LTOUE DU SENEGAL MINISTERE DE L'AGRICULTURE ...
LTOUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L'AGRICULTURE
_--_----
INSTITUT SENEGALAIS
DIRECTION DE RECHERCHES
DE RECHERCHES AGRICOLES
SUR LES CULTURES
I.S.R,A.
ET SYSTEMES PLUVIAUX
D R C S P
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- CENTRE KATIONAL
E RECHERCHES AGRON~~MTGUES ?
Les sols de la zon
centre et du centre nord, du fait
de l'exploitation intensiv t
se
sont dégradés.
La démographie
galopante au niveau de la
;one a considérablement diminllé les
surfaces laissées en jachèr ?.
La
culture
cent in e
de
ces
sols. a engendre
11 ne
acidification qui s'est trz luit par des baisses de rendements.
L'orientation genéi tle des travaus demeure l'étude de
l'évolution et
le mainti n de la fertilité des sols SO~IS
culture continue.
I I - -
3iEs I)Jc-zIOE+S rsmEB9
0-s
Les différentes act ons de recherche portent SUT :
A> Etude de 1~ Sponse du mil et de l'arachide à
diff6,rents
auoorts
oraanc
miiléiaux
(milieu navsan dans le
terroir de Ndiamsil et en tation.
-
-
JJ : Essais partic natifs en milieu paysan
Les objectifs visés sont :
- l'accroissement
des rendements pour une meilleure
ut i 1 i.sation du fumier disp cible en milieu paysan.
- une sensibilisat on et une formation des paysans sur
l'importance ou les voies
t moyens d'améliorer la gestion des
facteurs de production dis: onibles (fumier et compostage).
Trois séries d'essa s ont été suivis :
k
2-1 Essais dits "continuité" suivis devuis 1990
Dans chacune des 7
xploitations?
2 essais sont suivis‘
t
un sur mil et un sur arachide.
Surface parcellaire1 1Om x 10m = 100m2 pour le mil
9m x 10m =
90m2 pour l'arachide
Une allée d'un mèt .r
sera laissée entre les parcelles :
entre les blocs on laisse].a
n , 3m d'allée.
Les traitements et .uldiés sont :
1 - temoin
2 - fumier 2t/ha/2 ns
3 - fumier Zt/ha, :ans
t P205 (3Okg/Iha sous forme de
phosphate de Taïbal
4 - fumier (dose
inferieur ou supérieur à 2t/ha/2ans
s e lon les cas rencontrés.
5 - fumier 2t/ha L'lde seule application
Le nombre de ré1 titions est fixé à trois
13). Le
dispositif est en bloc de (Fischer). Les ess.ais portent sur 7
carrés? 3 blocs et 5 répéi kions.
Les apports de fun er et de phosphates se font avant l e
semis.
2-2 Essais "satell :es”
Les
essais
sate:
ites
comportent
les 3
premiers
traitements des essais
ontinuité" et
s 0 n t
su ivis
depllis
1991.
Les
essais
par
:nt
sur 12
carres, 3
blocs: 3
répét itions.
Les surfaces parc -laires
sont pour le mil 100m2 et
pour l'arachide (90m2 1.
2-3 Essais comoost
Les fosses composl
ères ont été réalisées au début de
1 'étude. Les essais camp t suivis depuis 1991 comportent 5
traitements.
Les
surf a ?S
parcellaires
mesurent
lOOm*
(arachide et le mil).
Tl : témoin absolu
T2 : 2t/ha compost lans
T3 : St/ha compost !ans
T4 : 2t/ha fumier/ 311s
T5 : 4t/ha fumier/ ins
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à
Ndlamsll
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n
1 9 9 4 .
Les semis ont été effectués
à la date du 25 juillet
(mi 1) et le 26 juillet pi .r l'arachide (sauf le carré 15 qui
est semé le 21 .juin 941.
La pluviométrie 484!7m a été bien
répartie.
3-1 Essais continu ;é 90
L'épandage de fum: r et de phosphate naturel au cours
de l'année 1994 a été effc tué avant les semis.
a
Rendement en ka/ha
Moyennes sur 15 va
pour l'arachide : 5 carrés x 3
répétitions.
Moyennes sur 15 3
C?UI-S
pour le mil_ : 5 carrés? 3
répétitions.
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3-2 Essais dits>
:lli tes"
Pas d'amendements
cours de cette caLmpagne
Rendements en ka/h
Moyennes sur 27 vi
Lirs pour l'arachide : 9 carrés, 3
répétitions.
Moyennes sur 24 1
eurs
pour le mil
: 8 carrés? 3
répétit ions.
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3-3 I3ssaj.s comno& ~
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Moyennes sur 6 valburs pour l'arachide : 2 carres!
répétitions.
Moyennes sur
3 valeurs -OUT le mil :
1 carré,
répétitions.
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L e s
amendements ~
organiques
( fumier
et
compost 1
permettent de maintenir ,t
L
la fertilité des sols
f? t.
l<?S
rendements (mil et arachidd) sur les sols sableux.
Le
traitement T3~
( 2t.
de
fumj er/ha f
phosphates
na tu re 1 s 1
donne les
meilleurs
rendements
aussi
bien
p 0 11 r
l'arachide que le mil relativement aux autres doses de fumier.
Le traitement 1'5 (k?t de fumier en I seule application
depuis 5 années de culture) se rapproche du témoin du point de
vue rendement. (baisse de fertilite).
L'arrière effet dea doses de compost (2t/ha et 4t/haJ
sur un an donne des rend .ments
4
équivalents au T3 aussi bien
pour l'arachide que pour 1 e mil.
Le fumier et le compost étant la clé du maintien de la
fertilité des sols sableux,
la dose de matière organique à
epandre est
importante,
E1n effet, de fortes doses en annee
sèche peuvent causer des brûlures sur les plantes et cela se
traduit par des chutes de'rendements ; contrairement en année
humide.
La dose de fumier et de compost retenue dans les
conditions pluviométriques de Ndiamsil est de 2t/ha.
l
l
&J
: Essais en station à Bambey
Parallèlement à l'essai enmilieu paysan! lin essai
en station
a été implanté pour mieux apprécier les paramètres du sol. Les
traitements sont identique& a ceux de Ndiamsil + traitements
,
complémentaires
ipaillage.~ fumure
minérale,
légumineuses de
l
relais).
A2-1. Dispositif expbrimental
1.
L'étude est menee! la l'aide d'un dispositif en bloc de
Fischer complètement randomisés
et comportant 8 traitements et
a
répetitions. L a
surface
parcellaire
e s ii
de
40m2
pour
l'arachide et le mil.
Les( varigtës sont la 55-437 (arachide)
et la 8402 (mil 1.
1
Ti
: témoin
T2 : fumier 2t/ha,/2lans
T3
: fumier 2t/had2ans + P205
i30kg/ha sous forme de
phosphate de ~Taïba)
T4 : fumier J:t/ha/2a.ns
T5 : témoin
+ paillage 11/3 de paille de mil)
T6 : fumure minérale semi intensive
T7 :
témoin
absolu
+ légumineuses de relais (niébé
tardif)
l
T8 : fumure minérajle légère
42-2
-
-
Conduite de
essa.is e t
observations
sur
les
cultures
La pluviometrîe
enregistree
est de 497,8m.
Les semis
ont
ëtè
tardifs
(25
+illet
p o u r l e
m.îl? l e
2 9 p o u r
l'arachide).
Le mil a eu #une croissance difficile du fait de
la forte pluie du 29 juillet 120 mm (lessivage des éliSments
minéraux du sol surtout l'azote).
8
Le développement d'
l'arachide a été normal durant ie
7
ler mois.
Cependant I.e dlficit hgdrique de septembre a @té
préjudiciable aux 2 cul.ture/s.
A2-3 Rendements obtbnus en kg/ha s11r arachide et mil
l
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Les rendements sur-( arachide sont équivalents pour tous
les traitements i 1 'essai fJtant
implante sur lin sol laissé en
jachere pendant très long~temps
n'a pas
montré des
signes de
baisse
de fertilité et
~l'arachide n'est pas exigeante en
éléments minerauxi.
,
Les rendement.s obtenus sur mi 1. avec la fnmure minerale
l
sont
supérieurs
aux
autres
t r a i t e m e n t s il'engrajs
SUr
sol
l
pourvu en matikre organiqL b donne de bons rendements).
~3 Technioues cul ;urales a Thilmakha
Les
sols
ferrug: neux de la
zone
n o r d d u
bassin
arachidier se
sont
dea- ades
sous
l'effet
de la
cul.turE!
continue.
Depuis
1983?
des
essais
sont
suix;is
s 11 r
des
parcelles de faibles nivl aux de fertilite, en utilisant des
techniques
c u l t u r a l e s ( engrais?
l a b o u r ! e t
fumier)
afin
d'améliorer l'alimentatio
en
cléments
min&!raux
des plantes
pour obtenir des rendemen- s meilleurs.
9
c> Disnositif exn<
imental
On réalise une rot ;ion biennale mi 1 (8001) et arachide
(55-437) sur des parcelle
de 90m2 (15m x 6111).
Le dispositif
comprend 6 blocs à 8 trait nents :
1 - fumure forte
2 - fumure forte t labour
3 - fumure forte t .abour t fumier
4 - fumure forte + :haux
5 - fumure forte
6 - fumure forte t Labour de chaux
7 - fumure forte t 1labour t fumier t chaux
8 - fumure forte t labour
MA : fumure forte 14-7-7 (150kg/ha) t urée 1OOkg (5O'k~
au démarrage et 5Okg à la 11ontaison).
Arachide : e-18-27
(15Olng/ha)
Fumier : lot/ha/2é 1 S
Chaux : 6001rg/ha
BJ Observations SI:
les différents traitements
Les semis ont et<
effectués en humide le 23 juillet
aprè,s une pluie de 13,5mm
jour les 2 cultures. La plu\\-iomRtrie
totalle est de
376,5mm.
3s
observations
suivantes
ont
été
effectuées pendant la péri de végétative.
10
a?
arachide
Tl
: bonne levée ; taux de mortalité très élev6 (95%).
Développement
végétatif très faible. Pas de fleur.
T2 : bonne levée : :aux de mortalité faible ;
déve 1 oBDernel1
- -
t
*Tégétatif modéré, quelques pieds en
fleurs.
T3 : bonne levée :
;aux de mortalité faible :
dhveloppement
normal.
T4 : bonne levée :
;aux de mortalité 60% :
développement
Végétatif faible.
T5 : bonne lev&e, t LU:; d e mortal.itG t r è s Elevé (9,5%) :
divel ooDement
- -
Lr&getatif très faible. F'ns de fleur
sur les poids.
T6 : bonne levée, t I~X de mortalité faible ;
developpement végétatif faible, pieds en fleurs.
T7 : bonne levee! t 3~11s de mortalité faible ;
développement
--
végétatif normal.
T8 : bonne levée! 1 SU~ de mortalité faible J
developpement végétatif modéré, quelque pieds en
fleurs.
b 1 MIIL
Tl : bonne levée : taux de mortalité 95% ;
développement très faible.
T2 : bonne levéSe : taux de mortaliti: 80% J
développement faible.
T3 : bonne levée : taux de mortali.té très faible
d&veloppement normal.
T 4 : bonne levée : taux de mortalité 95% ;
développement végétatif très très faible.
T5 : bonne levée : ‘ t a u x d e m o r t a l i t é 9 5 % :
développement
tres très faible.
TF : bonne levee : taux de mortalité 10% ;
développement
faible.
T7 : bonne levée : taux de mortalite très faibl e :
developpement
normal.
T8 : bonne levée : taux de mortalité 95% ;
développement
faible.
Résultats obtenues sur les 2 cultures
A p r è s 1 3
années
d'expérimentation
les
rGsliltat:s
suivants
0 n t.
été
obtenu s
p 0 1.1 r
les
2 cultures
durant
l a
campagne 94.
:i;idement en kg/ha)
-4
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26 i
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1
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Les rendements ob enus
sur les 6 traitements à base
d'engrais minéral seul de eure très très faible. Les plantes
ne se développent pas norr xlement,
le taux de mortalité élevé,
fructification difficile.
Seuls les traiten !nts
T3 et T7 (engrais
t fumie,r)
permettent d'obtenir des
rendements
moyens sur ces
sols de
faible fertilité.
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l
i
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i
i
Les
rendements
obtenus
SUl-
les
traitements 21
base
d'engrais minéral sont nuls. Le mil ne peut pas arriver au
stade d'épiaison.
Cependant sur les (raitements T3 et T7 [avec fumier)
les plantes peuvent fructifier bien que les rendements sont
faibles.
Les expérimentations menées depuis 1983 sur des sols de
fertilité faible à Thilmakha, avaient pour but d'accroître les
rendements en améliorant 1~ -nutrition minérale des plantes par
l'utilisation de l'engrais,mineral.
Après 13 années de culture, les rendements obtenus sur
arachide et mil ont montdé les
limites de l'engrais minéral
pour le maintien de la fertilité des sols sabl.eux (rendements
sur arachide très faibles, nuls sur le mil).
Seules les parcellqs ayant requ du fumier ont donné des
résultats moyens.
L'engrajs
minéral donne de bons résultats
sur des sols bien Pourvus~ en matière organique, mais dès 411~'
le
taux de
celle ci
d'iminue,
l'efficacité de
l'engrais
diminue.
Les sols sableux Atant fragiles (sols peu tamponnés),
l'utilisation de l'engrais minéral entraîne une acidification
très rapide des sols gui bloquent certains éléments (PI et
perturbent la microbiologie des sols.
Ce qui
entraîne
une
chute des rendements.
Les études ri?al isi
s dans le dispositif de Thi
montrent que :
- l'engrais minéra
le peut permettre le maintien de la
fertilité des sols (C.E.C
'aible)
phénomène de blocage et de
lessivage).
- La matière or-a
que est la clé du maintien de la
ferti lité des sols.
Les
sols
ferrugir
LX de
la zone centre
nord
(sol
sableux ou "Dior") sont de
sols fragiles :
- pauvres en ai
iles
(C.E.'2
faible
capaci-t6
de
retention en eau faible)
- pauvres en phosg
Ire !
pauvres en Ca et E1.g soumis au
lessivage.
- pauvre en humus.
d
Les amendements o
aniques
sur
sols
sableux
peuvent
améliorer le complexe ar
3.0 humique pour 1.a fixation des
éléments
minéraux,
la ri
:ntion en
eau!
la limitation de
l'érosion, et assurer une
trition correcte des plantes.
C'est pourquoi dep
s 1990, nos actio:ns sont orientées
sur I.e fumier et le co
OSt
enrichis
avec
les
phosphates
naturels.
ces
études en
.ilieu paysan
dans le terroir de
Ndiamsil (.fumier et compo
1 ont montré que l'amélioration du
statut organique de ces :
!s permet d'obtenir des rendements
acceptables sur mil et ara
ide.
Avec les rendemenl
obtenus au cours des 5 dernières
années!
les paysans ont
:ompris
la necessité de gérer et
d'util.iser correctement 1:
matière organique (les évaluations
successives après chaque c
gagne corroborent ce fait).
C'est la raison -01 * laquelle, nous pensons que :
- l'extension du
dispositif à
d'autres
zones est
nécessaire afin de vulgar: ;er les techniques étudiées dans la
zône de Ndiamsil.
l'acquisition
facile
des
phosphates
naturels
p e r m e t t r a i t
a u x
paysans
'enrichissement
de leur fumier (en
phosphore (les phosphates naturels se trouvent difficilement
sur :Les marchés contrairem nt; aux engrais minéraux).
L a m a t i è r e organic te etant la cl& du maintien de La
fertilité des
sols, le
service
de
fertilisation
envisage
d'étudier en collaboration avec le service d'agroforesterie de
Bambev (DRPF) le rôle que pourrait jouer Guierra senegalensis
pour l'amélioration du St.2 ut organique des sols dans la zone
centre nord du Sénégal.
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MINISTERE DE L'AGRICULTURE
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- CENTRE KATIONAL
E RECHERCHES AGRON~~MTGUES ?
Les sols de la zon
centre et du centre nord, du fait
de l'exploitation intensiv t
se
sont dégradés.
La démographie
galopante au niveau de la
;one a considérablement diminllé les
surfaces laissées en jachèr ?.
La
culture
cent in e
de
ces
sols. a engendre
11 ne
acidification qui s'est trz luit par des baisses de rendements.
L'orientation genéi tle des travaus demeure l'étude de
l'évolution et
le mainti n de la fertilité des sols SO~IS
culture continue.
I I - -
3iEs I)Jc-zIOE+S rsmEB9
0-s
Les différentes act ons de recherche portent SUT :
A> Etude de 1~ Sponse du mil et de l'arachide à
diff6,rents
auoorts
oraanc
miiléiaux
(milieu navsan dans le
terroir de Ndiamsil et en tation.
-
-
JJ : Essais partic natifs en milieu paysan
Les objectifs visés sont :
- l'accroissement
des rendements pour une meilleure
ut i 1 i.sation du fumier disp cible en milieu paysan.
- une sensibilisat on et une formation des paysans sur
l'importance ou les voies
t moyens d'améliorer la gestion des
facteurs de production dis: onibles (fumier et compostage).
Trois séries d'essa s ont été suivis :
k
2-1 Essais dits "continuité" suivis devuis 1990
Dans chacune des 7
xploitations?
2 essais sont suivis‘
t
un sur mil et un sur arachide.
Surface parcellaire1 1Om x 10m = 100m2 pour le mil
9m x 10m =
90m2 pour l'arachide
Une allée d'un mèt .r
sera laissée entre les parcelles :
entre les blocs on laisse].a
n , 3m d'allée.
Les traitements et .uldiés sont :
1 - temoin
2 - fumier 2t/ha/2 ns
3 - fumier Zt/ha, :ans
t P205 (3Okg/Iha sous forme de
phosphate de Taïbal
4 - fumier (dose
inferieur ou supérieur à 2t/ha/2ans
s e lon les cas rencontrés.
5 - fumier 2t/ha L'lde seule application
Le nombre de ré1 titions est fixé à trois
13). Le
dispositif est en bloc de (Fischer). Les ess.ais portent sur 7
carrés? 3 blocs et 5 répéi kions.
Les apports de fun er et de phosphates se font avant l e
semis.
2-2 Essais "satell :es”
Les
essais
sate:
ites
comportent
les 3
premiers
traitements des essais
ontinuité" et
s 0 n t
su ivis
depllis
1991.
Les
essais
par
:nt
sur 12
carres, 3
blocs: 3
répét itions.
Les surfaces parc -laires
sont pour le mil 100m2 et
pour l'arachide (90m2 1.
2-3 Essais comoost
Les fosses composl
ères ont été réalisées au début de
1 'étude. Les essais camp t suivis depuis 1991 comportent 5
traitements.
Les
surf a ?S
parcellaires
mesurent
lOOm*
(arachide et le mil).
Tl : témoin absolu
T2 : 2t/ha compost lans
T3 : St/ha compost !ans
T4 : 2t/ha fumier/ 311s
T5 : 4t/ha fumier/ ins
3 .l
R e n d e m e n t ; s
Si!211
kn / h a
o b t e n u s
SUIK:
IE?S,
essuis
e
n
rnilkeu
333
-Ln
à
Ndlamsll
e
n
1 9 9 4 .
Les semis ont été effectués
à la date du 25 juillet
(mi 1) et le 26 juillet pi .r l'arachide (sauf le carré 15 qui
est semé le 21 .juin 941.
La pluviométrie 484!7m a été bien
répartie.
3-1 Essais continu ;é 90
L'épandage de fum: r et de phosphate naturel au cours
de l'année 1994 a été effc tué avant les semis.
a
Rendement en ka/ha
Moyennes sur 15 va
pour l'arachide : 5 carrés x 3
répétitions.
Moyennes sur 15 3
C?UI-S
pour le mil_ : 5 carrés? 3
répétitions.
I
I
I
I
i Tl
i
,
i T3
f
T4
1
TE?
-j'-
Gousses i
270
i
1
598
350 i
Arachide
i
j
i
i
Fanes [
471 ,
Grains i
238
i
Mil
i
I
Paille i
1 9 2 9
j 2
1
I
I
l
---.%--i- j
3-2 Essais dits>
:lli tes"
Pas d'amendements
cours de cette caLmpagne
Rendements en ka/h
Moyennes sur 27 vi
Lirs pour l'arachide : 9 carrés, 3
répétitions.
Moyennes sur 24 1
eurs
pour le mil
: 8 carrés? 3
répétit ions.
I
I
i
i
!
!
Gousses/
!Arachide
i
!
Fanes [
IMil Grains 1
!
I
3-3 I3ssaj.s comno& ~
I
Moyennes sur 6 valburs pour l'arachide : 2 carres!
répétitions.
Moyennes sur
3 valeurs -OUT le mil :
1 carré,
répétitions.
~-
I
t
1
I-F--
i
i
iT.2
1 T3
I
I
I
I
--&,
Gousses
i 170
i
9 8 8
1
1 T4 ---i---"-----
502
527
Arachide
i
l
8~48
1
I
i
Fanes
i 502 1
9137
1045
1 698
i
8S8
I
1
1
l
I
----i--y
Grains
i
252 i
7~62
j
1 0 5 4
1 544 i 531
Mil
i
]
I
!
i
Paille
i 2007
!
2782
i 3626
! 2633 i 2224
I
!
~
I
!
i
-
-
c----.i-
L e s
amendements ~
organiques
( fumier
et
compost 1
permettent de maintenir ,t
L
la fertilité des sols
f? t.
l<?S
rendements (mil et arachidd) sur les sols sableux.
Le
traitement T3~
( 2t.
de
fumj er/ha f
phosphates
na tu re 1 s 1
donne les
meilleurs
rendements
aussi
bien
p 0 11 r
l'arachide que le mil relativement aux autres doses de fumier.
Le traitement 1'5 (k?t de fumier en I seule application
depuis 5 années de culture) se rapproche du témoin du point de
vue rendement. (baisse de fertilite).
L'arrière effet dea doses de compost (2t/ha et 4t/haJ
sur un an donne des rend .ments
4
équivalents au T3 aussi bien
pour l'arachide que pour 1 e mil.
Le fumier et le compost étant la clé du maintien de la
fertilité des sols sableux,
la dose de matière organique à
epandre est
importante,
E1n effet, de fortes doses en annee
sèche peuvent causer des brûlures sur les plantes et cela se
traduit par des chutes de'rendements ; contrairement en année
humide.
La dose de fumier et de compost retenue dans les
conditions pluviométriques de Ndiamsil est de 2t/ha.
l
l
&J
: Essais en station à Bambey
Parallèlement à l'essai enmilieu paysan! lin essai
en station
a été implanté pour mieux apprécier les paramètres du sol. Les
traitements sont identique& a ceux de Ndiamsil + traitements
,
complémentaires
ipaillage.~ fumure
minérale,
légumineuses de
l
relais).
A2-1. Dispositif expbrimental
1.
L'étude est menee! la l'aide d'un dispositif en bloc de
Fischer complètement randomisés
et comportant 8 traitements et
a
répetitions. L a
surface
parcellaire
e s ii
de
40m2
pour
l'arachide et le mil.
Les( varigtës sont la 55-437 (arachide)
et la 8402 (mil 1.
1
Ti
: témoin
T2 : fumier 2t/ha,/2lans
T3
: fumier 2t/had2ans + P205
i30kg/ha sous forme de
phosphate de ~Taïba)
T4 : fumier J:t/ha/2a.ns
T5 : témoin
+ paillage 11/3 de paille de mil)
T6 : fumure minérale semi intensive
T7 :
témoin
absolu
+ légumineuses de relais (niébé
tardif)
l
T8 : fumure minérajle légère
42-2
-
-
Conduite de
essa.is e t
observations
sur
les
cultures
La pluviometrîe
enregistree
est de 497,8m.
Les semis
ont
ëtè
tardifs
(25
+illet
p o u r l e
m.îl? l e
2 9 p o u r
l'arachide).
Le mil a eu #une croissance difficile du fait de
la forte pluie du 29 juillet 120 mm (lessivage des éliSments
minéraux du sol surtout l'azote).
8
Le développement d'
l'arachide a été normal durant ie
7
ler mois.
Cependant I.e dlficit hgdrique de septembre a @té
préjudiciable aux 2 cul.ture/s.
A2-3 Rendements obtbnus en kg/ha s11r arachide et mil
l
!
i
I
,
I
1
I
1
i
TI
1
T 2
i
T31
1 T4
i T5 i T6
i
7.7
iT8
I
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I
I
I
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L-
i i;ou.5sesi 5 4 3
i 6~4
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Sd8
i 661
i 505
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i
5 4 8
i
631
i
IArachide i
i
i
Ii
i
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i
i
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Fanesi
jZ122
1
2343 12138
~2012
j.2253
i 2253 1
2129 1
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I
l
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i 148 ii 87ü i
9;i;9 i 926
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i 2 3 0 4
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i--
1
i
1
I
l! I
Les rendements sur-( arachide sont équivalents pour tous
les traitements i 1 'essai fJtant
implante sur lin sol laissé en
jachere pendant très long~temps
n'a pas
montré des
signes de
baisse
de fertilité et
~l'arachide n'est pas exigeante en
éléments minerauxi.
,
Les rendement.s obtenus sur mi 1. avec la fnmure minerale
l
sont
supérieurs
aux
autres
t r a i t e m e n t s il'engrajs
SUr
sol
l
pourvu en matikre organiqL b donne de bons rendements).
~3 Technioues cul ;urales a Thilmakha
Les
sols
ferrug: neux de la
zone
n o r d d u
bassin
arachidier se
sont
dea- ades
sous
l'effet
de la
cul.turE!
continue.
Depuis
1983?
des
essais
sont
suix;is
s 11 r
des
parcelles de faibles nivl aux de fertilite, en utilisant des
techniques
c u l t u r a l e s ( engrais?
l a b o u r ! e t
fumier)
afin
d'améliorer l'alimentatio
en
cléments
min&!raux
des plantes
pour obtenir des rendemen- s meilleurs.
9
c> Disnositif exn<
imental
On réalise une rot ;ion biennale mi 1 (8001) et arachide
(55-437) sur des parcelle
de 90m2 (15m x 6111).
Le dispositif
comprend 6 blocs à 8 trait nents :
1 - fumure forte
2 - fumure forte t labour
3 - fumure forte t .abour t fumier
4 - fumure forte + :haux
5 - fumure forte
6 - fumure forte t Labour de chaux
7 - fumure forte t 1labour t fumier t chaux
8 - fumure forte t labour
MA : fumure forte 14-7-7 (150kg/ha) t urée 1OOkg (5O'k~
au démarrage et 5Okg à la 11ontaison).
Arachide : e-18-27
(15Olng/ha)
Fumier : lot/ha/2é 1 S
Chaux : 6001rg/ha
BJ Observations SI:
les différents traitements
Les semis ont et<
effectués en humide le 23 juillet
aprè,s une pluie de 13,5mm
jour les 2 cultures. La plu\\-iomRtrie
totalle est de
376,5mm.
3s
observations
suivantes
ont
été
effectuées pendant la péri de végétative.
10
a?
arachide
Tl
: bonne levée ; taux de mortalité très élev6 (95%).
Développement
végétatif très faible. Pas de fleur.
T2 : bonne levée : :aux de mortalité faible ;
déve 1 oBDernel1
- -
t
*Tégétatif modéré, quelques pieds en
fleurs.
T3 : bonne levée :
;aux de mortalité faible :
dhveloppement
normal.
T4 : bonne levée :
;aux de mortalité 60% :
développement
Végétatif faible.
T5 : bonne lev&e, t LU:; d e mortal.itG t r è s Elevé (9,5%) :
divel ooDement
- -
Lr&getatif très faible. F'ns de fleur
sur les poids.
T6 : bonne levée, t I~X de mortalité faible ;
developpement végétatif faible, pieds en fleurs.
T7 : bonne levee! t 3~11s de mortalité faible ;
développement
--
végétatif normal.
T8 : bonne levée! 1 SU~ de mortalité faible J
developpement végétatif modéré, quelque pieds en
fleurs.
b 1 MIIL
Tl : bonne levée : taux de mortalité 95% ;
développement très faible.
T2 : bonne levéSe : taux de mortaliti: 80% J
développement faible.
T3 : bonne levée : taux de mortali.té très faible
d&veloppement normal.
T 4 : bonne levée : taux de mortalité 95% ;
développement végétatif très très faible.
T5 : bonne levée : ‘ t a u x d e m o r t a l i t é 9 5 % :
développement
tres très faible.
TF : bonne levee : taux de mortalité 10% ;
développement
faible.
T7 : bonne levée : taux de mortalite très faibl e :
developpement
normal.
T8 : bonne levée : taux de mortalité 95% ;
développement
faible.
Résultats obtenues sur les 2 cultures
A p r è s 1 3
années
d'expérimentation
les
rGsliltat:s
suivants
0 n t.
été
obtenu s
p 0 1.1 r
les
2 cultures
durant
l a
campagne 94.
:i;idement en kg/ha)
-4
Y
-
-
1
I
I
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anes
1
i
Tl 88 [i
346 T2 1 i 124 T3
I
I
I
i
i
i
i
i Gouss;es i
26 i
138 i
65
i
i
1
I
i---
Les rendements ob enus
sur les 6 traitements à base
d'engrais minéral seul de eure très très faible. Les plantes
ne se développent pas norr xlement,
le taux de mortalité élevé,
fructification difficile.
Seuls les traiten !nts
T3 et T7 (engrais
t fumie,r)
permettent d'obtenir des
rendements
moyens sur ces
sols de
faible fertilité.
-“m--c_-
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bj M~I (Rendement~ en kg/ha)
1
I
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1
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1
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T2 1 T3 1
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T5
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402 i 1897’
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6341 17951
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1
i
i
i
l
i
i
i
i
Les
rendements
obtenus
SUl-
les
traitements 21
base
d'engrais minéral sont nuls. Le mil ne peut pas arriver au
stade d'épiaison.
Cependant sur les (raitements T3 et T7 [avec fumier)
les plantes peuvent fructifier bien que les rendements sont
faibles.
Les expérimentations menées depuis 1983 sur des sols de
fertilité faible à Thilmakha, avaient pour but d'accroître les
rendements en améliorant 1~ -nutrition minérale des plantes par
l'utilisation de l'engrais,mineral.
Après 13 années de culture, les rendements obtenus sur
arachide et mil ont montdé les
limites de l'engrais minéral
pour le maintien de la fertilité des sols sabl.eux (rendements
sur arachide très faibles, nuls sur le mil).
Seules les parcellqs ayant requ du fumier ont donné des
résultats moyens.
L'engrajs
minéral donne de bons résultats
sur des sols bien Pourvus~ en matière organique, mais dès 411~'
le
taux de
celle ci
d'iminue,
l'efficacité de
l'engrais
diminue.
Les sols sableux Atant fragiles (sols peu tamponnés),
l'utilisation de l'engrais minéral entraîne une acidification
très rapide des sols gui bloquent certains éléments (PI et
perturbent la microbiologie des sols.
Ce qui
entraîne
une
chute des rendements.
Les études ri?al isi
s dans le dispositif de Thi
montrent que :
- l'engrais minéra
le peut permettre le maintien de la
fertilité des sols (C.E.C
'aible)
phénomène de blocage et de
lessivage).
- La matière or-a
que est la clé du maintien de la
ferti lité des sols.
Les
sols
ferrugir
LX de
la zone centre
nord
(sol
sableux ou "Dior") sont de
sols fragiles :
- pauvres en ai
iles
(C.E.'2
faible
capaci-t6
de
retention en eau faible)
- pauvres en phosg
Ire !
pauvres en Ca et E1.g soumis au
lessivage.
- pauvre en humus.
d
Les amendements o
aniques
sur
sols
sableux
peuvent
améliorer le complexe ar
3.0 humique pour 1.a fixation des
éléments
minéraux,
la ri
:ntion en
eau!
la limitation de
l'érosion, et assurer une
trition correcte des plantes.
C'est pourquoi dep
s 1990, nos actio:ns sont orientées
sur I.e fumier et le co
OSt
enrichis
avec
les
phosphates
naturels.
ces
études en
.ilieu paysan
dans le terroir de
Ndiamsil (.fumier et compo
1 ont montré que l'amélioration du
statut organique de ces :
!s permet d'obtenir des rendements
acceptables sur mil et ara
ide.
Avec les rendemenl
obtenus au cours des 5 dernières
années!
les paysans ont
:ompris
la necessité de gérer et
d'util.iser correctement 1:
matière organique (les évaluations
successives après chaque c
gagne corroborent ce fait).
C'est la raison -01 * laquelle, nous pensons que :
- l'extension du
dispositif à
d'autres
zones est
nécessaire afin de vulgar: ;er les techniques étudiées dans la
zône de Ndiamsil.
l'acquisition
facile
des
phosphates
naturels
p e r m e t t r a i t
a u x
paysans
'enrichissement
de leur fumier (en
phosphore (les phosphates naturels se trouvent difficilement
sur :Les marchés contrairem nt; aux engrais minéraux).
L a m a t i è r e organic te etant la cl& du maintien de La
fertilité des
sols, le
service
de
fertilisation
envisage
d'étudier en collaboration avec le service d'agroforesterie de
Bambev (DRPF) le rôle que pourrait jouer Guierra senegalensis
pour l'amélioration du St.2 ut organique des sols dans la zone
centre nord du Sénégal.
:’
.