Primature DÉlBgation Génarale Ministère ...
Primature
DÉlBgation Génarale
Ministère
à la Recherche Scientifique
de 1'Equipement
et Technique
1
‘1
\\
.
Estimation des chances de réussite de 3 types d’arachide
( 9 0 ,
----II--------------_____I______________- -------.s---------
1 0 5 e t 12û jours)
--w.--------- m-c-
Qartir d e l ’ a n a l y s e eluvi’ométriguè
- - - - - - - - - - - - - - - m-w -m-w------ - -
programme Brunet-Maret (ORSTOM)
--------------------__I_______
- C a s d e B a m b e y -
-.wm--I------
Par
C. DANCETTE (Agronome IRAT détach6 à 1'ISRA)
en collaboration avec Messieurs M. SECK, R. VASIC et A. ÎJDIAYE (S.H.N.)
Institut SBn6galais dz Recherches Agricoles
( I . S . A . A . )
Juillxt
1978
S e r v i c e d e l a I-ISteoroloqie NationaI.c
(SJ~.I‘.j,) ..
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Les auteurs essayen.
e tirer parti des principales con-
naissances pluviom6triques ai
ises auprks du service hydrologi-
que de 1' ORSTCPI : listings 1
viom6triques des principales sta-
tiens sén8galaises d'une par
t analyse fréquentielle de totaux
pluviométriques glissants, p:
sur des périodes variables, dlautre
part. Par ailleurs, les exig
:es hydriques de certaines cultures
sont maintenant suffisamment
nnues (besoins en eau, résistance
aux sécheresses de début de (
le... > grke aux_travaux de la re-,
cherche agricole, pour opérel
v e c p r o f i t cette c o n f r o n t a t i o n
entre les espérances de pluit
t les besoins hydriques d'une plan-
te donnée. Cette analyse agrt
imatique porte sur 3 types d’ara-
chide différeqci6s par leur :
gueur de cycle (90, 105 et 120 jours)
e t s u r l a p l u v i o m é t r i o d e l a
ation agronomique de Bamboy (période
de 54 années). La méthode prr
ntée vise à estimer les chances de
réussite respectives de ces tl
s cultures, à p a r t i r d e s critùres
d'ordre
hydrique.
Des applications pei
nt découler de ce travail au niveau
du développkment, en ce qui c
cerne les décisions de semis ou le
choix des varir5tGs r'a diffuse]
!.a méthode peut @tre appliquée à
de nombreuses autres station5
t c u l t u r e s d i f f é r e n t e s , i l s u f f i t
d.'adapter les critères d'anal
,‘j’ retenus dans ce cas pr0cis.
Plots c l é :
---mw---
Besoins hydriquez
arachide, durée de cycle,
p r o b a b i l i t é d e ré
;Site, pluviométric, pluie de semis,
.-
-‘,
0.
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*
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-
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*
E s t i m a t i o n d e s c h a n c e s d e r é u s s i t e d e 3 t y p e s d ’ a r a c h i d e ( 9 0 , 1 0 5 e t 1 2 0 Jours)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
------...------- -m-v - - - - - - - - - - - - -..m-
à partir d e l ’ a n a l y s e p l u v i o m é t r i g u e
- - e.--------m----- - - - - - - - - - - - - - - - -
programme Urunet-r:oret (ORSTOM)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- Cas de Bambey -
----------1-
S 0 M M A 1 R E
-=-=...=-=.d=-=-=-
paqes
1
Introduction et avertissement au lecteur
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
. . . . . . . . . . \\ . . .
3
II
Réussite du semis en humide d’une culture d’arachide...
--------------------_______I____________------------
6
III
Satisfaction des besoins en eau pendant toute la
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
--m.------w-----
duree d u c y c l e d e l ’ a r a c h i d e
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A r a c h i d e d e 90
jours
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b ) A r a c h i d e d e
1
2 j 0
o u r s
4
Arachide de
105
j o u r s ( i n t e r p o l a t i o n )
I V
P r o b a b i l i t é d ’ a l i m e n t a t i o n h y d r i g u e s u f f i s a n t e Four d e s
_-------------------_I______
m-m - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
v a r i é t é s d ’ a r a c h i d e d e c y c l e d i v e r s (90, 1 0 5 , 1 2 0 J o u r s )
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ---.s---------- s-m- --w-e m--w
h
10
Bamboy
. . . . . . . . . . . . . . ..I..............................
t
---w----
14
I
V
Commentaires et Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . ..a..........
----i---------------------
Bibiiographie
1
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1 - INTRODUCTION
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ComPté:'tenu des ‘tour
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dlvorses . que peut prendre chaque
annee la saison des p'luïes
Iü36negal, l'agriculteur est amen6 à
prendre des décisions c.tiPi
lés et donc certains
risques, rela-
tifs au semis en humide de
,a culture d'arachide. Les débuts de
saison des pluies et de dé1 !irrage de la campagne agricole diffe-
rent principalement par le
idates et par l'importance quantitati-
vo de la première pluie (OI
série de pluies) de semis.
Plus le semis est prl
;oce,
plus la culture a de chances de
pouvoir boucler son cycle I sst-à-dire de disposer de pluies jus-
que vers la récolte, mais 1
#AS elle risque d'avoir de difficulté
en début de campagne, si 11
pluies, ne s'installent pas s0rement.
Plus le semis est ta:r: Lf, plus la culture a de chances de
pouvoir. bénéficbe.r--de.pliJit
3) abondant.es en début- de'cycle, mais
plus elle risque de souffr:
,,.,,
.
.-. . .
i : de secheresse .en.fin..d,e cycle (mau-
vaise alimentation hydriqut 3 let durcissement du sol-entravant la
récolt&).,
..
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L . . .
,,
. . . .
. .” ” .
Par ailleurs, une grc3 ; :i;e précipitation de semis garantit
un meilleur début de campa!
r: et même une meilleure satisfaction
globale des besoins hydriql
:; de la culture sur toute la duree
de son cycle ; cependant, 573 ., la culture démarre trop tBt (par
exemple début Juin à aambel
.<
-
.
.
I
,et trop bien, e.lle -.s~ara.~rapidement
vigoureuse et exigeqte en ( ~I..U , donc plus vulnérable a une date
(dB'.büt J-tiillet à 'Bam'boy) oi. J ,110s pluies risquent de ne pas @tre
suffisantes ni .bien install<~r.:is. " .
-.._
Les p.r.o,grès obtenus .d: ils le domaine. ,d.e 1.3 .pl.uviométrie
(nombre de postes, longueur les periodes de relevé, qualit et
. pérennité des- observations,
i~mélio'r'at'i'on du trai-tement statisti-
que des données) funt que lr ; météorologistes et les agroclinato-
logistes peuvent, en chiffr: I:t les risques encourus, contribuer
à des prises de décision pli ; rationnelles dans le domaine des
varibtés prbconisées et des :amis eux memes.
.
.
Ce travail conjoint de la Météorologie Nationale et do
l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) vise à defi-
nir une méthodologie d'utilisation de l'analyse statistique des
pluies fournie au SQnégal par le service hydrologiqua de L’ORSTOPI
(programme Brunet-Moret) afin de faciliter dans un premier stade
l e s c h o i x q u ’ a u r o n t à faire les chercheurs et les responsables du
développement agricole. Dans un second stade, il ne serait pas
utopique de vouloir toucher directement les agriculteurs eux-mê-
mes après avoir mis au ooint un système d’avertissements agricoles,
parallélemcnt à une formation adéquate des utilisateurs (pluvio-
métrie appliquée' connaissance chiffrée des réserves hydriqucs du
s o l e t d e s e x i g e n c e s
h y d r i q u e d e l a c u l t u r e ) .
Le service de la Metéorologie Sonégalaise (Ministère do l'E-
quipomont ) m a î t r e d ’ o e u v r e , 1'ISRA P.G.R.S.T.) et la D.G.P.A.
(Ministe,re de Developpement Rural), avec l'appui des Sociétes de
développement agricole, oeuvrent actuellement dans ce sens et
essayent de définir ensemble une stra’tegie d'intervention pcr-
mettant de valoriser en milieu rural l'acquis agrométéorologiquc.
Une trentaine de postes pluviométriques, bien choisis, répartis
-'
sur tout le territoire sénégalais et disposant d'une periode de.
relevés supérieure à 40 ans, peuvent &tre traités de façon.comp&-
rablc 2 celle de Garnbey qui nous sort de test dans cette etudc.
Le traitement généralisé de ces postes par le service de la Météo-
rologie Nationale nécessité seulement l'adaptation locale des cri-
teres agronomiques retenus. Il s’agit en particulier de chiffrer
p a r z o n e géo,graphique, l e s b e s o i n s hydriques des principales cul-
tures. Ceci peut 6'tre fait .do façon suffisamment précise à partir
des résultats obtenus par 1'ISRA en bioclimatologie agric'ble :
besoins en eau des cultures de mil, arachide, niebé, riz pluvial,
et, estimation des variations dans le temps et dans l'espace de la
demande evaporative d’ordre climatique (DANCETTE 76). Ulterieurc-
ment,
toutes les cultures pourraient @tre etudiées en relation
avec la pluviométrie, en adoptant une méthode similaire à celle
qui va 3tre expostfie.
-
C I
_ _ - -
.-
*
*
AVERTISSEMENT AU LECTEUR
------------_-----------
Cette étude se veut sim(Ja et facilement ggnéralisable ; elle
correspond à une Premiere appiciche globale du problème de l'adapta-.
-.
- - - -
-x --. _ -
tion des cultures au milieu n:t;urel (relations complexes, eau-sol-
-
-
^ .,-I.I -_.,_ I_ ----. >-
plante). Ceci implique forcémrrit des hypothèses simplificatrices
dont les principales sont les rluivantes :
- Un r61o de "volant de stécurité” e s t .assuré p a r l e s o l ; c e
. dernier .est en effet consid0rt” c o m m e u n r é s e r v o i r r e t e n a n t t o u t e s
les pluies reçues et suffisant ià assurer les besoins hydriques de
'.
la culture, lorsque les pluies. iont ét6 supgrieures ZI ces besoins ;
-. Les pluies sont relativpment bien rdparti’es pendant les
périodes de 30, 60, 90, 105 et !120 jours, anMys8es statistique-
ment ;
- Les besoins hybrlques 7i3 varient pas pour une m@me culture
. .
e t p o u r u n e mbme z o n e d ’ u n e an-lise à l ’ a u t r e , a l o r s q u e l’expérience
montre qu'ils peuvent varier e-1 fait de plus ou moins 10 $ environ,
autour de la moyenne, compte triw d’une demande évaporative elle-
méme variable sous l'influence des facteurs climatiques ; * N.B.
- Les sols sableux, proflnds et assez perméables, peuvent stoc-
ker au moins une centaine de millim&tres d'eau utilisable, sur un
B deux mètres d’6paisseur.
Les études menées parall!.icment par la recherche montrent
:.
q u e p o u r dei a n a l y s e s p l u s finf?!i; e t e n c o r e p l u s pr&cises, il est né-
cessaire de faire pratiquement S\\ieur
après jour, un bilan hydriquc
complet supposant une très bonii(t!
caractérisation hydrodynamique de
Il.
chaque type de sol (VACHAUD et ~1. 1973 ot 1937 ; HRLL, 1.977).
Cependant, plutbt que de roe rien proposer et d’attendre long-
temps une connaissance plus palf:aite des phénom$nes, il importe,
dans ce domaine particulièrumetlt.
c r u c i a l d e l ’ a g r i c u l t u r e plui/iale
en zone semi-aride, de procr4dei ,par étapes et surtout de commencer
à v a l o r i s e r , m@me modestement j 1.. imparfaitement, certains acquis
scientifiques.
*Q.
Dans ce genre d ‘ét.rcile, o n ne p e u t p a s n o n p l u s consid6rer
les différences variétales c:om:ternant la rgsistance physiologique à
la sécheresse, et dont 10s s61L:ctionneurs essayent de tirer parti.
*
L,
-I
-
II - REUSSITE DU SEMIS EN HUMIDE D'UNE CULTURE D'ARACHIDE
---_-------------------- --------------------____I___
a) Besoins.hydriques de survie pendant le Ier mois suivant le
. .
.-
. . .
semis en humide (p hase vaoétative de-la Culture) consécutif
à une pluie inférieure à 60 mm
Pendant les 20 premiers jours, la culture peut survivre
avec 1,5 mm/jour soit 30 mm pendant 20 jours.
-m
Pendant les 10 jours suivants, la culture a besoin de
3,0 mm/jour soit 30 mm pendant ces 10 jours.
Au total, pour le premier mois, le succès du semis sera
assuré avec un minimum de 30 + 30 = 60 mm de pluie.
-'Exemple de calcul de probabilité de réussite du semis
pour une pluie de 45 mm le 25 juillet (206~ jour de l'année) :
les besoins pour le mois suivant cette pluie de semis, sont de
60 - 45 = 15 mm. On cherche donc dans l'anal 2s statistique quelle
e s t l a p r o b a b i l i t é d e r e c e v o i r 15 m m pendan J 30 jours qui suivent
le 25 juillet. On trouve que cette probabilité s'élève à 99 '$.
b) Réussite du semis après une qrosse pluie depassant ou égalant 60mm
Cette pluie garantit la réussite de la culture pendant le
I e r m o i s (critères ci-dessus), mais si elle survient très précoce-
ment,
on risque de subir une sécheresse grave pendant le 2ème mois,
à un stade où cette culture sera déjà bien avancée et aura des
besoins. hydriques de plus en plus élevés. Les besoins s'élevant
pendant ce deuxième mois à 5 mm/jour en moyenne, l’experioncc a
montré qu'on peut en condition de sécheresse descendre jusqu'à 80 $
de ces besoins sans que les rendements soient trop affectés, c'est-
à - d i r e 4 mm/.jour. La cultura a donc besoin pendant ces deux premiers
mois d’eu moins 60 mm + (4 mm x 30) = IA0 mm.
'I Exemple de calcul de probabilité de réussite du semis :
Il tombe 75 mm le Ier juin (151e jour de l'année) ; pendant les
60 jours qui vont suivre, il va falloir recevuir u n m i n i m u m d e
(180 - 75 = 105 mm) de pluie, L'analyse statistique montre que 1 'on
a 7 0 $I de chance, qu’il en soit ainsi,
Si au lieu de 75 mm on reçoit 105 mm iii la memo date, il rostcrait
à recevoir dans les 2 mois suivant le semis,
ut1 minimum de 75 mm
de pluie que l'on a 39 $ de chances d'obtenir d'aprùa l'analysa
statistique.
/
. . . .
c) -Dates.--de semis. à. Bambey, ,_ P L!A~.. une pério& de 54 années.
I.
I . . . Le. graphique. qui su . fg .,tpontre .co.mm,en$ se. dis$T$.Q+nt les
dates de pluie de semis au CO I.‘:s de la période.. A-e.- pourcentage de
~~S(OU a n n é e s ) d e p l u i e s d o s jrinis q u i o n t p u a v o i r l i e u a v a n t cha-
que date, est exprimé par rap 111lrt aux 54 années de la période.
?
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III - SATISFACTION DES BESOINS EN 5llU PENDANT TOUTE LA DUREE DU CYCLE
-----------------------------,----------------------------------
DE L'ARACHIDE (DANCETTE, Sep;izmbre 1976)
--------w---B
a) Arachide de 90 jours
Ses besoins maximum en Bau sont à Bamboy, en année normale,
de l’ordre de 400 mm. On peut ilstimer que les rendements seront
encore acceptables si l'on des:end jusqu'a 80 $ de cette valeur
soit 320 mm. On doit faire l'h/pothèse toutefois que ces 320 mm
seront bien répartis.
T Exemple de calcul
On reprendra le cas du I!laragraphe
II (a) :
pluie de 45 mm le 25 juillet(2I)ri;e jour de l'annec).
La culture aura encore besoin Fun minimum de : 320 - 45 = 275 mm
pendant les 90 jours suivant 14; 25 juillet. La probabilité de cette
éventualité est de 99 70.
b) Arachide de 120 jours
Ses besoins maximum SOI~.~ de l’ordre de 600 mm. On peut là
aussi retenir un seuil de 600 ~80 $ = 480 mm.
t Exemple : dans le ca:; de la pluie de 45 mm le 25 juillet,
il faudrait encore un minimum I~{I! 435 mm (480 - 45) dans les 120 jours
suivant le 25 juillet. Cetto é~~f!!ntualité a une probabilité de 78 $.
c) Arachide de 105 jours
Ses besoins optimum SOI 4, de l’ordre de 530 mm, soit un
seuil limite de 530 x 80 $ z $Sj mm.
Si on ne dispose pas dt :L'analyse statistique pour ce
découpage précis de 105 jours, Gin peut interpoler les probabilit6s
entre les d8coupaQcs de 90 et TCl~~0 jours, ou encore mieux entre les
découpages de 100 et 110 jours cii on en dispose. Si ce découpage
a étB demandé pour l'analyse, j.1 n'y a pas de problème et on pro-
cède comme précédemment.
Exemple : s'il pleut 4! imm le 25 juillet, il faudrait race-
voir Encore 380 mm pendant les 305 jours suivant le 25 juillet. La
probabilit8 de les recevoir per oant 120 jours istant de 89 '$ et
celle de les recevoir pendant 511 jours étant de 87 $, l’interpo-
lation nous donne une probabilité de l’ordre de 86 $ de recevoir
380 mm de pluie, pendant les If? jours suivant le semis.
”
.
- 10 -
IV - PROBABILITE D'ALIMENTATION HYDRIQUE SUFFISANTE POUR DES VARIETES
--w---w------- ---------------_----_l_________l________----------
.
DIARACHIDE DE CYCLES DIVERS
(90 105 et 12.0 ;our.s) A B.AM.B.EY _ ~ . _. _
q--m---------.. -------------,,,-I ---------------- ----..m.-----
2
Cette probabilité sera estimée en faisant le produit de
la probabilité de reussite du semis (identique pour toutes les
;
variétés), par la probabilité de satisfaction minimale dcs,be-
soins en eau pendant toute la duree du cycle (differente selon
.
la durée du cycle).
r Exemple de calcul
- a).Arachide de 90 jours'semée le 25 juillet, sur une pluie de
45 mm : exemples II (a) et III (a).
Probabilité de réussite = 99 $ x 99 72 = 98 $
- b) Arachide de 120 jours dans les memes conditions de semis
exemples II (e) et III (b). Probabilité = 99 $ x 78 $ = 77 $.
- c) Arachide de 105 jours dans les mems conditions
exemples11 (a) et III (c). Probabilité = 99 $ x 88 $ = z;,
. RESULTATS
--Iv-
Ils figurent sous forme de trois tableaux ,r.elati,fs aux
.
<,
.
trois sortes de variétés d'arachide.de 90, lOSet l!i?.b jou'rs.
.Pour une quantite de pluie de semis et pour une date donnees,
un peut-lire dans chaque carre
ainsi délimité :
'..' .'-
Ière ,ligne PI =.la,probabilité en $ de reussite du semis
'Leme-ligne P2 = la probabilité on $ de satisfaction des besoins
h y d r i q u e s minimaux pour la durée totale du cycle
3ème'ligne P3 ='la probabilité globale d'alimentation hydriquo
suf,fisante, qui est le, produit des deux premieres
v a l e u r s .
'Exemple : Tableau No 1 "Arachide. de 90 jours"
pour une pluie de semis de 60 mm à la date du 20 juin
(171e jour do l'année), on lira :
' PI = 92 '
I P2 = 99
' P3 zz 91 /
l
i
L --5
PROBABILITES DiALIMEbJTA-I
i3N HYDRIQUE SUFFISANTE POUR
UNE CULTURE D'ARACHIDE
,: VO JOURS SEMEE EN HUMIDE
A BANBEY SUR DES PLU1 i? ALLANT DE 15 A 105 mm
' ? .-=-=-=-=-=m=..-,-=-=-=.-w=-=-=-=-=;
1: - =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
. ,
l .<.
!
n leme jour de lLIann8e et date
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1191 ;196;201
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; 15 ;20
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! 15
98;99ii 99i 99 /
99, 99!99 ;97I 95;91;89 ;' 80 1 69 ;45; 25 ;
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67;73!, 91! 94 I,96i 97,97 ;95, 94;90;88 ;;79
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Limite
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On lira par exemple pour urio p. .lie de 20mm survenant le 171ème jour de
'U-----.
l'année, c'est-à-dire le 20 Ju FI :
i 74!'! Ière ligne : 74% de chances de
:iussite du semis
! 99 ! 2ème ligne : 993: de chances de : rltisfaction globale des besoins hydriqucs
[ 73 z 3ème ligne : 73): dz chances t:ot: 1_ es
. 1 POU~ toute la durée du cycle
tp-
x B 2
..a'2 : Les chences de réussite du sem
I ^
_
: sont calculées sur la base :
, .-
,
_
*.
*
PROBABILITES D~ILIMEK~~~I~N HYDRIQuE S U F F I S A N T E
POUR UNE CULTURE
r
D'ARACHIDE DE 105 JOURS SEMEE EN HU!lIDÉ A BAMBEY,
SUR DES PLUIES ALLANT' DE 15 A 105 MILLIMETRES
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Juillet ,
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1: ‘5 ! 64; 72;
81; 86; 87;9O,i 92; 93; 72;90;86, 83; .76i 68,62,
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.
17
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! 71! 80! 90! 95!.: 96!98! 98! 98! 98!98!?7! 95! 93!
;L!.B.l :
On lira par exemple pour une pluie de 2Omm survenant le 161e jour
de l'année (10 Juin)
1
! !;9 1! Ière ligne : 49$ de chances de réussite du semis
! 32 ! Zème ligne : 82% de chances de
isfaction globale des besoins en eau pi--
GO
!--.1 38me ligne : 40/j de chances tota-, -dant
toute la durée du cycle
le d'alimentation hy-
drique suffisante
./
f;
2
-2 , ._ .
: Les chances de réussite du semis sont calculées sur la base :
- - -
. du premier mois suivant le semis pour
i5 4. P 4: 60 mm
rit-3 c- doiiv nmnm; nmc mni c cini tlcrnt 10 cmmi c nntc7 0 \\ Lfl mm
EI
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- ‘i ; me .
PROEABILITES D'ALIMENTATIOh HYDRIqUE SUFFISANTE,POUR
UNE CULTURE D'ARACHIDE DE 120 JOURS, SEMEE EN HUMIDE A BAMBEY,
SU'R DES PLUIES ALLANT 1E 15 A 7,125 MILLIMETRES
i=A=,=,=Lfi---=-=-=-=-=..=
=-=~---=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=~
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. py5 i 20; 25; 1 , 5.
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-*- : On lira par exemple pour une plu& de. 10.5"mm tor&z&k le Ier Juin (152s
jour de l'année) :
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: :
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,. L.
-II
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89 1 ProbabilitB de réussite du semis
I
'.
95 !
Probabilité de satisfaction gïobi.,lc dés besoins en eau sur tout le cycle
85 ;
Probabilité totale
-*
$!Jl!J : Probabilith de raussite du semi'; calcul6e sur la base ?
du premier mois suivant 1o s; qiis quand
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l+$. P (:Omm
. des deux oremi RTC mn i CT cg-: ..- ' .,
- 14-
-
i
Ii
ri
v - COMMENTAIRES ET CONCLUSION
------_---L--^------_____I
Sur les trois tableaux précédents, nous avons encadré les seuils
de probabilité globale P égaux ou supérieurs
à 80 yj
à 90
$
à 95
Ceci met très bien en évidence les chances de réussite variables
des cultures d'arachide compte tenu de la quantité de pluie de semis,
de la date de cette pluie de semis, de la durée de cycle retenue.
Ces tableaux peuvent &tre utiles aux chercheurs et aux respon-
sables du développement, p o u r d o n n e r c e r t a i n s c o n s e i l s s u r l ’ o p p o r t u -
nité du semis, et surtout sur la variété à adopter localement, voire
à adapter à la tournure que peut prendre chaque année le debut de. la
^, . I
saison des pluies, après avoir retenu un seuil de probabilité de
réussite compatible avec le souci de sécurité et de gain des cultivateurs
On remarquera ainsi que dans la zone de Bambey, les c.hanc,es de.
_-.-- .-..
réussite d’une culture d’arachide de 90 jours peuvent @tre beaucoup
plus larges au seuil de 95 $ (19 années sur 20) que pour des variétés
de 105 et 120 jours. Ceci reste valable pour les seuils de 90 $ (neuf
années sur dix) et 80 $ (quatre années sur cinq).
Cependant,
avec par exemple une pluie de 75 mm, le Ier juillet,
on pourrait préconiser avec un risque très limité, de préférence 3
la variété de 90 jours (90 7: de chances de réussite), une variété de
105 jours (97 7: de chances de réussite) ou même de 120 jours (95 70 de
chances de réussite). Ces dernières variétés peuvent en effet valori-
ser de meilleure façon les pluviométries abondantes qu'une arachide
d e c y c l e c o u r t .
Avec une pluie de 30 mm lc ICI Août,
il est évident qu'il f‘audrait
préconiser la variété de 90 jours qui a encore 91 $ de chances de réus-
s i t e , contre 65 $ pour la variété de 105 jours et 50 7; seulement pour
la varieté de 120 jours.
Les décisions doivent toutefois prendre e n c o n s i d é r a t i o n l a neces-
sité d’avoir le plus souvent possible un bilan hydrique positif :
pluie - besoins en eau de la culture20 mm ;
ceci,
afin que l’excédent hydrique espéré puisse réalimenter les ré-
serves profondes du sol (alimentation hydriquo des arbres, recharge
des nappes d’origine pluviale) ou tout simplement constituer une
réserve hydrique de sécurite dans les deux premiers mètres do sol, pou-
vant profiter à la culture suivanto.
CIes considérations de cet ordre peuvent faciliter la mise en
oeuvre dans les zones cultivées. d’une v&ritat)lG nnl i t.i njto rtc> 1' =>=~II
Aménagement du TerritoirS :
1-w-1 - - SI .m- - II e
'_ '.
Quelques données agropL;JviomBtriques de 16 stations du
,.
Seriegal - periode 1932.- 1965
Ministère du Plan et du DSveloppemant - Dakar Avril 1967
BRUNE-T-MORET Y.
Analyse fr6quent i le118 de totaux pluviométriques glis-
sants .prïs sur des périodos leriables - dot. Ronéo 1969 -
-0R;STOM 24 rue Bayard 75 008 liaris
DANCETTE C.
Les-besoins en eau dr:s plantes de grande culture au
Séné.gal - in isotopes and raij:l.ation technics in soi1 phy'sics,
and irrigation studies
A,,I.l: IA.
SM 176/36 - ‘Viennk 197’4
DANCETTE C.
Cartes d'adaptation <i la saison des pluies des..,mils a and
cycle court dans la moitié iJk I%d du 'Senegal "efficiency of uategfer-
tilizcr
use in semi-arid rcb :..ons". Comité consultatif AIEA.
Bambey'- SQnegal (10 au 14 N[\\'.'1975 - FAO-AIEA)
tech..doc. No 192 Vienna 197i.
DANCETTE C., 'SOW C.S.
Analyse agroclimatique de la saison des pluies
"'en vue de fac’iiiter les chai> !de la recherche et du développement
agricoles (le cas de Nioro-dl -IRip) CNRA Bambey-ISRA-Sept.
1976.
FOREST F. Bilan hydrique efficace cit prospection décadaire des besoins
.en eau des culbures pluviales ien zone SOudano sahelienne..
Cahiers p8dagogiqucs ot clpieratior,ncls
Flinistère de la Cooperation, Direction de l’aide au
développement Paris 1974,
HALL, A.E.'and DANCETTE C. Analysi::; of fallour,-farm,ing in semi-Asid
Africa;a m o d e 1 to simulate th;:-! hydrologie budgelt T R.iverside
University o f California; à pzt1raS.tr.e ‘in A.gronomy Journal .-
.,
: <
;.
Septembre 1977.
:’
RIJKS D .
Etude portant sur l’analYee de la régularite’ de's pluies,
dans le bassin du Fleuve Sdncl;;,ial -(OMVS-FAO-PNUD) Mars 1972
. . . / ..*
S E C 1.: M .
Etude des principaux facteurs m6téorologiques au S6négal -
in Agron. trop. Vol XXV No 3 mars 1970
VACHAUD G., TEHEL J., ROYER J.M., GOLCATO R. ContrBle automatique
in situ des transferts d'eau dans la zone non saturée.
proc. of a symposium "isotopes and radiations techniques in
studies of soi1 physics"
AIEA Vienne P. 251 - 270 - 1973.
VACHAUD G., DANCETTE C., SONKO M., THONY J.L., MQthodes de caracté-
risation hydrodynamique in situ d'un sol non saturé. Applica-
tion à deux types do sol du Sénégal, en vue de la ddtermination
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IMG - CNRS (Grenoble), ISRA : CNRA Bambey et Richard Tell -
Septembre 1977.
DÉlBgation Génarale
Ministère
à la Recherche Scientifique
de 1'Equipement
et Technique
1
‘1
\\
.
Estimation des chances de réussite de 3 types d’arachide
( 9 0 ,
----II--------------_____I______________- -------.s---------
1 0 5 e t 12û jours)
--w.--------- m-c-
Qartir d e l ’ a n a l y s e eluvi’ométriguè
- - - - - - - - - - - - - - - m-w -m-w------ - -
programme Brunet-Maret (ORSTOM)
--------------------__I_______
- C a s d e B a m b e y -
-.wm--I------
Par
C. DANCETTE (Agronome IRAT détach6 à 1'ISRA)
en collaboration avec Messieurs M. SECK, R. VASIC et A. ÎJDIAYE (S.H.N.)
Institut SBn6galais dz Recherches Agricoles
( I . S . A . A . )
Juillxt
1978
S e r v i c e d e l a I-ISteoroloqie NationaI.c
(SJ~.I‘.j,) ..
_-
-- ---
-
*-
kJ ‘m
R é
-ce,
u m é
-m--m
Les auteurs essayen.
e tirer parti des principales con-
naissances pluviom6triques ai
ises auprks du service hydrologi-
que de 1' ORSTCPI : listings 1
viom6triques des principales sta-
tiens sén8galaises d'une par
t analyse fréquentielle de totaux
pluviométriques glissants, p:
sur des périodes variables, dlautre
part. Par ailleurs, les exig
:es hydriques de certaines cultures
sont maintenant suffisamment
nnues (besoins en eau, résistance
aux sécheresses de début de (
le... > grke aux_travaux de la re-,
cherche agricole, pour opérel
v e c p r o f i t cette c o n f r o n t a t i o n
entre les espérances de pluit
t les besoins hydriques d'une plan-
te donnée. Cette analyse agrt
imatique porte sur 3 types d’ara-
chide différeqci6s par leur :
gueur de cycle (90, 105 et 120 jours)
e t s u r l a p l u v i o m é t r i o d e l a
ation agronomique de Bamboy (période
de 54 années). La méthode prr
ntée vise à estimer les chances de
réussite respectives de ces tl
s cultures, à p a r t i r d e s critùres
d'ordre
hydrique.
Des applications pei
nt découler de ce travail au niveau
du développkment, en ce qui c
cerne les décisions de semis ou le
choix des varir5tGs r'a diffuse]
!.a méthode peut @tre appliquée à
de nombreuses autres station5
t c u l t u r e s d i f f é r e n t e s , i l s u f f i t
d.'adapter les critères d'anal
,‘j’ retenus dans ce cas pr0cis.
Plots c l é :
---mw---
Besoins hydriquez
arachide, durée de cycle,
p r o b a b i l i t é d e ré
;Site, pluviométric, pluie de semis,
.-
-‘,
0.
n
*
-L.
-
-.-
*
E s t i m a t i o n d e s c h a n c e s d e r é u s s i t e d e 3 t y p e s d ’ a r a c h i d e ( 9 0 , 1 0 5 e t 1 2 0 Jours)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
------...------- -m-v - - - - - - - - - - - - -..m-
à partir d e l ’ a n a l y s e p l u v i o m é t r i g u e
- - e.--------m----- - - - - - - - - - - - - - - - -
programme Urunet-r:oret (ORSTOM)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- Cas de Bambey -
----------1-
S 0 M M A 1 R E
-=-=...=-=.d=-=-=-
paqes
1
Introduction et avertissement au lecteur
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
. . . . . . . . . . \\ . . .
3
II
Réussite du semis en humide d’une culture d’arachide...
--------------------_______I____________------------
6
III
Satisfaction des besoins en eau pendant toute la
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
--m.------w-----
duree d u c y c l e d e l ’ a r a c h i d e
Y
? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
A r a c h i d e d e 90
jours
? ?
b ) A r a c h i d e d e
1
2 j 0
o u r s
4
Arachide de
105
j o u r s ( i n t e r p o l a t i o n )
I V
P r o b a b i l i t é d ’ a l i m e n t a t i o n h y d r i g u e s u f f i s a n t e Four d e s
_-------------------_I______
m-m - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
v a r i é t é s d ’ a r a c h i d e d e c y c l e d i v e r s (90, 1 0 5 , 1 2 0 J o u r s )
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ---.s---------- s-m- --w-e m--w
h
10
Bamboy
. . . . . . . . . . . . . . ..I..............................
t
---w----
14
I
V
Commentaires et Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . ..a..........
----i---------------------
Bibiiographie
1
5
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I
’ 2
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J
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1 - INTRODUCTION
. . _ --yyyy--y7--
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ComPté:'tenu des ‘tour
-‘.
.”
:
:reS
dlvorses . que peut prendre chaque
annee la saison des p'luïes
Iü36negal, l'agriculteur est amen6 à
prendre des décisions c.tiPi
lés et donc certains
risques, rela-
tifs au semis en humide de
,a culture d'arachide. Les débuts de
saison des pluies et de dé1 !irrage de la campagne agricole diffe-
rent principalement par le
idates et par l'importance quantitati-
vo de la première pluie (OI
série de pluies) de semis.
Plus le semis est prl
;oce,
plus la culture a de chances de
pouvoir boucler son cycle I sst-à-dire de disposer de pluies jus-
que vers la récolte, mais 1
#AS elle risque d'avoir de difficulté
en début de campagne, si 11
pluies, ne s'installent pas s0rement.
Plus le semis est ta:r: Lf, plus la culture a de chances de
pouvoir. bénéficbe.r--de.pliJit
3) abondant.es en début- de'cycle, mais
plus elle risque de souffr:
,,.,,
.
.-. . .
i : de secheresse .en.fin..d,e cycle (mau-
vaise alimentation hydriqut 3 let durcissement du sol-entravant la
récolt&).,
..
.'
"
_.
L . . .
,,
. . . .
. .” ” .
Par ailleurs, une grc3 ; :i;e précipitation de semis garantit
un meilleur début de campa!
r: et même une meilleure satisfaction
globale des besoins hydriql
:; de la culture sur toute la duree
de son cycle ; cependant, 573 ., la culture démarre trop tBt (par
exemple début Juin à aambel
.<
-
.
.
I
,et trop bien, e.lle -.s~ara.~rapidement
vigoureuse et exigeqte en ( ~I..U , donc plus vulnérable a une date
(dB'.büt J-tiillet à 'Bam'boy) oi. J ,110s pluies risquent de ne pas @tre
suffisantes ni .bien install<~r.:is. " .
-.._
Les p.r.o,grès obtenus .d: ils le domaine. ,d.e 1.3 .pl.uviométrie
(nombre de postes, longueur les periodes de relevé, qualit et
. pérennité des- observations,
i~mélio'r'at'i'on du trai-tement statisti-
que des données) funt que lr ; météorologistes et les agroclinato-
logistes peuvent, en chiffr: I:t les risques encourus, contribuer
à des prises de décision pli ; rationnelles dans le domaine des
varibtés prbconisées et des :amis eux memes.
.
.
Ce travail conjoint de la Météorologie Nationale et do
l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) vise à defi-
nir une méthodologie d'utilisation de l'analyse statistique des
pluies fournie au SQnégal par le service hydrologiqua de L’ORSTOPI
(programme Brunet-Moret) afin de faciliter dans un premier stade
l e s c h o i x q u ’ a u r o n t à faire les chercheurs et les responsables du
développement agricole. Dans un second stade, il ne serait pas
utopique de vouloir toucher directement les agriculteurs eux-mê-
mes après avoir mis au ooint un système d’avertissements agricoles,
parallélemcnt à une formation adéquate des utilisateurs (pluvio-
métrie appliquée' connaissance chiffrée des réserves hydriqucs du
s o l e t d e s e x i g e n c e s
h y d r i q u e d e l a c u l t u r e ) .
Le service de la Metéorologie Sonégalaise (Ministère do l'E-
quipomont ) m a î t r e d ’ o e u v r e , 1'ISRA P.G.R.S.T.) et la D.G.P.A.
(Ministe,re de Developpement Rural), avec l'appui des Sociétes de
développement agricole, oeuvrent actuellement dans ce sens et
essayent de définir ensemble une stra’tegie d'intervention pcr-
mettant de valoriser en milieu rural l'acquis agrométéorologiquc.
Une trentaine de postes pluviométriques, bien choisis, répartis
-'
sur tout le territoire sénégalais et disposant d'une periode de.
relevés supérieure à 40 ans, peuvent &tre traités de façon.comp&-
rablc 2 celle de Garnbey qui nous sort de test dans cette etudc.
Le traitement généralisé de ces postes par le service de la Météo-
rologie Nationale nécessité seulement l'adaptation locale des cri-
teres agronomiques retenus. Il s’agit en particulier de chiffrer
p a r z o n e géo,graphique, l e s b e s o i n s hydriques des principales cul-
tures. Ceci peut 6'tre fait .do façon suffisamment précise à partir
des résultats obtenus par 1'ISRA en bioclimatologie agric'ble :
besoins en eau des cultures de mil, arachide, niebé, riz pluvial,
et, estimation des variations dans le temps et dans l'espace de la
demande evaporative d’ordre climatique (DANCETTE 76). Ulterieurc-
ment,
toutes les cultures pourraient @tre etudiées en relation
avec la pluviométrie, en adoptant une méthode similaire à celle
qui va 3tre expostfie.
-
C I
_ _ - -
.-
*
*
AVERTISSEMENT AU LECTEUR
------------_-----------
Cette étude se veut sim(Ja et facilement ggnéralisable ; elle
correspond à une Premiere appiciche globale du problème de l'adapta-.
-.
- - - -
-x --. _ -
tion des cultures au milieu n:t;urel (relations complexes, eau-sol-
-
-
^ .,-I.I -_.,_ I_ ----. >-
plante). Ceci implique forcémrrit des hypothèses simplificatrices
dont les principales sont les rluivantes :
- Un r61o de "volant de stécurité” e s t .assuré p a r l e s o l ; c e
. dernier .est en effet consid0rt” c o m m e u n r é s e r v o i r r e t e n a n t t o u t e s
les pluies reçues et suffisant ià assurer les besoins hydriques de
'.
la culture, lorsque les pluies. iont ét6 supgrieures ZI ces besoins ;
-. Les pluies sont relativpment bien rdparti’es pendant les
périodes de 30, 60, 90, 105 et !120 jours, anMys8es statistique-
ment ;
- Les besoins hybrlques 7i3 varient pas pour une m@me culture
. .
e t p o u r u n e mbme z o n e d ’ u n e an-lise à l ’ a u t r e , a l o r s q u e l’expérience
montre qu'ils peuvent varier e-1 fait de plus ou moins 10 $ environ,
autour de la moyenne, compte triw d’une demande évaporative elle-
méme variable sous l'influence des facteurs climatiques ; * N.B.
- Les sols sableux, proflnds et assez perméables, peuvent stoc-
ker au moins une centaine de millim&tres d'eau utilisable, sur un
B deux mètres d’6paisseur.
Les études menées parall!.icment par la recherche montrent
:.
q u e p o u r dei a n a l y s e s p l u s finf?!i; e t e n c o r e p l u s pr&cises, il est né-
cessaire de faire pratiquement S\\ieur
après jour, un bilan hydriquc
complet supposant une très bonii(t!
caractérisation hydrodynamique de
Il.
chaque type de sol (VACHAUD et ~1. 1973 ot 1937 ; HRLL, 1.977).
Cependant, plutbt que de roe rien proposer et d’attendre long-
temps une connaissance plus palf:aite des phénom$nes, il importe,
dans ce domaine particulièrumetlt.
c r u c i a l d e l ’ a g r i c u l t u r e plui/iale
en zone semi-aride, de procr4dei ,par étapes et surtout de commencer
à v a l o r i s e r , m@me modestement j 1.. imparfaitement, certains acquis
scientifiques.
*Q.
Dans ce genre d ‘ét.rcile, o n ne p e u t p a s n o n p l u s consid6rer
les différences variétales c:om:ternant la rgsistance physiologique à
la sécheresse, et dont 10s s61L:ctionneurs essayent de tirer parti.
*
L,
-I
-
II - REUSSITE DU SEMIS EN HUMIDE D'UNE CULTURE D'ARACHIDE
---_-------------------- --------------------____I___
a) Besoins.hydriques de survie pendant le Ier mois suivant le
. .
.-
. . .
semis en humide (p hase vaoétative de-la Culture) consécutif
à une pluie inférieure à 60 mm
Pendant les 20 premiers jours, la culture peut survivre
avec 1,5 mm/jour soit 30 mm pendant 20 jours.
-m
Pendant les 10 jours suivants, la culture a besoin de
3,0 mm/jour soit 30 mm pendant ces 10 jours.
Au total, pour le premier mois, le succès du semis sera
assuré avec un minimum de 30 + 30 = 60 mm de pluie.
-'Exemple de calcul de probabilité de réussite du semis
pour une pluie de 45 mm le 25 juillet (206~ jour de l'année) :
les besoins pour le mois suivant cette pluie de semis, sont de
60 - 45 = 15 mm. On cherche donc dans l'anal 2s statistique quelle
e s t l a p r o b a b i l i t é d e r e c e v o i r 15 m m pendan J 30 jours qui suivent
le 25 juillet. On trouve que cette probabilité s'élève à 99 '$.
b) Réussite du semis après une qrosse pluie depassant ou égalant 60mm
Cette pluie garantit la réussite de la culture pendant le
I e r m o i s (critères ci-dessus), mais si elle survient très précoce-
ment,
on risque de subir une sécheresse grave pendant le 2ème mois,
à un stade où cette culture sera déjà bien avancée et aura des
besoins. hydriques de plus en plus élevés. Les besoins s'élevant
pendant ce deuxième mois à 5 mm/jour en moyenne, l’experioncc a
montré qu'on peut en condition de sécheresse descendre jusqu'à 80 $
de ces besoins sans que les rendements soient trop affectés, c'est-
à - d i r e 4 mm/.jour. La cultura a donc besoin pendant ces deux premiers
mois d’eu moins 60 mm + (4 mm x 30) = IA0 mm.
'I Exemple de calcul de probabilité de réussite du semis :
Il tombe 75 mm le Ier juin (151e jour de l'année) ; pendant les
60 jours qui vont suivre, il va falloir recevuir u n m i n i m u m d e
(180 - 75 = 105 mm) de pluie, L'analyse statistique montre que 1 'on
a 7 0 $I de chance, qu’il en soit ainsi,
Si au lieu de 75 mm on reçoit 105 mm iii la memo date, il rostcrait
à recevoir dans les 2 mois suivant le semis,
ut1 minimum de 75 mm
de pluie que l'on a 39 $ de chances d'obtenir d'aprùa l'analysa
statistique.
/
. . . .
c) -Dates.--de semis. à. Bambey, ,_ P L!A~.. une pério& de 54 années.
I.
I . . . Le. graphique. qui su . fg .,tpontre .co.mm,en$ se. dis$T$.Q+nt les
dates de pluie de semis au CO I.‘:s de la période.. A-e.- pourcentage de
~~S(OU a n n é e s ) d e p l u i e s d o s jrinis q u i o n t p u a v o i r l i e u a v a n t cha-
que date, est exprimé par rap 111lrt aux 54 années de la période.
?
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b
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?
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III - SATISFACTION DES BESOINS EN 5llU PENDANT TOUTE LA DUREE DU CYCLE
-----------------------------,----------------------------------
DE L'ARACHIDE (DANCETTE, Sep;izmbre 1976)
--------w---B
a) Arachide de 90 jours
Ses besoins maximum en Bau sont à Bamboy, en année normale,
de l’ordre de 400 mm. On peut ilstimer que les rendements seront
encore acceptables si l'on des:end jusqu'a 80 $ de cette valeur
soit 320 mm. On doit faire l'h/pothèse toutefois que ces 320 mm
seront bien répartis.
T Exemple de calcul
On reprendra le cas du I!laragraphe
II (a) :
pluie de 45 mm le 25 juillet(2I)ri;e jour de l'annec).
La culture aura encore besoin Fun minimum de : 320 - 45 = 275 mm
pendant les 90 jours suivant 14; 25 juillet. La probabilité de cette
éventualité est de 99 70.
b) Arachide de 120 jours
Ses besoins maximum SOI~.~ de l’ordre de 600 mm. On peut là
aussi retenir un seuil de 600 ~80 $ = 480 mm.
t Exemple : dans le ca:; de la pluie de 45 mm le 25 juillet,
il faudrait encore un minimum I~{I! 435 mm (480 - 45) dans les 120 jours
suivant le 25 juillet. Cetto é~~f!!ntualité a une probabilité de 78 $.
c) Arachide de 105 jours
Ses besoins optimum SOI 4, de l’ordre de 530 mm, soit un
seuil limite de 530 x 80 $ z $Sj mm.
Si on ne dispose pas dt :L'analyse statistique pour ce
découpage précis de 105 jours, Gin peut interpoler les probabilit6s
entre les d8coupaQcs de 90 et TCl~~0 jours, ou encore mieux entre les
découpages de 100 et 110 jours cii on en dispose. Si ce découpage
a étB demandé pour l'analyse, j.1 n'y a pas de problème et on pro-
cède comme précédemment.
Exemple : s'il pleut 4! imm le 25 juillet, il faudrait race-
voir Encore 380 mm pendant les 305 jours suivant le 25 juillet. La
probabilit8 de les recevoir per oant 120 jours istant de 89 '$ et
celle de les recevoir pendant 511 jours étant de 87 $, l’interpo-
lation nous donne une probabilité de l’ordre de 86 $ de recevoir
380 mm de pluie, pendant les If? jours suivant le semis.
”
.
- 10 -
IV - PROBABILITE D'ALIMENTATION HYDRIQUE SUFFISANTE POUR DES VARIETES
--w---w------- ---------------_----_l_________l________----------
.
DIARACHIDE DE CYCLES DIVERS
(90 105 et 12.0 ;our.s) A B.AM.B.EY _ ~ . _. _
q--m---------.. -------------,,,-I ---------------- ----..m.-----
2
Cette probabilité sera estimée en faisant le produit de
la probabilité de reussite du semis (identique pour toutes les
;
variétés), par la probabilité de satisfaction minimale dcs,be-
soins en eau pendant toute la duree du cycle (differente selon
.
la durée du cycle).
r Exemple de calcul
- a).Arachide de 90 jours'semée le 25 juillet, sur une pluie de
45 mm : exemples II (a) et III (a).
Probabilité de réussite = 99 $ x 99 72 = 98 $
- b) Arachide de 120 jours dans les memes conditions de semis
exemples II (e) et III (b). Probabilité = 99 $ x 78 $ = 77 $.
- c) Arachide de 105 jours dans les mems conditions
exemples11 (a) et III (c). Probabilité = 99 $ x 88 $ = z;,
. RESULTATS
--Iv-
Ils figurent sous forme de trois tableaux ,r.elati,fs aux
.
<,
.
trois sortes de variétés d'arachide.de 90, lOSet l!i?.b jou'rs.
.Pour une quantite de pluie de semis et pour une date donnees,
un peut-lire dans chaque carre
ainsi délimité :
'..' .'-
Ière ,ligne PI =.la,probabilité en $ de reussite du semis
'Leme-ligne P2 = la probabilité on $ de satisfaction des besoins
h y d r i q u e s minimaux pour la durée totale du cycle
3ème'ligne P3 ='la probabilité globale d'alimentation hydriquo
suf,fisante, qui est le, produit des deux premieres
v a l e u r s .
'Exemple : Tableau No 1 "Arachide. de 90 jours"
pour une pluie de semis de 60 mm à la date du 20 juin
(171e jour do l'année), on lira :
' PI = 92 '
I P2 = 99
' P3 zz 91 /
l
i
L --5
PROBABILITES DiALIMEbJTA-I
i3N HYDRIQUE SUFFISANTE POUR
UNE CULTURE D'ARACHIDE
,: VO JOURS SEMEE EN HUMIDE
A BANBEY SUR DES PLU1 i? ALLANT DE 15 A 105 mm
' ? .-=-=-=-=-=m=..-,-=-=-=.-w=-=-=-=-=;
1: - =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
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n leme jour de lLIann8e et date
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! 176!182:186
1191 ;196;201
,227 i232 ,237j 2441
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!
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.
loi $20
.- - - pj,. 1 1
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97; 98;98 ,9e1 99;99;99 ,I 99 ! 99 ,99j 99 J
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99, 99!99 ;97I 95;91;89 ;' 80 1 69 ;45; 25 ;
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Limite
I.
:N . B . 1
On lira par exemple pour urio p. .lie de 20mm survenant le 171ème jour de
'U-----.
l'année, c'est-à-dire le 20 Ju FI :
i 74!'! Ière ligne : 74% de chances de
:iussite du semis
! 99 ! 2ème ligne : 993: de chances de : rltisfaction globale des besoins hydriqucs
[ 73 z 3ème ligne : 73): dz chances t:ot: 1_ es
. 1 POU~ toute la durée du cycle
tp-
x B 2
..a'2 : Les chences de réussite du sem
I ^
_
: sont calculées sur la base :
, .-
,
_
*.
*
PROBABILITES D~ILIMEK~~~I~N HYDRIQuE S U F F I S A N T E
POUR UNE CULTURE
r
D'ARACHIDE DE 105 JOURS SEMEE EN HU!lIDÉ A BAMBEY,
SUR DES PLUIES ALLANT' DE 15 A 105 MILLIMETRES
.- =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-:
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jour de l'année et date
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99, 99; 99; 37
1: ‘5 ! 64; 72;
81; 86; 87;9O,i 92; 93; 72;90;86, 83; .76i 68,62,
99i99; 5Oi 39; 26!
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1.4; 23; 35; 52i 61!67;/ 85i 8s 8Yi88,84;
81; 75! 67!6.-$ 50! 3Y! 20!, 9
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87; 81, 74
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99! 99! 99! 98
97! 98! 98!97!94! 91! 88! 81! 8! 67! 53!‘42!
.
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! 80! 87! 94! 98!.98!99!.99! 99! 99!99!98! 96! 94!
!
! 71! 80! 90! 95!.: 96!98! 98! 98! 98!98!?7! 95! 93!
;L!.B.l :
On lira par exemple pour une pluie de 2Omm survenant le 161e jour
de l'année (10 Juin)
1
! !;9 1! Ière ligne : 49$ de chances de réussite du semis
! 32 ! Zème ligne : 82% de chances de
isfaction globale des besoins en eau pi--
GO
!--.1 38me ligne : 40/j de chances tota-, -dant
toute la durée du cycle
le d'alimentation hy-
drique suffisante
./
f;
2
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: Les chances de réussite du semis sont calculées sur la base :
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. du premier mois suivant le semis pour
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PROEABILITES D'ALIMENTATIOh HYDRIqUE SUFFISANTE,POUR
UNE CULTURE D'ARACHIDE DE 120 JOURS, SEMEE EN HUMIDE A BAMBEY,
SU'R DES PLUIES ALLANT 1E 15 A 7,125 MILLIMETRES
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-*- : On lira par exemple pour une plu& de. 10.5"mm tor&z&k le Ier Juin (152s
jour de l'année) :
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89 1 ProbabilitB de réussite du semis
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95 !
Probabilité de satisfaction gïobi.,lc dés besoins en eau sur tout le cycle
85 ;
Probabilité totale
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$!Jl!J : Probabilith de raussite du semi'; calcul6e sur la base ?
du premier mois suivant 1o s; qiis quand
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v - COMMENTAIRES ET CONCLUSION
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Sur les trois tableaux précédents, nous avons encadré les seuils
de probabilité globale P égaux ou supérieurs
à 80 yj
à 90
$
à 95
Ceci met très bien en évidence les chances de réussite variables
des cultures d'arachide compte tenu de la quantité de pluie de semis,
de la date de cette pluie de semis, de la durée de cycle retenue.
Ces tableaux peuvent &tre utiles aux chercheurs et aux respon-
sables du développement, p o u r d o n n e r c e r t a i n s c o n s e i l s s u r l ’ o p p o r t u -
nité du semis, et surtout sur la variété à adopter localement, voire
à adapter à la tournure que peut prendre chaque année le debut de. la
^, . I
saison des pluies, après avoir retenu un seuil de probabilité de
réussite compatible avec le souci de sécurité et de gain des cultivateurs
On remarquera ainsi que dans la zone de Bambey, les c.hanc,es de.
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réussite d’une culture d’arachide de 90 jours peuvent @tre beaucoup
plus larges au seuil de 95 $ (19 années sur 20) que pour des variétés
de 105 et 120 jours. Ceci reste valable pour les seuils de 90 $ (neuf
années sur dix) et 80 $ (quatre années sur cinq).
Cependant,
avec par exemple une pluie de 75 mm, le Ier juillet,
on pourrait préconiser avec un risque très limité, de préférence 3
la variété de 90 jours (90 7: de chances de réussite), une variété de
105 jours (97 7: de chances de réussite) ou même de 120 jours (95 70 de
chances de réussite). Ces dernières variétés peuvent en effet valori-
ser de meilleure façon les pluviométries abondantes qu'une arachide
d e c y c l e c o u r t .
Avec une pluie de 30 mm lc ICI Août,
il est évident qu'il f‘audrait
préconiser la variété de 90 jours qui a encore 91 $ de chances de réus-
s i t e , contre 65 $ pour la variété de 105 jours et 50 7; seulement pour
la varieté de 120 jours.
Les décisions doivent toutefois prendre e n c o n s i d é r a t i o n l a neces-
sité d’avoir le plus souvent possible un bilan hydrique positif :
pluie - besoins en eau de la culture20 mm ;
ceci,
afin que l’excédent hydrique espéré puisse réalimenter les ré-
serves profondes du sol (alimentation hydriquo des arbres, recharge
des nappes d’origine pluviale) ou tout simplement constituer une
réserve hydrique de sécurite dans les deux premiers mètres do sol, pou-
vant profiter à la culture suivanto.
CIes considérations de cet ordre peuvent faciliter la mise en
oeuvre dans les zones cultivées. d’une v&ritat)lG nnl i t.i njto rtc> 1' =>=~II
Aménagement du TerritoirS :
1-w-1 - - SI .m- - II e
'_ '.
Quelques données agropL;JviomBtriques de 16 stations du
,.
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Ministère du Plan et du DSveloppemant - Dakar Avril 1967
BRUNE-T-MORET Y.
Analyse fr6quent i le118 de totaux pluviométriques glis-
sants .prïs sur des périodos leriables - dot. Ronéo 1969 -
-0R;STOM 24 rue Bayard 75 008 liaris
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Les-besoins en eau dr:s plantes de grande culture au
Séné.gal - in isotopes and raij:l.ation technics in soi1 phy'sics,
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