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Les systèmes d’information géographique et la gestion des
ressources naturelles
Dr. M. Khouma*
Chercheur à I’ISRA
Résumé
La w~mmunication débute par quelques déiïnitions des Systèmes d’Information Géographique WG). suivies d’un aperçu!
sur ics prlncipalcs cwnctkistiqucs
du SICi AKC./INFO. version PC. Les potcntialitb offertes px Ics SKI son:. dT\\t:lop+x\\ ;,
tritvers une série d’exemples sur la moyenne vaIl& du fleuve Gambie. dans sa partie sénégalaise.
L .a CUIW pédologique dc reuxmaissance
de cette zone à l’échelle du 1: 200.000 réaliser par (‘I-LNPK: i 1967) a étt.! u~iliutk
comme document de base. la digitalisation de cctie carte a permis d’identifier 20 unités cartographiques dont 19 unitC.:.
simples 2t 7 associations tic sols. Les caracttkistiques
physiques et chimiques des profils représentatif? ont A? saisi, c:
asst>ci&s aux differentes unités cartographiques.
A partir de la GWW topographique IGN au 1200.000, les courbes de niveau de la zone ont été digitalisées et traitees pour
aboutir a un modèle numérique de terrain (MNT). qui affecte une altitude à chaque pixel de la carte. Une des appiicatic.)ns dl.
MNT réside dans la possibilitt de visionner le relief en 3 dimensions.
!a digitalisation de la Gar:e d’occupation du sol à I’échclle 1200.000 a permis d’évaluer la disponibilité annuelle en bois.
1 ‘ RC carte de rCpartitiol1 de Ea longueur de la période de croissance, ainsi qu’une carte de répartition de I’aptitudc 3 1:;
cuiturc traditionnelle dc l’arachide ont été créees. Pour cela il a fallu créer dans la base de données les attribut5 v Ion,gwur d;
12 périohle
de croissance J’ ct << aptitude à la culture dz l’arachide » et affecter à chaque polygone dz la cxrte p&Jnlogiqw !<’
I ah- de I’attritwt c6v-respcwdmt.
t. introduction
système informatique permertani à partir de diter3c.
1 c.s .ydmes
A iztknatiun
géographjque
s o u r c e s . d e r a s s e m b l e r r”l orgar,iser. de ~erer
constituent de nos jours des outils de gestion et d’aide
d’analyser et de combiner. d’élaborer et de ixésenteï
à ;a dkision abordables. grâw aux performances du
des informations localisées g&~graphiqucrncrt~
matériel informatique de plus en plus puissant et bon
contribuant notamment à la gestion de I’espncw.
marchti.
(BUCHE et a/. , 1992)
A travers une sérit: d‘exemples concrets. des
LEMMENS (1991) élargit lu Giinition a la notion
~~i~p!iGitiO~S
POSSibi?~
..lcb systèmes d‘information
de contrôle et définit le Stli comme un :;y:;!i:!~t,.
@ographique.
utiiiw3F II~:; informations disponibles.
d’information contenant des sous-s;~?kmes
pow !:t
ww dé\\~eIoppézs sur 1‘1 moyenne vallée du fltw~
saisie, le stockage, l’extraction. la rnanipulat~c~n
(iamltic. dans la zow JC KC-dougou au Sén6gaI.
l’analyse, l’affichage des données spatiales .L:î C~C
chaque sous-système a une rtkoaction (feed-bath) SU~
un mécanisme approprié de contrôic de qualité.
11. Définition
On retrouve dans ces définitions les principales
I_[n svstème d’infomlation géographique est (( un
fonctions des SIG, cependant celle qui semble la plus
ensemble puissant d’outils permettant de saisir, de
explicite est celle de LARDON (1992 in DEI-‘IWNT~~INES
stucker. d’extraire. de transformer et d’afficher les
et .L~w>w) qui s’appuie sur les fonctionnalités
donn& spatiales tiiks
de la réalité, pour un
internes et qui s’intitule ainsi -: c Les outils SIG sont
ensemble d’usages détemlinés. )) (BIIRROUGH 1985).
basés sur des concepts de formalisation de i’espaçe en
I.‘association
française de photogmmmétrie et de
termes d’objets (points, lignes. surfaces). La topologie
télédétection a adopté 13 définition suivante : <(Un
est généralement connue. Ces objets graphique<
s,yGtèrnc d’informa&):. gtiographique
(SIG) e s t u n
auxquels on peut appliqua. tous les trairement:
’ ISK4 B.P. 3 J J(t Dakar Yel. 832.3428. ‘I‘élécopie : 83224.27. E-mail : douma@isra.refer.sn

graphiques,
sont reliés à une série d’attributs,
Le format exprime en mode raster la séquence de>.
auxquels on peut appliquer tous les traitements
valeurs décrivant l’image numérisée (C~II.~ IT, 1992).
numériques ou symboliques. Cette intégration au Sein
Parmi les inconvénients. on peut citer Ir!
d’un
même
système
permel
d e
raisonner
gourmandise du système en espace mém~:rire: chaqu:.
alternativement dans deux univers, celui des données
cellule doit en effet contenir une dom&: qui’
que l’on peut représenter graphiquement, et celui des
l’information soit intkessante ou non, ct une nwindr!.
objets graphiques dont on peut connaître les
p&ision au niveau des mesures spatiales lorsqut: 1;;
caractéristiques. Parmi les traitements possibles des
taille du pixel est grande comparati\\wwzn~
6 !:,
objets graphiques, l’agrégation qui consiste à en
dimension des unités spatiales.
construire de nouveaux par la fusion d’objets voisins
ayant les mêmes caractéristiques, et la superposition,
2.3. Gestion des attributs
qui génère de nouveaux objets par intersection, sont
‘Tout SE possède outre un systbme d’analyx
les fonctionnalités les plus performantes et les plus
spatiale, un système de gestion des attribuls li6s aul*.
nouvelles )).
éléments géographiques (points, lignes, polygones:
Les Systèmes d’Information Géographiques se
Ces attributs peuvent être qualitatifs ou quantitatifs t:r
diffërencient en deux grandes familles ou modes de
sont souvent structurés sous forme de tableau dont ie~
représentation de données spatialisées : le mode
lignes constituent les enregistrements et les ccJonncz.
vectoriel et le mode raster.
les champs. Les systèmes de gestion des anribw
otient en plus la possibilité de pro&der à certains
2.1. Le mode vectoriel
calculs statistiques et de créer de nouvelles relations.
Dans ce mode. les éléments cartographiques
La plupart des SIG ont un système de gestiion des
points, lignes et polygones sont définis par leurs
attributs compatible avec des bases de donn&s Ics
coordonnées. Une structure topologique décrivant les
plus connues (KHOIJMA et al, 1995) .
relations entre les différents ob.jets permet une
La plupart des traitements que nous aww<
représentation graphique fidèle. Ce sont les limites
effectués dans cette étude l’ont été avec ico; SiCi
des différents éléments qui sont enregistrées. plus que
1LWIS (I-K, 1992), PC-AKCi’INFO (ESRI lW7.
Îwr contenu. I.es avantages de cc’ système SC
I9Y-t~ et~ou IDRISI (EAs~‘MA~. 1 9 9 2 : piu dc‘\\
caractérisent par une meilleure gestion des bases de
traitements spécifiques. ARC /lNFO resrc: C~XJI&V~I
données, une meilleure qualité graphique et des
le 5.16 le plus tiilisé au monde.
mesures plus pr&cises. Ses principaux inconvénients
sont de présenter une structure de données plus
2.4. Description du SIG PG’ARC-IN~FO
complexe et de mal se prêter à l’analyse spatiale.
Le SJG est constitué d‘un ensemble ;II’ SOL!~
modules permettant d’effectuer des wdilrnwnt~
2.2. Le mode raster
spécifiques :
Dans le mode raster, la zone à représenter est
- S t a r t e r k i t . p o u r la c r é a t i o n d’attriM5. !Y
:<ubdivisée selon une grille de cellules. Chaque cellule
conversion de formats. l’aide et les in!0rfl:at’cri%:
contenant une infbrmation numérique relative à un
générales :
identifiant, à UJI paramètre qualitatif ou quantitatif.
Arcedit+ pour la digitalisation, la .:orrc-f:ii~~: i :
ceci est à rapprocher à la notion de “pixel” (picture
I’&Mon :
clement) qui est la plus petite unit& d’information
-
Overlay, pour la superposition des ccwven.ure~ :
contenue dans une image subdivisée en grille. Les
- Arcplot, p o u r I’afflchage e t l a compositlcrr~
dimensions de la cellule représentent la résolution
cartographique ;
spatiale.
-
Network, pour la gestion des réseaux (\\;oies dc
Les avantages de ce mode reposent sur le
communication, lignes électriques, etc.1
découpage uniforme de l’espace &ographique. ce qui
Avant de pouvoir intégrer les donrr&s dc h:tsr
donne plus de puissance à l’analyse spatiale. Le mode
dans les systèmes d’information géoi;raph Y~!w. :
raster reproduit de manière satisfaisante une variable a
fallut procéder à un important travail ;jc 7.1% dt
distribution continue (CALOZ, 1990 cité par
sélection, d’ajustement et de saisie C~I- hn
CLARAMUNT. 1992). D’autre part. la similitude avec
formulation n’était pas tou.iours compati Me iwc It,\\
Yarchitecture
des ordinateurs permet une plus grande
exigences des SIG. La première étape a ccwristti I!
rapidité lors d’un processus de modélisation. La
num6riser (digitaliser) le:; dwuments (3ar.lo!rrrlyhiquc.~.
possibiliFC d’incorporer des images télédétectées qui
disponibles.
sont toujours sous format raster constitue “un plus”.
40

Y
2,5. Digitalisation des cartes
- la superficie. occupée par chaque unite.
L’un des objectifs les plus importants de la
cartographique (opération de quantifïcation);
digitalisation (numérisation) est de permettre te
-
I’afl’ichage de toutes les unités ayant un pli ou
:-egroupement
de données graphiques sous une forme
une teneur en carbone inférieure., egale ou
-rum&ique commune facilitant leur manipulation et
supérieure à telle ou telle valeur (opération C<C.!
wr mise à jour. D’autres objectifs peuvent egalement
requête).
&re cites (BA~JMGARDNER, 1991) :
Toutes les opérations arithmétiques et logique>.
l’amélioration de la capacité à livrer une
peuvent être effectuées sur les attributs associés ,~IJ\\
information précise et utile à temps sur les
unités cartographiques que sont les polygones. avt’c
ressr>urces en sols et sur le terrain aux décideurs;
possibilité de représenter graphiquement le ww!ta!
l a s u p e r p o s i t i o n d e s donnees et/ou l e u r
ou de le stocker dans un fichier défini.
integration a d’autres données sur les ressources
La quantification
des superficies s’est faite dan:.
(climat.
topographie.
géologie,
hydrologie,
PC-ARUINFO qui offie plus de précision dan“* t:;
~Cgétation. l’utilisation des terres) dans un système
genre de calcul, compte tenu de son mode <ic
:ir gestion de l’information géographique plus vaste.
représentation vectorielle. Le tableau I reprenJ !,.:
l’agencement correct de l’information sur les
superficie de chaque unité cartographique et XI*I
sols:
pourcentage par rapport à l’ensemble de la ;?orte
l’amélioration de la standardisation et de la
d’étude.
compatibilité de l’information des rapports sur les
sols et le terrain;
Tableau 1: Sugerjficie &s unités Cartograph@e.\\
la constitution d’un système dynamique
d’information sur les ressources;
la disponibilité d’une infomlation pour la
planification de ressources nationales;
la création d’un système de modélisation pour le
transfm de technologie.
La carte pédolo&ue de rwonnaissance de la zone
. l’échelle du 1:200 000 réalis&z par Crii\\t~er. ( 1967)
( eté utilisée comme document de base. Les
~.Ërifications effectuées sur le terrain. à partir d’une
&ie d e s o n d a g e s a la tariGre. n o u s o n t permis
-._-_ .,
e
1353
O.Sl
8.i’appre&r ta fiabiS du document. Toutefois.
Fleuve
4239
7 v---
-._
,.ompte tenu de son ancienneté et du système de
.~ _._ ._
p
2282 I
13 ,7
iramage utilisé. la lisibilité n’était pas des meilleures.
.-~ .-._- ..*
i,a digitalisation de la carte a permis d’identifier 26
wités cartographiques dont 19 unités simples et 7
h
irssociations de sols. Les caracteristiques
physiques et
j
chimiques des profils représentatifs ont été saisies et
1
;Issociées aux différentes unités cartographiques
m
l
287
0.17
!
- - ‘7
~~tableau 2). Les profils représentatifs correspondent à
f
n
3884
I
2.33
/
--..-..
la conception cartographique de l’époque et résultent
0
24422
14,6
1
Je la description de la majorité des profils les plus
ov
3315
1.99
1
--i
\\ernblabies
les uns des autres. II ne-faut cependant pas
0i
t-
960
I
0.58
i
---
perdre de vue que certaines variations esistent autour
4
1241
0.74
1
-_... -. _
6.ie ces profils représentatifs. La carte numei-isée est
r
6098
3.6r>
1
s
784
ij.J7.--“.
rrprésentéu: sur la figure I .
A partir de ces deux opérations. on dispose déjà
ri’un grand potentiel d’interrogation sur les sols et leurs
caractéristiques. Toul une serie &int&nalions peut
Gtre obtenue comme pdr eitemple
41

Figure 1 : Curie pédologique numérisée de k~ zone de kWlo~go~
association de 601 LI
et da sol k fbkl

‘rofondeur
cm
Texture
51. gr. (zone
acinaire) %
Drainage
ext.
l
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
Inondation
‘0
0
0
0
0
0
i“ > I f;
1;
E
oc
oc
oc
0
0
0
Ri-6
Rl-3
R
Cet
meq/lOOg
-~
Base Ech.
meq/lOOg
PH
Mat.
organ.%
Pente %
AM.
ROC~.%
El. gr.en
surface %
RU mm

Ces exemples, parmi tant d’autres, illustrent ia facilité
qui atTectc une aititudf: à chaque pixel de la carte, a éti
avec laquelle on peut extraire sélectivement l’information
élaboré.
et produire des documents dérivés; notamment des cartes
ltwmstiques.
Ilne des applications du MNT réside dans la
pwsil)i;irC qtiunc fonction d’iLWïS offre de vkionner le
1 .y 1. L~~&I~oJ~~:M~ & lu Curie topogruphiy UV
rerief en 4 dimensions” avec des options pour modifier ICS
.4 partir de la carte topographique ICON au I:200.Or)(L
param& t::. d e 1;~ LU~ ( a n g l e d e visiorr. é~ciwllc Li~s
le:, courbes de niveau de la zone ont été digitalisées et
hdutwrs. direction. ert:. Voir figure 2).
converties e n f o r m a t raster. Par ie b i a i s d u moduk
tl’ir:tcrpolatii)n, un modèle numérique de terrain (MNI‘).
_ .._. .- -.
I
_.
__-- --.--.- -_- . .._ -_. --.-
_
__.-_-.
-..
,
PTip4re ? : I Ut; rii 311 de bu zone
IA v u e ‘CII perspective
a i n s i réalisée p e r m e t d<
i:~llc~ utilisées pour i’cvaluation de Yaptitude des terres
tbstinguer nettement les 4 grandes unit& n~orphc~iogique:S
~)~I!:I i’:,tgicuiture i-rigutk d a n s l e s pro.jets FA.0 a u
dc la zone :
Scr@ail, pour ce qui ~~~ccrne Ees deux premikres classes.
..
les collinza &: wches basiques;
!‘wr Itrs d e u x autrt‘s
le découpage s’appuie sur les
les contreforts du Fouta Djalion nrat&rialIsés par WC
iimitçs a d m i s e s pI:w t’tiptitude il l a mecanisation
grande iàiaisc orientée Est-Ouest;
Jwicoic.
les glacis cuiïassés:
ia plaine alluviale de la Gambie.
IX hilN1 offre également la possibiiitl; d’établir une
carte des pentes par I’interruédiairc
de ia fonction
“SLLPE” qui. a l’aide de filtres, établit la pente au seir:
de chaque pixel. La carte rksuitante étant lourde à gértn
pour les croisements et les sorties. on procède à UJI
_ les pentes inférieures à 3% contktent la
regroupement des valeurs.
prédominance des glacis cuirassés caractérises par des
3. 5. 2. 2. Classe deuentes
pentes très faibies:
Les valeurs individuelles de pente qui s’échelonnaient
.
lc domaint: des collines affecte près de I@G de LI
de 0 à 45% ont ainsi été regroupées en 4 classes (fïgurc
3 ):
surface étudiée. dont 5% sont marques par de fortes
classe 1: pentes de 0 à 3%;
dénivelées.
..
classe 7.: pentes de 3 à 6% ;
..
classe 3: pentes de 6 à 15%:
classe 4: pentes de 15 a 46%;
Les iimttes supérieures de classe IIC fi:lttt pas partic &
la classe. Ces vaiturs ont été rettmues en ~coniiwt~itc a\\ C%I’
44

2. 5. 4. Carte d’occupation du soi
La carte d’occupafion du sol à l’échelle l:ZOO.OOO a
étc5 d@alis&. La classification complète durigine
(Université du Michigan, 1985) a été légkement
modifiée.
Le tableau 3 donne la répartition en superficie des
différentes occupations telles que nous l’avons calculk
--.--
----.-
Catégorie
Forêt fermée
Forêt ouverte
Forêt galerie
Cultures pluviales
Ville Q-40 ha)
Fleuve Gambie
-~
Surface nue
2335 ]
la*
i
-----‘- .J
TOTAL
Tableau 3 : Répartihn &s ~~cupafhm du sd
2. 3. i. Llisponibir’ité en bois
A travers cet exemple nous voulons illustrer une autre
~ 5 3. Croisement Sols-Pentes
application tirée de la digitalisation de la carte
Avec 26 unités cartographiques pour les sols et 4 pour
d’occupation du sol et qui intéresse au premier chef les
es, pentes. le croisement de la carte des sols et de celle
planificateurs de l’utilisation des ressou~~~~ naturelles
.fc
classes de pentes produit théoriquemeut
104
dans !es pays sahéliens et plus particulièrement des
.:d n\\kaiw~ possibles qui se limitent à 92 dans notre
ressources en bois. Pou~ une gestion durable &z:
..A !I I suite à l’absence de certaines d’entre-elles j En tenant
ressources ligneuses. il est impératif d’exclure toi11
..o npte de la plus petite superficie lisible sur une carte
&it@gC dam la zone des SIWnes sur CUk3SSc: CX kE
4~: IIOUS avons fixé à 4 mm2sm une carte (Figure 3‘;
possibilités de régénération y sont rares et tout abattage !
I,~~'~*,:GNIEN 1969). soit 16 hectares à l’échelle du
contribuerait à une fi-agilisation des sols naturellcmem.
: ..W.OOO: toutes les plages dont la superficie n’est pas
peu profonds. En adaptant les chif%e~ d’accroisscmen:
.u,$rieurc 5 cc nombre ont été rattachées à Ea classe de
publiés par la FAO (1981) pour les zones tropicalca
,p:ntc la plus proche dans la même unité cartographique
simikres à notre zone d’ktude? on aboutit à :
::i sol. Nous disposons ainsi d’une information
-
I m”/ha/an pour la forêt galerie?
[c ativement plus détail& sur les sols. car à chaque unit6
_
i .5 m3/ha/an pour la forêt femkc;
cirk~graphique peut être asso&k une ou plusieurs classes
-
0.75 n?/ha/an pour la forêt ouverte.
dc pente. Ces données supplémentaires peuvent être
(.Icci se traduit par:
u’t :hlscs dans la procédure d’évaluation des terres pour en
-
I 1678 m3/an au niveau dc la forêt galerie;
arkliorer la qualité.
-
2 1020 m3/an au niveau de la forét fermée:
I.e croisement des données pose souvent un problème
-
()2681 m3/an au niveau dc la forêt ouverte (les %~~t’!:
dl. multiplicitk des combinaisons cartographiques qui
sur cuirasse étant exclues).
atJurdit lkterptitation. Le croisement d’une carte
Cette diyonibilité annuelle en bois est donc de I’ordrc
c(. ntenant n unités et d’une carte contenant p unités donne
de 96379 m . Pour une population totale estimée à 24865
Gotiquement (n x p) iZ?Gelles unités. Dans le traitement
habitats dont li%--@Üila lille
de Kédygou: 1:~
dts problèmes courants, il n’est pas rare de se retrouver
d@on&ilité annuelle per capita3est dc 3.8 m dc: boik
a’+ ec u très grand
nombre de combinaisons
pour des besoins estimés à 1.36 m au niveau national. 1.~
G~rl«gmphQues dont certaines peu rcprkentatives
caractère excédentaire de la zone est évident et il SP
d:jivcnt être supprimées. Lorsque ces suppressions sont
marque encore plus si on étend les calculs à l’ensemble dfi!
c:.ag,&ées. elles influent à la longue sur la précision du
département. Le département de Kédougou pccut
rw&tt final. Compte tenu de: cetle imprécision liée au
contribuer de manière significative à la satisfaction des
ii trisemenl des cartes, il est parfois illusoire dc vouloir cn
&.~iix en bois d’une bonne partie du Sénégal. Il faudrait
cJoiser plus de 2 ou 3 à la fois (LEGROS IX BORNAN.
cependant que les ressources ligneuses soienl #rées
i WJ)
45

autrement, c’est à dire en impliquant davantage les
populations dans une politique cohkente de gestion des
AU premier niveau de la classification., une distinction
terroirs, les terroirs étant les zones où les paysans
est faite entre les terres aptes (classe !<) et les terres
conlr%znt le foncier et gèrent l’espace (BERTRAND, 19X5)
inaptes (classe N). Au deuxième niveau, la classe S est
et en corwrllar-gt mieux l’exploitation anarchique du
whdivisée en
trois sous-classes : très apte (Si),
char?mn dc bois dont ie marché est contrôlé par Je<
w0~ermemc;Pit apte (2) et marginalement apte (S3). La
commerçants urbains qui ne défendent que leurs intbêts
.:Fassification choisie est adaptée aux conditions
immédiats. sani aucune préoccupation sur la pérenriitl@
sfwifÏques du Sénkgal prend en compte le nombre et le
des ressources.
!Jr:@ des contraintes avec les contenus suivants
! l.‘!-YHI’Y E. 1989. 1993 ):

SI ferres trks aptes présentant peu ou pas de
Des données provenant d’autres applications peuvent
rimitattion à la culture considérée. avec au maximum 3
facilement ktrc intégrées dans les SIG, à partir du
ou 1 contraintes fa:bles etiou au maximum une
m o m e n t oti
icc références géographiques restenr
wntrainte moyenne;
identiques. !GJS avons pu ainsi établir une: carte de

S2 : terres moyennement aptes. avec plus de 3 ou 4
répartition dc la longueur de la période de croissance
::ontraintes faibles t’l:o~r ~LE maximum 3 ou 4 contraintes
(figure 4) . ainsi qu’une carte de répartition de l’aptitude à
moyennes:
la culture traditionnelle de l’arachide. Pour cela, ii a fallu
.’
S3 : terres marginalement aptes, avec plus de 4
créer dans la base de données les attributs “longueur de la
contraintes moyennes ct/ou au maximum 2 contraintes
période de croissance et “aptitude à la culture de
sPvères à condition que celles-ci soient de nature $ être
l’arachide” et affecter à chaque polygone de la carte
corrigées. ‘Trois contraintes sévk-es peuvent être
pédoilogique la valeur de l’attribut correspondant, en
admises dans le cadre d’une agriculture de type
fonction du thème choisi.
traditionnel simple.
!La longueur de la période de croissance est regroupée
Les sols présentant des facteurs iimitants majeurs tels
en quatre classes :
que les sols minéraux bruts iithosoiiques sont écartés dés
-
(99-l 11 jours);
le départ et. mis dans la classe N.
- (II I-l20jours):
~-es rendements correspondant aus clas~s d’aptitude ont
-
(130- 130 iours):
et6 évalués sur In kw des essais i?r k:rtilisation mis en
-
t 130- 130 jours).
place par le Bureau dc Pédologie du Sénégal. des
ob:,rr\\ations dei; s?r\\&s traditionnclir- de l’agriculture
(inspectior~ Kégiortal; de la Production Agricole et
L’aptitude se détermine en Izonfiontant les exigences
S e r v i c e CGpartemaltalc d e l’agriculture>
e t d e nos.
de I;I culture envisagée (tableau 4) dans un contexte
propres entretiens avec les aLgricuitew [tableau S).Cette
précis (mode d‘exploitation) et les qua&& d e s SOIS
f+a]uation s’jmpnse pour bien indiquer la relativité de la
definie 5 partir de leurs caractéristiques.
notion, d’aptitude, ::ar ce: qui dans la L:/asse SI correspond
I e mo& d’exploitation traditionnel se caractérise par*
.?
<^- un rendement défini pour une zone dom& ne sera pas
-
k ?kitik niwnu d’intensification:
iifetltique dans un autre contexte, pawç que influencé pal
.
peti otl pas d’utilisation de variétés améliorées:
d e s considkration‘
iechniques.
~conw~~ques
et sociales
peu ou pas d’engrais et de pesticides;
dit‘ierente!;.
-
une tris tkte intensité du travail. principalement
fiimi!ial:
_
la pratique de la jachère.
1.~ mode d’exploitation traditionnel améliwé conserve
les mêmes caractéristiques que le mode traditionnel mais
-----
s’en démarque par une meilleure pénétration des thèmes
vulgarisés par les services de vulgarisation et de conseils
intewenant
en milieu rural :
-
utilisation d’engrais et de pesticides (souvent Q des
&lSe.S in fkrieures à celles préconisées);
-
utilisation de semences améliorées et pratique dr:.
semis en ligne;
-
usagç de la traction anirnaie;
-
accès IirnitS au crédit agricole,
16

Figure 4 P Longueur de lapériode de croissance
orsyu ‘il s’ugit d’unë association de sols, les deux
composantes sont séparées par ‘7’
-
-_-.II--.
i.
-----‘---1
Légende0omo- 140 j
0/99-111 j

Tableau 4 : Exigenceu de l’arachide en cuhre traditionnelle.

;
i .-.-,--

- Caractéristiques-QuaJ%
-
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i--
j----..
FA ffleurE
I Eléments gros. O-1
____---a---
__-..-.--
Texture O-50 c m
Y--
I
r- Drainage externe
I

Risque d’inondation
_-_-----
4x

On peut retenir de cette détermination que les sols
Références bibliographiques
présentant les meilleures aptitudes pour l’arachide sont
BACIMGARDNER, M.F. (1991) Report of working
ttm unités m, s, v, w, 2 et 3 (voir légendé carte
group on
“world soils and terrain digital
pédologique).
database(D
Intern. Soi1 Scien, Bull.n”80
1991/2 ISSS WIEN AUSTR.
2. 6. Chcluh3n
Le- !,>:,te!l~cs d‘int&mation géographiques de par leur
RrlWRAND, A. (1985) Les nouvelles pofitiques dc
c:*pacitC a stocker, g&-er, ordonner et mettre à jour
foresterie en milieu rural du sahei. réglementations
l’information eo;tstitu~:nt de précieux outils de gestion. Là
foncières et forestières et gestion des ressources
oi toutes les donnees ne sont pas toujours disponibles, un
ligneuses naturelles dans les pays de la zone
c‘ti)rt supplerncntaire
d’ajustement et d’estimation est
soudano-sahélienne
in revue bois et forêts des
sl~uvent nécessaire 7 surtout lorsque les documents
tropiques n”207, Ier trimestre 198.5, p.231-39.
r ‘avaient pas été conçus pour une utilisation
Br ,crrr:, P.; KING, 1); LARDON, S.( 1992) Gestion de
ic:fBrmatiquc. comme ont eu à le constater KING et a1
l’espace
rural et
Système d’Information
i 994) lors du tra\\,ail de constitution d’une base
Géographique, INRA Editions, VERSAILLES.
c lrop&nne de donnéeii à partir des cartes pédologiques.
FRANCE, 42 1 p.
La maitrise des outils SIG passe aussi par une bonne
:.)nnaissance
de leurs limites. Ce sont des outils à la fois
BUKKOUW~ P . A . ( 1991) ‘fhe d e v e l o p m e n t ,of
passants et complexes qui peuvent être d’excellents
intelligent geographical information systems in
n rsiliaires dans la gestion des ressources naturelles et
proceedings
EGIS 91 vol I BRUXELLES april
1’ nventaire des option de développement. Ils constituent
1991,
EGIS Foundation. UTRECHT, THE
ti: performants outil:; d’aide à la décision par leur
NETHERLANDS.
p.tissance de calcul, de restitution de l’information et de
CHAUVEL, A. (f967) Carte Pédotogique
du !%kégdi au
k~alisation spntialc de cette information. Ils permettent,
200.000 éme. Kédougou - Kossanto ~ Kéniéba
e 1 outre, de simuler différentes situations en modifiant un
ORS-TOM, DAKAR-HANN, SÉNÉGAL..
lu I plusieurs paramètres d’un pressus; ce qui permet
C! cn apprécirr It:s i.onséquences
a v a n t q u ’ i l n e s e
('1 .UTAMCINT, C. (1992) in Gestion de l’espace rural tt
‘; :i~li!~ite da(;; lr r~iit,:
ieur utiiisation en science du
système d’information @ographique.
Séminaire
\\i) est une rtiaîite qui SI’ confirme de jour en jour. Les
INRA d
e

FLGKAC. INRA, VERSAILL.Eh,
;! i~li,;jlioris wrll iii; p’uk en plus nombreuses et de plus
FKAMTE. p.381-3Q2.
;. 1 pli15 s~$i1~tiquC:cL i.+ ‘41G doivent cependant eu-e
/. 1 8 l 1. i-7 .
C. ( 1 9 9 2 ) S>stémes d’informati<~t;
:I il6és avw rriéthoci~. er
une réflexion préliminaire
@ographiques
e n
m o d e
image.
I’iesws
‘ impme
2f a111
l’intégration
de toute
c o u c h e
polytechniques
et
universitaires
romandes
(/ informatiotI +~rtéma:iquement (E,NGEL.S et ul 1993).
t .AUSANNE.
SUISSE.. 186 p.
Rcaucoup d’&&-ts restent cependant à accomplir pour
I, ire adopter de nouveiles méthodes de saisie de donnees
Darc E1‘rE.C. ( 1 9 7 9 ) Agroclimatologie appliqucc :I
j i.;.
I’i;conomie de t’eau en zone soudano-sahéiienne.
‘:n
iZ.Kl!;tfliiC
> 12 k-id
@on informatique et plus
1, ~rIictilit;rem:~~:
2 le-n intégration dans un SIC;. La
i’Agronomie I‘ropica!e ~XXIV-4 p.3.3 l-35,;. IRA !‘.
c.; ;aii:C des tl>nnci.
**\\ a inclure dans un SIG doit étre une
I’ARIS.
1:
‘~!!>tZtJpSi il.l’!
pTTlar.cr~?c
c?ii les &hmmts
les plus
~)AC'I Rl:U.ZNDL'. S. (1'3Q,.? J (jestion des zone:s humide;
\\tphistiques
n’ont aucun inter& si les informations de
ri des sécheresses. contribution des !jystémes
d+x-t rre sont pas fiables.
d’Information Géographique et Télédétection.
Les performances technologiques ne doivent
Bull. Rech. Agron. Gembloux [1993] 28 (2-3). ;p.
c~~pendant
pas faire iliusion car le facteur humain reste
24 l-245, GEMBLOUX. BELGIQUE.
n,al@ tout déterminant dans les choix et dans
J’.tcceptabilité des solutions. Le SIC-comme l’a souligné
I>WFONTAINES, J.P.; IAKIK)N, S. (1994) itinéraires
~:~~~!.I'RwANI'~
( 1993) ne rtmpiace pas t’enquête de
cartographiques et développement,~lNRA,
PARI!S,
trrrain ni ne se substitue à la faculté de synthèse et
FRANCE, 136 p,
d analyse de l’interprete;
il facilite cependant largement
i:w;ws, P . ; BWS, 16.; NIYEN, C . ; MATWHI. I.
J%pproc.he h:\\listique et dynamique “actualisable”
dans le
:‘1993) Exemples d‘utilisation de la carte des soi:%
temps et dans t‘espace.
d e B e l g i q u e c o m m e b a s e d ’ u n systeme
d’information géographique
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