PRIMATURE SEC!?ETA?J.AT D 'ETAT A LA R,CliERCIiE ...
PRIMATURE
SEC!?ETA?J.AT D 'ETAT A LA R,CliERCIiE
SCIENTIFIQUE ET TECHbJIQUE
LE POINT SUfl
LA PLUVIOMETRIE ET LA CAMPAGNE; AGRICOLE AU SENEGAL
A LA MI - OCTOBRk 1979
LE 19 :JOVEMBRE 1979
I;-,stj.tut Sénégalais du
Direction! du 7a
Kezhcrches Agricoles
Météorologie
j,j a -t i c) il a 1 c
(I.S.R.A.)
(DJWQ. )
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L
a
mdthode est, ess-‘ntieIlemer!t, grEphiquu 2t essaya c!u com-
biner l'aspect auremcnt climatologiqu4
et l'aspect bioclima-Eoio~~i.c~-rc~
.~r:~'.icole
CI 3
; elle no tient pas compte dfaut?es facteurs importants
qui conditionnent l'r3ta2 dos cultures.: parasitisme, techniques cul-
turciles 9 : ?owurs rnLCL&, Du
. c--*e . ..- UL.U .
plus elle nfj concerne que les cultur-s
fluviales sensu stricto. Los résultat3 présentés ne sont qu'indica-
-
-
c<Iy--Y
Li?s, la pluviom6tric en zvnc tropical;e étant par essence hëttiro-
gène, m&mc localement. Cependant les "13 stations ici présentées
r>;!uvent donner unc assez bonne idBe dc+ la réalit& agricole. Cotte!
riialit6 s e r a cern6ti d e p l u s prbs à pattir dlobserva%ions su?plémon-
.tsizos f a i t e s &~:aLti(u;uh.t p a r toius l e s $$4cialistss d e l a Rech(-!rche
ilt
. du Développement ; l e u r s remarques et leurs précisions complé-
mentcires s e r o n t l e s b i e n v e n u e s .
a/
;oloyique
- .--
Deux courbes repr6scntent :
- l a prer:liSrc, la pluviom$trie normale pour la ;26rioda,
5 partir des cumuls mensuels ;
- la deuxiàme, la pluviomdtrie de l'année en cours, 5
;!artir des ditnn6os quotidiennes !‘oiirni,es r6guli6,rement par 1% ser-
viv:: de la Météorologia Nationale 0°C ;~ar les Stations ayrom6t&oro-
kqLque.s d e 1’ISRA CU d'autres or.ganiqmes.
Une concertation [Jermanent2
et des 6changes d:informa-
Lions réguliers sont assurés entr‘e le Service de la MBteorologie
îjatir:1nale (Minist&re de 1'Kquipepent) et le Service Eioclimatolo-
iiq:Je du C.N.FI.A. de Bambey (I.S.Z.A.,j--D.G.H.S.T.)
b/ - Aspect,bioclimatolo&$,aqri4ole
.--
Cet aspect est traduit par 1~~s courbes de besoins en eau
estimes pour les principales cultures, à des seuils de 100 $ (o;li;imum)
0 t :jtz 20 'i,1 (limite). En dessous d'un jaux de satisfaction dl2 30 jj
de5 besoins optimum, la production vég&tale peut en effet Qtr~ gra-
\\J:3lXii7t affectée p elle est on qsnéral /assez peu affectée pour dz:;
taux de satisfaction compris en-trc: ICd $ et 80 $ des besoins g [‘, 2au.
Ci-: gros, pour les cultures comme le mil, l'arachide, le
sor,qho et 1~ niébé, les besoins en eau sont essentiellemont lies à
la dureo du cycle de vegétation et R la demande évaporativc d’or-
C~;Y climatique. Le riz, le coton et ci:un moindre degré le maïs
IcIrit; des exigences hydriques particuli$rcs et nscessiteraient una
La demande Gvapcrative varig relativement peu pour une
nQmc zone , dsune annéo sur l'autre (estimons ces vakiations h plus
/
ou moins 10 $ autour de la valeur noypnne).
La domande éwaporatiwe Vari;e essentiellement selon la
~I;I:-: géographique, com?tU tenu de la ilatitude d'une part et do la
continentalite d’autre part.
Le gradient de demande évapprative au SQnegal a et6 chif-
i':6 à partir de relati,sns existant erkre la pluviométrie moyenne
d'une station et l'éwanoration en bac normalis classe A, pendant
la saison des pluios (en-gros situeo ‘entre les mois dc juin ri; oc-
,..sobre). Des coefficients cnt ét6 c2tab/lis par rapport 21 1.a station
de: Flambey OCI l'on meeure les besoins ,en eau des principales cul-
tures. Ainsi, si le coefriciant affectté aux besoins en oau ~ct
dc 1 ,ofj & CJ&Jsy ii G2.L 22 7-1 ;~d-p,;- q;
f 9 Qq & pi;dor (extrcrno ;jfJrd
9
du 3énbgal) et do il,62 à Ousso~.~ye (exkrême Sud du pays) : on peut
3 ;; ~iZ?~Orter 5 la carte ci-jointe sxtrjaite dlune publicatj.on en cours
d'iyl;pressione Ce$te carte concerne '
des années 2 pluviométrie défi-
citaire (1971 à 1976) et donc k demandé Gvaporative plus GlevCc qc;3
q(Jsr la normale. Compte i;cnu de ces ajnnees do secheP8sso et des
risques de prolongation, il vaut micujx se rcfgrcr à ccttc demande
Gvz:2oralive élevée.
li partir de la connaissance du gra-6ien.t de domande
Guaporative, les courbes do besoins ejr1 eau peuvent Btre étabi.ies
i.,)zdr 1s~ principales
zones climatiquejs du pays (graphique
joint)
Le> courbes des besoins en @au cumulés ont étt2 traceas
I
Crè2 sch6matiquement pour de& duroes ;de cycle allant de 75 2 153
j C:l i: r 5 (selon les zonas} ut pour 9 zones du S6négal. Ces courbes
sont reportées sur le neme graphique (et à la m@me echelle) que
calh:des plUVi.OmekrioS ncrmalos et db l'année en cours, ;Jour che-
qut sta-Lion retenue.
!,.<1 ,_,
.
La courbe des besoins en ejau est cumulec à partir du
jour de demarrage do la culture,
L e jour de demarrage d’une, culture peut Btre variable
s-:lon que cotte culture est semec en sec ou en humide sur une
i2ï-o,mi&rc pluie. Dos raisons diverses: (temps de travail, Pvbpara-
.CI.on. , . ) font que le semis est Parfo;is retarde par rapport 21 la
date optimale. Pour bien faire, il Pjatirait donc, dans chaqiu
<I. ,-
,_I ci 5 particulier, faire Partir la courbe des besoins en eau cu-
n~:léo,de la date effeckive de semis cn humide ou da la date do bon
domarrags d'une culture semee en soc,. Il y a aussi le cas parti-
r-lier du riz de mangrovo qui est reipiqué une fois que les ritie-
rzz o n t é t é dessalees par une quanti+& de pluie variant entre
46Cl et 500 mm.
P o u r simplifier le tirage de cette note, leJafgurbus
de besoins en eau partent le plus So;uvent $'uno seule~~imala,
,que nous avons retenue au vu dc la pJuviométrie, pour chaque /JCS~Ü.
L'ideal est que les courbes de besoins en eau soient
dessinees ,sur un calque que l’utilis~atuur puisse superposer au gra-
I:,hique des oluviondtrios,
;;n ~hqjc,j.s~sar~t lui-rg@me sa date de dscl*dr-
ï a 171i c de la culture et aussi son niveau initial de réserve hydri-
ql:u du sol (zéro le plus souvent, mais Parfois plus lorsque dss
techniques de dry farming
ont et5 adoptées). Des raisons protiquzn
de dessin,
r e p r o d u c t i o n e t t i r a g e , f:Giit que nous n'avons pas ;>!J
adopter cette dern’i&re solution et qiue nous avons ti0 regrouper sur
le mbme graphique, Ios courbes pluvi!ométriques e t c e l l e s d o s ba-
soins en eau.
Pour des raison de vitesse; d’information, les graphiques
n"ont pas et6 dessinés par d e s dessiinatcurs p r o f e s s i o n n e l s , zt nous
il c: u s
excusons aupres des lcctours dei l a médiocrkte d e s traces o u
dc:s légendes
manuscrites.
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REP?ARQUES GENERALES SUR LA S IS9N DE% PLIIIIIBS
AU SENEEAL, VERS LA NI -
CTOBRE l!Yï’P
Ii- RGgion du Fleuve
---..--.m.B------".-
Il r-r')/ a eu ,a~~cufle ~volutiorj en mieux c i e p u i s l a P?i-SeptembrEj
lu sinistre agricole se confirme, avec dos pluviométrics totales ne
dGpassant gubre 20s 311~1.
On ne noteraique quelques petites Fossibili-
tes sn ni5bé st en boref. Cependant,, la production herbacoa n'est
pas négligeable dans les zones do paqcours (vecs NOIDI par exemple),
L'A.p.5 a trks bien anal;!se la situaCion de cette Lagion dans la
c h r o n i q u e r é g i o n a l e ( S o l e i l d u Samedi 17 Novembre P.5) ; on ne peut
donc compter, cette année encore que; sur les cultures irrigul3es et
la Région aura besoin d'une aide importante SU:C' le plan vivrier.
2/- Region de Louga
."m.-------------
Aucune amélioration n'a et6 constate0 depuis le 20 Septembre
oate 3. l a q u e l l e t o u t Q t a i t déja comprjomis. On no,t,era la bande cotiure
s p é c i a l e m e n t d é f a v o r i s é e ( z o n e Kébémer-Lompoul-Louga-Potou);
& l’il-:-
terieur, la situai; ion s’Ew5liore un heu, vers Dahra et surtout vers
Lirrguere, Si la situation est trhs gbave pour 1.e mil qui avait beau-
coup souffert 2i l ’ é p i a i s o n e t p o u r l:‘arachide q u i n’a p u a r r i v e r 5
terme et dont on ne recoltera souvent que les fanes, elle sst
sensiblement meilletirc pour le niébé! et pour lc béref qcii ont étti
les seules récoltes valables, fJcus disions pour: cette regior-i 51 la
date du 15 Août : 'Ila situation est partout trÈ2s préoccupanle p o u r
ne p a s d i r e désespéréelt ; 9 la mi-septembre : “la c a t a s t r o p h e prÉ!-
visible dhs la mi-AcDt se confirme",,Dans oes zones marginales, i.j.
semblerait ainsi que des la mi-Août bn puisse déjà porter ur! ju2e-
C-lC:ilt valable sur ce que donnera la C/ampagne agricole.
La zone Sud et interiourc do, cette region de Loupa serait
plutôt 5 r a t t a c h e r ?I c e q u e n o u s allbns d i r e p o u r l a zone Centra -
.‘:!ord (Thies et Diourbcl), Paz contre:, la pointe du Cap-Vert du fai.k
do son avancée en mer, a été soumise' aux alizés du Nord CIicst Labal-
i;ant les dépressions dties a la PlousSkIn (courbure du F.I.T.) et est
restée e
n
rUgime d ‘anti cyclone :el:$c> serait (jonc plut6.k & rütta-.
cher au point de vue pluviumétrique a la region do Louga (Dakar n'a
ainsi reçu que 2S6 mm, au lieu de 338 ?I Rufisque.,, 603 à Thiésj
y- 1 nntre
,Z--_--~-~~~~ (17égion ~!IJ Cap-Vert,, T h i h s e t D i o u r b o l )
L a pluviométric e s t trés Fluctuante d'une zone à l’autre
(un genéral,
elle est comprise entrs 403 et 6013 m m ) ; les I;asoin::
on eau des principales cultures ont été trks imparfaitement satisfaits
dans l'ensnmC&,e, sauf exceptions trk3 localisées, notammaiit au mo-
ment du stade floraison - épiaison. 'A noter la situation anoroale-
nient mauvaise de Thienaba qui n'a reiçu que j62 mm si les données
sont bonnes et comp,Ctes
; eFfcctiv&ment les c!Jltures y ont &Lé -;rGs
n6diocres. Thios
avec sas GO3 mm Co:nstitue uns exception cn regard
de Thiénaba et de Tivaouanc (377 mm):. La situation s'ameliorc un
p o u e n a l l a n t vers Cambey et Diourbql ; toutefois les mils sont rrid-
dlocres
(sécheresse
.21 1 ‘ é p i a i s o n ) et les arachides d sevantas ( m a u -
vais remplissage des go:Jssos, coque? vides, attaqties d'iuloa ‘trt;;s
graves). A noter uno petite compensqtion non rn5gligeabli: avec 1~
bissap (oseille de guirrée) et lc niéibé dérobé, Los sorghos d;i bas
fond ou de sols plus argileux ont squffert d'un arrêt precoce dos
pluies et ont tres mal mûri ; pour <a mGmc raison le ni6b6 riércBY
sera tres mcyen e t m o i n s bon qu'en 1578 (pluies tardives de 1978)
1 y; iacheres sont mediocres (mauvaise composition floristiqucj
LÛ partie Nord du Sine Salo~n est trG?s tctchde par les secho-.
Lesses at la situation ;/ est même mojins bonne oarfois
1
i; LJ .: ;< a 1’) i-1 fT> < ;
.t
ou Diourbel. Citons les secteurs trèis défavorisés do Fatick et
i:qSsas
-4 . .
egtrc autres,
qui ri 'or,t eu qui@ 400 mm et m&me Kaolaclc avec
5ilO mm (comme Bambe:/ et Diourbcl !).i Les besoins en eau 0y.i; 6th
I;i21 satisfaits donc, dans le
%ord d u ;Sinf2 S a l o u m ei; i;ouC JUSLE CO:;--
W!31’Lb
L- aillnurs ; les rizibres de Fatyick et Foundiougne sont sinis-
trées, fjils, arachides c-t sorghos scjnt médiocres à m a u v a i s a:~ fjord
de la ligne Kaolack -- Kidira. Au Sud de cette derniere ligne, la
zituation s'ameliore très nettement oour l'ensemolo des cultures
classiques (mil, arachide, sorgho, maïs).
Des 3robl&mp,s d'orGani:;a-.
Dior-1 du travail se sont posés avec ljes pluies précoces e-i; l’e:lwar..
l~isstment des champs par les acivcntijces.
Lo c a l e n d r i e r cultural ,:-:s,t
:~~~mplétement perturbe dans lo Sine Saloum (Unites Exp6rimc~-~~tales
par e x e m p l e ) l o r s q u e l e s sonris de miil n e s o n t p a s faits 01-j ~CC,
2 1.1 an L
les pluies pr6coccs de début 'Juin. 11 fwt alors s E rl c; r 2 n
hlumide 1s mil ; puis les herbes enva/hissent 1~s champs dostincs ;I
l'arachide
et quand survient la dcux/iemc séris de pluies, las champs
anherSés ne sont pas ,orbs h recevoir les semis d'arachide ; on a
ciinsi pu voir semer l’arachide dans ‘l’herbe, q u i t t e h dbsherber plus
.i;ard.
Il faut noter qu'en Casamance, ,on se laisse moins surprendr:;
par c e g e n r e de pluies precocos puisqu'on y laisse pouuser 1'ho:b2
,i.k qu 'on 1 'enfouit ensuite par labou~r, a v a n t d ‘installer l:os cul-
Stlros. Mais cet enfouissemurit des adiventiccs nécessita une r,raii*r
'_i
-!‘oeuwre dont on 1’1s b6néfici.e pas toiu jours dan:2 1~ Sud rju SFi-ia Sa-
71 0 1J m* . L e problsne du! dosherbage resS;ort particulieremerit bC1 cûur:;
d'une année Comme colle-ci, dans la :moitiC Sud du Sine Salcuz surt,o:;'1.
L2 ziz p l u v i a l a eté tres dofavoris pair les sdcheresses intercalaires
i; -. gar l’arr&é précoce des pll-tiess dje m@me q~!e le coton. cer-';air:ou
p l u i e s o n t ét6 ir$s Qrooivos ni; l a sjituation de cc pojnt d e v u e cl&-
gradation des sols est préoccupante ‘vers I\\]ioro d u gip e-t Ti-,ysso
1.; ‘) %
,
.cjmor par example, où eilo néccssi-ik une mobilisation des mo,;enc;
i;n vue de l'aménagement des terres e't de la conservation des sols.
Comme nous l'avons dit Ci7 d'autres occasions, on c0nsta.l~: ai..:
36néqal un transfert de for-LilitQ gebgraphique qui se sold!:? ~'r.1 d5.-
i'initive par une perte do fortilite
pouvent irremédiablc : 1~s F-G-
mErits fins de la moiti6 Nord du pays sont entraînés par erosion
Golienne vers la moitié Sud, ou ils 'sont repris par érosion pluviale
C?L fluviale, polar terminer dans les estuaires (Sine, Saloum, GamL.io
ci!, Casamance),
5,/- Vér-iégal Oriental ct Casamance
-----------------------------
La situation est relativement satisfaisante le long et au Sud
rjc 1faxO
routier Kaolack - TambacounkJa ; les besoins CI: eau des
=cilturos y s o n t sati.sf ait:;, e t o n cohstate r;16me d’importants (IX(;6 I
d::nts hydriques par rapport à ces bcboins, Toutefois, la plc:vion,k-
_! .
idole normale de la période est rarcrnbnt atteinte, sauf ;r I~.ounc]h~~.rl
(deficits de 2OD mm h Tambacounda, 3bD 2 Kédougou,
50(-J ;I! V&li&-û,
blC 2 Bignona ct Ou~souyr2 etc.,, ). ?i ce déficit n'est pas !Jrawe
prjur les cultures annuellas pratiquéps (sauf localemenk pour 10
c c.1 +.. 0 n
du fait de l’arr6t précoce dce pluies rl; p o u r li r i z p l u v i a l
cl2 fait de sécheresses vers l'épiaisbn)
i l 1 ‘est p a r colitra ;JOLI~ 10
rccor,stitution des réserves profondeb d: sol et des nappes ct pour
1 ' a l i m e n t a t i o n tli/driC/iJC3 dvs “3ssencesi a r b o r é e s E)n g6néral. L o s i‘ox?Lc:
.* / . .
c.t plantations peuvent 8Lrr2 affect$es puisque, pour une ETP pobvai~t
attoindrc 1 600 2 1 700 mm dans le, Sud, on n'a reyu au lieu rites
1 430 3 1 500 mm moyens, que 1 000: à 1 200 mr,i seulement E;n 1Y79.
Pour conclure
..-------------
La situatior, est cstastrophiqIue au Nord de la ligne KGt;timer-
;,latam 9 c r i t i q u e e n t r e c e t t e ligne et u n e ligne a l l a n t e n gros de
Dakar à Elakel, hdiocre d e cette d2rniòrc 1iiIjilC jusqu'h l'axe b:ai-,laz;+
I: i d i r a 9 correcte au Sud de cet axe;, mais souvent docovantc 2 ca;iCjt?
:jr, la mauvaise qualité des semenceis (pour l'arachide su:i;autj, dr
l'envahissement des advnnticcs, d ‘:C:I~ calendrier agricole ;je1:1ul:b3
par les pluies survEnues avant lcu: semis en sec du mil, dzs c;tic:hz-
1:’ r: s s e s
i n t e r c a l a i r e s , vers 1'6piaiison surtout (riz pluvial) o-t or-iii.;;
1 cause d'un arret; des pluies Parf:ois trop précoce (pour 1,~
,2 0 .i: 0 r /
:>otammant).
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SCIENTIFIQUE ET TECHbJIQUE
LE POINT SUfl
LA PLUVIOMETRIE ET LA CAMPAGNE; AGRICOLE AU SENEGAL
A LA MI - OCTOBRk 1979
LE 19 :JOVEMBRE 1979
I;-,stj.tut Sénégalais du
Direction! du 7a
Kezhcrches Agricoles
Météorologie
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(I.S.R.A.)
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biner l'aspect auremcnt climatologiqu4
et l'aspect bioclima-Eoio~~i.c~-rc~
.~r:~'.icole
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; elle no tient pas compte dfaut?es facteurs importants
qui conditionnent l'r3ta2 dos cultures.: parasitisme, techniques cul-
turciles 9 : ?owurs rnLCL&, Du
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plus elle nfj concerne que les cultur-s
fluviales sensu stricto. Los résultat3 présentés ne sont qu'indica-
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Li?s, la pluviom6tric en zvnc tropical;e étant par essence hëttiro-
gène, m&mc localement. Cependant les "13 stations ici présentées
r>;!uvent donner unc assez bonne idBe dc+ la réalit& agricole. Cotte!
riialit6 s e r a cern6ti d e p l u s prbs à pattir dlobserva%ions su?plémon-
.tsizos f a i t e s &~:aLti(u;uh.t p a r toius l e s $$4cialistss d e l a Rech(-!rche
ilt
. du Développement ; l e u r s remarques et leurs précisions complé-
mentcires s e r o n t l e s b i e n v e n u e s .
a/
;oloyique
- .--
Deux courbes repr6scntent :
- l a prer:liSrc, la pluviom$trie normale pour la ;26rioda,
5 partir des cumuls mensuels ;
- la deuxiàme, la pluviomdtrie de l'année en cours, 5
;!artir des ditnn6os quotidiennes !‘oiirni,es r6guli6,rement par 1% ser-
viv:: de la Météorologia Nationale 0°C ;~ar les Stations ayrom6t&oro-
kqLque.s d e 1’ISRA CU d'autres or.ganiqmes.
Une concertation [Jermanent2
et des 6changes d:informa-
Lions réguliers sont assurés entr‘e le Service de la MBteorologie
îjatir:1nale (Minist&re de 1'Kquipepent) et le Service Eioclimatolo-
iiq:Je du C.N.FI.A. de Bambey (I.S.Z.A.,j--D.G.H.S.T.)
b/ - Aspect,bioclimatolo&$,aqri4ole
.--
Cet aspect est traduit par 1~~s courbes de besoins en eau
estimes pour les principales cultures, à des seuils de 100 $ (o;li;imum)
0 t :jtz 20 'i,1 (limite). En dessous d'un jaux de satisfaction dl2 30 jj
de5 besoins optimum, la production vég&tale peut en effet Qtr~ gra-
\\J:3lXii7t affectée p elle est on qsnéral /assez peu affectée pour dz:;
taux de satisfaction compris en-trc: ICd $ et 80 $ des besoins g [‘, 2au.
Ci-: gros, pour les cultures comme le mil, l'arachide, le
sor,qho et 1~ niébé, les besoins en eau sont essentiellemont lies à
la dureo du cycle de vegétation et R la demande évaporativc d’or-
C~;Y climatique. Le riz, le coton et ci:un moindre degré le maïs
IcIrit; des exigences hydriques particuli$rcs et nscessiteraient una
La demande Gvapcrative varig relativement peu pour une
nQmc zone , dsune annéo sur l'autre (estimons ces vakiations h plus
/
ou moins 10 $ autour de la valeur noypnne).
La domande éwaporatiwe Vari;e essentiellement selon la
~I;I:-: géographique, com?tU tenu de la ilatitude d'une part et do la
continentalite d’autre part.
Le gradient de demande évapprative au SQnegal a et6 chif-
i':6 à partir de relati,sns existant erkre la pluviométrie moyenne
d'une station et l'éwanoration en bac normalis classe A, pendant
la saison des pluios (en-gros situeo ‘entre les mois dc juin ri; oc-
,..sobre). Des coefficients cnt ét6 c2tab/lis par rapport 21 1.a station
de: Flambey OCI l'on meeure les besoins ,en eau des principales cul-
tures. Ainsi, si le coefriciant affectté aux besoins en oau ~ct
dc 1 ,ofj & CJ&Jsy ii G2.L 22 7-1 ;~d-p,;- q;
f 9 Qq & pi;dor (extrcrno ;jfJrd
9
du 3énbgal) et do il,62 à Ousso~.~ye (exkrême Sud du pays) : on peut
3 ;; ~iZ?~Orter 5 la carte ci-jointe sxtrjaite dlune publicatj.on en cours
d'iyl;pressione Ce$te carte concerne '
des années 2 pluviométrie défi-
citaire (1971 à 1976) et donc k demandé Gvaporative plus GlevCc qc;3
q(Jsr la normale. Compte i;cnu de ces ajnnees do secheP8sso et des
risques de prolongation, il vaut micujx se rcfgrcr à ccttc demande
Gvz:2oralive élevée.
li partir de la connaissance du gra-6ien.t de domande
Guaporative, les courbes do besoins ejr1 eau peuvent Btre étabi.ies
i.,)zdr 1s~ principales
zones climatiquejs du pays (graphique
joint)
Le> courbes des besoins en @au cumulés ont étt2 traceas
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Crè2 sch6matiquement pour de& duroes ;de cycle allant de 75 2 153
j C:l i: r 5 (selon les zonas} ut pour 9 zones du S6négal. Ces courbes
sont reportées sur le neme graphique (et à la m@me echelle) que
calh:des plUVi.OmekrioS ncrmalos et db l'année en cours, ;Jour che-
qut sta-Lion retenue.
!,.<1 ,_,
.
La courbe des besoins en ejau est cumulec à partir du
jour de demarrage do la culture,
L e jour de demarrage d’une, culture peut Btre variable
s-:lon que cotte culture est semec en sec ou en humide sur une
i2ï-o,mi&rc pluie. Dos raisons diverses: (temps de travail, Pvbpara-
.CI.on. , . ) font que le semis est Parfo;is retarde par rapport 21 la
date optimale. Pour bien faire, il Pjatirait donc, dans chaqiu
<I. ,-
,_I ci 5 particulier, faire Partir la courbe des besoins en eau cu-
n~:léo,de la date effeckive de semis cn humide ou da la date do bon
domarrags d'une culture semee en soc,. Il y a aussi le cas parti-
r-lier du riz de mangrovo qui est reipiqué une fois que les ritie-
rzz o n t é t é dessalees par une quanti+& de pluie variant entre
46Cl et 500 mm.
P o u r simplifier le tirage de cette note, leJafgurbus
de besoins en eau partent le plus So;uvent $'uno seule~~imala,
,que nous avons retenue au vu dc la pJuviométrie, pour chaque /JCS~Ü.
L'ideal est que les courbes de besoins en eau soient
dessinees ,sur un calque que l’utilis~atuur puisse superposer au gra-
I:,hique des oluviondtrios,
;;n ~hqjc,j.s~sar~t lui-rg@me sa date de dscl*dr-
ï a 171i c de la culture et aussi son niveau initial de réserve hydri-
ql:u du sol (zéro le plus souvent, mais Parfois plus lorsque dss
techniques de dry farming
ont et5 adoptées). Des raisons protiquzn
de dessin,
r e p r o d u c t i o n e t t i r a g e , f:Giit que nous n'avons pas ;>!J
adopter cette dern’i&re solution et qiue nous avons ti0 regrouper sur
le mbme graphique, Ios courbes pluvi!ométriques e t c e l l e s d o s ba-
soins en eau.
Pour des raison de vitesse; d’information, les graphiques
n"ont pas et6 dessinés par d e s dessiinatcurs p r o f e s s i o n n e l s , zt nous
il c: u s
excusons aupres des lcctours dei l a médiocrkte d e s traces o u
dc:s légendes
manuscrites.
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REP?ARQUES GENERALES SUR LA S IS9N DE% PLIIIIIBS
AU SENEEAL, VERS LA NI -
CTOBRE l!Yï’P
Ii- RGgion du Fleuve
---..--.m.B------".-
Il r-r')/ a eu ,a~~cufle ~volutiorj en mieux c i e p u i s l a P?i-SeptembrEj
lu sinistre agricole se confirme, avec dos pluviométrics totales ne
dGpassant gubre 20s 311~1.
On ne noteraique quelques petites Fossibili-
tes sn ni5bé st en boref. Cependant,, la production herbacoa n'est
pas négligeable dans les zones do paqcours (vecs NOIDI par exemple),
L'A.p.5 a trks bien anal;!se la situaCion de cette Lagion dans la
c h r o n i q u e r é g i o n a l e ( S o l e i l d u Samedi 17 Novembre P.5) ; on ne peut
donc compter, cette année encore que; sur les cultures irrigul3es et
la Région aura besoin d'une aide importante SU:C' le plan vivrier.
2/- Region de Louga
."m.-------------
Aucune amélioration n'a et6 constate0 depuis le 20 Septembre
oate 3. l a q u e l l e t o u t Q t a i t déja comprjomis. On no,t,era la bande cotiure
s p é c i a l e m e n t d é f a v o r i s é e ( z o n e Kébémer-Lompoul-Louga-Potou);
& l’il-:-
terieur, la situai; ion s’Ew5liore un heu, vers Dahra et surtout vers
Lirrguere, Si la situation est trhs gbave pour 1.e mil qui avait beau-
coup souffert 2i l ’ é p i a i s o n e t p o u r l:‘arachide q u i n’a p u a r r i v e r 5
terme et dont on ne recoltera souvent que les fanes, elle sst
sensiblement meilletirc pour le niébé! et pour lc béref qcii ont étti
les seules récoltes valables, fJcus disions pour: cette regior-i 51 la
date du 15 Août : 'Ila situation est partout trÈ2s préoccupanle p o u r
ne p a s d i r e désespéréelt ; 9 la mi-septembre : “la c a t a s t r o p h e prÉ!-
visible dhs la mi-AcDt se confirme",,Dans oes zones marginales, i.j.
semblerait ainsi que des la mi-Août bn puisse déjà porter ur! ju2e-
C-lC:ilt valable sur ce que donnera la C/ampagne agricole.
La zone Sud et interiourc do, cette region de Loupa serait
plutôt 5 r a t t a c h e r ?I c e q u e n o u s allbns d i r e p o u r l a zone Centra -
.‘:!ord (Thies et Diourbcl), Paz contre:, la pointe du Cap-Vert du fai.k
do son avancée en mer, a été soumise' aux alizés du Nord CIicst Labal-
i;ant les dépressions dties a la PlousSkIn (courbure du F.I.T.) et est
restée e
n
rUgime d ‘anti cyclone :el:$c> serait (jonc plut6.k & rütta-.
cher au point de vue pluviumétrique a la region do Louga (Dakar n'a
ainsi reçu que 2S6 mm, au lieu de 338 ?I Rufisque.,, 603 à Thiésj
y- 1 nntre
,Z--_--~-~~~~ (17égion ~!IJ Cap-Vert,, T h i h s e t D i o u r b o l )
L a pluviométric e s t trés Fluctuante d'une zone à l’autre
(un genéral,
elle est comprise entrs 403 et 6013 m m ) ; les I;asoin::
on eau des principales cultures ont été trks imparfaitement satisfaits
dans l'ensnmC&,e, sauf exceptions trk3 localisées, notammaiit au mo-
ment du stade floraison - épiaison. 'A noter la situation anoroale-
nient mauvaise de Thienaba qui n'a reiçu que j62 mm si les données
sont bonnes et comp,Ctes
; eFfcctiv&ment les c!Jltures y ont &Lé -;rGs
n6diocres. Thios
avec sas GO3 mm Co:nstitue uns exception cn regard
de Thiénaba et de Tivaouanc (377 mm):. La situation s'ameliorc un
p o u e n a l l a n t vers Cambey et Diourbql ; toutefois les mils sont rrid-
dlocres
(sécheresse
.21 1 ‘ é p i a i s o n ) et les arachides d sevantas ( m a u -
vais remplissage des go:Jssos, coque? vides, attaqties d'iuloa ‘trt;;s
graves). A noter uno petite compensqtion non rn5gligeabli: avec 1~
bissap (oseille de guirrée) et lc niéibé dérobé, Los sorghos d;i bas
fond ou de sols plus argileux ont squffert d'un arrêt precoce dos
pluies et ont tres mal mûri ; pour <a mGmc raison le ni6b6 riércBY
sera tres mcyen e t m o i n s bon qu'en 1578 (pluies tardives de 1978)
1 y; iacheres sont mediocres (mauvaise composition floristiqucj
LÛ partie Nord du Sine Salo~n est trG?s tctchde par les secho-.
Lesses at la situation ;/ est même mojins bonne oarfois
1
i; LJ .: ;< a 1’) i-1 fT> < ;
.t
ou Diourbel. Citons les secteurs trèis défavorisés do Fatick et
i:qSsas
-4 . .
egtrc autres,
qui ri 'or,t eu qui@ 400 mm et m&me Kaolaclc avec
5ilO mm (comme Bambe:/ et Diourbcl !).i Les besoins en eau 0y.i; 6th
I;i21 satisfaits donc, dans le
%ord d u ;Sinf2 S a l o u m ei; i;ouC JUSLE CO:;--
W!31’Lb
L- aillnurs ; les rizibres de Fatyick et Foundiougne sont sinis-
trées, fjils, arachides c-t sorghos scjnt médiocres à m a u v a i s a:~ fjord
de la ligne Kaolack -- Kidira. Au Sud de cette derniere ligne, la
zituation s'ameliore très nettement oour l'ensemolo des cultures
classiques (mil, arachide, sorgho, maïs).
Des 3robl&mp,s d'orGani:;a-.
Dior-1 du travail se sont posés avec ljes pluies précoces e-i; l’e:lwar..
l~isstment des champs par les acivcntijces.
Lo c a l e n d r i e r cultural ,:-:s,t
:~~~mplétement perturbe dans lo Sine Saloum (Unites Exp6rimc~-~~tales
par e x e m p l e ) l o r s q u e l e s sonris de miil n e s o n t p a s faits 01-j ~CC,
2 1.1 an L
les pluies pr6coccs de début 'Juin. 11 fwt alors s E rl c; r 2 n
hlumide 1s mil ; puis les herbes enva/hissent 1~s champs dostincs ;I
l'arachide
et quand survient la dcux/iemc séris de pluies, las champs
anherSés ne sont pas ,orbs h recevoir les semis d'arachide ; on a
ciinsi pu voir semer l’arachide dans ‘l’herbe, q u i t t e h dbsherber plus
.i;ard.
Il faut noter qu'en Casamance, ,on se laisse moins surprendr:;
par c e g e n r e de pluies precocos puisqu'on y laisse pouuser 1'ho:b2
,i.k qu 'on 1 'enfouit ensuite par labou~r, a v a n t d ‘installer l:os cul-
Stlros. Mais cet enfouissemurit des adiventiccs nécessita une r,raii*r
'_i
-!‘oeuwre dont on 1’1s b6néfici.e pas toiu jours dan:2 1~ Sud rju SFi-ia Sa-
71 0 1J m* . L e problsne du! dosherbage resS;ort particulieremerit bC1 cûur:;
d'une année Comme colle-ci, dans la :moitiC Sud du Sine Salcuz surt,o:;'1.
L2 ziz p l u v i a l a eté tres dofavoris pair les sdcheresses intercalaires
i; -. gar l’arr&é précoce des pll-tiess dje m@me q~!e le coton. cer-';air:ou
p l u i e s o n t ét6 ir$s Qrooivos ni; l a sjituation de cc pojnt d e v u e cl&-
gradation des sols est préoccupante ‘vers I\\]ioro d u gip e-t Ti-,ysso
1.; ‘) %
,
.cjmor par example, où eilo néccssi-ik une mobilisation des mo,;enc;
i;n vue de l'aménagement des terres e't de la conservation des sols.
Comme nous l'avons dit Ci7 d'autres occasions, on c0nsta.l~: ai..:
36néqal un transfert de for-LilitQ gebgraphique qui se sold!:? ~'r.1 d5.-
i'initive par une perte do fortilite
pouvent irremédiablc : 1~s F-G-
mErits fins de la moiti6 Nord du pays sont entraînés par erosion
Golienne vers la moitié Sud, ou ils 'sont repris par érosion pluviale
C?L fluviale, polar terminer dans les estuaires (Sine, Saloum, GamL.io
ci!, Casamance),
5,/- Vér-iégal Oriental ct Casamance
-----------------------------
La situation est relativement satisfaisante le long et au Sud
rjc 1faxO
routier Kaolack - TambacounkJa ; les besoins CI: eau des
=cilturos y s o n t sati.sf ait:;, e t o n cohstate r;16me d’importants (IX(;6 I
d::nts hydriques par rapport à ces bcboins, Toutefois, la plc:vion,k-
_! .
idole normale de la période est rarcrnbnt atteinte, sauf ;r I~.ounc]h~~.rl
(deficits de 2OD mm h Tambacounda, 3bD 2 Kédougou,
50(-J ;I! V&li&-û,
blC 2 Bignona ct Ou~souyr2 etc.,, ). ?i ce déficit n'est pas !Jrawe
prjur les cultures annuellas pratiquéps (sauf localemenk pour 10
c c.1 +.. 0 n
du fait de l’arr6t précoce dce pluies rl; p o u r li r i z p l u v i a l
cl2 fait de sécheresses vers l'épiaisbn)
i l 1 ‘est p a r colitra ;JOLI~ 10
rccor,stitution des réserves profondeb d: sol et des nappes ct pour
1 ' a l i m e n t a t i o n tli/driC/iJC3 dvs “3ssencesi a r b o r é e s E)n g6néral. L o s i‘ox?Lc:
.* / . .
c.t plantations peuvent 8Lrr2 affect$es puisque, pour une ETP pobvai~t
attoindrc 1 600 2 1 700 mm dans le, Sud, on n'a reyu au lieu rites
1 430 3 1 500 mm moyens, que 1 000: à 1 200 mr,i seulement E;n 1Y79.
Pour conclure
..-------------
La situatior, est cstastrophiqIue au Nord de la ligne KGt;timer-
;,latam 9 c r i t i q u e e n t r e c e t t e ligne et u n e ligne a l l a n t e n gros de
Dakar à Elakel, hdiocre d e cette d2rniòrc 1iiIjilC jusqu'h l'axe b:ai-,laz;+
I: i d i r a 9 correcte au Sud de cet axe;, mais souvent docovantc 2 ca;iCjt?
:jr, la mauvaise qualité des semenceis (pour l'arachide su:i;autj, dr
l'envahissement des advnnticcs, d ‘:C:I~ calendrier agricole ;je1:1ul:b3
par les pluies survEnues avant lcu: semis en sec du mil, dzs c;tic:hz-
1:’ r: s s e s
i n t e r c a l a i r e s , vers 1'6piaiison surtout (riz pluvial) o-t or-iii.;;
1 cause d'un arret; des pluies Parf:ois trop précoce (pour 1,~
,2 0 .i: 0 r /
:>otammant).
.a.....
. .
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