MISSI;N D’APPUI EN BIOCLIXATOLOGIE AUPRES DE ...
MISSI;N D’APPUI EN BIOCLIXATOLOGIE
AUPRES DE L’Ib:;Ti’L$” SENEGALAIS DE REC’HERCHES AGRICOLES (I.S.R.A.)
--.o.------
Compte -rendu par C . DANCETTE
.-a- - -
Dates
: 13 - 27 Mars 1983,
Lieux
: Dakar - Ba.mbey - Kaolack,
Objet
: Suivi du programme de bioclimatologie conduit par J.P, FrCteaud au
Sénégal pendant mon année sabbatique en France : valorisation des
résultats obtenus en 1982. Plan de campagne 1983 - Orientation 2 couci
et moyen termes de la Division - Problèmes di.vers (budget - personne t
e t c . . . ) .
/ 1 - VALORISATION DES-RESULTATS OBTENUS EN 1982 /
On insistera sur la qualité de deux documents sortis par J.P. Fréte.aud -
“Analyse agroclimatique de l’hivernage 1982 au Sénégal B partir des principal-3
s t a t i o n s ISRA” - Novembre 1982 no 82/108 coll. études techniques du CNR4. Ce Cocij-
ment reprend la comparaison graphique faite entre les courbes de p1uvi.omStrI.e
cumulée et de besoins en eau, par station ; il est amfSlioré p a r l'util.isaticxi
de la simulation du bilan hydrique (méthode Forest) = la comparaison graphique
se fait alors sur les courbes de pluviométrie, de besoins en eau, de consommati%Jn
réelle (ETR) et de drainage. Cette méthode donne donc une image très voisine
de ce qui se passe en réalité.
En vue de la réunion habituelle de programmation tenue 8 Ri.versi;te
(California) dans le cadre du projet CRSP-Niébé réalisé en collaboration ISIiA-
Universités américaines, J.P. Freteaud,M, tiammoutène ont redigi un rapport dc
campagne 1982 portant sur les résultats obtenus pendant la campagne 1982, sur Le::
essais Niébé-mil, à Louga et à Bambey. Ce rapport est intitulé “Principaux
résultats obtenus en 1982 sur le Niébé par la Division de biocl,ianatologier’ .-
Janvier 1983 - 27 p. 5 graphiques.
Je n’insisterai pas sur le contenu de ce rapport qui montre qu’ii
Louga en 1982 avec 181 mm de pluie, les densités de mil Souna UT à 10.000 poquct~:
restaient préférables à des densites plus faibles (4400 poqurts/hai
; le mi:!
nain IVS 54-54 de 65 jours n’égale pas le Souna III (732 kg/ha aaz lieu de 497)
Les densités trop fortes de niébé ne sont pas à recommander : si les renriewi;:~
grains sont identiques (autour de 500 kg/ha) pour des niébds 2 75 x ?L, cm
(18000poquets/ha),
50 x: 50 cm (40,000) et 59 2: 25 cm (80.000) par contre 1~
rendement en fanes le meilleur est obtenu avec les écartements 50 x 50 cm,

t
2.
L’association mil-niébé a été bénéfique en 1382 (plus value de l’ordre
de 30 % tant pour le rendement grain que pour le revenu monetaire hrut) ;
cette association mil Souna III niébé a pu procurer un revenu brut de 78.000
francs CFA par hectare malgré la très faible pluviométrie reçue.
A Bambey en 1982, avec 452 mm de pluie, on retrouve pour le mil Souna
III le niveau de rendement potentiel (3000 kg/ha) ; le niébé atteint 1715 kg,%
de grain. Le mil nain IVS 54-54 de 65 jours n’atteint que 1576 kg/ha mais
a permis de réaliser une deuxième culture, handicapée par une fin d’hivernage
trop précoce (15 S’eptembre) ; Cette deuxième culture de niébé a produit
370 kg/ha de grain ; en hivernage normal à Bambey et plus au Sud surtout
(Sine Saloum - Casamance) cette technique serait 21 considérer de très près %
En culture dérobée, la culture principale (Souna I:II) produit son rendement
potentiel (2905 kg/ha) mais le niébé dérobé a été pénalisé par un hivernage
trop court (140 kg/ha de grain et un peu de fanes).
L’association Mil-niébé s’est montrée à peine plus intéressante
qu’en 1981, avec une plus value n’atteignant pas 10 % par rapport aux cultures
pures. Un essai variétal comparant 9 cultures de niébé en association avec
du Mil Souna III a donné d’excellents résultats et montre que le choix
variétal permet de favoriser soit le rendement en mil, soit le rendement en
niébé (liaison chiffrée entre les deux rendements).
Un essai qui portait sur l’efficience comparée des systèmes
racinaires de 3 variétés de niébé très distinctes (NDOUT photosensible,
rampant et très vigoureux) 66-16 (photosensible, m.oins vigoureux et plus
précoce que NDOUT) j, B22 (photo-insensible érigé et précoce) devra être
interprété spécialement, en analysant les profils hydriques. Cet essai
avait été semé volontairement très tard (10 septembre) pour que le niébe
soit stressé en phase de plein développement et qu’il soit obligé de tirer
le parti maximum des importantes réserves hydriques du sol (humecté par
ailleurs très profondément).
On peut s’attendre à de grosses différences d’exploitation de l’eau
du sol, selon les variétés (profondeur d’extraction de l’eau par les
racines, niveaux de consommation hydrique réelle en phase d’assèchement).
J.P. Fréteaud souhaite par ailleurs reprendre ce premier rapport
et en faire un document encore plus élaboré ; les conclusions en particulier
sont à revoir légèrement compte tenu des résultats des années antérieures,
A N’DIEMANE , un essai”régénératiom”de
la fert:ilité du sol, basé sur
une plantation dense d’arbres (légumineuses) en association avec des cultures
de cycle très court (niébé-mil) avait été implanté en 1982. Le taux de
survie des arbres est bon:autour de 95 % en stati0.n et légèrement inféri’ecr
en champ paysan (clôturé toutefois), à la date*du 17 Mars 1983.

3.
Un niébé semé tardivement (fin Août) n’a pu donner que des fanes
du fait de l’arrêt très précoce des pluies (15 Septembre). L’essai commencera
vraiment
en 1983 avec le semis à la lère pluie d’une variété de nigbé hâtif,
en association avec les arbres. Une culture de cycle très court oblige à
nettoyer la plantation, permet d’obtenir un revenu .appréciable pendant les
lères années de plantation et cela sans concurrence hydrique trop grave : un
mil ou un niébé de 75 jours consomment deux fois moins d’eau qu’un couvert
envahi par l’herbe : 300 à 350 mm au lieu de 650 à 700 mm. La culture sarclée
de cycle court permet donc d’envisager une alimentation hydrique apprécia’ble
pour les arbres qui consommeront l’eau épargnée par cette culture (P-ET culture)
Il est irréaliste de vouloir maintenir un sol constamment nu autour des
arbres (l’évaporation ne serait que de 200 à 250 mm:) compte tenu du coût
des desherbages,
Une analyse chimique de départ (N, P, K, C, N, A + L et PH) devra
être faite après la lère pluie, dans la tranche de sol 0 - 10 cm, sur les
parcelles avec et sans engrais (12 échantillons au total) = voir SOL LAB.
/ 2 - PLAN DE CAMPAG~1983/
Des instructions ont été établies pour la mise en place des essais
au cours de la campagne 1983.
LOUGA :
- Le mil Souna doit (être semé en sec, à la date du ‘Ier Juillet (voir M. DIOP),
- Le mil nain sera semé à 0.8 x 0.4 m et démarié à ‘1 pied ; dans l’association
il sera semé à 1,5 x 0,8 m.
- Le traitement dense de niébé à 0,s x 0,25 m sera abandonné et remplacé par un
traitement compara’ble à 1 ‘association.
BAMBEY :
- Le mil Souna devra être semé en sec à la date du ‘!5 Juin,
- Les conditions de .semis en humide ont été précisées,
- dans les cultures .associées le mil étant semé en sec, on attendra qu’il
ait levé, pour semer le niébé en humide sur la 2 eme pluie ; cette
solution est plus réaliste que celle qui consistea semer le niébé en humide
après la lère pluie.
(problèmes de répéra,ge des lignes) -
- cette année, le nit5bé sera semé à 0,5 x 0,5 m (harmonisation avec le
service de sélection du niébé).
- On recommencera la culture pure et la culture *associée avec le niébé mougne,
- Pour la culture double, M. GUPTA (sélection mil) conseille toujours 1’IVS.
54-54 de 65 :jours mais semé à 80 x 40 cm et démarié à 2 pieds
(au l i e u d’ 1 à Louga.) . Pour la seconde culture, c’esit la variété de niébé
NDOUT qui sera retenueà 0,9 x 0,9 m.

- L’essai comparatif sur le niébé en association sera simplifié et. on
ne retiendra que 4 variétés au lieu de 9 en 1982. Ces 4 variétés se trouvent aux
extrémités et au milieu de la famille de points illustrant graphiquement la
régression linéaire rendement Mil, rendement Niébé en association. Il y aura
une variété américaine 1 - 1 - 14, une de 1’IITA (TVX 1999-01 F) et deux
sénégalaises (NDIAMWJR et 58-57).
- L’essai sur l’efficacité du système racinaire du niébé ne sera pas
recommencé en 1983 = les résultats de l’essai de 19l32 devraient suffire, dans
un premier stade.
- à Bambey, (solegrillagée Ouest), on n’oubliera pas de réaliser les
profils hydriques de saison sèche (Avril et si possible Juin),
THILMAXHA
S.R. BIO participera bien sûr à l’essai coordonné AIEA, d’amélioration
de la fertilité et de l’alimentation hydrique, Il faudra, courant avril
1983, relever les profils hydriques des 15 tubages. Pendant la saison des pluies,
on fera des relevés hebdomadaires (éventuellement un peu plus ressérés au cours
des séquences trop pluvieuses ou des sècheresses
trop graves). Le bilan
de consommation hydrique (ETR) sera fait au fur et à mesure, de même que le bilar.
hydrique simulé par la méthode FOREST (arachide 73-30). Il conviendra de ne
pas manquer les profils de semis (coordination avec sol CHIM). L’essai
coordonné a fait 1 ‘objet d’une réunion GI et GI1 (après midi du 23 Mars 1983)
avec la présence de L. CISSE (coordinateur), GANRY, WEY, M. NDIAYE, FRETEAUD,
DANCETTE et PICHOT (Mission d’appui), On a insisté sur cette collaboration très
positive entre 1 ‘AIEA, 1’ISRA et le GERDAT (ATP cathions) . La participation
du physiologiste arachide (A. NDIAYE) est souhaitée par l’ensemble des chercheur:
SECTEUR CENTRE SDD
L’équipement FAC 1980 devrait commencer à arriver (installation d’un
petit dispositif de mesure des besoins en eau à Niorfo du Rip), mais il est
inutile de compter sur le démarrage du dispositif po’ur la saison des pluies
1983. Si le matériel arrive à temps , on pourra cependant envisager de
l’installer vers la fin de la saison des pluies (en ,sol encore humide). L’étude
des besoins en eau (mlaïs, sorgho, coton, soja, mil, arachide. ..) ne pourra pas
commencer avant 1984. J ‘avoue
être agréablement surpris car je ne comptais
plus trop sur cet équipement. Si un I.T.A. ou A.T.A. peut être affecte
pour la bioclimatologie Siné Saloum après spécialisation et stage à Bambey, et s:
la supervision est assurée sur place par S. VALET, un programme intéressant
pourra débuter en 1984.
Pour 1983, S.R. BIO ne peut pa.s envisager d’intervention sur le terrain,
dans le secteur Centre Sud : difficultés budgétaires, départ du V.S.N. de
S.R. BIO,programme très lourd de J.P. Fréteaud qui devra se concentrer sur les
essais de Bambey, Louga, Thimakha et Ndiémanejsur la climatologie des stations
ISRA.

5.
On ne pourra que souhaiter le maintien d’une collaboration avec
S. VALET : information réciproque , concertation, assistance matérielle
e t c . . .
Le suivi d.e 1 ‘hivernage au Sénégal est prIévu comme pour 1982 en
adoptant le plus possible la simulation du bilan hydrique. Pour Centre Sud
le suivi des princ.ipales stations devrait être assur par S. VALET
agropédologue spécialisé dans la valorisation de l’eau pluviale. Il
disposera auprès de J.P. Fréteaud de l’appui voul,u : une collaboration
est indispensable dans ce domaine et sera du plus grand intérêt dans le
cadre du programme coordonné au Siné Saloum. Pour le Siné Saloum, il serai.t
très utile dans un premier stade de simuler le bilan hydrique sur mil Souna
III et sur arachide de 120 joursàNioro et à Thysse Kaymor-papem.
A Nioro du Rip, il serait bon de simuler <aussi le bilan hydrique sur
sorgho )Sur maïs et sur coton (moins urgent que pour le mil et l’arachide).
Pour les autres postes du secteur Centre Sud on pourra se contenter du suivi
classique de routine, sur la culture principale de la zone (arachide le
plus souvent).
Il est recommandé de prévoir un premier aperçu sur le déroulement
de la campagne fin août 1983, les aperçus suivants peuvent être envisagés
fin septembre et fin octobre. Trois au total peuvent suffire. On
remarquera que le plus souvent on peut déjà avoir une idée intéressante
de ce que donnera la campagne, dès la fin Août (importance des dates de
semis possible).
S.R. BIO devra participer aux réunions habituelles de suivi de la
campagne, en liaison avec la DGPA (MDR) , avec les services semenciers, avec
la METEO NATIONALE (M. NDIAYE) et avec les chercheurs ISRA les plus concernés
(associer les autrles secteurs).
Des contacts doivent être assurés avec M. BELLOCQ (METEO NAT et
AGRHYMET) pour la ,simulation de bilan hydrique et de l’hivernage utile,
de même que pour les observations phoenologiques dans les stations c.onjointes
ISRA-METEO NAT (projet AGRHYMET au niveau de l’Ouest Africain).
On insistera dès maintenant sur la nécessité de pouvoir relier par
radio les réseaux 1B.L.U. ISRA et Météo NAT, si possible avant l’hivernage
prochain.
/ 3 - AGROCLIMATOLOGIE ISRA /
Suite aux diverses réunions (budget, programme, banque mondiale etc. e.
il me paraît opportun de faire le point sur le-s différents secteurs, notamment
en ce qui concerne les principales stations et les effectifs actuels et
p r é v i s i b l e s .

a) Secteur Fleuve
-------------- (gestion autonome)
- chercheur responsable = M. BEYE Hydraulicien agricole,
- chercheur envisagé en 1984 = M. NDIAYE
- Station;METEO de NDIOL et de FANAYE = équipement à compléter
(l'équipement promis initialement sur crédits FAC 1983, sera
fourni aux dernières nouvelles sur crédits "Banque Mondiale" =
affaire à suivre par J.P. FRETEAUD = une liste de matériel
agrométéo a été établie pendant ma mission).
NDIOL =
un observateur ISRA actuellement (B. NDIAYE)
un observateur ISRA à affecter en 1984
FANAYE =
deux observateurs ISRA à affecter
GUEDE =
gestion OMVS - ISRA - AGRHYMET - P.M. un observateur
FAO - OMVS = M. SAMB - P.M.
b) Secteur Centre Nord (coordination et centralisation au niveau national)
-------------------
1983 -Chercheur responsable : J.P. FRETEAUD = départ fin hivernage 1983 (?)
1984 -Chercheur responsable C. DANCETTE
L
-Chercheur national prévu = A. D'ALMEIDA (thèse fin 1983)
-plus de V.S.N. depuis Mars 1983
-trois observateurs ISRA = S.NDOUR, ND. NGOM et A. FAYE.
(ce dernier est en stage de 4 mois à l'ORSTOM-DAKAR, en électronique,
dépannage d'humidimètre à neutrons).
-un observateur détaché de la METEO NAT, (M. O.SENE - p.m.)
-une secrétaire : Mme FAYE, un chauffeur (A. SARR)
-un manoeuvre : M. FAYE.
Le service tient à s'attacher les services de M. FALL (A.T.A. ex. Sol phy
et de NGOM (manoeuvre ex hydro). Le budget permanent ne l'autorisant pas, il
est souhaitable de po,uvoir y pallier sur le poste temporaire (saisonniers),.
M. FALL a une grande 'habitude des travaux à effectuer = ,mise en place et suivi
d'essais, Observation;s d'ordre physiologique et racinaire en particulier,
gestion des véhicules etc...
A noter que le Chef du Département "transferts et systèmes" qui
regrouperait à Bambey, entre autres =
S.R. BIO, SR sol N, S.R. soz CHIM (L. CISSE et P.L. SARR), MGR (HAVARD),
S.R. TECHNO (MBENGUE) souhaite la création d'un pool de ,véhicules ; 'La
contribution de l'ancien groupe 1 (S.R. BIO, S.R., Hydiro et SOL PHY) consisterait
en 2 véhicules (les 2 meilleurs actuels = camionnette TOYOTA et Break R.12)

7.
Stations METEO principales = LOUGA (ISRA - METEO NAT.)
avec 2 observateurs de la METEO NAT - P.M. . Cette station marche très bien
depuis plus de 3 ans maintenant. Le rôle du Chef de station ISRA est par
ailleurs très important (M. MUSTAPHA DIOP)
BAMBEY (ISRA METEO - NAT).
avec 1 observateur ISRA à plein temps (ND.NGOM),
1 observateur METEO NAT (O.SENE) détaché.
A noter que M. NGOM travaille aussi pour toutes les stations ISRA du
Sénégal (contrôle, centralisation des données, préparation du rapport
Météo ISRA). M. SENE: ne travaille que sur Bambey ; la création d'une station
de contrôle de la pollution atmosphérique et le projet AGRHYMET d'observations
'
phoenologiques nécessiteraient le détachement d'un second observateur
METEO NAT,
c) Secteur Centre-Sud
------------------
Chercheur responsable : S.mLET
J. FAYE et moi-même tenons à ce que M. VALET assure un rôle de
superviseur dans ce domaine de l'agroclimatologie du secteur Centre Sud et
en quelque sorte de correspondant régional. 11 ne s'agit pas de sa tâche
principale et cette contribution ne représenterait pas plus de 5 à 10 %
au maximum de son temps. Le travail agroclimatologique demandé (suivi de la
campagne) me paraît indispensable dans le cadre de son programme propre
(valorisation de l'eau), à l'échelle de la connaissance générale du secteur.
En 1984, quand le dispositif d'alimentation hydrique de NIORO démarrera le
partage des tâches entre S,R. SOLO et S.R. BIO sera redéfini et précisé.
Assistant de recherche prévu = 1 ITA ou ATA à détacher à la climatologie
agricole du secteur, en 1984. Il devra nécessairement être supervise
sur place par un chercheur confirmé et compétent : S. VALET,
Stations METEO principales =
NIORO DU RIP = ISRA METEO NAT.
avec un observateur ISRA déjà en place,
un observateur METEO NAT en place depuis plus de 2 ans,
station équipée à neuf par la METEO NAT. = fonctionnelle depuis une
dizaine d'années et maintenant bien équipée.
VELINGARA = ISRA - METEO NAT.
.
avec un observateur ISRA à affecter,
un observateur METEO NAT. en place.
La station vient seulement d'être créee et equipée par la METEO NAT.
elle devrait démarrer sérieusement , dès cet hivernage 1983 .

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8.
Affaire à suivre au niveau du secteur Centre Sud et par J.P. FRETEAUD.
- Un protocole ISRA METEO NAT. doit être élaboré par J.P. FRETEAUD à qui
j ‘ai laissé des?%tructions
dans ce sens ; ce protocole devra recevoir l’aval
de J. FAYE et des chefs de secteur concernés et être ensuite signé par les
Directeurs Généraux de 1’ISRA et de la METEO NAT.. Cec:i est très important
pour qu’il n’y ait ensuite aucun problème soulevé ‘par les observateurs dans
les stations associées, au sujet de la discipline,des attributions, des droits
et devoirs réciproques, d’une collaboration harmonieuse et efficace
ISRA - METEO NAT. en général.
d) Secteur Casamance
- - - - - - ----------.-
Chercheur responsable = un chercheur national a été affecté = M. BARRY
hydraulicien agricole ; nous tenons à ce qu’il puisse assurer le rôle de
correspondant régional pour la climatologie agricole Casamançaise.
Stations METEO principales =
SEFA = 1 observateur principal = J. MANE
1 observateur remplaçant ISRA à recruter en 1984.
Cette station associée à la METEO NAT. marche très bien et on tient
à ce qu’elle ne soit pas supprimée : excellente série continue depuis 1950.
DJIBELOR = 1 observateur principal = A. BASSENE
1 observateur remplaçant ISRA, à recruter en 1984
Cette station donne aussi entière satisfaction depuis plus de 10 ans.
Pour toutes les stations agroclimato ISRA du Sénégal, le Chef
du Département a posé la question du stockage et du traitement informatique
des données ; c’est: un problème très important et qu’il faudrait solutionner
le plus tôt possible : le volume de travail est considérable et il convient
d’y réfléchir très sérieusement. A l’échelle du Sénégal, il serait nécessaire
d’élaborer un pro.jet dans ce sens et de le chiffrer ; on pourrait disposer
des moyens suivants = réseau des stations = IBM 51-20, et- transfert possible
sur 43-31 (CRODT) ,J,P, FRETEAUD pourrait commencer à y r é f l é c h i r e t à
préparer un projet dans ce sens, en chiffrant le coût, le temps de travail, les
besoins en personnel compétent, pour l’utilisation des données passées,
présentes, futures <,
COLLECTE DE DONNEES DE LA METEO NAT.
Nous avons passé 4 demi-journées à coll,ecter des données & la METEO
NAT. , à YOFF, Nous y avons reçu un excellent accu.eil et les divers agents
concernés s’y sont montré d’une très grande dispon.ibilité et gentillesse.
Nous avons surtout voulu compléter le dossier pluviométrique de la
moitié Nord du Séndgal dans un premier temps ; ceci
concerne une
vingtaine de stations où l’on dispose maintenant d ‘au moins
40 années de
données quotidiennes-. Ce dossier mis à jour se trouvera ainsi en double
exemplaire à Bambey d’une part, et à la DRD d ‘autre part.

9.
Dans l’immédiat, les applications principales seront la
simulation du bilan hydrique de l’arachide et son adaptabilité dans les régions
les plus concernées (travail FOREST - DANCETTE), et celles du niébe
dans la moitié Nord du Sénégal (travail de thèse de A. D’ALMEIDA). Il est
prévu que M. D’ALMEIDA puisse venir passer 15 jours à la DRD (GERDAT MONTPELLIEI
très prochainement, afin de s’initier aux problèmes de constitution de fichier
sur ordinateur, detraitement des données (simu1atio.n du bilan hydrique) ,
d’interprétation des; résultats.
PROBLEMES D ‘HUMIDIMETRES A NEUTRONS
Ce point matériel est important pour la suite des travaux de la
Division de S.R. BIO et des discipline associées (programmes coordonnés
Centre Sud et Centre Nord en particulier). J. P. FR!ETEAUD s ‘est efforcé de
remettre en état le stock d’appareils ; non sans mal car la dernière
génération de sondes Troxler s ‘avère plus fragile que l.*ancienne. Une
Troxler neuve a dû être retournée au constructeur (prise en charge
heureusement par l’AIEA ; on attend son retour) ; une autre, celle fournie
dans le cadre du projet CRSP - Niébé est tombée en panne : la pièce
déficiente sera prochainement réparée (je l’ai expédiée à Riverside aux
bons soins de A.E. Hall). D’autres pièces qui permettraient de “retaper” des
humidimètres plus anciens sont en réparation chez Troxler, mais on ne sait
comment acquitter la facture (950 dollars) ; une solution pourrait éventuellemw
être trouvée dans le cadre du projet coordonné AIEA - THILMAKHA
(à discuter par J.P. FRETEAUD avec L. CISSE) .
Au niveau de la DRD, 2 batteries obtenues grâce à une intervention
de J. IMBERNON auprès de Troxler, permettront de remettre en marche
des échelles de comptage déficientes : c’est un appui précieux, Une sonde
SOLO a été prêtée à S.R. SOLO (Secteur Centre Sud - S. VALET) il conviendra
de la récupérer pour la campagne prochaine. Pour le moment, S. VALET a deux
sondes SOLO en état de marche (dont celle fournie par la DRD - ST CLEMENT:).
Soulignons une collaboration précieuse avec 1’ORSTOM (échange de
matériel - remise en état de sondes par 1’ORSTOM au niveau de son
laboratoire d’électronique - stage d’initiation à 1” ORSTOM d’un observateur
ISRA - BAMBEY = électronique, dépannage de sondes.. ,, > .
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