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INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1.S.R.A)
,
UTIL1SATIQN DECi REiSIDllS DE TRANSFORMATitON
DU P0fSSO’N FUME POUR LA FERTILfSAT1ON DES
TERRES : EFFET SUR LA PRODUCTIVITE DES
CXJLTURES
.’
/
Par
Marnadou NDIAYE /Agronome
Désiré Y. SARI? /Sociologue
avec la collaboration de Djibril DIOUF
Avril f995
Travail réalisé dans le cadre du Projet de Recherche sur fa Gestian des Ressources
Naturelles (NRBAR)
-~_.-_I.I_
_
-

‘.
----

-

a
I - INTRODUCTION
Autrefois la jachère constituait un moyen efficace (de régénérer la fertilité
des sols (GILLIER, 1960). Mais du fait de la forte pression démographique, la jachére
n’est plus significative pour maintenir leur bon niveau de fertilité des champs. II a fallu
donc intervenir par des apports de matières organiques diverses : engrais verts, pailles
de céréales, fumier et compost.
La pratique de l’engrais vert s’est avérée efficace pour le maintien de la
fertilité du sol et la régularité de bons rendements (MONNIER, 1967). Mais
l’enfouissement de la céréale ou la légumineuse n’a pas été adimis par le paysan pour
des raisons psychologiques (LEMOINE, 1967). Avec l’introduction de la traction bovine,
les études sur le fumier ont eu un regain d’intérêt et la dose de 10 tonnes (matière
sèche à l’hectare) qui a été préconisée, dose qui n’a pu être obtenue au regard des
possibilités réelles de fabrication en milieu paysan (HAMON, 1967 ; PIERI, 1986). Des
techniques de compostages ont été alors envisagées avec des résultats très
prometteurs pour le maintien de la fertilité du sol et l’obtention de bons rendements des
cuitures (GANRY, 1985 ; SARR et GANRY, 1985). La fabrication de fosses
r:ompostières “in situ” (au champ) sous pluies d’hivernage s’est avérée comme étant
une stratégie efficace à la problématique de ramassage et d’arrosage dans le
processus de compostage de résidus de récolte sous étable.
La situation de dégradation de la fertilité des terres, les difficultés liées à
{‘accès aux intrants agricoles (notamment les engrais chimiques) du fait des faiblesses
financières des producteurs ont motivé l’important effort fourni par la recherche pour
\\Jaloriser les ressources naturelles disponibles au niveau des exploitations agricoles.
Dans la zone côtière, à haute activité de pêche et où l’élevage est peu important, des
résidus de transformation de poisson fumé sont disponibles. Dans cette zone, I’ISRA
mène des activités de recherche avec l’appui du financement. USAID dans le cadre
d’une subvention ROI du Projet NRBAR (Natural Ressourc:es Based Agricuftural
Research).
L’objectif principal visé est d’améliorer la fertilité des sols et d’accroître la
productivité des principales cultures de la zone.
La première année des activités du projet (1993-I 994) était consacrée à
des enquêtes socio-économiques. Ce qui a permis: (1) de recenser au niveau des
villages les producteurs impliqués dans la pratique d’utilisation des résidus; (2)
d’apprécier la perception des populations sur les valeurs fertilisantes des résidus (3)
d’évaluer les disponibilités et la valeur marchande du produit et enfin (4) d’orienter nos
(activités de recherche pour la valorisation agricole.

.
Durant la deuxième année, des essais ont été conduits au champ pour
1
mettre en évidence et évaluer les effets des résidus sur la productivité des principales
cultures de la zone.
Le présent rapport fait état des principaux résultats obtenus pendant
l’hivernage 1994-I 995.
Al - MATERIEL ET METHODES
Zl - Sites d’implantation
- Département de Mbour
?? village de Falokh (communauté rurale de Mbour)
?? village de Roff (communauté rurale de Nguéniène)
?? village de Ndianda (commun. rurale de Nguéniène)
?? village de Fadial (commun. rurale de Nguéniène)
- Département de Fatick
?? village de Baboucar Toumbou (Comm. Rur. Filmela)
- Département de Bambey :
?? CNRA de Bambey
2.2 - Matériel véaétal
Les espèces et les variétes utilisées sont indiquées dans le tableau 1
2.3 - Matière utilisée
Les résidus de poisson fumé (écailles) utilisés ont été prélevés chez un
transformateur à la plage de Joal pour l’ensemble des sites.
2.4 - Dispositif expérimental
Le dispositif utilisé sur l’ensemble des sites est de type blocs de Fisher
,avec un nombre de traitements et de repétitions qui varie selon le site.
Les traitements sont representés dans le tableau 2 a et b
--.-- -.--- -~.
._I-. .-._ -_- --.._.
.

2.5 - Réalisation des essais
Le’résidus de poisson fumé (écailles) sont épandus en surface avant le
semis aux doses indiquées pour chaque culture.
Le semis est effectué avec un semoir super-é’co muni d’un disque
approprié pour chaque culture. Les dimensions et les écartements entre lignes des
parcelles sont indiqués dans le tableau 3.
Pour le traitement : fumure vulgarisée des céréales, une fumure de fond
WPK est appliquée suivie d’apport d’urée à la dose de 100 kglha fractionnée en 2 fois :
50 % au 25ème jour et 50 % au 40ème jour après le semis. Aucune fumure minérale
n’est apporté sur les légumineuses.
Les binages, les sarcla-binages et la récolte sont ,faits à la demande par
les paysans pour maintenir leurs parcelles propres.
2.6 - Analyses effectuees
Des analyses physico-chimiques du sol ont été effectuée-s avant
I implantation de l’essai en plus de l’analyse de la valeur fertilisante des résidus. A la
récolte les rendements de matière sèche ont été déterminés pour chaque traitement au
niveau de chaque paysan.
HI- RESULTATS ET DISCUSSIONS
3.1 - Analyses de sol
Les caractéristiques physico-chimiques des sols d’implantation de l’essai
sont indiquées dans le tableau 4. L’examen de la granulométrile permet de distinguer
deux types de sol : des sols argileux (Roff) avec un taux d’argile compris entre 14 et 21
% et des sols sableux avec un taux d’argile de 3 à 4 %.
Les premiers ont une capecité d’échange cationique de 26.80/100 g de sol
et un taux de carbone compris entre 5.34 et 7.34 %. pour un pH neutre (7.00.à 7.23).
Pour les seconds la capacité d’échange cationique représente le 1/20 de celle des sols
argileux et leur carbone total est nettement inférieur (1.92 à 3.75 %.) pour un pH
Ilégèrement acide (compris entre 5.10 et 5.85).

Les teneurs en Calcium et Magnésium échangeables sont beaucoup plus
faibles dans le groupe des sols sableux expliquant ainsi le pH acide enregistré dans
ces sols.
Les sols de Roff sont relativement plus riche que ceux des autres sites.
Cette richesse s’explique par un taux d’argile, une capacité d’échange cationique et des
teneurs en bases échangeables et en phosphores total et assimillable plus élevées.
3.2 - Composition chimique du sous-produit (écailles)
Les analyses chimiques ont été effectuées au Laboratoire Centrale
cf’Analyses des Sols, Eaux et Plantes du CNRA de, Bambey & partir d’échantillons
prélevés chez un transformateur de la plage de Joal. Les résultats d’analyse chimique
$;Ont indiqués dans le tableau 5
Dans l’hypothèse que les éléments contenus dans les résidus (écailles) *
sont directement accessibles à la plante, on peut estimer les quantités d’éléments
fertilisants apportés par l’application d’une tonne de matière sèche à 50 kg N, 91 kg
1’205, 9 kg K20, 130 KG CaO, 5 kg Mg0 et 3 kg S04. On remarque que le sous-
produit est relativement très riche en phosphore ; on pourrait donc s’attendre à un effet
favorable sur les rendements des cultures sur les sols du Sénégal dont la plupart sont
carencés en phosphore.
3.3 - Analvse de la pluviométt-ie
Des relevés pluviométriques ont été effectués au niveau des postes de
Mbour (pour les villages de Falokh et Roff)$ de Joal (pour les villages de Ndianda et
Fadial) et de Fimela (pour le village de Baboucar Toumbou).
La première pluie est tombée entre les 20 et 21 Juin au niveau des 3
postes pluviométriques mais les semis n’ont pu être réalisés que durant la derniere
décade du mois de Juillet. La pluviométrie totale enregistrée a &té de 363,T mm en 42
jours à Mbour, de 537,4 mm en 27 jours à Joal et de 627,9 mm en 30 jours à Fimela. On
note qu’au niveau du site de Mbour le cumul piuviométrique a E!té plus faible avec une
meilleure répartition par rapport à aux autres postes (graphiques 1, 2 et 3). La période
CIes semis a été relativement favorable à une bonne levée des plantes. La quantité et la
fréquence des pluies enregistrées au courant du mois d’Août ont été favorables à de
bonnes croissance et fécondation des plantes. Cependant, ce mois pluvieux: a rendu
très difficile l’accès après parcelles et les travaux d’entretien des cultures. Les pluies se

sont poursuivies durant tout le mois de septembre, mais la sécheresse intervenue
‘ 1
pendant la phase de maturation a été préjudiciable 5 l’obtention de très bons
rendements.
Pour le semis en sec du mil, la pluie du mois de Juin a provoqué une
germination des graines en terre mais les plantules *ont dû succomber suite à une
longue période sèche (pratiquement un mois sans pluie) occasionnant ainsi des
t-esemais du mil.
3.4 - Situation phytosanitaire
La situation phytosanitaire a été bonne dans l’ensemble des parcelles
c’expérimentation. Cependant quelques cas de charbon du mil et d’attaques de
cantharides sur le mil ont été observés mais sans une incidence notable sur la
productivité de la culture.
3.5 Effet des résidus de transformation de poisson fumé
sur la productivité des cultures
Les données recueillies ont concerné la production de pailles, d’épis, de
gousses et de graines pour les principales culturales pluviales. Toutefois tous ces
paramètres n’ont pas toujours été disponibles en raison des difficultés rencontrées dans
la collection des échantillons en milieu paysan.
3.5.1 -MiJ
L’effet des résidus a été étudié sur la culture du mil en milieu paysan dans
les villages de Falokh, Ndianda, Fadial, Roff et Baboucar Toumbou. Les principaux
n3sultats obtenus sont indiqués dans les tableaux 6,7,8,9 et 10.
A Falokh, trois traitements (0, 4 t/ha de résidus et la fumure vulgarisée sur
mil) ont été comparés. L’analyse statistique des données a révélé un effet significatif du
traitement. L’apport de 4 t./ha de résidus a augmenté le rendement en épis du mil
(,Souna Ill) de 1948 kg/ha (139 %) par rapport au témoin (0 ffha de résidus). Par contre
il n’y a pas de différence significative entre la dose de 4 ffha et la fumure vulgarisée
(r:ableau 6).
A Ndianda où 0, 2, 4, 6 tlha de résidus et la fumure vulgarisée ont été
comparés, on note une action positive de l’application des résidus et de la fumure
vulgarisée par rapport au témoin sans apport (tableau 7). La dose de 2 ffha de résidus

a procuré des gains substantiels de rendements en grains 1100 kglha, soit +377 % par
rapport au traitement 0 t/ha + et 750 kg/ha, soit + 117 % par rapport à la fumure
vulgarisée. Pour le témoin les rendements ont été particulièrement bas dans ce site car
les plantes se sont mal développées et beaucoup d’entre elles n’ont pas produit d’épis
La faiblesse du niveau de rendement du traitement avec la fumure vulgarisée pourrait
s’expliquer par le lessivage de l’azote suite à une pluie de 59,l mm tombée deux jours
alprès l’épandage de l’urée au champ. Les doses de 4 ffha et 6 tiha ont produit des
rendements en grains équivalents (différences non significatives) : ce qui laisse augurer
que la dose optimale qui permet d’atteindre un rendement maximum (25 ffha de grains)
serait comprise entre 4 t/ha et 6 t/ha de résidus.
A Fadial, l’application de 2 t/ha de résidus a produit un rendement en
grains équivalent à celui obtenu par la fumure vulgarisée (différences non
significatives). Par contre l’augmentation de cette dose de résidus jusqu’au niveau de 4
t’ha et de 6 t/ha, a permis de doubler le rendement en grains de la fumure vulgarisée
(tableau 8).
A Roff et à Baboucar Toumbou, l’examen des données de rendements en
epis et en grains (tableau 9 et 10) ont montré une réponse très nette du rendement aux
doses croissantes de résidus. Cependant l’épandage des résidus de transformation de
poisson fumé n’a induit un effet significatif sur le rendement en grain qu’à partir de la
dose de 2 t/ha avec une plus value de 533 kg/ha (71 %) dans le site de Roff et 900
kg/ha (125 %) dans le site de Baboucar Toumbou, par rapport au témoin (0 t/ha).
3.5.2 - Mais
Le maïs a été planté dans des champs de paysans aux villages de Roff et
Ejaboucar Toumbou. Des doses croissantes de résidus de transformation de poisson
fumé et la fumure vulgarisée ont été comparées sur la base des rendements de maïs
obtenus (tableau II ). Au niveau des deux sites, le rendement du maïs a augmenté avec
l’accroissement des doses de résidus. A Roff, la production de pailles est passée de 3,5
t!ha pour le témoin (0 t/ha) à 6 tiha pour la fumure vulgarisée et à 8,5 t/ha pour la dose
de 4 tlha.
Dans les deux sites les rendements de la dose de 4 t/ha ont été
wpérieurs à ceux obtenus par l’application de la fumure vulgairisée : +400 kg/ha de
grains (+21 %) à Roff et +Il53 kg/ha (+54 %) à Baboucar Toumbou. Le maïs’ est une
plante très exigeante en éléments nutritifs. En effet en raison de son développement
tl-ès rapide, sa productivité est étroitement liée à la présence d’une grande disponibilité

d’éléments fertilisants. Pour un rendement compris entre 5 et 6 t/ha. le maïs prélevé
100 à 150 kg Nlha, 40 à 60 kg P205/ha et 100 à 150 kg K2O/ha. La supériorité de
rendement de la dose de 4 t/ha par rapport à la formule vulgarisée pourrait s’expliquer
par une quantité plus importante d’éléments fertilisants mis à la disposition du maïs :
200 kg N - 364 P205/ha - 36 K20 kg/ha pour le traitement 4 t/hat (dans l’hypothèse que
les éléments contenus dans les résidus sont directement accessibles à la plante
C+omparés à 104 N - 36 P205/ha - 54 K20 kg/ha.pour la fumure vulgarisée L’effet très
favorable des résidus sur la productivité du maïs pourrait également provenir des
quantités substantielles d’acide phosphorique apportées par cette matière organique
cians des sols dont la plupart sont carencés en phosphore.
3.5.3 - Soroho
L’essai a été conduit à la station du CNRA de i3ambey. Six doses de
rlésidus : 0, 1, 2, 3, 4 et 5 ffha et la fumure vulgarisée ont été comparées. Les
rendements en pailles et en grains sont nettement améliorés par l’épandage des
résidus comparé au témoin sans apport (différences significatives). Avec la dose de 2
tiha de résidus, on a obtenu un gain de rendement en grains de 925 kg/ha (54 %) et on
a doublé ce rendement avec la dose de 5 t/ha. A l’instar des resultats obtenus sur le
maïs, le sorgho a répondu très nettement aux doses croissantes de résidus de
transformation de poisson fumé.
3.5.4 -Arachide
La gamme de doses de résidus sur les céréales a été réduite de moitié
dans les essais sur l’arachide et le niébé. La production de fanes d’arachide a été
nettement augmentée à partir d’un apport d’une tonne de résidus avec une dose
optimale de 1,5 ffha. Les rendements en gousses et en graines ont été augmenté de
manière significative à partir de l’application de 1 t/ha de résidus avec des plus values
de 386 kglha (52 %) et de 286 kg/ha (54 %), par rapport-t au témoin (0 t./ha),
respectivement pour les gousses et les graines. La production optimale de matière
sèche a été atteinte par l’épandage d’une dose de résidus comprise entre 1.5 et 2 t/ha.
Des observations faites au cours sur quelques plantes prélevées ont
révélé une modulation plus intense dans les parcelles ayant reçu des résidus de
transformation de poisson fumé. Ce qui pourrait indiquer une fixation symbiotique
d’azote de l’air de l’arachide plus inten$e.

3.55 - Niébé
Seules les données recueillies sur la production des gousses et des
graines ont été analysées. A l’instar des résultats obtenus sur l’arachide, le niébé a
manifeste une réponse favorable à l’accroissement des doses de résidus. Toutefois la
production de matière sèche n’a pas atteint son optimum dans l’intervalle de doses (0 à
2 t/ha) testé. En effet, les différences de rendements entre les traitements : ‘l,5 tlha et
i”,U Vha, bien que non significatives, sont demeurées assez substantielles : 408 kg/ha
et 283 kg/ha, respectivement pour les gousses et les graines.
IV - CONCLUSION - PERSPECTIVES
Les résultats obtenus corroborent l’intérêt grandissant que les paysans de
la zone d’intervention attachent aux résidus de transformation du poisson fumé comme
source de fertilisation des terres. L’effet positif et quantifié de l’épandage des résidus
sur la productivité des principales cultures explique la Satisfact/ion manifestée par les
producteurs.
Ces premiers résultats ont permis de répondre (partiellement) à la
question quelle dose appliquée pour un site et une culture donnés. Ainsi pour les
cultures ceréalières, la dose de 4 tlha de résidus épandus en surface a permis
d’atteindre des rendements supérieurs à ceux obtenus par la fumure minérale
vulgarisée ou recommandée. Pour l’arachide et le niébé, la dose de 2 t/ha serait plus
appropriée pour une production optimale de ces Iégumineuses.Toutefois pour un
objectif de production fourragère, des doses supérieures à 2 t/ha de résidus pourraient
faire l’objet d’investigation sur le niébé fourrager.
L’efficacité des résidus comme amendement organique des sols pourrait
être améliorée par certaines techniques d’épandage telles que l’enfouissement par un
travail du sol et l’application localisée.
Dans le cadre d’une rotation culturale : céréale légumineuse, I’arrière-
effet sur la culture qui suit ainsi que l’effet sur l’évolution de la1 fertilite du sol seront
évalues dans un dispositif pérenne.
Enfin, une analyse de rentabilité économique de l’utilisation des résidus
est en cours. L’analyse proposée suit une démarche à trois temps ( NDIAYE et SIDIBE,
1992 ). D’abord un budget partiel sera établi pour l’ensemble ‘des traitements sur la
base d’estimation des prix pour les récoltes, les intrants agricoles et le travail familial.

Ensuite une évaluation de rentabilité relative de chaque traitement pour détermrner
c’eux présentant un intérêt économique particulier pour le producteur sera faite. Enfin,
pour chaque traitement économiquement intéressant un taux marginai de rémunération
sera calculé pour mesurer le gain additionnel espéré si ce niveau de traitement était
adopté.
y. BIBLIOGRAPHIE
1. GANRY, F. 1985. Quelques réflexions pratiques sur la valorisation des fumiers et
des composts. . Séminaire sur la recherche agronomique en milieu paysan. Dakar, 5 -
i 1 Mai 1985.
2. HAMON, R. 1967 . Modalités pratiques de fabrication de fumier Rendements
obtenus Applications possibles en milieu rural sénégalais Colloque sur la fertilité des
sols tropicaux . Tananarive, 19 - 25 Novembre 1967, pp. : 1790 - 1802
3. LEMOINE, M . 1967. Problème d’enfouissement de matière verte en tractionanimale
au Sénégal. Colloque sur la fertilité des sols tropicaux . Tananarive, 19 - 25 Novembre
1967, pp. : 1774 - 1779.
4*. MONNfER, P.L. 1967. Problémes pratiques posés par le labour
d:‘enfouissementd’engrais vert en culture attelé bovine au Sénégal. Colloque sur la
fertilité des sols tropicaux Tananarive, 19 - 25 Novembre 1967, pp. : 1780 - 1789.
5. NDIAYE, M. et SIDIBE, M. 1992. Recherche de formules d’engrais NPK
économiquement rentables pour la culture du mais pluvial. Etudes et Documents
LJNIVAL / ISRA , Vol. 5, N” 2, 24p
6. SARR, P.L et GANRY, F. 1985. Etude de l’apport au champ de composts
aérobicsCRDI sur une culture de tomate ( var. Rossol ) sous irrigation. Agronomie
Tropicale 4 (1) : 21 25.

Tableau 1: Matériel végétal utilisé.
-
-
-
-
-
site
Espèce végétale
Variété
-
Falokh
Mil
Souna III
-
Roff
Mil
Souna III
M a ï s
Early Thaî
---.
Ndranda
Mil
Souna III
Niébé
Ndiongama
-
Fadral
Mil
Souna III
Arachide
55 - 437
-
Baboucar Toumbou
Maïs
Synth. C
-
CNRA de Bambey
Sorgho
CE 180 - 33
L
Tebleau 2: Traitements par site et par espèce
CfkéaleS
-
-
Village
Paysan
Culture
Traitements
Répétitions
Firlokh
- Moustapha
MIL
0 et 4 t/ha EP
3
DIONE
Sauna III
Engrais
%ianda
- Gilbert
M I L
0,2,4,6 t/ha EP
4
NDIAYE
Souna III
Engrais
Erdral
- Adama
-!vIIL
0,2,4,6 t/ha EP
3
FAYE
Souna III
Engrais
&boucar
- Cheikhou
MIL
0, ?,2,3,4t/haEP
4
Toumbou
CISSE
Sounalll
Engrais
M a î s
0, i ,2,3,4t/haEP
4
Synth. C
Engrais
K,ff
- Etienne
M I L
0,1,2,3,4tfhaEP
4
FAYE
Sounalll
Engrais
Maïs
0, t,2,3,4t/haEP
4
Synth.C
Engrais
CNRA d e
-
Sorgho
0,1,2,3,4,5,t:haEP
5
Bambey
CE180-33
bJ Léclumineuses
Paysan
Cutture
Traitements
Répétitions
Adama
Arachide
0,0.5,1,7.5,2
4
FAYE
55 - 437
2.5 t/ha EP
Souka
Niébe
0,0.5,1,1.5,2
4
N D O U R
Ndiongama
2.5 t/ha EP
E.P = Résidus de transformation de poisson fumé (matière sèche)
Engrais =150lag/hade14-7-7(rril)ou8-1827(mais)+10&g/ha
d’urée (2 apports 1/2 au 25éme et 112 eu 40ème jour
après
semis)

Tqbteau 3 Dimensions des parcelles expérimentales
Culture
Espacements( cm)
Longueur de la Nombre
de Plants / poque
ligne
poquet
ligne
(cm) lignes
.
-
-
-
~
-
Mil
9 0
9 0
1 0
6
3
.-
-
-
Mais
9 0
2 5
1 0
6
1
-
_-
-
-
Sorgho
8 0
3 0
6
4
3
Arachide
4 0
2 0
5
6
1
-..
.-
-~
Wébé
5 0
5 0
1 0
6
1
‘--
-

-bleau 4 Caractéristiques des sols utilisés
Sols
Roff
Ndranda
Baboucar T
Horizons (cm)
O-20
20-40
O-20
O-20
20-40
Granulométrie (%)
Argile 2 microns
20.53
21.15
4.40
4.23
4.00
Lrmon 2-20 microns
9.37
9.50
2.28
1.95
2.00
Sable 20-50 microns
10.27
10.45
6.60
3.50
2.90
Sable 50-200 microns
42.37
42.35
57.50
62 60
63.30
Sable 200- 2000 ,icrons
15.73
14.75
28.70
27 58
27.50
Eléments organiques
c total (OIOO)
7.34
5.34
3.45
2.34
2.42
N total (O/OO)
0.62
0.40
0.25
0.20
0.19
GIN
1 2
1 2
1 2
1 2
1 3
Complexe absorbant
(meq / 100 g de sol)
C a
14.20
14.02
2.16
0.76
0.47
Mg
9.75
10.99
0.56
0.36
0.27
N a
0.121
0.142
0.025
0.007
0.006
K
0 075
0.050
0.043
0.050
0.050
S o m m e
24 15
26.92
3.735
2.28
1.95
C E C
PH
eau
7.23
7.00
6.50
5.84
5.10
KCI
6.20
5.67
5.61
4.96
4.45
Phosphore
P total (0100)
0.432
0.415
0.259
0.202
0.205
P assimilable Olsen (ppm)
38.64
31.25
41.63
26.45
25.76

Tableau 5 Composrtion chimique des résrdus ( écarlles )
-
-
Humidité pH
C N P K Ca
Mg Na
Si02 Cl
S
Al Mn Fe Zn
Cl!
PJ
eau
KCI %
%
%
Oh
%
%
%
%
0%
%
% ppm wm wm wm
9 :i5
6.55
6.50 27.3 5.35 4 17 0 $12 9.77 0 36 7 99 19.20 2 87 0 37 tr 35 1493 84
3 0
Tableau 6 Effet des résidus et de la fumure minérale sur le rendement du
-
- mil ( souna 3 ) à Falokh 1994.
Traitements
Rendement - épis kg / hq
Témoin
1222
4ffhaEP
3170
Ç.‘J
3593
L.S.D 5 O/6
948
Ci%
15.70
Tableau 7 : Effet des résidus et de la fumure minéra!e sur le rendement du
-
-
mil ( souna 3 ) CI NDianda 1994.
Traitements
Rendements : kg /ha
Epis
Grains
Tbmoin ( 0 t / h a )
5 1 4
2 9 2
21/haEP
3834
1392
41/haEP
4 8 7 2
2 4 4 4
6 1 I ha EP
5 0 7 0
2500
F V
1348
6 4 2
L YD 5 %
860
4 6 5
c.v %
17.74
19.67
Tableau 8 Effet des résidus et de la fumure minérale sur le rendement du
-
-
mil ( souna 3 ) à Fadial 1994
Traitements
Rendements : kg / ha
Epis
Grains
2 1’ I ha EP
2 2 7 5
1300
4 i: / ha EP
3363
18B7
6t I ha EP
4 1 1 2
2012
F.V
2 0 2 5
9 6 3
L.,S.D 5 Yo
9 0 9
4 1 9
c v %
19.31
16.99
Dbleau 9 : Effet des résidus et de la fumure minérale sur le rendement du
mil ( souna 3 ) à Roff 1994

P
j$bleau 12 Effet de doses croissantes de résidus sur le rendement du
sorgho ( CE 180-33 ) au CNRA de Bambey 1994
Trsttements
Rendements kg / ha
Pailles
Grains
TCmoin ( 0 t I h a )
3853
1713
1 t /ha EP
5046
2338
2tIhaEP
5474
2667
3 ( Iha EP
5602
2877
4’lhaEP
6 7 1 3
3009
5’lhaEP
7333
3935
L.S.D 5 %
1141
709
(2.4 %
11.07
14.60
ableau 13 Effet de doses croissantes de résidus sur le rendement de
l’arachide ( 55-437 ) à Fadial 1994
Traitemnets
Rendements kg / ha
L
Fanes
Gousses
Graines
Témoin(Ot/ha)
1590
7 4 9
5 2 7
0.5 t / ha EP
1840
9 6 0
5 7 3
1 Il t / ha EP
2 0 1 7
1135
a i 3
l.lit/haEP
2235
1209
929
2.0 t / ha EP
2 2 8 7
1152
953
L.!;.D 5 %
2 7 3
2 7 6
162
c ‘V %
14.54
11.75
11.36
Qbleau 14 : Effet de doses croissantes de résidus sur le rendement du
niébé ( Diongama ) à NDianda 1994.
Traitements
Rendements : kg I ha
Gousses
Graines
Témoin ( 0 t I h a )
1042
958
0.5 t I ha EP
1386
1054
1 CrtIhaEP
1599
1302
1 5 t / ha EP
1762
1346
2.(+ t I ha EP
2170
1629
L
SD 5 %
4 3 3
331
C.‘/ %
14 29
14.01
EF = résidus de transformation de poisson fumé
F.V. = 150 kg / ha de 14-7-7 ( mil ) ou 8-18-27 ( mais et sorgho ) 100 kg / ha d’urée
( 50 kg / ha au 27è et 50 kg / ha au 41 è jour après semi )

Traitements
Rendements kg I ha
Epis
Grains
T(morn(Otlha)
1533
750
1: /ha EP
1900
800
2rIhaEP
2117
1283
3 1 /ha EP
2 4 3 3
1383
411haEP
2 9 8 3
1717
Fd
3333
?600
L.7.D 5 %
5 2 7
4 4 7
c v %
11.37
19.36
3rbleau 10 Effet des résidus et de la fumure minérale sur le rendement du
mil ( souna 3 ) à Baboucar Toumbou 1994
Ttaitements
Rendements kg / hq
Epis
Grains
Temoin ( 0 t 1 h a )
1267
7 1 7
1 t /ha EP
2 2 3 3
1067
2 t / ha EP
2 5 6 7
1617
3 t /ha EP
2733
1810
4tlhaEP
3 7 3 3
2 3 0 0
F V
2 4 1 7
1393
LSDS%
5 7 7
5 0 2
c.v %
12.73
18.38
Lableau 11: Effet des résidus et de la fumure minérale sur le rendement du
mais ( Early Thai ) à Roff et à Baboucar Toumbou 1994
Traitements
Rendements de matière seche
kg I ha
ROFF
BABOUCAR TOMBOU
Epis
Grains
Epis
Grains
Témoin( Ot/ha)
3700
1733
9 6 7
983
1 t iha EP
4467
2 3 3 3
1367
1350
2t/haEP
5533
2 7 6 7
1533
2030
3 t Iha EP
5900
2867
1667
2683
4tIhaEP
8667
4333
2 3 3 3
3283
F V
6 3 0 0
3600
1933
2133
L.S D 5 %
1650
1326
6 1 7
596
C V %
15.74
24.80
20.76
15 77

Graphique 1 : Pluvoimétrie à MBOUR . 1994.
35
30
25
E
c

ai
OMBOUR
20
z
‘3
a
15
10
5
D
c

Mois / Jours
+ .

en mm
Pluies
-
0
91oz
9lsz
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811
611
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