inoculation
par des fixateurs d'azote n'a pas donné les résultats escomptes mais desor-
mais, nous savons que le compost est un milieu favorable à la fixation de N2.
- Le compost obtenu en somi-anaerobiose en fosse, dbmarré en taison
des pluies, peut consorvur une humiditb suffisante à sa biodégradation pendant
les 6 ou 7 mois de saison séchc sans avoir recours a l’arrosage. Ce resultat
ost important en zone sahélienno où l*approvisionnement en eau est souvent
difficile.

c - ACTIDrJ DES PAILLES, COMPOST ET FUMIER SUR LES CULTURES DE MIL
1 - A propos dti! l'enfouissement ides pailles : le risque de phytotoxi.-
-
-
c i t é ( 1 1 )
L1application di; la technique d'cnfouissument de paille par les,
paysans se heurte à de nombreux obstacles d’urdrc sociologique et agronomique
(12). En ce qui concerne COS damiers, il semble quo l'absence d'effet - voire
l'effet dépressif - de l'enfouissement de paille soit un des obstaoles à con-
s i d é r e r .

- 6 -
A cc;t é9ard, une Qtudo a et% ccnduitc pc:ur en aJ.ucider J.es raisons.
fos deum cauSos pksibleû impliquc2vs dans l'uffct dSproSsif observé lors do
l'anfouisscmont de
paille sunt : "faim en ?ZO~O" et/ou phytotoxicite.
Experimentalemont, nous avons montre qus Za phytotoxiçitb des
pailles peut exister et jouor un rBle important, affectant particulièrement
le début de cycle végatatif de la plante. L'hypott-Sose de cette phytotoxicit8

est cohérente avuc ia t,,nrur .~LL,v~~L
Iv CC!" Gai
,
il ;;!z. en. acides ohoncls miso Un
.:vj. .!::nc ,J r~n 3't ii t 9, formuntation ot dont la disparition au bout de 20 jours
a 6te ccnstatée (II).
En Pratique, il serait possible d'bvitar ou d~6liminer cet effet
phytctoxiquc e n e n f o u i s s a n t les p a i l l e s e n s o l humide e n f i n d o c y c l e cultu-
rai, afin que les composrls phytatoxiques soient elirnines avant la germination,
2 - A propos
do l~cnfouissement do compost : rendement et valeur nutri-
t i o n n e l l e , teneur o n a z o t e d u s o l
Le compcst stimule la fourniture de nitrates dans l.e sol et :La
proinnyû (13). Cet cffet expliquerait llaugmontûtion de rendement du mil
(+3OU k~:/h,-” arr? du yrains un moyonne sur 4 annB;.s), CIO la teneur an pro-
teinos et tic! la valeur nutritionnellu (14). L1au:3rflt!ntatiun da rendemont duo
5. 1"anfouissoment de compost resulte uniquumant de L"auqmentation du nombre
J’6pi.s fertiles mais non du poids de grains par cpi et du poids de 1000 grains
i l c o n v i e n t de noter 4 cet égard qu'il no s'agit probablement pas d’un effet
spéçifiqua *'compost:'
mais :-l'un effot gdnéral “matiGre organique".
Un effet rosiduel tràs important (plus important que l'effet di.rect)
des enfouissaments
de compost e étd mis en evidonce sur mil après deux annees
de culture d’arachide (environ i- 10110 kg de grains) (CANRY, non publie;).
L'explication possible de ce résultat Gst que l’arachide mainti.cnt
'bu accentue l'état de degradation des sols degr,ades acides et préserve ou
augmente la fortilitiit d o s s o l s r i c h e s , en raison sans doute d'une fixation
faible e n
~~1s dégradgs a c i d e s ( l ’ a r a c h i d e u t i l i s e l’azote d u s o l ) at rela-
tivemant plus &~Levée
en Sol riche (l'arachide nIepuiSe pas l'azote 3u Sol,
A
voire meme, clla l'enrichit).
En ce qui concerne la fertilite azotde du sol, Seuls les traitements
avec enfouissement de compost mninti2nnent le niveau on azote total du sol,
(baisse do 25 ;< sur traitements sans enfouissement), sur une durea de cinq
annees (GANHY, non publie).
3 - Effet comparatif dos enfouissements de paille et de compost sur le
coefficient d'utilisaticn réel de l’enqrais azoté et sur llazcxu
sol
On a effectue 3 Bambey, deux anndes durant, un enfouissement
erg
sol humide de paille de mil ou de paille compostée,
sur une culture continue
do mil (mil souna la premihre annde ct mil GAP1 la douxilmc annde). Sur le mil
de la deuxiémc annbo,
CJrâCi3 à 1'aZoto 15,
on a pu mosuror le coefficient d'u-
tilisation recl C~L 110nt;r3is (urdo) apport6
on CUUIS da cycie à le doso de
90 R.
LCS rusultats d;; deuxiùmc annbe montrent un effet positif de l’on..
fouissoment do paille ou de compcst Sur la masse végetative oonstitubo par
10s cailles ct rachis + glumcs, mais non sur les grains, (Cotte absence dlef-
fet
sur les grains s ‘expliquerait Par la secheresse intervenue en cuurs do
cycle, e n 1 9 7 7 ) .

- 7 -
L e s c o e f f i c i e n t s d ’ u t i l i s a t i o n rQe1 de l'engrais azoté pour la
plante entiere sont do 19 ,G pour las pailles et 12 ji pour le grain, ce qui
correspond aux chaleurs ddjà trouv6cs ti Qamboy pour 1.~ mil, à savoir que .3O j!
i;nviron ds l'engrais azote (UrOe) est utilis.0 par la plante entiére.
L'cnfouissùment de matihrc organique n'augmente que lugf$rement
(augmrjntaticn non siynificativc) crj coefficient. Il est très probable qu'on
3bsOnr,ti du sGChi~rossr3,
cette 3ugmontation aurait 6tC marquf$c, parûlldl3m0nt
& ca1:o du rondement.
En ce qui concerne la fzrtilite azotes du sol, comparativement avec
enfouissement de paille ou de compost, une analyse cies résultats obtenus par
PIERI (15) et nous-mt?mes laisse entrevoir :
- quo la simple restitution des pailles de la cdreale ne permet pas
l e mai.ntion d o l a fcrtilit8 azotéij d u s o l
sous culture intensive en sol s3-
bleux ;
- que cette matière organique davra,it être pr6humifiQo ;
- que cette matiere organique doit Stre enfouie à une dose supe-
rigurc: a la simple restitution dos pizillos de la rotation, ca qui implique
la restitution des autres pailles (arachide notamment) et résidus exportds,
qui no pouvunt ôtre quo sous farma de fumiers ou Composts-fumiers.
L - Modalité d'apport du fumier, rendemont et bilan arota
lJno oxp8ricncu a 6té mise en place pour Gtudicr l'action du fumier
et son mvde d'apport : on surface ou enfoui, sur la rendement, le bilan de
l'azote-engrais et le bilan de l'azote total .Jans le systieme sol-plante.
Voici,
resumes, l e s resultats d e cette uxp&rionca ( 1 6 ) .
41 - Les rendements
-e”e.---..*“e---
L’apport de fumier augmonts significativemont le rendement grain
mais seulement lorsque le sol n'a pas reçu d’engrais azoté (l’engrais azott?
attenue l'effet du fumier) ; le mode d’application dir fumier (surface ou en-
foui) ne mcdifid pas siqnif icativoment les rtindemsnts. L ‘effet de l’enyrais
azut furgo) est toujours significativemont positif, m8me asscjcie au fumier,
Par rappurt à l’effet d u fumier s e u l .
Lc tableau 1 mentrc q u e l a furnure axot,Ce seul3 accroit prcpoïtiun-
nellorrcnt
p l u s 1~s p a r t i e s adrienncs q u e les r a c i n e s ; (sn r e v a n c h e , conjLlgu6o
& l,aFport du fumier les racines augmentent prnpcrtinnnelloment plus que les
parties adriennes, ph8nomhne encore accentua si 1~ f*Jmier est enfoui. On
voit l'inturêt de cette interaction engrais-fumier p‘I)ur une plus grande eco-
nomie de l'eau et de l'azote dans la sol.
,Tablcau 1 : Effet :Je la fumure azote8 (15RN) par rappcrt à la non f umure
(ON) pour le sol sans fumier et pour le SG~ avec fumier (surface
CIJ enfoui),
s u r l e s p a r t i e s aerionnas e t s u r l e s r a c i n e s .
P a r t i e s aeriennes
Racines*
Sans fumier
+ 77 ;z
+
327;
Avec f umisr epandu
f 57 yl
+ 100 y4
AV;JZ fumier enfoui
+ 59 ;i
+ 145 $
* racines visibles à la recolte.

- a -
4 2 - Bilan azote-enyrais
"-"""""""""""""""II
Les cGafficiunts d'utilisation r6el.s do llcngrais atotb par la
culture de mil sont ccnfurmes à Caux d6jà trouv8s si~r les même6 sols, qui
tournjnt nutouc de 30 ,C (of C3) oxcoptd pour le traitement fumier en SurlPa(;a
qui donne un coefficient plus faible, d'environ 20 $.

La récrganisatiun du LIN-annrais dans les racines* est à peu p:r&a
identique dans tous 1~s traitements (environ 1 $) ; Jans le sol, eJ,la varie
6galawnt assez peu (environ 17 5).
Les pertes d’N-engrais sont Qlavges (environ 50 $) surtout ~OUI: 10
traitement fumier en surface? iù elles atteignant 6C $. L'impartance de ces
pertes est vraisomblablament à l’origine cies faibles coefficients d’utilisa-
tien CibservQs,
principalemont daas le trait ornent fumier en surf ace.
43 - Bilan azote total
"""""""""""""""""
Si l'on compare les quantités d'azote présentes dans le sol avant
et apr&s la culture (avant la culture, il s'agit du sol "seul" avant la fu-
mure) on observe que les sols sans fumier : avec urée ot sans urQe, et les
s o l s ?tVBC f urrier on surface sans urGe, ne maintiennent pas le stock d'azote.
Il faudrait donc duconseiller, ÇiGLJr ce type de sol, l’épandaqea
fumier an surface sans a.jout d’unqrais azotb. L'enc~rais azotb, en effet, fa-
vorise 1 I Enracinement en prof ondcur .
44 - Dégradaticn de la matibro ;Irganiquu et conséquoncc sur les
“““““““I”“““““““““““_---l--------I----”””””-”-”“““-“““--“--”----*”
p e r t e s d’az5t~~
“““““““““““I””
44 1 - ilitosso cle dbgradation d e l a m a t i b r o o r g a n i q u e oriqinai-
r8-t aj;“te, u a - - I - - - - - - - - - - - - - - - -
-e---m-
Si l’on prend cc;mm,i hypothksn simplifisatrico une d&gradaticn szx-
punentielle 3a la matihre organique un peut apprécier sa demi-vie :
Soit & la quantitd d'azote à l'instant initial
(ti sol + N fumier)
A la quantite dlazota à un instant t
(N s o l + N r a c i n e s t N f u m i e r )
t 10 temps écoulé esprim4 en ûnnQes
La rolation :
;q = *,/t [JeTmat,
à partir des valours de
A et de A, de calculer 10 temps t pour lequel A 211 &. , c’est-à-dire le temps
à l'issueduquel 10 sol
aura perdu la moiti4 de sor?azoto organique.
Ces donndos (tableau 2 ci-dessous), mÊme si elles apparaissent
comme un peu simplistes, funt btat d'une dbgradaticn cxtrumement rapide du
fumier principalcmont an surface où la ;J&riobu t C~IL la plus courte. Elltls
tnottont en tvidilncc 10s difficultds qui vont
naîtrz Jes tentatives d'intsn-
sificatian dc la production si l'on souhaite
maintenir 1s niveau azoté du
sol sous CL'S climats.
* racines visibles 21 la r8colte.

- 9-
Tableau 2
: Demi-vie de la mati,?rc; organique azctée du sol
!
!
‘1
Avec urée (150 N)
!
!
Sans
Uldr-!
!
!
!
!
!
I+ Fumier ,+ Fumier
!
I
,en sur-
; enfoui
!
!
;facu
i
!
-
-
!
!
!
!
!
!
,t
(annees) ,
6,3 ,
IJ ,
2,5 ,
4,6
442 - irnp-tanc-ÿ-ai ~a&Uye-dgs-pc;vrteg A’a.zi;tk
Qu~jl.5 sent les procossus q u i s o n t à l'i,rigi.ne des pertes d'azote
hi,rs du syst3me sal-plante
? Le lessivage est pdu important puisqu'il ne
rcprgsante a!~ maximum que 1 ;: dc l’azote-engrais. Los pertes d'azcte gazeux
dans l'atmosphera s e r a i e n t d o n c predominantcs.
COIJCLUS 1 ori
Depuis un certain nombre d'annees au SBnOgal les agronomes Gnt
ClairemEnt ment& que Sans amendement crganique 106 soules fumures minerales
Gtaient insuffisantes puur maintenir la production egricolo & un niveau
intensif ,j103 les recommandations concornant les labeurs d'enfouissement;
de mati3re orqanique.

Cependant,
en systèmes extensif et semi-intensif, on a montré que
l'amendement organique n'a plus CO caractère obligatoire dans la mesure rjil
Cumurcs
minérales ternaires et amandemonts cûlciquzs surit correctemont elssu-
rus. En revanche l'augmentatiûn

du coût da lr? fumure commande que scient
ficc;ncmiad% l a p l u s ;r?ScJitl!ii: lsç ;jnr;riiis et zn :~rtiuuli.~r l’aznt,c, raisrfn
Fhdr laquollc lY?z :Stu:“.,E r;:Ig - <’
-..a.-
t1u.s au r;cvrf2qa arqaniquo et h la fixation
L.
de l'azote atmusphurique
sont devenues
prioritaires.
Enfin devant lr!s nombreux freins au dévaloppemcnt de la technique
AI labour d'enfouissement ut devant la necussite de recycler dans le sic31
l u s r é s i d u s d e rbcolt<?, il ncus est a p p a r u ngcossaire d e r e c u e i l l i r d e s
t.lc.,nnÉ us zn milieu rural pLrur mieux definir nos choix ot mieux situer notre
acticn ?ar r a p p o r t à l a p r a t i q u e agriculo.
1 - LE LABOUR D'ENFOUISSEMENT : PRINCIPALE CONDITION POUR L'INTENSIFICATION
EN ZONE SEMI-ARIDE
L'obtcntiun du rendements éleves püssédant une valeur nutrition-
ncllt: r;ptimale, sans risque d’appauvrissement de la fertilit0 du szjl,
requiert 1 1 appart do nr.tièr 2 organique au SC 1. Le labour, en sol humide en
fin
de cycle cultursl, ,jrlit être realist püur permettre l'enfouissement Aes
pailles sans
risque d’effet dopressif sur la culture suivante.
Le labeur est aussi sowheiéable (mais non nécessaire) dans le cas
du fumier GU du compost afin d t? r é d u i r e l e s p e r t e s d ’ a z o t e d a n s l’atmosphère,
importantes lorsqu’on laisse la fumier en surface.
Malheureusement les enfouissements sünt encore peu réalises en
raison surtout de l'absence de labour des terras.

- IG -
2 - p9OÎ%U’JDIR LE RECYCLAGE ORGANIQUE EN DEVELOPPANT LA TECHNIQUE DU CCMPD&
TACE
-
-
LÙ compostago 32s r6si:iull organiques avuc ou sans fumiur semble
t%re actuolloment 1s technique susceptible d'int6rVjssur 10s paysans pour au
moins doux raisi:>ns. La Premi&ro ust que l’apport au sol du compost est tou-
j o u r s P o s s i b l e , mGme sans labour, Par simple E?panJage ; cependant Ll faut
noter que l'cnfouissemant
considdrs par rapport a l'épandage, s'il n'aug-
malta pas SignifiC3tiVament ~US rendemonts i:r8eente au moins deux avantages :
- UIW r6iiUCtiC!n notable d e s purtes d'az:]t J ;
- une auymcntatiJn !:iu systérne racinaire en profondeur qui pourrait
en annde sdche, être un facteur de rosistance du mil à la s6cheresse.
L a deuxième r a i s o n e s t que cet app6rt i n d u i t t o u j o u r s u n e augmeii-
tation da r::ndement.
L'agronome quant à lui, vuit d’autres qvantages dafls
le dZvçloppement de cette technique.
- La technique du compostage semble être une des conditions au
maintien du statut organique ides sols sableux : o13.u permet le recyclage
organique si:1 f-$ forme at l’incorporation au sol de substances humiques.
- Dans l'sption cc>mpostage en fosse, 1~ cxmpost final Prbsentu
un pIi.ds
on matièriz organique s&ch~ 3 à 4 fois maindre quo le poids de
pailla initiale tout en jznnant, au moins, la mGmo quantité d'azcte at des
autras dlémonts mindraux.
Par extimplo 4 t M.S. C~L: paille de mil à 0,75 g ii,
mis +. composter, pourrtint Jonnor, aprks 5 à 0 mois, 1,5 t M.S. do compost
à 2,5 y? N.
- Dans l’u$titin "compostaga m&thanogGne", m&ne en admettant que
nws nz puissicjns ;las b6nGficier 4,~ l'avantage Pr&cBdent, à savoir 1’ab:senc:o
:Ios pertes i!'-tztite (c3ci -2st 21 l'Qt.uda), il apparaît une plus-valu&, sans
aucun doutt incitatriro : 1~ gaz mdthanr,
ct un prclduit fertilisant : la
wmpust.
3 . LES ESSF\\IS DE VALORISATION DES RESIDUS DE RECClL.TE DOIVENT PRENDRE EN
COMPTE LES DONNEES DU MILIEU RURAL
LOS chrix puur 9tre rdalistes jcivent être fondgs sur des donné(~s
obtenues dans la milieu rural même tiù 11~1t-1 ,Joit promouvoir l'j.ntensifj.c:s-
tion. Ltiur obtention nécussito
la réalisation d'unquGtes auprt;s des ruraux ;
mais colles-ci se heurtent à doux ,jifficultGs majeures
: l a variabilit6 !Jes
Jonnbes d'un point à un autrü
et leur astimation quantitative. NQanmoins,
après rdalisation dc ~lus.F~~~rs onquêtos <t 1'~'xamon do l'ensemble des don.-
n8os,
il pourra se d&gagor certaines tendances dans 10 mode d'utilisatii;n
3~s rdsirlus :ic récc;lte (par 12:(empls la tcndrinco à la commercialisation 131‘~;~
gressivo des pailles da
J vers le nord du bassin arachidier) et des four-
. ,
chtttos
?
! ! -L..n5
b' 1, a s quantltiii
zffsctivemcnt commorcialisbes, utilisdes à des
fins dcmestiqucs ou restitu0os au sol.
A cette Bifficultd ci’obtcnir :Izs ,dt.?nnQes rapr6scntatives s ' e n
ajoute un& autre qui est la durde de validits de ces données. En cffet le
milieu rtiral se transforme sous l'action principalement de trois facteuzs :
u n factaur algatüiro : l a pluviomtitrie, et deux facteurs humains interd&-
pendants
: la Pression dumographiquo et le Dévoloppcment par l'innovation
tGChnique.

- 11 -
Les donnees issues des enquêtes ont ,:Jvnc une valeur essentir2ll.rment
cznj~~ncturellù,
La leçcn qua nous dcvuns on tirer, face & cetto variabilitt2
dos donnéus est _iû A~?ux c,rdrtls :
- D’unt! p a r t , la n6cessairc cchersnco qui doit exister entre 1.3
techr,iquc .~t s:jn cadre d(Uapplicatiiin. Par exûmpfs, le kî4veloppement do l.a
- - ,-
technique de compostago mstan3g6ne en milieux villageois doit prendre en
ccmpto les mtitivaticns Uus ruraux sur lusquelles reposent lea chances de
devcloppcmont, et une cstim?tion 30 la nature et des quantitds de matière
or-ganiqus
disponibles qui d6tarmineront la structure du fermenteur.
- D'autre part, 1~ rbajustement pdriodique des thémes ou des tech-
niques en fcnction des donnbes nouvelles du Milieu. Par exemple, an assi=
depuis quelques années 21 une utilisation plus ratiwnelle des pailles de mil
et du fumier dans la zone swdanc-sahGlisnne,

ce qui diminue l’importance Jo
la fumure par parcage des animaux transhumants et oblige & concevoir d'2~-
tras merles de trensformation et dt! restitutiun de 1,a matiere organique (cum-
p o s t a g e iic In pcu..frettG o t das rdsilus crganiques Etil f o s s e oy d a n s u n fL:r-
mznteur methanog8ne).

- 12 -
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