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7
JLC/tlS
IREF:IJBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIMATURE
A RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
POINT DE VUE AGROCLIMATIQUE SUR LIHIVERNAGE 1977 AU SENEGAL
A LA DATE DU Ier SEPTEMBRE
Par C.
DANCETTE
J-L. CHOPART
Avec l'aide du Service de la Météorologie Nationale
(M essieurs M. SECK et A. NDIAYE - MétBo T.P.U.T.)
Centre National de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R, A,)
--
L E P O I N T S U R L ’ H I V E R N A G E A U S E N E G A L A L A D A T E
DU 1 er SEPTEMBRE 1977
Il t%ait prévu de faire le point sur l'hivernage à trois reprises :
- début AoQt, quand la campagne agricole est normalement bien
démarrée,
- vers la mi-Septembre quand elle est en grande partie jouée,
- vers la mi-octobre, lorsqu’elle se termine et qua la récolta
est en vue.
Devant l’importance du déficit pluviomé%rique enregistré pendant le
m o i s d e J u i l l e t e t AoOt, il a éts decide d'avance:r le second point au debut
du mois de Septembre. Le prochain rapport est maibtenant prévu pour la fin du
mois de Septembre.
La méthode est essentiellement graphique e t e s s a y e d e combiner l ’ a s -
pect pwrement climatologique et l'aspect bioclimatologiqua agricole, elle ne
tient pas compte des autres facteurs qui conditionnent l'état des cultures :
p a r a s i t i s m e , t e c h n i q u e s c u l t u r a l e s e t c . , . De plus elle ne concerne qua les
cultures pluviales sensu stricto.
a/ - Aspect climatoloqique
Deux courbes représentent :
- l a p r e m i è r e , l a pluviometrie n o r m a l e p o u r l a perictde, h p a r t i r
des cumuls mensuels ;
- la deuxième, la pluviométrie de l*annee en cours, à partir des
donnses quotidiennes fournies regulièrement par le Service de la MÉtsorologie
Nationale et par les Stations agrométéorologiques de 1’ISRA.
.
Une concertation permanente et des échanges d’informations réguliers
sont assurés entre le Service de la Métsorologie Nationale (Flinietère des
T.P.U.T.) et le Service Eiioclimatologique du C.N.R.A. de Bambey (I.S.R.A. -
D . G . R . S . T . ) .
b/ - Aspect bioclimatoloqique aqricole
Cet aspect est traduit par les courbes de besoins en eau estimés
p o u r l e s p r i n c i p a l e s c u l t u r e s , à des seuils de 100 % (optimum) et de 80 $
( l i m i t e ) .
En dessous d’un taux de satisfaction de 80 $ des besoins optimum, la
p r o d u c t i o n v é g é t a l e p e u t a n e f f e t é t r e g r a v e m e n t affectee ; e l l e e s t e n géneral
assez peu affectée pour des taux de satisfaction compris entre 100 $ et 80 7;.
En gros, pour las cultures comme le mil, l’arachide, le sorgho et
l e niébe, les besoins en eau sont essentiellement :Lies à la durée du cycle de
v6gétation et à la demanda évaporative d’ordre climatique. Le riz, et à un
moindre degré le mars, ont des exigences hydriques particulières.
La demande Qvaporative varie relativement peu pour une mérne zone,
d’une année sur l’autre (estimons ces variations à plus ou moins 10 $ autour de
la valeur moyenne.).
* Y,’
--
--
La demanda évaporative varie essentiellement selon la zone géogra-
phique, compte tenu de la latitude d'une part et de la continentalité d'autre
part.
Le gradient de demande évaporative au Senégal a étt3 chiffre 21 partir
de relations existant entre la pluviometrie moyenne d'une station et l'évapo-
ration en bac normalisé classe A, pendant la saison des pluies (en gros située
entre les mois de juin et octobre). Des coefficients ont été établis par rap-
port à la station de Bambey où l’on mesure les besoins en eau des principales
cultures. Ainsi, si le coefficient affecté aux besoins en eau est de 1,OO à
Bambey, iP est de l’ordre de 1,41 à Podor (extrame Nord du SQnegal) et de 0,62
à Oussouye (extrame Sud du pays) : on peut se reporter a la carte ci-jointe
extraite d'une publication en cours d’impression.
Les courbes des besoins en eau cumules ont et6 tracées très schémati-
quement pour des durées de cycle allant de 75 à 150 jours (selon les zones) et
pour Y zones du Senegal. Ces- courbes sont reportees sur le -mhme graphique (et’:
à la méme échelle) que celui des pluviométries normales et de ltannee en cours,
pour chaque station retenue.
La courbe des besoins en eau est cumulee à partir du jour de demarrage
de la culture.
Le jour de démarrage d'une culture peut @tre variable selon que cette
culture ast semée en sec, ou en humide sur une première pluie. Des raisons
diverses (temps de travail, préparation... ) font que le semis est parfois
retardé par rapport à La date optimale. Pour bien faire, il faudrait donc,
dans chaque cas particulier, faire partir la courbe des besoins en eau cumulée
de la date effective de semis en humide, ou de la date de bon démarrage d'usle
culture semee en sec.
Pour simplifier 10 tirage de cette note, les courbes de besoins en
sau portent d'une seule da$e optimale , quo nous avons retcnueau vu de la plu-
viométrie, pour chaque poste.
L'ibQa2's&rai,t que les courbes de besoins en eau soient dessinées sur
un calque que l’utilisatclur
puisse superposer au graphique des pluviométrios,
en choisissant lui-même sa date de demarrage do la culture et aussi son niveau
initial de réserve hydrique du sol (zero 10 plus souvent, mais parfois plus
lorsque des techniques de dry farming ont été adcptbes). Des raisons pratiques
de dessin, reproduction et tirage, font que nous n'avons pas pu adopter cette
dernière solution et que nous avons d0 regrouper sur le meme graphique, 10s
courbes pluviométriques et.celles dos besoins en eau.
Pour des raisons do vitesse d’information, les graphiques n’ont pas
été dessines par des dessinateurs professionnels, m a i s p a r l e b i o c l i m a t o l o g i s t c
lui--mémo
qui slexcuso auprès des utilisateurs d e la m é d i o c r i t é d u t r a c e ot
des légendes manuscrites.
/
/
I
--
-
4”
. .
3.
SITUATION PLUVIOMETRIQUE AU Ier SEPTEMBRE 1977
PODOR :
Pluie de semis le 13 AoOt (18 mm), suivic d'une autre pluie le
17 (12 mm) soit 30 mm au total, Pluviomk$trie tout juste suffisante pour
assurer les besoino en eau jusqu'au Ier Septombre. Les ressemis au premior
septembre qui on eu lieu par endroit n'ont aucune chance d'arriver ii maturitg,
la data moyenne de fin de saison de pluios utiles se situaat le 4 octobre.
Situation déstisperée pour les cultures pluviales,:
pluviomctrie au 31 AoQt
31,3 mm
PluviomtStria moyenne (1931-1960) au 31 AoOt : 217,2 mm
déficit pluviom8trique :
185,9 mm
DAGANA
Pluie de semis 10 14 Aodt (15 millim&tros) suivie de 24 millimètras
le 17 soit 32 mm au total, meme sEtuation qu'à Podor. Date moyenne de la fin
de la saison des pluies utiles Ier octobre.
pluviométrie Cumul&e au 31 ao0t :
35,4 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 :
196,5 mm
déficit pluviométriquc
: 161,l mm
SAINT-LOUIS
Pluie de semis le 17 aoQt : 24 mm entre De 13 at le 17 juin :j 9,O
le 19. MBme situation qu'& Podor et Dagana. Date moyenne de la fin de la
saison des pluies utiles : 10 octobre.
pluviofriétric cumul&o au 31 ao0t
33
min
pluviométric moyenne 1931-1960 au 31 aodt : 212,3 mm
déficit pluviom6trique
179 mm
L O U G A
Bonne pluie de ressemis le 15 ao0t : 36,5 mm suivie de 38,6 le
17 aobt. Rien ansuite jusqu'au 31 aoQt , puis réapparition des pluies début
septembre (30,6 mm 10s 4 et 5 septembre). A Louga la date moyenne de la fin
de la saison des pluies se situe 10 12 octobre. Donc, seule une fin d'hivernase
excepkionnellemcnt tardive et pluvieuse permettrait d'assurer itles rendements
acceptables en mil souna et arachide hative. Les nidbés ont beaucoup plus de
chances de terminer leur cycle.
L
pluviom8trie au 31 aoQt 1977
108,l mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 au 31 aoQt : 288,l mm
déficit pluviom0triquc
180
mm
M A T A M
Médiocre pluie de semis le 20 juillet (17 mm) suivi de 7,5 mm le
26, puis rien jusqu'au 15 aoQt. La majorité dos cultures a du &tre rossem8e à
partir du 15 aoot : 84 millimètres entre le 15 et le 18 aoQt. Situation compa-
rable à celle do Louga.
pluviomotrie au 31 aoflt 1977 :
128 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 : 385 mm
déficit
pluviométriquo
: 257 mm.
4.
LINGUERE
Petitcs..,,pluics début juillet : 17 mm lu Ier juillet,- 4,O le 7/7 5
990
les 20 et 21 ; una,petite partio des surfaces semées on sec a pu tenir,
Le 27 juillet : pluie de 22,5 mm sur laquelle les derniers semis et les res-
semis ont QtE effectués. Sécheresse compléte jusqu'au 13 aoQt. La situation a
du Otre très critique entre Le 5 et le 13 aoQt; plantesfortement stresséus,
mortalités certaines. A partir du 13 aobt la pluviométrie a été abondante :
183,7 mm entre le 13 et le 18 aoQt ce qui a permis aux plantes de repartir.
Mais les rondemonts risquant d'@trc affectés par le déficit hydriquc du début
.
du cycle.
pluviométlie cumulée au 31 a0Ot 1977
255,5 mm
pluviométrio moyenne 1931-1960
: 341
mm
déficit pluviométrique
:
85 mm
OAKAR-YOFF
Pluie de semis le 16 aoOt 37 mm précedéo d'une petite pluie de
5,O mm le 13. pendant la deuxième quinzaine d'abdt, reprisa des pluios lo
31 aoOt, 7,0 mm.Situation comparable à celle de Louga ct Matam (fin de cycle
problématique . Mais la date moyonno de la fin de la saison des pluies est
légerornent plus tardive (23 octobre). L'espérance de voir les plantes a court
cycle arriver à la récolte sst donc un peu plus grande.
pluviométrie au 31 aobt 1977 :
59,4 min
pluviométrio moyenno 1931-1960 :
351,3 mm
déficit pluviométrique :
291,9 mm
T H I E S
Les premières pluies du mois de juillet ont pu faire lever les mils
semes en sec qui sont morts ensuite. La premier0 pluie utile so
situe donc
le 14.?aoQt (52,2 mm) suivi d'une séquence pluvieuse (120 mm au total entre le
14 et 18 ao0t) largement suffisante pour couvrir les besoins en eau jusqulau
début du mois de septembre.
La date moyenne do fin de saison des pluies utilos se situe le
26 octobre. Comme à Louga, Matam et Dakar, les cultures auront d'énormes diffi-
cultés à boucler lour cycle, si le mois d'octobre n'est pas exceptionnellement
PlLivieu 5. Seules des plantes à cycle très court (niobes ont de bonnes chances
d'arriver à maturité,si la pluviométric redevient "normale" on scptembro-octobre.
pluviamétrio au 31 aoQt 7977:
156 mm
pluviométric moyenne 1931-1960 : 419 mm
,
déficit pluviométriquo :
263 mm.
BAMEEY
-
-
.
BonnQ pluie de semis le 7 juillet, suivie de petites pluies, puis
'17 jours de sécheresse totale entre le 28 juillet et le 14 aoot. Les cultures,
bien parties ont assez fortornent souffert de la sécheresse entre le 5 et le
J4 aoOwk, avec une réduction importante da leur consommation hydrique, ?,5 ou 2 mm/
JOUr pour das arachides $gbes de 30 jours, alara
quo la conshmmation .optimale
ETM h ce stade est do 4 à 5 millimètres.
A partir du 13 ao0t, Bambey a bénéficié d'une série de pluies impor-
tantes jusqu'au 19 aaQt avec un apport total variant de 75 à 120 millim&tros sui-
vant les emplacements de mesure. La dernière décade d'aoOt a vu la séchcrcsso
s'installer de nouaeau mais les pluies ont repris le 30 ao0t au moment où les
plantes commençaiont SI avoir épuisé 10s réserves accumulées à la mi aio(lt. Entre
10 lor at le 6 septembre il est tombé do 75 à 100 mm. Au 6 septembre la plu-
vicmgtric cumulée s'échelonne entre 200 et 300 mil.I.imètres de Bamboy vil10 au
Nord du CRA de Bambcy.
La situation Btait assez critique entre Ic 70 et le 14 aoOt, date à
laquelle 10s cultures étaiont fortement st-ossécs. Mais d8but septembre,
malgr8 un déficit pluviométriquo importnnt,les cultures sont belles dans
l'ensemble. Eln no'%ie un offot très net des labours de fin cycle qui ont pormis
un rcpoût de 30 à 50 mm d'eau utile, de 1976 à 197'7, cas réserves supplémcn-
tairas ont été précieuses d8but acQt.
Les réserves en eau utile se situent actuellemont entre 50 mm,dans
les endroits les moins arrosés,& plus de 100 millim&tres dans les pI.us privi-
18giés. La récolte des cultures à tr8s court cycle (niébés) est dès maintenant
pratiquemont assurgc. On ne peut pas encore se prononcer pour les milssauna
et les arachides hatives mais on peut @tro relativement cptimïste. La situation
est moins prdcccupante que dans les autres rggions Nord et Contre Ncrd étudieos.
préc8dommont.
Pluviométric au 31 acQt 1977 (poste officiel CNRA) : 182 mm
pluviom0trio mcycnne 1931-1960 :
470 mm
dgficit pluvicmétrique au 31 acOt :
228 mm.
BAKEL
Belles pluies de semis les 19 et 20 juillet (67 mm) puis sécheresse
jusqu'au 15 acdt (pluie de 3,O mm suivie de 121 mm les T'. et ';. aoQt. Semis
très tardifs pour la région (date moyenne de la première pluie utile 26 juin).
PluvicmBtrie irr&gulière et ddficitaire, réserves faibles au 30 acllt, mais
jusqu'à maintenant 10s cultures n'ont p.as beaucoup souff ort. Pour qué les
récolt as
soient assurées il faudra toutefois une pluvicmétrie supérieure a la
normale pendant le mois d'octobre.
pluviométrio au 31 acflt 1977 :
242 mm
pluviométria normale 1931-1960 : 479 mm
déficit pluvicmétrique :
237 mm.
KPOLACK
Forte pluie de semis le 7 juillet : 87 mm suivie de '10 mm :Lo 27 jui.l$ct
ci; de 1,0 le 31 puis sécheresse complète jusqu'au 15 aoLlt (120 mm entre le
15 et le 19 ao0t). Pluvicmétrie ddficitaire pendant la dernière décade du
mois dlaoQt (24 millimètres antre le 20 ot le 31).
Les cultures ont Bté stressécs entre le 5 et 10 15 aoOt, mais elles
.
sont apparemment assez bion réparties, les rendements risquent cependant d*&tre
diminués. Situation comparable 51 Bambey pour l'arachide et le mil souna. Lc
cotonnier par contre n'a pas survécu et a été s3esscmB plusieurs fois dans
beaucoup d'endroits et a un retard de développement.
pluvicmétrio au 31 aoQt 1977 :
271 mm
pluvicmétrie moyenne 1931-196û : 516 mm
dEificit pluviométriquc :
245 mm
NIORO-DU-RIP
SOQlSiS
très tardif le 20 juillet sur 8 millimètres et surtout le
24 juillet sur 21 mm. Pctitmpluies fin juillet puis sécheresse presque ccmplètc
entre le 2 ct le 15 ao0t (seulemont 4,5 mm Ee 7 acat). La situstion a été
critique entre le 10 et le 15 acbt dato à laquelle les cultures avaient à peu
près complètement épuis8 les riSserves. Elles ont assez fortement souffert mais
sont bien reparties après les fortes pluies de la mi acbt : 123 mm entre le
15 et le 19. Début septcmbrc il a plu de ncuvoau et les reserves sont recons-
titubes (80 à 100 mm).
Si la pluviométrio redevient normale, la racolte des mils souna, des
mars est assurge. La situation dos cotonniers ot dos sorghos tardifs et des
arachides sera par contre trBs critique en fin de ~cycle. La date moyonne do
la fin do la saison des pluies utiles se situe en ceffot le 17 octobre/
pluviombtrke au 31 aoQt 1977 :
245 mm
pluviométric moycnno 1931-1960 (juin-juillet-aoOt)
: 620 mm
doficit pluviométriquo :
375 mm.
TAMBACOUNDA
Départ des semis en sec le 14 Juin, les petites pluies qui en suivi
ont pormis aux cultures lovées do tcnir.l.&rc pluie de semis on humide le
30 juin (28 mm) - 20 pluie de semis on humide le 6 juillot ,
sécheresse cntro
le 6 et le 19 juillet et entre le 30 juillet ot 10 15 aoat, mais qui n'ont
pas fortoment porturbd le développement des cultures -(sauf le riz pluvial).
La derniére décade du mois d*aoOt Bté très déficitaire (10 mm entre 10 20 et lc
29). Les cultures semées on sec avaient épuis8 les résorvos en fin aodt avant
la pluie du 30. Le riz pluvial a du f?tro fortement stress8 pendant Ic mois
d'aoht - situation procairo au Ier septembre,
pluviométrie au 31 aollt :
393 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 : 616 mm
dsficit pluviométrique :
223 mm.
Remarques : A la station ISRA de Sinthiou-malème proche do Tambacounda, la
répartition des pluies est un peu différente mais Ra situation est tout aussi
critique :
- la pluie de semis du 30 juin n'est que de 33 mtiAlimètrcs :
l'alimentation hydrique a
été
déficitaire dés la promière quinzaine de
juillet ainsi quo pendant la première quinzaine d'aoQt, par cantra les pluies
do la mi-aoCit ont étO plus abondantes qu'& Tambacounda et 10s cultures n'ont pas
6té stressées fin aont.
Seulc une partie des cultures a été semée debut juillet
(arachide). Loriz a plutet été semé fin juillet.
K O L D A
Pluie de semis le 14 juin suivie de petites pluies jusqu'au 7 juillet
puis sécheresse antro le 19 et le 31 aodt. Déficit pluviométriquo énorme. Los
cultures ont étO plusieurs fois strcssécs, le riz pluvial en particulier ; 0110s
ont du Otro en partie rcssem8os. Au 30 aoit les plnntes ne disposent, dlaucune
réserve. Dans cette région les
cotonniers ont sembla-t-il, r&ussi a bien
esquiv0r la s8cherosse.
pluviométrie au 31 aoClt :281,3 mm
pluviométrio 1931-1960 : 803,3 mm
déficit pluviométriquc : 522 mm.
VELINGARA
lèro pluie de semis 10 17 juin suivie de petites pluies jusqu'au
7 juillet, suffisantizrpour assurer 10s besoins et poursuivre les semis, mais
pas pour accumuler des réscrvos. Entre le 7 et le 20 juillet il n'est tombé
que 13 mill.i.mètrcs
:Premier stross hydrique) puis entre le 27 juillet ot 10
14 aobt il n'est tombe que 7 millimètres alors que les besoins en eau des
semis précoces commençaient à devenir importante (dewwième stress hydriquc).
Enfin,il n'a pas pic
entre le 20 ot le 30 aoat.
Pendant cette période sou1 lo
riz pluvial a du souffrir de la sécheresse, les autres cultures à enracinement
plus profond ont pu utiliser les réserves accumulées à la mi-aoht (85 mm antre
le 14 et le 20 aorIt. Au 30 aobt le déficit pluviométrique est énorme, les
cultures semées au mois de juin ne disposent d'aucunes reserves hydriques,
les semis de début juillet en possédent trés peu. On peut dire dès maintenant
que les rendements du riz pluvial seront faibies. Situation grave i.1 faudra des
pluies importantes des le début du mois de septembre.
pluviométrie au 31 ao0t 1977 :
320 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 : 688 mm
deficit pluviométrique :
368 mm.
SEFA
- SEDHIOU
Première pluie de semis le 9 juin puis le 15, mais les sernis ee sont
échelonnés jusqu'au milieu du mois de juillet. Pluviometrie acceptable mais
irrégulière : trois séquences sèches entre le 8 et lu 13 juillet 1( 2 mm) entre
le 28 juillet et le 16 aodt (f$ mm) et entre le 20 et le 30 aor!It (1 mm) qui
ont perturbé la croissance du maS!s et surtout du riz pluvial. DQbut septembre
les pluies sont revenues et les cultures repartent bien, sauf le riz pluvial
par endroits. L'effet du travail du sol sur la tolérance a la sécheresse est
très net sur maIirs et ria pluvial. Déficit pluviometrique très important..
pluviométrio du 31 aoat 1977
: 385
mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 : 877,2 mm
déficit pluviometrique
: 492
mn
KEDOLJGOU
Grasse pluie de semis le Ier juin. Seul un trou pluviométrique entre
le 6 et le 14 juillet a pu gIT?ner le riz pluvial.
Pluviométrie deficitaire on
aobt 206,3 mm contre 320 en moyenne, mais les besoins sont satisfaits et les
rendements ne sont pas compromis. Situation presque normale.
pluviométrie au 31 aollt 1977
: 651,2 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960
: 749
mm
déficit
pluviométrique
:
98
mm.
DJIBELUR
Cultures pluviales : premiero pluie de semis le 14 juin. Pas de qras
problèmes ensuite sauf pour lo riz de plateau : seçheresse entre le 20 juillet
et le 10 aoQt (45 mm en 20 jours ) puis entre le 20 et lc 29 aoot (pas de pluies).
Rizières de mangrove
: le déficit pluviométriquc qui n'a fait que
s'accentuer depuis le debut de l'hivernage empeche le dessalemont des rizières,
le repiquage commcncc seulement début septembre ot dans de mauvaises conditions,
ücaucoup de semis en pépinière se sontaees&hée Situation alarmante pour ce
type de riziculturc,
dans toute la basse CasamancC(pluviometrie
totale au
31 aoat
s
- Ouesouyo : 553 mm; Bignona : 476 mm, Ziguinchor : 461 mm).
DjibBlor :
pluviométric du 31 aoOt 1977
:
443,7 mm
pluviométric moyenne 1937-1960 (Ziguinchor) : '?.tl20 :* mm
déficit pluviométrique :
571
mm.
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C O N C L U S I O N
Le déficit pluviometrique est général
sur tout lc territoire national.
Dans quinze des dix huit stations étudiees, la pluviométric n'ütteint pas ou
atteint juste la moitié de la pluviometrie normale.
Les pluies ont Bté très irrégulières dans le temps et dans leur
localisation.
Mbme l'extreme Sud-Ouest (Ziguinchor-Sédhiou)et Sud-Est (Kedougou)
*
qui ont relativement reçu plus d'eau connaissent des situations tres graves dans
les bas-fonds et les rizieres de mangrove.do:.la basse Casamance, et des resse-
mis de riz pluvial ont du avoir lieu localement.
.
En haute Casamance la situation du riz pluvial et du cotonnier est .;
critique.
Au Nord de la Gambie les semis sont tardifs ou très tardifs. Les
semis du mois de juillet ont souffert d'une pluviometrie tres déficitaire au
mois d'aoQt avec généralement une seule sequence pluvieuse entre le 13 et 10
19 aoQt.
La situation est alarmante dans un croissant qui va de Mbour, Thiès,
Louga, Saint-Louis, Dagana, Podor jusqu'à Matam où les semis ou ressemis ont
eu lieu après le 15 aoQt.
On a essayé de schématkarla situation des cultures en cartographiant
des zones plus ou moins homogènes.
Nous sommes toutefois bien conscient du caractère arbitraire et
artificiel d'un tol découpage, du fait de la très grtie variabilite de la
pluviométrie totale et de sa repartition. Nous nous excusons par avance des
erreurs qui pourront Otro relevees dans la délimitation des zones.
ZONE 1 :
ExtrOme Nord : semis Li la mi-ao0t sur dos pluies faibles ou moyennes.
Les cultures ont et6 stresséos fin aoEt,
une cortnine partis devra &tre rcsseméc
en septembre - probabilité quesi nulle dIobtenir u n e r é c o l t e à c a u s e d’une
d a t e mogonne d e f i n d e saison dos pluies très précoce(première décade.
d'cctcbar.Si les paysans étaient Qquipes il errait souhaitable do faire des
labours en humide pendant le mois de septembre.
ZONE 2 :
Mbour, Louqa, Matam : Semis à la mi-aobt, sur des pluies importantos.
Les cultures ont bien lcv6 - pas de grauo:problème de sechcresse au 31 aoot.
*
P!ais les cultures seront fortement stressées au mois d'octobre. Elles ont peu
do chance de pouvoir terminer leur cycle.
Il serait utile de récupérer les
pailles do mil avant maturation,sur certaine.champs,ct de faire un labour do fin
de cycle.
ZONE 3 :
Coki, Dahra, Linquère : Semis et ressemis sur des petites pluies
échelonnées pendant le mois de juillet - situation assez variable suivant les
points,mais la grande partie de cette zone a 6th très fortement stressée en
fin juillet et pendant ïa premiere quinzaine d*aoOt. Les cultures ont plus de
chances d'arriver à maturité que dans la zone 2 mais les rendements seront
faibles.
9.
ZONE 4 :
Centre-Ouest du pays : Semis ou lovée prcmi&re quinzaine de juillet
(Le plus souvent sur uns pluie du 7 juillet). Les cultures ont partout souf-
fert do la séchsrosse pendant la Premiere quinzaine du mois d!iaobt et localement
durant la dernière decade do ce mois. Situation précaire+ mais les cultures à
cycles courts ont de bonnes chances de terminer leur cycle. Les rendements vont
dependre beaucoup de la pluviométrio de septembre car les rsservos dans le sol
sont souvent faibles.
Dans le Sud de cette zone,lc cotonnier a CU de grosses
difficultés f une proportion importante a du f?tro rcssemée 21 la mi-aobt.
P
ZONE 5 :
Sud du Sine-Saloum et Bakel : Semis très tardifs en majorité pendant
la deuxième quinzaine de juillet. Les cultures ont peu souffert de la séchs-
.
ressc du mois d'aobt,
mais ~110s auront de grosses difficultés pour arriver à
matutiité,
surtout co3.10~ o cyc~o.~onQ~(soagho-cotonnier) il faudrait une fin
d'hivernage excoptionnollomont pluvieuse.
ZONE 6 :
Haute Casamanco : Semis commoncos dss le mois de juin, mais cultures
très affcct6os par une pluviomdtria irréguliére et insuffisante. Rscolte du
riz pluvial tr8s compromise.
ZONE 7 :
Basse Casamancc ot Sud-Est du Sénéqal oriental : Somis h partir du
-u1_
mois de juin; Cultures peu ou pas affactQcs par la stSchoresso,sauf 10 riz
pluvial par endroit. Mais la pluviomstric ost insuffisante pour assurer 10
lossivage du sel dans les rizières de mangrovs.
sur
Comme on 10 Vo;lt7 la carte ci-jointo,c'ost la quasi totalité du pays
qui,.a des titres et des degrés divers, est affecté par une pluviométrio faiblo
et mal rspartic./-
,
s-w-.
bj
-
7
JLC/tlS
IREF:IJBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIMATURE
A RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
POINT DE VUE AGROCLIMATIQUE SUR LIHIVERNAGE 1977 AU SENEGAL
A LA DATE DU Ier SEPTEMBRE
Par C.
DANCETTE
J-L. CHOPART
Avec l'aide du Service de la Météorologie Nationale
(M essieurs M. SECK et A. NDIAYE - MétBo T.P.U.T.)
Centre National de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R, A,)
--
L E P O I N T S U R L ’ H I V E R N A G E A U S E N E G A L A L A D A T E
DU 1 er SEPTEMBRE 1977
Il t%ait prévu de faire le point sur l'hivernage à trois reprises :
- début AoQt, quand la campagne agricole est normalement bien
démarrée,
- vers la mi-Septembre quand elle est en grande partie jouée,
- vers la mi-octobre, lorsqu’elle se termine et qua la récolta
est en vue.
Devant l’importance du déficit pluviomé%rique enregistré pendant le
m o i s d e J u i l l e t e t AoOt, il a éts decide d'avance:r le second point au debut
du mois de Septembre. Le prochain rapport est maibtenant prévu pour la fin du
mois de Septembre.
La méthode est essentiellement graphique e t e s s a y e d e combiner l ’ a s -
pect pwrement climatologique et l'aspect bioclimatologiqua agricole, elle ne
tient pas compte des autres facteurs qui conditionnent l'état des cultures :
p a r a s i t i s m e , t e c h n i q u e s c u l t u r a l e s e t c . , . De plus elle ne concerne qua les
cultures pluviales sensu stricto.
a/ - Aspect climatoloqique
Deux courbes représentent :
- l a p r e m i è r e , l a pluviometrie n o r m a l e p o u r l a perictde, h p a r t i r
des cumuls mensuels ;
- la deuxième, la pluviométrie de l*annee en cours, à partir des
donnses quotidiennes fournies regulièrement par le Service de la MÉtsorologie
Nationale et par les Stations agrométéorologiques de 1’ISRA.
.
Une concertation permanente et des échanges d’informations réguliers
sont assurés entre le Service de la Métsorologie Nationale (Flinietère des
T.P.U.T.) et le Service Eiioclimatologique du C.N.R.A. de Bambey (I.S.R.A. -
D . G . R . S . T . ) .
b/ - Aspect bioclimatoloqique aqricole
Cet aspect est traduit par les courbes de besoins en eau estimés
p o u r l e s p r i n c i p a l e s c u l t u r e s , à des seuils de 100 % (optimum) et de 80 $
( l i m i t e ) .
En dessous d’un taux de satisfaction de 80 $ des besoins optimum, la
p r o d u c t i o n v é g é t a l e p e u t a n e f f e t é t r e g r a v e m e n t affectee ; e l l e e s t e n géneral
assez peu affectée pour des taux de satisfaction compris entre 100 $ et 80 7;.
En gros, pour las cultures comme le mil, l’arachide, le sorgho et
l e niébe, les besoins en eau sont essentiellement :Lies à la durée du cycle de
v6gétation et à la demanda évaporative d’ordre climatique. Le riz, et à un
moindre degré le mars, ont des exigences hydriques particulières.
La demande Qvaporative varie relativement peu pour une mérne zone,
d’une année sur l’autre (estimons ces variations à plus ou moins 10 $ autour de
la valeur moyenne.).
* Y,’
--
--
La demanda évaporative varie essentiellement selon la zone géogra-
phique, compte tenu de la latitude d'une part et de la continentalité d'autre
part.
Le gradient de demande évaporative au Senégal a étt3 chiffre 21 partir
de relations existant entre la pluviometrie moyenne d'une station et l'évapo-
ration en bac normalisé classe A, pendant la saison des pluies (en gros située
entre les mois de juin et octobre). Des coefficients ont été établis par rap-
port à la station de Bambey où l’on mesure les besoins en eau des principales
cultures. Ainsi, si le coefficient affecté aux besoins en eau est de 1,OO à
Bambey, iP est de l’ordre de 1,41 à Podor (extrame Nord du SQnegal) et de 0,62
à Oussouye (extrame Sud du pays) : on peut se reporter a la carte ci-jointe
extraite d'une publication en cours d’impression.
Les courbes des besoins en eau cumules ont et6 tracées très schémati-
quement pour des durées de cycle allant de 75 à 150 jours (selon les zones) et
pour Y zones du Senegal. Ces- courbes sont reportees sur le -mhme graphique (et’:
à la méme échelle) que celui des pluviométries normales et de ltannee en cours,
pour chaque station retenue.
La courbe des besoins en eau est cumulee à partir du jour de demarrage
de la culture.
Le jour de démarrage d'une culture peut @tre variable selon que cette
culture ast semée en sec, ou en humide sur une première pluie. Des raisons
diverses (temps de travail, préparation... ) font que le semis est parfois
retardé par rapport à La date optimale. Pour bien faire, il faudrait donc,
dans chaque cas particulier, faire partir la courbe des besoins en eau cumulée
de la date effective de semis en humide, ou de la date de bon démarrage d'usle
culture semee en sec.
Pour simplifier 10 tirage de cette note, les courbes de besoins en
sau portent d'une seule da$e optimale , quo nous avons retcnueau vu de la plu-
viométrie, pour chaque poste.
L'ibQa2's&rai,t que les courbes de besoins en eau soient dessinées sur
un calque que l’utilisatclur
puisse superposer au graphique des pluviométrios,
en choisissant lui-même sa date de demarrage do la culture et aussi son niveau
initial de réserve hydrique du sol (zero 10 plus souvent, mais parfois plus
lorsque des techniques de dry farming ont été adcptbes). Des raisons pratiques
de dessin, reproduction et tirage, font que nous n'avons pas pu adopter cette
dernière solution et que nous avons d0 regrouper sur le meme graphique, 10s
courbes pluviométriques et.celles dos besoins en eau.
Pour des raisons do vitesse d’information, les graphiques n’ont pas
été dessines par des dessinateurs professionnels, m a i s p a r l e b i o c l i m a t o l o g i s t c
lui--mémo
qui slexcuso auprès des utilisateurs d e la m é d i o c r i t é d u t r a c e ot
des légendes manuscrites.
/
/
I
--
-
4”
. .
3.
SITUATION PLUVIOMETRIQUE AU Ier SEPTEMBRE 1977
PODOR :
Pluie de semis le 13 AoOt (18 mm), suivic d'une autre pluie le
17 (12 mm) soit 30 mm au total, Pluviomk$trie tout juste suffisante pour
assurer les besoino en eau jusqu'au Ier Septombre. Les ressemis au premior
septembre qui on eu lieu par endroit n'ont aucune chance d'arriver ii maturitg,
la data moyenne de fin de saison de pluios utiles se situaat le 4 octobre.
Situation déstisperée pour les cultures pluviales,:
pluviomctrie au 31 AoQt
31,3 mm
PluviomtStria moyenne (1931-1960) au 31 AoOt : 217,2 mm
déficit pluviom8trique :
185,9 mm
DAGANA
Pluie de semis 10 14 Aodt (15 millim&tros) suivie de 24 millimètras
le 17 soit 32 mm au total, meme sEtuation qu'à Podor. Date moyenne de la fin
de la saison des pluies utiles Ier octobre.
pluviométrie Cumul&e au 31 ao0t :
35,4 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 :
196,5 mm
déficit pluviométriquc
: 161,l mm
SAINT-LOUIS
Pluie de semis le 17 aoQt : 24 mm entre De 13 at le 17 juin :j 9,O
le 19. MBme situation qu'& Podor et Dagana. Date moyenne de la fin de la
saison des pluies utiles : 10 octobre.
pluviofriétric cumul&o au 31 ao0t
33
min
pluviométric moyenne 1931-1960 au 31 aodt : 212,3 mm
déficit pluviom6trique
179 mm
L O U G A
Bonne pluie de ressemis le 15 ao0t : 36,5 mm suivie de 38,6 le
17 aobt. Rien ansuite jusqu'au 31 aoQt , puis réapparition des pluies début
septembre (30,6 mm 10s 4 et 5 septembre). A Louga la date moyenne de la fin
de la saison des pluies se situe 10 12 octobre. Donc, seule une fin d'hivernase
excepkionnellemcnt tardive et pluvieuse permettrait d'assurer itles rendements
acceptables en mil souna et arachide hative. Les nidbés ont beaucoup plus de
chances de terminer leur cycle.
L
pluviom8trie au 31 aoQt 1977
108,l mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 au 31 aoQt : 288,l mm
déficit pluviom0triquc
180
mm
M A T A M
Médiocre pluie de semis le 20 juillet (17 mm) suivi de 7,5 mm le
26, puis rien jusqu'au 15 aoQt. La majorité dos cultures a du &tre rossem8e à
partir du 15 aoot : 84 millimètres entre le 15 et le 18 aoQt. Situation compa-
rable à celle do Louga.
pluviomotrie au 31 aoflt 1977 :
128 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 : 385 mm
déficit
pluviométriquo
: 257 mm.
4.
LINGUERE
Petitcs..,,pluics début juillet : 17 mm lu Ier juillet,- 4,O le 7/7 5
990
les 20 et 21 ; una,petite partio des surfaces semées on sec a pu tenir,
Le 27 juillet : pluie de 22,5 mm sur laquelle les derniers semis et les res-
semis ont QtE effectués. Sécheresse compléte jusqu'au 13 aoQt. La situation a
du Otre très critique entre Le 5 et le 13 aoQt; plantesfortement stresséus,
mortalités certaines. A partir du 13 aobt la pluviométrie a été abondante :
183,7 mm entre le 13 et le 18 aoQt ce qui a permis aux plantes de repartir.
Mais les rondemonts risquant d'@trc affectés par le déficit hydriquc du début
.
du cycle.
pluviométlie cumulée au 31 a0Ot 1977
255,5 mm
pluviométrio moyenne 1931-1960
: 341
mm
déficit pluviométrique
:
85 mm
OAKAR-YOFF
Pluie de semis le 16 aoOt 37 mm précedéo d'une petite pluie de
5,O mm le 13. pendant la deuxième quinzaine d'abdt, reprisa des pluios lo
31 aoOt, 7,0 mm.Situation comparable à celle de Louga ct Matam (fin de cycle
problématique . Mais la date moyonno de la fin de la saison des pluies est
légerornent plus tardive (23 octobre). L'espérance de voir les plantes a court
cycle arriver à la récolte sst donc un peu plus grande.
pluviométrie au 31 aobt 1977 :
59,4 min
pluviométrio moyenno 1931-1960 :
351,3 mm
déficit pluviométrique :
291,9 mm
T H I E S
Les premières pluies du mois de juillet ont pu faire lever les mils
semes en sec qui sont morts ensuite. La premier0 pluie utile so
situe donc
le 14.?aoQt (52,2 mm) suivi d'une séquence pluvieuse (120 mm au total entre le
14 et 18 ao0t) largement suffisante pour couvrir les besoins en eau jusqulau
début du mois de septembre.
La date moyenne do fin de saison des pluies utilos se situe le
26 octobre. Comme à Louga, Matam et Dakar, les cultures auront d'énormes diffi-
cultés à boucler lour cycle, si le mois d'octobre n'est pas exceptionnellement
PlLivieu 5. Seules des plantes à cycle très court (niobes ont de bonnes chances
d'arriver à maturité,si la pluviométric redevient "normale" on scptembro-octobre.
pluviamétrio au 31 aoQt 7977:
156 mm
pluviométric moyenne 1931-1960 : 419 mm
,
déficit pluviométriquo :
263 mm.
BAMEEY
-
-
.
BonnQ pluie de semis le 7 juillet, suivie de petites pluies, puis
'17 jours de sécheresse totale entre le 28 juillet et le 14 aoot. Les cultures,
bien parties ont assez fortornent souffert de la sécheresse entre le 5 et le
J4 aoOwk, avec une réduction importante da leur consommation hydrique, ?,5 ou 2 mm/
JOUr pour das arachides $gbes de 30 jours, alara
quo la conshmmation .optimale
ETM h ce stade est do 4 à 5 millimètres.
A partir du 13 ao0t, Bambey a bénéficié d'une série de pluies impor-
tantes jusqu'au 19 aaQt avec un apport total variant de 75 à 120 millim&tros sui-
vant les emplacements de mesure. La dernière décade d'aoOt a vu la séchcrcsso
s'installer de nouaeau mais les pluies ont repris le 30 ao0t au moment où les
plantes commençaiont SI avoir épuisé 10s réserves accumulées à la mi aio(lt. Entre
10 lor at le 6 septembre il est tombé do 75 à 100 mm. Au 6 septembre la plu-
vicmgtric cumulée s'échelonne entre 200 et 300 mil.I.imètres de Bamboy vil10 au
Nord du CRA de Bambcy.
La situation Btait assez critique entre Ic 70 et le 14 aoOt, date à
laquelle 10s cultures étaiont fortement st-ossécs. Mais d8but septembre,
malgr8 un déficit pluviométriquo importnnt,les cultures sont belles dans
l'ensemble. Eln no'%ie un offot très net des labours de fin cycle qui ont pormis
un rcpoût de 30 à 50 mm d'eau utile, de 1976 à 197'7, cas réserves supplémcn-
tairas ont été précieuses d8but acQt.
Les réserves en eau utile se situent actuellemont entre 50 mm,dans
les endroits les moins arrosés,& plus de 100 millim&tres dans les pI.us privi-
18giés. La récolte des cultures à tr8s court cycle (niébés) est dès maintenant
pratiquemont assurgc. On ne peut pas encore se prononcer pour les milssauna
et les arachides hatives mais on peut @tro relativement cptimïste. La situation
est moins prdcccupante que dans les autres rggions Nord et Contre Ncrd étudieos.
préc8dommont.
Pluviométric au 31 acQt 1977 (poste officiel CNRA) : 182 mm
pluviom0trio mcycnne 1931-1960 :
470 mm
dgficit pluvicmétrique au 31 acOt :
228 mm.
BAKEL
Belles pluies de semis les 19 et 20 juillet (67 mm) puis sécheresse
jusqu'au 15 acdt (pluie de 3,O mm suivie de 121 mm les T'. et ';. aoQt. Semis
très tardifs pour la région (date moyenne de la première pluie utile 26 juin).
PluvicmBtrie irr&gulière et ddficitaire, réserves faibles au 30 acllt, mais
jusqu'à maintenant 10s cultures n'ont p.as beaucoup souff ort. Pour qué les
récolt as
soient assurées il faudra toutefois une pluvicmétrie supérieure a la
normale pendant le mois d'octobre.
pluviométrio au 31 acflt 1977 :
242 mm
pluviométria normale 1931-1960 : 479 mm
déficit pluvicmétrique :
237 mm.
KPOLACK
Forte pluie de semis le 7 juillet : 87 mm suivie de '10 mm :Lo 27 jui.l$ct
ci; de 1,0 le 31 puis sécheresse complète jusqu'au 15 aoLlt (120 mm entre le
15 et le 19 ao0t). Pluvicmétrie ddficitaire pendant la dernière décade du
mois dlaoQt (24 millimètres antre le 20 ot le 31).
Les cultures ont Bté stressécs entre le 5 et 10 15 aoOt, mais elles
.
sont apparemment assez bion réparties, les rendements risquent cependant d*&tre
diminués. Situation comparable 51 Bambey pour l'arachide et le mil souna. Lc
cotonnier par contre n'a pas survécu et a été s3esscmB plusieurs fois dans
beaucoup d'endroits et a un retard de développement.
pluvicmétrio au 31 aoQt 1977 :
271 mm
pluvicmétrie moyenne 1931-196û : 516 mm
dEificit pluviométriquc :
245 mm
NIORO-DU-RIP
SOQlSiS
très tardif le 20 juillet sur 8 millimètres et surtout le
24 juillet sur 21 mm. Pctitmpluies fin juillet puis sécheresse presque ccmplètc
entre le 2 ct le 15 ao0t (seulemont 4,5 mm Ee 7 acat). La situstion a été
critique entre le 10 et le 15 acbt dato à laquelle les cultures avaient à peu
près complètement épuis8 les riSserves. Elles ont assez fortement souffert mais
sont bien reparties après les fortes pluies de la mi acbt : 123 mm entre le
15 et le 19. Début septcmbrc il a plu de ncuvoau et les reserves sont recons-
titubes (80 à 100 mm).
Si la pluviométrio redevient normale, la racolte des mils souna, des
mars est assurge. La situation dos cotonniers ot dos sorghos tardifs et des
arachides sera par contre trBs critique en fin de ~cycle. La date moyonne do
la fin do la saison des pluies utiles se situe en ceffot le 17 octobre/
pluviombtrke au 31 aoQt 1977 :
245 mm
pluviométric moycnno 1931-1960 (juin-juillet-aoOt)
: 620 mm
doficit pluviométriquo :
375 mm.
TAMBACOUNDA
Départ des semis en sec le 14 Juin, les petites pluies qui en suivi
ont pormis aux cultures lovées do tcnir.l.&rc pluie de semis on humide le
30 juin (28 mm) - 20 pluie de semis on humide le 6 juillot ,
sécheresse cntro
le 6 et le 19 juillet et entre le 30 juillet ot 10 15 aoat, mais qui n'ont
pas fortoment porturbd le développement des cultures -(sauf le riz pluvial).
La derniére décade du mois d*aoOt Bté très déficitaire (10 mm entre 10 20 et lc
29). Les cultures semées on sec avaient épuis8 les résorvos en fin aodt avant
la pluie du 30. Le riz pluvial a du f?tro fortement stress8 pendant Ic mois
d'aoht - situation procairo au Ier septembre,
pluviométrie au 31 aollt :
393 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 : 616 mm
dsficit pluviométrique :
223 mm.
Remarques : A la station ISRA de Sinthiou-malème proche do Tambacounda, la
répartition des pluies est un peu différente mais Ra situation est tout aussi
critique :
- la pluie de semis du 30 juin n'est que de 33 mtiAlimètrcs :
l'alimentation hydrique a
été
déficitaire dés la promière quinzaine de
juillet ainsi quo pendant la première quinzaine d'aoQt, par cantra les pluies
do la mi-aoCit ont étO plus abondantes qu'& Tambacounda et 10s cultures n'ont pas
6té stressées fin aont.
Seulc une partie des cultures a été semée debut juillet
(arachide). Loriz a plutet été semé fin juillet.
K O L D A
Pluie de semis le 14 juin suivie de petites pluies jusqu'au 7 juillet
puis sécheresse antro le 19 et le 31 aodt. Déficit pluviométriquo énorme. Los
cultures ont étO plusieurs fois strcssécs, le riz pluvial en particulier ; 0110s
ont du Otro en partie rcssem8os. Au 30 aoit les plnntes ne disposent, dlaucune
réserve. Dans cette région les
cotonniers ont sembla-t-il, r&ussi a bien
esquiv0r la s8cherosse.
pluviométrie au 31 aoClt :281,3 mm
pluviométrio 1931-1960 : 803,3 mm
déficit pluviométriquc : 522 mm.
VELINGARA
lèro pluie de semis 10 17 juin suivie de petites pluies jusqu'au
7 juillet, suffisantizrpour assurer 10s besoins et poursuivre les semis, mais
pas pour accumuler des réscrvos. Entre le 7 et le 20 juillet il n'est tombé
que 13 mill.i.mètrcs
:Premier stross hydrique) puis entre le 27 juillet ot 10
14 aobt il n'est tombe que 7 millimètres alors que les besoins en eau des
semis précoces commençaient à devenir importante (dewwième stress hydriquc).
Enfin,il n'a pas pic
entre le 20 ot le 30 aoat.
Pendant cette période sou1 lo
riz pluvial a du souffrir de la sécheresse, les autres cultures à enracinement
plus profond ont pu utiliser les réserves accumulées à la mi-aoht (85 mm antre
le 14 et le 20 aorIt. Au 30 aobt le déficit pluviométrique est énorme, les
cultures semées au mois de juin ne disposent d'aucunes reserves hydriques,
les semis de début juillet en possédent trés peu. On peut dire dès maintenant
que les rendements du riz pluvial seront faibies. Situation grave i.1 faudra des
pluies importantes des le début du mois de septembre.
pluviométrie au 31 ao0t 1977 :
320 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 : 688 mm
deficit pluviométrique :
368 mm.
SEFA
- SEDHIOU
Première pluie de semis le 9 juin puis le 15, mais les sernis ee sont
échelonnés jusqu'au milieu du mois de juillet. Pluviometrie acceptable mais
irrégulière : trois séquences sèches entre le 8 et lu 13 juillet 1( 2 mm) entre
le 28 juillet et le 16 aodt (f$ mm) et entre le 20 et le 30 aor!It (1 mm) qui
ont perturbé la croissance du maS!s et surtout du riz pluvial. DQbut septembre
les pluies sont revenues et les cultures repartent bien, sauf le riz pluvial
par endroits. L'effet du travail du sol sur la tolérance a la sécheresse est
très net sur maIirs et ria pluvial. Déficit pluviometrique très important..
pluviométrio du 31 aoat 1977
: 385
mm
pluviométrie moyenne 1931-1960 : 877,2 mm
déficit pluviometrique
: 492
mn
KEDOLJGOU
Grasse pluie de semis le Ier juin. Seul un trou pluviométrique entre
le 6 et le 14 juillet a pu gIT?ner le riz pluvial.
Pluviométrie deficitaire on
aobt 206,3 mm contre 320 en moyenne, mais les besoins sont satisfaits et les
rendements ne sont pas compromis. Situation presque normale.
pluviométrie au 31 aollt 1977
: 651,2 mm
pluviométrie moyenne 1931-1960
: 749
mm
déficit
pluviométrique
:
98
mm.
DJIBELUR
Cultures pluviales : premiero pluie de semis le 14 juin. Pas de qras
problèmes ensuite sauf pour lo riz de plateau : seçheresse entre le 20 juillet
et le 10 aoQt (45 mm en 20 jours ) puis entre le 20 et lc 29 aoot (pas de pluies).
Rizières de mangrove
: le déficit pluviométriquc qui n'a fait que
s'accentuer depuis le debut de l'hivernage empeche le dessalemont des rizières,
le repiquage commcncc seulement début septembre ot dans de mauvaises conditions,
ücaucoup de semis en pépinière se sontaees&hée Situation alarmante pour ce
type de riziculturc,
dans toute la basse CasamancC(pluviometrie
totale au
31 aoat
s
- Ouesouyo : 553 mm; Bignona : 476 mm, Ziguinchor : 461 mm).
DjibBlor :
pluviométric du 31 aoOt 1977
:
443,7 mm
pluviométric moyenne 1937-1960 (Ziguinchor) : '?.tl20 :* mm
déficit pluviométrique :
571
mm.
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C O N C L U S I O N
Le déficit pluviometrique est général
sur tout lc territoire national.
Dans quinze des dix huit stations étudiees, la pluviométric n'ütteint pas ou
atteint juste la moitié de la pluviometrie normale.
Les pluies ont Bté très irrégulières dans le temps et dans leur
localisation.
Mbme l'extreme Sud-Ouest (Ziguinchor-Sédhiou)et Sud-Est (Kedougou)
*
qui ont relativement reçu plus d'eau connaissent des situations tres graves dans
les bas-fonds et les rizieres de mangrove.do:.la basse Casamance, et des resse-
mis de riz pluvial ont du avoir lieu localement.
.
En haute Casamance la situation du riz pluvial et du cotonnier est .;
critique.
Au Nord de la Gambie les semis sont tardifs ou très tardifs. Les
semis du mois de juillet ont souffert d'une pluviometrie tres déficitaire au
mois d'aoQt avec généralement une seule sequence pluvieuse entre le 13 et 10
19 aoQt.
La situation est alarmante dans un croissant qui va de Mbour, Thiès,
Louga, Saint-Louis, Dagana, Podor jusqu'à Matam où les semis ou ressemis ont
eu lieu après le 15 aoQt.
On a essayé de schématkarla situation des cultures en cartographiant
des zones plus ou moins homogènes.
Nous sommes toutefois bien conscient du caractère arbitraire et
artificiel d'un tol découpage, du fait de la très grtie variabilite de la
pluviométrie totale et de sa repartition. Nous nous excusons par avance des
erreurs qui pourront Otro relevees dans la délimitation des zones.
ZONE 1 :
ExtrOme Nord : semis Li la mi-ao0t sur dos pluies faibles ou moyennes.
Les cultures ont et6 stresséos fin aoEt,
une cortnine partis devra &tre rcsseméc
en septembre - probabilité quesi nulle dIobtenir u n e r é c o l t e à c a u s e d’une
d a t e mogonne d e f i n d e saison dos pluies très précoce(première décade.
d'cctcbar.Si les paysans étaient Qquipes il errait souhaitable do faire des
labours en humide pendant le mois de septembre.
ZONE 2 :
Mbour, Louqa, Matam : Semis à la mi-aobt, sur des pluies importantos.
Les cultures ont bien lcv6 - pas de grauo:problème de sechcresse au 31 aoot.
*
P!ais les cultures seront fortement stressées au mois d'octobre. Elles ont peu
do chance de pouvoir terminer leur cycle.
Il serait utile de récupérer les
pailles do mil avant maturation,sur certaine.champs,ct de faire un labour do fin
de cycle.
ZONE 3 :
Coki, Dahra, Linquère : Semis et ressemis sur des petites pluies
échelonnées pendant le mois de juillet - situation assez variable suivant les
points,mais la grande partie de cette zone a 6th très fortement stressée en
fin juillet et pendant ïa premiere quinzaine d*aoOt. Les cultures ont plus de
chances d'arriver à maturité que dans la zone 2 mais les rendements seront
faibles.
9.
ZONE 4 :
Centre-Ouest du pays : Semis ou lovée prcmi&re quinzaine de juillet
(Le plus souvent sur uns pluie du 7 juillet). Les cultures ont partout souf-
fert do la séchsrosse pendant la Premiere quinzaine du mois d!iaobt et localement
durant la dernière decade do ce mois. Situation précaire+ mais les cultures à
cycles courts ont de bonnes chances de terminer leur cycle. Les rendements vont
dependre beaucoup de la pluviométrio de septembre car les rsservos dans le sol
sont souvent faibles.
Dans le Sud de cette zone,lc cotonnier a CU de grosses
difficultés f une proportion importante a du f?tro rcssemée 21 la mi-aobt.
P
ZONE 5 :
Sud du Sine-Saloum et Bakel : Semis très tardifs en majorité pendant
la deuxième quinzaine de juillet. Les cultures ont peu souffert de la séchs-
.
ressc du mois d'aobt,
mais ~110s auront de grosses difficultés pour arriver à
matutiité,
surtout co3.10~ o cyc~o.~onQ~(soagho-cotonnier) il faudrait une fin
d'hivernage excoptionnollomont pluvieuse.
ZONE 6 :
Haute Casamanco : Semis commoncos dss le mois de juin, mais cultures
très affcct6os par une pluviomdtria irréguliére et insuffisante. Rscolte du
riz pluvial tr8s compromise.
ZONE 7 :
Basse Casamancc ot Sud-Est du Sénéqal oriental : Somis h partir du
-u1_
mois de juin; Cultures peu ou pas affactQcs par la stSchoresso,sauf 10 riz
pluvial par endroit. Mais la pluviomstric ost insuffisante pour assurer 10
lossivage du sel dans les rizières de mangrovs.
sur
Comme on 10 Vo;lt7 la carte ci-jointo,c'ost la quasi totalité du pays
qui,.a des titres et des degrés divers, est affecté par une pluviométrio faiblo
et mal rspartic./-
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