REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
SECRETARIAT D’ETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSITITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
CENIRE IIATIONAl DE RECHERCHES
A~RONOMIDUES
C.N.R.A.
BAMBEY
Bambey
R i: SU M E
-=-z-=-=-=-
L’objectif dE3 la présente étude est d'étudier les possibilités
d'ameliorer,
par la sélection de variétés à haut potentiel fixateur, la
fixation symbiotique chez le nidbé. Il s'agit de rechercher des variétas
capables d'établir une relation symbiotique efficace avec les souches de
Rhizobium autochtones.
L'essai mené dans le cadre de ce projet montre que l'aptitude a
entrer en symbiose avec les populations rhizobiall2s naturelles, varie avec
l e t y p e d e v a r i é t é .
Le vari0tb Mougne presente unt3 nodulation et une fixa-
tion nettement infGrieures
;.L celles des autres vwibtés, Et c'est la varietB
Vdiambour qui réalise les meilleures Performances sur les paramhtres de la
symbiose mesurés.
D'une mani??re générale, les variétes à port rampant ont donné les
meilleurs résultats sur la nodulatian et la fixetinn, mais cette supériorité
ne s'est Pas manifesté au niveau du rendement en gousses, à cause des Pro-
hlS2mes phytosanitairea rencontres,
L'analyse en composantes principales (ACp) a permis d'etudier les
liaisons entre veriables et d'illustrer les comportements symbiotiques des
différentes variotds.
-= AVANT-PRO!JOS =-
Ce travail a été realis8 dans le cadre du projet de recherche
collaboratiwe avec les Llniversites am&ricaines d@nt l'objet est de pro-
mouvoir au développement et à la production du niiiibu au Sénbqai. CE projet
financd par l.'I!SAID, s'intéresse, de ce Fsit,
21 pl.usieurs discLplinas dont
la 4hizobiologie.
Au titre de l'ann6e 1902, nous avons procádé & un début de
screeniqg du matériel wggétnl vulgarisé afin d'identifier les vs,riétGs
qui fixent le mieux l'azote, en symbiose avec les souches de Rhizobium
Locales.
Cette étude qui est une partie du programne de recherche "Xhizo-
biufn:'
entrepris r é c e m m e n t a u C.N.R.A. d e Eambey, fait l ’ o b j e t dk.1 pr6scnt
rapport.
=- SOMMAIRE =-
. ..-------
P a g e
1 - grésentation de ?'Gtude
II - MatrSriel e t inéthode
21 - Dispositif expérimental
22 - Miss en place de l'essai et récolte
23 - Observations et mesures sur la plante
24 . Apperçu pluviom6triqua a Rambey (Sol CT Nord)
rI.1 - R6eultats - Discussion
‘!.
‘b
31 - gssursde l'efficacit$ de la symbiose
<->
32 - Liaisons entre les paraml:tres mesurhs isn
::
ccurs de cycle
3:: - :Jeprésentation
graphique
:
; <!
IV -
,,
.i
Conclusion
I
i
Annexes.
.
>
l
1 - PIIESEY~TATION DIT L'ETUDE
La culture du niebd (Viqna u,nqniculata) presente l'avantage de
PoAvair pousser SUT‘ des sels peu fertiles, en absence de fumures azotées,
s 1'
e l l e p a r v i e n t t o u t e f o i s ,
S établir une relation synbiotique auec les
<! I$izobiüm et, r'ôr' i:e moyen,
fixer l'azote atmosphérique. La valorisation
titi cette sour~;c gratui.ts et ineyuisable d'azote ticur les IGgumineuses est
d ’ u n e importan2e rdelle, dans les regions sahblicnnes oii les petites ex-
pfoi7ations des Paysan3 éiJrOUVent iles difficultes Qnorlflc3 :1 se procurer
1e.s intrants nscessaires aux cultures, pour des Taisons économiques.
Dans les sols senégalais,
les rhizobium spéaifiquos du niébé sont
présents
g de ce fait, on observe une nodulation naturelle de le plante
lorsqu'elle est cultivé su:‘ ces sols.
L'objectif de cette experimontation est d'Qt.*Jdier les comportements
de quelques veriétde de niebé,
en symbiose avec les souches locales de
Rhizobium,
en vue de les classer pour leur efficacité 13 fixnr 1”azote.
II - :IATEi?IEL ET i"'E-'HODE
21 - Dispositif expdrimental
C'est un essai de type "bloc" Zi 5 traitements et 5 répétitions. Les
Parcelles de semis cnt une superficie de 10 m x 4 m = 40 m2. L'écartemart
entre deux lignes est DC 50 cm et sur la ligne de 50 cm. Les blocs sont
séparés
par une allée de 2 ~1 et le3 Parceiles
sont disposdes les unes
contre les autres sans espace interparcellaire. LIZ seul facteur variable
eçt la variéte de niéb6 s chaque traitement correspond donc ü une varieté *
Les traiteiments sont les suivants :
1 - Kougne
2 - Ndiambour
3 - Rambe!/ 21
4- S(?-57
5 - Ca,lifcrnia
Diack
oyes
Toutes les warietbs ont approximativeiJirnt la môme duTen de cycie
;. 8 .:,tetif q,li ost do I5 jours environs.
22 - Nise en Plance de l'essai et recolte
2Li - preparation du terrain
--------------------I_
Sur
l'Ensemble de l'essai, nous aiions réalis un labour en sec suivi
:l'ur: hersage, L'un nettoyage et d'un piquetage des parcelles.
222 - Fumure minérale
-^----l"a---l-w.."
Dans chaque parcelle nous avons apporte l'équ.lwalent de 150 kg/ha
de X20 SCIUS forn!e de chlorure de potassium et de Yjû kç;/ha de 0205 SOUS
forme de supertriplc. Le.s parcelles ne reCoi.vent pas de fumure minerale
azot4e m6me sous forme star ter.
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., :
‘1
GI
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::
223 - Semis - entretien de la cult_rre
---^-------------I--I__________
hiOc;s avons réalisé un sevis manuel en aSportant 3 graines par
poque t (mode de semis au niveau payçan),
tro..Ls sarcla-binages au kotai,
on: été effectugs sur la culture.
234 - Sécnlte
------_
La récolte à maturité 6 eu lieu ?e 4 oct.ohre 1932. On 6limint: 3
ii.!;lnes (de chaque cBté de la parcelle et 1 mrt.re à ,zhaque ex'crémit&,
Soit une surface de récolte de : R m x 1,5 m = 12 m2.
25 - !Observations et mesures sur la plar;te
- -
;i:> suivi de la symbiose nkcessits,
en plus des observations t;lhy-
siques sur ia noduletion et la croissance, u n f2 mesure de l'activitb
nitrog6nôsi:jue.
Gour mesurer c e t t e a c t i v i t é frxatrice d'aznte, r?ous
aticns utilisé !.a fii&thode dite "d 1'acetylSne" <,
231 - PrÉlfzvements
-4----...-----
Les préi?wements au r(nmbre de cinç,
h raison le 5 x 3 plants 3er
parcelle, ont ét6 effectués aux :
sur Vi?:3 prS.l.~venierrts nous avons fait D
. ia ~ilesui?e de fixation de PJ2
e le rjomhre et le poids sec de nndos.itGs
. le pnids sec des parties aèriennes.
L
r L
y,’ - P’esuîe d e la fixation C'azrte (C2H2)
--1-1--------1-------,-,--,,,,1,-,
252Î
- ilappel du princiee de la aéthode dr- rhduction
- - ..- - - - - -
I - - <-- - - - - 6 - -. - - -
‘cl 1’ acétyl!:ne
-
-
-
-
-
-
La nitîogénase est L'enzyme qui catziyse 1.a réductirn de IV-.L. e Il
I‘dii3 ss.simi?able p a r l e s plactes. Elle e !La pert.icuia,rit& d’&tre p e u
s p 5 c.i f ig u e e t d e ce fait catalyse :wssi
Ici r&diaction d ' a u t r e s rnoi6wIes
L tr.Lple
liaisnr dont l'acGtyl!ynk! C2H2.
La réduzticn de '32112 se f'ait Suivant :a rfinotion
11 existe un facteur-de conversion th6oriqus rie jp qui est le fondo-
n,ent mâne
de la méthrde L C2H27.
22?2 - :"ldt;-?Ode d'incubation-r
- '- - - - - - - --
Métllode du flacon
- a - -<- - - - - --
2313 - Analyse e t c a l c u l s
I-
-a---..-
Los ?chantillons de oaz issus de L'incubation sont analysr2s avec UIT
c '3 i 0 Wi t 0 y f a p I-i 12 er phase gazeuse Squip:S d'un d6tectour LJ ionisatinr? du f'l3m-
me et ci'ur;e colonne Na-3 PfJ,+ sur sphSrosi1 X0 875.
2m x Il-J6
!1 ’
; avec -: =
X
- -
nar,r:moles/heure
%2,4
Ii
9.l
91
-
Pksures de I'efficacit6 de la symbicse
311 - !-.a nadulatioc~
------.-------
La diSte~mi.r~atinn
du rinrmhre et du prids sec de rtndnsit6.s par pnquet 3e
semis c.5 Y'Lantes\\ est faite.
i.eS IYéSuitatS ChtÇ?:iUS sor-lt iïlustrcjs par les g;:aphigues 2 et 3. LE
î,raphique n" 2 représnr,ts l'ci!vnlutir?n du nnmbrc de ;iodnsités au cnurs du
cycii! wF;g"tatif ri0 ia p?ants,
Il mnritrs çu~i if! nombre de nodosites 6vnlt.1~
diff4remR~nt seinri l e type d e vsrikté. C'est ainsi que 1l~r-1 ohssrve, cher
13 vari4tB C. F?lac~ ey~s,
un maximum de nndosités rl,:s 1~ '7~ jcbr, puis u ri E
dimifiutior~ au del.'i f!c xette p6rinde. Par cnntre, chf:z 1~s varigtds Plnut~nf3,
',jdFambnur et gamk2;/ 2"
Ce rlnmhre atteint sa valeur maxima.te au 30" jour CI~I~;S
sc4is.
7uant a la variétd L5/l-Lj7s
elle forme un nnmbIe assez ispnrt,sKt d':s i+
1'712 jour Sui Semt?!e plafonner jusqu’au 03e jnur
mai.5 gui d&crTlt d partir ie
cotte date.
Les variétée
sf2inhlen% avnir dss comportements cifférents d:s ..e début
du cycle mais ne SP dif'féinrcient,
4~ mani‘lro significaticc, ~t.i'à partir CILJ
ti.<s jour et c e snret l e s vari6tés 5 port rampant çui I:Sa1isent l.es meilieures
perfoïVarce5.
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Malgré L'inféricri:d de l'activitd fixatrice de la variété Mouyne,
par.
îapport à rellos des autres va,riétés, l'activité Évolue de mani$re similaire
i?li?t les 5 variétés,
aux différents stades de croissance.
‘3r, remarque, en outre, q u e l e developpement saisnnnier de i’ activit8
f i x a t r i c e s u i t :’ évolution du pnids sec de nodosites. La variatinn saisan-
r ; i 2: r e, de l'activité spécifique de la nndosite ou efficience (quantité de
i2!34 fnrmé/h/poquet divise par le poids sec de nodosites) est illustré par
le graphique N" 5. Or observe que l'efficience est plus impnrtar:te au moment
cJ ia nndulation et ?a fixation sont ~LUS intenses. Elle auçmente léyérement
entre le Î7e et le 30~ jour, c h e z 1~s v a r i é t é s Mou*ne, I\\,diambnur e t C . i:lack
syes mais passe de 126 et 05q 23 269 et "7'7 monomoles de i:2ti4;h/p@quet/‘mg
de
n.7dosi tds,
a u 3062 j o u r , respectivement
chez les vajyiétes Rambey 21 et TU-?7.
‘Jr; eqrsgistre e n s u i t e une haisse de l'nfficienco e!?tre le 30e et ie 42e jour
chiez toutes iSS varietés bestées. Lependant, il apparait une reprise de I'ef-
ficacite de la nodosite entre le 42e et le 530 *jnur chez les variétés FLj-57,
Ydiambnur (à pnrt rampant) et C. Rlack eyes (ii par"; semi-ériyg), toutefois,
eL?e est, moins aarquQe chez cette dernier@. fin sait, en effet, qde les va-
rietés t-i port eriyé ont dne croissance de type déterminé. oar cnntrs,
ce1113
dey tiariGt4s à port rampînt e s t d e t y p e indAtermind.
C e t t e r e p r i s e rie i’ef-
f icisnce aux Stades tl:+?S avancés du cycle pourrait être due ? une activité
photosynt,hétique
tardive chez les v a r i é t é s à p a r t L a m p a n t , c a don? bénéfi:ie
la fixation.
31s .- La croissance des plantes
I---I_-----L-----I-------
La croissance est; mesurée par la masse de mati<:re s::che produite des
parties aeriennes.
Cour i
e
s
5 variBt.É!s étudi6es,l a c r o i s s a n c e 6v»lue Selon u n e courbe
c l a s s i q u e (graphique r’ 61). E l l e e s t a,ssez r8qulil:re e n d é b u t , d e véyétatinr
et présente une phase ex~;oteritielle 9 partir du 42e jour enwirnn. Laccrnis-
Sance
est; ensui.tR mnins r a p i d e . Les variétés ne se différencient siqr,ifica-
tivoment (au seuil de 5 :is) qu'a partir du 53e jnur
; a cette Bpnque, on
distirÎgue 3 groupes d e v a r i é t é s :
- un qrrupe de 2 vari6tés compose de 2. Elack ,-Lt de fambey 2f ;
- IJ~ ~rru~;e 1~3 2 \\,ariAt,Bs c o m p o s é d e Youyne e t d e if?-57 ;
'Ir. rnmar)ue lue c'est ;a variété Kdiambnur qui possG:de la meilleure
zrnissa:cç: wéyétetive jusqu'au h6e jour.
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374 - Les
rendements (tableau XL'" 7)
-------^------
Les résultats ohtenus SUS l e s rerdements en go~sscs s o n t dor:o diffiri-
iement interpr6tabLes, par contre l’arlalyse d e vari3,nce d e s r e n d e m e n t s E '-!
pailies i-;dique un ef'fet
traitement hautement signi;Yicatif. La ccmpapaisn,l
des moyennes par i e test d@ Ne&man et Kwls permet de distin,Ju,er deux :;I:;cJ-
pes dc ~ai?riétes qui diffzrent siSnifioativ*ement .:
3:5 - Comparaison zntrc ~rnupes d e va:'iétés;
--------------------_I______^________
Les courbes obtenues (?raphioues "JO 7 et 6) 5 partir des moysnnes des
r~r8i~pes 3s variétés mnr;t.rent IJ~E! oroissaeice des parties aeriennes et du oniti:j
Ii FC r!e 1aCr~sit6s plus irnporc (ante c h e z l e s v a r i é t é s dil groupe I que 2Pez 1~5
va.riétbs du grcupe 111 -a variaté Mou!lne qui forme 1:) ryouse m posstds
une crnissar,ce i7termGdiairo.
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32 - Liais 23-i,:; gr-,tre les param?trss rnssur6s er _ZOU~~ de cycle
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i,oeFfizicpt de col:i-6latinn entre va~ist-?les 8t cnmpns~nt~s
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Pans ic caf21:e ‘de n o t r e e x p é r i m e n t a t i o n , les p?ranl‘tres de ncc!uIatiYr-
=?t 1a fi.<atior sont en tris étrcite liaison pcsitiie et cn courrait se ssn-
taqter dt3 mesurer le nombre de nodosit&s au leur n-ids sec pnur' appreci+r
l'activité fixatrice d'azote. Si ce résultat se cn'?firmait, il permettrait
do réduire encrmement les opératinns Fastudieuses !e suivi de la symbio,;e
r9lir
faire ces s.:reeni.nrj de varietes de léyuinineus.:s nu de souches de S?i-
iObiUrn.
33 - Qerrasontation des inditiidus sur le plan
des deux pr emi,ir es
~m
-
-
composantes
L. c plan fcrrnQ
:;a~- les rjpux ;3reF!.i~~I~PS c7:?Fnsarl~:,fzs Est c e l u i q u i dfir:r?e
.L.! ‘image :.a W-ii%
!-1 É! f c r r;lé e !$ e i a r6elitB (graphique 11’ !J>. Il e x i s t e cependant
des écarts entre cette image et La réalité, puisqu:? ?e plan principal n'cx-
plique que A2 5 de La ,variance totale.
S u r l e qrap?ique n” 7, la composante 2 est pcj'tée en ordnnnee et la
0-3mptlsante
1 en ahcisse. LcS
directinns des varia&-.-es initiales : nombre de
t7ndoSiré3 ,
pnids sec: d
e
nodnsites,pnids sec des parties aériennes et fixa-
tion, snnt indiquées sur ce graphique. Chaque pnin-; des images cnrrespcrii!ant
wx dates de prGi:vem~~nt et dont la prcjectien est
&lFiynde dans la direu-
c:
L.Lon ri’urie va,riat-le a vreiseTihlab?ezIent d o n n e u n fnrt rf?sultat pour ceti.,c
wriab! e. Ainsi, lea ?n.ints correspnndants aux var.:.Gtés ?r!I--57 et Vciarnt:wr
(:,?s n"s 4 et les n"s 2), qui se trquvent en moyenrre les plus B;aignées dans
IQS ,iir sctions "poids nadnsités" et "Fixatinrr", au trnisL:?me ,3rBi?veme;ik,
3 :3 ri t effcctivemer,t ceux gui nnt dnnne
les plus i”c?rl:es valeurs s u r c e s V : A -
: iat1sr;
initieles. ie T)r qphique fait r~ss3rtir fi(-!ôI @ment i'asenciatirn crtrk
1 I?c; 3 ;)aram.itres
de Ii3 n?dblation et la fixation e1. l'np~osi.ti.or: sntre
(3 e LJ :: -
‘ci e t 1.a prnductinn d e pa,rtias aerienr-(es.
Les r 9 C ’ 1 i:> r C i-1 U SS
cEtreprises a
u
SSnégal, en mati:;re ~1~3 symbioc;r: .'.hiz;t:iui:
f,iCbé,
demeurent insuffisantes du point r$ar IPUQ micïobioloyiqL:e
g puiçqu'cn
r.~ sait pas rjncore si. la fixation synibiotique d'azotk2 est satisfaisante. ie
travaii de méthod0lG~i.e accompli a pc3rm.i.s de
faire un premier sondegs sur
l'éfficacit6
symbintique dos souches indisknes avc!c ~LJC~~IJCS varietos de
"~iiété sélectiarnées.
C U 2oint de bue rla l'afficacit6 a~mbiotiquc d'azJ:e, ïlaptitude & dodu-
isr e t Ct fiye?
ï'azcte atmosphérique est
Cr:+s vari.ble FI: prksenca de 10
;iar Y,r,--i!Bts d'nLJ
llir,térêt d'uie s4loction de var i+trSs capables d'établir
:Jre bovni? iYeli?tinr! 5ymbiotique avec des
soucbca de ?hizobiLm n a t u r e l l e s .
Parri ies c i n q variétAs t e s t é e s , Xougne,
mair;r6 soi- bon développemer~t v4gÉ-
tatif,
n'6tabii.t pss une r e l a t i o n s y m b i o t i q u r eCfi::sce a v e c l e s souches
lscales.
Elle s'a~provisionr~erait,
pour sa nutriti,zn s.zotee, essenticlldment
d partir
do i'azgte du sol,
i l e s t dcnc for.~ grcbsb1.e qu’el1.o a i t é t é sdiac-
tiannée E:: base 152 fortas f'uw1:~s azotBus.
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
SECRETARIAT D’ETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSITITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
CENIRE IIATIONAl DE RECHERCHES
A~RONOMIDUES
C.N.R.A.
BAMBEY
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R i: SU M E
-=-z-=-=-=-
L’objectif dE3 la présente étude est d'étudier les possibilités
d'ameliorer,
par la sélection de variétés à haut potentiel fixateur, la
fixation symbiotique chez le nidbé. Il s'agit de rechercher des variétas
capables d'établir une relation symbiotique efficace avec les souches de
Rhizobium autochtones.
L'essai mené dans le cadre de ce projet montre que l'aptitude a
entrer en symbiose avec les populations rhizobiall2s naturelles, varie avec
l e t y p e d e v a r i é t é .
Le vari0tb Mougne presente unt3 nodulation et une fixa-
tion nettement infGrieures
;.L celles des autres vwibtés, Et c'est la varietB
Vdiambour qui réalise les meilleures Performances sur les paramhtres de la
symbiose mesurés.
D'une mani??re générale, les variétes à port rampant ont donné les
meilleurs résultats sur la nodulatian et la fixetinn, mais cette supériorité
ne s'est Pas manifesté au niveau du rendement en gousses, à cause des Pro-
hlS2mes phytosanitairea rencontres,
L'analyse en composantes principales (ACp) a permis d'etudier les
liaisons entre veriables et d'illustrer les comportements symbiotiques des
différentes variotds.
-= AVANT-PRO!JOS =-
Ce travail a été realis8 dans le cadre du projet de recherche
collaboratiwe avec les Llniversites am&ricaines d@nt l'objet est de pro-
mouvoir au développement et à la production du niiiibu au Sénbqai. CE projet
financd par l.'I!SAID, s'intéresse, de ce Fsit,
21 pl.usieurs discLplinas dont
la 4hizobiologie.
Au titre de l'ann6e 1902, nous avons procádé & un début de
screeniqg du matériel wggétnl vulgarisé afin d'identifier les vs,riétGs
qui fixent le mieux l'azote, en symbiose avec les souches de Rhizobium
Locales.
Cette étude qui est une partie du programne de recherche "Xhizo-
biufn:'
entrepris r é c e m m e n t a u C.N.R.A. d e Eambey, fait l ’ o b j e t dk.1 pr6scnt
rapport.
=- SOMMAIRE =-
. ..-------
P a g e
1 - grésentation de ?'Gtude
II - MatrSriel e t inéthode
21 - Dispositif expérimental
22 - Miss en place de l'essai et récolte
23 - Observations et mesures sur la plante
24 . Apperçu pluviom6triqua a Rambey (Sol CT Nord)
rI.1 - R6eultats - Discussion
‘!.
‘b
31 - gssursde l'efficacit$ de la symbiose
<->
32 - Liaisons entre les paraml:tres mesurhs isn
::
ccurs de cycle
3:: - :Jeprésentation
graphique
:
; <!
IV -
,,
.i
Conclusion
I
i
Annexes.
.
>
l
1 - PIIESEY~TATION DIT L'ETUDE
La culture du niebd (Viqna u,nqniculata) presente l'avantage de
PoAvair pousser SUT‘ des sels peu fertiles, en absence de fumures azotées,
s 1'
e l l e p a r v i e n t t o u t e f o i s ,
S établir une relation synbiotique auec les
<! I$izobiüm et, r'ôr' i:e moyen,
fixer l'azote atmosphérique. La valorisation
titi cette sour~;c gratui.ts et ineyuisable d'azote ticur les IGgumineuses est
d ’ u n e importan2e rdelle, dans les regions sahblicnnes oii les petites ex-
pfoi7ations des Paysan3 éiJrOUVent iles difficultes Qnorlflc3 :1 se procurer
1e.s intrants nscessaires aux cultures, pour des Taisons économiques.
Dans les sols senégalais,
les rhizobium spéaifiquos du niébé sont
présents
g de ce fait, on observe une nodulation naturelle de le plante
lorsqu'elle est cultivé su:‘ ces sols.
L'objectif de cette experimontation est d'Qt.*Jdier les comportements
de quelques veriétde de niebé,
en symbiose avec les souches locales de
Rhizobium,
en vue de les classer pour leur efficacité 13 fixnr 1”azote.
II - :IATEi?IEL ET i"'E-'HODE
21 - Dispositif expdrimental
C'est un essai de type "bloc" Zi 5 traitements et 5 répétitions. Les
Parcelles de semis cnt une superficie de 10 m x 4 m = 40 m2. L'écartemart
entre deux lignes est DC 50 cm et sur la ligne de 50 cm. Les blocs sont
séparés
par une allée de 2 ~1 et le3 Parceiles
sont disposdes les unes
contre les autres sans espace interparcellaire. LIZ seul facteur variable
eçt la variéte de niéb6 s chaque traitement correspond donc ü une varieté *
Les traiteiments sont les suivants :
1 - Kougne
2 - Ndiambour
3 - Rambe!/ 21
4- S(?-57
5 - Ca,lifcrnia
Diack
oyes
Toutes les warietbs ont approximativeiJirnt la môme duTen de cycie
;. 8 .:,tetif q,li ost do I5 jours environs.
22 - Nise en Plance de l'essai et recolte
2Li - preparation du terrain
--------------------I_
Sur
l'Ensemble de l'essai, nous aiions réalis un labour en sec suivi
:l'ur: hersage, L'un nettoyage et d'un piquetage des parcelles.
222 - Fumure minérale
-^----l"a---l-w.."
Dans chaque parcelle nous avons apporte l'équ.lwalent de 150 kg/ha
de X20 SCIUS forn!e de chlorure de potassium et de Yjû kç;/ha de 0205 SOUS
forme de supertriplc. Le.s parcelles ne reCoi.vent pas de fumure minerale
azot4e m6me sous forme star ter.
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‘1
GI
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::
223 - Semis - entretien de la cult_rre
---^-------------I--I__________
hiOc;s avons réalisé un sevis manuel en aSportant 3 graines par
poque t (mode de semis au niveau payçan),
tro..Ls sarcla-binages au kotai,
on: été effectugs sur la culture.
234 - Sécnlte
------_
La récolte à maturité 6 eu lieu ?e 4 oct.ohre 1932. On 6limint: 3
ii.!;lnes (de chaque cBté de la parcelle et 1 mrt.re à ,zhaque ex'crémit&,
Soit une surface de récolte de : R m x 1,5 m = 12 m2.
25 - !Observations et mesures sur la plar;te
- -
;i:> suivi de la symbiose nkcessits,
en plus des observations t;lhy-
siques sur ia noduletion et la croissance, u n f2 mesure de l'activitb
nitrog6nôsi:jue.
Gour mesurer c e t t e a c t i v i t é frxatrice d'aznte, r?ous
aticns utilisé !.a fii&thode dite "d 1'acetylSne" <,
231 - PrÉlfzvements
-4----...-----
Les préi?wements au r(nmbre de cinç,
h raison le 5 x 3 plants 3er
parcelle, ont ét6 effectués aux :
sur Vi?:3 prS.l.~venierrts nous avons fait D
. ia ~ilesui?e de fixation de PJ2
e le rjomhre et le poids sec de nndos.itGs
. le pnids sec des parties aèriennes.
L
r L
y,’ - P’esuîe d e la fixation C'azrte (C2H2)
--1-1--------1-------,-,--,,,,1,-,
252Î
- ilappel du princiee de la aéthode dr- rhduction
- - ..- - - - - -
I - - <-- - - - - 6 - -. - - -
‘cl 1’ acétyl!:ne
-
-
-
-
-
-
La nitîogénase est L'enzyme qui catziyse 1.a réductirn de IV-.L. e Il
I‘dii3 ss.simi?able p a r l e s plactes. Elle e !La pert.icuia,rit& d’&tre p e u
s p 5 c.i f ig u e e t d e ce fait catalyse :wssi
Ici r&diaction d ' a u t r e s rnoi6wIes
L tr.Lple
liaisnr dont l'acGtyl!ynk! C2H2.
La réduzticn de '32112 se f'ait Suivant :a rfinotion
11 existe un facteur-de conversion th6oriqus rie jp qui est le fondo-
n,ent mâne
de la méthrde L C2H27.
22?2 - :"ldt;-?Ode d'incubation-r
- '- - - - - - - --
Métllode du flacon
- a - -<- - - - - --
2313 - Analyse e t c a l c u l s
I-
-a---..-
Los ?chantillons de oaz issus de L'incubation sont analysr2s avec UIT
c '3 i 0 Wi t 0 y f a p I-i 12 er phase gazeuse Squip:S d'un d6tectour LJ ionisatinr? du f'l3m-
me et ci'ur;e colonne Na-3 PfJ,+ sur sphSrosi1 X0 875.
2m x Il-J6
!1 ’
; avec -: =
X
- -
nar,r:moles/heure
%2,4
Ii
9.l
91
-
Pksures de I'efficacit6 de la symbicse
311 - !-.a nadulatioc~
------.-------
La diSte~mi.r~atinn
du rinrmhre et du prids sec de rtndnsit6.s par pnquet 3e
semis c.5 Y'Lantes\\ est faite.
i.eS IYéSuitatS ChtÇ?:iUS sor-lt iïlustrcjs par les g;:aphigues 2 et 3. LE
î,raphique n" 2 représnr,ts l'ci!vnlutir?n du nnmbrc de ;iodnsités au cnurs du
cycii! wF;g"tatif ri0 ia p?ants,
Il mnritrs çu~i if! nombre de nodosites 6vnlt.1~
diff4remR~nt seinri l e type d e vsrikté. C'est ainsi que 1l~r-1 ohssrve, cher
13 vari4tB C. F?lac~ ey~s,
un maximum de nndosités rl,:s 1~ '7~ jcbr, puis u ri E
dimifiutior~ au del.'i f!c xette p6rinde. Par cnntre, chf:z 1~s varigtds Plnut~nf3,
',jdFambnur et gamk2;/ 2"
Ce rlnmhre atteint sa valeur maxima.te au 30" jour CI~I~;S
sc4is.
7uant a la variétd L5/l-Lj7s
elle forme un nnmbIe assez ispnrt,sKt d':s i+
1'712 jour Sui Semt?!e plafonner jusqu’au 03e jnur
mai.5 gui d&crTlt d partir ie
cotte date.
Les variétée
sf2inhlen% avnir dss comportements cifférents d:s ..e début
du cycle mais ne SP dif'féinrcient,
4~ mani‘lro significaticc, ~t.i'à partir CILJ
ti.<s jour et c e snret l e s vari6tés 5 port rampant çui I:Sa1isent l.es meilieures
perfoïVarce5.
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Malgré L'inféricri:d de l'activitd fixatrice de la variété Mouyne,
par.
îapport à rellos des autres va,riétés, l'activité Évolue de mani$re similaire
i?li?t les 5 variétés,
aux différents stades de croissance.
‘3r, remarque, en outre, q u e l e developpement saisnnnier de i’ activit8
f i x a t r i c e s u i t :’ évolution du pnids sec de nodosites. La variatinn saisan-
r ; i 2: r e, de l'activité spécifique de la nndosite ou efficience (quantité de
i2!34 fnrmé/h/poquet divise par le poids sec de nodosites) est illustré par
le graphique N" 5. Or observe que l'efficience est plus impnrtar:te au moment
cJ ia nndulation et ?a fixation sont ~LUS intenses. Elle auçmente léyérement
entre le Î7e et le 30~ jour, c h e z 1~s v a r i é t é s Mou*ne, I\\,diambnur e t C . i:lack
syes mais passe de 126 et 05q 23 269 et "7'7 monomoles de i:2ti4;h/p@quet/‘mg
de
n.7dosi tds,
a u 3062 j o u r , respectivement
chez les vajyiétes Rambey 21 et TU-?7.
‘Jr; eqrsgistre e n s u i t e une haisse de l'nfficienco e!?tre le 30e et ie 42e jour
chiez toutes iSS varietés bestées. Lependant, il apparait une reprise de I'ef-
ficacite de la nodosite entre le 42e et le 530 *jnur chez les variétés FLj-57,
Ydiambnur (à pnrt rampant) et C. Rlack eyes (ii par"; semi-ériyg), toutefois,
eL?e est, moins aarquQe chez cette dernier@. fin sait, en effet, qde les va-
rietés t-i port eriyé ont dne croissance de type déterminé. oar cnntrs,
ce1113
dey tiariGt4s à port rampînt e s t d e t y p e indAtermind.
C e t t e r e p r i s e rie i’ef-
f icisnce aux Stades tl:+?S avancés du cycle pourrait être due ? une activité
photosynt,hétique
tardive chez les v a r i é t é s à p a r t L a m p a n t , c a don? bénéfi:ie
la fixation.
31s .- La croissance des plantes
I---I_-----L-----I-------
La croissance est; mesurée par la masse de mati<:re s::che produite des
parties aeriennes.
Cour i
e
s
5 variBt.É!s étudi6es,l a c r o i s s a n c e 6v»lue Selon u n e courbe
c l a s s i q u e (graphique r’ 61). E l l e e s t a,ssez r8qulil:re e n d é b u t , d e véyétatinr
et présente une phase ex~;oteritielle 9 partir du 42e jour enwirnn. Laccrnis-
Sance
est; ensui.tR mnins r a p i d e . Les variétés ne se différencient siqr,ifica-
tivoment (au seuil de 5 :is) qu'a partir du 53e jnur
; a cette Bpnque, on
distirÎgue 3 groupes d e v a r i é t é s :
- un qrrupe de 2 vari6tés compose de 2. Elack ,-Lt de fambey 2f ;
- IJ~ ~rru~;e 1~3 2 \\,ariAt,Bs c o m p o s é d e Youyne e t d e if?-57 ;
'Ir. rnmar)ue lue c'est ;a variété Kdiambnur qui possG:de la meilleure
zrnissa:cç: wéyétetive jusqu'au h6e jour.
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374 - Les
rendements (tableau XL'" 7)
-------^------
Les résultats ohtenus SUS l e s rerdements en go~sscs s o n t dor:o diffiri-
iement interpr6tabLes, par contre l’arlalyse d e vari3,nce d e s r e n d e m e n t s E '-!
pailies i-;dique un ef'fet
traitement hautement signi;Yicatif. La ccmpapaisn,l
des moyennes par i e test d@ Ne&man et Kwls permet de distin,Ju,er deux :;I:;cJ-
pes dc ~ai?riétes qui diffzrent siSnifioativ*ement .:
3:5 - Comparaison zntrc ~rnupes d e va:'iétés;
--------------------_I______^________
Les courbes obtenues (?raphioues "JO 7 et 6) 5 partir des moysnnes des
r~r8i~pes 3s variétés mnr;t.rent IJ~E! oroissaeice des parties aeriennes et du oniti:j
Ii FC r!e 1aCr~sit6s plus irnporc (ante c h e z l e s v a r i é t é s dil groupe I que 2Pez 1~5
va.riétbs du grcupe 111 -a variaté Mou!lne qui forme 1:) ryouse m posstds
une crnissar,ce i7termGdiairo.
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32 - Liais 23-i,:; gr-,tre les param?trss rnssur6s er _ZOU~~ de cycle
rab; eau Fr!= :i <
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i,oeFfizicpt de col:i-6latinn entre va~ist-?les 8t cnmpns~nt~s
-..--_ --_---_.
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Pans ic caf21:e ‘de n o t r e e x p é r i m e n t a t i o n , les p?ranl‘tres de ncc!uIatiYr-
=?t 1a fi.<atior sont en tris étrcite liaison pcsitiie et cn courrait se ssn-
taqter dt3 mesurer le nombre de nodosit&s au leur n-ids sec pnur' appreci+r
l'activité fixatrice d'azote. Si ce résultat se cn'?firmait, il permettrait
do réduire encrmement les opératinns Fastudieuses !e suivi de la symbio,;e
r9lir
faire ces s.:reeni.nrj de varietes de léyuinineus.:s nu de souches de S?i-
iObiUrn.
33 - Qerrasontation des inditiidus sur le plan
des deux pr emi,ir es
~m
-
-
composantes
L. c plan fcrrnQ
:;a~- les rjpux ;3reF!.i~~I~PS c7:?Fnsarl~:,fzs Est c e l u i q u i dfir:r?e
.L.! ‘image :.a W-ii%
!-1 É! f c r r;lé e !$ e i a r6elitB (graphique 11’ !J>. Il e x i s t e cependant
des écarts entre cette image et La réalité, puisqu:? ?e plan principal n'cx-
plique que A2 5 de La ,variance totale.
S u r l e qrap?ique n” 7, la composante 2 est pcj'tée en ordnnnee et la
0-3mptlsante
1 en ahcisse. LcS
directinns des varia&-.-es initiales : nombre de
t7ndoSiré3 ,
pnids sec: d
e
nodnsites,pnids sec des parties aériennes et fixa-
tion, snnt indiquées sur ce graphique. Chaque pnin-; des images cnrrespcrii!ant
wx dates de prGi:vem~~nt et dont la prcjectien est
&lFiynde dans la direu-
c:
L.Lon ri’urie va,riat-le a vreiseTihlab?ezIent d o n n e u n fnrt rf?sultat pour ceti.,c
wriab! e. Ainsi, lea ?n.ints correspnndants aux var.:.Gtés ?r!I--57 et Vciarnt:wr
(:,?s n"s 4 et les n"s 2), qui se trquvent en moyenrre les plus B;aignées dans
IQS ,iir sctions "poids nadnsités" et "Fixatinrr", au trnisL:?me ,3rBi?veme;ik,
3 :3 ri t effcctivemer,t ceux gui nnt dnnne
les plus i”c?rl:es valeurs s u r c e s V : A -
: iat1sr;
initieles. ie T)r qphique fait r~ss3rtir fi(-!ôI @ment i'asenciatirn crtrk
1 I?c; 3 ;)aram.itres
de Ii3 n?dblation et la fixation e1. l'np~osi.ti.or: sntre
(3 e LJ :: -
‘ci e t 1.a prnductinn d e pa,rtias aerienr-(es.
Les r 9 C ’ 1 i:> r C i-1 U SS
cEtreprises a
u
SSnégal, en mati:;re ~1~3 symbioc;r: .'.hiz;t:iui:
f,iCbé,
demeurent insuffisantes du point r$ar IPUQ micïobioloyiqL:e
g puiçqu'cn
r.~ sait pas rjncore si. la fixation synibiotique d'azotk2 est satisfaisante. ie
travaii de méthod0lG~i.e accompli a pc3rm.i.s de
faire un premier sondegs sur
l'éfficacit6
symbintique dos souches indisknes avc!c ~LJC~~IJCS varietos de
"~iiété sélectiarnées.
C U 2oint de bue rla l'afficacit6 a~mbiotiquc d'azJ:e, ïlaptitude & dodu-
isr e t Ct fiye?
ï'azcte atmosphérique est
Cr:+s vari.ble FI: prksenca de 10
;iar Y,r,--i!Bts d'nLJ
llir,térêt d'uie s4loction de var i+trSs capables d'établir
:Jre bovni? iYeli?tinr! 5ymbiotique avec des
soucbca de ?hizobiLm n a t u r e l l e s .
Parri ies c i n q variétAs t e s t é e s , Xougne,
mair;r6 soi- bon développemer~t v4gÉ-
tatif,
n'6tabii.t pss une r e l a t i o n s y m b i o t i q u r eCfi::sce a v e c l e s souches
lscales.
Elle s'a~provisionr~erait,
pour sa nutriti,zn s.zotee, essenticlldment
d partir
do i'azgte du sol,
i l e s t dcnc for.~ grcbsb1.e qu’el1.o a i t é t é sdiac-
tiannée E:: base 152 fortas f'uw1:~s azotBus.
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