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REPUBLIQUE DU SENEC%
I’NST;[T[JT SENEGALAIS Dl7 RlXHT:IICHl% AGRICOLKS
_
( I.S.R.A. )
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
CENTRE NATIONAL DES RECHERCHES FORESTIERES
( C.N.R.F. )
Q/Ob 9
LES SOLS ROUGES DU SENEGAL
Syaka SADI@
Janvier 1987
-.
Communicaiion~&sentée à la 82 Réunion du Comité Ouest et Centre Africain de
Corrélation des Sols, tenue à Yaoundé (Cameroun) du 19 au 27 Janvier 1987.

S 0 M M A 1 R E
Page
Introduction
1. Présentation du Milieu
1.1. Climat
1.2. Géomorphologie
2
II. Caractéristiques Morphologiques des Sols rouges
3
2.1. Caractéristiques générales des differcnts
3
hori zens
2.2. Types de Sols rouges
III. Caractéristiques Physico--Chimiques
3.1. Physiques
3.2. Chimiques
IV. Mécanismes de Pédogenlsc
(4
V. Mise en val.eur agi colt
1 0
Réf érencc

-l-
INTRODUCTION
Parmi les sols rencontrés au Sénkga’l, les sol s rouges couvrent une grande
partie du terri toirc . Il s spparti cnnent ii deux classes ,‘I s a v o i r :
l,/ Sols ferrugineux tropi taux
2/ Sols faiblement ferrallitiqucs.
Les premiers se rencontrent depuis l’isohyète jOO mm jusqu’à I’isohyète
1400 mm.
Quant à ceux du second groupe, ils sont localisés essentiellement dans
la partie Sud du pays, et par des ilôts moins étendus dans la partie Sud-Est,
à partir de l’isohyète 1200 mm.
Alors que les premiers okcupent une place moins importante dans le groupe
des sols ferrugineux tropicaux, les seconds sont les plus répandus dc leur classe.
Les caractères communs a ces sols sont :
- la couleur rouge homogène du profil, surtout de l’horizon l3;
- l a teztUg.de t y p e pseudo-sables)
- le faible taux de saturation et la faible capacité dl ,~chano;e cationi que j
L
- le développement de ces sols sur le Continental Terminal, sur des matériaux
sablo-argileux plus ou moins ferrugineux et grésifiés d’âge mio-pliocènc.
Les sols rouges ferrugineux sont souvent associés à la présence de
gravillons et/ou de cuirasse. Ils sont moins profonds que les rouges ferrallitiques.

:
:
8E2
-1
2 \\’00u-l
\\

-2-
1. PRESENTATION DU MILIEU
-
1.1. Climat
-
-
Le Sénégal est parcourir p a r t r o i s masses d ’ a i r d o n t 1 ‘imp0rtiLnC.i~ varie
avec l a s a i s o n e t l e s z o n e s géo.graphiqucs. TI s’agit dc :
- Alizé: vent frais à humide, soufflant du Nord vers le Nord-Ou<>st. 11 est limit;
dans la zone côtière.
- Harmattan: vent sec et chaud, soufflant dans la presque totalitk? du pays. C’est
le vent le plus dominant et qui souff 1 c pendant presque toute 1 ‘ann&c.
- Mousson: vent humide, de direction Sud-Ouest provenant de ‘l’alizé maritime, son
influence vers l’intérieur du territoire est limitée par l’harmattan.
Cela conduit à distinguer trois zonc-‘s climatiques :
- une zone de climat Sahélo-Sénégal ai s: C’C’S~ une variante du climat Sah&lo-Soudanais,
caractérisée par des températures moyennes annuelles comprises entre 20 et 28OC
avec des amplitudes thermiques de 6 et C>@C, et une pluviométrie moyenne annuelle
de 600-900 mm, ce climat est domin; par 1 ‘harmattan;
.- une zsrne P climat Sahélo-Côt c-Sénégalais, caractéri $6~ par’ des vt%nt s (1 ’ <I 1 i ze
maritime, avec des températurcs moyennes de 23 à 25°C et des prGcipitations
moyennes de &JO à 550 mm. C’est un climat aZOna j
.
- une zone à climat Guinéen-Basse-Casamance localisée dans ‘Ia part ic Sud du pays.
-
Ce climat est caractérisé par des températures moyennes dc ts-26°C c’t des
prkipitations
moyennes annuell.es de 1200 à 1700 mm.
Comme on pourra 1-e constater dans la partie qui suit, il i>xistc III~~‘ étroite
relation entre le climat et la formation des sols rouges.
1.2. Géomorphologie
Le territoire Sénégalais couvre une superficie d’environ 200 000 Km2.
Lc substratum géologique est dominé par les formationsdu (:ontincntal
Terminal (CT) qui couvre la ma jrure partie du pays. Ce sont des formations géné-
ralement détritiqucs azoïqucs. Leurs faci ks présentent une grande si mi 1 i t udc quc’l illlt’
s o i t l e u r age (Furon, 1960). Pour certains auteurs,
ces format i<)tis rt!sul tcnt
d’un épandage de nappes en mi~licu scmi-aridL\\, d’â:cs plioc~~~~~~ iT\\x~,sic1.. I\\I;:) <lt
miocène (Michel, 1960) qui proviendraient dc 1 ‘~r~>sion des s o l s I~t~~rit:i~1~1<~5.

Ces épandages s o n t c o n s t i t u é s succcssi vement de sables nrgi lcus 5 arEilo-
sableux avec présence de niveaux grésruS, 5 ciment f~~rru~ineus. L’;~ss~sv sup<rieurY
est formée de grès, le t y p e a f f l e u r a n t 6tant ar2;ileus. bi;inï-roui 1 Ic, avec tan
profondeur des grès rubanés et des près nrgi leus bariolPs, le ,gr’:s de la parti?
sub-affleurante
p r o v i e n t d e l ’ a l t é r a t i o n d e s granites et des pegmatitcs du SOC~C
birimien. Les niveaux gréseux contiennent des sables ,~vossiers e t qualqucs b a n c s
argileux. C’est dans ces formations que sont rcncontrCs les sols rouges. Dans .la
zone à sols rouges ferrugineus tropicaux la cuirasse peut affleurer. Kn Casamancc
où les sols rouges sont plus abondants, la cuirasse ferrugineuse sommitalc n’existe
plus, seuls des affleurements localisés sur des pentes sont visibles.
11. CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUE5 DES SOLS ROUGES
Les sols rouges ont fa.it 1 ‘objet de nombreuses études par des auteurs,
notamment Dubois (1949), Maignien, (1950, 1959, 1960,
1062 st I(>()i), Cointepns
( 1960) ,* Pe*r e i r a - B a r r é t o ct Raynal (1972), Fauclc e t Vizicr (I(>h~J), Tobias (1Oi)3)
et Fauck (197'2). La plupart de ces é,tudes sont plus ax&cs iiu.x cnrac t C;ri sat i 01~s
morphologiques et physico-chimiques qu’aux caractères dynamiques.
Les sols rouges rencontrés au Sénégal appartiennent ,î deux classes :
- Les sols rouges appartenant 2 la classe des sols ferru,gineux tropicaux.
-Les sols rouges appartenant à la classe des sols ferrallitiques.
Le caractère commun à ces sols est ‘La couleur rouge surtout de l’horizon B
et la structure de type pseudo-sables.
Les études descriptives de terrain montrent des différences morphologiques
entre les deux types de sols sur la profondeur et la cohésion de I.a structure. Alors
que la plupart des sols rouges ferrugineux sont associés à la prhscnce de cuirasse
et,/ou de gravillons à des profondeurs variables, les sols rouges ferrallitiques
n’en contiennent pas ou trk peu. I:ls sont par conséquent plus profonds que les
f e r r u g i n e u x .
2.1. Caractéristiques générales des diffbrcnts hori zens
- - -
a) Les horizons humiqups ont une t:paissI’ur variabIc entre 1 0 i’ t 2 Oc m s e 1 0 n
.l.es SO 1s et surtout la couverturc vég&talc,

- 4-
On distingue généralement deus sous-horizons A11 etA d’apr<‘s 1 ‘intcn-
,-
sité de la couleur et l’incorporation de la matière orgnniquc.
La texture est souvent sablzusc plus ou moins a r‘<l I t’use il ver pr+sencr
de nombreux grains de quartz non recouverts. La structure cast peu d;vKl ùppt? avec
une sous-structure à tendance particulairc, à. coh<sicn variabIc q u i est souvc‘nt
élevèe dans les sols qui font la transition ~VCC 1 cs fcr.r.u$ ncus rropi i‘aus de
couleur beige.
h macroporosité CSt ClSSC: 67PVGC et d ’ o r
b) Les horizons de transjtion des organiques vers 1 es horizons H ont une
épaisseur de 20 à 60 cm. La couleur gris-clair devient progressivement rouge avec
une texture devenant plus argileuse. Lorsque l’horizon de transition n’existe pas
(cas rares), il y a discontinuité.
c) Les horizons rubéfiés : l’épaisseur est tr?s variable selon qu’on se
situe dks Te cas des sols rouges ferrugineux ou dans IL~ cas des suis ro\\ltLcs
f e r r a l l i t i q u e s . Elle varie entre 2 et j m. L a c o u l e u r rou,cc est hi>mo-;?ne, sans
bariolage et absence de concrétion ferrugineux surtout dans 1~s fcrr;Tlitiqut‘s.
L’horizon B rubifié qui est généralement consid6r: comme l’horizon
diagnostique, peut être divise en sous horizons en se basant sur les variations
texturales (qui sont souvent minimes) et sur les modifications relatives de cohé-
sion qui est souvent plus élevée dans la partie supérieure de l’horizon.
La couleur rouge, surtout à 1 ‘état humide, masque ‘les faibles différences,
La rubéfaction de l’horizon est étroitement liée au pédoclimat du milieu de
pédogenèse.
d) Les horizons de passage aux roches-m&res: Ces horizons sont caracté-
risés par un bariolage de couleurs rouge, ocre, gris-clair c’t jaune souvent en
rapport avec des fragments de ,grSs ferrugineux en voie d’altération.

- 5-
2.2. Types de sols rouss
2.2.1. Les sols rouges ferrugineux tropicaux
_______-_____--_--__-----------------
On distingue deux types selon que la cuirasse ou IL>S gravi 1 Ions sont à
fai bic ou grande profondeur: tin a alors:
a/ Les sols rouges sur cuirasse:p(‘u
profonds 011 sllp<>rficicls 5 trnd;lnc~~
lithosolique,
caractérisés par une épaisscr~r variant fntrc 20 ct 00 cm. Li> sol
repose sur un matériau gravillonnaire ou sur des cuirasses B facics gréseux ou sur
des cuirasses pisolithiqucs formés de la soudure de gravi 1’1 ans avec une cou 1 eur
d’ensemble situ& entre les teintes 2,s YR et 10 R avec des chromas supérieurs à 4.
La structure
est souvent de type lamellaire avec de nombreuses vacuoles intergra-
villonnaires tapissées de ferrane rouge
sombre violacée (10 R 3/4). Les textures
sont sableuses à sablo-argileux en profondeur.
Les sols superficiels se rencontrent dans les zones de pentes, de glacis
et les bordures de plateau: Plateau de NDIASS (Région de Thiès), Centre-Est (Sine-
Saloum), Sénégal-Oriental et Haute-Casamance.
Les sols peu profonds se rencontrent dans les parties internes 311 plateau
et ont une profondeur variant entre 35 ct 60 cm. Ils s o n t plus rcpr;sentGs d a n s
les régions du Centre-Est et du Sénégal-Oricnta’l.
t
r*
x
b/’ Les sols rouges profonds, sans cuirasse ou tt cl~irassc pi~t‘onii~~: s c r t’n --
- -
contrent à l’intérieur du plateau dans les zones sans pentes ou trt>s faibles. I.Is
sont associés aux sols ferrugineux s$rie beige ou jaune rougeâtre. Ils sont plus
représentés au Sud du Sénégal-Oriental et en Haute et Moyenne Casamancc.
Le profil est assez homogke. Les horizons supérieurs sont brun-rougeâtre
à rouge-foncé.
La texture est sableuse à sabla-limoneuse dans la partie supérieure et
sablo-argileuse à partir des horizons 0.
La structure est massive en profondeur à tendance cimentée, ce qui lui
confère un fort durcissement à l’état sec. La profondeur peut atteindre 2 m.
Le profil granulorktrique montre une augmentation significative des argiles
de la surface vers la profondeur. Les matériaux sableux sont dominés par des sables
fins dont les teneurs diminuent souvent avec la profondeur.
2.2.2. Les sols rouges faiblement ferral.litiqucs. Zc>s S~IC, sc~nt t‘orrn~.s SLII‘ LI<~S
- -
matériaux gréseux sabl.o-argil eux du Conti nent,s’l Tcrmi na 1 . II s s o n t sollvcnt r<apt’$--
sentés en Casamance (Moyenne et 13asse-Casarnan,~e) ct en pc\\ rf i L’ nu Sud du Si flta-Sa 13iim
et Sud du Sénégal-Oriental. Lc profil c’st car;lcthrisG par II~I~’ tri!s ,<randc pr.ofunJ~~~~r~
qui peut dépasser dans certains endroits 7 m.

- 6
~a texture est sableuse plus ou moins limoneuse en surface à sabla-argileuse
dans les horizons profonds. les sables diminuent avec la profondeur alors que les
limons varient peu mais resterit toujours faibles. Les rapports argilcs/sables fins ct
sahlcs fins;‘sablcs grossiers montrent parfois un? 6volutifir divcrKcnl-cZ c c qui i Il (1st rï
un appauvrissement des horizons supérieurs. L a s t r u c t u r e est à tcndancc f’aiblemcnt
grumeleuse dans la partie supérieure et ,î cohésion assez friabl? dans les h o r i z o n s 11
rubéfiés. La distribution de ces sols dans le paysage est i Iltrstr:r par 1 ‘~~xcrnplc
porté en annexe.
III. CARACTERISTZQUES PHYSICO-CHI !tIQUI<S
3.1. Physiques
3.1. 1. Texture
- - - - - - -
Les résultats du tableau ci-après montrent des variations texturales sensi-
blement similaires de la surface vers la profondeur dans lt>s deux types dc ~0.1s
rouges.
Les rapports SF,/SG cffectu6s i Part:ir des rEsu1 tilts (_eranii’l om4tr’i qtics des
horizons de différents profils ont permis de distinguer dL>ux types de rnat~~ri;l~ls:
- HomogSnes*V= SF/SG restent prcsquc c o n s t a n t s OIl varient I :i+J-CllW~~t’ LiC 1 ;I Sl1J’f;l.C~
vers la profondeur.
- Remaniés: SF,‘SG varient considdrablemcnt avec la profondeur, ce qui montre que
la formation de ces sols a subi un polyphasagr qui est souvent lié à des positions
topographiques plus ou moins basses.
3.1.2. Structure
--__-----
La structure quoique peu marquée permet de différencier ‘les deux types de
SOlS.
Elle est massive à tendance compacte dans les horizons B des sols rouges
ferrugineux tropicaux et plus friable dans les sols rouges ferrallitiques.
La structure compacte dans les ferrugineux tropicaux serait liée, non seule-
ment à l’augmentation des argiles avec la profondeur, mais aussi à la profondeur
moins grande qui ne permet pas une circulation profonde des eaux de pluie
C>omme
.
c’est le cas dans les ferrallitiques.

- 7 -
. .
V a r i a t i o n des teneurs des sables cntrc Ics h o r i z o n s des iliffércnts profil-s
*
C’
I
[Sol rouge ferrugineux
-7-
1 P r o f i l s
/tropical superficiel
: Sol rouge ferrugi-) Sol rouge faiblc-
I
(ou peu profond sur
I ncux tropical
1 ment frrralliti-
cuirasse
profond
1_=__ ======== i;- ======== = ======= ==== ====-=----.-======z=
/ Moyennes j
66,0
74,o
/ Ecart-typcsl
13,o
979
I
I
========================~=~==.==~== --_---_---_-
--- ---.----. _____
------s~~.~;~

3 . .3. P o r o s i t é e t permkahilité
~-----------------------
*
a-
La porosité des horizons B, estimée sur des mottes, est supérieure à 257:.
dépasse 45% dans les sols ferrallitiqucs. El1 e diminue généralement avec la
prof ondcur .
La perméabilité est souvent bonne avec un cocfficicnt q u i vari<> entre ,i,j
et j,O cm/heure. Dans les sols fcrrnllitiqucs
la perm&abilitG est H rapprocher de
1 a t cxturc pscudo-sa bl e . Lc b o n drainage d~~:oula.rit d, (‘?s ~ar*act<:r*ist iqircs tL>sturalcs
sont sans doute à 1 ‘origine dc la rubbfaction intcnst> des sol s rougies sa bl ~IIX ct dc
la création de pseudo-sables.
3.1.4. Réserves hydriques
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
Compte tenu de leur grande profondeur, les sols rouges fcrrallitiqucs
présentent les meilleures réserves hydriques. Ainsi les mcsurcs effectuées sur
certains profils types sur une épaisseur de 1 m donnent les résultats suivants :
- sols rouges ferrugineux tropicaux sur cuirasse: Jl KlIllj
- sols rouges ferrugineux tropicaux profonds: 7.3 mm;
- sols rouges ferrallitiyues: !,l mm.
3.2. Chimiques
Les sols rouges, comme les autres de même classe. sont caraïtGrishs par des
propriétbs chimiques médiocres à moyennes. Dans les hori ions supGricurs 1 cs bases
échangeables varient entre 2 et 6,O me,‘100 g de sol.
L e p o t a s s i u m &Changeable e s t trés faible souvent infCrit>ur It cj.05 mc,.‘i[JiJ g.
On note une carence en potassium.
Dans les hori zens 13 les hases echang,cab’l c’s sont comprises entre 1 et 3, 5 me/
100 g avec le calcium qui domine sauf dans quel.ques cas oi~ c’est le magnhsium qui
domine. Les rapports somme des basesjargile sont compris cntrc 6 ct i;$ dans l’ensemble
des horizons rubéfiés.
La CEC est comprise entre 3 et 8 me,!100 g. Les valeurs des taux de satu-
ration sont comprises entre 40 et 50$. La moyenne en Casamnncc est de l’ordre de 47%.
Elles peuvent descendre jusqu’à .;jf dans certains cas en climat semi-aride sous savane.

- 0 -
Les pH eau sont compris entre 5 et 5,s avec des modes souvent dc 5,3
pour les sols de Moyenne-Casamance et de 5,:; pour la Haute-Casamancc. Les pH IX1
sont plus bas et compris entre 3,7 et 4,4 avec des modes respectifs de 4,O et 4,2.
Le pH supérieur à 1 unité pH indique un mi lieu p?u tamporink de type
sableux: cela serait dû probablement A la texture pscudo-sable .
Les analyses totales par la m6thodc triacidcl ;tonn<>nt- il<>5 va 1 c11I.s de quartz
résiduel assez élevées et de Silice combinée sous forme cil> si licatcs entre 8 et 2$,%.
Les rapports mol&culaires:
Sio2!Al20, sont dans la plupart des CRS compris entre
.3
1,7 ct 2,lj la moyenne est de I,g.
Le fer exprimé en Fe20, varie de 2 et @% dans l.trnsemblc des profils. 11 at-
.>
teint dans les horizons I3 4,5%. Les rapports Fe:‘Si et Fc:‘Al. sont constants dans les
horizons B et traduisent la constance observée entre Pc20J!argilc granulométrique.
I.
La. Kaolinite est le minera1 dominant. Elle est bien cristallisée dans les
R rubkfiés,
x
I V . MECAYISMES !JE PEDOGENESE
Au cours de 1.a pédogenkse les squelettes sab
mécanismes qui se traduisent par :
- une diminution relative de la fraction des
ble du profil, surtout significati.ve dans I
roches-mères;
- modification des teneurs en sables fins, avec un? tpndancc j i ‘augmentation
dans les horizons C et I3.
Cette modification texturalc semble Ctrc en relation avec l’importance du
fer dans les horizonse, l’argil.ification progessive des horizons I3 et I’appauvris-
semcnt des hori zens supérieurs en argi 1 c granulométri que.
L’argile migre des horizons supérieurs vers la profondeur, ce qui entraine
ainsi un enrichissement progressif des pseudo-sabl es en 616mcnts argi leus. ~fais -il y
a rarement des revêtements argileux bien visibles.
Lt Alumine libérée est transport6.c soiivent sous fo~wc st;\\bl c et si’ rccombiric
avec du la Silice pour former de la Kaol ini tc.

- 10 -
La rubéfaction, le processus car;~créristiquc
de CPS sols rouges, est
liée à une dynamique particulière du fer. Le fer amorphe csi pr&scnt cn quantit;
assez élevée et tend à créer des pseudo-particules qui sont à 1 ‘ori-inc d’un trss
bon drainage. Ces amorphes restent Confin;s dans -Le profil. Ccttc dynamique du fer
est 1iPe à la texture, struct.ure et au bon drainage.
V. MISE EN VALEUR AGRICOLE
Les sols rouges quoique peu r&pandus dans lc pays font l.‘objet d’exploitation
agricole. Ils sont cultivés en mil, coton, arachide, maïs et riz de plateau. Leur mise
en valeur se confronte à un problème de sensibilit4
à 1 ‘érosion hydriquc et à leur
pauvreté chimique. En effet des études effectuées sur une parcelle de rizicul.ture
de plateau à Séfa (Casamance) en 19~8 ont montré une perte en terre de l’ordre de
9 tonncs/ha et/an sur un terrain avec une pente de 1 $. De ce fait la mise en valeur
doit prendre en compte des mesures de conservation ct dc restauration dc la fcrtilit;.
Du point de vue forestier les sols rouges fk\\rra‘l I i t i qucs prdscnt cnt de
meilleures caractéristiques physiques: profondeur plus ~ran~r! une bonne st r~lctul’c
et une meilleure aération, compar5s
aux s o l s rou,ges ferru~;incus tr0piC;iuS.
La fertilité chimique assez médiocre devra Etre amklior+c par dcxs a p p o r t s ii?
matikes organiques (compost, fumier, ctc . ..). Cela permettra de pallier les carences
li&s au potassium et au phosphore et dfatnélj.orpl- la capacité d’échange.
La mise en. valeur agricole peut entraîner des modifications de la couleur
(devenant plus jaune que rouge), de la structure ct des pH (plus acides) (cf. Annexe),
R E F E R E N C E S
FAUCK, R., 1972, Les sols rouges sur sables ct sur ~r?s d’Afrique Occidentale
(Contribution 5 l’étude de Sols des rkgion tropicnlcs) !16moiI.e, ORSTOM, 01,
CH:!UVFL C
d ,
., 1977. Recherche sur .la
,ion
transformat
des Sols ferra ‘1 1 i t
zone tropi ca’lc B sai sons cent rast Si>s.
<r”
Travaus et Documents, ORSTOM, 332 p,

- Il -
Y
S*UxO, s
SADIO, s., 1985. Compte rendu dc m i s s i o n cffcctuéc d a n s Ics f“or?ts des Fayottes
( B a s s e - C n s a m a n c c ) ct d a n s Ics p l a n t a t i o n s dc i:. ;~r~l‘or~;~ JC la CWAL
-
--~
à Routoulatc (Bignonn) .
ISRA/CNRF, 5 p .


- 1 -
Ri ssau jusqu ‘A la région du Sitl~~-Sa louttt.
~--~-----------__--_~~~~~~~-~~~-~~~-~-~
a ) Au sud de la moyenne Casamancc, 5 p r o x i m i t é d e l a fronrihrc d e l a G u i n é e - B i s s a u ,
sous une pluviosité comprise entre 1:30@ et 1400 mm,
4 types dc successions de s o l s
r
sont observés sur des pl.ateaux de dimensions rédui tcs(2 :I ,5 I\\i I c)m?trcs) ,l<;coupits p a r
les vallées des affl.uents de la Casamancc.
typt’ n@I - c a s e x t r ê m e , relief ( 2 Iii~Lortktrcs),
cmo~l*ss~: IL>S s o l s I-ougcs
o c c u p e n t l a s u r f a c e convcsc, a u centre; 1 e s s o l s “hci <eh Jc pente”
sont dével.opp@s sur 1 ?s VCÏSilnt~S.

t y p e no 6 - s u r l a p a r t i e s e p t e n t r i o n a l e d u mCmc p l a t e a u , L i m i t é e p a r l a
val.1 ée du Sougrougrou, p a r t i e l l e m e n t c o l m a t é e à c c n i v e a u , l e r e b o r d
n’est plus occupé par des sols “rouges typiques”, ni même “éc‘lajrcis”
m a i s “ b e i g e rose” s e l o n 1 ‘ a p p e l l a t i o n d e COL’NTEPAS ( l(I6û).
c ) Au n o r d d e l a G a m b i e d a n s L e Sine-Saloum ( m a i s a u s s i e n limite Je l,i ih~~t~m;w-~~
lc .l.ong de l a r i v i è r e K o u l o u n t o u e t pr?s d e l a frontit;rc du i;amt~it\\) s’ob~c:~v~~nt 1~s
2 d e r n i e r s t y p e s d e d i s t r i b u t i o n .
type n0 8 - s u r f a c e t a b u l a i r e occup~!e p a r des s o l s hc.igr~s dc pL;rtcau induree
(carapace) et tronqués? par des s o l s eravil.1onna.it.c~ ct p a r d e s
aff’lc\\wcmcnts d e c u i r a s s e q u i P~I souLigncnt 1 cs p\\ilir,t ~'111‘5 ; des s o l s
r o u g e s p e u C p a i s , po~lyphasés 1 t r o n q u e s , r.~~m;lnir<s cl’ ci> i 1 ~~vionnés
(BERTRAND, 1971) s’observent en contrebas.

.- .i -
observés en bordure de plateau (à ‘l’occasion de la prospection
des l’tcrres neuves” HANRION, MERCKY, CHAUVEL, 1971) rappe.1 lent
les associations observées en (Casamancc.
--.
- L’etude faite à 1 ‘éch~llc du paysngc met en 6)~ iJL,nc.c <\\cs i nt ~~~~gr;l;i~~s
-
- - - - -
(‘“sols rouge% éclaircis” “beiges roses”. , .) que S1SGlIY ( 1otXj rc~rot~pc SO~IS 1 c t t?rmc
*r-
de “sols rouges de transition”. Sel on cet aut cur, CPS SO1 S forment un\\‘ ccirit urc
-
-
-
~
-
autour des sols rouges typiques. Ils peuvent aussi prcndw l ~~ilr p1ikc~~
1~‘s si tr‘s
LiilllS

qui leur sont habituels, l à o ù le r e l i e f s ’ a m o r t i t c t air le ït.?seau h~'iit-~~gl,ni‘li.i~ll~~~
de vi cnt moins dense.
- Il apparaît une certaine continuité de l’ordre observé dans la distribution
-
paysagique des sols lorsqu’on se déplace du Sud au Nord. Partant d’un paysage où les
reliefs, aux formes convexes sont uniformement occupés par les sols rouges, on voit
apparaître (sur ces reliefs) des surfaces planes sur lcsqucl~tcs se développent des
sols beiges (les sols rouges formant alors couronne) j puis? ii mesure que 1 ‘étendue de
ces surfaces et que leur planéitf? s’accroissent, 1~s caractbrcs d’hydrornorphie S C
manifestent au centre, tandis que les sols rouges passent par des stades dc transi-
tion ou même disparaissent l.à où le réseau hydrographiquc s ‘estompe; plus 1 oin, tes
sols beiges de plateau de la zone pEriph6rique apparaissent indurPs et 1~s ~0.1s
rouges sont relégués sur les rebords. Dans une dcrni 21-c phase, enfin, les surfaces
tabulaires ne portent plus que des sols beiges hydromorphcs, indurés, tronqut:s,
gravillonnaires,
ainsi que quelques l’r.cliqucs”
iii> sols I~L\\~~~>S, un 1 isc>t,t; i!(.s cui1~;1>4~~’
afflcurante souligne le rebord et des sols rou<cs pOlyph;~si;s, coluvionni;s sont
observés en contrebas. Ainsi, a l o r s qtlc 1CS sols rOil,,i‘s ~~~‘<‘lIp~~nt 1~> ïcnt r’c’ j,s r,c] i,,fs
au sud, i 1s forment une auréole d’;ltititnt plus lâcher, ~.I;I i~‘~’ I‘t ~is~~~nt inile il11 ’ 011 si‘
déplace vers le nord, laissant place succcssi vcmcnt <‘ri 1 Put‘ c‘L%nt ré’ ilus “lse i gcs de
plntcau”.
“beiges hydromorphcs”, “beiges indurés”, "gI*aVi 1 lonnai I‘CS” j il S ne figurent
plus qu’à ‘l’&tat colluvionné sur le pourtour des buttes résiduel.les
du Sine Saloum
(BERTRAND, 1971).
Cet ordre ne semble pas être en relation avec unt’ quelconque variation
verticale des matériaux originels du “Continental terminal “) (nivcnux j ndurés,
stratification.. .). S’il. en était ainsi, chaque uni té de sol apparaîtsni t
dans le
paysage à une côte constante. Or, dans la seule région de Skfa, les zones de sol rouge

-4-
se trouvent, en position d’interfluve (dite “de crête”) ou de bordure de plateau à
des altitudes qui varient entre JO et 18 mètres. C’est donc la place des sols dans
-
-
l’ordre de distribution et non leur côte qui présente un caractère constant.
-
-
2/ Variation de la distribution des sols dans la région de Sedhiou et de
____________________-------------~-----------------------------------
Séfa (Sud de la moyenne Casamance).
- - - -
Notre attention s’est portée pl.us particulièrement sur cette région qui
constitue une zone de transition, tant en ce qui concerne le
modelé que la distri-
bution des sols :
- passage progressif de la dominancc d’intcrfluvcs
à profils convexes au
sud, à de vastes plateaux qui se généralisent au nord5
- modification de l’importance relative et de la localisation des sols rouges
et beiges.
Cet aspect apparaît sur la carte (Fig. l-2) établie à parti 1% des t r‘avnult de
TOBIAS (1968) - carte a l’échelle de t/ZOO 000 de la moyenne Casarnancc), compl6tCs
par les études faites à plus g r a n d e éc~hcl‘lc p a r FAliCK, S1’GI:E’. TOIItAS (IMK) cbt par.
BERTRAND ( 1970) ainsi que par des absL>rvntions f a i t e s (111 cours ~IL, n o t r e 6tuJc.
c
Sur cette carte, on observe :
6.
- au nord,
-
-
un assez vaste plateau (14 kilomètres de large), compris cntrc la val 16~
de la Casamance et cel.le de son affluent principal le Sougrougrou. 11 pr.6scnt.c st:t’ :;a
périphérie une suite de reliefs à profil convexe (zone designée par le numéro 2 sur
la carte), à peine accentués (leur hauteur ne dépasse pas quelques mètres), décelables
seulement par un levé topographique (les cartes au 1/200 000 ne permettent d’en
discerner la présence que très localement). Ces rcl icf s qui forment un bourrelet en
auréole autour du plateau, portent des sols rouges typiques. Ils sont tronçonnés par
les vallées latérales des affluents de la Casamance et du Sougrougrou qui dans leur
partie amont, reçoivent les eaux de surface collectées par les petits thalwegs du
plateau. Ils forment ainsi une barrière discontinue entre le domaine des plateaux
(numéro 1) caractérisé par quelques sols rouges de transition, mais surtout par des
sols beiges et beiges hydromorphes et celui des intcrfluvcs (numéro 3) isoles les uns
des autres par les vallées latérales, dont les surface convexes sont couvertes de
sols rouges typiques et les versants de sols beiges de pente, Ils serabien: bien
e
constituer aussi une forme de relief de t r a n s i t i o n e n t r e ces cic~ls ilomaincs: ilissi3ciCs
du plateau par une entaill.? plus profonde des vallées, ii 5 donnent Yliii Ssilllc~’ a
L
UI
d e s i n t e r f l u v e s ( i l n ’ e x i s t e a i n s i a u c u n e d i s c o n t i n u i t é cnt1.c 1.~5; zonL=s 2 i‘! ;, donc
e n t r e l-es r e b o r d s d e plateau e t l e s intcrf’luves, cntrc -1~s sols “I.OLIA<S <if, <.r’êtc” et
les sols “rouges de plateau”).

.
#=’
- Plus au Sud (au tiers inférieur de la carte), un autre cnscmbl c de rc liçf, de
-
dimension globale comparable, présente une r é p a r t i t i o n diffcrcntc e n t r e l e s f o r m e s
1, 2 et 3. La partie centre correspondant au domaine des plateaux (numéro 1) est
e x i g u ë ( l a r g e u r d e l ’ o r d r e d e 4 k i l o m è t r e s ) , occupée seul.cmcnt par des sols beiges
t y p i q u e s d e p l a t e a u . L e b o u r r e l e t p é r i p h é r i q u e e s t é t r o i t e t t r è s d i s c o n t i n u . L e
d o m a i n e d e s i n t e r f l u v e s , d é c o u p é p a r l e s v a l l é e s , devient largement prépond&ant .
- A la limite Sud, enfin
le domaine des plateaux (numéro 1) n’est plus représenté,
Z’ensemble d u r e l i e f é t a n t c o n s t i t u e p a r d e s i n t e r f l u v c s d o n t l a s u r f a c e p l u s ou
moins convexe est occupée par des sols rouges et Les versants par des sols beiges
de pente.
S i l a c o n t i n u i t é entre Ics diffbrcntes f’orm~~s de r~licf L’t I ‘?sistcnçc J’utl~\\
r e l a t i o n étroi t e e n t r e c e s dcrnigrcs e t l a r é p a r t i t o n d e s scil s ro\\lgcs \\at beiges
semble être maintenant établie, i 1 n’en va pas de même, ~11 cc qwi cotl~‘~~rtlC 1;~ t‘ai SOU
d ’ ê t r e d e c e t t e r e l a t i o n q u i SC s i t u e cnti5rcmcnt dans 1~ d~7111;tinc des h\\1p~~thi~scs.
11 ne nous est pas possible, e n e f f e t d e f a i r e L a p a r t Jes influenccc; cscrc&s ~;II
l e s c o n d i t i o n s d e d r a i n a g e p a r l’,Êgc” e t 1.a durée d’&volution d e s s o l s (NAIGNIEti, 1961).

Recouvrements sableux
et dunes
I S O H Y E T E S
N O R M A L E S

T R E N T E N A I R E S
rF.;yeK; ‘KOUNKA;T----------
CARTE A L ECHELL E
‘Salikeni6
D E
111000ooo
>’

- 7 -
AU NORD DE LA GAMBIE, DANS LE SINE SALOUM
.--.- ..--~__--.
- ._I_ .-.--. ..--
AU NORD DE LA BOUCLE FORMEE
PAR LA CASAMANCE
AU SUD
DE LA MOYENNE
CASA MANCE
L
__-__--
FIG.3.2.
DISTRIBUTIONS
DES SOLS DU SUD AU NORD
‘LES Flr,bRECj 50NT CEUX DE LA LEGENDE. DE LA FIG 3.4

II

-.
, ”
___...-..

_P.
II
I
5
l
‘1
4
-A-.
---------.-
-A--.
.
.._.
--..
.._. . :.
--Y-Y-.-,
6
4
FIG.3.3. COUPES CORRESPONDANTES AUX DISTRIBUTIONS
DES SOLS DE LA
F I G . 3 . 2 .
(LES NUMEROS PORTES EN REGARD DES COUl'ES SONT‘ CEUX D~LA~IL.S.~;
(LE5 NUfliROS INSCRITS AU.DESSUS C>E5 SOLS i-ONT REFERE!qCt ,J Lb, F:r,t :’

z
-zi
i
I
^
1
T
:F
.;

‘I;
*
Jallée
Versant
Aurdole de reliefs discontinus ?z profil convexe
Plateau
Petit thalweg
Sols de
Sols beiges
iols beiges de paute _~ _ S o l s rouee i a u n e
e,tvninnP+
. .
e-e
S o l s b e i g e r o s é
‘rofils no
15
14
13
12
11 10
16
1
4
3
2
r
I
4
t
PARTIE DE LA TOPOSEQUENCE SERVANT DE BASE A L’ETUDE
TOPOSEQUENCE DE KOUNKALI
‘allée
versant
Auréole de reliefs discontinus
Petit thalweg
Plateau
à profil convexe
Sols beiges
Lithosols sur Sols rouges ancien-
Sols de
Sols beiges
de pente
c u i r a s s e
nement cultivés
_ _ SOIS rouges
t y p i q u e s
_fransw
-‘
_ -Sols
d=e p b e i gl e r o s éa
t
e
a
u
‘rofils no
9
8
7
6
5
4
3
2
1
Fig. 4-1 - Coupe des toposéquences de Salikenié et de Kounkali
Répartition des sols et localisation des profils.
- N i v e a u cuirass

1
.
a’
yy”
jS”l rouge
Sol de
r-
transition
Horizon 1
13
9
8
7&
6
5
4
3
3/4
4/4
412
5/2
4/3
412
5/3
BruIl
A
1çombre
__-
.--
_--- __.
5/2
Rrun
t
A 1%
i3 1
1: ,:
Fig. 4-2 - Notations de couleur (code Munsell) en allant du sol rouge et le a01 beige hydromorphe de plateau,
dans la
toporiquence dc sds3Lmd4.

- 12 -
_.- _-------
.
jr-

i
.
I
P R I N C I P A L E S CARACTERISTICUES ~.~ORI=~fO~OCXQU~
DU SOL D E T R A N S I - I l O N .
5
F O R M E S
C O U L E U R i
T E X T U R E
!
S T R U C T U R E ’ iP O R O S I T E
!REVETEMENTS
j
N O D U L A I R E S
0
!Nuciforme p e u ’ i n t e r s t i t i r l l c , ’
Organe-argileux
A
Brun gris rouge à dominante
nette à massivr.
t u b u l a i r e vacu-
j
s u r l e s p a r o i s d e :
12 cm
1 sabl. hétérogènecet
l o c a l e m e n t
olaire e t vési-
v i d e s b i o l o g i q u e s
g r u m e l e u s e
cula1re t& f o r t e
-
12 cm
Brun rouge
i sabla-argileuse
tut>. vac. e t
A r g i l e u x
AD
!
hlassive
vés. p e u
a s s o c i é s a u x v i d e
35 cm
Rouge jaune
/
argile-sabl.
importante
j tubulaires
l
-
35 cm
Polyédrique
y
Fiss. + tub.
:A rgileux
El
Jaune rouge
a r g i l e u s e
g r o s s i è r e ,
;
trias f i n e , p e u
a s s o c i é s aux vidt 3 ‘
80 cm
peu nette
!
i m p o r t a n t e
j
f i s s u r é s e t t u b .
I 80 cm
polyéd. moy. .i / - T u b . f i n e .
% 21
Zouge c l a i r
argile-sabl.
f i n e , p e u nette
; f a i b l e d a n s l e
R o u g e s ,
petit4 A r g i l e u x l i m i t é s
l 1.lO cm
ilocal. micro-
j F . M .
e t
j
a u x agrotub~~l~s
g r e n u e
- Int. très forte
c o n t r a s t é e s i
d a n s les agro-
I
t u b u l e s
,
b 10 cm
;
argile-sabl.
iPolyéd. p e u
- Tub. fine,
i
R o u g e c l a i r ’
inette, l o c a l e -
faible dans le
d o m i n a n t e s à
;A rgileux lirriités
I
% 22
<auge clair
!
/ m e n t microgrcn\\e
F. M
pourtours
aux agrotubuivs
iz j
I
30 cm
- Int. très rortc :
é c l a i r c i s ,
d a n s les dgro- ’
f r a g m e n t é e s :
/
tubules.
-
-
-.-_-
j250 c m
Lose c l a i r
Int. dominante
R o u g e s
B 3
/
:t rouge
t u b . l o c a l i s é ?
f r a g m e n t é e s
-
-

a.
. .
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES MORPHO~QUU
DU SOL
DE TRANSITION.
C O U L E U R
POROSITE
FORMES
REVETEMENTS
NODULAIRES
0
I n t . t r è s f i n e
A
(conc. argileuses associee a une
e t t u b . vac. moy
B r u n s o m b r e
~
et grossière trè:
17 c m
développée
_1
17 c m
Brun à nuances
Sable
Int. fine et tub.
irgileux minces
A B
grises
faiblement
très fine + pore.
associés a u x
localisées
argileux
sité large d’ori-
rides biologiques
35 c m
gine biologique
35 c m
Brun, puis brun
Sabla-argileuse
Polyédrique
Fentes de
clair et brun
argile-sableuse
tri%5 g r o s s i è r e
retrait + porosi-
irgileux, m i n c e
Bl
très pâle, hétb-
a r g i l e u s e
peu nettt
té tub. très fine
.ssociCs aux
rogène, tache
peu importante
?des
10 c m
i’ocre rouille
3t cris

-
io c m
Fentes de
“concrétions”
irgilanes blan-
3run très pâle
Polyédrique
B 21
Xrgilo-sableuse
retraits rares
rouge brun à
hâtres autour
grossiere
fiss. e t t u b . e t
ocre rouille, ,i
t dans les vides
4 0 c m
mt. l o c a l i s é e
cortex noir,
es “concrétions’
1 cm
10 c m
ht. dans les
B r u n roup<’ p%lc
I32qc;
irgilo-sableuse
igrotubules
f r a g i l e s à
Fentes de
bordures tic;< ,i-
50 c m
retrait
lorées
10 c m
nt. dans les
peu ahondarnr,s
B 3(C)
tgrotubules
en lambeaux
io' cm
/
ï-OUiJC
--d

Tableau 5-6.
E V O L U T I O N D E L A C O U L E U R D E S S O L S R O U G E S A P R E S L E U R M I S E E N C U L T U R E
S O U S F O R E T
1
S O U S C U L T U R E S
( O U J A C H E R E S )
jites de villages anciens
Exemple de Séfa - zone de
:ORIZONS
laut de pente en bordure de
pente faible (Plateau)
\\
rallée
A
Brun rouge sombre
Rouge jaune brun (5 YR 5/6)
B r u n g r i s ( 1 0 Y R 4/2)
(2, 5 YR 3/4)
A B
Rouge sombre (2, 5 YR 3/6;
R o u g e c l a i r (2, 5 Y R 6/6)
Jaune rouge brun (5 YR 6/6)
Bl
Rouge (2, 5 YR 4/6)
R o u g e
(2, 5 YR 5/8)
Rouge jaune brun (5 YR 5/6)
B2
Rouge (10 R 3/6)
Rouge
(20 R 516)
Rouge clair (2, 5 YR 6/8) +
Formes nod. ocre rouge et
rouges.