~~~~ p@J) JJD/KG EPUBLIQUE DU SENEGAL D...
~~~~ p@J)
JJD/KG
EPUBLIQUE DU SENEGAL
D E L E G A T I O N G E N E R A L E
PR 1/4A TURE
A LA RECHERCHE S&IENTIFIQUE ET TECHT4Jf-'11JE
t
B 1 c - G A Z
PRODUCTION DE METHANE PAR FERMENTA JION
ANAEROBIE DE LA BIOMASSE
(~OMPOSTAGE ET PRO~UCTICIN OWERGIE)
Albert DiQne FAYE
Rapport
de stage cncadr6 par J.J.
DREVON
tiivision de Biochimie microbiologis des sols
INSTITUT
SENEGALAIS DE RECHERCHE.$ AGRICOLES
IL s. R, fi.)
.
.
AVANT PROPOS
Les études réalisées au
CNRA de Bambey sur la fertilité
des sols des regions Centre Nard et Centre du SenOgal, mettent en
évidence l'importance de la fumure organique.
Mais les ressources
en matiéres
organiques restituables
aux sols sont limitées * et de plus difficilement disponibles dans
leur état actuel pour
constituer une fumure organique ; les pailles
brutes
de mil sont difficiles à enfouir
et des quantités importantes
de fumier sont dispersées dans des parcours incultes.
Diverses particularités
limitent de plus l'emploi comme
funure de ces matiéres
organiques disponibles : les pailles brutes
se d6composent lentement,- leur
d4composition mobilise des quantités
importantes
d'azote du sol au dépens de la plante, elle lib8re
des
acides phytotoxiques ; quant au fumier brut, trés riche en graines,
son application au sol multiplie le
développement des mauvaises herbes.
Ainsi il apparaft important d’ameliorer le
conditionnement
des matières organiques
avant qu'elles soient retournées
au sol et
d'intensifier leur
utilisation dans des circuits
de transformation
puis de restitution aux sols qui valorisent le
travail suppl&mantairo
engendré.
Dans ce contexte, la fermentation
onaaroblo m&thanag&ne
présente trois
avantages :
Production d’énergie
en zone rurale (le bio-gaz)
utilisable sous’forme carlorifique,
lumineuse, mecanique o u electrique
(par substitution à l'essence dans des moteurs à
poste fixe). On peut
espérer
jusqu'à 300 m 3 de
bio-gaz par
tonne de matière
sèche et par mois,
s
* *‘
, t,
Mode de compostage de la matière organique, avec pertes
c
limitees d'azoté gazeux.
. . _"
Intensification de l'association agriculture-elcuaqe,
l a fermentation’de l a rnatiore o r g a n i q u e
apros qu'elle a i t t r a n s i t e
dans l'animal, valorisant d’autant
plus la collecte des pailles et
donc une utilisation accrue des pailles pour l'alimentation du bétail.
-z+ “Eléments pour une
étude des apports
de mati&rc organique aux sols
dans la bassin aLachidier
du Sénégalil ISRA/CNRA/Bambey Rondo.
P L A N
Pagoe
INTRODUCTION
1
1
- QU'E$T-CE QUE LA PRODUCTION DE BIO-GAZ ?
2
1. Définition
2
2. Les facteurs ecologiques de la production
*
3
de bio-gaz
r”.
II -
LES DIFFERENTS TYPES DE FERMENTEURS
."*a) ”
1, Le système continü.
2. Le systéme discontinu
3. Le modèle chinois
III - EXPERIMENTATION AVEC UN FERPIENTEUR DE LABORATOIRE
13
1, Description du matériel
13
2, La matiere organique et 8on conditionnement
13
a) La phase aerobie
1s
b) La phase anaérobie
'r6
3, Le bio-gaz
16
a) Influence de la tempgrature
17
b) Influence du pH du milieu
17
c) Purification et analyse du mdlange gazeux
18
4, Evolution de la matière organique au cours de
la fermentation
20
5. Conclusions de 1 ‘exp6rimentation
25
ANNEXES
1
- Méthodes d’analyse chimique de la matière orga-
nique
26
II
- Tableaux et courbes de production de bio-gaz
28
f
h
ITI ”
Le fermenteur de Ndioakh-Fiesel installé par
Ii . .
35
CARITAS
_
c
,
IV ”
Liste des Instituts et pcrsonnalit6z-3 ayant une
37
expérience dans la production de Bio-gaz
BIBLIOGRAPHIE
40
1.
INTRODUCTION
On sait à la suite de nombreuses exp6riences realisées
dans
differents pays, depuis de nombreuses années parfois, qu'il est possible
de récuperer de 1'6nergie sous forme d'un melange gazeux contenant 50 $
de méthane environ, à partir
de matiéres organiques cellulosiques, à
L
-0?
condition de les fermenter
en absence d'oxygène. C'est le principe de
’ L
la production de bio-gaz.
a
L'objectif d'une première manipulation est
de savoir, s’il
.
est possible de produire
du méthane
biologique à partir
du fumier dispo-
nible dans les exploitations agricoles
sénégalaises. Il s’agira
donc
au cours
de cette Premiere
manipulation de définir les conditions prati-
ques de la production
de methane biologiqueen~stema ci.kcontin~En @articulior
il.fc?ut!~~uor~tcmpscapréfermentation aérobio
après
lequel la production
de
methane est possible quand on passe en conditions anabro&ios, in
effet si le temps est trop court,
il y a acidification du milieu en
début de fermentation anadrobique et les bactéries
méthanogènes sont
inhibees. Au
terme de ce premier essai,
nous aurons
également une premiere
évaluation des quantites de gaz qu'il est possible de produire avec
du
fumier de ferme,
et de la qualité du compust résiduel apres la fermenta-
tion.
Dans cette Premiere
manipulation une mesure journalière de
la production
de gaz dans chaque fermentour permettra d’établir la
courbe
de production de gaz en fonction du temps.
Différents parametres
du milieu seront egalement
suivis :
le pH, la température, l’état
d'humidité, le rapport
C/N. L'analyse
du gaz sera
faite à différentes périodes
du cycle de production. Paral-
lblement, on testera
en pot la capacit4
germinative des graines conte-
nues dans le fumier à 1’Qtat initial, après la prgfermentation abrobia
et après
la fermentation anaerobie?.
Avant d’exposer 10s resultats do cet essai,
nous presontons
les principes
do l a fermentation
methanogene , puis quelques differoilts
types
du fcrmontcurs.
2.
1 - QU'EÇT-CE 4UE LA PRODUCTIOM DE BIO-GAZ ?
l*/- Définition
Le complexe de
matibre organique est converti en simples
produits gazeux qu'on appelle bio-gaz, compos0s de m8thane CH4, de gaz
carbonique
ainsi que d'autres gaz à 1’Btat de traces et la fermentation
.-z
mixte (digestion en anoérobiose) peut Btre considérde comme une méthode
de dégradation de la matihre organique.
La formule
théorique de la
décomposition de la cellule est la suivante :
* *
-
!
!
! n (CGH5010 ) + n (H20 )
3n CH4 t 3n CO2 t 4,5n calori8s
i
!
!
Le travail s’opère
en deux temps : la liquefaction puis la
gazeification qui se fait par deux voies diffdrentes. Le premier groupe
de bactkies productrices d’acide
est responsable de la transformation
des
composés organiques
complexés en compos6s organiques plus simples
(acides
acétique, propionique, butyrique) qui
deviennent une source
de
nourriture pour
un second groupe
de bact6ries :
Les batturias mdthaniques.
matière
liquafaction
Acides gras
gazoification.002 +icH4i6,
organique
*-.
(CH3COOH)
1
,z
I
v-----+
i
i
I
!
CO2 t 2H2
I.
I
9k La liquefaction :
Les sucres sont hydrolys6s et transformds en acide gras,
;C6 HI005
+ H20
3
!
(CH3 COOH )
!
!
!
I
. . .
!
!
, 1
!
acide acétique.
I
.-
* La qazeification :
2 voies diffgrentes
l"/ L'acide formé
se décompose en gaz carbonique et en m8thane
!
!
! CH3COOH t 2H20
.2 CH4 + 2co2 ;
!
.
20/ Le gaz carbonique
et l'hydrogone pr8sents se recombinent dans
lc milieu.
!
!
!
2CO2 + 4H2
‘2 CH4 !
!
!
3 .
Le principal agent responsable de la décomposition méthanique
est le clostridium perfringens.
C'est l'hote commun de l'intestin de
l'homme et de
beaucoup d'animaux. Il pousse bien à 2Z"c, sa température
optimum de croissance est de 37Oc. A
50°c sa croissance n'est pas encore
inhibée (Dioctionnaire des bactéries pathoggnes).
On considgre néanmoins
que la production
de bio-gaz met en jeu un nombre élevé d'espaces bacté-
riennes.
20/-
Les facteurs
écoloqiques de la production de Bio-qaz.
.
La production
de biogaz dépend de nombreux facteurs : la
composition de la matiGre organique et
l'État physicochimique du milieu
z .,
ambiant. 0~ sait que les populations bacteriennes sont très
sensibles
L
à toute variation de l’état
du milieu , qui ontraine nécessairement
une
baisse de la production.
Aussi la population bacterienne doit @tre
conservée
dans des conditions optimales constantes pour
mieux assurer
leur reproduction.
Les principaux
facteurs de ia multiplication bactérienne sont :
a) le PH du milieu qui fait l'objet de nombreuses discus-
sions.
La plupart des avis inulinent cependant pour
un pH legerement
a l c a l i n c o m p r i s e n t r e 7 e t 7,5. Certainas
stations admettent des chiffres
compris entre 6,8
et 7,2, ceci en raison
des fluctuations périodiques
de l'eau qui entre
dans les digesters. Au laboratoire
on constate
que
le cfuQWum p e r f i n g e r s
cesse de sporuler l o r s q u e l e p H e s t i n f é r i e u r
61 6,5 e t s u p é r i e u r à 7,b.
Lorsque le pH atteint 8,4 sa croissance
s’arréte.
Notons que le pH du milieu évolue de lui meme suivant les
étapes de la digestion. Au
début il est acide surtout pendant la phase
où le milieu lib&re une grande quantit6 d’acides volatiles. Ensuite il
devient alcalin et favorable à la croissance
des bactéries du second
groupe.
b) l'agitation du milieu n'est pas toujours nécessaires,
Son but est d'augmenter l~endements de gaz journellement produit par
mètre cube
de dligester.
Elle est bénéfique pour 2 raisons.:
* E l l e libhre las bulles de gaz emprisonnées dans la masse
et permet aux batteries un meilleur
contact avec le
substrat nutritif
* Elle homogeiniso la population bactérienne dans l’en-
*
semble de la fosse, dvitant ainsi une surconcentration
dans les endroits
où le milieu est le plus favorable.
C) L a temperature est très importante car c’est d’elle que
dependent deux facteurs :
- -
* La rapidité
du développement bactérien et par conséquent
le volume de gaz produit par mètre cube de afigcstion
e t p a r j o u r .
++ L a selection d u t y p e d e batteries ( s o i t thermophilc,
s o i t m e s o p h i l e ) q u i v o n t opQrer l a d i g e s t i o n , L a tempG-
r a t u r e d o i t &trc a u s s i s t a b l e q u e p o s s i b l e p o u r emoQchor
la pertubation du développement bactérien. En-dossous
de 37Oc, u n e b a i s s e d e t e m p é r a t u r e d e IOC se traduit
par une chute
du rendement,
Ses valeurs limites sont 5Oc
e t 60°c.
A 10°c la digestion dure 40 jours et produit
e n v i r o n l a m@me quantite d e g a z q u ’ u n e d i g e s t i o n e n
3 0 j o u r s a 41°c,
4.
A 54Oc, il est passible d'obtenir 600 m3/T.M.S. de gaz en opu~ont avoc
des déchets à haute teneur en gucose". Dans ce cas, la digestion semble
@tre operée par des ferments thermophiles d>un type différent de ceux
qui agissent Pour
la production de gaz de fumier à 30 - 40°c.
d)
La nourriture des bactdrics, le substrat
est le facteur
10
plus important ot CY..JSsi l a principolo sarvitudo clu systhmc,
Toutes li2s six scmainus ; il tnut vicitir las digestcure .iJt ril-
iwittrc; uni nouvùllü chargu oc fumier si la
tomperâture o&t 33OC, dans lo
cas du sys%bmti ~~iscoritinu I quant au syst&mo ccntinu, Si ojliqti
ii un '
nPport rGguf.ikr dans lu temps.
Plusieurs
auteurs ont reporté sur la
quantite de biogaz produit
à partir
de différentes matières organiques. On
note que les matieres
premiéres de sources similaires produisent des
quantites differentes de
gaz par suite
des caractéristiques de la matière
solide ou des conditions
diopEration.
On a observé
qu'une matiere organique provenant
d'une plan-
te jeune produit
moins de bio-gaz que celle provenant d’une vieille plante.
Cette différence serait
dOe à la densité
de la cellulose contenue dans
la matiere première. La production diffère
aussi selon le rapport carbo-
ne/azote.
* L'influence du rapport C N sur la
production :
Le rapport
C/N dans la matiere organique est important pour
la production
de mgthane. En effet l’azote est
utilisé par incorporation
dans la structure cellulaire. Si les mitrates presents
sont insuffisants
pour permettre
la multiplication des bactéries, la production du méthane
décroftra ou
merne cessera. En somme si le rapport C/N est elevé, le
proccssus
est limite Par la digostion hs’hitrates. Par contre s’il est
bas,
l'ammoniac se forme
en quantités assez large et la reproduction
bactérienne est inhibée. On considgre qu’il est nécessaire de maintenir
le rapport
C/N aux alentours de 30 pour avoir
l'optimum de digestion.
Tableau 1 : COMPARAISON DES
7; D'AZOTE ET DU RAPPORT C/N CONTENU DANS
DIFFERENTES MATIERES PREMIERES (Recycling agriculture1
Waste
in China - chap. 4)
Matiere première
$ d’azote
C/N
- Urine :
15 - 18 $
098
1
- fumier de
mouton :
3,8 $
- fumier de cheval :
2,3 S
25
e
c
- fumier de boeuf :
1,7 g
18
- debris végétaux :
2,15 $
14
Tableau ,2 : PRODUCTION DE BIO-GAZ PAR KG DE flATIERE PREMIERE SECHE
l/- Source CRDI "Bis-gaz technology in the world trialBI
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
MATIERE I&re
!
!
N 'T*
w
!
!
c ;it
,m3/kg MiS, i
.
.
1
, *-2"lr----rrllr-~-r-.t "a.----"---". I
I
m--"---"-w-. II---"--"--.1 -"-".--I-m--. 1
!
!
!
!
!Feces
!
-
! -
!
40,55 ;1,38 à 1,921
,Fumier de vache
.
Il
!
16)
30,l
;
1,071
!
!
!
de cheval
!
2,3
;5
!
!
57,5
;
2,00;
II
!
de parc
398
1)
!
!
20
76,O
;
!
2,641
de mouton ,
3,8
22
!
2,89!
11
!
!
83,6
i
!
de volaille
;
6,5
!
15
!
90,o
!
3,121
,Paille d'avoine
;
1,O
.
!
48
!
TO,4
!
1,75;
;Paille de blé
!
093
138
38,4
!
!
!
1933I
;Foin
490
12
!
!
!
48,0
!
1,671
; Graminh p r i a r i a l e
24
19
!
45,6
!
1,64;
ILuzerne
;2,4 -3,0
.
; 16-20
!
:60
!
:2,07;
!Algues
199
!
7y
36,1
!
!
!
1,25;
!Papier
!
-
! -
!
40,6
!
1,41;
!
!
?
!
!
!
!
!
!
!
!
!
20/- Source : NAS "Méthane gdnbration
fram human, animal and
a g r i c u l t u r a l wastes”.
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
MATIERE I&re
!
N
!
!
!
UN
!
,i:r3/kg
N,S . ,
.
!---" ----oœ----" ------ ja -----------! --N-l--" -'-!--"'""-'- T --------- "'!
!Feces
!
!
!
!
c,33
!
!Fumier de bovin
!
1,7
0
18
!
!0,23 h 0,50!
! $1
de boeufs
!
-
!
!
!LX,86 b IJI!
1 "
de porc
I
! -
!
!0,49 B 1,02!
0 "
de moutons !
;,n
!
!
!0,37 21 0,6 1
! "
de volaille ! 6,3
!
!
!0,46 à 0,56?
! Fourrage
!
!
i
!0,5
!
!Algues
!
!
!
!0,32
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
II
- LES DIFFERENTS TYPES OE FERMENTEUR :
A l'heure actuelle , plusieurs
modèles de formonteurs sont:
en cours d'experimcntation.
Cependant les plus courants sont :
- le systemne continu
- le modale chinois
s
- le systeme discontinu.
?/- Le systeme continu :
Il trouve son application surtout en Inde. Il
suppse un ap-
port quotidien de petite quantit0 de fumier
mis en solution dans l'eau.
Le liquide est versé dans une tuyauterie aboutissant au bas du liquide
en fermentant dans le digesteur
tandis qu'un Zeme tuyau d'évacuation
vide le fermenteur
simultanément d'une mbmo quantite de substrat ferment?'
Ce système permet un fonctionnement sans obligation d’ouverture des
couvercles
pour assurer l'alimentation des bactéries. La production de
gaz
se faisant "sans B
coup", le rendement
est maximum.
-* Description : L’appareil comprend trois parties
(cf Schéma p. 7 )
- l e reservoir
d e melange
- le fermenteur proprement dit
- et la cuve de décantation.
* Avantaqes :
- la production est stable
tout au long
de l'année ;
- le rendement
de gaz par mètre
cube ds digester est plus
Qlevé que dans les autres
méthodes.
- I l n’est pas nécessaire de lacher d a n s l’atmosphére l e s g a z
obtenus en debut de fermentation parce qu'il n'y a pas besoin d’attendre
l ’ a p p a r i t i o n
du second groupa d e b a c t é r i e G chaque; ~pprovisionn~n~ï~t,
noUVCw
contrairamcnt au aystBmti discontinu.
Cependant la servitude
imposeo est
plus grande
puisqu'il
>
faut chaque jour assurer
l'alimentation des digostours.
* Rendement de l'installation :
(m3 de garfm3 de cuve/jour)
*.
n
Il est difficile de porter
un jugement valable sur les
chif-
fres
avances par
suite du manque de precision
accompagnant les affirma-
tions de certains auteurs.
Cependant, on estime qu'on peut obtenir 1 m3
de gaz pour 3
m3 de digesteur. D’autres
avances im3 de gaz pour
lm3 de
digcsteurs.
A Idiofa (Zaïre) le rendement espere est de l’ordre 90 76.
Par contre MANN du mont des CATS parle?
d'un rondement
de lClO$, tandis
que BOSSHOF avance la chiffre
de 120 5. Au Mont Cats, alors
que la
température variait
de 3Oc a 7Oc la production de méthane biologique est
restée d'une régularité remarquable.
Le chauffage obten,u ü cinq reprises
a consomme 136 m3 de gaz pour 2124 m3 dégage soit 6,5 2
de la production
totale.
Ces chiffres rendent compte de la diversitd
des opinions
émises sur le rendement des installations
en continu.
#
,“.C...
clock (gbzodtre)
f
*
l,fiO a d* diuCU8
1120 m de haut
/
I8
f
8
*
’
.
FemOtwC pcar arprdrer
la )Wt.?rtia
de 1’Lti
iaalatiun (pdlt@ 4C
??
*bit, son & bl&, de rk:
-. .
etc...
-. ’ ,.
.
. ...* :;.. .
.**.
.._ “,*,
. ..I nivtal
sub&rat
.sv... .
. ..-....
-
-. -
-"--
-“w
-
-
-
-
-
-
- -tuyau d’cV&uatipr
-4
10 aa de di&Q%
r -7.
-
-
A
tubsrat
Ul-
'mente
2,3 R dc k*rt
ioc -
10 ou de targïi
X rltervrir de mbluw
II izw&rttur o* rcraantrrr
III Ccva de dbcantctton
DIGESTEURS A AtlblE!ITATION CONTINU~E
(cf. p* rn)
d'apr& fiche GRET T.56
DIGESTEUR A ALIMENTATION DISCONTINUE
(P.43
d'aprës GRET, fiche T.55
b) Le ays tT3rx discontinu
Y
.--I
La mise en charge des matières 61 decomposer se fait de manière
périodique. Chaque digester est
vid4 et realimenté lorsque la quantite
de gaz journellement produit par m3 de digester n’est plus rentable.
Cette methode de travail assure une production de gaz assez stable que
lorsque l’ensemble do l’installation dispose d’une séria de digesteurs.
* Descr,iption :
De mdmo que dans le systéme continu, il y a deux parties qui
_.
peuvent 9tre distinctes : le géo6ratour ou fermenteur et 10 gazomètre
II
(ou cloche gazometrique).
-
Lc générateur : CI.est une cuva on ciment enterree à une
faible profondeur. La matierc organique est constituée essentiellement
de fumier que l’on humecte avec de l’eau. Il est fermé par un couvercle
métallique qui communique avec le gazomètre 21 l’aide d’untuyau soud6 on
son dossus. Une barre de fermeture est posée sur lc couvercle pour
empecher qu'il saute lorsquo la pression des gaz produit est trop grande,
A la base du
générateur, au niveau de sol est soude un tube de vicjangc
( c f Schema p . 9)
-
Le qazomètre
: C'est une cuve contenant de l'eau et sur
laquelle est renversée une cloche pouvant naviguer librement entre les
parois interieur du gazomètre. Quand il y a
du gaz, la cloche remonte
jusqu’a un niveau proportionnel au volume de gaz produit.
++ Avantaqcs et inconvénients :
En travaillant à une température de 33Oc, la digestion ~‘opèro
en 6 semaines, on est donc tranquille pendant 6 semaines. Mais :
- la production YO fait par “a coup” puisqu’elle ost
stopprlc à chaque ouverture de la fosse.
-
Les premiers jours, lo necessaire prefermentation aero-
bique consomme une partie de la ressource sans produire de bio-gaz ;
- Elle oblige & construire dos fosses plus volumineuses
par suite d’un moins bon rendement do gaz par
m3 de digestcr.
1
% Rendements :
, ’
Les rendements possibles sont de l’ordre do 61,5 $. Ce chiffra
s’aligne également sur des prévisions du Nont dos
Csts
où les moines
espéraiont
obtenir 50 m3/j de gaz pour
96 m3 de digcster.
c)
Le modèle chinois
+$ Le diqesteur :
Le digestcur de type chinois est
une fosse de trois metres de
profondeur.
La portion du fermontour
contenant la mati&re organique
s’étend de la base jusqu’h une hauteur
de 2m. La partie
qui récupbre
lc gaz est construitedo sorte
qu'on arrivant au niveau du sol, elle
est réduite à 60 cm de diamètre. (cf. Schémas p. ‘Ii-12).
10.
* La fermentation :
La fermentation anaerobio
de la matièro organique est
meilleure si la fumuro contient de 7 & 9 $ do matieres solides. Les
matières utilisables fermentées
dans un digesteur contiennent les mbmos
pourcentages
de solide et aflos sont diluées par la
m&me quantité
d'eau.
Uno dilution insuffisante cntraine la
viscosité du milieu et les bactéries
peuvent Btre
inhibées.
.
Le pH et l'amoniac toxique peuvent aussi Otre critiques à
une dilution
-”
insuffisante. En chine, des combinaisons de matieres premières sont
apportees
dans la dilution, essentiellement un melange de 20 $ de matière
I.
organiques, 30 $ d’excreta
humains et 50 $ d'eau.
* La temperature.
A l'aide d'un thermomètre,
chaque jour,
on relève la température,
Les micro-organismes
qui participent à la production
de méthane ont une
activite optimale vers 30°c. A
dessous de cette température la production
de gaz diminue.
Tableau 3,
RELATION ENTRE PRODUCTION DE GAZ ET TEMPERATURE
Température
!
Production de gaz
!
!
(en cm3/jour)
!
!
!
!
29
- 31 oc
!
0,55 cm3
0
!
!
!
!
24 - 26 Oc
!
0,21 cm3
!
!
16 - 20 oc
!
0,iO cm3
!
!
!
!
12 - 15 oc
Cl,07 cm3
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Lorsque la température
diminue, la production
de gaz diminue.
++ Avantaqes,
- Il peut etre fait en ciment ontibromnnt
- La température reste
constante, ce qui cntraine
une produc-
tion constante,
- Les dimensions sont variables et le digesteur
peut Btre im-
planté dans n’importe
quelle zone rurale.
* L'utilisation du qaz :
. Interet
économique :
Le gaz
qui provient
de la fermentation est similairo au gaz
naturel, il
contient essentiellement 60 a 70 $ de méthane, 30 h 35 $
de dioxyde de carbone,
un faible pourcentage d’hydrogbne et
de nitrate
et quelques traces de
sulfates d’hydrogène li2S. Ce gaz a
une valeur
calorifique de 5000 KCaf/m3.
Une capacité do 10 1-113 de fumier cngendre
5 m3 de gaz/jour.
Bien aménagée la méthanisation est suffisants paur
a n r t v r i r ?OC. hnsni n.q ri*ttrtR fami 11~ n h i nni RP mn nnmhtt4t.i hl o nnttr 1 h rtii s i nn
Mat&e fraiche
kw&a humains et animaux+
d&ris V&&aux )
Ombre de fermentatian
~ïSP~SlTiON
-
6ENERAlE DU FERMENTEUR D’ORIGINE CHINOISE
Tuyau ck r?ic upéFrPtmn du gaz
Bouche dent& de fa
_,” matière fraicha:
- - Chambre da fwmentrrtian ---’ .. i
‘7- .. . -.._<, . .._ _
_-...
, . .--, _...
.
._
. _ i
.
_
._. ‘- .,. - ‘.-
.
,_...
.’ .. _. ._.
::
;
_lyl >.___ _.l ,__ ..-.....-. “.--. ,. . _ . .I . . . .< ._ . “I
06’
8wche de vidange
t
II-
-----“”
II_
--
.-
_L--
..-
-
-
-
IC
YI
-
-
-._
_.,-.
--
-,...-
-
-
_-.
.
Intérêt fertilisant :
Les offluents sont utilisés directement comme engrais.
Ils sont aussi utilises pour
faire des acides humiques fertilisants,
et dans les
eaux d’irrigation.
Tableau 4.
CDMPARAISON DES ELEMENTS CONTENUS DANS LES BOUES ET LES
EFFLUENTS APRES LA FERMENTATION ANAEROBIE.
1
Nx
650 PPM
500
ivw
/
!
] px
40
”
15
‘I
!
1
K.
1
9400
"
!
2000
"
1
1
1
III " EXPERIMENTATION AVEC UN FERMENTEUR DE LABORATOIRE :
'!) Descrption du matériel :
Il est analogue au système discontinu et se compose de 2 parties
distinctes : le fermenteur et
le gazomètre.
1) Le fermenteur : Il se
compose de 2 parties : la cuve et la cloche.
( c f . f i g . p, 1 4 )
* La cuve : Elle est en P.V.&. opaque-gris de 40 cm de hauteur et 25,5cm
dewre soit un volume de 20.417,80 cm3, Le fond est systématique-
ment ferm8 par
une plaque soudee à la base
en ses extrémitës.
Un syphon
de 0,7 cm
de diamètre soud8 à la base permet de communiquer avec l’int6-
rieur,
Elle est remplie de
fumier jusqu'à 5 cm des bords supGrieurs,
soit à un volume de 17 865, 60 cm3. On apporte de l'eau jusqu*& ce que
le niveau affleure le
niveau superieur du fumier dans la cuve,
* La cloche :
Elle est aussi
en P.V.C. opaque-gris
de 29 cm de hauteur,
24,5 cm
de diametre
soit un volume de 13.462 cm3. L'une de ses bases est
fernee par
une plaque en plGxi.glass fortement aoudee en ses eNtremitEs.
Un tube en matière
plastique de 0,7
cm de diametre, soudé sur le verrepo>
. ’
mtit ds c :;;i:iui-S$uer avec 1 ‘interieur. Il sert a la recupération du gaz, Ce
tube est ferme par
un bouchon demontablc en matière plastique. Il est
ensuite pincé 21 son milieu par une paire
de pince pour Qviter
une fuite
.
Qventuelle du gaz produit pendant la phase anaérobique.
2) La matière orqanique
et son conditionnement :
C’est
une poudrette
brute rGcoltee dans une stabulation sous
deux boeufs
cvdc litiera,
constituée des rebua de tiges de sorgho qui
entrent
dans l'alimentation des boeufs(avec un
complément riche
en éner-
gie azotée),
La litiere est
finement broyée par le piétinement des ani-
maux. On y prelève 4,50 kg
de matiere sèche que l’on met
dans chaque
Fermenteur.
On analyse un échantillon de cette poudrette pour connaftre
les pourcentages de carbone total, d’azote et d’acides
humiques a l'état
initial. De meme, on cherchera le pourcentage
dchumiditd et le pH de
la matière organique initiale.
On en ducluit le rapport C/M. On reprendra
ces analyses à la fin
de la préfermentation
et de
la fermentation anaéro-
bie.
On dose le carbone et les acides humiques par
la méthode de Anne
modifiee et l'azute par la mdthode de KJe~nd~h:,(cf, Anne I)
‘ube en
Tableau 5,
ANALYSE DE LA MATIERE ORGANIQUE A 1'ETAT INITIAL
“1
1 Acides !
< élfxà i c.
;
c
!
!
'!
,
!humiquesj N .
7 ,!
!
!
.
I
PJ *
!
PH.
f
Humidite.
i
7
.
of
/J
1
32,90 !
1,44 !
1,658 !
19,84
1
8,3
1
23,Ol
.
1
!
!
1
1
!
, L,a phase d’aerobiose :
Après le remplissaqe
des cuves avec le fumier et addition de
12.L;itroG d'z~au, las formontours s o n t laisa8s qn aéwbiocw c'est ? df.re
k l ’ a i r l i b r e . Grke au syphon on détermine à chaque instant le
niveEJ
ce l’eau, On prend chaque jour la température
du “ferment” qui varie
sntrc.
30 et 33Oc. Au bout de 3 à 4 jours, on constate que le compost a rempli
Le fermenteur jusqu’à la limite superheure B la suite
d'un gonflemen', de
la matikre organique. De marne 1 ‘eau introduite pour
1 'humectation res’u
au fond de la cuve, alors que le fumier
tend à flotter sur
le niveau
d'eau. Disposant de 5 fermenteurs expérimentaux de petite taille, nors
zestons 5 durges diffÉrentes de préfermentation aerobio. On sait quo
hi cette période est très courte, la production
de méthane est bloque2
Far'l'acidification du milieu, En effet la fermentation méthanogene o;t
un
ensemble de reactions chimiques successives realisé par
des bactér,cs
différentes.
Une première phase est une hydrolyse des polymères organiques. Cette
rsaction est acidifiante. Une deuxiome phase est la production de meti-ano
sJit directement 21 partir de ces mol6 cules simples (monomQres
0rganiqLes)
sçit par combinaison du CO2 et de l’hydrogéne
du milieu, p3r les bactu-
ries
méthanog&nes.
Si la Premiere
phase est plus rapide que la seconde, l’acidi-
fication du milieu qui s”cn suit inhibe les baztérics mé’chanogenes, et
il n’y a pas production de méthane. Par
contre, si la période de prefer-
mentation aérobie est
trop longue, la production de méthane à partir
de la bio-masse est reduite. Aussi, nous decidons de fermer les cuwes
(mise en anaérobiose) respectivement aux
dates suivantes apr&s le rem-
plissage de matière organique et
d'eau :
61
!
!
1 Traitement
! DurQe de préfermentation aérabit
I
!
~-~~“--~-l”l”r”~-“- -1-“-~-“4”---“1-“1”“-~---““~----’
1
!
!
1
I
!
5
jours
1
!
i
a
1
!
!
II
10 jours
III
1
15
jours
!
i
!
IV
20 jours
V
30 jours
A p r e s l a durQc q u e n o u s avons choisioen aerobiose, l e s
f e r m e n t e u r s s o n t m i s d a n s d e s c o n d i t i o n s d’anaerobiose. L e melange
compost plus e a u c o n t e n u d a n s l a c u v e r e t r o u v e s o n n i v e a u i n i t i a l ,
c’est-&-dire 5 c m d e s b o r d s s u p é r i e u r s . A l ’ a i d e d ’ u n thcrmometrc
i n t r o d u i t d a n s l e syphon, o n raleve chaque jour la temperature. De
m&me on prendra las m e s u r e s cies p o u r c e n t a g e s d e c a r b o n e , d ’ a c i d e s
humiques, d’humidite, d’azote et du pH avant la fermeture de chaque
d i g e s t e r .
Tableau 6 : ANALYSE DE LA MATIERE ORGANIQUE EN FIN DE PREFERMEN-
TATION
!
!
!
!
9
!C $
,Acides
!
!
N
; humiques ,
!
C
-n-
! p Ii
i Etat
-!!
!
; d’ humiditg f
!
.
.
!
!
I
i
!
I
!
!
! 1
I
29,21
! U,70 $
! 1,14 p
! 26,24
!
9’6
i
24,1; $ I
!
f
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! II
! 28,91
! 2,952 $!
1,2D$
!22,57
I
8
i
25 q cf
>
/3
i
!
!
!
!
!
!
!
I
-*
!
!
!
!
!
!
1
!
!
I I I
!
2S,76
! 4,468 g ! 1,18 $
! 24,37
!
7,7
i
II.?,5/L,
i
!
i:--
t
.--.1
!
!
1-
!
!
I
! !
!
!
IV
)
29,02
,W,IKI , ;G ! 1,231 7: f . 23,57
!
9,6
i
23,o 5
;
!
I
1
-.
!
!
!
!
i
!
!
!
I
!
!
!
! v
! 24,60
i23,60
! 1,24 7;
! 19,84
!
Y,5
! 27,f3 $ I
!
.?
!
!
!
!
!
!
La p h a s e a n a é r o b i e
Dans cette premi&rs manipulation, compte tenu de 1 ‘Gquipe-
m e n t d o n t n o u s d i s p o s o n s ( l a c l o c h e p l o n g e d i r e c t e m e n t d a n s l e m i l i e u
d e c u l t u r e p o u r eviter la pénetration d e l’air et non dans un joint
hydraulique) noue a p p o r t o n s u n
c?Xcbs d’eau q u i a s s u r e u n e b o n n e oir-
c u l a t i o n d e l a c l o c h e l e l o n g d e s p a r o i s d e l a c u v e , e t auoun risquo
d e desséchement d a n s l ’ e s p a c e e n t r e l e s d e u x c y l i n d r e s . Une nesurc
journaliere d e la production de gaz dans chaque Ccrrncnteur p e r m e t t r a
d’tftablir l a c o u r b e d e p r o d u c t i o n d e b i o - g a z e n f o n c t i o n du temps.
3 ) L e bio-qaz :
R u b o u t d e 2 4 h e u r e s , l a c l o c h e d u fermonteur SC soulI:ve s o u s
l a p r e s s i o n exerc6c p a r l e g a z p r o d u i t . A l ’ a i d e d ’ u n tubo e n ati’errc!
.‘.
n o u s r e l i o n s l a cloche d u f o r m e n t e u r 5 c e l l e d u g a z o m è t r e p a r l e s
t u b e s e n PlasCques q u i comimuniq c e n t a v e c l’intkricur d u gazometro
d’une part et de la cuve d’autre part. Nous appuyons d’une muin sur
l a c l o c h e d u f e r m e n t e u r . E n p r e s s a n t , n o u s c h a s s o n s d a n s l e gazonetre.
L e g a z p r o d u i t s i l a p r o d u c t i o n e s t f a i b l e , l a p r e s s i o n d u qaz chass6
clans le
gazom&trc est insuffisante ~~&r-#&-l~&$:; ;;c; p~u:~~~~s-X-, Elle
s’applique sur la masse d’eau contenue dans l e g a z o m h t r o e t uni: p a r t i e
de l ’ e a u e s t d o n c ciéplacée
B l ’ e x t é r i e u r c é d a n t s a p l a c e a u g a z . F, l’aido
d ’ u n e p i p e t t e , o n recueille cstte e a u e t o n l a m e s u r e , I l s ’ e n s u i t q u e
l e v o l u m e d’eau deplacG e s t p r o p o r t i o n n e l a u v o l u m e d e g a z p r o d u i t ,
-s E n e f f e t , d a n s le m a t é r i e l u t i l i s é , l ’ e s p a c e e n t r e l a cuve e t l a
c l o c h e e s t tres r é d u i t , L a force d e frotemcnt elev6o l e l o n g dos p a -
r o i s , exige u n e prossion f o r t e à L’inSriour d e l a cloche p o u r l a
ddplacor.
Le gaz est selon une autre méthode recueilli
dans une
bouteille
graduée.
La bouteille est remplie d'eau jusqu'au bord
supt5riouc. Elle est cnsuite renverséo dans
un seau plein d'eau
ot maintenue par
deux pinces qui l’enserre.
On glisse le tube de
la cloche ? ltinttiricur de la bouteille pleine d'eau et renversee,
On presse sur la
cloche et le gaz est chasse cians ia bouteille, En
raison
de sa faible densité Par rapport à celle de
l'eau, il vient
se placer
au fond do la-bouteille en deplaçant un volume d'eau égal
h son
volume. Aussi le volume
de gaz produit par
chaque fermenteur
est donnée directement par la graduation
de la bouteille. Ce volu-
me est sensiblement 6gal au volume d'eau deplace pendant la recupe-
ration
du gaz dans le gazomètre,
Ce procéde de collecte
du gaz nous permet do connaître le
volume de
gaz obtenu chaque jour & 3.a température normale et à Za pression at-
mosphérique,
a) L'influence de la température :
Cette cxperience 6tant réalisee
pendant l ’ h i v e r n a g e , pe-
riodc chaude
et pluvieux, il est necessaire d e r a p p e l e r l’influwn~o
de la tempdrature
en fonction du temps. Elle est d'autant plus im-
portante
que deux facteurs dépondont d'elle.
1)
La rapidité
du dgvcloppcment des bactéries et par conséquent 10
volume de gaz produit par fermenteur.
2) La sdlection du type de bactéries
qui vont opercr la
digestion,
La température
moyenne que nous
avons enregistréo est de
33OC. C e t t e t e m p e r a t u r e varis de 29OC (pluie) FI 37OC. C e t t e tempe-
rature
est relevée
chaque jour à 12h 30, La moyenne de la production
do gaz est obtenu 3. 33OC. Cette production ost minimale à 27OC et
atteint son maximum B 35OC. Au dol& de 3TcC le
volume de gaz produit
a tondancn & diminuer, Toute
variation de tempe rature
cntraine nécas-
saircment
une variation
de la production
de gaz (cf. Tab. Annexe II).
b) L'influence du pH du milieu-*
A l'état initial, le pH du fumier est
de 8,3. AprBs la
formcntation
co pH reste
basique mais dopend d e l a duree d e l a pra-
fermentation. On pense que le pH a
un effet sur la production de gaz.
La production journalière
maximalo est prelcveo
d'un fermonteur qui
3 un pH égalo
C: 8 et d o n t l a durea d e p r e f e r m o n t a t i o n e s t d o d i x
jours.
Par contre cette production
est minimum a un pH de 9,6 et
7,7 respoctivemcnt pour
une d u r é e d o prefermentation da 5 j o u r s et
15 jours.
++ Los pH
observés dans las differcnts fermonteurs
sont tros
wariablos.
Le manquo de repetitions ne nous pormct pas d’dtudior
une relation
éventuollo antre p H e t d u r é e d e l a prefornentation.
Tableau '7 : pH du milieu dans les différents fermonteurs
!!
Fumier à !Après la prdf~rm~ntction &robie
i
!
!l'etat
!
!initial
i I (5)~II(10j~III(l5j~IV(2Oj
.
!
!
!
--Ï
!
t
I
!
i
1
!pH : !
8,3
; 9,s f 8
! 7,7
! 9,6 i 9,5 1
!
!
!
!
1
!
!
I
I
!
I
!
!
1
1
!
I
I
!
c) Purification et analyse du méla
*--
On sait Que le bio-gaz est un composé de méthane, de CO2 et
d'autres gaz il l'État dc trace. Dans cette manipulation, nous nous
proposons de scparcr le CH4 du CE. Pour se faire nous avons adopte
la methodo de fixation du CO2 par le Ca (0H)Z.
&IUS remplissons une bouteille graduée de dihydroxydo de
calcium de normalit 1.A l'aida d'uno seringue de 100 ml, nous pré-
levans un Echantillon du melange gazeuao CH4, La bouteille est ren-
verseo dans un seau pleind'eau. On injecta le gaz dans la bouteille
contenant la solution de Ca (OH)2, Le CO2 est fixé dans la solution
alors Que le rngthanc libre reste place au fond de la bouteille.
It 2
I CO + Ca (OH)2 )
CaC03 f H20,
Le volume occupe par le gaz aprbs reéquilibrage à la pres-
sion atmospheriQue nous permet de calculer 10 pourcentage de méthane
ot de CO2 contenu dans lu mélange gazeux. Ce gaz contient 76 $ de mé-
thane et 24 $ de gaz carbonique, Cependant ce pourcentage varie avec
les fermenteurs. Il varie do 69 $ B 83 '$ de méthane,
Pour masuror le volume de CH4 à la pression atmosphérique
aprtss précipitation du gaz carbonique,
on procede B l'équilibre de
la pression (cf. fig. pl9). Pour ccl& on ajtiotc le niveau d'eau à la
pression atmospherique dans le flacon a l'aide de la seringue. Elle
est romplic d'eau puis or: cnlbvo completcmont le piston de façon Que
la surface ùe l'eau contenue dans la seringue soit soumise & la pres-
sion atmospheriQuo. On constate alors Quo l'eau de la saringue couic
goutte ,i goutte par l'aiguille. On reprend le mdme systbmc on faisant
couler l'eau de la seringue dans un flacon contenu lobio-gag, La vi.>!-
d'écoulement do l'eau ust plus rapide. A l'~Quilibrc l'eau do la SY-
rit-que se vide goutta A goutte. A partir de cc moment on arroto. Si,
on laisse continuer 21 goutter, il arrivera un moment où la L;cringuc
ne gouttera plus du fait quo la pression du gaz contenu dans la bou-
teille tend & devenir supgrieuro $1 celle de la pression atmosph6riqua.
Niveau de production du bio-qaz :
Cotte étude de synthèse se propose d'analyser les resultats
que nous avons obtonus en fonction du systbme dc fermentation uCilisG
et des conditions d'environnemeat comme la tomperaturc, l'humidité,
le pH du milieu.
,-
De cette analyse il ressort
que le système discontinu
B un rendement moyen , parfois
mi9me faible.
Compte tenu des durées
de préfermentation a6robi.e.
que nous nous sommes imposées, il sen-
ble qu'une prefermentation de dix jours est meilleure.
Elle perme;
d'obtenir un rendement de 552 ml par jour et par fcrmcnteur soit
128,372 ml/jour/kg de matière organique à
une température moyenne
de 33OC. Pour
une préfermentation de 30 jours, ce rendement passe
B 48,372 ml/j/kg de matiere organique sèohe à
une température de
34OC.
A cette mt?me tempdrature,
il
est de 30, 465 ml/j/kg de matiire
organique sèche pour
une durée
de préfermentation de 15 jours.
Qn note
de grandes variations dans la production de méthane
selon les fermentours de préfermentation
aérabique.
Tableau 8 :
Moyenne des productions journali&res de
Bio-gaz
!
!
1
1
,Durée de pré- i
!
Moyenne des
;Floyenne de productio!::
; fermentation
! ternpgratures
;en mil par jour et par;
!
!
; ati robie
!
.
!
;kg d o matibro organi-j
!
!
!
;qua sache.
.
!
!
1
.
!
!
!
11
! 5
jours
i
33OC
i 36,512 ml/j/kg K.S. !
!
!
.
.
!
!-- !
I
.
1
i
! II
1
10
jours
f
33*c
!128,372
Ii
II
!
!
!
.
!
!
! -'-!
!
!
!
! 111 ! 1s
jours
i
34oc
! 30,465
rl
ri
!
!
!
!
!
!- !
i
!
!
! IV
! 20
jours
i
35oc
!
!
.
! -!
1.
!
!
! v
! 30
34OC
! 48 ml
Il
If
!
!
!
jours
i
!
!
Les courbes
de productions sont .irreguli&res (cf. fi9. p.2 et
annexe II). Pour une préfermentation
de 5 jours, la proàuction da
bio-
gaz a atteint son maximum au bout de 3 jours. Do mQme le maximum est
atteint entre le 3e jour et le 5 jour après 10 mise en condition
d’ana8robiose pour une préfermentation a6robique
15 jours, 20 jours
e t 3 0 j o u r s .
Cependant pour
une préfermentation de 10 jours, la maxi-
mum de production est atteint entre le
Ile et le 12e jour. Alors quo
l&, minifnum est atteint entre le Te et le te jour et entre 1s 29e (2t
: I
le 300 jour.
4) Evolution de la matigre orqanique au cours ds la ferrtiGntatioc
La fermentation
mgthanique peut etro ur:::~iG*e
Cû3inE”‘une
combustion lonte", En effet l'examen de la matikrc
organique 2 ,i;ozi;~S
qu'il y a une baisse notable du poids sec de la matiGre oryaniquz ini-
t i a l e . E n fin de chaque fermentation anaérobique, nous mesurons 10
poids humida et nous cherchons 1s pourcentage f..11humidit6 du compost.
On cn déduit le poids de matibre organique
sùche restant Oans le for-
menteur.
Soit Cle taux d'humidité , pH le poids humide de la mntiére
et PS son poids sec.
on sait que C = pH - PS
PS
PS x C = pH - PS
1 PH = PS + PS x c
= PS (1 + c)
r--T-----
?-i.oL;LCAU 9 :
FER-TE DE MATIERE Ol~fXFdI4UE PENDANT LE COMPOSTAGE
. .
I
l
’ -
-
-
-
-
-
-
-
-
-
,?oids de K.O.S. ini<Poids de 1q.O.S;Poids de M.O.S; Pourcentage
1
itia3.e
ienfin dtexp.
;disparu/cmpost i des pertes. i
6
?
I
!
?
? ?
?
? ? ?
?
4,300 kg
!
3,720 kg
!
0,579
l<g
!
13 ,5 $
!
!
!
!
!
!
!
!- 0
!
!
!
1
!II !
4,300 kg
1 3,629
l<g
!
0,670 kg
!
154
$Y;
i
!
?
.
!
!
! -!-
!’
!
!
I
! III !
4,300 kg
!
3,290 kg
!
1,009 kg
!
23,5
j:
i
!
!
1
!
!
!
!
‘-----!
!
1
.
-y
!
!IV
!
4,300 kg
i
3,574 kg
!
0,725 kg
!
10,y
y;
i
!
!
!
!
,
.
!
!
!
-!
I
I
!v
!
4,300 kg
2,9968 kg !
1,303 kg
30,3 ;$
!
!
!
i
!
f
!
- - -
!
!! üciilus
!
1
!
c $
!
!
!
,hunii4ues !
N $
j Hurniditu ,.
!
!
1
!
!
i
!-
!-
!
!
!
11
,1 23,68 5 ! 29,15 $ ! 1,047 $ ! 22,77 ! 9.6
! 30,G $ !
!
.
!
!
!
!
I _
!
'----j-
!
-!
!-
!
!
1
!
! II
! 25,63 ;; ! 19,93 7; ! 1,170 $ !
21,31
! Y.4
! 23,5 $ !
!
!
!
!
!
I
!
i
!
!
!
1
.
!
!
!
1 1x1 ! 27,06 ;; ! 28,07 7;
! 20,3 r;r; !
!
!
l
26,79 ! Y,3
!
!Vi
!
!
!
!
!
! IV
f 24,g1 i-5 ! 22,26 ;; ! 1,011 55 !
20,93 !
Y,7
i 1y,5
y; i
!
!
!
!
!
.
5
!- !
!
!
!
!
!
!
23
Les pertes de matiore organique sont faibles au cours
de
ce procossus de compostage. Elles sont au terme des 2 phases aéro
bic
e t anabrobis,
d e
l'ordre de 15 $ l o r s q u e l a dure, d e prefcr-
mentation est de moins de 15 jours
et passent 5 20 et 30 $ pour des
durées d e 75 ot 3 0 j o u r s . A l o r s q u e d a n s u n c o m p o s t a g e adrobio
e i-1
cofnpostibr8 o u e n t a s , on
observe des pertes de l’ordre de 50 $.
Ces pertes sont le resultat
d'un processus d’hydrolyse des
polyméres organiquesau cours de la fermentation, et
cie volatilisation
des molécules simples produites, acide
organiques volatiles, gaz car-
bonique, mé thano, ammoniac.. .
Si nous suivons l’evolution
de la teneur en carbono 1.10 la
matigre o r g a n i q u e dans le formenteur II où ia production
do mwthane
fut la plus e10vv0, les
pertes en carbone
ont etti; de 12 $ pendant la
phase a6 ro bic
(dureo d o 1 0 j o u r s ) ,
Pendant la phase anaGrobie
elles ont 6te de l’ordre
do II 3 dont nous savons que 66 ;i environ
ont 6té réouper6.s sous forme do méthane pur.
Ces psrtes 3n azote sont importantes au cours
des f-ermen-
tations a6 f~bics,
Elles sont baucoup plus faibles penoant la phase
anaQ ro bis.
Finalement la teneur on azote est de 1,17 j:; dans la ma-
tibre o r g a n i q u e Br-f f i n
de compostage anaerobiqua c o n t r e 1,66 7; &
l’dtat
initial
P o u r 1 kg de M.0.
initia&, 2G,84 y d'azote ont et6
perdus au C~V~~
des deux é t a p e s d u c o m p o s t a g e mbthanoghne, soit 40 $
do la quantite cjlazoto initiale.
Los
p”‘Les
r;n
azo ta
s (-J 7; JC
moins
i m p o r t a n t e s que
les p e r t e s e h
carbone, et le rapport C/N d e l a matiere o r g a n i q u e e s t
p l u s é l e v é apres c o f n p o s t a g e . Il reste toutefois bas, puisque
dans le
fermenteur XI,
il est de 21,91, alors qu’on considere
qu'un rapport
voisin de 30 ost optimum pour
l'evolution ultérieure de la matiisre
organique
dans le sol,
D'aprLs les anolysos dc carbonEj SOUS
forma d'acides humiques
par rapport
au carbone total, la fermentation anaérobie
mg thanogtine
serait
un processus tras actif d’humification d e l a matiero o r g a n i q u e .
En effet, ce rappdrt qui passe
de 1,44 $ ü L193 $ pendant la phase
aérobi .:u
dans le fermenteur II, est
de 19,92 $ au tcrmo de la fer-
mentation anaerobie.
On obtiendrait ainsi, k la vue de ces promiors
résultats, u n e matioro o r g a n i q u e
qui restitike au sol, i’enrichit en
polymercs organiques stables qui. s’intégrcnt dans 10 complexe absor-
bant argilo-iiurni4uo.
Ca matiere
organique initiale contient uil nombre Bleve do
graines
qui germeront
dans les champs fumés. Or,
CH serait la, un cbs-
tacle h l'utilisation dos fumiers de forme p a r l e s a g r i c u l t e u r s stinti-.
galais.
U n CXpUri,il2IltêCi(-,n u n
pot a 6te rSalisBa, q u i v i s e & &ter~,~i-
n e r s i le cornpostügo
diminue
lü p o u v o i r gcrmina-tif des g r a i n e s
contenues dans la mati?!re organique
ïnitiaio. Dans clos pots dc 6 kg
de spl, on ajoute ILI :g !Je matiero
orCJai;iqUZ dont o n veut cstilqur 1-a
tzrïeur
en g r a i n e s ( s a u l e s ios graines I: gerini:iation
annucllu seront
reperties, c e l l e s
avec (Jormancc n’apparaitront pas) o t YOC rilg d’angrcjTs
14.7.7. On realise
un temoin sans matiere organiquu,
2 4
c--
!
-7
f
!
Fermentsur
!
! I
! II
1 III ; IV ; v ;
J
1 Témoin sans matière
i 2,4
;2,4; 2,4f2,4
;2,4j
i organiqu?
!
!
i
!
!
! --!
!
!
+- i1
! MatiQre organique ini- !
!
!
i tialo (78 g)
I 616
, 6,4 ! G,4 ;
.
6,4 ; 6,4 f
.
i
!
!
!
!
!
t
I
I
1-n
L
-1
i filatikrc organique après; ü
:
:
?
! prbFerm~ntati.on
! 1,33 I 2,33; 5,O
?
10
!
!
!
!
!
1
1
!
!
!
!
!
1.
!
!
!
!
I----I-
!
!
! ?ïati&r2 fJrsa:iiqU@ apf&s!
!
I
! Cermcntatisn onaC~robi- I
1
, 0,75 ;
.
.
0,25! O,!X ) Q ;
.
! que
1
!
!
!
!
!
Cette cxpérimc!ttati.on confirme la
teneur hlavtio du fumier
on graines. Ella
constitue une première
indication sur l'effet po-
sitif du compostago, mais 1~s conditions de lvvhe semblent avoir étg
mauvaises dans les
pots avec les composts
, puisquo 1s nombre
dc grai-
nes germées est inftiriaur au Gmoin sans matigre organique,
2 5
5) Conclu,sion
La fermentation
ana8rolk.e
methanogène, à la vue de ces
premiers rBeuZtats exp4rimontaux, est un- modb particuli8rement in-
tbressant de compostage des matieres organiques. En effet, elle permet
dz produire en milieu rural un vecteur énergétique utilisable pour la
cuisson des aliments, la &fri$rati.on,
l'éclairage et l'alimentation
de moteurs à explosion 3 poste fixe. OC plus wtte fermentation serait
un mode remarquablement
actif d'humification des matières organiques,
au cours duquel les pertes
en carbone et en azote sont moins álnv6es
que lors
d'une fermentation &robiquc.
Toutefois, les productions de gaz dans cette experimcntation
sont très faibles par rapport 3 colles gQnQralomont citOes dans la
littérature : 0,123 2/kg ri,S/j contre 5 h 10 .L/kg kl,S/j. On
paut son-
ger h plusiaurs raisons :
- le pH cjleu8 du miJ.ieu, voisin de 9,6
- le fribie
Qtat dthumidit6 de La matftirc organique dans
notre oxperimontation
- le rapport C/I;J bas de la matihre organique initiala
- la petitc taille de notre materic comparea h la grossi&-
rete de la matitire prem ibre maigre qu'il s'agisse d'un mat6rï.w. broyU,
Cn.l.u.i.-J.t3 ~;,jpii.~L;~ .,1x plus, ~(JE: Fk.31E LjUa[7titB d@ fJio{nasse 81’; ~~rfli~&-&&r-i
Par aiLleurs,
la production
de gaz apparait trbs variable
et la matiorc ocganiquc trks heterogone
dans un fermenteur disconti-
nu, obligeant B multiplier les répétitions dans une exp6rimcntation
ultérieure,
CoLle-ci devrait viser deux abjectifs imm6diat.s :
- la r8alisation d'un modQle fiable: c!3 furfiitiritour o n l a -
boratoire, applique % l'expérimentation parallkla.au
s;iivi d'un fermenteur
de vraio grandeur.
- La conception d'une unité de production ndaptee aux con-
ditions rurales sént:galaises,
s'inspirant ries différents
modélcs existants et tenant compte des contraintes et res-
sources spgcifiques de la zone Sahelo soudanienno.
ANNEXE 1 - PIETHDDES D'ANALYSE CHIMIQUE
DE LA IVATIERE ORGANIQUE
* Extraction et dosarIe du ~Carbone : métho<e Anne modir"iEo.
Protpcolo :
- Broyer
finement le compost
- Pesor 700 mg de compost
.
II-
- Metitré: dans un ballon de 100 ml.
” “I
- Ajouter 3 9 de bicarbonate
de potasium
- Ajouter 20 ml
d'eau distillée
pour dissoudre lo bicarbonate
- chaufPar (no pas laisser trop bouillir)
- Ajouter 30 ml d'h'2504 (goutte à goutte)
- Laissur au ropos
pondant 30 mn au moins
- transvaser
dans un ftiol de 100 ml
- Ajouter
de J.'eau de rinçage pour rajuster
- Laisser refroidir
psndant 15 mn
-
En prélcver 10 ml, les mettre
dans un bechers dc 800 ml et
diluer
jusqu'& 200 avec
de l'eau distill0o.
- Ajoutcr 1
ml d'h2.504 et
1,5 g
do fluorure
de sodium, plus
4 gouttes do diphcnyl amine.
- titrer au sol
do XOHR B 0,2 N.
faire un tampon dans des
conditions idwtiquos
surveiller la d6coloration, lc! virago se faisant du violet
au vert-clair.
S+ Dosaqe de l'azote :
Procole :
- Poser 400 mg do compost quti l'on mot dans un matras
- Ajouter premieramont
2 pincUes de catalyseurs “DE
DUMAZEHT"
- Ajouter cnsuitc 10 ml d'tQSO4
- Faire
un témoin distillé on mcttant 10 ml d'HZÇO4 dons un
matras plus 2 pincées de "DLMAZERT"
- Chauffer
pondant 3h en agitant do temps on temps
- Transvaser
dans dos fuols ot laisser refroidir
- Prelever
40 ml et mottre dans un ballon
- Ajoutor
150 ü 200 ml d'HZ0 distillbe plus 10 ml de Na0t-l
chauffer à 80°C
.- Dos béchots de 100 ml remplis jusyu'h 40 ml
dtIQS04 sor-
vent à recueillir l'amociac degag
- Arr&tor
le chauffage quand le nivoau attont SO ml
- A
l'aide du metrohm, effectuer lu dosaga avec une solution
de soude à raison
de 1 g de Na pour 11 d'eau distilleo.
27
* Extrac,tion ot dosaqe. dos
acidos humiques :
Protocole, suivi :
- Peser 5 g de compost et mettra dans un ballon
- Ajoutor 100 ml du pyrophosphatc de sodium fd/'lO
.
- La suspension est agitde de façon intcrmitante pendant
15 heuros
- Agiter du nouveau et centrifuger 21
3 000 t/rnn
pondant 30mn
- APrBs filtrage , prG).ovar 50 ml de la solution ct ajouter
5
ml d'H2504 ; agiter ct laisser au repos pendant une nuit
- Au bout do 24 hourcs, il y a séparation des différents
61Emcnts
- Ccntrifugur 3. nouvcuu b 3000 t/Nn pondant 15 mn
- PrGparer una
s o l u t i o n rJ’HZSO4 0,i N, Aprbs cutto conti-
fugation, la partio claire
de la solution sera vid6c. Cc
sont les acides fulviques.
On recuoillo 12 partie rostantG
qui est soluble. Ajoutat le H2SCl4 0,1 N, Centrifuger & nou-
veau le residu. On Obti@nt les acides humiques. Transvaser
dans
un fuol dc 106 ml Cr
façon a
ne rien perdre et rajus-
ter lc niveau av@c da ia soudG N/lCl.
- PrSlewcr IO ml do la solution à l'aido d'uns pîpetta et
3.0s mcttro dans un ERLEMEYER puis chauffer à
une tompdra-
turc:
du 70°C, (temps limito pour no provoquer
l'oxydation 1.
I l ïestcra, aprbs évaporation
un residu sec dans 10
ERLEUMEYR.
Proc6dcr
U l'oxydation dans Los conditions suivantes :
++ ajoutar 10 m?. dY la so:Utioi-t k;1 1212 07 ;i 2 7;
* ;o;tner 3 Bbullit
ion sur une plaqua chauffante de 160 &
130°C pc?ndant
.
-X laisser refroidir c3t rinçur
l'tintonoirc
* doser le k2 cl207 &i 2 ;;
non r6dui.t p a r lc s o l dti NIHR 0,2 1J
* faire
un tcmpon dans les m&mos conditions [r?n faisant Gvaporer 10
ml
dc solution k2 ~1207.
TML’ ,EAU DE PRODUCTION ïJE GAZ PAR JOUR
ANNEXE II
'ermenteur
! meslJrYY
ileji2hj \\ 3ojjoûj!5
~~~~~7aj
iDej
+ej--:
-
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
!
---a-'-*
*.~*~*~.~~--~m.mm.w*-*
!
- !-
f
f
1
F
F
F
F
F
F
! vo: (rn3) ! 661197
1300
;jd 188;
170:
168;
190: 220! 217; 221; 707; 250; 250; 250;
175; 250;
i
i
i
i
i
!
f
f
f
i
i
1
1
m.-_-L-*~*_~_-*M-M--.-~ -*--
i
i
i
i
i
i
--...w--~-m.w-mœ*-----~
FI
!
?
!
!
!
!
!
!
! Temp OC.
! 31! 30 ! 30 ! 30!
30:
30;
31;
32 i
31:
34!
32 ;
35;
371
32 :
32 ;
331
301
?
1
F
F
I
f
F
1
f
1
1
F
1
F
--*---a- !
i
i
i
-
-
- a-*-.-
_I_ v
.
-
-
p
-
-
-
- -i -
*
-
-
!
!
! V
o
l
.
1300; 565j248 ; 139: 103: 207; 316; 450; 250; 250; 400~2050;2100;
510:
510!1030; 600:
!
1
F
F
1
f
F
f
F
!
F
f
F
F
1
1
!
t
? ?
?
?
?
?
?
?
? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ?
? ?
? ? ?
?
? ? ? ? ? ??
? ? ?
--*
FII
!
f
I
! Tomp.
! 27!
26; 30 f 32f
33:
311
33;
36:
33:
331
32 ;
301
35I
35;
351
32 ;
34;
!
! -I-$--l-'--i--i-i--';-i-I-i-'--j-i-i--i-i
!
!
?
.
.
.
!
! Vol.
!222! 207!460 !lOO! IOO! IBO! 310! 30Q1tracqs
! 3ooI 310f 2001 í80! 15oi mi moi
!
F
1
t
t
f
F
1
t
!
I
--*P----‘--.--^
-d--e--^ -‘-
!
f
1
1
-e- -Y
!
I
f
---*
FIII
!
!
!
r
f
!
i
i
?
!
!
!
! Tamp.
1 31!
33: 36 ! 32:1
33!
32!
341
34;
34!
32 f
34!
34;
34!
33!
32 )
32 i
! .
f
!
!
I
!- F
F
!
1
F
I
F
t
!
1
-p-p -*e-P’-*-*-- PV
!
!
!
-!--
?
!
! -!-- !
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
! V o l .
1 50!traceétraccs! 50! 260?
TO!
70!
50;
40;
30!traced IOO!
3oi
30! 1601 IOO!
60!
%V
!
I
f
I
f
F
I
t
i
!
1
f
F
F
i
1
!
1
f
__~~.~~~~r---.-
- - M..œm..--*---*-
-
-
-
..aw.me--*
!
!
!
!
!
!
!
!
I
!
!
!
!
r
i
!
!
!
I
! Terno.
! 29!
34! 35 ! 32!
35I
35!
32 !
33!
32 !
32!
34f
34!
371
37!
340
35!
30!
!
*..
t
1
F
F
1
f
F
1
f
?
!
1
F
1
1
!
f
t
? ?
?
??
? ?
? ?
?
?
?
?
???
?
?
--f-e
?
?
??
?
?
?
?
?
?
f
!
f
!
!
f
!
!
!
?
! V o l ,
;200; 200; 300:4001 6'YOi 600! IOOi
701
60!
60!
20;
20;
10:
!
!
!
!
FV
!
f
f
F
1
F
t
1
i
f
.--
*
*
-*-.**-,*-_-*----
f
1
F
1
--‘-----_Le
1 -i
!
F
l
--*
!
!
!
!
!
!
?
!
!
1
!
i
!
!
!
!
!
? Temp.
!330! 330! 330!34O! 32O! 34*!
37:
37;
32 !
32!
35!
35!
351
?
!
!
!
!
!
1
!
!
!
i
!
!
!
!
!
!
!
i
!
-i
N
CG
L
.
4
ch ‘3
-.
.
“.
L.
$’ -.
t
“.
“,
C.
%-
m
C. ciI.
I,
“.
“.
F ’ ‘3 -. CI : “3 -,
“.
I
“. M 0 “. “, C\\I M ‘7 I, N o- 7 F. cv Ln ‘7 . . OI cl ‘7 I.-U- PJ-y2 r- I. c\\1 cn m.‘3 N ‘3 I.
mo
. .
“, “.
“.
“.
“. F “.
“.
“.
f
I
“*
I* “.
“.
“.
“,
“,
“.
M ln
“.
1; “,I “. L.
u
I.
s:
“. f: C. $ -3 ‘n
“.
0
“.
F tn
“.
-.-
I. “,
“.
“. x- E
L.
“.
I“.
r.
I,
I. M “. “, ~
“.
“.
“.
“.
L.
“.
P a
r.
“.
’ “. 4. “, I“.
“.
“.
1,
“.
“.
“.
“.
“, :C. n e $&y,
“.
“.
“,
-
L,
“.
z
“.
“.
M r-
5~,iii+~
“.
“. 0 “, “.
“a
“.
I.
I.
I
C.
M OI
;
L.
-.
- “, L?
“,I - 0
-
“.
“.
I.
“.
0. I
“.
I
14
“.
L,
“,
“,
-
CI
“.
/
* “I
“.
L. 1; C. .“c\\ “* L.
P- ii?
“.
+pp,
“.
I.
=1
r
“.
0
I.
u
L.
C.
,o
“.
“. -=s
0 F 00 C. “.
-. I 2 “.
“.
-
L.
“,
LI
“.
L‘
“,
“. e.
“.
“f
L.
“.
“.
“.
“.
“.
M M
“.
“. Mcv M” “. ;, C. g L-. “,
P-l
C.
“.
L.
M c- L.
“.
“.
ii.,,
“,
“.
u
“.
v- 0 “.
“.
L.
“.
“.
“.
I
“.
’ “.
CI “.
“a
“.
“,
“. Lf
0.
“.
“.
I
“.
I.
“.
“. ul 0 s e. ; “. g Ï 0
“.
“.
“.
L. -. -.
-.
“.
“S
0
“.
-* C. M P-7 ’
“.
-.
“.
I.
“. -. e.
I.
“.
r.
“.
“.
“. “.
“a
“.
“. ‘I -. -.
“.
“. w-l M M “.
=f -. .-.a.. -*I -.‘--l rq L. -.
“.
“.
..-.
“.
pc\\ ‘3
“.
“.
-.
-.
-.
u
-
-
“.
I L. N 0
-
“..“,
I.
C.
C.
I
Y
“.
-.
I, l
L.
111
i
“. f . “. I.
“.
“l -.
u
-.
“.
“.
“.
-3 IQ
rl
E
ml
“.
“. C. “.
“.
Le
-. “.
“.
-.
“.
I.
,
L.
“.
Ul
“.
” -. t-3 *Tt I. I. 1 ! j C.
“.
“.
1
“.
I
I
1
CI
m.
.,
l
4
L.
CI
“.
-*-‘-*-‘-’
-.
“.
-. I I.
.
.*
-.
-.
“.
“.
-.
.
/
“.
“.
“.
E=
ïr
“.
M L-i-3
LJ
“.
-.
“.
ml
“.
-
I.
“.
*.
-.
“.
-. I C.
-. “. 1
“. / -. “.
“.
-
i
“.
“,
L.
“. “.
C.
“.
“.
“.
I “.
“.
“.
“*
“.
L.
-*
“.
“. “.
I
C.
“.
u
“*
“.
“.
“.
“.
1
1
-. “.
“.
“.
“.
L-s
I
L.
“.
I.
“.
“.
“.
u
-
“.
“,
1.
“.
~ERMENTEUR II
courbe cumulative
1 courbe de production journalih-e
I ce..-
r-----
i
COURBE DE PRODUCTION DE F IV E=l/Z
L
. . s
33
I
i
1
1 -I
1 to
t
é tatai
fin da la pré-jW
2 fin de la F.-
(initiale1
y
if ermcntation
(mentation
i
f - - _I_ -- ,..-
1
*;
1
!I
-5ji
328 pi
1
<30,4& 96 ,.
!
!
111 -10 j !
351 $
:oa
!
i i-(iJMILXTE
i
23,01 70
t III-15 j f
773 p
255,75 yi ;
i
!
!IV -20 j !
299 y4
243,17 $ !
"!
!
f. .
1
iv -30 j i
306 $
280,34 $ ;
1*
-.
1
!
!
!
i
!
!
-!
--I
1
f
- 5 j f
!I
29oc
!
37OC
!
!II -10 j i
3OOC
!
37OC
!
f
1
0
!TEMPERATURE 1
3OOC
!III-15 j !
3OOC
37OC
!
!
i
!IV -20 j !
32oC
34oc
!
?
i
!
i
!V
-30 j i
31oc
35OC
!
!
i
f
--.
!
i
!
1
!
!
!I
-5Jf
8,70 $
!
29,15 y4
!
i II -10
j !
19,93 7;
;ACIDES
!mES
i
1,44 $
!III-15 j i
28,07 5
!
1 IV -20
j i
22,26 $
:
!
!
1
!V
-30 j 1
25,4G 5
;
!
!
!
-
-
--'
-1
!
!
- 5 ji
II
29,21 $
23,68 $
!
!
!
:II
-10 j i
2a,91 $
!
25,63 yii
!
!
!
;CARBONE
32,90 $
i III-15
j I
28,76 $
!
!
27,06 $
!
!
:IV -20 j !
23,oz 6
t
24 91
a'
1
!
i
i
3
/J
iv -30 j i
24,60 $
1 8 43 d
!
!
?
/o
!
!
f
!
!
f
1
!
-1
---y --'?
!
!
!
!I -5j!
996
926
1
:
!II -10 j !
8
i
9,Y
t
i
!
/
!
:
0,'
1111-15 j
7,7
!
993
I'
.
i
* ;
;Iv -20 J ;
996
!
9,7
Y
f
iv
-30 j i
995
I
94
Y
!
1
!
!
1
3 3
! (Qtat
fNombro do ja& (fin dc lap& (fin da la PeP/
PJ a t u r -!
Ita(initiale
!en aCrobioss
!tl(f crmentation;t*(mentation
1
!
I
!
i
i
!
!
i
!
AZOTE
!
;
. 1
5 jours
1
1,14 $-o f 1,047 7: -0 i
!
!
!
1.
!
, II
10 jours !, .
1,2@
>;
I 1,174
$
;
!
!
i
1
!
1,658 $ i III 15 jours )
1,18 $+
.
-
-
; ;
!
!
!
IV 20 jours i
1,23 $
1,195$
i
---.
!‘
!
1
.e
!
-!
1 v
30 jours !
1,u
--~]---~-U-*
$
t $
1,178
1
-m-.*
i
--i
:
!
!
RAPPORT
1 I
5 jours I
25,62
22,77
!
!
i
1
--!
!
-,
! II
10 jours :
22,55
1
21,91
!
p--m
!
4
i
!-
i
1
1
!
1
III 15 jours 1
24,37
t
26,?9
1
!
!
1
1
-
!
!
!
1 TV 20 juurs f
23,574
20,93
i
!
!
f
!
!
1
i
I - - - - - - - - I - - - !
19,839
15,75
!
) v 30 jours !1
1
!
Renarqqo : On note uno baisse du carbons et db l’azote au cours (lu
temps, ainsi f.~u*una buisse du rapport 5.
.
N
3 5
ANNEXE III - LE FERMENTEUR DE NDIOUKH ir FISSEL AU SENEGAL
En 1978, un fermenteur: a et6 YhstallB par l'organisme
CARITAS dans le village de Ndioukh-Fissel, arrondissement de
Thiadiaye.
Il s'agit d’un systemc à a l i m e n t a t i o n c o n t i n u d e t y p e
indien. La cuve et les différentes fossea sont an béton,
tandis
, -
que la cloche est mBta11ique.
L e s t u y a u x d e d i s t r i b u t i o n d u
gaz
s o n t e n P.V.C.
4, .
La matiére I è r e u t i l i s e s e s t constituBe d e f u m i e r e s s e n -
t i e l l e m e n t b o v i n , e t d e feces humains en provenance de la latrine
voisine dont la cuve du fermcnteur constitue
la fosse septique.
L’approvisionnement devrait etre r&gulier et s i p o s s i b l e q u o t i d i e n .
Mais l e s a g r i c u l t e u r s o n t b e a u c o u p d e difficultéb il: r a s s e m b l e r l a
rnatière Ière
animale car ils n'ont pas
d'étables pzI 1es animaux sont
parques
ou stabul6s.
A i n s i i l s d o i v e n t rUcup6rer Le f u m i e r s u r les
emplacements de parcago
ou dans les paturages, ce qui constitue un
l o u r d t r a v a i l , D e f a i t , a u c u n n o u v e l appkovionnement nIa é t é realise
d e p u i s l a misc en route
de l'installation en juin*.11 ápparait alors
q u ’ u n e t e l l e i n s t a l l a t i o n d e v r a i t s ’ a c c o m p a g n e r d’un m o d e specifiquo
d'habitat des animaux dtélevags qui permette de r6colter fc fumier
a v e c l e m o i n s d e t r a v a i l possible e t d a n s u n Qtat d6ja f i n d e con-
d i t i o n n o m c n t . E n effet, c e t y p e d e fcrmentour n ’ a u t o r i s e p a s l ’ u t i -
lisation dté18mcnts g r o s s i e r s ( 1 0 c m d e longeur environ}, tandis
q u e l e melange avec l’eau d a n s l a f o s s e d e prefarmontation aerobie
est d'autant plus d i f f i c i l e q u e 1s s u b s t r a t e s t p l u s g r o s s i e r ,
L a p r o d u c t i o n
d o gaz a demarre q u i n z e j o u r s apros la fcr-
metura d e l a CUVQ.
Ella e s t sup6rioure aux besoins, s i b i e n q u e l a
c l o c h e s’est l a r g e m e n t dlovee a u p o i n t q u e l e s a g r i c u l t e u r s l’ont
c h a r g e d e p o i d s p o u r e m p o c h e r q u ’ e l l e n e dbpassc l e s l i m i t e s d e
d8placcmonts indiquees. En affot il Gtait pravu une utilisation
p a r 8 carres, mzis s e u l u n c a r r e actuolioment c o n s o m m e lc gai;. Il
n’y a p a s d e camp-tour d a n s l ’ i n s t a l l a t i o n q u i p e r m e t t r a i t d’estimer
l a q u a n t i t é d o g a z p r o d u i t e .
Un tuyau en P,V.C amène le gaz ü un réchaud installé dans
un carra p o u r l a c u i s s o n d e s a l i m e n t s , tandis qu’un autre tuyau le
c o n d u i t à une lampa & gaz installeo d a n s u n e a u t r e c a s e . P o u r u n e
s e u l e f a m i l l e cotte u t i l i s a t i o n d u g a z e s t n a t t e m o n t infericuro a
l a p r o d u c t i o n d e l ’ i n s t a l l a t i o n d o n t l a c u v e a u n v o l u m e d e 1 5 m 3 .
-x- C e f a i t s e r a i t d0 e s s e n t i e l l e m e n t & u n exces d e t r a v a i l p e n d a n t
l’hivernage , q u i n e l a i s s e p a s a s s e z d e t e m p s a u x a g r i c u l t e u r s
p o u r stoccuper de l’approvisionnement du digesteur.
-1 u
i- c’ *-
I
l
f7
ANNEXE IV - INSTITUTS ET PERSONNALITES AYANT UNE EXPERIENCE D.‘L\\T
LA PRODUCTION DE BXO-GAZ
ALLEMAGNE
- hudwigrasse Building
Enginoer. Hoffnungstrasse 33
UUCO BRE::LN - R.F.A.
.c
AUSTRALIE
- John GOULTHARD Cnambourne South. FAKENHAM VICTORIA
Australie
CAMEROUN
- Claude MARTI - Institut polytechnique du Cameroun
YAOUNDE
CAMA i? . .
- L. VAN OEMBERG - C.P. LENTZ Division of Bialogicç.
Sciences. fJationa1 Rosearch Council of Canada, OT-AWA
ONTARIO - Canada.
- C.R.D.1 ( C e n t r e d e rucherche
pour 10 développemon'
international).
Box 8500 OTTAUA - 6 0
quecn Stneet
OTTAWA - Canada KlG.3HY.
CHI-E
- Research institute of agricultural
sciences of Ji;-lgsu
P r o v i n c e .
NAN3ING - Ropublique populaire
de Chine,
ETATS-UN1.S
- GOLUEKE-O%ALD - University of Berkeley
- CALIFORTIA
- P.R. DUGAN - Departmentof
microbialogy - Thc Ohio
State University COLUMBUS - OHIO 43 2/s U.S.A.
- M.P. BRYANT - Department of Dairy Science - Unive.$.ty
of Illinois - URBANA - ILLINOIS 61801. U.S.A.
- NEW Alchemy Instituto. P.O. Box 432. Mouds Hole
MASSACHUSSETS 02543 - U.S.A.
- R.A. STOUT - Agricultural Engineering
Departmcnt -
Michigan State University
- E:&st Lansing - MICHIGAN
4i;y2L+ I iJ*S*/J,
FRANCE-ZELTER- INRA (Institut National de la Recherche Agronomique'
laboratoire d’acologic microbienne
C.N.R.Z. 3OUY E!:
JOSAS 78 350
- G.R,E.T (Groupe de Rechcrcho
et d'Echangcs Techniques)
.
. .
34 rue
Dumont d'Unvilla 75116 PARIS
- I.T.C.F (Institut Technique des Cultures Fourraghras)
-
91720 BOIGNEUVILLE
-1
.
- 1.R.C.H.A (Institut de Rechercha do Chimie Appliqusa)
16 rue J. Césairo 75012
PARIS
- I.R.A.T. 42 avenue
de la
hello gabriella
NOGENT SUR
MARNE
- il. COZOT SAINT MAURICE SUR PESSARO - 45700 MONTARGIS
- M. CHEVALIER - La grande Givibrc
en Javenars, 35300
FOUGERES
- M, CHAPUIS - Le moulin Maurt.
88200 XERTIGNY
- A. LE BRUSLI - Pouldergat
29100 DOUA1
IZ
1 SM A id -
6 Avenue JOFFRE
94100 SAINT MAUR DES FOSSES.
? ? ? ? ?
38
HAUTE-VOLTA
- B, LIDON - M. NACRO - C.1,E.H
(Comite Interafricain
d'études Hydrauliques) B.P. 369 OUAGADOUGOU
- T. DIA0 - Catholic Relief service - OUAGADOUGOU
INDE
- R.B. SINGH -
Gobar gaz resaarch station - ACitmal
ETAWAH
- G.D. MINON - Agriculture
Science Centre
- Kastubagnom
INDORE (M.P)
- A, SINGH -
Intensive arca
dcvalopment scheme - Vikas
Samiti Sevapuri (U.P.)
- K.N. REDDY -
K.S. JAGADISH.
ASTRA Project. Indien
Inetitutc af Science EANGALORE 560.012.
- PATEL
- K.V,T.C - 3 irla road ville parle BOMBAY
400 056
3APDN
- s.01 - Y. MATSUI - M. IIZUKA - T. YAMAMOTO - Faculty
of Science
- Osaka city Univorsity - Sugimoto-cho-
Sumiyoshi-Ku OSAKA 558
PAKISTAN
- M.J.
MEHAR - Appropriate
Technology Qevelopmcnt Or a-
nisation - 1-B, 47th Streot - F. 711 (P.0 Box 1306 3
ISLAMABAD
PAPOUASIS-NOUVELLE GUINEE
- G.L. CHAN - Environmental Health - University
of Papua
New GUINEA
PAYS-BAS
- J, DEWAHRT - Central Instituto for Nutrition
and food
Research
T.N.0 P.0, BOX 360 - 3700 1.3. ZEIST
NETHERLANDS
ROYAUME UNI - 1,T.D.G. (Intormcdiate Technology Development Group)
9 King street
LONDO?J id.G.2.
- D.L. PYLE - Department
of Chcmical Engineering
and
Chomical Tcchnoloqy - Impcrial Colluge - Prince
Cousort road
LONDON 9rJ7 ZBY
- P.D. DUNN -
Dapartmcnt of Engineering -
Thc Univcrsity
of Rcading - Whito Knights - READING. RG6 ZAY
- Scottinh Marine Bioloqical
Association
Dunstaffragc.
Marine Resaarch
Laborator
P.O. Box 3. Oban ARGYLL PA 344 AD -
(Scotland 'i
- P.N.
HOBSCIN Rowett Rcsearch Instituts. Bucksburn
ABERDEEN (Scotland)
- G, ADER, Adcr
and Associatos Ltd. P.O. Box 63.
Gainsford
HOU~~ \\Je~t Wickom Kent.
- 0. STAFFORD. The Industry Centre Univarsity of
Cardiff
CARDIFF UALES
39
RWAMDA
- C.E.A.E.R. - Departanont de physique - Université
National3 du Ruanda RUTARE
SENEGAL
- Philip LANGLEY ENDA B,P. 3370 DAKAR
- CARI;AS
km 11 route de RufisquE THIAROYE
- P.D, CHUNG - Division Joint Courmission of
Rural.
Reconstruction 37 F\\lan
Hai road - TAYSEI 107
ZAIRE
- F. PLUN - B.P. 854 BUKAVU KIVU
- L. HOLLAND - Manager family
forms P.0. Rd 285 LUSAKA.
40
6IBLIDGRAPHIE
- RAN BUX SINCH
- 1971 "Bio-gas plants", Gobar gas research station
Ajitmal Etaruah (U.P) INDE
- A. BARNETT - Lb PYLE - S.K. SUBRAMANIAN - 19'78 "Bio-Qas Technology
in the third world - a multidisciplinary roview"
C.R.D.I. (International
Davelopment Research
Centre) BOX
8500 OTTAWA CANADA KIG 3HP
- N,A,S,
- 1977 "Msthane generation From Human, animal and
agricultural wastes
II NAS (National Academy of
Sciences) 2101 Constitution avenue Washington
D.C. 20418 U.S.A.
- DUCELIER-ISMAN - 1952 - “Le gaz
de fumier - Derniéres
techniques
de production et d’utilisation”.
La diffusion
nouvelle du livre.
- NEW ALCHEMY INSTITUTE -
"Méthane digosters for
fuel gas and fortie--
lizers” p.0,
Box 432 - Wood Hole Massachussets
02583 U.S.A.
- 3.L. FRY
-
1974 “Practical
building of methane powur plants
for rural energy
independance" ed. D.A. KNOX.
Andover - Hampshire
U.K.
- M&G. Mac. GARRY - 3. STAINFORTH "Compost, Fertilizer
and biogas
production From
human and farm wastos in tho
people republic
of China". C.R.D.I. Box 8500
OTTAWA - CANADA KIG 3H9
- 8. LIDON - P. MORANT - M. MACRO - 1978 "Expérimentation des moyens
de production de compost enrichi et d'enorgie en
milieu rural. C.1.E.H (Comit6 interafricain .!. -_-
d'etudes hydrauliques)
B.P. 369 Ouagadougou
HAUTE-VOLTA
- HUU-BANG DAO
- 1974 “Production
ot utilisations de gaz de fu-
mier”
CNEEMA B.1, no 200
- F.A.O.
- 1978 "China : rccycling
of organic wastes in
agriculture”
- B.A, STOUT - T.L. LONDON - 1977 “Enorgy from organic residues”
UNEP/FAO - Seminar
on Residue utilization Mana-
gamont OC Agricultural and agro-industrial
wastcr.
- 3.5.
DREVON - 0. THERY - 1977 "Ecodoveloppamunt et industrialisa-
tion. Ronouvelabilite et nouveaux usages de la
biomasso". Cahier d'ecodévclooaomont no 9. CIRED
Maisen des sciences de l'homme' 54 Bld Raspail.
PARIS
'75.014
- C.R. PRASAD - R.K. PRASAD A.K.W. REDDY - 1976 "Gaz plants pros-
pects - problcms
and tasks" Economical and po-
l i t i c a l
weekly n o 32 ?976. BOMBAV - INDE.
41
- H.R. SRINIVASAN -“Gobar gas schomo” Khadi and village industries
c o m m i s s i o n 3 i r l a r o a d - vil0 parla (Wsst) Bombay
400056 INDE
- Mh ISMAN
- 1974 "Les problBmes
de l'dnergio - Energie solaire
et gaz de funier
*I Sc.iences ot t8Bh-niqiros no 10
- M, BLANC - M. PERRARD - 1957 '*Une installation modèlca
pour la pro-
duction do gaz do fumier B l’abbaye du Mont des
Cats”, La technique aqricole nD 112
- M. LUCAS
- 1977 "L'utilisation dos 80~s
produits agricolostl
Tracteur8
ot machines asricoles
juin 77
- H. BICHAT
- 7975 "Aperçus sur la valorisation 6nerg8tique
dos
sous produits agricoles tropicaux"
CNEEMA
- 'Ramassage,
manutsntion et valorisation
des r6sidue de r6colte1*
Salon international de la machine agricole SItiA
1977,-
24 rue
du port 92 91 Neuilly/%ine Franca
- C. FREEMAN -.L, PYLE -
“MB thano, gonoration
by anaerobic
fermenta-
t i o n : an annotated bibliography” 1,T.O.G. 9
King
strset.
London WC 2 E 8HN U.K.
- M. ALMASSI - P.D. DUNN - 1974 "Ceneration
of méthane from farm
waste material8"
- MBthano colloquim - fmperial
collogo - 1974 -
Londres.
- 3, de WAART - M1.M.. Uri:!. DER .MOST - W.
KNOL 1976 '*Production of
onergy
and non offensivoly smalling sludge from
liquid
pig manure" Sth Intornational
fermentation sympo-
sium Borlin 1976
a L, VAN DEN BERG - C.P. LENTZ - 1977 "Food procossing waste troatmr?nt
by anaorobic
digestion" Industrial conference at
purduc university
- Lafayette Indiana - U.S.A.
- V.H. VAREL - H.R. ISAACSON - M.P. BRYANT - 1977 "Thormophylic
méthane production
from cattle wasto".
and Environmuntal
Mi.crobioloqy 1977 pp.
r.A,W. KHAN
- "Anaerobic degradation of cellulose by mixed
culture“. Canadian ,iournal
of Microbioloqy23 p.p
1700 ” 1705.
APPROPRIATE TECHNOLDGY DEVELOPMENT ORGANIZATION, "Gobargas
an al-
tornato uay of
handling the village
fuol problem :
1.B Stroot
47th F.7/1. Islamabad PAKISTAN.
1