REPUBLIQUE DU SENEGAZ SECRETARIAT D'ETAT A IL4...
REPUBLIQUE DU SENEGAZ
SECRETARIAT D'ETAT A IL4 RECHERCHE
PRIiWURE
SCIEl~IFIQUE ET TECHNIQUE
SUIVI DES FACTEURS l?lZSI~i;CHI&~QUES DE LA PERTIIJTE DES
SOLS SOUS CUXJ!TllRE CONTINUE DANS L'UNITE EXPEBII~TAL;E
DE THYSSEKAYEMOR SONKORONG
L. CISSE
Septembre 1980
Centre National de Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT S~~IS DE REXXERCHES AGRICiOLEZ
( I.S.R.A.)

S O M M A I R E
Pages
INTRODUCTION
GEOLXJRl?HOLOGIE ET TYPES DE SOIS DOJXNANTS
METHODE D'El?UDF,
1 - Choix des Parce:lles
II- Techniques de prélevement des échantillons
21. Prélèvement dléchantillons de sol
22- Prélèvement d'échantillons de feuilles et de plantes
RESULTATS ET INTEEQRETAXtONS
1 - Caractéristiques physico-chimiques des parcelles
Il- Texture
12- Matière organique 9 azote total, carbone total
13- Phosphore total
14- Cations échangeables, somme des bases échangeables
15 Réaction du sol
16- Influence de la topographie sur les caractéristiques
physico-chimiques des parcelles
II- Disgnostic foliaire
21- Relations entre le rendement et la teneur en N, P et K
de la feuille de l'épi principal à la floraison mâle.
211. Relation entre le rendement et la teneur en azote
de la feuille de l'épi
212. Relation entre le rendement et la teneur en phos-
phore de la feuille de l'épi.
213. Relation entre le rendement et la teneur en potas-
sium de la feuille de l'épi.
22- Equilibre de la nutrition cationique: xE/Ca/k?g à la flo-
raison mâle.
23- Influence de $a topographie sur les niveaux foliaires en
N, l?, K.
III- Corrélationsen-tre les teneurs du sol en N, P, K et les niveaux
f M&aires com7espondants à la floraison mâle.
IV- Analyses en composantes principales (ACF) et analys~factorielles
discriminantes (A?D)
41- Analyses en composantes principales
429 Analysesf actoriellesdiscrimantes

V- Bilan minéral
DISCUSSIONS
CONCLUSIONS
BIBLIOGRPLFHIE
AmEs.

INTRODUCTION
La mise en culture continue de sols nouvellement défriches ou l'inter+-
sification de sols jadis exploités de façon extensive bouleverse l'équilibre $rè-J-
exi&nt du miLl.eu. Zes caractéristiques physico-chimiques et biologiques des
sols se trouvent ainsi soumises à de nouveaux facteurs qui peuvent les modifier
très profondément. Il se révè$e donc nécessaire d'exercer un contr8le pédologi-
que ou agronomique pour suivre l'évolution des paramètres du milieu dont les
effets sur la fertilité des sols sont les plus déterminants.
De nombreuses études (1, 2, 3, 4) ont déjà signalé des phénomènes pré-
occupants résultant de :L'évolution des sols sous culture continue :
- une dégradation ds la structure du sol rendant celui-ci plus sensible à
t'action de l'érosion, cette dégradation ékant corrélative à la baisse du
taux de la matièr'e organique et à la perte en éléments fins des horizons
de surface;
- une baisse du pH ldu sol, suite au lessivage et à l'exportation non compen-
sée des bases échangeables par les récoltes, perturbant la vie de la micro-
faune9 diminuant l'assimilabilité de certains oligo-éléments (Mo...) et
accroissent la concentration dans la solution du sol des éléments tels que
Al*"? Fe+**, Mn+'" qui peuvent Qtre toxiques pour les plantes.
Dans l'Unité Expérimentale de Thyssé-Kayemor Sonkorong ('UR/TKX) est
préconisé un système d'intensification qui connait une application plus OU moins
heureuse. Des recommandationsde la recherche ne sont pas fidèlement appliqu&es
notamment les doses d'engrais, les rotations, les labours de début de cycle et
d'enfouissement des résidus de récolte en fin de cycle. On peut donc penser que
les ceoactères de l'évolution de ces sols seront différents, dans leur intensité
ou leurs formes demanifesta-kion de ceux observés en milieu contrôlé.
Les principawp IL objectifs de ce travail sont l'étude de cette évolution
en se liraitant essentiellement aux facteurs physico-chimiques de $a fertilité et
le comportement subséquent des cultures.

2
GEO1JORBHOLOGIE ET TYPES DE SOIS DCMINAI'~TS
-u_I
L'Unité Expérimentale de Thyssé-Kayemor Sonkorong se trtiuve dans le
secteur dit des "Plateaux Résiduels" à l'Est du Bso-Bolon. La plus récente et
plus complète étude pédologique de cette zone est celle réalisée par R.'BERTRAXD
(5) en 1971. C' L;t dans cette étude que nous avons tir6 l'essentiel des données
morpho-pédologiques de ce chapitre,
Des plateaux d'une altitude moyenne de 40 mètres reliés par un glacis
de raccordement à la Terrasse colluvio-alluviale, une ozone d'épandage d'alluvions
anciens de la plaine de ItBO1JA constituent les principa:les unités géomorphologiques
cultivées dans l'XE/PKS. Les sols appartiennent à la classe des sols%esquioxydes.
Dans les zones internes des plateaux se sont développés des sols ferrugincul:
tropicaux lessivés remaniés à tgches et nodules de pseudogley désignés également +...,
sous le nom de "sols beiges" de plateau. Les sols de la terrasseooX!Xw%L-alluviale
appartie-nnent au sous-',(Troupe des sols ferrugineux tropicaux lessives remaniés
rouges et jaunes rouges avec parfois des signes d'hydromorphie. Les sols ritévclop%.~*,
pés sur les matériaux <anciens de la plaine de DEOXA, terrasse ancienne, se dist
tinguent facilement,de par leur couleur,de ceux de la terrasse colluvio alluviale
mais leur teinte beige peut les faire co-tiondre avec les sols des plateaux des-
quels ilsne se distinguent que par un profil textural plus grossier=
Les sols de la terrasse ancienne et ceux de la terrasse colluvio allu-
viale, du point de vue morphologique et physico-chimique, ont à peu près les
m$nes propriétés et se caractérisent par un horizon supérieur O-20 cm pauvre en
matière organique (teneur inférieure à I>I) qui passe è. 20-40 cm à un horizon
plus riche en éléments fins. Ils sont assez pauvres en bases échangeables (2
meq/lOCg environ) et originellement en phosphore également (200 ppm en moyenne).
Les sols beige s des plateaux sont nettement plus argileux en surface,
leur teneur en argile dans leur horizon supérieur voisine loi: tandis que celle
des sols de la. terrasse ancienne et colluvio-alluviale se situe Èt 2: environ,
Ils ont une capacité de stockage de 1'2au plus favorable. La prdsence d'une
cuirasse très peu profonde ou d'un horizon gravillonnaire se situant le plus
souvent à 4C cm de profondeur9 ains:: que celle de concrétions ferrugineuses en
surface constituent dans certains cas des contraintes pour l'application de
cert‘tines techniques crulturales comme le labour profond à 15-17 cm.
Trois types d. champ s coexistent dans 1'Unitti Expérimentalo de Thyssé-
Kayemor Sonkorong, les; champs dits "Ordinairesi' (CO), les champs de case appelés
"tolkeur" (TK) à proxitité immédiate des habitations et les chsmps en ameliora-
tions foncières (AF).

3
METHODE D'EFUDE
1 - CHOIX DES PARCEILES
Le problème le plus délicat et le plus important dans une étude qu'il
faut mener sur la base d'un échantillon est de déterminer la taille de celui-ci
ct de dbfinir les caractéristiques de ses composantes. Il est de la plus grande
importance d'avoir un échantillon représentatif des pcpulations que l'on étudie.
Pour ce faire les parcelles doivent 8tre choisies au hasard pour que les intcr-
prétations statistiques reflètent de façon satisfaisante la réalité de toute la
zone étudiée. De plus 1~ nombre de parcelles choisi doit être au moins supérieur
d'une unité au nombre Ada paramètres que l'on se propose, au départ, d'étudier.
&is en milieu paysan la localisation et l'hétérogénéi%é de ce&aJ.ns champs ren-
dent difficiles l'application stricte de ces règles de conduite pour un bon
échantillonnage.
Une très grande hétérogénéité due à la présence de nombreux ar-
bres et termitières, de ravineaux creusés par l'érosion poserait des problemcs
pour les.. prélèvaments d 'échantillons de sol et de plantes. Pour ces raisons, cer-
t,ai.nes parcelles ont été éliminées du choix de départ. Sur la base de ces consi-
dérations un échantillon global de 60 p,arcellcs a été choisi à raison de 20 par
type de champ.
Les champs ordinaires (CO) se caractérisent par une carence en phosphme
non corrig&e, une application très faible de fumure minérale, une rot:.tion cul-
turc&& rente/céréalcs, un niveau de technicité très faible.
Les parcelles de "TolkeuP (TK)sont parquées pendant la saison sèche 011
g13é*~olved2 * -
ainsi uno:EFumure organique assez importante. Elles portent d; façon
continue des cérkles, principalement le Souna et reço,ivcnt un complément de
fumure minérale sur E&?:S.
Les parcelles en Amélioration foncière (Al?) sont exploitées en appli-
quant plus ou moins correctement les thème-L) intensifs que préconisz la recherche
agronomique. Elles sont; toutes entrées en AF au plus t%t en 1974. Leur prkédent
cultursl ainsi que celui des 90 est l'arachide tandis que celui des TK est le
Souna, a l*cxccption dc bois champs à précédent arachide et d'un autre 22 préc&
dent ma!& sa distribution des champs choisis sur les différentes unités gécBPz--
j;::Olo,$.ques est donnée au tableau 1 (les chiffres representent lc nombre de
champs)
-.eIC.-- ---. --- -.-- - _ ^-- ^ -_-. _
!-
---!
1
" Unités géomorpholo$iques
t
_I -..L,---w.- -.-----Y .-.- -.-.--....--e.--- --- _,---
!Tyes de
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champs !
P
; TA
;
TCA
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!
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DC
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-e.-m.------- w---------- ---------- f--111-v - --.-... f ----------- o
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4
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5
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3
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-----------~~----s----' ---'------r-----6--~---------------i
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TK
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--------Y--r--,.-..C--3--._------------
--L-----
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C"I--------.*."---
AF
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4
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7
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P
0
7
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1
3
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1
----L*ey."-..7-'
TableauA: Distribus des champs sur les differentes uni-tes geomorpholo$iques
n -a
,,..

4
On remarque que la terrasse ancienne et zolluvio-alluviale sont les
zones les plus cultivées totalisant pour les AP et les TK les 2/3 des parcelles.
Ces deux unités sont celles qui sont les plus anciennement cultivées. Les dépres-
sions et les cuvettes, sauf pour les CO, sont très peu représentées.
I I - l?ECHlTIQUES DE PRYLEVZ3ï3?T!P DE3 ECHAN~IL~~~S
21- Prélèvement d'khantillons de sol
-d-.-e-
La méthode d'&hantillonnage d'une parcelle est fonction de e:a forme,
de ses dimensions, de #son degré d'homogénéité et du but poursuivi. Il est impor-
tant de choisir une méthode qui permet de réduire au minimum l'erreur inhérente !;
à tout prélkwment d'échantillon. L'hétérogénéité du sol en milieu paysen étant
très grande par suite de certaines pratiques culturalcs (brûlis de pailles et des
repousses de la saison sèche à la vielle des semis, fox+?na.%ion~
dc meules de
fanes d'arachide en certains endroits de la parcelle...) et par la pr&scnce d'ar-
bres et de termitières, il convient donc d'opérer un grand nombre do prises uni-
taires sur chaque parwlle. Pour ce, on a utilisé la méthode p&eotisQe par
POUILQ! (6). El1 e consiste en un prélèvement d'un graM nombre di: prises réguliè-
rament réparties sur chacune des di~agorxales. Ainsi trente prises pontuelles, à
raison de 15 par dia+go:nole ont e-té opérées. A partir de celles-ci on a
tiré un dchantillon composite moyen. Cette prise d'échantillon de sol a eg lieu
en début dc campagne avant tout apport de fumurs minkale, au moyen d'une tarière
sur les horizons O-20 drt 20-40 cm* Elle sera faite chaque année FLLLX m3mes profonG.Q?. .:
dwrs et à la mê-‘le période afin de pouvoir au cours du temps, comparer d.: mani.&
satisfaisante les diffkents paramètres du sol ~analyses (:IL+@)~ C:TO, F$o, bases ..
échangeables, pH, (eau et KCl), P205 total, S, Tg*..).
22- Prélkvcment d'échantillons de feuilles et de plantes
p-w-.
---.-
Pour la preini&re annÉe de cette étude, on a cultivé du maïs sur' toutes
les parcelles. F& effet il est bien connu que le maïs est une plante qui r&git
biez à toute déficienccr ou déséquilibre au niveau des éléments chimiqws qui
participent à son dkloppement;
c'est un bon indicateur de fertilité. Il peut
ainsi contribuer à la mise en évidence de facteurs determinants parmi ceux étu-
diés et auxquels une attention particulière sera portée.
Au début de lea floraison '&Le, afin d'apprécier la nutrition anionique
et cationique de la plante on a effectué un prblèvzment de feuilles pour établir
un dizgnostic foliaire. La technique de prélèvement pratiquée est celle préconi-
sée p:ar A. LOUE (7). 0.11 échantillonne la feuille de l'épi principalti Une centaine
de fouilles par parcelle ont ét& prélcvécs au hasard en suivant les deux diagonales
du champ. Les feuilles endommagées soit par l'uré; au moment de son épandage, soit
p‘ar attaque des insectes ont ét$ éliminZ:.s. Après avoir enlevé la nervure prin-
cipale, on a conservé, pour les analyses (BS P, K, Ca, Mg), le tiers central de
la feuille.

5
Pour le préJ&vement de pieds de maïs au mmcx de la récolte on a égale-
ment choisi au hasard sur chaque diagonale 10 rS...:az Sur ceux-ci on a ddterminé
llhumidité de 1~ paille >X la récolte et dosé les éléments majeurs des jaille:;,
des rachis et des grz:ir.s pour le calcul des mobilisations de la culture et ensuite
des exportations minérales par les récoltes.
Avant de procgder à la présentation et à l'interprétation des résultats
il est utile de faire brièvement le point sur le déroulement de la campagne
L'échantillon global de 60 champs retenu au dép=art et sur lequel. les prélèvements
.
de solav?e%$ effectwis n'a p~iz être maintenu jusqu'à la récolte. En raison de
que
lati::&Eè.s mx&crisc tszxq, de semis rwixehe maïs9 deux 120 et TK ont été élitinés
du dispositif. Le suivi s'est donc porté sur 18 CO, 18 TK et 21 AF, soit au total.
57 chanps.
Les pluies du mois de juin ont incité certain,c, paysan à prendre le ris-
que de semer dans la deuxième quinzaine dU mois de juin. Ainsi 2%: des CO9 5Ofi
des TK et 385 des Al? ont eu un semis pr&oce s'étalant du 15 au 30 juin. Certains
de ces premiers semis, surtout des TI&ont subi à la levée des attaques de iules
qui ont occasionné des rcsemis partiels. Le tableau ci-dessous fait le point des
principales opérations culturales effectuées sur les champs (les chiffres indi-
quent les pourcentages des champs sur lesquels les travaux ont été exécutiis ;iwr
mownts correspondants)
---- _u_ CI-..
!
!
-!
0
Epandage NPX
P
Démariage
-.e--m-e---*
!
!
: !
CO TK AF' ;
!
C O
TIC AF . ;
!Au semis
~1722
;
57 !I!L18 j.après semis
33 56 52 i
!
,lO jours après semis
:44 39 19,
!!
!Plus de 20j après semis: 39 39
24 iFlus de 18 après semis 67 44 48 !
1
--11--1 _.-~I.-.* - .-- !
9
i--
* *.-- --- *--.* * - * - *.- - - - .--.- “.* -* -- .m-.*.I_-*
!
Ier
SarcloCbinages
2eme
!
t
-e. . . - mm.-- ,--A-.w- Y--- -.-.- ..---*.-- *-WI.- _II -*.- - *--
!
!
CO TK AF ;
CO TK AZ' ;
Il0 j.après semis
6150
57 ;.25 j après semis
50
44. -jB i
0
,plus de IOj après semis 39 50 43 Iplus de 25j aprks semis 50 56 48 ,!
1
s
;
Ier épandage Urée
.
!
1
2ème épandage Urée
I
!
!
CO TK AF' ,!
CO TK AF f
!27 j-après semis
72 E33
90 i42 j.après scmis~
86 !
!
,plus de 27j après semis 28 17
10 iplus de 41j après semis -
-
.
14 i
--.-.2..-I---
*- ,-.w -- .^.M. --< *.---

6
On observe, pour le s épandages d'engraisg que les délsis sont mieux
respectés dans les AF que dans les (autres types de champs. Le démarkkge et les
sarcle-binages y sont effectués dans la plupart des cas (plus de 5/) au moment
opportun. LTépandsge de NPK se fnrit avec un retard trés important dans les CO et
les TX. Et c'est dans les champs ordinaires qu'on enregistre
les rcticlrcls les plus
longspour l'exécution des diverses opérations culturales.
On a enregistré en moyenne 750 mm de pluie mais la répwtition a été LJ:v:-
très irrégulière. Il y a eu deux périodes de sécheresse du 30-6 au 9-7-79 et du
II-8 au 20-8-79; la deuxième ayant affecté les semis précocesqui &tai.ent déjà en
floraison. La pluviométrie de cette année, bien qu'inférieure à la moyenne annuelle
de la région (850-950 mm) aurait pu mieux sp.tisfaire les besoins hydriques des
cultures si la répartition &ai.t bonne.
Il faut noter enfin l'action de l'érosion qui a posé dans certaines
parcelles des problètlles délicat-u d'échantillonnage du fait de l'h&térogénéit&
qu'elle induit.
1 - CARACTERISTIQUXS PI~~SICO-CKIi;;TQUES DES PARCELLES
1 l- Texture
Les sols du Sénégal sont pour la plupart sableux ou sablo-argileux.
Ln fraction argileuse est très peu représentée, c'est pourquoi généralement on
détermine le taux d'(A-t-L) pour ctiactériser la fraction fine de ces sols. Des
études d'évolution des sols sous culture continue, entre autres celles qui sont
mentionnées en introduction, ont mont& qut3 ce taux varie fortement au cours du
temps. Son importance sur la fertilité par rapport aux autres classes texturales
nous a amené à retenir ce pammètre. On remarque sur la figure 1 que le taux
d' (A+L) augmente avec la profondeur. Il passe en moyenne de 1343 (O-20 cm) à 213
(20-40 cm) pour les CO; de lG$ en surface à 17% en profondeur pour les TK; de
IF$ dans O-20 cm à 21tf (20-40 cm)) pour les AZ, Les TX ont des teneurs plus fai-
bles que celles des CO et des AE'. Leur taux d'(A+L) ne depasse pas 1Y. en surface
et 2(? 3
en profondeur kndis que da
7 s les CO et les AF on enregistre des kux de
2%3$ en surface et 3$ dans l'horizon 20-40 cm* L'importance du tawr d'(A+L)
est qu'elle représente la fraction tcxturale chimiquement la plus riche. On
observe dtins l'horizon travaillé une corrélation signifie.-tive au seuil de !$
(r= . 512), entre S (1a somme des bases échangez<bles) ot A+L($) dans les TK et
qui devient hautement significative (seuil 1%) dans les CO, r= .672 et les AF,
r= .689.
12- ngatière
F-1 #rgsni.que - Azote total - Carbone total
.-
Le taux de matière organique est faible pour l'ensemble des parcelles0
Il est généralement ikF$rieur & 1%. Il est sensiblement plus élevé POU les TIC
où 16,67$ des chmps ont un taux égal à, 1%. Dans les trois cas, ce taux diminue
en rofondeur. Il asse, pour les ,0bi&,&44 - .88$) &ans l'horizon O-20 à
.26-t .?O$; entre 2048cn; pour Les TIC il&
Y.42 - .l/c) en surface et (.32 - .5@) en profondeur; your les @, de (.48--84$)

7
La figure 2 représente la distribution fréquentk~;lle de l'azote total
(en $) dans l'horizon O-20 cm pour les trois types de Ch<amps. Elle révèle une
certaine variabilité du taux d'azote au sein de chaque type de champ .
La figure 3 montre également le même phéno:&nc en ce qui concerne le
carbone total. Corrélstivrment à la diminution de la jnatière organique, le car-
bone total et l'azote total diminuent avec la profondeur. Il existe pour les TK
une corrélation très é!troite entre le taux d'azote to';al et le p1-I KCl de l'hori-
zondc surface (r= .638, significatif à 1%).
Le ra-port C/N varie très peu aussi bien au sein qu'entre les trois
types de champs. Sa valeur moyenne en surface est de 13 pour les 'CO, 12 pour les
TX et les AP. Il est pratiquement constant d‘ans les deux horizons. Il passr dans
l'horizon 20-40 cm à 12 pour les CO, 11 pour les TK et reste constant pour les
Améliorations foncières (AF).
13- Phosphore total,
L'appréciation de la richesse en P total est très délicate pour les
sols tropicaux. Les m6thodes utilisées pour son dosage varient parfois ct doi-
vent donc &tre prises 'en considération pour l'établissement des échelles de
richesse en F. Par eilleurs, ces échelles sont toujours rnppw+.ks à des cultures
données (arachide, coton, ri.z,..r)* Il semble donc plus judicieux d'apprécier cet
élément du sol en confrontant les observations f,aites sur le terr,ain et les don-
nées bibliographiques recueillies (8). Cette démarche a l'intérêt d'être plus
proche du cas concrêt etudié.
Les champs ordtinaires (CO) dont la carence en P n>Q@as été corrigke
ont montré, pour une bonne part d'entre eux, des manifestations foliaires très
nettes de carence en P. Les analyses de sol révèlent que dans tous ces cas la
teneur en P total est oomprise entre 170-200 ppmg pour les teneurs supérieures
aucun signe manifeste t!o carence n'a été observé. En so basent sur ces considéret:~i'
Mons on a retenu les critères d'appreciation suivants :
P2O5 tot .:r"
. 2i;o
carence en P
. 2$0 ( P2O5 tot :t. . 3%0
teneur faible en P
?
3$0 < P205 tot
<'__
. 5$0
teneur moyenne en l?
P205 tot :'. . $0
bonne teneur en P
De l'observation de la figure 49 il se dégage que 33,s: des Cc, 5?5$
des TR et 4?7$ des AF sont wrencés en phosphore. La plupart des pascelles suivies
sont faiblement à moyennement pourvues en phosphore total; leur teneurss. situant
entre .2 à .4$0. On enregistre, mais très faiblement représentées dans les TK
(11:~ environ) des parcelles bien pourvues en P. Il importe de rappeler que celles-
cicnoplus des apports organiques benéficient principalement sur le mcaïs d'apports
minéraux. De plus beaucoup de ces pa;rccllcs, contrairement aux CO, ont eu un
phosphatage de fond. Entre le pH KCl et le P2O5 total existe une liaison signifi-
cative (r= .527) à 5:: dons les CO et qui devient hautement significative (rz.715)
et (r= ,547) pour les TE: et les AP.

14- Cations kchangeables - Somme,- des bases échangeables (S)
Les sols du Sénégal, du fait de leur texture essentiellement sableuse,
de leur fraction minéralogique composée principalement de Kaolinite et de leur
faible teneur en matière organique, ont une faible capacité d'échange cationique.
Ils sont p‘awconséquent très peu pcurvus en cations khangeables. Les valeurs de
S dépassent rarement 2 mq/lCOg.
En surface 3 vaie de 1 à 3 meq/lOOg pour les CO et les AF, de 1 3% 7
meq/lOOg pour les TT(. Les TX se sont revAlés plus riches en cations échsngcables.
B. DUXJ2~ (9) en prenant en consid6ration Pc taux d'(A+L) du sol propose pour S
l'appréciation qui figure au tableau ci-contre. La va:Lcur de S est multipliee ou .?i .f
divisée par 2 suivant que le taux d'(A+S;) est supérieur à 5% ou inférieur à lO$.
--.
0
!
-!
i
(meq/YOOg)
i
Importance de réserves facilement utilisables
!
s
.
a - - -
!
. - - *
0!
fl 1,5
!
1 Réserves faibles
!
0
!1,5-3
0
Réserves médiocres
F
!
!
;3
-6
I Réserves moyennes
!
! 6
-12
i
Réserves bonnes
!
; 12
-
!
!
24
, Réserves très bonnes
.
0
I
2 24
! Réserves exceptionnelles
!
!
1
I
- - -
I I -
e - - - - - - - . . - -
Les différents critères ci-dessus révèlent que 8C$ des 80, 23% des TIZ a%
et 9C$ des AE' ont des réserves faibles à mediocrcs datîs l"horizon O-20 cm. Les
parcelles moyennement -ourvues en basec3 échangeables repr&sentcnt seulement 2G$
des CO et 1@ des AF; elles représentent pnr contre 72% des TK. Parmi. ceux-ci S$
présentent de bonnes rtSserves. Pour l'ensemble des parcelles S diminue avec la
profondeur. Cette diminution dans l'horizon 20-40 est peu accentuée pour les CO
et les fG?', du fait certatiement de la faiblesse de leurs réserves, m~ai.~ repré-
sente Y$ de sa valeur en surface pour les TIC.
Cependant l'incidence des cations échangeables sur la fertilitB des
sols est déterminée par leur proportion dans le complexe absorbant. C'est tinsi
qua si la corrélation entre le rendement et la teneur en K échangeable est faible,
elle devient de plus en plus forte si l'on considère le rapport K éch/T. Pour le
calcium sa teneur est généralement
suffisante pour l'aliimentc.tion des ~lsntes.
Son action est surtout importante sur 1, pH et est determinéc; pcar sa densité par
rapport à T. Le @g est présent en faible teneur par rapport au Cap son effet sur
la structure du sol est important et dépand du rapport CE&T~; si celui-ci est
inférieur à 1, le magnésium développa ses propriét&s peptisantcs. Zréquilibrc
cztionique au niveau du complexe dléchra.ngt? est donc trÈ!s importsunt pour la fcr-
tilité; on y reviendra dans l'interprktation des resultats du diagnostic folisire.

Y
Un bon rapport K/T se situe entre 5 et 16. Ce rapport est en moyenne de 7,5$
dans les CO mais ceci masque une grande variabilité (CV= 50$>; 17s de ces champs
ont des valeurs de K/T inférieures à 5$. Pour les LE', K/T en moyenne égole & 5%
montre aussi une grande dispersion (CV = 455) et environ 5@ de ces champs ont
un mauvais rapport K/fl. Les TK présentent un rapport 'moyen de 15,559 7@ des par-
celles a&p&$g&-J&ti; y, 7;. . Il est donc probable que ceux-ci aient une alimentation
potassique meilleure que les CO et les AF, Quant au r,syport Ca/ill il est très étroi-
tement carrelé au pH clu sol de l'horizon de surface. Corrélativement A la di&&:c,~ :
tion de la concentration des cations éc$angeables, le,s rapports K/T et CE/T dimi-
nucnt dnns l'horizon L!O-40 cm. Le rapport K/T passe à 5,2$ pour les CO; 9,8$
pour les TE et 4,6$ p our les AE entre 20-40 cm* Le ra;?port Ca/!l? manifeste égale-
ment la même tendance à la b,aisse en profondeur.
7% Réaction du sol
La mesure du pH qui est très courante dsns :Les études de sol peut être
considérée comme un moyen dlappréciation de la fertil;té "immé<i.ate". Cette va-
riable conditionne un grand nombre de processus qui sont détermin‘ants pour les
cultures.
L'activité microbienne, lfassimilabilité des éléments nutritifs? la
solubilité des ions toxiques (comme l'A1, le Nn9...), la rétrogradation du phos-
phore sont étroitement dépendantes de la valeur du pH. En génkral on mesure
l'acidité d'un sol par son pH eau mais PIERI (10, II) en étudiant la sensibilité
de l'arachide à la toxicité aluminique a montré que le pH KCl est Lu?e mesure
plus significative que le pH eau pour l'évaluation de l'acidité des sols du
Sénégal. 1~ cette fin on a retenu l'échelle d'acidité s;uivcZnte :
m
pH KCl ; 4
sol fortement acide
- 4 .{ pH KCl :;'. 4, 5
~01 très acide
m 4,5~: PH KG1 <: 5,O
sol moyennement acide
- 5$ jpH IX1 : 5,5
sol faiblement acide
- 5,56pH KCl 2 $0
sol très faiblement acide à neutre
pH KCl '> 6,0
sol ç73calin
b, figure 5 montre que dans l'horizon O-20 cm environ 177: des CO et
des TK, 3@ des AF sont très acides; plus d3 5(& des CO et des AI' sont moyenne-.
ment acides. Du point de vue acidité les TK se comportent différemment des deux
autres types de champs. Les trois quarts de ces parcel:Lcs sont faible-ment acides
à neutres et ont donc un pH favorable à l'obtention de bons rendements. Scul,s
g95% des AP et des CO présentent une telle situation. Si le pH est très lié à, S
le tableau II montre qu'il est très étroitement correli, dans l'horizon O-20 cm
au rapport CE/T.

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Tableau II: Coc3icients de corrélation entre le pH KCl et S, K/T, ?Z&/T
r : coefficient de corrélation
* : significztif au seuil de Y$
w : significatif au seuil de 1%.
11 appLor&t donc que l'acidifkcation des champs est surtout due à une
décalcification Zu complexe d~!kkkn@. Pour le pH KCl la valeur de 4,5 est sou-
vent considérée co:.me valeur critique. FXJCK (1) a montré qu'en-dessous de celle-
ci In vie microbienne est très affectée, son activité diminue et il y a modifi-
cation de sa nature cwactérisée pcar une prolifération de champignons. La teneur
en ions toxiques (Al, &) augmente et il y a risque d'apparition de phenomènes
de toxicité
si le pH continue a baisser. Il s'avère donc urgent, pour les
fractions très acides des parcelles suivies, de corriger l'acidite afin d'avoir
un pH favorczbl c à l'obtention de bons rendements. En profondeur, on observe en
moyenne une baisse de . 2 unité de pH par rapport à l'horizon de surface.
16- Influence de la topographie sur les caractéristiques physico-
chimiques des parcelles
Il est difficile,en milieu pays,an,d'isoler un facteur donné pour voir
son influence propre. Il est certain que des parcelles appartenant au même type
de champ ne sont prts rigoureusement exploitées de la r&me façon. Les doses
d'engrais appliqu3es, :Les rotations, en un mot les pratiques culturales cOiTEii.s-
sent une grade variabilité en milieu paysen. Il faut donc considdrer avec pru-
dence les phénomènes observés et attribués à l'influence de la topographie.
On remarque au tableau III que quel que soit le type de chLamp le taux
dl (A+L) est sensiblement plus élevé sur les plateaux que sur les autres uni-tes
géomorphologiques.
En dehors de cela, la situation topsgraphique ne semble pas
induire, dans les CO et les AE', de variations très m,ul@es sur les principaux
pzomètres du sol. &is il se dégage, pour les TK, un gradient dti fertilité en
fonction de la topographie. Les parcelles du plateau se révèlent dtre plus
riches que celles de la terrasse ancienne et celles-ci plus Fffertilest' que les
champs de la terrasse colluvio-alluviale.

II
Le taux d'azote total, du plateau à la terrasse ancienne et de cellc-
ci à la terrasse colluvio-alluviale, passe de .41 à .33$0; le P total de .422$0
à .2X$0 et à-231$0; la somme des bases échangeables do 6 meq/IOOg à 2.79 et à
2.15 meq/jOOg; le pH KCl de 6.53 à 5,57 et à 4,95. On observe la même évolution
pour le P assimilable et le K échangeable. De 112 ppril sur le plateau, le P nssi-
milable tombe à 23 ppm sur la TA et à 20 ppm sur la TCA. Lc potassium échangeable
passe respectivement de .474 meq/lOOg à .322 meq/lOOg et à .180 meq/lOOg. A llex-
cept?on de S les valeurs du coefficient de variation xontrent une v,xriabil.ité
satisfaisante de ces caractéristiques du sol au sein 'de chaque unité géomorpholo-
gique. Si on considère l'horizon 20-40 il se dégage les m8mes tendances que celles
de llhorizon supérieur.

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13
II m DIAGNOSTIC POIUIRE
La composition chimique d'un organe de la plante, en général la feuille,
à un stade physiologique déterminé,est de plus en plus utilisé comme indicateur
de la réponse de la plante aux conditions physico-chimiques du sol. Cette conpo-
sition chimique est beawoup plus sensible que le rendement à l'état des caroc-
téristiques du sol msis elle est d'interprétation plus difficile. Si elle permet
dtidentifier des carence s ou des déséquilibres nutritionnels responsables de
l'obtention de mauvais rendements, son interprétation doit tenir compte de tous
les paramètres pagiss,ant sur le rendement et susceptibles d%trc exprimes quanti-
tativement ou qualitativement. La nature du substratum, la présence d'une nappe
phreatique et sa hauteur, les caractéristiques phys?&ws qui régissent le rytbmc
des disponibilités en oau de la plante, la pluviometric et surtout sa répartition,
la variété cultivéc,sont autant de facteurs qui ont une-: influence sur la composi-
tion chimique de la feuillu. Il faut donc tenir compte de toutes ces variables
pour déterminer la compcsition foliaire optimale pour une culture do-n?&. De
no:ybrcux travaux qui se déroul&s pendant des années9 dans les environnements les
plus divers, sur des types de sol très différents et pour diverses variétés ont
permis de déterminer les: seuils critiques des éléments majeurs. Actuellement la
notion de seuil critique qui désigne la teneur folisirc au-dessus do laquelle!
un apport supplément&rc en un élément fertilisLant don& ne produit sur le ren-
dement qu'une réponse très faible ou nulle tend à étre remplacé par celle de
zone critique OF&? le passnge de la zone de déficience à celle de la consommation
indifférente n*est pas toujours ponctuel9surtout pour le potassium. L'examen des
publications spéci&lisées permet de retenir respectivement commesvaleurs criti-
ques pour l'azote, le phosphore et le potassium,3.10@; .31$ et (1.7 - 2$).Ccs
valeurs sont celles qui ont été proposées lors du colloque sur la fertilité des
sols tropicaux à Tananarive (12). Elles ont 6th obtenue;; en appliquant la t+$l-
nique d'échantillonnage préconisée par A. LOUE.
21- Relation entre le rendement et la teneur en l!J> P, K de la feuille
-
de l'épi principnl à la floraison mâle
Les rendements obtenus dans les trois types de champs ainsi que les
densités de peuplement et les rendements par pied figurent au tableau '1 des =an-
nexes. On a obtenu des rcndcments très faibles et très veriablcs dans les CO. Le
rendement moyen de ces chsmps est de 1302 kg/ha. Leur densité de peuplement,
très faible par rapport à l'optinurû (44.000 pieds/ha), mri.~ très fortement.
Leur rendement moyen par pied qui est de 50g/pied est le plus faible parmi. les
trois types de champs.
Les rendements moyens des TK et des izT sont équivalents et sont respec-
tivement de 2238 kg&o, ot 2240 kg/ha. Pour ces deux types de champs les rende--
ments sont aussi très v:&ables; les coefficients de variation sont de 37% pour
les TX et 27$ pour les AF. Si la densité de peuplement, en moyenne est significa-
tivement supérieure pour les AF (SI 428 pieds/ha contre 28 311 pieds/ha), le
nr\\mr7r\\nrr,-v>+ TYlh-c7hvl ,-%nm .y; n;, A,?.. WI /RA?../&,;l\\ ,,+ -.-.n n*-A-!-.r,-, ml,rr. x-I,T,x e.Ilh ,..,,‘lr,-i

14
des hF (75 g/pied)*
&S teneurs f(llidres à. 1~ floraison m$Le, du f,ait de la fpiblosse des
densités de peuplement, sont probablement à un niveau supérieur à celui qu'un
peuplement normal aurait permis. On obs&ve en effet dans les CO, maigre une
teneur cn azote du sol très faible et une fertilisation asot&? insuffisonte,des
niveaux foliaires en H au-dessus du seuil critique de 3.10@. Les résultats du
diagnostic foU.aire (DE') sont représentés sous forme de relation entre le rcnde-
ment et les niveaux foI.iai.res en N, P, K exprimés en $ de matière sèche. Ce mode
do represcntation permet de voir les corrélations entre rendement ct variables
du DP et de caractériser l'état de la nutrition minéral.e de la plante au mOm1lt
de la floraison r&le. L'action des facteurs de l~envircnnement, les interactions
entre les éléments (B x P t P x K, K x a..*> rendent pcrfois ces relations fort
complexes (13, 14).
211. Eclations entre le rendement et la teneur en a..'~~‘0 t c de In fouille
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----------------,i---i-------- ----
--,------
de l'épi
--w-v---
Les figures 6, 7 et 8 montrent qu'il n'existe pas de relation simple
(lin~&ire ou curvilinéaire) entre le rendement et la teneur en azote de la feuil&
de l'épi. Si on considère les valeurs de N on constate que presque toutes sont
au-delà du seuil critique de 391;~. On sait que dans cc domaine il n'existe pas
de relation nette entre ces deux va.riablLsj toutefois i.1 est probable que l'in-
tcr'VcntiOn d'autres par%?ètres infllI.XI% le développement de 1~ plan-k et son
alimentation ainsi que les interactions avec les autres cléments nutritifs aient
contribu a accuser davantage la dispersion du nuage dc points observe et j don-
ner une distribution aléatoire à M.
212. Relations entre le rendement et la teneur en phosphore de la feuille
-----------c---------"-----I---~---------------,---------------~-------
de l'épi
N-B..----
La relation linkirc entre le rcndcment et la teneur en P de La fcuillo
dans les champs ordinai:res&llustrée à la figure Çfmontre que la nutrition phos-
phatée du maïs dans ces champs est défici-kaire. Le coefficient de corrélation
(r= .752) qui est hautcmcnt significatif révèle une liaison Ctroite entre les
rendements des CO et le,s teneurs foliaires en P. Pratiquement toutes les valeurs
de P sont en-deça du seuil de .315$. La moyenne de la teneur en P est de .282$
avec un coefficient de variation de Il$, ce qui motire une situation quasi identi-
que pour ltensemble de ces ch,amps. La nutrition phosphatée a sans doute 1imitQ
fortement les rendements des ch‘amps ordirMres.
k la figure 10, on observe une relation curvilinéaire entre N et P
dans les TK. Les teneurs foliaires sont presque toutes supérieures à .315$.
Au niveau des champs en amélioration foncière, on a la même situation
d'ensemble que pour les TK. La figure 11 montre trois domaines dons la relation
entre R et F. Jusquà la teneur de .315$ la linéarit4 de la courbe indique une
insuffisance de la nutrition en phosphore. De .315$ à .'33e; la lirkarité srattê-

15
nue, l'augmentation du rendement pez suite de celle-5 la teneur de la feuille
en P est plus faible que précédemment. Au-delà de .33@ il n'y a plus de relation
nette entre R et 1s teneur en P de la feuille de 1'6pi..
213, Relations entre le rendement et la teneur en potassiwa de 1~ feuille
__-_L_-_-__._-- Lw ------ --l---i_l-_----_---.I____---------1-~.--.-.---_Y---l
de l'épi
mw-----..,
L'étude! de la nutrition potassique est d'interprétation délicate du
fpit de ses patzgonismes avec le Ca et le l>:ig. C'est pou$quoi en plus de la rela-
tion entre le rendement et la teneur en K de la feuille il est utile de voir
ltéquilibre cationique entre le K, le Ca et le Mg.
La $igure 12 montre que pour les CO la distribution des niveaux pot,ns-
siques n'est pas simplement liée à celle des rendements. Lx mauvaise alimentation
en P, l'interaction des eutres cations ont certainement contribué à cette situa-
tion. On observe par ai:Lleurs que les niveaux potaoor+ques sont tous dans le domai-
ne de la nutrition insuffisante (teneur inférieure à lJ$) et de la zone critique
(1.7 - 2%). La figue 13 montre pour lc a TK une relatio:a classique entre le ren-
dement et la teneur en K. L'alimentation potassique est dans llensemeblc satis-
fximnte mais on remLarqur pour les teneurs en K supériemcs à 2.2$ une 'éendmce
à la diminution des rendements. Le s 13 présentent une relation simikairc à celle
des TK (fig. 14). On note ccpendGant que la plupart des niveaux potassiques sont
en deçà de la valeur de 25 contrairement à cc que l'on :2 obser& dans les TK,
Il semble se dégager aussi pour le s AP une tendance à la diminution des rende-
ments pour iile s teneurs f'oliaires supérieures à 2,3$.
221 Equilibre de la nutrition cztionique: K/G&~ à la floraison rn%&
L'action des cations sur la nutrition des plantes et donc sur les ren-
dements se manifeste non par leurs teneurs absolues mais par leurs proportions
respectives. L'équilibre entre le K, le Ca et le !!k est ainsi donc souvent étctdi.6
afin de déterminer sa valeur optimale. Les teneurs foliaircs exprikes en I) de
matière sèche sont dpns 'un premier temps cxprimGes w mec/100 de matière sèche.
La somme S = K + Ca -t ti& (en meq/lOOg XS) est en g&Gral. très peu diff&ente de
100. Pour les trois types de champs on a obtenu respectivement poux les CO, 10s
TX et les AF les valeurs de 109, 106 et 105 meq/lOOg avec des coefficients de
variation respectifs de 13,7 et $. Les rapports X/S, CdS et &/S donnent la con-
tribution de cheque cation à la somme S, Les v;z,leurs obtenues sont reprhsentbes
SOUS forme de diagramme triangul,aire qui permet d'apprécier de manière qualita-
tive la nutrition cationique de la plante. LOUE propose pour le maïs les Gquili-
bres K/C&Jg co?fipri.s entre 68/22/10 et 60/28/12 colm.le équilibres "optimc$ !*.
La figure 15 qui rapporte les équilibres cationiques pour les CO, les
TK et les ljF montre que les pucelle s se répartissent principalement dans trois
domaines. Celui où K varie de 30 j 401: de S où l'on trouve 28% des &f et 337; des

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CO; la -proportion de Ca variant très peu. Dans le deuxième domaine K v,arie de 40
à 50$ de S et on y trouve les 21'3 des AF, 6@ des CO et 3Yh des TK. Au-delà,
dans le troisième domaine, pour K compris entre 50 et 6@ de S les TII sont pres-
que les seuls à y Btre representés.
On remarque d'une façon génkle que l'auge
mentation du taux de potassium de la feuille de l'épi se fait surtout au
détriment de celui du @a :Le taux de Ca vGsrie très peu et se situe entre 35 et
25%; celui du Ng passe environ de 40 à '12% Les équilibres moyens K/Ca/JQ des CO,
TK et AF sont de 43/31/26, 50/29/21 et 44/31/25. Si on se réfère aux valeurs de
LOUE il apperdt que pour aucun des trois types de champs
on a atteint
l'dquilibre optimum et le taux de Mg semble plutat éleve d?ylti~1 ia~;fGuille de l'épi
et ceci
en défaveur de celui de K. Une nutrition potassique,surtout pour les
CO et les AF,quantitativement supérieure,corrélntivement
à une réduction de la
consommation en lYg,fournirait donc un équilibre plus favorable à l'obtention de
meilleurs rendements. En plus d'une teneur plus élevde en K échangeable, d'une L.:'
meilleure nutrition potassique, le disgramme de l'équilibre cationique montre que
les TK présentent par rapport aux deux autres types de champs un équilibre catio-
nique plus favorable.
2% Influence de la topographie sur les niveaux foliaires en nT,E, K
1-
Comme pour les fccteurs de la fertilité des sols la m$me prudence doit
'dtre tenue a l'égard de s observations liées & la topographie. Il est néonmoins
important de souligner que l'analyse foliaire se révèle 6tre en accord avec les
tendances déceldes au niveau des caractéristiques physico-chimiques des sols sur
les différentes unités géomorphologiques. Eh effet on note au tableau IV que les
teneurs foliaires ainsi que les rendements des CO et des AF ne montrent aucune
hiérarchie nette liée à le, situetion topographique. Les TK par contre ont des
niveaux foliaires en N, P, :K supérieuro du plateau à la feA et de celle-ci à la
TCA. Leur nutrition 5inérale est partout satisfeisente sanf éventuellement pour
le K au niveau de la TCA. La v,aleur des coefficients de variation des teneurs des
teneurs foliaires montre que l'état nutritionnel de la plante sur les unités
géomorphologiques respectives est assez homogène.
III - CORRELATIO~~S I9TTR.D LZS TEi!?EURS DU SOL EN B, P., K et IJZS NIVEAUX
FOIJAIR~S CO?RESPONDAIRS A LA FIiORdISON I%I~E
.--
Les principaux résultats du DF et des canalyses de sol mènent à la con-
clusion que les propriétés physico-chimiques des TK sont plus favorables au
développement des cultures. Il est probable aussi que leurs propriétés biologi-
ques soient meilleures. On sait qu'aucun réactif ou mélc7ngc de réactifs Chi-&ques
n'extr,zient les éléments minéraux du sol d-as: les mêmes conditions que la plante;
le diagnostic foliaire se trouve donc &trc d'un intérêt parlkulier pour l'appre-
ciation de la fertilit.5. Il perciet de situer le niveau de satisfaction de la nu-
trition minérale 9 peut mettre en dtidence les déséquilibrvLu minéraux ~Gv6ntnz&o~.-Y,: .:
~&&@&bles de limiter le s rendements et il explicite donc davantage le niveau

18
de fertilité du sol. Il est par conséquent intéressant de voir en particulier
les relations pouvant exister entre les teneurs folieires en N, P, K et celles
du sol en ces mêmes éléments. On a représenté au tableau ci-dessous les coeffi-
cients de corrélations (r) ou de détermination (R*) entre ces 2 groupes de varia-
bles.
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E?%ë+ï'~tc total du sol et
. ..m .
1 a teneur de~ZE?XiIe~e~iépi en N,au
moment de la floraison @ilcri n'existe aucune corrélation simple (fig. 16 cas
des TK). IIans leur allure g4néralel les corrélations curvilinéaires entre le P205
total et la teneur en P de l.a feuille sont les memes pour les CO, les TK et les
AF. Les figures 17, 18 et 19 montrent jusqu'à 250 ppm de LQO5 tot‘al environ des
variations fortes de la teneur en P de la feuille pour de faibles différences en
2205 total. Cette augmentation de F s'atténue mais demeure assez nette jusqu'A
300 ppm de P205 total. Au-delà de cette valeur la teneur du sol en phosphore to-
tal ne semble plus significatvement influer sur celle de la feuille.
L'ajustement statistique de ces courbes montre que pour les CO X& &la-
tion qui lie ces deux variables (significative à 5%) est du type logofthmique
et s'exprime par :
P&) = .360 + ,054 In P205 total ($0)
Fc = 7.425' et F table = 4,5
Pour les TK la relation devient hautement significative (seuil 1%)
P(g) = .514 + ,112 In P205 total ($100)
Pc = 10.233** et P table = 8.680.
Pour les AP la courbe obtenuo n'est pas statistiquement significative, et oq
remarque que la distribution des points est plus dispersée que dans le cas des
CO ou des TK. Si ces figures et relations montrent que les niveaux phosphoriques
foliaires sont liés à la teneur du sol en P205 total il est évident que ceux-ci
dépendent aussi, et très largement, de la fertilisation phosphatée et de la te-
neur des autres cléments nutritifs, principalement l“azote, 'comme l'a nontré
L.I'XMEZJIL (15). Il est par ailleurs significatif à ce propos que pour la teneur
en P205 total de 300 ppm les trois types de champs n'aient pas la m&w teneur en
P de la feuille de l'épir

Les liaisons entre les t-3neurs potassiques de la fouille et le rnpport
K échon.geable/T sont linéaires pour les CO et les AF. Cette :liné&.té est ,zssez
lâche comme le montrent les valeurs de r et la distribution des points sur les
figures 20 et 2.2. Pour les TK, mieux pourvus en potassium 6c'hangeable,on n une
relation curvilinéaire (fig. 21) dont l'ajustement st&istique (significative au
seuil de L$) montre qu'elle n'est pas simple.
L'intér%t de ces corrélations9
repr&sentées par ces différentos figures
et équations9 est principalement de montrer l'importance des réserves minereLLes du
sol sur la nutrition des Pla?tes. Un sol aux réserves min&ales très faibles, aux ~*y-::,?
caractéristiques physico-chitiques peu favorables i$me s'il reçoit des doses
d'engrais optimales donne en genéral des rendements plus faibles qu'un sol plus
riche et recevant une fumure minérale plus faible (16).
Per conséquent 11 est essenticlr pour r'vl -or une péjorcction du milieu,
à defaut d'augmenter les réserves minérales du sol d'avoir une politique de fer-l-i-
lisation qui puisse le,>* maintenir à un niveau satisfaisant.
IV- AXAIYSES EN COXF'OSAJTES PRINCIPALRS (ACP) ET FACTORIEIJLES DISCRIl.iIWTTES(Al!D)
41. Analyses en composantes principales
Pour identifier les variables du sol, du DP et de la plante entière
(tiges + grains) qui expliquent le mieux les rendements obtenus, on a effectué
des ACP en établissant, tiw la base des histogrammes faits sur toutes les varia-
bles %&%s ou quatre nodalltés pour chacune d'elles (voir annexes).
L'exwen des doux axes principaux (1) et (2) des graphiques 1 et 2
montre que les rendements faibles, RIZ?, inférieurs à 1000 kg/ha sont seuls expli-
qués par des para&tres du 901 dans les horizons O-20 et 20-40 cm. Ainsi on retrou-
ve les rendements faibles dans les champs ayant des valeurs faibles a moyennes en
potassium et magnésium échangeables et des valeurs faibles pour le pH KO1 (f"'4,80)
Pour les variables du DP (graphique 3)9 la teneur foliaire en P est la seule va-
riable contribuant significativement à l'expression des rer.dements. Ainsi on
retrouve les rendements faibles à moyens (' C:l500 kg/ha) dt-as les chCwlps cyznt des
teneurs foliaircs en P faibles à moyennes ( /.30,:) et 1 es rendements moyens &
forts dans les chzgps ayant en moyenne de fortes teneurs en P (.:, ??36f:). Le plan
(I-2) est un bon plan discriminent les trois types de Champs. k l'exception d'un
champ, les CO ont des teneurs foliaircs en P très faibles et des niveaux potassi
ques faibles à moyens* Les TK ont des teneurs folieires faibles à moyennes en tg,
fortes en K et en PI Les LF ont des teneurs élevées en Ca et en N.
Les teneurs minérzles des pailles et des grtins ne sont pas significa-
tivement liées aux rendements. On observe toutefois que les champs à rendements
faibles ont des pailles à teneur c&ciquc faible ( < .43$) et que Zes teneurs en
K des paillestdans les TK,sont en ge'néralforbs,

20
420 Analyses factorielles discrimiwantes
On a utilise pour le traitement des données une tiiscrimincnte pas à pas4
Elle consiste à identifier ~~s‘.l_lr~.~lTIei-i:;-r pas la variable qui maximise le rapport
variante intergroupe sur variante intragroupe. Cette premiize variable trouvée, le
dw.x,ième pas identifie la deuxième qui msxirxise le m&zie rapport en tenant compte
de l'existence de la première, B chaque pas un champ est affecté à un groupe défi-
ni,suivant que la valeur de la fonction discriminante est positive ou négative. Si
celle-ci est nulle il n'y a pas d'affectation. En plus,& chaque pas,l'Al?D donne
lc pourcentqe de bien classés, c*est-&-dire la probabilité que le groupe auquel
la fonction discriminonte affecte un champ soit effectivement le sien. L'A?D s*w-
r$te lorsque l'introduction d'autres variables n'augmente plus significativement
le poucentCage de bien~classés.
Z'échcntillon global a été divisé en deux groupes?
les champs à rendement int&3,eur à 1964 kPj/ha et GWJK dont le rendement est supé-
rieur à 1964 kg/ha comprenant respectivement 28 et 29 individus, Le tableau ci-
dessous donne les variables prises en considération et les paramètres corrcspcn-
dents.
De ce tableau, on constate en fait, d'une part, que les quatre premières
variables suffisent pour discrimer de façon satisfaisante les trois types de champs
(847; de bien classés) et d~autrep@ parmi celles-ci la variable PI? est la plus
discriminante de tous les p:lramètres/m~s?$&&
seule, elle permet de bien répartir
77% des champs.
-1.---.-
--*.- -
-.".---,-
!-
!
!
!
Variables
Coefficients
!
! PAS !
!
, Pourcentage de !
. -
!
!
!
, Numéro
!
Fonction discrimi- ; bien clnssés
Nom ,
rxante
.
!
.
SP._
!
!
e-I--- . . - -
!
!
!
! '
!
30
PF
i
- . 981
!
!
77,19
!
! 2
!
1
DE% !
- . 000
!
88,46
!
!
!
!
3
; 42
!
.
caR
!
1,
913
;
80.70
!
! 4
!
33
- . 113
!
84,21
i
!
!
!
5
;
12
.
- . 005
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!
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!
84,21
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7
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PG
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91,23
v - BILAN lUINEXAL
Le calcul d'un bilan min&1 en milieu pays:tn pose beaucoup de pro%l&mw.
Il ne peut qur&tre simplifié, approxiLmatiftcCar on ne peut
comptabiliser ni les
pertes par volatilisation, dénitrification, immobilisation, lessivage ou ruissel-
lement, ni les apports pclr les eaux de pluie, le paxcage et .les ddchets organiques
de toutes sortes provenant des concessions et répandus sur les chamx)s de cm~!-

21
lï?&aluetion des exportations par les récoltes est difficile c‘ar les pailles sont
diversement utilisées: construction de tapades alimentation du bétail des car-
rés et des animaux divagclnts.
Pour obtenir les quantites de pailles réellement
restituées au sol on a pesé le-u résidus de récolte à la fin de la saison sèche
suivant les cultures (fin mai - début juin). ILes valeurs cbtenues sont consi-
gnees au tableau V. Pour les champs qui portent un asterix les résidus étaient
rangés par un feu de brousse ou brûlés par les paysans avant la pesée, A ceux-
ci on a affecté la moyenne générale obtenue sur le type de champ awel ils ap-
partiennent. Les quantités moyennes de résidus restitués sont respectivement de
489, 785 et 1290 kdha pour les CO, les TK et les LE'. Les quantités restitudes
sont très variables et representent, par rapport au rendement en paille, 1 à 8$
dans les CO, 10 à 56% dans les TK et 9 à 86% dcu?s les Al?. Le pourcentage moyen
de rcstitutio& pour le s t:oj.s types de champs e-t de 28, 26 et 3% et représente
environ le l/3 de la production en pailles, ce qui confirme les résultats de
l'enquête de JJ DRZVOB (19) dLans le bassin arachidier.
Les tableaux VI, VI:I et VIII donnent les bilans des cinq éléments ma-
jeurs pour les trois types de champs. On observe d'une façon généraleY melgrk
les pertes occasionnées par le brûlis, que le bi1,a.n de l'azote est positif. A
l'exception d'un cas enregistré dans les TK, le bilan du phosphore est toujours
positif. Les exportations de cet élément
sont en général faibles et s'élèvent
en moyenne à 6, 12,5 et 13 ,5~ kg/ha de P205 dans les CO, les TX et les AF+ Le
bil<an de la potasse est le moins equilibré pLarmi les éléments apportés par la
fwnure minérale: 225; des CO, 785 des TX et 33$ des AF présentent un bil-in néga-
tif. Les quantités moyennes de G!O exportées sont de 39 kg/ha (inférieures ,aux
apports) dans les CO, 7395 kg/ha (supérieures aux apports) dans les TK et de 54
kg/ha (égales aux apports) dans les AP. Les CO, du fait de :La faiblesse de leurs
rendements, ont des exportations minérales très faibles qui pourraient, à plus
ou moins long terme, leur permettre un enrichissement substantiel du sol en
phosphore si la pratique de la furmrc minérdc étxit régulière et satisfai.s?ntc~
Le m,aïs, dans les TK, semble bewcoup plus épuisant pour les r6serves
du sol en potasse.
Pour le calcium et le uagnésiumrt leurs bilans sont toujours n&ki.fs,
ces éléments ne sont pas apportés par la fumure minérale. Les CO et les TK en
ont exporte? en moyenne 13 kg/ha et les AF 18 kg/ha.

2 2
DISCUSSION
fi milieu pays,nyl où les conditions d'exploitation du sol sont "c?L'èS va-
ri.o,bles, l'appréciation précise des faits, 1o.nise en évidence des causes des
phbnoaèncs observé s no sont pas toujours faciles. Il i;;~porto cependant d'essayer
au Inoins d'identifier les fe,ctcurs dont les effets sont les plus dét@rrJticnts SUT
les rendelncnts pour les suivre et préciser les mractères gk%kmx de leur ~VOL~-
ticil. Avec le dispositif tis en place dLans l'unité expérimentale de !~Yss~-
Kayemor Sonkorong, on s 'est prO~JOs6 de suivre ~‘ChOh&i.On des prinCipaUx faCteW'S
de la fertiliti: des sols cUl_t&Ves.
Il faut cependant dire que celui-ci est criti-
quable sur le plan de sa corlposition nmérique. En effet, i:l aurait f nllU, dans
un prer.tier teinps9 recenser tous les chams apprsrtensWt aux trois catégories
identifiees afin de fixer leur iinpor-kmce relative et respecter dans le disposi-
tif les proportions dégagées par le recensemmte Pour des raisons d'inexistence
des données requises et le rmnque de temps n&cessaire pour faire ce travail pré-
limimire, il n'a pas été possible de satisfaire cette condition pour pouvoir,
de façon rigoureuse, disposer d'un échantillon suffisamment représentatif,das
la zone étudiée pour chaque type de champ . En face de cette difficulté, on n
été aïlené à donner un poids égal aux trois types de champs en choisîsmnt un dis-
positif conprenant 20 champs de chacune des trois catégiories.
Les résultats dTsnalyse montrent qu'en gkrkral les sols étudies sont
très peu pourvus en mtière organique. Ceci rejoint beaucoup d'autres observa-
tions 2~ ce sujet. Le fmier apporté pcw le p2.mLage, les déchets ménagers de tou-
tes sortes déversés sur les TK expliquent leurs teneurs en natière organique sen-
siblement plus élevées. Ces diVers apports de matière org,mique, corne cela a éte
dejà observé dGans deS e nsois de mrinticn de la fertilité OU de r6génk&ion de
sols dégradés? contribuent à l'mgnentation des teneurs en dlé.nents r?in&mx du
sol et à tamponner celui-ci. Bien que la plupmt des !FR ont eu un phosphatage de
fond coiile les A-E', les teneurs de 400 à 500 ppn que l'on nvobticnt ni sur les
AP encore moins sur les CO qui sont carencés à faiblement pourvus en F, ne sont
concevables qu'en consiclérslnt la libération progressive du P par 1~ mineralisa-
tion des déchets organiques, libération compli-ta& l~ins~ffisS.nce de la fwmre
phosphatée et enrichissmt progresSivement le Sol en phosphore. Les corrélations
entre les teneurs du sol et; les niveaux folieires cn P ont revele yut& 300 ppa
de y205 total la contribution du sol à l'alimentation phosphorique de 1:~ plante
SatiSf aisant
semble _
%e statut phosphorique des sols montrr., nalgr6 la prudence
qu'il. convient d'observer è, l'égard de ces valeurs, que ici: tanours en 5'205 to-k.11
sont on général faibles pour contribuer de façon satisfaisante à la nutrition dc
la plante.
Les teneurs relativement élevées en for libre pourraiont li:iitcr dans
la frcctior; la plus z2idc des parcelles suivies 11assi;nilabilit6 du phosphore.11
est indispensable de relever au nains le pH de cette fraction dea parcelles pour
---I -.- --.- -.&^ 1 i ^.. -,--vI 2 ^_ -L.-m4 . . . . -737- C-rrnnfihl i\\ m,v nl .-m+oc. f!n++a n.-i di th cnrmp

le montrent les corrélations entre le pH et la, densité du c:alcium du complexe d'&
ch,ange est surtout corrélative à une décalcification. En p~.us {les exportations par
les récoltes, l'import&t e:xcès hydrique p‘ar rapport aux besoins des cul?jures dans
cette zone (400 mm environ) incite à penser que le lessivage intervient aussi de
façon non négligeable à cette décalcification du complexe argile-humique.
La fLziblesse des teneurs potassiques du sol (307: des AP et 3350 des
CO ont des teneurs en K infkrieures à ??1 neq/lOOg), la très faible densit& de K
dans le complexe d'échange au niveau de ces deux types de champs pourraient limiter
la nutrition potassique meme en présence d'une fwnwe correcte. En effet les cor-
rélations linéaires entre les teneurs folLires en K et le :rapport K éch/T révèlent
l'importance des réserves du sol sur la nutrition potassiqule. I;es TX dont les ré-
serves potassiques sont plus importantes, contrairement aux AF dont la liaison
entre le rendement et la teneur en K de la feuiLe de l'épi montre une nutrition
potassique insuffisante pour la plupart des parcelles, ont une alimentation potss-
sique satisfaisante. On peut dire donc que le niveau de ces réserves a affecté do
façon non négligeable la satisfaction des besoins en K. Cependant l'appréciation
de la nutrition minérale doit aussi tenir compte de la densité de peuplenent. En
effet le volwne de sol disponible pour chaque pied et qui est fonction de la densi-
té de peuplement (Dl?) détcrzine également la satisfaction des besoins mineraux et
hydriques. Significativement corrélée au rendement dans les CO (r= ,490) et dans
les As- (rc .437j9 la DP, dans les TK, du fait probablement de sa variation plus
faible que dans les autres cas n'est pas significativement liée au ren%ement*
Qwnt :XX rendornent par pied (RP) qui wcsuro la contribution individucllc do chr~,-
quo pl;mt do wïs, ii L:s-~ L;n,g~n&al EzLbL alors qur; 12 pwplC:.lLnt dCY ch,rlps
aurait normalement permis des valeurs plus ulevées et :&me supérieures à la nor-
male. La prise en compte dc ces deux facteurs permet de fournir quelques éléments
de réponse à Cert<aines observations. Il SI~&.~ de champ à DE' tres voisines mais
aux rendements très différents ou inversement. Ainsi pour des Dl? assez ;~oches
les CG (27 255 pieds/ha en nlsyenne) et le s TK (28 311 pieds/hs en moyenne) ont
des rendements moyens qui vont presque du simple dans le même sens que les RP qui
sont respectivement (50 g/pied et 84 g/pied).
D'un autre tété les AF avec 3000 pieas/ha de plus ont le ~&me rendement
moyen que les TIC (2240 kg/ha) avec un RP (75 g/pied) significativement supérieur.
Les ,analyses en composantes principales n'ont permis d'expliquer que par-
tiellement les rendements obtenus. Seuls les rendements f-aibles à moyens (<15OOkg,/
ha) peuvent être liés aux paremetres mesurks. Ces rendements sont obtenus sur des
champs dont les teneurs en potassium échangeable sont fai.ble,s (.<.16 meq/lOOg),
le pH très ou moyennement acide (pH KCl i 4,8) et dont la nutrition phosphorique
est insuffisante. Ces résultats, tout en permettant dridentifier les facteurs im-
portants dans ltexpression des rendements, suggèrent que des facteurs non moins
importants n'ont pas éte pris en considération. Il est probable, compte Lenu des
observations faites sur l'execution des princip,zlcs opérations culturales, que les
poraz&tres de techniques culturales (date des diff&ents tra~raux cultures, quLal,i-
té de la réalisation de ceux-ci, etc...) aient été très influants sur les reindclme@s
obtenus.

24
Les divers apports de matière organique sur les TK bien que qwontitati-
vencnt beaucoup plus faibles quo les d o se s utilisées dons les essais en station
ou P23G se révé.lent avoir des effets positifs sur l e s ceractc!ristiques physico-
chimiques des sols (bornes réserves minérales9 pH favorable au développement des
cultures, etc... ). Ceci rejoint lc-s résultats obtenus dans, les essois de winticn
de la fertilité des sols nouvellement defriches ou de rég&ration dc sols dégra-
d$s (18). Come il était prévisible l'exploitation extensive des CO n'am6liore pas
leurs caractéristiques physico-chimiques. D'une façon g&krale ces ch:?mps sont
très pauvres; ils sont carenc&s ou très fAblement pourvus en P; leurs réserves
minGr<&?s sont très faibles; l'acidification
s'étend ,sur une bonne pcrtic d'entre
eux (17;:: environ).
Ire problème lc plu.,
jr< marquant au niveau des AJ? est l'acidification qui t:
gagné une bonne P<art de ces champs. Trente huit pour cent des AI? sont déjà à un
niveaud'?-cidite qu'il convient de redresser afin d'avoir un pH favorable nu dbvc-
loppement des cultures et l'obtention de bons rendements. la linison très forte
entre le pH et le rapport Ck/T indique que la décelcificntion est le principal
processus qui a abouti à la baisse du pi-I. Cette décalcification risque de s'ac-
centuer de per l,,q lïxiviation et les exporizations par les récoltes non compensées
p3.r les apports. Il est déjà nécessaire à d$faut d'apporter du Ca en &ne temps
que les autres élkents minereux de définir une politique drcamendement calcique
intégrée au système d'intensification proposé. Du fait des mobilisations impor-
tLSttr;s en 820 et des faibles niveaux de restitution des ksidus de rGcolte, le
blJ,an potassique est ;enérelement défic<tzre. La fraiblesse du statut potnssique
du sol,qui apparaît déjà comme élément limito~it de? rendements9 doit inciter à
porter une attention particulière ou potassiw. Le calendrier culturnl et lr
nïvem de technicité des pnysnns, llutilisation multiple des résidus dL &colte,
rcndznt difficiles l'émergence d'une solution réali sabla nctuellez~ent pour WE
restitution des pailles plus importante et qualitetivemenl; plus st:tisfo,iwnte
que celle de la pratique (3.~ brzllis en differents endroits du champ, pratique qui
entretient et m'dme accentue 1'hCtérogénéitA
du sol sous culture continue en mi-
lieu paysan. Ehfin il semble important dc mettre dawntage l'accent sur une borne
application des thèmes culturaux (semis, 6pondoge des engrais., démarioge, sLarsla-
gesS etc...). La d-Twxiène Lann6e de ce travail intégrera dans une Ml?, sous forme
de variables binaires, tee p,arwètres culturaux <ofin d'expliciter leurs effets
sur les rendements dans les champs paysans.

25
Je tiens à renereier tout particulièrerzent J.F. ?JDIAYE, P. SIBAND,
S. DIATTA pour leurs critiques et suggestions qui i~'mt été d'un grmd ngaort
dzns ce trm3il. Mes re~~ercienents vont 6galement à hliou DIOB (SR/Techno) pour
son c;outien aaic,n.l et sa. disponibilith enti&re pour les cnlculs et les inter-
prétations statistiques. L. PI. ARNAUD, statisticien au service de x&thodologie
de l'IRhT/~lontpellicr, je formule nes sinc&m.s renerciemmts pour les tr2ite-
raents multivariés
effect&s et l'>ide qu'il nf3 ~~~)OItYh%? kL% l*ii?tcc~,~r~tZtbn
des ACP et des AFD.

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13” BET'Wl!!I! (V.F., GEORGES SW@ORD md IL. DUNENIL (1953).
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A N N E X E S

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TABLEAU V :
Tableau de données
ix V?.lours ajustécs à 1s noyonne gCn&alc
(.) Chiffre rcpr6sentant le pourcent-go do restitution des pailles.

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0
i
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0

Liste des variables
D?3T : densité de peupleaent
RIY7 : rendement en grains
RDP : rendement en paille
AL1 :A+L
Cl
: c
NI
: N
p'i ; P2C5 as&tilable
: P 0 total
KTI : 25
total
.Km : K échangeable
Horizon (O-20)
CA1 : ca
LIGI : Mg
/Tl : IuT
SI
: s
111
: T
PH1 : PH KG1
AZ: A + L
c2 : c
Ii2 : N
PA2:PO
: p205 ;;;&&lable
PT2
KT2 : Iv
total
sr;E2 : K échangeable
Horizon (20-40)
HG2 : blg
/TP2 : K/T
s 2 : s
T 2 : !r
PH2 : PH KCl
NF : T?
PI- : P
KF
: K
Diagnostic foliaire feuille
CA2 : Ca
de l'épi principail
MGI!l : Mg
NP : N
PP : P
la? : K
Plante entike
CAP : Ca
Paille : tiges f feuilles
mP : &Ii
NR : N
PR : P
KR : K
Plante entière
CAR : Ca
Rachis
EGR : Mg
NG : N
PG :P
KG : K
Plan;e entière
CAG : Ca
Grains
NGG : $Jg

Code des modalités des individus passifs
DENZE = cdg' des chmps tels me :
DEN =' 24.910 (pieds/ha)
DEN2 = " "
99
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- l’
: 24190 .! IitftN - 31620 --
DENj = " "
I I
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VI
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RD? .$. 2637 (kg'ha)
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: 4215 4 RDP
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II
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PT11 = !' "
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:
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II
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I I
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91 .
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KT12 = '1 "
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91 ; 3.33 4 KTI <. 4.11
KTl3 = '9 "
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Il : 4.11 4 KTI
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if
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CA12 = " 9'
Il
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: 1.85 r* CA1
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: 0.34 .1-., >!:Gl $ 0.56
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If
:
0.56 ,f' KG1
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:
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$5*1ô ($)
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t1 I 9-44 4 /!!l
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= cc@ des chmps tels que :
SI :& 2.34 (meq/lOO g)
SI2 = "
11
il
: 2.34
J Sl $3.56
SI3 = V'
II
Il
: 3 . 56 *C SI
T-l1 = "
II
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:
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(meq/100 g}
Tl2 = "
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71
: 1.62 =' Il
2.18
T13 = fl
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tt
: 2.18 .Y Tl
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II
:
PH1 < 4.82
PH12 = "
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: 4.82 r: PH1 .I 5.54
PH13 = "
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II
: 5.54 f: PH1
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Il
VI
:
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: 16.4 -9.AI2 5 19
a23 = "
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: 19
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:
c2 < . 2.53 ($0)
c22 = f'
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il
: 2.53 -:.C2 0 2.99
C23 = l'
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lr
: 2.99 c c2
II
(9
:
w2 5: 0.20 ($0)
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: 0.20
M2 ?Y: 0.27
9 9
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: 0.27 L N2
PA21 = "
VI
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:
PA2 -2. 4 (ppm)
PA22 = "
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Il
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*r PA2
PT21 = "
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91
:
Fr2 Lo.n3 ($0)
PT22 = r'
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: 0.213.9112 c-O.239
PT23 = y'
it
Il
: 0,239 :^PT2
KT21 = "
Il
91
:
KT2 g-3.4 (meq/lOO g)
KT22 = "
9’
II
: 3.4 -:. KT~ $ 4.25
KT23 = "
1 1
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o 4.25 '..KT2
XE21 = '1
I l
II
:
KEJ2 <; 0.061 (!-~cq/lOO g)
RE22 = fl
If
91
00.061 --:' ICE2$ 0.169
XE23 = 1'
91
9 9
:0.163 -:KE2
CA21 = "
fl
VI
:
CA2 ii&23 (ncq/'100 g)
CA22 = 1'
91
II
1.23 ,l. CA~ y.73
??
Cd23 = 9'
Il
Il
I 1.73 .:.a2
91
97
:
$!III2 SO.35 (me.q/lOO g)
9 1
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II
/T21 z '1
II
II
:
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: 3.3 5:' /T2
521 = "
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s 2 ,< 2
(rx!q/loo g>
s22 = "
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f 52 :.<. 2.5
s23 = 1'
II
91
: 2.5
< 52
T2'l = 1'
1’
11
:
112 ,; 2.2
(meq/lOO g)
T22 = "
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I l
: 2.2 ;Ci 112 : 2.9
1123 = 1~
II
II
: 2.9 <.,!r2
tt
1’
PH21 z 1'
II
71
PH22 = "
ff
I I
~1323 = ff

NF1
= cdg des chaqm tels sue :
KF 5 3.38 ($>
ET2 = u-
19
99
1F3 = "
Il
99
19
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PF*I = 1'
.
PF f< 0.30 (5)
91
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PP2 = "
I 0.30 a PF ^:- 0.36
pp3 = II
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VI
: 0.36 4 PF
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KFI cz ‘9
i 1.87 .4 KF
ICI+' "i 2.06 1.87 ($)
I I
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KF2 = "
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x1"3 = '1
: 2.06 0.1 KF
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:
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: 0 . 5 9 e: C A F SO.64
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: 0.64 K. CAF
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:
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: 0.26 ,'t @GI? & 0.31
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: 0.31 -<: &lG$!
9 9
II
NPl = "
:
NP GO.56 @>
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NP2 = "
: 0.56 4 $Jp .$ 0.70
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: 0.70 4 jj-p
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PPI = "
:
PP 1’-; B.047 ($)
19
Il
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: 0.047 b?P 5. 0.067
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Il
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: 0.067 ,r: PP
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: 0.032-1', PR
I l
Il
KRI zz 1'
:
Igj < 0.69 ($3
II
II
KR2 = 9'
: 0.69 h KR
s 0.81
Il
PI
KR3 = ‘9
: 0.81 vii. KR
I I
Il
CAR1 = 9’
C&l3 .i"o.o15 (y:>
II
I I
cm?2 = f’
f 0,015 4 cm < 0,020
9 1
II
cm3 = f’
: 0.020 -bLR

NGRI = cdg des champs tels me :
iG(SR $ O,OJ ($)
MGR2 = 1'
It
11
: 0.03 4 i5GR $0.04.
I.iGR3
z l?
91
Il
: 0 . 0 4 4'. MGR
NGl = ?'
91
Il
:
NG
-1.26 o$)
NG2
z ”
1 9
i l
: 1.26 C NG <: 1.E
NG3 = If
11
II
: 1.49 a. NG
PG1 = t'
l9
il
:
P G -?0.128 (i;:)
PG2 = 1,
I I
I I
: 0 . 1 2 8 dl P G i 0 . 1 9 6
PG3 - ”
91
I l
: 0 . 1 9 6 f P G
KG1
= 9'
91
19
:
KG .< 0, :Ci 7
C'L)
KG2 = 'I
9)
91
: 0 . 4 1 7 ,z’z K G .i 0.433
KG3 = I’
Il
1C
: 0.433.4 K G
CAGI = ”
II
I I
:
GAG :<0,002 (‘$)
CAG2 =

I I
1 1
: 0 . 0 0 2 4 CAG
]:IC;G1 = 9'
II
99
:
PGG -c: 0.091 ($)
EGG2 = "
I f
1 1
:
0.093 +f- MGG $:O.lOl
NGG3 =

Il
91
: 0 . 1 0 1 sfi MGG
Al?
= cdg des chaqs en mélioration foncière
TK = "
II
en intensification traditionnelle
CO zz "
9 9
ordinaires
r&IJi = ‘1
11
ayant comme précédent cultures le mil
&&I
= 9'
'l
11
11
Il
l e m a ï s
.A.RA
=
'1
Il
Il
II
Il
l'arachide
PLAT= "
' 1
sur plateau
TCXL = 1'
I l
sux terrasse colluvio-alluvia:Le
TMC = "
1 1
Il
ancienne
DEPR = "
II
SUT dépression
CTJV! = "
1 1
sur cuvette.

O-ZOCRI
2Q - 4um
A F
5
15
20
25
30
35
5
M
25
Fig.1
-
:Distributian _fréquent~elle du
.-.. taux (A+ 1) dans
l_ll___

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P W de la feuille de
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-..-“- pi-Q la flaraïsars hile
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Fiq. 8: Diiagnostic loo_-ire: ~~~ entre ~dement e
-.
M-N-
..-
--m-7..
la teneur m N de
v - - - Q1 feuille de
_ -
- -l*~~~~
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flaraism màPe
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et la terreur en P totat du
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!TICAL ( 2 ) --TITRE:ACP S U R LES VARIARLES A N A L Y S E S OE S O L HOR(O-20)
-,26386 -NOMBRE
DE
P O I N T S =
154
--OPTION=
2
--GRAPH=
1
--ECHELLE:1
CM= 0 . 2 5 2 8 2
4 CARACTERE?0
,258
30A4tAlw313)
31
.******--********
**********
--CUVT *w**----***
*****+******-****---ml
-“*-**--------********~-*“***
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0
1
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1
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4 3
3 3
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y /’ A L 2 2
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0 0
1
z
0
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0
a
:


AXE bfORIZO:JTAL i 1) --AXk
V E R T I C A L ( Eh-TI-TfiE:ACP
S U R LES VARIA&S
ANALYSES D E S&ijR(20-40)
LARGEUR=
6 . 3 8 4 3 3 HAUTEtiR= 4 . 4 8 7 5 0 -NOMRRE DE PUIh’TS= 154 --OPTION= 2 ,,GRAPH= 1
--ECliELLErl
CM= 0 . 2 0 8 3 8
6 CARACTERE=0
1 LIGNE=O.069
-FûRYIATg (1X,
30A4,A1,313)

-m- 3
1

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._ - ..-- -:
+*o,,,,,,,--..=
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