---

Accroftrs la fixation symbiotiquu de N2 pour am6liorer les rendements
du nidb6 et de l'arachide tout en réduisant la consommation d'engrais azotds,
tel est l'objectif fixb par le programme de Rhizobiologiu.
Au titre de l'hivernage 1983, il a est6 mis en place un certain nom-
bre d'essais dans les sites de Bambuy et de Louga. LES résultats obtenus pendant
la campagne 19A3-19a4 font l'objet du prdsent rapport.

---

I- SYMBIOSE - RHIZOBIUM - NIE%E
11 - Etude de la nodulation et de la fixation d'azote C~L' 10 variétES de
Niebe, sn symbiose avec les souches de Rhirobium indiqènos
L'objectif do cotte oxpQrimontation est d'étudier les compOrtements
symbiotiquee de quelques variét6s de Ni646 d'origines differentes afin de les
classer selon leurs caractères symbiotiqucs tels quo la nodulation, l'activité
fixatrice d'azote et le rendement.
111 - M a t é r i e l et m6thodos
.ws-m---mc-w^------...--
C'est un essai de typa ll%loc d o Fisher” à ICI t r a i t e m e n t s e t 4 rBpé-
titions.
Les parcelles ont uni3 superficie de 40 m2 (10 m x 4 m) chacune.
L’écartsmont entre 2 lignes est de 50 cm et sur la ligne de 50 cm.
Lus blocs sont séparés par une allée de 2 m ot les parcelles sont
disposéus les unes contre les autres sans espace intercallairo. Lc seul facteur
wariahlti ast la vari.& da nihbe, chaque traitcmtint correspond donc à uni! va-
riéte.
L.es variltés u t i l i s é e s o n t les caractéristiques
s u i v a n t e s :
I
!
Varietes
Type de port
;Origine géographiqua;Cyclu B 5 0 $ i
!
I
I
I
i
-!do maturation;s
!
!
I
LNdiambour
, rampant
i Bambey-SENEGAL
!
4 4 j o u r s ,
,58-57
!
; rampant
; Podor -SENEGAL
!
44 jours ;
;Mougne
intermédiaire
!
L Oamboy-SENEGAL
4 7 j o u r s !
!
L%ambey 21
, 6rigB
! Bambey-SENEGAL
4 1 j o u r s ,
,58-185
; 6rigé
!
, SENEGAL
.
!
; CE5
!
; BrigO
; Californie-USA
38 jours
;3-4-13
; é r i g é
!
!
; Calif orni+USA
;3-4-11
1 drigé
!
3 8 j o u r s !
; Californie-USA
12-13-4
! Qrigb
!
3 8 j o u r s 1
i Californie-USA
38 jours ;
!1-2 - 1
, 6rigE
i
, Californie-USA
.
3 8 j o u r s !
!
LG matériol végdtal otudi6 e s t t r è s v a r i é a u s s i bien au niveau d u
type du port qu'au niveau dc l’originti g6ographique.
- Lieux d'implantation de l'essai
Cet essai est implantt! a la station de Eambey (Sole D 11) et c! la
station expdrimcntalc de Louga ( P a r c m6t~orologique n a t i o n a l ) .
- RQalisation de l'essai
- Prdparation
-..-..------.m
Sur l'ensemble ds l'essai, on a réalisd un labour cn soc suivi d'un
hsrsags, d'un nettoyage et J'un piquettago drs parco.Lles.
- Fumur ij minorala
--L---...-1-----*
Dans chaque parcelle, on a apport6 l'oquivalent de ISO kg/ha (le 6-2@-?C,
avec u n compl6mont d e 1’? U d e K20 s o u s F o r m e dti Kcl pour a v o i r 10s 2 7 U recomman-
d&es d a n s la fumure wulgarisbe 8-18-27.

---

- 2 -
- Semis - Entretien dela culture
m--w----- --_-----"--_-_-----_-
IJn semis manuel a éte réalisé en apportant 2 graines par pocluet
(mode semis au niveau paysan). Deux sarcla-binages au total ont 6té effectues
sur la culture.
-
Récolte
-"-"-".w
La r é c o l t e à m a t u r i t é , e eu lieu le 17 octobre 1983 à Bambey et 10
13 octbbre 1983 à Louga. On a Qliminé 3 lignes de chaque coté de la parcelie
et 1,5 cm à chaque extrémite ; soit uno superficie de recolte de 8 m x 1,s m :-
12 m2.
112 - Obsoruations
et mesures sur la plante
-------------------"_C________I______
En pius des observations physiques sur .la nodulation et la woissanre,
on 3 effectue un suivi de l'activitd nitrogenase par 13 methode do réduction de
l'acétyléno : "m&thode ARAI'.
Las prélèvements en cours de cycle ont eté effec-
tués,
à raison de 4 x 2 plants par parcelle.
Sur chaque dchantillon,
on a offactué des mesures sur les paramètres
suivants :
- Mesure de 1"activite f i x a t r i c o d ’ a z o t e -/1C2H4-7 ;
- Nombre 31;
poids sec de nodositos ;
- P o i d s s o c d o s p a r t i e s adriennos ;
- poids sec dos racines ;
- Poids sec des parties adriennos.
A la rQcolt,o, une estimation des rondemonts on gousses en graines et
on fanGs est effoctuCie.
113 - Aporcu pluviomatriquu
- - - l - - - c - “ - - - - - - - - - - -
- à Bambay (Sole D II) : graphique 1
~~-~*=-----=~=..=-=-
Za pluviom0tr io moyenne h,O ans (1920 - 1980) est de 624 mm et decroft
depuis 15 ans.
Le semis a 3té uffectub le 10 août après uno pluie de 27 mm le 9 août,
prec&dGc d'une bonne pluie de '74,s mm le 20 juin. L'alimentation hydriquo n’a
cjtiS correct quo pendant un mois SI un mois et demi. Au mois d'octobre on n'a pas
enfsgistr5 du tout de pluie.
Avec un total de 314 mm ; à Bambey on a un reccord de secheresse sur
53 ans (le dernier reccord remonte de 1968 avec 362 mm).
- & Louga (MetGo-Nationale) : graphique 2
-=-=---=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Dans cette localité, la pluie de semis o eu lieu 3.0 13 août avec
16,13 mm, donc très tard. On a notd un bon rfGmarrage et un dtueloppument normal
:j, l a vGgetation e n ddbut d e cycle q u i a 6tU malhsureusèment compromis par la
s3cheressi-j intervtinuo à p a r t i r ds la fin floraison et qui s'est prolonglSa jus-
qu'à la fin de l’hivernage.

---

--
-.=-y

---

-..

_l_._

-
-
-...

---

-3-
Les cumuls sont de 145 mm repartis en 16 jours de Isluie. Lti, encore
il s'agit d'un reccord de secheresss pour la saison des pluies, en 66 ans (le
dernier reccord tstait de 156 mm en 1972).
La situation agricole de 1983 s’est rapprochée de celles correspon-
dantes aux secharossos de ‘1968 et 1972,
Les cultures ont été très affect8es globablsmcnt cependant, on doit
noter le comportomdnt remarquable du niebe vis-a-bis de la secherosse, par rappcrt
aux autres cu Itur es.
Il4 - Résultats - Discussion
--I---_----"------_"--
- Etude de 1s nodulation
Des observations quantitatives effectueos sur les différents paramè-
tres du la nodulation pormottant
de faire un suivi do l'infactivite st du drjwo-
loppement do la nodosité.
- Nombre do nodosités
Les dotorminations du nombre de nodosités par poqwot de semis (mode
de semis traditionnol on milieu paysan) sont rnpréscntdes dans lostabloaur 1 et
2). Ces tableaux montrent quo le nombre de ncdositbs varie avec 10 type do va-
riete et le lieu d'implantation de l'essai. En offet, on remarque que, les no-
dositrk comptaos sur les plantes sont plus nombreuses à Bamboy qu'à Louga. On
note également qus dans les conditions plus hostiles de Louga les varietes d’ori-
gine ambricaina, à port brig6, manifastunt une sup6riorit6 tres nctto sur 10s
vari6t6s sonegalaises,
on particulier la varietd 3-4-11 rualise la meilleuro
porf ormonce en cours de cycle. par contre à Eambey où les conditions p&do-
climûtiquss sont moins hostiles, las varietds senogalaiçes Ndiambour et 58-57 sont
superieur es et significativzmont difforentes des autres variotes ; on peut alors
distinguer 3 qroupos Je varietes d’après la classament de Newman et Kauls P = 0.05.
qroupe 1 : composd de CB5, 3 - 4 - 1 3 , 3-4-11, 2 - 1 3 - 4 , M o u q n e , 58..785,
Ramboy 21 et 1-Z-1 ayant peu de nodosités.
qroupa I I : formu par Ndiambour, do nadulation mcyanne.
qrouPe III: compos8 uniquement de 58-57 qui forme un nombre do nodosités
plus important.
On remarque donc que les varietus 58-57 et Ndiambaur sont relativement
bien pourvues en nodositBs, par contra, chez la variét.5 Mougno les nodositBs sont
en nombre plus faible. Ces rirsultats corroborent ceux trouves en 1982 dans le
même site Je Bambey on 1962.
- Poids sac de nudüsitds
En ce qui ccnccrnti le poids soc do ncdcsités,
son ówolution suit prati-
q u e m e n t ceills *AJ nombre de ncmbro d o nodcsites ( t a b l e a u x 1 et 2 ) . A i n s i peur
t o u t e s l e s varidtes testees l e maximum de ddvcloppament nojulaire oat attoint
entro le 3Ot? et 400 jour aPrès semis. On obsurvu QgaleImont quo la masse nodu-
lairu formde par les varidtds ûmericainas
est plus importante à Louga, en compa-
raison avec celle obtenue par les vûri6t5s SSnogalaisus cultivees dans le même
site, Tandis qu'a Bambey le .lGveloppoment :je la nodositd Uvoluo -te la m%me façon
pour toutes les variAtas à l'exception des varietas : PJrliamhcur et 58-57, à port
rampant, chez lesquelles, la masse nodulairz dbcroit moins brutalement en fin dlc
c y c l e . E n outrd, à Bambey, la variCtd Müugne manifeste une bvolution du Poids sec
:je norJ<;sités nettament inférieurp fnitt 1,~ jr'-- -'I. - '
- -.

---

-4-
ESSAI SCfiEENING LOUGA NIEf3E (1983)
Tableau
1 ,
:
_ dss résultats obtenus en cours de cycle
j"
!
41e jour
I
!:ja:riétBs!
19e jour
!
!
t
63e jour
!
!Nb nod!PS hod!PS PA !pS R !Nb nod!pS nod!PS PA !PST’!Nb nod!PS nod!pS PA !PS ?
! . -
!/poq. !m~/po~!ms/pas~!!mq/S3!mq/poq! q/poq! q/poq! /poq !mo/poq!qr/poq!q/pcc
!
!
!
I
!
!
!
!
I
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!
1
1.3-4-11
I 0.5 128.0
!880.75!147.5 ! 18.5 !185.25! 5.00 ?0,9OO 1 7.66 !50.33 ! Ii.33 10.86
J.
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!13ambey%l! 8 .O
!23.75 !825.75!153.75!
4.0 ! 35.751 6.25 !0.975 ! 3.33 ?lU.O ! 9.33 II.13
I
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! 6 . 0
!27,75 !56â.25!110.75!
6.75! 64.5 ! 5.00 !0.'750 ! 4.33 !28.33 ! 6.0
10.43
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! I- 2
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!~ 7.25 !39.25 !941.75!7 53.75! 13.5 !148,5 ! 4.75 10.,550 ! 1.66 !14.66 ! 3.66 !0.'76
J.
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I
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! 4-O-13 ! 4.50 120.25 !7'l8.25!137.5 !
8.75! 97.251 3.75 !0.'700 ! 4.33 !50.33 ! 2.66 JO.73
t
*m
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! 4.0
123.25 !760.25!154.5 ! 10.5 !167.75! 4.00 10.425 ! 3
!28.00 ! 5.33 ?0.63
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!405.26! 90.5 !
4.75! 47.0 ! 3.25 !0.625 ! 4.66 !18.33 ! 8.66 !O+S6
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! 6.25 131.0
!061.25!164.50!
7.0 ! 51.25! 8.25 !Os950 ! 3.66 !31.33 ! 8.0
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I
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Nb
= Nombro
PS
- Poids sec
N 0 d
= Nodosités
PA
= Parties akiennes
R
= Racines

---

-5-
SCXEENING NIEBE BAMBEY (1983)
Tableau2
: w
dos rdsultats obtenus en cours do cycle.
!
!
138 jour
!
33e jour
i
43a jour
JVariQtBs!
!
I*
!
~p. sec! ps PA! P S R !pJb nod!P. s o c ! P S P A J FE!*Nb nod!P. sec! i3S PAfPS iq
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mq! qr ! qr
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! 17.5 119.75 1 1.0251 0.3
[ 17.5 ! 54.5 ! 27.25! 3.0
J 3.0
j 5.75 1 36.7515.0
!
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! 0,925! 0.2
! 20.25! 57.0 J 25.5 ! 3.25 ? 8.25 118.5 I 35.7514.0
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! 6.75 ! 37.0 !4.5
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! 33.u t5.0
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---

- 6-
- Repartition des nodositus sur le systS=
En cours de cycle, on a ddtcrmine, pour chaque plante le nombre do
nodosites tit
leur situation sur lu systemo racinairu, en fonction de la Profon-,
deur,
sur l'essai implanté ci Louga. Ces rÉsultats nontront ~US d'une façon gcSng-
rala la plupart dos nodositds formGos sont 1ocalisQes dans les horizons O-5 cm
at 5-10 cm. Leur frbquoncu d’apparition decroit ensuite en Profondeur excepte
la varieto 2-13-4 chez laquollc, le nombrs de nodosites augmente en Profondeur
(jusqu'à 20 cm> st dont
plus de 7s ,;: des nodosit,és sont purtees par la racine
principale. Par contre, prés de 90 5 des nûdosites de la varieté 3-4-13 sont 3.0~~
lisées s u r les r a c i n e s soconJairos et en majorite dans les dix prumiers centimè-
tres. Les autres vari6t6s presentont une nodulation r6guliérament rbpartiu sur
le systBmo r a c i n a i r o ( 5 0 $ s u r l a r a c i n e p r i n c i p a l ; ) ot 5 0 ‘$ s u r 10s r a c i n e s
secondaires).
La :rlistributi.on
spatiale dos nodosites varia donc selon la variete.
- Etude de l'activité fixatrico d'azote
Pour ostimor l’impcrtancd relative do deux voies dfutilisatif;n j'azcto
d'une leguminuuso,
on rnksuro la participation il0 chacun0 des sources d’ezctc
(N-minera1 et N2 !!a llair)
SJans 13 nutriti:n azctde de la Plante.
Pour cc13, p l u s i e u r s mGth~;3os pouvant %trs, utilisdos parmi lesquelles,
un0 e s t omplcyeo Aans natro cxpQrimontaticn
: i l s ’ a g i t d e l a mGtho,jo q u i consist
& mesurer l’activit.6 wzymatique Cie la nitroganaso on utilisant 10 prupridtf rd-
ductr i c o #!z l'acbtylènc (C2H2) de cette onzymo.
LSs mesures cffcctubes an cours de cycle, sur l'essai implante à
Bambey (tableau 3) montrant quo l'activite fixatrice
d'azcta est plus intensa
p o u r t û u t c s Los vari6tts l o r s q u e les plantos s o n t agees J o 3 3 j o u r s .
A l'exception de Mougnc, toutes 10s variSt6s son6galaisc5 manifestent
dw activitds f i x a t r i c e s de N2 suporieuros à c e l l e s enregistrbes c h e z l e s varie-
t 6s amer icaincs . Ainsi la varidtb Ndiambour, suiviti ;ic! l a wari6t6 5 8 - 5 7 sûnt su-
P&rieures ?i toutes les autres varibt6s testues du p3int do vu0 do la fixatiti.
Par contre d a n s l a luc3litC AB Loupa,
les variotds CB5 et 1-2-1 supplantent les
meilleures var i6tôs sdn~galaises
: Ndiambour ut 53-i57 au 41e jour. Cos rbsultats
corroborent ceux abtonus sur le nombre ct lu poids s:,>c de nofjusités.
33 - Production
de matiéro s è c h e des p a r t i e s akiannes
Lr:s rusultats cubtonus sont reprdscntbs fians 10s tabluaux 1 et 2. On
observe que llQwoluticn ;Ju poirds sac ;!OS
partias aerionnes est a s s e z rogulière
en ;iebut .le vQg6tatiwl et ce jusqu'aux environs du 35~3 jour après semis. Ensuite
la proJuction ralentit au del& da cette ;:Briode ; allo diminue m8me pour les va-
ribtQs CB5 et 3-4-13 d’origine amcricaine du fait certainement d’une défoliatiün
plus precoce q u a c e l l e C~OS a u t r e s varittbs Btudiées,,
ta, crJissancd vegetativc e s t t r è s particuliersment faible à Louga, St
elle est plus impcrtanto SI Bamboy. Un note h ce propos quo 1'annQti a 6té particu-
lièrement difficile +.J point ?!d VU0 p l u v i o m é t r i q u ü cians cstte p r e m i è r s rdgion.
34 - Production 30s racines
Cette croissance est ni~suree par 13 procluction tfe m a t i è r e .Gcnu (..lii
r a c i n e s rici c o u r s :)I-: c y c l e .

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On remarque que des différences importantes peuvent exister entre
variétQs. Ainsi dans les lacalites de Bambey tjt de Louga, las varietes améri-
caines produisent une masse racinairu plus importante que colle cnrugistréa
chez 13s variétés sonégalaises
dn debut do vS$tation.
En anner ci pluviometris ddficitaird,
un bon onracinornont procure un
avantage certain : meilleure utilisation des di.sponibilitEs un eau ct un Gl&-
monts min&raux,
en plus il y a augmentation dos sites d'infection pour la pune-
tration du Rhizobium.
En effet, l a sdchoresso intervenue, a particulièrement affecte la
nodulation et la fixation, au moment procis do la phase oxponantiellc do crois-
sance (floraison), A Louga, elle a ut6 beaucoup plus prhjudiciablo au bon fonc-
tionncmont de la symbiose chez 10s variCtEs s5négalaises.
Par contra les varitStl3
amSr icaines ont mieux supporte ccttc hostilitd grâce à un système racinaire plus
donse en debut de cycle. Cc qui peut expliquer sn p a r t i e l a supplantation d e CB5
et ‘I-2-1 sur Ndiambour et SE-57 dans la rt3gion de Louga (tableaux 1 ot 2),
35 - Comparaison auec les resultats prbc6dents [1X32)
Les rosultats obtenus sur les vari6tus Mougno, Bambey 21, Ndiambour
W-57 et CU5 sont on accord avrc ceux d'un tissai prdcbdcnt comparant les perfor-
m a n c e s s y m b i o t i q u c s d e COS mGmas @notyPes (M. NDIAK, 1982).
L'activit6 nitrogonase est supurieure chez les variétes Ndiambour et
W-57 dans la localitt5 clc Dambey, et il on est de môme pour la nodulation (nom-
brs et pcids sec do nodositVs), L’infériorite
d e l a Ploucjne s u r t o u s l e s parame-
t r o s d o la symbiose analyses, a BtG egalornant confirmCo (tableau 4).
Ainsi las experiencos realisées pondant deux anneos successives sur
COS cinq cultivars suggézrent donc qu’il est p o s s i b l e d”am0liürer l a f i x a t i o n sym-
biotique do certainos
comme P?lougne en les croissant avtjc d ’ a u t r e s varietes tellas,
que Ndiambour zt 50-57 dotees de bons caractèr 3s symbiutiquss.

---

T a b l e a u No 4
: RQsuItats 1 9 8 2 e t 1963 o b t e n u s Si Bambey a u 308 j o u r .
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9ENDEKENTS
Les r5ru1tats o5tcrow 6ur
les rendements en gousses, graines et
fanas sont indiqués dans le tableau 5.
On constate, d!Jne manisre gdn&rale, que :Les rendements obtenus 2
Bambey
sont plus 81evfies que ceux enregistr8s B Louga.
En effut,
dans lo site do Bamboy cn obtiewt les mtsilleurs rendementsen grains
avec 1132~ vari&tds 3-4-13 (753 kg/ha) et Ndiambour (742 kg/ha) alors que Mougnl?
ne donne qua 439 kg/:+a.
Cepundant l'analyse do variancu des donnges riz mot
pas en évidoncz un effet varidtal significatif. Il faut on rechcrchur la caus;
dans la valeur tSlovéc du cocfficicnt do variation (23,36 $1 qui indique une
ilrosse u’ariabilitb dB l ’ e s s a i . ?OU~ la production do fanes on remarque uno
supbrioritS tràs nette (hautemont significative) dc: la iraritstb Sambcy 21.
Tandis qui-: les autres variátés ne diffùront pas significativement sntrc ~11;:s.
Quant au site dc Louga, mis B p a r t 10s sumis t r o p t a r d i f s , l a SUC~.;-
resse intarvsnw aux stades do fructification des plantes, a particuli>rdmant
affJct& 12s rendsmonts on grainas et on fanos. Ainsi on obtient des rendamontE
t r è s faiblc:s v a r i a n t do 1 0 kg/ha (varioté 51-185) CJ 1 5 5 kg/ha (vari&& 58-57)
d e g r a i n e s ot d e 180 kg/ha (variét5 3 - 4 - 1 3 ) 2 438 kg/ha (varibt6 Bambey 21)
do fanzs.
Il faut cepandant noter la tr8s msutiaiscl lcvd~ dE la varigtb 513-125;
ckci. p o u r r a i t fairti I'objot d'btudos d’ordre physioloyiquti ultoritiuramont.
I I I - CONCLUSION
Los Principaux unseignemwits de cette dtude concernent :
- La nodulation : Les nodosit;:s coTptoos sur les plantes sont plus
n ombr eus es U Barnbey qu'ü Lou3a. Dans les conditions puJo-climatiques plus
d6fsvorables CJu L o u g a , c e s o n t las varCitOs d ’ o r i g i n e nmericsinu q u i présan-
tant la meilluuro nodulatiun. Par contre, dans 10 eitt: Je 8amboy 1~s voriZt3s
Nlrliambour et 58-57 cflt rualisb l e s m2illuuros parformancos,
- La fixation : activits ruductrice do l’ac6t ylanG. Les rtsultats
obtenus sur ce parambtre corroborant ceux obtenus sur la nodulation : les
comportomonts dos variotos varient du point ds vu3 dz luur afficacitb Iiyfll-
biotique, sc2lon le site d'implantation do l'essai, En cffot, la sOcherossd
int t)r uanuu ,
au momnnt da la phase oxponentiollr do croissance, a particu-
li&rsment affect3 la nadulation ut la fixaticn des plantes cultiv6cs B Louga.
Ltzs variotbs d'origines
amdricaino notamment CE5 et 1-2-1 ont mieux eupportu
cetiti hostili.tS gr%cc; ii u n syst8nti racinairc plus donsis an -JLzbut de cycle ;
ce qui a permis une moilleurc utilisation dus disponibilit6s en eau et en
olOmonts mindraux s t , d7 i3lUS il y a un2 auymantation Jus sites d'infection
peur l e R h i z o b i u m .
Les rondomonts : Globalwnt 1~s rondomunts obtenus 'J. Uambuy sont
nettement supCri.curs 3 toux obtanus 4 Louga zt CI, pour toutes uaridtés &tu-
JiCcs.
En outre, o n rioit n o t e r q u e 10s varidt6s qui. o n t r CalisE l e s ronAumonts
les p l u s Qlovds n u s o n t p a s 10s meilluurcs d a n s l a lLicalit8 de Louga, :i l'ex-
cciption ,:G la variGt6 aarnbey 21 qui surpasso toutes 1~s vari6tGs dans Los
sites pour 1s production :ias fanes.
Los oxptrioncas réalist-;es pondant :.!oux anndos succossivos sur les
4 vsriGt66 : Mougnc, Ndiambùur, Damboy 21, 58-57 Gt CB5 sugyèrcnt que les
variSt8s Ndiambour et 59-57 sont dotsos dz bws cwactQrus symbiotiquos et
pourraiont btre Utilis&es commù p a r e n t s gCnitdurs p o u r am&licror lu potdntiol
fixataur Ij’azotti dtz certaines variétés comparables h iYougn2.

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-12-
D' autre pcrt,
1317 CO qui concarnr 12 supplantation dus variCtCs
am85ricain"pUJ, 3~ pcirt tic: \\/[JO -JG 1'5fficacitC symbictiquc, la pr0~Aucti.w
..jruna masse racinairo en début ;-Je cycle procure dos auantagcs cortaina
sur la ncr?ulati:ln et la fixatian d'azota. Ca darnior pc;i.nt mkiterait
i!'3tr IJ Qtu3iC d3 manî&re plus approfondia.

---

Nmbrt
4 ate RUdQSitéS
pur paquet
A

---

---

-13-
12 - Essai d'amdliorûtiûn ljfd la fixûtii;n symbiutique .!a N7 pi-r ;.'inu,-
culation bactc?rionno ?J Lüuqa
121 - Objet :
-e-L-
La fixgtiw de l'azùte atmbsphbriquo par l'arachide rLSe.ulti, ;fe
1'aci:ivitc fixatrico du certaines bactaries, symbictiquos :Ju sol : les Rhizc;.-
bium. Les nodositos, solidaires -lu système racinairo (do cettU -plante,
s o n t 1 :
sikyc :Ic cotte acti vit& symbiotiquo.
- Quslquas tontativcs tl'inoculatisn, en Sarre et au champ, witmuntx<
qu'il &tait püssiblo d’am6liorcr le rondamont <JC la fixation 6fl intrcduisent
dans
12 sol des sLuchas Jr; Rhiz.:bium d'efficienco supdrieurc aux souches na-
tivtis.
- L'cbjot :!G cotta exp$rimzntatiw est -10 tustcr l'rzfficicn~ze de
l'inoculation
oans I:I zuns Nr,r!J :-lu bsssin arachi.zior (LCJU-,JS) et d'en ?mt:lir!r;...r
la technique
d’utilisation par l'emploi rlti supports 0r gâniques p13rmat%ant
d’assurer la s u r v i e C!L?~ batteries jusqu'au mcmunt ,do l'infection dc 1:3 plant:.
122 - Matbrisl
et mbtho:!ti
-- ----------
- Dispssitif cxpdrimental
L'essai est du type "blnc do Fishur È: 4 t r a i t e m o n t s rbpStSs
4 fcis. Los traitumonts surit Los suivants :
‘1 - Tdmcin (ncn inuculd)
2 - S:iuchG I (CUl)
7, - Swcho II (CO 756)
4 - Azdc:-IJrdrj (60 N)
Les dimensicns des parccllos sont 10 m d3 long x 4 m de largo ;
s::it un2 suporficiü :Jc 40 m2. Los Gcûrtements sont dz 0,50 m untro les lignes
ot (Je 3,50 m sur la ligne.
- Conditions qondrales de rbalisation
Les trawau,: classiques da pzdparatiuns cu sol ont (5td rCalisi5s 3
sevrir : dessouchaga u t nattoyagg d u t e r r a i n , borna-;? et piquottayti des par-
C!JllGS.
Chaque parctlle a r e ç u un2 fumurc ctimp1Btti 6-20-10 à la :jose i?e 150
k:J/hs z.vi-:c !Jn cLmpltsm~n% dz 1’7 unitds du K20 S~I~S f o r m e :!o KG1 peur av::ir 1::s
27 unitzs r-cJmmûn:jdtis dzns
la fumuru vulgarisde P-18-27.
En cs qui cc?ncGrnç l"inocul?tion, doux scuohes : GUI originaire r.l~.
la Guarfol3upe et ia C Y 7 5 4 originaire; de 1’ Australia, ont OtU inoculdes selon
1s technique qui consista 3 enrichir ::lc la tourbe broy6s finomont on inoculum
liquide ; l'ensombls i-tant granul.6 avec du l'atapulgit~'. Cette tourbe yranulba
e n r i c h i e u n bactbriês ‘3. h t 6 apport6 4 rsisun !j~3 5 i) pxr poquet de semis (dosnnt
ainsi 1ClcI bactdrias >. LE; paquet est rcf orm,‘5 immddiûtnmont aprus 12 placement

---

- 1s -
Pour le traitement "azota",
on a apporté l"uquivalcnt de 60 kg N/ha
sous forme d'urCo,
en unù seule fois Et un surfacu.
23 - Observati»ns - Mcsuros sur la plant2
l-es Pr6lévemonts a u nombre d e d e u x 3t à raison ilO t7 plantes par
parcolle ont Gtb effcctu8s aux :
21s jour aPrés 10 sumis
3Se j o u r agrùs 10 s o m i s
S u r c e s pré.lSwcmcnts o n a
rGaliSi5
Las u b s a r v a t i o n s ot 10s mûsuras
suivantes :
- Nombre et poids sec de nodositbs
- Poid5 ssc do partios atirionncs
- Mesura f!i! l’actiwit6 fixatrico du N2 : mbthoio de ltactiuit&
r6ductricc
d e l’ac6ty13no.
La rscclto a eu .Liw le 13 octûbrc 1963 st une; estimation dos ron-
rloments 1zr-i grainas, ;loussos ct fanos a dtE faite.
123 - I?Gsultats
.s---e3---
- Obsorvations et masures sur la symbios2
- NoJulation
---m.------
Nombre Jo nec-fositSs : L'analysa do varianco fait rcssürtir un
effet traitornent significatif d&s lo 210 jour apri:s semis, dû ti l'action inhi-
bitri c> c.lt7 ï'cnc_rais azcte sur l'infocticn puisque l'inoculation no diffère
pas :lu tomoin non inúcul6.
Ctipondant l'inoculation auymcnto IbyGromcnt le nom-
b r e dc nudosit0s (+ 17 niidcISit&S avec LB 7
5
6

ut f 4 nodositds avec GUI).
'ssi?!s soc du nodositbs
La fertilisation azotdo (60 kg N/ha A’urClGj diminue byalement la
massc nodulaire Par rapport 3 la no&lation naturollo (ncn inoculé) et 2
l'inoculaticn (tableau N" 1).
- Activité! r6ductrico do l'ac&tyl&no (tableau No 1)
---_-----_-------L--___L__________
D'un2 manibrc gBn6ralo l’octivito d o l a nitrLjgdnaso (C2Hq) es:: fav:.:-
rabloment affoctbo p a r ltinocu~ation a u x 21e ;!t 36e j n u r 3prùs s e m i s . L;z,
moillsurc fixat.iQn ast t:btenue par l a sfiucho GLJq a u 21~ jcur zt l a souche
CB 755 au 36e j;:ur.
O n n o t e dgalf2ment que l’activite fi x a t r i c o est maximal0
vers l e 210 j o u r . On onregistr3 d;!s accruisscments rJa : c 57 $ a v e c GUI et
+ 40 i: F?LI~C C B 7 5 6 p a r r a p p o r t a u t8muin n c n inoculd.
- i? ondament
L'inoculation faita sousfurmc de granulds bact6risrfs est sans ùffaiz
sur l e s r e n d e m o n t s a n g r a i n s ot cn fanes qu'cllo que SiJit l a souche u t i I.isda.

---

Eu bqard au îait que les plantes inoculbes et celles ayant reçu
60 kg N/ha avaient un d6volopp6ment végbtatif suptrieur à celui des plantes
non inoculses au 2113 jour (tableau No
l), l'absence d'effet significatif de
ces traitcmgr&ssur .Les rendements (tableau 2) doit ôtro attribude à la seche-
resse qui a pénalisr5, en fin de cycle, relativement plus les traitements au
dévcluppament wOtCtatif supérieur.
IV - CONCLUSION
L'inoculation a très peu modifié la nodulation. Elle a cependant
affecté qualitativement l'activite fixatrice d'azote puisque l'on enregistre
des améliorations de cette activité par rapport au tOmoin non inoculé.
L'analyse de variancs des données de rendements ne révèle pas un
effet significatif de ltinoculation ; mais, puisque dans ce même essai l'tron
h la dose de 60 kg N/ha n'a également eu aucun effet significatif, il faut
encore domontrcr le succès de cette technique au nivoau des champs. Et il faut
d'abord idrzntifier las souches les plus efficicntss dans la fixation d'azote
ot douees d'un pouvoir compétitif supQrieur à celui dos souches autochtones.

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- 18 -
II - SYMBIOSE RHIZOBIUM - ARACHIDE
21 - Etude du comportement symbiotiquc de quelques varietbs d'arachide
L'objectif
:;isé dans cotte expérimentation est de voir si certaines
variétgs d'arachide possedent des caracteres symbiotiques plus performants qui:
d'autres en vus da las sélectionner pour leur haut potentiel fixateur de N2.
211 - MatBrie et méthode
--e--"-e----c------
C'est un essai bloc à 4 répdtitions et 5 ':raitements. Chaque traite-
ment correspondant à une variété. Les variétés suivantes ont etE! utilisées.
l-55-437
2-73-30
3 -7 9-07
4-v-85
T-79-40
Chaque parcelle à une superficie d;! 36 m2 (9 m x 4 m) et les ecarte-
ments sont 50 cm entre les lignes et 15 cm sur la liane. On a apport8 une fumure
phospho-potassique à raison de 150 kg/ha (p205 sous forme de superphosphate et
K2O sous forme de chlorcire de potassium).
Les p a r colles no reçoivont pas de fumure minorale azotée môme sous
formu starter.
On (3 r Salis8 un semis manuel en apportant 1 graine par paquet 1.0 10
août 1983 (environs 30 jours de rutard par rapport aux dates ds semis aspGrées).
212 . Obsurvations et mesures sur la PlantG
_---------__-L_I_---_______________I_
Un suivi de symbiose nécessite, en plus des observations physiques
sur la nodulstion et 13 croissance, une mesuru l’activit8 fixatrice d'azote est fait
Pour mzsurer cotte activité, on a utilise la methode de rdduction de L'acOEylène.
A 12: rbcolte, une ostimation des rondements ost faito.
213 - RQsultats
-w-e-----
La nodulation
La détermination du nombra St du poids sec de ncdositds par pied
o s t f a i t 2.
Les rdsultats obtenus sont rCpertori8s dans le tableau 1. Ils montrent
quo lf>s varitltés se comportant differemment du puint do leur nombre et de leur
poids sec de nodositds ; c'est ainsi que l'on note la superiorite de la varittu
73-85 qui fi3rmc
au 62o jour après semis 136 nodosit& par plante soit + 11E! $ Par
rapport .3 la variete 55-43'7 (tableau 1).
Cetto supérioritQ se manifeste 6galamoti
sur le ddveloppcment nodulaire (tabltiau 2). Cependant L'analyse dc variancï dus
dunneas nu rGv8io pas de difc4rcnce significative entre variutés. Il faut rocher-
cher la cause dans les valeurs trop Bloweos des coefficients de variation (34 $
et 40 $ respoctivoment pour le nombro et 10 poids Oec des nodosités) qui indiquant
une grosse variabilité de l'essai.
Cr oissanca :
La croissance est mtisuree par la p r o d u c t i o n d e m a t i è r e eèche partios
aeriunnes et racines.

---

- 19-
Les r4sultats obtenus en cours de cycle sont figures dans les
tableaux 3 et 4. L'analyse statistique des données rdv&lont dos diffdrences
signif'icativss entra varif2tés d3s le début du cycle w6gQtatif des plantes (au
27E jour après SSilliS).
En effet les varii2tbs 79-85 et 79-40 manifestent, à cottc
pgriode u n e c r o i s s a n c e \\Iégétative e t r a c i n a i r e p l u s dluv6e.
Fixation d'azote -J!C~H~-~
pour apprécier l'importance do la capacité de fixation totale rje la
plante,
on mosurz ltactiwitd réductrice de l'acdtylène do la nitrogenase.
Les mesures effcctu6zs on cours do cycle (tabloau 5) montrent que
1'activitB fixatrico d’azote est plus intonse pour toutos les varigtos lorsquo
les plantas sont âgées do 27 jaurs. On constate B cette pbriodo que la varietb
79-135 possède uno actiuitd supGr.iourE: à ccllcs dos autres vari6t0s. Copondant,
13 s6chcresse intervenue,
au moment prucis où l'on oz~servo le pic dc fixation
chez l'arachide (b!EY ot NDIAYE : stade fin floraison .- dobut formation dos gous-
SOS),
a 6t6 projudiciable au bon fonctionnement do la symbiose. En effet une
Qtudti systématiqua (CWCERF St coll., 1978) sur la variation myathom0rals et
SaiSOnniéra en relation BUIJC un certain do param&trQs climatiques a montr6 qc'a2
;Jessous d'uns humiditÉ ilu sol (dz typo Dio'r) à 15 cm de 4 à 5 $, la fixation
devient nulle ou n&gligeablu. Ca qui paut expliquer Las faibles actiwi.t& fixa-
trices wrcgis,trées
a u 62o j o u r .
Rendements
Les résultats obtenus sur les rendements un gousses, graines et fanes
sont rcprGsertt6s
dans 1~ tableau 6 ot graphiqui! 1. L'analyse do variante odes
donnbos n,? met pas en uvidonco un i2Ffet variQta1 significatif. On peut toutefois
noter que lti rendamont on gousses ïo plus dlovb est obtwu chez la wariétB 78-3’7
(1307 kg/ha)
alors qua la meillauro production de fanos ost rdûlis6o par la
wari6té 79-85 (3933 kg/ha). En outre, on rcmarquo quo, gQnOralomont, les \\/ari&tCs
les p l u s p r o d u c t i v e s o n t manifrstd au 270 j o u r u n e moillauro n o d u l a t i o n (tablow
2) ut une actiVittS fixatrico d’azatd p l u s intons ( t a b l e a u 5 ) .
2’14 - Conclusion :
---e.--wm.u-
L' analyse statistique des résultats obtenus crotte annbo no rQw&le pas
d e diff8roncos significativss ontru les .5 vari&t&s tostfies, Cependant on remarquti
que Ids waridtés qui ont mûnifestc unc nodulation et unu activit8 fixatrics supC-
ricure
o n t gbnéralemont donnb lits mcilloure rendomor,ts.
En outre la scchervssa
intervenue 3ux stades do fructification des plantes 3 dt6 prdjudiciablo RU bon
fonctionnement dc la symbiose et au rondement,
WCERF, (P.1,
DOMMERGUES (Lj et GANRY (F.) . 1978
Synthbse des travaux Gffactu6s sur la modélisation do la fixstion
~l’azuto d'une culture d’arachi.3~ a u Sdnbgal.
Duc. rondo. ISAA - CNRA - Bambzy.

---

Tableau 1 - Rocapitulatj.on des resultats obtenus : Bambey 1983
e
!
f
!
t
1
I 55.437
1 73-30 !
79-40 !
79-135 I 79-87 - I
f
!
!
1
!
i
!
!
f
-7
t
!
!Nombre !JO nodositb/plantc
1 62#95 1 57
! 69,5
1 89,0
1
66,5
1
,27e jour.
!
!
I
I
!
t
!
!
f
!
-!
!
-!
Ifyumbro de nodosite/plan'co
!
62,25
! 95,75
!102,5
!136,25
!
64,5
!
j62t3 jour
!
!
!
!
!
1
!
!
!
-!
!
!
,oui:ls sec nodositt; mg/plante ,
53,5
f 55 25
! 72
!106,85
!
74,25 !
;273 jour
i
!
'
I
!
1
!
1
I
!
-7
1
-I
!Poids sec nodositc mg/plants ,
,62e jour
86,25
1 91
! 12,5
!149,5
f
113,5
1
i
!
!
-'
!
!
!
1 Poids soc oarties abiennes
!
!
!
!
!
-!
,en g/plante 27~ jour
1
20,5
I 14,75
! 'l6,25
! 74
!
18,75
!
.
!
!
!
!
!
!
!
1
?
-!
!
^i
poids sec parties aériennes ,
!
47,75
! 55
! 47,5
! 54,75
1
56,5
i
an glplanto 620 jour
!
i
!
1
!
!
!
!
!
-!
!
!
/poids sec racines en mg/plantd 988 5
i27a jour
>
!795,75
!?58,75
!El96
!1016,25 !
-!
!
!
A..
!
!
1 POIds suc rccine
!
!
!
!
-i
en mg/plan-j 968 75
;to 628 j o u r
9
!1742
!932,75
!19'11,5
!1607,75 !
l
!
!
!
!
!
;Fixation nanomolos du C2H4/h/11CY72
fR339
!
-!
I
!
jolante 27a jour
!10589
!12320
!10515
!
!
I
!
!
_ j
!
!
!
-!
1
!Fixation nanamoles de C$-lq/h/i ,385
!2?66
!Plante 620 jour
! 4040
! 2748
I 8260
i
!
!
I
-1
!
!
!
,Rendement grainos
!
!
I
I
I
f
!
kg/ha
728
! 5Y7
!
487
4 9 9
1687
1
!
!
!
!
_i
I
-1
f
1
!
;Aondemcnt gousses
!
!
!
1
1 1154
11047
! 1094
921
! 1307
!
;
kg/ha
!
!
!
- j
1
!
!
!
Rendement fanes
!
!
1
7
!
! 3464
kg/ha
!3040
! 3466
! 3933
! 3459
!
1
!
!
!
t
!
,!.

---

- 2 1 -
22 - Effets de la chaux et du fumior sur 1-a symbiose fixatrlco do 142
do l'arachidu
Dans 1;; souci d'accroiftre l'efficacitu do la symbiose nature:tle
fixatrice de ~2 in étudia l'influence de certaines techniques culturales :
amendemont organique (fumier) et calciquo (chaux) sur la nodulation et la
fixation.
221 - PIsterie et mbthode
----_----M-w.-..-----
C’est un essai bloc à 3 traitements et 5 rdpetitions. Il met en com-
paraison 12 labour,
le chaulage et l'amendomcnt organique (fumier). L'ensemble
des parcelles reçciv2nt uno fumuro min6ralc 6-20-10 à raison do 150 kg/ha, con-
plbté par Epandage de KCl pour apporter 1'Oquivalent :Io 17 kg K20/ha.
Le labour est fait ci la charrue sn sec, li fumier ost enfoui par 10
labour à Ia dose ;Io 70 tonnes do matiere sechc à l’huctaro, Enfin on a apport6
600 kg de chaux agricole à l’hectare, enfouie ogalement F>ar lc labour,
Le matericl \\JÉCjotal utilise est la va1>ibt6 d’arachide 55-437 (Y0 jours).
Les observations faites en cours de cycle vegdtatif ds la plante ont port0 sur
la noAilatiori et ?a fixation (activité réductrice .d’acét ylène),
222- ,
Résultats (tablosu 1)
w--m."----
Les r6sultatIs de suivi obtenus sur la nodulation ot la fixation sont
reprCsentCs clans les tableaux 1 et 2. L'analyse Uo variante 4es donn6os e t l e
tsst de classcmont 1-1~ Ntiurnen tit Keuls permcttunt de c o m p a r e r las traitements
antre eux. E u r6gard do c e s r é s u l t a t s , il aiJparait fdC@SSai.rc! d ' a m e n d e r les
sols ‘degradés
4o Thilmakha pour ameliorer la fixation naturelle de l’arachide
pour cela las amcndcmants organique et calcique augmentent ;de manières signi-
ficatives le nombre de nodüsit6s. (+ 17 nodosit& ot + 22 nodosites raspecti-
vement gour le fumier et la chaux) au Ier prsl&vsmont.
Cet effet favorable de ces
deux traitements sur 10 nombre dos nodosittrs, se retrouva dgalcmont au fi06
j o u r ; copcndsnt l a m a s s e nodulairo n’est pas amOlicrUo zii? manièro significa-
tive.
On sbscrve dwc un effet nvn significatif dos traitements sur .le poi!!s
suc des nodositSs alors’ qu'il est significatif sur la nombre ds nodositbs ; cs
qui semble indiquer quo cette difference entrti traitamonts a Bté très attbnudc:
une fois la nodcsitQ formdo. En offet on sait quo la ponetratiun du Rhizobium
-
-
dans les tisstis racinair os 3e l'hate s'offoctuc dans les 10 premiers jours du
cycle: l e l a p l a n t e . O n Cnmprc3n.j ~OS lurs que l a s3churesso interwanu9 au-dol& d u
la planta. On compren-1 des lors quo la sécheresse intervient au-delà ;le C;ette
période ait pu affticttzr le dSvcloppcmant nodulaire ; a l l o a d o n c nivsle les
ziiffbroncus qu'on aurait Pu observer sur ce paramètre.
Pour l a proAuction
d e s p a r t i e s adriennos ct d e s r a c i n e s , s e u l l'effet
favcrable ;Ju f u m i e r a u 23e j o u r lest observd.
En ce qui concerne la fixation Je N2 rC2H4 7, là encore la pluviomd-
t r i s Jeficitaire
d o c e t t e annGo a malhaurouseme~t ren% l e s r6sultat.s d'F,RA
(activit6 ré3uctrice
do l'ac6tyleno) difficilement intcrpr6tablss
pendant la
phase optimalr; de l’activitb fixatrice (entre 501~ et le 60~ jour aores aomis),
Un peut notcr, ccpen4ûnt, une 16gero am0liuratiun (non significative) dû à
l.lenfouissoment du fumier 1st da ia chaux.
223 - Conclusion
-.w-.."-cm.--
L'objet Principa:l dtait :fo savoir si, dans un premier temps, il n'etait
oss possible :!‘accroitro la fixaticn symbiotiqu!s de PI2 chez l'arachide por ds
simples tzchniquc?s d’am8lioration funcihre, sans avoir recours pour l'instant
à la mçiithtidc
i9'inrjculation p3r ries souches :rlo RhizrJbium importbcs plus offi-
ciantes mois dznt l a surwio dans l u s s:tls sonogalaisus, g6nQralomznt bien p o u r -
vus 5n s3uchas auto&torl:!s f.rbc: infnc+i 18-n
,.-.,.L ._ ..- _< 7 *. I *

---

- 22 -
Ces travaux font rassortir clairement l'tiffct bdnafiquo de l'enfouis-
sement ~iu fumier i2t à un -1cgrS moindra de la chaux sur la nozblation ut la fixa-
Iii.37 do R12 c h e z l”arschidc. C'est pourquoi dans nos ûctivités,g&ws 1741s msttzons
llaccent sur les 6tud38 relatives à l'influence du facteur Vari&a1 dans la
fixation d'azote et 51 l'incidence du traitement n6m:3ticids sur le jaunissemant
de l'arachide (Iltâches jaunes") : aspect fixation d'azote.

---

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