REPfJBLIQUE DU SENEGAL JECP~Tn9IAT D f ETAT ...
REPfJBLIQUE DU SENEGAL
JECP~Tn9IAT D f ETAT
PRI WTURE
ii LA REChZ%X? SCIEKTW:rQUE ET ‘r:ECmTQiJE
T I&mc COLLOQUE INTERNATIONAL JX TECHNOï,OGIE ‘DE L ~A.UPEi8F
ouaqadcugou - mut e-volt a
10 . 15 Novembre 1980
Octobre 1980
8
: Ing”nieur de Recherche, VSFI, mis ix ! n dir;pssi tic);? cfcr: 1. * ISRl,
Le m.aintiw ou la rekauration de :lrz fertilitc cies 501s en rggion
soudano-aa.hélienne yasse nEce~s$.rement par 11 intermédiaire des restitutio:ns
de matiere organique,
L’apport préc«n1.s6 lors des labours de fin de cycle se heurte 5 de
nombreures difficultés : pédoclirnatiuuts,
d e calendrier cultural e.i; socio-
culturelles.
Le seul labour~ge,eralcnlel.it
?,ff’ectué est celui de d6but de cycie ;
il nécew&f3 alors crnc matière orga?kiquc éiroluée afin d’£viter tant les “fainis
d’azote!’ que les problèmes de phytotoxicit&.
La constitution d’un tas de ‘I’u.mier rencotre peu dVir.tllrêt en milieu
rural, quant à celle d’un compost en -f’os.se si el1eLw.t appri’ciGe pour le ma:raî-
chag,z ou les pépinières d’arbx,es fruitiers, J.es agriwlteuw n’cnvisapwt pas
d’aller rechercher Ze conpost pour 1 I épandre daxx~ les jardins ou les champs,.
La solution préconisée de compo~tage ec -f’osse en bout. dc? cha.mn Fuis d’épandage
rencontre donc beaucoup de rieti~enecs,
Les travaux se sont ~!orx orientde ~013 l e compostage méthanogt%ne
111. compostplus
facile d’accès et dont le gaz ~wurrait être une )ïus-value
incitatrica
?: tine bonne condui ke ~311 c;ompDstaze.
Le second nvantaqe,lctin d’êtrro minime, serait une aide Ei la lu,tte
:ontre l a dt$forestation,
1 - EÎWUETES EN MILIEU TGJRAL
( en tcmnes/ha!
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J. B. : Les r;;oye~:nes pr&sent&.x i c i et etabl iea
-
-
5 partir des valeurs de plusieurs
villages varient beauwnp seloir lez villages e:î particulier lorsque ceun-ci
sont à ethnie dominant :: di fféreilte.
N~ui dispns..xx de peu de données sur les tiges de sorgho qi
.embl e:lt rkoltées dans la ré@ on Centre (!Gi&s-Diourbel ) I car mieux a,7pet6e,~
pe l e s tige:; dt:! m i l . E n Casa.tm.nr:e, 1 ’ \\<n;;omble de:: tiges es*: abandonnee au olîamp.
Les tiges de maïs (Sud Sine-Saloum et Casamancc), Siw. qyGt6es pai.:
.e bétail, ne sont récoltées que dans le Sud Sine-Sal:~uw poux redistribctior! aux
Inimaus du carré.
Dans la région Cer,tre, l’herbe de jachere crt. traditicnnellement
&oltée e t donn&z c n m&ïarl,r:e ai: b6i;ail avec la fnnc dtaruchide,
cette ira+-lquc to~k!
::e d4vcl.oppe.r dans la xne Nord du Sine-Salou.m, mais aussi dan% *c 5uti Sir>+Saioum
n -.,liP AI*,i.,p ,,nm*,lir>; 01 ; ,.s.-,+: x..., *In,-.” 1 - hi-u..!
Ccnclusion
-
a ) Ilonnées techniaues
Ijaixi leo candi I;i.on;. du SiGgal. 9 une unit6 hot’ine p:.oduit on lno;‘enne 2 kg
3r: mat!.& sèche comme féces, t:.“i supposant une r&x~&atio:~ totale de uell.ea-c;. ,
:‘est danc un cheptel BF: 213 & i!5 unitzs bovines qui. appnm
ciA al t nécessai.ro pour
. ’ approvl sionnerncnt yuoti dier,.
b) Cbsûrvatioi-, ;‘in si tu”
-- La fr$uencc d’appc’rt en 137%1979 a & 6 en moyenne de 2 charre t; tvs
Var mois (et non Y par jour) permet-tart une production ,journali.&re de ci,23 m;3 (soit;
:C du volume de la cuverie) &z Iiiogax B 65 - 69 % de métharxt.:. En f’wc ti on :les
apports effectués la product;iorl en hi.ogaz est dom proche de son optimum
th$orique 9 bien. que le tempz de retentior, calcul6 s o i t n e t;tewn-t supQrieur 5
celui retenu à I ‘origine.
I,thivcmage const i t;ue âne @riode cri-tique pour 1’ app:~ovij;ionnemen-t
du fermentew,
soit par manque de temps co3.t par manque ai: mati&res premièroe.
Un renouvr‘i lemi:ni- complet d:z la ~zause et! dé’but; Si’hivern.age devrai t permettre::
l’approvlsi.r;nr;cr~znt dur-an-l; tes 3 mcis 1~:: plu-5 dif’ficilcs (jttil.:l.et, août, septembre)
mais avec ~lnc’ production ir,rGguli&ro ii. serai-t donc sans Goute :p~Eférabl~ &:
pr&vcir un stock de fé&s ras smb!.és avant 1 1 hivernag6 0
En supposant un îmort.l5semeni; consbnnt Sur 10 ans pour ia cloche, 15 ans
pour la tuyai.:teric,
4C aIlS ]>O;:r 1Z.i IX.~Oli~~~I~ic
e t me valeur r+s:i&.ie! l e nulle en
fin dtamortissem~nt o n obtieni; les. ccQl;.s suivants :
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: Coût er. Novembre 3.979
NB : Les données du tableau 11:: tiennent, pamp3 compte (sauf pour le biogaz) du coût
des &quiptimen.ts ct amorti.ssement;s.
Lc méthane a donc un prix d e r e v i r n t comparable ( e n 1979) à. c e l u i du
butane J&it?:G~irs
il. exige une somme de -trwail non n&gligeable. Par? contre dal:+
cAAe Etude nous n’avons pas te:w compte de l’utilisatiorA
du compost ; celle-ci.
pourrai. ; et? i.raînc; d e s 6cc?nomics appr$ciahles
s u r l e chapî’trc w~;rai~ de:3 -;gri:.:al.-.
teurs, SR V~lGriüa~iOfi &tZGll: fO:lCtic% tics ci.Il tUrCS. ! traditionnelles GU maraîchage) <
IJne pre!r.ière ci&ermin?tion clins valeurs agronomiques du compost 2 mj.s
en évidence 9 à la dose de 5 t m. s. /ha une ~:LI:S va.las en poids: de grain.5 riv 3; %
p o u r l e mi.1 (varidté 3/4 Bx-borne) e t 16 % pi:)ur :.‘arstchi.d;: p (vari.étG 73-;:1?) avec
augmentation des teneurs en azote !,ll&rale.
!,es pzrtes d ’ a z o t e daw le compost lors de plusieurs cycles d’humect~tioz:
dessication peuvent at teiiidi'% 75 Y.. dl1 stock initial, l.‘ad,ionction dr 60 uni-6~ de
FzOs /tonne de compost diminw cei pertes B 49 % j?tiur 1~: phosphatr i5potassique e t
124 % pour le phosphate monor:a?cique.
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II - PERSPECTIVES
il - pjice au Dcint dY WI fermenteur de faible coût
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Octobre 1980
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