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@
wkJloo32~
Y 4
VI
Ilfi
Estimation des besoins en eau
des principales cultures pluviales
en zone soudano-sahélienne

C. DANCElTE (1)
des mesures précises de besoins en eau se multiplient et
RÉSUMÉ - Le but poursuivi par l’auteur est de four-
qu’elles soient mises chaque fois en relation avec des
nir au lecteur une méthode suffisamment précise et relati-
mesures caractéristiques de la demande évaporative = éva-
vement simple, pour déterminer les besoins en eau des
potranspiration potentielle d’un gazon de référence, éva-
principales cultures, dans leurs diverses localisations géo-
graphiques. Les étapes essentielles de cette détermina-
poration de l’eau libre dans un bac normalisé, données cli-
tion reposent sur :
matiques permettant de calculer l’évapotranspiration
potentielle par la formule de Penman, etc. Des expéri-
- la caractérisation de la demande évaporative (d’ordre
climatique) dans le temps et dans l’espace, par l’évapora-
mentations plus nombreuses et plus solides s’imposent,
tion d’une nappe d’eau libre en bac normalisé classe A
en vue de généraliser avec une précision suffisante et dans
(EV. bac) ;
un secteur suffisamment vaste, les résultats obtenus ponc-
- le choix des coefficients culturaux K’ = besoins en eau
tuellement
(ou ETM)/Ev. bac, lesquels sont variables selon les espèces
et les variétés et tout au long du cycle végétatif ;
- le calcul des besoins en eau, par périodes de dix jours,
de la pluie de levée jusqu’à la récolte.
Introduction
Les principales cultures abordées sont le mil, le sorgho, le
.
maïs, le riz pluvial, l’arachide, le niébé, le soja, le coton-
Ce document est destiné aux agronomes de la recherche
nier et la jachère d’herbe. Quelques applications relatives
et du développement intéressés par une estimation simple
à la connaissance des besoins en eau sont ensuite énumé-
et rapide des besoins en eau des principales cultures plu-
rées rapidement, le but ultime étant de parvenir à établir
viales. Cette connaissance pourra être utilisée à des fins
un bilan hydrique complet faisant intervenir le climat, le
telles que :
sol et la plante, en vue d’une meilleure gestion des res-
sources hydriques.
- le contrôle tout au long de la saison des pluies de l’ali-
Mots clés : Demande évaporative, évapotranspiration,
mentation hydrique des cultures soumises aux aléas plu-
besoins en eau, pluviométrie, bilan hydrique, simulation,
viométriques, pour une meilleure compréhension et éva-
adaptation pédoclimatique.
luation des rendements ;
- les choix concernant l’adaptation aux conditions pédo-
climatiques des principales espèces et variétés créées OU
Avertissement
introduites localement, en vue de l’élaboration de cartes
de répartition variétale ;
Cet article fait suite à un document de travail écrit à
- le choix de techniques culturales visant à une meilleure
l’intention des chercheurs et des responsables du dévelop- utilisation des disponibilités hydriques ;
pement agricole œuvrant au Sénégal, intitulé : « Méthode
- la satisfaction des besoins en eau de chaque culture,
pratique d’estimation des besoins en eau des principales
lorsqu’il est possible de pratiquer l’irrigation en complé-
cultures pluviales au Sénégal ». Certains agronomes sou-
ment des pluies (doses et fréquence des apports).
haitaient que la portée de cette étude fût étendue à
l’ensemble de la zone soudano-sahélienne, sur le plan
Pour bien appréhender les modalités d’alimentation
méthodologique. Il reste entendu que la méthode propo-
hydrique des cultures, il ne suffit pas de se fonder sur la
sée a surtout fait ses preuves au Sénégal et qu’il convien-
seule pluviométrie et sur la connaissance des besoins en
drait de la tester dans les pays voisins. Il n’est pas évident
eau ; il faut faire intervenir aussi les caractéristiques du
qu’aux extrémités de la zone mentionnée la demande éva-
réservoir-sol. Il sera donc nécessaire d’avoir une idée cor-
porative se caractérise de la même manière qu’au Séné-
recte de la capacité de rétention (pratiquement, la quan-
gal, ni que les cultures s’y comportent de façon identique.
tité d’eau, en mm, qui peut être stockée dans une tranche
de sol d’épaisseur donnée et utilisée avec profit par la
*L’auteur souhaite que, dans tous les pays concernés,
culture). Par ailleurs, la profondeur du « réservoir utile »
pour les plantes est sous la dépendance de la dynamique
(1) Ingénieur agronome (INRA-IRAT) mis à la dis osition de l’Institut
de l’enracinement et tout simplement des contraintes
%négalais d’e Recherches Agricoles (ISRA), Eventre National de
Recherches Agronomiques de Bambey, Sénégal.
.,
I’_
d’ordre pédologique.
2 v’
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4
281
IA-
-.

Ainsi, en sol non limitant, le mil peut utiliser l’eau du
ment mesurée, mais où 1’0;
sol sur une profondeur allant juqu’à 180 à 200 cm et l’ara-
es essentielles : pluviomé-
chide sui une profondeur pouvant atteindre 120 cm. La
ement, vitesse du vent, tempé-
quantité d’eau utile pour les cultures, sur une épaisseur de
rature, humidité re
etc. Sur ce sujet précis, le lec-
sol d’un mètre, peut varier par exemple entre 45 mm pour
teur peut se report
x documents de synthèse parus
des sols très sableux de type dunaire et 120 mm ou plus,
icale (18,20,29,38).
pour des sols restant de nature sableuse mais contenant
La demande éva
ative varie dans un même lieu en
nettement plus d’éléments fins, comme les sols beiges ou
fonction du temps :
riations en cours d’année et d’une
rouges du plateau casamançais. Lorsque la pluviosité
année sur l’autre ; e
varie aussi avec les zones climati-
excède brutalement les capacités d’infiltration ou de
ques, d’une station
‘autre. La figure 1 traduit le gra-
rétention, il y a ruissellement ou percolation ; l’eau per-
dient décroissant no
sud de demande évaporative que
due pour la culture se retrouve heureusement dans les
l’on observe par e
e au Sénégal : l’évaporation en
couches profondes (alimentation hydrique des arbres),
bac normalisé clas
chiffrée à partir de corrélations
dans les nappes ou dans les dépressions, ce qui n’est pas
dant l’hivernage. COCHEMÉ et
dénué d’intérêt pratique.
oposé ce genre de carte à l’échelle
Ces quelques remarques faites, notre but n’est pas de
de toute la zone s
aride située au sud du Sahara, en
détailler les problèmes d’alimentation hydrique et nous
demande évaporative est traduite
renverrons les lecteurs intéressés à la liste bibliographique,
la formule de Penman. Le projet
qui déborde nettement le sujet traité. Chacun devra adap-
à Niamey) envisage d’actualiser
ter avec discernement les résultats de cette étude à ses
préoccupations particulières ; la détermination des
re carte du Sénégal, il faut noter,
besoins en eau n’est qu’un premier stade d’une connais-
ère ébauche, une modification
sance bien plus vaste conduisant à une véritable maîtrise
concernant la f
re, soumise sur 20 à 25 km à une
agricole de l’eau.
influence océamq
es marquée. On s’aperçoit ainsi
qu’à une même
tude les mesures d’évaporation.
« bac » sont égales
la côte à environ 0,8 fois celles que
l’on relève à l’intéri
des terres à quelque 80 km. Ceci
Méthode d’estimation
ressort par exemple
s bien de la comparaison de Bam,
des besoins en eau
bey et de Sangalka
u Cambérène sur la côte.
Les besoins en ea
es différentes cultures retenues, le
Pour déterminer les besoins en eau, on peut suivre les
à Bambey, sont bien sûr sous la
étapes suivantes :
de demande évaporative.
on procède comme indiqué
Préciser la demande évaporative
re étudiée dans le temps (à par-
Généralités
Variations de la de
ande évaporative
La demande évaporative traduit l’ensemble des fac-
dans le temps
teurs climatiques qui influent sur les pertes d’eau par éva-
Dans une station
comme celle de Bambey, on
poration au niveau du sol ou d’une nappe d’eau libre, et
connaît
« bac » en moyenne décadaire sur
par transpiration au niveau des plantes. On peut l’appré-
onze ans (tabl. 1).
hender à partir des calculs ou des mesures d’ETP. L’ETP
est l’évapotranspiration potentielle d’un couvert végétal
homogène et dense, de type herbacé, bien approvisionné
en eau et soumis aux seules contraintes d’ordre climatique
Tableau I Variations d’évaporation bac à Bambey
pendant la saison des pluies en mm/jour
régional. Plusieurs procédés de mesure d’évaporation
(1971-I 98- ).
peuvent donner aussi une idée de cette demande évapora-
I
I
I

1
I

/

I
I

I
tive, en s’affranchissant des contraintes de sol et de maté-
riel végétal ; citons, entre autres, les mesures d’évapora-
tion Piche et celles d’évaporation d’eau libre en bacs : bac
Octobre
normalisé classe A, bac enterré de type ORSTOM, bac
flottant, etc.
Pour diverses raisons, nous préférons (compte tenu de
notre expérience sénégalaise) mesurer l’évaporation
d’eau libre en bac normalisé classe A, installé sur un sol nu
Novembre
non arrosé. Des corrélations simples ou multiples peuvent
être établies pour calculer cette évaporation bac, dans les
2 8 2
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4

M A U R I T A N I E
‘6,7 (0,92) Kaffrine
Koungheul
6
?? 63 (0,93)
Tambacounda
Nioro du Rio ,
’ 57 (0,78)
M A L I
-, Vélingara
* c o r r e c t i o n c ô t i è r e = -
Fig. 1 : Carte des variations de demande évaporative (rnmljour) au Sénégal, pendant les mois d’hivernage (juin à octobre compris).
Période 1972-1976.
Cette demande évaporative peut varier d’une année SUI
convient d’utiliser la demande évaporative de l’année
l’autre : en général de moins de 10 %, comme le montre
même, mais pour des travaux généraux on peut se baser
le tableau II, établi à partir de trois stations échelonnée!
sur une demande moyenne. On doit savoir que si la
du nord au sud du Sénégal. Pour des travaux fins, i
demande évaporative varie de plus ou moins 10 %, les
besoins en eau varieront dans les mêmes proportions.
Dans le tableau, le chiffre entre parenthèses est un indice
T a b l e a u Il Évaporation en bac normalisé classe A,
en mm/jour, au Sénégal pendant
caractérisant l’année par rapport à la moyenne de toutes
la saison des pluies (juin à octobre compris).
les années de mesure.
Variations géographiques
de la demande évaporative

Au Sénégal, le gradient de demande évaporative, for-
tement lié à la pluviométrie moyenne de chaque site,
s’exprime par un coefficient se rapportant à la station
agronomique centrale de Bambey. Sur la figure 1, chaque
Bambey
7,2
6,6
7,2
7,3
6,9
7,3
7,5
6,7
station est caractérisée par son évaporation « bac »
CNRA-ISRA (1,Ol) (0,96) (1,Ol) (1,03) (0,97) (1,03) (1,09) (0,94)
$0,
moyenne pendant la saison des pluies et par le coefficient
mentionné ci-dessus. Ainsi, à Podor où cette évaporation
bd
moyenne est de 10,3 mm/jour, le coefficient 1,41 veut dire
que cette évaporation est 1,41 fois celle de Bambey (7,3
mm/jour). Pratiquement, on utilisera le tableau III.
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4
283
----

r
Tableau 111
Coefficients traduisant la demande
de bilans hydriques a champ effectués avec un humidi-’
évaporative par rapport à Bambey,
mètre à neutrons
us souvent avec un minimum de
au cours de la saison des pluies, au Sénégal.
l’ordre de 6 à 10 % sur un cycle
a rigueur, trois répétitions pour-
raient suffire, com
nu de la précision souhaitée et des
les à prendre. Quand les pluies
elativement homogènes et pro-
es profonds (4 m), l’irrigation soi-
parcelles nivelées, etc., le bilan
d’excellents résultats. A Bam-
rique et évapotranspiromètres
rn?) ont donné des résultats très
voisins et finalemen
méthode du bilan hydrique a été
retenue. Dans d’aut
ituations, quand il pleut trop par
exemple (Djibelor e
samance, Sénégal), seuls les éva-
potranspiromètres
pu être utilisés. Les techniques
retenues sont détail1
ns les nombreuses publications
/
/
,
I
ponctuelles citées.
aussi d’autres méthodes,
Kaédi
comme celle de 1
e au Niger (Tillabery), qui
(Mauritanie)
1 ,19 Kaolack
0,92 Bignona
/

i
i
/
I
I
/
I
consistent à effect
igations très bien contrôlées
I
Matam
1 ,15 Gossas
0,95 Ziguinchor
0,64
(on réajuste chaque
e niveau des réserves en eau du
sol à un niveau légè
ent inférieur à celui de la capacité
Tivaouane
1,05 Kaffrine
0,93 Kolda
0,66
de rétention du sol
lablement très bien déterminée,
ceci pour éviter t
percolation intempestive). La
Bambey
1,00 Darou
0,88 Oussouye
0,62
méthodologie de la
ure même des besoins en eau ne
fait pas l’objet de
publication : elle est liée aux
Diourbel
0,97 Nioro du Rip
0,85 Cap Skiring
0,60
conditions de sol, de
t, de culture rencontrées et aux .
* Stations côtières corrigées.
A
moyens disponibles
ne peut être systématisé dans
Déterminer les coefficients culturaux
ce domaine.
I
tout au long du cycle de végétation
Les résultats so
n é s dans les tableaux qui suivent
Le coefficient cultural K’ est pour nous le rapport entre
utilisateur de retenir les coeffi-
les besoins en eau mesurés au champ et l’évaporation en
la zone les plus proches de celle
bac normalisé classe A (installé sur un sol nu, non irrigué)
pendant la même période. la décade en l’occurence. On
Des coefficients
tenus pour une culture donnée en
pourrait se rapporter de la même façon à I’ETP mesurée
zone soudanienne s
ne sont pas forcément les mêmes
ou calculée : K = besoins en eau/ETP.
que ceux obtenus
one sahélienne à une latitude très
Ainsi, au Sénégal tout au moins, I’ETP mesurée sur
différente. De mê
on peut hésiter à transposer dans
gazon est égale. en moyenne sur trois stations situées au
e le Niger, des coefficients
nord. au centre et au sud du pays, à 0.78 fois l’évaporation
l’Océan comme le Sénégal.
« bac » pendant la saison des pluies et à 0,65 pendant la
saison sèche (29). La FAO (2.5) préconise de son côté
ne méthode de détermination des
1’ETP calculée par la formule de Penman comme réfé-
besoins en eau,
sur l’utilisation des coefficients
rence de demande évaporative ; c’est aussi la position
le domaine de validité géogra-
adoptée par le projet AGRHYMET (Niamey). Le plus
ents soit précisé. Cette vérification
souvent. il est relativement facile de passer de K à K’ et
vice-versa. Pour l’analyse critique de ces référentiels, on
peut consulter, entre autres documents, la thèse de Riou
(21), I~IBERNON et AUCKENTHALER (43), qui comparent
I’ETP Penman et l’évaporation du bac A, en région tropi-
mesures de be
eau d’une variété identique et
cale.
lisé classe A ; culture et bac
gérés de façon strictement
Les besoins en eau ont été mesurés en diverses stations
agronomiques d’Afrique de l’Ouest francophone ; il
ieux retenus : ce travail est
convient de mentionner les dispositifs de mesure installés
tton entre le Sénégal, le Mali, la
par I’IRAT et pris en charge de plus en plus par des orga-
Haute-Volta et le
er. En attendant que cette vérifica-
nismes de recherche nationaux, au
tion expérimentale
t faite, nous nous contenterons de
Niger. en Haute-
Volta. au Sénégal, au nord de la Côte d’ivoire.
faire un inventaire
si complet que possible des prince
paux résultats obter us sur les cultures pluviales de la zone
Au Sénégal, les besoins en eau ont été mesurés à partir
soudano-sahélienm (tabl. IV).
2 8 4
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4

Tableau IV Coefficients K’ = Besoins en eau/Ev. bac normalisé classe A
obtenus en Afrique de l’Ouest francophone
sur mil, sorgho, ma’is, riz pluvial, arachide, niébé, soja, cotonnier et jachère d’herbe.
Décadeset numéros d’ordre
Total
Consom.
cyle
totale mm
Observations
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
MIL
MILSANIO
(1) 2 035
(1) 13 950 (1)
399 (1) 215 (1) 562
120 jours
Bambey/Sénégal
1,16 1,19
1976 (1) et 1977 (2)
(2) 1 623 (2) 14 425 (2)
374 (2) 283 (2) 628
MILSOUNA
(1) 2 690
(1) 6 6 8 0 (1)
400 (1) 68 (1) 417
90 jours
BambeylSénégal
0,31 0,42 0,68 1,02 1,lO 1,08 0,92 0,84
MILNAINGAM
l
1973(l)et1974(2)
(2) 2 948 (2) 5 760 (2)
492 (2) 73 (2) 416
-~
(1) 2 151 (1) 5 940 (1)
447
(1) 51 (1) 320
75jours
0,45 0,55 0,75 0,95 0,95 0,80
Bambey/Sénégal
0,70 0,68
1974(l)et1975(2)
(5j)
(2) 1 721
(2) 5 650
(2)
510
(2)
0 (2) 327
P3 KOLO
104 jours
0,40 0,48 0,52 068 0,75 0,82 0,82 0,74 0,65 0,54
2 230
9 000
210
400
g Tillabery/Niger 1972
t
S O R G H O
- 137-62
-r Fréquence
133jours
0,52 0,54 0,60 0,62 0,70 0,75 0,80 0,84 0,84 0,84
18000
273
630
845
d’irrigation
Tillabery/Niger 1972
insuffisante
126
150jours
Mogtédo,Hte-Vo,ta 0,60 0,70 0,76 0,88 1,04 1,12 1,24 1,24 1,OO 0,92 -
137-62
60
Référence
IlOjours
0,40 0,60 0,80 1,lO 1,20 1,20 1,20 1,20 1,lO 0,90
582
500
bac enterré
MaradUNiger(5 ans)
2zo
typeORSTOM
7 0 1
juin à
?
/
682
octobre
1968
CE67
Grande
90jours
Bambey/Sénégal
0,37 0,44 0,50 0,88 0,96 0,90 0,82 0,78 0,68 -
542
hétérogénéité
sol peu
1975
favorable
v- ?
Culture
FAO - OMVS
Richard-ToWSén.
0,30 0,55 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
-
-
détruite
- / - 1 - 1 détruit
-
par les
1972
oiseaux
MAïS
MASSA
Yamba
7 0 1
KOLO P3
100 jours
0,76 0,84 0,92
(juin à
1,lO 1,20
0,92
4 330
?
octobre)
?
7
Billons
Mogtédo/Hte-Volta
128 en mai
1968
BDS
IlOjours
1 250
2 200
Sol dior
Bambey/Sénégal
0,39 0,45 0,50 3.58 1.74
0
0,70
et
et
544
8 1
624
1975
1 546
2 300
favrible
MAKA
Guédé/Sénégal
FAO-OMVS
0,30 0,40 0,64
124
3,85 1.90
0,67
1 280
?
très aride
?
635
Billons
1972
- l,6E----- -
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4
285

T a b l e a u I V ( s u i t e )
l
Décadesetnumérosd’ordre
Total Rendementskgha
Pl~vio.
Irrig.
Consom.
cyle
rim
mm
totalemm
Observations
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Grain
Paille
ougousse
oufane
R I Z P L U V I A L
I

I

I

I

I
V.6383
Xversesvariétés
2660
340
V.IKP
3jibelor/Casamance 0,60 0,80 1,02 1,lO 1,20
<lOO
~
V.3026
1973-1976
4795
440
V.144B9
îiidecasierTNn”1
Guédé/Sénégal
?
1306
FAO-OMVS
0,50 0,80 1,lO 1,16 1,20
Semisdirect
1972(1)et1973(2)
(2) 124
?
913
Dotentiel
Smmlj
;aufpluie
440
6000
3otentiel
9mmlj
sauf pluie
542
4500
?
A R A C H I D E
j5437
cycle
109jours
hllabery/Niger
0,36 0,38 0,40 0,50 0,60 0,65 0,70 0,73 0,73 0,70 0,56 - 0,56 (g;;;;e,
-
472
365
580
allongé
(normalement
1972
9Ojours)
j5437
)Ojours
3ambey/%négal
0,41 0,57 0,67 0,90 0,83 0,78 0,77 0,65 0,65
-
-
-
0,69 (&;~&
3300
1.92
72
405
1974
j7422
105j0urs
3ambey/Sénégal
0,23 0,41 0,65 0,93 1,06 1,04 0,93 0,93 O,% 0,90 0,90
-
0,75-J
3 fifi0
(gousse)
4988
1973
(5i)
!8206
12Ojours
3ambey/Sénégal
0,26 0,38 0,48 0,64 0,83 0,97 1,07 1,OO 0,93 0,78 0,74 0,65 0,73 (g;;;$
3! 302 74
1976-1977
(50
I
L
~

3
58-57
126jours
Yuédé-OMVS/Sén.
0,30 0,55 0,75 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 0,75 0,54 (
746
1972-1973
821
75jours
Bambey/Sénégal
0,38 0,60 0,95 1,08 1 , 0 0 0,80
0,75 0,72 -
-
20
335
1975
(5j)
MOUGNE
‘r
lambey/Senegal
‘r
lambey/Sénégal
, ,
~0,42~0,60~0,74~0,97~1,06~1,08~0,80/0,57~
~,42~0,60~0,74~0,97~1,06/1,08~0.80~0,57~
- ~
1 - 1
3451
152
Irrigation
0
322
inutile
:
3ouaké e s t m e n t i o n n é b i e n q u e n ’ a p p a r t e n a n t p a s a u x z o n e s climauques
souaanienne
er sa/Menne.
Commentaires sur les tableaux IV
I dépend alors de la naturk du sol et du rythme des apports
1 - Il ne faut pas s’étonner si les coefficients K’ sont sou-
emment humecté est bien- plus
vent assez différents, même pour une même variété, en
début de cycle. Au début de la culture, le sol est pratique-
ment nu et l’évanotranspiration est essentiellement de
l’évaporation à la surface du sol. Cette évaporation 1
Pourtant, les deux ry/thmes d’apport peuvent avc!r Je
286
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4

L
Décadeset numéros d’ordre
Total Rendements kgha
Pluvio.
lrrig.
Consom.
1
Observations
2
3
4
5
6
7
8
cyle
9
10
11
12
Grain
Paille
mm
mm
totalemm
ou gousse
ou fane
S O J A
ISFWRAT44A73
IlOjours
Djibelor/Sénégal
0,66 1,OO 1,28 1,40 1,44 1,20 0,75 0,52 0,45 0,42 0,40 - 0,80 (g;a;zsI
2100
1490
<50
314
Drainage
1978
diiile
ALLEN
Vigueur
131 jours
n 67
médiocre
Tillaberyhhger
0,24 0,38 0,62 0,78 0,88 0,94 1,OO 1,OO 1,OO 0,96 0,88 -a- 0,71
2 130
222
835
925
sol peu
Site1-1972
0,44
profond
7‘,
?Illabery/Niger
0,54 !J,58 0,66 0,76 0,88 0,98 1,07 1,07 arrêtdesirrigations
-
1 530
Sie2-1972
I
l
(1) 80
(1) 725
(2) 124
-
(2) 7%
-
1 582
1 - / 645
1 Ei
SJASM67
135 iours
- / 399 l - / 738 I
I
I
I
I
* Interwlation
IlSjours
Mog?édo/HteVolta
919
-
566
dehère
récolte
1968
à146jours
J A C H È R E D ’ H E R B E
100 jours
;;;bey/Sénégal
058 0,72 0,80 0,87 0,93 0,95 0,95 0,93 0,84 0,75
-
- 0,83
-
4 ms 500
407
1 6 1
534
même effet favorable sur la jeune culture encore très peu
2 - Dans le cas de Maradi, au Niger, il s’agissait d’un bac
exigeante en eau. Il y a là une faiblesse de la méthode
enterré de type ORSTOM. Les différences par rapport au
basée sur les coefficients culturaux, qui ne peut pas pren-
bac normalisé classe A sont toutefois peu importantes : de
dre parfaitement en compte, en attendant la couverture
2 à 5 % à Bambey, selon la période de l’année (29).
totale du sol par la végétation, la nature du sol et le
rythme des apports d’eau. Cependant, à ce stade de faible
3 - On manque assez souvent de données sur les rende-
consommation, les erreurs d’estimation de K’ ont une
ments en paille qui permettent pourtant d’avoir une idée
importance assez limitée. Une solution consisterait à
de la vigueur de la culture et de sa représentativité.
moduler pendant les vingt ou trente premiers jours les
4 - Des renseignements portant sur les techniques cultu-
coefficients, en fonction de la fréquence des apports (22),
rales et sur les conditions de culture des différentes espèces
ou encore à décomposer le « complexe culture » en ses
et variétés testées peuvent être trouvés dans les docu-
deux composantes : sol nu, d’une part, et couvert végé-
ments suivants :
tal, d’autre part (36). DOORENBOS et PRUITT (25) ont
- Bambey/Sénégal : mil, sorgho, maïs, arachide, nié-
proposé une abaque donnant les coefficients végétaux de
bé, cotonnier, jachère d’herbe (22, 27, 28, 33, 34, 37,
début de cycle en fonction du rythme des irrigations ou
38,41 et 57) ;
des-pluies.
- Tillabery/Niger : mil, sorgho, arachide, cotonnier (26) ;
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4
287
---- -.

.
- Maradi/Niger : sorgho, cotonnier (20) ;

= ETMlEv. b : pour tout le cycle
- Richard-Toll, Guédé/FAO-OMVS/Sénégal : sorgho,
maïs, riz, niébé, cotonnier (30 et 31) ;
- Mogtédo/Haute-Volta : sorgho, maïs, cotonnier (19) ;
- Djibelor/Sénégal : riz pluvial, soja (37) ;
- BouakéICôte d’ivoire : riz pluvial (40).
Mogtedo
0
5 - Il existe des risques d’erreur sur les mesures de
0a m b e y
a
besoins en eau et donc sur les coefficients culturaux. Il
Maradi’
‘A8
convient d’être très vigilant sur les conditions d’obtention
Tillabety
0
des résultats. Citons entre autres :
0.7
- Des risques de percolation : certaines quantités d’eau
‘336
’ Guédé
peuvent échapper au bilan de consommation, d’où une
évapotranspiration surestimée. C’est le cas du sorgho à
EV. bac
*
Tillabery, avec des fréquences d’irrigation insuffisantes,
mmljour
5
6
7
8
9
10
1 1
d’où des doses un peu trop fortes compte tenu de la capa-
L
cité de rétention du sol, et des risques de percolation,
Fl
d’ailleurs signalés par les auteurs de cette expérimenta-
et
tion.
- Des défauts de drainage : parfois les cuves d’évapo-
transpiration drainent mal, lors des séquences trop plu-
Ixemple de cal&.~l des besoins en eau
vieuses ; c’est le cas de Djibelor, au Sénégal, pour le riz
Nous sommes
pluvial et le soja. Il y a alors des risques d’engorgement et
en mesure de déterminer,
our toutes les
l’évapotranspiration peut être surestimée momentané-
les besoins en eau
date de semis en humide, ou
ment ; par la suite, le drainage se prolongeant au delà de
e végétation, dans le cas d’un semig
la période normale et de façon excessive, l’évapotranspi-
en sec ».
ration est au contraire sous-estimée. En moyenne, sur
une période suffisamment longue, le bilan peut heureuse-
Prenons par exem
arachide de 105 jours,
ment être correct. A Djibelor, ces difficultés étaient par-
Thiénaba le 8 août 1980 :
tiellement résolues en recourant simultanément au drai-
- on chiffre la dem
nage gravitaire classique, à un drainage accéléré par des
récisément l’évap
bougies poreuses mises en dépression, à l’élimination de
P
l’eau stagnant en surface, à des contrôles piézométri-
P’
d#
ques ; le bilan n’était clos que lorsque la nappe de la cuve
était suffisamment rabattue.
tz
-
K’ = besoins en eau/Ev. bac
6 - L’exemple du cotonnier montre bien qu’il est hasar-
n
105 jours (tabl. IV) ;
deux de généraliser à une zone trop vaste des coefficients
- il est alors facile e chiffrer les besoins en eau en mm/
culturaux identiques, alors que la pluviosité et la
j(mr et en mm pour
ou période considérée.
demande évaporative peuvent être très différentes (tabl.
sont présentées dans le
V et fig. 2).
ti
Tableau v Variabilité géographique des coefficients
culturaux K’ du cotonnier, en fonction
applications possibles
de la pluviosité et de la demande évaporative.
les mécanismes de pro-
réussite d’une spécula-
( L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4

T&W VI Besoins en eau de l’arachide 57-422 à Thiénaba en 1980. Total 514,8 mm en 105 jours.
Période
8-20/8
21-31/8
l-10/9
11-2019
21-30/9
l-10/10
ll-20/10 21-31110
l-10/11
ll-20/!1
13j
11 j
1Oj
1Oj
IOj
1Oj
1Oj
11 j
1Oj
1Oj
Ev.Bambey
671
5,7
537
5,4
56
6,4
6,4
69
7,2
738
630
536
5,6
5,3
5s
63
63
63
771
737
0,23
0,41
0,65
0,93
1,06
1,04
0,93
0,93
0,92
0,90
59
Besoinseneaumm/jour
134
233
376
479
58
676
6,3
675
63
Besoinseneau
deladécade

18,2
25,3
36,0
49,0
58,0
66,O
59,0
69,3
65,0
69,0
oupérioderetenue
cumul quotidien au cours du temps : ceci donne une
des besoins) ; on constate, en effet, que les rendements
bonne idée des jours de pluie (dates de semis et de der-
d’une culture ne chutent pratiquement pas tant que les
nière pluie entre autres), de l’importance quantitative de
besoins en eau sont satisfaits à un taux compris entre 80 et
chaque pluie et de leur répartition (les périodes de séche-
100 %.
resse ressortent très bien sous forme de palier.. .), de la
durée de la saison, du total pluviométrique atteint, etc.
Enfin, il est toujours recommandé de faire figurer sur le
Les besoins en eau sont, de même, cumulés à partir de la
graphique la pluviométrie moyenne de la station (fig. 3).
date de semis en humide ou de départ de la culture (quand
Un progrès sensible consisterait d’ailleurs à donner non
cette dernière avait été semée en sec) à un niveau optimal
plus la pluviométrie moyenne, mais celle que l’on pour-
jlO0 % des besoins) ou à un niveau de repêchage (80 %
rait espérer atteindre ou dépasser un nombre d’années
Dispositif d’alimentation hydrique avec tensiomètre et humidimètre à neutrons dans un champ d’arachide (Photo Dancette).
L'AGRONOMIETROPICALE 38-4
289
- - -
-

\\
suffisant pour garanti me certaine sécurité agricole, kr
:
hydrique : on retient souvent les
Besoins en eau
moins d’un point de v
Pluviométrie cumulée en mm
seuils de 75 % ou SO
des années (13,28,39).
f
0 0 0
Chances de réu ;ite des cultures
La connaissance dl besoins en eau d’une culture per-
met donc, au moim Flobalement et quantitativement,
d’estimer les chances I satisfaction de ces besoins, au vu
de la pluviométrie (
33, 34). C’est pourquoi, à titre
5 0 0
indicatif, nous donne s dans les figures 4 et 5 les pluvio-
métries moyennes et Iles que l’on peut espérer atteindre
ou dépasser dans 80
des cas au Sénégal. On s’aperçoit
alors que raisonner I r des quantités de pluie moyennes
est trompeur et que
tenir un seuil de 80 % de chances
0
incite à être beaucot plus prudent. Sachant qu’une ara-
juin
a o û t
octobre
chide de 105 jours a I général besoin de plus de 500 mm
juillet
septembre
n o v e m b r e
de Thiès et de Diourbel (Sénégal),
I
d’eau dans les régio
Fig. 3 : Satisfaction des besoins en eau de l’arachide de 105 jours
on voit sur la carte t e le seuil que l’on peut atteindre ou
(variété 57-422) à Thiénaba en 1980.
M A U R I T A N I E
m
?w
E OCÉAN -
ambacounda
M A L I
900
1 000
JC,
-1 100
Kédougou
Cm-
i!
effectués à partir des données brutes de ïu
i:
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4

M A U R I T A N I E
Linguère
TivaV 4oo
S É N É G A L
600-
Tambacounda
<oIda
, 1 OOO- K é d o u g o u
* c o r r e c t i o n c ô t i è r e =
-
Fig. 5 : Pluviométrie en mm, de juin à octobre compris, atteinte ou dépassée dans 80 % des cas au Sénégal, période 1931-1975. Calculs
effectués à partir des données brutes de Ca météorologie nationale (listing « hydrologie ORSTOM >J).
dépasser dans 80 % des années, se situe plutôt autour de
mieux appréhender les problèmes d’alimentation hydri-
450 mm. Ceci veut dire que l’on aura des difficultés d’ali-
que des cultures, ce n’est pas encore la panacée, loin de là.
mentation hydrique dans plus de 20 % des cas, et d’autant
C’est pourquoi nous nous acheminons vers la simulation
plus que, sur la quantité de pluie indiquée, une part non
complète du bilan hydrique des cultures à partir des
négligeable peut soit ruisseler, soit percoler plus bas que
connaissances de milieu suivantes : pluviométrie, demande
la limite d’extraction racinaire de la culture. Très souvent,
évaporative et besoins en eau des plantes, caractéristi-
en effet, toute la pluviométrie reçue n’est pas entièrement
ques hydrodynamiques d’infiltration, de ressuyage et per-
stockée dans le sol, ni. utilisable avec profit par la culture.
colation, de rétention de l’eau, d’évaporation et d’utilisa-
Inversement, pour une variété d’arachide de 90 jours,
tion de l’eau (modalités d’enracinement et extraction
dont les besoins sont limités à 400 mm, si le seuil de
hydrique) pour les principaux types de sol du Sénégal (44
450 mm dans SO % des années assure une bonne sécurité
à 61). Sans vouloir détailler trop la méthode de simulation
hydrique, il ne faut pas oublier que, dans 80 % des
utilisée (24, 32, 35, 42), qui fera l’objet prochainement
années, on bénéficiera de plus de 450 mm : il y aura donc
d’un autre article, nous pouvons préciser que les facteurs
des risques non négligeables de lessivage, de récolte sous
suivants interviennent dans le bilan :
pluie, de moisissure des fanes d’arachide, de germination
- données pluviométriques quotidiennes accumulées
des semences non dormantes, etc.
pendant une période d’au moins une trentaine d’années ;
- stock en eau utile du sol, qui dépend du type de sol et
Simulation du bilan hydrique des cultures
des modalités d’enracinement de la culture ;
Nous avons vu par les exemples précédents que, s’il
- besoins en eau de la culture (ETM ou ETRM), en sui-
existe des procédés plus rationnels que par le passé pour
vant le processus décrit ci-dessus ;
a
L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4
2 9 1
--- - -
--

extraction par les r
dans la plante
même, permettent
;
- évapotranspiration réelle (ETR), réduite par rapport à
elle-
ETM, en cas de stress.
ne bonne satisfaction de ces besoins.
hydriques n’est pas seulement
On peut déduire de ces données :
recouvre aussi des exigences
- le taux de satisfaction des besoins (par exemple de cinq
il ne faudrait pas sous-estimer
en cinq jours, tout au long du cycle de végétation) et donc
les périodes de déficit hydrique ;
Le facteur « ea » n’est qu’une des composantes de
- le drainage en dessous d’une profondeur d’enracine-
dement potentiel (tant de la matière
ment maximum, et par là les périodes d’alimentation
importance ne doit pas nous
hydrique excédentaire ; ces périodes correspondant à
faire négliger les a
une forte pluviosité et souvent à une insolation réduite. la
photosynthèse peut de son côté être médiocre ;
- les durées totales d’alimentation hydrique correcte.
Cette analyse est de la plus grande importance pour
Agroclimatologie pluviométrie
déterminer, sur un grand nombre d’années, les probabili-
1 - INSTITUT SÉNÉ ALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES,
tés de réussite des diverses variétés, en tenant compte non
1964-1981. Rapp rts annuels d’activité « météorologie des sta-
seulement de l’aspect quantitatif des besoins, mais encore
tions ISRA ». Ba bey, CNRA.
:
des durées de cycle compatibles avec les durées d’alimen-
2 - AMÉNAGEMEN
DU TERRITOIRE. 1967. Quelques don-
tation hydrique satisfaisante. La Division recherche-
étriques de seize stations du Sénégal.
développement de 1’IRAT a les méthodes et moyens
Dakar, Ministère du Plan et du Dévelop-
informatiques voulus pour faire ce travail, dont les appli-
cations déjà nombreuses concernent l’alimentation hydri-
3 - SECK M., 1969. Les orages dans la région occidentale de
que du riz pluvial, du sorgho, du maïs, du mil et de l’ara-
l’Afrique. Thèse, acuité des sciences. université de Paris, 63 p.
chide, entre autres cultures.
4 - SECK M., 1970. ’ tude des principaux facteurs agrométéorolo-
giques au Sénégal. L’Agron. trop., 25 (3) : 241-276.
Les applications de la simulation du bilan hydrique sont
T
:
nombreuses tant dans le domaine de l’agriculture pluviale
Données météorologiques recueillies à
stricte : explication du rendement, chances de réussite
Samé, Kaédi. Rapports annuels.
;
des cultures, cartes d’adaptation pédo-pluviométrique
(zonage), que dans celui de l’agriculture irriguée en tota-
lité ou en complément des pluies : modalités d’irrigation,
doses et fréquences, valorisation de l’eau, etc.
Cependant, la simulation du bilan hydrique est un tra-
tudes portant sur l’analyse de la régularité
vail long et minutieux qui demande des moyens impor-
tants pour la compilation des données, leur traitement
informatique et surtout l’interprétation et l’exploitation
8 - BIRIE-HABAS J. DANCETTE C., 1973. Projet d’études plu-
viométriques app iquées à l’agriculture sénégalaise. A -Ana-
des résultats sous une forme utilisable au niveau du déve-
lyse fréquentiçlle des pluies. B - Application possible : sta-
loppement rural.
tion d’avertissem nts agrométéorologiques. Bambey, CNRA,
IRAT.
:
Y - LANNOY G.
Conclusion et bibliographie
10 - CORNET A.,
Une documentation relativement exhaustive pour le
Sénégal, moins complète pour les autres Etats d’Afrique
11 - DANCETTE C., OW C.S., 1976. Analyse agroclimatique de
de l’Ouest francophone, a été rassemblée. Les documents
de faciliter les choix de la recherche
signalés ont trait surtout aux différents paramètres qui
ent agricoles. Le cas de Nioro du Rip. Bam-
entrent en jeu dans la démarche de détermination des
besoins en eau. Cependant, nous avons cité aussi des
publications qui concourent à une meilleure connaissance
agroclimatique du milieu et à une utilisation plus ration-
nelle des résultats portant sur les besoins en eau. On
DE RECHERCHES AGRICOLES -
remarquera ainsi de nombreux articles traitant de l’eau
dans le sol et de l’alimentation hydrique des cultures.
pagne agricole au Sénégal. Bambey, ISRA.
Connaître les besoins en eau d’une culture ne constitue
pas une fin en soi. Il faut savoir ensuite si les apports
13 - MÉTÉOROLOGIE NATIONALE (Direction de la), 1978.
Rapport sur la c’ mpagne des pluies provoquées au Sénégal.
(pluie, irrigation), le stockage de l’eau dans le sol, son
l
Dakar, Ministère de I’Equipement, 16 p.
z
292
1 L’AGRONOMIE TROPICALE 38 - 4


Dknande évaporative, besoins en eau
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OMVS-AGP/REG 114, Rapport technique n” 2, 171 p.
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t. 1, 164 p ; t.2, 102 p ; t.3, 59 p. Rapport de fin de campagne
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45 - INSTITUT DE RECHERCHES AGRONOMIQUES TROPI-
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