REP~UBLîQUE, DU SENEGAL MINISTERE DU DEVELOPPEMENT...
REP~UBLîQUE, DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
ET DE L’HYDRAULIQUE
i -..I. ^_ .~_..--.--
INSTITUT SENEGALAIS
DIE
RECHERCHES AGRICOLES
L-----A
ETUDES
CARTOGRAPHIQUES ET
AGRO-PEDOLOGIQUES
DES SOLS DE PLATEAU
DE BASSE-CASAMANCE
Mémoire de Stage
présenté pour la Confirmation
-par Aminata Badiane NIANE
CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES DE DJIBELOR

_---.
ET TECHî~IQL'E
-
-
INSTITUT SENEGA!,AIS DE
KECHERCHES AGRICOLE?-
-
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES SYSTEMES
-
~-
i>E PRODUCTION ET TRANSFERT DE 'TECHNOLOGIES
--
-
-
ETUDES CARTOGRAPHIQUES ET AGRO-PEDOLOGIQUES
-
-
DES SOLS DE PLATEAU DE BASSE-CASAMANCE
-
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-
-
-
Mémoire de Stage Présenté pour la Confirmatiorf
-
-
Par Aminata Badiane NIANE
(CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES DE DJIBELOR
_- -
-
DECEMBRE 1984

AVAIJ’i’-l~ROI)OS
.-..
Au terme de cette étude, je tiens Ii remercier tous ceux qui m'ont
fait bénéficier sur le terrain de leurs connaissances des sols ; en
particulier MM. B. KALOGA, J. Y. LOYER, et S. PEREIRA BAKRETO.
Au Centre de Recherches Pédologiques O.R.S.T.O.M. de Dakar, j'ai
trouvé une aide précieuse : un appui logistique sur le terrain ;
l'aide des laboratoires dirigé par M. SOLEJAVU ; celles de M. CISSE
pour la réalisation de la carte.
Au Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey, j'ai
bénéficié de toute l'aide que je pouvais souhaiter. J'en remercie ?4.
A. NDIAYE responsable du laboratoire.
Le laboratoire du CRA de Djibélor a été plus particulièrement
pour moi un lieu de travail privilégié et je n'oublierai pas tous
ceux qui m'y ont chaque jour aidé et soutenu.
Ma reconnaissance va aussi à mon professeur M. Alain RUELLAN,
Directeur général de 1'ORSTOM pour ses précieuses orientations dans
la réalisation de ce travail.
J'adresse mes vifs remerciements à 13. P. L. SARR d'avoir accepté
d'être mon parrain scientifique.
Enfin que tous ceux qui ont contribué à ce travail soient
remerciés.

TABLE DES MAT1 ERES
- - -
SOMMAIRE
PAGE!;
INTRODLJCTlON . . ..*..............................
1
CHAPITRE 1 : LE MILIEU NATUREL.................
2
- -
1
SITUATION GEOGRAPHIQUE ...............
2
II
GEOLOGIE .............................
2
III
GEOMORPHOLOGIE .......................
3
I V
CLIMAT ...............................
3
- CARACTERISTIQUES GENERALES .........
3
- REGIME DES PRECIPITATIONS ..........
4
v
VEGETATION ...........................
4
CHAPITRE II : LES SOLS.........................
-
-
-
7
1
CADRE PEDOLOGIQLJE GENERAL : LES SOLS
DU SENEGAL .,...........*.........s...
1 - LE DRAINAGE......................
2- INFLUENCES DIVERSES..............
3- CLASSIFICATION...................
II
LES SOLS DE LA CASAMANCE.............
1 - LE MATERIAU ORIGINEL.............
2 - CARACTERISATION PEDOLOGIQUE......
A) SOLS FEKRALLITIQUES FAIBLEMENT
DESATURES........................
10
a) SOLS ROUGES..................
10
b) SOLS JAUNES..................
10
B) LES SOLS FERRUGINEUX TROPICAUX
LESSIVES A TACHES ET CONCRETIONS A
SOLS BEIGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10

3 - CARACTERISATION AGROPEDOLOGIQUE..
10
A - UILAN DES 1'KAVAUX EFFECTUES......
10
B- APPKOCHE
METHODOLOGLQUE
COMPLEMENTAIRE...................
16
a) LE SOL, MILIEU ORGANISE......
16
b) LE SOL, MILlEU DE CONCERTATIONS
MINERALES....................
16
c) L'HOMME, AGENT PUISSANT DE LA
TRANSFORMATION DU SOL........
1 7
CHAPITRE III : CARACTERISATION AGROPEDOLOGIQUE
DES SOLS DE LA STATION DE DJIBELOR
-
-
-
-
-
-
18
1
MATERIEL D'ETUDE ET METHODE.........
18
a) MATERIEL D'ETUDE.............
18
b) METHODES.....................
19
a* - TYPE DE CARTOGRAPHIE RETENUE
19
b" - CARACTERISATION PHYSICO-
CHIMIQUE . . . . . . . ..*......
19
c* - REALISATION DE LA CARTE.
2 0
II
PRESENTATION DES RESULTATS ET
DISCUSSIONS.........................
2 0
I-
ETUDE MORPHO-PHYSICO-CHIMIQUE DES
SOLS PROSPECTES................
21
I-l. GENERALITES...............
21
I-2. PARAMETRES PHYSIQUES......
2 3
A- CAS DES SOLS FERRUGINEUX
TROPICAUX PEU LESSIVES.....
2 3
B- CAS DES SOLS FERRUGINEUX
HYDROMOKPHES...............
2 5
I-3. PAR.AMETRES CHIMIQUES......
2 8
A- CAS I)ES SOLS FERRUGINEUX
TROPLCAUX "APPAUVRIS"......
2 8
B- CAS DES WLS FERRUGINEUX
HYDROMORPHES...............
3 0

II
CONTKAINTES AGRONOMIQUES DES SOLS
PROSPECTES......................
31
II-l. CONTRAINTES EDAPHIQUES....
31
11-2. CONTRAINTES CHIMIQUES.....
31
III POSSIBILITES AGRONOMIQUES DES
SOLS PROSPECTES.................
32
III-l. CAS DES SOLS FERRUGINEUX
TROPICAUX PEU LESSIVES...
32
111-Z. CAS DES SOLS FERRUGINEUX
HYDROMORPHES.............
32
I V
PERSPECTIVES.........................
33
V
NOTE EXPLICATIVE DE LA CARTE.........
34
CONCLUSION GENERALE ............................
36
BIBLIOGRAPHIE ..................................
38
ANNEXE : - 1 - CLASSIFICATION DES SOLS SENEGALAIS
42
2- A- DESCRIPTION DES PROFILS.........
48
2- B- FICHES ANALYTIQUES..............
78
2- c- CARTE FACTORIELLE...............
111

1 NTR 0 DU CT 1 ON
-
Le riz en basse-Casamance a été pendant longtemps la culture
dominante
; cependant le cycle de sécheresse des 17 dernières
années et les problémes de salinité qui en résultent ont
contribué à diminuer de façon significative les surfaces
cultivées en riz comme en témoigne la répartition actuelle des
superficies cultivées en Basse-Casamance : culture de plateau 74
% dont 8 % de riz pluvial strict, riziculture de nappe 12 % et
la riziculture aquatique 14 % (FALL et al, 1983). Bien que pour
le paysan de Basse-Casamance, la riziculture reste d'une
importance capitale, il a été bien obligé de remonter de plus en
plus sur le plateau et surtout de diversifier les spéculations
agricoles (arachide, maïs, mil, niébé, sorgho etc...) du fait de
son incapacité de procéder à l'intensification de son
agriculture.
Dans le but de canaliser ce mouvement et d'éviter une
utilisation irrationnelle des sols de plateau, la recherche se
devait de caractériser ces sols, d'établir leurs aptitudes
culturales et de définir les conditions les meilleures pour leur
mise en valeur.
Bien que la carte pédologique au 1/200.000 de la
Basse-Casamance soit établie, des lacunes importantes existent
quant à la caractérisation plus détaillée des sols de plateaux.
C'est dans cette optique que l'étude cartographique et
agropédologique des sols du plateau de Djibéfor est initiée.
Cette étude visait à établir une carte factorielle est à définir
des conditions d'utilisation agronomique des sols de plateau.
Les moyens dont nous avons disposé ne nous ont pas permis de
réaliser entièrement ces objectifs. Les objectifs fondamentaux
de cette présente étude ont été ramenés à :
- Une caractérisation du niveau de fertilité chimique
et physique des sols,
- Une élaboration d'une carte factorielle.
Les deux objectifs, certes importants, ne constituent qu'une
étude préliminaire, étant entendu que l'objectif final, est
l'élaboration d'une carte d'aptitude culturale des sols de
plateau de Basse-Casamance.
Cela suppose pour la suite qu'un certain nombre de travaux
fasse l'objet d'une pro.position de recherches pour une meilleure
compréhension du comportement des sols de plateau de
Basse-Casamance.

.’
CHAPITKE 1 : LE NILlEiJ NATUREL
- -.
_- -
-
-

-
1 - SITUATION GEOGKAPHIQUE
La Casamance est une province méridionale de la république
du Sénegal.
Elle est limitée au nord par la frontière gambienne,
au sud par celle de la Guinée Bissau, ci l'ouest par l'Océan
Atlantique et à l'est par la rivière Koulountou.
Depuis le 19 juillet 1984, la région de la Casamance est
divisée en 2 régions : celle de Kolda et celle de Ziguinchor.
La région de Ziguinchor regroupe les départements de
Bignona, d'0ussouye et de Ziguinchor. Elle compte une population
de 333.791 habitants et couvre une superficie de 7.339 Km2.
D'ouest en est, trois principaux paysages se dégagent de
cette province :
- La Basse-Casamance est caractérisée par une
concentration importante d'eaux marines sur le
continent,
et par la dominante des zones basses
correspondant à des dépôts de boues marines fixées
par les mangroves. Les zones les plus hautes de
Basse-Casamance correspondent à des affleurements de
grès argileux.
- La Moyenne-Casamance est formée de vastes et bas
plateaux gréso-argileux, découpés par les vallées de
la Casamance, du Songrougrou et de leurs affluents.
- La Haute-Casamance est caractérisée par un réseau
hydrographique plus lâche et plus déficient. Elle est
formée de vastes plateaux développant des cuirasses
affleurantes.
Dans le cadre de notre travail, la Basse-Casamance constitue
le principal centre d'intérêt de notre étude cartographique et
agropédologique. Elle couvre toute la région de Ziguinchor. La
Moyenne et Haute-Casamance représente une partie de la région de
Kolda.
L'estuaire du fleuve "Casamance" traverse une zone
fluvio-marine de près de 300.000 hectares dont près de la moitié
en mangrove (Giffard, 1971).
Le Bassin Versant de ce fleuve est entièrement situé sur une
seule formation géologique sédimentaire, le Continental
Terminal. Les principales caractéristiques physiques et
biologiques de la Basse-Casamance sont sommairement décrites
ci-dessous.
II - GEOLOGIE
Les sols de plateaux de la Basse-Casamance ont comme roches
mères des sédiments détritiques gréso-argileux du Continental

Terminal.
Les mouvements tectoniques, d'époque Miocene, ainsi
peut-être que d'autres plus récents, seraient responsables des
coudes brusques qui affectent les cours de la Casamance et de
son affluent principal, le Soungrougrou.
Cette région de l'extrême ouest de l'Afrique a ainsi connu
de nombreux mouvements de la mer, transgressions et regressions
pendant de très longues périodes. Les derniers sédiments déposés
en milieu continental, consolidés en grés argileux bariolés,
interstratifiés à argiles à dominante ka'olinitique, forment le
"Continental Terminal" de faciés sidérolithiques (Tessier, 1952
; Dieng, 1965 ; Millot, 1967).
Ces matériaux provenant du Fouta-Djallon se seraient déposés
sous l'action d'un climat tropical à tendance subaride, à
pluviométrie irrégulière, donc en période de rhéxistasie.
Vers la mer, ces formations se raccordent au plateu
continental dont la largeur atteint 80 à 90 km au droit de la
Casamance et de la Gambie, et s'élargit jusqu'à 150 km en face
de l'embouchure du Rio Ceba en Guinée Bissau.
Selon Flicoteaux et a1 (1974), les matériaux appelés
Continental Terminal, en Casamance, seraient en réalité
d'origine marine.
III - GEOMORPHOLOGIE
Il y a environ un demi-million d'années (Michel, 1971), les
dépôts du Continental Terminal ont été modelés en glacis au
cours d'une période aride. Le modelé du glacis, qui marque
nettement le paysage en Haute et en Moyenne-Casamance, disparazt
dans la basse vallée pour laisser place à des plateaux mollement
ondulés. C'est plus particulièrement dans la partie sud de
l'estuaire de la région d'0ussouye que les plateaux morcelés
sont ceinturés d'alluvions de diverses époques du quaternaire.
L'évolution pédologique des plateaux est marquée par l'existence
de plusieurs niveaux cuirassés, qui affleurent souvent en
Haute-Casamance,
et apparaissent à la faveur des entailles du
réseau hydrographique en aval (Michel, 1960).
Sous l'action des courants de dérive littorale, la houle
principale étant de direction nord-ouest, plusieurs systèmes de
flèches et de cordons littoraux ont successivement contribué au
colmatage d'un vaste golfe déblayé lors de la grande regression
préholocène datée de 15 à 20.000 ans (Faure et al, 1967 ; Mc
Master, 1970).
IV - CLIMAT
-
-
- Caractéristiques générales
Le climat de Basse-Casamance est caractérisé par 2 saisons
très contrastées : une saison sèche très longue de novembre à
mai, et une saison pluvieuse courte de juin à octobre. Les
pluies sont abondantes en août et en septembre mais sont très

irrégulièrement réparties. La pluviométrie moyenne décroït tres
rapidement du sud-ouest au nord-est ce qui, du point de vue
hydrologique,
classe ce climat comme "tropical de transition"
(Kodier, 1964). On l'appelle encore climat tropical subguinéen
(Brigaud, 1965) qui se définit par des précipitations
scpérieures a 1.500 mm par an, une température moyenne rn<:-i imalr
de 30" et un degrk hygrométrique élevt? e:: :,cison des pluies.
- Kégime des précipitations
~-
Le cycle de sécheresse des 10 à 17 dernières annies est le
facteur qui a le plus marqué le régime des précipitations. La
répartition annuelle des pluies de ces dernières années
(1967-1983) montre l'extrême irrégularité des pluies, le
coefficient de variation est de 27 % .
(voir tableau 1 et figure
1). Les hauteurs annuelles de pluie décroissent d'oussouye à
Séfa en général. L'évapotranspiration potentielle calculée est
de l'ordre de 1.3OC mm/an (bac de classe A). Les régimes de
précipitations ont beaucoup éprouvé le système agricole
traditionnel en Basse-Casamance, ce qui a provoqué une extension
des cultures sur le plateau. Ceci sera caractérisé par une
diversification des cultures (riz pluvial, maïs, mil, arachide,
etc...) et une amélioration des techniques culturales.
V- VEGETATION
-
Comme l'ont souligné certains auteurs (Trochain, 1941 ;
Adam, 1961-1962), le régime hydrique et la qualité des eaux ont
une influence primordiale sur la répartition des formations
végétales.
Sur sols ferrallitiques de plateaux du Continental Terminal,
on rencontre une forêt sèche de type soudano-guinéen, ou
semi-humide de type guinéen septentrional : Erytrophleum,
Parinari,
et Sterculia
sont les genres dominants. Elaeis ou
Borassus
apparaissent dans les jachères suivant que l'ont se
trouve vers les pôles humides ou secs de la région (Vieillefon,
1974). Selon Roberty (1960) la végétation est dégradée par les
feux de brousse, par l'action anthropique, et par l'évolution
des sols vers le cuirassement ferrugineux.
Sur les dûnes, côté mer, et cordons littoraux, c'est une
végétation arbustive commune mélée d'Ipoméa pes-caprae
(Vieillefon, 1974). Sur la zone étudiée de la Basse-Casamnce, on
peut y reconnaître un paysage typiquement soudanien avec un
secteur du Rif dominé par Parinari et Combretum micranthum.

--~ ---~_.'_~__ --.- - --j
l
I
1967*
ZiXX
1
1 0 3
I
1968
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1969
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I
1976
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I
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1978
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I
**
1979
I
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l 1980
I
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I
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1
I-
-
-
I
I
* Données extraits de l'étude économique et technique du barrage Kamobeul -
BCEOM - IRAT - Volume II. Hydro-climatologique 1980 (1967-1978).
? ? ?
Données du CRA de Djibélor (1979-1983).
? ? ? ? Coefficient de variation est ck l'ordre, ri<, .>: ':

Figure n" 1
-L--.-----.-
: U; lail pIuv1ométr1:~ue des 17 dernières années
(station de Zixulnchor)
~-
P:LuviométrjLe
(mm)
2 0 0 0
--, Années
67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 a0 81 a2 a3

CtiAPITKE II : LES SOLS
-
-
-
1 - CADKF. PEDOLOGIQLJE GENEKAL : LES SOLS DU SENEGAL
.--
-
-
-
A ce jour au Sénégal, l'inventaire des sols reconnus montre
que 7 classes sur 10 sont représentées, se distribuant entre 16
groupes,
eux-mêmes ventilés en 53 familles (Maignien, 1965).
L'étude de la répartition des sols illustre parfaitement le
principe de la zonalité horizontale. On peut y reconnaitre 3
types de régions :
- Régions sahéliennes se caractérisant par la présence des
sols subarides,
- Régions soudaniennes avec des sols férrugineux tropicaux,
- Régions guinéennes avec des sols ferrallitiques.
Cette répartition montre l'action primordiale du climat et
de la végétation sur le développement de ces sols ; à cela il
faut ajouter que certains autres facteurs tels que la nature du
matériau originel, le drainage, et les influences anciennes ou
récentes ont un rôle important sur l'évolution du sol.

8,’
1 - Le Drainage
Sans insister sur le rôle primordial de l'eau dans Ie
dbveloppement des sols hydromorphes, on peut signaler
l'importance du régime hydrique sur le développement de types
particuliers de sols, ainsi que des caractéristiques
morphologiques et chimiques de certains sols zvnaux. La
répartition zonale nord-sud de certains types de sols en
Basse-Casamance fait ressortir l'importance du drainage comme
facteur de différenciation des sols. Souvent d'ailleurs,
l'action des cations alcalino-terreux et un drainage delicient
se conjuguent pour donner naissance a differents types de sols.
Le modelé subhorizontal, si fréquent au Sénégal, limite les
possibilités de drainage et provoque ainsi une tendance à
l'engorgement dans la plupart des horizons de surface. Mais à
cette action de modelé se superposent celles des conditons
climatiques propres aux milieux tropicaux. La concentration des
précipitations en 80 - 90 jours renforce l'hydromorphie de
surface qui peut appara?tre même sur des sables apparement bien
drainés. Il en résulte que de nombreux sols sénégalais sont
hydromorphes ou intergrades hydromorphes.
Les engorgements temporaires ont un rôle fondamental sur la
mobilisation du fer et, d'une façon générale sur tous les
éléments dont la solubilité varie avec le potentiel
d'oxydo-réduction.
Le régime hydrique marque également fortement l'individuali-
sation et l'évolution des sols halomorphes.
2- Influences diverses
La plus ou moins bonne individualisation des sols n'est pas
uniquement sous la seule dépendance de la pérennité des facteurs
de formation. D'autres peuvent venir la limiter ou la détruire.
Les sols subarides et ferrugineux tropicaux sont typiques des
sols de climats continentaux. Au Sénégal, la proximité de
l'océan amortit les conditions climatiques extrêment dures du
milieu soudanais, les sols sont aussi moins bien typés. Ceux
sont pour la plupart des intergrades (Maignien, 1965).
D'autre part, l'exploitation excessive de certains sols,
particulièrement les sols sableux, se concrétise souvent par des
remaniements des horizons de surfaces qui affectent leur texture
sableuse. Il résulte de ces diverses données que les sols
sénégalais représentent une certaine originalité qui les
différencie sensiblement des sols de régions tropicales
comparables. Il n'en reste pas moins qu'ils s'intégrent
parfaitement dans la classification générale des sols tropicaux.
3- Classification
Celle-ci est basée sur la classification des sols utilisés
par les pédologues français en zone tropicale aride (Aubert,
1964).

On distingue 7 classes :
1 - Sols miner-aux bruts
II - SOIS peu Gvolués
IV - Vertisols
v- Sols isohumiques
VIII - Sols à sexquioxydes
IX - Sols halomorphes
X - Sols hydromorphes.
Les classes III, VI, et VII, peu représentés au Sénégal
constituent successivement les sols calcimagnésiques ou
calcimorphes, les sols brunifiés et les sols podzolisés.
Parmi ces 7 classes énoncées ci-dessus, les sols à
sexquioxydes, halomporphes et hydromorphes sont plus largement
représentés en Casamance. En annexe 1, la représentation des 7
classes des sols sénégalais y est bien détaillée.
II - LES SOLS DE LA CASAMANCE
~---
1. Le matériau originel
Le Continental Terminal est très largement représenté au
Sénégal,
à l'affleurement, souvent sur une cuirasse ferrugineuse
ou sous des formations quaternaires, dans le Ferlo, l'est du
Saloum, la Moyenne et Basse-Casamance, une partie du
Sénégal-Oriental. Les faciés les plus courants sont des sables
argileux de couleurs variées, roses, beiges, jaunes, blanches,
bariolées, dans lesquels s'intercalent des niveaux argileux ou
gréseux.
Les formations qui le composent sont les traces de
cycles climatiques, qui ont joué sur les affleurements orientaux
du socle ancien.
Les sédiments marneux souvent à attapulgite, marno-calcaires
du paléocène de la mer lutétienne peuvent être associés à
l'alteration ferrallitique profonde de la deuxième surface
d'aplanissement.
Enfin, les formations détritiques du Continental Terminal
proviendraient du déblaiement des produits d'altération de cette
deuxième surface.
Tous ces éléments cités ci-dessus démontrent que le matériau
originel influence l'individualisation de certains types de
sols, et sur certaines caractéristiques chimiques des sols
zonaux. Ainsi tous les sols développés sur les sables argileux
du Continental Terminal présentent des caractéristiques des sols
ferrallitiques hérités de ce matériau, provenant du remaniement
d'anciens produits d'altération (capacité d'échange faible,
absence de réserves minérales, peu de limon, rapport
sio2/ A1203 voisin de 2, argile kaolinitique).
2- Caractérisation Pédologique
Du point de vue pédologique, la totalité de la région de

l !i/
Casamance est aujourd'hui Cartographi&e.
Des atudes approfondies
ont été réalisées en particulier sur les sols de plateaux du
Continental Terminal (Chauve1 et al, 1967-1968 ; Fauck, 1973).
A) - Sols Ferrallitiques faiblement d&SSZitUréS
Ces sols sont classés dans les sols ferralitiques faiblement
déssaturés.
Ils comportent 2 unités principales :
a) Les sols rouges sont des sols profonds, sablo-
-
-
argileux en surface, "appauvrisU en éléments fins par
rapport à la roche mère, plus argileux en profondeur
(horizon B) et riches en pseudosables, qui sont des
agglomérats d'argile granulométrique de fins grains
de quartz et d'oxydes de fer. La roche peut être
assez variée, mais toujours essentiellement composée
de quartz, de kaolinite et d'oxydes de fer. D'après
les études de Millot (1970), la pédogenèse favorise
la dominante des quartz de dimensions moyennes par
suite de phénomène de dissolution entraînant les
exportations de matières fines (appauvrissement). Les
sols rouges sont dominants sur les systèmes de
plateau et d'interfluves découpés par un réseau
hydrographique dense fonctionnel ; ils font place aux
sols beiges là où ce réseau devient rare et
discontinu.
b) Sols jaunes, situés en bordure de thalweg, sont
uniquement observés dans l'extrême sud-ouest de la
région, au sud d'0ussouye (STAIMESSE, 1967), P~US
acides que les précédents et probablement plus riches
en goethite. Des études effectuées avec la
spectroscopie Mijssbauer ont confirmé la présence en
quantité importante de ce type de fer "goethite" dans
certains sols de plateau de la Basse-Casamance
(Niane, et al, 1983).
B) - Les sols ferrugineux tropicaux lessivés à taches et
-
-
-
-
concretions à sols beiges
-
-
Sols beiges, situés préférentiellement au centre des
plateaux ou sur les pentes, pratiquement dépourvus de
pseudosables (Chauve1 et al, 1967), où le fer serait
dans un état différent des sols rouges et avec moins
d'hydroxydes sous forme amorphe.
(Ils sont généralement classés dans les sols
ferrugineux tropicaux).
3- Caractérisation agropédologique
A- Bilan des travaux effectués
--'
De nombreuses études réalisées en Moyenne-Casamance sur le
niveau de fertilité des sols de palteaux (SIBAND 1974-1976) et
sur la régénération des sols dégradés (DIATTA, 1975-1978) ont
montré que les sols de plateau occupent une grande superficie en
Casamance.
La plupart de ces sols sont exploités depuis fort

longtemps par les paysans et de facon traditionnelle. Ce type
d'exploitation a causé un appauvrissement très marqué de ces
derniers.
Les résultats de ces études ont montré que le labour et
l'apport d'engrais ont conduit à des augmentations de rendements
et que leur application s'avère indispensable même en sol de
défriche récente. En matière de régénération des sols dégradés,
la matière organique sous forme de fumier, paille de récolte, et
compost a une action positive immédiate sur le rendement et la
fertilité des sols dégradés ; leur exploitation non raisonnée
risquerait d'aboutir à l'épuisement de leur fertilité. D'autres
restés sous conditions naturelles (forêts) ou laissés en jachère
ont plus ou moins gardé intact leurs potentiels de fertilité.
Roose (1967) a étudié le bilan de 10 ans de mesure d'erosion
et de ruissellement en Moyenne-Casamance (Séfa). Le tableau 2
représente les résumés annuels des résultats obtenu3 sur les
cases d'érosion de Séfa depuis leur création jusqu'en 1963. Au
premier coup d'oeil, nous ne serons pas étonnés outre mesure par
l'ampleur de l'érosion (0,02 à 54,5t/ha par an) et du
ruissellement (0,05 à 53,l W). Il a suffi de pentes très faibles
(P < 1 %) pour obtenir de tel3 résultats. Un deuxième aspect
nous fait saisir l'action de l'homme par l'accélération de
l'érosion. Le défrichement de la forêt et la mise en culture des
pentes de 2 % multiplient par 40 l'érosion moyenne et par 280 le
ruissellement moyen. Une année de jachère naturelle ramène ces
coefficients multiplicateurs respectivement à 24 et 160, tandis
qu'une seconde année les abaisse encore jusqu'à atteindre
respectivement 8 et 150.
Le3 résultats montrent aussi combien lâches sont les lien
qui existent entre le ruissellement et l'érosion qu'il faudra
faire appel A un autre facteur que le ruissellement pour
expliquer le genèse de l'érosion : l'énergie des gouttes de
pluies. Le facteur agissant le plus puissamment sur l'intensité
du phénomène est la nature et la densité de couvert végétal.
Roose a démontré par son étude que la texture, la perméabilité
et la structure du 301, l'allure de la pente et les méthodes
culturales concourent à fixer la susceptibilité des sols à
l'érosion.
Deux ans plus tard, Charreau (1969) a entrepris une étude
sur l'influence des techniques culturales sur le développement
du ruissellement et de l'érosion sur les sols de Séfa. Les
résultats ont montré que le travail profond du sol, objet d'une
forte suspicion de la part de beaucoup d'agronomes tropicaux, se
révèle être dans l'expérimentation de Casamance un facteur
favorable à la conservation du sol, limitant à la fois le
ruissellement et l'érosion, aussi bien sur sol nu que sur sol
cultivé. Pour les cultures, la combinaison d'un travail profond
de préparation du sol, et d'un semis précoce paraît le meilleur
garant d'une bonne conservation du sol, et d'une productivité
élevée. Le labour de fin de cycle permettant d'atteindre ce
double objectif se révèle être une modalité particulièrement
intéressante de travail du sol. La préparation superficielle aux
disques et le semis le plus ou moins retardé sont à proscrire
dans toute la mesure du possible.

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Les études citées ci-dessus montrent l'impact de technicillc-:
culturnles sur le développement de l'érosion et du ruissellenent
sur les sols de plateau en Casamance. D'autres études ont GtG
menées sur ces mêmes sols ; c'tlst ainsi que des études
effectuées sur sols rouges de Séfa par Diatta et Fardeau (1378)
ont montré que les cultures en billons, sans apport d'engrais.
ni restitution de résidus de récolte avec une rotatioii biennale
mil-arachide ont fortement dégradé la fertilité de ces types de
sols. Les principaux résultats émanant de ces études sont
considérés comme étant une dégradation importante du SO!. tant
sur le plan physique :
- Une évolution vers une structure litée
- Un appauvrissement en argile et limons fins des
horizons de surface
- Un éclaircissement de l'ensemble du profil vers des
nuances plus jaunes que l'horizon 5yR 5/6 au lieu de
2,5yR 3/4 ;
que sur le plan chimique et biologique :
- Une dimimution du taux de la matière organique, de I.a
somme des bases échangeables, de la capacité
d'échange, des ressources minérales assimilables et
du pH
- Une activité réduite de la faune et de la microflore
du sol.
D'autres travaux concernant les essais de régénération sur
sols dégradés (défriche de 90 ans) et de maintien de la
fertilité des sols sous défriche récente menés par Sarr (1978)
ont permis de mettre en évidence l'importance de l'effet de
système de culture sur la régénération des sols de plateaux de
la Moyenne Casamance (Sédhiou et Maniora). Les résultats obtenus
ont montré que les traitements intensifs fumier + engrais et
jachère enfouie ont contribué au rehaussement global de la
fertilité de ces sols. La rotation quadriennale
arachide-riz-mil-jachère à Sédhiou, et maïs-mil-arachide et riz
à Maniora ont donné des résultats intéressants du point de vue
des rendements mais ont contribué à renforcer l'acidification du
milieu.
Ces travaux ont montré que l'utilisation du plateau de la
Basse-Casamance ne sera pas une chose aisée car ces terres n'ont
pas été bien étudiées. On était ainsi conduit à extrapoler des
travaux faits sur le plateau soudanien de Moyenne-Casamance et
son prolongement dans le nord de la Basse-Casamance sur Les
terres ayant évoluées sous une végétation et un climat du type
guinéen.
Ceci implique que beaucoup de techniques doivent être
étudiées et améliorées.

R - Approche méthodologique complémentaire
-
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Jusqu'à nos -jours, la qualitb agricole d'un sol se mesur:iit
ri la teneur Li N,P,K, mais des recherches approfondies menees par
Kuellan et a1 (1983) ont montré qu'au cours de ces dernières
décennies la qualite agricole d'un sol se mesure d'abord en
terme de couleur, d'aggrégats, de porosité, en terme aussi de
relation entre le système radiculaire et la morphologie du
milieu sol qui les accueille. Ceci oblige à concevoir une
nouvelle démarche dans l'expérimentation
agronomique
(comparaison des zones non cultivées et des zones défrichées,
suivi de l'évolution des sols en fonction des techniques de
défrichement,
et des techniques culturales) dont les
localisations et les modalités doivent tenir compte de la
réalité des structures pédologiques. Celle-ci nécessite une
étude approfondie du sol, caractérisé par trois aspects
essentiels :
a) - Le sol, milieu organisé
Une bonne étude des couleurs, des structures, des traits
pédologiques, des vides à toutes les échelles doit être la base
de toute étude de sol. Cette étude morphologique peut fournir
déjà des quantités de renseignements concernant les
constituants,
l'état de ces constituants et certaines propriétés
physico-chimiques du sol.
De nombreuses études (Ruellan et al, 1983 ; Bocquier et
Humbel,
1980) ont montré que le sol est un milieu organisé et
structuré.
Ceux qui ont su depuis plusieurs dizaines d'années
associer le terrain et le microscope ont pu établir cet état de
fait.
b) - Le sol, milieu de concentrations minérales
.~._ - -.~ - -
Les sols à fortes concentrations mono-minérales et
subsuperficielles (Alumine de fer, manganèse, Raolinite,
smectites,
carbonates, sulfates, chlorures etc...) couvrent dans
les régions intertropicales de surfaces considérables. L'origine
pédologique de la plupart de ces concentrations est multiple :
altérations, transferts, accumulations relatives ou absolues,
genèse des minéraux nouveaux ; ceci s'effectue dans un milieu
structural en perpétuelle évolution et qui est à la fois guide
et conséquence des mécanismes de concentration. Tout ceci a été
à maintes reprises analysé et mis en évidence (Dixon et Weed,
1977).
Aujourd'hui, grâce à ces travaux, les mécanismes de
transferts,
les comportements géochimiques de certains
constituants et les gites de certaines concentrations minérales
dans les sols et dans les séries dites sédimentaires sont vus et
étudiés un peu partout dans le monde selon de nouvelles méthodes
(micromorphologie et minéralogie des argiles ; utilisation de la
spectroscopie Mksbauer pour l'identification des types de fer
dans le sol et les argiles ; etc...).

C> - L ’ homme , agent puissant de La transformation du
- -- --
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SO 1
b'apport le plus important des études agropédologiques en
milieu intertropical est la mise en évidence du rôle capital de
l'homme dans l'évolution actuelle des couvertures pédologiques.
Cette action de l'homme sur des zones cultivées et non cultivées
se matérialisant par des techniques de défrichement et
culturales differentes induit des modifications morphologiques
spectaculaires.
Ces modifications, pour l'essentiel portent sur
le renforcement de l'érosion, la baisse de la fertilité des so.Ls
(phénomène de tassements, pertes minérales, modifications
totales des activités biologiques ; CEC faibles etc...). Tout
ceci a une importance capitale dans la fertilité des sols
(Raunet, 1971).
Connaïtre un sol, c'est d'abord et avant tout connaître son
organisation morphologique. C'est ce qui nous poussera à aborder
dans notre présente étude les caractères morpho-physico-chimi-
ques des sols prospectés. Ces caractères seront en quelque sorte
une esquisse de certains aspects essentiels cités ci-dessus avec
des exemples plus ou moins classiques rencontrés sur le terrain
lors de la prospection.

1 - MATEKIEL D' f-XUDE ET METHODE
L'essentiel des recherches en Basse-Casamance ont été
conduites à la station de Djibélor et ont porté sur le riz
aquatique alors que les cultures de plateau ont été étudiées en
Moyenne-Casamance à la station de Séfa. Ceci montre que très peu
de caractérisations agropédologiques ont été effectuées sur les
sols de plateau de la Basse-Casamance.
Une méconnaissance des propriétés physico-chimiques,
agronomiques,
et un besoin ardent d'utilisation de ces terres
nous ont poussé à axer notre recherche sur ce sujet qu'est
"Etudes Cartographiques et Agropédologiques des sols de plateau
de Basse-Casamance à la station de Djibélor".
Deux principaux objectifs se dégagent de ce travail :
- Caractériser le niveau de fertilité chimique et
physique de ces sols.
- Etablir une carte factorielle.
a) Matériel d'étude
-~
- Généralités
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La zone étudiée couvre 40 hectares ; elle est située au sud
du fleuve Casamance à 12"34' l'atitude nord et 16"18' longitude
est. Elle est perpendiculaire à la route menant à Oussouye et
distante de 3 km de la station agricole de Djibélor.
D'après les sources recueillies auprès des natifs de
Djibélor,
cette zone a été exploitée depuis fort longtemps
(1927). En ce moment là, les paysans de Ziguinchor y
pratiquaient de la riziculture pluviale. Vers 1940, des paysans
de Ziguinchor y étaient installées et y cultivaient des
arachides, mil, manioc, et patate douce.
C'est précisément en 1980, que cette zone fut remise à la
station de recherche de Djibélor et exploitée à partir de 1982.
Actuellement 10 hectares sont utilisés par les chercheurs de la
station et le reste continue à être exploité par les paysans
avoisinants.
- Choix de la toposéquence
~
Les études menées par Fauck (1955), Fauck et a1 (1968),
Charreau (1962, et Cointepas (1960) ont démontré une
distribution zonale et régionale des sols de plateau de la
Casamance.
La variation des sols en fonction de leur position sur la
toposéquence est une des caractéristiques principales du milieu

! Ci!
physique de la t:asse--Gtsamance.
Il convient d'étudier la topos6quence selon un axe de plus
grande pente en allant d'une ligne de partage des eaux jusqu';i
l'axe de drainage. Dans le cas de notre étude, notre
particularité modifie cette approche normale. IA ligne de
partage des eaux n'est pas précisément définie sur le plateau.
Dans notre présente étude, la coupe a été effectuée dans
l'axe transversale de la plus grande pente NO -SE. Les sols
observés suivant la transversale sont distribués de Facon
ordonnée dans le paysage. Sur l'ensemble des 29 points étudiés,
seuls 13 points ont été choisis correspondant à la distribution
zonale des sols.
L'objectif est d'étudier l'effet des transformations
survenues au niveau de cette toposéquence. L'influence du
paysage naturel et l'occupation humaine ont beaucoup joué sur la
modification de ces sols ; ces derniers anciennement classés
comme des ferrallitiques présentent actuellement des caractères
de sols ferrugineux tropicaux. Ces considérations nous ont guidé
dans le choix de cette toposéquence.
b - Méthodes
Cette partie de l'étude constitue un chapitre fondamental
pour la détermination des paramètres et définition d'une
méthodologie permettant d'appréhender l'ensemble des problémes à
résoudre.
a*- Type de cartographie retenue
La carte pédologique ayant été établie depuis plusieurs
années, le but de notre travail sera essentiellement
l'établissement d'une carte factorielle pour une meilleure
uilisation de ces sols. Elle sera d'un appui considérable pour
leur mise en valeur.
A part la carte pédologique au 1.200.000, nous avons disposé
d'un fond topographique des 40 hectares et des photo-aériennes.
100 observations ont été effectuées dont 29 profils décrits
entièrement et 71 coups de tarrière établis tout autour des
profils. 3 à 4 horizons ont été décrits et prélevés dans chaque
profil. Les horizons ont été différenciés suivant leur couleur,
texture et structure.
b*- Caractérisation phpio-chimique
~.-. .
Les interactions sol, eau et plante commandent tout un
chimisme particulier dont les mécanismes sont régis par un
contexte physico-chimique. En plus de ces caractères
physico-chimiques, les relations avec l'organisation
morphologique des sols et les systèmes radiculaires des plantes
sont d'une importance particulière pour l'appréciation de la
fertilité des sols. Toutes ces considérations nous ont poussé à
étudier un certain nombre de paramètres chimiques et
physico-chimiques, tels que : le pH, les bases échangeables

(extraction A l'acetate d'ammonium), la matière organique, le
carbone total (mbthode Anne), l'azote total (Néthode Kjeldhal),
le phosphore total (Méthode Duval), le phosphore assimilable
(CLSEN) et des paramètres physiques tels que : la texture
(granulométrie
: Méthode Pipette Robinson), la détermination ~II
poids racinaire, et la profondeur des sols.
L'indice de stabilité structurale (IS), perméabilité (K), et
la densité apparente seront étudiées sur quelques profils types.
Les méthodes utilisées pour l'analyse des paramètres chimiques
proviennent des travaux de Jackson (1974) et celles de
paramètres physiques de Paycheng (1980).
c*- Réalisation de la carte
--
L'analyse physico-chimique sera la base des cartouches
(symboles de la lecture de la carte représentant chaque unité
cartographique).
La cartographie factorielle est une cartographie de type
analytique.
L'objectif consiste à ne livrer aux agronomes que
les seuls facteurs du milieu susceptibles d'être essentiels pour
la mise en valeur des sols. Ils nous est apparu indispensable de
considérer 5 classes de facteurs pour la réalisation de cette
carte : le pH, la matière organique, la texture, le phosphore
assimilable et la profondeur. Ces 5 facteurs représentent les
caractères de fertilité essentiels dans le cadre de cette étude
des sols de plateau de Djibélor.

1 - ETUDE MOKl~110-i~I-fYSI.CO-~:HIMI~~LJE
DES SOLS PROSPECTES
I-l - GENERALITES
~- -
D'une maniere générale deux classes de sol sont représentées
dans la partie prospectée du plateau de Dgibélor réparties selon
la toposéquence (fig. 2 : Sols ferrugineux tropicaux appauvris
en surface et sols ferrugineux hydromorphes.
Les sols ferrugineux tropicaux appauvris en surface à tâches
et à concretions sont situés en bordure et sur le plateau à
levées internes sableuses à sablo-argileux. D'après Aubert
(1964) : "Ces sols sont très riches en sexquioxydes de fer
individualisés répartis sur l'ensemble du profil où le plus
souvent accumulés dans ces horizons inférieurs caractérisés par
leur couleur rouge, rouille ou ocre. Leurs minéraux argileux
comprennent de l'illite en plus de la kaolinite. Ils ne
comportent pas d'alumine libre. Leur complexe absorbant n'est
que faiblement désaturé (S/T>40 X). Le groupe lessivé comprend
les sols présentant un ou plusieurs horizons B enrichis à la
fois en argile et en sexquioxydes de fer"., A cette définition,
il faut ajouter quelques précisions propres aux régions
éttudiées.
L'expérience des bassins versants des Voltas Blanche
et Rouge (Kaloga, 1966) et l'évolution de la réorganisation des
sols rouges de la moyenne Casamance (Chauve1 1977) ont montré
que :
- La fraction argileuse des sols ferrugineux tropicaux est
constituée exclusivement de kaolinite (100 Z) avec seulement des
traces d'illite.
- Les matériaux constitutifs de ces sols sont sont dérivés
de matériaux à pédogenèse ancienne repris aux glacis
quaternaires successifs.
- Les horizons B d'accumulation d'argile et de fer, les
concretions et tâches ferrugineuses ne sont pas dues à des
phénomènes de lessivage dans un profil évolué en place, mais à
la nature polyphasée et leurs matériaux constructifs. Ils sont
dus également au fait que ces matériaux dérivent de glacis
anciens et qu'ils sont superposés aux restes plus ou moins en
place de ces glacis (Kaloga, 1965).
Ce dernier aspect peut expliquer les horizons d'accumulation
de quelques profils de la Toposéquence du plateau de Djibélor
située vers la rupture de pente (Il s'agit des sols ferrugineux
tropicaux Wlessivésll
à concrétions et tâches de pseudogley).
Les sols hydromorphes sont situés en bordure de plateau
(sur les les parties basses) et dans la thalweg sous la
palmeraie. Au niveau des profils décrits du plateau de Djibélor,
la ségrégation ferrugineuse a été rattachke d'une façon générale
au pseudogley. Mais les caractéristiques sont très variables.
Signalons que les concrétions n'ont vraisemblablement pas la


même origine (reprise de fragment de la cuirasse ancienne) et
les phénomènes de eigr;ition-ségrégation qui ont abouti ,ï leur
mise en place sont egalement différents.
Ces sols dits ferrugineux tropicaux représentent 90 2 des [AO
hectares du plateau de Djibélor, le reste comprennent les sols
ferrugineux hydromorphes ou à pseudogley de profondeur.
Ces sols ferrugineux sont anciennement classés comme
ferrallitiques mais actuellement ceux-ci présentent des
caractéristiques générales de rétrogradation maximum des
caractères ferrallitiques : structure massive, couleur lavée (5
YR au lieu de 2,5 YR), cohésion très forte, enracinement
superficiel.
Sur certains profils, la couleur 2,5 YR apparaît au dela de
2 mètres de profondeur, ceci amène à dire que certains sols se
sont développés sur sols ferralitiques dégradés.
29 profils ont été entièrement décrits et prélevés. Seuls 13
profils constituant la toposéquence du plateau ont eu les
paramètres physiques tels que la perméabilité (K), l'instabilité
sutructurale (IS), et la densité apparente étudiés. Quelques
mesures de poids racinaires de maïs et d'arachide (tableau n"3)
ont été effectuées sur les essais de fertilisations conduits par
l'équipe Système de Production de Djibélor.
L'analyse granulométrique, le pH, la matière organique, les
bases échangeables, le phosphore total et assimilable, le fer
libre et total ont été effectuées sur l'ensemble des profils
décrits. Annexe 2 B reproduit les résultats analytiques obtenus.
Nous nous efforçons dans ce qui suit de faire ressortir les
caractéristiques physico-chimiques susceptibles de refléter la
fertilité des sols correspondants.
Dans cette étude, la caractérisation de l'état de la
fertilité du sol s'est faite sur la base de deux ensembles de
paramètres :
- Paramètres physiques : la texture, la structure, la
stabilité structurale et la profondeur.
- Paramètres chimiques : le pH, la matière organique, les
bases échangeables, le phosphore total et assimilable.
1 - 2 - PARAMETRES PHYSIQUES
-.
A- Cas des sols ferrugineux tropicaux peu lessivés.
- La profondeur
: Ce sont généralement des sols profonds, à
profilmorphogiquement homogène. Il n'y a eu aucune
discontinuité physique notable dans les 30 premiers centimètres.
- La texture : les fiches analytiques donnent la composition
granulométrique de l'ensemble, des échantillons représentatifs

pri'tevés.
Elle apparaït constamment sableuse dans J es horizons
sous-jacents,
argile-sableuse et argileuse dans les horizons de
profondeur.
11 existe un certain décalage entre cette
composition granulometrique et la texture appréciée sur le
terrain (Voir annexe 2 A Description de profils) surtout pour
les horizons de profondeur. Cela provient de la forte dominnnce
des sables fins et très fins faisant apparaître la texture ~11.~1s
argileuse.
D'apres les études minéralogiques effectuées sur ces sols de
plateau de Basse Casamance (Chauve1 1967, Niane et a1 1983), la
fraction argileuse apparaît essentiellement ou exclusivement
constituée de kaolinite. Les résultats analytiques montrent une
augmentation du pourcentage d'argile en profondeur, celle-ci
étant positivement carrelée avec le pourcentage de fer total
trouvé dans le profil.
Les caractéristiques de cette fraction argileuse et sa
distribution dans le profil déterminent le comportement
agronomique du sol. La fraction argileuse joue un rôle
négligeable dans la capacité d'échange des cations des horizons
superficiels. Cette dernière est assurée essentiellement par la
matière organique dont les teneurs doivent être à l'avenir
ramenées ou maintenues à de bonnes valeurs. La forte
prépondérance des sables fins et très fins induit des structures
massives ou peu développées à tendance prismatique grossière et
de cohésion forte avec une porosité essentiellement assurée par
l'activité biologique.
- La structure, la cohésion et la
- - porosité : D'une façon
générale,
la structure et la cohésion sont uniformes dans ces
sols sur l'ensemble du profil : structure massive ou peu
développée à tendance prismatique.
La porosité est essentiellement assurée par les Pores
tubulaires de l'activité biologique (activité importante des
termites) et parfois par de véritables trous en profondeur. La
porosité tubulaire d'origine biologique qui donne aux horizons
superficiels et sous-jacents une bonne macro-porosité est une
porosité discontinue et aléatoire qui ne peut garantir une
véritable aération du sol.
En profondeur, cette porosité biologique est essentiellement
grossière et parfois très grossière.
La structure de ces sols est massive, elles présente des
caractéristiques qui peuvent être à la longue un obstacle à la
bonne germination des semences, à la prénétration et au
développement des racines. Un ameublissement devra être réalisé
en surface si possible en profondeur. Celui de surface est un
impératif, le labour doit être suffisamment profond mais la
battance du sol interdit un emiettement poussé des mottes.
L'utilisation de la charrue à soc est beaucoup plus
appréciable que celle de la charrue à disque (fréquemment
utilisée sur le plateau de Djibélor).

- La stabilité structurale : Elle est estimée par l'indice
d'instabilité structurale de Henin. La figure 3 présente les
résultats obtenus des analyses des sols de la toposéquence du
plateau de Djibélor. Les valeurs des horizons de surface variant
entre 0,7 et 3,5 indiquent une bonne stabilité structurales en
surface qui pourra être maintenue voire renforcée par des
techniques culturales appropriees et des rapports de matière
organique.
Les horizons sous-jacents (25 A 60 cm) ont des
valeurs variant entre 0,7 et 2 correspondant à une stabilitb
structurale moyenne à bonne ; ces résultats traduisent une
compacité assez forte par rapport aux horizons de surface en
relation avec leur texture plus argileuses.
- Poids racinaires : Les pesées racinaires ont été
effectuées sur le maïs ; les valeurs obtenus varient de 0,3 à 9
g de poids sec de racines dans l'ensemble des horizons. Les
valeurs élevées (4 à 9 g) sont rencontrées dans l'épaisseur
10-20 cm. Sur l'arachide à l'opposé du mais, l'enracinement
s'est surtout limité aux 10 premiers centimètres. Les valeurs
varient de 7,5 à 10 g du poids sec de racines. (Tableau no 3).
Toutes ces mesures ont été effectuées 60 jours après semis
sur les bordures des essais de fertilisation de l'équipe Système
de Production. L'emplacement des essais est concentré sur une
seule unité morphopédogénétque (sur sols ferrugineux tropicaux
peu lessivés). Les résultats ont montré un enracinement plutôt
superficiel tant sur le mars que sur l'arachide. Cet
enracinement superficiel peut être dû à plusieurs phénomènes :
une discontinuité texturale (ligne de discontinuité avec un
litage marqué vraisemblablement dû à l'action répétée des outils
de travail du sol : billon), une compacité beaucoup plus forte
des horizons sous-jacents ou bien à une toxicité ionique
(Aluminium échangeable). Sur les les mêmes essais, des
différences de poids racinaires du maïs ont été obtenues. Cette
différence peut être dûe par les phénomènes en référence
ci-dessus.
B- Cas des sols ferrugineux hydromorphes
- La profondeur : Ce sont des sols généralement
profonds,
avec une couleur noirâtre à grise uniformément
répartie dans le profil. De temps en temps on note une certaine
discontinuité morphologique due à d'anciens horizons de surface
enterrée où à des repliques de façons culturales.
- La texture : Elle est sableuse ou sablo-argileuse à
sables très fin en surface, argilo-sableuse puis argileuse à
sable très fins en profondeur. Dans les profils décrits on note
la présence de concrétions roulées.
- La stabilité structurale est bonne en surface, les
-- ~-
horizons sous jacents et-ceux de profondeur ont des stabilités
moyennes.

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: POIDS SEC DE RACINE:?*!$
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0-l I'
3,Fi
(
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10-20
OP9
(
20-30
G,4
i(
O-10
993
(
(
lG-2G
7,G
(
(
20-30
0,s
(
(
30-40
G,3
(
( Arachide**.......... :
G-10
795
(
(
G-10
8,3
I
O-10
9,G
(
(
O-10
10,G
(
( ----__-_- ______________________ - ________^____________.
'* Poids sec final représente la moyenne dr 4 "!' .":.

I-3 - PAKAMI:'I'KES CHIMIQUES
A - Cas des sols ferrugineus tr-opicaus "appauvris"
- pH : ce sont les sols moyennement ûcides, leur pfi,
des horizons de surface varie entre 4,9 et h,l. il y a peu de
variation profondeur. Sur quelques profils le pH décroit c:~
profondeur.
L'acidite totale de pH est inférieur 5 5 a été
calculée ; et les valeurs obtenues varient entre 0,48 et 2,48
meg/lOO g. Les valeurs d'Aluminium échangeable correspondants
varient entre 0,44 et 1,65 meq/lOO g. ceux-ci montrent que 70 a
90 % de cette acidité totale est expliquée par la présence de
1'Aluminium échangeable. Cet Aluminium échangeable joue un rôle
important dans le cas des sols acides de plateaux (forte
réduction de l'activité de surface des argiles). 11 y a
destruction des feuillets d'argile par la libération de cet
aluminium,
ce qui perturbe l'activité du complexe absorbant dans
le processus des échanges cationiques de ces sols.
Le taux de saturation en Aluminium échangeable du complexe
peut avoir une grande influence sur les rendements des cultures
par des phénomènes de toxicité (exemple : effets de toxicité
aluminique sur l'arachide : manisme jaune cf. PIERI 1974) et sur
la limitation du développement racinaire.
Dans le cadre de cette étude, peu de résultats ont été
obtenus concernant ce phénomène de toxicité aluminique, ce qui
interdit de tirer toute conclusion.
- Matière organique :
Les teneurs en matière organique des
horizons superficie-ls-sont faibles (0,4 % à 1 %>. Le C/N indique
une matière organique de type assez bien décomposé. Il varie
entre 8 et 13. Certains profils présentent une matière organique
pas assez décomposée caractérisée par un C/N trop élevé (15 à
18).
Corrélativement aux teneurs en matière organique et au
rapport C/N, les teneurs en azote varient aussi entre les
valeurs faibles et les valeurs moyennes (0,2 à 0,7 %>. Il y a
une prépondérance des valeurs faibles 0,3 à 0,4 %. On assiste à
une diminution du carbone et de l'azote en profondeur sauf dans
les profils où l'activité biologique a perturbé les horizons.
On y rencontre des taux d'azote et de carbone élevés. Dans
l'ensemble, le niveau de fertilité en fonction de l'azote est
faible à moyen et nécessite un relèvement de préf'érence par des
apports sous forme d'amandements organiques (matière organique
sous forme de fumier, paille de récolte et le compost) associés
aux engrais minéraux.
- Le phosphore : La courbe de fertilité de DABIN (figure 4)
a eté établie à la suite de nombreuses expériences de 1'ORSTOM.
Elle permet de déterminer dans une première phase si le sol
présente ou non un bon équilibre N/P. Dans une deuxième phase
si, il permet d'évaluer son aptitude à la culture compte tenu du
PH (DABIN, 1961).

“_ -,.. -.a -,.-
__ ., .~-
. ..A- ._____. - __- -1_1------..--.---+

‘30/
Cette courbe appliquée aux résultats obtenus montre des
teneurs médiocres voires carencées en phosphore des sols
constituant la toposéquence du plateau de Djibélor. Les teneurs
en phosphore total sont très faibles tant en surface qu'en
profondeur. Elles sont toujours inférieures à 0,30 %. . Les
teneurs en phosphores assimilable sont beaucoup plus faibles de
l'ordre du ppm. Ces résultats paraissent faibles comparés à ceux
obtenus par DIATTA (1975) sur les sols de plateaux de
Moyenne-Casamance (phosphore total 0,25 2 0,40 Z.).
Ceci démontre que les sols prospectés marquent une
dbficience en phosphore et la fumure phosphatée est un
impératif.
- Le complexe absorbant
- - . -
: Le complexe paraît très proche de
la satGcation en--surface : le taux saturation (V) est de l'ordre
de 70 à 90 % . Dans les horizons de surface, les valeurs du taux
de saturation sont très dispersées et vont de 40 (au moins) à
plus de 80 % , la somme des bases échangeables varient entre 1 à
3 meq/lOO g de sol en relation avec les fluctuations du taux de
saturation.
Comparées aux valeurs obtenues par DABIN (1961), ces
sols de plateaux de Djibélor sont classés comme des sols à
réserves minérales médiocres (S < 6 meq/lOO). La capacité
d'échange est faible (< 4,5 meq/lOO) et le complexe absorbant
est dominé par le calcium et le magnésium. On note des teneurs
en potassium élevées (de l'ordre de 1,7 meq/lOOg).
En conclusion, la richesse en bases échangeables (cations
échangeables) varie de moyenne à faible sur l'ensemble des
profils étudiés.
B - Cas des sols ferrugineux hydromorphes.
-
-- pH : Ils sont acides. Leur pH des horizons de surface
varie entre 4,5 et 5,5. On assiste à une diminution du pH en
proEondeur. On note des .valeurs élevées de l'acidité totale due
à la faiblesse des pH de presque tous les horizons.
-. Matière organique
_-_ .-
: Les teneurs en matière organique des
horizons superficiels et de profondeur varient entre 0,5 et 1,5X
Les valeurs obtenues sont considérées comme assez bonne. Les
teneurs en azote sont moyennes, et varient entre 0,22 et 0,hO
pour 1000. Le C/N indique !ine matière organique bien décomposée.
11 varie entre 6 et 13.
Le phosphore : Les sols prGsentent des care~es en
phosphoré. 'Les baleurs obtenues tant en surface >u'en profondeur
sont toujours inférieures 'i r),g%?.
Une fumure phclsphatée sera
d'une grande nécessité 'su*‘ ces go&..

II. CONTRAINTES AGRONOMIQUES DES SOLS PROSEBCTES
Deux principales contraintes se dégagent de cette étude :
- Contraintes édaphiques
- Contraintes chimiques.
II.1 CONTRAINTES EDAPHIQUES
- -
Elles sont caractérisées par une :
- Texture fine : C'est le cas des sols situés en rupture de
~- - .-
pente et sur le thalweg en position basse. Ces sols présentent
un horizon argileux compact à mauvaise porosité en profondeur.
-xexture grossière : C'est le cas des sols ferrugineux
tropicaux qui représentent une bonne partie du plateau étudié.
L'enracinement des plantes y est plus facile mais c'est un
matériau filtrant prédisposé au lessivage par les eaux de
pluies. Les fiches analytiques montrent les mesures de
perméabilités et les valeurs obtenues varient de 3 à 11 cm/h.
- Discontinuité texturale
---~
- - - : certains .profils des sols
ferrugineux,
tropicaux prospectés présentent une discontinuité
texturale entre les horizons superficiels et sous-jacents. Cette
discontinuité texturale peut être due à l'action répétée des
outils de travail du sol.
Ce phénomène peut être un facteur limitant au développement
racinaire des plantes ; il sera beaucoup plus ressenti en saison
sèche qu'en saisons des pluies, car avec l'ameublissement des
horizons superficiels, l'effet de cette discontinuité est
moindre sur les plantes.
La texture fine, grossière, et la discontinuité texturale
constituent les principales contraintes édaphiques des sols du
plateau étudié. Seules des précipitations de forte intensité
peut poser des problèmes d'aménagement de ces types de sols à
cause de l'érosion se manifestant par le décapage des horizons
de surface et la mise à nu des horizons sous-jacents plus
argileux et imperméables. Les travaux de Roose (1967) sur sols
de plateau de Moyenne-Casamance avec une pente inférieure à 1%
(tel le cas sur le plateau de Djibélor) ont montré l'ampleur de
l'érosion hydrique 0,02 à .54t/ha par an et du ruissellement 0,05
à 53,1X
Ceci démontre une fois de plus que ces facteurs jouent un
rôle important sur la susceptibilité des sols à l'érosion ;
-1-2 CONTRAINTES CHIMIQUES
D'une manière générale, ce sont des sols pauvres en matière
organique et éléments minéraux tels que le phosphore. Les
réserves minérales sont aussi considérées comme médiocres ce qui
nécessitent une relèvement de leur niveau. Les fiches
analytiques montrent une déficience très nette en phosphore

La carte füc:LG.;r ie1l.f
présente LtsletitiTIS ctspect; des
contraintes physi:;ues te Llcs que la textrtlrt (citbe Ci-tlc!%~U~) et
les concraintes . ‘-,i,nîliques et phy3ico-chimiques telles que Ln
matière organique, le I>~I, zt le phosphore assimilable. Nous
signalons que ct: :-c)nt des sols pauvres ,.lui nécessitent beaUcoUp
d'intrants pour atteindre les objectifs de toute recherche
agronomique vis:inl: l'autosuffisance ~limer~Zai.re. L'utilisation
irrationnelle de t'es sols entrainerait Ilne dégradation
irréversible de ceux-ci.
III- POSSIBLLITES AGRONOMIQUES DES SOLS FROSPECTES
-.
III-1 CAS DES SOLS FERRUGINEUX ‘TK!)PICAUX FEU LESSIVES
_-
Les paramètres chimiques qui varient de moyenne 2 faible ont
besoin d'un rel$vrment de leur niveau. Ils sont dans tous les
cas caractérisés par une carence nette en phosphore. Le niveau
de fertilité des norizons superficiels s'abaissera à l'avenir
lors des cultures continues si le stock de matière organique
n'est pas relev4, Les valeurs des paramètres physiques obtenus
sont moyennes. tn fertilite physique nécessite un ameublissement
au moins en surface de quelques zones par des labours dont on
prolongera les effets en les associant 3 des amendements
organiques.
Les caractères physiques de ces sols les rendent
sensibles à l'érosion en nappe.
Ces sols permettent un large choix de culture pendant la
saison des pluies à l'opposé des sols hydromorphes. C'est ainsi
que le maïs, le mil, le sorgho, le riz pluvial strict et
l'arachide repr6sentent Les cultures les plus adaptées aux sols
de plateau.
Four les sols torr&s sur matériau argileux, le décapage de
l'horizon de surface risque d'entraver, leur mise en culture.
Certains problèmes tels que les labours, L'enracinement des
plantes et l'érosion en nappe sont très fréquents sur ces types
de sols.
III.2 CAS DES SOLS FERRUGINEUX HYDKOMORPHES
- .--
Avec une fertilit6 ph:Ysiqur et cbiIrnique rendue médiocre par
Les pllénomènes d'engorgemînt, ces 301s sont d"'une utilisaticn
diffiicile.
La culture ne peUt s'y d&"cUler que sur billons. Ce
travail du sol sera accompagné d'un rel&vement de La fertilitc
des sols par des apports ct'engri3is minci-raux complets et / ou de
matière organique: Bous f~~,rme d'amer,d~!rnc~~ts
En saison des pluies,, Le riz ser,i ,Inz culture intéressante
et ainsi que d7al.ltres ,pCc:llations t<:23es que le sorgho. 'En
contre saison, ils peuvent suppnrr.er !?!es cultures irriguées (s:i
i

J. 'eau est disponibles) i:c:llrne le riy, ~11 Les cUltures
maraïchfres. C:er:endant 1-r. ::aractfrt, !.,~i;$z
9 rgileux des sols dans
certaines zone5 ijeut p0.cii‘r' aUn pro52 &IF 21.: rjivean de la dynamiI.lUe
de l'eau. L)'aut.reS part; ?Cc: <:iJi.s i e.'r~r'l~;:~*~eu'x hydromorphes

situés sur .i.es ;IC:':-tics
hautes s:int s!~~tbt?nt s0umi.s à une érosion
en nappe. IL ser:& donc indispensab!e
t1'11t.i i iser des techniques
culturaies qui limitent
\\
'ortement 1 e:: IrilP!!clrnerzes
il'érosion des
sols teis que les labours, le semis r;!t le :sarclage en courbe de
niveau etc.
IV. PERSPECTIVE5
Dans la partie réservée aux possibilités agronomiques,
certaines spéculations telles que le maïs, le mil et le sorgho
sont citées comme très intéressantes et peuvent donner de bons
résultats sur ces sols ; mais une situation particulière bien
connue en Casamance est la pratique de la riziculture. La
recherche se doit de mener des études socio-économiques très
approfondies dans cette région qu'est la basse-Casamance car les
habitudes alimentaires peuvent être un frein à toute étude de
mise en valeur de ces sols de plateau. Le paysan s'intéresse 2
telle ou telle autre spéculation pour deux raisons :
alimentaires et financières. Des spéculations comme le maïs et
le mil nécessitent beaucoup d'efforts financiers (engrais et
gardiennage etc.,. >. Il s'est avéré que la riziculture sur ces
sols est confronté aux facteurs : climat (pluviomètrie) et
conditions édaphiques (sols et réserves minérales).
Ces conditions peuvent être renforcees par des techniques
mal adaptées et ou des phénomènes d'ordre climatique. C'est dans
cet ordre d'idée que des études visant à minimiser les risques
de dégradation du sol (Crosion, ruissellement et décapage des
horizons de surface) devront être entreprises. Ces études
s'inscrivent dans 1 axes principaux :
- Techniques culturales : Très importantes dans
_.- .--
l'optique de la mise en valeur des sols du plateau de Djibélor.
Ces études devront porter sur 3-a définition de techniques
appropriées à chaque type de spéculation agricole. Ces
techniques qui s'articulent autour des grnnds types de travail
du sol (labour simple ou d'enfouissement, préparation des sols
etc... ) devront pouvoit jouer également un rôle important dans
l'amélioration des caracteristiques physiques et hydriques du
sol (capacité de rétention de l'eau des sols améliorée, économie
de l'eau etc . ..). La fertilisation azotée et 1-a lutte contre
l'érosion éolienne :~t hydrique seront d'un appui considérable a
l'amélioraticn des propriétés physiques, chimiques, et hydriques
de ces sols.
- Les syst$wc de culture sont. aussi importants en
vue d'une restitutios d;- ~a matière tirganique du sol par la
pratique de la rotatio,: -1: Ge .La jachère. Ce système s'opposer.a
au défrichement anarr.hi.qtie r!k ces .so'ls.

- L
a

t-e#c!il~il.~1Zl.iur 2t i:cnc.2ïiratlot:
dt s sols
._. . . _-
représentant un aspect .~muor.tant des SO~C; i Lek; risques de
décapage des horizow; ie Izurface des "tels, C^C ;a destruction de
1'4cosystènie sont poswLbies ;i des techn.iq:net:
de Conservation ci<:
sols ne sont pas appori:oesi .“ést ;lanc le: ai-tire d'iti&e que la
lutte biologique est ~.t*kco~.i i..sëe par 1 il prati r7u.f des cul turcs

parallèles 0s ei: s.i.!.rrrbeS de nideau <<li!tL:Y#?
k!n i>nndes 3 1 tei-nr~es
cultivées et prote~,tr.ices)
; et la iuttc mtJ,:anique qui. consi:;t.e
if l'établissement (les travaux de terra~~srment, des banquettes
pouvant être des .ictions de lutte eff icace i'ontre l'érosion. I3t's
techniques de cloi:;onnement de bilions ou la confection de
petites parcelles protégées par des levées pour les paysans L;ttr
place pourraient permettre de mieux emmagasiner à la fois l'eau
et les éléments fertilisants des sols.
La fertilisation ménérale et organique en principe ne doit
etre envisagée qu'une fois le problème de ruissellement et
d'érosion résolus. La fertilisation organique par l'emploi du
fumier, de la paille et du compost doit être encouragée vue la
rareté et le coût élevé des engrais minéraux.
La lutte contre l'acidification est une des priorités par
l'utilisation des amendement calciques et des phosphates
naturels.
Ces 3 aspects contribuent de façon significative à la
conservation des eaux, et à l'augmentation de leur potentiel de
fertilité.
Du point de vue recherche agronomique, tous les essais qui
ont été effectuées par différents chercheurs (SIBAND, 1974-1978
CHARREAU, 1969 ; DIATTA, 1975-1978 et SARK, 1978) en
Moyenne-Casamance peuvent être entrepris en Basse-Casamance pour
déterminer leur adaptation aux conditions du milieu.
<
V. NOTICE EXPLICATIVE DE LA CARTE
-
.-~
..-
la feuille du plateau de Djibélor n'est pas un cas
particulier dans la région. Les variations des sols en fonction
de leur position sur la toposéquence (Fig. 2 ; plateau occupé
par les sols ferrugineux tropicaux, et le bas-fond pour les sols
ferrugineux hydromorphes) sont une des caractéristiques
principales du milieu physique de la Basse-Casamance.
La carte factorielle ci-jointe présente deux types de
caractères :
- Les caractères externes au sol : la pente,
l'occupation du sol (culture en cours)I la. morphologie
(bas-fond, plateau et galacis de raccordement).
- Les caracteres du sol lui-mëme : les paramètres
physico-chimiques tels que texture, la profondeur, le pH, 1-a.
matière organique et le phosphore assim-i,.tab.!e sont représentris
dans les cartouches situGes en ,narge de !a carte et reliees :i
l'unité par I!n numero, (; 2 19 voir carte).

En général, .La majeure partie du plateau il une texture
moyenne,
seules les unités 1 et 1.9 sont caractérisées par une
texture fine et el.Les représentent la tête du thalweg du
plateau.
Les paramètres choisis pour la réalisation de cette carte sont
très importants et font partie des facteurs qui contribueront A
l'établissement d'une carte d'aptitude culturale.
L'exécution de la carte a été faite sur la base des
résultats d'analyses d'échantillons représentatifs, et de la
photo-interprétation de la couverture aérienne au 1/5000. Le
nombre de cartouches et la délimitation des niveaux d'horizons
sont basés sur l'échelle au 1/2000 de la carte topographique du
plateau.
Les cartouches représentant les caractères physico-chimiques
de sols couvrent l'ensemble des 40 hectares. D'autres importants
facteurs physiques tels que la stabilité structurale, la
perméabilité n'ont pas été représentés sur la carte car les
moyens disponibles ne nous ont pas permis de faire l'étude sur
l'ensemble des profils décrits couvrant la zone prospectée.
Néanmoins,
certains paramètres ont fait l'objet d'études sur les
profils de la toposéquence et ont été discutés dans la texte.
Nous signalons que cette carte n'est pas une carte
pédologique mais une carte de contraintes permettant de situer
les niveaux de certains paramètres de fertilité. La carte
pédologique ayant été faite depuis longtemps nous a permis de
confirmer les types de sols rencontrés.

CONCLUSION GENERALE
La complexité dans la répartition des caractères chimiques
et physiques de ces sols se traduit par un certain nombre de
problèmes de mise en valeur. Ces derniers ne peuvent être
résolus uniquement dans le cadre de notre étude.
- Le déficit pluviométrique que l'on connaît ces quinze
dernières années peut être considéré comme un facteur limitant.
En effet, l'irrégularité et la distribution des pluies dans
l'espace et dans le temps causent souvent des dégâts sérieux à
la riziculture ; en général c'est ce qui explique la migration
vers le plateau dans l'optique d'une diversification des
cultures.
- Les sols d'une manière générale à potentialités physiques
(structure massive, cohésion forte à faible) et chimiques (bases
échangeables et matière organique faible) différentes ont
également des valeurs agronomiques différentes.
Les sols ferrugineux tropicaux : deux cas se posent :
- sols sableux à sablo-argileux possèdent d'importantes
potentialités agronomiques : la culture du maïs, d'arachide,
du sorgho et à un moindre degrés le riz pluvial strict sont
à conseiller.
- Sols argileux, à horizon de surface décapé sont
généralement des sols dégradés, devenus lourds, difficiles à
travailler.
Les sols ferrugineux hydromorphes sont potentiellement
rizicultivables en contre-saison, plusieurs cultures irriguées
peuvent être envisagées : cultures maralchères en plus du riz
(d'où nécessité importante de forage où de puits sur place). En
saison des pluies, des cultures typiques du plateau (arachide,
sorgho, . . . etc) peuvent y être réalisées.
- Compte tenu de l'importance de l'opération et de la
diversité des sols dans leur composition granulométrique et
chimique,
une recherche d'accompagnement peut être
envisageable afin de suivre leur évolution physico-chimique.
Cette action de recherche pourrait servir à corriger
certaines insuffisances physiques et chimiques au niveau de
ces sols. Les thèmes suivants sont d'une importance
particulière de cette recherche :
- Des essais de caractérisation agro-chimique doivent
être menés pour situer les niveaux de fertilité actuel
de ces sol.~,
- Des essais perennes doivent aussi être envisagés pour
une régénération de ces SOI.~, le maintien du niveau de

fertilité du sol en améliorant le rendement chimique
par des traitements engrais (organiques surtout et
minéraux).
Le travail qui vient d'être réalisé nous a permis de situer
le niveau de certaines contraintes et d'établir une carte
factorielle des sols du plateau de Djibélor ; cette étude devra
être complétée en vue de l'établissement d'une carte d'aptitude
culturale dont les thèmes essentiels font l'objet des
propositions d'axes de recherches suivantes :
- Etude complémentaire de caractérisation physico-chi-
mique des sols de plateau
- Etude diagnostique des carences minérales (étude en
serre).
- Etude de l'évolution du sol sous culture (on tiendra
compte des spéculations les plus représentatives de
la zone étudiée).
- Etude et mise au point des itinéraires techniques les
plus appropriées et tenant compte des risques d'éro-
sion.
- Essais de fertilisation minérale et organique dans
l'optique du maintien et/ou de l'amélioration de
l'état de fertilité du sol.

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.tH/
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.

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OI

Annexe 1 (suite)
b .
Sols peu évolués d'apport
- Faiblement hydromorohes :
-H-.---------------e‘---
11 - Su- colluvions sablo-argileux
12 - Sur levées sableuses
- Faiblement salés :
----------------
i
13 - Sur levées sableuses marines
i
IV
VERTISOLS '
,
A - Vertisols à pédoclimat très humide
a.
Vertisols hydromorphes à surface de structure massive
- Intergrades sols hydromorphes:
------------~----------------
14 - Sur alluvions argileuses
B - Vertisols à pédoclimat temporairement humide
a.
Vert&ols lithomorphes à surface de structure friable
- Intergrades sols lithiques :
------------_------______^
1 5 - Sur diabases
1
16 - Sur schist=basiques
0.
Vertisols lithomorphes à surface de structure massive modaux
1 7 - Sur marnes
- Intergrades sols ferrugineux r
-----------------_-_--------
1 8 - Sur marnes
- Interorades sols gravillonnaires :
------t---
-- ______________ -_
1 9 - SUT marnes
. . ./ . . .
i?
.

Annexe 1
(suite)
I
V
SOLS ISOHUMiQUES
i
!
A .- Sols à climat chaud pendant une courte saison des pluies
[
!
a.
Sols bruns subarides
1
/
!
- Intergrades hydromorphes :
-*-_--------------------
20 - Sur sables
colluviaux souvent calcaires en
I
profondeur
21 - Sur alluvions sableux
i
1
- Mgdaux
--e--e
22 -
Sur marnes
/
b.
Sols bruns rouges
I
,
- Intergrades sols ferrugineux :
/
----------------------------
23 - Sur sables siliceux
I
/
- Faiblement evolués :
m--B-...------------
24 - Sur sables siliceux
i
VIII SOLS A SEXQUIOXIDES
I
A - Sols ferrugineux tropicaux
a.
Sols faiblement léssivés
I
- Lessivés en fer :
25 - Sur sables siliceux
I
----_--_-------
26 - Sur grés sablo-argileux
27 - Sur sables argileux remanié
28 - Sur colluvions sablo-argileux à argilo-sableux
29 - sur grés sâblû -argileux souvent concretionne et
l
cuirassé en profondeur
l
/
. . . . . .

Annexe 1
(suite )
I
30 -1 Sur diabases
b.
Sols léssivés
- Sans tâches ferrugineuses ou très faiblement tâchés
-_-------------------------------------------------
31 - Sur grés sablo-argileux .
32 - Sur sables siliceux
33 - Sur levées sableuses
- A tâches et concrétions ferrugineuses
-------------------------------------
34 .- Sur grés sablo-argileux
35 - Sur complexe de grés sablo-argileux et- collwions sa-
bleuses
36 - Sur arênes granitiques (érodés)
- A concrétions et cuirasses ferrugineuses fréquemment affleurants:
_-___-_I_--___-__-__--------------------------------------------
37 - Sur grés sablo-argileux
38 - Sur schistes gréseux
- A pseudogley et concretions ferrugineux :
------PI-------------------------------
39 - Sur schistes
40 - Sur grés sablo-argileux
B - Sols ferrallitiques
- Modaux :
41 - Sur grés sablo-argileux
42 - Sur colluvions gréseuses
IX SOLS HALOMORPHES
A - Sols à structure non dégradée
.
.
/
.
a..

CI.


I( /’
t

LF)NNEXE 2
A- Description des profils

PROFIL No1
Topographie
:
- .~
- Plateau, aucune pente bien marquée
Végétation :
- Strate arbustive : Icacina senegalensis
- Strate herbacée : Crotalaria retusa et
Eragrostis Tremula
Classification :
- Sol ferrugineux tropical
Description du profil
-.
-
0
- 12 cm
-. Sableux, brun (7,5YR 5/4). Structure
massive
; très peu de racines, porosité
tubulaire importante, humifère et matière
organique décelable. Transition nette.
12 - 81 cm
- Sablo-argileux, brun rougeâtre (5yR 5/6).
Structure massive ; très peu de racines.
Présence de tâches à aspects ségrégatifs
plus jaunes sur fond ocre pâle ; présence
de petits revêtements argileux.
- Peu humifère, matière organique faiblement
décelable. Transition très progressive.
81 - 170 cm
- Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR 5/8:).
Structure massive ; présence de fines
tâches rouges et blanchâtres.

.50/
PROFIL No2
- -
Topographie :
Plateau
Végétation :
Strate arbustive : Combrethum micranthum,
Icacina Senegalensis
- Strate herbacée : Eragrostis tremula,
Crotalaria retusa.
Classification :
- Sol ferrugineux tropical
Description du profil :
-
0
- 24 cm
- Sableux, brun (7, 5yR 5/4). Structure
massive,
à éclats à tendance émoussés,
cohésion moyenne ; peu humifère, matière
organique faiblement décelable. Transition
très progressive.
24 - 88 cm
- Sablo-argileux, brun (7,5yR 6/6).
Structure massive, cohésion très forte.
Peu de racines, présence de fines fentes
de déssication. Transition très
progressive.
88 - 170 cm
- Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR 5/8).
Structure massive, présence de revêtements
argileux et de quelques tâches jaunâtres
et rougeâtres. Couleur rouge clair des
revêtements de canalicules (2,5yR 6/6).

511
PROFIL No3
- -
Topographie :
- Plateau 10 m.
-
Végétation :
- Strate arbustive : Combretum micranthum.
Dichostachyos cinerea
- Strate herbacée : Eragrostis tremula,
Crotalaria retusa.
Classification :
- Sol ferrugineux tropical sur sols
ferrallitiques.
Decription du profil :
-
0 -
17 cm
- Sableux, brun (10yR 5/3). Structure
particulière massive. Présence de beaucoup
de fines racines, humifère et matière
organique décelable. Transition brutale.
17 -
43 cm
- Sablo-argileux, brun rougeâtre (5yR 5/4).
Strucure massive. Nombreuses racines.
Poreux. Peu humifère, transition diffuse.
43 - 170 cm
- Argilo-sableux, rouge brunâtre (5yR
5,5/6). Structure massive. Présence de
fentes de déssication. Transition diffuse.
t 170 cm
- Argileux, rouge (2,5yR 5,5/6). Structure
massive,
cohésion faible.

PROFIL No4
~--
Topographie :
Plateau 10 m, légère pente.
Végétation :
Strate arbustive : tcacina senegalensis
Terminalia macrocarpa
Strate herbacée : Crotalaria retusa,
Eragrostis tremula
Classification :
Sol ferrugineux tropical
Description du profil :
-
0 -
12 cm
- Sableux, brun foncé (10yR 4/3). Structure
particulaire massive ; peu de racines ;
peu humifère ; matière organique
faiblement décelable. Transition
progressive.
12 -
50 cm
- Sablo-argileux ; brun rougeâtre (5yR 5/6)
Structure massive ; cohésion forte ;
poreux ; peu de racines. Transition
progressive
50 - 170 cm
- Argilo-sableux, rouge brunâtre (5yR 5/4).
Structure massive à cohésion moyenne ;
macroporosité importante. Présence de
quelques tâches rougeâtre en profondeur.

PROFIL N" 5
- -
Topographie :
- Plateau 10,75 m, légère pente
Végétation :
- Strate arbustive : Lcacina senegalensis
- Strate herbacée : Crotalaria retusa,
Eragrostis tremula, et Andropogon sp
Classification :
- Ferrugineux tropical
Description du profil :
-
0 -
15 cm
- Sableux, marron clair (7,5yR 6/4).
Structure massive, poreux. Présence de
fines racines et de débris de charbon. Peu
humifère. Transition progressive
15 -
50 cm
- Sablo-argileux, brun rougeâtre (5yR 5/4).
Structure massive ; quelques racines.
Présence de fines fentes de déssication
verticales. Transiton humifère de 5 cm
d'épaisseur dans l'horizon. Transition
diffuse.
50 - 170 cm
- Argilo-sableux, rouge brunâtre (5yR 5/8).
Structure massive. Présence de revêtements
d'argile.

PROFIL No6
- -
Topographie :
- Plateau 11 m
Végétation :
- Strate herbacée : Pennisetum Polystachyon
~-
Eragrotris tremula
Classification :
- Sel ferrugineux tropical
Description du profil :
-
0 -
16 cm
Sableux, brun jaune (7, 5yR 5/4).
Structure particulaire massive ;
macroporosité très importante. Activité
biologique bonne ; peu humifère, matière
organique faiblement décelable. Transition
progressive.
16 -
58 cm
Sablo-argileux, rouge jaunâtre (5yK 5/6).
Structure massive ; porosité tulaire
importante. Présence de fines racines ;
matière organique faiblement décelable.
Transition diffuse.
58 -
100 cm
Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR 5/6).
Structure massive à tendance polyedrique.
Présence de quelques tâches. Transition
progressive.
100 - 170 cm
Argilo-sableux, rouge (2,.5yR 5,5/6).
Structure massive ; cohésion faible.
Présence de tâches très ternes.

55/
PROFIL No7
- .-
Topographie :
- Plateau 11 m
Végétation :
- Strate arbustive : Combrethum micranthum,
Cassia sieberina, cola cordifolia
- Strate herbacée : Digitaria Ciliarus,
Ipomea eriocarpa, Sesbania pachicarpa
Classification : -
Sol ferrugineux tropical sur sol
ferralitique
Description du profil :
-
0 -
5 cm
- Sableux, brun rougeâtre (5yR 5/4).
Structure massive à polyedrique ; cohésion
moyenne ; porosité tubulaire bien
développée. Peu humifère ; matière
organique decelable. Transition
progressive.
5
- 33 cm
- Sablo-argileux rouge jaunâtre (5yR 516).
Structure massive, avec petits agrégats
émoussés
; cohésion beaucoup plus forte.
Porosité tubulaire bien développée.
Présence de revêtements argileux rouges
Transition progressive.
33 - 68 cm
- Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR
5,5/6). Structure massive, cohésion forte.
Transition progressive.
68 - 170 cm
- Argileux rouge clair (2,5yR 6/6).
Structhre massive. Cohésion moins forte.

PROFIL No8
-
Topographie :
- Plateau 11 m
Végétation :
- Strate arbustive : Combrethum micranthum,
Cassia sieberina, Acacia albida
- Strate herbacée : Digitaria Ciliarus,
Digitaria longiflora et Borreria stachydea
Classification :
- Sol ferrugineux tropical
-
Description du profil :
-
0
- 16 cm
- Sableux, brun foncé (10yR 414). Structure
massive à éclats émoussés. Poreux.
Humifère ; matière organique décelable.
Présence de fines racines ; enracinement
pas trop développé. Transition nette.
Transition nette.
16 - 70 cm
- Sablo-argileux, rouge brunâtre (5yR 51'8).
Structure massive à éclats émoussés.
Présence de petites tâches. Transisition
progressive.
70 - 170 cm
- Argilo-sableux, rouge brunâtre (5yR
5,518). Structure massive à tendance
polyedrique. Cohésion assez forte. Pas de
tâches.

PROFIL No9
- -
Topographie :
- Plateau, rupture de pente 10m
Végétation :
- Strate arbustive : Combrethum micranthum,
Elaeis guineenis, Parkia biglobosa.
- Strate herbacée : Digitaria ciliaris,
Ipomea eriocapa, Borreria stachydea.
Classification :
Sol ferrugineux à pseudogley de profondeur
Description du profil :
-
0 .- 7 cm
Sableux, brun clair (7,5yR 6/4). Structure
particulaire massive. Présence de petites
tâches noirâtres et de débris de charbon ;
quelques fines racines. Humifère, matière
organique décelable. Transition nette.
7 - 3 7 c m
Sablo-argileux, jaune rougeâtre (5yR 616).
Structure massive, cohésion forte.
Présence de fibres racinaires et de tâches
de dimensions moyennes. Poreux. Matière
organique faiblement décelable. Transition
diffuse.
37 .- 135 cm
- Argilo-sableux, jaune rougeâtre (5yR 6/8)
Structure massive à tendance polyedrique :
cohésion forte. Présence de microtâches
blanchâtres et jaunâtres. Transition
diffuse.
135 - 170 cm
- Argilo-sableux. Présence de plusieurs
tâches couleur bariolée. Structure massive
à cohésion moyenne.

58/
PROFIL No 10
-
-
Topographie :
- Bas-plateau 8 m
Végétation :
-
Strate arbustive : Combrethum micranthum,
Parkia liglobosa, Cassia sieberina
- Strate herbacée : Digitaria ciliaris,
Imperata cylindrica, Borreria stachydea.
Classification : -
Sol ferrugineux tropical à pseudogley de
profondeur
Description du profil :
-
0
'- 10 cm
- Sableux, brun (10yR 5/3). Structure
particulaire massive. Cohésion faible.
Poreux. Présence de fines fentes de
déssication. Humifère, matière organique
décelable. Transition progressive.
10 -
27 cm
- Sablo-argileux, brun clair (7,SyR 6/4).
Structure massive. Cohésion faible.
Présence de fines racines et de débris de
charbon. Transition progressive.
27 - 120 cm
- Argilo-sableux, beige rosé (7,5yR 612).
Structure massive à tendance polyedrique.
Cohésion moyenne. Transition progressive.
120 - 170 cm
-- Argileux, beige clair (10yR 7/2).
Structure massive. Cohésion beaucoup plus
forte. Présence de quelques tâches
d'oxydes de fer.

PROFIL No11
- -
Topographie :
- Bas-fond, 7,5 m
Végétation :
- Strate arbustive : Cassia sieberina
- Strate herbacée : Digitaria ciliaris,
Borreria stachydea, Imperata cylindrica.
Classification : -
Sol ferrugineux hydromorphe
Description du profil :
-
0 -
11 cm
Sableux, gris clair (10yR 6/2). Structure
massive,
cohésion forte. Racines peu
nombreuxes. Humifère, matière organique
faiblement décelable. Poreux. Transition
progressive.
11 -
58 cm
Argileux-sableux, gris (10yR 5/3).
Structure massive ; cohésion moins forte.
Peu humifère. Présence de fines racines.
Transisition progressive.
158 - 100 cm
Argileux, gris jaunâtre (10yR 6/2).
Structure massive, cohésion moyenne.
Présence de quelques tâches d'oxydes de
fer. Transition progressive.
100 - 170 cm
Argileux, jaune (10yR 716). Structure
massive,
cohésion faible. Beaucoup de
tâches bariolées jaunes et rougeâtres.

PROFIL No12
- -
Topographie :
- Dans le thalweg
Végétation :
-' Strate arbustive : Eleais guineensis,
Parkia biglogosa
- Strate herbacée : Borreria stachydea,
Digitaria ciliaris, Tephrosia linearis.
Classification : -
Sol ferrugineux tropical hydromorphe.
Description du profil :
-~
0 '- 23 cm
- Sableux, gris brun (1OyR 5/2). Structure
massive. Quelques tâches ; très peu de
racines, humifère, matière organique
décelable. Transition graduelle.
23 -
77 cm
- Sableux, beige foncé (10yR 6/4). Structure
massive à tendance polyedrique ; cohésion
moyenne. Peu humifère, matière organique
faiblement décelable. Transition
progressive.
77 - 135 cm
- Sablo-argileux, beige (1QyR 7/2).
Structure massive à tendance polyedrique.
Présence de quelques tâches rougeâtres.
Transition progressive.
135 - 170 cm
- Sablo-argileux, blanche (10yR 8/2).
Structure massive. Présence de plusieurs
tâches diffuse rouges, jaunes et blanches
en profondeur.

PROFIL N"I3
Topographie :
-
Dans le thalweg
Végétation :
- Strate arbustive : Eleais guineensis,
Parkia biglogosa
- Strate herbacée : Borreria stachydea,
Digitaria ciliaris .
Classification :
- Sol hydromorphe lessivé de bas-fond.
Description du profil :
0 -
22 cm
- Sableux, gris (10yR 5/2). Structure
particulaire massive ; poreux, quelques
racines et présence de quelques tâches
blanchâtres. Humifère, matière organique
décelable. Limite rectiligne et nette.
22 .-
83 cm
- Sableux, beige (10yR 5/3). Structure
massive poreux, Présence de fines racines
et de débris de charbon. Peu humifère,
matière organique faiblement décelable.
Transition progressive.
83 - 134 cm
- Sablo-argileux, beige foncé (10yR 6/3).
Structure massive à tendance polyedrique.
Présence de beaucoup de tâches rougeâtres
et jaunâtres. Transition nette.
134 - 170 cm
- Argilo-sableux, couleur bariolée.
Présence de beaucoup de tâches, caractère
d'hydromporphie beaucoup plus accentué en
profondeur.

PROFIL No14
Topographie :
- Dans le talweg
Végétation :
- Strate arbustive : Parkia Biglobosa,
Elaeis guineenis, Daniela olivera
- Strate herbacée : Digitaria Celiaris,
Borreria Stachydea.
Classification : -
Sols hydromophe léssivé
Description du profil. :
0 -
17 cm
- Sableux, gris clair (10yR 6/2). Structure
particulaire massive, poreux ; présence de
fines racines et de charbon. Humifère,
matière organique décelable. Transition
nette.
17 -
79 cm
- Sablo-argileux, gris jaunâtre (10yR 6/3).
Structure massive à tendance polyedrique.
Peu Humifère, matière organique faiblement
décelable. Quelques fines racines et de
débris de charbon. Transition diffuse.
79 - 148 cm
Argilo-sableux, jaune (10yR 7/4).
Structure massive à tendance polyedrique.
Présence de quelques tâches rougeâtres.
Transition progressive.
148 - 170 cm
Argilo-sableux, jaune rougeâtre (10yR
6/8). Structure massive. Présence de
beaucoup de tâches a couleur (5yM 516).

63/
PROFIL No15
Topographie :
- Bordure de plateau
Végétation :
- Strate arbustive : Parkia biglobossa,
Elaeis guineensis
- Strate herbacée : Borreria stachydea,
Borreria radiata
Classification : -
Sols ferrugineux tropical lessivé.
Description du profil :
0 - 16 cm
- Sableux, brun foncé (10yR 6/4). Structure
massive,
faible porosité ; beaucoup de
fines racines ; peu humifère. Matière
organique faiblement décelable. Transition
diffuse
16 - 54 cm
- Sablo-argileux, jaune clair (10yR 7/4).
Structure massive à tendance polyedrique.
Poreux. Présence de fines racines et de
débris de charbon, peu humifère.
Transition progressive.
54 - 134 cm
- Argilo-sableux, jaune clair (10yR 7/4).
Structure massive à tendance polyedrique.
Présence de quelques tâches jaunes et
rougeâtres. Transition progressive.
134 - 170 cm
- Argileux, jaune foncé (10yR 6/8).
Structure massive à cohésion faible.
Présence de beaucoup de tâches.

64/
PROFIL No16
Topographie :
- Bordure de plateau, très faible pente
Végétation :
- Strate herbacée : Borrerria stachydea
Classification :
- Sol ferrugineux tropical lessivé
Description du profil :
O- 10 cm
- Sablo-argileux, brun (10yR 5/3). Structure
grumeleux très poreux. Humifère, matière
organique décelable. Présence de quelques
tâches. Activité biologique bonne.
Transition nette.
10 - 59 cm
- Sablo-argileux, brun (7,5yR 5/4).
Strucutre massive à éclats anguleux.
Présence de nombreuses fines racines et de
débris de charbon. Très poreux. Matière
organique faiblement décelable. Transition
nette.
59 - 170 cm
- Argileux, jaune rougeâtre (5yR 7/8).
Struture massive à éclats anguleux. Pas de
tâches.

65/
PROFIL 17
Topographie :
- Plateau 11 m
Végétation :
- Strate arbustive : Combretum micranthum,
Acacia albida
- Strate herbacée : Digitaria ciliaris,
Digitaria longiflora
Classification :
- Sol ferrugineux tropical
Description du profil :
O- 10 cm
- Sableux, brun rougeâtre (5yR 5/3).
Structure massive; humifère, matière
organique décelable. Présence de beaucoup
de fine racines. Transition diffuse.
10 - 57 cm
- Sablo-argileux, rouge jaunâtre (5yR 5/6).
Structure massive peu humifère, matière
organique non décelable ; quelques racines
et de débris de charbon. Activité
biologique bonne. Transition diffuse.
57 - 100 cm
- Argileux-sableux, rouge (5yR 5/6).
Structure massive, à éclats anguleux.
Quelques racines. Matière organique non
décelable. Bonne activité biologique.
Transition diffuse.
130 -170 cm
- Argileux, rouge jaunâtre (5yR 5/8).
Structure massive à tendance polyedrique,
quelques racines.

PROFIL 18
Topographie :
- Plateau 11 m
Végetation :
- Strate arbustive : Combretum micranthum
- Strate herbacée : Parkia Biglobosa
Classification :
- Sol ferrugineux tropical sur sol
ferrallitique
Description du profil :
O- 18 cm
- Sableux, brun rougeâtre (5yR 5/3).
Structure grumeleuse. Présence de fines
racines. Poreux. Peu humifère. Transition
diffuse
18 - 54 cm
- Sablo-argileux, rouge jaunâtre (5yR 5/8).
Structure massive à tendance polyedrique.;
Peu humifère, matière organique faiblement
décelable. Présence quelques tâches.
Transition nette.
54 .- 130 cm
- Argileux, rouge (2,5yR 5/8). Structure
massive,
à éclats polyedrique. Porosité
tubulaire importante ; Présences de
quelques tâches. Transition diffuse.
.
130 -170 cm
- Argileux, rouge (2,5yR 4/8). Structure
massive à éclats polyedrique, quelques
tâches.

67/
PROFIL No19
Topographie :
- Bordure de thalweg
Végétation :
- Strate arbustive : Combretum micranthum,
Elaeis guineensis
- Strate herbacée : Borreria stachydea,
Ipomea Eriocarpa.
Classification :
- Sol ferrugineux hydromorphe
Description du profil :
0 -
10 cm
- Sablo-argileux, brun clair (10yR 6/2).
Structure grumeleux. Poreux. Présence de
débris de charbon et de fines racines.
Humifère,
matière organique décelable.
Transition diffuse.
10 - 100 cm
- Argilo-sableux, brun jaunâtre (10yR 5/8).
Structure massive ; beaucoup de tâches
bariolées. Matière organique non
décelable. Transition diffuse.
100 - 170 cm
- Argileux, brun jaunâtre (1OyR 6/4).
Structure massive à polyedrique. Présence
de beaucoup de tâches bariolées.
Hydromorphie en profondeur.

PROFIL No20
Topographie :
-
Plateau, faible pente
Végétation :
Strate arbustive : Cola Cordifolia, Cassia
Sieberina
Strate herbacée : Sesbania pachicarpa,
Digitaria ciliaris
Classification : -
Sol ferrugineux tropical
Description du profil :
0 - 32cm
Sableux,
brun (7,5yR 514). Structure
massive à éclats particulaires. Poreux ;
humifère,
matière organique décelable. Peu
de racines transition nette.
3 2 -
61 cm
Sablo-argileux, rouge jaunâtre (5yR 5/6).
Structure massive. Matière organique
faiblement décelable. Quelques fines
racines
; présence de tâches noirâtres.
Transition diffuse.
61 - 170 cm
.-
Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR 5/8).
Structure massive. Cohesion faible.

PROFIL No21
Topographie :
- Bordure de Thalweg
Végétation :
- Strate arbustive : Cassia sieberina,
Parkia biglobosa
- Strate herbacée : Digitaria cliaris,
Borreria radiata
Classification : -
Sol ferrugineux à pseudogley de profondeur
Description du soi :
0
-18cm
-
Sableux, brun (10yR 5/3). Structure
massive à tendance fragmentaire. Humifère,
matière organique décelable ; très poreux,
Présence de très fines racines. Transition
nette.
18 -
53 cm
- Sablo-argileux, brun foncé (7,5yR 5/6).
Structure massive. Humifère, matière
organique faiblement décelable. Racines
très fines. Présence de quelques tâches.
Transiition diffuse.
53
- 170 cm
- Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR 5/6).
Structure massive, cohésion forte.
Présence de fibres racinaires et de
quelques tâches noirâtres et rougeâtres.
Transition progressive.
170 - 200 cm
- Argileux, rouge (5,SyR 5/8). Structure
massive,
cohésion faible. Quelques tâches.

701
PROFIL No22
Topographie :
- Plateau, lbgere pente
Végétation :
- Strate arbustive : Parkia biglobosa
- Strate herbacée : Borreira radiata,
Digitaria ciliaris
Classification :
- Sol ferrugineux tropical
Description du profil. :
0 -
16 cm
- Sableux, brun (7,5yR 5/ft). Structure
massive cohésion faible, matière organique
décelable.
Présence de petites racines et
de débris de charbon.. Très poreux.
Transition diffuse.
16 -
40 cm
- Sable-argileux, brun (7,5yR 4/4).
Structure massive. Quelques fines racines
et de débris de charbon. Peu humifère,
matière organique faiblement décelable.
Transition nette.
40 - 106 cm
- Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR 516).
Structure massive à éclats polyedrique.
Pas de racines. Transition diffuse.
106 - 170 cm
- Argileux, rouge jaunâtre (5yR 5/8).
Structure massive et compacte.

PROFIL No23
Topographie :
- Plateau, légère pente
Végétation :
- Strate herbacée : Digitaria ciliaris,
Combretum micranthum
Classification :
Sol ferrugineux tropical
Description du profil :
0
-.
10 cm
- Sableux, brun (7,5yR 5/4). Structure
grumeleuse. Présence de fines racines ;
humifère,
matière organique décelable.
Présence de petites tâches. Poreux.
Transition nette.
10 -
41 cm
- Sablo-argileux, brun rougeâtre (5yR 4/4).
Structure massive à éclats anguleux. Peu
humifère,
matière organique faiblement
décelable. Présence de quelques tâches
noirâtres et jaunâtres. Quelques fines
racines. Transition diffuse.
41 -- 170 cm
- Argileux, rouge (5yR 518). Strucure
massive et compacte. Porosité visible.
Tâches noirâtres et jaunâtres.

PROFIL Nu24
Topographie :
'-
Plateau, faible pente
Végétation :
- Strate herbacée : Digitaria ciliaris
Classification : -
Sol ferrugineux tropical sur sol
ferrallitique dégradé
Description du profil :
0 -
53 cm
- Sableux, brun foncé (7,5yR 4/4). Structure
massive, humifère, matière organique
décelable, fines racines et quelques
débris de charbon. Présence de quelques
tâches noirâtres. Transition nette.
53 - 118 cm
- Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR 4/8).
Structure massive et compacte. Poreux.
Matière organique faiblement décelable.
Présence de fines racines et de charbon.
Transition progresive.
118 - 170 cm
- Argileux, rouge (2,5yR 4/8). Structure
massive. Présence de tâches et de débris
de charbon.

PROFIL No25
Topographie :
- Plateau, faible pente
Végétation :
- Strate herbacée : Borreria radiata
Classification :
- Sols ferrugineux tropica.1 sur sol
ferrallitique dégradé
Description du profil :
0 - 15cm
- Sableux, gris rosé (:7,5yR 6/2). Structure
massive particulaire. Peu humifère,
matière organique faiblement décelable.
Présence de fines racines. Transition
n e t t e .
15 - 81 cm
- Argilo-sableux, brun rougeâtre (5yR 5/4).
Structure massive. Poreux. Matière
organique non décelable. Présence de
quelques tâches noirâtres. Transition
nette.
81 - 170 cm
- Argileux, rouge (2,5yR 5J6). Structure
massive à éclats anguleux. Présence de
revêtements argileux.

PROFIL No26
Tographie :
Plateau, faible pente
Végétation :
- Strate arbustive : Combretum micranthum,
Icacina senegalensis
- Strate herbacée : Crotalaria retusa,
Eragrostis tremula
Classification :
Sol ferrugineux tropical sur sol
ferrallique dégradé.
Decription du profil :
0 -
20 cm
- Sablo-argileux, brun (7,5yR 5/2).
Structure massive à tendance particulaire.
Humifère,
matière organique décelable.
Présence de quelques tâches sombres.
Poreux. Transition nette.
20 - 52 cm
- Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5yR 5/6).
Structure massive. Très poreux. Présence
de quelques fines racines ; matière
organique non décelable. Transition
diffuse.
52 - 170 cm
- Argilo-sableux, rouge jaunâtre (5,5yR
5/8). Structure compacte. Présence de
quelques tâches rougeâtres.

PROFIL No27
Topographie :
- Plateau, 11 m
Végétation :
- Strate arbustive : Icacina senegalensis,
macrocarpa
- Strate herbacée : Eragostis tremula,
crotalaria retusa
Classification :
Sols ferrugineux tropical sur soi
ferrallitique dégradé
Description du profil :
0 -
20 cm
- Sableux, brun rougeâtre (5yR 4/4).
Humifère,
matière organique décelable.
Structure massive. Horizon très remanié.
Quelques fines racines. Transition
diffuse.
O- 63 cm
- Sablo-argileux, brun rougeâtre (5yR 4/4).
Structure massive. Présence de quelque
tâches et de débris de charbon. Peu
humifère. Matière organique faiblement
décelable. Transition progressive.
63 -. 170 cm
- Argilo-sableux, rouge (2,5yR 5,5/6).
Structure massive. Très peu de tâches.
Cohésion faible.

PROFIL N" 28
Topographie :
- Plateau 11 m
Végétation :
- Strate herbacée : Crotalaria retusa
Classification : -
Sol ferrugineux tropical sur sol
ferrallitique légèrement dégradé
Description du profil :
O- 26 cm
- Sableux, brun rougeâtre (5yR 5,5/3).
Structure massive à tendance particulaire.
Cohésion moyenne à faible. Poreux.
Présence de quelques tâches rougeâtre.
Humifère,
matière organique décelable.
Transition nette.
26 .- 60 cm
- Sablo-argileux, rouge jaunâtre (5yR 5/6).
Structure massive, Cohésion forte. Peu
humifère,
matière organique faiblement
décelable. Poreux. Transition diffuse.
60 - 170 cm
- Argilo-sableux, rouge (2,5yR 5,5/6).
Structure massive, cohésion moins forte,.
Poreux.

PROFIL N" 24
Topographie :
- Plateau, 11 m
Végétation :
- Strate herbacée : Andropogon sp,
Crotalaria retusa
Classification : -
Sol ferrugineux tropical
Description du profil :
0 - 22cm
- Sableux, brun rougeâtre (5yR 5/4).
Structure massive. Très peu de racines.
Matière organique décelable ; quelques
tâches, transition nette.
22 -
72 cm
- Sablo-argileux, rouge jaunâtre (5yR 5/6).
Structure massive. Très peu de rac.ines,
peu humifère, matière organique non
décelable.
Présence de débris de charbon.
Poreux. Transition diffuse.
72 -- 172 cm
- Argile-sableux, rouge jaunâtre (5yR 51'8).
Structure massive. Quelques fines racines.

78/
L-1 N N E X //-
2
-------
B- Fiches Analytiques.-

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% Sables 200-2000
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I
' 0,5
' 0,6 ' 0,5
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1
I
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I
I
I
I
i
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' S/T = V %
1;34
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I
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1
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1
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-
-
-
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-
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% Sables 20-50
microns
I
% Sables 50-200
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1
I 36,7
1
I 37,8
1
I I~__I I
I
1
, % Sables 200-2000
25,9
25,9
I 21,l
I 18,6
I
I
1 % Matière organique
0,5
096
1 0,5
l 094
I
I
I
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I
- - - -
i
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299
i
399
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I 3,3
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I 296
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, %Azote
0,28
0,42
I 0,32
I
0,26
I
l
I
, C/N
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I 10,o
I 999
I
I
I
I
i
I/
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0,17
0,17
I
0,19
I
0,16
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/
1'
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I
I
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1 '2'5 (assim. )ppm
1,2
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1
1,8
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0,59
0,99
1
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I 1,ll
l 1,13
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I
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0,87
1,Ol
I 1,59
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I
I
I
1 F2°3
I
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I
I Fer libre/Fer total
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' 70
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0,50
1
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1
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-
-
I
1
I
I
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0,33
0,39
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0,22
!
0,28
!
I
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I
I
I Potassium
0,35
0,32
1
0,49
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' S/T = V %
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1
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1
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1 le IS
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-
-
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1
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I % Sables 50-200
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-
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- ---
24,7-/19,9
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I % Sables 200-2000
2:6,4
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-
-
-
---
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-
-
1 % Matière organique
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1
I
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1
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I
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I
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2,4
1,8
1 , 2
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1 p205 (assim. Jppm
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I
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1
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% Sables 50-200
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% Sables 200-2000
27,3
I
-
% Matière organique
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I --w-
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397
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I
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57
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I
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I 61
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-
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0,20
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0,20
,
0,20
,
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1 0.49
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I
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1
0
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i
i
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0,30
I 0,17
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'
1,60
1
2,00
I
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I
I
I
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1
I
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1
197
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I
1 @Ë!msES( Densité apparente
-
-
-
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I
I
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I 5,3
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I
i
' P F 4,2
I
I
I
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1 Instabilité structura- I-
I
I
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I
I
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1
195
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I
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I
! le IS
f -
I
I
I
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698
I 6pp
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1 %'Matière - - - - -
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1
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1 F2°3
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I
I
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I
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-
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-
I
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I
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-
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I
I
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I
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i
i
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0,40
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I
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i
I
0,45
i
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I
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I 0,51
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I

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I
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I
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I
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1 72
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' 62
1 53
I
I
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1
1 @ËSPHYSIQUES/
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I
1
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-
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I
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I P F 4,2
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--_~
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- - - - - -
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I
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0,68 -
- 1
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I
l
I
1. 87
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l -
-
I Fer li.bre/Fer total
25
-
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- - - - I
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0,30 l
0,50
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I
I
-
-
- I
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- I
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Magnésium
-
- I
0,20
-

l
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0,lO
0,13 I
I
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-
-
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1-j
I
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0,421
0,491
O,EIBI
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0,49
I
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-
- I, --/
Sodium
I ----T 0,33 I
0,221
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I
S/T = V %
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-
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1
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; - - - - - I
I
I P F 4,2
6,2 t
6,l 1
4,8
1
1 Instabilité
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I
I
1 -
-
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n
I
1 le IS
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-
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I Perméabilité
l
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1
1 - - - - -
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16 16 54
134j 134-170
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]
I
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I
, Couleur
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I
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I
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4,8
j
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j
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' PH EAU 1/2,5
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-
-
1 ANALYSE MECA-
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1 NIQUE
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I
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I
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, % Limon 2-20
5,3
1
8,3
1
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1
I
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7,4
1
7,5
1
, % Sables 20-50
I
I
I
t microns
f
!
51,5
43,8 f 38,2
-1 36,9
-1
i % Sables 50-200
1
I
i
l
I
/
39,5
1
33,9 ) 28,3
, % Sables 200-2000
l 31,9 I
1 % Matière organique
o,5 i o,5 -1
I
094
094 f
I
I
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pËEEE
-
-
-
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2,3
I
I 2,3 1I
I

0‘21
1 &Azote
0,35 j
0,28 -1 0,22 )
I
I
10,5
9,2 I 10.3
10,3 I
I
C/N
I
_I
I
I
/
0,07
0,12
I
i
I P205 %a Total
-1
I
I
I
-1
I
I
1 p205 iassim. )%"ppm
1,8
098
I
1
1
1
0,18
_ / F203 libre %
0,38 i 0,57 +l 3,84 1
I
0,35
0,70 /
0,97
total %
i F2°3
-I’
.
1,18 1I
I
51
I
, Fer libre/Fer total
54
1 58
'--- '
I 71
I
-1
1 BASES ECHAN- 1
-
-
-
0,20
0,20 /
0,20
0,20
I
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:
.
I
i
i GEA13L_-5
I
0,22
0,33 f
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I
0,ll I
I
I
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I
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i
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0,56
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0,35
I- 0,49 l
I Potassium
I
i
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0,20
0,20 i
0,20
l- 0.20 i
' Sodium
,
i
I
-
1
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I
1
1,18
1,501
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I
I
I
t 1,oo 1
*....*...*.....s
1,701
2900 1
2,30
2,30
I
1
I
I
I
I-
I- 43
I
I
I S/T = V %.
I
I
iCkRI\\mSTI- 1
I
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1 QUES PHYSIQUES1 Densité apparente
-
-
I
I
I
I-
I
i
I
II P F 4,2
1,6
1
496 j 791
6,7 1
I
I
f
I
1
Instabilite-structura-

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-
i
-
I
-
I-
I
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i
I
I
i
i
I le IS
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I
I
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1.
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I
-
I
-
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I
I


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1
l
I
I
I
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'
I
I Couleur
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5/6 /5YR 5/6 15YR 5/8 ;
I
I
I
- - - - -
I
I
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4,8 1
4,8
1
4,7
1
-1
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1
1 NIQUlf
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-
-
I - . . . -. _._ . . -- .
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% Sables 20-50
microns
i % Sables 50-200
I 58,8
37,9 1
38,2 ]
43,9 ;
l
I
i
I
I
I % Sables 200-2000
f
28,8
22,2 1
22,8
i
28,2
i
I
-i
I
l
1
i
i % Matière organique
i 1 32
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-1
0,5 1
0,6
1
0,8
1
I
totale
I
I
1 F E R T I L I T E -
- - - _
1 %, Carbone
796 -i
3,O 1
3.7
1
4,7
I
I
I
I
I
I
I
I
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'
0,62
i
0,311
-0,31 )
0,41 ] -
-
1
1
-I
I
I
9,9 i
11,7 j
11,4 I
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12,2
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l
i
i
I
0,13 -1
0,15/
0;lS j
0,19 /
i
i
i P205 %o Total
-1
- I
I
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I
I
I p205 (assim. ; 1ppm
I/ 696
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1,6 i
2,6 i
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I
I
I
I
I
-
I
I
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0,52
1334
1,69
1,30 1
1 F2°3
1
I
T
- .
I
i
I
0,62 I
194
2,21 j
1 F2°3
total %
-1
_ I _
I
/
I, Fer libre/Fer total
84
I
98
1 76
I
---I
-I
1.
I
1 BASES ECHAN-
-
-
1
0,40
wd
0,40 I
0,30 I
1 GEABLE:S
Calcium mé/lOO g.
T
I
l - - -
!
-/-
I
i
I
I-+
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-!
.
0,30 I-
0,30 I
I
I
-I
I
I
*
-j
I
I-
I
I Potassium
0,77
0,34
0,28 1
I
1,74 I
.
I
!
!
I
i
I
I
0,39 I-
!
I
Sodium
OP33
0,331
0,22i
I
1
s
I
/
I
. . . . . . . . . . . . . . . .
1,86
0,s
.I
, T................ t
t
195
1,011
1,751
2,561
1,901
i
2,30
I
I
/-
i-
I
S/T = v %
65
1
57
1
88
i
i
I
I
I
i
1 CARACTERISTI- 1
-
-
t
1
l
1 Q'JES PHYSIQZJESI
Densité apparente
-m
I
I
I
l
I
I
I
t-
2,7 1
9,6 1
6,1 i
l
I P F 4,2
I
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l
I
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1 Instabilité structura- Ï
I
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-
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-
-
-
- -

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-
0,34 1
0,27 1
0,23
1
I
I
0,29
-
-
-

-
-
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C/N
13,4
998
11,9
I
--
- - - I - -
' P205 %o Total
I
0,12 I
0,14 1I
I
0,16
0,14 I
-
-
I
-
-
- ;--
I
I
P205 ( assim. ! pprc
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2,6
I
I
2,4 1
1,4
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-
2,20 I
-
-
-
-
-
- +-
74
- -
Fer libre/Fer total
-
-
i-
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0 , 3 0 1
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- - -
-
-
-I

-
-
0,40 I
-
-
-I

-
-
1,74 I
-
-
1
0,2üi -
-
>
I
2,40
I
-
-
- +-
Y&1
C~RACTERISTI- 1
-r-+-
EïE:S PHYSIQUES1 Densité apparente
- -
I - -
-
-
-
1 -
-
I
8,2 1 8,9 I
I P F 4,2
I 2.3
/
i
- - -
1 Instabilité strktura-
1 II- _ 1
_
1
-
1
1 le IS
I Perméabilité
L - .
I
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I
i Profondeur((,-,,)
'0 - 10
' 10 - 10
100-170'
I
1
I
I
I, C o u l e u r
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I
--/ /
I - - --.-l
-1
f
I
' PH EAU 1/2,5
5,4

4,9
11 AIIALYSE MECA-
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1 % Argile ; ~ 2
22,5
--_
I
, _
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i
i
1
I
I
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I % Sables 20-50
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I
I
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0, microns
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I
i
I
I
, % Sables 50-200
I
5'4
I
5'4
I
63,4
44,8
38,8
i
I
i
i
i-
1
1 % Sables 200-2000
I
i
I
23,1 j -26,O
I 20,8 I
I
-
-
- I
% Matière organique
I
I
I
l
I
I
i
l
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0,6
0,7
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I
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I
3,6l
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I
l
393
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I
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I
14,4
12,3
/
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I
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I P205 %o Total
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I
0,16 i
i
0,14
I
I
I
I
1
I
I P205 (assim. ) ppm I
I
I
I
i
2,01
1,8
1,8
I
-
-
j
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I
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I
1 F2°3
I
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0,57 I
0,71 1
I
I
I
I
I
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I
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0,86 I
1,16 I
I
l
1 F2°3
I
0,4’4,
I
I
l
I
I
I
I
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5 7
I
I
l
I
1. fi6
/ 61
1
-
-
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1
I
0,3q
/
I Calcium mé/lOO g.
0,30 1
0,20 1
I
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I
l
I
I
I
I Magnésium
I
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0,50 1
0,30 1
I
I
i
/
I
I
I
i
I Potassium
II
14
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/
I
I
I_-/
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Sodium
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f
3.
I
I
. . . . . . . . . . . . . . . .
1
I
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1,91 '
1,51 1
I
2,9c
2,30
1
2
1
I
I
I
I
I S/T = V %
83
1
83
1 75
I
I
l
I
)=mSTI- 1
I
; QUEi?PHYSIQUESI
Densité apparente
l
i
-
-
I-l
-I-
I
l
I
6,6
1
I P F 4,2
I
1,9 1
9,2 I
I
I
l
I
1
I
,_-/__ 'hiI
1 Instabilité structura- 1
_
i
1 le IS
I
I-I-

I
I
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Perméabilité
I
-
I
-
I
-
I
l -
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-
-
-
l
I
I
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l
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I
-
-
i % Sables 50-20,3
I --.--
‘9 > 7
i % Sables 200-2000
--.-
I % Matière orgaryique
i
o,7
I
totale
- -
--+-
1
1% Carbone
4,2
t
/
i
---
: --.-
1% Azote
I
0,33
l
;
--
! --._
1 P205 %O Total
0,14
-
-
-
I
, P205 (assim. ) ppm
/
2,2
i
!--
I
,
--y---o,67
' F2'3
libre %
I
I
0 - - -
I
I ---
0,83
1 . 5 1 l
2,29
I
1 F2°3
total %
97
I
7 2
I
-
‘-----
-+--
I Fer libre/Fer total
1 81
-
-
-1
I
I
1
BASES ECHAN- i
- -
- - - - - - j - - - q
O,30 l
0,50 I
- y - - - -
i GEABLES
Calcium méJ100 g.
- - -
!
-
-
-
l
I
I ivagnésium
O,20 !
0,20 I --I-‘
l
i
-
-
I
1
I Potassium
l
I
-
-
-
I Sodium
i
I
D...........
I
1
- - -
I S/T = V %
1 CAHACTERISTI- 1
] @; PHYSIQUES/ Densité apparente
I
I
2,7 1
8,6 ’ ‘12,3 ’ ----l
I P F 4,2
I- ---
I
I
I
I - - -
1 Instabilité st&:hra- 1 _ 1 _
-w
I
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I
I
1 le IS
I
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I
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1----- I --/
I------FF I Perméabilité
I
-
I
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1. ---. _i_