REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION GENERALE PR...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PR IMATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
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IMPORTANCE DES INTERVENTIONS CULTURALES
D A N S L ’ A M E L I O R A T I O N D E L A Q U A N T I T E D ’ A Z O T E (NZ)
F I X E P A R U N E C U L T U R E D ’ A R A C H I D E
EN ZONE SOUDAN0 SAHELIENNE
AU
SENEGAL
-=-=Ot-=-
4’AR
F . G A N R Y
C o m m u n i c a t i o n présent86 a u SQminaire rtQiona1 s u r l e r e c y c l a g e
organique en Agriculture. BUEA, Cameroun - 5-14 Décembre
1977
Centre National. de Recherches Agronomiques
d e E l a m b e y
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(I.s.R.A)
2
INTRODUCTION
L'augmentation de la production d'une légumineuse, gousses de
l'arachide en llo~urrance,
nécessite des interventions culturales appro-
Pri&es aboutissant d'abord & une auqmentation du rendement 5. l'hectare
mais qui doivent aussi,
dans un souci d'Économie d'azote, permettre
de
maintenir
un niveau de fixation de PJ2 le +lus élevd possible.
Dans la prL;sente étude,
c'est avec l'objectif dtaméliorer la
quantité d'N2 fixé par la
18gumineuse - qui se différencie
du premier
objectif
en ce sens qu'il place la fixation de N2 par hectare en prio-
rit6
- que nous raisonnerons les différentes techniques culturales.
La diminution de 13
quantité N2 fix8 par
une culture
de l&gumi-
neuse peut résulter de facteurs limitants
ou contraintes qui affectent :
- ou 13
croissance vbgétative
d'abord et n'ont qu'une action
indirecte sur l'activit0 fixatrice
de N2 ;
- ou l>astivité
fixatrice de PJ2 du systhme légumineuse-
rhizobium avec ou sans action d6pressiva
sur 1s renclomesat ;
- ou les deux à 13 fois : la croissance vdgutative et l'acti-
vit6 fixatricc
de N2.
Pour rosoudre ou Qviter ces différentes contraintes que
nous ana-
lyserons d’abord, nous proposerons
des techniques culturales
applicables
dans l’agriculture
srSnégalaise, Ces
techniques culturales
appliquges seules
ou intggrées
dans un système de culture, seront
donc susceptibles de redres-
ser ou de maintenir le niveau d’azote atmosphorique
fix6 biologiquement par
une culture
d'arachide dans les conditions d’environnement
des sols sableux
de la zone soudano-sahélienne.
F.
GANRY
IngBnieur de rachorche à l’Institut de Recherche en Agronomie
tropicale ‘( IRAT),
détach6 à 1 #Institut sbnbgalais dh Recherche
ogricolo (I~RA).
3
1 - ANALYSE DES CONTRAIPJTES POUVANT AFFECTER LA QUANTITE DE N2 FIXE
Ces contraintes peuvent affecter directement l'activite du rhizobium
ou indirectement par l'intermediaire de la plante
hbte. Des techniques cultu-
raies appropriees devront étrc appliquees pour lever ces contraintes.
1.1. La contrainte climatique
Cette contrainte est essentiellement hydrique. Trois
voies d'étude
sont poursuivies pour rbsoudre le problème du dsficit hydrique dont
l'impor-
tance est croissante
du sud au nord
du pays.
1.1.1. Definition
d'une saison des pluies utile permettant
de
choisir un
cycle végétatif
adequat y action indirecte sur l'amfilioration
de
la fixation
de ~2 (DANCETTE, 1977).
1.1.2. Amélioration de la résistance à la sécheresse
d'autant
plus importante que la duree du cycle est inférieure à 115 - 120 jours; ac-
tion indirecte
sur la fixation de N2 (BOCKELEE - MORVAN et al, '1974
; GAUTREAY
1977).
1.1.3, Rmelioration des techniques permettant
unis meilleure
alimentation hydrique: action directe et indirecte sur la fixation
de N2 .
Si les techniques améliorant l'alimentation
hydrique de la plante sont im-
portantes pour la production vogétalo, elles rev@tcnt
une impor,tance capita-
le pour l'activité
symbiutiqua. En effet, divers observateurs ont signal6
que
le rhizobium Qtait particulièrement
sensible dane son activite fixatrice,
au
stress hydrique
(SPRENT, 1971 p KUO, 1971 et PATE, 1975). Par ailleurs, on
sait
d'une part
qu'un stress hydrique
en saison dc culture provient
davantage
de l'épuisement du stock d'eau disponible dans le sol que de l'accroissement
de la demande evaporativc, de sorte
quo ce strass va affecter d'abord la zona
racinaire
et les nodosités ; d'autre part, que lorsque les conditions ne per-
mettent plus à la plante de satisfaire
à la demando Bvaporative, elle peut
s'adapter en formant ses stomatcs ; mais ce faisant, elle interrompt sa pho-
tosynthùse ot prive particulibremont
de chafnes carbonbes les régions les plus
éloignees
de la source,
notamment les nodosités. Ainsi lorsque des symptbmos
de flétriseement temporaires apparaissent au champ si. la periode la plus chau-
de de la journee, l'activité rhizobiale a déjà 6tQ fortement
affectee.
Los intorventions
peuvent poursuivre
deux objectifs complementairas:
- accroissement
du stock d'eau dans le sol en supprimant les
pertes par ruissellement, par évaporation et par transpiration
des adventices.
En saison sache, 10s techniques de reduction de l'évaporation pormottant
de
conserver
une quantité d'eau susceptible de pallier les aléas
pluviométriques
de début de culture suivante ;
- amélioration
de la capacité
de la plante & utiliser cette
eau par l'amélioration
du syst&me racinaire. Ceci retentit dtailleurs ci dou-
ble titre sur
la fixation puisque le nombre
de sites d'infestation est accru,
en m0me temps que les conditions d'alimentation hydrique favorables a l'acti-
vite symbiotiqwe sont améliorées,
LR
technique vulgarisablc qui s'est avérée jusqu'à présent la plus
afficace, B la fois pour le stockago de l'eau et l'accroissement
do l'enraci-
nement
eet sans conteste le labour. i4ais il faut signaler
aussi les techniques
de sarclage
en saison culturalc et
le paillage (mulching) en saison sèche.
Notons également le choix d'un precédent cultural
a cycle court qui permet un
report
du stock d'eau d'une année sur
l'autre.
4
1.2. La c,ontrainte fortilitd
O n o b s e r v e d e p u i s u n s q u i n z a i n e d ’ a n n é e s u n e b a i s s e i n q u i é t a n t e d e s
rendements d'arachide
imputable en grande partie à
la baisse de la fertilité
des sols,, Plus loin
nous verrons, dans les contraintes microbiologiques, que
.
le
phenomene de d3périssement de l'arachide est
causé par une insuffisance
de fixation
symbiotique de N2 liée vraisemblablement h une degradation
de
1' environnement
édaphiquo qui r-r1 est pas sans rapport avec cette baisse de fer-
tilité.
Cette baisse de fertilitb n’est Pas uns vue
de l'esprit. Nous pren-
drons un exemple dO a SIEAND et NICOU (1975) dans lequel ces auteurs se livrent
à u n e e s t i m a t i o n d e l ’ i m p a c t E c o n o m i q u e d e l a b a i s s e d e f e r t i l i t é d e s s o l s .
Voici cet
exemple.
.
D a n s
l e tableau c i - d e s s o u s o n t é t é calculees l e s p l u s - v a l u e s q u e
l’on aurait eues en 1974 si les sols avaient 6te maintenus en 1'Qtat de '1360:
a p p e l o n s l e s “ m a n q u e à g a g n e r $’ p o u r 1 9 7 4
!
!
!
R é g i o n d u SQnégal
Surface arachide
! Manque à gagner
!
!
!
concernée
j
pour
1974
!
!
!
!
!
! Thiès
!
!
!
1 5 7 000 h a
91 045 t
!
!
! Diourbel
!
2 7 9 0 0 0 h a
!
1 3 0 7 5 9 t
!
!
!
!
! S i n e - S a l o u m
466 900 ha
!
Y 4 000 t
!
-!
!
!
!
; T O T A L
!
9 0 3 3 0 0 h a
3 1 6 684 t
!
!
!
La production arachidiere pour 1374 a t5té de 993.000 to,nnes
Nous remarquons :
- q u e p o u r 1 9 7 4 , le SQnégal aurait
pu, e n m a i n t e n a n t s e s s o l s a u
niveau de fertilite de '1960, produire 307; de
plus d'arachide;
- q u e l e s pertes les
plus spoctnculairos
se manifestent au Nord,
qui consomme le moins d'engrais;
- q u e l e sr’manque-à-gagner”,
s 1 i l s n'apparaissent jamais
dans la
comptabilite,
s'inscrivent maigre
tout en negatif dans le niveau
de vie.
Sans prétendre
que toute la baisse de fertilité soit
due aux pertes
minérales,
on peut les considerer comme essentielles.
En rapprochant le cal-
cul
des pertes
en Qléments fertilisants par anneo de culture et celui
du
manque-a-gagner
annuel du fait de ces pertes
cumulées, on peut assez facile-
ment calculer ce qu'aurait couté en
kg d'engrais,
le maintien de la fertili-
t é c h i m i q u e d e s s o l s et ce qu’il aurait permis de produire
en supplément, en
kg d'arachide
: l’op8ration aurait
étQ Payante (S~~AND & NICCIU, 1975).
1.3.
La contrainte parasitisme
Elle est
13 charnière entre la contrainte "climat" et la contrainte
“ t e c h n i q u e s a g r o n o m i q u e s ” . E n e f f e t , la virulence
d’une maladie donnea dépend
ci l a f o i s d u c l i m a t e t d e s t e c h n i q u e s a g r o n o m i q u e s a d o p t é e s s u r l ’ e x p l o i t a t i o n
( r o t a t i o n ,
assooiation d'espèces ou de variete favorisant le cycle des para-
sites).
P a r e x e m p l e , le climat de la Casamance favorise la rosette de l'ara-
c h i d e ;
par son humidite, les
semis echelonnés qui y sont possibles,accentuent
l a m a l a d i e .
5
1.4. La contrainte "data de semis"
Les progres dans la connaissance du milieu paysan, liintroduction
du raisonnement
au niveau de l'exploitation et non de la culture isolée, les
progrès des techniques agronomiques unt mis en Bvidcnce ou crée
de nouvelles
contraintes
dont il avait et6 difficile de tenir
compte antérieurement.
La nécessité de semer l'arachide à la première
date de semis se
heurte à
un probleme de calendrier cultural SUI:
l'exploitation ou de manque
de materiol
et de bétail de traction,
conduisant à reporter jusqu'a 50 ,;
dos
semis au-delà de la date la plus i'avorable
au Sine-saloum. Signalons à cet
Egard qu'en 1973, m@me dans une période
encore acceptable pour 1.8 semis :
premiera
quinzaine do juillet, la porte au rendement a Qt& do P~!US
de 50 kgjha.
Mme au niveau moyen actuel de rendemont, ceci, représente encore uIne perte de
l'ordre
de 10.000
tonnes par jour de retard a :Ltéchelle
de la rt5gion du Sine-
saloum (TOURTE, 1974).
1.5.
La contrainte microbioloqique
L'action sur la biomasse rhizobiale du sol
peut rovetir 3 formes
d'intervention :
- la création
de la biamassu rhizobiale ;
- le maintien de la biomasse rhizobiale ;
- ltamélioration
de la biomasse rhizobiale,
1.5.1.
La creation
de la biomasse rhizobiale
------------___-_-------~------------
Celle-ci est nécessaire
dans les ~01's dépourvus de rhizobium
epeci-
fiquos pour
les légumineuses récemment introduites : cas
du soja et du stylo-
santhès. La contrainte principale
affectant la fixation de N2 est l'absence
totale du rhizobium
specifique. Celle-ci serait nécessaire aussi
dans les dé-
frichets cdcentes,
aprbs
deboisement, en Casamance, oti la flore
microbienne
n'est pas adapteo a la culture de l'arachide, Ice
qui ressort dee résultats
du tableau 1 suivant (SIBAND, 1974).
!
!
!
, 5 ans
,15ans !
-*-
.
!
!
, Fanes (paillos)
!
!
12,60 ,
!
.
18,40 !
!
!
!
!
, coques
!
4951 ,
5,50 !
i
!
, Graines
i-
!
I
12,19 ,
15,a4 ,
*-.-- -
-.-.*
Tableau 1 : Rondement do l'arachide
en milieu paysan
(q/ha) après 5 ans ot
15 ans de défriche.
Une culture repétee de l'arachide
permet néanmoins un développemont
progressif
de rhizobium plus ou moins specifique
do cette planto : l'inocula-
tion do souches d'officiencc supdrioure aux souches naturelles, des la pro-
miere culture d'arachide, induirait
rapidement une fixation Elevée, ct
supérieure aux potentialités fixatricos
des souches natives.
1.5.2. Le maintien de la biomassc rhizosphériquc
--------------------_________l_l________-
Le souci de maintenir la biomasse rhizubialo dos sols apparaft '
dans Le cas des manifestations sur
arachide :
- du "nanisme jaune"
- des "taches jaunes"
mais aussi dans Le cas des sols de la
zone centre Nord et Nord du
SOnégal à f,aibls fertilito g6nBralement.
1.5.2.1. Lc dépérissement ds l'arachide
-----IIm.e--I--II-
Un symptpme
de d4périssamcnt de l'arachide
do plus en plus inquiibtant
se manifeste sur Les cultures d'arachide au Sénégal,
Les premières observations
il y a une quinzaine d'annees, ont décrit
un 'I nanisme jaune" de L'arachide,
se produisant en début de cycle (BLONDEL ,197O)
.Plus récemment,on a
pu observer
que certains plants d'arachide initialornent
sains, Jaunissonp subitement en
cours
de cycle, formant ainsi des 'ItCzches jaunes" de tailles plus ou moins
grandes et en formes circulaires. Ces
symptfirnes sont, a priori,
diff tsrents
du
"nanisme jaune" et apparaissent
beaucoup w moins nettement en annees à plu-
viontétrie faible et irrégulière.
Des hypothèses ont ét6 Qmises quant & l'ori-
gine
de ces chloroses.
La promi&re
hypothssc concernant
le "nanisme jaune" est l'acidifi-
cation et sa consuquence: toxicité aluminique.
Une baisse de pH en dossous de
5,5 provoque
un jaunissement de la plante d2.s son installation (plantes res-
tant naines), En sol trop
acide, il
solubilisation du complexe alumi-
&3: ,+Q$
nique, libbrant Jes cations toxiques pour le
Rhizobium et la plante, qui
affecterait
à la fois la
fixation d'azote et la croissance
(BLONDEL, 1970 et
PIERI, 1376).
La deuxigme hypothèse explicative des ;'t$chos .iaunes", serait
de
nature
microbiologique. Ce jaunissement proviendrait
d'unti déficience de la
nodulation affectant la fixation de i'azote
donc la fourniture d'azote a la
plante. Une fumurs min6ralo (non azot6a) nc, pallie
pas cette ddficienco. Ccr-
taines ohscrwations suggèreraient
l'existence d'un phagc s'opposant B une nodu-
laCion satisfaisanto
de l'arachide, mais
aucun r&sultat
tangible ne permet
d'étayer
cette hypothèse.
Le déficit de fixation symbiotique est
en gdnéral
compensts par
l'azote provenant
de la minoralisation
de matiére organique du sol. Par
exemple
à Bambey
après
un enfouissement do paille de niéb6, une culture d'arachide a
puis6 557: do son azote aux ddpens de la matière organique
du sol (et 45$ aux
dgpens de la fixation do N2); mais après jachére, cotte culture a puis< scule-
mont 35% do son azote aux dépens de La matière organique
du sol (GANRY et al,
1376).
1.5.2,2.
La faible fertilité des sols
---.-...--- I-c--_I
Dans ccrtaincs zones,
les populations do rhizobium natifs
sont peu
nombreuses
et n'induisent pas une nodulation suffisante
sur
arachide. C'est
10 cas de la rbsion Nord
du bassin arachidior
(Thilmakha ot Louga) cù la
pauvret4
dos sols*, un cnsolsillement excessif et
une pluviométrie rdduite
provoquent
des conditions très d6favorables
à la surwio
du rhizobiw dans Le
sol. L'inoculation donne des rOsultats prometteurs et certainement encore
améliorablos.
1.5.5.A. L'amBlioration de la biomasse rhizobialo
I - - I I - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
fl s'agit dans dos sols & ÛctivitO
biologique normale de substituer
uns souche plus efficients à la souche autochtone.
7
Dans le bassin arachidier, les cultures r6pétBes d'arachide depuis
des ddcennies ont conduit à l'installation d'une importante population de
rhizobium natifs. Quelques expérimentations d'inoculation en serre et sur 1~
terrain, ont montré que certaines souches importeos (CB 756, R-5000)
ont dos
potontiali'tus
fixatricns nettement sup6rieures (
CANRY et a11 1976).
Mais la rompétitiwit4 e;tcrc6e par
les souches natives sur les souches
inoculées est tello qu'il est tr8s difficile d'augmenter
significativcmcnt
la fixation biologique par l'inoculation, quoique certains essais
en plein
champ aient donné des rbsultats très prometteurs. 11 s'avère trks fr8qUemmont
que la rbussito
de l'inonulation de llarachide est 6troitemcnt
liée à la qualitd
de l'inoculum et la technique d'inoculation utilisés.
A l'heure
actucllc, ces probl&mes
de qualit et do modalité de
l'inoculation sont les deux thèrnos essentiels que la
recherche agronomique
s'attacha à r8soudre
dans un objectif
d'amélioration de la fixation biologique
de l'azote.
7._ -
LA RESOLUTION DES DIFFERENTES CIlîdTRAINTES REQUIERT L'APPLICATICG
DE TECHNIQUES CULTURALES APPROPRIEES
Ces techniques sont essentiellement :
- la culture de variét0s
h cycle végétatif adaptds
. le semis à une date prgcoce
- la fertilisation min8ralo
- le travail du sol
- l'amendement organique et calcique
- l'inoculation avec rhizobium.
L'étude de la rotation,*portante ccrtos, no sera pas ab«rd&c,lci.
2.1. _Ll'ulture de varigtés à
cycle véqétatif adagte
L'étude de la saison des pluies utile a permis déjà d'orienter la
recherche vers le typo
de variGt8
moyon CI rechercher
dans une r6gion.
On ~OS-
sèdo les varigtés d'arachide,
fixees ot vulgarisables, suivantes :
Cycle de 30 jours, rhsistantes à la sécheresse : 55-437
73-30 et 61-24.
Cycle de 105
jours, tol&rantcs B la sQcherossa: 57-422,
70-112 et
73-33; ces 2 dernières
sont plus rgsistantes que la 57-422
Cycle de
115-120 jours, r&sistantus à la
séchorosse : 59-127
Cycle de 120 jours :
28-206 et 57-313
.
Cycle
de 125 jours, r8sistanto B la rosette : 69-101.
Problème de la r&sistance
B la srGcheresso dans le Centre-Nord
-_-------_----------_______________I____-----.----------------
(Zone
soudano-sah8lienno)
Les variétes 55-437 ot
73-30 ont 1arcjemf;nt confirme
tant en station
qu'en exp0rimentation
multilocale leurs
qualites d'adaptation à la sbchcresso
(t"25;;o;~t~,d;el. 73-30),
avec des rendements en r~ousses
de 3000 kg en 1375
2
.
* Sols dégradgs et pauvres en
colloïdes.
Las travaux de physiologie ont, en outre, permis de repérer une
lignée B cycle semi-tardif axccptionnelloment résistanto à la sécheresse :
la 73-33, ayant donné un rendement en gousses de 3600 kg en 1975 et de 3200kg
en 1976, en station.
2 2 , La f e r t i l i s a t i o n m i n é r a l e :
quelle e s t l ’ i m p o r t a n c e d e la f u m u r e azoté-
s t a r t e r ?
-II
L'analyse do la contrainte fertilité
du sol (paragraphet2)
a claire-
ment montr8 le caractéra
obligatoire de la fumure mingrale, dans le souci de
maintien de la productivitfi nrachidiere. Par contra,
en ce qui concorno la fu-
mure azotée starter, il n’a pas
rJté encore
clairement établi qu'elle pouvait
avoir un effet positif ccrtain.
L'hypothèse avanc8e, otayée par deux anndes
de r&sultats
B Bambey (GANRY, WEY ot NDIAYE, 1976) subordonne l'action de cet
azote starter à la répartition
des pluies et 5 la pluviométrie en
d8but de
cycle cultural.
Une pluviométric de ddbut de cycle dgficitaire entra!Lncrait
u n e a c t i o n d é p r e s s i v e d e l ’ a z o t e s t a r t e r ,
meme appliquu à un niveau de 15 kg
N/ha,
sur les paramgtrcs
de la fixation de N2. Mais cette moindre fixation de
N2 serait
Compens&e par uno absorption supérieure
diazote sol et d'azote
-
-
unqrais
ce qui expliquerait
que ,lcs rendements ne soient pas diminués corrola-
tivement a la fixation
, En revanche una pluviom6trie
de dobut de cycle
bien répartie entraenerait
une action
positivesur les paramgtrcs
de la fixation
do N2 (mais pas forcément sur le rendement).
Il semble donc que l’engrais azoté apport6
en début de cycle, mAmû û
faible dose ait une action sur
la fixation do N2, sans reporcussion, pour au-
tant sur le rendornent.
Devant le caractàre de cette action,indétermin&
a priori,
devant le fait qu'une augmentation do rendomont induite par l’engrais azot8
ne
r0sulterai.t
pas d'une meilleure fixation
de N2 mais se forait
au détriment de
la rgserve
en azote organique du sol, il serait prGf&rabb&o de
ne pas preconiser
l'application d'azote, au semis, sur arachide. NrSanmoins,nous ne jugeons pas
nucossaire de modifier la fertilisation rotonue par la vulgarisation agricole,
2 savoir l'application d’engrais ternaires, 10 plus utilisé
dtant le
Z-10-27
k raison
de 150 kg/ha. Par contra,
l'application retardée ou fractionn6e dz
l ’ a z o t e apr&s le semis, serait
préjudiciable au bilan de l'azote, quand bien
mbmo le rendoment serait-il augmontg.
2.3.
Lo travail
du sol : 1s labour
Les effets positifs du labour sur les rondemonts
do l'arachide ont
plusieurs origines,
que nous avons d&jh évoqu8os dans la chapftre sur las
contraintes
affectant la production
de l’arachide.
Ces cffots du labour peuvent
btre rzgroup6s en trois
(NICOU, 1977).
- économie do l'eau
- minéralisation
do l’azote organiquo
- a c t i v i t é
s y m b i o t i q u e .
L'analyse de la contrainte hydrique dans la production arachidièro
a ét6 définie au paragrapho
1'13.
Ccttc contrainte a,Pfecte dircctemcnt I’acti-
vit6 fixatricc
de N2 qui es t fortement réduite
en doçB d'une humiditj pondéralo
de /+$ (pF 4,2 = 2$) en sol dior
& Bamboy (DUCERF, 1377 non publié). L'arachide
peut néanmoins ne pas pr8sentor des sympt8mes de fl&trisscment, mais la fixa-
tion do N2 étant fortement réduite, cette arachide
:s'alimonte en azote-, dans
css conditions, aux d8pens dr: la r6sarve du sol. A i3ambey, cn 1976, année peu
pluvieuse avec sécheresse
post-floraison tr&s
importante, nous avons montré
quo l ’ a r a c h i d e , pour une production de 1500 kg
de gousses, avait
puisé environ
_ I I -
lL&lu?-son azote dans la
. . ..-...-
réserve
du sol , ûlors
qu'on ann&. no-rfnàlo &$tto Fnaknitura
par le
SO:L n&cxc&do p a s
30 ,6. C.0tt.o rumnro’uc~
nous ûmènrl à rfltittrg. (in val,wr
une, dd.wiBmr~ aCti.:crn .x&.J labaur :.
lû a*lmulûti&
;d,G. _ in..,. mxa&&J.saf;i.m 24~ k.vszatl
orqaniquo du
sol, illustr6s par la graphe
1.
d
ICI
Il est vraisemblable que l’accroissement
de cette minéralisatîon
de l'azots n'entraine pas une élevation des teneurs en azote minéral dans le sol
,&squ'bunniveau inhibiteur do l'activité fixatrice de N2,mais permet h la
plante d'aasuror son alimentation azotée pendant les periodos de deficit do
fixation de N2.
Cette minéralisation aqissant directement
favorablement sur
la vioueur veqétative de l'arachide, -
agirait indirectement favorablement
sur
son potentiel de fixation de N2
dans les périodes postérieures
ob l'humi-
midité du sol serait redevenue
favorable.
L ’ a c t i o n d u l a b o u r s u r l’activite f i x a t r i c e d e N2 e s t s u r t o u t
fortement accrue
en debut de cycle comme le montrent
10s courbes de fixation
obtenues par
la méthode de réduction à l’acétylène (graphe 2) .
Les resultats
obtenus à Louga en 1776 ont confirmé ces
donnees puisqu'au 620 jour la fixa-
tion était
pratiquement triplee sur parcelle labourde (74.OOU nanomolos C2H4
Par heure et par plantc,contre
27.000 sur le
témoin), resultat
équivalent 51
celui obtenu avec inoculation. Le phenomene est surtout marque
dans les sole
sableux Epuises, à activite biologiquo faible. Ceci explique en partie les
effets spectaculaires du labour sur arachide
dans les zones Nord et. Centre
Nord du Senégal.
2.4. L'amendement orqanique
et l'amendement calcique
1
La restitution de matière organique au
sol, en fait, devra jouer
un rble
d'amendement en raison
du faible pouvoir
tampon et
de la pauvreté
physico-chimique des sols sableux type
sol dior, mais aussi un rble de
fertilisant azoté, primordial pour
maintenir l'equilibre du bilan de l'azote
dans le cadre de la rotation Mil-Arachide. C’est sur ce dernier
point -
Qquilibre
du bilan de l'azote dans une rotation Mil-Arachide-que nous nous fon-
dorons pour juger de la nécessite de restituer la matiere
organique au sol.
Dans une option d’agriculture intensive :
- estimant une capacité
de fixation de N2 optimale de 7070 de l'azote
total de l’arachide
-
compte tenu des apports dlengrais
azote mais aussi des pertes
d ’ a z o t e ,
la restitution
des paillos de la cereale,
compostees ou non compostéos, est
obliqatoire pour maintenir lléquilibre
du bilan de l'azote (GANRY, 1777)F
5ans une option d’agriculture semi-intensive
nous pensons, sous
reserve
de confirmation
bien sor
) que 13 restitution de matiere organique
n e rev8t p l u s l e caractèrs
o b l i g a t o i r e precedent, m a i s revotirait u n carac-
tbre
facultatif dans la mesure où les facteurs
de l'environnement climatique
(humidité du sol notamment) et édaphique (pH et éléments mineraux autres
que
l’azote) permettraient
une capacite de fixation de N2 au-delà d'un certain
s e u i l (60 o u 90$
d e l ’ a z o t e t o t a l , peut-@tre, colo r e s t e à preciser) e t u n e
nutrition min6raJ.e
adéquate. En effet, par les résidus organiques restant au
s o l ( r a c i n e s e t f o l i o l e s ) , p a r l e s
exsudats racinaire aussi vz%ismtblablcment,
l a
culture d’arachide
permet un apport d'azote d'origine symbiotique dans l'agro-
système.
A cet égard, nous avons montre, en vase de vegétation, qu'une ara-
chide dans un sol n'ayant reçu
aucun enfouissemenp de matière organique, non
compris les residus
de cette arachide restant au col a p r è s L a r é c o l t e ,
p o u v a i t
.
,
.
4.
gaati.tuor.au ,sol
do .17 ,a 3.0 .$ de llazotc
fixé ~ymbistiquamcnh .au ttikG1.l idans
lu .systBmo:.80f~p:ldBtd $34:NR,Y ot al, ? 977). ::
','
- : ; ,::,:: ::' :
Enfin, il reste le cas des sols degrad&s pour lesquels l'enfouis-
sement de matière organique, vt sinqulierement le fumier, dzw?.unti 3r;ction hauto-
ment favorable sur les rendements.
L'amendement calcique sera necessaire dans les sols dont 11s pH (eau)
est inférieur à 5,5 et qui peuvent fitre conçidéres comme reellement #acides
et prejudiciablcs à la culture de l'arachide (noiJs avons analysQ cette con-
trainte acidite du sol au paragraphe 15-21). PIERI a montre que les Ibesoins
en chaux des sols acides doivent btre caluul~s sur la basa du taux de satu-
ration en Al'++, qui est un estimateur du rendement arachide beaucoup plus
precis (4 fois plus: que le PH eau (PIERI, 1376). Cet auteur évalue, sous
.
réserve de confirmation ultérieure, que ces besoins sont compris entre 100
et 500 kg/ha de CaO, selon les sols et les situations.
2.5, L'inoculation
Conditionnemont de l'inoculum et technique d'inoculation
-3--_---_c----------_I_______c -----"I---__--------______
Il ne suffit pas d’introduire une souche active au sol pour induire
la fixation de iv2. Encore faut-il que cette souche surviae dane des condit-
tions d'environnement dgfavorables (acidité du sol, température du sol...)
et infecte les racines.
I
Les techniques couramment utilisées telles que l'inoculation des
'graines, conduisent le plus souvent à des échecs : l'inoculation affactc la
b ermination des graines et l'infection des racines se fait tres mal.
i
De plus, les conditions d'acheminement du rhizobium on provenance
de l'btrangor (USA surtout) lui sont souvent préjudiciables (stockage de
longue duree dans les aerogares, douancs). Il devient donc necessaire de
produire et de conditionner l'inoculum sur place; do plus, le conditionnement
d:? l'inoculum doit @tre fonction de la technique d'inoculation la mieux
\\adapteo aux exigences locales.
Au niveau do la rechorchc, lfinoculation se pratique actuellement
par pulvérisation de l'inoculum liquide sur le sol, que l'on enfouit par un
binage superficiel ou un Labour. Cotte technique os:t-e:&-&u fasbisaank v,u.lgari-
soblo nu nivoou du payson moy-on ? A cet egard, -o,n,.pou,rrait la rapprocher dc la
technique d'application des herbicides.
Des rcchcrchos importantes sont 21 réaliser dans ce domaine :
lyophbiisation, utilisation du compost, inoculum granule, otc,..
L.es resultats d'inoculation de l'arachide obtenus jusqu'a présont,
s'ils ne montrent pas une action positive sensible sur le rendement (10s
*
Plus-values depassent rarement + 200 kg de gousses/ha) montrent par contre
une action positive sur la fixation de N2, ce qui est un resultat important
sur le plan de l'economic de l'azote (cf. tableau ci-apzee).
!
!
!
!
I
!
!
, N total i N fixé
, N sol ,
!---- --~
!
!
!
!
!
,Non inocule ,
103 ,
07 ,
33
!
.
!
A-nnéo 1975 '
!
!
!
!
!
! Inoculé
IIG-X-
B/.+'c
!
!
!
!
!
32
!
!
!
!
!
, Non inocule ,
!
77
?
1% I
52 ;
, Année 1976 ;
!
; InociJlé
!
!
,Qq
;
243*
;
49
;
-se =
significatif par rapport au témoin non inoculé
Tableau 2 :
Action de l'inoculation sur les mobilisations en azote prove-
nant de la fixation de N2 et provenant du sol, (Expérimcnta-
tion AIEA/ISRA) conduite e Dambey.
Si nous pronons comme unit6 do coQt &nergétique** de la protéine
produite par
un champ d’arachide, le
kg do N-sol absorbe, un rapide calcul
nous montrti!
que l'inoculation a diminub le coot
de la proteine d’arachide
de 16 $ en 1975 et de 'p7 $ en 3976.
**CoQt énarqdtique: notion théorique pour évaluer l'investissement en Qnergic
coatcuse - engrais azote en l’occurrence - pour
une production
végétale
donnee. On admet, dans le cas prosont,
que le
stock d’azote organique
du sol repr&sente
un capital 6nergGtique
estimable, pécuniairement, 21 son
oquivalent en azote-engrais.
a
1[ CONCLUSION
L'analyse des contraintes agronomiques et climatiques pouvant
affecter la production arachidiere a
mis en relief (1) l'importance à la
contrainte hydrique, à caractère
non previsible, avec comme pramiere conse-
quence un deficit prononcé de fixation de N2 (2) la contrainte fertilite,
21 Earactere previsible, et graduellement
menaçante en culture traditionnelle.
La manifestation la plus importante de cette
baisse de fertilite est la
ca-
rence en azote, attribue
aux faibles reserves
azotées du sol (niveau organi-
que bas) mais aussi et surtout à l'acidite du sol, dont
l'effet inhibiteur
sur l'activité fixatrico de
N2, en de ça de pH 5,5 se manifeste aussi par
une carence
en azote.
Il apparait donc
que dans des conditions de stress hydrique ou
d'acidite du sol (pH,<5,5), la quantite d'azote (N2)fixé par
une culture
d~arathide est doublement reduite
en raison
de
l'action conjuguéa do ces fûc-
teurs depressifs sur la croissance uBgetative et sur lIactivit8 fixatrice
de N2.
Les interventions culturales appropriées devront d'abord rechcr-
cher des
types do plantes aptes à resister ou à Bvitcr la
sechercsse et
Qvontuellement résister a la toxicité
aluminiquc. Une fois le choix varietol
fait un certain nombre
de techniquosdcvront etre appliquees au sol : travail
du sol, amendcmont et inoculation (Qventucllomant).
Il importo de savoir maintenant quel est 10 degré
d'application de
ces techniques on milieu paysan.
- En ce qui concerne 10 choix
dos varietes adaptees et
de la dato
de somis la plus precoce, il ne souleva pas
de problèmes majeurs car
chaque
agriculteur mesure
bien lescrisquos qu'il uncourt
en ne respectant
pas ces
cho.ix.
-
En ce
qui concerna
les techniques do labeur,
dlamondemont orga-
niquo et d'amendement calcique leur
application est crzpikalepuisqulollo
con-
ditionne la productivite du sol et le maintien du patrimoine foncier. Malhou-
reusement cette application SQ heurte Zi
de nombreuses difficultes :: très
peu
de paysans labourent leur
sol en fin de cycle cultural et restituent la
matière
O:rganique pour
l'enfouissement des pailles ou application de fumier.
15
CO problème doit btre examiné dans son ensemble,
c'esta-dire dans 10 cadre
du système cultural et de l'intégration du troupeau dans l'cxploitotion.
Quant aux difficultes d'amendement calciquo des sols, elles sont
dQos d'abord à un problème diapprowisionnement en chaux au niveau du pays.
.
CO probleme r8solu - une usine
en projet, va r2tro construite au S6n6gal -
COS difficultds devraient disparaitre
B condition que co0t 9t achsminement
de la chaux au niveau de l'exploitation ne deviennent pas un obstacle à son
utilisation par lfagriculteur.
- En ce qui concerne l'inoculation par le rhirobium, ello n'a pas
d6passé le stade expérimentation pour l'instant au Senégal ;
des recherches
sont menses en vue de son application par l'agriculteur. Néanmoins., nous
consid&rans que ltinoculation ns devrait &tre
envisag&e, dans 10 cas de
l'arachide, qui lorsque les techniques culturales preconisees auront été
rationnellement appliquées,
I
.
16
REMERCIEMENTS
L'auteur remercie M. OBATON de l'Institut National de la
Recherche Agronomique (INRA, France) et M.. DOMMEKGUES
d u C e n t r e
National de la Recherche Scientifique (CNRS, France) paur leurs ccn-
seils scientifiqueSéclairés particulièrement dans la r6alisation du
programme
inoculation ; remercie également
L'Agence Internationale
Atomique de VIENNE grbce à laquelle
.
furent réalisé&es études
de
quantification
de la fixation de N-2.
.
.
.
17
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