l ,S,R.A. CNRA t%MBEY LE iSl0GC.Z AU SENEGAL ...
l ,S,R.A.
CNRA t%MBEY
LE iSl0GC.Z AU SENEGAL
F’ROJET COORDONNE 1.S.R.A
REUNION DU 22.12.193CI
i
INTRODUCTION
Le maintien ou la restauration de la ferti:lité des sols en
région soudano-sahélienne
pa SE~ nécessairement par l’intermédiaire des resti-
tutions de matière organique.
Les techniques préconisées par la recherche, telles que l”enfouis-
sement des pailles en fin de cycle ou le compostage en fosse en bout do champ
se sont heurtées à de nombreux problèmes d’ordre pédoclimatique, de calendrier
cultural ou même socio-culturels.
Les Agriculteurs voient rarement d’effet en première ann&, sur
les rendements,d’un enfouissement de matière organique ; de plus dans de nom-
breuses régions du Sénégal, les résidus agricoles sont peu ou pas Idispl?w,”
et, quand ils le sont, en petites quantités et au jour le jour (coques d’kwu
chides, déchets pailleux de construction, déchets menagers.,,).
L’ISRA s’est donc orientée vers une technique permettant do disposer
d’un compost facilement accessible, de bonne qualité agronomique et prhsentant
une plus-value imlnédiate incitatrice B une bonne conduite du composta&e : le
I .*--
-
biogaz, _)
le plus 1’utili;ation du biogaz comme combustible concoure à la
lutte contre la déforestation et réduit la dépendance knergétique du SCnégal
envers les produits pétroliers.
Nous présenterons par la suite les r6sultat.s acquis depuis 3 ans
par la recherche sénégalaise au sujet du biogazpluis en second lieu le projet
coordonné ISRA pour toutes les régions du Sénégal.
1 - RESULTATS ACQUIS
Ceux ci ont déj& fait l’objet de rapports cités en annexe, et nous
nous bornerons à rappel’er les principaux faits saillants.
A- ENQUETE2 EN MIL.IEU RURAL
---mm- c - - - - - - w - - I - - -
kenées depuis 1977 danac le bassin arachidier, le Sine-Snloum et
la Casamance, ccl.11;:’ -ci avaient pour but la détermination des quantités,
qualités et utilisations des résidus cellulosiques agricoles.

Ltar,s le bassir. arachidier, le Sine-Saloum et la Casamance Oriect5Ac,
l a c o l l e c t e des :Far;es 4’ arachide est totale pour 1 ‘alirnentatior, animale] elle est
nulle dmts, 1.w zccrc~ Ccntx- Sud ct Occidentale de la Casamance 0.3 une grande
partis de ceç fwe!-, n’est pas co;lsommEe par le b6tail divaguant par suite du
piétinement. Une comiercialis~tion active se développe du Sud vers le Nord.
~cs tiges de sorgho sont rtcoltées
dans le bassin arachidier et
le Nord Sine-Saloum pour la COnstrUCtiOR.
En C:luamance l’ensemble d e s t i g e s
est abandorinée aux champs.
les taux de collecte des tiges de mil varient selon les années
de 30 A 1OC % avec une tendance a l’augmentation cn raison de la sécheresse de
c e s dernièresaiinécs (Bahsir: arachidier et Nord Sine-Saloum) . Dar?s les zones
Sud Sine-Saloum et Casatmance, une partie des tiges est r&olt& pour l,es besoins
de 1s construction avec: un début de commercialisation ([du Sud vers le Nord
Sine-Saloum).
Les tiges de maïs (Sud Sine-Saloum et Casamance) , hier. app’et&es
par le bétail, ne sont rkoltées que dans le Sud Sine-Saloum (animaux ~du carré
et commercialisation),
Dans le bassin arachidicr l’herbe de jachère ezt récoltée et
donnée en mélange au bi:tail (avec la fane d’arachide) cette pratique tend 2 c,‘e
développer dans le Nord Sice-Saloum,
mais aussi dans 1:) zone Sud en vue d’une
commercialisation dans le Nord.
Enfin la paille de riz laissée sur place, cm Casmancc, pour le
bétail est brûlk avant; l’hivernage dacs les parties orientale et centrale
(Nord) de cette ré#on mais enfouie lors des labours en billon de début de
cycle dans les zones Sud centrale et occidentale.
Les résultats de ces enq&tcs doivent dor,c permettre de déterminer
les tailles et types do fermenteurs vulgarisablcv
_
d a n s ces r6gior.s. : disconticu:
en Casamancc s continus dan.s lc bassin arachidier ct 1~ Nord Sine-Salown, peut:
être aussi danr lc Sud Sine-Saloum cr, raison de l’évolution d&celée dans la
collecte des résidus celfulociques agricoles.
Ces enq&es devront Ctre Continu&es dans ‘les autres régions
du Sénégal.
UE prCambu1.e nécessaire à toute implan-tation de fermenteur est de
déterminer les motivations B les réticences d’ordre s o c i o - c u l t u r e l l e s o’u a u t r e s
ct l e s probfèmc;s prati+;ues
pouvant ?trc rencontrés
lors de 1’ instsl-
lation, de la production et de la maintenance d’un fermcntcur.
Cette étude a commenci: avec celle d’une installation methano~ène
implantée par CARITAS au Sénégal.
3 - ETUDE D’UNE INSTALLATION ,IETIiXNOGENE EN iuILIEIJ 3JW.L
Le fermentcur, de type indien, insta1l.é 5 JJ’dioukh Fiscel a une
capacité de 27 m5 et sor: coût s’élève $ O,L10û.000 CEA, Son plein fonctionnement
nécessite un apport quotidiec dc 1 b 2 charettcs de fèces animaux (37 ‘k?
matière sëchc) pour une: production jour:“Aière de 10 5 15 m3 de bioqsz (50 à
70 % de méthane).

Pour une durée théorique de rétention, du compost, de 50 jours
cette production Gcocomiscrait
an:~u~.llcment 15 2. 20 ttmnes de bois.
L’étude de ce fermenteur a permis de souligner :
l- lc bon rendement dç l’installation (volume de zaz produit/
quantité de matiurc si:che introduite) et la bonne; qua.lit& agronomique du compost
(rendements en zr?in otugmer.t&s de 33 % pour le mil et16 X pour l’arac’hide)
;! - le coût intéressant du biogaz produit (en kw hewe utile),
semblable ch Novembre 1979 5 celui du butane alors la source énergétique la
moins chère (en 1~ heure utile).
Z- le coi^it prohibitif de l’installation. Cette don&
explique son implantation J;ratuite, pour les paysans, par CARITAS. Le;s agri-
cultcurs sont alors moins motivés que par un achat d’où URI r‘auvaise insertion
de l’installation considérée comme étran&e et une mauvaise maintcnancc. 11
eût été préférable, sans, doute, d’impliquer financièrement, ne serait ce qu’en
partie, les paysans au projet.
k - lc type de fcrmenteur installe procède d’une technologie
inadapthe au milieu rural. En particulier la cloche ?uzoaétrique ‘du fcrmenteur
nécessite un entretien inacc-*
,,ible aux villageois et donc l’intervention de
l’extérieur.
SOS deux derniers ,_points constituent la pierre d’achoppemen.t ,i la
vulz,wisation de cc fermcnteur cn milieu paysa:: traditionnel.
I l e u t inutile, voire nuisibles de dévelonpcr des installatiol;~
dont la technologie n’est gas aaitrisable au niwau villageois. La vuigarisxtion
ne peut reposer que sur 1% prise en charge par les paysanc des iwtal:!atior.t;
Ih,
:
le développement autoccnt& (self rcliance developmwt:) . Recenser et utiliser
les matériaux locaux (buses, fûts, adobe...) en constituent la clef do voute.
Comme on a pu lc voir lez études avant et ;3endant l’instal.lation
et la production des fcrmenteurs methano$nes sont un axe crucial de travail
qu’il conviendra de ne pas n@liper.
X côté d’iautallationu de zros gabarit - types fcrmenteur chinois
ou tanzanier, - d e tec1hnologi.c msitricable a u nivcsu v i l l a g e o i s i l corvenait
de disposer d’un petit fcrmenteur adapti! aux disponibilités des ur;ités agricoles
traditionnelle;.
c - KCSE AU POINT D’UN PER;:IENT%UR
-------------._-----______II__
L.ez Termen-teurs actuellement d6velopphs au CNR& de Bambey sont
dérivés du nod&lc zaïrois (Plum ct tiibarih1979) .- Construits avec des fut5 de
200 litres de récupération les modifications a~JpOrtf%s visaient 2 :
- f a c i l i t e r l e s chaqymsnt e t dkhargencnt
d u fermenteur ;
- a::wrcr une préfermentation aérobie, exothermique, Glé-
vatrice du pH (avant la phase acidifiarto anabrobic) permettant une mcilleurc
dégradation deu corapoctSs hautement polynarisés ;

- permettre une fixation d’azote dans le compost efffucnt
par des bactCriés diazotrophes libres (Bei jerinckca, Enterobacter.. . ) ;
- pcrmcttrc
1 ‘utilisation dc déchets :lenagerr; non condi-
tionds (résidus paillcux de construction.. , )
Ce fermenteur de 800 litres prisente l’avantage d’un faible
coût (25 à 60.000 CPI\\, selon le prix des fûts) et d’une technologie mai tricablc
par 1~s villageois (C~ilStRlCtiCXl e-t entretien).
Test& actuellement au CNRA avec d’importantes
quantit&s de coques
d’arachides (500 g) en mslangc avec dch fkès (1 seau de 10 1) humectés
(2 seaux de 10 1)) ce ferr,~enteur s’est avcré tré:; maniable, sans problèmes ds
bourrage et pouvant produire jusqu’A 300 litres de bioctaz par jour, sa durée
de vit est actuellement 8 1’Ctude.
Un de ces fermenteurs vient d’Etre installé chez un agriculteur
<afin dc d&tcrminer l e s problèmes pouvant %tre rencontrés en milieu paysan, lors
dc son utilisation, et ses capacitbs de couverture énergétique (un second
fermenteur a eté installé au Centre d’Animateurs Rurwx de Badiatte près dc
Ziguinchor - et d’autres devraient être installés dans des fermes pilotes).
Les différents problèmes mis à jour lors d.e 1 ‘étude du fcrmentcur
indien de hrdioukh Fisscl sont l’objet d’ktudes.
Gevant l e s resultats a c q u i s depuis 3 ans par 1 ‘ISRA, un Projet
cccrdcnnc regroupznt plusieurs dépsrtcments de recherche a étE élabore et vise
à 1’ installation en milieux rural et suburbain de fermenteurs méthancg;&nes.
II - PROPOSITIONS
En raison des caractéristiques propres à chaque r&ion (Littoral,
olevace du Cap-Vert, n.tsmadisme du Perle.. .) une certaine répartitlon s +cst
t;ffect&c au niveau des rcspcrrsabil it&s‘ suivant les zones habituelles de travail,
l e s structures c t l e s types de production rencontrds.. <,
La coordination et la responsabilité gbncralc du Projet &?Pendront
du Département d’ AGROBIO.
L e s Lquipes constituée:.3 seront pluri:l.isciplinaires (Agronclmeu,
Zootechniciens, Spécialistes de machinisme et Gki~ic rural, Alguologues 9 Pores-
t i e r s . . . ) .
Le caractère global de 1 l aijprochc du terrain r~cessit~:ra
donc
un écclogis-te ct un agro:~oc~:-‘:ystkne collaborant A plein temps avec les équipes,
en particulier lors des enquCtcr2 prgliminaires 5. toute implantation
CCrtaiimS &. ui-Jet
1. “* en ;.m&rique du Sud, pcs:.:ddent déj?. une vaste
expérience en ce domaine ct des contacte, une colla.boration e t s a n s dowte des
missions apparai usent nécc;-isaires.
Un dernier point importartest la 2Zcessitk d’une unit2 centrale
en appui aux Gyuipcs Ci; milieu rural - char@ d e rescudre les problewes t e c h -
niques des équipes. Cette unité chercherait à ami:liorcr, simplifier 1::s cons-
tructions,
animer les equipes,
c e n t r a l i s e r l e s ir-:‘ormaticns.
En raison de l’cxp~rienec aclquisc au CNR”. cette unitE pourrait
être installce à Bambev.

B - PROJETS FINXNlCIERS
-1---------1-1-----
1 - Unit& centrale
Responsable : Département AGROBIO
Chargée de &soudre tous les problèmes techniques des différentes
, .
equipes 9 elle devra donc disposer de tous les types de fermenteurs vulgarisables,
d’un atelier technique pour la construction, la mise au point do nouveaux fer-
menteurs ou leur adaptation.
De plus elle devra dans la prcmièrc phase du projet assurer la
formation du personnel d’cncadrcment des sociétés de dkeloppcment s dus artisans
locaux.
Cette unit<; sera en outre chargée de centraliser les rCsultats
des différentes équipes au Sk-&al, des informations émanant des d.ivers orga-
nismes ou pays impliq&s dans un programme biogaz ainsi que toute documentation
utile au développement du programme.
- aoyens humains. - actuels : chercheurs et techn.iciens
des divisions
de Biochimie dos sols, dachinisme et
Génie Rural, Zootechnie.
- souhaités : 1 volontaire du Progrès (hors budi2e-t;)
1 tcchnicicn (char@ de la maintenance
des installations. 2.000. OOG F CFB/an.
- ïiloyens matériels : (en milliers I CFA)
!
!
!-
!
Ar&es :
lère
!
!
2 $me
!
3ème
!
!
! Pcrmenteurs - discontinu
!
- continus: Indien
1:
2 200
,
Chinois
1;
1100
;
Tanzanien 1;
600
;
Z a ï r o i s m o d i f i é ;
ISEL@.
41
240
i
! Divers
!
2 0 5 0
!
2 900
! 3 500
!
!
!
!
, Fonctionnement
!
3 000
i
3 500
; 4 000
,
!
!
!
!
!
I
-
-
e
2 - Projet en zone forestiGre
a / - Responsable : DGpartement Forcstori,.
Les importantes quantit&s de broussailles abandonnees dans :Les
f o r ê t s classees de Casamance consti-tuent un réel danger par les incendies qu’elles
peuvent susciter ou entretenir p par contre elles sont une source importante de
biomasse inutilisee.

ï,e d&broussaillsp,e s’avère donc 8tre une importante mesure de
sauvegarde des forêts casamançaises ainsi qu’une source potentielle
d’t3nergic
renouvelable.
?Jnc i n s t a l l a t i o n rk taille semi i n d u s t r i e l l e , d e fcrmentcuns
mé thanogènes s’avércr,ait hnutement profitable tant par lc compost recyclé, Cil
piFl&iC? &ML5 I.C!S fOl+tZ
en partie dans les champs, que par le biogaz cp:i. pourrait
alimenter plusieurs villages voire être commercialisé spriis compression.
le projet “Plantation d’Eucalyptus sous irrigation” de la Sgion
du Fleuve pourrait ?tre,tout ou partie, intégrli: dans CC type d’installation.
- i.ioyens humains - ac tucls : chcrchours et techniciens du CNRI?
- sSouhaitcs : 2 ITEF (1 par région)
2 Chefs d’équipe (1 par r&p.ion)
Fwsonnel divers { dcfrichage, broyage,
t r a n s p o r t , manutention) 5.500.000 1: CFA/an.
- ivioycns matkriels (en milliers de francs CFA)
!
;Innée
!
!
!
!
1L:re
!
!
!
Lème
!
Sème
!
!
!
!
!
!
! Trac tew
!
!
!
!
! Broyeur
!
1
800
!
700 !
2 300 !
! Tronçonneuse
!
!
!
!
! Sbroussailleusc
!
!
!
!
!
!
!
1
!
! Divers
!
300 !
250 !
400
!
!
!
, Fonctionnement
11 370 ;
!
!
10 970 ,
6 140 ;
!
!
!
!
!
Un deuxième aspect, du projet danc3 ces r&ions sera ‘1 ‘installation
de fermcntcurs cn milieu villageois comme dans les autres rkgions.
b/- Responsable : AGROBIO
- Loyens hUZWtiiX e- actueïs : Chercheurs et techniciens des divisions
de Biochimie des sols, ïiiachinisme et
Génie Rural, Zootechnie
- Souhait%s :
- ihoycns matériels (en milliers de francs CFA)
!
!
An&e
lère
!
!
!
!
!
2Eme
,
3ème
!
t
!
, Fermenteurs discontinus
!
l
!
!
!
1 200
;
!
continus : Chinois
1 l
1 200
;
!
Tanzanien
;
!
1 ;
600
0
!
!
!
9:
Zaïrois
9 !
180
;
180
(
180
,
! Rbfrigératours
!
,750
!
350
!
1
Divers
!
!
450
300
;
!
!
!
200
I
I Fonc tionnemcnt
!
2 500
f
27cro
!
3 000
t
!
!
!
m-
!
!
.A. T^.. -~.c-:-z.~-, __..._ - __ - ~~ -~
~1 7 .
. .
. . .“_, _

7
3- Région littorale
Responsable
: école Technique des Pêches
L e s prcmiL=rcs cstimatixt:,p o r t a n t :.ur l a biomasse (sl,pcs) récol-
tables sur les cotes uGrkgal.niscs rnontri:nt que prés 6.c 5000 tonner; (poids kxc)
sont récoltableu annuel1 emcI:t da;ls la rcgion Dakar-Rufisque et 10.000 tonnes
(poids sec) dans la r&gi oIz :;bour-Joal .
Les algues cons-tituent donc un gisement de biomasse de prmi6re
impürt~ance pour 1.e S&~&a1 principalement d u e ,7. son accessibilité et son absence
actuelle d’utilisation.
Les prcrninrcz fitudes s u r l a farmentescibilit8 (les algues gevrnient
bientôt d&buter au CNR!. ; nous pourrons d’autre part profi ter de 1’ cxpcirience
acquise dans ce domaine par d’autres pays.
- kioycns humains - actuels : Chercheurs et techniciens de 1 ‘école
dea Pêches
- souhaités :
- IiOyCilS materielv (en milliers de francS CFA)
Anne e
I
I;re
;
2&me
!-
!
!
:Ittme
,
!
!
!
!
!
! Fermentcurs Tanzanien
1
!
600 !
!
!
!
Chinois
1
!
I
1100 !
!
!
Zaïroi G
10
!
300
!
180
!
120
!
!
, Divers
!
!
300
i
350
;
800
i
i Fonctionnemert .
!
1 000
?
1 000
!
1 300
!
!
!
!
!
!
4 - Rcf.Tions
.>
agi’opastorales
Les enquêtes mcnccs dans le bassin arachidier, le Sine-Saloum
et la Casamanre devront; :se poui’suivre daI;s les r&gions de L,ouga, du Ferlo, du
Cap-Vert et du S&n&f;al-0:rizrztal.
~crlo ct Cap-Vert se distinguent des tiutres rsgions ; la Premiere
par son <Aevagc itinkant, lc? secondc: par la pr&dominancc du maraîchage et
de 1’6levage semi-industriel (volailles e n p a r t i c u l i e r ) .
a/- Rcgions du Sine-Saloum, du Dassin arachidier, de Louga
ct du SCne?al-Ori enta1
Responsabl c : Depar-tement AGROBIO
A côte des installations dans les petites exploitations tradition-
nelles seront developp&a des fcrmcntrur*s de plus grande taille, Z usage collectif
(exhaure de 1 I eau, broyeur de mil) . L’alimentation de refrigerateurs de dis-
pensaires de brousse par lc biognz sera egalcmont test&.

Dans la mesure: du ?ossi ble les inutallati-ans
en milieu paysan :;c
feront dans des structures, in’cQCr&es avec en particulier des cultures d’algues
dalts l e s basLins d e d&antatior d u c o m p o s t (jacinthr d ’ e a u , sp$rul.i.n&
scit
pour 1 ‘diizCiltati0n EWiiYlale, wirc humc’lii~:::, soit comme amendement organique.
- i~oyew humains - actuels : Chercheurs et techniciens des Divisions
dc Biochimie des sols9 Aachinismc et
G&nit: Rural 9 Zootechnie.
- souhait::s : 3. Chercheur national (4.600.000 2 CI:A/an)
- Eoyenu matlricls (en milliers dc francs CF.&)
!
Année
!
lère
!
!
Zème
Sème---!
!
!
!
!
,-
!
!
!
!
!
-II!
! V6hicule
!
5 000
!
I
!
!
!
!
!
, Fermenteurs
: Indien
3
!
!
2 200
i; ‘Q-JO
!
!
!
Chinois
2
!
1 200
!
1 200
;
Tanzani en 1
!
600
600
600
;
Zaïrois :Ii 5
!
;
!
360
!
240
;
300
(
! RGfrigératcur
!
350
I
350 !
I
!
!
, Broyeur de mil
!
750
!
!
!
!
!
!
! Groupe électrogGne et pompe
!
!
!
!
? f l o t t a n t e
!
!
600 !
!
!
!
, Divers
4.50
!
!
.
!
!
goo
!
1 900
;
! Fonctionnement
!
7 500
!
7 900
!
8 500
!
!
?
!
!
1
b/- R&ions du Cap-Vert et du Icrlo
Responsable : ZOOVETO
D’impsrtantes quantitGs do féc&s animaux sont disynibles dans la
r&r,ion du Cap-’Jcrt en particulier dans lee0 Glcvaycs de volailltis. Quand au compost,
la zone de maraîchage des Niaycs e n est une grandt u t i l i s a t r i c e , l e biofaz
pouvant être utilisé, outre pour 1:: cuisson et 1’3clairage, pour le chau-l’lage
des couveuses.
Un probleme particuficr
se ilose pour la r;Zion du Fcrlo caractcrisée
par sort &leva(r,e transhumnnt 9 3.es études devraient permet ttre de d6’ccrminer si les
quant it;% disponibles au.tour di:r; fctragcs suffiraiz& B alimenter en biogzz les
motopomgws doJà en place.
- ifioy31?s humains - actuels : Chercheurs et techniciens du laboratoire
d’&lcvace et de la fwme de Sangalkam
- souh1i tes : un agent technique d’élevage B mi-temps
( 550 .OOO C CF/./an)

!
Année
!
l&y
!
0
!
2erae
!
-!
!
!
3ihlC
!
r
!
!
!
! Fermentcurç
%hinois
2
!
!
1 200 !
1 200 !
I
2lnzanien
2
!
GOG
!
GO0
!
!
1
ZaTrwi 3
10
!
300
!
100
!
120 !
!
I Divers
!
!
850
;
1
Jûcl
;
!
1650 ,
! FCIlICtiOlXiCmejIt
!
1 300 !
1
900 !
1950 !
!
i
:
!
!
!
!
!
!
!
REXARQUZS Ii’IPORTANTES
l- Le Projet prkwnti: ci-dessus n’a été Glaboré que pour 3 annbes.
Il parait 22 effet haucewnt souhaitable ct’cffectucr ers fin de U&rne ûnni:o ct
début de 4Ziiie année une GvAuation complbte du Projet portant sur :
- leu r é a l i s a t i o n s
- les pro;Slk!les rencontrés
- 1 ‘impact du Projet et vul;:a risation ch:>z les agricultcuru
- lc;s aSpeCt8 2 d6vrlopper ct pers;>ectives.
Un financement dovra donc &re di:cafi& pour cette Evaluation globale
ct lc fiïwzcmcnt d e s 3 premieres ann&:s. CcAtç évaluation devra s’accompagner
d’un accord de princip, pour 1-c :~inancement de la dcusi&e phase , financement
dont ie montant ne peut actu&!.lemcnt être ap~~r&ié.
2 -- Lc budiyt i’onctionncmcnt consti tut une; part importante d:,l Projet
c e c i est du 5 1’import:ai:cc a:cordGe a u x en:~uêtss4 :.ur l e s d i s p o n i b i l i t é s $3 11
matii:rc organique ct aux cnquêtc:, p;GcGdRnt et suivant toute‘ installation.
L a multiplicit4 IJeu Cquipcn ct l a divcrsiti: d e s l i e u x d ’ a c t i v i t é
nBccsoitcront
en outre dc: Irkycntes r&~ni.ons d’évaluation ct de mises en commun
d e s données recueillies.
3 - Un budget mis-c)’
orlon s’avère nécessaire tant pour b&n<i’icier des
techniyucs d’enqu^ctes cn milieu rural (CIA7 par exemple) que des connaissances,
des programmer dd jà en cours (Iilde, Chine) ou initi6s(Grkil, Togo, i-IautL:--Vol ta).

RECAPITULATIF PAR ANNEE !en milliers F CF!.)
Dkc2mbre 29UO
année
lère
2ème
Sème
Unité centrale
Personnel
2 000
2 000
2 000
Fonctionnement
3 000
3 500
4 000
Investissement
7 390
2 900
3 500
1 500
Zone ForestiGre
Poresterie af
Personnel
5 500
5 500
5 500
Fonctionnexnt
11 370
10 970
6 140
Investissement
2 100
95ti
2 700
Personnel
Fonctionneacnt
2 500
2 700
3 000
Investissement
2 780
2 030
330
H&gion littorale
Fersonncl
CRODT
fonctionnement
1 000
1. 300
1 3QO
école des Pêches
Investissemer&
1 200
1 630
920
REgiOilS ApopaStOrale
Apobi.0
a)
Personnel
4 600
4 600
4 600
Ponctionnement
7 500
7 900
8 500
Investissement
10 910
7 090
4 000
3 500
zoovéto
b)
Personnel
550
550
550
FonctionnemuAt
1 300
1 900
L 950
2 750
Investissement
1 750
3 280
2 970
1 2 650
1 2 650
1 2 650
14 150
Total/poste/année :
2 7 170
28 370
24 890
II;
Lru 130
17 7Yû
iY Y7û
!
Total/année
65 950
5 8 700
5 2 010
!
TOTAL GENERRL :
Frais Gestion 1 5 %
9 893
8 825
7. 802
!
Inflation
%
229
1 5
9 893
6 805
7 802
r
660
c;
f 14 150
iG,SLioy!
2 700
3 300
4 GO0
?
243 UlO
Total. :
88 436
7 9 El0
71 61,:
?
!