I” ro _-. ?. I -. ._. 3 . . ...
I” ro
_-. ?.
I
-.
._.
3
.

.

DrvIands Research
WOrking Paper -15
RÉGION DE DIOURBEL : GESTION
DES SOLS
Aminata Niane Badiane
Mamadou Khouma
Modou Sène
2000
Prqlands Rcscxch
17 Market Square, Crewkeme
Somerset TA 18 7LG
Royaume-Uni

Prfface
1~s documents de travail du groupe Recherche sur !es LO::~S semi-arides présentent en
rcrsion preiiminau-e les résultats d~etudes entrcprr~cs en assoctatton avec des chercheurs
et institutions partenaires.
Le présent document de travail s’inscrit dans le cadre d’une étude visant à établit ies
Les recherches prksentées dans le prksent document de travail s’inscrivent dans le
liens entre modifications a long terme de l’environnement, croissance démographique et
cadre d’une Ctude sur les Rappdrts entre les politiques gouvernementales et les
évolutions technologiques. et à repérer les politiques et les institutions aptes B favoriser
investissements
un développement durable. Cette étude se situe dans le prolongement d’un projet
paysans en AjXque semi-uride, financee par le Programme de
recherche sur les politiques en matikre de ressources naturelles du Department for
entrepris par l’Overseas Development Institute (ODI) dans le district de Machakos, au
International Development (DFID), ministère britsnniquc du développement
Kenya, dont les résu!ta!s prtliminaires ont 36 ptiblits par 1’ODi en iYYCi-i99i dans une
(Projet R 7072 CA). Les informations fournies et opinions exprimees n’engagent
série de documents de travail. Ces travaux on? éga!ement donné lieu a un ouvrage (Mary
en aucune maniére le DFID.
Tiffen, Michael Mot-timore et Francis Gichuki, More people, less erosion:
cnvironmental recovery in
k’ehya, John Wiley, 1994), presentant une synthèse et une
interprétation de la dynamique du développement physique et social à Machakos. Cet
ouvrage fait état d’un ensemble d’hypothbses et de recommandations en matière de
poli:iqucs qu’il est tï&XS5ZiiC
de tester dam d’autres milieux semt-arides de l’Afrique.
A l’aide de methodologtes compatibles, quatre études ont été parallelement menées dans
les pays suivants:
Kenya
District de Makueni
Sénégal
Région de Diourbel
(en association avec I’ISRA ct le CSF)
Niger
Département dc Maradi
(en association avec l’OD1)
Nigeria
Région de Kano
(en association avec I’ODI,
Une série de documents de travail et une synthèse seront produites pour chaque étude et
passées en revue dans le cadre d’ateliers nationaux. La synthèse genérale sera examinée
à l’occasion d’un atelier international organisé à Londres en l’an 2000.
Dans la série consacrée au Sénégal, les auteurs se sont penchés sur les évolutions à long
terme de l’agriculture et du monde rural pour établir des liens entre celles-ci et les
mvestissements consentis par les petits exploitants dans la région de Diourbel au cours
de la période 1960-1999.
ISSN 1470-9384
M. Michael Mortimorc est Responsable des recherches. Il est assiste par son collègue
0 Dr-yiands ReSearch iûûü
Mme Mat-y Tiffen. Le Chef de l’équipe senégalatse est M. Abdou Fall, de 1’ISP.A. Ils
peuvent être contactés aux adresses suivantes:
Mise en pige. Drylands Research. Impression: Press-tige Prtnt, Crewkeme.
Michael Mortimore
Abdou Fal!
Mary Tiffen
ISRA
Tous droits résentés. Aucune partie de cette publication ne peut étrc reproduite, stockée
dans un systéme de recherche documentaire ni transmise sous une forme ou par un
DRYLANDS RESEARCI I
BP 3iLû
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mnyer. quekûnque (é!ec!ronique, mécaniqüe, photûcûpie, crucgrbir-eine:ii ou auirej sans
! 7 Market Sq~uare
,S~~!~r;.Aj
l’autorisation pi&~lablc CI ccrite de I’Lditeur
Crewkemc. Somcrset Ta1 1 V 71 : ;
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ROYAUME-UN1
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Carte
Késumfi
i c ~rdrlati
orlglna w Cc> XI!~ cmt!cF,t U:I2 13Pge~ ptql0rtlw dt2 ilik3tLQÏ~~~T
éohens. Les
JCUK grands types de \\ois i Cc: pi’.:< rü!iiiUltS Süfii 3pFC!d’S z3r les 3griC?l!ic:!?S SOk dkT e!
.\\~i> de& Les prer~l!rr< (I<I ,Ii.!
-’ -> ‘2: des ;jlJ!xS w!+ln~‘
f \\ CE c*>nticn!Ien! :+54~ de sables et
pu d’éicmcnts nuirltiis (W.3~0 cwbvne orgaruquc. O.Oi% atote a 13 surface 20 cm}.
Les seconds sont des sols hydrumorphes à engorgement temporaire dû à l’eau des pluies
et contiennent 85-90% de sables et sont plus riches en éléments nutritifs (0.2% carbone
organique, 0.03% azote). Les champs de case cultivés autour des habitations sFt
utilisés pour la production de céréales et bénéficient d’un apport de dkjections animales
ct de résidus domestiques, ainsi que du parcage du bétail la nuit. Les champs de brousse
plus éloignés des résidences. sous rotation céréales-legumineuses. étaient auparavant
mis en jachére; la jachère se pratiquant de moins en moins, il a fallu trouver d’autres
aiiematives teiie que i’empioi des engrais minéraux qui s‘est généralisé avec la culturr
de l’arachide. Mais ils sont devenus trop chers de nos jours par rapport aux revenus de
la plupart des paysans. L’arbre-iégumineuse
albidu, qui est en général
protégé sur les terres agricoles, améliore également la fertilité des sols.
Des comparaisons ont été effectuées entre différents indicateurs de fertilité des sols
cultivés (Dior and deck. champs de case et champs de brousse) dans quatre villages de la
zone d’étude, en utilisant des données de base de 1456 (Ngodjilkme et Darou Rahmane
II). 1966 (Sob), 1967 (Ndiamsiij. et de nouveiies donnCcs provenant d‘nnaiyses de sols
faites en 1999. Les sols dior appeiés champs de case ont conservé ou amélioré leur
potcnticl de production sur 11:s 30 i 40 demiires Innies. toutes condl:ions étant par
ailleurs égales. Les champs dc brousse ont surtout étc affectés par une baisse graduelle
de leur teneur en matière organique, qu’il faut relatibtser en fonction de la plus ou moins
forte densité de kadd (Faidhertxn alhidn) et des pratiques culturales. Pnur les sols de&,
gènéralement plus riches en élements nutritifs, le carbone et les éléments fins ont subi
une certaine baisse. SI on asstste à l’augmentation des champs de case au détriment des
champs de brousse, les équipements agricoles teis que les chnrrettcs ne sont pas
disponibles pour assurer le transfer, de la fumurc organique des CO~CC~SIWX en brousse.
1 ‘état actuel des sol\\ csi oti+ !a ccnséquencc de i’:mpact ?‘aut~s ix:r~xr tels que
/
idte de k5glW
I’&<ol:itron démoltraphiquc ci le; [K~!iiiqlfeS rlprtrtrirx
/
Limite de d&parlemen:
/
Rotie principale
gég Terroir villageois
T
Abstract
Station plwicmétrie
c$+ Centre de recherche ogricol~
.rhe parent marcnais oï thc SUI\\S m tht: Diourbel Keg~on contain a I:r$e proportion of
aeolinn matcrial. T\\\\o commonly r c~~~mg types ofs~il are known bq thc farmers as
I
,ijor and &C~C. Thc first occupy tonner dune siopes and contain Ni% sand and few
iitltrients (CO.Z% urganis carbon. O.OiX nitrogen in the surFace 2U cm). l’hc second arc
i
l
hydromorphic, occasionaily tlooded and contain d.S-90% Sand and rather more nulrien&
(0.2% organic carbon, 0.03% mtrogen). In addition to this difference III thc natural soils,
there is an important differcncc bciween two iegimrs ofmanagement on îarrners’ fieids,
These are chanlps dc CU.~ (M krur) and chnmpr de !YOUSY. The f<rsr :IW nf?en fwdnd
near houses, are uscd for cereai production, and benefit from fertihsation by manure md
residues of the householdsC as weil as frompnrrage (foldyard mamn-mg) by livestock at
night. The second, oftcn found furihc: from houses. are cuirivated under -r;im-iegumc
rotations, and used to be fallowed regularly; as fallnwc disnppear-d. inorganic fetii!isers
,i ci i: iiliiOdtiCCd iii iikxiii.iilwi vwtill tlte producil0u c~igronntinu~s. ‘1 IWje 3E ncw to@
i v

costly for man? farmers. ?r he leguminous tree, kudd (FO~&I~>-~MI ~ihi&r). xhich is
commonly protected un tannlands, also improves fertrltty
!‘enil!?v ::;,irta~smL?n: 52:: c.<n!-~ed under thc influcnçcs oi’r.!: :!Y.. c\\it‘i;:~,*;:: ,!i
culti-CaLon on ;o nc..t land and on to fallows (to feed a grosing populatioii anil 10
produce groundnuts for the market), and (b) government policies to prornotc the
production of groundnuts and the modernisation of agriculture. 1 Jnder recent conditions.
inorganic fertiliser use has declined and the availabilitv of manure. residues and other
SOMMAI RE
crgan1r marerlal ,s nnw lTi!iCR!
Comparisons are made of fenility indicators of cultivated so:ls rt!~ XX~ C!C&, c/w:~J.~
de ccxc and C/E~~~+DA dr brousrr) at four study sites. using haseline ~I;+I;I for 19%
(Ngodjilème and Darou Rahmane II), 1966 (Sob), 1967 (Ndiamsil). and ncw anaiytical
1
INTRODUCTION
1
data for 1999
1.1 Substrat géologique
1
This study shows that these soils have evolved in vastly different ways under the
‘1
influence of management regimes:
1.2 Les grands types de sol
2
LES SYSTÈMES DE CULTURE
3
?
Dior soils in champ de case (fol/ Meur), which benefït from regular fertilisation by
organic fertilisers such as manure and households residues. bave maintained and
2.1 Les champs de case
7
improved their produciivity over ibc last 30 to 40 years. ail conditions bcing equal. Or
is mteresting to note the high contpnt of phosphorus In chmps de mse.
2.2 Les champs de brousse
4
3
EVOLUTION DES SOLS DE 1956 À NOS JOURS
5
?
Dior soils, cultivated further from houses (champs de brousse), have shown a
continuous decline in organic material content, which is related to the higher or
lower density of kndd (Faidherbia aibida) and cultural practices. Soi1 degradation is
3.1 Fertilité des sols et changement dans les indicateurs de fertilité
5
.worsc at Darou Rahmane II. under higher demographic pressure and worsening
ciimatic conditions.
3.2 Evolution des sols cultivt!s dans la zone d’étude
1 1
CONCLUSION
20
?
Dt~-k joils, usua!iy contaimng more nutrients, carbon and sand. bave shüun a
do\\vnuard trend. Iiowever deck soils are less degradcd hecausc they harc hetter
ANNEXES
2 1
charazteristics ad are less used.,
RÉFÉRENCES BIBLIOGtiPIIIQUES
24
It is imponanr to undcrline that cven if the champs tic CXZJC tenu IO grow at the expense
of champs tle braussc~. agricultural equipment SUC~ as carts arc not available to carry
organic fertilisers tu bush fxms. However il is difficult to judpe whcther thcre is a mal
1.
,.
iXïeZX i i i ih< diC.8 ùi c.rrur?rp ût? LiiXT.

Le5 auteurs
Dr. Eiminata Niane Badiane : ingénieur Agro-pédologue, Docteur en Sciences
Agronomiques, travaille à 1’ISR.A depuis 1980. successivement sur l’amélioration des
sols sulfates acides en Basse Casamance, sur la fixation biologique de l’azote des
1.1 Substrat g4ologique
ICgumineuses à graines et sur la gestion et l’utilisation de la matière organique sur les
Les principales formations géoiogtques présentes sont (Sénagroso!, 19Si) :
sols sableux de la zone centre-nord du Bassin arachidier. Actuellement elle est Charge
de ivlission pour ies recherches sur les productions végétales de i’lnstitut Sénégalais de
*
Les formations éocènes SS rattachant au grand bassin sédimentatrc secondaire et
Kcchctchcs Agrwics (ISKA).
tcrttatrc. snttvcnt recouverte\\ par des formattons quatemanes. Dans le Département
de Diourbe!, ces formations ne sont vtsibies que dans !es c!eb!ois de puits ct sont
Adresse : Dtrcctton Generaie ISKA-Koute des hydrosarburcs. Bici ./‘II. BP 3 i LI!. Dakar
constituées de mamcs, caicaires et niveaux phosphates.
Sénégal. Tel (221) 832 24 3 11832 24 28
*
Les formations mi-pliocènes et quaternaires ql.li comPrenneni
E-rrI&i artiilliaIï~l~lls.ëic.sll
*
Le continental terminal, constitué de sable argileux avec unercainuon de mveaux
gréseux ou argileux, trts peu prfsent dans la zone ,
Dr. Mamadou Bouma : Ingénteur Agro-pédologuc, Docteur en Sciences
Agronomiques, travaille deputs 1978 en Afrique de l’Ouest. Il a début; sa carrière de
*
les calcaires lacustres, gris-blanc, tuffa& WCC de nombrea\\ grains de quartz. Ils
chercheur dans l’étude et l’amélioration de sols sulfates actdcs de Casamance. Il fut
apparaissent de manière très localisée sous fomle de tâches ,
directeur du Centre de Recherches Agricoles de Richard-‘Tell (Nord Sénégal de IYSI a
0
Les dunes qur cotresponocnr j une reprise éoliennç d‘un mutcrwi aliuvial ou éluviai
1983. De i983 à iY90 ti occupa les fonctions de Chet’de la D~v~stort dc I’Agrtculturc au
durant !a phase aride dc r&sston marine Ces dunes émcu&rs, par rabotement
sein de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie. Il a également dirigé le
des cretes et comblement des dépressions, sont les principaux facteurs du modelé
Centre de Recherches de Djibélor de 1995 à 1996.
actuel, caractérise par une succession de dînes et d’intcritünes avec de faibles
différences de niveaux (quelques centimetres à quelques mètres). Suite à la
Actuellement Chercheur à l’institut Sénégalais de Recherches Agricoles et chef du
péjoration des conditions climatiques ayant entraîné une diminution du couvert
Centre National de Recherches Agricoles de Bambey.
végétal, certaines de ces dunes sont remises en mouvement par l’action éolienne.
Adresse :ISRA, BP 3120, Dakar, S&négal
E-mail : douma@isra.refer.sn.ou
1.2
Les grands types de sol
mkhouma@isra.sn
La majorité des sols ont pour matériau originel ces sables dunaires anctcns appelés erg
Dr Modou Sène : Chercheur à l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles: Docteur en
du Cayor. On distingue deux grands types de sol : les sols rlior et les sols
Sciences Agronomiques Option Agro-pédologie. Responsable du Service Physique des
représentant respectivement des proportions de 70% et 20%.
Sols au Centre National de Recherche Agricoles, Bambey.
Les sols dior
Adresse : CNRA de Bambey, BP 53, Bambey, Sénégal.
Te1(221)9736051
Le dior signifie «étendue de sable)) en wolof. Ils se caractérisent par une texture
E-malt : modousen@tsra.refer.sn
sableuse comprenant plus de 95% de sables totaux. Ils ont une structure particulaire
devenant fondue Z sec. Leu: tenez: e n matiPre organiqttc CSi iièS f a i b l e (0,20Yo ~1,
moyenne) dc mëmç que leur teneur en azote total tO,l%) et en hases çchangeables (a,9
rneqiiùOg pour i‘a, 0.01 pour K et entre 0.1 et 1 pour Mg). Ils ont un pH entre 6 et 7, et
un faible pouvoir tampon.
CFA:
Communauté Financière Africaine (franc dc la)
Lors du dessechement, il se produit une prise en masse qui rend dtftictle tout travail du
FIDA:
Fonds International pour le Développement Agricole
sol avec les moyens tradttiorunels de tructiott. Lwr capacit; de rt?tsrnion en eau est
FCFA:
Franc de la Communauté Financière Africaine
faible. Les teneurs en eau utile des horizons de surface sont dc i’ordrc de 4,506 contre
!SR4:
!‘!ns!i!ut Sénéga!ais de Recherches Agr:co!es
690 pûüï l e s h0riZüïiS dî- piûfüiid~ut
O.?X:
Organisation bon-C;oiivenlemen[~i~
PA.
i~rovrümrnc Agricole
. .
.,
sATI:(.
h>ctti2 3 atde Techmquc (2-i & (.‘g ~~!t)er.~!~~ sI/
viii

singularisent par urtr couleur gris-blanc dommante. IX tableau ! prCsente :ea
proximité des
caractéristiques typiques d’un sol dior analysé en 1955 et a servi de référence pour cette
kadds (Faidharhia
alhida) qui avec une densité de 30 arbreslha peuvent
apporter environ 110 kg/ha de Ca, 40 de K et 30 de Mg.
presente étude.
‘1 abteau 2 : Sol deck analysé en 19% 4 13ambq
Tableau 1 : Sol dior analyst en 1956 à Diakhao, sous jachère
Profondeur en cm
O-20
20-60
60-140 140-200
Profondeur en cm
O-5
5-20
50
125
--. I ._ ” ..I-__
-~--
--_ --
Texture (?4)
Texture f%)
Sable grossier
33,7
33.6
33,5
31,3
Sable grossier
-14,4
39,3
35,6
38,l
Sable fin
55,2
53,2
S5,6
55,4
Sable fin
53,2
57,5
59,9
58,8
Limcn
2,G
1.9
î,î
3.0
iimon
û.3
ü,i
094
O,]
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Argile
8.6
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8.2
9,2
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!,8
2,9
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Autres
Aurws
Caca, %
O*h
0,G
0.3
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c‘arbonc ru ‘:,,
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0,9
Carbone total Y~w
2.4
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Azote en ‘B,,*
0.1:
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Azote total Y&
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6
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P20s totai en ppm
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80
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F’?Os total en ppm
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Mg meq/iOOg
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K meqil00g
0,05
0,05
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K meq/l OOg
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O,!
0.08
0.08
Na meq!lOOg
0,05
0,04
0,04
-
Na meqil OOg
û!l!
O,l?
0.15
O,!
PH eau
64
5.4
5’0
s:-!
-
PH eau
66
? >(J
7,0
7.0
Source: BonIïls et Faure, 1956.
Source: BonIïls et Faure. 1956.
Les sols deck
Ce sont des sols hydromorphes ê. engorgement temporaire dû à l’eau des pluies (tableau
2
LES SYSTEMES DE CULTURE
2). Ils sont sableux mais beaucoup plus argileux que les sols dior avec des teneurs en
argile de 3 à 8% et environ 2% de limon. L’hydromorphie peut être de surface ou de
Le systeme de culture se caractérise sur le plan spatial par l’existence de deux types de
profondeur. On les rencontre souvent en position dépressionnaire sur du sable reposant
champs, les champs de case et les champs de brousse.
sur des formations mamo-calcaires. Ils contiennent parfois une argile de type
Montmorillonite. Ils sont donc pluslourds, et mieux structurés que les sols dior.
2.1
Les champs de case
L’eau utile est dc !‘ordrc de 546 en surface et 872 eu p:ofondcur. Lrs sols ont un-
Dans cette appellation on regroupe tous ies champs cultives autour des habitations et qu;
Action acide (pH entre 5 et 7) devenant neutre sur substrat mamo-calcaire. Leur teneut
bénéficient d’un important apport de fumurc organique constituée principalement de
en matiére organique bien que supérieure à celle des sols dior reste inférieure à 1%
déjections animales (zone de parcage du bétail ou apport) et de résidus domestiques.
!entrc 0,5 et 0.8%).
Ces champs sont emblavés en mil et peuvent être considérés comme des zones de
culture intensive. Ils sont cultivés chaque année en mil avec des rendements souvent
L-azote total varie entrc O,? ct 0,4’?‘& Le phosphore y constitue l’une des principales
plus élevés que partout ailleurs.
carences minéralc~s.
Le constat empirique que les céreales cultiv6es autour des habitations. oil le bétail est
g&Graicmcnr paiquc. denndii dc itrc~ileur~ rendements a eté & la base de la
généralisation par les agricuiteurs de In fumure organique dans /PS champs de case et a
l’extension de cette pratique dans ICJ champs plus éloignes iorsquc in disponibilité en
;;;ati& org;rziquc 1~ pcnjjcttair

yos sap uorlaalo.rd ap la uogeme,sal ap +s?p a1
ms i!ewdwa,l i!et?q np u~!ynrarn!le~[ la sl!ru~ sap uo!lemmosuor, el ‘y?dsa a+wyom
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O/~~S luop S~%~U+I sap yjOgL Icd saybyeld luayq sa?!aosse ssw[n3 sa1 anb y~uour
r,: anq~~~tm rarn!d sap uos!es “a uos!el~!na3?p ana .sarnld snp uosws ua uosyl!na3?p
lua!e,w ‘alqmwra “os sucp ss!.rd ‘Iaqmo!a sp uo!%y ~1 susp 666 1 “a sa?uau: sapm? sa-!
strn la aqn?s uos!cs rua ~nsrc~~~n~~ aun .rvd WXI:~WX~
5s 3tihlJd)c alBojo-J‘![d
q1’!1J3j ap sJnalea!pu~ sa1 sut?p vKNllacdueq~ $3 SlOS sap plg!wdd I’E
aun aluasald 2Jq.w. 1s:) -luaulass+vwdde laa 3p sanuanlyuos sa{ l”a~alla!U~d
JanuyleGp sy.rad e (vprqiv v!qdaypmy) sppvy s a p
aDuas?.rd ~1 au07 ~a5 suea
yl,tneddE a%eiuehep iuos as !nb
xne~?uy sySua,p amwmo3 e! la aloa!.rSe uoyzs~uea+u el sla.4v-n e syqnd u!ormod
slos sap ?,!l!pa.r “1 ap uayrretu a1 ms sanbywwp ?,a luo saauanb?suoa SS? ‘sanpwuoa
sa1 lad s$%moaua uoyea~!sua~tucp s?qagJe sJ!laafqo sap luaur!.rt?p ne aqe3 %sa,s !nb
saintins saIno * IC~~I- 1x6 1 awuayp 81 mod (?Agp eq %y 8 1 )!OS) audow ua mm:
uo!lwg!sualxa aun led apoyqd nl ap lnq?p ne sa?uyop 91~ luo salelwlna sanbwd sa-l
OOfj 8~ ap S~!OL~ e (+AQlna &.@y -PE ~jos) g&jl ua sauuol OLg gS ap pJosaJ np wessed
‘nea,! ap la juan np slaaa xne salqeJ?ulnh snld slos sa1 ]uepuaJ ale$@ am&raAnoa el
‘asnauCh.rah sinua aun nuuoa e s1eJSua.p uor~~unuosuoa el $861 ua ‘vd np uo!ssaiddns
ap UO!~~VJ~EJ aun aauanbasuoa atxnuoa na luo !nb sa!uuaa?p sa+uJap S!OJI sa1 ybJew
el s!ndaa ‘V~?E e s?“uoyua&s &&“i s a p .rp?nbae,p suesded xne l!etlauuad
luo !nb sJyw$suoa sanbypLy qarj?p sa1 sranrw e alqpda=ad ~19 wows e ?ew!p v
yb ‘OS61 tj 0961 ap ‘(vd) aloa#y atuuxe~So~d np aaeld ua asy el aaAe ?s!le.r?u?S Pa,S
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au 11cj it/i ~mu~)qdu~~~s ‘>I:!IMJ w S~!O~I ap snb!wd as aj?qse!-I!tu-ap!qae.w uo!)e~o~ el
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aJ?qJ”-l!‘ü-ap!itJ”Jr: uu!leloJ *

trriguee. Les revenus permettant d’acheter des engrais provenaient généralement
Les engrais minéraux
d’autres activitc?s tcl!es que le maraîchage, l’élevage, la pêche et le commerce.
Depuis l’arrêt de la subvention sur les engrais minéraux, les quantités épandues ont
connu une très forte baisse. 1 2 PA a assuré en moyenne 70 000 tonnes d’engrais par an
:3utes Ïormules ~nf’onduc~. a\\t’c un record de b‘6 G70 tonnes en 1376. i~eouts l‘arrêt du
i’:\\ i‘utilisztiw dct; engrais minr:ra?is 3 connu uze chute vert!gincusc ai.ci uni: moyennr:
.jc cons0mmJtw~ au Iuu~~ des :iel nl?rcs annGc< inftirleurc a 25 UOO tonrws.
. des champs de case situés ti proximité immbdiate des r&sidences. cuitivEs cn mil de
Xiatgré la lib&rahsatiou. WI il noté ces dernieres annecs un relachcmcnt du commerce
façon continue. Ces champs reçoivent régulii?rement unr filmur- organique sous
2,s engrais par les 0pCratcui.3 &owrniques pri\\t:> qui estiment que << sans semences
ïormc dc dS,iections animales apportées ou provenant du psrcage des animaux
<l’arachide suffisantes, i’enprsis ne se vend pas U. La dose moyenne d’engrais sur
pendant la saison sèche. lis peuvent également rcccvo~r des déchets et dtitrrtus
wachide qut était estimée B 50 kgiha dans Ics années soixante est actuellement de
ménagers:
j‘fir<l_rr 4.p -Pile0 r%^,,,. \\:p..-‘ r I.<.< ,<l>..l~n/ln+.~” O”r l^ -..A- .--L- J- ! c* ’
- --.. a r‘ . . .
.--\\..<I..I..>.,lOLIULI pu1 id ICLLIC~~C~C UC I JU hw’i1.i (ûayc. i9P8j.
La consommation d’engrais par hcctarc cultive est passé de 1,2? kg en !Q?9!8r3 j, 0,5 kg en
?
des champs de brousbe plus Cloignés des résidences et sur lesqucis sont cult!vés en
rotation i’arachtde et le mil, avec une nette tendance vers la dimmution dc la part dc
t Q90~‘91 (David ct Niang, 1992). Les paysans interrogés reconnaissent dans leur grande
!‘arachide au profit du niébé par manque de semences.
majorité l’utilité des cngrrus mtnéraux mats déclarent ne plus en faire usage depuis
plusieurs annEes. La principale raison avancée par tes paysans pour expliquer cqtte
Toutes les variétés à cycle long comme le mil sanio et l’ardchidc rampante (73-X)) ont
situation est la faiblesse de leurs revenus monetaires qui ne leur permet pas d’acheter de
disparu de la zone d’étude au cours des deux dernières décennies et sont remplacées par
l’engrais ni à crédit, ni au comptant. Les études économiques ont montre que le pouvotr
l
des variétés à cycle plus court comme le mil souna ou l’arachide non dormante (55-
d’achat de l’arachide par rapport aux engrais s’est détérioré d’environ 3% par an de
437). Le niébé (Signa unguiculata~
tend à se substituer à l’arachide lorsque les
1960 à 1994. En cas de sécheresse sévère, l’utilisation des engrais minéraux est
semences de celle-ci font défaut. La pastèque fait partie des cultures dont ta pratique se
financièrement pénalisante et ies incertitudes liées à la pluviom6trie des deux dernières
généralise un peu partout.
décennies n’ont guère été favorables à l’utilisation de ces engrais par les paysans dont la
stratégie repose en bonne partie sur !a minimisation des risques.
L’utilité dc !‘arbre est partout reconnut, comntc Cl&cnt dc feryiiitk des SOIS.
pourvoyeur J’ombre (bien utile lors des pauses). Le /ca& arrive en tite pamli les
Ces trois dernieres années ont été marquées par un programme de phosphatage de fond
essences citées pour leur r6le fertilisant. suivi du soump (Baicrni/e.r ae~~tiacu)
subventionné par te Gouvernement sénégalais dans le but dc re!ever le niveau de
fertilité des sois. Le Département de Diourbel a reçu 890 tonnes de mélange (phosphate
A une exception près, tous les paysans interroges affirment constater une baisse des
tricalcique, phosphogypse) pour la campagne 1997198 et 1380 tonnes pour la campagne
rendements au cours des deux dernières décennies imputable j la sécheresse et à ta
lPPS/PV. Le Département de Bambey a reçu 2 040 tonnes en tPPï/PS et 1 760 .en
baisse de fertilité des sol>
1998199. Pour le Département de Mbncké les quantités sont respectivement de 2 480 et
540 tonnes (Direction de i’Agriculture. 1998). Ce programme qui a suscite beaucoup
d’lnt&r& dc \\a part des organwtwnb p+sanns;i swicve des questions sur i’et’fïcacité
rechniquc dc ccrt;lin\\ pmduitu. comme tc phosphogypsc +II devrnlt’ ?trc réservé i des
-iones patwuh&ci ct non gén&nlisé à l’ensemble du pays. La disponibihté à temps des
produits au niveau drs rowwmaut6s rura!es ct !cur distribution aux paysans ont
la seule fw;on Cconomiquc de relever le niveau de fcrttlld de CC~ tcrrcs est IC~I
egalement p6nalisé le programnw. Au total 45 486 tonnes dc produits ont été distribués
mise C!I j3cf:&re. Puisqre !es paysans ne vctileni p;14 rédutrc ics superfwes
twur ia campagne iYYïiP8 et 59 Wi tonnes pour la campagne 1998!1999 pour
consacrées h l’arachide, il faut donc rédwe les superli-ies consacrées au mil
t’cnsemble du Sénégal. On peut cependant retenir que les quantités d’engrais mi&aux
(culture
vivrière). C e t t e « l o g i q u e » mathématique rt commerciale a
distribuées en miiw rural I travers cc progrumme son! les plus impwantes deputs plus
magniliyuement prouvé son inefftcacite puIsque, fac: a :j crise, Ic pabyw a
d‘une décennie. Lew unpact bur la ièrtilitE de; sols nc pourra e:rc connu qu’au terme de
réduit l’arachide pour le mil (passant de 1 à 3 en fawur dc la prcmiere ;I un
I;I campngnc agricole / 9Y9?ONr i’:, iwrh.
rapport inverse j et que ie gouvemrtncnt a d6 reie*,-rcT !C PiïX d’ilchili. CjK,lîgCL ics
dettes (Copans; 1988’1
1.~ fimure orguniquf~
Pour encourager i’uttlisation de Scmenîes améliorfeso d’engrais cr dt: m:l:criel agl~cuie.
Parmi irs soutccs di- tnatltir~~ organ:ql..9” disponlb!cs dans Ic basson drGwhidier, les résidus
le gouvernement du Sénégal avait initié au dEbut dc I’mdtipendance du pays un
;Glitzu.x et les dgections nniniaics ont été les plus Ctudiés. L?:; prlncipaus acquis dc
Programme Agricole subventionné permettant aux paysans d’acquErir :I crcdit. CI~ rl~lwt
tcllcs recherches Il&tent wr ics aspcc~s relatifs: 0 la disponihiliw &?- s~.wrces de mati&
de campagne, des mtrants et du matériel .
organique considérées. à l’approrhc methndologiqtie d- FrOb!èn?r dan leur .“‘ut~;i~a;j~n et
:I la pertinence, &II~ lc contexte actuel. des options techniques propost’es.

DiqxmihiiirJ
Plus de dix ans apr& de telles recherches, la satisfaction des brsoins en matikre
L’évaluation du disponible a fait 1’oQjc.t d’enquêtes réalisées par différents chercheurs
organique des exploitations agricoles demeure un problème qui interpelle encore la
(Ailard rr ni., 1983) qui ont travaillé sur l’économie de l’azote et la gestion des résidus
recherche.
de récolte. Ces enquêtes ont concerné le bassin arachidier (rkpions de Thik et Diourbel
en 19X Sine-Saloum en 1979 et Casamance en 1980).
Le tableau 4 résume les principaux résultats des enquêtes. Les productions de paille
Le tableau 4 montre que dans le Nord du bassin arachidier les résidus pailieux son&
rapportées k l’hectare sont relativement faibles dans le nord du bassin arachidier
répartis entre l’alimentation animale et les usages domestiques. II s’agit pour ces
devenant de plus en plus élevées au sud de cette zone et en Casamance avec une
derniers de la construction et de la réfection des palissades et des toitures. Dans toutes
variabilité intrazonale non moins importante. Les productions de résidus varient de 1 à 3
ces zones. les pailles d’arachides (fanes) sont essentiellement destinées à l’alimentation
trha cn fonction de la culture et du lieu. Mais les quantités réellement disponibles pour
animale soit localement wt hors explmtation voire même hors zone par le bims de la
ia rcstitutiuri et le\\; divers modes de valorisation son! détennmk par Ics priorites
commercialisn&r! Ce? ausages corrcsponden: nlnh-l^---.
~lvy=I~,,~~~~~ J‘. A-5
U C. capuridiions qui
:iccordée5 :+:ix diffkni:. usascs qu’en font Ics agr~ultcw> &II> kb \\iiilcisuki /weh
rcprt%cntent des pertes conwkable~ pour les snls cnltivC<
:qpiroioymies
Oans la pratique paysanne. La préparalIon ucs champs consw essentiellement à les
nettoyer en brûlant des rksidus pailleux ayant échappé aux différents prélkvements.
Tableau 4: Production, utilisation et disponibilité des rbsidus pailleux dans les
C’est alors la cendre qui contribue au recyclage mmeral
systèmes culturaux du bassin arachidier
!.a rccherchc s ’ e s t d o n c orient& vers ics formes de mxticr- organique plus
déçomposérs. Celles-ci ont des effets très ~OS;+;~’
llliJ c **
otrr !cs caractéristiyuvs chimiques, la
Zone
Ch!tll:,p
Paille (L%a) Ramassage (56) L’iilisxtiqx:
Disponihic
-___.._._-__
_..I- . .._ ._-- ~
teneur en matikrc orgamque et le pH des sols. Elles procurent également d’importanrs
accroissements de rendements notamment dans le Nord du Bassiz Arachidier avec
Nord
Arachide O,7 - i.0
100
AnImaut
YlillS
respectivement des augmentations de l’ordre de 100%. II faut cependant noter que
Mil
1 :O - 2,0
50 - 100
Domcstlq~~ f
Nulie
l’apport de matiére orgamquc étant un amendement. ses effets ne sont généralement
AnimnuI
notables qu’à COUR terme, j partit dc deux à trois applications successwes effectuées
Jachère
0,4 - 3,0
50 - 100
Domestique i
NUllC
tous les deux ans sur la céréale de la rotation ou dans certains cas sur la légumineuse. En
Animaux
outre les résultats expérimentaux obtenus avec le fumier montrent que les doses ayant
des effets significatifs, environ 10 t/ha tous les deux ans, sont supérieures à celles que
Sud
Arachide 0,7 - 1,7
lq,
Animaux + Vente
Nulle
l’on peut apporter dans les conditions actuelles du monde rural (1 à 3 wha du Nord au
Mil
1.7 - 3,0
In- 15
Domestique
1,o - 2,5
Sud du pays).
ixhk
u,4 - 2.0
lu- 15
Domestique
0,2 - 2.5
Pour ces raisons, la recherche s’est orientée vers l’étude des conditions d’efficacité
Arachide ü,i - 0,X
élevé à très
Anunaux + Vcntc
Nulic
agronomique de faibles doses de fumier (1 à 5 Vha), d’apports de matière organique
CiCVé
SOUS forme de cotnpost-bwgaL ou de faibies doses de compost de pailles de cér&ales.
Source : Allard et ~1.. 1983.
Les programmes de recherches ont mis au point des techniques de compostage en
milieu rural. La dose de 3 tia de compost a été proposée pour les céréales. Les études
concernani ia réponse aux Îai’bies doses de fumter ont fait ressortir après dix ans que les
doses comprises entre 3 et 4 tka’an suffisent à accroître les rcndemcnts du mil et de
l’arachide dans Ic’s principales zones aprokologlqurî du pavs, (<km-. !985 et Badiane,
y
C,,)J)
Quanr à i;i rn;itiGrc orp:tr,lqw ti’l)riginc animale, !cu lrav:lu’< *.!a: >:I~X-1. ::i!!-zi ( ! \\!k<I) on!
montré que la production de fumier s’Etablit entre 0;75 et CI,? t I,ll,lï‘ p;!! C?$!!!:!!i<~!! C!I
que le fumier produit est un fumier non composté, constlrul; d’un mélani:c dc d~Jectioni
et de pailles. La valeur fertilisante du fumier produit cn milieu rural varle selun sa
nature et diminue rapidement dans le temps en raison de l’action des tcrmi:cs ct Ic
desskhemen: par le soieil d’ou l’intérêt de procéder aJ..1 i lcchniqws dc compoU~c
Celies CI pcrmcttcnt d‘améliorer le fumier produit cn WC ~IIIIC f~ri~l~so~~on trr-:miqw
y!” .qf-+4,“:~

1
LL’p:>::‘?’ :?.Jy. itliqlit- ci(:c:rlT I<I .Xt?lf,’ dC i’&u&
plupart des menages de cieux tillages Etudies dans la région dc Thiès d’assurçr
?p,
f!;c:uyT
pr~wn~ni:c
k,h<‘
‘,
qui fst principnlrnxnt c‘onqituf:r
d’cnnndq~z
iii‘ <iéicctions
entiL:rcment leur sécurité cer&ahere dés la premikre année ct dc dkgager des surplus de
animaics A: iCS parcci1es s’est marnlcnue er s’est systémar!?ec dans !ei qtlatrc \\rllages
productiw variant entre 2 ! QO et 4 431, kg. La vente de semences de mil a permis aux
étudiés. Les animaux présents dans l’exploitation constiruenr la prm~pale WUIW de
ménages d’obtenir des revenus supplcmentaires de 13 250 FCFA. Malgré l’efficacité
I
cette fumure (bœufs, chevaux, ânes, Imoutons et chèvres). Les quantités disponibles et
technique et la rentabihté économique des fosses compostiéres cimentées. leur adoption
,j
épandues sont fonction du nombre d animaux et de la main d’oeuvre de l’exploitation.
en milieu paysan reste encore faible.
L’épandage sur la parcelle est rare6 ent uniforme, car elle se fait en fonction de la
sévérit& de la baisse de fertilité telle’que la perçoit l’agriculteur. Les endroits les pIus
On peut noter une remarquable concordance sur les principaux indicateurs de fertilité
I
dégradés de la parcelle reçoivent toujours plus de Fumure. Les quantités épandues sont
des sols que sont : la couleur noire du sol et la présence de certaines espèces comme :
tr&s variables et peuvent aller de 5 à 28 charrettes avec une moyenne de Il charrettes
l
par parcelle. Ramené à Ia moyenne des parcelles cultivées en ml1 (5,2 ha), cela
1
LP r+~ondan ou coumba diargandui (Digitaria velurina)
l
représente environ deux charrettes par hectare, soit 5ûû kg par hectare.
?
Le xa xam (Cenchrus biflorus);
?
Le dougoubou pith (Brachiariu mufica)
+
D’une manière générale, l’emploi de la xûmure organique-a augmenté au cours des deux
,:r<,
dernières décennies pour suppléer les engrais minéraux inaccessibles et la rareté de la
D’autres espèces moins Cit&es sont : le coumba nioulé, le xereb, le ndow (Cossia fora),
jachère. Cette augmentation semble être en concordance avec l’augmentation du cheptel
le ni& bu goor, le rol ou ndir (&erus esculentus), le ngok et Ic?i seul.
des exploitations (chevaux à Ngodji,léme et ânes et chevaux à Sob) telle que l’atteste le
tableau 5.
Parmi les indicateurs de dégradation les éléments les plus cités sont la couleur blanche
du sol rt la présence de certaines espéces comme :
Tableau 5 : Changements des cheptels entre la date dc leur ~tabtiswtttcnt ct celle
de l’enquête (moyen par exploitation)
*-
Candok);
Village
Chevaux Anes Chèvres Moutons Bovin,
~-
- - - - - - - - - -
?
Djwum (Srriga hcrnlonthrca!
,
Darou Rahmane II
-0,60
-0,14
-2,33
-5,54 -i .23
?
djambul (Panicum hystrixi :
Ndiamsil
-0,36
-0,73
-0,81
-5,64
-5,OO
*
Le ndakargnik OU homhom (,C.‘enraurea senegalensisl
Ngodjilème
+0,67
-0,30
-4.22
-0.1 i -13.22
S;b
+0,12 +0,11
+4;11
-2:56
-17:55
D’autres espèces moins citées sont : le rrdara (Milracarpz~s 3cuber.L
Source A. Fayc. ISRA
3.2
Evolution des sols cultivés dans la zone d’étude
: j
II est difficile de quantifier les appo& en fumure organique Dar unité de superficie. car
-
La comparaison des caractéristiques des sols dans les années 50 et en 1999 a été faite en
non seuiement la part du parcage es mal connue mais aussi parc: que !‘épandage de
essayant d’avoir le moins de biais possible. La OY des analyses de sols avaient été
b
cette fumure est très sélective au sein ‘une m&me parcelle et se fait selon l’appréciation
antérieurement faites, nous avons ré-échantillonné les mêmes sols. Là où nous ne
du paysan. Lors des entretiens, il eqt apparu clairement que les quantitës de fumure
disposions pas d’analyses ponctuelles, nous avons fait appel aux résultats disponibles
organique épandues sont liées d’une part au nombre de têtes de bétail et d’autre part 21 la
ailleurs sur les mêmes sols. Dans ce dernier cas, ie découpage des horizGnr. n’est pas
main d’oeuvre disponible dans l’exploitation. La plus forte moyenne estimtie revient au
strictement le même dans les deux situations mais nous n’avons compar2 que ce qui
village de Ngodjilime avec 12 charrettes par hectare son cnvirun 3 000 kg. Cette
pc’uvait l’être.
matiert orgamque ~SI la plupart du temps épandue c:: suri&. ;\\vcc cc mode
d’épandage. les pertes en azote peuvent être importantes.

Compare au profil de référence, les sols dior de Ngodjilèmc se caractérisent par un nH
!.a superficie movcnnc wltt~+c s ect dr 7.12 hectnres don! 52,33% en arachide. 26,!@0/0
moins acide (Tableau G), 65 en moyenne contre 6. L’acidité potentielle représentée par
en mil et 21,56& pour les autres cultures. Les sols dior reprtsentent 50,88’% des
la différence entre pH eau et pH Kcl reste cependant forte dans l’cnsemblc. Toutes les
supertïcw, les sols de& 48,02* (a et les deck-dior
i, I 1% Dans ce vti isgc ics proportrons
autres caractéristiques sont au moins égales à celles du profil dc référence.
de diw et de dcck sont pratiqucmçn! identiques.
Une pratique assez courante dans ce village esi de mélanger la semcncc ûe mil avec de
Tableau 6 : Caractéristiques comparks (1956-19991 de deus sol=, diw b Pigodjilkw
l’engrais minéral (14-7-7) a raison de 1.5 à 2 kg par kg de semence. Le mélange
- - ,
s’effeçme dans ie semon. Cene pratique peut être considérée comme une varianre dè
O-10 cm
?blCi il?L
l’appiication d’engrais R effet starter destinée à donner une impulsion à la jeune plantule
de mil en début de cycle. Dans Ic passe, des actwités de compostage étaient menées
(1)
12!
1999
!‘!
(1)
! 994
dans ce village avec La col~abürüîiün d’ONû Ci ûe I’LSBA. Les füsses cümpüstieres
pH eau
7.0
$,O
6,0
5,5
5,3
5.0
, .
,
ctmentees exrstent toujours mats ne sont plus lutt!tsees par manq”p
__ d’eau, la priorité
pH Kcl
6,2
4,9
4,4
4,2
étant donnée à l’alimentation humaine qui reste insuffisante. Le puits alimentant le
Argile + limon
3,2
4 ,8
2,l
4,3
5,5
2,0
village a connu une baisse de débit et était en surcreusement au moment des enquêtes.
Carbone total y~
1,5
l,o
1,5
0,9
0.9
tJ,Y
Azote total ‘%o
02
0,15
0,l
0.1
0.1
0.1
11 existe dans ce village des parcelles clôturées par Euphorbiu balsnmiferu grâce RU
Pr05 assimilable ppm
27 16
18.
19.
projet FIDA, abritant des régénerations de kadd ou des cultures de manioc
Source : Bonfils et Faure, 1956 et échantillonnage lors des enquêtes. 19YY
!Y?? . 5 échantillons au hasard.
De toits les villages enquètes. Ndiamsil est le seul ou la jachère existe encore. La forte
Cmigration et l’absence de semences seraient à l’origine de cette srtuation.
Tableau 7 : Caract&istiques comparees de deux sols deck i Ngodjilème
Situation des sols prélevés à Ndiamsil : Sur sept parcelles, trois correspondent à des
champs de cases (Tableau 8) et quatre à des champs de brousse (Tableau 9). Nous avons
‘O-10 cm
30-40 cm
utilisé comme référence un profil étudié dans la zone en 1967 par une équipe de
--..
-.... --. _
._
chercheurs de I’ISRA.
fi s
(2)
199’i
i::
j-l*_o
1 G,<)~l
pH eau
<:.s .
6.4
O,h
f,.C
6.
‘1 fi ,
<
pH Kcl
5.3
5,6
5,;
5 ~ 1
I’ableau 8 : Caractéristiques d’un sol dior cultivé (champs de rase) 21 Kdiamsil,
Argile - limon
7,z
7.8
JO,6
i4.:
, j.5
i ;;t;
:malysé en 1967 et 1999
Carbone rotai %a
2,2
2,5
2,4
2, 2
21
1,s
Azote total %O
0,3
0,2
0,3
0.2
0 2
0,2
Référence Exploitants, 1999 liéference Explottants, 1999
P205 assimilable ppm
46
36
24
19’
Source : Bonfils et Faure, 1956 et échantillonnage lors des enquêtes, 1999.
1967
1
2
:
1967
-~~~.---~----..----
/
2
3
1999 : 5 échantillons au hasard.
Profondeur Icm,i
O-10
30-40
pl l eau
6.7
7.1
7.2
7 &
5.5
0.0 6.8
8>2
pli kci
5.s
6.8 (>.Y
7:
‘l,ï
ii.2 5.8
67
ûn note une batsse de pii dans I’honzon 30-4tj cm des sois &ci! sur ia penode
Argile et limon 08
5 ?
4.5 2,2
4:;
6,4
3
4
6,7
considérée (Tableau 7). La teneur On argile + limon est passée de 7.8% a 10,6% en
Sables 76
Y&
vs.5 97.11
05.X
91.6
iih
Y0
93,3
moyenne dans le premier horizon, alors qu’elle est restée sensiblement la meme dans le
Carbone total %
1.6
10.4 3,5
a.1
1.1
4
i.1
4-2
deuxième horizon, traduisant un cet-t in entichissement en éléments fins dans le premier
Azote total Y&I
0,14
0,Y
0,3
0,s
0,I
r,,4
0.1
0,4
horizon. Le carbone total, qui n’a pa4 subi de variation sensible dans le premier horizon,
PzO5 assimilable* 30
274 48
726
37
227 36
617
est passé de 2,2% à ! ,S!% en moyen&e dans !‘horizon 30-40 cm sur La petiode de 43 ans
,.^_^~
Source: Poct’nier (tYb8) et échantiiionnage iors des enqueres, i999.
qui sépare les analyses. L’azote total n’a pas subi de variation importante. La teneur en
Expl-itnnts: 1 = Qumxtne FaII : ? - Cheikh Fxl! ; ? F Mlndw Mh
phosphore assimilable actuelle de ces sols est supérieure a 1.5 ppm, généralement
* w-n
considérée comme seuil entre sois peu e: bien pourvus en P:Oi

Champs de Case (TOI~ Keur : Tableau 8)
L’évolution de ce sol cultivé montre des teneurs en carbone, azote et phosphore
Sols deck-dior
assimilable très élevées par rapport au sol témoin analysé en 1967 dans la zone étudiée.
Le pH de ces parcelles a legèremenr baissé durant la période considérée. Dans
l! s’agir d’un sol situe aux alentou’rs de la maison commun&~~ent appelée champ de case
l’ensemble du profil, les tenrllr<; en éléments fins ont augmenté en profondeur. AU cours
ou cc /ui; htur b. Ces pxcclles rcÇoi*ent une quantitç assez importante de tùmure
& 13 pbriode considérée, Ics tcne]Jrr en matière organique ont ;ui~si ti\\ nlt!Ccs
(fumure d‘origine ;mimale - limier) et d’ordures ménagèrss (en particulier de la cendre
de feu dc bois). 1L’cnsemb:c de ces déchets peut expl~qucr 1:1 !rop .grande rlchcssc rn
matière organiqucr CI phosphore assimilable de cette parcclic
Dms l’ensemble le pi-l des horizons de surface ct dc protorKicur 3 scrislb!crllcrI!
aupmenié.
‘Tableau 10 : Caractkistiques d’un sol deck-dior cultivé (champs de broussej à
Ndiamsil, analysé en 1967 et 1999
-
Référence EXploitants, 19W
Ri-férencc Exploitants, 1999
196’
!
5
1967 i
.
9 la diminution de la teneur en car’ one de l’horizon de surface qui a une baisse de 25%
-_
_-_ ._.I_-&.
.-- --I_-
sur ies 32 années qui séparent le mesures;
Profondeur {crnj
O-10
30-40
c
4”
pH eau
677
6,2
635
5,s
5,5
5
?? la diminution de la teneur en p
sphore assimilable dans le premier horizon qui est
passée de 30 ppm à 11 ppm, u$,e baisse de plus de 45% sur la période considérée.
pH kel
5,8
5,5
5,5
4,7
4,s
4,2
Ces parcelles sont carencées en phosphore car les teneurs minimales considérées
Argile et limon %
5,7
5,5
897
6,4 13,s
13,5
comme seuil sont 15 ppm.
Sables %
94,3
945
91,3
93,6
56,s
86,s
Carbone total o/oo
I,6
1.9
2.1
1.1
1,7
1.6
?
La diminution de la teneur en éiéments fins du premier horizon <I~II a une baisse de
plus dc 25% pour la période considéree.
Azote total 0,
0,!4
?,2
0,3
0.1
0,2
02
PzO5 assimilable*
30
17,9
37
20,l
31
Source: Pocthier (1968) et échantillonnage lors des enquêtes. 1999.
Tableau 9 : Caractéristiques d’un sol dior cultivé (champs de brousse) i Ndiamsil,
Exploitants: 1 = Moussa D, 2 = Mbaye Fall
analysé en 1967 et 1999
Kéfirence Exploitants, 1999
Rélprenc~ I\\xnloitants. 199P -
L’étude comparée des analyses dc ~O!S prélevés ù Ndiamsil (,p$riode 1967-1999) a
1
‘j(,T
1
montré que les caractéristiques physico-chimiques dc I’cnsemble des champs de cases
--__
._
.--.
-. __ ..- ..:
i y(> ;
i
. - _.
,fJ,..,,/; ,*,. :~+f(~::.v ;: ,,; i
Ctudiés (trois) 0111 C\\olué poGtivement. On II a pas observé dz dégradation mais un
(!- I Il
:c,:‘i[,
;-y!2si!: ryri.eijiç~~~ztfp.t
SI .-. . .
CI> nj:lrjG:,~ or-amque et en phosphore nssimilahlc Ceci peut être
pi!
I.7
C’!
6.X
. . .
I i:
t’\\p!~~jt~è dc plublcurs m,uiicrc /
PH
53
S.!
5
:‘ ’
.l 7
.l 1
Argile et ltmon %
5.7
3.7
2.2
i,,.i
-
:>,:
D Les pnrcclles o n t eu des precédents culturaux m:!, culture qui rcçolt beaucoup
Sables ?,&
gzt 7
,..
96,3
97,8
‘)J.(?
O?
‘I-4 ., 5
d’attention de la part des agriculteurs ; ils apportent beaucoup de matière organique
Carbone total SW
l,6
1,2
1,18
l,!
u,<)
1,2
d’origine animale par exemple du fumier. des ordures mcnagéres composées de
Azote total Y&
O,l4
0,l
O,l
O,l
0.1
0.1
beaucoup de cendres etc., et tous ces Eléments contribuent ,i l’enrichissement des
PZOS assimilable*
30
11,4
16,43
37
13.4
21,9
parcelles.
Source: Pocthier (1368) et échantillonnage lors des enquètes, l99cj
*
ii faut soliigncr que inuits icJ picelks Soii: des 501:; type diw.
(‘oncernant Ics quatre parcelles de champs de brousse, on a ohwrvé une dégradation
jiiu:, accentuée avec des baisses notables des ieneurs eu matitre or-anique (pour les sols
type &Y! c! IV phosphore :wrmilahle (pour i’cnscmble). La iimurc ! est apportée
,~*~*i~-~-t
JL”,~,l,r*l* cllr
.,Y. 1~

L_ mil

..*..mnis
. i
..-.- dw
- dnsrs nlus
--- ----- ‘ faibles. Contrairement aus champs de cases,
ces parcelles peuvent aussi subir des cultures sans aucun amendemsnt.

Darou Ralrmane 11
de l’ordre de 38X. t.cs teneurs en phosphore assimilables en 1956 son1 les plus faibles
La superficie moyenne cultivée y# esr 14,88 hectares (31.Y ha. si on inclut dans
des sols étudiés.
l’échantillon le représentant du markbout qui exploite une centaine d’hectares). 52,4%
wr~t emblavés en arachide contre 19,4% pour le mil et 28.1 pour les autres cultures.
il, I?O des parcelles sont sur sols dior contre 10,4% sur sol deck et 14.4% sur deck-dior.
Tableau 13: Caractéristiques d’un sol d’un champ de case B Durou Rahmane II en
i>c tous les villages enquêtés, c’est celui qui connaît le plus fort état de degradation des
1999
ressources naturelles. On y note la plus faible densité de végétation et les sols les plus
pauvres Dans ce village, il y a 32 ans, le mil SOURU et le mil surrio étaient produits en
O-10 cm
lO- 20 cm 20-30 cm
30-40 cm
quanti& égales. Aujourd’hui seul le souna est produit. II y a deux fols plus de surface
-~--_--
cultwée en arachide qu’en mil, avec cependant un nombre de parcelles identiques.
pH eau
6.3
5,8
s,7
5.3
pH Kcl
4,7
4,Ï
4,u
4.4
Argile + limon
4s
4,5
5?
5.5
Tableau II : Caractéristiques cômparées (1956 et 1999) d’un sol &Or ;I Darou
Carbone total %O
1.0
1.u
1:;
I .li
Rahmane II
Azoie totai %O
V,i
û,i
:j.;
û,i
P~OJ assimilable* ppm 10,s
8,s
x,0
fio
Profondeur
----.
pH eau
Lc sol cultlvt; cn champ dc C“I>~ ilt’ plkentc ~k~cune amciwration ncwrt’ par rapport au
ph Kc!
mème type de soi cultwe en pltw champ (rablwt i ‘1 Le\\ caruct?rik~ucs sont même
Argile et limon (%)
plus défavorables dans le premier cas.
Carbone totai D/N,
Azote total s/oo
P205 assimilable* ppm 57
26
Sob
Source : Bonfils et Faure(1956) et échantillonnage (5 par hasard) lors des enquêtes,
La superficie moyenne cultivée est de 9,-7 hectares dont 57% en arachide, 40% en mil ;et
1999.
2,s pour les autres cultures. 5,9% des parcelles sont sur soi dior, 40,3% sur sol deck et
1,8% sur deck-dior. Dans cc village, le systéme traditionnel de rotation triennale
(jachère-arachide-mil) avec parcage des animaux dans la jachère a été abandonné suite
Tableau 12: Caractéristiques coniparées (1956 et 999) d’un sol deck à Darou
au manque de terres ayant conduit à la disparition de la jachère. Le terroir de Sob est
Rahmane II
saturé.
Profondeur
O-10cmI
30-40 cm
Les faits marquants dans l’évolution du type LR3 sonr.
_- --_-
Pkriode
1956
1999
1956 -
-1999 -
-
?
la diminution de la teneur en carbone de l’horizon de surface qui est une baisse de
@i eau
5.6
66
5,O
?,O
20% sur les 33 années qui séparent les mesures ;
pH Kcl
Argiie et iimon
4,6
4,1
i û:G
‘&,2
12.9
?? la diminution de la teneur en phosphore assimilable dans le deuxième horizon qui
est une baisse de 66% ;
Carbone tota! 9;;.
2,4
1.5
125
:[:
+ !a diminÿtiûi; UC !a tcnc*ù; cri L,L,,,b,,,a
RlAr...ntr !IÏ,s dü ~cÜ.xI~:::c ‘*.,**~,‘n
LIV, ,-, qu: est üne baisse
Azo!e total 0,
f-l?
“1‘.
O,?
0, l
0.2
de 27% ;
PZOS assimilable ppm 1.5
790
?
Ic pH est le seul paramètre ayant connu une hausse dc I’ordrc d’une unit& L.‘originc
Source : Bonfils et Faure. 1956 er échantillonnage lors des cnqt$tc~. l +;jj
de cette hausse n’est pas apparente.
Comparés au profil de référence, les sols dior de Darou Rahmanc II (tableau 11) ont
connu une chute de pli d’une unité pour l’horizon dc wri;iw t-t de: ! .4 unités pour !c
dcunlcmc horizon. La teneur argiie er iimon a diminué. L:: !CI:~!:: cn ~i10,nf es: pass?c
de 3.2 à 1,54&, soit une chute de 53% en valeur relative
Dans i.ensembie, tous ies paramérres du soi rieck (tabieau ri) ~nr e;,.)lut CII balsse.
compares a ce qu’ils etaient en 1956. La plus importante balsse csi celle de la teneur en
argile + limon. La teneur en carbone de l’horizon de surface a connu uoc balssc rclativc

Période *LR3 Source ppm
assimilable PtQ5
Rapport
cw
Azote total
ew
Carbone total
limon
Argile et
pH
pli
Périodv
.~
soi* -.- Profondeur (cm)
l‘ahkau
.--
Kei
eau

_..
Ssssagne :
(Y&:)
!

~Garreau,
11~
C!h’

14
.._
! 966 : (2) = Change à
:
;
1
._
Caractéristiques comparées
10
-.
---
1
0,2
2,0
4.3
4.3
LR?
-2,0 9,0 2 11.0
5.6
(1)
_-
1!)70
0
0


.-.- Dior
LR3
: Ndemate ; LRI 1
-1,6
-0.4
1,4
et
1,l
(2)
---.-..


4.7
2.6

(1) (2)
échanlillonna.qes Il,0
0,3
4.,8
5.9

0 11.3


Dior

LR7
2,8
-0,l
-0,s
0,9
0,7
-
1909
0.4
4.2



16.0
s.0
6,3
t,!)
:Mbediala lors les enquêtes.
Biot LRII -

.
_.
des
-5.6
-5
I)-10
0
-1,3
-5.3
1.9
-14 -6
1,4
(2)
-
_.
sols de
4.1
_“..


24

($3
~-_-
;

8.3
5.7
7
ill
DiiW-dWk
Ht13 .
0
-1
..-..-.-.

-2,s

1,Rl.Y _

Sot)
-14,1
--.._
-1,7
-0,6
Pindacobc.
(3’)

en

1999.
1966
15.5
II
0,3
-3
3.2
Y.?
J.9
6.2 0.5
t:i
.
hkwmle
0
3.9


-3.2
ct
18
-1,o
1999
II,9
(2)
-


2Y
9 -3
0,2
1,2
9,3
4.
s,o
(1)

-2,s
I

Dior
LR3
-18,6
0
-0,l
0,6
1,o
(2)

5R-40
12
9,0-
0,2
L--l--
1,s
4.2
4.7
fj,5
!II
0
----


Dior
LR?

-5
.î-
0
0,s
0,3
-0,l
-0.5
(2)

23,o
11.03
15,o
il)
0,2
4.1
5.0
6,6
(2)
Peck


LRIl

-12,l
0,04
-2,l

1,7
0,s
OJ


5.1




14
15,l
6
0,2
2,s
(1)
6,5
Dior-de+

------L.--L

-2.6


LR
:;o-Cftj ---_._.,.
-6,6
z!
0,l
d,l
4.4
-0.6
(2)
1:)

19
114.4
!

P
0.2
2.4

1.7
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!\\l<?~eIule
2
-
./

1
1:

l<.-l_l_,

.
-llO6
-0.2
0
0.4
..o,s
-0,i
0
(2)

ANNEXES
Tableau AI : Méthudcs d’:tnalyses
= les sols ctiitivés près des habitations communément appel& champ de case (foi/
keur). qui bénéficient d’un apport régulier de fumurc organique sous forme de
Types d’analyses
Méthodes
dbjection animales et de déchets ménagers divers ont conservé ou amélioré leur
_-.-._I -_ ..- .-” -.-.-
potentiel de production sur les 3P à 40 demiéres années, toutes conditions étant par
pH eau et Kcl
Suspension %,S, Electrode à pont KCL
ailleurs égales. On note à cet égard la richesse exceptionnelle des champs de case en
Granulométrie A+L
Méthode Robinson
phosphore. Cc sont gént;a!cmcnf des so!s Ui’or.
Azote total
Kjeldahl
Carbone total
Black & Walkley
Phosphore assimilable Olsen
* Les sols dior cultivés loin de habitations (champs de brousse) ont surtout été
si
affectés par une baisse graduelie de leur teneur en matière organique, qu’il faut
relativiser en fonction de la plus OU moins forte densité de kadd (Faidherbia albida)
et des pratiques culturales. Le village de Darou Rahmane 11 soumis à une pression
humaine plus forte combinée à une péjoration des conditions climatiques a connu la
plus forte dégradation de la qualité de ses sols.
Tableau A2 : Analyses des sols, Darou Rahmane II
?? Pour les sols deck. généralement plus riches en éléments nutritifs, le carbone et les
éléments fins ont subi uns certaine baisse. Cependant 1~s S~IS derk sont moins
Paysans
Culture Horizons pH eau pH kcl A+L ?G C 9~ X Y& P205 ass.
dégradPs parce qu’ayant de meilleures caractéristiques et Ctnnt moinq sollicités.
wm
,.,I.___..__I_.... _.l__l_ _.. .___.__.-__._ -...-..-.- _-_______-- ~-
Samba S
Mil
o-lu
/,12
6,45
2,‘
3.21 n,3
Y,25
II faut souhgner que si on asstste a une propension à I’augmentatton des champs de case
1 O-20
6,92
6.14
3.2
2.16 0,19
31,86
au détriment des champs de brousse, les équipements agricoles teis que les charrettes ne
20-30
6,86
6,OS
11.2
2
0.17
28,87
sont pas disponibles pour assurer le transfert de !a tümure organique des concessions en
30-40
6,39
5,9!
3,7
1,39 0.13
25,89
brousse. Les champs de case reçoivent tous les déchets ménagers des concessions et
Samba S
Mil
O-10
6,31
5,24
2,5
1
0.11
10,4s
c’est ce qui explique leur richesse. Mais il nous est difficile de juger si on assiste à une
10-20
5,84
474
4,5
1.04 0,12
a,45
augmentation réelle des superficies concernées par les champs de case ou non.
20-30
5,65
4.57
5,2
1,04 0.13
7,97
30-40
527
4.42
5.5
1
0.1 1
$97
En general II faut souligner que l’état actuel des sols est USSI i:i consEquencr de
Ablaye Paye Arach.
o-10
5.6
4.6:
4.1-I
1.46 O.16
15.43
l’impact d’autres facteurs tels que l’évolution démographtquc et les pohtiqus~ agricoles.
10-20
5,l
4.1s
6.2
1,ll 0.14
lO,45
20-30
5,0:
4,13
6,:
1,2! 0,14
9,46
_^ .^
N-4u
4,96
4,ûs
Î,Î
i.il û.14
a , 9 7
21

‘Pablcarr ,613 : Annlyrcs des sois, Ndiamsii
‘I‘ablcnu A4 : A~ialyscs des sols, Ngodjilcimc
Paysans
cukiiïe
Ilorizons
pH
pli
A+L
c û/w
N XU PzOs ass.
Paysans
ClJ!tUR
t-lori7ons
Ph Ph
A + L C?oa S k PzOs ass.
eau
kcl
FI
eau
kcl
5%
wm
Ppm
-~-___
_--
Dame Fall -~-~
Mil
O-10
5,9x 5,12 3.7
0,15
11,45 -
Mor Dione
Mil
-0-10
6,X1 5,9L<
3.7 ,
2 7x
ü.3
X5,3X
10-20
5,35
4,3X
6,2
1),14
11.95
l(j-20
6,73
5,X6
4
2.61
117-F
I ,
20-30
5,19
4,2X
5,Ï
(J,13
IO,45
20-30
6.59
5,79
4.2
1.97
112.37
30-40
5,04
4,2G
‘7
0, il
13.44
313-411
b,)b
5,tCi
6.S
l ,OL
iOÏ,9G
Ousmanr Fall Mil
O-10
7.13
6.X
4.5
iO,39
0,Yb
2;‘4,3
Wali Séne
hlil
O-10
l,jÏ
5,33
3
2.54
0,2X
116,JY
10-20
6141
6125
4:Î
10,64
0,9Y
294, I
1 O-20
J,65
7.15
3.2
2,04
0,21
85,8X
20-30
6,3
6,Ol
4,5
5,x9
0,5X
264,4
20-30
1.55
7,0J
32
1,62
0,18
X3,91 ’
30-40
6,62
6,26
4
4
0.4
227,35
30-40
7,48
J,Ol
3,5
1,4x
0.17
X5,38
Cheikh Fall
Mil
O-10
7,2
6,X4
2,2
335
0,36
48,79
Diégane Ngom
Arach
O-10
7,09
6,24
3:2
1.51
0.19
26.99
10-20
’ 6,96
6,34
3
1,61
0,19
41,X2
10-20
6,22
4,J5
4s
1,13
0,13
17,67
29-30
6,1X
5,98
3,2
1.25
0.15
41.32
20-30
5,9
4,52
3,5
1 ,O?
0,13
15,21
30-40
~ 6,s
5,8X
4
1,14
0,14
36,X4
30-40
5.54
4,3x
4.3
0,88
0.11
I7,6J
Mor Ngom
Arach
O-10
6,X2
6,04
2,2
1,1,1x
0,14
16,43
Adiouma Ngom Arach
O-10
5,96
4,X9
23
1,02
0,15
16,19
10-20
6,2
5,14
4
1,32
O.i3
20,9 1
10-20
5,51
4,31
3,X
0,X1
0,12
17,1x
20-30
5,6
4,49
5,2
1,1x
0,14
21.9
20-30
5,54
4,44
3,X
0,77
0,13
17.67
30-40
5,41
4,39
6,5
1,21
0,14
21,9
30-40
5,32
4,24
5,5
0,X5
O,l3
19,14
Moussa D
Mil
O-10
6,23
5,58
5,5
1,96
0,21
17,92
Gogui Diouf
Mil
O-10
6,4X
5.34
7,X
2.22
0.25
45,64
10-20
5,6X
4,76
7,7
1,X2
092
14,94
10-20
6,19
5,19
10
2,12
0.26
33,X6
20-30
5,52
4,5X
10,2
1,x2
02
16,19
20-30
6,49
5,34
12,3
2.12
0,2 1
27,4X
30-40
$52
4.54
13,5
1.71
0,21
20.12
30-40
6,47
5,34
14.3
2,lS
02 1
24,05
bliidou .Mb
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o- 10
7,X5
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4,2
t:.tz I
726.5
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Mil
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6,3X 5,hZ
7,x
2,46
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35,59
10-20 1 X,1 1 7,64
4.5
0,47
062.3
10-20
6,19
5.13
10,3
2.08
0,19
20,76
20-30
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7,0X
5
0,4 1
SIY
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6,22
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4.5
1 ,Q‘l
0.17
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30-40
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5,26
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6.54
5,52
8 . 7
2.07
0,27
27,91
10-20
5.71
4,72
11.2
1 ,X2
O,22
23.06
20-30
5
4,35
10,7
1,62
0,19
22,0X
30-40
4,97
4,24 13.5
1,5x
(1. 19
‘3141
-----m--.-..---..LL
22

Tableau A5 : Analyses des sols, Sbb
DANCXIYE, C. et SARR, P.L. (1985) Dégradation et régénération des sols dans les
région.~ centre-nord du Sénégal {Cap- Verr,
Thiès. Diourbel, Lougo).
Culture Horizons Ph Ph
A+L
C%m
N
P20‘
Département de Recherches sur les Systémrs de Production et le Transfert de
?,<Sr,
übS. ppm
Technologies en Milieu Rural, ISRA, Dakar.
3.73
0.38
DAVID, R. et NIANG. U.K. (1995) «Case studp, Diourbel, Sencgal fi, in Changing
I 1 G.64
1 O-20
8,i6
7,iO
5
2199
0125
piaces.7 Women, resource management and migration in the Sahel. SOS Sahel,
95,58
20-30
61
7,o:
6
2,90
0,25
Londïcs.
99,34
30-40
8,Ol
6,96
6
FAYE, A., FALL, A. et COULIBALY, DJIBRIL (2000) ‘Région de Diourbel :
2,22
0,2
94,9
Gorgui Diouf ‘Mi!
û-10
8,05
7,54
4,s
Evolution de la production agricole’, D&mds Research Working Paper 16.
4,37
0,39
274,3
10-20
8,16
7,Ol
5.8
4,Ol
0,34
Drylands Research, Crewkeme, Royaume-Uni.
266,9
20-30
8,03
7,34
5,5
GANRY, F. (1985) Programme de valorisation agricole des ressources naturelles.
3.06
0.24
294,l
p&j^
8,2?
?,62
6
? .x,
‘JO
û,iY
Scr;icc dc biochimie des sols.
3u3,95
Synthèse des résultats. 1984. centre National de
Ndématc
Mli
O-10
6,56
5,59
4.x
7 1,
C,‘ L
(),!T
:3,s4
Recherches Agronomiques dc Bambey, Bambey.
! O-20
5,94
4,Sj
9,J
2.1;
0,1x
(>A‘I’E, M. ( 1998) Les politiques d ‘aJusteme,lt dans le secteur agricole sénégalais :
12,X5
20-30
5,62
4,43
10,x
2
8.19
Analyse cntulue des implications sur la jilière arachidi& T‘hése de doctorat,
9,3Y
30-40
5,97
4,7Y
14.5
2.25,
0.24
Université Catholique de Louvain, Belgique.
h,92
Pindacobe
Mii
O-10
6,04
5,13
5.8
&?Y
0.28
K’DOY& A.F. ( 1996) Evaluation des impacts sacio-t;co,lomiorces du projet collaboratif
9,89
10-20
5,47
4.78
10,5
!,Yb
0,27
8,9
Winrock internationul~l,~~/LCF~N~.4h‘
s11.r les m&aer.s mrau. Mémoire,
20-30
6,75
4,67
Ii.5
2,3Z
0,26
5.93
diplôme d’ingénieur agronome, Département Economie rurale, Ecole nationale
30-40
5.87
4,?4
12 : /
>
2.43
û,2=l
7,4?.
supérieure d’agronomie (ENSAi, Thiès.
Mbédlaia
Amch
û-10
7,74
6794
6
2,X9
0,4 1
i0.38
PICHOT. J. 11985) (c Les rtsidus culturaux peuvent-ils assurer !e maintien dti statut
1 O-20
6,52
5,54
10.5
2,43
0‘3 1
IO,38
organique des sols tropicaux )), in Pichet, J. (ed.) Actes de 1 ‘atelier Gemos.
20-30
0,?4
5.53
12,5
2.11
0.23
6.92
Centre de Coopération internationale en Recherche Agronomique pour ‘le
30-40
6,bl
5,48
!3 1
2
û.24
9,s9
Développement (CIRAD), hlontpellier.
Sassagne
Arach
O-10
6,72
$71
4:;
: ,G
0,22
POCTHIER, G. (1968) Note sur quelques facteurs pédologiques des sols de la zone
9,35,
10-20
6,55
5,4
4,3
1.45
0,19
nord du bassin arachidier Sénégalais Etat des lietix et situation des sols de
839
20-30
5,98
4,72
6,5
I ,34
0,18
9,39
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<~,.‘+.‘A r.“nPnl